Speaker #0Bienvenue dans le podcast où le bien-être rime avec simplicité et authenticité. Je suis Claudia Lima, je suis réflexologue, et au fil des épisodes, je vous aide à mieux comprendre votre corps pour que vous puissiez mieux en prendre soin. Avec mes invités, vous découvrirez des méthodes d'accompagnement à la santé et au bien-être, soigneusement sélectionnées pour leur approche éthique et sûre. Je partage aussi avec vous mes réflexions sur le mieux-être au quotidien, vous proposant ainsi des solutions, en respectant toujours votre unicité et sans jamais vous imposer d'injonction. Ici, pas de recette miracle, uniquement des conseils pratiques et des échanges inspirants pour vous aider à vous sentir en pleine forme, naturellement. Bonjour à tous, je suis ravie de vous accueillir dans l'épisode 2 de votre podcast En pleine forme, naturellement, un endroit où l'on parle santé naturelle et bien-être avec simplicité et bonne humeur. Aujourd'hui, je vous donne 10 conseils pour bien choisir votre praticien de, entre guillemets, médecine douce. Je vais revenir sur ce terme dans quelques instants. J'ai décidé de faire de ce thème l'épisode 2 du podcast, étant donné qu'une bonne partie de ce podcast va être dédiée à vous faire. découvrir diverses pratiques que l'on appelle communément médecine douce. L'objectif du podcast du jour, c'est vraiment de vous donner, on va dire, une première grille de lecture pour vous aider et vous éclairer dans le choix de vos praticiens. Avant d'entrer dans le vif du sujet, je vais commencer par un petit disclaimer. Déjà l'épisode 2, ça commence bien. Dans le titre de ce podcast, il y a le terme médecine douce parce que c'est le terme qui va parler au plus grand nombre. Donc pour des questions de visibilité par rapport à ce qui serait abordé dans l'épisode, j'ai décidé de mettre ce terme dans le titre. Mais pour ceux qui me connaissent un petit peu de par le cabinet ou les réseaux sociaux ou autres, vous savez que je n'utilise... pas ce terme pour définir ma pratique, car c'est un terme qui ne me convient pas et qui ne convient pas à beaucoup de praticiens. Alors, pourquoi est-ce que je n'utilise pas ce terme de médecine douce ? Tout d'abord, étant donné que nous tous, praticiens divers et variés, ne sommes pas médecins, je préfère ne pas utiliser le terme médecine pour éviter tout malentendu, tout simplement. Nous ne sommes pas là pour remplacer des médecins, donc je préfère ne pas utiliser le terme médecine. Et certainement pas le terme médecine alternative, étant donné qu'alternatif signifie à la place de, donc on n'est pas là pour remplacer les médecins, encore une fois. Et encore moins le terme de médecine parallèle. Pour moi, c'est vraiment le terme à ne pas utiliser, parce que parallèle, si on regarde la signification du mot, par exemple deux droites parallèles, ce sont deux droites qui ne se rencontrent jamais. Donc ça voudrait dire que les deux approches, donc la médecine conventionnelle et les pratiques complémentaires, ne peuvent pas coexister dans une démarche de santé et de bien-être globale. Ce qui est complètement à l'opposé de ma démarche et de la démarche de la grande majorité des praticiens. Et pour le terme douce, je comprends que ce terme ait été choisi pour le côté non-invasif, naturel, mais d'une part, je trouve que ça donne un côté négatif à la médecine conventionnelle qui serait dure. Donc encore une fois, on est dans l'opposition. Et aussi, ce n'est pas parce que nos méthodes sont douces qu'elles n'apportent pas des effets positifs sur le long terme et qu'elles ne sont pas efficaces sur certains sujets. Je vais plutôt utiliser le terme de pratique complémentaire, comme vous pouvez l'entendre dans le générique du podcast, parce que ce que je propose et ce qui sera présenté ici, ce sont des démarches d'accompagnement global à la santé et au bien-être. Vous l'avez vu à l'épisode 1, la santé, ce n'est pas seulement le domaine médical, c'est quelque chose de beaucoup plus large. Donc ce sont des démarches qui prennent en compte la personne dans sa globalité. Donc dans sa globalité, ça veut dire avec ses suivis, avec ses traitements médicaux, avec l'intervention d'éventuels autres praticiens. Et chacun a un rôle bien défini dans une démarche de santé intégrative. Donc voilà pourquoi j'ai plutôt utilisé le terme de pratique complémentaire. Voilà pour cette longue introduction. Maintenant, passons au vif du sujet, parce qu'on est quand même là pour ça. Donc l'objectif du jour, c'est vraiment de vous guider dans le choix de praticien, parce que comme je l'expliquais dans l'épisode 0, le marché global de la santé naturelle et du bien-être est en grande expansion. Il y a beaucoup de personnes qui s'installent avec une offre qui est gigantesque aujourd'hui, et on peut avoir du mal à se repérer dans tout ça. C'est un secteur qui est encore aujourd'hui peu encadré, et parfois, il faut aussi l'admettre, on n'a pas forcément bonne presse. parce qu'il y a des personnes qui représentent une minorité des praticiens. On ne rentre pas dans le cadre, mais malheureusement, c'est d'elles dont on va parler. Donc pour moi, c'était important de poser les choses et de vous donner un éclairage avant d'inviter certains praticiens dans ce podcast. Alors, ces dix conseils, ils vont être divisés en deux parties. D'un côté, on va avoir les green flags, ou drapeaux verts en français. Ce sont des éléments qui vont être des indicateurs de confiance. Mais ce n'est absolument pas une checklist. Ça ne veut pas dire que les praticiens doivent cocher toutes les cases que je vais vous donner. Et d'un autre côté, on va avoir les red flags, ou drapeaux rouges en français, et là, ça va être l'inverse. Si vous rencontrez un praticien qui a un seul de ces red flags, je vous conseille fortement de ne pas y aller. Allons-y pour les green flags. Comme je vous le disais, ce n'est pas une checklist, les informations que je vais vous donner, sauf pour le numéro 1, qui pour moi est une condition sine qua non, aussi bien pour le bien-être du praticien que pour le bien-être des personnes qu'il reçoit. C'est la qualité de la formation. La formation, pour moi, elle est primordiale, en tant que praticienne, mais aussi en tant que formatrice, je ne vais pas vous dire le contraire, notamment au niveau de la pratique, lorsqu'il s'agit d'une pratique manuelle. Par exemple, pour la réflexologie, moi j'ai beaucoup de mal à concevoir qu'il existe des formations qui soient 100% en ligne. On est sur une pratique qui est manuelle. Donc pour moi, l'apprentissage à distance, il y a quelque chose qui ne fonctionne pas. Je ne peux pas vous parler d'un nombre d'heures en particulier ou de telle ou telle école. Ce n'est pas le propos parce que l'épisode du jour est vraiment basé sur des conseils généraux et qu'en fonction des pratiques, les standards de formation sont complètement différents. Donc je ne vais pas rentrer dans ce type de détails. Ce que je veux vous dire par rapport à la formation, c'est qu'il y a la pratique en elle-même, qui demande quand même un certain nombre d'heures pour pratiquer en sécurité et pour bien connaître son sujet, ça c'est important, mais au-delà de ça, il y a aussi la posture professionnelle. Donc ce n'est pas uniquement connaître sa pratique, c'est aussi savoir comment accueillir les personnes, rester dans son cadre et savoir réorienter si besoin, parce qu'on est amené parfois à rencontrer des personnes qui sont dans un état... de vulnérabilité, et donc il faut bien qu'on reste dans notre cadre, et ça, la formation, elle est hyper importante aussi sur ces questions-là. La formation, elle est aussi importante sur le fait de bien connaître les contre-indications et les principes de précaution propres à sa pratique. Bref, ça, ce sont des choses qui s'apprennent en formation et qui vont au-delà du cœur de la pratique en lui-même. Je vous parle de ça parce que j'ai déjà eu la réflexion de certaines personnes qui me disaient Oui, il y a des personnes qui sont autodidactes et qui sont parfaitement compétentes. Et puis, il y a d'autres personnes qui ont fait une école et qui n'ont pas pratiqué pendant X temps. Donc, ça ne veut pas dire qu'elles sont forcément compétentes dans leur métier. Ça, je ne suis pas tout à fait d'accord. C'est un peu comme le permis de conduire. Effectivement, si tu as ton permis et que tu ne conduis pas pendant X années, certainement que tu auras des difficultés à prendre le volant par manque de pratique. Ça, je suis d'accord. Mais tu as quand même passé ton permis. Il y a quand même quelqu'un qui, à un moment donné... Par rapport à certains critères, tu as dit Ok, là, tu es apte à prendre la route. Donc, on va dire que pour la formation, c'est un peu la même chose. Et là, la question que vous pouvez vous poser, c'est Oui, mais comment savoir si la personne que je souhaite aller voir a été correctement formée ? Alors, souvent, les personnes qui ont été formées l'affichent sur leur site internet ou sur leurs autres canaux de communication. Donc après, libre à vous d'aller faire des recherches complémentaires si vous le souhaitez. Sinon, posez la question à la personne. Si vous ne voyez pas l'information sur le site internet ou sur d'autres supports, posez la question à la personne de savoir où est-ce qu'elle a été formée, quel a été son temps de formation, et en fonction de sa réponse, prenez votre décision. Et je reviens sur cette histoire de temps de formation. Ce que je peux vous dire, et je pense que c'est valable pour toutes les pratiques, je suis fortement convaincue qu'on n'apprend pas un métier de l'accompagnement avec une formation de deux jours sur internet. Donc ça, ça peut vous donner une idée. Sinon, il y a le point suivant qui peut être aussi intéressant à regarder pour compléter votre choix. Le deuxième point que je voulais aborder avec vous, c'est l'adhésion à une organisation professionnelle, syndicat ou fédération. Là-dessus, je tiens quand même à préciser que ce n'est pas parce qu'un praticien ou une praticienne n'est pas adhérent à l'organisation professionnelle de son métier qu'il n'est pas quelqu'un de sérieux et que ce qu'il propose n'est pas de qualité. Le fait d'adhérer ou pas à une organisation professionnelle, c'est un choix personnel et chaque praticien est libre d'y adhérer ou pas. Il n'y a vraiment aucune obligation là-dessus. En revanche, ce qui est intéressant pour vous... Ça vous donne plusieurs indices sur, premièrement, la qualité de la formation qu'a reçue le praticien, parce que souvent, les organisations professionnelles s'assurent que les praticiens adhérents ont une formation de qualité et suffisante pour exercer le métier en toute sécurité. Et aussi, ça signifie que le praticien s'engage à respecter une charte de déontologie propre à sa pratique. Donc, ça peut être une information intéressante pour vous guider dans votre choix. Mais encore une fois, pas d'obligation. Le troisième point que je veux vous présenter, c'est la présence sur les plateformes de réservation en ligne dédiées ou sur des réseaux de praticiens. Encore une fois, là, aucune obligation et surtout, ce que je veux ajouter pour nuancer mes propos, c'est que toutes les plateformes de réservation en ligne ne se valent pas, dans le sens où certaines ont beaucoup de critères à l'entrée et d'autres pas du tout. Les deux plateformes qui sont les plus connues aujourd'hui, c'est Medusine, qui est le réseau dont je fais partie depuis que je suis installée et qui permet de prendre rendez-vous avec moi, tout simplement. L'avantage de Medusine, c'est qu'un praticien ne peut pas s'inscrire directement. Avant le référencement sur la plateforme, les praticiens doivent fournir plusieurs documents, dont des attestations de formation, ainsi que des recommandations d'autres professionnels de leur secteur. Donc je trouve que c'est bien parce que ça permet quand même... de faire un filtre à l'entrée et d'assurer une certaine qualité au niveau de l'offre présente sur le site. Il y a également le site Resalib qui est utilisé par de nombreux praticiens qui vérifient certaines informations lors de l'inscription des professionnels sur son site. Il y a plein d'autres sites qui sont en train de se développer aujourd'hui. Je ne connais pas exactement leur modalité d'inscription, c'est pour ça que je n'en parle pas. Ce que je vous conseille, c'est de regarder sur leur page d'accueil quelles sont les valeurs qui sont mises en avant. Ça peut vous aider à faire votre choix. Le quatrième green flag pour vous aider à choisir votre praticien, ce sont les avis. Les avis, je parle bien évidemment des avis sur Internet, mais également du bouche à oreille à l'ancienne. Plus vous allez entendre parler en bien de la personne, je pense, plus vous pouvez y aller en confiance. Les avis en ligne, pour moi, c'est le bouche à oreille 2.0. Ça fonctionne de la même façon et je pense qu'on le voit aujourd'hui toutes et tous dans notre façon de consommer. Les avis en ligne, c'est quand même une ressource précieuse. Et en ce qui concerne les pratiques complémentaires... Ça permet d'obtenir un aperçu de l'expérience des autres utilisateurs avec un praticien donné. Donc ça, ça va aussi pouvoir vous aider à prendre une décision éclairée et à choisir un praticien qui vous convient et dont le travail est apprécié par d'autres clients. Et là, je vais revenir sur l'avantage de la présence sur les plateformes de prise de rendez-vous en ligne comme Medusine ou Résalib dont on a parlé. L'avantage de ces plateformes-là, c'est que les avis qui sont dessus sont vérifiés. Ça veut dire que pour laisser un avis... Sur le praticien, il faut que la personne ait pris rendez-vous, qu'elle soit venue au rendez-vous, et seulement après, elle reçoit un message qui lui permet de laisser un avis sur la fiche du praticien. Ce qui n'est pas le cas sur des plateformes comme Google, où Google, en fait, n'importe qui peut laisser des avis positifs ou négatifs sur la personne. Le cinquième green flag, c'est la relation interpersonnelle. La relation interpersonnelle, c'est le feeling que vous allez avoir avec la personne. C'est hyper important parce qu'on reste tous des êtres humains. Il y a des personnes avec qui, naturellement, ça va matcher. D'autre part, ça ne met pas en compte le professionnalisme de la personne, mais la qualité de la relation entre vous et le praticien joue un rôle essentiel dans votre expérience globale et dans l'accompagnement. Et il est tout à fait acceptable, sans remettre en cause le professionnalisme et la qualité des séances apportées par la personne, de rechercher un autre professionnel avec lequel vous vous sentirez plus à l'aise si vous en ressentez le besoin. Donc ça, c'est pour nos green flags. Encore une fois, je me répète beaucoup dans cet épisode, ce sont des éléments qui sont là pour vous aider à choisir, mais ce n'est absolument pas une liste de critères à cocher. Si ce n'est pour la formation, qui pour moi est primordiale. Je ne reviendrai pas là-dessus. Maintenant, passons aux red flags. Et là, comme je vous le disais, pour moi, il suffit qu'il y ait un seul red flag pour que je vous conseille vivement de ne pas prendre rendez-vous ou de ne pas continuer avec cette personne. Red flag numéro 1. Si la personne affirme qu'elle peut vous guérir d'une maladie. Claire et nette. Encore une fois, que les choses soient bien claires, on ne guérit pas. Dans les pratiques complémentaires, on apaise, on rééquilibre, on accompagne, mais on ne guérit pas et, encore une fois, on ne remplace pas un traitement médical. Le deuxième red flag, c'est le fait que la personne remette en cause un traitement médical ou qu'elle vous suggère carrément de l'arrêter. Ça c'est pareil, on est hors cadre, on est même hors la loi là pour le coup. Donc bien évidemment, je ne peux que vous conseiller vivement de ne pas y aller. Le red flag numéro 3, c'est le fait que la personne juge vos choix de vie. On en revient à cet aspect médical, mais aussi, pour moi, je trouve que c'est inadmissible de juger une personne sur n'importe quel choix de vie, que ce soit votre hygiène de vie, votre façon de vivre. Un praticien de confiance vous accueillera toujours dans la bienveillance et le non-jugement. C'est hyper important. Et quelque part, ça fait écho au green flag numéro 5. Si vous ne vous sentez pas à l'aise avec la personne, vous avez le droit de changer de praticien. Le red flag numéro 4, ça va être le fait que le praticien tienne des propos qui tendent à vous isoler de votre entourage. Encore une fois, ce n'est pas acceptable. Et le red flag numéro 5, c'est l'incitation à la surconsommation et la pratique de tarifs exorbitants. Si la personne, dès le départ, vous incite à vous engager sur un nombre qui vous paraît très important de séances, ce n'est pas forcément bon signe. Là, je nuance mes propos parce que dans certains cas, il y a des praticiens qui vont proposer des forfaits parce qu'il y a besoin de plusieurs séances pour l'accompagnement. Dans ces cas-là, vous vous engagez sur un forfait de 3 à 6, 10 séances. Ça peut exister, bien sûr, là vous êtes engagé à aller jusqu'au bout, mais il est très important que vous compreniez bien les motifs de ce forfait et que vous vous sentiez complètement libre de prendre ce forfait ou de ne pas le prendre. Et à mon sens, il est essentiel que vous puissiez payer votre première séance à part et qu'elle ne fasse partie d'aucun forfait. Pour la petite anecdote, quand je me suis installée, je proposais des forfaits de 3 et 6 séances de réflexologie. J'ai arrêté parce que je voulais absolument que lorsque les personnes viennent à leur rendez-vous, elles viennent avec une liberté totale. Pas avec la moindre contrainte, dans le sens où elles avaient payé un forfait, donc elles allaient au bout de la démarche parce qu'elles s'étaient engagées financièrement et qu'elles n'avaient plus envie de venir pour d'autres raisons. Donc j'ai complètement arrêté avec les forfaits à cause de ça, pour que la personne soit 100% engagée dans sa démarche et qu'il n'y ait vraiment même pas l'ombre d'une contrainte, quelle qu'elle soit. Faites aussi attention si un praticien vous incite à revenir trop fréquemment. Encore une fois, pour la plupart des pratiques, plusieurs séances sont nécessaires. Ok. Mais dans tous les cas, l'objectif, c'est d'aider la personne à aller mieux et surtout de rétablir son autonomie. L'objectif, c'est pas que vous soyez chez votre réflexologue, chez votre sophrologue, chez votre praticien en hypnose ou autre, toutes les semaines, pendant plusieurs mois ou plusieurs années. L'objectif, c'est que vous alliez mieux. Donc si vous allez mieux, vous avez besoin de moins de séances. L'autre chose qui rentre aussi dans ce gros red flag, c'est la surconsommation de produits. je pense notamment aux compléments alimentaires, mais ça peut être toutes sortes d'autres produits. Si la personne d'entrée de jeu vous dit que pour que vous alliez mieux, il faut que vous achetiez tel produit, tel produit, tel produit, c'est pas forcément bon signe. Il faut vraiment que vous soyez libre d'acheter ou de ne pas acheter et que les séances ne soient pas soumises à l'achat de ces produits supplémentaires. Le dernier point de ce red flag, ça va être les tarifs. Si vous avez l'impression que les tarifs sont très élevés par rapport à ce que vous avez l'habitude de voir, ça peut aussi vous alerter. Alors, c'est compliqué de donner une fourchette de prix parce qu'en fonction des régions et en fonction des pratiques, on voit des variations qui peuvent être assez conséquentes. Moi, ce que j'observe, mais c'est mon observation personnelle, c'est qu'au moins cher, on va être aux alentours de 50 euros de l'heure. et les séances peuvent monter en fonction des régions à 80 voire 90 euros de l'heure. Dans tous les cas, en tant que praticien, on a une obligation de transparence sur nos tarifs, c'est-à-dire qu'ils doivent être affichés au cabinet. On approche tranquillement de la fin de ce podcast. Je vous résume les 10 conseils que je vous donne pour bien choisir votre praticien en médecine douce, même si maintenant vous avez compris que je n'utilise pas ce terme. Donc les 5 green flags qui sont des indicateurs et qui ne sont pas une obligation, sauf pour le numéro 1 qui est la formation. L'adhésion à une organisation professionnelle, la présence sur des plateformes ou réseaux de praticiens, les avis et... la relation interpersonnelle ou le feeling. et nos 5 red flags qui représentent une alerte. 1. Si la personne vous affirme pouvoir vous guérir d'une maladie. 2. Si la personne remet en cause un traitement médical et vous suggère de l'arrêter. 3. Si la personne juge vos choix de vie, quels qu'ils soient. 4. Si la personne tient des propos qui tendent à vous isoler de votre entourage. 5. Si la personne vous encourage à la surconsommation ou pratique des tarifs qui vous paraissent exorbitants. Alors, pourquoi parler de ces red flags, vous me direz ? Parce que ça ne donne pas forcément une très belle image de nos professions. L'objectif, ce n'est pas du tout de vous faire peur. Parce que dans la très grande majorité des cas, les praticiens respectent un cadre déontologique qui est tout à fait acceptable. Mais au niveau des médias, comme je vous le disais au tout début de l'épisode, on va souvent parler de la poignée de personnes qui ne les respectent pas. Donc il me semblait important de poser les choses, de parler aussi des choses qui fâchent, et de montrer que pour la grande majorité, nous sommes des personnes sérieuses. Nous travaillons dans une démarche de respect de la personne, et en ayant tout à fait conscience des limites. de nos pratiques. Voilà pour aujourd'hui, j'espère que ce podcast vous éclaira sur la façon de choisir votre praticien. N'hésitez pas à me dire en commentaire ou sur Instagram ce que vous en avez pensé et si vous êtes d'accord avec ces green flags et ces red flags. On se retrouve très bientôt pour un prochain épisode et en attendant, prenez soin de vous. Merci d'avoir écouté en pleine forme naturellement jusqu'à la fin. 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