Speaker #0Vous avez déjà sans doute entendu qu'il fallait maîtriser son temps. Cette expression revient partout. Maîtriser pour être plus productif, maîtriser pour ne rien laisser filer. Mais aujourd'hui, j'aimerais vous poser une question. Cette question. Quand vous pensez à la maîtrise, à quoi cela vous fait-il penser ? Allez, on en parle tout de suite après ceci. Bonjour, je suis Jean-Claude, chronotier et artisan du temps. Ici dans Entre-temps, je vous aide à transformer votre emploi du temps en allié, pas à pas, sans pression. Mon objectif ? Vous donner des clés simples mais puissantes pour plus de clarté, de sérénité et une vie alignée avec ce qui compte vraiment pour vous. Bienvenue dans Entre-temps, le podcast pour reprendre la main sur votre temps et sur votre vie. Avant de plonger dans le cœur du sujet et d'essayer de répondre à cette fameuse question, Quand vous pensez à la maîtrise, à quoi cela vous fait-il penser ? On va y venir tout de suite, mais comme je vous le disais, laissez-moi vous poser une question. Avez-vous déjà eu ce sentiment, je dis bien sentiment, il y a une raison pour cela, que le temps vous échappe ? C'est comme si un peu chaque journée, ça se transformait en une course continuelle. On est toujours pressé, comme un citron. Et pourtant, on fait des efforts. pour s'organiser. Alors ça, c'est quelque chose que moi, personnellement, j'ai vécu il y a plusieurs années. Alors dans cet épisode, j'aimerais essayer d'explorer avec vous deux autres façons très différentes de vivre notre rapport au temps. Alors, je vais utiliser, bien entendu, des métaphores. Je crois que vous me connaissez un petit peu maintenant. Mais je vous demande peut-être un tout petit effort. C'est de vous imaginer, de projeter cette image. Quelle image ? Eh bien, La première, c'est celle du dompteur, qui cherche à contrôler coûte que coûte son animal. Il a une représentation à faire, et il faut que cet animal, l'écoute, soit à sa baillette. On ne va pas parler d'animal, bien entendu, on va parler du temps. Alors, est-ce que vous avez une attitude de dompteur par rapport au temps ? Et puis, j'aimerais que l'on réfléchisse à celle du soigneur. soigneur de l'animal, mais qui lui va essayer d'apprendre à l'apprivoiser, en fait pour en faire un allié, pour qu'il puisse s'en occuper, qu'il puisse éventuellement passer du temps avec cet animal, passer du temps avec ce temps, d'une manière beaucoup plus souple, beaucoup plus agréable. Alors je vous partagerai aussi pourquoi nous avons souvent envie de dompter, et derrière cela, quelles sont les douleurs qui parfois se cachent, et qu'il est Quelle est cette nécessité de vouloir contrôler ? On essaiera, on va en parler. Et en fait, comment une approche un peu plus douce peut peut-être transformer votre quotidien ? Moi, c'est un transfert de mémiaque. Alors, installez-vous confortablement dans votre sofa, dans votre club, dans votre lit, dans votre jardin, dans votre voiture, et on va entrer ensemble dans cette réflexion sur notre relation au temps. Alors en première partie on va parler du donteur. C'est la personne qui veut maîtriser, qui a la maîtrise comme solution. mais qui parfois également s'épuise ou s'il est un peu indélicat, il peut perdre un bras. Ça dépend de l'animal qu'il essaie, bien entendu, de dompter. Bon, mais ici, nous allons parler du temps, bien entendu. Alors, beaucoup d'entre nous, quand nous nous sentons débordés, un peu stressés, dépassés, on cherche très souvent une solution rapide et que l'on pense qui va être radicale. Et c'est maîtriser le temps. le dompter le contrôler coûte que coûte et on pense et je l'ai pensé à un certain moment également que si je maîtrise mon temps je me sentirai moins sous pression. Que si le contrôle est parfaitement exécuté, j'arriverai à tout faire. Et que si je le donte, je reprendrai le dessus. C'est une réponse logique, quand on se sent, ce que je dirais, noyé sous une tonne de choses à faire. On veut reprendre le pouvoir, on n'aime pas cette sensation qu'on ne contrôle pas. Le constat, c'est très simple. Très souvent, c'est un soulagement. Eh oui, c'est un soulagement. On se sent mieux parce qu'on contrôle, parce qu'on a mis en place quelque chose qui va nous aider à contrôler, à dompter un peu mieux nos activités. Et souvent, et moi ça m'est arrivé, c'est de courte durée. Pourquoi ? Parce qu'au début, ça fonctionne. On met en place cette nouvelle routine, un peu militaire, on structure chaque minute, on cale les tâches pour éviter le chaos, tout est limpide, vraiment back to back, comme j'appelais ça. Mais rapidement, c'est la réalité qui nous rattrape. Parce qu'il ne faut pas oublier que tout ça, c'est quand même dans notre agenda, c'est ce qu'on a projeté. on a oublié qu'il y a des imprévus qui débarquent, qu'il y a notre énergie qui fluctue, qu'il y a des émotions qui reviennent à un certain moment et qui nous mettent à plat. Et puis, cette pseudo-rigidité, je l'appelle pseudo parce que c'est une rigidité qui a été rapidement faite, elle ne repose pratiquement sur aucune base solide. Eh bien, qu'est-ce que vous faites quand vous construisez quelque chose ... sur du sable, à un certain moment, ça se fissure. Pourquoi ? Parce que ça bouge, il n'y a pas de stabilité. Et finalement, ce qui devait vous apporter plus de sérénité finit par créer encore plus de tension. C'est l'inverse. Donc ce soulagement, il est vraiment de courte durée. Alors, quelles sont finalement les vraies, ce que j'appelle, douleurs ? Ce n'est pas pour vous, mais moi, ça a été très difficile de de pouvoir vivre ces situations de stress qui sont derrière le besoin de maîtriser. Ce que j'ai découvert en creusant, j'ai réalisé que ce besoin de tout contrôler, il ne vient pas seulement d'un souci d'efficacité. L'efficacité, c'est d'atteindre les objectifs qu'on s'est fixés. Il cache souvent, très souvent, et c'était chez moi, je vais dire bien caché, il m'a fallu un peu de temps pour pouvoir découvrir cela. Eh bien, il y en avait trois. J'avais la peur de l'échec. Et je me disais, surtout quand j'étais tout nouveau dans mon département, j'étais jeune responsable de département, je ne pouvais pas rater. On m'avait donné ce poste de responsable du développement alors que j'étais auparavant l'adjoint au chef de projet. Donc pour moi, c'était une promotion énorme. C'était très, très bien. Je sentais que je pouvais réaliser, mais j'avais peur de l'échec. Ce n'était pas visible, c'était quelque chose qui était aussi une croyance que j'avais à l'intérieur de moi. Et cette croyance, c'était si je ne maîtrise pas tout, je vais rater quelque chose d'important. Et donc, j'ai été à la limite parfois du micromanagement. Vous vous rendez compte ? Et ça, j'ai très vite compris que ce n'était pas la bonne chose à faire. Mais par contre, la peur de l'échec, c'était quand même une des douleurs qui me faisaient, qui me poussaient. Est-ce que je maîtrise tout ? Alors, quand je dis maîtrise tout, pour être honnête, c'était une impression que j'avais parce qu'à certains moments, je n'arrivais plus à tout maîtriser. Les choses allaient un peu plus vite ou un peu trop vite pour moi et je perdais pied. Donc là, qu'est-ce qui se passe ? Eh bien, on perd le contrôle. À ce moment-là, on gagne en stress. C'est un beau deal. Je préfère quand même l'éviter, honnêtement. Et j'aimerais que vous puissiez également l'éviter. Il y avait un deuxième élément, une deuxième peur qui était la peur du jugement. Si je ne paraissais pas débordé, les autres pourraient penser que je n'étais pas à la hauteur. Je m'en suis rendu compte un jour, j'avais été promu récemment jeune responsable du développement et un de mes collègues de l'époque avait lui été promu gestionnaire de ce qu'on appelait à l'époque l'info-centre. Et il voulait absolument montrer qu'il était très occupé. Et donc il arrivait un peu plus tard que moi, moi j'étais déjà au bureau vers 7h30, 8h45, lui arrivait plutôt vers 8h30, et donc j'étais déjà passé plusieurs fois devant son bureau, et voilà, c'était un bureau net, il n'y avait strictement rien. Et puis, je le vois arriver, Je lui dis bonjour, c'est un jour, je lui dis bonjour, ok, on s'en va, je vais chercher du café et je reviens et je vois son bureau qui était rempli de papiers, de dossiers, etc. Et en fait, ce qu'il faisait, c'est qu'il donnait l'impression qu'il était déjà occupé depuis très longtemps et qu'il n'y avait pas seulement que cinq minutes qu'il était arrivé. Et bien ça, quelque part je l'ai vécu aussi, mais ce qu'il lui a représenté par mettre des choses sur son bureau comme s'il y avait du temps qu'il était là c'était la peur du jugement des autres simplement la peur de dire tiens c'est à cette heure-ci que tu arrives Aujourd'hui, je dirais que mon travail est fait, donc peu importe à quelle heure j'arrive, à quelle heure je m'en vais. Mais ça, c'est un autre jeu, c'est une autre histoire. Et puis, la dernière peur que j'avais, ou que j'avais besoin de contrôler, c'était la peur de perdre le fil. Si je ne contrôle pas mon temps, ma vie professionnelle, dans un premier temps, risque de m'échapper. Je peux vous dire que c'était justement ça qu'elle était en train de faire. Elle s'échappait à une vitesse VV', tout ça parce que j'essayais finalement de maîtriser beaucoup trop mon temps, plutôt qu'aujourd'hui, comme quelqu'un m'a encore dit, il faut apprendre à lâcher prise. Eh bien, c'est quelque chose qui est nécessaire à faire. Alors, on se transforme en quoi ? Ce que je me suis transformé en donteur, je brandissais le fouet des outils, des méthodes, des to-do list, même un truc. time manager. A l'époque, je vous en avais parlé, c'est un genre d'agenda puissance 4, je dirais, avec une méthode, et voilà, j'étais réellement plongé dedans avec le seul but de bien contrôler, bien maîtriser tout ce que je faisais, entre parenthèses, mon temps. Mais le temps, c'est un peu comme un animal, un animal farouche. À certains moments, il finit par se cabrer. Et qu'est-ce qu'il fait ? Il tombe. En fait, il nous laisse épouser. Et lorsqu'on tombe, on est frustré, on est démoralisé. Et si on ne se relève pas, si on ne fait pas preuve d'un peu de résilience, on descend encore plus profondément. J'ai eu beaucoup de chance. Je ne suis jamais descendu aussi profondément. Du moins, je ne m'en souviens pas. Mais c'est le chemin pour la dépression et le burn-out. Donc, tout vouloir maîtriser, il faut être un peu attentif à ça. Mais donc, vous me direz, je vous entends, on fait quoi alors Jean-Claude ? On fait ceci. Tout d'abord, un constat que moi j'ai fait, c'est que d'essayer de dompter le temps, ça peut apporter un sentiment de contrôle temporaire, mais pour beaucoup, c'est un échec. Et pour moi, ça a été aussi un échec, qui m'a permis bien entendu de rebondir. Mais vouloir être trop rigide, c'est plus de stress, moins de plaisir à avancer. Et là, je me suis posé la question, et elle revient aujourd'hui encore, Et si la clé, en fait, ce n'était pas de dompter, ce n'est pas de maîtriser, mais plutôt de l'apprivoiser ce temps. Alors, je vous emmène chez le soigneur. Alors, je serais transparent avec vous, à l'époque, je n'appelais pas ça du tout le soigneur. Mais ce que je me suis demandé, c'est de dire si je n'arrive pas, si la solution pour moi n'est pas de tout contrôler. Et à ce moment-là, j'avais une équipe d'une dizaine de personnes, plus mes activités propres. Comment je peux faire autrement avec ce fichu temps ? Et c'est de là qu'est venue l'idée de dire, eh bien, si je n'essayais pas à imposer ma volonté de tout vouloir gérer. Et si au lieu de ça, je commençais un peu par observer comment mon temps s'écoule, à m'écouter moi, et à essayer de comprendre comment je peux faire les choses autrement. Et en fait, comme le soigneur, il sait que pour qu'une relation soit harmonieuse avec son animal, il faut d'abord créer de la confiance et pas de la contrainte. Et ça, la contrainte, vous l'avez tout de suite compris, c'est ce que le donteur fait, en grande partie. Pas tous, mais bon. Et donc ici, c'est de créer de la confiance. Alors, créer de la confiance avec le temps, c'est quoi ? C'est pas le temps qui va avoir confiance. C'est moi qui vais avoir confiance à ma manière. dont je vais avoir cette relation avec le temps. En fait, je vais essayer, et y parvenir bien entendu, d'apprivoiser mon temps. Alors, ça paraît un peu ésotérique si je peux le dire, mais c'est d'accepter que mon énergie à l'époque, mes priorités, mes émotions, variaient au fil des jours. Et qu'en fait, je devais ajuster mes attentes En conséquence. Et là, j'ai compris que si je faisais cela, je transformais petit à petit ce temps que j'essayais de gérer à travers ce Time Manager, cet agenda, ne devenait pas un ennemi réellement à combattre, mais plutôt... Je dirais un compagnon avec lequel j'aimais bien composer. C'est comme un chef d'orchestre, je composais. Et en fait, c'est là que j'ai trouvé, et encore une fois, à l'époque, je ne les appelais pas comme ça, mais quels étaient mes besoins essentiels. Qu'est-ce qui, pour moi, allait faire une grande différence ? Notamment... professionnellement dans mes activités, mais également dans ma vie privée. Sachant qu'on n'a qu'une seule vie, professionnelle ou privée, c'est la même vie. Donc, prendre du repos, pouvoir me concentrer, et également d'avoir des temps, ce que j'appelais sociaux. Parce qu'à l'époque, j'étais tellement absorbé par mon travail que je ne sortais pratiquement pas de la société. C'est-à-dire que je n'allais pas dans des réseaux pour avoir des contacts avec d'autres personnes qui faisaient le même type d'activité. et ça c'était une grande faute de ma part. Pourquoi ? Parce que le contact à un certain moment avec d'autres personnes vous permet d'avoir plus de créativité au sein de votre propre entreprise, de vos propres activités. Alors peut-être que certains d'entre vous vont me demander, oui mais comment devient-on soigneur de son temps ? Eh bien, en trois points que je vais partager ici, il y en a d'autres. Vu le temps du podcast, je ne peux pas... Je ne peux pas vous les partager tous. Tout d'abord, le premier qui est le plus important et celui qui m'a apporté le plus de bénéfices, c'est réellement de repérer quels étaient mes pics et mes valets, comme j'appelle, mes creux d'énergie. Et j'ai déjà eu l'occasion de vous partager ça. Moi, mes pics d'énergie, c'est entre 9 et 11 le matin et aux environs de 2h l'après-midi jusqu'à 5, parfois 6h. Et là, c'est de placer les tâches importantes. Lesquelles ? Celles qui sont essentielles. Et de les mettre, bien entendu, celles qui, en plus, sont essentielles, mais qui requièrent pas mal d'énergie d'autre part, de les mettre au mieux de vos capacités, c'est-à-dire quand vous avez cette énergie que cette tâche requiert pour vous. Le deuxième point, j'ai un petit peu abordé en le mentionnant, c'est de définir très clairement quels sont vos vrais essentiels. Et ça, ça va permettre de clarifier pas mal de choses. Et donc, quand j'étais jeune développeur, c'était quoi mes vrais essentiels ? Au départ, je pensais que c'était encore de programmer. Oui, c'est ce que je faisais, d'analyser des problèmes, de trouver des solutions. Oui, mais aujourd'hui, mes vrais essentiels avaient changé. J'avais une équipe de 10 personnes. Donc, il fallait que j'investisse du temps, non pas à gérer mon équipe, mais à être avec mon équipe. Être physiquement présent, mais être aussi à savoir comment je dois me comporter avec les membres de mon équipe. Et la deuxième chose, Et ça, je l'ai appris d'une manière très radicale. Je pense que je voulais également, pour ceux qui me suivent, je voulais également dire ce moment, c'est de pouvoir dire oui et de pouvoir dire non à certaines choses. Je fais une petite parenthèse pour ceux qui nous rejoignent seulement maintenant. Eh bien, quand j'étais jeune développeur, la relation avec les utilisateurs, notamment directeurs, était pour moi un peu impressionnante. Donc j'avais quelques difficultés. lorsqu'ils demandaient de modifier certaines choses dans les projets sur lesquels j'étais, notamment des fonctionnalités dans les produits, j'avais toujours tendance à dire oui. J'avais beaucoup de mal à dire non. Je devais satisfaire, entre guillemets, mon client. Oui, c'est vrai. Ça doit se faire aussi. Mais dans un cadre. Pourquoi ? Parce que chaque fonctionnalité que j'acceptais d'ajouter au produit, ça en fait donnait du travail en plus aux programmeurs, et ça pour eux, programmer A ou programmer B c'était la même chose, oui, mais ça allongeait le temps pour pouvoir avoir le produit final. Et ça, à un certain moment, la direction me disait, oui mais où en es-tu avec ce produit ? On avait dit trois mois, on est presque à quatre, qu'est ce qui se passe ? Donc, savoir quels sont réellement mes essentiels me permet beaucoup plus facilement de dire non à ce qui n'est pas vraiment essentiel. Et puis la dernière petite chose, je dis petite, à l'époque c'était petit, mais c'est très très puissant, c'est d'installer des rituels qui respectent en fait mon rythme. Et donc, plutôt qu'adapter des recettes toutes faites qui marchent surtout pour les autres, et pas forcément pour moi, c'est de voir ce qui fonctionnait bien pour moi. Et donc, ce que je me suis rendu compte, c'est que le matin, j'avais beaucoup plus d'énergie. J'essayais d'arriver un peu avant les autres, à voir que mon équipe n'arrive, d'être entre 20 à 30 minutes avant elle. Et ça me permettait de prendre du temps pour... faire un aperçu de ma journée et de voir là où, lorsque les personnes allaient arriver, comment on pouvait traiter tel et tel sujet. J'avais déjà eu l'occasion de prendre un peu de réflexion. Et pourquoi c'était important que ce soit le matin ? Parce que le matin, moi je suis en plus grande énergie, je suis en belle énergie. Donc c'est une belle énergie pour pouvoir solutionner des problèmes, trouver des solutions, voir ce que l'on peut faire, définir éventuellement. des chemins de conversation avec mes membres d'équipe, puisque de plus en plus, ce que je voulais, c'était de les impliquer dans, non pas ma gestion du temps, mais dans les activités, de la sorte que moi, j'allais un peu me soulager et pouvoir être beaucoup plus effectif et efficient avec eux. Alors, quels ont été en fait les bénéfices que j'ai retirés d'essayer d'apprivoiser plutôt que de dompter ? Eh bien, De venir soigner de son temps, si je peux dire, j'ai ressenti moins de pression. Parce que j'essayais moins de me battre contre la montre, sachant que le temps filait. Et pour cela, vous vous souvenez, l'essentiel, j'ai commencé à dire non, à soulager mon agenda avec des choses auxquelles, oui, c'était peut-être agréable d'y participer, mais ce n'était pas essentiel dans la gestion de mon département. Alors ce que j'ai ressenti aussi, c'est très rapidement, puisqu'il y avait moins de pression, j'ai avancé avec ce que j'ai appelé, surtout plus tard, la sérénité. J'étais beaucoup plus aligné avec ma réalité, avec ce qui pour moi avait de la valeur, avec ce qui était pour moi essentiel. Et donc, le troisième bénéfice, c'est que j'ai pu construire une relation de confiance, d'abord avec moi-même, mais également avec... ces fameux utilisateurs que je voulais à tout craint satisfaire, mais que je ratais complètement la marche parce que j'étais toujours en retard à délivrer mes produits. Et donc là, cette relation de confiance s'est renforcée parce qu'il s'est passé que lorsque je disais que quelque chose allait être terminé, il était terminé dans les temps. Pourquoi ? Non pas parce que je me suis battu et maîtrisé le temps, non. C'est parce que je l'ai utilisé, moi, mais aussi mon équipe, aux choses qui étaient essentielles pour le succès du projet. Et en fait, au fond, c'est ce qui permet de faire du temps un allié et plus une ressource qui est une constante source de stress. Dit comme cela, ça a l'air relativement facile et pour être honnête avec vous, ça l'est. Ça demande un choix. Ça demande de choisir si on doit prendre la route de la contrainte ou la route de l'apprivoisement. Et au final, cette question qui se pose à vous, qui s'est posée à moi, elle est simple. Est-ce que l'on veut continuer à contraindre quelque chose ? ici le temps, à vouloir le plier, vous pouvez y aller, à vos volontés, coûte que coûte, ça ne fonctionne pas. Vous allez vous épuiser, parce que vous allez essayer à chaque fois de mettre plus d'heures dans la réalisation de vos activités. Ça ne va pas vraiment vous donner les résultats escomptés. J'en parle en connaissance quand j'étais jeune responsable du développement. C'était en 1900. Oui, 1900. Il est vieux le monsieur. En 1987-88. Donc il y a déjà quelques années. Et ce que ça a apporté aussi, et ça j'ai coupé une bonne partie du gâteau de ça, de la frustration, parce que vous donnez un max, et vous n'y arrivez pas, et ça, ça frustre. Et donc, est-ce que ce n'est pas mieux de préférer l'autre voie, d'apprivoiser votre temps ? C'est-à-dire, en le comprenant, en respectant vos besoins, vous avez aussi, vous, des besoins, des besoins, comme on l'a vu, de repos, des besoins, à un certain moment, de débrancher, et de construire une relation beaucoup plus sereine avec lui, avec qui ? Non, pas l'animal. le temps. Pour conclure cet épisode, je vous rappelle que nous avons vu que vouloir maîtriser le temps comme un donteur peut nous amener à de la frustration, à l'épuisement, voire même un sentiment d'échec parce qu'on n'arrive pas à faire ce que l'on voulait. Rappelez-vous la satisfaction de mes clients internes. Finalement, j'étais à côté de la plaque parce que pour eux, le délai était plus important qu'éventuellement une petite fonctionnalité en plus. Mais parce qu'aussi, en cherchant à contraindre le temps, nous avons souvent tendance à aller à l'encontre de nos propres besoins et en fait de notre propre réalité, sans parfois en être très conscient. Par contre, à l'inverse, on a vu qu'adopter ce que j'appelais l'attitude du soigneur, c'est celui qui apprivoise avec douceur, patience et compréhension. Le temps, c'est-à-dire qu'il va gérer également son agenda de la même façon. Et ça, ça permet de construire une relation beaucoup plus sereine avec notre vie et notre temps. C'est une relation qui respecte en fait notre énergie, nos priorités et également notre environnement. Et on a terminé également sur l'idée, qui est celle qui serait bien de retenir, c'est que le temps peut devenir réellement un ennemi. On peut être stressé par le temps. si on cherche à le contraindre. Par contre, il peut devenir un allié si on apprend à l'apprivoiser. Voilà, je voudrais vous laisser avec ce petit mantra du cru, le voici. Le temps n'a pas besoin d'être maîtrisé, il a besoin d'être compris, apprivoisé et respecté. Alors vous comprendrez tout de suite que la deuxième partie, c'est de comprendre quelles sont nos priorités. c'est de le remettre dans le contexte de nos émotions et de notre énergie, et de respecter, c'est de dire, lorsque je vais faire quelque chose, je le fais, parce que c'est quelque chose que je respecte et c'est mon temps. Si ce que vous venez d'entendre vous parle, sachez que j'ai pris le temps, c'est le cas de le dire, de créer un espace pour vous en proposer, je dirais, plus, parce que c'est quand même un peu limité, 20 minutes ou un peu plus pour un podcast. Donc j'y partage en fait des détails sur les possibilités de transformer votre rapport au temps et d'avancer vers ce que moi j'appelle des journées plus sereines, plus alignées, à ce qui compte vraiment pour vous. C'est un endroit où je vous montre en toute simplicité comment apprivoiser pas à pas votre temps pour qu'il devienne un allié et pas une source de stress. Alors si vous ressentez l'envie d'aller un peu plus loin à votre rythme et que le moment est le bon pour vous, eh bien... vous pourrez le découvrir. Je vais vous donner le lien dans le jingle de fin, ce sera sur le site oriposa.com et là vous aurez un lien qui va vous porter vers cet espace que je vous propose et comme on dit, c'est moi qui propose et c'est vous qui disposez. Prenez bien soin de vous, prenez soin de votre temps, ce n'est rien d'autre que votre vie. Merci d'avoir pris ce moment entre-temps avec moi. Si cet épisode a résonné en vous, je vous invite simplement à le partager avec quelqu'un qui pourrait en bénéficier, ou encore mieux, à me laisser un petit mot. Vos retours sont précieux et ils nourrissent en fait cette belle aventure du temps. Et si vous avez envie d'aller plus loin, vous pouvez retrouver tous les épisodes et des ressources complémentaires sur le site oruposa.com dans la rubrique podcast. Et surtout, prenez bien soin de votre temps. Car au fond, ce n'est rien d'autre qu'autre vie. A très bientôt, dans Entretemps.