- Speaker #0
Bonjour à toutes et à tous, vous écoutez Entreprendre avec Assurance, le podcast qui va à la rencontre d'entrepreneurs passionnés. Chaque épisode nous emmène dans les coulisses d'une profession, d'un métier ou d'un sujet d'actualité. On aime amener nos invités à nous parler notamment de la transformation digitale de leur activité. Je suis Guillaume, CEO chez Perceval, l'assurance chevaleresque et connectée des entreprises. Aujourd'hui, je reçois Florence Gossard, agent immobilier et fondatrice de Goimo. Bonjour Florence et bienvenue dans le podcast Entreprendre avec Assurance pour ce tout premier épisode. Merci à toi d'être là.
- Speaker #1
Merci beaucoup pour l'invitation et bonjour.
- Speaker #0
Alors, on dit agent immobilier ou agent immobilière ?
- Speaker #1
On dit agent immobilier, malheureusement il n'y a pas de version féminine de ce terme. Et je suis également administratrice de biens, donc je m'occupe de la gestion locative. J'ai les deux cartes.
- Speaker #0
Ok. Est-ce que tu peux peut-être, s'il te plaît, pour ceux qui nous écoutent, te présenter ton parcours et comment tu en es venue à l'immobilier ?
- Speaker #1
Alors, j'ai commencé à la base par de l'anglais quand je suis sortie du lycée après mon bac. Et finalement, j'ai atterri dans une agence immobilière pour faire un BTS compta. J'ai découvert ce milieu il y a maintenant 14 ans. Et depuis, je ne l'ai plus quitté. Goïmo est ouverte. L'agence est ouverte depuis 2020, donc c'était juste avant le Covid. Donc on a un peu plus de trois ans et demi aujourd'hui.
- Speaker #0
Est-ce que tu peux nous expliquer ton métier en deux mots, les composants de ton métier ? Comment ça se passe pour les gens qui ne connaissent pas vraiment les métiers d'immobilier ?
- Speaker #1
Alors, administrateur de biens, ça veut dire qu'on fait la gestion locative. Donc on s'occupe en fait de gérer les biens des propriétaires bailleurs et on s'occupe de leur relation avec les locataires. Et pour ce qui est de... agent immobilier, on s'occupe de toutes sortes de transactions, que ce soit acquisition, donc acheter un bien immobilier ou vendre un bien immobilier. C'est un très court résumé.
- Speaker #0
Très bien, c'est très bien. Il y a aussi l'activité de syndic, dont on entend souvent parler dans le monde immobilier. Vous, chez Goïmo, vous ne faites pas ça. Vous ne faites pas syndic.
- Speaker #1
Non, non, effectivement, en fait, on a plusieurs cartes dans l'immobilier. On est très réglementé. Il faut détenir une carte professionnelle, donc soit T, soit G, soit S, pour le syndic. Et moi, j'ai Et la décision de ne pas faire de syndic, notamment pour pouvoir défendre au mieux les propriétaires bailleurs, qui parfois se retrouvent à avoir des problématiques justement en lien avec le syndic. Donc voilà, je ne voulais pas être jugée partie.
- Speaker #0
D'accord. Le côté gestion, ça veut dire que concrètement, ton métier, c'est quoi ? Quand tu fais de la gestion de biens, c'est-à-dire que tu fais des états des lieux d'entrée, de sortie, tu accompagnes le propriétaire s'il y a des soucis sur le logement. Est-ce que tu peux nous donner concrètement quelques exemples ? du quotidien de cette facette de ton métier ?
- Speaker #1
Alors, grosso modo, on accompagne les bailleurs sur vraiment la... À partir du moment où ils nous missionnent, le bailleur ne s'occupe plus de rien. C'est-à-dire que dès le moment où nous sommes son mandataire, le bailleur sort totalement. Et nous, on va s'occuper de toute la partie... Par exemple, il n'y a personne dans le bien. On va s'occuper de toute la partie, dès la recherche du locataire, les premières visites, les appels téléphoniques, etc., ce qui est très chronophage. La sélection des locataires, puis l'entrée des locataires, effectivement, l'état des lieux d'entrée. À partir de ce moment-là, on a un bail qui va courir et nous, on va faire en sorte que tout le monde respecte ses droits et obligations pendant toute la durée de vie de ce contrat. Il peut y avoir plein, plein de choses qui se passent mal pendant la durée de ce contrat-là. Donc voilà, nous, on est là pour défendre les intérêts principaux. du bailleur et faire en sorte que tout se passe bien jusqu'à la fin du contrat, donc l'état des lieux de sortie. Et ensuite, on recommence le cycle. On cherche un nouveau locataire, etc.
- Speaker #0
Très bien, très bien. Je pense que c'est très clair. Toi, qu'est ce que tu aimes dans ton métier ? En fait, qu'est ce qui te rattache à ce métier ? Qu'est ce que tu aimes faire ? Puisqu'en fait, tu passes ton temps à gérer les problèmes des autres. Oui, tout à fait. Qu'est ce qui te plaît là-dedans ? Qu'est ce qui te relie à ce métier ?
- Speaker #1
Alors, je pense que pour tous les entrepreneurs, En fait, il faut se trouver un objectif d'une manière générale, peu importe le domaine. Tu vois, toi, tu parles des assurances, moi de l'immobilier. Effectivement, on peut trouver du sens à partir du moment où tu mets du sens et où tu te fixes un objectif. Tu te dis OK, moi, je veux faire ça pour telle raison. Et pourquoi moi, l'immobilier et pourquoi particulièrement la gestion ? Parce qu'en fait, je me suis fixé comme objectif de défendre les droits des bailleurs. Il y a très peu, au final, de métiers qui le font. On entend beaucoup les propriétaires qui vont voir un avocat, un notaire, etc. Mais en fait, ils n'ont pas forcément le réflexe d'abord d'aller voir leur administrateur de biens. Alors que nous, c'est notre métier. Le cadre réglementaire est très bien défini. Et quand on s'y connaît, on peut méritiser le cadre.
- Speaker #0
On a de la valeur, on a des choses à apporter.
- Speaker #1
On a exactement de la valeur à apporter. Moi, c'est pour ça que je suis restée, parce que je pense que c'est une cause que moi, j'ai envie de défendre en tout cas.
- Speaker #0
Mais du coup, pourquoi l'entrepreneuriat ? Pourquoi avoir créé ta boîte ? Tu aurais pu bosser dans une agence en tant que collaboratrice. D'où est venue cette notion, cette envie de créer ta propre entreprise ? Parce que l'entrepreneuriat, ce n'est pas rien. Il y a tout un tas de contraintes. Il faut recruter, il faut s'occuper des clients. Il y a tout un tas de choses qui se passent. Et en fait, quand on est entrepreneur, on ne fait pas seulement son métier. le cœur de son métier, on a aussi à gérer la vie de l'entreprise, peu importe sa taille.
- Speaker #1
C'est clair, la vie de la boîte est tout aussi chronophage que la vie de production, si je puis dire ça comme ça, donc reliée au métier directement. Moi, c'était tout simplement une envie de faire les choses à ma manière, dans le sens où à l'agence, d'une part, j'ai un objectif qui est très clair. Et d'autre part, j'ai vraiment une manière de faire aussi. Tu connais ma boîte, Goïmo, tout est rose.
- Speaker #0
L'agent immobilière qui va vous faire voir la vie en rose.
- Speaker #1
Exactement. Donc moi, mon objectif, c'est de faire voir la vie en rose aux gens. Et c'est vrai que ça, en étant collaboratrice, je n'aurais pas pu apporter cette vision que moi j'ai du métier. Ça aurait été peut-être, peut-être pas impossible, mais je pense peut-être plus compliqué. Et après, pourquoi l'entrepreneuriat ? Parce que voilà, je ne sais pas, je me suis dit un jour, moi aussi, je veux être patron.
- Speaker #0
Ton propre patron,
- Speaker #1
ta propre patronne. Exactement. Et depuis, j'ai dirigé toutes mes actions vers cet objectif-là. Et ça m'a pris quand même dix ans. Ce n'est pas du jour au lendemain. Des fois, ça prend du temps. Des fois, c'est rapide, mais des fois, ça prend du temps.
- Speaker #0
Depuis quand est-ce que tu... tu as envie d'être entrepreneur ?
- Speaker #1
Alors, bizarrement, je vais raconter une anecdote. Lorsque j'ai postulé en 2008 pour mon BTS comptabilité et gestion, à l'époque, en alternance, j'ai postulé dans une agence immobilière et en fait, je suis reçue par le directeur de cette agence. Et ce directeur me dit, OK, bon, ben... Tu sais, la question basique, qu'est-ce que tu veux faire plus tard ? Où tu te vois plus tard, etc. Et en fait, je ne sais pas, j'étais un peu plus jeune quand même. Et je lui ai dit, je lui ai dit, ah mais moi, je veux ouvrir une agence, moi je veux être à votre place plus tard. Et là, il m'a regardée. Et là, je me suis dit, mais en fait, ce n'est pas si fou que ça, ce n'est pas si fou que ça comme idée. Et après, j'ai eu des expériences professionnelles qui ont été géniales, d'autres moins géniales. Et ça m'a aussi aidée d'être salariée quand même pendant dix ans. Ça m'a aussi aidée à savoir demain quel patron j'avais envie d'être. Et ça m'a beaucoup aidée. Donc voilà, en fait, oui, depuis le début, j'ai toujours su que...
- Speaker #0
Depuis ta carrière professionnelle, tu sentais que...
- Speaker #1
Que j'allais y aller.
- Speaker #0
Que tout le monde s'allait finir et que ça serait toi aux commandes. Oui. De ta propre activité, de ta propre vie professionnelle.
- Speaker #1
Exact.
- Speaker #0
Écoute, c'est super. Aujourd'hui, Goimo a trois ans. Il y a une équipe de quelques personnes qui bossent avec toi. Tout à fait. On est dans un contexte un petit peu difficile, on entend ça souvent. En tout cas, on ne peut pas dire que ce soit simple pour tout le monde. Dans le domaine de l'immobilier, pour plein de raisons, il y a des difficultés, on va dire, à produire. On entend parler de la hausse des taux d'intérêt, on entend parler de la difficulté d'obtenir des prêts. J'imagine que les critères d'entrée pour des locataires dans des logements se sont durcis un petit peu avec le temps. Comment tu fais pour gérer tout ça et comment tu fais pour garder des objectifs qui te semblent aller vers quelque chose de positif en termes d'évolution ? Parce qu'avoir une équipe, c'est avoir des charges, avoir des coûts, c'est faire des paris sur l'avenir. Ma question, c'est comment tu appréhendes un petit peu l'avenir dans ton métier avec les circonstances actuelles ?
- Speaker #1
Déjà, d'un point de vue métier pur, effectivement, on sent bien que... Bon, on en... On entre un peu dans une phase qui... s'annonce compliquée. On est au début, ce ne sera pas la première fois. L'immobilier, c'est très cyclique. Des cracks, des crises, etc. Il y en a eu, il y en aura encore. On va traverser ça. Ce n'est pas que ça ne m'inquiète pas plus que ça, mais c'est que si d'autres ont réussi à tenir, moi aussi, je saurais faire. Et là où je mise énormément, c'est sur la relation. En fait, que... j'ai avec mes clients sur ce que je leur apporte. Parce qu'en fait, quand beaucoup, quand ils viennent chez moi, ils sentent qu'il y a une vraie compétence, qu'il y a une vraie passion métier, qu'il y a une vraie compétence que je refais descendre sur mes collaborateurs. Et ça, ça joue énormément. Quand tu es en période de crise, clairement, la dimension de conseil, d'accompagnement, etc., elle est absolument primordiale. C'est justement parce que les gens savent, les bailleurs et vendeurs et acheteurs savent qu'ils sont en crise, qu'ils doivent et qu'ils vont venir vers les professionnels qui leur semblent en tout cas les plus à même à les conseiller, à les accompagner à traverser cette tempête. Tu n'as pas envie d'y aller tout seul dans la tempête. Tu vas t'accompagner de personnes qui te semblent compétentes. Donc voilà un petit peu, moi je mise beaucoup là-dessus sur les clients qui continuent à me faire confiance, les nouveaux clients qui... qui entrent et qui nous font confiance.
- Speaker #0
Là, on parlait d'une période un peu compliquée. C'est quoi ta plus grosse contrainte, ton souci numéro un ? S'il y en a un, peut-être qu'il n'y en a pas, mais quelle est la problématique que tu rencontres aujourd'hui dans ton métier ?
- Speaker #1
Je pense qu'aujourd'hui, on a un souci au niveau national carrément. Le législateur sort beaucoup de choses sur l'immobilier, que ce soit... Voilà. Sur l'environnement, sur les nouvelles obligations des bailleurs, sur les nouvelles obligations qui pèsent sur les acheteurs, le neuf. Il y a beaucoup, beaucoup, beaucoup d'éléments qui font qu'on ne sait pas trop à quelle sauce on va être mangé d'ici six mois, d'ici un an. Là, on voit bien avec les défis qui commencent à sauter, qui ne sont pas remplacés, les taux qui augmentent, où on n'a pas de visibilité. Le bouclier loyer, au niveau des bailleurs, aujourd'hui, c'est compliqué pour moi de dire aux bailleurs, écoutez, en fait, un truc qui aurait dû rester qu'un an, c'est renouvelé. Donc, vos loyers sont quand même plafonnés. Alors qu'eux, ils vont me dire, mais attendez, moi, j'ai investi, tout augmente. Pourquoi mon loyer n'augmente pas en conséquence ? Voilà, c'est un peu ça. C'est l'absence de certitude, effectivement, dans l'avenir. Ça n'est pas propre. propice à des investissements en masse, des travaux, des investissements, etc. Les gens ne savent pas, en fait. Donc, c'est indirect à mon métier, mais ça nous plombe vraiment pas mal.
- Speaker #0
Quelles sont les petites astuces qu'on pourrait leur donner ? Quel est le conseil qu'on pourrait leur donner ?
- Speaker #1
Sur l'allocation, à mon sens, les bailleurs, aujourd'hui, je trouve personnellement que sur le PAP, ils sont un peu légers.
- Speaker #0
PAP, c'est de particulier vers particulier.
- Speaker #1
Tout à fait. Sur le PAP, ils sont plutôt légers sur tout ce qui touche à la solvabilité de leurs locataires. Des fois, ils se retrouvent après le bec dans l'eau avec des locataires qui ne payent pas, qui n'ont pas la solvabilité nécessaire et sur lequel ils ont des impayés. Après, ils galèrent.
- Speaker #0
C'est vicieux parce que souvent, il y a un prêt en face quand on est propriétaire. Très souvent. Et oui, effectivement, quand la machine s'enraye.
- Speaker #1
C'est terrible.
- Speaker #0
Oui.
- Speaker #1
Et du coup, ils vont me dire, mais non, l'immobilier, c'est nul. On ne gagne pas d'argent avec l'immobilier. Non, en fait, il y a vraiment... On peut s'enrichir avec l'immobilier. Mais je pense que le point central qu'il ne faut jamais oublier, c'est que pour que ça fonctionne bien, il faut que tu aies un bon locataire à l'intérieur, en fait. Et que tu aies un locataire qui paye et qui paye rubis sur ongles. Voilà, ça, c'est peut-être le meilleur conseil que je puisse donner à quelqu'un qui voudrait se lancer, trouver le bon locataire. Faire des travaux, faire un super... super bel appartement, etc. C'est chouette. Mettre un bon locataire,
- Speaker #0
c'est plus compliqué. Et peut-être, alors, c'est peut-être un peu la question piège, mais comment... Imaginons que je sois un bailleur et que j'ai choisi de ne pas faire appel à une agence. Est-ce que tu le conseilles déjà ? Non, tu le conseilles pas.
- Speaker #1
Aujourd'hui,
- Speaker #0
les obligations... Oui,
- Speaker #1
c'est trop lourd. Les obligations qui pèsent sur les bailleurs, dès l'annonce. Aujourd'hui, il faut savoir que même dès l'annonce, pour un bailleur, pour une... donc une location, on a des mentions obligatoires à respecter, etc. En transaction, bon, c'est pire encore, mais... pour une annonce de location. Il y a des obligations à respecter. Donc, à partir de ce moment-là, il y a trop de choses à connaître, à savoir. Et en fait, c'est autant de portes ouvertes aux locataires pour, derrière, râler ou faire des demandes de médiation, etc. Après, si vraiment la personne, elle veut... Moi, je déconseille tout ce qui dit contrat sur Internet, etc. Vous allez être mal protégé, je vous le dis. Je préfère vous le dire, vous allez être mal protégé, ça c'est sûr. Mais admettons, la norme, c'est trois fois le montant du loyer en termes de rémunération. C'est-à-dire que ton locataire, il doit percevoir en termes de rémunération, que ce soit un salaire ou, je ne sais pas, pour un entrepreneur, ça marche aussi. Il doit toucher au moins trois fois le montant du loyer. Ce n'est pas pour rien que nous, les agences, on le fait. Ce n'est pas pour rien que les assurances loyers à payer le demandent. Ce n'est pas pour rien. C'est parce que c'est une marge de sécurité.
- Speaker #0
Une règle de prudence. On sait que dans ce cadre-là, ça fonctionne bien.
- Speaker #1
Il y a plein de bailleurs qui sont en solo et qui ne respectent pas cette... Attention à ça. Ils ne font pas attention à ça. Ou ils vont prendre des contrats précaires, par exemple. Non, c'est clairement déconseillé.
- Speaker #0
Tu as des collaborateurs chez Goimo. Quand on est un jeune et qu'on veut démarrer dans l'immobilier aujourd'hui, est-ce qu'il y a un diplôme spécifique ? Est-ce que, comme dans les assurances, par l'expérience du métier, au bout d'un certain nombre d'années d'expérience, on peut prétendre à réclamer cette fameuse carte d'agent immobilier ? Quand on est un jeune aujourd'hui, quelles sont nos voies d'accès au métier de l'immobilier, au pluriel ?
- Speaker #1
Tu as plusieurs moyens. Le moyen le plus facile, c'est de passer le BTS Profession Immobilière. C'est le plus rapide. et le plus facile.
- Speaker #0
Ça dure combien de temps ? Deux ans.
- Speaker #1
Et je conseille à tous les jeunes de le faire en alternance. Comme ça, vous pouvez bosser en même temps et vous prenez de l'expérience. Et ça, c'est vraiment primordial dans notre métier. Comme dans tous les métiers, l'expérience fait la différence. Après, on peut aussi prétendre à la carte à partir du niveau licence, éco, juridique, comptable.
- Speaker #0
OK, sur des circuits pas spécifiquement immobiliers. Plus généraux, quand on a atteint le niveau licence, là ça facilite ou ça permet de demander ?
- Speaker #1
On peut demander la carte. Et après, d'un point de vue expérience, oui, tu peux à partir d'un certain nombre d'années d'expérience, selon que tu es au grade d'employé ou au grade de cadre, de prétendre à la carte également. C'est 5 ans et 10 ans.
- Speaker #0
D'accord. Écoute, merci pour ces conseils. Est-ce qu'il y a quelqu'un dans ton entourage que tu aimerais mettre en lumière ? qui a été un mentor pour toi, une mentoresse pour toi, qui t'a mis sur la voie par le passé ou que ce soit même aujourd'hui ?
- Speaker #1
Alors là, je vais penser à Philippe, Philippe Robin, qui a été mon tout premier directeur d'agence. Donc à l'époque, c'est lui qui m'a donné ma première chance. C'est à lui que j'ai dit, je veux ouvrir mon agence. C'est à lui que j'ai dit ça. Et on se côtoie encore aujourd'hui. Et il est... Il est toujours accessible, il est toujours de très bons conseils pour moi, notamment sur la partie métier. Et en plus, c'est l'ancien président de la FNAIM qui vient de passer le relais à mon confrère Laurent Libonki. Et voilà, on a passé une soirée ensemble il n'y a pas longtemps pour l'Assemblée générale de la FNAIM, où il a passé le relais au bout de cinq ans.
- Speaker #0
Est-ce que tu peux juste nous expliquer ce qu'est la FNIM ?
- Speaker #1
Oui, c'est la Fédération Nationale de l'Immobilier. En fait, c'est un syndicat national qui regroupe toutes les professions immobilières de France et chaque région a une chambre. Et donc, Philippe est le président de la Chambre Océan Indien. Il vient de passer le relais. Et d'ailleurs, moi, je suis maintenant administratrice depuis deux ans. Et je viens d'être élue au poste de déléguée formation. Donc je m'occupe de tout le volet formation sur l'île de la Réunion pour la FNIMOI.
- Speaker #0
Maintenant, peut-être aborder des questions un petit peu plus générales. Quelle est la valeur principale à avoir dans le monde professionnel ?
- Speaker #1
Sincèrement, il faut être honnête.
- Speaker #0
Être honnête ?
- Speaker #1
Il faut être honnête. Dans le monde professionnel, il faut être honnête. En fait, si tu veux durer dans n'importe quel domaine, il vaut mieux être droit dans tes bottes et pas avoir à changer de trottoir à chaque fois que tu croises un partenaire ou un client, etc. À mon sens en tout cas, je pense qu'il faut avoir vraiment l'honnêteté d'être le plus naturel possible dans ton domaine et de dire ok, ça je sais faire, ça je sais pas faire, là ça va, là ça va pas Il faut savoir dire ça. Il faut savoir dire ça à ses partenaires, à ses clients. C'est, à mon sens, ce qui permet, dans la durée, de se maintenir et d'être toujours heureux de faire ça, que ce soit au bout de 3 ans, au bout de 10, au bout de 20, ou 30 ans, 30 ans Perceval, c'est ça ? Oui, 30 ans. C'est 30 ans cette année pour vous. Donc voilà, je pense que ça commence à faire et je pense que voilà. Toi, ta boîte, elle ne serait pas là si vous n'étiez pas dans la droiture.
- Speaker #0
C'est vrai. Et ce que tu dis, ça m'évoque aussi quelque chose. C'est que l'honnêteté, c'est vis-à-vis des autres, mais aussi vis-à-vis de soi-même. Et ça, je pense que c'est encore l'étape d'après un peu plus difficile à voir, parce qu'on a peu de recul sur nous-mêmes. Mais je vois très bien ce que tu veux dire. Et effectivement, l'honnêteté, oui, je la mettrais aussi au top niveau. Je suis tout à fait d'accord avec toi. Je pense que c'est très important. Peut-être pour parler un tout petit peu d'assurance, parce qu'on a parlé d'un petit soupçon d'assurance dans ces émissions. J'aimerais savoir quand est-ce que tu as entendu parler d'assurance pour la première fois ? Est-ce que tu te souviens, enfant ? Peut-être que c'était plus tard ? Qu'est-ce que ça t'évoque, ton premier souvenir d'assurance ?
- Speaker #1
Je pense que c'est quand j'ai eu mon permis, en fait.
- Speaker #0
Ton permis,
- Speaker #1
d'accord. Oui, en fait, tout simplement parce qu'il fallait mettre l'assurance sur la voiture.
- Speaker #0
D'accord, d'accord.
- Speaker #1
Absolument.
- Speaker #0
L'assurance voiture, qui est l'une des rares assurances vraiment obligatoires en France. Il y a l'assurance automobile, l'assurance RC circulation pour être plus précis, pour pouvoir conduire son véhicule si on cause des dommages aux autres. C'est la première assurance obligatoire. La seconde, c'est l'assurance décennale. Décennale dommage à l'ouvrage. Je ne rentre pas dans le débat aujourd'hui, on aura l'occasion d'en reparler dans d'autres épisodes. Mais l'assurance construction, on va dire, est obligatoire. Tu évoquais avant le début de l'émission, effectivement, l'assurance santé, quand on est une entreprise, les entreprises ont l'obligation légale d'assurer leurs collaborateurs, d'assurer leurs salariés, en tout cas de leur proposer une couverture santé. Et enfin, ce sont toutes les assurances qui couvrent les responsabilités civiles. professionnel de certaines professions dites réservées. Dans ton métier l'immobilier, l'obligation d'avoir une RC pro est écrite dans le marbre dans les textes de loi. C'est pareil pour les avocats, c'est pareil pour les métiers de la construction, on en revient à ce que je disais tout à l'heure. Donc voilà, il y a quelques métiers. Mais à part ça, l'assurance n'est pas obligatoire, gravée dans le marbre. Même si dans la pratique, souvent on te demande une assurance, tu vas faire un prêt, on te demande une assurance de prêt. L'État français ne t'oblige pas à avoir une assurance de prêt pour souscrire à un prêt, pour contracter un prêt. C'est la banque qui te demande d'avoir une assurance. Donc voilà, il faut un petit peu préciser tout ça. On fait un petit sondage dans notre émission. Alors, c'est le premier épisode. On ne donnera pas les résultats du sondage tout de suite. À titre personnel, est-ce que tu fais des achats en ligne ? Billets d'avion, réservation de voiture, offre de streaming ?
- Speaker #1
Ah oui.
- Speaker #0
Tu es familière avec
- Speaker #1
totalement depuis un bon moment maintenant.
- Speaker #0
Oui, donc tu as suffisamment confiance dans le système et le système bancaire et les sites sérieux pour consommer sur Internet. Oui,
- Speaker #1
sinon je passe par des plateformes, que je ne citerai pas, mais qui commencent par un P et qui est bleu. Absolument. Et ce n'est pas Perceval.
- Speaker #0
Alors, puisque tu parles de Perceval, la même question relie à l'assurance, et c'est là où ça nous intéresse, c'est là le cœur du sondage. C'est finalement, est-ce que tu as déjà souscrit ou est-ce que tu serais prête à souscrire une assurance professionnelle en ligne ?
- Speaker #1
Non, ça ne me poserait pas de soucis, tout simplement parce que les contrats, c'est des contrats généraux. Donc la plupart du temps, on va retrouver sensiblement la même chose à part en termes d'options, de niveau de garantie. etc. En plus, nous, dans notre métier, tu as des plafonds minimums à respecter. Donc, franchement, ça ne me poserait aucun souci. Que ce soit pour le pro, pour tout, en fait, pour l'assurance de mon local, pour la mutuelle de la société, pour l'assurance de la voiture de la société. Voilà. Typiquement, ça, c'est des actes, pour moi, à partir du moment où je sais que si j'appelle, il y a quelqu'un au bout du fil, si j'ai une difficulté, voilà, ça ne me pose pas de souci.
- Speaker #0
C'est ce qu'on pense aussi chez Perceval, on pense que le public est prêt à notre époque pour prendre un engagement qui est un vrai engagement tel que l'assurance.
- Speaker #1
Pour moi, ça va même plus loin. J'ai presque envie de dire qu'aujourd'hui, c'est ce que les clients nous demandent de toute manière, de dématérialiser et d'être disponible et de pouvoir prendre des rendez-vous en ligne. Je sais que tu es comme moi et que tu vas systématiquement tout faire depuis ton smartphone ou ton téléphone. Tout ce que tu peux faire en ligne, aujourd'hui, tu le fais en ligne. La plupart du temps, d'ailleurs, maintenant, le device le plus utilisé, c'est le téléphone, c'est clair. Ce n'est même plus l'ordinateur. Donc, c'est dire si l'usage a évolué à ce niveau-là. Moi, personnellement, ça m'est déjà arrivé, anecdote, d'aller chez un professionnel plutôt qu'un autre, juste parce qu'en fait, son site était super bien fait, que je pouvais prendre un rendez-vous en ligne. Voilà, c'est tout. ça s'est arrêté à là mon choix s'est arrêté à là à deux concurrents égaux donc digitalisez-vous les entrepreneurs c'est super important oui je pense aussi,
- Speaker #0
on pense aussi et justement par rapport à Goimo, quel est un peu le niveau de digitalisation de ton business ?
- Speaker #1
on est pas mal, on peut pousser encore clairement on peut pousser encore parce qu'on peut toujours aller plus loin dans la digitalisation après déjà nous on a abandonné le papier Le papier, ça n'existe pratiquement plus.
- Speaker #0
C'est vraiment le cas ?
- Speaker #1
Ah oui, ça n'existe pratiquement plus.
- Speaker #0
Un bail entre un propriétaire, un bailleur, pardon, et un locataire, aujourd'hui, c'est signé par voie électronique ?
- Speaker #1
Oui, tout à fait. On fait des signatures électroniques via des plateformes certifiées. Donc, on ne prend pas un petit stylet pour signer sur un PDF. Non, non, on a vraiment... des signatures où on t'envoie un message ou un mail pour te donner un code, pour s'assurer que c'est bien toi. Et tu as ta signature avec une clé qui fait dix lignes de caractère trop bizarre, qui certifie. Pareil pour les recommandés, on envoie des recommandés électroniques.
- Speaker #0
D'accord, ça je ne savais pas. Vous envoyez des recommandés maintenant par voie électronique ?
- Speaker #1
Bien sûr, bien sûr. C'est climatique. Oui, on travaille essentiellement par mail et par téléphone. Si on envoie un courrier, c'est peut-être deux fois dans l'année. Même les signatures de mandat, on fait beaucoup de rendez-vous en visio. Même les locataires, on a des locataires qui sont en Afrique, en Belgique, en France métropolitaine, ils veulent louer un appart, on leur fait des visites en visio. On leur fait directement et ça leur plaît bien et nous, on valide des dossiers comme ça. Pareil, tous nos dossiers sont sur une plateforme. On envoie des liens aux prospects, par exemple candidats locataires, on leur envoie un lien, ils droppent directement leurs pièces à l'intérieur. Nous, on n'imprime plus rien. Pour les clients en place, ils ont leur accès extra net, donc ils ont tous ces documents-là sur leur extra net, ils ont une petite messagerie où ils nous parlent. Je pense qu'on est plutôt bien avancé.
- Speaker #0
J'ai l'impression, oui. Est-ce que tu n'as pas encore des gens qui te disent je préfère vous appeler quand j'ai un souci
- Speaker #1
Oui, bien sûr.
- Speaker #0
Ça dépend peut-être de l'ampleur du souci.
- Speaker #1
Oui, exactement.
- Speaker #0
Si un petit souci, ça passait par la messagerie, le côté digital, numérique, je t'envoie un message, j'attends ta réponse.
- Speaker #1
S'il y a une urgence et que, je ne sais pas, le cas typique du locataire qui a une fuite un vendredi après-midi,
- Speaker #0
il a pas eu la chance. D'accord. On peut le comprendre. Peut-être que demain, il y aura d'autres outils digitaux pour adresser ce besoin qu'on a envie.
- Speaker #1
Ça, c'est en développement. On m'a fait une démo, effectivement, un truc où le locataire, il fait son signalement. Tu as, nous, en paramètre, OK, telle demande de devis par chez tel prestataire, etc. Je crois que c'est au niveau des artisans que ça risque de bloquer, parce que pas tous mes artisans sont encore super au taquet sur les emails, etc. Mais on y viendra, c'est évident. C'est évident et on automatisera tout ça. C'est sûr et certain. L'automatisation, c'est quand même une grosse partie dans notre métier. Quand tu gères beaucoup, beaucoup de biens, tu es obligé d'automatiser à un moment. Tu ne peux pas tout faire en manuel.
- Speaker #0
Absolument. Et ça laisse le temps à de la valeur ajoutée. C'est-à-dire que justement, tu... Tu prends ton téléphone pour parler à des gens quand ils ont vraiment besoin de t'entendre et d'avoir un conseil, d'avoir un avis. Exactement. Et pas juste pour se réclamer des documents et ou s'envoyer des pièces et ou... faire des choses qui ne sont pas très productives.
- Speaker #1
Exactement.
- Speaker #0
On parle de digital, j'allais dire j'imagine, mais je sais que tu utilises les réseaux sociaux. Est-ce que tu peux nous dire comment tu utilises les réseaux sociaux ? Est-ce que c'est pour du personal branding ? Baser la communication peut-être de son entreprise sur sa propre image personnelle ? Est-ce que tu as une page pour ton entreprise ? Sur quels réseaux Goïmo et ou Florence Gossard sont-ils, sont-elles présents ?
- Speaker #1
Oui, moi, c'est un parti prié aussi que j'ai pris dès le départ, où j'ai vraiment associé Goïmo à Florence de Goïmo. C'est un peu mon avatar d'Internet. Donc l'option Personal Branding. Tout à fait, Personal Branding, parce que c'était ce qui me représentait le mieux. Même si, bon, mes collaborateurs, ils sont là, quand même, les pauvres. Mais de temps en temps, je les mets. C'est eux qui ne veulent pas trop passer sur les réseaux sociaux. C'est pas une dent. Alors que moi, je leur dis, c'est bon, franchement. Tu l'as fait une fois, tu l'as fait deux fois, après, ça passe tout seul. Et ce n'est pas... Il n'y a pas la terre entière qui va te voir. Surtout au début, il ne faut pas hésiter à se lancer. Au début, de toute manière, tu as 50 abonnés, personne ne te voit. Donc, c'est le moment de tout faire, tout tester, tester tous les formats. Qu'est-ce qui fonctionne, qu'est-ce qui ne fonctionne pas ? Telle lumière, tel emplacement, tel micro. Il faut vraiment y aller, se jeter. Et en fait... au fur et à mesure, ça devient un exercice qui est de plus en plus facile et sur lequel, à force, en fait, on prend juste l'habitude de le faire. Et au niveau des réseaux sociaux, je suis à peu près partout, je pense.
- Speaker #0
À peu près partout ?
- Speaker #1
Facebook, j'ai le droit de dire ?
- Speaker #0
Absolument,
- Speaker #1
on peut citer tout ce qu'on veut. Citer, déjà tout à l'heure, je fais attention à ne pas citer. Donc oui, Facebook, Instagram, LinkedIn et nous, on est sur TikTok aussi.
- Speaker #0
Alors, des... Après ça, moi, je n'ai pas TikTok, mais j'ai appris que vous étiez sur TikTok. Je sais que vous êtes sur YouTube. Oui. Parmi tous ces réseaux sociaux, alors YouTube, c'est un petit peu à part, mais quel est celui qui vous offre le plus de visibilité ?
- Speaker #1
Si je devais prendre en compte vraiment uniquement visibilité, aujourd'hui, ce serait TikTok. Sur une vidéo de 20 secondes qui t'a pris à peu près 3 minutes à réaliser, tu as 10 000 vues. Ce que tu ne verras pas sur un Facebook ou sur un Insta. Youtube ça fonctionne pas de la même manière et surtout je crée pas du tout les mêmes contenus sur Youtube comme c'est des contenus qui ont vraiment une durée de vie qui est très longue par rapport à justement du TikTok, Instagram C'est du consommable et au bout de 48 heures plus personne ne verra ton post clairement à part dans ton feed mais voilà Du coup Youtube c'est vraiment des formats plus longs peut-être Plus longs et avec des contenu non périssable, où je donne vraiment des grosses valeurs ajoutées avec du contenu non périssable. Je fais très peu de vidéos sur l'actualité, etc. C'est trop périssable. Moi, les toutes premières vidéos que j'ai faites, d'ailleurs, quand j'y pense, je me dis, j'avais pas de micro, j'avais pas de setup, c'était horrible, la lumière et tout. Mais il n'empêche, c'est des vidéos qui font encore, qui fonctionnent encore. C'est très long de scénariser, de filmer, de monter. C'est très long tout ça. Et puis après, d'uploader, de créer tout ce qui va autour. En fait, il faut oublier tout ce qu'il y a autour. Du coup, c'est assez chronophage. Et après, sur les autres réseaux sociaux, en général, je fais un calendrier de publication. Maintenant, tu as un métal qui te permet de créer des...
- Speaker #0
Oui, d'accord. Avec les outils, on peut organiser ses publications. Combien de temps ça te prend, tous réseaux sociaux confondus, sur un mois, pour produire et... préparer des publications de tes différents posts sur les différentes plateformes ?
- Speaker #1
Si je ne prends pas en compte YouTube, donc hors vidéos vraiment longues qui sont vraiment à part, si je devais prendre en compte que des posts, post carousel, reels, etc., il faut compter pour un mois de publication, il faut me compter une bonne journée, voire deux jours de préparation, de création, de rédaction. de recherche d'hashtag, etc. Oui. Et puis après, d'aller publier, préparer ton calendrier. C'est beaucoup de taf. Oui, donc. C'est vraiment beaucoup de travail. Vraiment. C'est indispensable. Alors, je tiens à le dire. Mais ça fait partie du job, en fait. Quand tu es entrepreneur, tu as toutes les casquettes. Donc, faire le community manager et faire le créateur de contenu, c'est aussi ton job, en fait, quand tu es entrepreneur. Après, c'est cool si tu as une super grosse équipe derrière toi. Mais si ce n'est pas le cas et que tu es tout seul et que tu lances ton petit business, va sur les réseaux sociaux et donne-toi cette peine parce que c'est une visibilité qui est juste... Il est impossible aujourd'hui de se passer de ça. Moi, j'ai des clients... Alors, on n'a pas parlé d'un truc qui est super important, c'est la page Google.
- Speaker #0
Ah, merci, absolument.
- Speaker #1
Qui, pour moi aujourd'hui, est une porte d'entrée. C'est un peu comme si les gens poussaient la porte de mon agence quand ils vont sur ma page Google. C'est vraiment... d'une puissance absolue. J'ai des clients avec qui j'ai contracté parce qu'ils m'ont trouvé sur Google et parce qu'ils m'ont dit, OK, c'est cool, la page, elle était bien garnie, il y avait toutes les informations, il y avait votre adresse, vos avis étaient positifs, vous avez une bonne note sur Google, OK, je vous fais confiance, on y va.
- Speaker #0
On voit tout à fait ce que tu veux dire. Chez Perceval, c'est Google qui nous apporte le plus gros de notre trafic, surtout ce qui est digitalisation sur notre site Internet. et c'est Google qui nous apporte le plus de taux de transformation d'affaires aussi. Nous, on a observé qu'en fait, les gens nous découvrent sur mobile, donc à travers des recherches ou de la publicité. Et par contre, quand il s'agit de valider un contrat, souscrire un contrat sur la plateforme Perceval, là,
- Speaker #1
ils vont basculer.
- Speaker #0
Ils basculent sur l'ordinateur. Donc ça, c'est des comportements qu'on analyse, qu'on peut comprendre, bien entendu. Mais c'est hyper intéressant. Effectivement, même si les réseaux sociaux à côté sont utiles. probablement aussi très nécessaire, mais si on doit choisir, je pense que Google, effectivement, c'est le top.
- Speaker #1
Totalement, oui. Tu mets tes postes, tu mets tes produits, tu mets ton site internet, ton numéro, ton adresse, tu as tout. Limite, tu n'es pas sur Facebook, ce n'est pas grave, tant que tu as ton truc Google et que quand les gens, ils tapent tes petits mots-clés, hop, ils te trouvent, c'est toi qui montes. Monter en première page, aujourd'hui, si tu travailles bien ta page Google, en organique pur. sans financer, c'est faisable. C'est tout à fait faisable. C'est faisable. Moi, dans mon domaine, pas trop. Oui,
- Speaker #0
c'est très concurrentiel.
- Speaker #1
C'est très concurrentiel, si tu n'as pas d'agence immobilière sur Google.
- Speaker #0
Difficile. Tu incarnes bien le fait que même en étant une entrepreneure occupée à gérer tous les aspects de sa boîte, il est possible, on peut gérer ses réseaux sociaux soi-même et obtenir des résultats avec. Donc ça, je pense que c'est hyper inspirant et ça... peut-être permettre de déverrouiller pour des gens qui hésitent ou qui se demandent si c'est vraiment l'eldorado qu'on nous promet. Toi, tu dis, c'est essentiel. Il faut y aller et il faut se démarquer comme ça. En tout cas, il faut être visible par ces moyens-là. Tu utilises des logiciels dans ton métier, des applications, etc., différents services. Si tu ne devais en garder qu'un seul aujourd'hui, ça serait lequel ?
- Speaker #1
Mon logiciel métier, c'est quelque chose sur lequel j'ai investi dès le départ, même quand j'étais toute petite. parce que du coup, j'ai monté la boîte à partir de zéro. Donc, il a fallu aller les chercher, ces contrats. Mais même, oui, dès le début. Et sur la digit... Alors ça, c'est vraiment partie métier. Il ne faut pas hésiter à investir dans un logiciel métier. Sérieux ? Ah oui, parce qu'en fait, ça va te faire gagner tellement de temps que tu ne te rends pas compte quand tu commences, quand tu te lances dans l'entrepreneuriat. Tu as juste des étoiles plein les yeux. Tu es trop content. Ça pétille. C'est super cool. Mais clairement, je ne me rendais pas compte de tout ce que ça engendrait comme justement sur la société. Mon job, OK, je peux faire mon job. Mais en fait, quand tu es entrepreneur, à un moment, ce n'est plus ton job que tu fais. C'est le job de 10, 15, 20 personnes que tu fais en même temps. Du coup, un logiciel métier. pour que ta partie métier soit sécurisée et que tu donnes une qualité de service optimale à tes clients. C'est ça qui va faire que tu vas rester dans le temps. Après, sur la digitalisation, je ne jure que par Canva.
- Speaker #0
Ah, alors je connais de nom, mais est-ce que tu peux nous rappeler en deux mots ce que c'est ?
- Speaker #1
C'est une petite plateforme et en plus, il y a toute une partie qui est gratuite. Tu n'es pas du tout obligé de prendre l'abonnement. Et en fait, ça te permet de créer toutes sortes de contenus, que ce soit pour tes réseaux sociaux. pour tes présentations clients, pour tes cours, je ne sais pas, tout, tout, tout. Tu peux tout créer de la vidéo, de l'image, tout sur Canva. Et c'est un outil super facile à utiliser. Je ne jure que par celui-ci.
- Speaker #0
OK, donc un outil de création audiovisuelle, on va dire.
- Speaker #1
Création, voilà, tout à fait.
- Speaker #0
Tu fais beaucoup de visioconférences. J'imagine que c'est depuis le Covid que ça s'est vraiment démocratisé. Dans la technologie, est-ce qu'il y a un aspect qui t'a beaucoup aidé dans l'exercice de ton métier ?
- Speaker #1
En lien avec le Covid, c'est clairement la signature à distance.
- Speaker #0
La signature à distance.
- Speaker #1
Ça a été une révolution, vraiment. Aujourd'hui, je rencontre le prospect, on se voit, on échange, etc. Moi, c'est ma manière de faire aussi qui fait que quand j'envoie un mandat à un client, clairement, je sais que c'est bon. Je veux dire, on a déjà tout vu, etc. Je n'ai pas besoin d'être avec lui pour lire le mandat. Il le connaît, je lui ai déjà expliqué. Je n'ai pas besoin de faire cette relecture. Et du coup, pour lui, c'est tout bénef. Il regarde ça sur son téléphone, sur son ordi. Il regarde sa tête reposée. Il fait sa petite signature électronique. Et moi, de mon côté, c'est autant de temps que j'ai gagné en amont et que je peux passer sur un autre dossier ou à commencer à travailler sur le sien. Vraiment, ça a changé la donne. Ça a changé la donne, littéralement.
- Speaker #0
Pour en apprendre un peu plus sur toi, maintenant, je te propose qu'on se fasse une petite... interview entre deux. Comme son nom l'indique, il va falloir que tu choisisses entre deux réponses. Ma première question, c'est est-ce que tu es plutôt thé ou café ?
- Speaker #1
Café, café, café. Café,
- Speaker #0
café, café.
- Speaker #1
Les agences, on tourne au café. On entrave une oeuvre.
- Speaker #0
Comme dans beaucoup de professions. Quand est-ce que tu es la plus productive ? Le matin ou le soir ?
- Speaker #1
Le soir, moi.
- Speaker #0
Plutôt du soir ? Oui,
- Speaker #1
je ne suis pas du matin.
- Speaker #0
Très bien. Et le soir, c'est quoi ? C'est vraiment fin de journée, la nuit est tombée ou c'est plutôt l'après-midi ?
- Speaker #1
Non, fin d'après-midi, oui.
- Speaker #0
Fin d'après-midi,
- Speaker #1
début de soirée. À partir de 16h, entre 16h et 21h, c'est mon pic de productivité.
- Speaker #0
Eh bien, c'est exactement ce que je voulais savoir. À quelle heure il ne faut surtout pas te déranger ?
- Speaker #1
Ah oui, c'est 16h21.
- Speaker #0
Très bien.
- Speaker #1
Je peux abattre une journée de travail dans ces cinq heures, sans problème.
- Speaker #0
Tu es plutôt travail en équipe ou travail individuel ?
- Speaker #1
Les deux.
- Speaker #0
Les deux. Très bien.
- Speaker #1
Des fois, j'aime bien travailler toute seule, mais des fois, en équipe, c'est bien aussi. C'est important.
- Speaker #0
Les deux sont nécessaires pour toi.
- Speaker #1
Oui, tout à fait.
- Speaker #0
Travail au bureau ou télétravail ?
- Speaker #1
Au bureau, c'est bien, parce que ça m'oblige à rester focus. Mais après, en télétravail, l'avantage, en fait, c'est que du coup, je ne suis pas dérangée. C'est un gros avantage. En fait, tu fais les deux. Oui, je fais les deux.
- Speaker #0
Il y a une part de télétravail dans ta semaine. Est-ce que tu préfères ? embaucher un novice passionné ou alors un vétéran expérimenté ?
- Speaker #1
Tout va dépendre de son savoir-être. Parce que je m'insiste sur le savoir-être d'une personne. Les compétences, ça s'acquiert. Clairement, une compétence, un savoir-faire, ça s'acquiert. Par contre, un savoir-être, non. C'est tué comme ça et il faut que ça colle avec mon image de marque. Il faut que ça colle avec moi. Il faut que ça colle avec mon équipe. C'est ça le plus important. Peu importe. ton niveau de qualification.
- Speaker #0
Plutôt Mac ou PC ?
- Speaker #1
PC. Mais j'ai un iPhone !
- Speaker #0
Ah, c'est bien, un peu délimité. Et pourquoi le PC plus qu'un Mac ?
- Speaker #1
Juste parce qu'en fait, j'ai jamais essayé Mac. C'est très bien sur PC,
- Speaker #0
t'as pas très bien. Exactement. Quel est le plus important pour toi ? Attirer de nouveaux clients ou fidéliser les clients existants ?
- Speaker #1
Actuellement, ça va être d'attirer les nouveaux clients. C'est plus important parce qu'en fait, on les fidélise déjà super bien. Et nos clients restent avec nous. Ils restent avec nous, ils sont satisfaits. Nos premiers clients qu'on a signés, du coup, il y a trois ans et demi, ils renouvellent avec nous. Donc, il n'y a aucune raison de s'inquiéter à ce niveau-là. Il faut juste donner de la qualité.
- Speaker #0
Plutôt Netflix ou plutôt lecture ? Après une journée de boulot ?
- Speaker #1
Netflix.
- Speaker #0
Plutôt Netflix.
- Speaker #1
No brain.
- Speaker #0
Ok, on pose le cerveau et on se libère.
- Speaker #1
C'est ça.
- Speaker #0
Plutôt rock ou rap ?
- Speaker #1
Rock ! Ah non, pas de rap, non, surtout pas !
- Speaker #0
Ok, rock. Et t'as une petite question, plutôt assurance traditionnelle ou assurance digitale ?
- Speaker #1
Plutôt digitale. Non, je te dis, moi, je choisis des gens sur Google.
- Speaker #0
Très bien, on est sur le même longordon. Ça fait plaisir. Merci, Florence, pour les réponses à cette petite interview. Est-ce que tu as un livre, un podcast, une chaîne YouTube, un film, un artiste à nous recommander, à recommander à ceux qui nous écoutent ? Quelque chose qui t'inspire. Ça peut être de la musique, ça peut être un podcast.
- Speaker #1
Dans le domaine de l'immobilier, il y a bien quelqu'un à qui je pense et qui est pour moi un exemple vraiment à suivre. Il est sur YouTube, il est canadien, il s'appelle Gabriel Laflamme. Donc il est agent mandataire RIMAX, si je ne m'abuse, et il est passionné. Il fait énormément de vidéos et c'est un... Il est tout le temps dans une jovialité et il est tout le temps content. Il donne beaucoup de conseils. Il fait des vidéos de fou, des vidéos de présentation de bien que j'ai jamais vu ça. Voilà. Donc, si ça vous intéresse, l'immobilier, que vous avez envie de regarder un petit peu ce qu'il fait, Gabriel Laflamme, il est vraiment super. Voilà.
- Speaker #0
Merci beaucoup, Florence. Merci pour toute. Merci pour ta présence. Merci pour ce partage. de ton expérience, de ton parcours. Nous sommes arrivés à la fin de cet épisode. Merci infiniment d'avoir pris le temps de nous écouter aujourd'hui. On espère que les sujets abordés vous ont plu et que vous avez appris quelque chose de nouveau avec nous. N'oubliez pas, vous pouvez toujours nous rejoindre sur nos réseaux sociaux où nous partageons régulièrement du contenu supplémentaire et n'hésitez pas à nous faire part de vos commentaires et suggestions. Retrouvez tous les liens de nos invités dans la description de cet épisode. On se retrouve très vite. D'ici là, prenez soin de vous et restez curieux. C'était Guillaume et vous avez écouté le podcast Entreprendre avec Assurance. A bientôt !