- Speaker #0
Bienvenue sur En 4 jours, le podcast qui réinvente la semaine de travail. Je suis Indya Pereira, consultante en transformation des organisations, passionnée par l'innovation et convaincue que travailler autrement est possible. Dans ce podcast, je donne la parole aux dirigeants, RH et visionnaires qui ont relevé le défi de passer à la semaine de 4 jours. On explore ensemble leurs motivations, les étapes de transformation et leur apprentissage. Préparez-vous à découvrir des récits. inspirants et des clés concrètes pour vous lancer dans cette révolution du travail.
- Speaker #1
Et si le futur du travail,
- Speaker #0
c'était maintenant ? Allez,
- Speaker #1
c'est parti ! Dans cet épisode, Aurélie nous explique comment elle a organisé le test de la semaine de 4 jours, les ajustements nécessaires et les retours de ses équipes. Un vrai retour d'expérience pratique. C'est parti ! Est-ce que tu peux nous parler de l'organisation du test ? Comment ça s'est passé les premières étapes pour passer ? à la semaine de 4 jours, du moins à l'expérimentation.
- Speaker #2
Oui. Donc on a fait une réunion CSE où on s'est mis d'accord sur les nouveaux horaires, les pauses, sur toute l'organisation qu'il fallait mettre autour de cette nouvelle semaine de 4 jours. Et du coup, suite à cette réunion, on a décidé de se donner 6 mois de période de test et annulable à tout moment, front d'arrière à tout moment. Sans preuve, si on voyait que ça ne convenait pas ou que les objectifs ne s'étaient plus atteints ou quoi que ce soit. Donc, on a fait cette réunion. Ensuite, on a annoncé aux salariés, parce que ça représentait quand même des changements. Donc, les horaires ne sont plus les mêmes. Avant, il faisait 9h, 13h, 14h, 17h, donc du lundi au vendredi, donc 35h, avec une pause de 15 minutes le matin et une pause de 15 minutes l'après-midi. Oui. En production, c'est compliqué. Moi, ils font des tonnerres et ils arrêtent pour aller en pause. Ils reviennent un quart d'heure après. On sait qu'entre-temps, il y a un lavage de mâts. En fait, sur un quart d'heure, on perd facilement 20 minutes, 25 minutes. Et du coup, ça coupe la production. Le rythme est perdu. À chaque pause, le rythme est coupé. Donc, c'est pour ça aussi qu'on a décidé d'enlever les pauses. C'était la condition. On passe sur la semaine de 4 jours si on enlève les pauses. Du coup, les horaires, c'est 8h15, midi 30, 13h30, 17h30, avec une pause pour manger d'une heure le midi. Donc la pause du midi était la même ?
- Speaker #1
Oui, c'était la même.
- Speaker #2
C'était la même et il n'y a plus les pauses intermédiaires de 15 minutes le matin et 15 minutes le soir, sur l'après-midi.
- Speaker #1
Ok. Et en plus, on a ajouté du temps sur la journée par rapport à avant. On termine plus tard sur ça ?
- Speaker #2
C'est ça. En fait, là, il fallait 33h30 payer 35 et du coup, sans les pauses.
- Speaker #1
Sur une journée, ça veut dire qu'il y a...
- Speaker #2
8h15, une heure et quart de plus.
- Speaker #1
Oui, voilà, une heure et quart de plus.
- Speaker #2
Exactement. Des journées de 8h15, du coup, au lieu de 7h. Donc, c'était un peu la crainte au début des salariés en se disant que ça allait être compliqué. La fatigue allait être plus présente. Alors oui,
- Speaker #1
c'est des métiers du coup physiques.
- Speaker #2
Alors c'est des métiers fatigants, il y a une production, alors il n'y a pas de tâches répétitives toute la journée, mais il y a quand même une production à tenir. Et là, une heure et quart par jour, ça peut quand même paraître beaucoup quand on est en prod sur une machine, ou derrière son atelier en train de monter des tonnerres. Enfin ouais, c'est fatigant. Donc ils avaient peur de ne pas tenir le rythme, ils avaient peur d'avoir plus de douleurs, d'arrêt et tout ça. Et au final, au bout de 15 jours, on va dire un mois maximum, mais c'est vraiment un grand maximum, tout était adopté. Le nouveau rythme était pris et ça roulait vraiment super bien. Trop bien. Donc, il n'y a pas eu d'arrêt, il n'y a pas eu de maladie.
- Speaker #1
C'est marrant parce que c'est assez contre-intuitif, on pourrait se dire, dans les métiers de la production, que justement, s'allonger les journées, ça va très vite avoir un impact plutôt négatif sur... tout ce que tu disais, la fatigue, les arrêts. Mais du coup, aujourd'hui, ça fait quoi ? Ça fait déjà trois ans ?
- Speaker #2
Ça fait deux ans et demi. Un peu plus de deux ans et demi.
- Speaker #1
Et c'est toujours pas le cas. Il n'y a pas plus d'arrêts.
- Speaker #2
Il y a même moins d'arrêts maintenant qu'il y a eu quand on était sur cinq jours. Je pense que là, il y a beaucoup plus de repos. Quand j'en parle avec mes collègues, ils me disent... Du coup, on en profite du vendredi pour aller faire les corvées, les courses, les choses comme ça. Et on se repose vraiment le samedi et le dimanche. Donc, je pense certainement que c'est un super avantage.
- Speaker #1
Et juste pour être au clair sur... Sur la différence entre ce que vous faisiez avant et ce que vous faites aujourd'hui, que vous êtes passés de 35 heures à 33 heures et quelques, donc c'est quand même une réduction épidémique. Même s'il y a un petit rattrapage sur les journées qui sont un peu plus longues, on a quand même réduit sur la semaine les heures. Ok. Et en fait aussi, en termes de modalités... Deux semaines, deux, quatre jours ? En fait, vous faites des roulements ou c'est un jour où personne ne travaille ? Est-ce que tu peux nous dire ?
- Speaker #2
Je n'ai pas voulu mettre en place les roulements. Là, c'était une inquiétude de la direction par contre, en se disant, il faut faire un roulement parce qu'admettons, il y a une commande qui tombe le jeudi, il n'y aura personne pour la préparer le vendredi. Donc après ça, c'est une autre organisation à avoir, mais ça pour moi, c'est ma partie à moi. Ce n'est pas la partie des techniciens. Ça ne va pas être le technicien, ce n'est pas aux techniciens de s'inquiéter sur cette partie. Ça va être... plus mon rôle à moi de pouvoir prévoir, de faire des prévisions différentes, du coup, mes prévisions doivent être sur 4 jours et non sur 5 jours, de prévoir les éventuels résultats. Ah, donc,
- Speaker #1
on est en phase de production.
- Speaker #2
Exactement, c'est ça. Et aujourd'hui, ça roule tout seul, il n'y a pas eu de soucis particuliers. Alors, ouais, peut-être au début, on a dû se dire « Oui, ben là, on a mal géré, du coup, la commande avait tombé jeudi, on ne pourra pas la faire partir vendredi » . Ça a été aussi une nouvelle mise en place à avoir côté admin. Il n'y a pas eu de soucis, on n'a pas perdu de clients, il n'y a rien eu qui fait qu'on a eu des grosses contraintes ou des gros problèmes de production ou d'ajustement de ce côté-là.
- Speaker #1
Et du coup concrètement aujourd'hui, si vous avez une commande qui tombe le jeudi, comment ça se passe ?
- Speaker #2
Alors si elle tombe le jeudi à 16h30, il finit à 17h30. Si un technicien qui a déjà fini sa production, il peut la gérer en reliquat et sinon elle sera faite le lundi matin.
- Speaker #1
Oui, et du coup, concrètement, pour le client, ça veut dire qu'il a juste un jour de plus de délai.
- Speaker #2
C'est ça. Alors oui, le client, il a un jour, mais c'est minime. Et puis, de toute façon, les clients savent qu'on est sur la semaine de quatre jours sur la production. Et du coup, les commerciaux leur expliquent et ça ne pose pas de problème. À partir du moment où le client est au courant et les clients n'attendent pas forcément d'être en rupture pour passer des commandes. Donc, on peut tout prévoir aujourd'hui. Enfin, on n'a pas d'aléas.
- Speaker #1
En fait, c'est une question de communication. C'est expliquer, OK, si vous faites une commande à ce moment-là, vous recevrez à partir seulement de temps. Et finalement, ce n'est pas un problème. Souvent, on a l'impression que du coup, en passant la semaine de 4 jours, on va tout perturber, le cycle de vente. Mais comment on va gérer ça ? Ça va être une catastrophe. Moi, quand j'ai fait la transformation, c'était dans un milieu complètement différent, vu que c'était une boîte dans les techs. Les clients, c'était des professeurs d'école. Mais... il y avait un chiffre sur le taux de réponse au niveau du service client, où on avait un objectif de répondre une pince en dessous de 4 heures, je crois. Et forcément, quand il y a un jour où on ne travaille pas, ce chiffre va augmenter. Toute la question était de se dire, ok, mais est-ce que c'est problématique, finalement, qu'on passe de 4 heures à 8 heures ? Et se poser la question, et en fait, il faut tout remettre à plat, et se demander, non mais ça c'est ok, ça c'est pas ok, ça il faut communiquer dessus. Il y a tout ce travail-là de communication et finalement, c'est beaucoup plus facile ou moins risqué, moins dangereux que ce qu'on croit en termes d'impact.
- Speaker #2
Exactement. Et on avait déjà réfléchi aussi en se disant si ça pose problème, s'il y a des commandes qui tombent le vendredi. Est-ce que du coup, on les fait revenir ? On fait revenir des techniciens en leur disant attention, vous êtes sur quatre jours. Mais à tout moment, il y a une grosse commande qui tombe et la semaine d'après, vous pourrez venir travailler sur cinq jours et compenser sur les autres jours. Je pense que c'était une crainte qu'on avait et aujourd'hui, on n'a jamais eu besoin d'utiliser cette journée du vendredi pour compenser une commande ou quoi que ce soit. Jamais. Donc,
- Speaker #1
vous l'aviez anticipée, mais en fait, jamais activée finalement.
- Speaker #2
Jamais, non.
- Speaker #1
C'est pas mal. Du coup, ça permet de partir en étant assez rassurée, en se disant OK, on a un plan B, un plan C. et d'avoir la surprise de voir qu'on s'en sert même pas ok et du coup sur la phase de test tout le monde, enfin tous ceux qui étaient en production ont participé, est-ce que c'était sur la base du volontariat comment ça s'est passé et qu'est-ce que vous avez suivi aussi comme chiffre parce que si c'est un test c'est qu'on essaye de voir si ça marche ou pas comment on s'assure comment on fait à la fin pour dire ok ça a marché ou non ça a pas marché
- Speaker #2
Chaque technicien a un objectif de production à la semaine. Donc c'est facilement visible. Si jamais le jeudi, il ne m'a pas fait sa production, on le voit très vite.
- Speaker #1
Donc tu fais le même outil qu'avant ?
- Speaker #2
Oui, j'ai gardé pareil. Vu que les horaires sont identiques, j'ai gardé pareil. Les objectifs ont tous été atteints et on a même réalisé une production de 7% en plus sur 4 jours par rapport à la semaine de 5 jours, au bout d'un an. Donc la phase de test était 6 mois et en fait, dès la phase de test, on était déjà en plus en production. On n'était pas au 7%, mais on était en plus en production. Dans tous les cas, les objectifs étaient tous là.
- Speaker #1
Ok, donc tu as suivi les mêmes objectifs qu'avant et ça, ça te permettait de dire, ok, ça marche ou ça ne marche pas.
- Speaker #2
C'est ça.
- Speaker #1
Et... Et sur le volontariat, je ne sais pas si...
- Speaker #2
En fait, on a décidé de le faire au global, parce que sur le volontariat, c'était forcément les gens qui voulaient la semaine de 4 jours. Donc on s'est dit que ça ne serait pas parlant. Donc on a décidé de mettre l'ensemble des techniciens, enfin toute l'entreprise concernée, sur la semaine de 4 jours pour avoir aussi bien les gens qui sont douteux que les gens qui sont carrément partants, que ceux qui n'ont pas du tout envie, de façon à avoir un vrai panel pour avoir des vraies remontées et des vraies données. à exploiter.
- Speaker #1
Ok. Et est-ce que vous suiviez d'autres indicateurs que les objectifs business ? Est-ce qu'il y avait un sondage pour savoir comment ça se passait pour eux avec les vies pro, les vies perso, je ne sais pas, la fatigue ?
- Speaker #2
On en a peut-être parlé. C'était super important pour moi parce que j'ai besoin de chacun de mes techniciens et du coup, c'était super important qu'on puisse communiquer et être transparent à ce sujet-là. Donc, je faisais des réunions avec eux toutes les semaines pendant la phase de test. Pour avoir leur ressenti, pour comprendre ce qui allait, ce qui n'allait pas. Est-ce qu'ils se sentaient plus fatigués ? Donc, toutes les semaines, on faisait des points qui étaient plutôt bons. Encore une fois, les premières semaines, la fatigue était vraiment plus là. C'est vraiment une nouvelle adaptation. On se dit qu'une heure et quart, ça ne peut pas être beaucoup. Mais vraiment, quand on travaille sur un poste de travail, c'est quand même dur. Donc, les premières semaines, la fatigue était là. Au final... très très vite, ils ont pris le rythme et en fait, ils se sont adaptés et ils étaient très contents. Et c'est même eux qui attendaient la phase, la fin de la phase de test pour être sûrs qu'ils restaient sur la semaine de 4 jours, quoi.
- Speaker #1
Ouais, ils avaient hâte de savoir ok, est-ce qu'on va bien valider ça ? Ou est-ce que c'est juste un test de 6 mois ? Et sur un point, sur un aspect plutôt légal, Ça a été quoi les choses que vous avez dû mettre en place ? Est-ce que vous avez dû mettre un cadre déjà dès la phase d'expérimentation ou est-ce que ça a été après sur la pérennisation ?
- Speaker #2
Non, on leur a fait dès le début un avenant avec déjà la nouvelle adresse du site et les nouveaux horaires et leur nouveau jour de travail, en précisant encore une fois sur les avenants qu'à tout moment ça pouvait être annulé pendant la période de test. et revenir en arrière aux horaires classiques. Et que, aussi, sur la base du volontariat, cette fois-ci, on pouvait potentiellement les faire venir le vendredi pour une commande ou quelque chose comme ça. Comme ça, on a fait des avenants et qu'on a donné à chacun et qu'on leur a fait signer.
- Speaker #1
Ok. Et sur cette partie-là, juridique, vous avez été accompagnée ? Enfin, vous avez vos propres avocats ? Oui,
- Speaker #2
on a les avocats et on a la responsable RH qui a géré cette partie.
- Speaker #1
C'est très clair. Et ça a été quoi, en fait, s'il y a eu une chose qui t'a le plus marquée pendant la phase de test ? Quelque chose d'assez inattendu, je ne sais pas, quelque chose qui t'a surpris ? Soit sur la transformation de la part des employés, une réaction, je ne sais pas. Est-ce qu'il y a quelque chose ?
- Speaker #2
Alors moi, je ne connaissais pas du tout. De quatre jours, je ne connaissais pas du tout. Je n'avais jamais travaillé dans une entreprise qui l'avait mis en place. C'est le lundi matin. On est allés voir le lundi matin. et leur dire ça a été ton week-end ? Oui, trois jours, c'est trop bien. C'est cette partie-là où je me suis dit bon, ok, ça, ça va, ils sont cools. Et le jeudi soir, quand ils me souhaitent bon week-end alors que moi, non, je ne suis pas en week-end et qu'ils sont tout contents d'être en week-end le jeudi soir. C'est le petit truc, même encore maintenant, ce soir, ils m'ont dit bon week-end, je me suis dit oui, demain. Voilà, c'était le truc. Après, non, il n'y a pas eu de gros événements.
- Speaker #1
Il n'y a pas eu de personnes qui, quand on leur a dit qu'on allait tester la semaine de 4 jours, se sont dit « Ah non, je ne veux vraiment pas, j'ai peur, ça va être trop fatigant » . Il y a eu des réactions comme ça ?
- Speaker #2
Oui, il y en a qui ont eu peur et surtout les fumeurs. Les fumeurs se sont dit « Ah, on ne va plus pouvoir fumer pendant la pause, on va devoir travailler 4h15 le matin sans fumer, je ne sais pas si je vais tenir » . Et en fait, ils ont tous tenu. Je pense qu'ils apprendaient le manque ou ils apprendaient de ne pas avoir cette coupure. Et au final, c'est là que je te disais que c'était bien aussi qu'on ait déménagé quand on l'a mis en place. Parce que du coup, c'était plus les mêmes habitudes du site où tu fais que tu auras l'environnement et tout ça. Là, c'est un nouveau site.
- Speaker #1
C'est un nouveau départ, une nouvelle habitude. On peut mettre en place de nouvelles choses. C'est vrai, le fait d'avoir des ménagers, c'est aussi un bon coup de pouce.
- Speaker #2
C'est ça. Après, si la fatigue, ils avaient peur, beaucoup avaient peur de la fatigue. Pour être tout à fait franche, ils avaient peur de se dire... Moi, ils sont tous reconnus travailleurs handicapés. Encore une fois, j'insiste sur ce point parce que c'est quand même un point important. Ils avaient tous peur de la fatigue. Alors, je ne dis pas qu'ils ne sont pas fatigués le jeudi soir. Oui, ils sont fatigués, mais ils savent qu'ils ont trois jours. Et pour rien au monde, tu vois, on a redéménagé parce qu'il y a eu un incendie sur le site de production, l'ancien. Et du coup, on a redéménagé sur le site d'origine et on s'est posé la question en se disant, bon, là, vu qu'on a perdu un peu de temps suite à l'incendie, est-ce qu'on repasse sur la semaine de cinq jours ? Mais c'était catégorique. Enfin, pour eux, c'était impensable. Ils m'ont dit qu'ils allaient travailler plus la journée, mais dans tous les cas, on ne veut pas repasser sur la semaine de 5 jours, ce n'est pas possible.
- Speaker #1
Trop bien. En fait, une fois qu'on y passe à la semaine de 4 jours, on revient en arrière. C'est ça,
- Speaker #2
exactement.
- Speaker #1
Merci pour la phase de test. Je pense que tu nous as partagé pas mal de clés. La phase de test, c'est assez crucial. Maintenant, on va s'intéresser aux résultats concrets derrière les résultats et les enseignements que tu tires de cette expérience. On se retrouve donc dans le prochain épisode. Merci d'avoir écouté En 4 jours.
- Speaker #2
Si cet épisode vous a plu,
- Speaker #0
pensez à le partager autour de vous et à laisser 5 étoiles sur votre plateforme préférée. Envie d'aller plus loin ? Rejoignez-moi sur LinkedIn, Instagram ou abonnez-vous à ma newsletter pour continuer la discussion et découvrir des ressources exclusives sur la semaine de 4 jours. A très vite pour un nouvel épisode. Et d'ici là, souvenez-vous, le travail peut être différent.
- Speaker #1
Et vous avez le pouvoir pour faire le premier pas.