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En pleine forme naturellement !

04 - À la découverte de la réflexologie avec Elise Manzoni et Barbara Vigan

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52min |11/04/2024
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Description

Pour cette grande première des épisodes d’interview et de découverte des pratiques complémentaires, je vous emmène dans l'univers de la réflexologie. Ce nouvel épisode est particulièrement spécial pour moi, car il inaugure cette série en mettant en lumière une pratique qui me tient particulièrement à cœur. 🎙️✨

Plutôt que de traiter seul toutes les facettes de mon métier, j'ai choisi de donner la parole à deux consœurs : Barbara Vigan et Elise Manzoni. afin de vous offrir des expertise et des visions autre que la mienne sur la réflexologie.

Pendant notre discussion, nous explorerons en profondeur tous les aspects de cette discipline : qu'est-ce que c'est réellement ? à qui cela s'adresse-t-il et pourquoi faire pour une séance ?

En toute transparence, nous échangerons sur nos façons respectives de travailler et discuterons de l’état actuel du cadre et de la reconnaissance du métier, tout en abordant les avancées de la recherche scientifique.

Rejoignez-nous pour une discussion captivante qui vous donnera une vision complète de la réflexologie et de ses bienfaits. Préparez-vous à être inspiré.e.s et informé.e.s !

➡️Pour trouver des réflexologues de confiance près de chez vous :
https://reflexologues.fr/
https://syndicat-reflexologues.com/
https://www.reflexologues-rncp.com/
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📚Vous chercher une formation sérieuse en réflexologie ?
https://reflexologues.fr/annuaire-des-centres-de-formation/

👉 Retrouvez le résumé de l’épisode et les points clés de notre discussion sur la réflexologie ici : https://www.claudia-lima.fr/actualites/articles/regards-croises-sur-la-reflexologie-un-tour-d-horizon-de-la-profession

🌿 Pour contacter Elise Manzoni ( installée à Sisteron dans le 04 ) : elise.manzoni@gmail.com
🌿 Pour contacter Barbara Vigan (installée à Marseille 08e) : http://www.bv-reflexo-amma.com/
🌿 Pour prendre RDV avec moi :
https://www.medoucine.com/consultation/dourdan/claudia-lima/1225

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⚠️ Avis important : ***** Tous les sujets abordés dans ce podcast s'inscrivent dans une démarche complémentaire et intégrative et ne remplacent en AUCUN CAS un traitement ou un suivi médical *****


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans le podcast où le bien-être rime avec simplicité et authenticité. Je suis Claudia Lima, je suis réflexologue et au fil des épisodes, je vous aide à mieux comprendre votre corps pour que vous puissiez mieux en prendre au sport. Avec mes invités, vous découvrirez des méthodes d'accompagnement à la santé et au bien-être soigneusement sélectionnées pour leur approche éthique et sûre. Je partage aussi avec vous mes réflexions sur le mieux-être au quotidien, vous proposant ainsi des solutions en respectant toujours votre unicité et sans jamais vous imposer d'injonction. Ici, pas de recette miracle, uniquement des conseils pratiques et des échanges inspirants pour vous aider à vous sentir en pleine forme, naturellement. Bonjour à toutes et à tous et bienvenue sur ce nouvel épisode d'En pleine forme naturellement. Ce nouvel épisode est un peu spécial car nous inaugurons aujourd'hui les épisodes d'interviews et de découvertes des pratiques complémentaires. Et pour cette grande première, il était évident pour moi de vous parler de réflexologie bien sûr. Alors oui, dans l'absolu, j'aurais pu en faire un épisode solo et vous raconter toutes les facettes de mon métier. Mais j'ai préféré donner la parole à deux de mes consoeurs, Barbara Vigan et Élise Manzoni, ce qui me permet de rester dans mon rôle d'hôte de ce podcast et surtout de vous offrir des expertises et des visions autres que la mienne sur le sujet. Pendant notre discussion, nous explorerons tous les aspects de la réflexologie. Qu'est-ce que c'est réellement ? A qui cela s'adresse ? Et pourquoi faire une séance ? Nous échangerons aussi sur nos façons respectives de travailler et discuterons en toute transparence sur l'état actuel du cadre et de la reconnaissance du métier, tout en abordant les avancées de la recherche scientifique. L'objectif final étant de vous donner une version complète de cette pratique qui nous tient tant à cœur. Je vous invite donc à rejoindre ma conversation avec Élise et Barbara et à découvrir ce que la réflexologie peut vous offrir. Bonjour Élise, bonjour Barbara,

  • Speaker #1

    bonjour Claudia,

  • Speaker #0

    comment allez-vous ce matin ?

  • Speaker #1

    Ça va bien, merci.

  • Speaker #0

    Déjà, je suis ravie de vous accueillir sur En pleine forme naturellement et je suis super contente que vous soyez mes deux premières invitées et que l'on parle ensemble ce matin de réflexologie. Donc, merci d'avoir accepté mon invitation.

  • Speaker #1

    Avec plaisir, merci d'avoir pensé à nous.

  • Speaker #2

    Merci à toi Claudia, merci pour l'invitation.

  • Speaker #0

    Avec très grand plaisir. Alors pour commencer, est-ce que vous pouvez vous présenter pour les personnes qui nous écoutent et qui ne vous connaissent peut-être pas ?

  • Speaker #2

    Je suis Barbara Vigan, je suis réflexologue. Je travaille sur Marseille depuis un peu plus de dix ans maintenant, en cabinet, en EHPAD, en structure médicalisée pour personnes handicapées. Je pratique de la réflexologie dans ces trois structures et je suis également bénévolement la secrétaire générale du syndicat professionnel des réflexologues. Voilà, donc c'est vrai que toute mon activité tourne autour de la réflexologie.

  • Speaker #1

    Et du coup, Élise Manzoni, je suis réflexologue également depuis près de 14 ans. Je suis installée dans le 04 à Sisteron, dans les Alpes d'Haute-Provence. J'interviens, donc j'ai mon cabinet libéral et j'interviens aussi en structure médicale. J'interviens à l'hôpital de Manosque dans le service de soins palliatifs pour l'équipe mobile et pour le service à l'hôpital en chambre. J'interviens aussi en maison de retraite, pour les accompagnements pour les sportifs sur des épreuves de vélo de route. Je suis aussi la présidente de la Fédération française des réflexologues depuis 2019. La réflexologie, c'est du matin au soir et du soir au matin. Je suis aussi la secrétaire générale adjointe de Syndicair, qui est un syndicat qui regroupe des disciplines complémentaires de la prévention et de l'accompagnement à la santé.

  • Speaker #0

    Super, merci beaucoup. Donc deux plannings bien remplis. On va commencer par une question très simple. Qu'est-ce que la réflexologie, après tout ? Parce que depuis tout à l'heure, on en parle, mais de quoi on parle ?

  • Speaker #2

    Élise, vas-y.

  • Speaker #1

    Alors, la réflexologie est une technique manuelle, une pratique manuelle, qui a pour objectif d'aider le corps à se réguler. Donc, on va travailler par zone réflexe, c'est-à-dire qu'on peut retrouver des zones réflexes sur les pieds, les mains, le visage, les oreilles. Chacune de ces parties est une représentation miniaturisée du corps humain. On part du postulat que les points de pression vont permettre de relâcher la zone concernée au niveau du corps. Un exemple, je vais travailler une zone... qui correspond à l'épaule sur la main. L'information au niveau du système nerveux va passer jusqu'au cerveau et le cerveau va relancer pour relâcher la zone en question. Donc on ne diagnostique pas en réflexologie, on n'est pas médecin, on travaille sur les zones de tension que la personne nous donne, les zones de tension que l'on peut nous trouver, et surtout le schéma de compensation. Notre corps étant tellement bien fait, l'objectif pour lui, c'est de garder un équilibre. Donc s'il a une problématique quelque part, il va le compenser par d'autres endroits pour garder un certain équilibre, le problème qui engendre souvent des tensions ailleurs. Donc par le relâchement... Généralement, la gestion du stress, de la tension et de la douleur, on arrive à aider le corps à se réguler. C'est un coup de pouce.

  • Speaker #2

    C'est le cas de le dire, j'aime beaucoup l'expression, c'est un coup de pouce.

  • Speaker #0

    Un coup de pouce, oui, très bien trouvé.

  • Speaker #1

    Sachant qu'on travaille en reptation, en reptation c'est le mouvement de pouce sur la peau.

  • Speaker #2

    J'allais juste rajouter effectivement que la réflexologie, c'était vraiment une technique qui était très ancestrale, avec plutôt une base empirique, même si aujourd'hui on tend à aller vers des études un peu plus scientifiques pour essayer de voir comment ça fonctionne. Mais il ne faut pas oublier que c'est vraiment une technique qui est très ancestrale. qui a été utilisée depuis très très très longtemps.

  • Speaker #0

    Quand tu parles de méthode empirique, je pense que c'est important qu'on explique ce que c'est, parce que c'est vrai que nous on est dedans tout le temps, donc ça nous paraît assez logique. Mais en fait la méthode empirique, c'est la méthode qui fait qu'on va développer une technique par l'expérience. Et c'est vrai que la réflexologie, on est beaucoup là-dessus. C'est une technique qui a existé dans plusieurs parties du monde. très ancienne, et c'est quelque chose qui a évolué par l'expérience. Et du coup, c'est très bien que vous me parliez de ça, parce que ma prochaine question était, mais d'où est-ce que ça vient la réflexologie ? Parce que moi, ce que j'observe, c'est qu'il y a beaucoup de personnes qui pensent que c'est une pratique qui trouve racine dans la médecine traditionnelle chinoise. Est-ce que c'est vrai, ou est-ce qu'il y a aussi d'autres types de réflexologie qui ont immergé ?

  • Speaker #2

    Non, il y a du vrai, il y a du vrai, effectivement. La majeure partie qui est... connu et utilisé aujourd'hui provient des techniques asiatiques. Alors, on parle essentiellement de médecine traditionnelle chinoise, mais il est vrai que c'était pratiqué dans l'Égypte ancienne, c'était pratiqué globalement après recherche et après beaucoup de lectures. On s'aperçoit que c'était quand même pratiqué dans beaucoup, beaucoup de pays du monde et essentiellement chez les populations qui marchaient beaucoup, donc qui utilisaient énormément leurs pieds et qui, du coup, prenaient beaucoup soin. de leurs pieds, de l'état de leurs pieds, etc. Et je suppose, alors après, ça reste des suppositions, mais je pense que c'est là que l'expérience est née, c'est-à-dire en soignant, entre guillemets, leurs pieds, ils se sont aperçus que ça travaillait sur autre chose encore. Mais c'est vrai que ça existe partout, partout, puisqu'on en retrouve différentes traces, que ce soit en Afrique, en Afrique du Sud, que ce soit en Amérique du Sud aussi, beaucoup. Donc oui, je pense que la partie la plus connue, c'est la partie asiatique, mais je ne suis pas certaine qu'il n'y ait que là qu'il y ait des origines dans la textologie.

  • Speaker #1

    En revanche, pour que ça arrive jusque chez nous, dans des cultures complètement différentes, ça vient plutôt grâce à des travaux qui ont été réalisés par un ORL aux États-Unis et ensuite une physiothérapeute, donc une kiné, donc M. Fisgerald et une Shingham. C'est après ces travaux-là que ça a pu arriver dans nos pays occidentaux. Même si maintenant, il y a différents courants, on va dire, de réflexologie, l'objectif est le même. Ça va être juste un peu l'historique ou la manière dont c'est présenté ou certaines zones réflexes qui peuvent différer à certains endroits. Mais pour que ça se développe en France, il a fallu attendre les années 30-40 pour que les travaux américains puissent montrer un peu de résultat.

  • Speaker #0

    C'est très clair. Mais en fait, finalement, on voit qu'il y a une base ancestrale, mais il y a aussi des travaux plus récents qui ont émergé au début du XXe siècle et qui finalement continuent aujourd'hui.

  • Speaker #1

    Et ça continue toujours. Ça continue toujours dans la mesure où on a besoin de comprendre les mécanismes. On a une autre manière aussi, la technologie a évolué, et donc du coup on a potentiellement une possibilité de voir comment les mécanismes fonctionnent. Et la chance que l'on a, c'est que le corps médical et la recherche scientifique s'interrogent sur toutes les techniques complémentaires pour voir comment ça peut agir sur le corps et quels sont les effets possibles. Donc on a maintenant accès à cet espace de recherche aussi. La recherche, c'est une très bonne chose pour pouvoir évaluer l'effet d'une pratique, parce que du coup, on doit protocolariser, donc faire un protocole de la pratique pour pouvoir l'évaluer et la reproduire. Par contre, ça enlève une partie du contexte et une partie du fait que chaque séance est différente puisqu'on s'adapte en fonction de comment est la personne, de ses problématiques et de l'état du jour. Mais par contre, pour pouvoir étudier les bénéfices de manière plus scientifique, il fallait faire un protocole. un peu type, même pas un peu, même type, pour pouvoir le reproduire et voir les effets. Mais par contre, dans la réalité, il ne faut pas oublier ce cadre-là, qui est le fait que ce soit un intervenant et que la science soit adaptable complètement, est aussi un facteur important.

  • Speaker #0

    Et d'ailleurs, vu que tu nous parles du fait que la réflexologie soit une méthode qui s'adapte à la personne, qui peut aller chez le réflexologue ? Et pourquoi aller voir un réflexologue ?

  • Speaker #1

    Je te laisse répondre, Barbara.

  • Speaker #2

    Tout le monde peut aller chez le réflexologue, j'aurais tendance à dire. Du petit bébé jusqu'à la personne très âgée, tout le monde peut voir un réflexologue pour différentes raisons, pour différents... entre guillemets troubles, j'aime pas trop utiliser ce mot-là, mais globalement, c'est quand même celui qui ressort. Ça peut être de l'agitation, ça peut être des troubles du sommeil, ça peut être des troubles d'ordre digestif, ça peut être beaucoup... Le gros, en tout cas, par exemple, de mon côté, de ma clientèle, vient pour des troubles liés au surmenage, à la fatigue, au stress, tout ce qui est en lien avec le stress à la maison, le stress au travail, les burn-out, tout ce genre de choses. Ça, c'est vraiment bien adapté puisque la réflexologie va vraiment jouer son rôle au niveau de la relaxation, du travail sur le système nerveux central pour calmer les choses, détendre, et donc ramener le calme et l'équilibre. et permettre d'avancer un petit peu quand on est dans le cadre de ces troubles-là. Chez les enfants, ça peut être effectivement de l'agitation, des difficultés à dormir. Chez la personne âgée, ça peut être soulager des angoisses, ça peut être l'accompagner dans le cadre de ses douleurs, ça peut être l'accompagner, en l'occurrence, comme l'a dit Élise tout à l'heure, et comme je le fais moi en EHPAD, l'accompagner dans le cadre des soins palliatifs. pour soulager l'ensemble des gènes qu'on peut rencontrer à cet instant-là. Je pense qu'il y a vraiment un gros panel de choses qui peuvent amener les gens à venir nous consulter.

  • Speaker #1

    Là où c'est intéressant, c'est qu'on peut travailler autant dans la prévention. On sait qu'à chaque changement de saison, ça demande aussi un travail sur notre corps, etc. Donc ça peut être à ce moment-là une aide ponctuelle. Après, ça peut être par anticipation. On sait qu'on va traverser une période difficile, donc on aide son corps à se mettre dans de bonnes conditions pour pouvoir traverser les tumultes. Mais par contre, ça peut être aussi dans l'accompagnement de périodes difficiles. Ça peut être de traitements lourds. Dans ce cas-là, on va aider dans la gestion des effets secondaires des traitements. Ça peut être pas que les effets secondaires, mais le stress qui est engendré par une problématique très intense. Donc là, on va agir vraiment sur l'instant pour pouvoir aider à gérer ce stress, gérer la douleur, les tensions. Mais donc, du coup, sur différents aspects, ça peut être du préventif ou de l'accompagnement pendant la problématique.

  • Speaker #0

    Ce qui est intéressant, c'est que je pense qu'on se rejoint toutes sur le fait que le motif de séance numéro un, c'est le stress, quelle que soit l'origine du stress. et quelle que soit sa manifestation aussi exactement parce que oui il peut se manifester de plein de façons différentes et ça ça tombe bien parce que j'en parle à l'épisode juste avant après faut pas oublier par contre on dit pour tout le monde et en toutes circonstances il y a quand même des contre-indications c'est les entorses donc si on travaille en plan terre et que la personne est entorse à la cheville non on ne touche pas la

  • Speaker #1

    cheville en question s'il y a une fracture en cours de consolidation puisqu'on laisse le corps travailler on va absolument pas travailler la zone du tigné autour, on va travailler sur un autre membre puisqu'on a dit au début qu'il y avait différentes zones réflexes possibles, les pieds, les mains, le visage, les oreilles, etc. Et en cas de phlébite non traité, puisque la réflexologie aide à favoriser la circulation sanguine lymphatique, tant que le trouble circulatoire n'est pas réglé, on ne va pas venir intervenir.

  • Speaker #0

    Oui, très bien. Et moi, ce que je rajouterais pour les personnes qui nous écoutent et qui ont un doute concernant leur état de santé par rapport à la pratique de la réflexologie, c'est tout simplement d'appeler le professionnel qu'ils ont choisi d'aller voir et de lui poser la question tout simplement et de faire le point avec lui. Est-ce que là, c'est une contre-indication absolue ou est-ce que c'est uniquement un principe de précaution et on peut adapter, faire une séance plus courte ou même ne pas travailler en planterre sur les pieds et travailler sur d'autres techniques si le praticien pratique d'autres techniques ?

  • Speaker #1

    De toute façon, le professionnel en face, excuse-moi Barbara, le professionnel en face, si vous avez pris rendez-vous, si une des contre-indications est présente, il va vous le dire. Et par contre, il va aussi être là pour vous réorienter si vous venez le consulter et que ce n'est pas adapté. En disant non, là, ça ne me concerne pas, il faut aller voir votre médecin, là, il faut aller voir votre ostéopathe ou un autre praticien, un autre médical, paramédical ou autre technique complémentaire. il sera aussi en capacité de réorienter.

  • Speaker #0

    Bien sûr, c'est hyper important que chacun reste dans son cadre de travail, tout simplement.

  • Speaker #2

    C'est aussi pour ça que le réflexologue fait quand même un entretien lorsqu'il reçoit la personne pour la première fois, où effectivement il y a un bilan qui est effectué, où on pose différentes questions sur l'hygiène de vie, sur la raison pour laquelle il vient nous consulter, etc. et qui nous permet aussi de voir si oui ou non, on ne fait pas face à un trouble qui nécessiterait de réorienter vers un médecin.

  • Speaker #0

    Et puis je reviens sur ce que tu dis Barbara sur l'entretien. Avant la première séance, ça fait partie de toute cette démarche de personnalisation parce qu'on a quand même besoin de connaître un petit peu la personne et son histoire pour pouvoir ensuite lui proposer quelque chose de 100% adapté et personnalisé à ses besoins. Si à toutes les trois, on fait un top 5 des motifs de séance principaux que l'on rencontre, enfin ce que les personnes vont exprimer lorsqu'elles arrivent au cabinet, ce serait quoi pour vous ?

  • Speaker #2

    En général, troubles du sommeil, beaucoup.

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #2

    Troubles digestifs. pas mal avec des troubles de la constipation, si on doit rentrer un peu dans le détail. Et après, je dirais de l'irritabilité, c'est-à-dire j'ai énormément de personnes qui viennent parce qu'elles se sentent irritables, elles ont tendance à monter vite en pression, à être vite contrariées, etc. Donc ça, ça fait partie des troubles que je vois. Et je dirais après, les douleurs chroniques. Énormément. J'accompagne pas mal de personnes avec des pathologies chroniques douloureuses, donc des spondylarthrites, des polyarthrites rhumatoïdes, tout ce genre de troubles qui peut créer vraiment de la douleur. Et après, hors du cabinet, effectivement, je travaille en EHPAD et en foyer d'accueil médicalisé pour personnes handicapées. Et donc là, j'ai beaucoup, beaucoup les angoisses que j'ai aussi au cabinet. Il y a beaucoup de gens avec des troubles anxieux, de l'angoisse, de la spasmophilie, des choses comme ça.

  • Speaker #0

    Et pour toi, Élise, est-ce que c'est pareil ? Est-ce qu'il y a des choses qui varient un petit peu ?

  • Speaker #1

    Il y a des similitudes forcément. Après, ce qui va varier, c'est que moi, j'ai beaucoup de personnes avec des douleurs liées à la posture du travail. Des soignants, des infirmiers, des gens qui portent des charges assez lourdes au final et avec des mouvements répétitifs. Donc beaucoup de gens qui ont des tendinites, qui ont des douleurs musculaires. Et du coup, le reste du corps étant bien fait, il compense. Donc on a plein de douleurs un peu partout. Là, après, dans l'accompagnement des sportifs, j'ai la préparation aux efforts pour des meilleures performances, on va dire, de récupération, etc. Donc ça, c'est en amont dans le cabinet. Après, quand c'est lors d'événements sportifs, c'est pour pouvoir baisser l'intensité des douleurs pour pouvoir repartir le lendemain. Et la meilleure récupération aussi, éviter les courbatures du lendemain, ou du surlendemain. Et après, la plus grosse partie de l'activité aussi, c'est en soins palliatifs. Donc là, c'est vraiment, comme disait Barbara, sur le stress. de la situation, du moment, l'angoisse, et beaucoup sur les effets secondaires des traitements, donc les paresthésies, les douleurs, etc. Donc c'est beaucoup de symptômes liés à leurs problématiques médicales au départ, engendrés par les traitements aussi.

  • Speaker #0

    Donc il y a vraiment une différence des besoins en fonction du contexte dans lequel on travaille. Et ce qui est intéressant avec ce que tu fais, Elise, c'est que tu accompagnes des sportifs. Donc tu nous as bien expliqué qu'il y a un accompagnement en préparation, donc en amont. j'imagine des événements, des compétitions, et il y a un accompagnement plutôt pendant et après. Comment ça marche si tu te déplaces avec eux ?

  • Speaker #1

    Alors en fait, ce n'est pas les mêmes que je suis. Je suis sur la préparation dans mon cabinet.

  • Speaker #0

    Tu reçois des sportifs au cabinet ?

  • Speaker #1

    Donc là c'est tout en préparation de trials, de gros événements, des triathlons. Et voilà, plein d'épreuves comme ça, parce que je suis habité dans la montagne, donc il y a beaucoup d'épreuves aussi liées à la montagne. Et ensuite j'interviens sur des courses de cyclistes, donc routes principalement, où là on part avec eux carrément, une équipe qui est appelée équipe physio. Il y a des kinés, des ostéos, du massage ayurvédique et moins réflexo. Cela permet, durant la journée et le soir, d'être présent en cas de douleur pour la journée et le soir pour leur permettre une meilleure récupération quand il y a une mobilisation au niveau du corps intense pour éviter les courbatures. Et ça permet aussi, comme c'est sur le vélo, ils ont des positions sur 100 ou 150 km dans la journée. des tensions au niveau des épaules importantes et donc pour permettre de faciliter le lendemain également, on travaille à ce niveau-là. Et ensuite,

  • Speaker #0

    après,

  • Speaker #1

    c'est plus les sportifs que j'ai vus dans mon cabinet avant les épreuves, que je revois après, qu'à cinq jours après, pour aider le corps à se remettre un peu dans son état normal de repos, puisque après des gros efforts intenses, il y a besoin aussi de progressivement relâcher le corps, parce qu'il y a eu beaucoup de tensions musculaires. Mais là... Pour ces personnes-là, c'est beaucoup le mental, donc du coup on va beaucoup travailler aussi tout ce qui va être la gestion des émotions et du stress à ce moment-là, puisqu'ils se retrouvent face à eux durant l'effort.

  • Speaker #0

    Ouais donc c'est hyper intéressant, on voit encore une fois que la réflexologie s'adapte en fait aux différents besoins et que finalement le champ d'action est super large. Moi tu vois je travaille, ça peut m'arriver de faire des accompagnements sur des sportifs mais c'est ponctuel, donc c'est une partie du travail que moi je connais moins, mais c'est hyper intéressant de voir que le panel il est large, il est même très large. Pour moi c'est plutôt, alors en numéro 1 j'hésite, je pense qu'ils sont finalement à égalité. Ça va être les personnes qui arrivent en exprimant clairement un stress, un surmenage, qu'il soit d'origine professionnelle ou personnelle, parce que les deux existent. On parle beaucoup du surmenage professionnel, mais il y a des personnes, par rapport à la parentalité, par rapport au fait d'accompagner des proches malades, il y a un surmenage aussi qui est présent. Donc il y a beaucoup ça, je retrouve beaucoup ce type de problématique au cabinet. et je mettrai à égalité avec les troubles du sommeil. Je ne sais pas lequel est lequel, mais les deux premiers, en tout cas, c'est ces deux-là. Ensuite, ce qui vient en numéro 3, je rejoins Barbara, c'est les troubles digestifs et la constipation en tête de liste, ça c'est assez classique. En 4, je dirais que c'est les accompagnements sur la gestion de la douleur, apporter du confort au quotidien chez les personnes qui... vivent avec des maladies chroniques qui font qu'ils vivent avec de la douleur au quotidien. Je pense notamment aux personnes qui vivent avec la fibromyalgie ou les femmes qui vivent avec l'endométriose aussi. Ça, c'est des cas qui reviennent souvent au niveau des accompagnements. Et en 5, moi, j'ai beaucoup de personnes qui viennent aussi pour, on va dire, des troubles circulatoires légers au niveau des membres inférieurs, donc au niveau des jambes. Après, ça, c'est des choses que je vais faire, allez, entre mai et septembre. quand il fait chaud et que les personnes ont des problématiques de jambes lourdes, jambes qui gonflent, là, j'ai une demande assez spécifique sur ces problématiques-là. Mais c'est quelque chose de, finalement, très saisonnier. Mais c'est tellement important au beau jour que je pense que ça peut aller sur la cinquième marche du podium.

  • Speaker #1

    Et ensuite, il y a la discussion qui se passe avec l'ado, et du coup, ça reste toujours au choix. Si tu as envie de revenir, si tu penses que ça t'a fait du bien, etc., tu peux faire la demande auprès de tes parents pour revenir. Donc moi, c'est toujours dans ce contexte-là que je repose les choses. Je ne recale jamais un deuxième rendez-vous sur l'instant, comme ça, ça permet que l'ado s'écoute aussi un petit peu. Mais c'est vrai que j'en ai moins savant, et là, il y en a un peu plus aussi.

  • Speaker #2

    mais ça je suis d'accord je suis d'accord et il y en a beaucoup avec des troubles émotionnels importants il y a le trouble physique et il y a le trouble émotionnel chez les ados en ce moment et là les lycéens dès qu'on parle de la plateforme de Parcoursup,

  • Speaker #1

    c'est impressionnant ils commencent à rentrer les informations dans Parcoursup jusqu'au résultat, j'ai énormément de familles les parents et les enfants qui vivent cette situation j'aurais pas pensé qu'un outil informatique puisse générer autant de stress

  • Speaker #0

    C'est ce que j'allais dire parce que j'en entends parler aussi, beaucoup de parcours sup et je rejoins ce que tu dis, Élise, sur le fait de recevoir beaucoup d'ados, pré-ados. Je le vois aussi, beaucoup de collégiens, lycéens qui viennent au début, c'est les parents qui lancent la démarche. Et puis après, comme toi, en fait, je laisse toujours le choix. C'est hyper important qu'il n'y ait pas de contraintes dans ce type de démarche. Et pour continuer sur ce que tu disais au niveau de la tranche d'âge, moi, ce que je constate aussi de mon côté, c'est... que j'ai de plus en plus de personnes jeunes dans la vingtaine. Ce que je n'avais pas au tout début quand je me suis installée. Après, je ne suis pas installée depuis des dizaines d'années, ça va faire cinq ans cette année. Mais au début, j'étais quand même sur une tranche d'âge un petit peu plus haute. On va dire, allez, à partir de 45 et jusqu'à après 80. Je pense qu'il y a eu aussi le contexte Covid. Il y a beaucoup de choses qui ont changé dans notre société qui font que j'ai aussi beaucoup de personnes dans la vingtaine, dans la trentaine. Donc c'est encourageant.

  • Speaker #1

    Il y a aussi une prise de conscience de cette tranche d'âge-là, que ce n'est pas que quand il y a un problème qu'on prend soin de soi, il y a le côté préventif qui rentre, j'ai l'impression, de plus en plus dans notre culture. Dans d'autres pays et d'autres cultures, ça fait partie intégrante, le mode préventif. Je fais attention sur mon alimentation, je fais attention sur mon activité physique, etc. Et je l'utilise et technique des disciplines complémentaires pour aider mon corps à se réguler avec tous les changements. Et chez nous, c'est encore très jeune, mais on voit une petite tendance. dans ce sens-là, notamment avec les jeunes.

  • Speaker #2

    On en parle beaucoup plus aussi. On est beaucoup plus axés, on le voit dans les magazines, dans les journaux, un peu de partout, la prévention prend de l'ampleur et prend de la place. On est en train de s'apercevoir que ça a quand même une utilité. plutôt que de gérer le problème une fois qu'il est bien installé.

  • Speaker #0

    On travaillera toujours mieux en prévention que lorsqu'un problème est installé. Et c'est vrai qu'on est dans un pays où la culture de la prévention, elle tâtonne, on y vient tout doucement. Et je pense que les jeunes générations ont aussi l'expérience des générations d'avant. Moi, je l'ai entendu, ce discours de personnes d'une vingtaine d'années ou même d'une trentaine d'années, et je suis un peu dans ce discours-là aussi, de me dire, j'ai vu mes parents vivre des grands stress ou vivre d'une façon tellement contrainte que moi, je n'ai pas envie d'aller là-dedans. Et c'est un discours que j'entends beaucoup chez des personnes plus jeunes. Donc, quelque part, c'est intéressant parce que ça évite de reproduire les mêmes schémas qui conduisent à de gros déséquilibres liés au stress principalement et au mode de vie. donc c'est encourageant de voir que les choses petit à petit évoluent et changent.

  • Speaker #1

    Ça c'est vraiment une question de génération, les générations de nos parents, de nos grands-parents surtout, n'étaient pas à s'écouter, puisque si on s'écoutait ça voulait dire se plaindre et se mettre en arrêt alors que non, on peut très bien avancer, et être à son écoute ça ne veut pas dire être complètement à stopper toutes ces activités, c'est juste adapter en fonction de ses capacités à ce moment-là. Et ça je pense que la génération de maintenant est beaucoup plus... plus enclin à accepter prendre soin de soi. pour pouvoir faire davantage, alors que les générations d'avant, c'était non, non, non, de toute façon, je n'arrête pas. Je le vois sur le relâchement. Un exemple, les personnes s'installent dans un relax pour chez moi, et souvent, cette génération, entre 60 et 80 ans, le fait de se relâcher n'est pas naturel. Donc, c'est un travail d'apprentissage, de relâcher le corps progressivement pour pouvoir se détendre vraiment physiquement et mentalement par la même, alors que les plus jeunes... ont plus de facilité à relâcher le corps, même si les problématiques peuvent être autant difficiles d'un côté que de l'autre. Mais c'est la capacité à poser un peu, se relâcher, pour pouvoir réavancer après.

  • Speaker #0

    Tout à l'heure, Élise, tu nous parlais de réflexologie plantaire au niveau des pieds, palmaire au niveau des mains. Tu nous as aussi parlé de réflexologie auriculaire au niveau des oreilles, faciale aussi, si je ne dis pas de bêtises, au niveau du visage. Il y a différents types de réflexologie qui existent. Est-ce que tous les réflexologues pratiquent tous les types de réflexologie ?

  • Speaker #1

    Pas du tout. La réflexologie la plus connue, la plus utilisée par les professionnels ou connue du grand public, c'est la réflexologie plantaire. La plupart des réflexologues plantaires sont aussi formés à la Palmère, parce que dans la plupart des centres de formation, les deux sont enseignés durant le cursus. Et après, ce sont des techniques réflexes, mais généralement complémentaires. En tout cas, ce que l'on considère au niveau syndicat et fédération, c'est que la plantaire est la plus représentée en France. Mais effectivement, tous les réflexologues ne pratiquent pas la réflexologie reculaire ou faciale.

  • Speaker #2

    Ce sont des choix. Après, chacun choisit de s'y former ou pas. Toi, ça fait partie de la formation initiale ? Certaines écoles le proposent dans leur cursus, soit après, ça fait partie, Élise le confirmera, mais de la formation continue, où chaque réflexologue peut choisir de se former à des techniques différentes de celles qu'il a reçues au moment de sa formation initiale.

  • Speaker #1

    C'est souvent, en fait, on va souvent chercher d'autres pratiques, d'autres réflexes, pratiques-réflexes, suivant le public aussi que l'on a. C'est vrai que quand on est confronté à des problématiques, moi je pense à, j'ai d'abord travaillé en hôpital de jour, donc en service d'oncologie, Et c'est vrai que j'avais donc la plantaire et la palmaire, mais j'avais besoin de quelque chose, un outil qui puisse être apaisant de manière plus immédiate, parce que j'intervenais durant le traitement. Ils étaient donc installés dans une salle de soins, et du coup j'intervenais au même moment que leur traitement de chimio était mis en place. Et c'est vrai que même si la réflexologie plantaire et palmaire va avoir un effet de relâchement, de détente sur la durée, et sur l'instant, ça met un petit peu de temps à s'installer. J'avais besoin d'un outil qui soit un peu plus rapide en efficacité sur le premier relâchement et j'ai rencontré des professionnels qui pratiquaient la réflexologie faciale où j'ai pu observer que du coup c'était beaucoup plus immédiat. Par contre, moins longtemps dans la durée, c'est là où le travail combiné en plantaire ou en palmaire va permettre que l'état de relâchement et de détente se prolonge dans le temps. Après, ça reste complètement individuel, mais c'est pour ça que ça m'a amenée vers la réflexologie faciale.

  • Speaker #0

    Comment se passe une séance de réflexologie ? Parce que les gens se posent la question. Moi je le vois au cabinet, certaines personnes elles arrivent, elles sont un peu dans l'appréhension de savoir comment ça va se passer, est-ce que ça va être confortable, inconfortable ?

  • Speaker #2

    C'est pas toujours confortable, autant la personne peut complètement se laisser aller. Je dirais que là encore, c'est pareil. Il y a des techniques qui sont plus douces que d'autres, déjà en réflexologie. Et puis, une zone réflexe peut être sensible, peut être un peu douloureuse. Alors, toutes les zones réflexes ne sont pas douloureuses. C'est ce qui permet aussi de se détendre. Mais voilà, je dirais que la personne peut complètement se relâcher, peut aussi nous parler si elle le souhaite. En tout cas, moi, j'essaye de dire qu'il vaut mieux, effectivement, se détendre et se laisser aller. Mais il y a des personnes chez qui... il est important qu'elle parle pendant la séance, en tout cas pendant les premières, puis au bout d'un moment, des fois ça se calme aussi, ça parle beaucoup au début de séance, puis tout d'un coup, petit à petit, la détente venant, on n'entend plus personne, voire on entend dormir, c'est très variable, je dirais, là encore.

  • Speaker #0

    Puis on voit, il y a des personnes complètement différentes. Il y a des personnes, si c'est dans le calme absolu, ça les angoisse plus qu'autre chose. Ça les stresse plus s'il n'y a pas de bruit, pas de discussion. Et à l'inverse, d'autres personnes, si par contre, il y a le moindre mot échangé, on sent qu'elle a du mal à se relâcher. Donc du coup, là, on adapte encore une fois. On adapte toujours.

  • Speaker #1

    Dans tous les cas, l'objectif final, c'est quand même que la personne ressorte de sa séance plus détendue et plus relâchée que lorsqu'elle a franchi notre porte en arrivant. Bien sûr,

  • Speaker #2

    complètement.

  • Speaker #1

    Ok, maintenant on va passer sur les sujets qui fâchent un petit peu, ou en tout cas qui peuvent nous tendre. Est-ce que la réflexologie est une pratique reconnue par l'État français aujourd'hui ?

  • Speaker #3

    c'est un sujet qui fâche mais c'est un sujet sur lequel on travaille voilà ça c'est important de le préciser oui oui La réflexologie existe, l'État sait que la réflexologie existe, l'État sait que les réflexologues existent, on est déclaré à l'URSSAF, on paye nos charges, on existe, on a une vraie existence dans la vie de tous les jours. Maintenant, est-ce qu'on est reconnu comme étant un métier, un vrai métier aujourd'hui ? La réponse est non. En tout cas, pas pour l'instant et pas par l'État. Donc, on y travaille, on y travaille de manière intensive, que ce soit au syndicat... Voilà,

  • Speaker #0

    j'ai oublié !

  • Speaker #3

    Avec Élise et avec d'autres syndicats et fédérations de réflexologues, on y travaille d'arrache-pied, effectivement, pour faire admettre que non, ça n'est pas juste une petite pratique complémentaire. C'est un métier, il y a des gens qui en vivent, et vraiment à temps plein. Donc c'est très important de faire en sorte que ce métier soit reconnu, d'abord pour les réflexologues qui travaillent, et ensuite pour le grand public, c'est très important qu'à un moment donné, ce soit vraiment reconnu. pour qu'ils aient confiance dans les praticiens chez qui ils vont, pour qu'il y ait un cadre autour de ces praticiens, pour que vraiment le grand public soit en totale confiance lorsqu'il vient consulter un réflexologue.

  • Speaker #1

    Étant donné qu'on a parlé du syndicat professionnel des réflexologues, de la Fédération française des réflexologues, est-ce qu'en quelques mots vous pouvez nous expliquer, parce que ce sont des organisations représentatives et je pense que toutes les personnes qui nous écoutent ne savent pas forcément ce que c'est.

  • Speaker #3

    Pour le syndicat professionnel des réflexologues, professionnels, donc qui ne regroupent que des professionnels déjà installés de la réflexologie. Et notre rôle, c'est de faire connaître la réflexologie, de se faire entendre aussi des pouvoirs publics, de travailler sur la réglementation de notre profession, donner un cadre, donner un code de déontologie, donner une éthique. Travailler aussi avec les pouvoirs publics pour que ce soit un métier vraiment reconnu aujourd'hui.

  • Speaker #0

    Et pour la fédération, c'est la Fédération française des réflexologues qui existe depuis 1998. Au départ, c'était un regroupement de centres de formation et de professionnels qui étaient éparpillés un peu partout en France et qui ont cherché un petit peu sur le territoire s'il y avait d'autres réflexologues et centres de formation pour pouvoir échanger, communiquer, etc. Et au fil du temps, l'objectif maintenant de la fédération, c'est vraiment de promouvoir la réflexologie auprès du grand public et auprès des instances et des différentes... Ensuite, ça va être aussi d'accompagner les réflexologues durant leur temps de formation, parce qu'on recense des étudiants, des professionnels et des centres de formation. On les accompagne vraiment du moment où ils sont étudiants jusqu'à la retraite. Dans la partie de la formation continue, pareil au niveau de l'éthique et de la déontologie, puisque notre métier n'est pas encore reconnu. Donc l'objectif, c'est de vraiment pouvoir parler de la réflexologie en tant que métier. Et donc pour ça, il faut instaurer des règles et un cadre pour parler d'une profession. Et c'est vraiment dans cette démarche-là qu'on s'inscrit.

  • Speaker #1

    Et c'est un sacré sujet, j'en parlais dans l'épisode 2, enfin même j'en parle depuis le début finalement de ce podcast, du fait que tous ces métiers qu'on appelle entre guillemets médecine douce, même si ce terme ne nous plaît pas, il y a un vrai souci de reconnaissance et de lisibilité auprès du grand public. Il y a une demande qui est de plus en plus importante, donc c'est important que les personnes puissent aller faire des séances, aller voir des professionnels en toute sécurité et en toute confiance. Donc si on reprend le tableau global au niveau de l'état, la réflexologie n'est pas reconnue en tant que telle, mais quand on regarde le terrain, finalement, toutes les deux vous intervenez dans des hôpitaux, dans des EHPAD, donc c'est qu'il y a quand même une certaine reconnaissance de la réflexologie, il y a de nombreux réflexologues qui sont dans votre cas. Quand on regarde, on n'en a pas parlé, mais au niveau des mutuelles, il y a aussi de plus en plus de mutuelles qui prennent en charge la réflexologie. Donc quand on regarde de facto au niveau de ce qui se passe sur le terrain, Il y a une forme de reconnaissance qui est là, finalement.

  • Speaker #2

    Aussi, probablement. Les réflexologues travaillent, beaucoup travaillent en structure médicalisée, sous couvert des médecins. Enfin, je veux dire, c'est souvent eux qui nous réclament, notamment, je pense, en EHPAD, par exemple, où les unités de soins palliatifs demandent à ce qu'il y ait des interventions dites non médicamenteuses. Et on entre dans ces catégories-là, pour eux, en tout cas, on entre dans ces catégories-là. Tout ça, c'est validé par le médecin-coordinateur, l'infirmier-coordinateur, enfin, je parle dans les structures. Il y a énormément de réflexologues aussi qui travaillent dans les programmes d'éducation thérapeutique du patient. Là, c'est pareil, ils ne travaillent pas tout seuls, ils travaillent en équipe avec des médecins, avec des non-médecins. Enfin, je veux dire, il y a entre tout tout. Donc oui, il y a certainement une zone grise où effectivement, notre travail est reconnu et admis dans les structures et n'est pas reconnu et admis au niveau étatique.

  • Speaker #0

    Je pense qu'il y a un aspect aussi de... Il y a le fait que ce soit encore un peu méconnu dans ce qu'est la réflexologie réellement, Donc sur le terrain, c'est plus éprouvé puisqu'on va travailler avec les podologues, les kinés, les médecins, les différents médicaux et paramédicaux. Donc du coup, il y a une connaissance souvent du professionnel qui pratique la réflexologie et du coup, il véhicule ce qu'est la réflexologie, les effets. Donc sur le terrain, il y a une possibilité de travailler réellement en pluridisciplinarité. Après, il y a une dissonance avec l'administratif, puisque c'est un métier émergent, et la formation, jusqu'à présent, il y a une grande trame commune au centre sérieux. Et le problème, c'est qu'autour, il y a plein de petites choses. Si quelqu'un se met en ligne deux heures à regarder, il nous écoute, c'est bon, je suis réflexologue. J'ai passé une heure à écouter un podcast sur la réflexologie, j'ai tout compris, je suis réflexologue. Il y en a qui peuvent s'installer comme ça, légalement, marquer autodidacte sur sa plaque, ça fonctionne. Alors, je ne sais pas si trouver une assurance professionnelle, ça fonctionne comme ça, je pense que c'est peut-être un peu plus difficile. Maintenant, ils demandent un peu plus de justificatifs de formation, mais en même temps, tant que la formation... n'aura pas un cadre relativement strict, on se retrouvera avec des gens qui ont été formés en ligne, même s'ils ont fait 150 heures. Mais 150 heures d'apprentissage en ligne d'une pratique manuelle, c'est une aberration totale. Alors oui,

  • Speaker #1

    il y a un petit tentage.

  • Speaker #0

    On peut très bien adapter certains supports de cours en vidéo. puisque sur l'installation, sur des questions d'éthique, sur des questions réglementaires, sur un début de cours en anatomie-physiologie, ça peut très bien se faire en visio et s'approfondir après en présentiel. Et bien évidemment, aucune pratique manuelle ne doit être apprise en visio. Jamais.

  • Speaker #1

    Je te rejoins à 100%. Et en tant que formatrice, déjà, le fait d'apprendre une technique manuelle en ligne, pour moi, il y a quelque chose qui ne va pas. Ça ne va pas. surtout qu'on est dans un métier où on est de l'humain à l'humain. Donc, commencer son expérience et son initiation de la pratique 100% en ligne, pour moi, il y a quelque chose qui ne correspond pas.

  • Speaker #0

    C'est une question de conscience professionnelle et même de conscience tout court. C'est-à-dire que si on considère qu'en trois jours, en deux heures ou en même 25 heures, on a appris un métier. On est en capacité, on se sent légitime de recevoir un client pour lui apporter un soutien et vraiment une séance complète. Je pense qu'il y a une question de conscience professionnelle à se poser, d'éthique même personnelle. On a eu le cas, je ne sais pas pour toi Barbara, mais de rencontrer des personnes qui ont été formées à Lavavit et qui se considéraient professionnelles parce que la structure qui les a accueillies leur ont donné les outils en disant Vous êtes professionnelle, vous faites ça, vous faites ça, vous faites ça Et quand on discute avec eux, il ne suffit pas longtemps. Il y a une prise de conscience qui se fait en disant Non, peut-être que je ne suis pas suffisamment formée. Et il y a beaucoup de gens comme ça, où on a discuté avec eux, on ne dénigrait absolument pas la personne, de faire un choix. Là, une personne lambda veut faire une formation en réflexologie, tape formation en réflexologie en ligne enfin sur le web, pardon, tape sur Internet. Et il y a un panel énorme, énorme, énorme de propositions. et comment s'y retrouver, comment faire le tri. Donc déjà, effectivement, ce n'est pas évident pour eux, ce premier palier. Il y a des communications qui sont très bien faites, il y a de très grands communicants dans tous les métiers, et là-dedans aussi. Et donc, du coup, il y a des beaux sites, des belles présentations, etc. Mais à l'intérieur, c'est une coquille vide. Ce n'est pas forcément faux. qui est donnée comme information dans ces formations. Mais c'est des toutes petites pastilles diluées de petites informations et ce n'est pas le métier dans sa globalité. Et les gens qui ont une conscience inéthique professionnelle comprennent ce point de vue-là et pour beaucoup retournent se former.

  • Speaker #2

    Je suis d'accord parce que moi, une fois, j'ai une cliente. C'est une cliente à moi qui m'a dit Je me suis formée en réflexologie. Évidemment, j'ai demandé où savoir et là, elle me répond en ligne. Donc, elle me donne un site, peu importe. et elle me dit c'était super intéressant tout ça elle me dit le seul problème c'est que j'ai jamais touché un pied donc elle ne s'est pas installée ça tombe bien elle avait quand même de la conscience là dessus mais Un autre peut très bien le faire. Et il n'aura pas plus touché un pied. Je ne vois pas comment on peut devenir réflexologue sans avoir touché un pied, une main, un visage. comme tu l'as dit si bien, Claudia, c'est de l'humain à l'humain.

  • Speaker #1

    C'est de l'humain à l'humain, tout à fait.

  • Speaker #2

    Il y a la technique et il y a la partie accompagnement de cette personne. C'est-à-dire que quand elle vient, elle vient, elle est en souffrance. Donc, ce sont des personnes qui sont en situation de fragilité, très souvent. Et c'est là qu'il faut vraiment faire très, très attention à la manière dont on se comporte, à ce que l'on dit. parce que tout va prendre une certaine ampleur chez ces personnes-là qui sont vraiment en attente et en souffrance. Et ça, c'est vraiment le point sur lequel les formations en ligne, c'est sûr, ne prennent pas le temps d'insister là-dessus. Et c'est pour moi le point le plus important. Il faut bien faire la distinction entre un praticien en réflexologie et un réflexologue qui sera vraiment formé correctement, avec un nombre d'heures correctes, et de la pratique supervisée, et... réflexologue, qui se dit réflexologue, mais qui n'a fait que trois jours de formation. Et je ne veux pas, je ne veux dénigrer personne, mais le fait est que pour le client, c'est extrêmement difficile aujourd'hui de s'y reconnaître. Et c'est pour ça que nous, on les engage toujours à aller voir sur les annuaires des organisations représentatives, parce que c'est là qu'on sait qu'on a déjà un cadre défini. On a passé beaucoup de temps à définir un cadre.

  • Speaker #0

    C'est-à-dire qu'on a conscience que des dérives sont possibles, comme dans tout métier. que donc du coup, s'il y a une charte éthique qui est dictée aux réflexologues et qui s'engage à la respecter, nous on veille à ce que nos adhérents respectifs restent bien dans leur champ de compétences et que le discours soit vraiment clair et précis, qu'il n'y ait pas de risque de mécompréhension du grand public. À notre mesure, on fait en sorte de protéger le grand public et de protéger aussi les réflexologues d'autres appellations ou de gens qui se disent réflexologues alors qu'ils ne le sont pas.

  • Speaker #1

    Si on peut donner un conseil rapidement aux personnes qui nous écoutent, Comment faire pour choisir un réflexologue de confiance ? Parce que comme on l'a vu, aujourd'hui il y a quand même beaucoup de choses au niveau de la formation.

  • Speaker #2

    Il y a des annuaires auprès des institutions représentatives de la réflexologie, que ce soit la Fédération française des réflexologues, que ce soit le syndicat professionnel des réflexologues, que ce soit la RNCP et la FFPER. Et ensuite, moi le deuxième conseil que je donne, c'est de tout le temps prendre contact avec le réflexologue et de ne pas hésiter à lui poser des questions. aller voir sur son site aussi la manière dont il s'exprime, ce qu'il propose, la façon dont il le propose, etc. Je pense que vraiment, il ne faut pas hésiter à se renseigner.

  • Speaker #1

    Je suis tout à fait d'accord là-dessus.

  • Speaker #4

    Depuis tout à l'heure, on parle beaucoup de cadres et il y a un projet important qui est en cours et qui va permettre de dessiner beaucoup plus clairement le cadre du métier de réflexologue. Il s'agit de la rédaction de la norme AFNOR. Est-ce que vous pourriez nous expliquer en quoi consiste cette norme et quels sont ses objectifs ?

  • Speaker #0

    Alors depuis un peu moins d'un an, depuis octobre-novembre 2023, il y a un regroupement des structures dont Barbara vient de parler, la Fédération française des réflexologues, le syndicat professionnel des réflexologues, FFPER, Fédération francophone des réflexologues et des enseignants, et la RNCP, l'association des réflexologues RNCP. Donc il y a ce regroupement des quatre structures autour d'une norme AFNOR du métier de réflexologue. Donc ce n'est pas cadré que la formation en soi, c'est vraiment... de délimiter et d'acter quelles sont les compétences d'un réflexologue, quels sont les champs d'action d'un réflexologue, dans quel cas il va être amené à travailler, quelles sont les compétences qu'il a dû acquérir au départ et les moyens d'acquisition. On parlait de la visio, etc. Oui, de la visio, ça peut, mais sur tel et tel pourcentage et sur telle et telle matière ou bloc de compétences, c'est possible, et d'autres, non. Donc là, ça va être aussi le cadre légal. ça va être le vocabulaire. Donc cette norme métier, elle est en cours de rédaction et en travaillant encore, on a un peu dépassé la moitié de nos travaux. L'avantage d'une norme, c'est que ça se fait sur un consensus. Un consensus, c'est qu'il faut que tout le monde soit d'accord sur chaque point. Ce n'est pas la majorité qui est d'accord qui va faire que le texte est rédigé comme ça. Il faut que tout le monde soit d'accord. Et ce n'est pas de l'entre-soi. C'est-à-dire que nous, on a saisi AFNOR pour rédiger, pour faire une demande de projet de normes métier, mais du coup, ils ont ouvert pour que d'autres acteurs puissent s'y joindre s'ils le souhaitent. C'est ouvert à toute entité, toute structure qui souhaiterait prendre part à cette norme. Et quand elle sera terminée de rédiger, il y aura une enquête publique. Et l'enquête publique, ça veut dire que toute personne peut consulter cette norme et émettre ses avis, ses commentaires.

  • Speaker #4

    Donc finalement, les choses bougent au niveau national et au niveau public.

  • Speaker #2

    Oui, c'est complètement ça. C'est complètement ça et je rajouterais par rapport à ce qu'a dit Élise que non seulement il y a les quatre institutions représentatives, mais il y a aussi une vingtaine de centres de formation qui sont également impliqués sur cette norme. Donc, ils s'engagent aussi, après, derrière, à la respecter. C'est là que ça va devenir intéressant parce qu'effectivement, on va pouvoir mieux cadrer la formation qui sera proposée.

  • Speaker #1

    Je voudrais qu'on aborde un dernier point ensemble. Je pense que comme moi, vous faites parfois face à des objections de certaines personnes en ce qui concerne l'efficacité et le bien-fondé de la réflexologie, parce qu'aujourd'hui, on n'a pas de preuves scientifiques de comment ça fonctionne. Est-ce que vous pourriez nous éclairer sur l'état actuel de la recherche dans le domaine ?

  • Speaker #0

    Alors, il y a plein de choses qui se passent au niveau de la recherche au niveau mondial. C'est-à-dire que, par exemple, aux États-Unis, actuellement, il y a une étude qui a été terminée. Donc, ils sont en train d'étudier les résultats, de comparer les chiffres. C'est une étude de zone réflexe stimulée lors d'un IRM cérébral pour voir réellement... fonctionnellement et structurellement ce qui se passe dans le corps lorsque ces zones-là en plan Terre sont stimulées. Donc là c'est vraiment de l'imagerie médicale associée à la réflexologie pour voir ce qui se passe. En France, il y a eu des études qui ont été menées à bout vraiment dans un cadre scientifique en comparant le massage des pieds et la réflexologie. durant un scanner, non un IRM pardon, mais par contre la personne n'avait pas de problématique spécifique. C'est vraiment j'appuie sur certaines zones avec une pression manuelle et voir ce qui se passe au niveau du cerveau et voir si ça éclaire certaines zones en particulier. Donc ce qui a pu être mis en avant, ce n'est pas l'effet spécifique de la réflexologie dans cette étude-là parce que c'était un temps très très court de pratique vu que l'utilisation d'un IRM a un coût énorme aussi. Mais par contre, on a très bien pu distinguer que le fait d'avoir une approche sur les pieds a un effet au niveau du cerveau vraiment très défini. Donc maintenant, il faudrait pousser la recherche sur spécifiquement la réflexologie et sur un temps plus long. Là, c'est pour les études vraiment scientifiques. il y en a d'autres qui sont aussi en cours des demandes de financement etc puisqu'il y a une ouverture vers nos métiers pour vraiment la recherche pour voir ce qui se passe au niveau de notre corps réellement et ensuite il y a des études comparatives c'est à dire que dans les cabinets respectifs les réflexologues vont faire des études qui comparent entre 2 personnes, 3 personnes, 10 personnes qui ont les mêmes problématiques générales et qui vont mettre en avant mettre en face à face les résultats pour voir... une tendance qui se dirigerait vers un mieux-être sur tel aspect, une diminution de telle chose, etc. Il y a pas mal de choses. À ce niveau-là, et une dernière chose, en réflexologie, il y a un groupe qui s'appelle le GER, un groupe de recherche en réflexologie, qui est composé de réflexologues, de chercheurs d'admissaire, de psychocliniciens, de formateurs. Et donc l'objectif de ce groupe, c'est justement d'aider les professionnels dans la rédaction de leurs projets de recherche. Donc vous êtes réflexologue et vous avez envie... de monter un projet de recherche où vous avez la structure, où les financements, où les contacts, etc. On l'a pour vous aider au niveau de la rédaction, ce que je dis nous parce que je fais partie de ce groupe-là. Et donc du coup, l'objectif, c'est d'aider les professionnels à rédiger leur recherche. La recherche est quand même très spécifique. Il faut que les questions soient posées d'une certaine manière. Il faut qu'il y ait une rigueur qui soit appliquée. Et donc du coup, ce groupe-là est fait aussi pour ce soutien, entre autres.

  • Speaker #1

    Alors, si on résume, la réflexologie a quand même un pied. même les deux pieds dans la recherche scientifique et les choses avancent petit à petit c'est des petits pas un petit pas après l'autre comme je dis souvent ok on arrive tout doucement à la fin pour terminer j'aimerais vous poser la question qui va devenir la question signature en pleine forme naturellement est-ce que vous pourriez nous partager une habitude qui vous aide justement à vous sentir en pleine forme naturellement

  • Speaker #2

    Alors, écoute, moi j'utilise, j'en ai deux, je vais être honnête, j'utilise la cohérence cardiaque. La respiration en cohérence cardiaque est un outil qui m'a énormément aidée à une époque où j'en ai eu vraiment besoin et qui aujourd'hui est restée dans mon quotidien. Donc ça, c'est quelque chose que je pratique vraiment tous les jours. L'avantage, je sais que c'est très court puisque c'est trois fois cinq minutes par jour, donc c'est facile à glisser dans un emploi du temps, même chargé, même actif. C'est un exercice de respiration qui fait que pendant 5 minutes, vous avez une respiration qui est très régulière, ce qui n'est jamais le cas dans une journée. On ne respire pas comme ça naturellement, il faut vraiment que ce soit une respiration consciente. C'est une forme pour moi de mini-méditation, c'est-à-dire que ça ne dure pas longtemps, mais on est vraiment très concentré sur sa respiration. Et ça permet de faire une coupure à un moment donné, de reposer le cerveau. Ça, c'est la première que j'utilise et vraiment, c'est mon outil fétiche. Et le deuxième, c'est les auto-massages. parce que moi je suis une fan des automations donc les pieds les mains le visage je trouve toujours le temps de me faire un petit automassage dans la journée les automassages il n'y a pas besoin d'avoir de technique particulière tout le monde peut le faire voilà en fonction de nos ressentis donc oui je te rejoins c'est des gestes c'est des gestes simples c'est facile à faire et vraiment ça apporte un petit confort bien sûr c'est pas du tout comme si j'allais me faire masser ou si j'allais voir une collègue à moi qui est réflexologue on est d'accord on est d'accord on est d'accord Ça présente quand même l'avantage de me poser sur un espace-temps, même court, même de deux minutes. Je me pose, je prends soin de moi et ça, c'est vraiment la base. Donc ça, c'est mes deux techniques fêtées.

  • Speaker #1

    Merci beaucoup d'avoir partagé ça avec nous. Et toi, Élise ?

  • Speaker #0

    Alors pour moi, ça va être quand il y a un massage, c'est un peu dans ce sens-là, c'est-à-dire qu'en réflexologie faciale, il y a des mouvements qui sont enseignés sur le visage. pour stimuler toutes les zones réflexes du visage et qui vont aider le corps à se détendre, à se relâcher, etc. C'est un mouvement que je fais tous les matins. Tous les matins, il y a une stimulation des zones réflexes du visage qui permet d'aider le corps à se remettre en éveil et en action pour la journée.

  • Speaker #1

    En fait, tu utilises ta pratique et tes connaissances pour toi. Excellent. Bon, écoutez, je vous remercie très chaleureusement pour cet échange très riche et, je pense, très intéressant. Je vous souhaite une très bonne journée à toutes les deux et puis je vous dis à très bientôt.

  • Speaker #2

    Merci beaucoup Claudia.

  • Speaker #4

    Et voilà pour ce tour d'horizon de la réflexologie avec Élise Manzoni et Barbara Vigan. J'espère que cet épisode vous a donné envie de tester ou de planifier une séance de réflexologie prochainement. Dans les notes de cet épisode, vous trouverez les liens vers les sites des différentes organisations représentatives où vous pourrez retrouver des annuaires de réflexologues de confiance, ainsi que les contacts d'Élise et de Barbara. Vous retrouverez également toutes mes informations de contact toujours dans les notes de l'épisode. Et si vous avez d'autres questions sur la réflexologie, N'hésitez pas à nous contacter, nous nous ferons un plaisir de vous répondre. Je n'ai plus qu'à vous souhaiter une très bonne journée, prenez soin de vous et je vous dis à très bientôt pour un prochain épisode. Merci d'avoir écouté en pleine forme naturellement jusqu'à la fin. Pour ne rater aucun épisode, pensez à vous abonner. Et si vous souhaitez soutenir mon travail, je vous invite à mettre 5 étoiles sur votre plateforme d'écoute préférée et à laisser un avis sur Apple Podcasts. Vos retours sont précieux pour continuer à vous offrir du contenu qui vous inspire et à accueillir de nouveaux invités. Encore merci pour votre soutien et à très bientôt pour un nouvel épisode !

Chapters

  • Qu'est-ce que la réflexologie ?

    04:02

  • Pourquoi aller voir un.e réflexologue ?

    09:37

  • Réflexologie plantaire, palmaire, faciale... ?

    26:28

  • Comment se passe une séance ?

    28:47

  • La réflexologie est-elle reconnue par l'état ?

    30:25

  • La formation du réflexologue

    36:00

  • Vers une norme métier

    42:21

  • Les preuves scientifiques

    44:59

  • Etre en pleine forme naturellement !

    48:25

Description

Pour cette grande première des épisodes d’interview et de découverte des pratiques complémentaires, je vous emmène dans l'univers de la réflexologie. Ce nouvel épisode est particulièrement spécial pour moi, car il inaugure cette série en mettant en lumière une pratique qui me tient particulièrement à cœur. 🎙️✨

Plutôt que de traiter seul toutes les facettes de mon métier, j'ai choisi de donner la parole à deux consœurs : Barbara Vigan et Elise Manzoni. afin de vous offrir des expertise et des visions autre que la mienne sur la réflexologie.

Pendant notre discussion, nous explorerons en profondeur tous les aspects de cette discipline : qu'est-ce que c'est réellement ? à qui cela s'adresse-t-il et pourquoi faire pour une séance ?

En toute transparence, nous échangerons sur nos façons respectives de travailler et discuterons de l’état actuel du cadre et de la reconnaissance du métier, tout en abordant les avancées de la recherche scientifique.

Rejoignez-nous pour une discussion captivante qui vous donnera une vision complète de la réflexologie et de ses bienfaits. Préparez-vous à être inspiré.e.s et informé.e.s !

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🌿 Pour contacter Barbara Vigan (installée à Marseille 08e) : http://www.bv-reflexo-amma.com/
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⚠️ Avis important : ***** Tous les sujets abordés dans ce podcast s'inscrivent dans une démarche complémentaire et intégrative et ne remplacent en AUCUN CAS un traitement ou un suivi médical *****


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Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans le podcast où le bien-être rime avec simplicité et authenticité. Je suis Claudia Lima, je suis réflexologue et au fil des épisodes, je vous aide à mieux comprendre votre corps pour que vous puissiez mieux en prendre au sport. Avec mes invités, vous découvrirez des méthodes d'accompagnement à la santé et au bien-être soigneusement sélectionnées pour leur approche éthique et sûre. Je partage aussi avec vous mes réflexions sur le mieux-être au quotidien, vous proposant ainsi des solutions en respectant toujours votre unicité et sans jamais vous imposer d'injonction. Ici, pas de recette miracle, uniquement des conseils pratiques et des échanges inspirants pour vous aider à vous sentir en pleine forme, naturellement. Bonjour à toutes et à tous et bienvenue sur ce nouvel épisode d'En pleine forme naturellement. Ce nouvel épisode est un peu spécial car nous inaugurons aujourd'hui les épisodes d'interviews et de découvertes des pratiques complémentaires. Et pour cette grande première, il était évident pour moi de vous parler de réflexologie bien sûr. Alors oui, dans l'absolu, j'aurais pu en faire un épisode solo et vous raconter toutes les facettes de mon métier. Mais j'ai préféré donner la parole à deux de mes consoeurs, Barbara Vigan et Élise Manzoni, ce qui me permet de rester dans mon rôle d'hôte de ce podcast et surtout de vous offrir des expertises et des visions autres que la mienne sur le sujet. Pendant notre discussion, nous explorerons tous les aspects de la réflexologie. Qu'est-ce que c'est réellement ? A qui cela s'adresse ? Et pourquoi faire une séance ? Nous échangerons aussi sur nos façons respectives de travailler et discuterons en toute transparence sur l'état actuel du cadre et de la reconnaissance du métier, tout en abordant les avancées de la recherche scientifique. L'objectif final étant de vous donner une version complète de cette pratique qui nous tient tant à cœur. Je vous invite donc à rejoindre ma conversation avec Élise et Barbara et à découvrir ce que la réflexologie peut vous offrir. Bonjour Élise, bonjour Barbara,

  • Speaker #1

    bonjour Claudia,

  • Speaker #0

    comment allez-vous ce matin ?

  • Speaker #1

    Ça va bien, merci.

  • Speaker #0

    Déjà, je suis ravie de vous accueillir sur En pleine forme naturellement et je suis super contente que vous soyez mes deux premières invitées et que l'on parle ensemble ce matin de réflexologie. Donc, merci d'avoir accepté mon invitation.

  • Speaker #1

    Avec plaisir, merci d'avoir pensé à nous.

  • Speaker #2

    Merci à toi Claudia, merci pour l'invitation.

  • Speaker #0

    Avec très grand plaisir. Alors pour commencer, est-ce que vous pouvez vous présenter pour les personnes qui nous écoutent et qui ne vous connaissent peut-être pas ?

  • Speaker #2

    Je suis Barbara Vigan, je suis réflexologue. Je travaille sur Marseille depuis un peu plus de dix ans maintenant, en cabinet, en EHPAD, en structure médicalisée pour personnes handicapées. Je pratique de la réflexologie dans ces trois structures et je suis également bénévolement la secrétaire générale du syndicat professionnel des réflexologues. Voilà, donc c'est vrai que toute mon activité tourne autour de la réflexologie.

  • Speaker #1

    Et du coup, Élise Manzoni, je suis réflexologue également depuis près de 14 ans. Je suis installée dans le 04 à Sisteron, dans les Alpes d'Haute-Provence. J'interviens, donc j'ai mon cabinet libéral et j'interviens aussi en structure médicale. J'interviens à l'hôpital de Manosque dans le service de soins palliatifs pour l'équipe mobile et pour le service à l'hôpital en chambre. J'interviens aussi en maison de retraite, pour les accompagnements pour les sportifs sur des épreuves de vélo de route. Je suis aussi la présidente de la Fédération française des réflexologues depuis 2019. La réflexologie, c'est du matin au soir et du soir au matin. Je suis aussi la secrétaire générale adjointe de Syndicair, qui est un syndicat qui regroupe des disciplines complémentaires de la prévention et de l'accompagnement à la santé.

  • Speaker #0

    Super, merci beaucoup. Donc deux plannings bien remplis. On va commencer par une question très simple. Qu'est-ce que la réflexologie, après tout ? Parce que depuis tout à l'heure, on en parle, mais de quoi on parle ?

  • Speaker #2

    Élise, vas-y.

  • Speaker #1

    Alors, la réflexologie est une technique manuelle, une pratique manuelle, qui a pour objectif d'aider le corps à se réguler. Donc, on va travailler par zone réflexe, c'est-à-dire qu'on peut retrouver des zones réflexes sur les pieds, les mains, le visage, les oreilles. Chacune de ces parties est une représentation miniaturisée du corps humain. On part du postulat que les points de pression vont permettre de relâcher la zone concernée au niveau du corps. Un exemple, je vais travailler une zone... qui correspond à l'épaule sur la main. L'information au niveau du système nerveux va passer jusqu'au cerveau et le cerveau va relancer pour relâcher la zone en question. Donc on ne diagnostique pas en réflexologie, on n'est pas médecin, on travaille sur les zones de tension que la personne nous donne, les zones de tension que l'on peut nous trouver, et surtout le schéma de compensation. Notre corps étant tellement bien fait, l'objectif pour lui, c'est de garder un équilibre. Donc s'il a une problématique quelque part, il va le compenser par d'autres endroits pour garder un certain équilibre, le problème qui engendre souvent des tensions ailleurs. Donc par le relâchement... Généralement, la gestion du stress, de la tension et de la douleur, on arrive à aider le corps à se réguler. C'est un coup de pouce.

  • Speaker #2

    C'est le cas de le dire, j'aime beaucoup l'expression, c'est un coup de pouce.

  • Speaker #0

    Un coup de pouce, oui, très bien trouvé.

  • Speaker #1

    Sachant qu'on travaille en reptation, en reptation c'est le mouvement de pouce sur la peau.

  • Speaker #2

    J'allais juste rajouter effectivement que la réflexologie, c'était vraiment une technique qui était très ancestrale, avec plutôt une base empirique, même si aujourd'hui on tend à aller vers des études un peu plus scientifiques pour essayer de voir comment ça fonctionne. Mais il ne faut pas oublier que c'est vraiment une technique qui est très ancestrale. qui a été utilisée depuis très très très longtemps.

  • Speaker #0

    Quand tu parles de méthode empirique, je pense que c'est important qu'on explique ce que c'est, parce que c'est vrai que nous on est dedans tout le temps, donc ça nous paraît assez logique. Mais en fait la méthode empirique, c'est la méthode qui fait qu'on va développer une technique par l'expérience. Et c'est vrai que la réflexologie, on est beaucoup là-dessus. C'est une technique qui a existé dans plusieurs parties du monde. très ancienne, et c'est quelque chose qui a évolué par l'expérience. Et du coup, c'est très bien que vous me parliez de ça, parce que ma prochaine question était, mais d'où est-ce que ça vient la réflexologie ? Parce que moi, ce que j'observe, c'est qu'il y a beaucoup de personnes qui pensent que c'est une pratique qui trouve racine dans la médecine traditionnelle chinoise. Est-ce que c'est vrai, ou est-ce qu'il y a aussi d'autres types de réflexologie qui ont immergé ?

  • Speaker #2

    Non, il y a du vrai, il y a du vrai, effectivement. La majeure partie qui est... connu et utilisé aujourd'hui provient des techniques asiatiques. Alors, on parle essentiellement de médecine traditionnelle chinoise, mais il est vrai que c'était pratiqué dans l'Égypte ancienne, c'était pratiqué globalement après recherche et après beaucoup de lectures. On s'aperçoit que c'était quand même pratiqué dans beaucoup, beaucoup de pays du monde et essentiellement chez les populations qui marchaient beaucoup, donc qui utilisaient énormément leurs pieds et qui, du coup, prenaient beaucoup soin. de leurs pieds, de l'état de leurs pieds, etc. Et je suppose, alors après, ça reste des suppositions, mais je pense que c'est là que l'expérience est née, c'est-à-dire en soignant, entre guillemets, leurs pieds, ils se sont aperçus que ça travaillait sur autre chose encore. Mais c'est vrai que ça existe partout, partout, puisqu'on en retrouve différentes traces, que ce soit en Afrique, en Afrique du Sud, que ce soit en Amérique du Sud aussi, beaucoup. Donc oui, je pense que la partie la plus connue, c'est la partie asiatique, mais je ne suis pas certaine qu'il n'y ait que là qu'il y ait des origines dans la textologie.

  • Speaker #1

    En revanche, pour que ça arrive jusque chez nous, dans des cultures complètement différentes, ça vient plutôt grâce à des travaux qui ont été réalisés par un ORL aux États-Unis et ensuite une physiothérapeute, donc une kiné, donc M. Fisgerald et une Shingham. C'est après ces travaux-là que ça a pu arriver dans nos pays occidentaux. Même si maintenant, il y a différents courants, on va dire, de réflexologie, l'objectif est le même. Ça va être juste un peu l'historique ou la manière dont c'est présenté ou certaines zones réflexes qui peuvent différer à certains endroits. Mais pour que ça se développe en France, il a fallu attendre les années 30-40 pour que les travaux américains puissent montrer un peu de résultat.

  • Speaker #0

    C'est très clair. Mais en fait, finalement, on voit qu'il y a une base ancestrale, mais il y a aussi des travaux plus récents qui ont émergé au début du XXe siècle et qui finalement continuent aujourd'hui.

  • Speaker #1

    Et ça continue toujours. Ça continue toujours dans la mesure où on a besoin de comprendre les mécanismes. On a une autre manière aussi, la technologie a évolué, et donc du coup on a potentiellement une possibilité de voir comment les mécanismes fonctionnent. Et la chance que l'on a, c'est que le corps médical et la recherche scientifique s'interrogent sur toutes les techniques complémentaires pour voir comment ça peut agir sur le corps et quels sont les effets possibles. Donc on a maintenant accès à cet espace de recherche aussi. La recherche, c'est une très bonne chose pour pouvoir évaluer l'effet d'une pratique, parce que du coup, on doit protocolariser, donc faire un protocole de la pratique pour pouvoir l'évaluer et la reproduire. Par contre, ça enlève une partie du contexte et une partie du fait que chaque séance est différente puisqu'on s'adapte en fonction de comment est la personne, de ses problématiques et de l'état du jour. Mais par contre, pour pouvoir étudier les bénéfices de manière plus scientifique, il fallait faire un protocole. un peu type, même pas un peu, même type, pour pouvoir le reproduire et voir les effets. Mais par contre, dans la réalité, il ne faut pas oublier ce cadre-là, qui est le fait que ce soit un intervenant et que la science soit adaptable complètement, est aussi un facteur important.

  • Speaker #0

    Et d'ailleurs, vu que tu nous parles du fait que la réflexologie soit une méthode qui s'adapte à la personne, qui peut aller chez le réflexologue ? Et pourquoi aller voir un réflexologue ?

  • Speaker #1

    Je te laisse répondre, Barbara.

  • Speaker #2

    Tout le monde peut aller chez le réflexologue, j'aurais tendance à dire. Du petit bébé jusqu'à la personne très âgée, tout le monde peut voir un réflexologue pour différentes raisons, pour différents... entre guillemets troubles, j'aime pas trop utiliser ce mot-là, mais globalement, c'est quand même celui qui ressort. Ça peut être de l'agitation, ça peut être des troubles du sommeil, ça peut être des troubles d'ordre digestif, ça peut être beaucoup... Le gros, en tout cas, par exemple, de mon côté, de ma clientèle, vient pour des troubles liés au surmenage, à la fatigue, au stress, tout ce qui est en lien avec le stress à la maison, le stress au travail, les burn-out, tout ce genre de choses. Ça, c'est vraiment bien adapté puisque la réflexologie va vraiment jouer son rôle au niveau de la relaxation, du travail sur le système nerveux central pour calmer les choses, détendre, et donc ramener le calme et l'équilibre. et permettre d'avancer un petit peu quand on est dans le cadre de ces troubles-là. Chez les enfants, ça peut être effectivement de l'agitation, des difficultés à dormir. Chez la personne âgée, ça peut être soulager des angoisses, ça peut être l'accompagner dans le cadre de ses douleurs, ça peut être l'accompagner, en l'occurrence, comme l'a dit Élise tout à l'heure, et comme je le fais moi en EHPAD, l'accompagner dans le cadre des soins palliatifs. pour soulager l'ensemble des gènes qu'on peut rencontrer à cet instant-là. Je pense qu'il y a vraiment un gros panel de choses qui peuvent amener les gens à venir nous consulter.

  • Speaker #1

    Là où c'est intéressant, c'est qu'on peut travailler autant dans la prévention. On sait qu'à chaque changement de saison, ça demande aussi un travail sur notre corps, etc. Donc ça peut être à ce moment-là une aide ponctuelle. Après, ça peut être par anticipation. On sait qu'on va traverser une période difficile, donc on aide son corps à se mettre dans de bonnes conditions pour pouvoir traverser les tumultes. Mais par contre, ça peut être aussi dans l'accompagnement de périodes difficiles. Ça peut être de traitements lourds. Dans ce cas-là, on va aider dans la gestion des effets secondaires des traitements. Ça peut être pas que les effets secondaires, mais le stress qui est engendré par une problématique très intense. Donc là, on va agir vraiment sur l'instant pour pouvoir aider à gérer ce stress, gérer la douleur, les tensions. Mais donc, du coup, sur différents aspects, ça peut être du préventif ou de l'accompagnement pendant la problématique.

  • Speaker #0

    Ce qui est intéressant, c'est que je pense qu'on se rejoint toutes sur le fait que le motif de séance numéro un, c'est le stress, quelle que soit l'origine du stress. et quelle que soit sa manifestation aussi exactement parce que oui il peut se manifester de plein de façons différentes et ça ça tombe bien parce que j'en parle à l'épisode juste avant après faut pas oublier par contre on dit pour tout le monde et en toutes circonstances il y a quand même des contre-indications c'est les entorses donc si on travaille en plan terre et que la personne est entorse à la cheville non on ne touche pas la

  • Speaker #1

    cheville en question s'il y a une fracture en cours de consolidation puisqu'on laisse le corps travailler on va absolument pas travailler la zone du tigné autour, on va travailler sur un autre membre puisqu'on a dit au début qu'il y avait différentes zones réflexes possibles, les pieds, les mains, le visage, les oreilles, etc. Et en cas de phlébite non traité, puisque la réflexologie aide à favoriser la circulation sanguine lymphatique, tant que le trouble circulatoire n'est pas réglé, on ne va pas venir intervenir.

  • Speaker #0

    Oui, très bien. Et moi, ce que je rajouterais pour les personnes qui nous écoutent et qui ont un doute concernant leur état de santé par rapport à la pratique de la réflexologie, c'est tout simplement d'appeler le professionnel qu'ils ont choisi d'aller voir et de lui poser la question tout simplement et de faire le point avec lui. Est-ce que là, c'est une contre-indication absolue ou est-ce que c'est uniquement un principe de précaution et on peut adapter, faire une séance plus courte ou même ne pas travailler en planterre sur les pieds et travailler sur d'autres techniques si le praticien pratique d'autres techniques ?

  • Speaker #1

    De toute façon, le professionnel en face, excuse-moi Barbara, le professionnel en face, si vous avez pris rendez-vous, si une des contre-indications est présente, il va vous le dire. Et par contre, il va aussi être là pour vous réorienter si vous venez le consulter et que ce n'est pas adapté. En disant non, là, ça ne me concerne pas, il faut aller voir votre médecin, là, il faut aller voir votre ostéopathe ou un autre praticien, un autre médical, paramédical ou autre technique complémentaire. il sera aussi en capacité de réorienter.

  • Speaker #0

    Bien sûr, c'est hyper important que chacun reste dans son cadre de travail, tout simplement.

  • Speaker #2

    C'est aussi pour ça que le réflexologue fait quand même un entretien lorsqu'il reçoit la personne pour la première fois, où effectivement il y a un bilan qui est effectué, où on pose différentes questions sur l'hygiène de vie, sur la raison pour laquelle il vient nous consulter, etc. et qui nous permet aussi de voir si oui ou non, on ne fait pas face à un trouble qui nécessiterait de réorienter vers un médecin.

  • Speaker #0

    Et puis je reviens sur ce que tu dis Barbara sur l'entretien. Avant la première séance, ça fait partie de toute cette démarche de personnalisation parce qu'on a quand même besoin de connaître un petit peu la personne et son histoire pour pouvoir ensuite lui proposer quelque chose de 100% adapté et personnalisé à ses besoins. Si à toutes les trois, on fait un top 5 des motifs de séance principaux que l'on rencontre, enfin ce que les personnes vont exprimer lorsqu'elles arrivent au cabinet, ce serait quoi pour vous ?

  • Speaker #2

    En général, troubles du sommeil, beaucoup.

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #2

    Troubles digestifs. pas mal avec des troubles de la constipation, si on doit rentrer un peu dans le détail. Et après, je dirais de l'irritabilité, c'est-à-dire j'ai énormément de personnes qui viennent parce qu'elles se sentent irritables, elles ont tendance à monter vite en pression, à être vite contrariées, etc. Donc ça, ça fait partie des troubles que je vois. Et je dirais après, les douleurs chroniques. Énormément. J'accompagne pas mal de personnes avec des pathologies chroniques douloureuses, donc des spondylarthrites, des polyarthrites rhumatoïdes, tout ce genre de troubles qui peut créer vraiment de la douleur. Et après, hors du cabinet, effectivement, je travaille en EHPAD et en foyer d'accueil médicalisé pour personnes handicapées. Et donc là, j'ai beaucoup, beaucoup les angoisses que j'ai aussi au cabinet. Il y a beaucoup de gens avec des troubles anxieux, de l'angoisse, de la spasmophilie, des choses comme ça.

  • Speaker #0

    Et pour toi, Élise, est-ce que c'est pareil ? Est-ce qu'il y a des choses qui varient un petit peu ?

  • Speaker #1

    Il y a des similitudes forcément. Après, ce qui va varier, c'est que moi, j'ai beaucoup de personnes avec des douleurs liées à la posture du travail. Des soignants, des infirmiers, des gens qui portent des charges assez lourdes au final et avec des mouvements répétitifs. Donc beaucoup de gens qui ont des tendinites, qui ont des douleurs musculaires. Et du coup, le reste du corps étant bien fait, il compense. Donc on a plein de douleurs un peu partout. Là, après, dans l'accompagnement des sportifs, j'ai la préparation aux efforts pour des meilleures performances, on va dire, de récupération, etc. Donc ça, c'est en amont dans le cabinet. Après, quand c'est lors d'événements sportifs, c'est pour pouvoir baisser l'intensité des douleurs pour pouvoir repartir le lendemain. Et la meilleure récupération aussi, éviter les courbatures du lendemain, ou du surlendemain. Et après, la plus grosse partie de l'activité aussi, c'est en soins palliatifs. Donc là, c'est vraiment, comme disait Barbara, sur le stress. de la situation, du moment, l'angoisse, et beaucoup sur les effets secondaires des traitements, donc les paresthésies, les douleurs, etc. Donc c'est beaucoup de symptômes liés à leurs problématiques médicales au départ, engendrés par les traitements aussi.

  • Speaker #0

    Donc il y a vraiment une différence des besoins en fonction du contexte dans lequel on travaille. Et ce qui est intéressant avec ce que tu fais, Elise, c'est que tu accompagnes des sportifs. Donc tu nous as bien expliqué qu'il y a un accompagnement en préparation, donc en amont. j'imagine des événements, des compétitions, et il y a un accompagnement plutôt pendant et après. Comment ça marche si tu te déplaces avec eux ?

  • Speaker #1

    Alors en fait, ce n'est pas les mêmes que je suis. Je suis sur la préparation dans mon cabinet.

  • Speaker #0

    Tu reçois des sportifs au cabinet ?

  • Speaker #1

    Donc là c'est tout en préparation de trials, de gros événements, des triathlons. Et voilà, plein d'épreuves comme ça, parce que je suis habité dans la montagne, donc il y a beaucoup d'épreuves aussi liées à la montagne. Et ensuite j'interviens sur des courses de cyclistes, donc routes principalement, où là on part avec eux carrément, une équipe qui est appelée équipe physio. Il y a des kinés, des ostéos, du massage ayurvédique et moins réflexo. Cela permet, durant la journée et le soir, d'être présent en cas de douleur pour la journée et le soir pour leur permettre une meilleure récupération quand il y a une mobilisation au niveau du corps intense pour éviter les courbatures. Et ça permet aussi, comme c'est sur le vélo, ils ont des positions sur 100 ou 150 km dans la journée. des tensions au niveau des épaules importantes et donc pour permettre de faciliter le lendemain également, on travaille à ce niveau-là. Et ensuite,

  • Speaker #0

    après,

  • Speaker #1

    c'est plus les sportifs que j'ai vus dans mon cabinet avant les épreuves, que je revois après, qu'à cinq jours après, pour aider le corps à se remettre un peu dans son état normal de repos, puisque après des gros efforts intenses, il y a besoin aussi de progressivement relâcher le corps, parce qu'il y a eu beaucoup de tensions musculaires. Mais là... Pour ces personnes-là, c'est beaucoup le mental, donc du coup on va beaucoup travailler aussi tout ce qui va être la gestion des émotions et du stress à ce moment-là, puisqu'ils se retrouvent face à eux durant l'effort.

  • Speaker #0

    Ouais donc c'est hyper intéressant, on voit encore une fois que la réflexologie s'adapte en fait aux différents besoins et que finalement le champ d'action est super large. Moi tu vois je travaille, ça peut m'arriver de faire des accompagnements sur des sportifs mais c'est ponctuel, donc c'est une partie du travail que moi je connais moins, mais c'est hyper intéressant de voir que le panel il est large, il est même très large. Pour moi c'est plutôt, alors en numéro 1 j'hésite, je pense qu'ils sont finalement à égalité. Ça va être les personnes qui arrivent en exprimant clairement un stress, un surmenage, qu'il soit d'origine professionnelle ou personnelle, parce que les deux existent. On parle beaucoup du surmenage professionnel, mais il y a des personnes, par rapport à la parentalité, par rapport au fait d'accompagner des proches malades, il y a un surmenage aussi qui est présent. Donc il y a beaucoup ça, je retrouve beaucoup ce type de problématique au cabinet. et je mettrai à égalité avec les troubles du sommeil. Je ne sais pas lequel est lequel, mais les deux premiers, en tout cas, c'est ces deux-là. Ensuite, ce qui vient en numéro 3, je rejoins Barbara, c'est les troubles digestifs et la constipation en tête de liste, ça c'est assez classique. En 4, je dirais que c'est les accompagnements sur la gestion de la douleur, apporter du confort au quotidien chez les personnes qui... vivent avec des maladies chroniques qui font qu'ils vivent avec de la douleur au quotidien. Je pense notamment aux personnes qui vivent avec la fibromyalgie ou les femmes qui vivent avec l'endométriose aussi. Ça, c'est des cas qui reviennent souvent au niveau des accompagnements. Et en 5, moi, j'ai beaucoup de personnes qui viennent aussi pour, on va dire, des troubles circulatoires légers au niveau des membres inférieurs, donc au niveau des jambes. Après, ça, c'est des choses que je vais faire, allez, entre mai et septembre. quand il fait chaud et que les personnes ont des problématiques de jambes lourdes, jambes qui gonflent, là, j'ai une demande assez spécifique sur ces problématiques-là. Mais c'est quelque chose de, finalement, très saisonnier. Mais c'est tellement important au beau jour que je pense que ça peut aller sur la cinquième marche du podium.

  • Speaker #1

    Et ensuite, il y a la discussion qui se passe avec l'ado, et du coup, ça reste toujours au choix. Si tu as envie de revenir, si tu penses que ça t'a fait du bien, etc., tu peux faire la demande auprès de tes parents pour revenir. Donc moi, c'est toujours dans ce contexte-là que je repose les choses. Je ne recale jamais un deuxième rendez-vous sur l'instant, comme ça, ça permet que l'ado s'écoute aussi un petit peu. Mais c'est vrai que j'en ai moins savant, et là, il y en a un peu plus aussi.

  • Speaker #2

    mais ça je suis d'accord je suis d'accord et il y en a beaucoup avec des troubles émotionnels importants il y a le trouble physique et il y a le trouble émotionnel chez les ados en ce moment et là les lycéens dès qu'on parle de la plateforme de Parcoursup,

  • Speaker #1

    c'est impressionnant ils commencent à rentrer les informations dans Parcoursup jusqu'au résultat, j'ai énormément de familles les parents et les enfants qui vivent cette situation j'aurais pas pensé qu'un outil informatique puisse générer autant de stress

  • Speaker #0

    C'est ce que j'allais dire parce que j'en entends parler aussi, beaucoup de parcours sup et je rejoins ce que tu dis, Élise, sur le fait de recevoir beaucoup d'ados, pré-ados. Je le vois aussi, beaucoup de collégiens, lycéens qui viennent au début, c'est les parents qui lancent la démarche. Et puis après, comme toi, en fait, je laisse toujours le choix. C'est hyper important qu'il n'y ait pas de contraintes dans ce type de démarche. Et pour continuer sur ce que tu disais au niveau de la tranche d'âge, moi, ce que je constate aussi de mon côté, c'est... que j'ai de plus en plus de personnes jeunes dans la vingtaine. Ce que je n'avais pas au tout début quand je me suis installée. Après, je ne suis pas installée depuis des dizaines d'années, ça va faire cinq ans cette année. Mais au début, j'étais quand même sur une tranche d'âge un petit peu plus haute. On va dire, allez, à partir de 45 et jusqu'à après 80. Je pense qu'il y a eu aussi le contexte Covid. Il y a beaucoup de choses qui ont changé dans notre société qui font que j'ai aussi beaucoup de personnes dans la vingtaine, dans la trentaine. Donc c'est encourageant.

  • Speaker #1

    Il y a aussi une prise de conscience de cette tranche d'âge-là, que ce n'est pas que quand il y a un problème qu'on prend soin de soi, il y a le côté préventif qui rentre, j'ai l'impression, de plus en plus dans notre culture. Dans d'autres pays et d'autres cultures, ça fait partie intégrante, le mode préventif. Je fais attention sur mon alimentation, je fais attention sur mon activité physique, etc. Et je l'utilise et technique des disciplines complémentaires pour aider mon corps à se réguler avec tous les changements. Et chez nous, c'est encore très jeune, mais on voit une petite tendance. dans ce sens-là, notamment avec les jeunes.

  • Speaker #2

    On en parle beaucoup plus aussi. On est beaucoup plus axés, on le voit dans les magazines, dans les journaux, un peu de partout, la prévention prend de l'ampleur et prend de la place. On est en train de s'apercevoir que ça a quand même une utilité. plutôt que de gérer le problème une fois qu'il est bien installé.

  • Speaker #0

    On travaillera toujours mieux en prévention que lorsqu'un problème est installé. Et c'est vrai qu'on est dans un pays où la culture de la prévention, elle tâtonne, on y vient tout doucement. Et je pense que les jeunes générations ont aussi l'expérience des générations d'avant. Moi, je l'ai entendu, ce discours de personnes d'une vingtaine d'années ou même d'une trentaine d'années, et je suis un peu dans ce discours-là aussi, de me dire, j'ai vu mes parents vivre des grands stress ou vivre d'une façon tellement contrainte que moi, je n'ai pas envie d'aller là-dedans. Et c'est un discours que j'entends beaucoup chez des personnes plus jeunes. Donc, quelque part, c'est intéressant parce que ça évite de reproduire les mêmes schémas qui conduisent à de gros déséquilibres liés au stress principalement et au mode de vie. donc c'est encourageant de voir que les choses petit à petit évoluent et changent.

  • Speaker #1

    Ça c'est vraiment une question de génération, les générations de nos parents, de nos grands-parents surtout, n'étaient pas à s'écouter, puisque si on s'écoutait ça voulait dire se plaindre et se mettre en arrêt alors que non, on peut très bien avancer, et être à son écoute ça ne veut pas dire être complètement à stopper toutes ces activités, c'est juste adapter en fonction de ses capacités à ce moment-là. Et ça je pense que la génération de maintenant est beaucoup plus... plus enclin à accepter prendre soin de soi. pour pouvoir faire davantage, alors que les générations d'avant, c'était non, non, non, de toute façon, je n'arrête pas. Je le vois sur le relâchement. Un exemple, les personnes s'installent dans un relax pour chez moi, et souvent, cette génération, entre 60 et 80 ans, le fait de se relâcher n'est pas naturel. Donc, c'est un travail d'apprentissage, de relâcher le corps progressivement pour pouvoir se détendre vraiment physiquement et mentalement par la même, alors que les plus jeunes... ont plus de facilité à relâcher le corps, même si les problématiques peuvent être autant difficiles d'un côté que de l'autre. Mais c'est la capacité à poser un peu, se relâcher, pour pouvoir réavancer après.

  • Speaker #0

    Tout à l'heure, Élise, tu nous parlais de réflexologie plantaire au niveau des pieds, palmaire au niveau des mains. Tu nous as aussi parlé de réflexologie auriculaire au niveau des oreilles, faciale aussi, si je ne dis pas de bêtises, au niveau du visage. Il y a différents types de réflexologie qui existent. Est-ce que tous les réflexologues pratiquent tous les types de réflexologie ?

  • Speaker #1

    Pas du tout. La réflexologie la plus connue, la plus utilisée par les professionnels ou connue du grand public, c'est la réflexologie plantaire. La plupart des réflexologues plantaires sont aussi formés à la Palmère, parce que dans la plupart des centres de formation, les deux sont enseignés durant le cursus. Et après, ce sont des techniques réflexes, mais généralement complémentaires. En tout cas, ce que l'on considère au niveau syndicat et fédération, c'est que la plantaire est la plus représentée en France. Mais effectivement, tous les réflexologues ne pratiquent pas la réflexologie reculaire ou faciale.

  • Speaker #2

    Ce sont des choix. Après, chacun choisit de s'y former ou pas. Toi, ça fait partie de la formation initiale ? Certaines écoles le proposent dans leur cursus, soit après, ça fait partie, Élise le confirmera, mais de la formation continue, où chaque réflexologue peut choisir de se former à des techniques différentes de celles qu'il a reçues au moment de sa formation initiale.

  • Speaker #1

    C'est souvent, en fait, on va souvent chercher d'autres pratiques, d'autres réflexes, pratiques-réflexes, suivant le public aussi que l'on a. C'est vrai que quand on est confronté à des problématiques, moi je pense à, j'ai d'abord travaillé en hôpital de jour, donc en service d'oncologie, Et c'est vrai que j'avais donc la plantaire et la palmaire, mais j'avais besoin de quelque chose, un outil qui puisse être apaisant de manière plus immédiate, parce que j'intervenais durant le traitement. Ils étaient donc installés dans une salle de soins, et du coup j'intervenais au même moment que leur traitement de chimio était mis en place. Et c'est vrai que même si la réflexologie plantaire et palmaire va avoir un effet de relâchement, de détente sur la durée, et sur l'instant, ça met un petit peu de temps à s'installer. J'avais besoin d'un outil qui soit un peu plus rapide en efficacité sur le premier relâchement et j'ai rencontré des professionnels qui pratiquaient la réflexologie faciale où j'ai pu observer que du coup c'était beaucoup plus immédiat. Par contre, moins longtemps dans la durée, c'est là où le travail combiné en plantaire ou en palmaire va permettre que l'état de relâchement et de détente se prolonge dans le temps. Après, ça reste complètement individuel, mais c'est pour ça que ça m'a amenée vers la réflexologie faciale.

  • Speaker #0

    Comment se passe une séance de réflexologie ? Parce que les gens se posent la question. Moi je le vois au cabinet, certaines personnes elles arrivent, elles sont un peu dans l'appréhension de savoir comment ça va se passer, est-ce que ça va être confortable, inconfortable ?

  • Speaker #2

    C'est pas toujours confortable, autant la personne peut complètement se laisser aller. Je dirais que là encore, c'est pareil. Il y a des techniques qui sont plus douces que d'autres, déjà en réflexologie. Et puis, une zone réflexe peut être sensible, peut être un peu douloureuse. Alors, toutes les zones réflexes ne sont pas douloureuses. C'est ce qui permet aussi de se détendre. Mais voilà, je dirais que la personne peut complètement se relâcher, peut aussi nous parler si elle le souhaite. En tout cas, moi, j'essaye de dire qu'il vaut mieux, effectivement, se détendre et se laisser aller. Mais il y a des personnes chez qui... il est important qu'elle parle pendant la séance, en tout cas pendant les premières, puis au bout d'un moment, des fois ça se calme aussi, ça parle beaucoup au début de séance, puis tout d'un coup, petit à petit, la détente venant, on n'entend plus personne, voire on entend dormir, c'est très variable, je dirais, là encore.

  • Speaker #0

    Puis on voit, il y a des personnes complètement différentes. Il y a des personnes, si c'est dans le calme absolu, ça les angoisse plus qu'autre chose. Ça les stresse plus s'il n'y a pas de bruit, pas de discussion. Et à l'inverse, d'autres personnes, si par contre, il y a le moindre mot échangé, on sent qu'elle a du mal à se relâcher. Donc du coup, là, on adapte encore une fois. On adapte toujours.

  • Speaker #1

    Dans tous les cas, l'objectif final, c'est quand même que la personne ressorte de sa séance plus détendue et plus relâchée que lorsqu'elle a franchi notre porte en arrivant. Bien sûr,

  • Speaker #2

    complètement.

  • Speaker #1

    Ok, maintenant on va passer sur les sujets qui fâchent un petit peu, ou en tout cas qui peuvent nous tendre. Est-ce que la réflexologie est une pratique reconnue par l'État français aujourd'hui ?

  • Speaker #3

    c'est un sujet qui fâche mais c'est un sujet sur lequel on travaille voilà ça c'est important de le préciser oui oui La réflexologie existe, l'État sait que la réflexologie existe, l'État sait que les réflexologues existent, on est déclaré à l'URSSAF, on paye nos charges, on existe, on a une vraie existence dans la vie de tous les jours. Maintenant, est-ce qu'on est reconnu comme étant un métier, un vrai métier aujourd'hui ? La réponse est non. En tout cas, pas pour l'instant et pas par l'État. Donc, on y travaille, on y travaille de manière intensive, que ce soit au syndicat... Voilà,

  • Speaker #0

    j'ai oublié !

  • Speaker #3

    Avec Élise et avec d'autres syndicats et fédérations de réflexologues, on y travaille d'arrache-pied, effectivement, pour faire admettre que non, ça n'est pas juste une petite pratique complémentaire. C'est un métier, il y a des gens qui en vivent, et vraiment à temps plein. Donc c'est très important de faire en sorte que ce métier soit reconnu, d'abord pour les réflexologues qui travaillent, et ensuite pour le grand public, c'est très important qu'à un moment donné, ce soit vraiment reconnu. pour qu'ils aient confiance dans les praticiens chez qui ils vont, pour qu'il y ait un cadre autour de ces praticiens, pour que vraiment le grand public soit en totale confiance lorsqu'il vient consulter un réflexologue.

  • Speaker #1

    Étant donné qu'on a parlé du syndicat professionnel des réflexologues, de la Fédération française des réflexologues, est-ce qu'en quelques mots vous pouvez nous expliquer, parce que ce sont des organisations représentatives et je pense que toutes les personnes qui nous écoutent ne savent pas forcément ce que c'est.

  • Speaker #3

    Pour le syndicat professionnel des réflexologues, professionnels, donc qui ne regroupent que des professionnels déjà installés de la réflexologie. Et notre rôle, c'est de faire connaître la réflexologie, de se faire entendre aussi des pouvoirs publics, de travailler sur la réglementation de notre profession, donner un cadre, donner un code de déontologie, donner une éthique. Travailler aussi avec les pouvoirs publics pour que ce soit un métier vraiment reconnu aujourd'hui.

  • Speaker #0

    Et pour la fédération, c'est la Fédération française des réflexologues qui existe depuis 1998. Au départ, c'était un regroupement de centres de formation et de professionnels qui étaient éparpillés un peu partout en France et qui ont cherché un petit peu sur le territoire s'il y avait d'autres réflexologues et centres de formation pour pouvoir échanger, communiquer, etc. Et au fil du temps, l'objectif maintenant de la fédération, c'est vraiment de promouvoir la réflexologie auprès du grand public et auprès des instances et des différentes... Ensuite, ça va être aussi d'accompagner les réflexologues durant leur temps de formation, parce qu'on recense des étudiants, des professionnels et des centres de formation. On les accompagne vraiment du moment où ils sont étudiants jusqu'à la retraite. Dans la partie de la formation continue, pareil au niveau de l'éthique et de la déontologie, puisque notre métier n'est pas encore reconnu. Donc l'objectif, c'est de vraiment pouvoir parler de la réflexologie en tant que métier. Et donc pour ça, il faut instaurer des règles et un cadre pour parler d'une profession. Et c'est vraiment dans cette démarche-là qu'on s'inscrit.

  • Speaker #1

    Et c'est un sacré sujet, j'en parlais dans l'épisode 2, enfin même j'en parle depuis le début finalement de ce podcast, du fait que tous ces métiers qu'on appelle entre guillemets médecine douce, même si ce terme ne nous plaît pas, il y a un vrai souci de reconnaissance et de lisibilité auprès du grand public. Il y a une demande qui est de plus en plus importante, donc c'est important que les personnes puissent aller faire des séances, aller voir des professionnels en toute sécurité et en toute confiance. Donc si on reprend le tableau global au niveau de l'état, la réflexologie n'est pas reconnue en tant que telle, mais quand on regarde le terrain, finalement, toutes les deux vous intervenez dans des hôpitaux, dans des EHPAD, donc c'est qu'il y a quand même une certaine reconnaissance de la réflexologie, il y a de nombreux réflexologues qui sont dans votre cas. Quand on regarde, on n'en a pas parlé, mais au niveau des mutuelles, il y a aussi de plus en plus de mutuelles qui prennent en charge la réflexologie. Donc quand on regarde de facto au niveau de ce qui se passe sur le terrain, Il y a une forme de reconnaissance qui est là, finalement.

  • Speaker #2

    Aussi, probablement. Les réflexologues travaillent, beaucoup travaillent en structure médicalisée, sous couvert des médecins. Enfin, je veux dire, c'est souvent eux qui nous réclament, notamment, je pense, en EHPAD, par exemple, où les unités de soins palliatifs demandent à ce qu'il y ait des interventions dites non médicamenteuses. Et on entre dans ces catégories-là, pour eux, en tout cas, on entre dans ces catégories-là. Tout ça, c'est validé par le médecin-coordinateur, l'infirmier-coordinateur, enfin, je parle dans les structures. Il y a énormément de réflexologues aussi qui travaillent dans les programmes d'éducation thérapeutique du patient. Là, c'est pareil, ils ne travaillent pas tout seuls, ils travaillent en équipe avec des médecins, avec des non-médecins. Enfin, je veux dire, il y a entre tout tout. Donc oui, il y a certainement une zone grise où effectivement, notre travail est reconnu et admis dans les structures et n'est pas reconnu et admis au niveau étatique.

  • Speaker #0

    Je pense qu'il y a un aspect aussi de... Il y a le fait que ce soit encore un peu méconnu dans ce qu'est la réflexologie réellement, Donc sur le terrain, c'est plus éprouvé puisqu'on va travailler avec les podologues, les kinés, les médecins, les différents médicaux et paramédicaux. Donc du coup, il y a une connaissance souvent du professionnel qui pratique la réflexologie et du coup, il véhicule ce qu'est la réflexologie, les effets. Donc sur le terrain, il y a une possibilité de travailler réellement en pluridisciplinarité. Après, il y a une dissonance avec l'administratif, puisque c'est un métier émergent, et la formation, jusqu'à présent, il y a une grande trame commune au centre sérieux. Et le problème, c'est qu'autour, il y a plein de petites choses. Si quelqu'un se met en ligne deux heures à regarder, il nous écoute, c'est bon, je suis réflexologue. J'ai passé une heure à écouter un podcast sur la réflexologie, j'ai tout compris, je suis réflexologue. Il y en a qui peuvent s'installer comme ça, légalement, marquer autodidacte sur sa plaque, ça fonctionne. Alors, je ne sais pas si trouver une assurance professionnelle, ça fonctionne comme ça, je pense que c'est peut-être un peu plus difficile. Maintenant, ils demandent un peu plus de justificatifs de formation, mais en même temps, tant que la formation... n'aura pas un cadre relativement strict, on se retrouvera avec des gens qui ont été formés en ligne, même s'ils ont fait 150 heures. Mais 150 heures d'apprentissage en ligne d'une pratique manuelle, c'est une aberration totale. Alors oui,

  • Speaker #1

    il y a un petit tentage.

  • Speaker #0

    On peut très bien adapter certains supports de cours en vidéo. puisque sur l'installation, sur des questions d'éthique, sur des questions réglementaires, sur un début de cours en anatomie-physiologie, ça peut très bien se faire en visio et s'approfondir après en présentiel. Et bien évidemment, aucune pratique manuelle ne doit être apprise en visio. Jamais.

  • Speaker #1

    Je te rejoins à 100%. Et en tant que formatrice, déjà, le fait d'apprendre une technique manuelle en ligne, pour moi, il y a quelque chose qui ne va pas. Ça ne va pas. surtout qu'on est dans un métier où on est de l'humain à l'humain. Donc, commencer son expérience et son initiation de la pratique 100% en ligne, pour moi, il y a quelque chose qui ne correspond pas.

  • Speaker #0

    C'est une question de conscience professionnelle et même de conscience tout court. C'est-à-dire que si on considère qu'en trois jours, en deux heures ou en même 25 heures, on a appris un métier. On est en capacité, on se sent légitime de recevoir un client pour lui apporter un soutien et vraiment une séance complète. Je pense qu'il y a une question de conscience professionnelle à se poser, d'éthique même personnelle. On a eu le cas, je ne sais pas pour toi Barbara, mais de rencontrer des personnes qui ont été formées à Lavavit et qui se considéraient professionnelles parce que la structure qui les a accueillies leur ont donné les outils en disant Vous êtes professionnelle, vous faites ça, vous faites ça, vous faites ça Et quand on discute avec eux, il ne suffit pas longtemps. Il y a une prise de conscience qui se fait en disant Non, peut-être que je ne suis pas suffisamment formée. Et il y a beaucoup de gens comme ça, où on a discuté avec eux, on ne dénigrait absolument pas la personne, de faire un choix. Là, une personne lambda veut faire une formation en réflexologie, tape formation en réflexologie en ligne enfin sur le web, pardon, tape sur Internet. Et il y a un panel énorme, énorme, énorme de propositions. et comment s'y retrouver, comment faire le tri. Donc déjà, effectivement, ce n'est pas évident pour eux, ce premier palier. Il y a des communications qui sont très bien faites, il y a de très grands communicants dans tous les métiers, et là-dedans aussi. Et donc, du coup, il y a des beaux sites, des belles présentations, etc. Mais à l'intérieur, c'est une coquille vide. Ce n'est pas forcément faux. qui est donnée comme information dans ces formations. Mais c'est des toutes petites pastilles diluées de petites informations et ce n'est pas le métier dans sa globalité. Et les gens qui ont une conscience inéthique professionnelle comprennent ce point de vue-là et pour beaucoup retournent se former.

  • Speaker #2

    Je suis d'accord parce que moi, une fois, j'ai une cliente. C'est une cliente à moi qui m'a dit Je me suis formée en réflexologie. Évidemment, j'ai demandé où savoir et là, elle me répond en ligne. Donc, elle me donne un site, peu importe. et elle me dit c'était super intéressant tout ça elle me dit le seul problème c'est que j'ai jamais touché un pied donc elle ne s'est pas installée ça tombe bien elle avait quand même de la conscience là dessus mais Un autre peut très bien le faire. Et il n'aura pas plus touché un pied. Je ne vois pas comment on peut devenir réflexologue sans avoir touché un pied, une main, un visage. comme tu l'as dit si bien, Claudia, c'est de l'humain à l'humain.

  • Speaker #1

    C'est de l'humain à l'humain, tout à fait.

  • Speaker #2

    Il y a la technique et il y a la partie accompagnement de cette personne. C'est-à-dire que quand elle vient, elle vient, elle est en souffrance. Donc, ce sont des personnes qui sont en situation de fragilité, très souvent. Et c'est là qu'il faut vraiment faire très, très attention à la manière dont on se comporte, à ce que l'on dit. parce que tout va prendre une certaine ampleur chez ces personnes-là qui sont vraiment en attente et en souffrance. Et ça, c'est vraiment le point sur lequel les formations en ligne, c'est sûr, ne prennent pas le temps d'insister là-dessus. Et c'est pour moi le point le plus important. Il faut bien faire la distinction entre un praticien en réflexologie et un réflexologue qui sera vraiment formé correctement, avec un nombre d'heures correctes, et de la pratique supervisée, et... réflexologue, qui se dit réflexologue, mais qui n'a fait que trois jours de formation. Et je ne veux pas, je ne veux dénigrer personne, mais le fait est que pour le client, c'est extrêmement difficile aujourd'hui de s'y reconnaître. Et c'est pour ça que nous, on les engage toujours à aller voir sur les annuaires des organisations représentatives, parce que c'est là qu'on sait qu'on a déjà un cadre défini. On a passé beaucoup de temps à définir un cadre.

  • Speaker #0

    C'est-à-dire qu'on a conscience que des dérives sont possibles, comme dans tout métier. que donc du coup, s'il y a une charte éthique qui est dictée aux réflexologues et qui s'engage à la respecter, nous on veille à ce que nos adhérents respectifs restent bien dans leur champ de compétences et que le discours soit vraiment clair et précis, qu'il n'y ait pas de risque de mécompréhension du grand public. À notre mesure, on fait en sorte de protéger le grand public et de protéger aussi les réflexologues d'autres appellations ou de gens qui se disent réflexologues alors qu'ils ne le sont pas.

  • Speaker #1

    Si on peut donner un conseil rapidement aux personnes qui nous écoutent, Comment faire pour choisir un réflexologue de confiance ? Parce que comme on l'a vu, aujourd'hui il y a quand même beaucoup de choses au niveau de la formation.

  • Speaker #2

    Il y a des annuaires auprès des institutions représentatives de la réflexologie, que ce soit la Fédération française des réflexologues, que ce soit le syndicat professionnel des réflexologues, que ce soit la RNCP et la FFPER. Et ensuite, moi le deuxième conseil que je donne, c'est de tout le temps prendre contact avec le réflexologue et de ne pas hésiter à lui poser des questions. aller voir sur son site aussi la manière dont il s'exprime, ce qu'il propose, la façon dont il le propose, etc. Je pense que vraiment, il ne faut pas hésiter à se renseigner.

  • Speaker #1

    Je suis tout à fait d'accord là-dessus.

  • Speaker #4

    Depuis tout à l'heure, on parle beaucoup de cadres et il y a un projet important qui est en cours et qui va permettre de dessiner beaucoup plus clairement le cadre du métier de réflexologue. Il s'agit de la rédaction de la norme AFNOR. Est-ce que vous pourriez nous expliquer en quoi consiste cette norme et quels sont ses objectifs ?

  • Speaker #0

    Alors depuis un peu moins d'un an, depuis octobre-novembre 2023, il y a un regroupement des structures dont Barbara vient de parler, la Fédération française des réflexologues, le syndicat professionnel des réflexologues, FFPER, Fédération francophone des réflexologues et des enseignants, et la RNCP, l'association des réflexologues RNCP. Donc il y a ce regroupement des quatre structures autour d'une norme AFNOR du métier de réflexologue. Donc ce n'est pas cadré que la formation en soi, c'est vraiment... de délimiter et d'acter quelles sont les compétences d'un réflexologue, quels sont les champs d'action d'un réflexologue, dans quel cas il va être amené à travailler, quelles sont les compétences qu'il a dû acquérir au départ et les moyens d'acquisition. On parlait de la visio, etc. Oui, de la visio, ça peut, mais sur tel et tel pourcentage et sur telle et telle matière ou bloc de compétences, c'est possible, et d'autres, non. Donc là, ça va être aussi le cadre légal. ça va être le vocabulaire. Donc cette norme métier, elle est en cours de rédaction et en travaillant encore, on a un peu dépassé la moitié de nos travaux. L'avantage d'une norme, c'est que ça se fait sur un consensus. Un consensus, c'est qu'il faut que tout le monde soit d'accord sur chaque point. Ce n'est pas la majorité qui est d'accord qui va faire que le texte est rédigé comme ça. Il faut que tout le monde soit d'accord. Et ce n'est pas de l'entre-soi. C'est-à-dire que nous, on a saisi AFNOR pour rédiger, pour faire une demande de projet de normes métier, mais du coup, ils ont ouvert pour que d'autres acteurs puissent s'y joindre s'ils le souhaitent. C'est ouvert à toute entité, toute structure qui souhaiterait prendre part à cette norme. Et quand elle sera terminée de rédiger, il y aura une enquête publique. Et l'enquête publique, ça veut dire que toute personne peut consulter cette norme et émettre ses avis, ses commentaires.

  • Speaker #4

    Donc finalement, les choses bougent au niveau national et au niveau public.

  • Speaker #2

    Oui, c'est complètement ça. C'est complètement ça et je rajouterais par rapport à ce qu'a dit Élise que non seulement il y a les quatre institutions représentatives, mais il y a aussi une vingtaine de centres de formation qui sont également impliqués sur cette norme. Donc, ils s'engagent aussi, après, derrière, à la respecter. C'est là que ça va devenir intéressant parce qu'effectivement, on va pouvoir mieux cadrer la formation qui sera proposée.

  • Speaker #1

    Je voudrais qu'on aborde un dernier point ensemble. Je pense que comme moi, vous faites parfois face à des objections de certaines personnes en ce qui concerne l'efficacité et le bien-fondé de la réflexologie, parce qu'aujourd'hui, on n'a pas de preuves scientifiques de comment ça fonctionne. Est-ce que vous pourriez nous éclairer sur l'état actuel de la recherche dans le domaine ?

  • Speaker #0

    Alors, il y a plein de choses qui se passent au niveau de la recherche au niveau mondial. C'est-à-dire que, par exemple, aux États-Unis, actuellement, il y a une étude qui a été terminée. Donc, ils sont en train d'étudier les résultats, de comparer les chiffres. C'est une étude de zone réflexe stimulée lors d'un IRM cérébral pour voir réellement... fonctionnellement et structurellement ce qui se passe dans le corps lorsque ces zones-là en plan Terre sont stimulées. Donc là c'est vraiment de l'imagerie médicale associée à la réflexologie pour voir ce qui se passe. En France, il y a eu des études qui ont été menées à bout vraiment dans un cadre scientifique en comparant le massage des pieds et la réflexologie. durant un scanner, non un IRM pardon, mais par contre la personne n'avait pas de problématique spécifique. C'est vraiment j'appuie sur certaines zones avec une pression manuelle et voir ce qui se passe au niveau du cerveau et voir si ça éclaire certaines zones en particulier. Donc ce qui a pu être mis en avant, ce n'est pas l'effet spécifique de la réflexologie dans cette étude-là parce que c'était un temps très très court de pratique vu que l'utilisation d'un IRM a un coût énorme aussi. Mais par contre, on a très bien pu distinguer que le fait d'avoir une approche sur les pieds a un effet au niveau du cerveau vraiment très défini. Donc maintenant, il faudrait pousser la recherche sur spécifiquement la réflexologie et sur un temps plus long. Là, c'est pour les études vraiment scientifiques. il y en a d'autres qui sont aussi en cours des demandes de financement etc puisqu'il y a une ouverture vers nos métiers pour vraiment la recherche pour voir ce qui se passe au niveau de notre corps réellement et ensuite il y a des études comparatives c'est à dire que dans les cabinets respectifs les réflexologues vont faire des études qui comparent entre 2 personnes, 3 personnes, 10 personnes qui ont les mêmes problématiques générales et qui vont mettre en avant mettre en face à face les résultats pour voir... une tendance qui se dirigerait vers un mieux-être sur tel aspect, une diminution de telle chose, etc. Il y a pas mal de choses. À ce niveau-là, et une dernière chose, en réflexologie, il y a un groupe qui s'appelle le GER, un groupe de recherche en réflexologie, qui est composé de réflexologues, de chercheurs d'admissaire, de psychocliniciens, de formateurs. Et donc l'objectif de ce groupe, c'est justement d'aider les professionnels dans la rédaction de leurs projets de recherche. Donc vous êtes réflexologue et vous avez envie... de monter un projet de recherche où vous avez la structure, où les financements, où les contacts, etc. On l'a pour vous aider au niveau de la rédaction, ce que je dis nous parce que je fais partie de ce groupe-là. Et donc du coup, l'objectif, c'est d'aider les professionnels à rédiger leur recherche. La recherche est quand même très spécifique. Il faut que les questions soient posées d'une certaine manière. Il faut qu'il y ait une rigueur qui soit appliquée. Et donc du coup, ce groupe-là est fait aussi pour ce soutien, entre autres.

  • Speaker #1

    Alors, si on résume, la réflexologie a quand même un pied. même les deux pieds dans la recherche scientifique et les choses avancent petit à petit c'est des petits pas un petit pas après l'autre comme je dis souvent ok on arrive tout doucement à la fin pour terminer j'aimerais vous poser la question qui va devenir la question signature en pleine forme naturellement est-ce que vous pourriez nous partager une habitude qui vous aide justement à vous sentir en pleine forme naturellement

  • Speaker #2

    Alors, écoute, moi j'utilise, j'en ai deux, je vais être honnête, j'utilise la cohérence cardiaque. La respiration en cohérence cardiaque est un outil qui m'a énormément aidée à une époque où j'en ai eu vraiment besoin et qui aujourd'hui est restée dans mon quotidien. Donc ça, c'est quelque chose que je pratique vraiment tous les jours. L'avantage, je sais que c'est très court puisque c'est trois fois cinq minutes par jour, donc c'est facile à glisser dans un emploi du temps, même chargé, même actif. C'est un exercice de respiration qui fait que pendant 5 minutes, vous avez une respiration qui est très régulière, ce qui n'est jamais le cas dans une journée. On ne respire pas comme ça naturellement, il faut vraiment que ce soit une respiration consciente. C'est une forme pour moi de mini-méditation, c'est-à-dire que ça ne dure pas longtemps, mais on est vraiment très concentré sur sa respiration. Et ça permet de faire une coupure à un moment donné, de reposer le cerveau. Ça, c'est la première que j'utilise et vraiment, c'est mon outil fétiche. Et le deuxième, c'est les auto-massages. parce que moi je suis une fan des automations donc les pieds les mains le visage je trouve toujours le temps de me faire un petit automassage dans la journée les automassages il n'y a pas besoin d'avoir de technique particulière tout le monde peut le faire voilà en fonction de nos ressentis donc oui je te rejoins c'est des gestes c'est des gestes simples c'est facile à faire et vraiment ça apporte un petit confort bien sûr c'est pas du tout comme si j'allais me faire masser ou si j'allais voir une collègue à moi qui est réflexologue on est d'accord on est d'accord on est d'accord Ça présente quand même l'avantage de me poser sur un espace-temps, même court, même de deux minutes. Je me pose, je prends soin de moi et ça, c'est vraiment la base. Donc ça, c'est mes deux techniques fêtées.

  • Speaker #1

    Merci beaucoup d'avoir partagé ça avec nous. Et toi, Élise ?

  • Speaker #0

    Alors pour moi, ça va être quand il y a un massage, c'est un peu dans ce sens-là, c'est-à-dire qu'en réflexologie faciale, il y a des mouvements qui sont enseignés sur le visage. pour stimuler toutes les zones réflexes du visage et qui vont aider le corps à se détendre, à se relâcher, etc. C'est un mouvement que je fais tous les matins. Tous les matins, il y a une stimulation des zones réflexes du visage qui permet d'aider le corps à se remettre en éveil et en action pour la journée.

  • Speaker #1

    En fait, tu utilises ta pratique et tes connaissances pour toi. Excellent. Bon, écoutez, je vous remercie très chaleureusement pour cet échange très riche et, je pense, très intéressant. Je vous souhaite une très bonne journée à toutes les deux et puis je vous dis à très bientôt.

  • Speaker #2

    Merci beaucoup Claudia.

  • Speaker #4

    Et voilà pour ce tour d'horizon de la réflexologie avec Élise Manzoni et Barbara Vigan. J'espère que cet épisode vous a donné envie de tester ou de planifier une séance de réflexologie prochainement. Dans les notes de cet épisode, vous trouverez les liens vers les sites des différentes organisations représentatives où vous pourrez retrouver des annuaires de réflexologues de confiance, ainsi que les contacts d'Élise et de Barbara. Vous retrouverez également toutes mes informations de contact toujours dans les notes de l'épisode. Et si vous avez d'autres questions sur la réflexologie, N'hésitez pas à nous contacter, nous nous ferons un plaisir de vous répondre. Je n'ai plus qu'à vous souhaiter une très bonne journée, prenez soin de vous et je vous dis à très bientôt pour un prochain épisode. Merci d'avoir écouté en pleine forme naturellement jusqu'à la fin. Pour ne rater aucun épisode, pensez à vous abonner. Et si vous souhaitez soutenir mon travail, je vous invite à mettre 5 étoiles sur votre plateforme d'écoute préférée et à laisser un avis sur Apple Podcasts. Vos retours sont précieux pour continuer à vous offrir du contenu qui vous inspire et à accueillir de nouveaux invités. Encore merci pour votre soutien et à très bientôt pour un nouvel épisode !

Chapters

  • Qu'est-ce que la réflexologie ?

    04:02

  • Pourquoi aller voir un.e réflexologue ?

    09:37

  • Réflexologie plantaire, palmaire, faciale... ?

    26:28

  • Comment se passe une séance ?

    28:47

  • La réflexologie est-elle reconnue par l'état ?

    30:25

  • La formation du réflexologue

    36:00

  • Vers une norme métier

    42:21

  • Les preuves scientifiques

    44:59

  • Etre en pleine forme naturellement !

    48:25

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Description

Pour cette grande première des épisodes d’interview et de découverte des pratiques complémentaires, je vous emmène dans l'univers de la réflexologie. Ce nouvel épisode est particulièrement spécial pour moi, car il inaugure cette série en mettant en lumière une pratique qui me tient particulièrement à cœur. 🎙️✨

Plutôt que de traiter seul toutes les facettes de mon métier, j'ai choisi de donner la parole à deux consœurs : Barbara Vigan et Elise Manzoni. afin de vous offrir des expertise et des visions autre que la mienne sur la réflexologie.

Pendant notre discussion, nous explorerons en profondeur tous les aspects de cette discipline : qu'est-ce que c'est réellement ? à qui cela s'adresse-t-il et pourquoi faire pour une séance ?

En toute transparence, nous échangerons sur nos façons respectives de travailler et discuterons de l’état actuel du cadre et de la reconnaissance du métier, tout en abordant les avancées de la recherche scientifique.

Rejoignez-nous pour une discussion captivante qui vous donnera une vision complète de la réflexologie et de ses bienfaits. Préparez-vous à être inspiré.e.s et informé.e.s !

➡️Pour trouver des réflexologues de confiance près de chez vous :
https://reflexologues.fr/
https://syndicat-reflexologues.com/
https://www.reflexologues-rncp.com/
https://www.ffper.org/

📚Vous chercher une formation sérieuse en réflexologie ?
https://reflexologues.fr/annuaire-des-centres-de-formation/

👉 Retrouvez le résumé de l’épisode et les points clés de notre discussion sur la réflexologie ici : https://www.claudia-lima.fr/actualites/articles/regards-croises-sur-la-reflexologie-un-tour-d-horizon-de-la-profession

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⚠️ Avis important : ***** Tous les sujets abordés dans ce podcast s'inscrivent dans une démarche complémentaire et intégrative et ne remplacent en AUCUN CAS un traitement ou un suivi médical *****


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Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans le podcast où le bien-être rime avec simplicité et authenticité. Je suis Claudia Lima, je suis réflexologue et au fil des épisodes, je vous aide à mieux comprendre votre corps pour que vous puissiez mieux en prendre au sport. Avec mes invités, vous découvrirez des méthodes d'accompagnement à la santé et au bien-être soigneusement sélectionnées pour leur approche éthique et sûre. Je partage aussi avec vous mes réflexions sur le mieux-être au quotidien, vous proposant ainsi des solutions en respectant toujours votre unicité et sans jamais vous imposer d'injonction. Ici, pas de recette miracle, uniquement des conseils pratiques et des échanges inspirants pour vous aider à vous sentir en pleine forme, naturellement. Bonjour à toutes et à tous et bienvenue sur ce nouvel épisode d'En pleine forme naturellement. Ce nouvel épisode est un peu spécial car nous inaugurons aujourd'hui les épisodes d'interviews et de découvertes des pratiques complémentaires. Et pour cette grande première, il était évident pour moi de vous parler de réflexologie bien sûr. Alors oui, dans l'absolu, j'aurais pu en faire un épisode solo et vous raconter toutes les facettes de mon métier. Mais j'ai préféré donner la parole à deux de mes consoeurs, Barbara Vigan et Élise Manzoni, ce qui me permet de rester dans mon rôle d'hôte de ce podcast et surtout de vous offrir des expertises et des visions autres que la mienne sur le sujet. Pendant notre discussion, nous explorerons tous les aspects de la réflexologie. Qu'est-ce que c'est réellement ? A qui cela s'adresse ? Et pourquoi faire une séance ? Nous échangerons aussi sur nos façons respectives de travailler et discuterons en toute transparence sur l'état actuel du cadre et de la reconnaissance du métier, tout en abordant les avancées de la recherche scientifique. L'objectif final étant de vous donner une version complète de cette pratique qui nous tient tant à cœur. Je vous invite donc à rejoindre ma conversation avec Élise et Barbara et à découvrir ce que la réflexologie peut vous offrir. Bonjour Élise, bonjour Barbara,

  • Speaker #1

    bonjour Claudia,

  • Speaker #0

    comment allez-vous ce matin ?

  • Speaker #1

    Ça va bien, merci.

  • Speaker #0

    Déjà, je suis ravie de vous accueillir sur En pleine forme naturellement et je suis super contente que vous soyez mes deux premières invitées et que l'on parle ensemble ce matin de réflexologie. Donc, merci d'avoir accepté mon invitation.

  • Speaker #1

    Avec plaisir, merci d'avoir pensé à nous.

  • Speaker #2

    Merci à toi Claudia, merci pour l'invitation.

  • Speaker #0

    Avec très grand plaisir. Alors pour commencer, est-ce que vous pouvez vous présenter pour les personnes qui nous écoutent et qui ne vous connaissent peut-être pas ?

  • Speaker #2

    Je suis Barbara Vigan, je suis réflexologue. Je travaille sur Marseille depuis un peu plus de dix ans maintenant, en cabinet, en EHPAD, en structure médicalisée pour personnes handicapées. Je pratique de la réflexologie dans ces trois structures et je suis également bénévolement la secrétaire générale du syndicat professionnel des réflexologues. Voilà, donc c'est vrai que toute mon activité tourne autour de la réflexologie.

  • Speaker #1

    Et du coup, Élise Manzoni, je suis réflexologue également depuis près de 14 ans. Je suis installée dans le 04 à Sisteron, dans les Alpes d'Haute-Provence. J'interviens, donc j'ai mon cabinet libéral et j'interviens aussi en structure médicale. J'interviens à l'hôpital de Manosque dans le service de soins palliatifs pour l'équipe mobile et pour le service à l'hôpital en chambre. J'interviens aussi en maison de retraite, pour les accompagnements pour les sportifs sur des épreuves de vélo de route. Je suis aussi la présidente de la Fédération française des réflexologues depuis 2019. La réflexologie, c'est du matin au soir et du soir au matin. Je suis aussi la secrétaire générale adjointe de Syndicair, qui est un syndicat qui regroupe des disciplines complémentaires de la prévention et de l'accompagnement à la santé.

  • Speaker #0

    Super, merci beaucoup. Donc deux plannings bien remplis. On va commencer par une question très simple. Qu'est-ce que la réflexologie, après tout ? Parce que depuis tout à l'heure, on en parle, mais de quoi on parle ?

  • Speaker #2

    Élise, vas-y.

  • Speaker #1

    Alors, la réflexologie est une technique manuelle, une pratique manuelle, qui a pour objectif d'aider le corps à se réguler. Donc, on va travailler par zone réflexe, c'est-à-dire qu'on peut retrouver des zones réflexes sur les pieds, les mains, le visage, les oreilles. Chacune de ces parties est une représentation miniaturisée du corps humain. On part du postulat que les points de pression vont permettre de relâcher la zone concernée au niveau du corps. Un exemple, je vais travailler une zone... qui correspond à l'épaule sur la main. L'information au niveau du système nerveux va passer jusqu'au cerveau et le cerveau va relancer pour relâcher la zone en question. Donc on ne diagnostique pas en réflexologie, on n'est pas médecin, on travaille sur les zones de tension que la personne nous donne, les zones de tension que l'on peut nous trouver, et surtout le schéma de compensation. Notre corps étant tellement bien fait, l'objectif pour lui, c'est de garder un équilibre. Donc s'il a une problématique quelque part, il va le compenser par d'autres endroits pour garder un certain équilibre, le problème qui engendre souvent des tensions ailleurs. Donc par le relâchement... Généralement, la gestion du stress, de la tension et de la douleur, on arrive à aider le corps à se réguler. C'est un coup de pouce.

  • Speaker #2

    C'est le cas de le dire, j'aime beaucoup l'expression, c'est un coup de pouce.

  • Speaker #0

    Un coup de pouce, oui, très bien trouvé.

  • Speaker #1

    Sachant qu'on travaille en reptation, en reptation c'est le mouvement de pouce sur la peau.

  • Speaker #2

    J'allais juste rajouter effectivement que la réflexologie, c'était vraiment une technique qui était très ancestrale, avec plutôt une base empirique, même si aujourd'hui on tend à aller vers des études un peu plus scientifiques pour essayer de voir comment ça fonctionne. Mais il ne faut pas oublier que c'est vraiment une technique qui est très ancestrale. qui a été utilisée depuis très très très longtemps.

  • Speaker #0

    Quand tu parles de méthode empirique, je pense que c'est important qu'on explique ce que c'est, parce que c'est vrai que nous on est dedans tout le temps, donc ça nous paraît assez logique. Mais en fait la méthode empirique, c'est la méthode qui fait qu'on va développer une technique par l'expérience. Et c'est vrai que la réflexologie, on est beaucoup là-dessus. C'est une technique qui a existé dans plusieurs parties du monde. très ancienne, et c'est quelque chose qui a évolué par l'expérience. Et du coup, c'est très bien que vous me parliez de ça, parce que ma prochaine question était, mais d'où est-ce que ça vient la réflexologie ? Parce que moi, ce que j'observe, c'est qu'il y a beaucoup de personnes qui pensent que c'est une pratique qui trouve racine dans la médecine traditionnelle chinoise. Est-ce que c'est vrai, ou est-ce qu'il y a aussi d'autres types de réflexologie qui ont immergé ?

  • Speaker #2

    Non, il y a du vrai, il y a du vrai, effectivement. La majeure partie qui est... connu et utilisé aujourd'hui provient des techniques asiatiques. Alors, on parle essentiellement de médecine traditionnelle chinoise, mais il est vrai que c'était pratiqué dans l'Égypte ancienne, c'était pratiqué globalement après recherche et après beaucoup de lectures. On s'aperçoit que c'était quand même pratiqué dans beaucoup, beaucoup de pays du monde et essentiellement chez les populations qui marchaient beaucoup, donc qui utilisaient énormément leurs pieds et qui, du coup, prenaient beaucoup soin. de leurs pieds, de l'état de leurs pieds, etc. Et je suppose, alors après, ça reste des suppositions, mais je pense que c'est là que l'expérience est née, c'est-à-dire en soignant, entre guillemets, leurs pieds, ils se sont aperçus que ça travaillait sur autre chose encore. Mais c'est vrai que ça existe partout, partout, puisqu'on en retrouve différentes traces, que ce soit en Afrique, en Afrique du Sud, que ce soit en Amérique du Sud aussi, beaucoup. Donc oui, je pense que la partie la plus connue, c'est la partie asiatique, mais je ne suis pas certaine qu'il n'y ait que là qu'il y ait des origines dans la textologie.

  • Speaker #1

    En revanche, pour que ça arrive jusque chez nous, dans des cultures complètement différentes, ça vient plutôt grâce à des travaux qui ont été réalisés par un ORL aux États-Unis et ensuite une physiothérapeute, donc une kiné, donc M. Fisgerald et une Shingham. C'est après ces travaux-là que ça a pu arriver dans nos pays occidentaux. Même si maintenant, il y a différents courants, on va dire, de réflexologie, l'objectif est le même. Ça va être juste un peu l'historique ou la manière dont c'est présenté ou certaines zones réflexes qui peuvent différer à certains endroits. Mais pour que ça se développe en France, il a fallu attendre les années 30-40 pour que les travaux américains puissent montrer un peu de résultat.

  • Speaker #0

    C'est très clair. Mais en fait, finalement, on voit qu'il y a une base ancestrale, mais il y a aussi des travaux plus récents qui ont émergé au début du XXe siècle et qui finalement continuent aujourd'hui.

  • Speaker #1

    Et ça continue toujours. Ça continue toujours dans la mesure où on a besoin de comprendre les mécanismes. On a une autre manière aussi, la technologie a évolué, et donc du coup on a potentiellement une possibilité de voir comment les mécanismes fonctionnent. Et la chance que l'on a, c'est que le corps médical et la recherche scientifique s'interrogent sur toutes les techniques complémentaires pour voir comment ça peut agir sur le corps et quels sont les effets possibles. Donc on a maintenant accès à cet espace de recherche aussi. La recherche, c'est une très bonne chose pour pouvoir évaluer l'effet d'une pratique, parce que du coup, on doit protocolariser, donc faire un protocole de la pratique pour pouvoir l'évaluer et la reproduire. Par contre, ça enlève une partie du contexte et une partie du fait que chaque séance est différente puisqu'on s'adapte en fonction de comment est la personne, de ses problématiques et de l'état du jour. Mais par contre, pour pouvoir étudier les bénéfices de manière plus scientifique, il fallait faire un protocole. un peu type, même pas un peu, même type, pour pouvoir le reproduire et voir les effets. Mais par contre, dans la réalité, il ne faut pas oublier ce cadre-là, qui est le fait que ce soit un intervenant et que la science soit adaptable complètement, est aussi un facteur important.

  • Speaker #0

    Et d'ailleurs, vu que tu nous parles du fait que la réflexologie soit une méthode qui s'adapte à la personne, qui peut aller chez le réflexologue ? Et pourquoi aller voir un réflexologue ?

  • Speaker #1

    Je te laisse répondre, Barbara.

  • Speaker #2

    Tout le monde peut aller chez le réflexologue, j'aurais tendance à dire. Du petit bébé jusqu'à la personne très âgée, tout le monde peut voir un réflexologue pour différentes raisons, pour différents... entre guillemets troubles, j'aime pas trop utiliser ce mot-là, mais globalement, c'est quand même celui qui ressort. Ça peut être de l'agitation, ça peut être des troubles du sommeil, ça peut être des troubles d'ordre digestif, ça peut être beaucoup... Le gros, en tout cas, par exemple, de mon côté, de ma clientèle, vient pour des troubles liés au surmenage, à la fatigue, au stress, tout ce qui est en lien avec le stress à la maison, le stress au travail, les burn-out, tout ce genre de choses. Ça, c'est vraiment bien adapté puisque la réflexologie va vraiment jouer son rôle au niveau de la relaxation, du travail sur le système nerveux central pour calmer les choses, détendre, et donc ramener le calme et l'équilibre. et permettre d'avancer un petit peu quand on est dans le cadre de ces troubles-là. Chez les enfants, ça peut être effectivement de l'agitation, des difficultés à dormir. Chez la personne âgée, ça peut être soulager des angoisses, ça peut être l'accompagner dans le cadre de ses douleurs, ça peut être l'accompagner, en l'occurrence, comme l'a dit Élise tout à l'heure, et comme je le fais moi en EHPAD, l'accompagner dans le cadre des soins palliatifs. pour soulager l'ensemble des gènes qu'on peut rencontrer à cet instant-là. Je pense qu'il y a vraiment un gros panel de choses qui peuvent amener les gens à venir nous consulter.

  • Speaker #1

    Là où c'est intéressant, c'est qu'on peut travailler autant dans la prévention. On sait qu'à chaque changement de saison, ça demande aussi un travail sur notre corps, etc. Donc ça peut être à ce moment-là une aide ponctuelle. Après, ça peut être par anticipation. On sait qu'on va traverser une période difficile, donc on aide son corps à se mettre dans de bonnes conditions pour pouvoir traverser les tumultes. Mais par contre, ça peut être aussi dans l'accompagnement de périodes difficiles. Ça peut être de traitements lourds. Dans ce cas-là, on va aider dans la gestion des effets secondaires des traitements. Ça peut être pas que les effets secondaires, mais le stress qui est engendré par une problématique très intense. Donc là, on va agir vraiment sur l'instant pour pouvoir aider à gérer ce stress, gérer la douleur, les tensions. Mais donc, du coup, sur différents aspects, ça peut être du préventif ou de l'accompagnement pendant la problématique.

  • Speaker #0

    Ce qui est intéressant, c'est que je pense qu'on se rejoint toutes sur le fait que le motif de séance numéro un, c'est le stress, quelle que soit l'origine du stress. et quelle que soit sa manifestation aussi exactement parce que oui il peut se manifester de plein de façons différentes et ça ça tombe bien parce que j'en parle à l'épisode juste avant après faut pas oublier par contre on dit pour tout le monde et en toutes circonstances il y a quand même des contre-indications c'est les entorses donc si on travaille en plan terre et que la personne est entorse à la cheville non on ne touche pas la

  • Speaker #1

    cheville en question s'il y a une fracture en cours de consolidation puisqu'on laisse le corps travailler on va absolument pas travailler la zone du tigné autour, on va travailler sur un autre membre puisqu'on a dit au début qu'il y avait différentes zones réflexes possibles, les pieds, les mains, le visage, les oreilles, etc. Et en cas de phlébite non traité, puisque la réflexologie aide à favoriser la circulation sanguine lymphatique, tant que le trouble circulatoire n'est pas réglé, on ne va pas venir intervenir.

  • Speaker #0

    Oui, très bien. Et moi, ce que je rajouterais pour les personnes qui nous écoutent et qui ont un doute concernant leur état de santé par rapport à la pratique de la réflexologie, c'est tout simplement d'appeler le professionnel qu'ils ont choisi d'aller voir et de lui poser la question tout simplement et de faire le point avec lui. Est-ce que là, c'est une contre-indication absolue ou est-ce que c'est uniquement un principe de précaution et on peut adapter, faire une séance plus courte ou même ne pas travailler en planterre sur les pieds et travailler sur d'autres techniques si le praticien pratique d'autres techniques ?

  • Speaker #1

    De toute façon, le professionnel en face, excuse-moi Barbara, le professionnel en face, si vous avez pris rendez-vous, si une des contre-indications est présente, il va vous le dire. Et par contre, il va aussi être là pour vous réorienter si vous venez le consulter et que ce n'est pas adapté. En disant non, là, ça ne me concerne pas, il faut aller voir votre médecin, là, il faut aller voir votre ostéopathe ou un autre praticien, un autre médical, paramédical ou autre technique complémentaire. il sera aussi en capacité de réorienter.

  • Speaker #0

    Bien sûr, c'est hyper important que chacun reste dans son cadre de travail, tout simplement.

  • Speaker #2

    C'est aussi pour ça que le réflexologue fait quand même un entretien lorsqu'il reçoit la personne pour la première fois, où effectivement il y a un bilan qui est effectué, où on pose différentes questions sur l'hygiène de vie, sur la raison pour laquelle il vient nous consulter, etc. et qui nous permet aussi de voir si oui ou non, on ne fait pas face à un trouble qui nécessiterait de réorienter vers un médecin.

  • Speaker #0

    Et puis je reviens sur ce que tu dis Barbara sur l'entretien. Avant la première séance, ça fait partie de toute cette démarche de personnalisation parce qu'on a quand même besoin de connaître un petit peu la personne et son histoire pour pouvoir ensuite lui proposer quelque chose de 100% adapté et personnalisé à ses besoins. Si à toutes les trois, on fait un top 5 des motifs de séance principaux que l'on rencontre, enfin ce que les personnes vont exprimer lorsqu'elles arrivent au cabinet, ce serait quoi pour vous ?

  • Speaker #2

    En général, troubles du sommeil, beaucoup.

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #2

    Troubles digestifs. pas mal avec des troubles de la constipation, si on doit rentrer un peu dans le détail. Et après, je dirais de l'irritabilité, c'est-à-dire j'ai énormément de personnes qui viennent parce qu'elles se sentent irritables, elles ont tendance à monter vite en pression, à être vite contrariées, etc. Donc ça, ça fait partie des troubles que je vois. Et je dirais après, les douleurs chroniques. Énormément. J'accompagne pas mal de personnes avec des pathologies chroniques douloureuses, donc des spondylarthrites, des polyarthrites rhumatoïdes, tout ce genre de troubles qui peut créer vraiment de la douleur. Et après, hors du cabinet, effectivement, je travaille en EHPAD et en foyer d'accueil médicalisé pour personnes handicapées. Et donc là, j'ai beaucoup, beaucoup les angoisses que j'ai aussi au cabinet. Il y a beaucoup de gens avec des troubles anxieux, de l'angoisse, de la spasmophilie, des choses comme ça.

  • Speaker #0

    Et pour toi, Élise, est-ce que c'est pareil ? Est-ce qu'il y a des choses qui varient un petit peu ?

  • Speaker #1

    Il y a des similitudes forcément. Après, ce qui va varier, c'est que moi, j'ai beaucoup de personnes avec des douleurs liées à la posture du travail. Des soignants, des infirmiers, des gens qui portent des charges assez lourdes au final et avec des mouvements répétitifs. Donc beaucoup de gens qui ont des tendinites, qui ont des douleurs musculaires. Et du coup, le reste du corps étant bien fait, il compense. Donc on a plein de douleurs un peu partout. Là, après, dans l'accompagnement des sportifs, j'ai la préparation aux efforts pour des meilleures performances, on va dire, de récupération, etc. Donc ça, c'est en amont dans le cabinet. Après, quand c'est lors d'événements sportifs, c'est pour pouvoir baisser l'intensité des douleurs pour pouvoir repartir le lendemain. Et la meilleure récupération aussi, éviter les courbatures du lendemain, ou du surlendemain. Et après, la plus grosse partie de l'activité aussi, c'est en soins palliatifs. Donc là, c'est vraiment, comme disait Barbara, sur le stress. de la situation, du moment, l'angoisse, et beaucoup sur les effets secondaires des traitements, donc les paresthésies, les douleurs, etc. Donc c'est beaucoup de symptômes liés à leurs problématiques médicales au départ, engendrés par les traitements aussi.

  • Speaker #0

    Donc il y a vraiment une différence des besoins en fonction du contexte dans lequel on travaille. Et ce qui est intéressant avec ce que tu fais, Elise, c'est que tu accompagnes des sportifs. Donc tu nous as bien expliqué qu'il y a un accompagnement en préparation, donc en amont. j'imagine des événements, des compétitions, et il y a un accompagnement plutôt pendant et après. Comment ça marche si tu te déplaces avec eux ?

  • Speaker #1

    Alors en fait, ce n'est pas les mêmes que je suis. Je suis sur la préparation dans mon cabinet.

  • Speaker #0

    Tu reçois des sportifs au cabinet ?

  • Speaker #1

    Donc là c'est tout en préparation de trials, de gros événements, des triathlons. Et voilà, plein d'épreuves comme ça, parce que je suis habité dans la montagne, donc il y a beaucoup d'épreuves aussi liées à la montagne. Et ensuite j'interviens sur des courses de cyclistes, donc routes principalement, où là on part avec eux carrément, une équipe qui est appelée équipe physio. Il y a des kinés, des ostéos, du massage ayurvédique et moins réflexo. Cela permet, durant la journée et le soir, d'être présent en cas de douleur pour la journée et le soir pour leur permettre une meilleure récupération quand il y a une mobilisation au niveau du corps intense pour éviter les courbatures. Et ça permet aussi, comme c'est sur le vélo, ils ont des positions sur 100 ou 150 km dans la journée. des tensions au niveau des épaules importantes et donc pour permettre de faciliter le lendemain également, on travaille à ce niveau-là. Et ensuite,

  • Speaker #0

    après,

  • Speaker #1

    c'est plus les sportifs que j'ai vus dans mon cabinet avant les épreuves, que je revois après, qu'à cinq jours après, pour aider le corps à se remettre un peu dans son état normal de repos, puisque après des gros efforts intenses, il y a besoin aussi de progressivement relâcher le corps, parce qu'il y a eu beaucoup de tensions musculaires. Mais là... Pour ces personnes-là, c'est beaucoup le mental, donc du coup on va beaucoup travailler aussi tout ce qui va être la gestion des émotions et du stress à ce moment-là, puisqu'ils se retrouvent face à eux durant l'effort.

  • Speaker #0

    Ouais donc c'est hyper intéressant, on voit encore une fois que la réflexologie s'adapte en fait aux différents besoins et que finalement le champ d'action est super large. Moi tu vois je travaille, ça peut m'arriver de faire des accompagnements sur des sportifs mais c'est ponctuel, donc c'est une partie du travail que moi je connais moins, mais c'est hyper intéressant de voir que le panel il est large, il est même très large. Pour moi c'est plutôt, alors en numéro 1 j'hésite, je pense qu'ils sont finalement à égalité. Ça va être les personnes qui arrivent en exprimant clairement un stress, un surmenage, qu'il soit d'origine professionnelle ou personnelle, parce que les deux existent. On parle beaucoup du surmenage professionnel, mais il y a des personnes, par rapport à la parentalité, par rapport au fait d'accompagner des proches malades, il y a un surmenage aussi qui est présent. Donc il y a beaucoup ça, je retrouve beaucoup ce type de problématique au cabinet. et je mettrai à égalité avec les troubles du sommeil. Je ne sais pas lequel est lequel, mais les deux premiers, en tout cas, c'est ces deux-là. Ensuite, ce qui vient en numéro 3, je rejoins Barbara, c'est les troubles digestifs et la constipation en tête de liste, ça c'est assez classique. En 4, je dirais que c'est les accompagnements sur la gestion de la douleur, apporter du confort au quotidien chez les personnes qui... vivent avec des maladies chroniques qui font qu'ils vivent avec de la douleur au quotidien. Je pense notamment aux personnes qui vivent avec la fibromyalgie ou les femmes qui vivent avec l'endométriose aussi. Ça, c'est des cas qui reviennent souvent au niveau des accompagnements. Et en 5, moi, j'ai beaucoup de personnes qui viennent aussi pour, on va dire, des troubles circulatoires légers au niveau des membres inférieurs, donc au niveau des jambes. Après, ça, c'est des choses que je vais faire, allez, entre mai et septembre. quand il fait chaud et que les personnes ont des problématiques de jambes lourdes, jambes qui gonflent, là, j'ai une demande assez spécifique sur ces problématiques-là. Mais c'est quelque chose de, finalement, très saisonnier. Mais c'est tellement important au beau jour que je pense que ça peut aller sur la cinquième marche du podium.

  • Speaker #1

    Et ensuite, il y a la discussion qui se passe avec l'ado, et du coup, ça reste toujours au choix. Si tu as envie de revenir, si tu penses que ça t'a fait du bien, etc., tu peux faire la demande auprès de tes parents pour revenir. Donc moi, c'est toujours dans ce contexte-là que je repose les choses. Je ne recale jamais un deuxième rendez-vous sur l'instant, comme ça, ça permet que l'ado s'écoute aussi un petit peu. Mais c'est vrai que j'en ai moins savant, et là, il y en a un peu plus aussi.

  • Speaker #2

    mais ça je suis d'accord je suis d'accord et il y en a beaucoup avec des troubles émotionnels importants il y a le trouble physique et il y a le trouble émotionnel chez les ados en ce moment et là les lycéens dès qu'on parle de la plateforme de Parcoursup,

  • Speaker #1

    c'est impressionnant ils commencent à rentrer les informations dans Parcoursup jusqu'au résultat, j'ai énormément de familles les parents et les enfants qui vivent cette situation j'aurais pas pensé qu'un outil informatique puisse générer autant de stress

  • Speaker #0

    C'est ce que j'allais dire parce que j'en entends parler aussi, beaucoup de parcours sup et je rejoins ce que tu dis, Élise, sur le fait de recevoir beaucoup d'ados, pré-ados. Je le vois aussi, beaucoup de collégiens, lycéens qui viennent au début, c'est les parents qui lancent la démarche. Et puis après, comme toi, en fait, je laisse toujours le choix. C'est hyper important qu'il n'y ait pas de contraintes dans ce type de démarche. Et pour continuer sur ce que tu disais au niveau de la tranche d'âge, moi, ce que je constate aussi de mon côté, c'est... que j'ai de plus en plus de personnes jeunes dans la vingtaine. Ce que je n'avais pas au tout début quand je me suis installée. Après, je ne suis pas installée depuis des dizaines d'années, ça va faire cinq ans cette année. Mais au début, j'étais quand même sur une tranche d'âge un petit peu plus haute. On va dire, allez, à partir de 45 et jusqu'à après 80. Je pense qu'il y a eu aussi le contexte Covid. Il y a beaucoup de choses qui ont changé dans notre société qui font que j'ai aussi beaucoup de personnes dans la vingtaine, dans la trentaine. Donc c'est encourageant.

  • Speaker #1

    Il y a aussi une prise de conscience de cette tranche d'âge-là, que ce n'est pas que quand il y a un problème qu'on prend soin de soi, il y a le côté préventif qui rentre, j'ai l'impression, de plus en plus dans notre culture. Dans d'autres pays et d'autres cultures, ça fait partie intégrante, le mode préventif. Je fais attention sur mon alimentation, je fais attention sur mon activité physique, etc. Et je l'utilise et technique des disciplines complémentaires pour aider mon corps à se réguler avec tous les changements. Et chez nous, c'est encore très jeune, mais on voit une petite tendance. dans ce sens-là, notamment avec les jeunes.

  • Speaker #2

    On en parle beaucoup plus aussi. On est beaucoup plus axés, on le voit dans les magazines, dans les journaux, un peu de partout, la prévention prend de l'ampleur et prend de la place. On est en train de s'apercevoir que ça a quand même une utilité. plutôt que de gérer le problème une fois qu'il est bien installé.

  • Speaker #0

    On travaillera toujours mieux en prévention que lorsqu'un problème est installé. Et c'est vrai qu'on est dans un pays où la culture de la prévention, elle tâtonne, on y vient tout doucement. Et je pense que les jeunes générations ont aussi l'expérience des générations d'avant. Moi, je l'ai entendu, ce discours de personnes d'une vingtaine d'années ou même d'une trentaine d'années, et je suis un peu dans ce discours-là aussi, de me dire, j'ai vu mes parents vivre des grands stress ou vivre d'une façon tellement contrainte que moi, je n'ai pas envie d'aller là-dedans. Et c'est un discours que j'entends beaucoup chez des personnes plus jeunes. Donc, quelque part, c'est intéressant parce que ça évite de reproduire les mêmes schémas qui conduisent à de gros déséquilibres liés au stress principalement et au mode de vie. donc c'est encourageant de voir que les choses petit à petit évoluent et changent.

  • Speaker #1

    Ça c'est vraiment une question de génération, les générations de nos parents, de nos grands-parents surtout, n'étaient pas à s'écouter, puisque si on s'écoutait ça voulait dire se plaindre et se mettre en arrêt alors que non, on peut très bien avancer, et être à son écoute ça ne veut pas dire être complètement à stopper toutes ces activités, c'est juste adapter en fonction de ses capacités à ce moment-là. Et ça je pense que la génération de maintenant est beaucoup plus... plus enclin à accepter prendre soin de soi. pour pouvoir faire davantage, alors que les générations d'avant, c'était non, non, non, de toute façon, je n'arrête pas. Je le vois sur le relâchement. Un exemple, les personnes s'installent dans un relax pour chez moi, et souvent, cette génération, entre 60 et 80 ans, le fait de se relâcher n'est pas naturel. Donc, c'est un travail d'apprentissage, de relâcher le corps progressivement pour pouvoir se détendre vraiment physiquement et mentalement par la même, alors que les plus jeunes... ont plus de facilité à relâcher le corps, même si les problématiques peuvent être autant difficiles d'un côté que de l'autre. Mais c'est la capacité à poser un peu, se relâcher, pour pouvoir réavancer après.

  • Speaker #0

    Tout à l'heure, Élise, tu nous parlais de réflexologie plantaire au niveau des pieds, palmaire au niveau des mains. Tu nous as aussi parlé de réflexologie auriculaire au niveau des oreilles, faciale aussi, si je ne dis pas de bêtises, au niveau du visage. Il y a différents types de réflexologie qui existent. Est-ce que tous les réflexologues pratiquent tous les types de réflexologie ?

  • Speaker #1

    Pas du tout. La réflexologie la plus connue, la plus utilisée par les professionnels ou connue du grand public, c'est la réflexologie plantaire. La plupart des réflexologues plantaires sont aussi formés à la Palmère, parce que dans la plupart des centres de formation, les deux sont enseignés durant le cursus. Et après, ce sont des techniques réflexes, mais généralement complémentaires. En tout cas, ce que l'on considère au niveau syndicat et fédération, c'est que la plantaire est la plus représentée en France. Mais effectivement, tous les réflexologues ne pratiquent pas la réflexologie reculaire ou faciale.

  • Speaker #2

    Ce sont des choix. Après, chacun choisit de s'y former ou pas. Toi, ça fait partie de la formation initiale ? Certaines écoles le proposent dans leur cursus, soit après, ça fait partie, Élise le confirmera, mais de la formation continue, où chaque réflexologue peut choisir de se former à des techniques différentes de celles qu'il a reçues au moment de sa formation initiale.

  • Speaker #1

    C'est souvent, en fait, on va souvent chercher d'autres pratiques, d'autres réflexes, pratiques-réflexes, suivant le public aussi que l'on a. C'est vrai que quand on est confronté à des problématiques, moi je pense à, j'ai d'abord travaillé en hôpital de jour, donc en service d'oncologie, Et c'est vrai que j'avais donc la plantaire et la palmaire, mais j'avais besoin de quelque chose, un outil qui puisse être apaisant de manière plus immédiate, parce que j'intervenais durant le traitement. Ils étaient donc installés dans une salle de soins, et du coup j'intervenais au même moment que leur traitement de chimio était mis en place. Et c'est vrai que même si la réflexologie plantaire et palmaire va avoir un effet de relâchement, de détente sur la durée, et sur l'instant, ça met un petit peu de temps à s'installer. J'avais besoin d'un outil qui soit un peu plus rapide en efficacité sur le premier relâchement et j'ai rencontré des professionnels qui pratiquaient la réflexologie faciale où j'ai pu observer que du coup c'était beaucoup plus immédiat. Par contre, moins longtemps dans la durée, c'est là où le travail combiné en plantaire ou en palmaire va permettre que l'état de relâchement et de détente se prolonge dans le temps. Après, ça reste complètement individuel, mais c'est pour ça que ça m'a amenée vers la réflexologie faciale.

  • Speaker #0

    Comment se passe une séance de réflexologie ? Parce que les gens se posent la question. Moi je le vois au cabinet, certaines personnes elles arrivent, elles sont un peu dans l'appréhension de savoir comment ça va se passer, est-ce que ça va être confortable, inconfortable ?

  • Speaker #2

    C'est pas toujours confortable, autant la personne peut complètement se laisser aller. Je dirais que là encore, c'est pareil. Il y a des techniques qui sont plus douces que d'autres, déjà en réflexologie. Et puis, une zone réflexe peut être sensible, peut être un peu douloureuse. Alors, toutes les zones réflexes ne sont pas douloureuses. C'est ce qui permet aussi de se détendre. Mais voilà, je dirais que la personne peut complètement se relâcher, peut aussi nous parler si elle le souhaite. En tout cas, moi, j'essaye de dire qu'il vaut mieux, effectivement, se détendre et se laisser aller. Mais il y a des personnes chez qui... il est important qu'elle parle pendant la séance, en tout cas pendant les premières, puis au bout d'un moment, des fois ça se calme aussi, ça parle beaucoup au début de séance, puis tout d'un coup, petit à petit, la détente venant, on n'entend plus personne, voire on entend dormir, c'est très variable, je dirais, là encore.

  • Speaker #0

    Puis on voit, il y a des personnes complètement différentes. Il y a des personnes, si c'est dans le calme absolu, ça les angoisse plus qu'autre chose. Ça les stresse plus s'il n'y a pas de bruit, pas de discussion. Et à l'inverse, d'autres personnes, si par contre, il y a le moindre mot échangé, on sent qu'elle a du mal à se relâcher. Donc du coup, là, on adapte encore une fois. On adapte toujours.

  • Speaker #1

    Dans tous les cas, l'objectif final, c'est quand même que la personne ressorte de sa séance plus détendue et plus relâchée que lorsqu'elle a franchi notre porte en arrivant. Bien sûr,

  • Speaker #2

    complètement.

  • Speaker #1

    Ok, maintenant on va passer sur les sujets qui fâchent un petit peu, ou en tout cas qui peuvent nous tendre. Est-ce que la réflexologie est une pratique reconnue par l'État français aujourd'hui ?

  • Speaker #3

    c'est un sujet qui fâche mais c'est un sujet sur lequel on travaille voilà ça c'est important de le préciser oui oui La réflexologie existe, l'État sait que la réflexologie existe, l'État sait que les réflexologues existent, on est déclaré à l'URSSAF, on paye nos charges, on existe, on a une vraie existence dans la vie de tous les jours. Maintenant, est-ce qu'on est reconnu comme étant un métier, un vrai métier aujourd'hui ? La réponse est non. En tout cas, pas pour l'instant et pas par l'État. Donc, on y travaille, on y travaille de manière intensive, que ce soit au syndicat... Voilà,

  • Speaker #0

    j'ai oublié !

  • Speaker #3

    Avec Élise et avec d'autres syndicats et fédérations de réflexologues, on y travaille d'arrache-pied, effectivement, pour faire admettre que non, ça n'est pas juste une petite pratique complémentaire. C'est un métier, il y a des gens qui en vivent, et vraiment à temps plein. Donc c'est très important de faire en sorte que ce métier soit reconnu, d'abord pour les réflexologues qui travaillent, et ensuite pour le grand public, c'est très important qu'à un moment donné, ce soit vraiment reconnu. pour qu'ils aient confiance dans les praticiens chez qui ils vont, pour qu'il y ait un cadre autour de ces praticiens, pour que vraiment le grand public soit en totale confiance lorsqu'il vient consulter un réflexologue.

  • Speaker #1

    Étant donné qu'on a parlé du syndicat professionnel des réflexologues, de la Fédération française des réflexologues, est-ce qu'en quelques mots vous pouvez nous expliquer, parce que ce sont des organisations représentatives et je pense que toutes les personnes qui nous écoutent ne savent pas forcément ce que c'est.

  • Speaker #3

    Pour le syndicat professionnel des réflexologues, professionnels, donc qui ne regroupent que des professionnels déjà installés de la réflexologie. Et notre rôle, c'est de faire connaître la réflexologie, de se faire entendre aussi des pouvoirs publics, de travailler sur la réglementation de notre profession, donner un cadre, donner un code de déontologie, donner une éthique. Travailler aussi avec les pouvoirs publics pour que ce soit un métier vraiment reconnu aujourd'hui.

  • Speaker #0

    Et pour la fédération, c'est la Fédération française des réflexologues qui existe depuis 1998. Au départ, c'était un regroupement de centres de formation et de professionnels qui étaient éparpillés un peu partout en France et qui ont cherché un petit peu sur le territoire s'il y avait d'autres réflexologues et centres de formation pour pouvoir échanger, communiquer, etc. Et au fil du temps, l'objectif maintenant de la fédération, c'est vraiment de promouvoir la réflexologie auprès du grand public et auprès des instances et des différentes... Ensuite, ça va être aussi d'accompagner les réflexologues durant leur temps de formation, parce qu'on recense des étudiants, des professionnels et des centres de formation. On les accompagne vraiment du moment où ils sont étudiants jusqu'à la retraite. Dans la partie de la formation continue, pareil au niveau de l'éthique et de la déontologie, puisque notre métier n'est pas encore reconnu. Donc l'objectif, c'est de vraiment pouvoir parler de la réflexologie en tant que métier. Et donc pour ça, il faut instaurer des règles et un cadre pour parler d'une profession. Et c'est vraiment dans cette démarche-là qu'on s'inscrit.

  • Speaker #1

    Et c'est un sacré sujet, j'en parlais dans l'épisode 2, enfin même j'en parle depuis le début finalement de ce podcast, du fait que tous ces métiers qu'on appelle entre guillemets médecine douce, même si ce terme ne nous plaît pas, il y a un vrai souci de reconnaissance et de lisibilité auprès du grand public. Il y a une demande qui est de plus en plus importante, donc c'est important que les personnes puissent aller faire des séances, aller voir des professionnels en toute sécurité et en toute confiance. Donc si on reprend le tableau global au niveau de l'état, la réflexologie n'est pas reconnue en tant que telle, mais quand on regarde le terrain, finalement, toutes les deux vous intervenez dans des hôpitaux, dans des EHPAD, donc c'est qu'il y a quand même une certaine reconnaissance de la réflexologie, il y a de nombreux réflexologues qui sont dans votre cas. Quand on regarde, on n'en a pas parlé, mais au niveau des mutuelles, il y a aussi de plus en plus de mutuelles qui prennent en charge la réflexologie. Donc quand on regarde de facto au niveau de ce qui se passe sur le terrain, Il y a une forme de reconnaissance qui est là, finalement.

  • Speaker #2

    Aussi, probablement. Les réflexologues travaillent, beaucoup travaillent en structure médicalisée, sous couvert des médecins. Enfin, je veux dire, c'est souvent eux qui nous réclament, notamment, je pense, en EHPAD, par exemple, où les unités de soins palliatifs demandent à ce qu'il y ait des interventions dites non médicamenteuses. Et on entre dans ces catégories-là, pour eux, en tout cas, on entre dans ces catégories-là. Tout ça, c'est validé par le médecin-coordinateur, l'infirmier-coordinateur, enfin, je parle dans les structures. Il y a énormément de réflexologues aussi qui travaillent dans les programmes d'éducation thérapeutique du patient. Là, c'est pareil, ils ne travaillent pas tout seuls, ils travaillent en équipe avec des médecins, avec des non-médecins. Enfin, je veux dire, il y a entre tout tout. Donc oui, il y a certainement une zone grise où effectivement, notre travail est reconnu et admis dans les structures et n'est pas reconnu et admis au niveau étatique.

  • Speaker #0

    Je pense qu'il y a un aspect aussi de... Il y a le fait que ce soit encore un peu méconnu dans ce qu'est la réflexologie réellement, Donc sur le terrain, c'est plus éprouvé puisqu'on va travailler avec les podologues, les kinés, les médecins, les différents médicaux et paramédicaux. Donc du coup, il y a une connaissance souvent du professionnel qui pratique la réflexologie et du coup, il véhicule ce qu'est la réflexologie, les effets. Donc sur le terrain, il y a une possibilité de travailler réellement en pluridisciplinarité. Après, il y a une dissonance avec l'administratif, puisque c'est un métier émergent, et la formation, jusqu'à présent, il y a une grande trame commune au centre sérieux. Et le problème, c'est qu'autour, il y a plein de petites choses. Si quelqu'un se met en ligne deux heures à regarder, il nous écoute, c'est bon, je suis réflexologue. J'ai passé une heure à écouter un podcast sur la réflexologie, j'ai tout compris, je suis réflexologue. Il y en a qui peuvent s'installer comme ça, légalement, marquer autodidacte sur sa plaque, ça fonctionne. Alors, je ne sais pas si trouver une assurance professionnelle, ça fonctionne comme ça, je pense que c'est peut-être un peu plus difficile. Maintenant, ils demandent un peu plus de justificatifs de formation, mais en même temps, tant que la formation... n'aura pas un cadre relativement strict, on se retrouvera avec des gens qui ont été formés en ligne, même s'ils ont fait 150 heures. Mais 150 heures d'apprentissage en ligne d'une pratique manuelle, c'est une aberration totale. Alors oui,

  • Speaker #1

    il y a un petit tentage.

  • Speaker #0

    On peut très bien adapter certains supports de cours en vidéo. puisque sur l'installation, sur des questions d'éthique, sur des questions réglementaires, sur un début de cours en anatomie-physiologie, ça peut très bien se faire en visio et s'approfondir après en présentiel. Et bien évidemment, aucune pratique manuelle ne doit être apprise en visio. Jamais.

  • Speaker #1

    Je te rejoins à 100%. Et en tant que formatrice, déjà, le fait d'apprendre une technique manuelle en ligne, pour moi, il y a quelque chose qui ne va pas. Ça ne va pas. surtout qu'on est dans un métier où on est de l'humain à l'humain. Donc, commencer son expérience et son initiation de la pratique 100% en ligne, pour moi, il y a quelque chose qui ne correspond pas.

  • Speaker #0

    C'est une question de conscience professionnelle et même de conscience tout court. C'est-à-dire que si on considère qu'en trois jours, en deux heures ou en même 25 heures, on a appris un métier. On est en capacité, on se sent légitime de recevoir un client pour lui apporter un soutien et vraiment une séance complète. Je pense qu'il y a une question de conscience professionnelle à se poser, d'éthique même personnelle. On a eu le cas, je ne sais pas pour toi Barbara, mais de rencontrer des personnes qui ont été formées à Lavavit et qui se considéraient professionnelles parce que la structure qui les a accueillies leur ont donné les outils en disant Vous êtes professionnelle, vous faites ça, vous faites ça, vous faites ça Et quand on discute avec eux, il ne suffit pas longtemps. Il y a une prise de conscience qui se fait en disant Non, peut-être que je ne suis pas suffisamment formée. Et il y a beaucoup de gens comme ça, où on a discuté avec eux, on ne dénigrait absolument pas la personne, de faire un choix. Là, une personne lambda veut faire une formation en réflexologie, tape formation en réflexologie en ligne enfin sur le web, pardon, tape sur Internet. Et il y a un panel énorme, énorme, énorme de propositions. et comment s'y retrouver, comment faire le tri. Donc déjà, effectivement, ce n'est pas évident pour eux, ce premier palier. Il y a des communications qui sont très bien faites, il y a de très grands communicants dans tous les métiers, et là-dedans aussi. Et donc, du coup, il y a des beaux sites, des belles présentations, etc. Mais à l'intérieur, c'est une coquille vide. Ce n'est pas forcément faux. qui est donnée comme information dans ces formations. Mais c'est des toutes petites pastilles diluées de petites informations et ce n'est pas le métier dans sa globalité. Et les gens qui ont une conscience inéthique professionnelle comprennent ce point de vue-là et pour beaucoup retournent se former.

  • Speaker #2

    Je suis d'accord parce que moi, une fois, j'ai une cliente. C'est une cliente à moi qui m'a dit Je me suis formée en réflexologie. Évidemment, j'ai demandé où savoir et là, elle me répond en ligne. Donc, elle me donne un site, peu importe. et elle me dit c'était super intéressant tout ça elle me dit le seul problème c'est que j'ai jamais touché un pied donc elle ne s'est pas installée ça tombe bien elle avait quand même de la conscience là dessus mais Un autre peut très bien le faire. Et il n'aura pas plus touché un pied. Je ne vois pas comment on peut devenir réflexologue sans avoir touché un pied, une main, un visage. comme tu l'as dit si bien, Claudia, c'est de l'humain à l'humain.

  • Speaker #1

    C'est de l'humain à l'humain, tout à fait.

  • Speaker #2

    Il y a la technique et il y a la partie accompagnement de cette personne. C'est-à-dire que quand elle vient, elle vient, elle est en souffrance. Donc, ce sont des personnes qui sont en situation de fragilité, très souvent. Et c'est là qu'il faut vraiment faire très, très attention à la manière dont on se comporte, à ce que l'on dit. parce que tout va prendre une certaine ampleur chez ces personnes-là qui sont vraiment en attente et en souffrance. Et ça, c'est vraiment le point sur lequel les formations en ligne, c'est sûr, ne prennent pas le temps d'insister là-dessus. Et c'est pour moi le point le plus important. Il faut bien faire la distinction entre un praticien en réflexologie et un réflexologue qui sera vraiment formé correctement, avec un nombre d'heures correctes, et de la pratique supervisée, et... réflexologue, qui se dit réflexologue, mais qui n'a fait que trois jours de formation. Et je ne veux pas, je ne veux dénigrer personne, mais le fait est que pour le client, c'est extrêmement difficile aujourd'hui de s'y reconnaître. Et c'est pour ça que nous, on les engage toujours à aller voir sur les annuaires des organisations représentatives, parce que c'est là qu'on sait qu'on a déjà un cadre défini. On a passé beaucoup de temps à définir un cadre.

  • Speaker #0

    C'est-à-dire qu'on a conscience que des dérives sont possibles, comme dans tout métier. que donc du coup, s'il y a une charte éthique qui est dictée aux réflexologues et qui s'engage à la respecter, nous on veille à ce que nos adhérents respectifs restent bien dans leur champ de compétences et que le discours soit vraiment clair et précis, qu'il n'y ait pas de risque de mécompréhension du grand public. À notre mesure, on fait en sorte de protéger le grand public et de protéger aussi les réflexologues d'autres appellations ou de gens qui se disent réflexologues alors qu'ils ne le sont pas.

  • Speaker #1

    Si on peut donner un conseil rapidement aux personnes qui nous écoutent, Comment faire pour choisir un réflexologue de confiance ? Parce que comme on l'a vu, aujourd'hui il y a quand même beaucoup de choses au niveau de la formation.

  • Speaker #2

    Il y a des annuaires auprès des institutions représentatives de la réflexologie, que ce soit la Fédération française des réflexologues, que ce soit le syndicat professionnel des réflexologues, que ce soit la RNCP et la FFPER. Et ensuite, moi le deuxième conseil que je donne, c'est de tout le temps prendre contact avec le réflexologue et de ne pas hésiter à lui poser des questions. aller voir sur son site aussi la manière dont il s'exprime, ce qu'il propose, la façon dont il le propose, etc. Je pense que vraiment, il ne faut pas hésiter à se renseigner.

  • Speaker #1

    Je suis tout à fait d'accord là-dessus.

  • Speaker #4

    Depuis tout à l'heure, on parle beaucoup de cadres et il y a un projet important qui est en cours et qui va permettre de dessiner beaucoup plus clairement le cadre du métier de réflexologue. Il s'agit de la rédaction de la norme AFNOR. Est-ce que vous pourriez nous expliquer en quoi consiste cette norme et quels sont ses objectifs ?

  • Speaker #0

    Alors depuis un peu moins d'un an, depuis octobre-novembre 2023, il y a un regroupement des structures dont Barbara vient de parler, la Fédération française des réflexologues, le syndicat professionnel des réflexologues, FFPER, Fédération francophone des réflexologues et des enseignants, et la RNCP, l'association des réflexologues RNCP. Donc il y a ce regroupement des quatre structures autour d'une norme AFNOR du métier de réflexologue. Donc ce n'est pas cadré que la formation en soi, c'est vraiment... de délimiter et d'acter quelles sont les compétences d'un réflexologue, quels sont les champs d'action d'un réflexologue, dans quel cas il va être amené à travailler, quelles sont les compétences qu'il a dû acquérir au départ et les moyens d'acquisition. On parlait de la visio, etc. Oui, de la visio, ça peut, mais sur tel et tel pourcentage et sur telle et telle matière ou bloc de compétences, c'est possible, et d'autres, non. Donc là, ça va être aussi le cadre légal. ça va être le vocabulaire. Donc cette norme métier, elle est en cours de rédaction et en travaillant encore, on a un peu dépassé la moitié de nos travaux. L'avantage d'une norme, c'est que ça se fait sur un consensus. Un consensus, c'est qu'il faut que tout le monde soit d'accord sur chaque point. Ce n'est pas la majorité qui est d'accord qui va faire que le texte est rédigé comme ça. Il faut que tout le monde soit d'accord. Et ce n'est pas de l'entre-soi. C'est-à-dire que nous, on a saisi AFNOR pour rédiger, pour faire une demande de projet de normes métier, mais du coup, ils ont ouvert pour que d'autres acteurs puissent s'y joindre s'ils le souhaitent. C'est ouvert à toute entité, toute structure qui souhaiterait prendre part à cette norme. Et quand elle sera terminée de rédiger, il y aura une enquête publique. Et l'enquête publique, ça veut dire que toute personne peut consulter cette norme et émettre ses avis, ses commentaires.

  • Speaker #4

    Donc finalement, les choses bougent au niveau national et au niveau public.

  • Speaker #2

    Oui, c'est complètement ça. C'est complètement ça et je rajouterais par rapport à ce qu'a dit Élise que non seulement il y a les quatre institutions représentatives, mais il y a aussi une vingtaine de centres de formation qui sont également impliqués sur cette norme. Donc, ils s'engagent aussi, après, derrière, à la respecter. C'est là que ça va devenir intéressant parce qu'effectivement, on va pouvoir mieux cadrer la formation qui sera proposée.

  • Speaker #1

    Je voudrais qu'on aborde un dernier point ensemble. Je pense que comme moi, vous faites parfois face à des objections de certaines personnes en ce qui concerne l'efficacité et le bien-fondé de la réflexologie, parce qu'aujourd'hui, on n'a pas de preuves scientifiques de comment ça fonctionne. Est-ce que vous pourriez nous éclairer sur l'état actuel de la recherche dans le domaine ?

  • Speaker #0

    Alors, il y a plein de choses qui se passent au niveau de la recherche au niveau mondial. C'est-à-dire que, par exemple, aux États-Unis, actuellement, il y a une étude qui a été terminée. Donc, ils sont en train d'étudier les résultats, de comparer les chiffres. C'est une étude de zone réflexe stimulée lors d'un IRM cérébral pour voir réellement... fonctionnellement et structurellement ce qui se passe dans le corps lorsque ces zones-là en plan Terre sont stimulées. Donc là c'est vraiment de l'imagerie médicale associée à la réflexologie pour voir ce qui se passe. En France, il y a eu des études qui ont été menées à bout vraiment dans un cadre scientifique en comparant le massage des pieds et la réflexologie. durant un scanner, non un IRM pardon, mais par contre la personne n'avait pas de problématique spécifique. C'est vraiment j'appuie sur certaines zones avec une pression manuelle et voir ce qui se passe au niveau du cerveau et voir si ça éclaire certaines zones en particulier. Donc ce qui a pu être mis en avant, ce n'est pas l'effet spécifique de la réflexologie dans cette étude-là parce que c'était un temps très très court de pratique vu que l'utilisation d'un IRM a un coût énorme aussi. Mais par contre, on a très bien pu distinguer que le fait d'avoir une approche sur les pieds a un effet au niveau du cerveau vraiment très défini. Donc maintenant, il faudrait pousser la recherche sur spécifiquement la réflexologie et sur un temps plus long. Là, c'est pour les études vraiment scientifiques. il y en a d'autres qui sont aussi en cours des demandes de financement etc puisqu'il y a une ouverture vers nos métiers pour vraiment la recherche pour voir ce qui se passe au niveau de notre corps réellement et ensuite il y a des études comparatives c'est à dire que dans les cabinets respectifs les réflexologues vont faire des études qui comparent entre 2 personnes, 3 personnes, 10 personnes qui ont les mêmes problématiques générales et qui vont mettre en avant mettre en face à face les résultats pour voir... une tendance qui se dirigerait vers un mieux-être sur tel aspect, une diminution de telle chose, etc. Il y a pas mal de choses. À ce niveau-là, et une dernière chose, en réflexologie, il y a un groupe qui s'appelle le GER, un groupe de recherche en réflexologie, qui est composé de réflexologues, de chercheurs d'admissaire, de psychocliniciens, de formateurs. Et donc l'objectif de ce groupe, c'est justement d'aider les professionnels dans la rédaction de leurs projets de recherche. Donc vous êtes réflexologue et vous avez envie... de monter un projet de recherche où vous avez la structure, où les financements, où les contacts, etc. On l'a pour vous aider au niveau de la rédaction, ce que je dis nous parce que je fais partie de ce groupe-là. Et donc du coup, l'objectif, c'est d'aider les professionnels à rédiger leur recherche. La recherche est quand même très spécifique. Il faut que les questions soient posées d'une certaine manière. Il faut qu'il y ait une rigueur qui soit appliquée. Et donc du coup, ce groupe-là est fait aussi pour ce soutien, entre autres.

  • Speaker #1

    Alors, si on résume, la réflexologie a quand même un pied. même les deux pieds dans la recherche scientifique et les choses avancent petit à petit c'est des petits pas un petit pas après l'autre comme je dis souvent ok on arrive tout doucement à la fin pour terminer j'aimerais vous poser la question qui va devenir la question signature en pleine forme naturellement est-ce que vous pourriez nous partager une habitude qui vous aide justement à vous sentir en pleine forme naturellement

  • Speaker #2

    Alors, écoute, moi j'utilise, j'en ai deux, je vais être honnête, j'utilise la cohérence cardiaque. La respiration en cohérence cardiaque est un outil qui m'a énormément aidée à une époque où j'en ai eu vraiment besoin et qui aujourd'hui est restée dans mon quotidien. Donc ça, c'est quelque chose que je pratique vraiment tous les jours. L'avantage, je sais que c'est très court puisque c'est trois fois cinq minutes par jour, donc c'est facile à glisser dans un emploi du temps, même chargé, même actif. C'est un exercice de respiration qui fait que pendant 5 minutes, vous avez une respiration qui est très régulière, ce qui n'est jamais le cas dans une journée. On ne respire pas comme ça naturellement, il faut vraiment que ce soit une respiration consciente. C'est une forme pour moi de mini-méditation, c'est-à-dire que ça ne dure pas longtemps, mais on est vraiment très concentré sur sa respiration. Et ça permet de faire une coupure à un moment donné, de reposer le cerveau. Ça, c'est la première que j'utilise et vraiment, c'est mon outil fétiche. Et le deuxième, c'est les auto-massages. parce que moi je suis une fan des automations donc les pieds les mains le visage je trouve toujours le temps de me faire un petit automassage dans la journée les automassages il n'y a pas besoin d'avoir de technique particulière tout le monde peut le faire voilà en fonction de nos ressentis donc oui je te rejoins c'est des gestes c'est des gestes simples c'est facile à faire et vraiment ça apporte un petit confort bien sûr c'est pas du tout comme si j'allais me faire masser ou si j'allais voir une collègue à moi qui est réflexologue on est d'accord on est d'accord on est d'accord Ça présente quand même l'avantage de me poser sur un espace-temps, même court, même de deux minutes. Je me pose, je prends soin de moi et ça, c'est vraiment la base. Donc ça, c'est mes deux techniques fêtées.

  • Speaker #1

    Merci beaucoup d'avoir partagé ça avec nous. Et toi, Élise ?

  • Speaker #0

    Alors pour moi, ça va être quand il y a un massage, c'est un peu dans ce sens-là, c'est-à-dire qu'en réflexologie faciale, il y a des mouvements qui sont enseignés sur le visage. pour stimuler toutes les zones réflexes du visage et qui vont aider le corps à se détendre, à se relâcher, etc. C'est un mouvement que je fais tous les matins. Tous les matins, il y a une stimulation des zones réflexes du visage qui permet d'aider le corps à se remettre en éveil et en action pour la journée.

  • Speaker #1

    En fait, tu utilises ta pratique et tes connaissances pour toi. Excellent. Bon, écoutez, je vous remercie très chaleureusement pour cet échange très riche et, je pense, très intéressant. Je vous souhaite une très bonne journée à toutes les deux et puis je vous dis à très bientôt.

  • Speaker #2

    Merci beaucoup Claudia.

  • Speaker #4

    Et voilà pour ce tour d'horizon de la réflexologie avec Élise Manzoni et Barbara Vigan. J'espère que cet épisode vous a donné envie de tester ou de planifier une séance de réflexologie prochainement. Dans les notes de cet épisode, vous trouverez les liens vers les sites des différentes organisations représentatives où vous pourrez retrouver des annuaires de réflexologues de confiance, ainsi que les contacts d'Élise et de Barbara. Vous retrouverez également toutes mes informations de contact toujours dans les notes de l'épisode. Et si vous avez d'autres questions sur la réflexologie, N'hésitez pas à nous contacter, nous nous ferons un plaisir de vous répondre. Je n'ai plus qu'à vous souhaiter une très bonne journée, prenez soin de vous et je vous dis à très bientôt pour un prochain épisode. Merci d'avoir écouté en pleine forme naturellement jusqu'à la fin. Pour ne rater aucun épisode, pensez à vous abonner. Et si vous souhaitez soutenir mon travail, je vous invite à mettre 5 étoiles sur votre plateforme d'écoute préférée et à laisser un avis sur Apple Podcasts. Vos retours sont précieux pour continuer à vous offrir du contenu qui vous inspire et à accueillir de nouveaux invités. Encore merci pour votre soutien et à très bientôt pour un nouvel épisode !

Chapters

  • Qu'est-ce que la réflexologie ?

    04:02

  • Pourquoi aller voir un.e réflexologue ?

    09:37

  • Réflexologie plantaire, palmaire, faciale... ?

    26:28

  • Comment se passe une séance ?

    28:47

  • La réflexologie est-elle reconnue par l'état ?

    30:25

  • La formation du réflexologue

    36:00

  • Vers une norme métier

    42:21

  • Les preuves scientifiques

    44:59

  • Etre en pleine forme naturellement !

    48:25

Description

Pour cette grande première des épisodes d’interview et de découverte des pratiques complémentaires, je vous emmène dans l'univers de la réflexologie. Ce nouvel épisode est particulièrement spécial pour moi, car il inaugure cette série en mettant en lumière une pratique qui me tient particulièrement à cœur. 🎙️✨

Plutôt que de traiter seul toutes les facettes de mon métier, j'ai choisi de donner la parole à deux consœurs : Barbara Vigan et Elise Manzoni. afin de vous offrir des expertise et des visions autre que la mienne sur la réflexologie.

Pendant notre discussion, nous explorerons en profondeur tous les aspects de cette discipline : qu'est-ce que c'est réellement ? à qui cela s'adresse-t-il et pourquoi faire pour une séance ?

En toute transparence, nous échangerons sur nos façons respectives de travailler et discuterons de l’état actuel du cadre et de la reconnaissance du métier, tout en abordant les avancées de la recherche scientifique.

Rejoignez-nous pour une discussion captivante qui vous donnera une vision complète de la réflexologie et de ses bienfaits. Préparez-vous à être inspiré.e.s et informé.e.s !

➡️Pour trouver des réflexologues de confiance près de chez vous :
https://reflexologues.fr/
https://syndicat-reflexologues.com/
https://www.reflexologues-rncp.com/
https://www.ffper.org/

📚Vous chercher une formation sérieuse en réflexologie ?
https://reflexologues.fr/annuaire-des-centres-de-formation/

👉 Retrouvez le résumé de l’épisode et les points clés de notre discussion sur la réflexologie ici : https://www.claudia-lima.fr/actualites/articles/regards-croises-sur-la-reflexologie-un-tour-d-horizon-de-la-profession

🌿 Pour contacter Elise Manzoni ( installée à Sisteron dans le 04 ) : elise.manzoni@gmail.com
🌿 Pour contacter Barbara Vigan (installée à Marseille 08e) : http://www.bv-reflexo-amma.com/
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Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans le podcast où le bien-être rime avec simplicité et authenticité. Je suis Claudia Lima, je suis réflexologue et au fil des épisodes, je vous aide à mieux comprendre votre corps pour que vous puissiez mieux en prendre au sport. Avec mes invités, vous découvrirez des méthodes d'accompagnement à la santé et au bien-être soigneusement sélectionnées pour leur approche éthique et sûre. Je partage aussi avec vous mes réflexions sur le mieux-être au quotidien, vous proposant ainsi des solutions en respectant toujours votre unicité et sans jamais vous imposer d'injonction. Ici, pas de recette miracle, uniquement des conseils pratiques et des échanges inspirants pour vous aider à vous sentir en pleine forme, naturellement. Bonjour à toutes et à tous et bienvenue sur ce nouvel épisode d'En pleine forme naturellement. Ce nouvel épisode est un peu spécial car nous inaugurons aujourd'hui les épisodes d'interviews et de découvertes des pratiques complémentaires. Et pour cette grande première, il était évident pour moi de vous parler de réflexologie bien sûr. Alors oui, dans l'absolu, j'aurais pu en faire un épisode solo et vous raconter toutes les facettes de mon métier. Mais j'ai préféré donner la parole à deux de mes consoeurs, Barbara Vigan et Élise Manzoni, ce qui me permet de rester dans mon rôle d'hôte de ce podcast et surtout de vous offrir des expertises et des visions autres que la mienne sur le sujet. Pendant notre discussion, nous explorerons tous les aspects de la réflexologie. Qu'est-ce que c'est réellement ? A qui cela s'adresse ? Et pourquoi faire une séance ? Nous échangerons aussi sur nos façons respectives de travailler et discuterons en toute transparence sur l'état actuel du cadre et de la reconnaissance du métier, tout en abordant les avancées de la recherche scientifique. L'objectif final étant de vous donner une version complète de cette pratique qui nous tient tant à cœur. Je vous invite donc à rejoindre ma conversation avec Élise et Barbara et à découvrir ce que la réflexologie peut vous offrir. Bonjour Élise, bonjour Barbara,

  • Speaker #1

    bonjour Claudia,

  • Speaker #0

    comment allez-vous ce matin ?

  • Speaker #1

    Ça va bien, merci.

  • Speaker #0

    Déjà, je suis ravie de vous accueillir sur En pleine forme naturellement et je suis super contente que vous soyez mes deux premières invitées et que l'on parle ensemble ce matin de réflexologie. Donc, merci d'avoir accepté mon invitation.

  • Speaker #1

    Avec plaisir, merci d'avoir pensé à nous.

  • Speaker #2

    Merci à toi Claudia, merci pour l'invitation.

  • Speaker #0

    Avec très grand plaisir. Alors pour commencer, est-ce que vous pouvez vous présenter pour les personnes qui nous écoutent et qui ne vous connaissent peut-être pas ?

  • Speaker #2

    Je suis Barbara Vigan, je suis réflexologue. Je travaille sur Marseille depuis un peu plus de dix ans maintenant, en cabinet, en EHPAD, en structure médicalisée pour personnes handicapées. Je pratique de la réflexologie dans ces trois structures et je suis également bénévolement la secrétaire générale du syndicat professionnel des réflexologues. Voilà, donc c'est vrai que toute mon activité tourne autour de la réflexologie.

  • Speaker #1

    Et du coup, Élise Manzoni, je suis réflexologue également depuis près de 14 ans. Je suis installée dans le 04 à Sisteron, dans les Alpes d'Haute-Provence. J'interviens, donc j'ai mon cabinet libéral et j'interviens aussi en structure médicale. J'interviens à l'hôpital de Manosque dans le service de soins palliatifs pour l'équipe mobile et pour le service à l'hôpital en chambre. J'interviens aussi en maison de retraite, pour les accompagnements pour les sportifs sur des épreuves de vélo de route. Je suis aussi la présidente de la Fédération française des réflexologues depuis 2019. La réflexologie, c'est du matin au soir et du soir au matin. Je suis aussi la secrétaire générale adjointe de Syndicair, qui est un syndicat qui regroupe des disciplines complémentaires de la prévention et de l'accompagnement à la santé.

  • Speaker #0

    Super, merci beaucoup. Donc deux plannings bien remplis. On va commencer par une question très simple. Qu'est-ce que la réflexologie, après tout ? Parce que depuis tout à l'heure, on en parle, mais de quoi on parle ?

  • Speaker #2

    Élise, vas-y.

  • Speaker #1

    Alors, la réflexologie est une technique manuelle, une pratique manuelle, qui a pour objectif d'aider le corps à se réguler. Donc, on va travailler par zone réflexe, c'est-à-dire qu'on peut retrouver des zones réflexes sur les pieds, les mains, le visage, les oreilles. Chacune de ces parties est une représentation miniaturisée du corps humain. On part du postulat que les points de pression vont permettre de relâcher la zone concernée au niveau du corps. Un exemple, je vais travailler une zone... qui correspond à l'épaule sur la main. L'information au niveau du système nerveux va passer jusqu'au cerveau et le cerveau va relancer pour relâcher la zone en question. Donc on ne diagnostique pas en réflexologie, on n'est pas médecin, on travaille sur les zones de tension que la personne nous donne, les zones de tension que l'on peut nous trouver, et surtout le schéma de compensation. Notre corps étant tellement bien fait, l'objectif pour lui, c'est de garder un équilibre. Donc s'il a une problématique quelque part, il va le compenser par d'autres endroits pour garder un certain équilibre, le problème qui engendre souvent des tensions ailleurs. Donc par le relâchement... Généralement, la gestion du stress, de la tension et de la douleur, on arrive à aider le corps à se réguler. C'est un coup de pouce.

  • Speaker #2

    C'est le cas de le dire, j'aime beaucoup l'expression, c'est un coup de pouce.

  • Speaker #0

    Un coup de pouce, oui, très bien trouvé.

  • Speaker #1

    Sachant qu'on travaille en reptation, en reptation c'est le mouvement de pouce sur la peau.

  • Speaker #2

    J'allais juste rajouter effectivement que la réflexologie, c'était vraiment une technique qui était très ancestrale, avec plutôt une base empirique, même si aujourd'hui on tend à aller vers des études un peu plus scientifiques pour essayer de voir comment ça fonctionne. Mais il ne faut pas oublier que c'est vraiment une technique qui est très ancestrale. qui a été utilisée depuis très très très longtemps.

  • Speaker #0

    Quand tu parles de méthode empirique, je pense que c'est important qu'on explique ce que c'est, parce que c'est vrai que nous on est dedans tout le temps, donc ça nous paraît assez logique. Mais en fait la méthode empirique, c'est la méthode qui fait qu'on va développer une technique par l'expérience. Et c'est vrai que la réflexologie, on est beaucoup là-dessus. C'est une technique qui a existé dans plusieurs parties du monde. très ancienne, et c'est quelque chose qui a évolué par l'expérience. Et du coup, c'est très bien que vous me parliez de ça, parce que ma prochaine question était, mais d'où est-ce que ça vient la réflexologie ? Parce que moi, ce que j'observe, c'est qu'il y a beaucoup de personnes qui pensent que c'est une pratique qui trouve racine dans la médecine traditionnelle chinoise. Est-ce que c'est vrai, ou est-ce qu'il y a aussi d'autres types de réflexologie qui ont immergé ?

  • Speaker #2

    Non, il y a du vrai, il y a du vrai, effectivement. La majeure partie qui est... connu et utilisé aujourd'hui provient des techniques asiatiques. Alors, on parle essentiellement de médecine traditionnelle chinoise, mais il est vrai que c'était pratiqué dans l'Égypte ancienne, c'était pratiqué globalement après recherche et après beaucoup de lectures. On s'aperçoit que c'était quand même pratiqué dans beaucoup, beaucoup de pays du monde et essentiellement chez les populations qui marchaient beaucoup, donc qui utilisaient énormément leurs pieds et qui, du coup, prenaient beaucoup soin. de leurs pieds, de l'état de leurs pieds, etc. Et je suppose, alors après, ça reste des suppositions, mais je pense que c'est là que l'expérience est née, c'est-à-dire en soignant, entre guillemets, leurs pieds, ils se sont aperçus que ça travaillait sur autre chose encore. Mais c'est vrai que ça existe partout, partout, puisqu'on en retrouve différentes traces, que ce soit en Afrique, en Afrique du Sud, que ce soit en Amérique du Sud aussi, beaucoup. Donc oui, je pense que la partie la plus connue, c'est la partie asiatique, mais je ne suis pas certaine qu'il n'y ait que là qu'il y ait des origines dans la textologie.

  • Speaker #1

    En revanche, pour que ça arrive jusque chez nous, dans des cultures complètement différentes, ça vient plutôt grâce à des travaux qui ont été réalisés par un ORL aux États-Unis et ensuite une physiothérapeute, donc une kiné, donc M. Fisgerald et une Shingham. C'est après ces travaux-là que ça a pu arriver dans nos pays occidentaux. Même si maintenant, il y a différents courants, on va dire, de réflexologie, l'objectif est le même. Ça va être juste un peu l'historique ou la manière dont c'est présenté ou certaines zones réflexes qui peuvent différer à certains endroits. Mais pour que ça se développe en France, il a fallu attendre les années 30-40 pour que les travaux américains puissent montrer un peu de résultat.

  • Speaker #0

    C'est très clair. Mais en fait, finalement, on voit qu'il y a une base ancestrale, mais il y a aussi des travaux plus récents qui ont émergé au début du XXe siècle et qui finalement continuent aujourd'hui.

  • Speaker #1

    Et ça continue toujours. Ça continue toujours dans la mesure où on a besoin de comprendre les mécanismes. On a une autre manière aussi, la technologie a évolué, et donc du coup on a potentiellement une possibilité de voir comment les mécanismes fonctionnent. Et la chance que l'on a, c'est que le corps médical et la recherche scientifique s'interrogent sur toutes les techniques complémentaires pour voir comment ça peut agir sur le corps et quels sont les effets possibles. Donc on a maintenant accès à cet espace de recherche aussi. La recherche, c'est une très bonne chose pour pouvoir évaluer l'effet d'une pratique, parce que du coup, on doit protocolariser, donc faire un protocole de la pratique pour pouvoir l'évaluer et la reproduire. Par contre, ça enlève une partie du contexte et une partie du fait que chaque séance est différente puisqu'on s'adapte en fonction de comment est la personne, de ses problématiques et de l'état du jour. Mais par contre, pour pouvoir étudier les bénéfices de manière plus scientifique, il fallait faire un protocole. un peu type, même pas un peu, même type, pour pouvoir le reproduire et voir les effets. Mais par contre, dans la réalité, il ne faut pas oublier ce cadre-là, qui est le fait que ce soit un intervenant et que la science soit adaptable complètement, est aussi un facteur important.

  • Speaker #0

    Et d'ailleurs, vu que tu nous parles du fait que la réflexologie soit une méthode qui s'adapte à la personne, qui peut aller chez le réflexologue ? Et pourquoi aller voir un réflexologue ?

  • Speaker #1

    Je te laisse répondre, Barbara.

  • Speaker #2

    Tout le monde peut aller chez le réflexologue, j'aurais tendance à dire. Du petit bébé jusqu'à la personne très âgée, tout le monde peut voir un réflexologue pour différentes raisons, pour différents... entre guillemets troubles, j'aime pas trop utiliser ce mot-là, mais globalement, c'est quand même celui qui ressort. Ça peut être de l'agitation, ça peut être des troubles du sommeil, ça peut être des troubles d'ordre digestif, ça peut être beaucoup... Le gros, en tout cas, par exemple, de mon côté, de ma clientèle, vient pour des troubles liés au surmenage, à la fatigue, au stress, tout ce qui est en lien avec le stress à la maison, le stress au travail, les burn-out, tout ce genre de choses. Ça, c'est vraiment bien adapté puisque la réflexologie va vraiment jouer son rôle au niveau de la relaxation, du travail sur le système nerveux central pour calmer les choses, détendre, et donc ramener le calme et l'équilibre. et permettre d'avancer un petit peu quand on est dans le cadre de ces troubles-là. Chez les enfants, ça peut être effectivement de l'agitation, des difficultés à dormir. Chez la personne âgée, ça peut être soulager des angoisses, ça peut être l'accompagner dans le cadre de ses douleurs, ça peut être l'accompagner, en l'occurrence, comme l'a dit Élise tout à l'heure, et comme je le fais moi en EHPAD, l'accompagner dans le cadre des soins palliatifs. pour soulager l'ensemble des gènes qu'on peut rencontrer à cet instant-là. Je pense qu'il y a vraiment un gros panel de choses qui peuvent amener les gens à venir nous consulter.

  • Speaker #1

    Là où c'est intéressant, c'est qu'on peut travailler autant dans la prévention. On sait qu'à chaque changement de saison, ça demande aussi un travail sur notre corps, etc. Donc ça peut être à ce moment-là une aide ponctuelle. Après, ça peut être par anticipation. On sait qu'on va traverser une période difficile, donc on aide son corps à se mettre dans de bonnes conditions pour pouvoir traverser les tumultes. Mais par contre, ça peut être aussi dans l'accompagnement de périodes difficiles. Ça peut être de traitements lourds. Dans ce cas-là, on va aider dans la gestion des effets secondaires des traitements. Ça peut être pas que les effets secondaires, mais le stress qui est engendré par une problématique très intense. Donc là, on va agir vraiment sur l'instant pour pouvoir aider à gérer ce stress, gérer la douleur, les tensions. Mais donc, du coup, sur différents aspects, ça peut être du préventif ou de l'accompagnement pendant la problématique.

  • Speaker #0

    Ce qui est intéressant, c'est que je pense qu'on se rejoint toutes sur le fait que le motif de séance numéro un, c'est le stress, quelle que soit l'origine du stress. et quelle que soit sa manifestation aussi exactement parce que oui il peut se manifester de plein de façons différentes et ça ça tombe bien parce que j'en parle à l'épisode juste avant après faut pas oublier par contre on dit pour tout le monde et en toutes circonstances il y a quand même des contre-indications c'est les entorses donc si on travaille en plan terre et que la personne est entorse à la cheville non on ne touche pas la

  • Speaker #1

    cheville en question s'il y a une fracture en cours de consolidation puisqu'on laisse le corps travailler on va absolument pas travailler la zone du tigné autour, on va travailler sur un autre membre puisqu'on a dit au début qu'il y avait différentes zones réflexes possibles, les pieds, les mains, le visage, les oreilles, etc. Et en cas de phlébite non traité, puisque la réflexologie aide à favoriser la circulation sanguine lymphatique, tant que le trouble circulatoire n'est pas réglé, on ne va pas venir intervenir.

  • Speaker #0

    Oui, très bien. Et moi, ce que je rajouterais pour les personnes qui nous écoutent et qui ont un doute concernant leur état de santé par rapport à la pratique de la réflexologie, c'est tout simplement d'appeler le professionnel qu'ils ont choisi d'aller voir et de lui poser la question tout simplement et de faire le point avec lui. Est-ce que là, c'est une contre-indication absolue ou est-ce que c'est uniquement un principe de précaution et on peut adapter, faire une séance plus courte ou même ne pas travailler en planterre sur les pieds et travailler sur d'autres techniques si le praticien pratique d'autres techniques ?

  • Speaker #1

    De toute façon, le professionnel en face, excuse-moi Barbara, le professionnel en face, si vous avez pris rendez-vous, si une des contre-indications est présente, il va vous le dire. Et par contre, il va aussi être là pour vous réorienter si vous venez le consulter et que ce n'est pas adapté. En disant non, là, ça ne me concerne pas, il faut aller voir votre médecin, là, il faut aller voir votre ostéopathe ou un autre praticien, un autre médical, paramédical ou autre technique complémentaire. il sera aussi en capacité de réorienter.

  • Speaker #0

    Bien sûr, c'est hyper important que chacun reste dans son cadre de travail, tout simplement.

  • Speaker #2

    C'est aussi pour ça que le réflexologue fait quand même un entretien lorsqu'il reçoit la personne pour la première fois, où effectivement il y a un bilan qui est effectué, où on pose différentes questions sur l'hygiène de vie, sur la raison pour laquelle il vient nous consulter, etc. et qui nous permet aussi de voir si oui ou non, on ne fait pas face à un trouble qui nécessiterait de réorienter vers un médecin.

  • Speaker #0

    Et puis je reviens sur ce que tu dis Barbara sur l'entretien. Avant la première séance, ça fait partie de toute cette démarche de personnalisation parce qu'on a quand même besoin de connaître un petit peu la personne et son histoire pour pouvoir ensuite lui proposer quelque chose de 100% adapté et personnalisé à ses besoins. Si à toutes les trois, on fait un top 5 des motifs de séance principaux que l'on rencontre, enfin ce que les personnes vont exprimer lorsqu'elles arrivent au cabinet, ce serait quoi pour vous ?

  • Speaker #2

    En général, troubles du sommeil, beaucoup.

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #2

    Troubles digestifs. pas mal avec des troubles de la constipation, si on doit rentrer un peu dans le détail. Et après, je dirais de l'irritabilité, c'est-à-dire j'ai énormément de personnes qui viennent parce qu'elles se sentent irritables, elles ont tendance à monter vite en pression, à être vite contrariées, etc. Donc ça, ça fait partie des troubles que je vois. Et je dirais après, les douleurs chroniques. Énormément. J'accompagne pas mal de personnes avec des pathologies chroniques douloureuses, donc des spondylarthrites, des polyarthrites rhumatoïdes, tout ce genre de troubles qui peut créer vraiment de la douleur. Et après, hors du cabinet, effectivement, je travaille en EHPAD et en foyer d'accueil médicalisé pour personnes handicapées. Et donc là, j'ai beaucoup, beaucoup les angoisses que j'ai aussi au cabinet. Il y a beaucoup de gens avec des troubles anxieux, de l'angoisse, de la spasmophilie, des choses comme ça.

  • Speaker #0

    Et pour toi, Élise, est-ce que c'est pareil ? Est-ce qu'il y a des choses qui varient un petit peu ?

  • Speaker #1

    Il y a des similitudes forcément. Après, ce qui va varier, c'est que moi, j'ai beaucoup de personnes avec des douleurs liées à la posture du travail. Des soignants, des infirmiers, des gens qui portent des charges assez lourdes au final et avec des mouvements répétitifs. Donc beaucoup de gens qui ont des tendinites, qui ont des douleurs musculaires. Et du coup, le reste du corps étant bien fait, il compense. Donc on a plein de douleurs un peu partout. Là, après, dans l'accompagnement des sportifs, j'ai la préparation aux efforts pour des meilleures performances, on va dire, de récupération, etc. Donc ça, c'est en amont dans le cabinet. Après, quand c'est lors d'événements sportifs, c'est pour pouvoir baisser l'intensité des douleurs pour pouvoir repartir le lendemain. Et la meilleure récupération aussi, éviter les courbatures du lendemain, ou du surlendemain. Et après, la plus grosse partie de l'activité aussi, c'est en soins palliatifs. Donc là, c'est vraiment, comme disait Barbara, sur le stress. de la situation, du moment, l'angoisse, et beaucoup sur les effets secondaires des traitements, donc les paresthésies, les douleurs, etc. Donc c'est beaucoup de symptômes liés à leurs problématiques médicales au départ, engendrés par les traitements aussi.

  • Speaker #0

    Donc il y a vraiment une différence des besoins en fonction du contexte dans lequel on travaille. Et ce qui est intéressant avec ce que tu fais, Elise, c'est que tu accompagnes des sportifs. Donc tu nous as bien expliqué qu'il y a un accompagnement en préparation, donc en amont. j'imagine des événements, des compétitions, et il y a un accompagnement plutôt pendant et après. Comment ça marche si tu te déplaces avec eux ?

  • Speaker #1

    Alors en fait, ce n'est pas les mêmes que je suis. Je suis sur la préparation dans mon cabinet.

  • Speaker #0

    Tu reçois des sportifs au cabinet ?

  • Speaker #1

    Donc là c'est tout en préparation de trials, de gros événements, des triathlons. Et voilà, plein d'épreuves comme ça, parce que je suis habité dans la montagne, donc il y a beaucoup d'épreuves aussi liées à la montagne. Et ensuite j'interviens sur des courses de cyclistes, donc routes principalement, où là on part avec eux carrément, une équipe qui est appelée équipe physio. Il y a des kinés, des ostéos, du massage ayurvédique et moins réflexo. Cela permet, durant la journée et le soir, d'être présent en cas de douleur pour la journée et le soir pour leur permettre une meilleure récupération quand il y a une mobilisation au niveau du corps intense pour éviter les courbatures. Et ça permet aussi, comme c'est sur le vélo, ils ont des positions sur 100 ou 150 km dans la journée. des tensions au niveau des épaules importantes et donc pour permettre de faciliter le lendemain également, on travaille à ce niveau-là. Et ensuite,

  • Speaker #0

    après,

  • Speaker #1

    c'est plus les sportifs que j'ai vus dans mon cabinet avant les épreuves, que je revois après, qu'à cinq jours après, pour aider le corps à se remettre un peu dans son état normal de repos, puisque après des gros efforts intenses, il y a besoin aussi de progressivement relâcher le corps, parce qu'il y a eu beaucoup de tensions musculaires. Mais là... Pour ces personnes-là, c'est beaucoup le mental, donc du coup on va beaucoup travailler aussi tout ce qui va être la gestion des émotions et du stress à ce moment-là, puisqu'ils se retrouvent face à eux durant l'effort.

  • Speaker #0

    Ouais donc c'est hyper intéressant, on voit encore une fois que la réflexologie s'adapte en fait aux différents besoins et que finalement le champ d'action est super large. Moi tu vois je travaille, ça peut m'arriver de faire des accompagnements sur des sportifs mais c'est ponctuel, donc c'est une partie du travail que moi je connais moins, mais c'est hyper intéressant de voir que le panel il est large, il est même très large. Pour moi c'est plutôt, alors en numéro 1 j'hésite, je pense qu'ils sont finalement à égalité. Ça va être les personnes qui arrivent en exprimant clairement un stress, un surmenage, qu'il soit d'origine professionnelle ou personnelle, parce que les deux existent. On parle beaucoup du surmenage professionnel, mais il y a des personnes, par rapport à la parentalité, par rapport au fait d'accompagner des proches malades, il y a un surmenage aussi qui est présent. Donc il y a beaucoup ça, je retrouve beaucoup ce type de problématique au cabinet. et je mettrai à égalité avec les troubles du sommeil. Je ne sais pas lequel est lequel, mais les deux premiers, en tout cas, c'est ces deux-là. Ensuite, ce qui vient en numéro 3, je rejoins Barbara, c'est les troubles digestifs et la constipation en tête de liste, ça c'est assez classique. En 4, je dirais que c'est les accompagnements sur la gestion de la douleur, apporter du confort au quotidien chez les personnes qui... vivent avec des maladies chroniques qui font qu'ils vivent avec de la douleur au quotidien. Je pense notamment aux personnes qui vivent avec la fibromyalgie ou les femmes qui vivent avec l'endométriose aussi. Ça, c'est des cas qui reviennent souvent au niveau des accompagnements. Et en 5, moi, j'ai beaucoup de personnes qui viennent aussi pour, on va dire, des troubles circulatoires légers au niveau des membres inférieurs, donc au niveau des jambes. Après, ça, c'est des choses que je vais faire, allez, entre mai et septembre. quand il fait chaud et que les personnes ont des problématiques de jambes lourdes, jambes qui gonflent, là, j'ai une demande assez spécifique sur ces problématiques-là. Mais c'est quelque chose de, finalement, très saisonnier. Mais c'est tellement important au beau jour que je pense que ça peut aller sur la cinquième marche du podium.

  • Speaker #1

    Et ensuite, il y a la discussion qui se passe avec l'ado, et du coup, ça reste toujours au choix. Si tu as envie de revenir, si tu penses que ça t'a fait du bien, etc., tu peux faire la demande auprès de tes parents pour revenir. Donc moi, c'est toujours dans ce contexte-là que je repose les choses. Je ne recale jamais un deuxième rendez-vous sur l'instant, comme ça, ça permet que l'ado s'écoute aussi un petit peu. Mais c'est vrai que j'en ai moins savant, et là, il y en a un peu plus aussi.

  • Speaker #2

    mais ça je suis d'accord je suis d'accord et il y en a beaucoup avec des troubles émotionnels importants il y a le trouble physique et il y a le trouble émotionnel chez les ados en ce moment et là les lycéens dès qu'on parle de la plateforme de Parcoursup,

  • Speaker #1

    c'est impressionnant ils commencent à rentrer les informations dans Parcoursup jusqu'au résultat, j'ai énormément de familles les parents et les enfants qui vivent cette situation j'aurais pas pensé qu'un outil informatique puisse générer autant de stress

  • Speaker #0

    C'est ce que j'allais dire parce que j'en entends parler aussi, beaucoup de parcours sup et je rejoins ce que tu dis, Élise, sur le fait de recevoir beaucoup d'ados, pré-ados. Je le vois aussi, beaucoup de collégiens, lycéens qui viennent au début, c'est les parents qui lancent la démarche. Et puis après, comme toi, en fait, je laisse toujours le choix. C'est hyper important qu'il n'y ait pas de contraintes dans ce type de démarche. Et pour continuer sur ce que tu disais au niveau de la tranche d'âge, moi, ce que je constate aussi de mon côté, c'est... que j'ai de plus en plus de personnes jeunes dans la vingtaine. Ce que je n'avais pas au tout début quand je me suis installée. Après, je ne suis pas installée depuis des dizaines d'années, ça va faire cinq ans cette année. Mais au début, j'étais quand même sur une tranche d'âge un petit peu plus haute. On va dire, allez, à partir de 45 et jusqu'à après 80. Je pense qu'il y a eu aussi le contexte Covid. Il y a beaucoup de choses qui ont changé dans notre société qui font que j'ai aussi beaucoup de personnes dans la vingtaine, dans la trentaine. Donc c'est encourageant.

  • Speaker #1

    Il y a aussi une prise de conscience de cette tranche d'âge-là, que ce n'est pas que quand il y a un problème qu'on prend soin de soi, il y a le côté préventif qui rentre, j'ai l'impression, de plus en plus dans notre culture. Dans d'autres pays et d'autres cultures, ça fait partie intégrante, le mode préventif. Je fais attention sur mon alimentation, je fais attention sur mon activité physique, etc. Et je l'utilise et technique des disciplines complémentaires pour aider mon corps à se réguler avec tous les changements. Et chez nous, c'est encore très jeune, mais on voit une petite tendance. dans ce sens-là, notamment avec les jeunes.

  • Speaker #2

    On en parle beaucoup plus aussi. On est beaucoup plus axés, on le voit dans les magazines, dans les journaux, un peu de partout, la prévention prend de l'ampleur et prend de la place. On est en train de s'apercevoir que ça a quand même une utilité. plutôt que de gérer le problème une fois qu'il est bien installé.

  • Speaker #0

    On travaillera toujours mieux en prévention que lorsqu'un problème est installé. Et c'est vrai qu'on est dans un pays où la culture de la prévention, elle tâtonne, on y vient tout doucement. Et je pense que les jeunes générations ont aussi l'expérience des générations d'avant. Moi, je l'ai entendu, ce discours de personnes d'une vingtaine d'années ou même d'une trentaine d'années, et je suis un peu dans ce discours-là aussi, de me dire, j'ai vu mes parents vivre des grands stress ou vivre d'une façon tellement contrainte que moi, je n'ai pas envie d'aller là-dedans. Et c'est un discours que j'entends beaucoup chez des personnes plus jeunes. Donc, quelque part, c'est intéressant parce que ça évite de reproduire les mêmes schémas qui conduisent à de gros déséquilibres liés au stress principalement et au mode de vie. donc c'est encourageant de voir que les choses petit à petit évoluent et changent.

  • Speaker #1

    Ça c'est vraiment une question de génération, les générations de nos parents, de nos grands-parents surtout, n'étaient pas à s'écouter, puisque si on s'écoutait ça voulait dire se plaindre et se mettre en arrêt alors que non, on peut très bien avancer, et être à son écoute ça ne veut pas dire être complètement à stopper toutes ces activités, c'est juste adapter en fonction de ses capacités à ce moment-là. Et ça je pense que la génération de maintenant est beaucoup plus... plus enclin à accepter prendre soin de soi. pour pouvoir faire davantage, alors que les générations d'avant, c'était non, non, non, de toute façon, je n'arrête pas. Je le vois sur le relâchement. Un exemple, les personnes s'installent dans un relax pour chez moi, et souvent, cette génération, entre 60 et 80 ans, le fait de se relâcher n'est pas naturel. Donc, c'est un travail d'apprentissage, de relâcher le corps progressivement pour pouvoir se détendre vraiment physiquement et mentalement par la même, alors que les plus jeunes... ont plus de facilité à relâcher le corps, même si les problématiques peuvent être autant difficiles d'un côté que de l'autre. Mais c'est la capacité à poser un peu, se relâcher, pour pouvoir réavancer après.

  • Speaker #0

    Tout à l'heure, Élise, tu nous parlais de réflexologie plantaire au niveau des pieds, palmaire au niveau des mains. Tu nous as aussi parlé de réflexologie auriculaire au niveau des oreilles, faciale aussi, si je ne dis pas de bêtises, au niveau du visage. Il y a différents types de réflexologie qui existent. Est-ce que tous les réflexologues pratiquent tous les types de réflexologie ?

  • Speaker #1

    Pas du tout. La réflexologie la plus connue, la plus utilisée par les professionnels ou connue du grand public, c'est la réflexologie plantaire. La plupart des réflexologues plantaires sont aussi formés à la Palmère, parce que dans la plupart des centres de formation, les deux sont enseignés durant le cursus. Et après, ce sont des techniques réflexes, mais généralement complémentaires. En tout cas, ce que l'on considère au niveau syndicat et fédération, c'est que la plantaire est la plus représentée en France. Mais effectivement, tous les réflexologues ne pratiquent pas la réflexologie reculaire ou faciale.

  • Speaker #2

    Ce sont des choix. Après, chacun choisit de s'y former ou pas. Toi, ça fait partie de la formation initiale ? Certaines écoles le proposent dans leur cursus, soit après, ça fait partie, Élise le confirmera, mais de la formation continue, où chaque réflexologue peut choisir de se former à des techniques différentes de celles qu'il a reçues au moment de sa formation initiale.

  • Speaker #1

    C'est souvent, en fait, on va souvent chercher d'autres pratiques, d'autres réflexes, pratiques-réflexes, suivant le public aussi que l'on a. C'est vrai que quand on est confronté à des problématiques, moi je pense à, j'ai d'abord travaillé en hôpital de jour, donc en service d'oncologie, Et c'est vrai que j'avais donc la plantaire et la palmaire, mais j'avais besoin de quelque chose, un outil qui puisse être apaisant de manière plus immédiate, parce que j'intervenais durant le traitement. Ils étaient donc installés dans une salle de soins, et du coup j'intervenais au même moment que leur traitement de chimio était mis en place. Et c'est vrai que même si la réflexologie plantaire et palmaire va avoir un effet de relâchement, de détente sur la durée, et sur l'instant, ça met un petit peu de temps à s'installer. J'avais besoin d'un outil qui soit un peu plus rapide en efficacité sur le premier relâchement et j'ai rencontré des professionnels qui pratiquaient la réflexologie faciale où j'ai pu observer que du coup c'était beaucoup plus immédiat. Par contre, moins longtemps dans la durée, c'est là où le travail combiné en plantaire ou en palmaire va permettre que l'état de relâchement et de détente se prolonge dans le temps. Après, ça reste complètement individuel, mais c'est pour ça que ça m'a amenée vers la réflexologie faciale.

  • Speaker #0

    Comment se passe une séance de réflexologie ? Parce que les gens se posent la question. Moi je le vois au cabinet, certaines personnes elles arrivent, elles sont un peu dans l'appréhension de savoir comment ça va se passer, est-ce que ça va être confortable, inconfortable ?

  • Speaker #2

    C'est pas toujours confortable, autant la personne peut complètement se laisser aller. Je dirais que là encore, c'est pareil. Il y a des techniques qui sont plus douces que d'autres, déjà en réflexologie. Et puis, une zone réflexe peut être sensible, peut être un peu douloureuse. Alors, toutes les zones réflexes ne sont pas douloureuses. C'est ce qui permet aussi de se détendre. Mais voilà, je dirais que la personne peut complètement se relâcher, peut aussi nous parler si elle le souhaite. En tout cas, moi, j'essaye de dire qu'il vaut mieux, effectivement, se détendre et se laisser aller. Mais il y a des personnes chez qui... il est important qu'elle parle pendant la séance, en tout cas pendant les premières, puis au bout d'un moment, des fois ça se calme aussi, ça parle beaucoup au début de séance, puis tout d'un coup, petit à petit, la détente venant, on n'entend plus personne, voire on entend dormir, c'est très variable, je dirais, là encore.

  • Speaker #0

    Puis on voit, il y a des personnes complètement différentes. Il y a des personnes, si c'est dans le calme absolu, ça les angoisse plus qu'autre chose. Ça les stresse plus s'il n'y a pas de bruit, pas de discussion. Et à l'inverse, d'autres personnes, si par contre, il y a le moindre mot échangé, on sent qu'elle a du mal à se relâcher. Donc du coup, là, on adapte encore une fois. On adapte toujours.

  • Speaker #1

    Dans tous les cas, l'objectif final, c'est quand même que la personne ressorte de sa séance plus détendue et plus relâchée que lorsqu'elle a franchi notre porte en arrivant. Bien sûr,

  • Speaker #2

    complètement.

  • Speaker #1

    Ok, maintenant on va passer sur les sujets qui fâchent un petit peu, ou en tout cas qui peuvent nous tendre. Est-ce que la réflexologie est une pratique reconnue par l'État français aujourd'hui ?

  • Speaker #3

    c'est un sujet qui fâche mais c'est un sujet sur lequel on travaille voilà ça c'est important de le préciser oui oui La réflexologie existe, l'État sait que la réflexologie existe, l'État sait que les réflexologues existent, on est déclaré à l'URSSAF, on paye nos charges, on existe, on a une vraie existence dans la vie de tous les jours. Maintenant, est-ce qu'on est reconnu comme étant un métier, un vrai métier aujourd'hui ? La réponse est non. En tout cas, pas pour l'instant et pas par l'État. Donc, on y travaille, on y travaille de manière intensive, que ce soit au syndicat... Voilà,

  • Speaker #0

    j'ai oublié !

  • Speaker #3

    Avec Élise et avec d'autres syndicats et fédérations de réflexologues, on y travaille d'arrache-pied, effectivement, pour faire admettre que non, ça n'est pas juste une petite pratique complémentaire. C'est un métier, il y a des gens qui en vivent, et vraiment à temps plein. Donc c'est très important de faire en sorte que ce métier soit reconnu, d'abord pour les réflexologues qui travaillent, et ensuite pour le grand public, c'est très important qu'à un moment donné, ce soit vraiment reconnu. pour qu'ils aient confiance dans les praticiens chez qui ils vont, pour qu'il y ait un cadre autour de ces praticiens, pour que vraiment le grand public soit en totale confiance lorsqu'il vient consulter un réflexologue.

  • Speaker #1

    Étant donné qu'on a parlé du syndicat professionnel des réflexologues, de la Fédération française des réflexologues, est-ce qu'en quelques mots vous pouvez nous expliquer, parce que ce sont des organisations représentatives et je pense que toutes les personnes qui nous écoutent ne savent pas forcément ce que c'est.

  • Speaker #3

    Pour le syndicat professionnel des réflexologues, professionnels, donc qui ne regroupent que des professionnels déjà installés de la réflexologie. Et notre rôle, c'est de faire connaître la réflexologie, de se faire entendre aussi des pouvoirs publics, de travailler sur la réglementation de notre profession, donner un cadre, donner un code de déontologie, donner une éthique. Travailler aussi avec les pouvoirs publics pour que ce soit un métier vraiment reconnu aujourd'hui.

  • Speaker #0

    Et pour la fédération, c'est la Fédération française des réflexologues qui existe depuis 1998. Au départ, c'était un regroupement de centres de formation et de professionnels qui étaient éparpillés un peu partout en France et qui ont cherché un petit peu sur le territoire s'il y avait d'autres réflexologues et centres de formation pour pouvoir échanger, communiquer, etc. Et au fil du temps, l'objectif maintenant de la fédération, c'est vraiment de promouvoir la réflexologie auprès du grand public et auprès des instances et des différentes... Ensuite, ça va être aussi d'accompagner les réflexologues durant leur temps de formation, parce qu'on recense des étudiants, des professionnels et des centres de formation. On les accompagne vraiment du moment où ils sont étudiants jusqu'à la retraite. Dans la partie de la formation continue, pareil au niveau de l'éthique et de la déontologie, puisque notre métier n'est pas encore reconnu. Donc l'objectif, c'est de vraiment pouvoir parler de la réflexologie en tant que métier. Et donc pour ça, il faut instaurer des règles et un cadre pour parler d'une profession. Et c'est vraiment dans cette démarche-là qu'on s'inscrit.

  • Speaker #1

    Et c'est un sacré sujet, j'en parlais dans l'épisode 2, enfin même j'en parle depuis le début finalement de ce podcast, du fait que tous ces métiers qu'on appelle entre guillemets médecine douce, même si ce terme ne nous plaît pas, il y a un vrai souci de reconnaissance et de lisibilité auprès du grand public. Il y a une demande qui est de plus en plus importante, donc c'est important que les personnes puissent aller faire des séances, aller voir des professionnels en toute sécurité et en toute confiance. Donc si on reprend le tableau global au niveau de l'état, la réflexologie n'est pas reconnue en tant que telle, mais quand on regarde le terrain, finalement, toutes les deux vous intervenez dans des hôpitaux, dans des EHPAD, donc c'est qu'il y a quand même une certaine reconnaissance de la réflexologie, il y a de nombreux réflexologues qui sont dans votre cas. Quand on regarde, on n'en a pas parlé, mais au niveau des mutuelles, il y a aussi de plus en plus de mutuelles qui prennent en charge la réflexologie. Donc quand on regarde de facto au niveau de ce qui se passe sur le terrain, Il y a une forme de reconnaissance qui est là, finalement.

  • Speaker #2

    Aussi, probablement. Les réflexologues travaillent, beaucoup travaillent en structure médicalisée, sous couvert des médecins. Enfin, je veux dire, c'est souvent eux qui nous réclament, notamment, je pense, en EHPAD, par exemple, où les unités de soins palliatifs demandent à ce qu'il y ait des interventions dites non médicamenteuses. Et on entre dans ces catégories-là, pour eux, en tout cas, on entre dans ces catégories-là. Tout ça, c'est validé par le médecin-coordinateur, l'infirmier-coordinateur, enfin, je parle dans les structures. Il y a énormément de réflexologues aussi qui travaillent dans les programmes d'éducation thérapeutique du patient. Là, c'est pareil, ils ne travaillent pas tout seuls, ils travaillent en équipe avec des médecins, avec des non-médecins. Enfin, je veux dire, il y a entre tout tout. Donc oui, il y a certainement une zone grise où effectivement, notre travail est reconnu et admis dans les structures et n'est pas reconnu et admis au niveau étatique.

  • Speaker #0

    Je pense qu'il y a un aspect aussi de... Il y a le fait que ce soit encore un peu méconnu dans ce qu'est la réflexologie réellement, Donc sur le terrain, c'est plus éprouvé puisqu'on va travailler avec les podologues, les kinés, les médecins, les différents médicaux et paramédicaux. Donc du coup, il y a une connaissance souvent du professionnel qui pratique la réflexologie et du coup, il véhicule ce qu'est la réflexologie, les effets. Donc sur le terrain, il y a une possibilité de travailler réellement en pluridisciplinarité. Après, il y a une dissonance avec l'administratif, puisque c'est un métier émergent, et la formation, jusqu'à présent, il y a une grande trame commune au centre sérieux. Et le problème, c'est qu'autour, il y a plein de petites choses. Si quelqu'un se met en ligne deux heures à regarder, il nous écoute, c'est bon, je suis réflexologue. J'ai passé une heure à écouter un podcast sur la réflexologie, j'ai tout compris, je suis réflexologue. Il y en a qui peuvent s'installer comme ça, légalement, marquer autodidacte sur sa plaque, ça fonctionne. Alors, je ne sais pas si trouver une assurance professionnelle, ça fonctionne comme ça, je pense que c'est peut-être un peu plus difficile. Maintenant, ils demandent un peu plus de justificatifs de formation, mais en même temps, tant que la formation... n'aura pas un cadre relativement strict, on se retrouvera avec des gens qui ont été formés en ligne, même s'ils ont fait 150 heures. Mais 150 heures d'apprentissage en ligne d'une pratique manuelle, c'est une aberration totale. Alors oui,

  • Speaker #1

    il y a un petit tentage.

  • Speaker #0

    On peut très bien adapter certains supports de cours en vidéo. puisque sur l'installation, sur des questions d'éthique, sur des questions réglementaires, sur un début de cours en anatomie-physiologie, ça peut très bien se faire en visio et s'approfondir après en présentiel. Et bien évidemment, aucune pratique manuelle ne doit être apprise en visio. Jamais.

  • Speaker #1

    Je te rejoins à 100%. Et en tant que formatrice, déjà, le fait d'apprendre une technique manuelle en ligne, pour moi, il y a quelque chose qui ne va pas. Ça ne va pas. surtout qu'on est dans un métier où on est de l'humain à l'humain. Donc, commencer son expérience et son initiation de la pratique 100% en ligne, pour moi, il y a quelque chose qui ne correspond pas.

  • Speaker #0

    C'est une question de conscience professionnelle et même de conscience tout court. C'est-à-dire que si on considère qu'en trois jours, en deux heures ou en même 25 heures, on a appris un métier. On est en capacité, on se sent légitime de recevoir un client pour lui apporter un soutien et vraiment une séance complète. Je pense qu'il y a une question de conscience professionnelle à se poser, d'éthique même personnelle. On a eu le cas, je ne sais pas pour toi Barbara, mais de rencontrer des personnes qui ont été formées à Lavavit et qui se considéraient professionnelles parce que la structure qui les a accueillies leur ont donné les outils en disant Vous êtes professionnelle, vous faites ça, vous faites ça, vous faites ça Et quand on discute avec eux, il ne suffit pas longtemps. Il y a une prise de conscience qui se fait en disant Non, peut-être que je ne suis pas suffisamment formée. Et il y a beaucoup de gens comme ça, où on a discuté avec eux, on ne dénigrait absolument pas la personne, de faire un choix. Là, une personne lambda veut faire une formation en réflexologie, tape formation en réflexologie en ligne enfin sur le web, pardon, tape sur Internet. Et il y a un panel énorme, énorme, énorme de propositions. et comment s'y retrouver, comment faire le tri. Donc déjà, effectivement, ce n'est pas évident pour eux, ce premier palier. Il y a des communications qui sont très bien faites, il y a de très grands communicants dans tous les métiers, et là-dedans aussi. Et donc, du coup, il y a des beaux sites, des belles présentations, etc. Mais à l'intérieur, c'est une coquille vide. Ce n'est pas forcément faux. qui est donnée comme information dans ces formations. Mais c'est des toutes petites pastilles diluées de petites informations et ce n'est pas le métier dans sa globalité. Et les gens qui ont une conscience inéthique professionnelle comprennent ce point de vue-là et pour beaucoup retournent se former.

  • Speaker #2

    Je suis d'accord parce que moi, une fois, j'ai une cliente. C'est une cliente à moi qui m'a dit Je me suis formée en réflexologie. Évidemment, j'ai demandé où savoir et là, elle me répond en ligne. Donc, elle me donne un site, peu importe. et elle me dit c'était super intéressant tout ça elle me dit le seul problème c'est que j'ai jamais touché un pied donc elle ne s'est pas installée ça tombe bien elle avait quand même de la conscience là dessus mais Un autre peut très bien le faire. Et il n'aura pas plus touché un pied. Je ne vois pas comment on peut devenir réflexologue sans avoir touché un pied, une main, un visage. comme tu l'as dit si bien, Claudia, c'est de l'humain à l'humain.

  • Speaker #1

    C'est de l'humain à l'humain, tout à fait.

  • Speaker #2

    Il y a la technique et il y a la partie accompagnement de cette personne. C'est-à-dire que quand elle vient, elle vient, elle est en souffrance. Donc, ce sont des personnes qui sont en situation de fragilité, très souvent. Et c'est là qu'il faut vraiment faire très, très attention à la manière dont on se comporte, à ce que l'on dit. parce que tout va prendre une certaine ampleur chez ces personnes-là qui sont vraiment en attente et en souffrance. Et ça, c'est vraiment le point sur lequel les formations en ligne, c'est sûr, ne prennent pas le temps d'insister là-dessus. Et c'est pour moi le point le plus important. Il faut bien faire la distinction entre un praticien en réflexologie et un réflexologue qui sera vraiment formé correctement, avec un nombre d'heures correctes, et de la pratique supervisée, et... réflexologue, qui se dit réflexologue, mais qui n'a fait que trois jours de formation. Et je ne veux pas, je ne veux dénigrer personne, mais le fait est que pour le client, c'est extrêmement difficile aujourd'hui de s'y reconnaître. Et c'est pour ça que nous, on les engage toujours à aller voir sur les annuaires des organisations représentatives, parce que c'est là qu'on sait qu'on a déjà un cadre défini. On a passé beaucoup de temps à définir un cadre.

  • Speaker #0

    C'est-à-dire qu'on a conscience que des dérives sont possibles, comme dans tout métier. que donc du coup, s'il y a une charte éthique qui est dictée aux réflexologues et qui s'engage à la respecter, nous on veille à ce que nos adhérents respectifs restent bien dans leur champ de compétences et que le discours soit vraiment clair et précis, qu'il n'y ait pas de risque de mécompréhension du grand public. À notre mesure, on fait en sorte de protéger le grand public et de protéger aussi les réflexologues d'autres appellations ou de gens qui se disent réflexologues alors qu'ils ne le sont pas.

  • Speaker #1

    Si on peut donner un conseil rapidement aux personnes qui nous écoutent, Comment faire pour choisir un réflexologue de confiance ? Parce que comme on l'a vu, aujourd'hui il y a quand même beaucoup de choses au niveau de la formation.

  • Speaker #2

    Il y a des annuaires auprès des institutions représentatives de la réflexologie, que ce soit la Fédération française des réflexologues, que ce soit le syndicat professionnel des réflexologues, que ce soit la RNCP et la FFPER. Et ensuite, moi le deuxième conseil que je donne, c'est de tout le temps prendre contact avec le réflexologue et de ne pas hésiter à lui poser des questions. aller voir sur son site aussi la manière dont il s'exprime, ce qu'il propose, la façon dont il le propose, etc. Je pense que vraiment, il ne faut pas hésiter à se renseigner.

  • Speaker #1

    Je suis tout à fait d'accord là-dessus.

  • Speaker #4

    Depuis tout à l'heure, on parle beaucoup de cadres et il y a un projet important qui est en cours et qui va permettre de dessiner beaucoup plus clairement le cadre du métier de réflexologue. Il s'agit de la rédaction de la norme AFNOR. Est-ce que vous pourriez nous expliquer en quoi consiste cette norme et quels sont ses objectifs ?

  • Speaker #0

    Alors depuis un peu moins d'un an, depuis octobre-novembre 2023, il y a un regroupement des structures dont Barbara vient de parler, la Fédération française des réflexologues, le syndicat professionnel des réflexologues, FFPER, Fédération francophone des réflexologues et des enseignants, et la RNCP, l'association des réflexologues RNCP. Donc il y a ce regroupement des quatre structures autour d'une norme AFNOR du métier de réflexologue. Donc ce n'est pas cadré que la formation en soi, c'est vraiment... de délimiter et d'acter quelles sont les compétences d'un réflexologue, quels sont les champs d'action d'un réflexologue, dans quel cas il va être amené à travailler, quelles sont les compétences qu'il a dû acquérir au départ et les moyens d'acquisition. On parlait de la visio, etc. Oui, de la visio, ça peut, mais sur tel et tel pourcentage et sur telle et telle matière ou bloc de compétences, c'est possible, et d'autres, non. Donc là, ça va être aussi le cadre légal. ça va être le vocabulaire. Donc cette norme métier, elle est en cours de rédaction et en travaillant encore, on a un peu dépassé la moitié de nos travaux. L'avantage d'une norme, c'est que ça se fait sur un consensus. Un consensus, c'est qu'il faut que tout le monde soit d'accord sur chaque point. Ce n'est pas la majorité qui est d'accord qui va faire que le texte est rédigé comme ça. Il faut que tout le monde soit d'accord. Et ce n'est pas de l'entre-soi. C'est-à-dire que nous, on a saisi AFNOR pour rédiger, pour faire une demande de projet de normes métier, mais du coup, ils ont ouvert pour que d'autres acteurs puissent s'y joindre s'ils le souhaitent. C'est ouvert à toute entité, toute structure qui souhaiterait prendre part à cette norme. Et quand elle sera terminée de rédiger, il y aura une enquête publique. Et l'enquête publique, ça veut dire que toute personne peut consulter cette norme et émettre ses avis, ses commentaires.

  • Speaker #4

    Donc finalement, les choses bougent au niveau national et au niveau public.

  • Speaker #2

    Oui, c'est complètement ça. C'est complètement ça et je rajouterais par rapport à ce qu'a dit Élise que non seulement il y a les quatre institutions représentatives, mais il y a aussi une vingtaine de centres de formation qui sont également impliqués sur cette norme. Donc, ils s'engagent aussi, après, derrière, à la respecter. C'est là que ça va devenir intéressant parce qu'effectivement, on va pouvoir mieux cadrer la formation qui sera proposée.

  • Speaker #1

    Je voudrais qu'on aborde un dernier point ensemble. Je pense que comme moi, vous faites parfois face à des objections de certaines personnes en ce qui concerne l'efficacité et le bien-fondé de la réflexologie, parce qu'aujourd'hui, on n'a pas de preuves scientifiques de comment ça fonctionne. Est-ce que vous pourriez nous éclairer sur l'état actuel de la recherche dans le domaine ?

  • Speaker #0

    Alors, il y a plein de choses qui se passent au niveau de la recherche au niveau mondial. C'est-à-dire que, par exemple, aux États-Unis, actuellement, il y a une étude qui a été terminée. Donc, ils sont en train d'étudier les résultats, de comparer les chiffres. C'est une étude de zone réflexe stimulée lors d'un IRM cérébral pour voir réellement... fonctionnellement et structurellement ce qui se passe dans le corps lorsque ces zones-là en plan Terre sont stimulées. Donc là c'est vraiment de l'imagerie médicale associée à la réflexologie pour voir ce qui se passe. En France, il y a eu des études qui ont été menées à bout vraiment dans un cadre scientifique en comparant le massage des pieds et la réflexologie. durant un scanner, non un IRM pardon, mais par contre la personne n'avait pas de problématique spécifique. C'est vraiment j'appuie sur certaines zones avec une pression manuelle et voir ce qui se passe au niveau du cerveau et voir si ça éclaire certaines zones en particulier. Donc ce qui a pu être mis en avant, ce n'est pas l'effet spécifique de la réflexologie dans cette étude-là parce que c'était un temps très très court de pratique vu que l'utilisation d'un IRM a un coût énorme aussi. Mais par contre, on a très bien pu distinguer que le fait d'avoir une approche sur les pieds a un effet au niveau du cerveau vraiment très défini. Donc maintenant, il faudrait pousser la recherche sur spécifiquement la réflexologie et sur un temps plus long. Là, c'est pour les études vraiment scientifiques. il y en a d'autres qui sont aussi en cours des demandes de financement etc puisqu'il y a une ouverture vers nos métiers pour vraiment la recherche pour voir ce qui se passe au niveau de notre corps réellement et ensuite il y a des études comparatives c'est à dire que dans les cabinets respectifs les réflexologues vont faire des études qui comparent entre 2 personnes, 3 personnes, 10 personnes qui ont les mêmes problématiques générales et qui vont mettre en avant mettre en face à face les résultats pour voir... une tendance qui se dirigerait vers un mieux-être sur tel aspect, une diminution de telle chose, etc. Il y a pas mal de choses. À ce niveau-là, et une dernière chose, en réflexologie, il y a un groupe qui s'appelle le GER, un groupe de recherche en réflexologie, qui est composé de réflexologues, de chercheurs d'admissaire, de psychocliniciens, de formateurs. Et donc l'objectif de ce groupe, c'est justement d'aider les professionnels dans la rédaction de leurs projets de recherche. Donc vous êtes réflexologue et vous avez envie... de monter un projet de recherche où vous avez la structure, où les financements, où les contacts, etc. On l'a pour vous aider au niveau de la rédaction, ce que je dis nous parce que je fais partie de ce groupe-là. Et donc du coup, l'objectif, c'est d'aider les professionnels à rédiger leur recherche. La recherche est quand même très spécifique. Il faut que les questions soient posées d'une certaine manière. Il faut qu'il y ait une rigueur qui soit appliquée. Et donc du coup, ce groupe-là est fait aussi pour ce soutien, entre autres.

  • Speaker #1

    Alors, si on résume, la réflexologie a quand même un pied. même les deux pieds dans la recherche scientifique et les choses avancent petit à petit c'est des petits pas un petit pas après l'autre comme je dis souvent ok on arrive tout doucement à la fin pour terminer j'aimerais vous poser la question qui va devenir la question signature en pleine forme naturellement est-ce que vous pourriez nous partager une habitude qui vous aide justement à vous sentir en pleine forme naturellement

  • Speaker #2

    Alors, écoute, moi j'utilise, j'en ai deux, je vais être honnête, j'utilise la cohérence cardiaque. La respiration en cohérence cardiaque est un outil qui m'a énormément aidée à une époque où j'en ai eu vraiment besoin et qui aujourd'hui est restée dans mon quotidien. Donc ça, c'est quelque chose que je pratique vraiment tous les jours. L'avantage, je sais que c'est très court puisque c'est trois fois cinq minutes par jour, donc c'est facile à glisser dans un emploi du temps, même chargé, même actif. C'est un exercice de respiration qui fait que pendant 5 minutes, vous avez une respiration qui est très régulière, ce qui n'est jamais le cas dans une journée. On ne respire pas comme ça naturellement, il faut vraiment que ce soit une respiration consciente. C'est une forme pour moi de mini-méditation, c'est-à-dire que ça ne dure pas longtemps, mais on est vraiment très concentré sur sa respiration. Et ça permet de faire une coupure à un moment donné, de reposer le cerveau. Ça, c'est la première que j'utilise et vraiment, c'est mon outil fétiche. Et le deuxième, c'est les auto-massages. parce que moi je suis une fan des automations donc les pieds les mains le visage je trouve toujours le temps de me faire un petit automassage dans la journée les automassages il n'y a pas besoin d'avoir de technique particulière tout le monde peut le faire voilà en fonction de nos ressentis donc oui je te rejoins c'est des gestes c'est des gestes simples c'est facile à faire et vraiment ça apporte un petit confort bien sûr c'est pas du tout comme si j'allais me faire masser ou si j'allais voir une collègue à moi qui est réflexologue on est d'accord on est d'accord on est d'accord Ça présente quand même l'avantage de me poser sur un espace-temps, même court, même de deux minutes. Je me pose, je prends soin de moi et ça, c'est vraiment la base. Donc ça, c'est mes deux techniques fêtées.

  • Speaker #1

    Merci beaucoup d'avoir partagé ça avec nous. Et toi, Élise ?

  • Speaker #0

    Alors pour moi, ça va être quand il y a un massage, c'est un peu dans ce sens-là, c'est-à-dire qu'en réflexologie faciale, il y a des mouvements qui sont enseignés sur le visage. pour stimuler toutes les zones réflexes du visage et qui vont aider le corps à se détendre, à se relâcher, etc. C'est un mouvement que je fais tous les matins. Tous les matins, il y a une stimulation des zones réflexes du visage qui permet d'aider le corps à se remettre en éveil et en action pour la journée.

  • Speaker #1

    En fait, tu utilises ta pratique et tes connaissances pour toi. Excellent. Bon, écoutez, je vous remercie très chaleureusement pour cet échange très riche et, je pense, très intéressant. Je vous souhaite une très bonne journée à toutes les deux et puis je vous dis à très bientôt.

  • Speaker #2

    Merci beaucoup Claudia.

  • Speaker #4

    Et voilà pour ce tour d'horizon de la réflexologie avec Élise Manzoni et Barbara Vigan. J'espère que cet épisode vous a donné envie de tester ou de planifier une séance de réflexologie prochainement. Dans les notes de cet épisode, vous trouverez les liens vers les sites des différentes organisations représentatives où vous pourrez retrouver des annuaires de réflexologues de confiance, ainsi que les contacts d'Élise et de Barbara. Vous retrouverez également toutes mes informations de contact toujours dans les notes de l'épisode. Et si vous avez d'autres questions sur la réflexologie, N'hésitez pas à nous contacter, nous nous ferons un plaisir de vous répondre. Je n'ai plus qu'à vous souhaiter une très bonne journée, prenez soin de vous et je vous dis à très bientôt pour un prochain épisode. Merci d'avoir écouté en pleine forme naturellement jusqu'à la fin. Pour ne rater aucun épisode, pensez à vous abonner. Et si vous souhaitez soutenir mon travail, je vous invite à mettre 5 étoiles sur votre plateforme d'écoute préférée et à laisser un avis sur Apple Podcasts. Vos retours sont précieux pour continuer à vous offrir du contenu qui vous inspire et à accueillir de nouveaux invités. Encore merci pour votre soutien et à très bientôt pour un nouvel épisode !

Chapters

  • Qu'est-ce que la réflexologie ?

    04:02

  • Pourquoi aller voir un.e réflexologue ?

    09:37

  • Réflexologie plantaire, palmaire, faciale... ?

    26:28

  • Comment se passe une séance ?

    28:47

  • La réflexologie est-elle reconnue par l'état ?

    30:25

  • La formation du réflexologue

    36:00

  • Vers une norme métier

    42:21

  • Les preuves scientifiques

    44:59

  • Etre en pleine forme naturellement !

    48:25

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