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Entreprendre avec assurance

#6 Mamodraza Mamodaly - Entrepreneur engagé

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54min |09/04/2024
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#6 Mamodraza Mamodaly - Entrepreneur engagé

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54min |09/04/2024
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Description

0️⃣6️⃣ 🎙️ Aujourd'hui, nous avons l'honneur d'accueillir Mamodraza Mamodaly, un entrepreneur visionnaire dont le parcours est tout sauf ordinaire 🚀🔍


Mamod nous plonge dans son histoire, de ses premiers pas dans l'entrepreneuriat juste après le bac à la création de sa première entreprise dans le secteur de l'informatique et de la téléphonie 📱💻 Il partage avec nous ses défis, ses réussites et surtout, son approche innovante du service client, qui l'a distingué dans un marché compétitif 💡🏆


Il nous fait part de son engagement dans le secteur de la santé avec STAR aid, devenu leader dans le domaine des défibrillateurs à La Réunion, illustrant son désir de sauver des vies à travers l'entrepreneuriat ❤️‍🩹🚑


Cet épisode est un condensé d'inspiration, montrant comment la passion, l'innovation et un engagement sans faille peuvent transformer des idées audacieuses en réalités concrètes. Mamod est la preuve vivante que l'entrepreneuriat est un voyage de découverte de soi et d'impact sur la société 🌈🌍


Ne manquez pas cette histoire qui, à coup sûr, stimulera votre esprit entrepreneurial. Prêts ? C'est parti ! 🎧✨


🔗 Les liens de l’invité

Mamodraza Mamodaly

• LinkedIn : https://www.linkedin.com/in/mmamodaly/


STAR aid

• Site : https://star-aid.fr/

• LinkedIn : https://www.linkedin.com/company/star-group-r%C3%A9union/


Nou la fail

• Site : https://www.crealise.io/pro/innover-ensemble/

• LinkedIn : https://www.linkedin.com/company/crealise-oceanindien/


LegaDrive

• Site : https://legadrive.fr/

• LinkedIn : https://www.linkedin.com/company/legadrive-fr/


FrenchTech

• Site : https://lafrenchtech-lareunion.com/

• LinkedIn : https://www.linkedin.com/company/la-french-tech-la-reunion/


Digital Réunion

• Site : https://digitalreunion.com/

• LinkedIn : https://www.linkedin.com/company/digital-reunion/


Startup week-end

• Site : https://www.webcup.fr/le-startupweekend

• LinkedIn : https://www.linkedin.com/company/association-webcup/


MEDEF

• Site : https://medef-reunion.com/

• LinkedIn : https://www.linkedin.com/company/medef-reunion/


CPME

• Site : https://www.cpmereunion.re/

• LinkedIn : https://www.linkedin.com/company/cpmeréunion/


Technopole de La Réunion

• Site : https://www.technopole-reunion.com/

• LinkedIn : https://www.linkedin.com/company/technopole-reunion/


VillagebyCA

• Site : https://reunion.levillagebyca.com/

• LinkedIn : https://www.linkedin.com/company/villagebycareunion/



🔗 Les liens de Perceval

• Site : https://www.goperceval.fr 

• LinkedIn : https://www.linkedin.com/company/perceval-sas 

• Instagram : https://www.instagram.com/goperceval 

• Youtube : https://www.youtube.com/@percevalassurance 

• X / Twitter : https://twitter.com/PercevalGo 

• Facebook : https://www.facebook.com/goperceval 


🎶 BO générique par Overseas



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour à toutes et bonjour à tous, vous écoutez Entreprendre avec Assurance, le podcast qui va à la rencontre d'entrepreneurs passionnés. Chaque épisode nous amène dans les coulisses d'une profession, d'un métier ou d'un sujet d'actualité. On aime échanger avec nos invités sur leur activité, et notamment parler de la transformation digitale de leur entreprise. Je suis Guillaume, CEO chez Perceval, l'assurance chevaleresque et connectée des entrepreneurs. Aujourd'hui, j'ai le plaisir de recevoir Mamodraza Mamodaly. Bienvenue à toi, ravi de te recevoir Mamod aujourd'hui.

  • Speaker #1

    Bonjour à tous et bonjour Guillaume.

  • Speaker #0

    Bienvenue. Est-ce que pour ceux qui ne te connaîtraient pas encore, tu peux rapidement te présenter ?

  • Speaker #1

    Mon parcours, il commence de façon assez simple et j'utilise souvent cette petite anecdote en disant à mon époque, puisque j'ai quand même la quarantaine aujourd'hui. Bienvenue au club. À mon époque, nous avions... pour faire nos choix post-bac, quelque chose qui s'appelait APB, admission post-bac, on faisait nos choix. Et moi, je dis souvent, surtout quand je donne des conférences ou des choses comme ça, je dis, mais moi, j'ai eu EPB. Alors, les gens me disent, c'est quoi EPB ? Eh bien, EPB, c'est entrepreneuriat post-bac. J'ai donc, dans mon parcours, je suis allé jusqu'à la terminale, j'ai obtenu mon bac scientifique avec les options qui vont avec, et immédiatement, j'ai créé ma première entreprise. Et alors, comble, j'étais destiné. Si on regarde ma destinée... destinée aurait été de reprendre l'entreprise familiale.

  • Speaker #0

    Absolument, oui.

  • Speaker #1

    Mon père avait développé dans le textile enfant une entreprise qui était pérenne à Saint-Benoît. Il avait commencé à s'étendre. On envisageait le Nord. Et on aurait pu clairement, puisqu'on était sur un créneau qui était vachement intéressant, c'était le créneau du textile enfant. Mais on pouvait le voir de manière beaucoup plus globale. J'ai d'ailleurs produit un dossier sur l'entreprise familiale. où on aurait pu devenir le numéro un de la prénescence et jusqu'à trois ans sur le territoire de la Réunion. Donc, je n'ai pas fait ça. Et donc, je suis allé sur mes amours, c'est-à-dire l'informatique. Et donc, je crée la première boutique triple activité, c'est-à-dire, c'est pour ça qu'elle s'appelait Intelser, informatique. téléphonie, service. Donc, les activités étaient, je vendais tout ce qui était autour de l'informatique. que ce soit des pièces détachées, des ordinateurs montés, des portables. J'avais toute la partie téléphonie. Donc, je vendais des téléphones portables, des cartes de téléphone, des abonnements téléphoniques, etc. Et j'avais toute la partie service. Parce que pour moi, tout ceci était indissociable au service. Et je voulais me démarquer clairement par la qualité. Et d'ailleurs... quand on regarde mon parcours,

  • Speaker #0

    mon objectif permanent,

  • Speaker #1

    c'est la qualité de service.

  • Speaker #0

    Et ça se passait comment concrètement ? Comment tu as porté cette couche de service à cette époque ? C'était de l'accompagnement client, tu aidais les gens à monter leurs machines, tu les renseignais ?

  • Speaker #1

    J'ai vraiment fait plein de choses en service. J'ai moi-même fait des montages et j'avais fait un choix un peu spécial, je me rappelle. J'avais demandé à celui qui a aménagé mon local pour la salle technique de la vitrer. afin que mes clients puissent voir ce qui se déroule derrière. Je faisais l'envers du décor. Et j'étais le premier à oser. faire ça, c'est de dire que je n'avais pas peur. Je n'étais pas là, je n'avais rien à cacher. Ensuite, j'ai fait rentrer mes clients dans mon atelier. Ça, c'est un second truc que j'ai fait, où ça m'arrivait de faire les opérations avec le client à côté. Et le troisième truc que j'ai fait, c'est effectivement, j'ai dit à mes clients, venez, vous avez une petite passion pour l'informatique, vous savez bricoler un petit peu, vous avez envie de faire votre propre montage, on y va. Vous achetez vos pièces, mon technicien sera là, il va vous accompagner. ce n'est pas lui qui va monter. Et si vous vous retrouvez en difficulté, il va prendre les choses en main. Donc, on a fait... Crescendo, on est monté, en fait, dans le niveau de service. Après, ça, je te parle de...

  • Speaker #0

    On est à quelle époque ? Tu as quel âge, à cette époque-là ?

  • Speaker #1

    C'est entre 18 et 22 ans, à peu près,

  • Speaker #0

    ça. Tu parlais de l'envers du décor, tu parlais des coulisses. Comment à 18 ans créer une entreprise, surtout à l'époque, la partie vraiment pratico-pratique, la création d'entreprise, trouver un local, recruter du monde, tu parlais de techniciens, etc. Les contacts avec les fournisseurs. pareil de façon assez rapide, mais comment tu mets tout ça en œuvre alors que tu démarres ?

  • Speaker #1

    deux choses. Un, quand même, l'ADN familial. Il y a un truc qui est clair. Moi, dès l'âge de 12, allez, 10-12 ans, j'ai commencé à... J'étais le numéro 1, toujours numéro 1 d'ailleurs. J'étais le numéro 1 à Saint-Benoît. C'est un peu un secret qui peut me coûter cher, peut-être aujourd'hui, je ne sais pas. En tout cas, je débloquais les téléphones à l'époque. J'étais vraiment le débloqueur, en tout cas de l'Est, Donc, j'avais déjà des clients, je savais déjà créer de l'argent. Tout ça, c'était quelque chose qui me parlait, en fait.

  • Speaker #0

    Qui te semble naturel,

  • Speaker #1

    finalement. Et donc, j'ai aussi fait chez mes parents. J'ai vendu des pétards devant leur magasin. J'ai vendu des jouets. Pendant les vacances, j'ai été un enfant tout à fait normal. Pas receux pendant les vacances, pas envie de bouger. Mes parents, je les embêtais parce qu'ils me disaient Non, il faut que tu te réveilles comme un enfant classique. Mais par contre... dès qu'il y avait un challenge, et puis il n'y a rien à dire, l'argent à l'époque, quand on est enfant, ou quand on commence à être adolescent, on voit quand même que ça apporte une certaine liberté. La deuxième chose, heureusement que j'avais 18 ans, quand j'ai démarré.

  • Speaker #0

    Pourquoi tu dis ça ?

  • Speaker #1

    Parce que l'insouciance absolue. Je crois que j'ai...

  • Speaker #0

    Tu ne savais pas dans quoi tu tombais.

  • Speaker #1

    Oui, c'était l'insouciance. Je travaillais. de 6h du matin à 23h. Rien à foutre, en gros. C'était... J'ai tout fait de l'import. Mon père m'a emmené à Singapour la première fois. Il m'a dit, on va à Singapour. débrouille-toi, fais tes achats. Qu'est-ce que je devais acheter ? Je ne sais même plus. Donc, j'ai acheté un peu tout et n'importe quoi, d'ailleurs, à ce moment-là. Il y avait toute cette partie-là, la partie marketing, merchandising. Je te donne des mots techniques. À l'époque, ça ne voulait rien dire pour moi. Je m'étais en rayon, je réfléchissais à comment le client allait regarder. J'allais chez mes fournisseurs pour acheter. Je négociais avec la banque, avec les experts comptables. J'ai tout fait, mais comme un fou.

  • Speaker #0

    Cette aventure, je pense qu'elle t'a appris tout ce qui... à mettre le pied à l'étrier sur le fait de créer sa boîte, de gérer une boîte. 18 ans, c'est très jeune pour le faire. Après, je pense que plus on commence tôt, mieux c'est. Et après, qu'est-ce qui t'a amené à ton futur business, ta prochaine aventure ? Comment tu es passé de l'informatique à ta seconde aventure entrepreneuriale ?

  • Speaker #1

    Alors, moi, j'ai quand même vécu un traumatisme. l'entreprise, je l'avais emmenée à 2,5 millions d'euros de chiffre d'affaires et je reçois une notification d'expropriation. Et on me dit soit vous prenez une indemnité d'éviction, soit on me dit on va vous reloger dans le futur pôle océan. Heureusement, je n'ai pas accepté parce que je ne serais toujours pas relogé. Absolument. Et j'avais... à ce moment-là, j'avais le choix. Soit je faisais comme tous mes petits copains à côté, tous mes voisins, qui étaient tous contre le système, la mairie, le machin, c'est pas bien, c'est nul, on va faire des actions en justice, machin. Écoute, quand t'as 20 ans, tu te poses pas trop de questions. Je commençais à avoir de bonnes relations avec certains hommes politiques aussi, déjà. Et là, j'ai fait un truc simple. j'ai dit au maire, je suis avec toi, mais ça coûte de l'argent. Et donc, ce que j'ai fait, c'est moi, à l'inverse de tous mes voisins, j'ai négocié ma sortie. Et je n'ai jamais... Parce que c'était par pudeur aussi, je n'ai jamais évoqué le montant, tout ça, mais j'ai super bien gagné. Au point que, et je dis souvent, c'était ma... ma rampe de lancement réelle en fait à ce moment-là puisque je me détache de la famille de mon père et d'ailleurs là je me rappellerai toujours de la phrase de mon père qui me disait je n'avais jamais imaginé que mon fils allait me rembourser un jour parce que c'était je suis son fils et que c'était son cadeau entre guillemets il t'avait aidé à amorcer ça c'est une réalité d'ailleurs je je dans toute émission, tout échange, je le dis, oui, j'ai eu quand même cette chance, même si aujourd'hui, je pense que cette chance peut être remplacée par beaucoup de dispositifs. Nous avons, je dis, nous avons la chance d'être en France, un territoire qui, en plus, ces dernières années, fait la promotion maximale de l'entrepreneuriat, et je dis encore plus de chance d'être à La Réunion, parce qu'à La Réunion, il y a une pluie d'argent. J'ai aussi développé toute une partie service avec un autre associé. qui s'appelait StopBugs. On a fait d'ailleurs des choses formidables, puisque quand on avait démarré le business plan StopBugs avec Stéphane Ponge, on s'était dit que nous allions devenir l'entreprise de services informatiques numéro un à La Réunion, avec 24 centres StopBugs. C'est dans notre... Je me rappelle, j'ai encore le business plan. On roulait en Porsche en quatre ans. C'était quelque chose de fou. Bien sûr, la vie, c'est autre chose, le business plan. Deuxième, si j'ai un conseil à donner après le client, le deuxième conseil, c'est... faites un ou plusieurs business plans, mais mettez-vous déjà en tête, ça ne va jamais, jamais se passer comme c'est prévu. Je ne dis jamais parce que j'ai vraiment de l'expérience. Oui. Exactement. Je ne dis pas ça ne va pas se passer, mais ça ne va jamais se passer. Exactement comme ce que vous avez imaginé et prévu et écrit dans votre business plan. Et là, vous pourriez me dire, mais pourquoi on le fait ? on a besoin d'avoir un plan. Dans notre vie, on a besoin d'un plan. Dans notre business, on a besoin d'avoir un plan. Donc ça, je crois que c'était 2006-2007 à peu près. Et en même temps, jusqu'à l'époque, mon ex-beau-père était médecin. il arrêtait pas de me dire ouais on est embêté, les ambulances on n'arrive pas à en trouver c'est compliqué, ils ont pas le temps ok ok on entend on entend ça une fois deux fois trois fois je ne suis plus à mon quatrième conseil ou cinquième conseil.

  • Speaker #0

    Tu es à peu près à ton seizième conseil.

  • Speaker #1

    Écoutez ce qui se passe autour de vous. Très, très important. Les opportunités tournent autour de vous, autour de chaque individu. Mais est-ce que les gens savent les regarder déjà ou les écouter ? Ça, c'est une question et ça, c'est quelque chose d'important à mes yeux. Donc, moi, j'entends, j'entends, j'entends, j'entends et après, je me renseigne. Je me dis, tiens, pour devenir ambulancier, tiens, c'est kiffant. il faut faire un stage dans une société d'ambulance il faut faire 4 mois de formation ok bien, on y va donc, école de commerce qui se termine en même temps je passe le concours, c'est un concours concours ambulancier donc déjà il me voit arriver et tout le monde me dit t'es un ovni mec c'est pas du tout ton profil je dis mais je m'en fiche moi, je veux avoir le diplôme pour pouvoir exercer, parce que je n'ai pas envie d'être dépendant d'un ambulancier qui me dirait, soit tu doubles mon salaire, soit tu n'as plus d'ambulancier, donc tu ne peux plus transporter tes patients. Je fais aussi le concours infirmier que je réussis, et donc c'est la seconde partie de ma vie.

  • Speaker #0

    Et alors j'imagine que c'est dans cette période-là que l'idée de la création de STAR aid est arrivée. Est-ce que tu peux nous parler un petit peu de cette très belle initiative et de cette très belle entreprise ?

  • Speaker #1

    Aujourd'hui, Starrett, c'est le numéro un de ce qu'on appelle le défibrillateur. Aujourd'hui, à La Réunion, je vais vous donner aussi les chiffres nationaux. Je vais te donner les chiffres nationaux. Mais ici, tu as 2000 décès par mort subite, donc arrêt cardiaque, hors milieu hospitalier. Ça veut dire qu'aujourd'hui, on est assis ici tous les ans à La Réunion. Bien plus que des accidents de voiture. Ah oui, oui. On est assis ici, et d'ailleurs, il n'y a pas d'âge. On a eu des événements très douloureux dans un collège récemment. On a eu des événements douloureux sur un terrain de Bastiette avec un jeune de 18 ans. Et comme on a eu une dame en pleine fête de fin d'année dans un restaurant de Saint-Philippe très connu, qui a fait un arrêt cardiaque en plein service à Noël. et ça a complètement changé mon approche c'était j'ai vu des gens mourir dans mes bras ça change tout donc Starwraith c'est vraiment ça c'était une façon de faire ce que je voulais faire d'une autre façon. Je sauve toujours des vies, mais pas en tant que médecin, mais aujourd'hui en tant qu'entrepreneur engagé sur un sujet particulier. Et j'ai, avec mes amis du SAMU, j'ai fait le choix, parce qu'avant de démarrer la partie défibrillateur et arrêt cardiaque, on a échangé, moi j'ai échangé avec le SAMU et j'étais en train de faire le point sur l'ensemble des problèmes de santé publique. à La Réunion, il y a le diabète, hypertension, on aurait pu agir sur beaucoup d'autres choses, mais c'est mon côté urgentiste. Et pour sauver une vie, on a 4 minutes lorsqu'on a un arrêt cardiaque, plus 10 puisqu'on perd 10% toutes les minutes de nos capacités de cerveau. Donc on a 14 minutes pour sauver une vie. Si ici il arrive un truc, il faut immédiatement que j'intervienne et que je trouve un défibrillateur en moins de 4 minutes et que je commence. le massage cardiaque. Mais avant tout ça, il faut que je prévienne le SAMU parce que sinon, tout seul, je ne vais pas m'en sortir.

  • Speaker #0

    C'est quand même un super projet. Ça a l'air facile quand on parle comme ça, mais comment est-ce qu'on va sourcer les produits ? Par exemple, les défibrillateurs, c'est quand même le nerf de la guerre. Dans votre cryptique, vous avez aussi une partie formation. Donc, vous vendez les produits, vous maintenez les produits et vous formez les utilisateurs aussi.

  • Speaker #1

    C'est au-delà de ça. Nous, on fait la formation, la reconnaissance de l'arrêt cardiaque. encore une fois il ne faut pas le voir comme un produit le produit au fond que mon défibrillateur s'appelle je vais vous donner mes marques, ça sera plus simple mais je pourrais vous citer l'ensemble de mes confrères qui existent à La Réunion et même ailleurs ça s'appelle Saver One aujourd'hui on représente Zoll le numéro 1 mondial, on représente Mindrail le numéro 1 chinois, on s'en fiche c'est le même produit dans le fond il y a quelques améliorations chacun a essayé d'apporter sa touche il y a l'autre qui... va avoir des électrodes comme ça, et puis il y a l'autre qui va avoir des batteries comme ça, ou qui sera de telle couleur. Dans le fond, c'est la même chose, une carte électronique qui va venir vérifier, donc qui va faire un électrocardiogramme, un ECG immédiat, vérifier qu'il y a bien une fibrillation ventriculaire, je parle technique, mais c'est arrêt cardiaque, et un défibrillateur, c'est quelque chose qui va modifier. la fibrillation. Au lieu que le cœur est un rythme classique, un rythme perturbé, et l'arc électrique que va produire le défibrillateur avec le choc qu'il va envoyer autour des électrodes va permettre de ramener le cœur à un battement classique. Voilà ce qu'on fait. Donc ça, c'est l'appareil. l'appareil ne sert à rien si tu n'es pas capable de reconnaître un arrêt cardiaque. Si tu n'es pas capable de passer un appel correct au 15, si tu n'es pas capable de immédiatement te mettre en massage cardiaque, ce n'est pas possible. Donc la première chose, c'est es-tu capable, Guillaume, de reconnaître un arrêt cardiaque ? la première chose au-delà de l'appareil, c'est la formation, ce n'est même pas la maintenance, c'est la formation. Pourquoi en plus après la maintenance ? Je suis très triste, aujourd'hui en France, nous avons un million de défibrillateurs qui sont HS. C'est quoi ce délire ? Pourquoi les gens ont placé des défibrillateurs ? Ça ne servait à rien. Pourquoi ? S'il n'y a personne qui les suit, il y a des dates de péremption sur les électrodes, les batteries peuvent tomber en place. Les batteries,

  • Speaker #0

    je pense que oui,

  • Speaker #1

    c'est un vrai sujet. Et donc, nous, nous avons décidé dès le départ, et je me rappelle avec Fred, mon associé, on avait fait notre première offre qui s'appelait Pack Sérénité Pourquoi Sérénité ? Un, je voulais que mon client n'ait pas à s'inquiéter parce qu'il s'est équipé d'un défibrillateur. Alors, il va falloir qu'il gère ceci, gère ça. D'ailleurs, chez nous... il avait l'appareil, la formation, la maintenance, pendant 6 ans, je crois qu'au départ c'était 5 ans ou 6 ans, pendant toute la durée de garantie, on faisait tout, en cas d'utilisation, on faisait le remplacement des électrodes et de la batterie, on a démarré comme ça en 2012.

  • Speaker #0

    Est-ce que tu peux nous donner quelques chiffres sur le taux d'équipement des entreprises, notamment, ou des lieux publics, en défibrillateur, sur la Réunion ?

  • Speaker #1

    On n'a pas vraiment de chiffres, Guillaume, sur le sujet.

  • Speaker #0

    Toujours, c'est très compliqué d'avoir ce genre de données.

  • Speaker #1

    On espère, on espère. Alors nous, on espère travailler dessus au cours de ces prochaines années, dans notre stratégie de développement, puisqu'on va devenir le numéro un outre-mer en 2026. À ce moment-là, on va avoir une cartographie. Alors, pas au sens géolocalisation, etc. Ce n'est pas notre enjeu. Il y a d'autres structures qui sont en train de faire ce travail-là. Nous, notre enjeu, c'est une cartographie de la... de l'implantation et de la qualité de l'implantation. C'est-à-dire, quels sont les appareils implantés, où ils sont implantés, quel est le nombre, et surtout, quelle est la vieillesse de l'appareil. Est-ce qu'il y a une maintenance ? Est-ce que les électrodes sont suivies ? Est-ce que la batterie est suivie ? C'est vraiment un travail de fourmi que nous envisageons de faire. Nous ne sommes qu'au stade de dossier. Pour l'ensemble ? Non, non, pour l'ensemble. Là, je parle de quelque chose pour le territoire. Au départ, la réunion. ensuite les Outre-mer, et si ça fonctionne correctement, même au niveau national. Puisque clairement, moi, j'ai donné comme ligne directrice, c'est lorsqu'en 2026, je ne sais pas si ce sera moi qui va être encore à la tête de STAR aid après 2026, en tout cas, je serai encore là jusqu'en 2026, si la vie me le permet. Mais au-delà de 2026, l'ambition chez STAR aid, c'est quand même de poser le pied au national.

  • Speaker #0

    Qu'est-ce que tu aimes dans ton métier ? Qu'est-ce que tu aimes vraiment ? Qu'est-ce qui t'anime dans ton métier, dans tes activités, si tu veux ? Qu'est-ce qui t'anime vraiment ?

  • Speaker #1

    Déjà, moi, ce que j'aime, c'est d'identifier soit une opportunité, soit une problématique. Comment sommes-nous arrivés à Lega Drive, par exemple, qui est un de mes projets, avec d'autres acteurs ? 2017, on a un problème d'extrait cabisse. Je suis entrepreneur, tu es entrepreneur, on a tous eu besoin de notre extrait cabisse. Et on s'est dit, non, mais ce n'est pas possible. Comment l'entrepreneur réunionnais et l'entrepreneur des Outre-mer ne peut pas avoir son extrait cabisse comme l'entrepreneur national en un an ? clic, ce n'était pas possible. C'était quoi ce délit ?

  • Speaker #0

    Ça n'existait pas, tout simplement.

  • Speaker #1

    Et donc, nous, nous avons fait le choix, de manière hybride d'ailleurs, on ne faisait pas quelque chose... Ça semblait être quelque chose de magique, en vrai, c'était très hybride.

  • Speaker #0

    Là, vous avez vraiment créé ce qu'on appelle une expérience utilisateur, c'est-à-dire que vous avez répondu à la problématique de comment je peux récupérer à La Réunion ou en Outre-mer mon cabis dans des délais très raisonnables, très courts. de façon digitalisée, puisque vous avez créé une plateforme sur Internet.

  • Speaker #1

    Exactement, cabis.re au départ.

  • Speaker #0

    Qui s'appelle maintenant Legadrive. Legadrive.fr Legadrive.fr Et donc, vous avez créé une expérience utilisateur, mais vous avez résolu cette problématique. Mais ce qui se cache derrière, est-ce que tu peux nous expliquer comment est-ce que vous faites concrètement pour... du client qui fait un clic sur votre site recevoir son extrait à bis alors qu'avant personne ne pouvait y arriver je vais te raconter l'histoire c'est très intéressant,

  • Speaker #1

    d'ailleurs c'est un start-up week-end avec mes associés on a fait cet event, donc voilà encore un autre conseil pour les entrepreneurs, ceux qui veulent débuter, qui ont des projets le premier event qu'il ne faut pas louper, et à La Réunion il y en a souvent, à minima 3 ou 4 fois par an, faites un start-up week-end même en tant qu'observateur à 7 à 77 ans on peut y aller on peut déjà observer la première journée en général c'est un vendredi, samedi, dimanche dès le vendredi soir on peut y aller juste en tant qu'observateur, c'est pas grave ça coûte 1 euro je crois et encore c'est juste symbolique l'idée c'est vraiment de voir l'énergie entrepreneuriale et puis on apprend aussi à travailler en équipe c'est à dire avoir un gars du marketing un gars des finances un gars du juridique parce que si notre projet a besoin de ça etc etc c'est la plus belle expérience immersive c'est ton conseil, c'est ta recommandation faites un start-up week-end dès l'âge de 15 ans si il y a quelqu'un qui a envie d'entreprendre vas-y fais un start-up week-end donc pour en revenir on fait ça avec mes associés on a pris une petite villa on l'a fait dans le sud On avait déjà échangé sur l'idée, etc. Et donc, en 72 heures, on a développé une pré-plateforme pour pouvoir faire une démonstration au moment du jury final du dimanche. Alors, on n'avait pas les moyens de faire un truc complètement fou. Donc, qu'est-ce qu'on faisait ? C'était... au lieu que quelqu'un fasse la queue à y récupérer des extraits cabis ou son extrait cabis au greffe du tribunal de Saint-Denis ou de Saint-Pierre on avait monté une team qui récupérait jusqu'à une certaine heure les commandes s'occuper de faire ce service et derrière, on avait un système automatisé qui nous permettait d'uploader le scan directement sur l'espace client de notre client. Voilà, il n'y avait rien de... Je n'ai pas une API qui s'est connectée à je ne sais trop quoi au départ, machin, bidule, non. Mais... comment on trouve une solution pour une problématique ? D'ailleurs, la problématique de fond, et ça, j'étais triste, mais je n'avais pas de solution, on n'a pas pu le résoudre, puisqu'à l'époque, on avait aussi des problématiques de délai de création des entreprises, et donc d'obtention de camisoles. Et c'est d'ailleurs pour ça qu'au jury final, nous n'avons pas été lauréats, parce que nous n'avons pas réussi à répondre à la vraie problématique, mais on a quand même réussi à créer une boîte. qui aujourd'hui existe toujours. Sept ans plus tard, elle est toujours là. Et elle s'est transformée et elle va encore se transformer. Ça s'appelle LegaDrev aujourd'hui, qui est une plateforme, qui est un assistant spécialisé juridique, où vous avez l'ensemble de vos documents administratifs, que ce soit extrait cabis, mais au-delà de ça, tout ce qui est PV d'assemblée, statut, etc., en automatique, puisqu'aujourd'hui, on a effectivement la chance, des API existent, nous avons eu... l'autorisation d'exploiter ces API, attention, ce n'était pas non plus gagné, donc on a eu cette autorisation, on exploite ces API, ça permet à nos clients d'avoir leur plateforme qui ressemble à un drive, où ils ont un certain nombre de documents en automatique, ils peuvent y rajouter un certain nombre de documents administratifs, tout ça dans un but de partage en trois clics. je sélectionne les documents que mon banquier m'a demandé ou que mon assureur m'a demandé, je les envoie à mon interlocuteur en lien sécurisé. Je sais qu'il l'a ouvert ou pas, combien de fois, etc.

  • Speaker #0

    Tu t'es associé très souvent. Et j'aimerais que tu nous parles un petit peu de ce processus d'association. Comment tu fais pour choisir tes associés ? Est-ce que ça vient naturellement ? Comment ça se passe cette relation avec les associés ? Et puis surtout, comme toutes les histoires, il y a un début, un milieu, une fin. Comment est-ce qu'on gère aussi ? le fait de se séparer en tant qu'associé. Je sais que c'est une question un peu pointue, mais j'aimerais vraiment t'entendre là-dessus parce que tu l'as vécu plusieurs fois. Comment on choisit ses associés et comment on vit avec ses associés ?

  • Speaker #1

    Alors, il y a plusieurs choses. Je vais te raconter la partie belle et la partie moins belle. La partie belle, c'est souvent au gré d'un déjeuner, d'une rencontre, d'un échange, on partage. à un instant T, les mêmes idées, les mêmes valeurs, la même approche, la même problématique, etc. D'ailleurs, quand je dis qu'il faut faire un startup week-end, c'est là aussi où on trouve ses potentiels futurs associés. Ça, c'est la partie belle. La partie moins belle, moi je dis, et donc là c'est un homme d'expérience avec beaucoup de recul, je n'ai jamais pensé à la sortie. Parce que je me disais, je serais toujours capable de fédérer, d'embarquer, de garder, de... Je me voyais plus beau que la réalité. Et je parle de moi, je ne parle pas de mes associés. Oui, j'ai moi-même des faiblesses, j'ai moi-même ma vie à moi, mes problématiques à moi, et on ne peut pas être tout le temps au top, et on ne peut pas tout le temps, tout le temps, tout le temps jouer ce rôle de liant, de fédérateur. Moi, je me suis toujours considéré comme l'huile dans les rouages. Et je dis bien les rouages, parce que vu effectivement le nombre d'entreprises que j'ai créées, mais j'ai vécu aussi des moments très douloureux.

  • Speaker #0

    Et qu'est-ce qui peut diviser justement les associés ? Un désalignement des visions ?

  • Speaker #1

    La vision, c'est très important, la vision. Et il faut même accepter qu'on peut avoir une vision au départ, plus la même quelques temps plus tard, parce que notre vie a changé, parce que notre environnement, ce qui nous entoure, a été modifié. si je devais donner un conseil à mon moi d'avant et encore parce que je continue à m'associer sans trop me prendre la tête de la fin mais on me parlait souvent de pacte d'associer machin etc border les choses juridiquement préparer la fin etc je pense que c'est un conseil judicieux. Même si je ne le suis pas aujourd'hui. Encore une fois, j'ai encore un nouveau projet, je ne l'ai pas fait. Parce que je crois que dans ma nature, il y a aussi ce côté-là, il y a l'humain. Je me dis, si on reste humain, normalement, ça devrait bien se passer. Mais ce n'est pas totalement vrai. Oui,

  • Speaker #0

    mais j'ai l'impression que quand même, dans l'ensemble, ça s'est bien passé.

  • Speaker #1

    Oui, oui.

  • Speaker #0

    Les échecs d'association font partie des échecs qu'on a quand on est entrepreneur.

  • Speaker #1

    Il faut les accepter. Et puis, il faut se dire que c'était des projets où... Par exemple, je parle de Vertibio. Et malgré tout, on avait créé le jardin composteur. Enfin, on a créé le jardin composteur. Donc, une tour de culture verticale où on met ses déchets au milieu. Donc, ça fait du compost. Et autour, on peut planter ses légumes, ses arômes. etc. Mais clairement, mes associés avaient une vision plutôt terre-à-terre, pas vraiment business. Et moi, j'étais là en mode businessman, je voulais conquérir le monde. Donc forcément, ça a clashé.

  • Speaker #0

    J'aimerais que tu nous parles de French Tech La Réunion, une association qui est là pour promouvoir les entreprises dans le monde de la technologie. une association, vous avez créé une antenne réunionnaise de French Tech. Donc la French Tech existe depuis, moi j'ai intégré la French Tech je crois en 2016, donc à La Réunion, sous l'impulsion de Digital Réunion, puisque c'est Digital Réunion qui avait obtenu le label, c'est un label, la possibilité de promouvoir le label. Donc en 2016, nous étions French Tech La Réunion, sans association, sans organisation, et nous étions trois Manu Varlop. Elodie Royer et moi-même. Donc, j'ai eu à un moment donné une coprésidence avec Elodie Royer, mais une présidence de quelque chose qui était relié à Digital Réunion. C'est d'ailleurs pour ça qu'on associe encore à La Réunion French Tech à la Tech et au Digital. Ensuite, c'est encore une fois sous l'impulsion gouvernementale. Le gouvernement a dit, on va faire des thématiques maintenant. Donc, on est devenu French Tech e-santé à La Réunion puisque nous avons le laboratoire Thesis, etc. Voilà. OK. Puis après, on est quand même très liés à ce que le gouvernement fait à la French Tech. Donc ensuite, derrière, il y a eu la création des communautés French Tech. Donc la réunion est devenue communauté French Tech. Là, à l'époque, qu'est-ce qui s'est passé ? Le gouvernement a dit, nous allons sélectionner huit membres. D'ailleurs, je le dis clairement, ce n'est pas moi qui a décidé, c'est arrivé d'en haut. Il y avait huit membres qui étaient sélectionnés, soumis à Digital Réunion, etc. Mais sélectionnés par le gouvernement en disant... lui, lui, lui, lui, lui, elle, lui, et vont représenter la French Tech à la Réunion. On fait ça comme ça. Et à un moment donné, on se rend compte de la difficulté d'être avec Digital Réunion et donc d'être associé au monde du digital. Et donc en 2000, donc très récemment, 2021, 2022, parce que post-Covid, 2022, l'association French Tech La Réunion. prend son envol avec les huit membres historiques les historiques ont démarré, nous sommes donc les fondateurs de French Tech La Réunion mais en réalité nous ne faisons que reprendre les programmes nationaux qu'on adapte aux spécificités de La Réunion donc l'idée étant de promouvoir l'entrepreneuriat innovant il y a des programmes comme French Tech Rise, French Tech Tremplin Donc c'est aussi de promouvoir l'entrepreneuriat et l'innovation dans les quartiers difficiles, dans les populations en difficulté, etc. C'est beaucoup de missions gouvernementales. L'idée aussi, c'est de faire émerger de La Réunion les futurs champions nationaux.

  • Speaker #1

    Tu es très présent sur les réseaux, les réseaux sociaux, ou en tout cas, tu l'as été à une époque. Tu es la première personne à La Réunion à avoir atteint les 10 000 abonnés sur LinkedIn. Je sais, parce qu'on en avait déjà discuté ensemble, que ça t'a pris énormément de temps. Est-ce que tu peux nous parler un petit peu de ton expérience sur LinkedIn ? Comment est-ce que tu as fait pour gagner toute cette visibilité ? Je crois que c'est beaucoup de travail, beaucoup de temps. Et surtout, pourquoi ?

  • Speaker #0

    L'histoire démarre en 2014, en fait. C'était en 2014. ou Facebook. À l'époque, il y avait Facebook. Je me disais, mais c'est du n'importe quoi. On envoie des photos de chats ou je ne sais plus ce qui était à la mode à ce moment-là. Non, non, il y a un problème. Et LinkedIn. Donc, on avait deux choses. Je crois que c'était Viadeo et LinkedIn à l'époque. Et alors, j'ai eu de la chance. J'ai misé sur le bon cheval. Je n'ai pas propulsé mon profil Viadeo. Et j'ai dit, bon, allez, on va propulser. en tout cas, on a un espace d'expression. Ça commence comme ça. C'est-à-dire, on a un espace d'expression. Et qu'est-ce que je faisais ? Tout ce que je faisais dans la vie réelle entrepreneuriale, bien sûr, pas quand j'allais à la plage ou rien, c'est vraiment très entrepreneurial, je partageais du mieux que je pouvais, mais de façon totalement authentique. Il peut y avoir, je pense que si on retrouve, c'est des photos complètement mauvaises, qualités pas terribles, prises comme ça à la volée, mal cadrées, peu importe. Mais par contre, je partageais. ce qui se passait, l'intérêt de l'événement, les informations intéressantes qu'il pouvait y avoir, les enseignements, etc. Donc j'ai fait ça. pendant un bon moment, donc de 2014 à 2018, et effectivement, en 2000, je pense, fin 2014, 2015, c'est là où c'est devenu... D'ailleurs, c'est au moment où ensuite, en 2017, on crée cabis.re, par exemple. J'étais déjà très, très connu, en fait, à ce moment-là, puisque les gens avaient l'habitude de suivre presque les aventures de ma mode entrepreneur à La Réunion. Mais, un, ça prend beaucoup de temps. deux les réseaux sociaux c'est pas la vie donc à un moment donné il faut faire des choix et à un moment donné j'ai trouvé que Alors, c'est un peu le revers de la médaille. J'ai fait beaucoup de promotions de LinkedIn. Donc, le nombre de comptes LinkedIn à La Réunion a progressé de manière drastique. On avait même une espèce de petite association de ceux qui faisaient la promotion du réseau LinkedIn. Et effectivement, ça en devenait trop. Il y avait trop d'informations. Et puis... Et puis arrive l'ère du marketing digital, aujourd'hui l'ère de l'IA, donc l'IA, machin, etc. Aujourd'hui, on se demande même si c'est vraiment l'humain qui écrit ou si c'est ChatGPT qui est juste copié-collé. Mais en tout cas, moi, j'ai fait quelques incursions. Donc, à partir de 2018, j'ai commencé à lâcher un peu, j'ai fait quelques incursions de temps en temps, des sorties, par exemple toute la période Covid, j'étais totalement absent, puis après je suis revenu un petit peu, puis après à nouveau j'étais absent, puis après revenu, j'envisage. le comeback dans cette année. Donc, on va voir. Mais d'une autre façon. J'ai aussi, et je m'excuse auprès de l'ensemble de mes... J'aime pas cette idée de followers, abonnés, de ceux qui sont avec moi dans cette communauté. Je me présente des excuses s'il y a des messages en attente, ou stand-by, ou non répondus. Mais je reste un humain. D'ailleurs, il y a des gens qui pensaient en 2016-17 que j'étais un robot, que je n'existais pas. je pense que le comeback, on va cette fois-ci essayer de le faire de façon plus régulière. C'est-à-dire, si on le fait, on le fait vraiment. On essaye de tenir dans la durée, voilà. Sans forcément faire trop de publications, être dans une espèce de complètement folie de la publication ou de l'hyper-présence. Aujourd'hui, j'ai la chance d'avoir ma voix dans bon nombre d'organisations. Donc, je n'ai plus aussi... c'est plus le même leitmotiv aujourd'hui c'est vraiment de dire effectivement je partage et c'est vraiment ça l'enjeu c'est de partager l'expérience pour aider tous les porteurs de projets, tous les futurs entrepreneurs et dire aussi certaines vérités. Par exemple, tout le monde n'est pas fait pour être entrepreneur. Moi, je suis contre cette idée de pousser tout le monde vers l'entrepreneuriat. On met des gens en grande difficulté quand on fait ça. Donc, on doit rester mesuré aussi là-dessus.

  • Speaker #1

    Comme tu le disais, l'entrepreneuriat, ce sont des responsabilités. Qui dit responsabilité dit assurance. C'est vrai que les assurances sont là pour ça. Je voulais savoir quel a été ton premier contact ? Avec l'assurance dans ta vie professionnelle.

  • Speaker #0

    Alors, je vais être franc au départ. Oui. Un tel serf, c'était vraiment des questions très secondaires, à part les assurances obligatoires type assurances locales, etc.

  • Speaker #1

    Mais donc, tu as dû...

  • Speaker #0

    Oui, ça, c'était obligatoire. Donc, je ne sais même pas, je crois que c'est mon père qui a trouvé, qui était avec XYZ, qui connaissait, qui avait son réseau, machin. Bref, qui a fait la démarche pour avoir le minimum. d'accord et toi du coup ton premier contact à toi avec l'assurance alors moi après une fois j'ai pris des véhicules donc là j'ai commencé à nouveau à être en contact avec l'assurance etc etc lorsque j'ai commencé à agir dans le domaine médical on me demandait une responsabilité civile professionnelle donc là ça a commencé à changer donc là effectivement je commençais à discuter mais j'ai j'ai vraiment vraiment pris et c'est toujours pareil c'est lorsqu'on vit et c'est ce que je dis je trouve ça triste d'ailleurs même dans le domaine de l'arrêt cardiaque c'est quand on vit une situation de difficulté c'est là qu'on se rend compte de l'intérêt de l'assurance et par exemple il y a des choses basiques que nous vivons alors je ne sais pas si on peut considérer par exemple une mutuelle comme une assurance absolument, c'est exactement le cas si on le considère comme une assurance moi j'ai eu on ne va pas s'étendre sur les problèmes de santé mais j'ai eu un problème de santé très grave à un moment donné de ma carrière, de ma vie et ouais, heureusement heureusement que j'avais une bonne mutuelle.

  • Speaker #1

    Alors d'ailleurs, la mutuelle santé illustre parfaitement le concept de l'assurance. C'est que tout le monde met un petit peu d'argent de côté ou dans un pot commun. Et le jour où l'une de toutes ces personnes qui a cotisé a un gros pépin auquel elle ne pourrait pas faire face toute seule, l'argent de ce pot commun vient servir. pour soigner, en l'occurrence, cette personne. Et la santé, c'est quand même l'exemple parfait, et les mutuelles santé, pour décrire ce que c'est que l'assurance.

  • Speaker #0

    Mais ce qui m'attriste, et ça je te le dis, Guillaume, c'est que ce discours, on ne l'a pas. il faut discourir de cette façon, en disant que c'est de la solidarité, l'assurance.

  • Speaker #1

    Eh bien, c'est exactement ça. Aujourd'hui, beaucoup de personnes voient l'assurance comme une obligation. Alors, c'est vrai que dans certains cas de figure, elle est obligatoire. C'est avant tout une question de solidarité. Et on le dit souvent ici, mais l'assurance n'est pas arrivée par hasard. Elle est née d'un besoin. Je pense que c'est très bien que... on a accès à toutes ces solutions d'assurance. Et d'ailleurs, on s'inquiète un petit peu pour demain de l'inassurabilité de certains risques face aux événements climatiques, face peut-être au dépassement de budget, des remboursements des soins de santé. On ne sait pas si les assureurs vont avoir la capacité, sur les années qui viennent, de pouvoir assurer tous les risques. Parce qu'au bout d'un moment, le risque peut devenir inassurable. si je suis dans une zone qui est extrêmement sinistrée sur des événements climatiques, cyclones et autres, au bout d'un moment, les assureurs ne peuvent pas s'en sortir. Si 100% du temps, il y a des... Donc voilà, on va se rendre compte du côté précieux de l'assurance et de cette notion de solidarité de plus en plus dans les années qui viennent. Et j'espère que les assureurs font bien leur boulot.

  • Speaker #0

    En tout cas, c'est important de communiquer de cette façon. C'est-à-dire d'expliquer ça. Comme nous, on le fait pour l'arrêt cardiaque. On dit... c'est une énième obligation pour les établissements recevant du public d'avoir un défibrillateur mais ne le considérez pas comme une obligation c'est voyez et moi j'ai dit souvent ça fait longtemps que j'ai pas vraiment fait de rendez-vous avec des prospects mais quand j'en vois je leur dis mettez-vous une seule chose en tête si cet arrêt cardiaque que j'évoque c'est vous qui l'aviez et que c'est votre collaborateur, avec votre défibrillateur qui vous sauve. Et là, ça s'arrête immédiatement. C'est-à-dire que la personne va arrêter de me parler du prix, du budget. Je dis, moi, j'ai essayé de faire le juste prix. Oui, je gagne de l'argent, je ne suis pas là, je ne suis pas une association. Mais en même temps, je gagne de l'argent pour durer dans le temps, pour vous assurer un service de qualité. Point. donc ça voilà je pense que les assureurs doivent avoir une démarche pédagogique moi c'est ce que j'avais appelé chez moi c'était vraiment très pédagogique et de sensibilisation pour que nous ne voyons pas ça et je dis nous parce que nous entrepreneurs nous ne voyons pas ça comme quelque chose qui nous est obligatoire et qu'on nous tape dessus pour avoir, etc. C'est pour ça que je dis que c'est très intéressant les fameux bilans. On fait un point global des assurances et des risques qu'on pourrait avoir. Ce qu'on fait aussi, nous, quand on fait un document unique d'évaluation des risques professionnels, c'est pareil. On devrait faire un bilan global dans une entreprise en disant voilà les risques que tu cours et voilà les solutions. Et un exemple juste, une protection juridique, par exemple, ça peut sauver une entreprise peut couler parce qu'elle a eu des frais de justice etc une protection juridique va nous sauver entre guillemets la boîte mais tout ça aujourd'hui c'est j'appelle, ah oui il faut assurer le local, la voiture non il faut revoir l'approche mais bon c'est pas mon métier

  • Speaker #1

    Un petit conseil qu'on peut donner à toutes les entreprises qui nous écoutent, c'est que de toute façon, on doit se poser la question de ces risques en termes d'assurance et de ces contrats d'assurance face à ces risques au moins une fois par an. C'est un conseil que je peux donner. Je sais que vous êtes débordés, on est tous débordés, mais il faut prendre le temps au moins une fois par an de faire une photo. de ses locaux professionnels ou son local professionnel, ses véhicules, ses responsabilités, peut-être revoir les événements des derniers mois et qu'est-ce qui nous a créé des difficultés sur lesquelles l'assurance aurait pu intervenir. Mais il faut vraiment se poser la question une fois par an de... Les risques assuranciers de mon entreprise sont-ils bien couverts ? Et normalement, votre intermédiaire d'assurance, votre courtier d'assurance, votre agent général d'assurance est là pour vous renseigner. Et c'est une démarche que vous pouvez faire ensemble. Et bien souvent, les courtiers ou les agents généraux se déplacent dans votre entreprise. Et c'est l'occasion d'une discussion. C'est d'ailleurs très intéressant pour nous dans le domaine de l'assurance parce que c'est souvent à ces occasions-là qu'on apprend des choses sur le métier des autres, de ceux qu'on assure.

  • Speaker #0

    C'est bien parce que ce que tu me dis me ramène vers le fameux document unique d'évaluation des risques professionnels qui est à faire aussi tous les ans et qui est obligatoire depuis je crois 2015.

  • Speaker #1

    Et qui est à mettre à jour régulièrement.

  • Speaker #0

    Tous les ans, parce que c'est la sécurité de l'entreprise, des salariés, des clients. dans pas mal de domaines nous avons ce type de démarche aujourd'hui et je pense que c'est important que le dirigeant d'entreprise, sans que il rentre dans un côté administratif trop réglementaire, mais qu'il fasse quand même le point de ces sujets-là on va passer maintenant à l'interview entre deux

  • Speaker #1

    Donc, une petite interview avec des questions très simples. L'idée de cette interview, c'est d'en apprendre un petit peu plus sur toi. Alors, dans le contexte professionnel, quand est-ce que tu te sens le plus productif ? Tu es très occupé. Est-ce que c'est plutôt le matin, l'après-midi ou en soirée ? Quel est le meilleur moment pour toi ?

  • Speaker #0

    je ne suis absolument pas du matin c'est pas mon truc je suis par contre très bon à partir de 10h et je pense que je tiens bien jusqu'à 22h c'est mon canal là vraiment par contre avec l'âge ça se réduit donc c'est plus 22 22 pour l'instant, avant c'était plus par contre je peux être sur des dossiers même encore aujourd'hui et tu travailles de façon

  • Speaker #1

    de façon continue, focus sur un sujet ou tu te laisses des pauses ? Comment tu abordes un petit peu tout ?

  • Speaker #0

    Alors, ces dernières années, et puis avec les réseaux, les WhatsApp, les machins, c'est très, très complexe de garder le focus. Donc, quand j'ai un vrai, un dossier vraiment important, je cut tout.

  • Speaker #1

    Tu coupes tout.

  • Speaker #0

    Et je me concentre. Après, ça peut être des séquences. Alors, on peut essayer tout, la Pomodoro, machin, on peut essayer plein de choses, des séquences de 5 minutes, de 20 minutes, d'une heure. Moi, je n'ai pas de règles. ça va dépendre de la complexité du dossier. Un dossier peut nécessiter une concentration de 5 minutes, comme un dossier peut nécessiter une concentration de 1h, 1h30, 2h, ou même un retour régulier sur ce dossier. Donc, c'est vraiment aléatoire.

  • Speaker #1

    Ok. Tu es plutôt travail en équipe ou travail individuel ?

  • Speaker #0

    J'aime les équipes, mais je suis plus efficace individuellement.

  • Speaker #1

    Est-ce que tu es plutôt travail au bureau ou télétravail ? C'est quoi ton mode préféré ?

  • Speaker #0

    alors c'est très alors c'est mitigé chez moi donc c'est dommage là je ne peux pas donner une réponse claire je travaille beaucoup de chez moi mais parfois j'ai besoin d'être au contact des équipes il y a des sujets importants les réunions d'équipe les points d'équipe donc voilà les bureaux sont là pour ça il y a eu moi aujourd'hui je suis en lutte un peu par rapport au télétravail quand même parce que on a perdu en fait le fil donc là nous on est en train de dans certaines entreprises on est en train de redresser ça en disant télétravail exceptionnel on a un super bureau à Saint-Paul vous venez, il y a tout il y a cuisine, café, machin hyper tranquille, il y a même douche donc voilà, on a pris quelque chose qui est de qualité pour qu'on puisse tous se retrouver donc même si moi je ne viens pas tout le temps mais il y a toujours soit mon associé, soit le directeur commercial, et ça doit vivre en fait. Le bureau, c'est important.

  • Speaker #1

    Est-ce que tu es pour embaucher un novice passionné ou tu vas lui préférer un vétéran expérimenté ? Novice passionné. Novice passionné. Je me doutais de ta réponse. Est-ce que tu es plutôt Mac ou PC ?

  • Speaker #0

    Je suis PC dans Mac.

  • Speaker #1

    c'est-à-dire ? c'est-à-dire j'ai un Mac mais j'utilise Windows bon bah écoute je te laisse seul responsable de ce que tu viens de dire Mahmoud mais merci pour ta franchise qu'est-ce qui est plus important pour toi aujourd'hui ? c'est attirer de nouveaux clients ou fidéliser ta clientèle existante dans tes activités

  • Speaker #0

    alors dans notre business model si on parle par exemple de STAR aid on a un business model de revenus récurrents donc la fidélisation est essentielle et d'ailleurs notre facture est remise en question tous les mois puisqu'il faut qu'on apporte le service on va dire tous les ans maintenant c'est annuel mais elle est remise en question tous les ans donc la fidélisation est importante ensuite j'ai une autre approche qui est de dire tout prospect qui a déjà été en contact avec mon entreprise sera plus facile à aller chercher qu'un prospect froid. Donc, on va travailler, nous, en trois silos. Fidélisation, personnes qui ont été en contact avec nous dans un second temps pour une activité que nous avons, par exemple, pour promouvoir les autres. Et ensuite, la prospection à froid.

  • Speaker #1

    Quand tu as besoin de te détendre, que ce soit pour apprendre quelque chose ou pour te divertir, tu es plutôt radio, la vie bonne vieille radio à l'ancienne, ou les podcasts ?

  • Speaker #0

    Je n'ai plus écouté la radio depuis... Donc, podcast, vidéo, ça va dépendre de ma situation. Si je suis en voiture, c'est plutôt podcast.

  • Speaker #1

    Pour te divertir, pour le coup, est-ce que tu préfères lire un bon vieux bouquin ou plutôt du genre Netflix ?

  • Speaker #0

    ni l'un ni l'autre,

  • Speaker #1

    je préfère sortir et aller au cinéma ou aller à la mer c'est une interview entre deux mais on a le droit de répondre complètement à côté bien entendu

  • Speaker #0

    et enfin sur tes goûts musicaux tu es plutôt musique rock ou plutôt musique urbaine genre hip hop rap et t'as le droit de répondre à côté ça sera totalement à côté je vais promouvoir ma culture je suis un indien d'origine et

  • Speaker #1

    j'adore la musique Hollywood dans cette émission on a bien parlé de digitalisation est-ce que tu peux nous donner des des petites astuces ou des petits conseils sur les services que toi, tu utilises dans ton quotidien d'entrepreneur, dans tes activités. Ça peut être des sites web, ça peut être des services web, un service ou des services qui t'ont changé la vie ces dernières années dans le digital et qui te permettent de bien mener tes activités.

  • Speaker #0

    Alors, par rapport à nos diverses activités, comme je suis un fan du revenu récurrent, il fallait trouver des outils qui nous permettaient de gérer et la facturation récurrente et ce qu'on appelle le prélèvement automatisé. d'ailleurs pendant de nombreuses années de ma carrière le prélèvement était réservé à des structures qui pouvaient avoir un espèce de numéro alors je n'ai plus le nom là en tête mais il fallait avoir un numéro national débiteur quelque chose comme ça créer des oui c'était très lourd et puis envoyer des fichiers à la banque et puis des fois c'était pas bon c'était le bordel avec l'avènement les startups et les fintechs on appelle ça comme ça on a pas mal d'outils. Donc moi, j'utilise Axonaut, qui est aujourd'hui notre système de facturation automatisée, de gestion de la relation client, de suivi des dossiers, etc. Couplé, et ça, on a de la chance, Axonaut fait des partenariats réguliers avec d'autres applis. Et en l'occurrence, ils sont partenaires avec GoCardless. Donc ça, d'ailleurs, je donne cette information pour tous ceux qui veulent. créer un système de revenu récurrent avec des prélèvements automatisés et facilités. GoCardless aujourd'hui, c'est l'un des meilleurs outils pour réaliser des prélèvements automatisés. En l'occurrence, si vous l'utilisez avec Axonaut, il y aura la jonction automatisée et l'intérêt, c'est que le rapprochement bancaire du paiement, en tout cas, se fait de manière naturelle. Vous n'avez même pas besoin de relancer, vous n'avez pas besoin d'aller chercher, vous n'avez pas besoin de pointer. Ça se pointe et ça se règle et l'être automatiquement.

  • Speaker #1

    C'est effectivement très pratique. Juste une petite remarque, nous on a testé chez Perceval pour nos services digitaux et GoCardless et Stripe. Les deux fonctionnent très bien. Aujourd'hui nous on a préféré Stripe, mais pour information GoCardless, notamment sur les prélèvements, ce qu'on appelle le prélèvement CEPA, est moins cher. La tarification de GoCardless est plus avantageuse que celle de Stripe.

  • Speaker #0

    en tout cas nous on l'a utilisé pour la mise en oeuvre c'était plus facile à l'époque parce que ça date quand même et surtout aujourd'hui pourquoi ça reste go-kartless parce qu'il a la jonction avec Axonaut sinon si c'était Stripe on aurait fait la jonction Stripe mais on a maintenu go-kartless aujourd'hui moi je pense que dans ce genre de situation c'est même pas une histoire de coût c'est comment ça nous facilite notre life en tant qu'entrepreneur

  • Speaker #1

    on parlait de valeur ajoutée au long de cette émission oui ce genre d'outil c'est vraiment ça l'enjeu c'est un peu l'instant promo de l'invité est-ce que tu as quelque chose à mettre en avant, une sortie une actualité,

  • Speaker #0

    une publication de contenu le comeback sur LinkedIn ok,

  • Speaker #1

    on n'en dit pas plus rendez-vous tout au long de l'année 2024.

  • Speaker #0

    Exactement.

  • Speaker #1

    On va suivre ça avec intérêt. D'ailleurs, on va mettre évidemment tous tes liens ou les liens de sujets qu'on a évoqués ensemble dans la description de cet épisode. Et enfin, est-ce que tu aurais un livre, un podcast ou un film à nous recommander ? que ce soit pour du divertissement ou que ce soit pour apprendre niveau entrepreneurial.

  • Speaker #0

    Alors, on va rigoler un peu. Ouais, si vous avez envie de me connaître, regardez Bernard Tapie.

  • Speaker #1

    La série ? Ouais. Ok. Je te remercie, Mahmoud. Merci beaucoup. On arrive à la fin de cette émission. C'est adorable d'être venu.

  • Speaker #0

    Ça fait un plaisir pour moi.

  • Speaker #1

    Tu nous parles sans langue de bois. Tu nous donnes ta vision. Tu as donné beaucoup de conseils lors de cette interview. Donc, je pense notamment au... aux jeunes entrepreneurs, je pense qu'il y a beaucoup de choses à garder. Donc encore une fois, merci beaucoup d'être venu et je te dis à très vite pour la suite de nos aventures.

  • Speaker #0

    Merci Guillaume pour l'invitation.

  • Speaker #1

    Nous sommes arrivés à la fin de cet épisode. Merci infiniment d'avoir pris le temps de nous écouter aujourd'hui. Nous espérons que les sujets abordés vous ont plu et que vous avez appris quelque chose de nouveau. N'oubliez pas, vous pouvez toujours nous rejoindre sur nos réseaux sociaux où nous partageons régulièrement du contenu supplémentaire. Et n'hésitez pas non plus à nous faire part de vos commentaires et suggestions. Je vous invite à vous abonner à notre podcast pour ne manquer aucun de nos prochains épisodes. Chaque écoute, chaque partage, chaque avis compte énormément pour nous. et nous aide à continuer à vous proposer du contenu de qualité. Retrouvez tous les liens de nos invités dans la description et on se retrouve très bientôt pour un nouvel épisode. D'ici là, prenez soin de vous et restez curieux. C'était Guillaume et vous avez écouté le podcast Entreprendre avec assurance À bientôt !

Description

0️⃣6️⃣ 🎙️ Aujourd'hui, nous avons l'honneur d'accueillir Mamodraza Mamodaly, un entrepreneur visionnaire dont le parcours est tout sauf ordinaire 🚀🔍


Mamod nous plonge dans son histoire, de ses premiers pas dans l'entrepreneuriat juste après le bac à la création de sa première entreprise dans le secteur de l'informatique et de la téléphonie 📱💻 Il partage avec nous ses défis, ses réussites et surtout, son approche innovante du service client, qui l'a distingué dans un marché compétitif 💡🏆


Il nous fait part de son engagement dans le secteur de la santé avec STAR aid, devenu leader dans le domaine des défibrillateurs à La Réunion, illustrant son désir de sauver des vies à travers l'entrepreneuriat ❤️‍🩹🚑


Cet épisode est un condensé d'inspiration, montrant comment la passion, l'innovation et un engagement sans faille peuvent transformer des idées audacieuses en réalités concrètes. Mamod est la preuve vivante que l'entrepreneuriat est un voyage de découverte de soi et d'impact sur la société 🌈🌍


Ne manquez pas cette histoire qui, à coup sûr, stimulera votre esprit entrepreneurial. Prêts ? C'est parti ! 🎧✨


🔗 Les liens de l’invité

Mamodraza Mamodaly

• LinkedIn : https://www.linkedin.com/in/mmamodaly/


STAR aid

• Site : https://star-aid.fr/

• LinkedIn : https://www.linkedin.com/company/star-group-r%C3%A9union/


Nou la fail

• Site : https://www.crealise.io/pro/innover-ensemble/

• LinkedIn : https://www.linkedin.com/company/crealise-oceanindien/


LegaDrive

• Site : https://legadrive.fr/

• LinkedIn : https://www.linkedin.com/company/legadrive-fr/


FrenchTech

• Site : https://lafrenchtech-lareunion.com/

• LinkedIn : https://www.linkedin.com/company/la-french-tech-la-reunion/


Digital Réunion

• Site : https://digitalreunion.com/

• LinkedIn : https://www.linkedin.com/company/digital-reunion/


Startup week-end

• Site : https://www.webcup.fr/le-startupweekend

• LinkedIn : https://www.linkedin.com/company/association-webcup/


MEDEF

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🎶 BO générique par Overseas



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Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour à toutes et bonjour à tous, vous écoutez Entreprendre avec Assurance, le podcast qui va à la rencontre d'entrepreneurs passionnés. Chaque épisode nous amène dans les coulisses d'une profession, d'un métier ou d'un sujet d'actualité. On aime échanger avec nos invités sur leur activité, et notamment parler de la transformation digitale de leur entreprise. Je suis Guillaume, CEO chez Perceval, l'assurance chevaleresque et connectée des entrepreneurs. Aujourd'hui, j'ai le plaisir de recevoir Mamodraza Mamodaly. Bienvenue à toi, ravi de te recevoir Mamod aujourd'hui.

  • Speaker #1

    Bonjour à tous et bonjour Guillaume.

  • Speaker #0

    Bienvenue. Est-ce que pour ceux qui ne te connaîtraient pas encore, tu peux rapidement te présenter ?

  • Speaker #1

    Mon parcours, il commence de façon assez simple et j'utilise souvent cette petite anecdote en disant à mon époque, puisque j'ai quand même la quarantaine aujourd'hui. Bienvenue au club. À mon époque, nous avions... pour faire nos choix post-bac, quelque chose qui s'appelait APB, admission post-bac, on faisait nos choix. Et moi, je dis souvent, surtout quand je donne des conférences ou des choses comme ça, je dis, mais moi, j'ai eu EPB. Alors, les gens me disent, c'est quoi EPB ? Eh bien, EPB, c'est entrepreneuriat post-bac. J'ai donc, dans mon parcours, je suis allé jusqu'à la terminale, j'ai obtenu mon bac scientifique avec les options qui vont avec, et immédiatement, j'ai créé ma première entreprise. Et alors, comble, j'étais destiné. Si on regarde ma destinée... destinée aurait été de reprendre l'entreprise familiale.

  • Speaker #0

    Absolument, oui.

  • Speaker #1

    Mon père avait développé dans le textile enfant une entreprise qui était pérenne à Saint-Benoît. Il avait commencé à s'étendre. On envisageait le Nord. Et on aurait pu clairement, puisqu'on était sur un créneau qui était vachement intéressant, c'était le créneau du textile enfant. Mais on pouvait le voir de manière beaucoup plus globale. J'ai d'ailleurs produit un dossier sur l'entreprise familiale. où on aurait pu devenir le numéro un de la prénescence et jusqu'à trois ans sur le territoire de la Réunion. Donc, je n'ai pas fait ça. Et donc, je suis allé sur mes amours, c'est-à-dire l'informatique. Et donc, je crée la première boutique triple activité, c'est-à-dire, c'est pour ça qu'elle s'appelait Intelser, informatique. téléphonie, service. Donc, les activités étaient, je vendais tout ce qui était autour de l'informatique. que ce soit des pièces détachées, des ordinateurs montés, des portables. J'avais toute la partie téléphonie. Donc, je vendais des téléphones portables, des cartes de téléphone, des abonnements téléphoniques, etc. Et j'avais toute la partie service. Parce que pour moi, tout ceci était indissociable au service. Et je voulais me démarquer clairement par la qualité. Et d'ailleurs... quand on regarde mon parcours,

  • Speaker #0

    mon objectif permanent,

  • Speaker #1

    c'est la qualité de service.

  • Speaker #0

    Et ça se passait comment concrètement ? Comment tu as porté cette couche de service à cette époque ? C'était de l'accompagnement client, tu aidais les gens à monter leurs machines, tu les renseignais ?

  • Speaker #1

    J'ai vraiment fait plein de choses en service. J'ai moi-même fait des montages et j'avais fait un choix un peu spécial, je me rappelle. J'avais demandé à celui qui a aménagé mon local pour la salle technique de la vitrer. afin que mes clients puissent voir ce qui se déroule derrière. Je faisais l'envers du décor. Et j'étais le premier à oser. faire ça, c'est de dire que je n'avais pas peur. Je n'étais pas là, je n'avais rien à cacher. Ensuite, j'ai fait rentrer mes clients dans mon atelier. Ça, c'est un second truc que j'ai fait, où ça m'arrivait de faire les opérations avec le client à côté. Et le troisième truc que j'ai fait, c'est effectivement, j'ai dit à mes clients, venez, vous avez une petite passion pour l'informatique, vous savez bricoler un petit peu, vous avez envie de faire votre propre montage, on y va. Vous achetez vos pièces, mon technicien sera là, il va vous accompagner. ce n'est pas lui qui va monter. Et si vous vous retrouvez en difficulté, il va prendre les choses en main. Donc, on a fait... Crescendo, on est monté, en fait, dans le niveau de service. Après, ça, je te parle de...

  • Speaker #0

    On est à quelle époque ? Tu as quel âge, à cette époque-là ?

  • Speaker #1

    C'est entre 18 et 22 ans, à peu près,

  • Speaker #0

    ça. Tu parlais de l'envers du décor, tu parlais des coulisses. Comment à 18 ans créer une entreprise, surtout à l'époque, la partie vraiment pratico-pratique, la création d'entreprise, trouver un local, recruter du monde, tu parlais de techniciens, etc. Les contacts avec les fournisseurs. pareil de façon assez rapide, mais comment tu mets tout ça en œuvre alors que tu démarres ?

  • Speaker #1

    deux choses. Un, quand même, l'ADN familial. Il y a un truc qui est clair. Moi, dès l'âge de 12, allez, 10-12 ans, j'ai commencé à... J'étais le numéro 1, toujours numéro 1 d'ailleurs. J'étais le numéro 1 à Saint-Benoît. C'est un peu un secret qui peut me coûter cher, peut-être aujourd'hui, je ne sais pas. En tout cas, je débloquais les téléphones à l'époque. J'étais vraiment le débloqueur, en tout cas de l'Est, Donc, j'avais déjà des clients, je savais déjà créer de l'argent. Tout ça, c'était quelque chose qui me parlait, en fait.

  • Speaker #0

    Qui te semble naturel,

  • Speaker #1

    finalement. Et donc, j'ai aussi fait chez mes parents. J'ai vendu des pétards devant leur magasin. J'ai vendu des jouets. Pendant les vacances, j'ai été un enfant tout à fait normal. Pas receux pendant les vacances, pas envie de bouger. Mes parents, je les embêtais parce qu'ils me disaient Non, il faut que tu te réveilles comme un enfant classique. Mais par contre... dès qu'il y avait un challenge, et puis il n'y a rien à dire, l'argent à l'époque, quand on est enfant, ou quand on commence à être adolescent, on voit quand même que ça apporte une certaine liberté. La deuxième chose, heureusement que j'avais 18 ans, quand j'ai démarré.

  • Speaker #0

    Pourquoi tu dis ça ?

  • Speaker #1

    Parce que l'insouciance absolue. Je crois que j'ai...

  • Speaker #0

    Tu ne savais pas dans quoi tu tombais.

  • Speaker #1

    Oui, c'était l'insouciance. Je travaillais. de 6h du matin à 23h. Rien à foutre, en gros. C'était... J'ai tout fait de l'import. Mon père m'a emmené à Singapour la première fois. Il m'a dit, on va à Singapour. débrouille-toi, fais tes achats. Qu'est-ce que je devais acheter ? Je ne sais même plus. Donc, j'ai acheté un peu tout et n'importe quoi, d'ailleurs, à ce moment-là. Il y avait toute cette partie-là, la partie marketing, merchandising. Je te donne des mots techniques. À l'époque, ça ne voulait rien dire pour moi. Je m'étais en rayon, je réfléchissais à comment le client allait regarder. J'allais chez mes fournisseurs pour acheter. Je négociais avec la banque, avec les experts comptables. J'ai tout fait, mais comme un fou.

  • Speaker #0

    Cette aventure, je pense qu'elle t'a appris tout ce qui... à mettre le pied à l'étrier sur le fait de créer sa boîte, de gérer une boîte. 18 ans, c'est très jeune pour le faire. Après, je pense que plus on commence tôt, mieux c'est. Et après, qu'est-ce qui t'a amené à ton futur business, ta prochaine aventure ? Comment tu es passé de l'informatique à ta seconde aventure entrepreneuriale ?

  • Speaker #1

    Alors, moi, j'ai quand même vécu un traumatisme. l'entreprise, je l'avais emmenée à 2,5 millions d'euros de chiffre d'affaires et je reçois une notification d'expropriation. Et on me dit soit vous prenez une indemnité d'éviction, soit on me dit on va vous reloger dans le futur pôle océan. Heureusement, je n'ai pas accepté parce que je ne serais toujours pas relogé. Absolument. Et j'avais... à ce moment-là, j'avais le choix. Soit je faisais comme tous mes petits copains à côté, tous mes voisins, qui étaient tous contre le système, la mairie, le machin, c'est pas bien, c'est nul, on va faire des actions en justice, machin. Écoute, quand t'as 20 ans, tu te poses pas trop de questions. Je commençais à avoir de bonnes relations avec certains hommes politiques aussi, déjà. Et là, j'ai fait un truc simple. j'ai dit au maire, je suis avec toi, mais ça coûte de l'argent. Et donc, ce que j'ai fait, c'est moi, à l'inverse de tous mes voisins, j'ai négocié ma sortie. Et je n'ai jamais... Parce que c'était par pudeur aussi, je n'ai jamais évoqué le montant, tout ça, mais j'ai super bien gagné. Au point que, et je dis souvent, c'était ma... ma rampe de lancement réelle en fait à ce moment-là puisque je me détache de la famille de mon père et d'ailleurs là je me rappellerai toujours de la phrase de mon père qui me disait je n'avais jamais imaginé que mon fils allait me rembourser un jour parce que c'était je suis son fils et que c'était son cadeau entre guillemets il t'avait aidé à amorcer ça c'est une réalité d'ailleurs je je dans toute émission, tout échange, je le dis, oui, j'ai eu quand même cette chance, même si aujourd'hui, je pense que cette chance peut être remplacée par beaucoup de dispositifs. Nous avons, je dis, nous avons la chance d'être en France, un territoire qui, en plus, ces dernières années, fait la promotion maximale de l'entrepreneuriat, et je dis encore plus de chance d'être à La Réunion, parce qu'à La Réunion, il y a une pluie d'argent. J'ai aussi développé toute une partie service avec un autre associé. qui s'appelait StopBugs. On a fait d'ailleurs des choses formidables, puisque quand on avait démarré le business plan StopBugs avec Stéphane Ponge, on s'était dit que nous allions devenir l'entreprise de services informatiques numéro un à La Réunion, avec 24 centres StopBugs. C'est dans notre... Je me rappelle, j'ai encore le business plan. On roulait en Porsche en quatre ans. C'était quelque chose de fou. Bien sûr, la vie, c'est autre chose, le business plan. Deuxième, si j'ai un conseil à donner après le client, le deuxième conseil, c'est... faites un ou plusieurs business plans, mais mettez-vous déjà en tête, ça ne va jamais, jamais se passer comme c'est prévu. Je ne dis jamais parce que j'ai vraiment de l'expérience. Oui. Exactement. Je ne dis pas ça ne va pas se passer, mais ça ne va jamais se passer. Exactement comme ce que vous avez imaginé et prévu et écrit dans votre business plan. Et là, vous pourriez me dire, mais pourquoi on le fait ? on a besoin d'avoir un plan. Dans notre vie, on a besoin d'un plan. Dans notre business, on a besoin d'avoir un plan. Donc ça, je crois que c'était 2006-2007 à peu près. Et en même temps, jusqu'à l'époque, mon ex-beau-père était médecin. il arrêtait pas de me dire ouais on est embêté, les ambulances on n'arrive pas à en trouver c'est compliqué, ils ont pas le temps ok ok on entend on entend ça une fois deux fois trois fois je ne suis plus à mon quatrième conseil ou cinquième conseil.

  • Speaker #0

    Tu es à peu près à ton seizième conseil.

  • Speaker #1

    Écoutez ce qui se passe autour de vous. Très, très important. Les opportunités tournent autour de vous, autour de chaque individu. Mais est-ce que les gens savent les regarder déjà ou les écouter ? Ça, c'est une question et ça, c'est quelque chose d'important à mes yeux. Donc, moi, j'entends, j'entends, j'entends, j'entends et après, je me renseigne. Je me dis, tiens, pour devenir ambulancier, tiens, c'est kiffant. il faut faire un stage dans une société d'ambulance il faut faire 4 mois de formation ok bien, on y va donc, école de commerce qui se termine en même temps je passe le concours, c'est un concours concours ambulancier donc déjà il me voit arriver et tout le monde me dit t'es un ovni mec c'est pas du tout ton profil je dis mais je m'en fiche moi, je veux avoir le diplôme pour pouvoir exercer, parce que je n'ai pas envie d'être dépendant d'un ambulancier qui me dirait, soit tu doubles mon salaire, soit tu n'as plus d'ambulancier, donc tu ne peux plus transporter tes patients. Je fais aussi le concours infirmier que je réussis, et donc c'est la seconde partie de ma vie.

  • Speaker #0

    Et alors j'imagine que c'est dans cette période-là que l'idée de la création de STAR aid est arrivée. Est-ce que tu peux nous parler un petit peu de cette très belle initiative et de cette très belle entreprise ?

  • Speaker #1

    Aujourd'hui, Starrett, c'est le numéro un de ce qu'on appelle le défibrillateur. Aujourd'hui, à La Réunion, je vais vous donner aussi les chiffres nationaux. Je vais te donner les chiffres nationaux. Mais ici, tu as 2000 décès par mort subite, donc arrêt cardiaque, hors milieu hospitalier. Ça veut dire qu'aujourd'hui, on est assis ici tous les ans à La Réunion. Bien plus que des accidents de voiture. Ah oui, oui. On est assis ici, et d'ailleurs, il n'y a pas d'âge. On a eu des événements très douloureux dans un collège récemment. On a eu des événements douloureux sur un terrain de Bastiette avec un jeune de 18 ans. Et comme on a eu une dame en pleine fête de fin d'année dans un restaurant de Saint-Philippe très connu, qui a fait un arrêt cardiaque en plein service à Noël. et ça a complètement changé mon approche c'était j'ai vu des gens mourir dans mes bras ça change tout donc Starwraith c'est vraiment ça c'était une façon de faire ce que je voulais faire d'une autre façon. Je sauve toujours des vies, mais pas en tant que médecin, mais aujourd'hui en tant qu'entrepreneur engagé sur un sujet particulier. Et j'ai, avec mes amis du SAMU, j'ai fait le choix, parce qu'avant de démarrer la partie défibrillateur et arrêt cardiaque, on a échangé, moi j'ai échangé avec le SAMU et j'étais en train de faire le point sur l'ensemble des problèmes de santé publique. à La Réunion, il y a le diabète, hypertension, on aurait pu agir sur beaucoup d'autres choses, mais c'est mon côté urgentiste. Et pour sauver une vie, on a 4 minutes lorsqu'on a un arrêt cardiaque, plus 10 puisqu'on perd 10% toutes les minutes de nos capacités de cerveau. Donc on a 14 minutes pour sauver une vie. Si ici il arrive un truc, il faut immédiatement que j'intervienne et que je trouve un défibrillateur en moins de 4 minutes et que je commence. le massage cardiaque. Mais avant tout ça, il faut que je prévienne le SAMU parce que sinon, tout seul, je ne vais pas m'en sortir.

  • Speaker #0

    C'est quand même un super projet. Ça a l'air facile quand on parle comme ça, mais comment est-ce qu'on va sourcer les produits ? Par exemple, les défibrillateurs, c'est quand même le nerf de la guerre. Dans votre cryptique, vous avez aussi une partie formation. Donc, vous vendez les produits, vous maintenez les produits et vous formez les utilisateurs aussi.

  • Speaker #1

    C'est au-delà de ça. Nous, on fait la formation, la reconnaissance de l'arrêt cardiaque. encore une fois il ne faut pas le voir comme un produit le produit au fond que mon défibrillateur s'appelle je vais vous donner mes marques, ça sera plus simple mais je pourrais vous citer l'ensemble de mes confrères qui existent à La Réunion et même ailleurs ça s'appelle Saver One aujourd'hui on représente Zoll le numéro 1 mondial, on représente Mindrail le numéro 1 chinois, on s'en fiche c'est le même produit dans le fond il y a quelques améliorations chacun a essayé d'apporter sa touche il y a l'autre qui... va avoir des électrodes comme ça, et puis il y a l'autre qui va avoir des batteries comme ça, ou qui sera de telle couleur. Dans le fond, c'est la même chose, une carte électronique qui va venir vérifier, donc qui va faire un électrocardiogramme, un ECG immédiat, vérifier qu'il y a bien une fibrillation ventriculaire, je parle technique, mais c'est arrêt cardiaque, et un défibrillateur, c'est quelque chose qui va modifier. la fibrillation. Au lieu que le cœur est un rythme classique, un rythme perturbé, et l'arc électrique que va produire le défibrillateur avec le choc qu'il va envoyer autour des électrodes va permettre de ramener le cœur à un battement classique. Voilà ce qu'on fait. Donc ça, c'est l'appareil. l'appareil ne sert à rien si tu n'es pas capable de reconnaître un arrêt cardiaque. Si tu n'es pas capable de passer un appel correct au 15, si tu n'es pas capable de immédiatement te mettre en massage cardiaque, ce n'est pas possible. Donc la première chose, c'est es-tu capable, Guillaume, de reconnaître un arrêt cardiaque ? la première chose au-delà de l'appareil, c'est la formation, ce n'est même pas la maintenance, c'est la formation. Pourquoi en plus après la maintenance ? Je suis très triste, aujourd'hui en France, nous avons un million de défibrillateurs qui sont HS. C'est quoi ce délire ? Pourquoi les gens ont placé des défibrillateurs ? Ça ne servait à rien. Pourquoi ? S'il n'y a personne qui les suit, il y a des dates de péremption sur les électrodes, les batteries peuvent tomber en place. Les batteries,

  • Speaker #0

    je pense que oui,

  • Speaker #1

    c'est un vrai sujet. Et donc, nous, nous avons décidé dès le départ, et je me rappelle avec Fred, mon associé, on avait fait notre première offre qui s'appelait Pack Sérénité Pourquoi Sérénité ? Un, je voulais que mon client n'ait pas à s'inquiéter parce qu'il s'est équipé d'un défibrillateur. Alors, il va falloir qu'il gère ceci, gère ça. D'ailleurs, chez nous... il avait l'appareil, la formation, la maintenance, pendant 6 ans, je crois qu'au départ c'était 5 ans ou 6 ans, pendant toute la durée de garantie, on faisait tout, en cas d'utilisation, on faisait le remplacement des électrodes et de la batterie, on a démarré comme ça en 2012.

  • Speaker #0

    Est-ce que tu peux nous donner quelques chiffres sur le taux d'équipement des entreprises, notamment, ou des lieux publics, en défibrillateur, sur la Réunion ?

  • Speaker #1

    On n'a pas vraiment de chiffres, Guillaume, sur le sujet.

  • Speaker #0

    Toujours, c'est très compliqué d'avoir ce genre de données.

  • Speaker #1

    On espère, on espère. Alors nous, on espère travailler dessus au cours de ces prochaines années, dans notre stratégie de développement, puisqu'on va devenir le numéro un outre-mer en 2026. À ce moment-là, on va avoir une cartographie. Alors, pas au sens géolocalisation, etc. Ce n'est pas notre enjeu. Il y a d'autres structures qui sont en train de faire ce travail-là. Nous, notre enjeu, c'est une cartographie de la... de l'implantation et de la qualité de l'implantation. C'est-à-dire, quels sont les appareils implantés, où ils sont implantés, quel est le nombre, et surtout, quelle est la vieillesse de l'appareil. Est-ce qu'il y a une maintenance ? Est-ce que les électrodes sont suivies ? Est-ce que la batterie est suivie ? C'est vraiment un travail de fourmi que nous envisageons de faire. Nous ne sommes qu'au stade de dossier. Pour l'ensemble ? Non, non, pour l'ensemble. Là, je parle de quelque chose pour le territoire. Au départ, la réunion. ensuite les Outre-mer, et si ça fonctionne correctement, même au niveau national. Puisque clairement, moi, j'ai donné comme ligne directrice, c'est lorsqu'en 2026, je ne sais pas si ce sera moi qui va être encore à la tête de STAR aid après 2026, en tout cas, je serai encore là jusqu'en 2026, si la vie me le permet. Mais au-delà de 2026, l'ambition chez STAR aid, c'est quand même de poser le pied au national.

  • Speaker #0

    Qu'est-ce que tu aimes dans ton métier ? Qu'est-ce que tu aimes vraiment ? Qu'est-ce qui t'anime dans ton métier, dans tes activités, si tu veux ? Qu'est-ce qui t'anime vraiment ?

  • Speaker #1

    Déjà, moi, ce que j'aime, c'est d'identifier soit une opportunité, soit une problématique. Comment sommes-nous arrivés à Lega Drive, par exemple, qui est un de mes projets, avec d'autres acteurs ? 2017, on a un problème d'extrait cabisse. Je suis entrepreneur, tu es entrepreneur, on a tous eu besoin de notre extrait cabisse. Et on s'est dit, non, mais ce n'est pas possible. Comment l'entrepreneur réunionnais et l'entrepreneur des Outre-mer ne peut pas avoir son extrait cabisse comme l'entrepreneur national en un an ? clic, ce n'était pas possible. C'était quoi ce délit ?

  • Speaker #0

    Ça n'existait pas, tout simplement.

  • Speaker #1

    Et donc, nous, nous avons fait le choix, de manière hybride d'ailleurs, on ne faisait pas quelque chose... Ça semblait être quelque chose de magique, en vrai, c'était très hybride.

  • Speaker #0

    Là, vous avez vraiment créé ce qu'on appelle une expérience utilisateur, c'est-à-dire que vous avez répondu à la problématique de comment je peux récupérer à La Réunion ou en Outre-mer mon cabis dans des délais très raisonnables, très courts. de façon digitalisée, puisque vous avez créé une plateforme sur Internet.

  • Speaker #1

    Exactement, cabis.re au départ.

  • Speaker #0

    Qui s'appelle maintenant Legadrive. Legadrive.fr Legadrive.fr Et donc, vous avez créé une expérience utilisateur, mais vous avez résolu cette problématique. Mais ce qui se cache derrière, est-ce que tu peux nous expliquer comment est-ce que vous faites concrètement pour... du client qui fait un clic sur votre site recevoir son extrait à bis alors qu'avant personne ne pouvait y arriver je vais te raconter l'histoire c'est très intéressant,

  • Speaker #1

    d'ailleurs c'est un start-up week-end avec mes associés on a fait cet event, donc voilà encore un autre conseil pour les entrepreneurs, ceux qui veulent débuter, qui ont des projets le premier event qu'il ne faut pas louper, et à La Réunion il y en a souvent, à minima 3 ou 4 fois par an, faites un start-up week-end même en tant qu'observateur à 7 à 77 ans on peut y aller on peut déjà observer la première journée en général c'est un vendredi, samedi, dimanche dès le vendredi soir on peut y aller juste en tant qu'observateur, c'est pas grave ça coûte 1 euro je crois et encore c'est juste symbolique l'idée c'est vraiment de voir l'énergie entrepreneuriale et puis on apprend aussi à travailler en équipe c'est à dire avoir un gars du marketing un gars des finances un gars du juridique parce que si notre projet a besoin de ça etc etc c'est la plus belle expérience immersive c'est ton conseil, c'est ta recommandation faites un start-up week-end dès l'âge de 15 ans si il y a quelqu'un qui a envie d'entreprendre vas-y fais un start-up week-end donc pour en revenir on fait ça avec mes associés on a pris une petite villa on l'a fait dans le sud On avait déjà échangé sur l'idée, etc. Et donc, en 72 heures, on a développé une pré-plateforme pour pouvoir faire une démonstration au moment du jury final du dimanche. Alors, on n'avait pas les moyens de faire un truc complètement fou. Donc, qu'est-ce qu'on faisait ? C'était... au lieu que quelqu'un fasse la queue à y récupérer des extraits cabis ou son extrait cabis au greffe du tribunal de Saint-Denis ou de Saint-Pierre on avait monté une team qui récupérait jusqu'à une certaine heure les commandes s'occuper de faire ce service et derrière, on avait un système automatisé qui nous permettait d'uploader le scan directement sur l'espace client de notre client. Voilà, il n'y avait rien de... Je n'ai pas une API qui s'est connectée à je ne sais trop quoi au départ, machin, bidule, non. Mais... comment on trouve une solution pour une problématique ? D'ailleurs, la problématique de fond, et ça, j'étais triste, mais je n'avais pas de solution, on n'a pas pu le résoudre, puisqu'à l'époque, on avait aussi des problématiques de délai de création des entreprises, et donc d'obtention de camisoles. Et c'est d'ailleurs pour ça qu'au jury final, nous n'avons pas été lauréats, parce que nous n'avons pas réussi à répondre à la vraie problématique, mais on a quand même réussi à créer une boîte. qui aujourd'hui existe toujours. Sept ans plus tard, elle est toujours là. Et elle s'est transformée et elle va encore se transformer. Ça s'appelle LegaDrev aujourd'hui, qui est une plateforme, qui est un assistant spécialisé juridique, où vous avez l'ensemble de vos documents administratifs, que ce soit extrait cabis, mais au-delà de ça, tout ce qui est PV d'assemblée, statut, etc., en automatique, puisqu'aujourd'hui, on a effectivement la chance, des API existent, nous avons eu... l'autorisation d'exploiter ces API, attention, ce n'était pas non plus gagné, donc on a eu cette autorisation, on exploite ces API, ça permet à nos clients d'avoir leur plateforme qui ressemble à un drive, où ils ont un certain nombre de documents en automatique, ils peuvent y rajouter un certain nombre de documents administratifs, tout ça dans un but de partage en trois clics. je sélectionne les documents que mon banquier m'a demandé ou que mon assureur m'a demandé, je les envoie à mon interlocuteur en lien sécurisé. Je sais qu'il l'a ouvert ou pas, combien de fois, etc.

  • Speaker #0

    Tu t'es associé très souvent. Et j'aimerais que tu nous parles un petit peu de ce processus d'association. Comment tu fais pour choisir tes associés ? Est-ce que ça vient naturellement ? Comment ça se passe cette relation avec les associés ? Et puis surtout, comme toutes les histoires, il y a un début, un milieu, une fin. Comment est-ce qu'on gère aussi ? le fait de se séparer en tant qu'associé. Je sais que c'est une question un peu pointue, mais j'aimerais vraiment t'entendre là-dessus parce que tu l'as vécu plusieurs fois. Comment on choisit ses associés et comment on vit avec ses associés ?

  • Speaker #1

    Alors, il y a plusieurs choses. Je vais te raconter la partie belle et la partie moins belle. La partie belle, c'est souvent au gré d'un déjeuner, d'une rencontre, d'un échange, on partage. à un instant T, les mêmes idées, les mêmes valeurs, la même approche, la même problématique, etc. D'ailleurs, quand je dis qu'il faut faire un startup week-end, c'est là aussi où on trouve ses potentiels futurs associés. Ça, c'est la partie belle. La partie moins belle, moi je dis, et donc là c'est un homme d'expérience avec beaucoup de recul, je n'ai jamais pensé à la sortie. Parce que je me disais, je serais toujours capable de fédérer, d'embarquer, de garder, de... Je me voyais plus beau que la réalité. Et je parle de moi, je ne parle pas de mes associés. Oui, j'ai moi-même des faiblesses, j'ai moi-même ma vie à moi, mes problématiques à moi, et on ne peut pas être tout le temps au top, et on ne peut pas tout le temps, tout le temps, tout le temps jouer ce rôle de liant, de fédérateur. Moi, je me suis toujours considéré comme l'huile dans les rouages. Et je dis bien les rouages, parce que vu effectivement le nombre d'entreprises que j'ai créées, mais j'ai vécu aussi des moments très douloureux.

  • Speaker #0

    Et qu'est-ce qui peut diviser justement les associés ? Un désalignement des visions ?

  • Speaker #1

    La vision, c'est très important, la vision. Et il faut même accepter qu'on peut avoir une vision au départ, plus la même quelques temps plus tard, parce que notre vie a changé, parce que notre environnement, ce qui nous entoure, a été modifié. si je devais donner un conseil à mon moi d'avant et encore parce que je continue à m'associer sans trop me prendre la tête de la fin mais on me parlait souvent de pacte d'associer machin etc border les choses juridiquement préparer la fin etc je pense que c'est un conseil judicieux. Même si je ne le suis pas aujourd'hui. Encore une fois, j'ai encore un nouveau projet, je ne l'ai pas fait. Parce que je crois que dans ma nature, il y a aussi ce côté-là, il y a l'humain. Je me dis, si on reste humain, normalement, ça devrait bien se passer. Mais ce n'est pas totalement vrai. Oui,

  • Speaker #0

    mais j'ai l'impression que quand même, dans l'ensemble, ça s'est bien passé.

  • Speaker #1

    Oui, oui.

  • Speaker #0

    Les échecs d'association font partie des échecs qu'on a quand on est entrepreneur.

  • Speaker #1

    Il faut les accepter. Et puis, il faut se dire que c'était des projets où... Par exemple, je parle de Vertibio. Et malgré tout, on avait créé le jardin composteur. Enfin, on a créé le jardin composteur. Donc, une tour de culture verticale où on met ses déchets au milieu. Donc, ça fait du compost. Et autour, on peut planter ses légumes, ses arômes. etc. Mais clairement, mes associés avaient une vision plutôt terre-à-terre, pas vraiment business. Et moi, j'étais là en mode businessman, je voulais conquérir le monde. Donc forcément, ça a clashé.

  • Speaker #0

    J'aimerais que tu nous parles de French Tech La Réunion, une association qui est là pour promouvoir les entreprises dans le monde de la technologie. une association, vous avez créé une antenne réunionnaise de French Tech. Donc la French Tech existe depuis, moi j'ai intégré la French Tech je crois en 2016, donc à La Réunion, sous l'impulsion de Digital Réunion, puisque c'est Digital Réunion qui avait obtenu le label, c'est un label, la possibilité de promouvoir le label. Donc en 2016, nous étions French Tech La Réunion, sans association, sans organisation, et nous étions trois Manu Varlop. Elodie Royer et moi-même. Donc, j'ai eu à un moment donné une coprésidence avec Elodie Royer, mais une présidence de quelque chose qui était relié à Digital Réunion. C'est d'ailleurs pour ça qu'on associe encore à La Réunion French Tech à la Tech et au Digital. Ensuite, c'est encore une fois sous l'impulsion gouvernementale. Le gouvernement a dit, on va faire des thématiques maintenant. Donc, on est devenu French Tech e-santé à La Réunion puisque nous avons le laboratoire Thesis, etc. Voilà. OK. Puis après, on est quand même très liés à ce que le gouvernement fait à la French Tech. Donc ensuite, derrière, il y a eu la création des communautés French Tech. Donc la réunion est devenue communauté French Tech. Là, à l'époque, qu'est-ce qui s'est passé ? Le gouvernement a dit, nous allons sélectionner huit membres. D'ailleurs, je le dis clairement, ce n'est pas moi qui a décidé, c'est arrivé d'en haut. Il y avait huit membres qui étaient sélectionnés, soumis à Digital Réunion, etc. Mais sélectionnés par le gouvernement en disant... lui, lui, lui, lui, lui, elle, lui, et vont représenter la French Tech à la Réunion. On fait ça comme ça. Et à un moment donné, on se rend compte de la difficulté d'être avec Digital Réunion et donc d'être associé au monde du digital. Et donc en 2000, donc très récemment, 2021, 2022, parce que post-Covid, 2022, l'association French Tech La Réunion. prend son envol avec les huit membres historiques les historiques ont démarré, nous sommes donc les fondateurs de French Tech La Réunion mais en réalité nous ne faisons que reprendre les programmes nationaux qu'on adapte aux spécificités de La Réunion donc l'idée étant de promouvoir l'entrepreneuriat innovant il y a des programmes comme French Tech Rise, French Tech Tremplin Donc c'est aussi de promouvoir l'entrepreneuriat et l'innovation dans les quartiers difficiles, dans les populations en difficulté, etc. C'est beaucoup de missions gouvernementales. L'idée aussi, c'est de faire émerger de La Réunion les futurs champions nationaux.

  • Speaker #1

    Tu es très présent sur les réseaux, les réseaux sociaux, ou en tout cas, tu l'as été à une époque. Tu es la première personne à La Réunion à avoir atteint les 10 000 abonnés sur LinkedIn. Je sais, parce qu'on en avait déjà discuté ensemble, que ça t'a pris énormément de temps. Est-ce que tu peux nous parler un petit peu de ton expérience sur LinkedIn ? Comment est-ce que tu as fait pour gagner toute cette visibilité ? Je crois que c'est beaucoup de travail, beaucoup de temps. Et surtout, pourquoi ?

  • Speaker #0

    L'histoire démarre en 2014, en fait. C'était en 2014. ou Facebook. À l'époque, il y avait Facebook. Je me disais, mais c'est du n'importe quoi. On envoie des photos de chats ou je ne sais plus ce qui était à la mode à ce moment-là. Non, non, il y a un problème. Et LinkedIn. Donc, on avait deux choses. Je crois que c'était Viadeo et LinkedIn à l'époque. Et alors, j'ai eu de la chance. J'ai misé sur le bon cheval. Je n'ai pas propulsé mon profil Viadeo. Et j'ai dit, bon, allez, on va propulser. en tout cas, on a un espace d'expression. Ça commence comme ça. C'est-à-dire, on a un espace d'expression. Et qu'est-ce que je faisais ? Tout ce que je faisais dans la vie réelle entrepreneuriale, bien sûr, pas quand j'allais à la plage ou rien, c'est vraiment très entrepreneurial, je partageais du mieux que je pouvais, mais de façon totalement authentique. Il peut y avoir, je pense que si on retrouve, c'est des photos complètement mauvaises, qualités pas terribles, prises comme ça à la volée, mal cadrées, peu importe. Mais par contre, je partageais. ce qui se passait, l'intérêt de l'événement, les informations intéressantes qu'il pouvait y avoir, les enseignements, etc. Donc j'ai fait ça. pendant un bon moment, donc de 2014 à 2018, et effectivement, en 2000, je pense, fin 2014, 2015, c'est là où c'est devenu... D'ailleurs, c'est au moment où ensuite, en 2017, on crée cabis.re, par exemple. J'étais déjà très, très connu, en fait, à ce moment-là, puisque les gens avaient l'habitude de suivre presque les aventures de ma mode entrepreneur à La Réunion. Mais, un, ça prend beaucoup de temps. deux les réseaux sociaux c'est pas la vie donc à un moment donné il faut faire des choix et à un moment donné j'ai trouvé que Alors, c'est un peu le revers de la médaille. J'ai fait beaucoup de promotions de LinkedIn. Donc, le nombre de comptes LinkedIn à La Réunion a progressé de manière drastique. On avait même une espèce de petite association de ceux qui faisaient la promotion du réseau LinkedIn. Et effectivement, ça en devenait trop. Il y avait trop d'informations. Et puis... Et puis arrive l'ère du marketing digital, aujourd'hui l'ère de l'IA, donc l'IA, machin, etc. Aujourd'hui, on se demande même si c'est vraiment l'humain qui écrit ou si c'est ChatGPT qui est juste copié-collé. Mais en tout cas, moi, j'ai fait quelques incursions. Donc, à partir de 2018, j'ai commencé à lâcher un peu, j'ai fait quelques incursions de temps en temps, des sorties, par exemple toute la période Covid, j'étais totalement absent, puis après je suis revenu un petit peu, puis après à nouveau j'étais absent, puis après revenu, j'envisage. le comeback dans cette année. Donc, on va voir. Mais d'une autre façon. J'ai aussi, et je m'excuse auprès de l'ensemble de mes... J'aime pas cette idée de followers, abonnés, de ceux qui sont avec moi dans cette communauté. Je me présente des excuses s'il y a des messages en attente, ou stand-by, ou non répondus. Mais je reste un humain. D'ailleurs, il y a des gens qui pensaient en 2016-17 que j'étais un robot, que je n'existais pas. je pense que le comeback, on va cette fois-ci essayer de le faire de façon plus régulière. C'est-à-dire, si on le fait, on le fait vraiment. On essaye de tenir dans la durée, voilà. Sans forcément faire trop de publications, être dans une espèce de complètement folie de la publication ou de l'hyper-présence. Aujourd'hui, j'ai la chance d'avoir ma voix dans bon nombre d'organisations. Donc, je n'ai plus aussi... c'est plus le même leitmotiv aujourd'hui c'est vraiment de dire effectivement je partage et c'est vraiment ça l'enjeu c'est de partager l'expérience pour aider tous les porteurs de projets, tous les futurs entrepreneurs et dire aussi certaines vérités. Par exemple, tout le monde n'est pas fait pour être entrepreneur. Moi, je suis contre cette idée de pousser tout le monde vers l'entrepreneuriat. On met des gens en grande difficulté quand on fait ça. Donc, on doit rester mesuré aussi là-dessus.

  • Speaker #1

    Comme tu le disais, l'entrepreneuriat, ce sont des responsabilités. Qui dit responsabilité dit assurance. C'est vrai que les assurances sont là pour ça. Je voulais savoir quel a été ton premier contact ? Avec l'assurance dans ta vie professionnelle.

  • Speaker #0

    Alors, je vais être franc au départ. Oui. Un tel serf, c'était vraiment des questions très secondaires, à part les assurances obligatoires type assurances locales, etc.

  • Speaker #1

    Mais donc, tu as dû...

  • Speaker #0

    Oui, ça, c'était obligatoire. Donc, je ne sais même pas, je crois que c'est mon père qui a trouvé, qui était avec XYZ, qui connaissait, qui avait son réseau, machin. Bref, qui a fait la démarche pour avoir le minimum. d'accord et toi du coup ton premier contact à toi avec l'assurance alors moi après une fois j'ai pris des véhicules donc là j'ai commencé à nouveau à être en contact avec l'assurance etc etc lorsque j'ai commencé à agir dans le domaine médical on me demandait une responsabilité civile professionnelle donc là ça a commencé à changer donc là effectivement je commençais à discuter mais j'ai j'ai vraiment vraiment pris et c'est toujours pareil c'est lorsqu'on vit et c'est ce que je dis je trouve ça triste d'ailleurs même dans le domaine de l'arrêt cardiaque c'est quand on vit une situation de difficulté c'est là qu'on se rend compte de l'intérêt de l'assurance et par exemple il y a des choses basiques que nous vivons alors je ne sais pas si on peut considérer par exemple une mutuelle comme une assurance absolument, c'est exactement le cas si on le considère comme une assurance moi j'ai eu on ne va pas s'étendre sur les problèmes de santé mais j'ai eu un problème de santé très grave à un moment donné de ma carrière, de ma vie et ouais, heureusement heureusement que j'avais une bonne mutuelle.

  • Speaker #1

    Alors d'ailleurs, la mutuelle santé illustre parfaitement le concept de l'assurance. C'est que tout le monde met un petit peu d'argent de côté ou dans un pot commun. Et le jour où l'une de toutes ces personnes qui a cotisé a un gros pépin auquel elle ne pourrait pas faire face toute seule, l'argent de ce pot commun vient servir. pour soigner, en l'occurrence, cette personne. Et la santé, c'est quand même l'exemple parfait, et les mutuelles santé, pour décrire ce que c'est que l'assurance.

  • Speaker #0

    Mais ce qui m'attriste, et ça je te le dis, Guillaume, c'est que ce discours, on ne l'a pas. il faut discourir de cette façon, en disant que c'est de la solidarité, l'assurance.

  • Speaker #1

    Eh bien, c'est exactement ça. Aujourd'hui, beaucoup de personnes voient l'assurance comme une obligation. Alors, c'est vrai que dans certains cas de figure, elle est obligatoire. C'est avant tout une question de solidarité. Et on le dit souvent ici, mais l'assurance n'est pas arrivée par hasard. Elle est née d'un besoin. Je pense que c'est très bien que... on a accès à toutes ces solutions d'assurance. Et d'ailleurs, on s'inquiète un petit peu pour demain de l'inassurabilité de certains risques face aux événements climatiques, face peut-être au dépassement de budget, des remboursements des soins de santé. On ne sait pas si les assureurs vont avoir la capacité, sur les années qui viennent, de pouvoir assurer tous les risques. Parce qu'au bout d'un moment, le risque peut devenir inassurable. si je suis dans une zone qui est extrêmement sinistrée sur des événements climatiques, cyclones et autres, au bout d'un moment, les assureurs ne peuvent pas s'en sortir. Si 100% du temps, il y a des... Donc voilà, on va se rendre compte du côté précieux de l'assurance et de cette notion de solidarité de plus en plus dans les années qui viennent. Et j'espère que les assureurs font bien leur boulot.

  • Speaker #0

    En tout cas, c'est important de communiquer de cette façon. C'est-à-dire d'expliquer ça. Comme nous, on le fait pour l'arrêt cardiaque. On dit... c'est une énième obligation pour les établissements recevant du public d'avoir un défibrillateur mais ne le considérez pas comme une obligation c'est voyez et moi j'ai dit souvent ça fait longtemps que j'ai pas vraiment fait de rendez-vous avec des prospects mais quand j'en vois je leur dis mettez-vous une seule chose en tête si cet arrêt cardiaque que j'évoque c'est vous qui l'aviez et que c'est votre collaborateur, avec votre défibrillateur qui vous sauve. Et là, ça s'arrête immédiatement. C'est-à-dire que la personne va arrêter de me parler du prix, du budget. Je dis, moi, j'ai essayé de faire le juste prix. Oui, je gagne de l'argent, je ne suis pas là, je ne suis pas une association. Mais en même temps, je gagne de l'argent pour durer dans le temps, pour vous assurer un service de qualité. Point. donc ça voilà je pense que les assureurs doivent avoir une démarche pédagogique moi c'est ce que j'avais appelé chez moi c'était vraiment très pédagogique et de sensibilisation pour que nous ne voyons pas ça et je dis nous parce que nous entrepreneurs nous ne voyons pas ça comme quelque chose qui nous est obligatoire et qu'on nous tape dessus pour avoir, etc. C'est pour ça que je dis que c'est très intéressant les fameux bilans. On fait un point global des assurances et des risques qu'on pourrait avoir. Ce qu'on fait aussi, nous, quand on fait un document unique d'évaluation des risques professionnels, c'est pareil. On devrait faire un bilan global dans une entreprise en disant voilà les risques que tu cours et voilà les solutions. Et un exemple juste, une protection juridique, par exemple, ça peut sauver une entreprise peut couler parce qu'elle a eu des frais de justice etc une protection juridique va nous sauver entre guillemets la boîte mais tout ça aujourd'hui c'est j'appelle, ah oui il faut assurer le local, la voiture non il faut revoir l'approche mais bon c'est pas mon métier

  • Speaker #1

    Un petit conseil qu'on peut donner à toutes les entreprises qui nous écoutent, c'est que de toute façon, on doit se poser la question de ces risques en termes d'assurance et de ces contrats d'assurance face à ces risques au moins une fois par an. C'est un conseil que je peux donner. Je sais que vous êtes débordés, on est tous débordés, mais il faut prendre le temps au moins une fois par an de faire une photo. de ses locaux professionnels ou son local professionnel, ses véhicules, ses responsabilités, peut-être revoir les événements des derniers mois et qu'est-ce qui nous a créé des difficultés sur lesquelles l'assurance aurait pu intervenir. Mais il faut vraiment se poser la question une fois par an de... Les risques assuranciers de mon entreprise sont-ils bien couverts ? Et normalement, votre intermédiaire d'assurance, votre courtier d'assurance, votre agent général d'assurance est là pour vous renseigner. Et c'est une démarche que vous pouvez faire ensemble. Et bien souvent, les courtiers ou les agents généraux se déplacent dans votre entreprise. Et c'est l'occasion d'une discussion. C'est d'ailleurs très intéressant pour nous dans le domaine de l'assurance parce que c'est souvent à ces occasions-là qu'on apprend des choses sur le métier des autres, de ceux qu'on assure.

  • Speaker #0

    C'est bien parce que ce que tu me dis me ramène vers le fameux document unique d'évaluation des risques professionnels qui est à faire aussi tous les ans et qui est obligatoire depuis je crois 2015.

  • Speaker #1

    Et qui est à mettre à jour régulièrement.

  • Speaker #0

    Tous les ans, parce que c'est la sécurité de l'entreprise, des salariés, des clients. dans pas mal de domaines nous avons ce type de démarche aujourd'hui et je pense que c'est important que le dirigeant d'entreprise, sans que il rentre dans un côté administratif trop réglementaire, mais qu'il fasse quand même le point de ces sujets-là on va passer maintenant à l'interview entre deux

  • Speaker #1

    Donc, une petite interview avec des questions très simples. L'idée de cette interview, c'est d'en apprendre un petit peu plus sur toi. Alors, dans le contexte professionnel, quand est-ce que tu te sens le plus productif ? Tu es très occupé. Est-ce que c'est plutôt le matin, l'après-midi ou en soirée ? Quel est le meilleur moment pour toi ?

  • Speaker #0

    je ne suis absolument pas du matin c'est pas mon truc je suis par contre très bon à partir de 10h et je pense que je tiens bien jusqu'à 22h c'est mon canal là vraiment par contre avec l'âge ça se réduit donc c'est plus 22 22 pour l'instant, avant c'était plus par contre je peux être sur des dossiers même encore aujourd'hui et tu travailles de façon

  • Speaker #1

    de façon continue, focus sur un sujet ou tu te laisses des pauses ? Comment tu abordes un petit peu tout ?

  • Speaker #0

    Alors, ces dernières années, et puis avec les réseaux, les WhatsApp, les machins, c'est très, très complexe de garder le focus. Donc, quand j'ai un vrai, un dossier vraiment important, je cut tout.

  • Speaker #1

    Tu coupes tout.

  • Speaker #0

    Et je me concentre. Après, ça peut être des séquences. Alors, on peut essayer tout, la Pomodoro, machin, on peut essayer plein de choses, des séquences de 5 minutes, de 20 minutes, d'une heure. Moi, je n'ai pas de règles. ça va dépendre de la complexité du dossier. Un dossier peut nécessiter une concentration de 5 minutes, comme un dossier peut nécessiter une concentration de 1h, 1h30, 2h, ou même un retour régulier sur ce dossier. Donc, c'est vraiment aléatoire.

  • Speaker #1

    Ok. Tu es plutôt travail en équipe ou travail individuel ?

  • Speaker #0

    J'aime les équipes, mais je suis plus efficace individuellement.

  • Speaker #1

    Est-ce que tu es plutôt travail au bureau ou télétravail ? C'est quoi ton mode préféré ?

  • Speaker #0

    alors c'est très alors c'est mitigé chez moi donc c'est dommage là je ne peux pas donner une réponse claire je travaille beaucoup de chez moi mais parfois j'ai besoin d'être au contact des équipes il y a des sujets importants les réunions d'équipe les points d'équipe donc voilà les bureaux sont là pour ça il y a eu moi aujourd'hui je suis en lutte un peu par rapport au télétravail quand même parce que on a perdu en fait le fil donc là nous on est en train de dans certaines entreprises on est en train de redresser ça en disant télétravail exceptionnel on a un super bureau à Saint-Paul vous venez, il y a tout il y a cuisine, café, machin hyper tranquille, il y a même douche donc voilà, on a pris quelque chose qui est de qualité pour qu'on puisse tous se retrouver donc même si moi je ne viens pas tout le temps mais il y a toujours soit mon associé, soit le directeur commercial, et ça doit vivre en fait. Le bureau, c'est important.

  • Speaker #1

    Est-ce que tu es pour embaucher un novice passionné ou tu vas lui préférer un vétéran expérimenté ? Novice passionné. Novice passionné. Je me doutais de ta réponse. Est-ce que tu es plutôt Mac ou PC ?

  • Speaker #0

    Je suis PC dans Mac.

  • Speaker #1

    c'est-à-dire ? c'est-à-dire j'ai un Mac mais j'utilise Windows bon bah écoute je te laisse seul responsable de ce que tu viens de dire Mahmoud mais merci pour ta franchise qu'est-ce qui est plus important pour toi aujourd'hui ? c'est attirer de nouveaux clients ou fidéliser ta clientèle existante dans tes activités

  • Speaker #0

    alors dans notre business model si on parle par exemple de STAR aid on a un business model de revenus récurrents donc la fidélisation est essentielle et d'ailleurs notre facture est remise en question tous les mois puisqu'il faut qu'on apporte le service on va dire tous les ans maintenant c'est annuel mais elle est remise en question tous les ans donc la fidélisation est importante ensuite j'ai une autre approche qui est de dire tout prospect qui a déjà été en contact avec mon entreprise sera plus facile à aller chercher qu'un prospect froid. Donc, on va travailler, nous, en trois silos. Fidélisation, personnes qui ont été en contact avec nous dans un second temps pour une activité que nous avons, par exemple, pour promouvoir les autres. Et ensuite, la prospection à froid.

  • Speaker #1

    Quand tu as besoin de te détendre, que ce soit pour apprendre quelque chose ou pour te divertir, tu es plutôt radio, la vie bonne vieille radio à l'ancienne, ou les podcasts ?

  • Speaker #0

    Je n'ai plus écouté la radio depuis... Donc, podcast, vidéo, ça va dépendre de ma situation. Si je suis en voiture, c'est plutôt podcast.

  • Speaker #1

    Pour te divertir, pour le coup, est-ce que tu préfères lire un bon vieux bouquin ou plutôt du genre Netflix ?

  • Speaker #0

    ni l'un ni l'autre,

  • Speaker #1

    je préfère sortir et aller au cinéma ou aller à la mer c'est une interview entre deux mais on a le droit de répondre complètement à côté bien entendu

  • Speaker #0

    et enfin sur tes goûts musicaux tu es plutôt musique rock ou plutôt musique urbaine genre hip hop rap et t'as le droit de répondre à côté ça sera totalement à côté je vais promouvoir ma culture je suis un indien d'origine et

  • Speaker #1

    j'adore la musique Hollywood dans cette émission on a bien parlé de digitalisation est-ce que tu peux nous donner des des petites astuces ou des petits conseils sur les services que toi, tu utilises dans ton quotidien d'entrepreneur, dans tes activités. Ça peut être des sites web, ça peut être des services web, un service ou des services qui t'ont changé la vie ces dernières années dans le digital et qui te permettent de bien mener tes activités.

  • Speaker #0

    Alors, par rapport à nos diverses activités, comme je suis un fan du revenu récurrent, il fallait trouver des outils qui nous permettaient de gérer et la facturation récurrente et ce qu'on appelle le prélèvement automatisé. d'ailleurs pendant de nombreuses années de ma carrière le prélèvement était réservé à des structures qui pouvaient avoir un espèce de numéro alors je n'ai plus le nom là en tête mais il fallait avoir un numéro national débiteur quelque chose comme ça créer des oui c'était très lourd et puis envoyer des fichiers à la banque et puis des fois c'était pas bon c'était le bordel avec l'avènement les startups et les fintechs on appelle ça comme ça on a pas mal d'outils. Donc moi, j'utilise Axonaut, qui est aujourd'hui notre système de facturation automatisée, de gestion de la relation client, de suivi des dossiers, etc. Couplé, et ça, on a de la chance, Axonaut fait des partenariats réguliers avec d'autres applis. Et en l'occurrence, ils sont partenaires avec GoCardless. Donc ça, d'ailleurs, je donne cette information pour tous ceux qui veulent. créer un système de revenu récurrent avec des prélèvements automatisés et facilités. GoCardless aujourd'hui, c'est l'un des meilleurs outils pour réaliser des prélèvements automatisés. En l'occurrence, si vous l'utilisez avec Axonaut, il y aura la jonction automatisée et l'intérêt, c'est que le rapprochement bancaire du paiement, en tout cas, se fait de manière naturelle. Vous n'avez même pas besoin de relancer, vous n'avez pas besoin d'aller chercher, vous n'avez pas besoin de pointer. Ça se pointe et ça se règle et l'être automatiquement.

  • Speaker #1

    C'est effectivement très pratique. Juste une petite remarque, nous on a testé chez Perceval pour nos services digitaux et GoCardless et Stripe. Les deux fonctionnent très bien. Aujourd'hui nous on a préféré Stripe, mais pour information GoCardless, notamment sur les prélèvements, ce qu'on appelle le prélèvement CEPA, est moins cher. La tarification de GoCardless est plus avantageuse que celle de Stripe.

  • Speaker #0

    en tout cas nous on l'a utilisé pour la mise en oeuvre c'était plus facile à l'époque parce que ça date quand même et surtout aujourd'hui pourquoi ça reste go-kartless parce qu'il a la jonction avec Axonaut sinon si c'était Stripe on aurait fait la jonction Stripe mais on a maintenu go-kartless aujourd'hui moi je pense que dans ce genre de situation c'est même pas une histoire de coût c'est comment ça nous facilite notre life en tant qu'entrepreneur

  • Speaker #1

    on parlait de valeur ajoutée au long de cette émission oui ce genre d'outil c'est vraiment ça l'enjeu c'est un peu l'instant promo de l'invité est-ce que tu as quelque chose à mettre en avant, une sortie une actualité,

  • Speaker #0

    une publication de contenu le comeback sur LinkedIn ok,

  • Speaker #1

    on n'en dit pas plus rendez-vous tout au long de l'année 2024.

  • Speaker #0

    Exactement.

  • Speaker #1

    On va suivre ça avec intérêt. D'ailleurs, on va mettre évidemment tous tes liens ou les liens de sujets qu'on a évoqués ensemble dans la description de cet épisode. Et enfin, est-ce que tu aurais un livre, un podcast ou un film à nous recommander ? que ce soit pour du divertissement ou que ce soit pour apprendre niveau entrepreneurial.

  • Speaker #0

    Alors, on va rigoler un peu. Ouais, si vous avez envie de me connaître, regardez Bernard Tapie.

  • Speaker #1

    La série ? Ouais. Ok. Je te remercie, Mahmoud. Merci beaucoup. On arrive à la fin de cette émission. C'est adorable d'être venu.

  • Speaker #0

    Ça fait un plaisir pour moi.

  • Speaker #1

    Tu nous parles sans langue de bois. Tu nous donnes ta vision. Tu as donné beaucoup de conseils lors de cette interview. Donc, je pense notamment au... aux jeunes entrepreneurs, je pense qu'il y a beaucoup de choses à garder. Donc encore une fois, merci beaucoup d'être venu et je te dis à très vite pour la suite de nos aventures.

  • Speaker #0

    Merci Guillaume pour l'invitation.

  • Speaker #1

    Nous sommes arrivés à la fin de cet épisode. Merci infiniment d'avoir pris le temps de nous écouter aujourd'hui. Nous espérons que les sujets abordés vous ont plu et que vous avez appris quelque chose de nouveau. N'oubliez pas, vous pouvez toujours nous rejoindre sur nos réseaux sociaux où nous partageons régulièrement du contenu supplémentaire. Et n'hésitez pas non plus à nous faire part de vos commentaires et suggestions. Je vous invite à vous abonner à notre podcast pour ne manquer aucun de nos prochains épisodes. Chaque écoute, chaque partage, chaque avis compte énormément pour nous. et nous aide à continuer à vous proposer du contenu de qualité. Retrouvez tous les liens de nos invités dans la description et on se retrouve très bientôt pour un nouvel épisode. D'ici là, prenez soin de vous et restez curieux. C'était Guillaume et vous avez écouté le podcast Entreprendre avec assurance À bientôt !

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Description

0️⃣6️⃣ 🎙️ Aujourd'hui, nous avons l'honneur d'accueillir Mamodraza Mamodaly, un entrepreneur visionnaire dont le parcours est tout sauf ordinaire 🚀🔍


Mamod nous plonge dans son histoire, de ses premiers pas dans l'entrepreneuriat juste après le bac à la création de sa première entreprise dans le secteur de l'informatique et de la téléphonie 📱💻 Il partage avec nous ses défis, ses réussites et surtout, son approche innovante du service client, qui l'a distingué dans un marché compétitif 💡🏆


Il nous fait part de son engagement dans le secteur de la santé avec STAR aid, devenu leader dans le domaine des défibrillateurs à La Réunion, illustrant son désir de sauver des vies à travers l'entrepreneuriat ❤️‍🩹🚑


Cet épisode est un condensé d'inspiration, montrant comment la passion, l'innovation et un engagement sans faille peuvent transformer des idées audacieuses en réalités concrètes. Mamod est la preuve vivante que l'entrepreneuriat est un voyage de découverte de soi et d'impact sur la société 🌈🌍


Ne manquez pas cette histoire qui, à coup sûr, stimulera votre esprit entrepreneurial. Prêts ? C'est parti ! 🎧✨


🔗 Les liens de l’invité

Mamodraza Mamodaly

• LinkedIn : https://www.linkedin.com/in/mmamodaly/


STAR aid

• Site : https://star-aid.fr/

• LinkedIn : https://www.linkedin.com/company/star-group-r%C3%A9union/


Nou la fail

• Site : https://www.crealise.io/pro/innover-ensemble/

• LinkedIn : https://www.linkedin.com/company/crealise-oceanindien/


LegaDrive

• Site : https://legadrive.fr/

• LinkedIn : https://www.linkedin.com/company/legadrive-fr/


FrenchTech

• Site : https://lafrenchtech-lareunion.com/

• LinkedIn : https://www.linkedin.com/company/la-french-tech-la-reunion/


Digital Réunion

• Site : https://digitalreunion.com/

• LinkedIn : https://www.linkedin.com/company/digital-reunion/


Startup week-end

• Site : https://www.webcup.fr/le-startupweekend

• LinkedIn : https://www.linkedin.com/company/association-webcup/


MEDEF

• Site : https://medef-reunion.com/

• LinkedIn : https://www.linkedin.com/company/medef-reunion/


CPME

• Site : https://www.cpmereunion.re/

• LinkedIn : https://www.linkedin.com/company/cpmeréunion/


Technopole de La Réunion

• Site : https://www.technopole-reunion.com/

• LinkedIn : https://www.linkedin.com/company/technopole-reunion/


VillagebyCA

• Site : https://reunion.levillagebyca.com/

• LinkedIn : https://www.linkedin.com/company/villagebycareunion/



🔗 Les liens de Perceval

• Site : https://www.goperceval.fr 

• LinkedIn : https://www.linkedin.com/company/perceval-sas 

• Instagram : https://www.instagram.com/goperceval 

• Youtube : https://www.youtube.com/@percevalassurance 

• X / Twitter : https://twitter.com/PercevalGo 

• Facebook : https://www.facebook.com/goperceval 


🎶 BO générique par Overseas



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour à toutes et bonjour à tous, vous écoutez Entreprendre avec Assurance, le podcast qui va à la rencontre d'entrepreneurs passionnés. Chaque épisode nous amène dans les coulisses d'une profession, d'un métier ou d'un sujet d'actualité. On aime échanger avec nos invités sur leur activité, et notamment parler de la transformation digitale de leur entreprise. Je suis Guillaume, CEO chez Perceval, l'assurance chevaleresque et connectée des entrepreneurs. Aujourd'hui, j'ai le plaisir de recevoir Mamodraza Mamodaly. Bienvenue à toi, ravi de te recevoir Mamod aujourd'hui.

  • Speaker #1

    Bonjour à tous et bonjour Guillaume.

  • Speaker #0

    Bienvenue. Est-ce que pour ceux qui ne te connaîtraient pas encore, tu peux rapidement te présenter ?

  • Speaker #1

    Mon parcours, il commence de façon assez simple et j'utilise souvent cette petite anecdote en disant à mon époque, puisque j'ai quand même la quarantaine aujourd'hui. Bienvenue au club. À mon époque, nous avions... pour faire nos choix post-bac, quelque chose qui s'appelait APB, admission post-bac, on faisait nos choix. Et moi, je dis souvent, surtout quand je donne des conférences ou des choses comme ça, je dis, mais moi, j'ai eu EPB. Alors, les gens me disent, c'est quoi EPB ? Eh bien, EPB, c'est entrepreneuriat post-bac. J'ai donc, dans mon parcours, je suis allé jusqu'à la terminale, j'ai obtenu mon bac scientifique avec les options qui vont avec, et immédiatement, j'ai créé ma première entreprise. Et alors, comble, j'étais destiné. Si on regarde ma destinée... destinée aurait été de reprendre l'entreprise familiale.

  • Speaker #0

    Absolument, oui.

  • Speaker #1

    Mon père avait développé dans le textile enfant une entreprise qui était pérenne à Saint-Benoît. Il avait commencé à s'étendre. On envisageait le Nord. Et on aurait pu clairement, puisqu'on était sur un créneau qui était vachement intéressant, c'était le créneau du textile enfant. Mais on pouvait le voir de manière beaucoup plus globale. J'ai d'ailleurs produit un dossier sur l'entreprise familiale. où on aurait pu devenir le numéro un de la prénescence et jusqu'à trois ans sur le territoire de la Réunion. Donc, je n'ai pas fait ça. Et donc, je suis allé sur mes amours, c'est-à-dire l'informatique. Et donc, je crée la première boutique triple activité, c'est-à-dire, c'est pour ça qu'elle s'appelait Intelser, informatique. téléphonie, service. Donc, les activités étaient, je vendais tout ce qui était autour de l'informatique. que ce soit des pièces détachées, des ordinateurs montés, des portables. J'avais toute la partie téléphonie. Donc, je vendais des téléphones portables, des cartes de téléphone, des abonnements téléphoniques, etc. Et j'avais toute la partie service. Parce que pour moi, tout ceci était indissociable au service. Et je voulais me démarquer clairement par la qualité. Et d'ailleurs... quand on regarde mon parcours,

  • Speaker #0

    mon objectif permanent,

  • Speaker #1

    c'est la qualité de service.

  • Speaker #0

    Et ça se passait comment concrètement ? Comment tu as porté cette couche de service à cette époque ? C'était de l'accompagnement client, tu aidais les gens à monter leurs machines, tu les renseignais ?

  • Speaker #1

    J'ai vraiment fait plein de choses en service. J'ai moi-même fait des montages et j'avais fait un choix un peu spécial, je me rappelle. J'avais demandé à celui qui a aménagé mon local pour la salle technique de la vitrer. afin que mes clients puissent voir ce qui se déroule derrière. Je faisais l'envers du décor. Et j'étais le premier à oser. faire ça, c'est de dire que je n'avais pas peur. Je n'étais pas là, je n'avais rien à cacher. Ensuite, j'ai fait rentrer mes clients dans mon atelier. Ça, c'est un second truc que j'ai fait, où ça m'arrivait de faire les opérations avec le client à côté. Et le troisième truc que j'ai fait, c'est effectivement, j'ai dit à mes clients, venez, vous avez une petite passion pour l'informatique, vous savez bricoler un petit peu, vous avez envie de faire votre propre montage, on y va. Vous achetez vos pièces, mon technicien sera là, il va vous accompagner. ce n'est pas lui qui va monter. Et si vous vous retrouvez en difficulté, il va prendre les choses en main. Donc, on a fait... Crescendo, on est monté, en fait, dans le niveau de service. Après, ça, je te parle de...

  • Speaker #0

    On est à quelle époque ? Tu as quel âge, à cette époque-là ?

  • Speaker #1

    C'est entre 18 et 22 ans, à peu près,

  • Speaker #0

    ça. Tu parlais de l'envers du décor, tu parlais des coulisses. Comment à 18 ans créer une entreprise, surtout à l'époque, la partie vraiment pratico-pratique, la création d'entreprise, trouver un local, recruter du monde, tu parlais de techniciens, etc. Les contacts avec les fournisseurs. pareil de façon assez rapide, mais comment tu mets tout ça en œuvre alors que tu démarres ?

  • Speaker #1

    deux choses. Un, quand même, l'ADN familial. Il y a un truc qui est clair. Moi, dès l'âge de 12, allez, 10-12 ans, j'ai commencé à... J'étais le numéro 1, toujours numéro 1 d'ailleurs. J'étais le numéro 1 à Saint-Benoît. C'est un peu un secret qui peut me coûter cher, peut-être aujourd'hui, je ne sais pas. En tout cas, je débloquais les téléphones à l'époque. J'étais vraiment le débloqueur, en tout cas de l'Est, Donc, j'avais déjà des clients, je savais déjà créer de l'argent. Tout ça, c'était quelque chose qui me parlait, en fait.

  • Speaker #0

    Qui te semble naturel,

  • Speaker #1

    finalement. Et donc, j'ai aussi fait chez mes parents. J'ai vendu des pétards devant leur magasin. J'ai vendu des jouets. Pendant les vacances, j'ai été un enfant tout à fait normal. Pas receux pendant les vacances, pas envie de bouger. Mes parents, je les embêtais parce qu'ils me disaient Non, il faut que tu te réveilles comme un enfant classique. Mais par contre... dès qu'il y avait un challenge, et puis il n'y a rien à dire, l'argent à l'époque, quand on est enfant, ou quand on commence à être adolescent, on voit quand même que ça apporte une certaine liberté. La deuxième chose, heureusement que j'avais 18 ans, quand j'ai démarré.

  • Speaker #0

    Pourquoi tu dis ça ?

  • Speaker #1

    Parce que l'insouciance absolue. Je crois que j'ai...

  • Speaker #0

    Tu ne savais pas dans quoi tu tombais.

  • Speaker #1

    Oui, c'était l'insouciance. Je travaillais. de 6h du matin à 23h. Rien à foutre, en gros. C'était... J'ai tout fait de l'import. Mon père m'a emmené à Singapour la première fois. Il m'a dit, on va à Singapour. débrouille-toi, fais tes achats. Qu'est-ce que je devais acheter ? Je ne sais même plus. Donc, j'ai acheté un peu tout et n'importe quoi, d'ailleurs, à ce moment-là. Il y avait toute cette partie-là, la partie marketing, merchandising. Je te donne des mots techniques. À l'époque, ça ne voulait rien dire pour moi. Je m'étais en rayon, je réfléchissais à comment le client allait regarder. J'allais chez mes fournisseurs pour acheter. Je négociais avec la banque, avec les experts comptables. J'ai tout fait, mais comme un fou.

  • Speaker #0

    Cette aventure, je pense qu'elle t'a appris tout ce qui... à mettre le pied à l'étrier sur le fait de créer sa boîte, de gérer une boîte. 18 ans, c'est très jeune pour le faire. Après, je pense que plus on commence tôt, mieux c'est. Et après, qu'est-ce qui t'a amené à ton futur business, ta prochaine aventure ? Comment tu es passé de l'informatique à ta seconde aventure entrepreneuriale ?

  • Speaker #1

    Alors, moi, j'ai quand même vécu un traumatisme. l'entreprise, je l'avais emmenée à 2,5 millions d'euros de chiffre d'affaires et je reçois une notification d'expropriation. Et on me dit soit vous prenez une indemnité d'éviction, soit on me dit on va vous reloger dans le futur pôle océan. Heureusement, je n'ai pas accepté parce que je ne serais toujours pas relogé. Absolument. Et j'avais... à ce moment-là, j'avais le choix. Soit je faisais comme tous mes petits copains à côté, tous mes voisins, qui étaient tous contre le système, la mairie, le machin, c'est pas bien, c'est nul, on va faire des actions en justice, machin. Écoute, quand t'as 20 ans, tu te poses pas trop de questions. Je commençais à avoir de bonnes relations avec certains hommes politiques aussi, déjà. Et là, j'ai fait un truc simple. j'ai dit au maire, je suis avec toi, mais ça coûte de l'argent. Et donc, ce que j'ai fait, c'est moi, à l'inverse de tous mes voisins, j'ai négocié ma sortie. Et je n'ai jamais... Parce que c'était par pudeur aussi, je n'ai jamais évoqué le montant, tout ça, mais j'ai super bien gagné. Au point que, et je dis souvent, c'était ma... ma rampe de lancement réelle en fait à ce moment-là puisque je me détache de la famille de mon père et d'ailleurs là je me rappellerai toujours de la phrase de mon père qui me disait je n'avais jamais imaginé que mon fils allait me rembourser un jour parce que c'était je suis son fils et que c'était son cadeau entre guillemets il t'avait aidé à amorcer ça c'est une réalité d'ailleurs je je dans toute émission, tout échange, je le dis, oui, j'ai eu quand même cette chance, même si aujourd'hui, je pense que cette chance peut être remplacée par beaucoup de dispositifs. Nous avons, je dis, nous avons la chance d'être en France, un territoire qui, en plus, ces dernières années, fait la promotion maximale de l'entrepreneuriat, et je dis encore plus de chance d'être à La Réunion, parce qu'à La Réunion, il y a une pluie d'argent. J'ai aussi développé toute une partie service avec un autre associé. qui s'appelait StopBugs. On a fait d'ailleurs des choses formidables, puisque quand on avait démarré le business plan StopBugs avec Stéphane Ponge, on s'était dit que nous allions devenir l'entreprise de services informatiques numéro un à La Réunion, avec 24 centres StopBugs. C'est dans notre... Je me rappelle, j'ai encore le business plan. On roulait en Porsche en quatre ans. C'était quelque chose de fou. Bien sûr, la vie, c'est autre chose, le business plan. Deuxième, si j'ai un conseil à donner après le client, le deuxième conseil, c'est... faites un ou plusieurs business plans, mais mettez-vous déjà en tête, ça ne va jamais, jamais se passer comme c'est prévu. Je ne dis jamais parce que j'ai vraiment de l'expérience. Oui. Exactement. Je ne dis pas ça ne va pas se passer, mais ça ne va jamais se passer. Exactement comme ce que vous avez imaginé et prévu et écrit dans votre business plan. Et là, vous pourriez me dire, mais pourquoi on le fait ? on a besoin d'avoir un plan. Dans notre vie, on a besoin d'un plan. Dans notre business, on a besoin d'avoir un plan. Donc ça, je crois que c'était 2006-2007 à peu près. Et en même temps, jusqu'à l'époque, mon ex-beau-père était médecin. il arrêtait pas de me dire ouais on est embêté, les ambulances on n'arrive pas à en trouver c'est compliqué, ils ont pas le temps ok ok on entend on entend ça une fois deux fois trois fois je ne suis plus à mon quatrième conseil ou cinquième conseil.

  • Speaker #0

    Tu es à peu près à ton seizième conseil.

  • Speaker #1

    Écoutez ce qui se passe autour de vous. Très, très important. Les opportunités tournent autour de vous, autour de chaque individu. Mais est-ce que les gens savent les regarder déjà ou les écouter ? Ça, c'est une question et ça, c'est quelque chose d'important à mes yeux. Donc, moi, j'entends, j'entends, j'entends, j'entends et après, je me renseigne. Je me dis, tiens, pour devenir ambulancier, tiens, c'est kiffant. il faut faire un stage dans une société d'ambulance il faut faire 4 mois de formation ok bien, on y va donc, école de commerce qui se termine en même temps je passe le concours, c'est un concours concours ambulancier donc déjà il me voit arriver et tout le monde me dit t'es un ovni mec c'est pas du tout ton profil je dis mais je m'en fiche moi, je veux avoir le diplôme pour pouvoir exercer, parce que je n'ai pas envie d'être dépendant d'un ambulancier qui me dirait, soit tu doubles mon salaire, soit tu n'as plus d'ambulancier, donc tu ne peux plus transporter tes patients. Je fais aussi le concours infirmier que je réussis, et donc c'est la seconde partie de ma vie.

  • Speaker #0

    Et alors j'imagine que c'est dans cette période-là que l'idée de la création de STAR aid est arrivée. Est-ce que tu peux nous parler un petit peu de cette très belle initiative et de cette très belle entreprise ?

  • Speaker #1

    Aujourd'hui, Starrett, c'est le numéro un de ce qu'on appelle le défibrillateur. Aujourd'hui, à La Réunion, je vais vous donner aussi les chiffres nationaux. Je vais te donner les chiffres nationaux. Mais ici, tu as 2000 décès par mort subite, donc arrêt cardiaque, hors milieu hospitalier. Ça veut dire qu'aujourd'hui, on est assis ici tous les ans à La Réunion. Bien plus que des accidents de voiture. Ah oui, oui. On est assis ici, et d'ailleurs, il n'y a pas d'âge. On a eu des événements très douloureux dans un collège récemment. On a eu des événements douloureux sur un terrain de Bastiette avec un jeune de 18 ans. Et comme on a eu une dame en pleine fête de fin d'année dans un restaurant de Saint-Philippe très connu, qui a fait un arrêt cardiaque en plein service à Noël. et ça a complètement changé mon approche c'était j'ai vu des gens mourir dans mes bras ça change tout donc Starwraith c'est vraiment ça c'était une façon de faire ce que je voulais faire d'une autre façon. Je sauve toujours des vies, mais pas en tant que médecin, mais aujourd'hui en tant qu'entrepreneur engagé sur un sujet particulier. Et j'ai, avec mes amis du SAMU, j'ai fait le choix, parce qu'avant de démarrer la partie défibrillateur et arrêt cardiaque, on a échangé, moi j'ai échangé avec le SAMU et j'étais en train de faire le point sur l'ensemble des problèmes de santé publique. à La Réunion, il y a le diabète, hypertension, on aurait pu agir sur beaucoup d'autres choses, mais c'est mon côté urgentiste. Et pour sauver une vie, on a 4 minutes lorsqu'on a un arrêt cardiaque, plus 10 puisqu'on perd 10% toutes les minutes de nos capacités de cerveau. Donc on a 14 minutes pour sauver une vie. Si ici il arrive un truc, il faut immédiatement que j'intervienne et que je trouve un défibrillateur en moins de 4 minutes et que je commence. le massage cardiaque. Mais avant tout ça, il faut que je prévienne le SAMU parce que sinon, tout seul, je ne vais pas m'en sortir.

  • Speaker #0

    C'est quand même un super projet. Ça a l'air facile quand on parle comme ça, mais comment est-ce qu'on va sourcer les produits ? Par exemple, les défibrillateurs, c'est quand même le nerf de la guerre. Dans votre cryptique, vous avez aussi une partie formation. Donc, vous vendez les produits, vous maintenez les produits et vous formez les utilisateurs aussi.

  • Speaker #1

    C'est au-delà de ça. Nous, on fait la formation, la reconnaissance de l'arrêt cardiaque. encore une fois il ne faut pas le voir comme un produit le produit au fond que mon défibrillateur s'appelle je vais vous donner mes marques, ça sera plus simple mais je pourrais vous citer l'ensemble de mes confrères qui existent à La Réunion et même ailleurs ça s'appelle Saver One aujourd'hui on représente Zoll le numéro 1 mondial, on représente Mindrail le numéro 1 chinois, on s'en fiche c'est le même produit dans le fond il y a quelques améliorations chacun a essayé d'apporter sa touche il y a l'autre qui... va avoir des électrodes comme ça, et puis il y a l'autre qui va avoir des batteries comme ça, ou qui sera de telle couleur. Dans le fond, c'est la même chose, une carte électronique qui va venir vérifier, donc qui va faire un électrocardiogramme, un ECG immédiat, vérifier qu'il y a bien une fibrillation ventriculaire, je parle technique, mais c'est arrêt cardiaque, et un défibrillateur, c'est quelque chose qui va modifier. la fibrillation. Au lieu que le cœur est un rythme classique, un rythme perturbé, et l'arc électrique que va produire le défibrillateur avec le choc qu'il va envoyer autour des électrodes va permettre de ramener le cœur à un battement classique. Voilà ce qu'on fait. Donc ça, c'est l'appareil. l'appareil ne sert à rien si tu n'es pas capable de reconnaître un arrêt cardiaque. Si tu n'es pas capable de passer un appel correct au 15, si tu n'es pas capable de immédiatement te mettre en massage cardiaque, ce n'est pas possible. Donc la première chose, c'est es-tu capable, Guillaume, de reconnaître un arrêt cardiaque ? la première chose au-delà de l'appareil, c'est la formation, ce n'est même pas la maintenance, c'est la formation. Pourquoi en plus après la maintenance ? Je suis très triste, aujourd'hui en France, nous avons un million de défibrillateurs qui sont HS. C'est quoi ce délire ? Pourquoi les gens ont placé des défibrillateurs ? Ça ne servait à rien. Pourquoi ? S'il n'y a personne qui les suit, il y a des dates de péremption sur les électrodes, les batteries peuvent tomber en place. Les batteries,

  • Speaker #0

    je pense que oui,

  • Speaker #1

    c'est un vrai sujet. Et donc, nous, nous avons décidé dès le départ, et je me rappelle avec Fred, mon associé, on avait fait notre première offre qui s'appelait Pack Sérénité Pourquoi Sérénité ? Un, je voulais que mon client n'ait pas à s'inquiéter parce qu'il s'est équipé d'un défibrillateur. Alors, il va falloir qu'il gère ceci, gère ça. D'ailleurs, chez nous... il avait l'appareil, la formation, la maintenance, pendant 6 ans, je crois qu'au départ c'était 5 ans ou 6 ans, pendant toute la durée de garantie, on faisait tout, en cas d'utilisation, on faisait le remplacement des électrodes et de la batterie, on a démarré comme ça en 2012.

  • Speaker #0

    Est-ce que tu peux nous donner quelques chiffres sur le taux d'équipement des entreprises, notamment, ou des lieux publics, en défibrillateur, sur la Réunion ?

  • Speaker #1

    On n'a pas vraiment de chiffres, Guillaume, sur le sujet.

  • Speaker #0

    Toujours, c'est très compliqué d'avoir ce genre de données.

  • Speaker #1

    On espère, on espère. Alors nous, on espère travailler dessus au cours de ces prochaines années, dans notre stratégie de développement, puisqu'on va devenir le numéro un outre-mer en 2026. À ce moment-là, on va avoir une cartographie. Alors, pas au sens géolocalisation, etc. Ce n'est pas notre enjeu. Il y a d'autres structures qui sont en train de faire ce travail-là. Nous, notre enjeu, c'est une cartographie de la... de l'implantation et de la qualité de l'implantation. C'est-à-dire, quels sont les appareils implantés, où ils sont implantés, quel est le nombre, et surtout, quelle est la vieillesse de l'appareil. Est-ce qu'il y a une maintenance ? Est-ce que les électrodes sont suivies ? Est-ce que la batterie est suivie ? C'est vraiment un travail de fourmi que nous envisageons de faire. Nous ne sommes qu'au stade de dossier. Pour l'ensemble ? Non, non, pour l'ensemble. Là, je parle de quelque chose pour le territoire. Au départ, la réunion. ensuite les Outre-mer, et si ça fonctionne correctement, même au niveau national. Puisque clairement, moi, j'ai donné comme ligne directrice, c'est lorsqu'en 2026, je ne sais pas si ce sera moi qui va être encore à la tête de STAR aid après 2026, en tout cas, je serai encore là jusqu'en 2026, si la vie me le permet. Mais au-delà de 2026, l'ambition chez STAR aid, c'est quand même de poser le pied au national.

  • Speaker #0

    Qu'est-ce que tu aimes dans ton métier ? Qu'est-ce que tu aimes vraiment ? Qu'est-ce qui t'anime dans ton métier, dans tes activités, si tu veux ? Qu'est-ce qui t'anime vraiment ?

  • Speaker #1

    Déjà, moi, ce que j'aime, c'est d'identifier soit une opportunité, soit une problématique. Comment sommes-nous arrivés à Lega Drive, par exemple, qui est un de mes projets, avec d'autres acteurs ? 2017, on a un problème d'extrait cabisse. Je suis entrepreneur, tu es entrepreneur, on a tous eu besoin de notre extrait cabisse. Et on s'est dit, non, mais ce n'est pas possible. Comment l'entrepreneur réunionnais et l'entrepreneur des Outre-mer ne peut pas avoir son extrait cabisse comme l'entrepreneur national en un an ? clic, ce n'était pas possible. C'était quoi ce délit ?

  • Speaker #0

    Ça n'existait pas, tout simplement.

  • Speaker #1

    Et donc, nous, nous avons fait le choix, de manière hybride d'ailleurs, on ne faisait pas quelque chose... Ça semblait être quelque chose de magique, en vrai, c'était très hybride.

  • Speaker #0

    Là, vous avez vraiment créé ce qu'on appelle une expérience utilisateur, c'est-à-dire que vous avez répondu à la problématique de comment je peux récupérer à La Réunion ou en Outre-mer mon cabis dans des délais très raisonnables, très courts. de façon digitalisée, puisque vous avez créé une plateforme sur Internet.

  • Speaker #1

    Exactement, cabis.re au départ.

  • Speaker #0

    Qui s'appelle maintenant Legadrive. Legadrive.fr Legadrive.fr Et donc, vous avez créé une expérience utilisateur, mais vous avez résolu cette problématique. Mais ce qui se cache derrière, est-ce que tu peux nous expliquer comment est-ce que vous faites concrètement pour... du client qui fait un clic sur votre site recevoir son extrait à bis alors qu'avant personne ne pouvait y arriver je vais te raconter l'histoire c'est très intéressant,

  • Speaker #1

    d'ailleurs c'est un start-up week-end avec mes associés on a fait cet event, donc voilà encore un autre conseil pour les entrepreneurs, ceux qui veulent débuter, qui ont des projets le premier event qu'il ne faut pas louper, et à La Réunion il y en a souvent, à minima 3 ou 4 fois par an, faites un start-up week-end même en tant qu'observateur à 7 à 77 ans on peut y aller on peut déjà observer la première journée en général c'est un vendredi, samedi, dimanche dès le vendredi soir on peut y aller juste en tant qu'observateur, c'est pas grave ça coûte 1 euro je crois et encore c'est juste symbolique l'idée c'est vraiment de voir l'énergie entrepreneuriale et puis on apprend aussi à travailler en équipe c'est à dire avoir un gars du marketing un gars des finances un gars du juridique parce que si notre projet a besoin de ça etc etc c'est la plus belle expérience immersive c'est ton conseil, c'est ta recommandation faites un start-up week-end dès l'âge de 15 ans si il y a quelqu'un qui a envie d'entreprendre vas-y fais un start-up week-end donc pour en revenir on fait ça avec mes associés on a pris une petite villa on l'a fait dans le sud On avait déjà échangé sur l'idée, etc. Et donc, en 72 heures, on a développé une pré-plateforme pour pouvoir faire une démonstration au moment du jury final du dimanche. Alors, on n'avait pas les moyens de faire un truc complètement fou. Donc, qu'est-ce qu'on faisait ? C'était... au lieu que quelqu'un fasse la queue à y récupérer des extraits cabis ou son extrait cabis au greffe du tribunal de Saint-Denis ou de Saint-Pierre on avait monté une team qui récupérait jusqu'à une certaine heure les commandes s'occuper de faire ce service et derrière, on avait un système automatisé qui nous permettait d'uploader le scan directement sur l'espace client de notre client. Voilà, il n'y avait rien de... Je n'ai pas une API qui s'est connectée à je ne sais trop quoi au départ, machin, bidule, non. Mais... comment on trouve une solution pour une problématique ? D'ailleurs, la problématique de fond, et ça, j'étais triste, mais je n'avais pas de solution, on n'a pas pu le résoudre, puisqu'à l'époque, on avait aussi des problématiques de délai de création des entreprises, et donc d'obtention de camisoles. Et c'est d'ailleurs pour ça qu'au jury final, nous n'avons pas été lauréats, parce que nous n'avons pas réussi à répondre à la vraie problématique, mais on a quand même réussi à créer une boîte. qui aujourd'hui existe toujours. Sept ans plus tard, elle est toujours là. Et elle s'est transformée et elle va encore se transformer. Ça s'appelle LegaDrev aujourd'hui, qui est une plateforme, qui est un assistant spécialisé juridique, où vous avez l'ensemble de vos documents administratifs, que ce soit extrait cabis, mais au-delà de ça, tout ce qui est PV d'assemblée, statut, etc., en automatique, puisqu'aujourd'hui, on a effectivement la chance, des API existent, nous avons eu... l'autorisation d'exploiter ces API, attention, ce n'était pas non plus gagné, donc on a eu cette autorisation, on exploite ces API, ça permet à nos clients d'avoir leur plateforme qui ressemble à un drive, où ils ont un certain nombre de documents en automatique, ils peuvent y rajouter un certain nombre de documents administratifs, tout ça dans un but de partage en trois clics. je sélectionne les documents que mon banquier m'a demandé ou que mon assureur m'a demandé, je les envoie à mon interlocuteur en lien sécurisé. Je sais qu'il l'a ouvert ou pas, combien de fois, etc.

  • Speaker #0

    Tu t'es associé très souvent. Et j'aimerais que tu nous parles un petit peu de ce processus d'association. Comment tu fais pour choisir tes associés ? Est-ce que ça vient naturellement ? Comment ça se passe cette relation avec les associés ? Et puis surtout, comme toutes les histoires, il y a un début, un milieu, une fin. Comment est-ce qu'on gère aussi ? le fait de se séparer en tant qu'associé. Je sais que c'est une question un peu pointue, mais j'aimerais vraiment t'entendre là-dessus parce que tu l'as vécu plusieurs fois. Comment on choisit ses associés et comment on vit avec ses associés ?

  • Speaker #1

    Alors, il y a plusieurs choses. Je vais te raconter la partie belle et la partie moins belle. La partie belle, c'est souvent au gré d'un déjeuner, d'une rencontre, d'un échange, on partage. à un instant T, les mêmes idées, les mêmes valeurs, la même approche, la même problématique, etc. D'ailleurs, quand je dis qu'il faut faire un startup week-end, c'est là aussi où on trouve ses potentiels futurs associés. Ça, c'est la partie belle. La partie moins belle, moi je dis, et donc là c'est un homme d'expérience avec beaucoup de recul, je n'ai jamais pensé à la sortie. Parce que je me disais, je serais toujours capable de fédérer, d'embarquer, de garder, de... Je me voyais plus beau que la réalité. Et je parle de moi, je ne parle pas de mes associés. Oui, j'ai moi-même des faiblesses, j'ai moi-même ma vie à moi, mes problématiques à moi, et on ne peut pas être tout le temps au top, et on ne peut pas tout le temps, tout le temps, tout le temps jouer ce rôle de liant, de fédérateur. Moi, je me suis toujours considéré comme l'huile dans les rouages. Et je dis bien les rouages, parce que vu effectivement le nombre d'entreprises que j'ai créées, mais j'ai vécu aussi des moments très douloureux.

  • Speaker #0

    Et qu'est-ce qui peut diviser justement les associés ? Un désalignement des visions ?

  • Speaker #1

    La vision, c'est très important, la vision. Et il faut même accepter qu'on peut avoir une vision au départ, plus la même quelques temps plus tard, parce que notre vie a changé, parce que notre environnement, ce qui nous entoure, a été modifié. si je devais donner un conseil à mon moi d'avant et encore parce que je continue à m'associer sans trop me prendre la tête de la fin mais on me parlait souvent de pacte d'associer machin etc border les choses juridiquement préparer la fin etc je pense que c'est un conseil judicieux. Même si je ne le suis pas aujourd'hui. Encore une fois, j'ai encore un nouveau projet, je ne l'ai pas fait. Parce que je crois que dans ma nature, il y a aussi ce côté-là, il y a l'humain. Je me dis, si on reste humain, normalement, ça devrait bien se passer. Mais ce n'est pas totalement vrai. Oui,

  • Speaker #0

    mais j'ai l'impression que quand même, dans l'ensemble, ça s'est bien passé.

  • Speaker #1

    Oui, oui.

  • Speaker #0

    Les échecs d'association font partie des échecs qu'on a quand on est entrepreneur.

  • Speaker #1

    Il faut les accepter. Et puis, il faut se dire que c'était des projets où... Par exemple, je parle de Vertibio. Et malgré tout, on avait créé le jardin composteur. Enfin, on a créé le jardin composteur. Donc, une tour de culture verticale où on met ses déchets au milieu. Donc, ça fait du compost. Et autour, on peut planter ses légumes, ses arômes. etc. Mais clairement, mes associés avaient une vision plutôt terre-à-terre, pas vraiment business. Et moi, j'étais là en mode businessman, je voulais conquérir le monde. Donc forcément, ça a clashé.

  • Speaker #0

    J'aimerais que tu nous parles de French Tech La Réunion, une association qui est là pour promouvoir les entreprises dans le monde de la technologie. une association, vous avez créé une antenne réunionnaise de French Tech. Donc la French Tech existe depuis, moi j'ai intégré la French Tech je crois en 2016, donc à La Réunion, sous l'impulsion de Digital Réunion, puisque c'est Digital Réunion qui avait obtenu le label, c'est un label, la possibilité de promouvoir le label. Donc en 2016, nous étions French Tech La Réunion, sans association, sans organisation, et nous étions trois Manu Varlop. Elodie Royer et moi-même. Donc, j'ai eu à un moment donné une coprésidence avec Elodie Royer, mais une présidence de quelque chose qui était relié à Digital Réunion. C'est d'ailleurs pour ça qu'on associe encore à La Réunion French Tech à la Tech et au Digital. Ensuite, c'est encore une fois sous l'impulsion gouvernementale. Le gouvernement a dit, on va faire des thématiques maintenant. Donc, on est devenu French Tech e-santé à La Réunion puisque nous avons le laboratoire Thesis, etc. Voilà. OK. Puis après, on est quand même très liés à ce que le gouvernement fait à la French Tech. Donc ensuite, derrière, il y a eu la création des communautés French Tech. Donc la réunion est devenue communauté French Tech. Là, à l'époque, qu'est-ce qui s'est passé ? Le gouvernement a dit, nous allons sélectionner huit membres. D'ailleurs, je le dis clairement, ce n'est pas moi qui a décidé, c'est arrivé d'en haut. Il y avait huit membres qui étaient sélectionnés, soumis à Digital Réunion, etc. Mais sélectionnés par le gouvernement en disant... lui, lui, lui, lui, lui, elle, lui, et vont représenter la French Tech à la Réunion. On fait ça comme ça. Et à un moment donné, on se rend compte de la difficulté d'être avec Digital Réunion et donc d'être associé au monde du digital. Et donc en 2000, donc très récemment, 2021, 2022, parce que post-Covid, 2022, l'association French Tech La Réunion. prend son envol avec les huit membres historiques les historiques ont démarré, nous sommes donc les fondateurs de French Tech La Réunion mais en réalité nous ne faisons que reprendre les programmes nationaux qu'on adapte aux spécificités de La Réunion donc l'idée étant de promouvoir l'entrepreneuriat innovant il y a des programmes comme French Tech Rise, French Tech Tremplin Donc c'est aussi de promouvoir l'entrepreneuriat et l'innovation dans les quartiers difficiles, dans les populations en difficulté, etc. C'est beaucoup de missions gouvernementales. L'idée aussi, c'est de faire émerger de La Réunion les futurs champions nationaux.

  • Speaker #1

    Tu es très présent sur les réseaux, les réseaux sociaux, ou en tout cas, tu l'as été à une époque. Tu es la première personne à La Réunion à avoir atteint les 10 000 abonnés sur LinkedIn. Je sais, parce qu'on en avait déjà discuté ensemble, que ça t'a pris énormément de temps. Est-ce que tu peux nous parler un petit peu de ton expérience sur LinkedIn ? Comment est-ce que tu as fait pour gagner toute cette visibilité ? Je crois que c'est beaucoup de travail, beaucoup de temps. Et surtout, pourquoi ?

  • Speaker #0

    L'histoire démarre en 2014, en fait. C'était en 2014. ou Facebook. À l'époque, il y avait Facebook. Je me disais, mais c'est du n'importe quoi. On envoie des photos de chats ou je ne sais plus ce qui était à la mode à ce moment-là. Non, non, il y a un problème. Et LinkedIn. Donc, on avait deux choses. Je crois que c'était Viadeo et LinkedIn à l'époque. Et alors, j'ai eu de la chance. J'ai misé sur le bon cheval. Je n'ai pas propulsé mon profil Viadeo. Et j'ai dit, bon, allez, on va propulser. en tout cas, on a un espace d'expression. Ça commence comme ça. C'est-à-dire, on a un espace d'expression. Et qu'est-ce que je faisais ? Tout ce que je faisais dans la vie réelle entrepreneuriale, bien sûr, pas quand j'allais à la plage ou rien, c'est vraiment très entrepreneurial, je partageais du mieux que je pouvais, mais de façon totalement authentique. Il peut y avoir, je pense que si on retrouve, c'est des photos complètement mauvaises, qualités pas terribles, prises comme ça à la volée, mal cadrées, peu importe. Mais par contre, je partageais. ce qui se passait, l'intérêt de l'événement, les informations intéressantes qu'il pouvait y avoir, les enseignements, etc. Donc j'ai fait ça. pendant un bon moment, donc de 2014 à 2018, et effectivement, en 2000, je pense, fin 2014, 2015, c'est là où c'est devenu... D'ailleurs, c'est au moment où ensuite, en 2017, on crée cabis.re, par exemple. J'étais déjà très, très connu, en fait, à ce moment-là, puisque les gens avaient l'habitude de suivre presque les aventures de ma mode entrepreneur à La Réunion. Mais, un, ça prend beaucoup de temps. deux les réseaux sociaux c'est pas la vie donc à un moment donné il faut faire des choix et à un moment donné j'ai trouvé que Alors, c'est un peu le revers de la médaille. J'ai fait beaucoup de promotions de LinkedIn. Donc, le nombre de comptes LinkedIn à La Réunion a progressé de manière drastique. On avait même une espèce de petite association de ceux qui faisaient la promotion du réseau LinkedIn. Et effectivement, ça en devenait trop. Il y avait trop d'informations. Et puis... Et puis arrive l'ère du marketing digital, aujourd'hui l'ère de l'IA, donc l'IA, machin, etc. Aujourd'hui, on se demande même si c'est vraiment l'humain qui écrit ou si c'est ChatGPT qui est juste copié-collé. Mais en tout cas, moi, j'ai fait quelques incursions. Donc, à partir de 2018, j'ai commencé à lâcher un peu, j'ai fait quelques incursions de temps en temps, des sorties, par exemple toute la période Covid, j'étais totalement absent, puis après je suis revenu un petit peu, puis après à nouveau j'étais absent, puis après revenu, j'envisage. le comeback dans cette année. Donc, on va voir. Mais d'une autre façon. J'ai aussi, et je m'excuse auprès de l'ensemble de mes... J'aime pas cette idée de followers, abonnés, de ceux qui sont avec moi dans cette communauté. Je me présente des excuses s'il y a des messages en attente, ou stand-by, ou non répondus. Mais je reste un humain. D'ailleurs, il y a des gens qui pensaient en 2016-17 que j'étais un robot, que je n'existais pas. je pense que le comeback, on va cette fois-ci essayer de le faire de façon plus régulière. C'est-à-dire, si on le fait, on le fait vraiment. On essaye de tenir dans la durée, voilà. Sans forcément faire trop de publications, être dans une espèce de complètement folie de la publication ou de l'hyper-présence. Aujourd'hui, j'ai la chance d'avoir ma voix dans bon nombre d'organisations. Donc, je n'ai plus aussi... c'est plus le même leitmotiv aujourd'hui c'est vraiment de dire effectivement je partage et c'est vraiment ça l'enjeu c'est de partager l'expérience pour aider tous les porteurs de projets, tous les futurs entrepreneurs et dire aussi certaines vérités. Par exemple, tout le monde n'est pas fait pour être entrepreneur. Moi, je suis contre cette idée de pousser tout le monde vers l'entrepreneuriat. On met des gens en grande difficulté quand on fait ça. Donc, on doit rester mesuré aussi là-dessus.

  • Speaker #1

    Comme tu le disais, l'entrepreneuriat, ce sont des responsabilités. Qui dit responsabilité dit assurance. C'est vrai que les assurances sont là pour ça. Je voulais savoir quel a été ton premier contact ? Avec l'assurance dans ta vie professionnelle.

  • Speaker #0

    Alors, je vais être franc au départ. Oui. Un tel serf, c'était vraiment des questions très secondaires, à part les assurances obligatoires type assurances locales, etc.

  • Speaker #1

    Mais donc, tu as dû...

  • Speaker #0

    Oui, ça, c'était obligatoire. Donc, je ne sais même pas, je crois que c'est mon père qui a trouvé, qui était avec XYZ, qui connaissait, qui avait son réseau, machin. Bref, qui a fait la démarche pour avoir le minimum. d'accord et toi du coup ton premier contact à toi avec l'assurance alors moi après une fois j'ai pris des véhicules donc là j'ai commencé à nouveau à être en contact avec l'assurance etc etc lorsque j'ai commencé à agir dans le domaine médical on me demandait une responsabilité civile professionnelle donc là ça a commencé à changer donc là effectivement je commençais à discuter mais j'ai j'ai vraiment vraiment pris et c'est toujours pareil c'est lorsqu'on vit et c'est ce que je dis je trouve ça triste d'ailleurs même dans le domaine de l'arrêt cardiaque c'est quand on vit une situation de difficulté c'est là qu'on se rend compte de l'intérêt de l'assurance et par exemple il y a des choses basiques que nous vivons alors je ne sais pas si on peut considérer par exemple une mutuelle comme une assurance absolument, c'est exactement le cas si on le considère comme une assurance moi j'ai eu on ne va pas s'étendre sur les problèmes de santé mais j'ai eu un problème de santé très grave à un moment donné de ma carrière, de ma vie et ouais, heureusement heureusement que j'avais une bonne mutuelle.

  • Speaker #1

    Alors d'ailleurs, la mutuelle santé illustre parfaitement le concept de l'assurance. C'est que tout le monde met un petit peu d'argent de côté ou dans un pot commun. Et le jour où l'une de toutes ces personnes qui a cotisé a un gros pépin auquel elle ne pourrait pas faire face toute seule, l'argent de ce pot commun vient servir. pour soigner, en l'occurrence, cette personne. Et la santé, c'est quand même l'exemple parfait, et les mutuelles santé, pour décrire ce que c'est que l'assurance.

  • Speaker #0

    Mais ce qui m'attriste, et ça je te le dis, Guillaume, c'est que ce discours, on ne l'a pas. il faut discourir de cette façon, en disant que c'est de la solidarité, l'assurance.

  • Speaker #1

    Eh bien, c'est exactement ça. Aujourd'hui, beaucoup de personnes voient l'assurance comme une obligation. Alors, c'est vrai que dans certains cas de figure, elle est obligatoire. C'est avant tout une question de solidarité. Et on le dit souvent ici, mais l'assurance n'est pas arrivée par hasard. Elle est née d'un besoin. Je pense que c'est très bien que... on a accès à toutes ces solutions d'assurance. Et d'ailleurs, on s'inquiète un petit peu pour demain de l'inassurabilité de certains risques face aux événements climatiques, face peut-être au dépassement de budget, des remboursements des soins de santé. On ne sait pas si les assureurs vont avoir la capacité, sur les années qui viennent, de pouvoir assurer tous les risques. Parce qu'au bout d'un moment, le risque peut devenir inassurable. si je suis dans une zone qui est extrêmement sinistrée sur des événements climatiques, cyclones et autres, au bout d'un moment, les assureurs ne peuvent pas s'en sortir. Si 100% du temps, il y a des... Donc voilà, on va se rendre compte du côté précieux de l'assurance et de cette notion de solidarité de plus en plus dans les années qui viennent. Et j'espère que les assureurs font bien leur boulot.

  • Speaker #0

    En tout cas, c'est important de communiquer de cette façon. C'est-à-dire d'expliquer ça. Comme nous, on le fait pour l'arrêt cardiaque. On dit... c'est une énième obligation pour les établissements recevant du public d'avoir un défibrillateur mais ne le considérez pas comme une obligation c'est voyez et moi j'ai dit souvent ça fait longtemps que j'ai pas vraiment fait de rendez-vous avec des prospects mais quand j'en vois je leur dis mettez-vous une seule chose en tête si cet arrêt cardiaque que j'évoque c'est vous qui l'aviez et que c'est votre collaborateur, avec votre défibrillateur qui vous sauve. Et là, ça s'arrête immédiatement. C'est-à-dire que la personne va arrêter de me parler du prix, du budget. Je dis, moi, j'ai essayé de faire le juste prix. Oui, je gagne de l'argent, je ne suis pas là, je ne suis pas une association. Mais en même temps, je gagne de l'argent pour durer dans le temps, pour vous assurer un service de qualité. Point. donc ça voilà je pense que les assureurs doivent avoir une démarche pédagogique moi c'est ce que j'avais appelé chez moi c'était vraiment très pédagogique et de sensibilisation pour que nous ne voyons pas ça et je dis nous parce que nous entrepreneurs nous ne voyons pas ça comme quelque chose qui nous est obligatoire et qu'on nous tape dessus pour avoir, etc. C'est pour ça que je dis que c'est très intéressant les fameux bilans. On fait un point global des assurances et des risques qu'on pourrait avoir. Ce qu'on fait aussi, nous, quand on fait un document unique d'évaluation des risques professionnels, c'est pareil. On devrait faire un bilan global dans une entreprise en disant voilà les risques que tu cours et voilà les solutions. Et un exemple juste, une protection juridique, par exemple, ça peut sauver une entreprise peut couler parce qu'elle a eu des frais de justice etc une protection juridique va nous sauver entre guillemets la boîte mais tout ça aujourd'hui c'est j'appelle, ah oui il faut assurer le local, la voiture non il faut revoir l'approche mais bon c'est pas mon métier

  • Speaker #1

    Un petit conseil qu'on peut donner à toutes les entreprises qui nous écoutent, c'est que de toute façon, on doit se poser la question de ces risques en termes d'assurance et de ces contrats d'assurance face à ces risques au moins une fois par an. C'est un conseil que je peux donner. Je sais que vous êtes débordés, on est tous débordés, mais il faut prendre le temps au moins une fois par an de faire une photo. de ses locaux professionnels ou son local professionnel, ses véhicules, ses responsabilités, peut-être revoir les événements des derniers mois et qu'est-ce qui nous a créé des difficultés sur lesquelles l'assurance aurait pu intervenir. Mais il faut vraiment se poser la question une fois par an de... Les risques assuranciers de mon entreprise sont-ils bien couverts ? Et normalement, votre intermédiaire d'assurance, votre courtier d'assurance, votre agent général d'assurance est là pour vous renseigner. Et c'est une démarche que vous pouvez faire ensemble. Et bien souvent, les courtiers ou les agents généraux se déplacent dans votre entreprise. Et c'est l'occasion d'une discussion. C'est d'ailleurs très intéressant pour nous dans le domaine de l'assurance parce que c'est souvent à ces occasions-là qu'on apprend des choses sur le métier des autres, de ceux qu'on assure.

  • Speaker #0

    C'est bien parce que ce que tu me dis me ramène vers le fameux document unique d'évaluation des risques professionnels qui est à faire aussi tous les ans et qui est obligatoire depuis je crois 2015.

  • Speaker #1

    Et qui est à mettre à jour régulièrement.

  • Speaker #0

    Tous les ans, parce que c'est la sécurité de l'entreprise, des salariés, des clients. dans pas mal de domaines nous avons ce type de démarche aujourd'hui et je pense que c'est important que le dirigeant d'entreprise, sans que il rentre dans un côté administratif trop réglementaire, mais qu'il fasse quand même le point de ces sujets-là on va passer maintenant à l'interview entre deux

  • Speaker #1

    Donc, une petite interview avec des questions très simples. L'idée de cette interview, c'est d'en apprendre un petit peu plus sur toi. Alors, dans le contexte professionnel, quand est-ce que tu te sens le plus productif ? Tu es très occupé. Est-ce que c'est plutôt le matin, l'après-midi ou en soirée ? Quel est le meilleur moment pour toi ?

  • Speaker #0

    je ne suis absolument pas du matin c'est pas mon truc je suis par contre très bon à partir de 10h et je pense que je tiens bien jusqu'à 22h c'est mon canal là vraiment par contre avec l'âge ça se réduit donc c'est plus 22 22 pour l'instant, avant c'était plus par contre je peux être sur des dossiers même encore aujourd'hui et tu travailles de façon

  • Speaker #1

    de façon continue, focus sur un sujet ou tu te laisses des pauses ? Comment tu abordes un petit peu tout ?

  • Speaker #0

    Alors, ces dernières années, et puis avec les réseaux, les WhatsApp, les machins, c'est très, très complexe de garder le focus. Donc, quand j'ai un vrai, un dossier vraiment important, je cut tout.

  • Speaker #1

    Tu coupes tout.

  • Speaker #0

    Et je me concentre. Après, ça peut être des séquences. Alors, on peut essayer tout, la Pomodoro, machin, on peut essayer plein de choses, des séquences de 5 minutes, de 20 minutes, d'une heure. Moi, je n'ai pas de règles. ça va dépendre de la complexité du dossier. Un dossier peut nécessiter une concentration de 5 minutes, comme un dossier peut nécessiter une concentration de 1h, 1h30, 2h, ou même un retour régulier sur ce dossier. Donc, c'est vraiment aléatoire.

  • Speaker #1

    Ok. Tu es plutôt travail en équipe ou travail individuel ?

  • Speaker #0

    J'aime les équipes, mais je suis plus efficace individuellement.

  • Speaker #1

    Est-ce que tu es plutôt travail au bureau ou télétravail ? C'est quoi ton mode préféré ?

  • Speaker #0

    alors c'est très alors c'est mitigé chez moi donc c'est dommage là je ne peux pas donner une réponse claire je travaille beaucoup de chez moi mais parfois j'ai besoin d'être au contact des équipes il y a des sujets importants les réunions d'équipe les points d'équipe donc voilà les bureaux sont là pour ça il y a eu moi aujourd'hui je suis en lutte un peu par rapport au télétravail quand même parce que on a perdu en fait le fil donc là nous on est en train de dans certaines entreprises on est en train de redresser ça en disant télétravail exceptionnel on a un super bureau à Saint-Paul vous venez, il y a tout il y a cuisine, café, machin hyper tranquille, il y a même douche donc voilà, on a pris quelque chose qui est de qualité pour qu'on puisse tous se retrouver donc même si moi je ne viens pas tout le temps mais il y a toujours soit mon associé, soit le directeur commercial, et ça doit vivre en fait. Le bureau, c'est important.

  • Speaker #1

    Est-ce que tu es pour embaucher un novice passionné ou tu vas lui préférer un vétéran expérimenté ? Novice passionné. Novice passionné. Je me doutais de ta réponse. Est-ce que tu es plutôt Mac ou PC ?

  • Speaker #0

    Je suis PC dans Mac.

  • Speaker #1

    c'est-à-dire ? c'est-à-dire j'ai un Mac mais j'utilise Windows bon bah écoute je te laisse seul responsable de ce que tu viens de dire Mahmoud mais merci pour ta franchise qu'est-ce qui est plus important pour toi aujourd'hui ? c'est attirer de nouveaux clients ou fidéliser ta clientèle existante dans tes activités

  • Speaker #0

    alors dans notre business model si on parle par exemple de STAR aid on a un business model de revenus récurrents donc la fidélisation est essentielle et d'ailleurs notre facture est remise en question tous les mois puisqu'il faut qu'on apporte le service on va dire tous les ans maintenant c'est annuel mais elle est remise en question tous les ans donc la fidélisation est importante ensuite j'ai une autre approche qui est de dire tout prospect qui a déjà été en contact avec mon entreprise sera plus facile à aller chercher qu'un prospect froid. Donc, on va travailler, nous, en trois silos. Fidélisation, personnes qui ont été en contact avec nous dans un second temps pour une activité que nous avons, par exemple, pour promouvoir les autres. Et ensuite, la prospection à froid.

  • Speaker #1

    Quand tu as besoin de te détendre, que ce soit pour apprendre quelque chose ou pour te divertir, tu es plutôt radio, la vie bonne vieille radio à l'ancienne, ou les podcasts ?

  • Speaker #0

    Je n'ai plus écouté la radio depuis... Donc, podcast, vidéo, ça va dépendre de ma situation. Si je suis en voiture, c'est plutôt podcast.

  • Speaker #1

    Pour te divertir, pour le coup, est-ce que tu préfères lire un bon vieux bouquin ou plutôt du genre Netflix ?

  • Speaker #0

    ni l'un ni l'autre,

  • Speaker #1

    je préfère sortir et aller au cinéma ou aller à la mer c'est une interview entre deux mais on a le droit de répondre complètement à côté bien entendu

  • Speaker #0

    et enfin sur tes goûts musicaux tu es plutôt musique rock ou plutôt musique urbaine genre hip hop rap et t'as le droit de répondre à côté ça sera totalement à côté je vais promouvoir ma culture je suis un indien d'origine et

  • Speaker #1

    j'adore la musique Hollywood dans cette émission on a bien parlé de digitalisation est-ce que tu peux nous donner des des petites astuces ou des petits conseils sur les services que toi, tu utilises dans ton quotidien d'entrepreneur, dans tes activités. Ça peut être des sites web, ça peut être des services web, un service ou des services qui t'ont changé la vie ces dernières années dans le digital et qui te permettent de bien mener tes activités.

  • Speaker #0

    Alors, par rapport à nos diverses activités, comme je suis un fan du revenu récurrent, il fallait trouver des outils qui nous permettaient de gérer et la facturation récurrente et ce qu'on appelle le prélèvement automatisé. d'ailleurs pendant de nombreuses années de ma carrière le prélèvement était réservé à des structures qui pouvaient avoir un espèce de numéro alors je n'ai plus le nom là en tête mais il fallait avoir un numéro national débiteur quelque chose comme ça créer des oui c'était très lourd et puis envoyer des fichiers à la banque et puis des fois c'était pas bon c'était le bordel avec l'avènement les startups et les fintechs on appelle ça comme ça on a pas mal d'outils. Donc moi, j'utilise Axonaut, qui est aujourd'hui notre système de facturation automatisée, de gestion de la relation client, de suivi des dossiers, etc. Couplé, et ça, on a de la chance, Axonaut fait des partenariats réguliers avec d'autres applis. Et en l'occurrence, ils sont partenaires avec GoCardless. Donc ça, d'ailleurs, je donne cette information pour tous ceux qui veulent. créer un système de revenu récurrent avec des prélèvements automatisés et facilités. GoCardless aujourd'hui, c'est l'un des meilleurs outils pour réaliser des prélèvements automatisés. En l'occurrence, si vous l'utilisez avec Axonaut, il y aura la jonction automatisée et l'intérêt, c'est que le rapprochement bancaire du paiement, en tout cas, se fait de manière naturelle. Vous n'avez même pas besoin de relancer, vous n'avez pas besoin d'aller chercher, vous n'avez pas besoin de pointer. Ça se pointe et ça se règle et l'être automatiquement.

  • Speaker #1

    C'est effectivement très pratique. Juste une petite remarque, nous on a testé chez Perceval pour nos services digitaux et GoCardless et Stripe. Les deux fonctionnent très bien. Aujourd'hui nous on a préféré Stripe, mais pour information GoCardless, notamment sur les prélèvements, ce qu'on appelle le prélèvement CEPA, est moins cher. La tarification de GoCardless est plus avantageuse que celle de Stripe.

  • Speaker #0

    en tout cas nous on l'a utilisé pour la mise en oeuvre c'était plus facile à l'époque parce que ça date quand même et surtout aujourd'hui pourquoi ça reste go-kartless parce qu'il a la jonction avec Axonaut sinon si c'était Stripe on aurait fait la jonction Stripe mais on a maintenu go-kartless aujourd'hui moi je pense que dans ce genre de situation c'est même pas une histoire de coût c'est comment ça nous facilite notre life en tant qu'entrepreneur

  • Speaker #1

    on parlait de valeur ajoutée au long de cette émission oui ce genre d'outil c'est vraiment ça l'enjeu c'est un peu l'instant promo de l'invité est-ce que tu as quelque chose à mettre en avant, une sortie une actualité,

  • Speaker #0

    une publication de contenu le comeback sur LinkedIn ok,

  • Speaker #1

    on n'en dit pas plus rendez-vous tout au long de l'année 2024.

  • Speaker #0

    Exactement.

  • Speaker #1

    On va suivre ça avec intérêt. D'ailleurs, on va mettre évidemment tous tes liens ou les liens de sujets qu'on a évoqués ensemble dans la description de cet épisode. Et enfin, est-ce que tu aurais un livre, un podcast ou un film à nous recommander ? que ce soit pour du divertissement ou que ce soit pour apprendre niveau entrepreneurial.

  • Speaker #0

    Alors, on va rigoler un peu. Ouais, si vous avez envie de me connaître, regardez Bernard Tapie.

  • Speaker #1

    La série ? Ouais. Ok. Je te remercie, Mahmoud. Merci beaucoup. On arrive à la fin de cette émission. C'est adorable d'être venu.

  • Speaker #0

    Ça fait un plaisir pour moi.

  • Speaker #1

    Tu nous parles sans langue de bois. Tu nous donnes ta vision. Tu as donné beaucoup de conseils lors de cette interview. Donc, je pense notamment au... aux jeunes entrepreneurs, je pense qu'il y a beaucoup de choses à garder. Donc encore une fois, merci beaucoup d'être venu et je te dis à très vite pour la suite de nos aventures.

  • Speaker #0

    Merci Guillaume pour l'invitation.

  • Speaker #1

    Nous sommes arrivés à la fin de cet épisode. Merci infiniment d'avoir pris le temps de nous écouter aujourd'hui. Nous espérons que les sujets abordés vous ont plu et que vous avez appris quelque chose de nouveau. N'oubliez pas, vous pouvez toujours nous rejoindre sur nos réseaux sociaux où nous partageons régulièrement du contenu supplémentaire. Et n'hésitez pas non plus à nous faire part de vos commentaires et suggestions. Je vous invite à vous abonner à notre podcast pour ne manquer aucun de nos prochains épisodes. Chaque écoute, chaque partage, chaque avis compte énormément pour nous. et nous aide à continuer à vous proposer du contenu de qualité. Retrouvez tous les liens de nos invités dans la description et on se retrouve très bientôt pour un nouvel épisode. D'ici là, prenez soin de vous et restez curieux. C'était Guillaume et vous avez écouté le podcast Entreprendre avec assurance À bientôt !

Description

0️⃣6️⃣ 🎙️ Aujourd'hui, nous avons l'honneur d'accueillir Mamodraza Mamodaly, un entrepreneur visionnaire dont le parcours est tout sauf ordinaire 🚀🔍


Mamod nous plonge dans son histoire, de ses premiers pas dans l'entrepreneuriat juste après le bac à la création de sa première entreprise dans le secteur de l'informatique et de la téléphonie 📱💻 Il partage avec nous ses défis, ses réussites et surtout, son approche innovante du service client, qui l'a distingué dans un marché compétitif 💡🏆


Il nous fait part de son engagement dans le secteur de la santé avec STAR aid, devenu leader dans le domaine des défibrillateurs à La Réunion, illustrant son désir de sauver des vies à travers l'entrepreneuriat ❤️‍🩹🚑


Cet épisode est un condensé d'inspiration, montrant comment la passion, l'innovation et un engagement sans faille peuvent transformer des idées audacieuses en réalités concrètes. Mamod est la preuve vivante que l'entrepreneuriat est un voyage de découverte de soi et d'impact sur la société 🌈🌍


Ne manquez pas cette histoire qui, à coup sûr, stimulera votre esprit entrepreneurial. Prêts ? C'est parti ! 🎧✨


🔗 Les liens de l’invité

Mamodraza Mamodaly

• LinkedIn : https://www.linkedin.com/in/mmamodaly/


STAR aid

• Site : https://star-aid.fr/

• LinkedIn : https://www.linkedin.com/company/star-group-r%C3%A9union/


Nou la fail

• Site : https://www.crealise.io/pro/innover-ensemble/

• LinkedIn : https://www.linkedin.com/company/crealise-oceanindien/


LegaDrive

• Site : https://legadrive.fr/

• LinkedIn : https://www.linkedin.com/company/legadrive-fr/


FrenchTech

• Site : https://lafrenchtech-lareunion.com/

• LinkedIn : https://www.linkedin.com/company/la-french-tech-la-reunion/


Digital Réunion

• Site : https://digitalreunion.com/

• LinkedIn : https://www.linkedin.com/company/digital-reunion/


Startup week-end

• Site : https://www.webcup.fr/le-startupweekend

• LinkedIn : https://www.linkedin.com/company/association-webcup/


MEDEF

• Site : https://medef-reunion.com/

• LinkedIn : https://www.linkedin.com/company/medef-reunion/


CPME

• Site : https://www.cpmereunion.re/

• LinkedIn : https://www.linkedin.com/company/cpmeréunion/


Technopole de La Réunion

• Site : https://www.technopole-reunion.com/

• LinkedIn : https://www.linkedin.com/company/technopole-reunion/


VillagebyCA

• Site : https://reunion.levillagebyca.com/

• LinkedIn : https://www.linkedin.com/company/villagebycareunion/



🔗 Les liens de Perceval

• Site : https://www.goperceval.fr 

• LinkedIn : https://www.linkedin.com/company/perceval-sas 

• Instagram : https://www.instagram.com/goperceval 

• Youtube : https://www.youtube.com/@percevalassurance 

• X / Twitter : https://twitter.com/PercevalGo 

• Facebook : https://www.facebook.com/goperceval 


🎶 BO générique par Overseas



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour à toutes et bonjour à tous, vous écoutez Entreprendre avec Assurance, le podcast qui va à la rencontre d'entrepreneurs passionnés. Chaque épisode nous amène dans les coulisses d'une profession, d'un métier ou d'un sujet d'actualité. On aime échanger avec nos invités sur leur activité, et notamment parler de la transformation digitale de leur entreprise. Je suis Guillaume, CEO chez Perceval, l'assurance chevaleresque et connectée des entrepreneurs. Aujourd'hui, j'ai le plaisir de recevoir Mamodraza Mamodaly. Bienvenue à toi, ravi de te recevoir Mamod aujourd'hui.

  • Speaker #1

    Bonjour à tous et bonjour Guillaume.

  • Speaker #0

    Bienvenue. Est-ce que pour ceux qui ne te connaîtraient pas encore, tu peux rapidement te présenter ?

  • Speaker #1

    Mon parcours, il commence de façon assez simple et j'utilise souvent cette petite anecdote en disant à mon époque, puisque j'ai quand même la quarantaine aujourd'hui. Bienvenue au club. À mon époque, nous avions... pour faire nos choix post-bac, quelque chose qui s'appelait APB, admission post-bac, on faisait nos choix. Et moi, je dis souvent, surtout quand je donne des conférences ou des choses comme ça, je dis, mais moi, j'ai eu EPB. Alors, les gens me disent, c'est quoi EPB ? Eh bien, EPB, c'est entrepreneuriat post-bac. J'ai donc, dans mon parcours, je suis allé jusqu'à la terminale, j'ai obtenu mon bac scientifique avec les options qui vont avec, et immédiatement, j'ai créé ma première entreprise. Et alors, comble, j'étais destiné. Si on regarde ma destinée... destinée aurait été de reprendre l'entreprise familiale.

  • Speaker #0

    Absolument, oui.

  • Speaker #1

    Mon père avait développé dans le textile enfant une entreprise qui était pérenne à Saint-Benoît. Il avait commencé à s'étendre. On envisageait le Nord. Et on aurait pu clairement, puisqu'on était sur un créneau qui était vachement intéressant, c'était le créneau du textile enfant. Mais on pouvait le voir de manière beaucoup plus globale. J'ai d'ailleurs produit un dossier sur l'entreprise familiale. où on aurait pu devenir le numéro un de la prénescence et jusqu'à trois ans sur le territoire de la Réunion. Donc, je n'ai pas fait ça. Et donc, je suis allé sur mes amours, c'est-à-dire l'informatique. Et donc, je crée la première boutique triple activité, c'est-à-dire, c'est pour ça qu'elle s'appelait Intelser, informatique. téléphonie, service. Donc, les activités étaient, je vendais tout ce qui était autour de l'informatique. que ce soit des pièces détachées, des ordinateurs montés, des portables. J'avais toute la partie téléphonie. Donc, je vendais des téléphones portables, des cartes de téléphone, des abonnements téléphoniques, etc. Et j'avais toute la partie service. Parce que pour moi, tout ceci était indissociable au service. Et je voulais me démarquer clairement par la qualité. Et d'ailleurs... quand on regarde mon parcours,

  • Speaker #0

    mon objectif permanent,

  • Speaker #1

    c'est la qualité de service.

  • Speaker #0

    Et ça se passait comment concrètement ? Comment tu as porté cette couche de service à cette époque ? C'était de l'accompagnement client, tu aidais les gens à monter leurs machines, tu les renseignais ?

  • Speaker #1

    J'ai vraiment fait plein de choses en service. J'ai moi-même fait des montages et j'avais fait un choix un peu spécial, je me rappelle. J'avais demandé à celui qui a aménagé mon local pour la salle technique de la vitrer. afin que mes clients puissent voir ce qui se déroule derrière. Je faisais l'envers du décor. Et j'étais le premier à oser. faire ça, c'est de dire que je n'avais pas peur. Je n'étais pas là, je n'avais rien à cacher. Ensuite, j'ai fait rentrer mes clients dans mon atelier. Ça, c'est un second truc que j'ai fait, où ça m'arrivait de faire les opérations avec le client à côté. Et le troisième truc que j'ai fait, c'est effectivement, j'ai dit à mes clients, venez, vous avez une petite passion pour l'informatique, vous savez bricoler un petit peu, vous avez envie de faire votre propre montage, on y va. Vous achetez vos pièces, mon technicien sera là, il va vous accompagner. ce n'est pas lui qui va monter. Et si vous vous retrouvez en difficulté, il va prendre les choses en main. Donc, on a fait... Crescendo, on est monté, en fait, dans le niveau de service. Après, ça, je te parle de...

  • Speaker #0

    On est à quelle époque ? Tu as quel âge, à cette époque-là ?

  • Speaker #1

    C'est entre 18 et 22 ans, à peu près,

  • Speaker #0

    ça. Tu parlais de l'envers du décor, tu parlais des coulisses. Comment à 18 ans créer une entreprise, surtout à l'époque, la partie vraiment pratico-pratique, la création d'entreprise, trouver un local, recruter du monde, tu parlais de techniciens, etc. Les contacts avec les fournisseurs. pareil de façon assez rapide, mais comment tu mets tout ça en œuvre alors que tu démarres ?

  • Speaker #1

    deux choses. Un, quand même, l'ADN familial. Il y a un truc qui est clair. Moi, dès l'âge de 12, allez, 10-12 ans, j'ai commencé à... J'étais le numéro 1, toujours numéro 1 d'ailleurs. J'étais le numéro 1 à Saint-Benoît. C'est un peu un secret qui peut me coûter cher, peut-être aujourd'hui, je ne sais pas. En tout cas, je débloquais les téléphones à l'époque. J'étais vraiment le débloqueur, en tout cas de l'Est, Donc, j'avais déjà des clients, je savais déjà créer de l'argent. Tout ça, c'était quelque chose qui me parlait, en fait.

  • Speaker #0

    Qui te semble naturel,

  • Speaker #1

    finalement. Et donc, j'ai aussi fait chez mes parents. J'ai vendu des pétards devant leur magasin. J'ai vendu des jouets. Pendant les vacances, j'ai été un enfant tout à fait normal. Pas receux pendant les vacances, pas envie de bouger. Mes parents, je les embêtais parce qu'ils me disaient Non, il faut que tu te réveilles comme un enfant classique. Mais par contre... dès qu'il y avait un challenge, et puis il n'y a rien à dire, l'argent à l'époque, quand on est enfant, ou quand on commence à être adolescent, on voit quand même que ça apporte une certaine liberté. La deuxième chose, heureusement que j'avais 18 ans, quand j'ai démarré.

  • Speaker #0

    Pourquoi tu dis ça ?

  • Speaker #1

    Parce que l'insouciance absolue. Je crois que j'ai...

  • Speaker #0

    Tu ne savais pas dans quoi tu tombais.

  • Speaker #1

    Oui, c'était l'insouciance. Je travaillais. de 6h du matin à 23h. Rien à foutre, en gros. C'était... J'ai tout fait de l'import. Mon père m'a emmené à Singapour la première fois. Il m'a dit, on va à Singapour. débrouille-toi, fais tes achats. Qu'est-ce que je devais acheter ? Je ne sais même plus. Donc, j'ai acheté un peu tout et n'importe quoi, d'ailleurs, à ce moment-là. Il y avait toute cette partie-là, la partie marketing, merchandising. Je te donne des mots techniques. À l'époque, ça ne voulait rien dire pour moi. Je m'étais en rayon, je réfléchissais à comment le client allait regarder. J'allais chez mes fournisseurs pour acheter. Je négociais avec la banque, avec les experts comptables. J'ai tout fait, mais comme un fou.

  • Speaker #0

    Cette aventure, je pense qu'elle t'a appris tout ce qui... à mettre le pied à l'étrier sur le fait de créer sa boîte, de gérer une boîte. 18 ans, c'est très jeune pour le faire. Après, je pense que plus on commence tôt, mieux c'est. Et après, qu'est-ce qui t'a amené à ton futur business, ta prochaine aventure ? Comment tu es passé de l'informatique à ta seconde aventure entrepreneuriale ?

  • Speaker #1

    Alors, moi, j'ai quand même vécu un traumatisme. l'entreprise, je l'avais emmenée à 2,5 millions d'euros de chiffre d'affaires et je reçois une notification d'expropriation. Et on me dit soit vous prenez une indemnité d'éviction, soit on me dit on va vous reloger dans le futur pôle océan. Heureusement, je n'ai pas accepté parce que je ne serais toujours pas relogé. Absolument. Et j'avais... à ce moment-là, j'avais le choix. Soit je faisais comme tous mes petits copains à côté, tous mes voisins, qui étaient tous contre le système, la mairie, le machin, c'est pas bien, c'est nul, on va faire des actions en justice, machin. Écoute, quand t'as 20 ans, tu te poses pas trop de questions. Je commençais à avoir de bonnes relations avec certains hommes politiques aussi, déjà. Et là, j'ai fait un truc simple. j'ai dit au maire, je suis avec toi, mais ça coûte de l'argent. Et donc, ce que j'ai fait, c'est moi, à l'inverse de tous mes voisins, j'ai négocié ma sortie. Et je n'ai jamais... Parce que c'était par pudeur aussi, je n'ai jamais évoqué le montant, tout ça, mais j'ai super bien gagné. Au point que, et je dis souvent, c'était ma... ma rampe de lancement réelle en fait à ce moment-là puisque je me détache de la famille de mon père et d'ailleurs là je me rappellerai toujours de la phrase de mon père qui me disait je n'avais jamais imaginé que mon fils allait me rembourser un jour parce que c'était je suis son fils et que c'était son cadeau entre guillemets il t'avait aidé à amorcer ça c'est une réalité d'ailleurs je je dans toute émission, tout échange, je le dis, oui, j'ai eu quand même cette chance, même si aujourd'hui, je pense que cette chance peut être remplacée par beaucoup de dispositifs. Nous avons, je dis, nous avons la chance d'être en France, un territoire qui, en plus, ces dernières années, fait la promotion maximale de l'entrepreneuriat, et je dis encore plus de chance d'être à La Réunion, parce qu'à La Réunion, il y a une pluie d'argent. J'ai aussi développé toute une partie service avec un autre associé. qui s'appelait StopBugs. On a fait d'ailleurs des choses formidables, puisque quand on avait démarré le business plan StopBugs avec Stéphane Ponge, on s'était dit que nous allions devenir l'entreprise de services informatiques numéro un à La Réunion, avec 24 centres StopBugs. C'est dans notre... Je me rappelle, j'ai encore le business plan. On roulait en Porsche en quatre ans. C'était quelque chose de fou. Bien sûr, la vie, c'est autre chose, le business plan. Deuxième, si j'ai un conseil à donner après le client, le deuxième conseil, c'est... faites un ou plusieurs business plans, mais mettez-vous déjà en tête, ça ne va jamais, jamais se passer comme c'est prévu. Je ne dis jamais parce que j'ai vraiment de l'expérience. Oui. Exactement. Je ne dis pas ça ne va pas se passer, mais ça ne va jamais se passer. Exactement comme ce que vous avez imaginé et prévu et écrit dans votre business plan. Et là, vous pourriez me dire, mais pourquoi on le fait ? on a besoin d'avoir un plan. Dans notre vie, on a besoin d'un plan. Dans notre business, on a besoin d'avoir un plan. Donc ça, je crois que c'était 2006-2007 à peu près. Et en même temps, jusqu'à l'époque, mon ex-beau-père était médecin. il arrêtait pas de me dire ouais on est embêté, les ambulances on n'arrive pas à en trouver c'est compliqué, ils ont pas le temps ok ok on entend on entend ça une fois deux fois trois fois je ne suis plus à mon quatrième conseil ou cinquième conseil.

  • Speaker #0

    Tu es à peu près à ton seizième conseil.

  • Speaker #1

    Écoutez ce qui se passe autour de vous. Très, très important. Les opportunités tournent autour de vous, autour de chaque individu. Mais est-ce que les gens savent les regarder déjà ou les écouter ? Ça, c'est une question et ça, c'est quelque chose d'important à mes yeux. Donc, moi, j'entends, j'entends, j'entends, j'entends et après, je me renseigne. Je me dis, tiens, pour devenir ambulancier, tiens, c'est kiffant. il faut faire un stage dans une société d'ambulance il faut faire 4 mois de formation ok bien, on y va donc, école de commerce qui se termine en même temps je passe le concours, c'est un concours concours ambulancier donc déjà il me voit arriver et tout le monde me dit t'es un ovni mec c'est pas du tout ton profil je dis mais je m'en fiche moi, je veux avoir le diplôme pour pouvoir exercer, parce que je n'ai pas envie d'être dépendant d'un ambulancier qui me dirait, soit tu doubles mon salaire, soit tu n'as plus d'ambulancier, donc tu ne peux plus transporter tes patients. Je fais aussi le concours infirmier que je réussis, et donc c'est la seconde partie de ma vie.

  • Speaker #0

    Et alors j'imagine que c'est dans cette période-là que l'idée de la création de STAR aid est arrivée. Est-ce que tu peux nous parler un petit peu de cette très belle initiative et de cette très belle entreprise ?

  • Speaker #1

    Aujourd'hui, Starrett, c'est le numéro un de ce qu'on appelle le défibrillateur. Aujourd'hui, à La Réunion, je vais vous donner aussi les chiffres nationaux. Je vais te donner les chiffres nationaux. Mais ici, tu as 2000 décès par mort subite, donc arrêt cardiaque, hors milieu hospitalier. Ça veut dire qu'aujourd'hui, on est assis ici tous les ans à La Réunion. Bien plus que des accidents de voiture. Ah oui, oui. On est assis ici, et d'ailleurs, il n'y a pas d'âge. On a eu des événements très douloureux dans un collège récemment. On a eu des événements douloureux sur un terrain de Bastiette avec un jeune de 18 ans. Et comme on a eu une dame en pleine fête de fin d'année dans un restaurant de Saint-Philippe très connu, qui a fait un arrêt cardiaque en plein service à Noël. et ça a complètement changé mon approche c'était j'ai vu des gens mourir dans mes bras ça change tout donc Starwraith c'est vraiment ça c'était une façon de faire ce que je voulais faire d'une autre façon. Je sauve toujours des vies, mais pas en tant que médecin, mais aujourd'hui en tant qu'entrepreneur engagé sur un sujet particulier. Et j'ai, avec mes amis du SAMU, j'ai fait le choix, parce qu'avant de démarrer la partie défibrillateur et arrêt cardiaque, on a échangé, moi j'ai échangé avec le SAMU et j'étais en train de faire le point sur l'ensemble des problèmes de santé publique. à La Réunion, il y a le diabète, hypertension, on aurait pu agir sur beaucoup d'autres choses, mais c'est mon côté urgentiste. Et pour sauver une vie, on a 4 minutes lorsqu'on a un arrêt cardiaque, plus 10 puisqu'on perd 10% toutes les minutes de nos capacités de cerveau. Donc on a 14 minutes pour sauver une vie. Si ici il arrive un truc, il faut immédiatement que j'intervienne et que je trouve un défibrillateur en moins de 4 minutes et que je commence. le massage cardiaque. Mais avant tout ça, il faut que je prévienne le SAMU parce que sinon, tout seul, je ne vais pas m'en sortir.

  • Speaker #0

    C'est quand même un super projet. Ça a l'air facile quand on parle comme ça, mais comment est-ce qu'on va sourcer les produits ? Par exemple, les défibrillateurs, c'est quand même le nerf de la guerre. Dans votre cryptique, vous avez aussi une partie formation. Donc, vous vendez les produits, vous maintenez les produits et vous formez les utilisateurs aussi.

  • Speaker #1

    C'est au-delà de ça. Nous, on fait la formation, la reconnaissance de l'arrêt cardiaque. encore une fois il ne faut pas le voir comme un produit le produit au fond que mon défibrillateur s'appelle je vais vous donner mes marques, ça sera plus simple mais je pourrais vous citer l'ensemble de mes confrères qui existent à La Réunion et même ailleurs ça s'appelle Saver One aujourd'hui on représente Zoll le numéro 1 mondial, on représente Mindrail le numéro 1 chinois, on s'en fiche c'est le même produit dans le fond il y a quelques améliorations chacun a essayé d'apporter sa touche il y a l'autre qui... va avoir des électrodes comme ça, et puis il y a l'autre qui va avoir des batteries comme ça, ou qui sera de telle couleur. Dans le fond, c'est la même chose, une carte électronique qui va venir vérifier, donc qui va faire un électrocardiogramme, un ECG immédiat, vérifier qu'il y a bien une fibrillation ventriculaire, je parle technique, mais c'est arrêt cardiaque, et un défibrillateur, c'est quelque chose qui va modifier. la fibrillation. Au lieu que le cœur est un rythme classique, un rythme perturbé, et l'arc électrique que va produire le défibrillateur avec le choc qu'il va envoyer autour des électrodes va permettre de ramener le cœur à un battement classique. Voilà ce qu'on fait. Donc ça, c'est l'appareil. l'appareil ne sert à rien si tu n'es pas capable de reconnaître un arrêt cardiaque. Si tu n'es pas capable de passer un appel correct au 15, si tu n'es pas capable de immédiatement te mettre en massage cardiaque, ce n'est pas possible. Donc la première chose, c'est es-tu capable, Guillaume, de reconnaître un arrêt cardiaque ? la première chose au-delà de l'appareil, c'est la formation, ce n'est même pas la maintenance, c'est la formation. Pourquoi en plus après la maintenance ? Je suis très triste, aujourd'hui en France, nous avons un million de défibrillateurs qui sont HS. C'est quoi ce délire ? Pourquoi les gens ont placé des défibrillateurs ? Ça ne servait à rien. Pourquoi ? S'il n'y a personne qui les suit, il y a des dates de péremption sur les électrodes, les batteries peuvent tomber en place. Les batteries,

  • Speaker #0

    je pense que oui,

  • Speaker #1

    c'est un vrai sujet. Et donc, nous, nous avons décidé dès le départ, et je me rappelle avec Fred, mon associé, on avait fait notre première offre qui s'appelait Pack Sérénité Pourquoi Sérénité ? Un, je voulais que mon client n'ait pas à s'inquiéter parce qu'il s'est équipé d'un défibrillateur. Alors, il va falloir qu'il gère ceci, gère ça. D'ailleurs, chez nous... il avait l'appareil, la formation, la maintenance, pendant 6 ans, je crois qu'au départ c'était 5 ans ou 6 ans, pendant toute la durée de garantie, on faisait tout, en cas d'utilisation, on faisait le remplacement des électrodes et de la batterie, on a démarré comme ça en 2012.

  • Speaker #0

    Est-ce que tu peux nous donner quelques chiffres sur le taux d'équipement des entreprises, notamment, ou des lieux publics, en défibrillateur, sur la Réunion ?

  • Speaker #1

    On n'a pas vraiment de chiffres, Guillaume, sur le sujet.

  • Speaker #0

    Toujours, c'est très compliqué d'avoir ce genre de données.

  • Speaker #1

    On espère, on espère. Alors nous, on espère travailler dessus au cours de ces prochaines années, dans notre stratégie de développement, puisqu'on va devenir le numéro un outre-mer en 2026. À ce moment-là, on va avoir une cartographie. Alors, pas au sens géolocalisation, etc. Ce n'est pas notre enjeu. Il y a d'autres structures qui sont en train de faire ce travail-là. Nous, notre enjeu, c'est une cartographie de la... de l'implantation et de la qualité de l'implantation. C'est-à-dire, quels sont les appareils implantés, où ils sont implantés, quel est le nombre, et surtout, quelle est la vieillesse de l'appareil. Est-ce qu'il y a une maintenance ? Est-ce que les électrodes sont suivies ? Est-ce que la batterie est suivie ? C'est vraiment un travail de fourmi que nous envisageons de faire. Nous ne sommes qu'au stade de dossier. Pour l'ensemble ? Non, non, pour l'ensemble. Là, je parle de quelque chose pour le territoire. Au départ, la réunion. ensuite les Outre-mer, et si ça fonctionne correctement, même au niveau national. Puisque clairement, moi, j'ai donné comme ligne directrice, c'est lorsqu'en 2026, je ne sais pas si ce sera moi qui va être encore à la tête de STAR aid après 2026, en tout cas, je serai encore là jusqu'en 2026, si la vie me le permet. Mais au-delà de 2026, l'ambition chez STAR aid, c'est quand même de poser le pied au national.

  • Speaker #0

    Qu'est-ce que tu aimes dans ton métier ? Qu'est-ce que tu aimes vraiment ? Qu'est-ce qui t'anime dans ton métier, dans tes activités, si tu veux ? Qu'est-ce qui t'anime vraiment ?

  • Speaker #1

    Déjà, moi, ce que j'aime, c'est d'identifier soit une opportunité, soit une problématique. Comment sommes-nous arrivés à Lega Drive, par exemple, qui est un de mes projets, avec d'autres acteurs ? 2017, on a un problème d'extrait cabisse. Je suis entrepreneur, tu es entrepreneur, on a tous eu besoin de notre extrait cabisse. Et on s'est dit, non, mais ce n'est pas possible. Comment l'entrepreneur réunionnais et l'entrepreneur des Outre-mer ne peut pas avoir son extrait cabisse comme l'entrepreneur national en un an ? clic, ce n'était pas possible. C'était quoi ce délit ?

  • Speaker #0

    Ça n'existait pas, tout simplement.

  • Speaker #1

    Et donc, nous, nous avons fait le choix, de manière hybride d'ailleurs, on ne faisait pas quelque chose... Ça semblait être quelque chose de magique, en vrai, c'était très hybride.

  • Speaker #0

    Là, vous avez vraiment créé ce qu'on appelle une expérience utilisateur, c'est-à-dire que vous avez répondu à la problématique de comment je peux récupérer à La Réunion ou en Outre-mer mon cabis dans des délais très raisonnables, très courts. de façon digitalisée, puisque vous avez créé une plateforme sur Internet.

  • Speaker #1

    Exactement, cabis.re au départ.

  • Speaker #0

    Qui s'appelle maintenant Legadrive. Legadrive.fr Legadrive.fr Et donc, vous avez créé une expérience utilisateur, mais vous avez résolu cette problématique. Mais ce qui se cache derrière, est-ce que tu peux nous expliquer comment est-ce que vous faites concrètement pour... du client qui fait un clic sur votre site recevoir son extrait à bis alors qu'avant personne ne pouvait y arriver je vais te raconter l'histoire c'est très intéressant,

  • Speaker #1

    d'ailleurs c'est un start-up week-end avec mes associés on a fait cet event, donc voilà encore un autre conseil pour les entrepreneurs, ceux qui veulent débuter, qui ont des projets le premier event qu'il ne faut pas louper, et à La Réunion il y en a souvent, à minima 3 ou 4 fois par an, faites un start-up week-end même en tant qu'observateur à 7 à 77 ans on peut y aller on peut déjà observer la première journée en général c'est un vendredi, samedi, dimanche dès le vendredi soir on peut y aller juste en tant qu'observateur, c'est pas grave ça coûte 1 euro je crois et encore c'est juste symbolique l'idée c'est vraiment de voir l'énergie entrepreneuriale et puis on apprend aussi à travailler en équipe c'est à dire avoir un gars du marketing un gars des finances un gars du juridique parce que si notre projet a besoin de ça etc etc c'est la plus belle expérience immersive c'est ton conseil, c'est ta recommandation faites un start-up week-end dès l'âge de 15 ans si il y a quelqu'un qui a envie d'entreprendre vas-y fais un start-up week-end donc pour en revenir on fait ça avec mes associés on a pris une petite villa on l'a fait dans le sud On avait déjà échangé sur l'idée, etc. Et donc, en 72 heures, on a développé une pré-plateforme pour pouvoir faire une démonstration au moment du jury final du dimanche. Alors, on n'avait pas les moyens de faire un truc complètement fou. Donc, qu'est-ce qu'on faisait ? C'était... au lieu que quelqu'un fasse la queue à y récupérer des extraits cabis ou son extrait cabis au greffe du tribunal de Saint-Denis ou de Saint-Pierre on avait monté une team qui récupérait jusqu'à une certaine heure les commandes s'occuper de faire ce service et derrière, on avait un système automatisé qui nous permettait d'uploader le scan directement sur l'espace client de notre client. Voilà, il n'y avait rien de... Je n'ai pas une API qui s'est connectée à je ne sais trop quoi au départ, machin, bidule, non. Mais... comment on trouve une solution pour une problématique ? D'ailleurs, la problématique de fond, et ça, j'étais triste, mais je n'avais pas de solution, on n'a pas pu le résoudre, puisqu'à l'époque, on avait aussi des problématiques de délai de création des entreprises, et donc d'obtention de camisoles. Et c'est d'ailleurs pour ça qu'au jury final, nous n'avons pas été lauréats, parce que nous n'avons pas réussi à répondre à la vraie problématique, mais on a quand même réussi à créer une boîte. qui aujourd'hui existe toujours. Sept ans plus tard, elle est toujours là. Et elle s'est transformée et elle va encore se transformer. Ça s'appelle LegaDrev aujourd'hui, qui est une plateforme, qui est un assistant spécialisé juridique, où vous avez l'ensemble de vos documents administratifs, que ce soit extrait cabis, mais au-delà de ça, tout ce qui est PV d'assemblée, statut, etc., en automatique, puisqu'aujourd'hui, on a effectivement la chance, des API existent, nous avons eu... l'autorisation d'exploiter ces API, attention, ce n'était pas non plus gagné, donc on a eu cette autorisation, on exploite ces API, ça permet à nos clients d'avoir leur plateforme qui ressemble à un drive, où ils ont un certain nombre de documents en automatique, ils peuvent y rajouter un certain nombre de documents administratifs, tout ça dans un but de partage en trois clics. je sélectionne les documents que mon banquier m'a demandé ou que mon assureur m'a demandé, je les envoie à mon interlocuteur en lien sécurisé. Je sais qu'il l'a ouvert ou pas, combien de fois, etc.

  • Speaker #0

    Tu t'es associé très souvent. Et j'aimerais que tu nous parles un petit peu de ce processus d'association. Comment tu fais pour choisir tes associés ? Est-ce que ça vient naturellement ? Comment ça se passe cette relation avec les associés ? Et puis surtout, comme toutes les histoires, il y a un début, un milieu, une fin. Comment est-ce qu'on gère aussi ? le fait de se séparer en tant qu'associé. Je sais que c'est une question un peu pointue, mais j'aimerais vraiment t'entendre là-dessus parce que tu l'as vécu plusieurs fois. Comment on choisit ses associés et comment on vit avec ses associés ?

  • Speaker #1

    Alors, il y a plusieurs choses. Je vais te raconter la partie belle et la partie moins belle. La partie belle, c'est souvent au gré d'un déjeuner, d'une rencontre, d'un échange, on partage. à un instant T, les mêmes idées, les mêmes valeurs, la même approche, la même problématique, etc. D'ailleurs, quand je dis qu'il faut faire un startup week-end, c'est là aussi où on trouve ses potentiels futurs associés. Ça, c'est la partie belle. La partie moins belle, moi je dis, et donc là c'est un homme d'expérience avec beaucoup de recul, je n'ai jamais pensé à la sortie. Parce que je me disais, je serais toujours capable de fédérer, d'embarquer, de garder, de... Je me voyais plus beau que la réalité. Et je parle de moi, je ne parle pas de mes associés. Oui, j'ai moi-même des faiblesses, j'ai moi-même ma vie à moi, mes problématiques à moi, et on ne peut pas être tout le temps au top, et on ne peut pas tout le temps, tout le temps, tout le temps jouer ce rôle de liant, de fédérateur. Moi, je me suis toujours considéré comme l'huile dans les rouages. Et je dis bien les rouages, parce que vu effectivement le nombre d'entreprises que j'ai créées, mais j'ai vécu aussi des moments très douloureux.

  • Speaker #0

    Et qu'est-ce qui peut diviser justement les associés ? Un désalignement des visions ?

  • Speaker #1

    La vision, c'est très important, la vision. Et il faut même accepter qu'on peut avoir une vision au départ, plus la même quelques temps plus tard, parce que notre vie a changé, parce que notre environnement, ce qui nous entoure, a été modifié. si je devais donner un conseil à mon moi d'avant et encore parce que je continue à m'associer sans trop me prendre la tête de la fin mais on me parlait souvent de pacte d'associer machin etc border les choses juridiquement préparer la fin etc je pense que c'est un conseil judicieux. Même si je ne le suis pas aujourd'hui. Encore une fois, j'ai encore un nouveau projet, je ne l'ai pas fait. Parce que je crois que dans ma nature, il y a aussi ce côté-là, il y a l'humain. Je me dis, si on reste humain, normalement, ça devrait bien se passer. Mais ce n'est pas totalement vrai. Oui,

  • Speaker #0

    mais j'ai l'impression que quand même, dans l'ensemble, ça s'est bien passé.

  • Speaker #1

    Oui, oui.

  • Speaker #0

    Les échecs d'association font partie des échecs qu'on a quand on est entrepreneur.

  • Speaker #1

    Il faut les accepter. Et puis, il faut se dire que c'était des projets où... Par exemple, je parle de Vertibio. Et malgré tout, on avait créé le jardin composteur. Enfin, on a créé le jardin composteur. Donc, une tour de culture verticale où on met ses déchets au milieu. Donc, ça fait du compost. Et autour, on peut planter ses légumes, ses arômes. etc. Mais clairement, mes associés avaient une vision plutôt terre-à-terre, pas vraiment business. Et moi, j'étais là en mode businessman, je voulais conquérir le monde. Donc forcément, ça a clashé.

  • Speaker #0

    J'aimerais que tu nous parles de French Tech La Réunion, une association qui est là pour promouvoir les entreprises dans le monde de la technologie. une association, vous avez créé une antenne réunionnaise de French Tech. Donc la French Tech existe depuis, moi j'ai intégré la French Tech je crois en 2016, donc à La Réunion, sous l'impulsion de Digital Réunion, puisque c'est Digital Réunion qui avait obtenu le label, c'est un label, la possibilité de promouvoir le label. Donc en 2016, nous étions French Tech La Réunion, sans association, sans organisation, et nous étions trois Manu Varlop. Elodie Royer et moi-même. Donc, j'ai eu à un moment donné une coprésidence avec Elodie Royer, mais une présidence de quelque chose qui était relié à Digital Réunion. C'est d'ailleurs pour ça qu'on associe encore à La Réunion French Tech à la Tech et au Digital. Ensuite, c'est encore une fois sous l'impulsion gouvernementale. Le gouvernement a dit, on va faire des thématiques maintenant. Donc, on est devenu French Tech e-santé à La Réunion puisque nous avons le laboratoire Thesis, etc. Voilà. OK. Puis après, on est quand même très liés à ce que le gouvernement fait à la French Tech. Donc ensuite, derrière, il y a eu la création des communautés French Tech. Donc la réunion est devenue communauté French Tech. Là, à l'époque, qu'est-ce qui s'est passé ? Le gouvernement a dit, nous allons sélectionner huit membres. D'ailleurs, je le dis clairement, ce n'est pas moi qui a décidé, c'est arrivé d'en haut. Il y avait huit membres qui étaient sélectionnés, soumis à Digital Réunion, etc. Mais sélectionnés par le gouvernement en disant... lui, lui, lui, lui, lui, elle, lui, et vont représenter la French Tech à la Réunion. On fait ça comme ça. Et à un moment donné, on se rend compte de la difficulté d'être avec Digital Réunion et donc d'être associé au monde du digital. Et donc en 2000, donc très récemment, 2021, 2022, parce que post-Covid, 2022, l'association French Tech La Réunion. prend son envol avec les huit membres historiques les historiques ont démarré, nous sommes donc les fondateurs de French Tech La Réunion mais en réalité nous ne faisons que reprendre les programmes nationaux qu'on adapte aux spécificités de La Réunion donc l'idée étant de promouvoir l'entrepreneuriat innovant il y a des programmes comme French Tech Rise, French Tech Tremplin Donc c'est aussi de promouvoir l'entrepreneuriat et l'innovation dans les quartiers difficiles, dans les populations en difficulté, etc. C'est beaucoup de missions gouvernementales. L'idée aussi, c'est de faire émerger de La Réunion les futurs champions nationaux.

  • Speaker #1

    Tu es très présent sur les réseaux, les réseaux sociaux, ou en tout cas, tu l'as été à une époque. Tu es la première personne à La Réunion à avoir atteint les 10 000 abonnés sur LinkedIn. Je sais, parce qu'on en avait déjà discuté ensemble, que ça t'a pris énormément de temps. Est-ce que tu peux nous parler un petit peu de ton expérience sur LinkedIn ? Comment est-ce que tu as fait pour gagner toute cette visibilité ? Je crois que c'est beaucoup de travail, beaucoup de temps. Et surtout, pourquoi ?

  • Speaker #0

    L'histoire démarre en 2014, en fait. C'était en 2014. ou Facebook. À l'époque, il y avait Facebook. Je me disais, mais c'est du n'importe quoi. On envoie des photos de chats ou je ne sais plus ce qui était à la mode à ce moment-là. Non, non, il y a un problème. Et LinkedIn. Donc, on avait deux choses. Je crois que c'était Viadeo et LinkedIn à l'époque. Et alors, j'ai eu de la chance. J'ai misé sur le bon cheval. Je n'ai pas propulsé mon profil Viadeo. Et j'ai dit, bon, allez, on va propulser. en tout cas, on a un espace d'expression. Ça commence comme ça. C'est-à-dire, on a un espace d'expression. Et qu'est-ce que je faisais ? Tout ce que je faisais dans la vie réelle entrepreneuriale, bien sûr, pas quand j'allais à la plage ou rien, c'est vraiment très entrepreneurial, je partageais du mieux que je pouvais, mais de façon totalement authentique. Il peut y avoir, je pense que si on retrouve, c'est des photos complètement mauvaises, qualités pas terribles, prises comme ça à la volée, mal cadrées, peu importe. Mais par contre, je partageais. ce qui se passait, l'intérêt de l'événement, les informations intéressantes qu'il pouvait y avoir, les enseignements, etc. Donc j'ai fait ça. pendant un bon moment, donc de 2014 à 2018, et effectivement, en 2000, je pense, fin 2014, 2015, c'est là où c'est devenu... D'ailleurs, c'est au moment où ensuite, en 2017, on crée cabis.re, par exemple. J'étais déjà très, très connu, en fait, à ce moment-là, puisque les gens avaient l'habitude de suivre presque les aventures de ma mode entrepreneur à La Réunion. Mais, un, ça prend beaucoup de temps. deux les réseaux sociaux c'est pas la vie donc à un moment donné il faut faire des choix et à un moment donné j'ai trouvé que Alors, c'est un peu le revers de la médaille. J'ai fait beaucoup de promotions de LinkedIn. Donc, le nombre de comptes LinkedIn à La Réunion a progressé de manière drastique. On avait même une espèce de petite association de ceux qui faisaient la promotion du réseau LinkedIn. Et effectivement, ça en devenait trop. Il y avait trop d'informations. Et puis... Et puis arrive l'ère du marketing digital, aujourd'hui l'ère de l'IA, donc l'IA, machin, etc. Aujourd'hui, on se demande même si c'est vraiment l'humain qui écrit ou si c'est ChatGPT qui est juste copié-collé. Mais en tout cas, moi, j'ai fait quelques incursions. Donc, à partir de 2018, j'ai commencé à lâcher un peu, j'ai fait quelques incursions de temps en temps, des sorties, par exemple toute la période Covid, j'étais totalement absent, puis après je suis revenu un petit peu, puis après à nouveau j'étais absent, puis après revenu, j'envisage. le comeback dans cette année. Donc, on va voir. Mais d'une autre façon. J'ai aussi, et je m'excuse auprès de l'ensemble de mes... J'aime pas cette idée de followers, abonnés, de ceux qui sont avec moi dans cette communauté. Je me présente des excuses s'il y a des messages en attente, ou stand-by, ou non répondus. Mais je reste un humain. D'ailleurs, il y a des gens qui pensaient en 2016-17 que j'étais un robot, que je n'existais pas. je pense que le comeback, on va cette fois-ci essayer de le faire de façon plus régulière. C'est-à-dire, si on le fait, on le fait vraiment. On essaye de tenir dans la durée, voilà. Sans forcément faire trop de publications, être dans une espèce de complètement folie de la publication ou de l'hyper-présence. Aujourd'hui, j'ai la chance d'avoir ma voix dans bon nombre d'organisations. Donc, je n'ai plus aussi... c'est plus le même leitmotiv aujourd'hui c'est vraiment de dire effectivement je partage et c'est vraiment ça l'enjeu c'est de partager l'expérience pour aider tous les porteurs de projets, tous les futurs entrepreneurs et dire aussi certaines vérités. Par exemple, tout le monde n'est pas fait pour être entrepreneur. Moi, je suis contre cette idée de pousser tout le monde vers l'entrepreneuriat. On met des gens en grande difficulté quand on fait ça. Donc, on doit rester mesuré aussi là-dessus.

  • Speaker #1

    Comme tu le disais, l'entrepreneuriat, ce sont des responsabilités. Qui dit responsabilité dit assurance. C'est vrai que les assurances sont là pour ça. Je voulais savoir quel a été ton premier contact ? Avec l'assurance dans ta vie professionnelle.

  • Speaker #0

    Alors, je vais être franc au départ. Oui. Un tel serf, c'était vraiment des questions très secondaires, à part les assurances obligatoires type assurances locales, etc.

  • Speaker #1

    Mais donc, tu as dû...

  • Speaker #0

    Oui, ça, c'était obligatoire. Donc, je ne sais même pas, je crois que c'est mon père qui a trouvé, qui était avec XYZ, qui connaissait, qui avait son réseau, machin. Bref, qui a fait la démarche pour avoir le minimum. d'accord et toi du coup ton premier contact à toi avec l'assurance alors moi après une fois j'ai pris des véhicules donc là j'ai commencé à nouveau à être en contact avec l'assurance etc etc lorsque j'ai commencé à agir dans le domaine médical on me demandait une responsabilité civile professionnelle donc là ça a commencé à changer donc là effectivement je commençais à discuter mais j'ai j'ai vraiment vraiment pris et c'est toujours pareil c'est lorsqu'on vit et c'est ce que je dis je trouve ça triste d'ailleurs même dans le domaine de l'arrêt cardiaque c'est quand on vit une situation de difficulté c'est là qu'on se rend compte de l'intérêt de l'assurance et par exemple il y a des choses basiques que nous vivons alors je ne sais pas si on peut considérer par exemple une mutuelle comme une assurance absolument, c'est exactement le cas si on le considère comme une assurance moi j'ai eu on ne va pas s'étendre sur les problèmes de santé mais j'ai eu un problème de santé très grave à un moment donné de ma carrière, de ma vie et ouais, heureusement heureusement que j'avais une bonne mutuelle.

  • Speaker #1

    Alors d'ailleurs, la mutuelle santé illustre parfaitement le concept de l'assurance. C'est que tout le monde met un petit peu d'argent de côté ou dans un pot commun. Et le jour où l'une de toutes ces personnes qui a cotisé a un gros pépin auquel elle ne pourrait pas faire face toute seule, l'argent de ce pot commun vient servir. pour soigner, en l'occurrence, cette personne. Et la santé, c'est quand même l'exemple parfait, et les mutuelles santé, pour décrire ce que c'est que l'assurance.

  • Speaker #0

    Mais ce qui m'attriste, et ça je te le dis, Guillaume, c'est que ce discours, on ne l'a pas. il faut discourir de cette façon, en disant que c'est de la solidarité, l'assurance.

  • Speaker #1

    Eh bien, c'est exactement ça. Aujourd'hui, beaucoup de personnes voient l'assurance comme une obligation. Alors, c'est vrai que dans certains cas de figure, elle est obligatoire. C'est avant tout une question de solidarité. Et on le dit souvent ici, mais l'assurance n'est pas arrivée par hasard. Elle est née d'un besoin. Je pense que c'est très bien que... on a accès à toutes ces solutions d'assurance. Et d'ailleurs, on s'inquiète un petit peu pour demain de l'inassurabilité de certains risques face aux événements climatiques, face peut-être au dépassement de budget, des remboursements des soins de santé. On ne sait pas si les assureurs vont avoir la capacité, sur les années qui viennent, de pouvoir assurer tous les risques. Parce qu'au bout d'un moment, le risque peut devenir inassurable. si je suis dans une zone qui est extrêmement sinistrée sur des événements climatiques, cyclones et autres, au bout d'un moment, les assureurs ne peuvent pas s'en sortir. Si 100% du temps, il y a des... Donc voilà, on va se rendre compte du côté précieux de l'assurance et de cette notion de solidarité de plus en plus dans les années qui viennent. Et j'espère que les assureurs font bien leur boulot.

  • Speaker #0

    En tout cas, c'est important de communiquer de cette façon. C'est-à-dire d'expliquer ça. Comme nous, on le fait pour l'arrêt cardiaque. On dit... c'est une énième obligation pour les établissements recevant du public d'avoir un défibrillateur mais ne le considérez pas comme une obligation c'est voyez et moi j'ai dit souvent ça fait longtemps que j'ai pas vraiment fait de rendez-vous avec des prospects mais quand j'en vois je leur dis mettez-vous une seule chose en tête si cet arrêt cardiaque que j'évoque c'est vous qui l'aviez et que c'est votre collaborateur, avec votre défibrillateur qui vous sauve. Et là, ça s'arrête immédiatement. C'est-à-dire que la personne va arrêter de me parler du prix, du budget. Je dis, moi, j'ai essayé de faire le juste prix. Oui, je gagne de l'argent, je ne suis pas là, je ne suis pas une association. Mais en même temps, je gagne de l'argent pour durer dans le temps, pour vous assurer un service de qualité. Point. donc ça voilà je pense que les assureurs doivent avoir une démarche pédagogique moi c'est ce que j'avais appelé chez moi c'était vraiment très pédagogique et de sensibilisation pour que nous ne voyons pas ça et je dis nous parce que nous entrepreneurs nous ne voyons pas ça comme quelque chose qui nous est obligatoire et qu'on nous tape dessus pour avoir, etc. C'est pour ça que je dis que c'est très intéressant les fameux bilans. On fait un point global des assurances et des risques qu'on pourrait avoir. Ce qu'on fait aussi, nous, quand on fait un document unique d'évaluation des risques professionnels, c'est pareil. On devrait faire un bilan global dans une entreprise en disant voilà les risques que tu cours et voilà les solutions. Et un exemple juste, une protection juridique, par exemple, ça peut sauver une entreprise peut couler parce qu'elle a eu des frais de justice etc une protection juridique va nous sauver entre guillemets la boîte mais tout ça aujourd'hui c'est j'appelle, ah oui il faut assurer le local, la voiture non il faut revoir l'approche mais bon c'est pas mon métier

  • Speaker #1

    Un petit conseil qu'on peut donner à toutes les entreprises qui nous écoutent, c'est que de toute façon, on doit se poser la question de ces risques en termes d'assurance et de ces contrats d'assurance face à ces risques au moins une fois par an. C'est un conseil que je peux donner. Je sais que vous êtes débordés, on est tous débordés, mais il faut prendre le temps au moins une fois par an de faire une photo. de ses locaux professionnels ou son local professionnel, ses véhicules, ses responsabilités, peut-être revoir les événements des derniers mois et qu'est-ce qui nous a créé des difficultés sur lesquelles l'assurance aurait pu intervenir. Mais il faut vraiment se poser la question une fois par an de... Les risques assuranciers de mon entreprise sont-ils bien couverts ? Et normalement, votre intermédiaire d'assurance, votre courtier d'assurance, votre agent général d'assurance est là pour vous renseigner. Et c'est une démarche que vous pouvez faire ensemble. Et bien souvent, les courtiers ou les agents généraux se déplacent dans votre entreprise. Et c'est l'occasion d'une discussion. C'est d'ailleurs très intéressant pour nous dans le domaine de l'assurance parce que c'est souvent à ces occasions-là qu'on apprend des choses sur le métier des autres, de ceux qu'on assure.

  • Speaker #0

    C'est bien parce que ce que tu me dis me ramène vers le fameux document unique d'évaluation des risques professionnels qui est à faire aussi tous les ans et qui est obligatoire depuis je crois 2015.

  • Speaker #1

    Et qui est à mettre à jour régulièrement.

  • Speaker #0

    Tous les ans, parce que c'est la sécurité de l'entreprise, des salariés, des clients. dans pas mal de domaines nous avons ce type de démarche aujourd'hui et je pense que c'est important que le dirigeant d'entreprise, sans que il rentre dans un côté administratif trop réglementaire, mais qu'il fasse quand même le point de ces sujets-là on va passer maintenant à l'interview entre deux

  • Speaker #1

    Donc, une petite interview avec des questions très simples. L'idée de cette interview, c'est d'en apprendre un petit peu plus sur toi. Alors, dans le contexte professionnel, quand est-ce que tu te sens le plus productif ? Tu es très occupé. Est-ce que c'est plutôt le matin, l'après-midi ou en soirée ? Quel est le meilleur moment pour toi ?

  • Speaker #0

    je ne suis absolument pas du matin c'est pas mon truc je suis par contre très bon à partir de 10h et je pense que je tiens bien jusqu'à 22h c'est mon canal là vraiment par contre avec l'âge ça se réduit donc c'est plus 22 22 pour l'instant, avant c'était plus par contre je peux être sur des dossiers même encore aujourd'hui et tu travailles de façon

  • Speaker #1

    de façon continue, focus sur un sujet ou tu te laisses des pauses ? Comment tu abordes un petit peu tout ?

  • Speaker #0

    Alors, ces dernières années, et puis avec les réseaux, les WhatsApp, les machins, c'est très, très complexe de garder le focus. Donc, quand j'ai un vrai, un dossier vraiment important, je cut tout.

  • Speaker #1

    Tu coupes tout.

  • Speaker #0

    Et je me concentre. Après, ça peut être des séquences. Alors, on peut essayer tout, la Pomodoro, machin, on peut essayer plein de choses, des séquences de 5 minutes, de 20 minutes, d'une heure. Moi, je n'ai pas de règles. ça va dépendre de la complexité du dossier. Un dossier peut nécessiter une concentration de 5 minutes, comme un dossier peut nécessiter une concentration de 1h, 1h30, 2h, ou même un retour régulier sur ce dossier. Donc, c'est vraiment aléatoire.

  • Speaker #1

    Ok. Tu es plutôt travail en équipe ou travail individuel ?

  • Speaker #0

    J'aime les équipes, mais je suis plus efficace individuellement.

  • Speaker #1

    Est-ce que tu es plutôt travail au bureau ou télétravail ? C'est quoi ton mode préféré ?

  • Speaker #0

    alors c'est très alors c'est mitigé chez moi donc c'est dommage là je ne peux pas donner une réponse claire je travaille beaucoup de chez moi mais parfois j'ai besoin d'être au contact des équipes il y a des sujets importants les réunions d'équipe les points d'équipe donc voilà les bureaux sont là pour ça il y a eu moi aujourd'hui je suis en lutte un peu par rapport au télétravail quand même parce que on a perdu en fait le fil donc là nous on est en train de dans certaines entreprises on est en train de redresser ça en disant télétravail exceptionnel on a un super bureau à Saint-Paul vous venez, il y a tout il y a cuisine, café, machin hyper tranquille, il y a même douche donc voilà, on a pris quelque chose qui est de qualité pour qu'on puisse tous se retrouver donc même si moi je ne viens pas tout le temps mais il y a toujours soit mon associé, soit le directeur commercial, et ça doit vivre en fait. Le bureau, c'est important.

  • Speaker #1

    Est-ce que tu es pour embaucher un novice passionné ou tu vas lui préférer un vétéran expérimenté ? Novice passionné. Novice passionné. Je me doutais de ta réponse. Est-ce que tu es plutôt Mac ou PC ?

  • Speaker #0

    Je suis PC dans Mac.

  • Speaker #1

    c'est-à-dire ? c'est-à-dire j'ai un Mac mais j'utilise Windows bon bah écoute je te laisse seul responsable de ce que tu viens de dire Mahmoud mais merci pour ta franchise qu'est-ce qui est plus important pour toi aujourd'hui ? c'est attirer de nouveaux clients ou fidéliser ta clientèle existante dans tes activités

  • Speaker #0

    alors dans notre business model si on parle par exemple de STAR aid on a un business model de revenus récurrents donc la fidélisation est essentielle et d'ailleurs notre facture est remise en question tous les mois puisqu'il faut qu'on apporte le service on va dire tous les ans maintenant c'est annuel mais elle est remise en question tous les ans donc la fidélisation est importante ensuite j'ai une autre approche qui est de dire tout prospect qui a déjà été en contact avec mon entreprise sera plus facile à aller chercher qu'un prospect froid. Donc, on va travailler, nous, en trois silos. Fidélisation, personnes qui ont été en contact avec nous dans un second temps pour une activité que nous avons, par exemple, pour promouvoir les autres. Et ensuite, la prospection à froid.

  • Speaker #1

    Quand tu as besoin de te détendre, que ce soit pour apprendre quelque chose ou pour te divertir, tu es plutôt radio, la vie bonne vieille radio à l'ancienne, ou les podcasts ?

  • Speaker #0

    Je n'ai plus écouté la radio depuis... Donc, podcast, vidéo, ça va dépendre de ma situation. Si je suis en voiture, c'est plutôt podcast.

  • Speaker #1

    Pour te divertir, pour le coup, est-ce que tu préfères lire un bon vieux bouquin ou plutôt du genre Netflix ?

  • Speaker #0

    ni l'un ni l'autre,

  • Speaker #1

    je préfère sortir et aller au cinéma ou aller à la mer c'est une interview entre deux mais on a le droit de répondre complètement à côté bien entendu

  • Speaker #0

    et enfin sur tes goûts musicaux tu es plutôt musique rock ou plutôt musique urbaine genre hip hop rap et t'as le droit de répondre à côté ça sera totalement à côté je vais promouvoir ma culture je suis un indien d'origine et

  • Speaker #1

    j'adore la musique Hollywood dans cette émission on a bien parlé de digitalisation est-ce que tu peux nous donner des des petites astuces ou des petits conseils sur les services que toi, tu utilises dans ton quotidien d'entrepreneur, dans tes activités. Ça peut être des sites web, ça peut être des services web, un service ou des services qui t'ont changé la vie ces dernières années dans le digital et qui te permettent de bien mener tes activités.

  • Speaker #0

    Alors, par rapport à nos diverses activités, comme je suis un fan du revenu récurrent, il fallait trouver des outils qui nous permettaient de gérer et la facturation récurrente et ce qu'on appelle le prélèvement automatisé. d'ailleurs pendant de nombreuses années de ma carrière le prélèvement était réservé à des structures qui pouvaient avoir un espèce de numéro alors je n'ai plus le nom là en tête mais il fallait avoir un numéro national débiteur quelque chose comme ça créer des oui c'était très lourd et puis envoyer des fichiers à la banque et puis des fois c'était pas bon c'était le bordel avec l'avènement les startups et les fintechs on appelle ça comme ça on a pas mal d'outils. Donc moi, j'utilise Axonaut, qui est aujourd'hui notre système de facturation automatisée, de gestion de la relation client, de suivi des dossiers, etc. Couplé, et ça, on a de la chance, Axonaut fait des partenariats réguliers avec d'autres applis. Et en l'occurrence, ils sont partenaires avec GoCardless. Donc ça, d'ailleurs, je donne cette information pour tous ceux qui veulent. créer un système de revenu récurrent avec des prélèvements automatisés et facilités. GoCardless aujourd'hui, c'est l'un des meilleurs outils pour réaliser des prélèvements automatisés. En l'occurrence, si vous l'utilisez avec Axonaut, il y aura la jonction automatisée et l'intérêt, c'est que le rapprochement bancaire du paiement, en tout cas, se fait de manière naturelle. Vous n'avez même pas besoin de relancer, vous n'avez pas besoin d'aller chercher, vous n'avez pas besoin de pointer. Ça se pointe et ça se règle et l'être automatiquement.

  • Speaker #1

    C'est effectivement très pratique. Juste une petite remarque, nous on a testé chez Perceval pour nos services digitaux et GoCardless et Stripe. Les deux fonctionnent très bien. Aujourd'hui nous on a préféré Stripe, mais pour information GoCardless, notamment sur les prélèvements, ce qu'on appelle le prélèvement CEPA, est moins cher. La tarification de GoCardless est plus avantageuse que celle de Stripe.

  • Speaker #0

    en tout cas nous on l'a utilisé pour la mise en oeuvre c'était plus facile à l'époque parce que ça date quand même et surtout aujourd'hui pourquoi ça reste go-kartless parce qu'il a la jonction avec Axonaut sinon si c'était Stripe on aurait fait la jonction Stripe mais on a maintenu go-kartless aujourd'hui moi je pense que dans ce genre de situation c'est même pas une histoire de coût c'est comment ça nous facilite notre life en tant qu'entrepreneur

  • Speaker #1

    on parlait de valeur ajoutée au long de cette émission oui ce genre d'outil c'est vraiment ça l'enjeu c'est un peu l'instant promo de l'invité est-ce que tu as quelque chose à mettre en avant, une sortie une actualité,

  • Speaker #0

    une publication de contenu le comeback sur LinkedIn ok,

  • Speaker #1

    on n'en dit pas plus rendez-vous tout au long de l'année 2024.

  • Speaker #0

    Exactement.

  • Speaker #1

    On va suivre ça avec intérêt. D'ailleurs, on va mettre évidemment tous tes liens ou les liens de sujets qu'on a évoqués ensemble dans la description de cet épisode. Et enfin, est-ce que tu aurais un livre, un podcast ou un film à nous recommander ? que ce soit pour du divertissement ou que ce soit pour apprendre niveau entrepreneurial.

  • Speaker #0

    Alors, on va rigoler un peu. Ouais, si vous avez envie de me connaître, regardez Bernard Tapie.

  • Speaker #1

    La série ? Ouais. Ok. Je te remercie, Mahmoud. Merci beaucoup. On arrive à la fin de cette émission. C'est adorable d'être venu.

  • Speaker #0

    Ça fait un plaisir pour moi.

  • Speaker #1

    Tu nous parles sans langue de bois. Tu nous donnes ta vision. Tu as donné beaucoup de conseils lors de cette interview. Donc, je pense notamment au... aux jeunes entrepreneurs, je pense qu'il y a beaucoup de choses à garder. Donc encore une fois, merci beaucoup d'être venu et je te dis à très vite pour la suite de nos aventures.

  • Speaker #0

    Merci Guillaume pour l'invitation.

  • Speaker #1

    Nous sommes arrivés à la fin de cet épisode. Merci infiniment d'avoir pris le temps de nous écouter aujourd'hui. Nous espérons que les sujets abordés vous ont plu et que vous avez appris quelque chose de nouveau. N'oubliez pas, vous pouvez toujours nous rejoindre sur nos réseaux sociaux où nous partageons régulièrement du contenu supplémentaire. Et n'hésitez pas non plus à nous faire part de vos commentaires et suggestions. Je vous invite à vous abonner à notre podcast pour ne manquer aucun de nos prochains épisodes. Chaque écoute, chaque partage, chaque avis compte énormément pour nous. et nous aide à continuer à vous proposer du contenu de qualité. Retrouvez tous les liens de nos invités dans la description et on se retrouve très bientôt pour un nouvel épisode. D'ici là, prenez soin de vous et restez curieux. C'était Guillaume et vous avez écouté le podcast Entreprendre avec assurance À bientôt !

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