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Entreprendre avec assurance

#9 Laurent Gajac - Les secrets d’un coach expert

#9 Laurent Gajac - Les secrets d’un coach expert

1h04 |20/03/2025
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Entreprendre avec assurance

#9 Laurent Gajac - Les secrets d’un coach expert

#9 Laurent Gajac - Les secrets d’un coach expert

1h04 |20/03/2025
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Description

0️⃣9️⃣ 🎙️ Rencontrez Laurent Gajac, fondateur de CONSEIL & services, ingénieur professionnel de France en organisation, conseil et coaching d’entreprise ; coach professionnel certifié SICPNL (Société internationale en coaching professionnel, neurosciences et leadership).


Avec son parcours riche et atypique, Laurent nous partage son aventure entrepreneuriale, ses expériences et sa vision unique du coaching 🏋️ Il nous explique comment il accompagne les entreprises dans l’organisation du travail, la communication interne et le management. Mais aussi pourquoi, selon lui, la clé de la performance passe avant tout par l’humain.


💬 Au fil de la conversation, on explore les défis du coaching, l’impact des relations humaines en entreprise et l’importance de l’écoute dans l’accompagnement des dirigeants et des équipes. Laurent nous dévoile notamment son regard sur la transformation digitale, son utilisation de l’IA et son approche de la formation en ligne.


🛎️ Ce que vous allez apprendre ici vous servira au travail… et dans la vie de tous les jours ! 🔄💡


Bonne écoute ! 🎧


🔗 Les liens de l’invité

Laurent Gajac


📲 L'app de Laurent

RespiRelax+ : https://www.thermes-allevard.com/content/respirelax-0


📚 Le livre de Laurent

Paul Jarvis : One


🔗 Les liens de Perceval


🎶 BO générique par Overseas


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour à toutes et à tous, vous écoutez Entreprendre avec Assurance, le podcast qui va à la rencontre d'entrepreneurs passionnés. Ici, on découvre les coulisses d'une profession, d'un métier ou d'un sujet d'actualité. On y parle notamment des impacts de la transformation digitale chez nos invités. Je suis Guillaume, CEO chez Perceval, l'assurance chevaleresque des entreprises. Aujourd'hui, j'ai le plaisir de recevoir Laurent Gajac, fondateur de Conseil & Service. Bienvenue Laurent, merci de te prêter au jeu. Est-ce que, alors, pour que tout le monde soit au courant, je te connais un petit peu. Tu es l'un des rares invités que je connais bien, en fait, même avant de te recevoir. En général, l'exercice n'est pas le même quand je ne connais pas les gens que nous recevons. Et donc, du coup, j'aimerais que tu puisses nous dire un petit peu quel a été ton parcours et ce qui t'a amené à fonder justement cette entreprise et peut-être après nous expliquer en quelques mots la mission. de conseil et service ?

  • Speaker #1

    Bonjour Guillaume, bonjour à toutes et à tous. Conseil et service, ce n'est pas réellement une intention en fait, c'est une succession d'événements à partir d'observations professionnelles qui fait qu'à un moment donné, je vais avoir envie de proposer mes services à des entreprises. D'accord ? Et... Et c'est important de le préciser parce que souvent, les sociétés ont parfois des noms assez précis qui caractérisent leur activité. Et dans conseil et service, le moins qu'on puisse dire, c'est que c'est générique. C'est très large, en fait, ça ne renseigne pas énormément. Ça ne m'a pas toujours aidé en termes de communication, mais toujours est-il que ça a été mon choix, conseil et service. Et je pense que quelque part, inconsciemment. En fond d'écran, j'avais à l'esprit que les pages étaient à écrire et qu'il n'était pas question que je m'enferme dans des modèles. Donc Conseil et Services, c'était large, c'était le champ des possibles, ça ouvre tout, ça permet tout et ça, ça me va bien parce qu'un bon entrepreneur qui se respecte la liberté, c'est quelque chose d'important. Je précise que pour moi, la liberté, c'est pouvoir choisir ses contraintes. Donc voilà comment est né un peu Conseil et Services. Évidemment, il y a un historique professionnel. J'ai 59 ans et je travaille depuis l'âge de 16 ans. Conseil et service existe depuis 10 ans. Donc, il s'est passé pas mal de choses. Mais pour en venir sur conseil et service, le job au final, c'était de faire du conseil auprès des entreprises. Au départ, dans le domaine du marketing, parce que j'avais sévi pendant quelques années dans ce domaine-là. Ça a commencé comme ça.

  • Speaker #0

    Alors moi, tu vois la perception que j'en ai de ta boîte. Le mot qui me vient tout de suite en tête, et j'espère que tu le prendras pas mal, mais c'est coach, coach d'entreprise. Je sais que c'est un mot un peu fourre-tout, un concept un peu fourre-tout. Est-ce que je suis loin de la réalité ? Est-ce que tu peux nous expliquer quelles formes peuvent prendre justement tes conseils aux entrepreneurs ?

  • Speaker #1

    En fait, tu as deux angles d'attaque là-dessus. C'est soit tu considères que coach est un métier, c'est ton métier, ça te caractérise, et tu dis, ben voilà, je suis coach professionnel, et c'est tout à fait OK, d'accord ? Soit tu considères que le coaching est un outil d'entrée en relation avec les autres, que ce soit des individus, des équipes ou encore une organisation. Et à ce moment-là, ça te caractérise moins. C'est-à-dire que tu vas dire, je fais du coaching, je fais du consulting. Alors moi, en l'occurrence, je fais du consulting dans l'organisation du travail. Je fais de la QVT.

  • Speaker #0

    Qualité de vie au travail ?

  • Speaker #1

    Alors pardon, qualité de vie et maintenant on dit QVCT. Qualité de vie et conditions de travail. Il y a beaucoup de choses à dire là-dessus. Ça a toujours été un sujet, ça l'est de plus en plus. Je fais aussi de la formation, mais là aussi, j'ai une manière de faire les choses qui m'est très personnelle. Ça, je ne fais très peu, pour ainsi dire, pas de collectif. Je fais ce qu'on appelle des formations one-to-one, c'est-à-dire un individu, un formateur. Et j'ai toute une procédure, enfin une méthodologie autour de ça.

  • Speaker #0

    Quels vont être les sujets sur lesquels tu vas travailler justement avec tes clients ?

  • Speaker #1

    Bah écoute, j'ai pas de sujet imposé. Je pense que la première chose à faire, c'est déjà... Enfin là aussi, t'as deux approches marchées. C'est soit tu dis j'ai ça à vendre et tu le vends et c'est OK. Soit tu dis en fait j'ai rien à vendre, mais je me mets à disposition au service d'eux. Et à ce moment-là, j'ai quand même un fil d'Ariane qui va être l'humain et tout ce qui touche à l'humain. Donc l'organisation du travail, les tâches, le temps, le stress, les relations humaines, etc. Le dénominateur commun de tout ça, c'est... Je dirais, c'est la communication.

  • Speaker #0

    Ok. Tu as une approche ultra personnalisée, si je peux me permettre cette expression.

  • Speaker #1

    Oui, elle est personnalisée.

  • Speaker #0

    C'est déjà parce que toi, tu as ta propre approche.

  • Speaker #1

    J'ai des biais, j'ai des biais de lecture. C'est-à-dire que comme j'ai une certaine... Enfin, si tu veux, quand on a un marteau, on voit des clous partout. C'est-à-dire qu'en fait, tu trouves ce que tu cherches. Donc, quand j'arrive dans une organisation et que je vois qu'il y a des... S'il y a des difficultés de communication, ça me saute aux yeux. La question, c'est de savoir est-ce que ce sont des causes, est-ce que ce sont des conséquences, est-ce que c'est les deux à la fois, est-ce que... Donc, moi, effectivement, j'ai cette approche. de regarder d'abord comment les échanges d'informations, c'est des flux, et comment les flux fonctionnent, à quelle vitesse ça fonctionne, est-ce que ça fonctionne bien ? Parce qu'en réalité, c'est quand même, je ne vais pas filer de pourcentage, parce qu'on peut souvent être contredit sur ces aspects-là, et ça n'apporte pas grand-chose en définitive, mais je pense qu'on est tous plus ou moins OK pour dire que la communication, quand ça le fait bien, c'est bien. Et quand ça ne le fait pas, ce n'est pas bien. Et il n'est pas bien, c'est en train de la souffrance.

  • Speaker #0

    Et justement, comment est-ce qu'on, dans ton métier, dans ton secteur d'activité, comment est-ce qu'on mesure le... Je sais que la question est un peu curieuse, mais comment est-ce qu'on mesure le résultat ? Comment toi, tu arrives à te dire, une fois que tu as pris quelqu'un en main, que ce soit donc une personne en one-to-one, comme tu disais, ou que ce soit une équipe ou une organisation, peu importe le sujet que tu traites pour eux, comment tu arrives à mesurer, après ton travail, que ça a fonctionné ou pas ?

  • Speaker #1

    Dans les grandes lignes, tu as plusieurs facteurs qui rentrent en compte. Déjà, il y a un effet de temporalité parce que c'est un peu comme quand tu fais une formation, le formateur est sympa, tout le monde est content. Mais couille de trois, six mois, un an après. Oui. Je pense que ce soit dans le consulting, dans l'organisation du travail, des milieux qui sont assez observables. Que ce soit dans le coaching, ou contrairement à ce qu'on pourrait penser, on peut mettre des indicateurs observables. que ce soit dans la formation, on a des indicateurs observables, on a des objectifs pédagogiques, et on peut évaluer...

  • Speaker #0

    Parce que dans la formation, je suis d'accord, en général, c'est... C'est plus pour le coaching ? Oui, plus pour le coaching, oui.

  • Speaker #1

    Alors, sur le coaching, si tu veux, la méthodologie, elle est assez simple. Moi, je travaille spécifiquement dans le monde professionnel. Je ne fais pas de coaching de vie. Je n'ai pas de jugement de valeur là-dessus. J'en ai fait un petit peu. Ce n'est pas mon truc. Je suis plus efficient dans le monde professionnel. Bon, puis c'est plus cohérent avec l'ensemble. Donc là, en général, si tu veux, tu as, on va dire... Moi, je préfère parler en termes d'attente avant de parler d'objectif. Donc, il y a des attentes qui vont relever de l'individu et des attentes qui vont relever de l'organisation. L'idée, on parlait tout à l'heure de communication, l'idée, c'est de s'entendre sur ces attentes. Moi, je veux arriver à prendre la parole en public sans stresser. Et l'organisation, ça va être, moi, je veux que tu puisses animer ces réunions et que tu sois compris et que tu réussisses à embarquer les gens, à démontrer du leadership, etc. L'habileté, c'est d'en faire émerger, en respectant les attentes légitimes, c'est d'en faire émerger des dénominateurs communs et de transformer les dénominateurs communs en indicateurs observables. En d'autres termes, ça reviendrait à dire comment tu sauras que tu n'es plus stressé quand tu prends la parole au public et comment tu sauras que ton salarié a bien embarqué les gens, a fait preuve de leadership, etc. On va dire, voilà, je n'ai pas la boule au ventre, je n'ai pas envie de vomir, j'ai bien dormi la nuit d'avant, je n'ai pas la gorge sèche, etc. Et l'entreprise, ça va être, on a eu des très bons retours, on a un taux d'implication, d'engagement qui est très fort, etc. Bon, c'est là, en général, que je présente ma facture.

  • Speaker #0

    Ok, d'accord.

  • Speaker #1

    Donc là, tu as des indicateurs. Après, c'est varié. Il arrive parfois qu'on soit dans des choses un peu poreuses, très subjectives, très personnelles, très identitaires, de l'ordre des valeurs, des croyances personnelles, de l'intime. Et il n'y a pas toujours d'attente, d'objectif, de choses à atteindre. Parfois, en parler, le fait qu'il y ait de l'émergence, ou comme disent nos amis canadiens, des fulgurances, des prises de conscience, parfois ça dénoue. Il faut bien comprendre qu'un coach, normalement, n'a pas d'attente. Il n'a pas de projet pour son client, c'est-à-dire toute la difficulté.

  • Speaker #0

    Oui, d'où ma question. C'est vrai qu'on est un peu dans quelque chose d'impalpable. Mais bon, est-ce que la réponse ne viendrait pas justement de la personne que tu as accompagnée ? Est-ce que ce n'est pas elle qui te dit à la fin, en toute sincérité, ça a changé quelque chose ? Oui, ça a fonctionné pour moi. Parce que ces gens-là viennent avec des attentes. Et puis, je pense que ce n'est pas des démarches qu'on fait. Je pense que c'est difficile aussi d'être un coaché. Il faut une certaine forme de lâcher prise. Il faut se laisser faire, se laisser conduire. Il y a la notion de confiance aussi. Comment est-ce que la confiance s'instaure ? Mais une fois, je pense que quand ces sujets sont vraiment mis à plat et que tu rentres dans cette relation de coaché et de coach, c'est peut-être justement le coaché qui va te dire « ça a fonctionné pour moi, merci Laurent » . Est-ce que tu l'entends ça ? Est-ce que les gens le verbalisent ?

  • Speaker #1

    Ça tient la personnalité des gens. Tu as des gens qui sont plus en gratitude que d'autres. Tu as des gens qui ont de la pudeur, qui ne te diront rien parce qu'ils sont pudiques. Oui, il y a des gens qui me témoignent leur gratitude. Mais en fait, tu sais, ça se voit.

  • Speaker #0

    D'accord, ça se voit,

  • Speaker #1

    tout simplement. En fait, pour le coach, normalement, il le voit. Il voit les moments de détente de son client. Il voit quand il arrive les épaules un peu moins basses que d'habitude, entraînant moins les pieds, je caricature. Mais il y a un peu de ça parfois. Moi, je l'ai vécu. J'ai vu des gens arriver dans des états de... Si tu veux, vraiment de... Enfin, le sac de briques sur les épaules, quoi. Tu vois ? Après, tu le vois aussi dans ce que tout d'un coup, les gens se mettent à imaginer d'eux-mêmes. Tu vois ? Enfin, dans le coaching... Enfin, pas que dans le coaching, on dirait que je parle des quakers belins chez nous, les quakers. Mais on a des petites phrases comme ça, un peu toutes faites. C'est l'expert, dans le coaching, l'expert de lui-même, c'est le client. C'est pas parce que t'es coach que qu'est-ce que tu sais de ton client. Je veux dire, le mec, ça fait 40 ou 50 ans qu'il vit avec lui-même et toi, t'arrives parce que t'es coach, alors tu vas lui dire et tout. Enfin, faut arrêter, quoi. C'est n'importe quoi. Donc, c'est d'abord une rencontre humaine sur laquelle il va y avoir des intentions partagées. de l'alliance. Et après, l'outil, je dirais, qui va être très important pour le coach, c'est le questionnement. C'est un travail qu'on appelle réflexif. Donc en fait, rappelle-toi, on n'a pas d'attente, on n'a pas de projet. La grande difficulté pour nous, c'est de ne pas induire, c'est de ne pas poser des questions qui dirigent, c'est de ne pas poser des questions qui vont faire qu'on va vérifier ce qu'on a compris. C'est ce qu'on appelle la question puissante. Donc si tu veux, moi, quand j'en ai une par client et non pas par séance, je suis déjà très content de moi. C'est très compliqué la question puissante. C'est vraiment très compliqué. Une forme d'inspiration. Enfin, c'est un... J'hésite à le dire, mais pour moi, il y a une forme d'art. Mais dans le sens, non pas prétentieux du terme, mais dans le sens appliqué du terme.

  • Speaker #0

    Oui, je vois tout à fait l'analogie.

  • Speaker #1

    Presque artisanal.

  • Speaker #0

    Artisanal, je l'ai bien.

  • Speaker #1

    Le soin, l'application. l'intention, la présence, le dévouement, une forme de don. Je vais te dire un truc. Quand on commence des coachings, on nous apprend avant d'entrer dans une séance de coaching à se mettre ce qu'on appelle en état ressource, en d'autres termes. Ça veut dire que tu vas essayer de sortir un peu de ta tête, de tes histoires perso pour pouvoir arriver un petit peu comme un miroir, c'est-à-dire un peu neutre dans l'accueil, sans intention, sans etc. Donc si t'es pas bien, tu prends quelques minutes, on a des techniques et puis on se met vraiment en état ressource. Ce que peuvent faire d'ailleurs des gens qui prennent la parole en public, tous les gens qui vont à un moment donné faire un truc important pour eux, ils vont avoir besoin de se mobiliser. Mais ça marche pas toujours. C'est toute la différence entre savoir et faire. Donc ça marche pas toujours. Et je m'ouvrais de ça, il y a quelques années, à mon superviseur, enfin ma superviseur, et elle me disait, mais est-ce que quand tu as fini ton coaching, t'es en état ressource ?

  • Speaker #0

    Et alors ?

  • Speaker #1

    Et je lui ai dit, ben ouais. Elle me dit, ben voilà. Elle me dit, tu vois, c'est aussi à ça qu'on reconnaît un coach. C'est-à-dire qu'en fait, tu peux rentrer en boitant et tu ressors en sautillant. C'est-à-dire que, tu vois, souvent on dit, ouais, le coach fait pour son client, en réalité il ne fait pas grand-chose. C'est une grosse feignasse en réalité. C'est tout le client qui bosse et c'est tant mieux. Mais qu'est-ce que le coach grandit de ça aussi ? C'est-à-dire à quel point tu relativises ta propre vie, tes propres problèmes, tes propres incertitudes. tes angoisses existentielles, tes interrogations, ton égo, etc.

  • Speaker #0

    Alors Laurent, justement, je voulais savoir, quand tu arrives, toi, en posture de coach, tu as aussi tes propres emmerdes, tu as tes soucis, tu peux ne pas bien avoir dormi la veille, justement. Comment tu fais pour gérer ça à ton niveau quand tu te retrouves en mission pour ton client ?

  • Speaker #1

    J'aimerais pouvoir te dire, oui, tu comprends maintenant avec mon expérience, ça se fait de manière un peu automatique.

  • Speaker #0

    C'est pas illogique que tu piques sur ça.

  • Speaker #1

    Et en fait, je vais te dire la vérité, je suis le champion du monde. Sauf que, bon, c'est pas du tout ça. Non, écoute, des fois, ça se fait assez naturellement. Ça peut reposer sur la relation que tu as avec le... Alors, comment te dire ?

  • Speaker #0

    C'est pareil, tu ne choisis pas toujours aussi ton client.

  • Speaker #1

    Ça dépend, alors moi, si, mais... Et le client te choisit. Là aussi, on a des méthodes dans l'entreprise. On propose plusieurs coachs, tu ne l'imposes pas. Il y a une vraie dentologie derrière, une éthique du métier. Parce qu'il faut que le client veuille bosser avec toi. Il faut que toi, tu puisses bosser avec le client.

  • Speaker #0

    Sinon, c'est stérile.

  • Speaker #1

    C'est un peu compliqué quand même. Tu vas te marier avec lui ? Non, si. Donc, ça dépend. Ta question, elle est à replacer dans une temporalité. Est-ce que c'est la première séance ou est-ce que c'est la cinquième séance ? Si c'est la cinquième séance, tu as tissé une alliance, tu peux avoir même un goût particulier, un intérêt particulier dans la relation qui fait que, en fait, c'est vraiment une situation où tu sais que tu vas passer un bon moment, tu apprécies la personne, il s'est créé un lien et tu es content de le voir un peu comme un pote ou une pote, etc. Là où ça peut parfois être compliqué, c'est quand c'est la première séance, tu ne connais pas le client et qu'il peut y avoir un fort enjeu. En fait, ça va être un peu l'égout qui va parler, parce qu'on n'arrive jamais complètement à se défaire de « il faut que je sois bon, il faut que je sois parfait, il faut faire cette espèce de driver un peu comme ça, où je dois faire plaisir, enfin, bref. » Donc là, oui, il faut que tu appliques ce que tu dis à tes clients, il faut que tu t'appliques à toi-même. Moi, je passe beaucoup par le corps, c'est-à-dire que je ne passe pas trop par...

  • Speaker #0

    C'est très intéressant.

  • Speaker #1

    Je ne passe pas trop par il faut, je dois. Parce que je n'arrive pas en fait. Je n'arrive pas à m'halluciner de cette manière-là.

  • Speaker #0

    Tu n'arrives pas à t'auto-convaincre.

  • Speaker #1

    Non, parce que je passe par le corps. C'est-à-dire qu'en fait, je vais chercher de l'apaisement et moi, ça passe par la respiration. Ok. Tu as la cohérence cardiaque, tu as plein de choses, tu as plein de techniques.

  • Speaker #0

    Est-ce que, parce que pour les gens qui nous écoutent, qui peuvent se retrouver dans ces moments aussi où il y a un... Ils ont besoin un peu de se redescendre et de se mettre en alignement pour faire face à un moment ou à une situation. Est-ce que tu peux donner une petite astuce,

  • Speaker #1

    une technique simple ? Moi, je n'ai pas forcément d'astuce ou de technique. Je sais que les gens raffolent de produits un peu comme ça, de matière à penser, de trucs tout fait. Mais en réalité, d'abord, il faut prendre la décision de se calmer. Je décide de me calmer un peu, comme tu dis, quand je décide d'arrêter les clubs. Il faut que ce soit une décision d'abord. Et ensuite, il faut que tu saches qu'en fait, si tu as de l'agitation mentale, tu vas avoir de l'agitation dans le corps. OK ? Et ce n'est pas parce que tu vas dire à ton mental « tout va bien » que le corps va se calmer. C'est trop tard. Donc en fait, il faut repasser par le corps. Alors, je ne suis pas en train de dire une vérité et c'est comme ça et ce n'est pas autrement. Moi, je dis « voilà ce qui marche » . Et pour les gens que j'accompagne, j'ai pu vérifier que ça fonctionnait plutôt bien. Donc, l'idée, c'est de repasser par le corps et de ramener le corps, si tu veux, à un état… Ce qu'on appelle l'homéostasie, c'est-à-dire l'équilibre des fonctions du corps. Un peu comme une table de mixage, tu remets toutes les choses, tu réinitialises, tu remets, bon, c'est ça l'homéostasie, c'est ramener l'équilibre. Donc ça va passer par la respiration. Donc on va travailler sur le diaphragme, tu vois, et tu vas avoir des temps d'inspiration, etc. Et ça va t'amener de l'apaisement, du calme, ça va redescendre ton rythme cardiaque, tu vas moins transpirer, etc. Le stress va redescendre. Et à partir de là, tu peux passer en mode un peu plus rationnel, un peu plus raisonné, plus logique, de dire je ne suis pas en danger, j'ai bien préparé mon dossier, je me sens prêt, j'ai des compétences, j'ai des capacités, etc. Après, tu vas trouver ton leitmotiv, tes mantras, en fait, qui vont te permettre de te remettre dans un état d'esprit plus constructif. Mais je crois qu'il est naturel de sentir des variations en soi et d'avoir du stress. parce que c'est un mécanisme qui nous permet de nous adapter, d'entrer en vigilance. Et donc, je crois que c'est utile. En tout cas, ça a été pendant des millions d'années. Et donc, je pense qu'il ne faut pas faire haro sur le bodé. On parle beaucoup du stress aujourd'hui de manière un petit peu négative parce qu'il y a beaucoup de pathologies. Et donc, il y a une espèce de croyance qu'il faut se débarrasser du stress, que ce n'est pas bien, que ceci, que cela. Mais moi, je rencontre des gens qui fonctionnent au stress, qui ont besoin de stress, qui vont se... Pareil, on parle de la procrastination, le fait de faire au dernier moment les choses, beau ou pas beau, encore une fois, alors que non, il y a des gens, ils vont attendre la dernière minute pour faire les choses. Ça les galvanise. Ils fonctionnent comme ça. Donc, on a tous des modes de fonctionnement. Et je crois que c'est important d'être à l'écoute de cela en soi, parce que ça nous renseigne sur ce qu'on est, sur ce que l'on est et qui on est et nos besoins.

  • Speaker #0

    OK. Tu utilises des techniques, tu utilises du savoir. Où est-ce que tu as puisé tout ce...

  • Speaker #1

    Chez les autres.

  • Speaker #0

    Chez les autres ?

  • Speaker #1

    Ben ouais.

  • Speaker #0

    Tu vois, je sais que tu as fait la programmation neurolinguistique, en tout cas des formations autour de ça.

  • Speaker #1

    J'ai fait beaucoup de formations en sciences humaines, j'ai plus de 1000 heures de formation autour de ces choses-là. Donc je sais qu'aujourd'hui on fabrique des coachs en...

  • Speaker #0

    En 5 minutes ?

  • Speaker #1

    Ouais, non, je veux pas être méchant mais...

  • Speaker #0

    Non mais si, ça existe.

  • Speaker #1

    Tu as d'abord une histoire personnelle qui t'amène vers quelque chose. Puis, tu t'informes, tu lis, tu apprends, tu rencontres des gens. Et à un moment donné, les choses font sens pour toi et tu te positionnes dans un rôle. Moi, c'est plus ça qu'il me raconte. Il n'y a pas un truc... Moi, ça n'a jamais été ça, mon histoire entrepreneuriale. On en parle peu pour l'instant, on parle beaucoup de coaching. C'est OK pour moi. Mais en fait, ce qui sous-tend tout ça, c'est un état d'esprit, un mindset entrepreneurial et qui est très expérientiel en réalité. Je n'ai pas choisi de dire, tiens, je vais être coach. Bien sûr qu'à un moment donné, je me suis posé la question. en me disant, est-ce que tu veux devenir coach ? Avec tous les sentiments de légitimité, de saines interrogations que tu peux avoir sur toi et sur ce que... Mais moi, en fait, c'est un chemin. D'accord, je vois. C'est un chemin. Il n'y a pas vraiment de décision a priori. Je veux être ça, je veux être ci. C'est tout le drame de ma vie, si tu veux. C'est que je n'ai jamais su ce que je voulais faire. Mais la contrepartie, c'est qu'en réalité, je ne m'interdis rien. Ça serait un peu outrecuidant de dire je peux tout faire, parce qu'il y a la notion de pouvoir faire, mais dans l'absolu, je peux penser à tout, je peux envisager le tout. Et en tout cas, je ne m'interdis rien.

  • Speaker #0

    Depuis quand tu sais que c'était ta voie, être entrepreneur ?

  • Speaker #1

    C'est pareil, si tu veux.

  • Speaker #0

    Est-ce que c'est arrivé très tôt ?

  • Speaker #1

    C'est pareil.

  • Speaker #0

    Parce que je crois savoir que tu as eu des expériences entrepreneuriales très tôt. Tu as monté des boîtes, tu as fait plusieurs choses. On n'a pas le temps de tout raconter.

  • Speaker #1

    Beaucoup de secteurs d'activité, on a des boîtes, des réseaux sociaux, etc. Une vie bien remplie. Je travaille depuis l'âge de 15 ans et demi.

  • Speaker #0

    C'est ce que tu nous disais, oui. Donc du coup, pour moi, si je devais te trancher tout de suite, je dirais que tu l'avais en toi dès le départ. En fait, je pense qu'on peut devenir entrepreneur, mais je pense qu'il y a quand même une fibre. Il y a quelque chose et ça a trait à la personnalité.

  • Speaker #1

    Ce qui est sûr, si tu veux, c'est que si je voulais aider les gens qui se posent la question de savoir s'ils vont être entrepreneurs ou pas. ça serait bien oui si il y avait une demande et si les gens disaient tiens qu'est-ce que tu peux m'en dire je dirais bah écoute écoute pas trop les autres quand même globalement il y a une différence entre s'informer et croire mais surtout il y a deux choses avec lesquelles tu dois être en paix c'est le changement et l'incertitude si tu n'as pas d'appétence pour l'incertitude et le changement ça va être un peu compliqué ça va être compliqué donc il faut être quand même assez carré avec ça dès le départ C'est-à-dire que si tu te dis... Moi, je fais partie d'une génération, c'était amour, famille, patrie, on faisait un crédit, on achetait la maison, machin, etc. Moi, j'ai jamais fait tout ça, si tu veux. Ça me passait par-dessus la tête. J'étais déjà dans ce que Eckhart Tolle appelle le moment présent, le pouvoir du moment présent. C'est-à-dire que moi, c'est ici et maintenant. Peut-être de manière de jouir de la vie, peut-être d'un côté épicurien. Je ne pensais pas à demain.

  • Speaker #0

    Je vois, je vois.

  • Speaker #1

    J'étais beaucoup dans le aujourd'hui. Et du coup, très attentif à mon environnement. Et c'est mon... Je n'ai pas de mérite. Le seul mérite que j'ai, c'est d'être connecté à mon environnement et d'être à l'écoute de mon environnement. Et ensuite, tu as des effets. Comme au billard, tu as des effets de bande, en fait. La boule rouge qui va toucher la boule bleue qui va toucher la touche jaune. Et boum, tu as une idée que tu n'aurais pas eue, etc. Les signaux faibles, etc. On n'a pas le temps de développer, mais... Tu vois, c'est vraiment ça. C'est être à l'écoute de ton environnement. Tiens, c'est marrant, en fait. En te disant ça, je me dis, en fait, être à l'écoute de soi et à l'écoute de son environnement.

  • Speaker #0

    OK. Alors, l'entrepreneuriat, ça peut être aussi s'associer. Est-ce que tu as vécu des expériences d'association ? Est-ce que tu peux peut-être nous faire part de cette expérience ? Les bons côtés, les mauvais côtés, est-ce que tu le referais ou pas ?

  • Speaker #1

    Alors oui, moi je le referais parce qu'en réalité, plus tu fais, plus tu apprends à faire. Et l'âge aussi joue son rôle. Enfin, pas que l'âge, mais l'âge parce que quand tu... fais souvent la même chose longtemps, tu acquiers de l'expérience, donc du coup là j'ai l'expérience. Mais oui, bien sûr, moi je m'interdis, encore une fois je m'interdis rien. La seule différence si tu veux, c'est qu'aujourd'hui si je devais me réassocier, ce qui n'est plus le cas parce que je ne suis plus, si je devais me réassocier, je veux des faiseurs, je ne veux pas des gens qui sont dans le bateau.

  • Speaker #0

    Oui, tu ne veux pas des...

  • Speaker #1

    Moi, je rame, eux, ils font du ski nautique. La difficulté, c'est de trouver des faiseurs, des bâtisseurs.

  • Speaker #0

    C'est bien là où je voulais en venir, c'est qu'il faut s'associer pour les bonnes raisons et avec les bonnes personnes. Il faut que le deal, le contrat moral soit clair dès le départ. Parce qu'effectivement, si tu t'associes avec quelqu'un qui va te regarder bosser, ne va rien faire en disant « moi, je m'en fous, j'ai 20% départ, maintenant, je suis là, tu dois faire avec » . Ce n'est pas ça pour moi une association réussie. En fait, ma question, c'est plus comment tu arriverais avec ton expérience aujourd'hui à détecter ce qui va faire chez les autres, que ça va matcher sur cette association qui n'aura pas de... Pas de lézard, j'allais dire, sur le deal, encore une fois, que vous passez quand vous vous associez. Pour être aligné, en fait, avec...

  • Speaker #1

    Alors...

  • Speaker #0

    Comment tu peux détecter ça ? Est-ce que tu vas purement au feeling ? Est-ce que tu as des...

  • Speaker #1

    Alors, absolument pas. Je ne dis pas que ça ne compte pas, mais non, c'est le feeling. non le feeling c'est trop hasardeux c'est vrai j'aurais pensé que tu disais oui et bien non j'ai quand même non non il y a de la structure là-dedans bon déjà ça dépend du profil de la société que tu cherches est-ce que tu cherches un financier quelqu'un à la relation avec lui va être complètement différent donc si on en revient sur quelqu'un d'opérationnel avec qui il bâtit les choses bon et bien en fait tu as presque répondu en me posant la question c'est-à-dire que toi il faut que tu sois au clair avec toi évidemment mais surtout en fait il faut que tu t'interroges à ce que veut l'autre ah Qu'est-ce qu'il veut, lui ?

  • Speaker #0

    Ça touche quelque chose, oui.

  • Speaker #1

    Qu'est-ce qu'il veut ? Est-ce que l'environnement va pouvoir y répondre ? Ou est-ce que tu vas pouvoir y répondre ? Et réciproquement, ça va sans dire. Mais disons qu'aujourd'hui, je m'intéresse beaucoup à ce que veut l'autre. C'est quoi sa mission ? C'est quoi la mission qu'il veut porter ? C'est quoi son ambition ? Quel rôle il veut jouer ? Quelles sont ses valeurs ? Quelle est sa vision ? Il faut avoir une vision partagée.

  • Speaker #0

    Ok. Tu emploies que des mots qui... qui résonne aussi vision, valeur,

  • Speaker #1

    je vois tout à fait. Et puis aussi, quel est l'écart qu'il y a entre toi et lui ? Moi, j'ai 59 ans, j'ai été associé 11 fois. Si demain, je m'associe avec un gars qui a 30 ans et qui n'a jamais vécu d'association, ça va être compliqué. Par la force des choses, ça va être compliqué. Si tu as une lutte, tu ne seras même pas opposable.

  • Speaker #0

    Oui, en plus, oui.

  • Speaker #1

    Après, je rappelle, comme à toutes fins utiles, qu'on a... les choses sont bien faites. Il existe ce qu'on appelle des pactes d'associés. Ces pactes d'associés ont pour ambition de définir et réguler les relations entre associés. On pourrait dire pour simplifier, de l'entrée de l'association à la sortie de l'association.

  • Speaker #0

    Oui, je crois d'ailleurs l'avoir déjà dit ici, mais il faut toujours prévoir la sortie. Quoi qu'il arrive, moi je pense que c'est...

  • Speaker #1

    Oui,

  • Speaker #0

    mais il faut le prévoir. Il faut qu'on se dise, quand on s'associe avec quelqu'un, que dans le cas où ça ne fonctionne pas, peu importe les raisons finalement, on a un scénario de sortie qui va permettre à chacun de continuer à faire sa vie. Je pense que ça, c'est aussi un des points clés. En tout cas, un conseil que moi, je peux donner, c'est toujours penser à la sortie dans tout un tas de situations, mais notamment dans le cadre d'une association, une association business ou entrepreneuriale.

  • Speaker #1

    Il y a le point... Enfin... Il y a un truc sur lequel maintenant, j'ai vraiment appris à faire gaffe, c'est de ne pas rendre les gens autour de... Enfin, avec qui je travaille, captifs, tu vois ? Je vois. Un féodéatoire ou captif de ton système, de toi, tu vois ? Ça, j'évite vraiment. Et alors, quand c'est associatif, encore plus, quoi. Ça met trop de pression.

  • Speaker #0

    Qu'est-ce que tu aimes le plus dans ton métier ? Quel est l'aspect de ton métier qui te plaît le plus ?

  • Speaker #1

    Ça me rend heureux,

  • Speaker #0

    Guillaume. Ça te rend heureux. tout le monde ne peut pas en dire autant de son activité professionnelle, donc c'est une très belle réponse. Est-ce qu'il y a des projets sur lesquels tu travailles en ce moment ? Oui, toujours. Est-ce qu'il y a quelque chose qui se détache d'une autre ? Est-ce que tu as une annonce à faire ? Est-ce que tu prépares quelque chose ?

  • Speaker #1

    Non, là je suis à mon... Je suis sur mon 27ème album, donc je... Non, plus sérieusement, en fait... j'ai toujours des projets, donc je n'en ai pas spécifiquement en ce moment. Souvent, mes projets sont les projets de mes clients. En ce qui me concerne, je suis plutôt dans une période de réflexion. Et dans cette période de réflexion, aujourd'hui, j'ai lu un bouquin. Je suis tombé sur un bouquin, je me suis dit, allez, je prends, je lis, je suis en train de le parcourir, donc je ne peux pas t'en faire le... Ça s'appelle One.

  • Speaker #0

    Ok, c'est écrit par qui ? Tu as le nom ?

  • Speaker #1

    Non mais j'ai le bouquin dans le sac, on pourra le dire tout à l'heure. Et ça m'a amené à un niveau de réflexion où je me suis dit, en fait ce que dit le gars c'est que faut-il croître absolument ? Quand je dis croître, pour une entreprise c'est dans la notion d'expansion, plus de parts de marché, plus de chiffre d'affaires, plus de cela. Et le gars, je ne suis pas arrivé au bout du bouquin et je ne suis pas en train de dire que je suis d'accord avec lui ou pas. En revanche, je trouve intéressant l'approche et je la trouve d'autant plus intéressante qu'elle résonne en moi en ce moment. Et tu vas voir où ça m'a amené. Je vais te partager, mais je voulais contextualiser. Le gars dit en fait, avant de faire plus, réfléchissez déjà si vous ne pouvez pas faire mieux.

  • Speaker #0

    ce que vous faites déjà. Alors, ça me semblait un peu... Mon Dieu, quelle découverte ! Quel julien !

  • Speaker #1

    Non, mais des fois, les concepts les plus simples sont les plus forts.

  • Speaker #0

    Du coup, je me suis posé la question. Je me suis dit, bon sang de bois, y a-t-il des choses que tu peux faire mieux ? Et oui, j'en ai trouvé. Et j'en ai trouvé plein. Et donc, en ce moment, je m'emploie à faire les choses que je fais, mais en les faisant mieux. Alors, dans le mieux, il y a... quelques critères qui dépendent des sujets. Si c'est dans la pédagogie, c'est comment mieux enseigner, si c'est dans la formation, c'est comment mieux la partager, etc. Mieux communiquer, mieux trouver mes clients, mieux choisir mes projets, mieux me former, etc. Donc j'aime cette idée, et en plus derrière, il peut y avoir une culture économique. Je veux dire, un coach, par exemple, il y a différents... type de tarification pour les coachs débutants intermédiaires avancés etc bon ça peut aller 250 balles on va dire jusqu'à 500 balles et il y en a alors après ça dépend de ton marché c'est en Angleterre à New York à Paris c'est bon c'est pas mal et jusqu'à 1000 balles la séance dans la même qui se vendent plus que ça des Anthony Robbins etc etc mais bon juste revenir à la réunion déjà quand tu te vends 500 balles c'est déjà bien moi c'est pas le cas je me vends 350 la séance donc en fait je fais quoi je vends du temps

  • Speaker #1

    Oui, clairement.

  • Speaker #0

    Et le temps, il n'est pas extensible. Donc, si je peux travailler 6 heures par jour de manière efficace, je ne peux pas en travailler 8. Enfin, je peux couvrir, je peux faire 10-12 même.

  • Speaker #1

    Oui, tu vas perdre en qualité.

  • Speaker #0

    Donc, si tu veux, plus je vais pouvoir produire intellectuellement sans être présent, mieux c'est. Plus je vais pouvoir apporter sans être présent, mieux c'est. Je n'ai pas le don d'ubiquité. Donc, plus je vais mettre en place des relais. mieux c'est. Donc c'est comment je fais les choses pour améliorer mes temps d'intervention, afin de les valoriser, afin de les vendre plus cher, afin d'augmenter mon chiffre d'affaires. Enfin moi le chiffre d'affaires je m'en fous, c'est plutôt ma marge, etc. Donc tu peux avoir une vraie culture économique derrière ça. Ça demanderait de développer.

  • Speaker #1

    C'est très intéressant, puis je pense que t'as bien en plus t'as l'acheté tarif.

  • Speaker #0

    Oui,

  • Speaker #1

    enfin je m'en fous. Je dis ça, c'est pas pour la blague, c'est que il y a plein de très transparents Et voilà, on aime dans cette émission que les gens qui viennent nous disent les choses un peu sans langue de bois et partagent peut-être même des fois des informations que d'autres à leur place ne partageraient pas. Et ça, je pense que, encore une fois, ça apporte de la valeur à ceux qui nous écoutent. Ça leur apporte des informations et c'est exactement le but de cette émission. J'avais une petite question sur ce que tu parlais d'optimiser ton temps, etc. De faire des choses, d'offrir du bénéfice, des fois sans être là. Je ne sais pas si j'ai mal compris, mais on aime beaucoup parler de digitalisation, de tout ce que le numérique à notre époque apporte aux entrepreneurs et aux entreprises. Quelle est la place de la digitalisation dans ton business à toi, dans ton activité ? Est-ce qu'elle existe ? Est-ce qu'il y en a un peu ? Pas du tout ?

  • Speaker #0

    Elle existe. Elle est devenue maintenant très importante. Historiquement, le conseil service est... d'avoir une boîte de consulting, va devenir un centre de formation pour répondre en fait à des besoins de mes clients. Puis on va un peu se spécialiser dans les sciences humaines et on va proposer des formations de coach en 2012.

  • Speaker #1

    En 2012 ?

  • Speaker #0

    En 2012.

  • Speaker #1

    Ah d'accord.

  • Speaker #0

    Dès 2012.

  • Speaker #1

    Dès

  • Speaker #0

    2012. Oui, la boîte existe depuis 2011. Dès 2012, on va commencer à proposer une offre structurée, on va dire en développement personnel, j'aime pas trop ce mot parce qu'il est très galvaudé, donc ça m'agace un peu, mais bon c'est... Voilà. Et donc on m'a proposé effectivement des formations en PNL, communication non violente, analyse transactionnelle, Reiki, activation par les mouvements oculaires, on s'est même interrogé sur le transgénérationnel. Enfin il y avait une espèce de retour un peu new age, tu vois, sur les médecines alternatives, les thérapies alternatives, pardon pas médecine, je reprends ce que j'ai dit, faudrait pas me fâcher avec mes potes médecins, de thérapies alternatives. Et donc il y avait le coaching là-dedans. Et je me suis rendu compte que dans les journées de formation en coaching, en fait, on ne perdait pas du temps, mais on investissait beaucoup de temps sur des choses qui auraient pu être vues de manière différente. Donc, une fois qu'on a fait ce constat, on s'est dit comment ? On s'est dit, écoute, on enregistre, en fait, on va faire de l'e-learning, on va faire des capsules vidéo. où on va parler d'un sujet, ça va permettre aux gens d'y réfléchir. Et quand ils en arriveront en formation, ils arriveront déjà avec un produit de réflexion et on pourra parler de ce produit plutôt que de faire la genèse du concept, de se mettre OK sur le concept. Je vais illustrer ça par un exemple. En PNL, tu as un présupposé qui se dit... Peu importe, mais je veux dire, ça n'est pas de la PNL, mais c'est utilisé en PNL, c'est on ne peut pas ne pas communiquer. En d'autres termes, les gens vont te dire si je dis rien, je ne communique pas. Si tu communiques, que tu ne veux pas communiquer. L'idée, c'est ça. Mais tu vois, ça ouvre à la discussion. Quand tu te retrouves avec 10 personnes et que tu veux laisser de l'espace à l'expression, tu peux passer une matinée là-dessus.

  • Speaker #1

    À échanger.

  • Speaker #0

    Surtout si tu as une vingtaine de présupposés, ce qui est le cas en PNL, par exemple. Tu vois ? Donc... C'est l'élément le plus flexible du système qui va libérer le système. Bon, allez, ouvrez le chapitre 1. On passe beaucoup de temps là-dessus. Donc l'idée, c'était ça, c'était d'optimiser. Pourquoi ? Parce qu'on voulait que le présentiel soit quelque chose qui soit beaucoup plus vivant, axé sur la réalité des gens et leurs besoins. Mais en même temps, si tu veux, tu dois déverser un savoir à un instant T, partager des informations, du savoir commun. Parce que c'est ce savoir commun qui va te permettre après d'appréhender des concepts un peu plus élaborés. Et idéalement de pouvoir intervenir dessus. Ouais, tu vois.

  • Speaker #1

    Donc, du coup, tu as commencé à...

  • Speaker #0

    Dès... Alors ça, c'est en 2015.

  • Speaker #1

    À digitaliser très tôt.

  • Speaker #0

    Et donc, en 2015, je commence à digitaliser. Ouais, donc je vais avoir une plateforme en intranet, fermée, réservée aux stagiaires, dans laquelle après, on va mettre les manuels, on va mettre beaucoup de choses. Puis petit à petit, on va se dire, bah tiens, on peut aussi faire des visios en faisant intervenir des spécialistes de France, par exemple des coachs qui sont en France, tu vois, qui ont 10 ans, 20 ans d'expérience, des fois qui n'étaient même plus... compétents que nous, y compris moi. Mais je trouvais ça une vraie richesse. Puis je trouvais que c'était dans l'esprit du coaching. C'était vraiment ça. Donc ça, c'est pour expliquer que si tu veux, forcément, je m'y intéresse. Efficience encore, gagner du temps, aller à l'essentiel, etc. Là où ça va être extrêmement révélateur, c'est avec le Covid. Parce qu'effectivement, quand tu es dans des métiers de communication et de contact, quand on te dit plus de communication, plus de contact, je caricature, mais... Oui,

  • Speaker #1

    oui,

  • Speaker #0

    c'est... Je me suis dit, waouh, quoi. Donc là, on s'est remis en ordre de marche, tu vois, et on a dit e-learning, visio, e-learning, visio, e-learning. Et puis, on a fait un peu l'erreur de partir trop dedans. Moi, j'étais un peu, je traîne un peu des pieds, parce que moi, j'ai un attachement présentiel, parce que j'ai un attachement au contact humain, au champ, à tout ce qui se passe, tout ce qu'on ne voit pas, tout ce qui... Et puis on a fini par trouver, je dis on parce qu'à l'époque on était plusieurs, mais on a fini par trouver la mesure. Et puis moi je me suis par la suite spécialisé, donc là c'est un peu plus récent, il y a deux ans dans les formations de communication professionnelle, formation management. Et donc j'ai créé 70 vidéos autour de la communication du management qui font moins de 10 minutes. Et l'ambition de ça c'est de partager des savoirs théoriques. Et encore une fois, quand ensuite je fais mes coachings ou je fais de la formation, ça permet à la personne d'avoir pu... bosser là-dessus, s'approprier ces contenus qui, même s'ils sont importants, en réalité, elle n'est pas là, la valeur ajoutée. La valeur ajoutée, elle va être lors de l'échange, de dire, OK, j'ai bien compris comment il fallait, je ne sais pas moi, par exemple, créer de la cohésion d'équipe, mais moi, j'ai une équipe de 2, ou j'ai une équipe de 1, ou j'ai une équipe de 50, ou c'est en râteau, ou alors on est délocalisé, il y a du télétravail. Là, ça devient intéressant. Là, tu rentres dans la réalité de la personne. Et là, tu dis, OK, donc il faut adapter ça. à sa réalité. Tu vois ? Je vois. Ce n'est pas toujours facile d'appliquer les choses. Donc, il faut les adapter. Donc, l'idée de l'e-learning, c'est la digitalisation, c'est de dire, rendons accessible un savoir sur lequel la valeur ajoutée est tout à fait relative, bien qu'importante, bien que, comment dire, structurante. D'accord ?

  • Speaker #1

    La valeur théorique.

  • Speaker #0

    Voilà. Mais de là à passer une heure, deux heures dessus, vraiment.

  • Speaker #1

    Donc, toi, tu ne conçois pas, finalement, de vendre... j'ai employé le terme à la mode, mais des formations en ligne, sans avoir une approche présentielle également, pour débriefer avec la personne. Tu n'as jamais imaginé mettre à disposition tout ce contenu pour finalement tout un chacun ?

  • Speaker #0

    Je vais te dire ce que je crois. Déjà, pour que les auditeurs comprennent, moi aujourd'hui je travaille seul dans ma société, donc je suis président directeur balayeur. Donc quand je décide de faire quelque chose, c'est forcément au détriment d'autres choses. Sauf si je délègue, sauf si j'ai du partenariat, etc. Ce qui est déjà le cas. Et donc, si demain je dis je fais des tunnels de vente et je vends mes formations en l'état, mon métier va devenir à plein temps de vendre ça. Et ça, c'est pas mon métier.

  • Speaker #1

    D'accord. Ok, c'est très clair. C'est très clair.

  • Speaker #0

    Voilà, parce que pour me démarquer de l'ensemble de l'offre qui existe aujourd'hui de manière nationale et internationale. Comment te dire, je suis assez apaisé avec ce que je suis, mais je ne suis quand même pas déconnecté de la réalité, si tu veux. Et je pense que Möb, elle repose dans les échanges que j'ai avec les êtres humains. Pas uniquement sur ces vidéos, je pense que ce que je fais, globalement, tout le monde peut le faire. Voilà, ça manque du taf quand même. Attention à ne pas sous-estimer.

  • Speaker #1

    Faut toujours du contenu, c'est toujours...

  • Speaker #0

    À ne pas sous-estimer. Il n'y a rien de facile, il n'y a rien de rapide. C'est du travail, ça c'est clair. Mais voilà, ce n'est pas extraordinaire.

  • Speaker #1

    Écoute, donc on a parlé un peu de digitalisation et ça me donne envie de t'emmener sur un sujet qui est...

  • Speaker #0

    L'intelligence artificielle.

  • Speaker #1

    Absolument. En fait, oui, ma question c'est...

  • Speaker #0

    Elle est sortie, je m'y suis intéressé. Voilà,

  • Speaker #1

    est-ce que tu t'y es intéressé ? Est-ce que tu l'utilises ? Qu'est-ce que ça t'apporte ? sans passer trop de temps là-dessus.

  • Speaker #0

    Ça fait un an que je m'intéresse, que je dis des articles, que je regarde effectivement ce qu'en fait l'intelligence artificielle. Moi, c'est le côté robot.

  • Speaker #1

    Qui te gêne ?

  • Speaker #0

    Non, c'est qui m'intéresse.

  • Speaker #1

    Ah, le côté, ce qu'ils appellent les agents.

  • Speaker #0

    La robotisation, le phénomène de robotisation.

  • Speaker #1

    Automatisation ?

  • Speaker #0

    Oui, tu vois, des gens qui ont, enfin des robots qui vont faire des courses, des robots qui sont dans des trucs d'accueil pour de l'administratif. Des robots qui feront l'ère de la robotisation. En fait, elle a déjà existé dans notre société industrielle. Ça fait longtemps qu'on utilise des robots dans des tas de domaines. Mais à quel point ça va entrer dans notre univers domestique ? Pour les personnes âgées, pour des enfants, pour... Enfin, je ne suis pas un hyper spécialiste, donc je... Mais je pense que le champ est extrêmement large et il repose sur la société que l'on veut se voter. la civilisation dans laquelle on veut rentrer. C'est ça que ça interroge pour moi.

  • Speaker #1

    Est-ce que tu crois qu'on a vraiment le choix ? Est-ce que finalement, on n'est pas... On ne va pas juste dans cette direction sans avoir notre mot à dire quelque part ?

  • Speaker #0

    Je ne sais pas, Guillaume. Tu ne sais pas ? Je ne sais pas répondre à ça. Je peux te donner mon sentiment. Moi, je ne suis pas très à l'aise avec ce que finalement, on n'a pas le choix. Si, si, finalement, on a toujours le choix. La question qui m'intéresse, c'est non pas est-ce que ça va être ? Je pense que ça va être. La question c'est, quelle intelligence nous les humains on va avoir par rapport à ça va être ? Qu'est-ce que ça va être ? Et ça c'est nous qui le décidons. Est-ce que ça va être ? C'est comme Internet. Est-ce que tu vas bosser avec un ordinateur ? Non, non, pas moi. Ok, ça va être dur quand même. Tu vois, moi je n'utilise pas les téléphones. Ok, ça ne va pas être simple. Non, moi l'intelligence artificielle, non, non. Ok, tu vois. Peut-être perdre du temps par rapport aux autres, etc. Mais je crois surtout, c'est comment on va... Quel choix de... Comment on va vivre avec ça ? C'est-à-dire, est-ce qu'on va l'utiliser ? Ou est-ce qu'on va en être un peu, à un moment donné... Après, c'est toujours les Sénats aux catastrophes. Il y a des gens qui ont un fonds de commerce là-dessus. C'est orwellien. C'est l'ère des robots. Les humains sont complètement dépassés. On perd le contrôle de tout. Enfin, c'est Terminator. Moi, je n'ai pas d'idée là-dessus. Je n'en sais rien. Ce que je pense, c'est que tout est à écrire. encore une fois, tout est possible. Après, on vit une époque, des choses émergent. Moi, perso, ça m'est très utile, l'intelligence artificielle. Je l'utilise comme secrétaire, et ça me fait gagner énormément de temps. Avant, j'allais sur Google, et là, je vais faire sourire tous les gens qui connaissent un peu l'intelligence artificielle. Ils se reconnaîtront sûrement, mais avant, j'allais sur Google pour chercher de l'information. Ils me filaient des liens, et il fallait que je parte avec mon baluchon et ma pelle sur chaque lien pour aller trouver l'information. Aujourd'hui, avec un prompt, c'est-à-dire une demande élaborée, pensée, réfléchie, qui replace encore une fois l'humain, pour moi, en tant que donneur d'ordre, l'intelligence artificielle va, elle, investiguer, faire remonter les points saillants, t'en faire une synthèse, etc. Donc il y a un gain de temps qui est évident, qui est avéré, c'est clair. Aujourd'hui, le nier, ça ne sert à rien en réalité. Ce n'est pas que c'est bien ou que c'est mal, c'est vrai, faux, juste. Ce n'est même pas ça. c'est comme si je te disais ah bah j'ai vachement je suis beaucoup dans le lâcher prise parce qu'aujourd'hui j'accepte qu'il fasse jour, bah tant mieux tu vois, mais on s'en fout l'univers s'en fout, il fera jour point, donc l'intelligence artificielle elle est là et elle va rester la vraie question c'est qu'est-ce qu'on va en faire, aujourd'hui je l'utilise et c'est très pratique et c'est très utile et je suis pas effrayé et je vais même te dire mieux, je termine là-dessus, si j'en avais peur Ça serait précisément la raison pour laquelle je devrais m'y intéresser.

  • Speaker #1

    Alors, le podcast s'appelle Entreprendre avec Assurance. Donc, on parle toujours d'une petite touche d'assurance. Est-ce que tu... Et souvent, j'introduis le sujet comme ça. Je voudrais savoir, quel est, toi, ton premier contact à l'assurance, d'une manière générale, dans ta vie, dans ta vie d'entrepreneur, sous-entendu ?

  • Speaker #0

    Spontanément, j'allais te dire la bagnole, mais ce n'était pas en tant qu'entrepreneur. Mais en même temps, j'ai un démarrage de commercial, comme tous les autodidactes. assez rapidement, ça a été l'assurance des bureaux, la RC Pro, tu vois.

  • Speaker #1

    Et quel était ton regard sur tout ça ? Est-ce que tu l'as vécu comme une contrainte en te disant... Est-ce que tu avais compris, entre guillemets, dès le départ, en disant oui, ce truc, c'est utile quand même ?

  • Speaker #0

    Oui, oui, complètement. Il n'y a pas de sujet pour moi. C'est comme le jour qui se lève, si tu veux. C'est pareil. Si tu te poses la question de savoir si tu as besoin d'une assurance, tu as déjà la réponse. Tu vois, c'est pas ça la question que tu devrais te poser. Je ne m'adresse pas à toi, mais la question qu'on doit se poser, c'est parce que j'ai besoin d'une... Où est le risque, en réalité ? Et comment je réponds au risque ? Si c'est l'assurance, c'est l'assurance. Mais après, qui, quoi, comment, à quel prix, ça c'est à toi de voir. Moi, je suis dans des métiers où il y a du risque quand même. Si je me plante sur une organisation et que j'embarque dans un truc, 300 personnes sur de la QVT par exemple, ou de l'organisation du travail dans des univers de production, ce qui est le cas. Je travaille dans ces univers-là, sur des gros groupes. Quand même, on peut se retourner comment ? On va dire, Gajac, t'es bien sympa, mais... Tu nous as envoyés dans le mur, on a perdu du pognon, on a perdu des gens. Les gens se sont barrés, etc.

  • Speaker #1

    C'est très intéressant ce que tu dis, parce que souvent, les gens qui sont dans des professions, on va dire des métiers intellectuels, qui apportent du service, se disent, moi, de toute façon, je ne touche à rien, je ne manipule rien, je ne fais que vendre mon savoir. Donc, je n'ai pas besoin d'assurance, notamment la responsabilité civile professionnelle. Donc, je ne veux convertir personne, mais je pense que c'est une mauvaise croyance pour le coup, parce que des responsabilités, et moi, j'aime beaucoup ton exemple, on en a, notamment quand on est un prestataire de service. Ce n'est pas parce qu'on ne manipule rien ou qu'on ne touche rien avec ses petits doigts qu'on n'a pas des responsabilités. Et à travers ton exemple, on s'aperçoit qu'elles peuvent être très grandes et les gens ne soupçonnent pas tout ça. Mais donc, je suis très heureux d'avoir quelqu'un qui n'est pas réfractaire à l'assurance.

  • Speaker #0

    C'est pourtant bien réel. Enfin, je veux dire, j'ai le souvenir d'un dirigeant qui me dit, bon, il faut coacher ce gars-là. Donc, les attentes de l'organisation, c'était la montée en compétences. Parce que le gars allait prendre des fonctions importantes dans l'organisation, c'était stratégique. Donc, je me mets à le coacher. À l'issue du coaching, le mec a filé sa dame et il s'est barré. Ah. Donc le dirigeant m'a convoqué dans le bureau, puis il m'a dit, « Monsieur Gajac, moi je vous avais demandé de le faire monter en compétence, pas qu'il se casse. » Bon, je suis tombé sur quelqu'un d'intelligent, et il a bien compris, si tu veux, qu'en fait, il avait gagné énormément de temps, et qu'il a évité le burn-out, l'arrêt maladie, du procès, enfin des emmerdes à répétition, parce que les emmerdes, ça vole toujours en escadrille. Donc le gars, il s'est barré, il n'était pas fait pour ça, il s'est réaligné avec ce qui était fondamental pour lui, et il a quitté la boîte. Alors, c'est le risque. Mais imagine, je tombe sur un dirigeant qui dit, moi, monsieur, vous m'avez... Parce qu'il y a un préjudice, d'une certaine manière, pour l'organisation, il y a un préjudice. Donc, soit tu tombes sur quelqu'un d'intelligence qui a été le cas et il se reconnaîtra s'il écoute ce podcast. Je l'invite à écouter tous les podcasts, d'ailleurs, de Perceval, de publicitaires. Mais voilà, le risque, il est bien réel.

  • Speaker #1

    Alors maintenant, on va passer à une petite partie que j'affectionne particulièrement. qu'on appelle l'interview entre deux. En gros, je vais te poser une petite série de questions. J'aimerais que tu fasses ton choix à chaque fois entre mes deux propositions. Alors déjà, quand tu commences ta journée de coach et d'entrepreneur chargé, est-ce que tu es plutôt thé ou café ?

  • Speaker #0

    Café.

  • Speaker #1

    Café. 100% café ?

  • Speaker #0

    En intraveineuse, sans sel.

  • Speaker #1

    En intraveineuse, sans sel, mais avec du sucre.

  • Speaker #0

    Par contre, je suis une mouche, ouais. Très bien.

  • Speaker #1

    matin ou soir, quand es-tu le plus productif ? Quand te sens-tu le plus productif ?

  • Speaker #0

    Ce n'est pas du tout la même productivité, mais tout ce qui va être, je dirais, complexe, par exemple les chiffres, les trucs comme ça, ça va être plutôt le matin. Et l'après-midi, je suis plutôt en phase de l'imaginaire. Rationnel le matin, imaginaire le...

  • Speaker #1

    Très belle réponse, merci. Est-ce que tu es plutôt travail en équipe ou travail individuel ?

  • Speaker #0

    Les deux. Les deux. Ah oui, les deux. Non, c'est une affaire de sujet.

  • Speaker #1

    On a le droit de répondre les deux dans cette interview. Absolument. Est-ce que tu plutôt travailles au bureau ou plutôt télétravail ? Appliquer à toi ta forme de travail.

  • Speaker #0

    Alors, la notion de bureau n'existe pas chez moi. Pas vraiment, si tu veux. Quand je travaille au bureau, je travaille pour ma société en tant que gérant. Là, je ne fais pas un télétravail avec moi. Donc, la question du coup n'est pas adaptée. Et quant au client, je te l'ai dit tout à l'heure, je favorise la rencontre. Donc, est-ce que je fais du distanciel dans des coachings ? Par exemple, oui, je travaille avec des gens en France que je coache à distance. Donc oui, c'est du distanciel. Tu vois, si je pouvais, je prendrais l'avion pour aller les voir. Donc plutôt, je ne suis pas contre le télétravail, encore une fois, ça dépend du contexte, de la personne, de la situation. Je pense que, encore une fois, c'est une affaire d'intelligence de situation.

  • Speaker #1

    Est-ce que si tu devais embaucher quelqu'un pour t'accompagner, tu choisirais un novice, mais quelqu'un de passionné, ou alors plutôt un senior expérimenté ?

  • Speaker #0

    Un senior passionné.

  • Speaker #1

    Un senior passionné. On ne l'avait jamais fait, celle-là, elle est très bien. J'aime beaucoup. Tu es plutôt Mac ou PC ? J'aime bien cette question.

  • Speaker #0

    Alors, nous les coachs, en fait, on travaille qu'avec...

  • Speaker #1

    Qu'avec de quoi ? Ah, dommage.

  • Speaker #0

    Je suis PC, je suis attiré par les Mac, mais je suis trop, trop, trop fainéant pour tout recommencer et je suis très à l'aise dans l'univers PC. Je contrôle et maîtrise la situation.

  • Speaker #1

    Écoute, la transition se fait vraiment en douceur. Pour l'avoir vécu et le faire vivre des fois des collaborateurs, je t'assure que...

  • Speaker #0

    Je me méfie toujours des transitions en douceur. Ah,

  • Speaker #1

    écoute, très bien. Je réessaierai plus tard alors. Dans ton business aujourd'hui, qu'est-ce qui est le plus important pour toi ? Est-ce que c'est d'attirer de nouveaux clients ou alors de fidéliser tes clients existants ?

  • Speaker #0

    Non, je pense qu'ils sont fidélisés mes clients. Enfin, ils me le diront. D'accord. en fait j'ai un indicateur assez simple en moyenne je travaille depuis au moins 2 à 3 ans parfois même 4 avec les mêmes clients donc c'est un indicateur très fort très positif du coup la fidélisation oui oui c'est important mais là aussi ça se fait naturellement encore que là aussi il faut garder un peu raison parce que Quand tu travailles trop longtemps avec les gens, tu finis par ne plus rien leur apporter parce que tu fais tellement partie du système que tu perds en candeur, tu perds en ce qu'on appelle le rapport d'étonnement, toutes ces choses-là.

  • Speaker #1

    Pour te détendre, tu es plutôt Netflix ou lecture ?

  • Speaker #0

    Ah, pour me détendre, lecture. Lecture. Ah ouais, clairement.

  • Speaker #1

    Tu lis sur tablette ou ce genre de choses ou tu préfères un bon vieux bouquin ? Alors ? Quand on sent sous les doigts, quand on sent les pages sous les doigts ?

  • Speaker #0

    Ça va faire un peu GPto, mais ouais, moi j'aime bien le bois, j'aime bien le papier. Pour te donner une idée de lecture, hier j'ai lu un bouquin entier, 150 pages, je l'ai lu dans la soirée.

  • Speaker #1

    Tu lis beaucoup, je l'ai l'impression.

  • Speaker #0

    Oui, moi j'aime lire.

  • Speaker #1

    Et tu as toujours...

  • Speaker #0

    Oui, j'ai beaucoup lu. Il y a tant à savoir et la vie est tellement courte.

  • Speaker #1

    Tu es plutôt rock ou rap ?

  • Speaker #0

    Alors ça dépend qui, mon capitaine.

  • Speaker #1

    Qu'est-ce que tu préfères si tu devais choisir ? le rock le rock pas souvent le rock mais moi j'ai beaucoup aimé le rap,

  • Speaker #0

    le premier rap des années 70 de New Yorker d'EMC avant eux il y avait Africa Bambaataa Sugar Ligand etc je vous dis les noms là mais il y en a d'autres mais voilà après j'ai bien aimé Je trouve qu'il y a des groupes français comme IAM, parlons français, parlons des français. IAM, j'ai trouvé qu'ils ont fait des choses remarquables, vraiment. MC Solar, il a fait aussi des choses que j'ai trouvées très intéressantes, vraiment, culturellement intéressantes. Voilà.

  • Speaker #1

    Pour apprendre ou te tenir informé, tu es plutôt podcast ou radio ?

  • Speaker #0

    Toutes les radios enregistrent leurs émissions et les proposent en podcast. C'est vrai. Je m'astreins à une discipline sportive régulière, pour ne pas dire journalière. Et j'écoute des podcasts sur des choses qui m'intéressent.

  • Speaker #1

    Tu sélectionnes les sujets et les émissions qui t'intéressent.

  • Speaker #0

    Voilà, j'écoute de la sculpture, affaires sensibles. J'écoute pas mal aussi André Bercoff de Sud Radio. J'écoute des paroles, des gens qui s'expriment de manière un peu qui... reviennent un peu sur des sujets pour en parler manière différente et tout moi j'aime bien écouter ces gens là ça peut être la cdfd poste casque podcast que j'ai écouté c'était sur n'a plus qu'au donosaure tu vois ça ça remonte quand même tam dans le te voilà avant c'était une série d'épisodes aussi sur l'histoire de gfk mais très très fouillé très renseigné voilà et plein de trucs dont j'ignorais totalement l'existant donc je fais mon sport et j'écoute des podcasts donc J'ai toujours aimé la radio, c'est ma génération, la radio, vraiment. Mais j'étais plus à écouter les radios de nuit. J'aimais beaucoup les radios de nuit, comme les émissions de nuit. Je trouve qu'il y a un ton, je trouve que les gens ne disent pas les mêmes choses. Les gens ne disent pas les mêmes choses et ne les disent pas de la même manière. Et ça, ça s'est un peu perdu. Du fait des réseaux sociaux, il y a moins de choses dédiées la nuit parce qu'il y a des enregistrements, etc. Il y a moins ça. Donc moi, je me suis un peu détaché des radios parce qu'effectivement, il y a des podcasts et il y a une forme de simplification d'accès. Voilà, donc plutôt podcast au final, mais un grand coup de cœur pour les radios.

  • Speaker #1

    Et dernière question de cette interview entre deux. Est-ce que tu es plutôt assurance traditionnelle ou alors assurance digitale ?

  • Speaker #0

    On est dans le risque. Le risque, pour moi, répond... La satisfaction comme ça, pour moi, ça va être de répondre à un besoin de sécurité. Le digital ne m'apportera jamais un certainement de sécurité. Donc ça sera quand même face to face. Après, que la relation se digitalise pour des raisons pratiques, je n'ai aucun problème avec ça et je trouve que c'est plein de bon sens, si tu veux. Il n'y a pas photo. Mais en point d'entrée, j'ai besoin d'être sécurisé. Et aujourd'hui, ce qui me sécurise, c'est... d'avoir quelqu'un en face de toi qui t'explique c'est toutes les limites des plateformes téléphoniques et bien écoute merci d'être prêté au jeu de l'interview entre deux j'aimerais savoir si tu es présent sur les réseaux sociaux à quelle fréquence est-ce que ça t'intéresse est-ce que c'est une

  • Speaker #1

    source pour toi de développement de visibilité, est-ce que tu aimes ça,

  • Speaker #0

    est-ce que tu n'aimes pas j'ai la chance d'être sur un territoire comme l'île de la Réunion, c'est petit donc si je veux parler aux gens je prends Je prends ma moto, je vais voir les gens, je serre la pogne et je parle et je discute. Donc ici, tu peux rencontrer des gens que tu ne rencontrerais jamais ailleurs. C'est-à-dire en termes de distance. Il y a une forme de proximité, d'accessibilité qui est beaucoup plus facile à La Réunion. En ce qui concerne les réseaux sociaux, j'y étais beaucoup et j'ai arrêté. Aujourd'hui, je ne suis que sur LinkedIn. Et je le suis plutôt en tant que... Je partage des choses. Comment dire ? Je ne communique pas sur mon travail. Je ne fais pas ça. Pour une raison simple, c'est que je suis tenu au secret professionnel. Alors ça,

  • Speaker #1

    bien sûr, je comprends.

  • Speaker #0

    Donc, je ne peux pas dire, j'ai coaché telle personne, j'ai formé telle personne. Je ne le fais pas. D'ailleurs,

  • Speaker #1

    je ne pense pas que ce soit le plus intéressant.

  • Speaker #0

    Non, mais c'est ce qui se fait énormément.

  • Speaker #1

    Je ne pense pas que ce soit le plus intéressant, justement. Mais toi, avec justement, je pense que tu es quelqu'un qui a... Je sais que tu aimes partager, tu as beaucoup de choses à partager. Il y a par exemple, tu fais les nouveaux formats vidéo sur LinkedIn, justement. des petites capsules vidéo de 10 secondes, 20 secondes, 30 secondes. Pour moi, tu es exactement un très bon candidat pour ça, pour ce format-là sur LinkedIn, pour apporter justement, partager ton expérience, apporter des choses aux autres. Ça ne t'a jamais traversé l'esprit ?

  • Speaker #0

    Si, bien sûr que si. Et pourquoi tu ne fais pas le pas ?

  • Speaker #1

    C'est s'afficher, c'est compliqué. Après, ça prend du temps aussi.

  • Speaker #0

    S'afficher, c'est juste facile. Je ne sais pas si c'est une complication, en tout cas ça nécessite que tu t'alignes avec ça, que tu sois apaisé avec ça. Parce qu'on devrait mettre un peu d'intelligence artificielle ou d'intelligence tout court parfois. Mais indépendamment de ça, pour répondre à ta question, il faudrait que je le fasse en partenariat si je devais faire ça. Parce que moi je n'ai pas le temps.

  • Speaker #1

    Ça, je l'entends.

  • Speaker #0

    Moi, mon boulot, ce n'est pas de faire de la pub. Je n'ai pas le temps de communiquer. Je bosse, je n'ai pas le temps. Et c'est du temps. C'est énormément de temps. Le communiquer, c'est du temps.

  • Speaker #1

    Absolument.

  • Speaker #0

    C'est un métier, c'est ce que je disais tout à l'heure. Si je veux vendre des formations digitalisées, ça devient un métier à part entière. Et Dieu sait que j'ai beaucoup d'affection pour le métier de vendeur, comme pour le métier de manager. Et ce sont des vrais métiers à part entière, qui demandent du temps, de l'investissement, etc. Et l'amélioration continue. C'est un espace aujourd'hui que je n'ai pas. Donc si je devais prendre cette décision, ça sous-entendrait qu'il faudrait que je mette en place un partenariat avec des gens compétents et que d'une certaine manière, je m'abandonne après avoir voté un cahier des charges, mais que je m'abandonne à leur expertise. On ne peut pas tout faire. On ne doit pas tout faire.

  • Speaker #1

    OK, merci pour cette réponse franche, comme toutes les autres d'ailleurs. Si tu pouvais nous... conseiller une application, un service internet, un logiciel ? Par exemple, sur ton iPhone ou sur ton téléphone, quelle application tu as et tu aimerais partager aux autres, à ceux qui nous écoutent ?

  • Speaker #0

    En fait, si... Tout à l'heure, je parlais de cohérence cardiaque, de respiration, de repasser par le corps. Je crois que c'est quelque chose qui... Enfin, dans mon coaching, la gestion du stress, c'est un truc, mais alors...

  • Speaker #1

    Déterminant.

  • Speaker #0

    L'anxiété, ouais, c'est un truc... Nos sociétés sont vraiment rudes. Je dirais d'aller regarder les petites applications qui permettent de rythmer ta respiration. Il y en a une qui est très bien, et c'est pour ça que j'avais ce temps de silence, parce que je voulais retrouver le nom de cette appli, et je ne le retrouve pas. Elle est très, très bien. Il y a plein de choix. Prenez un truc simple. C'est une espèce de bulle, si tu veux, qui monte sur un temps donné. Donc, tu peux régler le temps de l'inspiration, de l'expiration et le nombre de fréquences auxquelles tu vas faire ça, de répétition, pardon, auxquelles tu vas faire ça. Oui, oui. Et donc, en fait, ça, c'est bien parce que, tu vois, c'est un support visuel. Et donc, tu vas regarder cette bulle et tu vas respirer jusqu'à ce qu'elle arrive tout en haut. Puis après, tu vas expirer jusqu'à ce qu'elle arrive tout en bas. Et tu te laisses guider. Et pendant que tu fais ça... ton esprit, lui, se focus sur ce qui est visuel. Il peut même y avoir du son, de la musique. Tu peux même te le faire avec tes Airpods, si tu veux. Et tu as un temps donné, tu t'es voté un temps et tu le fais. Donc ça, c'est une application qui est simple, qui est très efficace. A noter cependant que, comme pour les bonnes habitudes, il faut le répéter. Plus tu vas le répéter, plus ça va s'ancrer, plus ça va devenir efficace. Donc oui, une appli à conseiller, ça serait ça. Et après, toutes les applis que vous voulez, si ça vous fait marrer. Plaisir,

  • Speaker #1

    On va retrouver le nom de cette application, on la mettra en description de l'épisode. Est-ce que tu aurais donc peut-être un film, une chaîne YouTube ou un autre livre à nous conseiller ?

  • Speaker #0

    Écoute, j'aime trop de livres pour en citer qu'un et ça serait trahir les auteurs que d'en sélectionner un seul. Donc je dirais, je dirais ce que je lis en ce moment, je lis Bec BD parce qu'il me fait beaucoup marrer et qu'on a sensiblement le même âge. et que j'aime beaucoup son esprit provocateur et sa complexité, son érudition et son sens de l'humour.

  • Speaker #1

    Son style aussi. Son style. Une façon d'écrire, ça se lit très bien.

  • Speaker #0

    Il me fait beaucoup marrer. Il me fait vraiment beaucoup rigoler. Mais après, il y a tellement de gars et de femmes qui ont écrit des trucs. D'ailleurs, Bec Bédé a écrit une espèce de recueil de bouquins, comme une espèce de précaution, où il va te parler de tous les livres qu'il a lus et qu'il t'invite à lire. C'est très, très éclectique, très large. Je l'ai acheté, ce bouquin, j'ai commencé à le lire. Et j'étais affligé en lisant le sommaire. Je me suis rendu compte qu'il y avait juste que... Je ne veux pas dire de bêtises, vous vérifierez, mais il y a au moins 30 ou 40 livres, j'en ai lu que 3. Je me suis senti seul au monde. Ça a bien fait rire mon épouse.

  • Speaker #1

    Merci beaucoup Laurent on est arrivé à la fin de cette interview c'était vraiment un plaisir de t'avoir hyper enrichissant cet épisode va j'imagine apporter beaucoup de choses aux gens qui nous écoutent tu penses en moi ? il y a toujours des tas de choses à prendre chez un invité ce que je dis souvent c'est que tu pourrais être invité dans un podcast demain avec quelqu'un d'autre, l'émission serait différente pourtant c'est toi tu restes le même et C'est toujours très enrichissant. Merci d'avoir été si naturel et si transparent.

  • Speaker #0

    C'était le cahier des charges que je m'étais fixé. Être honnête avec moi-même et spontané. Bien sûr que ce genre de choses, tu peux le préparer à l'avance en te disant que ça va devenir un outil de communication, etc. Mais ce que les auditeurs ne savent pas, c'est qu'on n'est pas seul. Et j'ai le bonheur de connaître la majorité des personnes qui sont là. et tout ça crée un climat qui est propice aussi à ça donc vous avez une part de responsabilité dans le naturel c'est à dire pour être naturel il faut se sentir en sécurité, il faut se sentir écouté accepté et c'est ce que vous faites et donc c'est bien de travailler l'équipe ce sera le mot de la fin merci beaucoup Laurent à bientôt merci beaucoup pour votre écoute vous

  • Speaker #2

    êtes de plus en plus nombreux à nous rejoindre ça fait chaud au coeur J'espère que vous avez aimé les sujets abordés et que vous avez appris quelque chose de nouveau. Retrouvez tous les liens de notre invité en description. Abonnez-vous au podcast pour ne manquer aucun des prochains épisodes. Chaque écoute,

  • Speaker #1

    chaque partage,

  • Speaker #2

    chaque avis compte énormément pour nous. On se retrouve bientôt pour la suite. D'ici là, prenez soin de vous et restez curieux. C'était Guillaume pour Entreprendre avec Assurance.

Chapters

  • Introduction et présentation de Laurent Gajac

    00:00

  • Différence entre coaching et consulting

    02:45

  • Comment mesurer l’efficacité d’un coaching ?

    05:52

  • Les attentes du coaché et de l'organisation

    07:17

  • L’importance du questionnement en coaching

    11:25

  • Astuce concrète pour la gestion du stress par la respiration

    15:51

  • Les formations et inspirations de Laurent

    19:19

  • Comment savoir si on est fait pour être entrepreneur ?

    21:48

  • Les associations entrepreneuriales : expériences et conseils

    23:21

  • Comment bien choisir ses associés ?

    24:45

  • Faire mieux plutôt que plus

    28:32

  • Digitalisation et e-learning chez CONSEIL & services

    32:56

  • Laurent et l’IA : utilisation et vision

    40:10

  • Son rapport personnel avec l’assurance professionnelle

    44:18

  • La nécessité de la responsabilité civile pro dans le conseil

    45:59

  • Interview entre-deux

    48:09

  • Laurent et les réseaux sociaux

    56:06

  • L'app de Laurent

    59:08

  • Le livre qui inspire Laurent

    01:01:06

Description

0️⃣9️⃣ 🎙️ Rencontrez Laurent Gajac, fondateur de CONSEIL & services, ingénieur professionnel de France en organisation, conseil et coaching d’entreprise ; coach professionnel certifié SICPNL (Société internationale en coaching professionnel, neurosciences et leadership).


Avec son parcours riche et atypique, Laurent nous partage son aventure entrepreneuriale, ses expériences et sa vision unique du coaching 🏋️ Il nous explique comment il accompagne les entreprises dans l’organisation du travail, la communication interne et le management. Mais aussi pourquoi, selon lui, la clé de la performance passe avant tout par l’humain.


💬 Au fil de la conversation, on explore les défis du coaching, l’impact des relations humaines en entreprise et l’importance de l’écoute dans l’accompagnement des dirigeants et des équipes. Laurent nous dévoile notamment son regard sur la transformation digitale, son utilisation de l’IA et son approche de la formation en ligne.


🛎️ Ce que vous allez apprendre ici vous servira au travail… et dans la vie de tous les jours ! 🔄💡


Bonne écoute ! 🎧


🔗 Les liens de l’invité

Laurent Gajac


📲 L'app de Laurent

RespiRelax+ : https://www.thermes-allevard.com/content/respirelax-0


📚 Le livre de Laurent

Paul Jarvis : One


🔗 Les liens de Perceval


🎶 BO générique par Overseas


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour à toutes et à tous, vous écoutez Entreprendre avec Assurance, le podcast qui va à la rencontre d'entrepreneurs passionnés. Ici, on découvre les coulisses d'une profession, d'un métier ou d'un sujet d'actualité. On y parle notamment des impacts de la transformation digitale chez nos invités. Je suis Guillaume, CEO chez Perceval, l'assurance chevaleresque des entreprises. Aujourd'hui, j'ai le plaisir de recevoir Laurent Gajac, fondateur de Conseil & Service. Bienvenue Laurent, merci de te prêter au jeu. Est-ce que, alors, pour que tout le monde soit au courant, je te connais un petit peu. Tu es l'un des rares invités que je connais bien, en fait, même avant de te recevoir. En général, l'exercice n'est pas le même quand je ne connais pas les gens que nous recevons. Et donc, du coup, j'aimerais que tu puisses nous dire un petit peu quel a été ton parcours et ce qui t'a amené à fonder justement cette entreprise et peut-être après nous expliquer en quelques mots la mission. de conseil et service ?

  • Speaker #1

    Bonjour Guillaume, bonjour à toutes et à tous. Conseil et service, ce n'est pas réellement une intention en fait, c'est une succession d'événements à partir d'observations professionnelles qui fait qu'à un moment donné, je vais avoir envie de proposer mes services à des entreprises. D'accord ? Et... Et c'est important de le préciser parce que souvent, les sociétés ont parfois des noms assez précis qui caractérisent leur activité. Et dans conseil et service, le moins qu'on puisse dire, c'est que c'est générique. C'est très large, en fait, ça ne renseigne pas énormément. Ça ne m'a pas toujours aidé en termes de communication, mais toujours est-il que ça a été mon choix, conseil et service. Et je pense que quelque part, inconsciemment. En fond d'écran, j'avais à l'esprit que les pages étaient à écrire et qu'il n'était pas question que je m'enferme dans des modèles. Donc Conseil et Services, c'était large, c'était le champ des possibles, ça ouvre tout, ça permet tout et ça, ça me va bien parce qu'un bon entrepreneur qui se respecte la liberté, c'est quelque chose d'important. Je précise que pour moi, la liberté, c'est pouvoir choisir ses contraintes. Donc voilà comment est né un peu Conseil et Services. Évidemment, il y a un historique professionnel. J'ai 59 ans et je travaille depuis l'âge de 16 ans. Conseil et service existe depuis 10 ans. Donc, il s'est passé pas mal de choses. Mais pour en venir sur conseil et service, le job au final, c'était de faire du conseil auprès des entreprises. Au départ, dans le domaine du marketing, parce que j'avais sévi pendant quelques années dans ce domaine-là. Ça a commencé comme ça.

  • Speaker #0

    Alors moi, tu vois la perception que j'en ai de ta boîte. Le mot qui me vient tout de suite en tête, et j'espère que tu le prendras pas mal, mais c'est coach, coach d'entreprise. Je sais que c'est un mot un peu fourre-tout, un concept un peu fourre-tout. Est-ce que je suis loin de la réalité ? Est-ce que tu peux nous expliquer quelles formes peuvent prendre justement tes conseils aux entrepreneurs ?

  • Speaker #1

    En fait, tu as deux angles d'attaque là-dessus. C'est soit tu considères que coach est un métier, c'est ton métier, ça te caractérise, et tu dis, ben voilà, je suis coach professionnel, et c'est tout à fait OK, d'accord ? Soit tu considères que le coaching est un outil d'entrée en relation avec les autres, que ce soit des individus, des équipes ou encore une organisation. Et à ce moment-là, ça te caractérise moins. C'est-à-dire que tu vas dire, je fais du coaching, je fais du consulting. Alors moi, en l'occurrence, je fais du consulting dans l'organisation du travail. Je fais de la QVT.

  • Speaker #0

    Qualité de vie au travail ?

  • Speaker #1

    Alors pardon, qualité de vie et maintenant on dit QVCT. Qualité de vie et conditions de travail. Il y a beaucoup de choses à dire là-dessus. Ça a toujours été un sujet, ça l'est de plus en plus. Je fais aussi de la formation, mais là aussi, j'ai une manière de faire les choses qui m'est très personnelle. Ça, je ne fais très peu, pour ainsi dire, pas de collectif. Je fais ce qu'on appelle des formations one-to-one, c'est-à-dire un individu, un formateur. Et j'ai toute une procédure, enfin une méthodologie autour de ça.

  • Speaker #0

    Quels vont être les sujets sur lesquels tu vas travailler justement avec tes clients ?

  • Speaker #1

    Bah écoute, j'ai pas de sujet imposé. Je pense que la première chose à faire, c'est déjà... Enfin là aussi, t'as deux approches marchées. C'est soit tu dis j'ai ça à vendre et tu le vends et c'est OK. Soit tu dis en fait j'ai rien à vendre, mais je me mets à disposition au service d'eux. Et à ce moment-là, j'ai quand même un fil d'Ariane qui va être l'humain et tout ce qui touche à l'humain. Donc l'organisation du travail, les tâches, le temps, le stress, les relations humaines, etc. Le dénominateur commun de tout ça, c'est... Je dirais, c'est la communication.

  • Speaker #0

    Ok. Tu as une approche ultra personnalisée, si je peux me permettre cette expression.

  • Speaker #1

    Oui, elle est personnalisée.

  • Speaker #0

    C'est déjà parce que toi, tu as ta propre approche.

  • Speaker #1

    J'ai des biais, j'ai des biais de lecture. C'est-à-dire que comme j'ai une certaine... Enfin, si tu veux, quand on a un marteau, on voit des clous partout. C'est-à-dire qu'en fait, tu trouves ce que tu cherches. Donc, quand j'arrive dans une organisation et que je vois qu'il y a des... S'il y a des difficultés de communication, ça me saute aux yeux. La question, c'est de savoir est-ce que ce sont des causes, est-ce que ce sont des conséquences, est-ce que c'est les deux à la fois, est-ce que... Donc, moi, effectivement, j'ai cette approche. de regarder d'abord comment les échanges d'informations, c'est des flux, et comment les flux fonctionnent, à quelle vitesse ça fonctionne, est-ce que ça fonctionne bien ? Parce qu'en réalité, c'est quand même, je ne vais pas filer de pourcentage, parce qu'on peut souvent être contredit sur ces aspects-là, et ça n'apporte pas grand-chose en définitive, mais je pense qu'on est tous plus ou moins OK pour dire que la communication, quand ça le fait bien, c'est bien. Et quand ça ne le fait pas, ce n'est pas bien. Et il n'est pas bien, c'est en train de la souffrance.

  • Speaker #0

    Et justement, comment est-ce qu'on, dans ton métier, dans ton secteur d'activité, comment est-ce qu'on mesure le... Je sais que la question est un peu curieuse, mais comment est-ce qu'on mesure le résultat ? Comment toi, tu arrives à te dire, une fois que tu as pris quelqu'un en main, que ce soit donc une personne en one-to-one, comme tu disais, ou que ce soit une équipe ou une organisation, peu importe le sujet que tu traites pour eux, comment tu arrives à mesurer, après ton travail, que ça a fonctionné ou pas ?

  • Speaker #1

    Dans les grandes lignes, tu as plusieurs facteurs qui rentrent en compte. Déjà, il y a un effet de temporalité parce que c'est un peu comme quand tu fais une formation, le formateur est sympa, tout le monde est content. Mais couille de trois, six mois, un an après. Oui. Je pense que ce soit dans le consulting, dans l'organisation du travail, des milieux qui sont assez observables. Que ce soit dans le coaching, ou contrairement à ce qu'on pourrait penser, on peut mettre des indicateurs observables. que ce soit dans la formation, on a des indicateurs observables, on a des objectifs pédagogiques, et on peut évaluer...

  • Speaker #0

    Parce que dans la formation, je suis d'accord, en général, c'est... C'est plus pour le coaching ? Oui, plus pour le coaching, oui.

  • Speaker #1

    Alors, sur le coaching, si tu veux, la méthodologie, elle est assez simple. Moi, je travaille spécifiquement dans le monde professionnel. Je ne fais pas de coaching de vie. Je n'ai pas de jugement de valeur là-dessus. J'en ai fait un petit peu. Ce n'est pas mon truc. Je suis plus efficient dans le monde professionnel. Bon, puis c'est plus cohérent avec l'ensemble. Donc là, en général, si tu veux, tu as, on va dire... Moi, je préfère parler en termes d'attente avant de parler d'objectif. Donc, il y a des attentes qui vont relever de l'individu et des attentes qui vont relever de l'organisation. L'idée, on parlait tout à l'heure de communication, l'idée, c'est de s'entendre sur ces attentes. Moi, je veux arriver à prendre la parole en public sans stresser. Et l'organisation, ça va être, moi, je veux que tu puisses animer ces réunions et que tu sois compris et que tu réussisses à embarquer les gens, à démontrer du leadership, etc. L'habileté, c'est d'en faire émerger, en respectant les attentes légitimes, c'est d'en faire émerger des dénominateurs communs et de transformer les dénominateurs communs en indicateurs observables. En d'autres termes, ça reviendrait à dire comment tu sauras que tu n'es plus stressé quand tu prends la parole au public et comment tu sauras que ton salarié a bien embarqué les gens, a fait preuve de leadership, etc. On va dire, voilà, je n'ai pas la boule au ventre, je n'ai pas envie de vomir, j'ai bien dormi la nuit d'avant, je n'ai pas la gorge sèche, etc. Et l'entreprise, ça va être, on a eu des très bons retours, on a un taux d'implication, d'engagement qui est très fort, etc. Bon, c'est là, en général, que je présente ma facture.

  • Speaker #0

    Ok, d'accord.

  • Speaker #1

    Donc là, tu as des indicateurs. Après, c'est varié. Il arrive parfois qu'on soit dans des choses un peu poreuses, très subjectives, très personnelles, très identitaires, de l'ordre des valeurs, des croyances personnelles, de l'intime. Et il n'y a pas toujours d'attente, d'objectif, de choses à atteindre. Parfois, en parler, le fait qu'il y ait de l'émergence, ou comme disent nos amis canadiens, des fulgurances, des prises de conscience, parfois ça dénoue. Il faut bien comprendre qu'un coach, normalement, n'a pas d'attente. Il n'a pas de projet pour son client, c'est-à-dire toute la difficulté.

  • Speaker #0

    Oui, d'où ma question. C'est vrai qu'on est un peu dans quelque chose d'impalpable. Mais bon, est-ce que la réponse ne viendrait pas justement de la personne que tu as accompagnée ? Est-ce que ce n'est pas elle qui te dit à la fin, en toute sincérité, ça a changé quelque chose ? Oui, ça a fonctionné pour moi. Parce que ces gens-là viennent avec des attentes. Et puis, je pense que ce n'est pas des démarches qu'on fait. Je pense que c'est difficile aussi d'être un coaché. Il faut une certaine forme de lâcher prise. Il faut se laisser faire, se laisser conduire. Il y a la notion de confiance aussi. Comment est-ce que la confiance s'instaure ? Mais une fois, je pense que quand ces sujets sont vraiment mis à plat et que tu rentres dans cette relation de coaché et de coach, c'est peut-être justement le coaché qui va te dire « ça a fonctionné pour moi, merci Laurent » . Est-ce que tu l'entends ça ? Est-ce que les gens le verbalisent ?

  • Speaker #1

    Ça tient la personnalité des gens. Tu as des gens qui sont plus en gratitude que d'autres. Tu as des gens qui ont de la pudeur, qui ne te diront rien parce qu'ils sont pudiques. Oui, il y a des gens qui me témoignent leur gratitude. Mais en fait, tu sais, ça se voit.

  • Speaker #0

    D'accord, ça se voit,

  • Speaker #1

    tout simplement. En fait, pour le coach, normalement, il le voit. Il voit les moments de détente de son client. Il voit quand il arrive les épaules un peu moins basses que d'habitude, entraînant moins les pieds, je caricature. Mais il y a un peu de ça parfois. Moi, je l'ai vécu. J'ai vu des gens arriver dans des états de... Si tu veux, vraiment de... Enfin, le sac de briques sur les épaules, quoi. Tu vois ? Après, tu le vois aussi dans ce que tout d'un coup, les gens se mettent à imaginer d'eux-mêmes. Tu vois ? Enfin, dans le coaching... Enfin, pas que dans le coaching, on dirait que je parle des quakers belins chez nous, les quakers. Mais on a des petites phrases comme ça, un peu toutes faites. C'est l'expert, dans le coaching, l'expert de lui-même, c'est le client. C'est pas parce que t'es coach que qu'est-ce que tu sais de ton client. Je veux dire, le mec, ça fait 40 ou 50 ans qu'il vit avec lui-même et toi, t'arrives parce que t'es coach, alors tu vas lui dire et tout. Enfin, faut arrêter, quoi. C'est n'importe quoi. Donc, c'est d'abord une rencontre humaine sur laquelle il va y avoir des intentions partagées. de l'alliance. Et après, l'outil, je dirais, qui va être très important pour le coach, c'est le questionnement. C'est un travail qu'on appelle réflexif. Donc en fait, rappelle-toi, on n'a pas d'attente, on n'a pas de projet. La grande difficulté pour nous, c'est de ne pas induire, c'est de ne pas poser des questions qui dirigent, c'est de ne pas poser des questions qui vont faire qu'on va vérifier ce qu'on a compris. C'est ce qu'on appelle la question puissante. Donc si tu veux, moi, quand j'en ai une par client et non pas par séance, je suis déjà très content de moi. C'est très compliqué la question puissante. C'est vraiment très compliqué. Une forme d'inspiration. Enfin, c'est un... J'hésite à le dire, mais pour moi, il y a une forme d'art. Mais dans le sens, non pas prétentieux du terme, mais dans le sens appliqué du terme.

  • Speaker #0

    Oui, je vois tout à fait l'analogie.

  • Speaker #1

    Presque artisanal.

  • Speaker #0

    Artisanal, je l'ai bien.

  • Speaker #1

    Le soin, l'application. l'intention, la présence, le dévouement, une forme de don. Je vais te dire un truc. Quand on commence des coachings, on nous apprend avant d'entrer dans une séance de coaching à se mettre ce qu'on appelle en état ressource, en d'autres termes. Ça veut dire que tu vas essayer de sortir un peu de ta tête, de tes histoires perso pour pouvoir arriver un petit peu comme un miroir, c'est-à-dire un peu neutre dans l'accueil, sans intention, sans etc. Donc si t'es pas bien, tu prends quelques minutes, on a des techniques et puis on se met vraiment en état ressource. Ce que peuvent faire d'ailleurs des gens qui prennent la parole en public, tous les gens qui vont à un moment donné faire un truc important pour eux, ils vont avoir besoin de se mobiliser. Mais ça marche pas toujours. C'est toute la différence entre savoir et faire. Donc ça marche pas toujours. Et je m'ouvrais de ça, il y a quelques années, à mon superviseur, enfin ma superviseur, et elle me disait, mais est-ce que quand tu as fini ton coaching, t'es en état ressource ?

  • Speaker #0

    Et alors ?

  • Speaker #1

    Et je lui ai dit, ben ouais. Elle me dit, ben voilà. Elle me dit, tu vois, c'est aussi à ça qu'on reconnaît un coach. C'est-à-dire qu'en fait, tu peux rentrer en boitant et tu ressors en sautillant. C'est-à-dire que, tu vois, souvent on dit, ouais, le coach fait pour son client, en réalité il ne fait pas grand-chose. C'est une grosse feignasse en réalité. C'est tout le client qui bosse et c'est tant mieux. Mais qu'est-ce que le coach grandit de ça aussi ? C'est-à-dire à quel point tu relativises ta propre vie, tes propres problèmes, tes propres incertitudes. tes angoisses existentielles, tes interrogations, ton égo, etc.

  • Speaker #0

    Alors Laurent, justement, je voulais savoir, quand tu arrives, toi, en posture de coach, tu as aussi tes propres emmerdes, tu as tes soucis, tu peux ne pas bien avoir dormi la veille, justement. Comment tu fais pour gérer ça à ton niveau quand tu te retrouves en mission pour ton client ?

  • Speaker #1

    J'aimerais pouvoir te dire, oui, tu comprends maintenant avec mon expérience, ça se fait de manière un peu automatique.

  • Speaker #0

    C'est pas illogique que tu piques sur ça.

  • Speaker #1

    Et en fait, je vais te dire la vérité, je suis le champion du monde. Sauf que, bon, c'est pas du tout ça. Non, écoute, des fois, ça se fait assez naturellement. Ça peut reposer sur la relation que tu as avec le... Alors, comment te dire ?

  • Speaker #0

    C'est pareil, tu ne choisis pas toujours aussi ton client.

  • Speaker #1

    Ça dépend, alors moi, si, mais... Et le client te choisit. Là aussi, on a des méthodes dans l'entreprise. On propose plusieurs coachs, tu ne l'imposes pas. Il y a une vraie dentologie derrière, une éthique du métier. Parce qu'il faut que le client veuille bosser avec toi. Il faut que toi, tu puisses bosser avec le client.

  • Speaker #0

    Sinon, c'est stérile.

  • Speaker #1

    C'est un peu compliqué quand même. Tu vas te marier avec lui ? Non, si. Donc, ça dépend. Ta question, elle est à replacer dans une temporalité. Est-ce que c'est la première séance ou est-ce que c'est la cinquième séance ? Si c'est la cinquième séance, tu as tissé une alliance, tu peux avoir même un goût particulier, un intérêt particulier dans la relation qui fait que, en fait, c'est vraiment une situation où tu sais que tu vas passer un bon moment, tu apprécies la personne, il s'est créé un lien et tu es content de le voir un peu comme un pote ou une pote, etc. Là où ça peut parfois être compliqué, c'est quand c'est la première séance, tu ne connais pas le client et qu'il peut y avoir un fort enjeu. En fait, ça va être un peu l'égout qui va parler, parce qu'on n'arrive jamais complètement à se défaire de « il faut que je sois bon, il faut que je sois parfait, il faut faire cette espèce de driver un peu comme ça, où je dois faire plaisir, enfin, bref. » Donc là, oui, il faut que tu appliques ce que tu dis à tes clients, il faut que tu t'appliques à toi-même. Moi, je passe beaucoup par le corps, c'est-à-dire que je ne passe pas trop par...

  • Speaker #0

    C'est très intéressant.

  • Speaker #1

    Je ne passe pas trop par il faut, je dois. Parce que je n'arrive pas en fait. Je n'arrive pas à m'halluciner de cette manière-là.

  • Speaker #0

    Tu n'arrives pas à t'auto-convaincre.

  • Speaker #1

    Non, parce que je passe par le corps. C'est-à-dire qu'en fait, je vais chercher de l'apaisement et moi, ça passe par la respiration. Ok. Tu as la cohérence cardiaque, tu as plein de choses, tu as plein de techniques.

  • Speaker #0

    Est-ce que, parce que pour les gens qui nous écoutent, qui peuvent se retrouver dans ces moments aussi où il y a un... Ils ont besoin un peu de se redescendre et de se mettre en alignement pour faire face à un moment ou à une situation. Est-ce que tu peux donner une petite astuce,

  • Speaker #1

    une technique simple ? Moi, je n'ai pas forcément d'astuce ou de technique. Je sais que les gens raffolent de produits un peu comme ça, de matière à penser, de trucs tout fait. Mais en réalité, d'abord, il faut prendre la décision de se calmer. Je décide de me calmer un peu, comme tu dis, quand je décide d'arrêter les clubs. Il faut que ce soit une décision d'abord. Et ensuite, il faut que tu saches qu'en fait, si tu as de l'agitation mentale, tu vas avoir de l'agitation dans le corps. OK ? Et ce n'est pas parce que tu vas dire à ton mental « tout va bien » que le corps va se calmer. C'est trop tard. Donc en fait, il faut repasser par le corps. Alors, je ne suis pas en train de dire une vérité et c'est comme ça et ce n'est pas autrement. Moi, je dis « voilà ce qui marche » . Et pour les gens que j'accompagne, j'ai pu vérifier que ça fonctionnait plutôt bien. Donc, l'idée, c'est de repasser par le corps et de ramener le corps, si tu veux, à un état… Ce qu'on appelle l'homéostasie, c'est-à-dire l'équilibre des fonctions du corps. Un peu comme une table de mixage, tu remets toutes les choses, tu réinitialises, tu remets, bon, c'est ça l'homéostasie, c'est ramener l'équilibre. Donc ça va passer par la respiration. Donc on va travailler sur le diaphragme, tu vois, et tu vas avoir des temps d'inspiration, etc. Et ça va t'amener de l'apaisement, du calme, ça va redescendre ton rythme cardiaque, tu vas moins transpirer, etc. Le stress va redescendre. Et à partir de là, tu peux passer en mode un peu plus rationnel, un peu plus raisonné, plus logique, de dire je ne suis pas en danger, j'ai bien préparé mon dossier, je me sens prêt, j'ai des compétences, j'ai des capacités, etc. Après, tu vas trouver ton leitmotiv, tes mantras, en fait, qui vont te permettre de te remettre dans un état d'esprit plus constructif. Mais je crois qu'il est naturel de sentir des variations en soi et d'avoir du stress. parce que c'est un mécanisme qui nous permet de nous adapter, d'entrer en vigilance. Et donc, je crois que c'est utile. En tout cas, ça a été pendant des millions d'années. Et donc, je pense qu'il ne faut pas faire haro sur le bodé. On parle beaucoup du stress aujourd'hui de manière un petit peu négative parce qu'il y a beaucoup de pathologies. Et donc, il y a une espèce de croyance qu'il faut se débarrasser du stress, que ce n'est pas bien, que ceci, que cela. Mais moi, je rencontre des gens qui fonctionnent au stress, qui ont besoin de stress, qui vont se... Pareil, on parle de la procrastination, le fait de faire au dernier moment les choses, beau ou pas beau, encore une fois, alors que non, il y a des gens, ils vont attendre la dernière minute pour faire les choses. Ça les galvanise. Ils fonctionnent comme ça. Donc, on a tous des modes de fonctionnement. Et je crois que c'est important d'être à l'écoute de cela en soi, parce que ça nous renseigne sur ce qu'on est, sur ce que l'on est et qui on est et nos besoins.

  • Speaker #0

    OK. Tu utilises des techniques, tu utilises du savoir. Où est-ce que tu as puisé tout ce...

  • Speaker #1

    Chez les autres.

  • Speaker #0

    Chez les autres ?

  • Speaker #1

    Ben ouais.

  • Speaker #0

    Tu vois, je sais que tu as fait la programmation neurolinguistique, en tout cas des formations autour de ça.

  • Speaker #1

    J'ai fait beaucoup de formations en sciences humaines, j'ai plus de 1000 heures de formation autour de ces choses-là. Donc je sais qu'aujourd'hui on fabrique des coachs en...

  • Speaker #0

    En 5 minutes ?

  • Speaker #1

    Ouais, non, je veux pas être méchant mais...

  • Speaker #0

    Non mais si, ça existe.

  • Speaker #1

    Tu as d'abord une histoire personnelle qui t'amène vers quelque chose. Puis, tu t'informes, tu lis, tu apprends, tu rencontres des gens. Et à un moment donné, les choses font sens pour toi et tu te positionnes dans un rôle. Moi, c'est plus ça qu'il me raconte. Il n'y a pas un truc... Moi, ça n'a jamais été ça, mon histoire entrepreneuriale. On en parle peu pour l'instant, on parle beaucoup de coaching. C'est OK pour moi. Mais en fait, ce qui sous-tend tout ça, c'est un état d'esprit, un mindset entrepreneurial et qui est très expérientiel en réalité. Je n'ai pas choisi de dire, tiens, je vais être coach. Bien sûr qu'à un moment donné, je me suis posé la question. en me disant, est-ce que tu veux devenir coach ? Avec tous les sentiments de légitimité, de saines interrogations que tu peux avoir sur toi et sur ce que... Mais moi, en fait, c'est un chemin. D'accord, je vois. C'est un chemin. Il n'y a pas vraiment de décision a priori. Je veux être ça, je veux être ci. C'est tout le drame de ma vie, si tu veux. C'est que je n'ai jamais su ce que je voulais faire. Mais la contrepartie, c'est qu'en réalité, je ne m'interdis rien. Ça serait un peu outrecuidant de dire je peux tout faire, parce qu'il y a la notion de pouvoir faire, mais dans l'absolu, je peux penser à tout, je peux envisager le tout. Et en tout cas, je ne m'interdis rien.

  • Speaker #0

    Depuis quand tu sais que c'était ta voie, être entrepreneur ?

  • Speaker #1

    C'est pareil, si tu veux.

  • Speaker #0

    Est-ce que c'est arrivé très tôt ?

  • Speaker #1

    C'est pareil.

  • Speaker #0

    Parce que je crois savoir que tu as eu des expériences entrepreneuriales très tôt. Tu as monté des boîtes, tu as fait plusieurs choses. On n'a pas le temps de tout raconter.

  • Speaker #1

    Beaucoup de secteurs d'activité, on a des boîtes, des réseaux sociaux, etc. Une vie bien remplie. Je travaille depuis l'âge de 15 ans et demi.

  • Speaker #0

    C'est ce que tu nous disais, oui. Donc du coup, pour moi, si je devais te trancher tout de suite, je dirais que tu l'avais en toi dès le départ. En fait, je pense qu'on peut devenir entrepreneur, mais je pense qu'il y a quand même une fibre. Il y a quelque chose et ça a trait à la personnalité.

  • Speaker #1

    Ce qui est sûr, si tu veux, c'est que si je voulais aider les gens qui se posent la question de savoir s'ils vont être entrepreneurs ou pas. ça serait bien oui si il y avait une demande et si les gens disaient tiens qu'est-ce que tu peux m'en dire je dirais bah écoute écoute pas trop les autres quand même globalement il y a une différence entre s'informer et croire mais surtout il y a deux choses avec lesquelles tu dois être en paix c'est le changement et l'incertitude si tu n'as pas d'appétence pour l'incertitude et le changement ça va être un peu compliqué ça va être compliqué donc il faut être quand même assez carré avec ça dès le départ C'est-à-dire que si tu te dis... Moi, je fais partie d'une génération, c'était amour, famille, patrie, on faisait un crédit, on achetait la maison, machin, etc. Moi, j'ai jamais fait tout ça, si tu veux. Ça me passait par-dessus la tête. J'étais déjà dans ce que Eckhart Tolle appelle le moment présent, le pouvoir du moment présent. C'est-à-dire que moi, c'est ici et maintenant. Peut-être de manière de jouir de la vie, peut-être d'un côté épicurien. Je ne pensais pas à demain.

  • Speaker #0

    Je vois, je vois.

  • Speaker #1

    J'étais beaucoup dans le aujourd'hui. Et du coup, très attentif à mon environnement. Et c'est mon... Je n'ai pas de mérite. Le seul mérite que j'ai, c'est d'être connecté à mon environnement et d'être à l'écoute de mon environnement. Et ensuite, tu as des effets. Comme au billard, tu as des effets de bande, en fait. La boule rouge qui va toucher la boule bleue qui va toucher la touche jaune. Et boum, tu as une idée que tu n'aurais pas eue, etc. Les signaux faibles, etc. On n'a pas le temps de développer, mais... Tu vois, c'est vraiment ça. C'est être à l'écoute de ton environnement. Tiens, c'est marrant, en fait. En te disant ça, je me dis, en fait, être à l'écoute de soi et à l'écoute de son environnement.

  • Speaker #0

    OK. Alors, l'entrepreneuriat, ça peut être aussi s'associer. Est-ce que tu as vécu des expériences d'association ? Est-ce que tu peux peut-être nous faire part de cette expérience ? Les bons côtés, les mauvais côtés, est-ce que tu le referais ou pas ?

  • Speaker #1

    Alors oui, moi je le referais parce qu'en réalité, plus tu fais, plus tu apprends à faire. Et l'âge aussi joue son rôle. Enfin, pas que l'âge, mais l'âge parce que quand tu... fais souvent la même chose longtemps, tu acquiers de l'expérience, donc du coup là j'ai l'expérience. Mais oui, bien sûr, moi je m'interdis, encore une fois je m'interdis rien. La seule différence si tu veux, c'est qu'aujourd'hui si je devais me réassocier, ce qui n'est plus le cas parce que je ne suis plus, si je devais me réassocier, je veux des faiseurs, je ne veux pas des gens qui sont dans le bateau.

  • Speaker #0

    Oui, tu ne veux pas des...

  • Speaker #1

    Moi, je rame, eux, ils font du ski nautique. La difficulté, c'est de trouver des faiseurs, des bâtisseurs.

  • Speaker #0

    C'est bien là où je voulais en venir, c'est qu'il faut s'associer pour les bonnes raisons et avec les bonnes personnes. Il faut que le deal, le contrat moral soit clair dès le départ. Parce qu'effectivement, si tu t'associes avec quelqu'un qui va te regarder bosser, ne va rien faire en disant « moi, je m'en fous, j'ai 20% départ, maintenant, je suis là, tu dois faire avec » . Ce n'est pas ça pour moi une association réussie. En fait, ma question, c'est plus comment tu arriverais avec ton expérience aujourd'hui à détecter ce qui va faire chez les autres, que ça va matcher sur cette association qui n'aura pas de... Pas de lézard, j'allais dire, sur le deal, encore une fois, que vous passez quand vous vous associez. Pour être aligné, en fait, avec...

  • Speaker #1

    Alors...

  • Speaker #0

    Comment tu peux détecter ça ? Est-ce que tu vas purement au feeling ? Est-ce que tu as des...

  • Speaker #1

    Alors, absolument pas. Je ne dis pas que ça ne compte pas, mais non, c'est le feeling. non le feeling c'est trop hasardeux c'est vrai j'aurais pensé que tu disais oui et bien non j'ai quand même non non il y a de la structure là-dedans bon déjà ça dépend du profil de la société que tu cherches est-ce que tu cherches un financier quelqu'un à la relation avec lui va être complètement différent donc si on en revient sur quelqu'un d'opérationnel avec qui il bâtit les choses bon et bien en fait tu as presque répondu en me posant la question c'est-à-dire que toi il faut que tu sois au clair avec toi évidemment mais surtout en fait il faut que tu t'interroges à ce que veut l'autre ah Qu'est-ce qu'il veut, lui ?

  • Speaker #0

    Ça touche quelque chose, oui.

  • Speaker #1

    Qu'est-ce qu'il veut ? Est-ce que l'environnement va pouvoir y répondre ? Ou est-ce que tu vas pouvoir y répondre ? Et réciproquement, ça va sans dire. Mais disons qu'aujourd'hui, je m'intéresse beaucoup à ce que veut l'autre. C'est quoi sa mission ? C'est quoi la mission qu'il veut porter ? C'est quoi son ambition ? Quel rôle il veut jouer ? Quelles sont ses valeurs ? Quelle est sa vision ? Il faut avoir une vision partagée.

  • Speaker #0

    Ok. Tu emploies que des mots qui... qui résonne aussi vision, valeur,

  • Speaker #1

    je vois tout à fait. Et puis aussi, quel est l'écart qu'il y a entre toi et lui ? Moi, j'ai 59 ans, j'ai été associé 11 fois. Si demain, je m'associe avec un gars qui a 30 ans et qui n'a jamais vécu d'association, ça va être compliqué. Par la force des choses, ça va être compliqué. Si tu as une lutte, tu ne seras même pas opposable.

  • Speaker #0

    Oui, en plus, oui.

  • Speaker #1

    Après, je rappelle, comme à toutes fins utiles, qu'on a... les choses sont bien faites. Il existe ce qu'on appelle des pactes d'associés. Ces pactes d'associés ont pour ambition de définir et réguler les relations entre associés. On pourrait dire pour simplifier, de l'entrée de l'association à la sortie de l'association.

  • Speaker #0

    Oui, je crois d'ailleurs l'avoir déjà dit ici, mais il faut toujours prévoir la sortie. Quoi qu'il arrive, moi je pense que c'est...

  • Speaker #1

    Oui,

  • Speaker #0

    mais il faut le prévoir. Il faut qu'on se dise, quand on s'associe avec quelqu'un, que dans le cas où ça ne fonctionne pas, peu importe les raisons finalement, on a un scénario de sortie qui va permettre à chacun de continuer à faire sa vie. Je pense que ça, c'est aussi un des points clés. En tout cas, un conseil que moi, je peux donner, c'est toujours penser à la sortie dans tout un tas de situations, mais notamment dans le cadre d'une association, une association business ou entrepreneuriale.

  • Speaker #1

    Il y a le point... Enfin... Il y a un truc sur lequel maintenant, j'ai vraiment appris à faire gaffe, c'est de ne pas rendre les gens autour de... Enfin, avec qui je travaille, captifs, tu vois ? Je vois. Un féodéatoire ou captif de ton système, de toi, tu vois ? Ça, j'évite vraiment. Et alors, quand c'est associatif, encore plus, quoi. Ça met trop de pression.

  • Speaker #0

    Qu'est-ce que tu aimes le plus dans ton métier ? Quel est l'aspect de ton métier qui te plaît le plus ?

  • Speaker #1

    Ça me rend heureux,

  • Speaker #0

    Guillaume. Ça te rend heureux. tout le monde ne peut pas en dire autant de son activité professionnelle, donc c'est une très belle réponse. Est-ce qu'il y a des projets sur lesquels tu travailles en ce moment ? Oui, toujours. Est-ce qu'il y a quelque chose qui se détache d'une autre ? Est-ce que tu as une annonce à faire ? Est-ce que tu prépares quelque chose ?

  • Speaker #1

    Non, là je suis à mon... Je suis sur mon 27ème album, donc je... Non, plus sérieusement, en fait... j'ai toujours des projets, donc je n'en ai pas spécifiquement en ce moment. Souvent, mes projets sont les projets de mes clients. En ce qui me concerne, je suis plutôt dans une période de réflexion. Et dans cette période de réflexion, aujourd'hui, j'ai lu un bouquin. Je suis tombé sur un bouquin, je me suis dit, allez, je prends, je lis, je suis en train de le parcourir, donc je ne peux pas t'en faire le... Ça s'appelle One.

  • Speaker #0

    Ok, c'est écrit par qui ? Tu as le nom ?

  • Speaker #1

    Non mais j'ai le bouquin dans le sac, on pourra le dire tout à l'heure. Et ça m'a amené à un niveau de réflexion où je me suis dit, en fait ce que dit le gars c'est que faut-il croître absolument ? Quand je dis croître, pour une entreprise c'est dans la notion d'expansion, plus de parts de marché, plus de chiffre d'affaires, plus de cela. Et le gars, je ne suis pas arrivé au bout du bouquin et je ne suis pas en train de dire que je suis d'accord avec lui ou pas. En revanche, je trouve intéressant l'approche et je la trouve d'autant plus intéressante qu'elle résonne en moi en ce moment. Et tu vas voir où ça m'a amené. Je vais te partager, mais je voulais contextualiser. Le gars dit en fait, avant de faire plus, réfléchissez déjà si vous ne pouvez pas faire mieux.

  • Speaker #0

    ce que vous faites déjà. Alors, ça me semblait un peu... Mon Dieu, quelle découverte ! Quel julien !

  • Speaker #1

    Non, mais des fois, les concepts les plus simples sont les plus forts.

  • Speaker #0

    Du coup, je me suis posé la question. Je me suis dit, bon sang de bois, y a-t-il des choses que tu peux faire mieux ? Et oui, j'en ai trouvé. Et j'en ai trouvé plein. Et donc, en ce moment, je m'emploie à faire les choses que je fais, mais en les faisant mieux. Alors, dans le mieux, il y a... quelques critères qui dépendent des sujets. Si c'est dans la pédagogie, c'est comment mieux enseigner, si c'est dans la formation, c'est comment mieux la partager, etc. Mieux communiquer, mieux trouver mes clients, mieux choisir mes projets, mieux me former, etc. Donc j'aime cette idée, et en plus derrière, il peut y avoir une culture économique. Je veux dire, un coach, par exemple, il y a différents... type de tarification pour les coachs débutants intermédiaires avancés etc bon ça peut aller 250 balles on va dire jusqu'à 500 balles et il y en a alors après ça dépend de ton marché c'est en Angleterre à New York à Paris c'est bon c'est pas mal et jusqu'à 1000 balles la séance dans la même qui se vendent plus que ça des Anthony Robbins etc etc mais bon juste revenir à la réunion déjà quand tu te vends 500 balles c'est déjà bien moi c'est pas le cas je me vends 350 la séance donc en fait je fais quoi je vends du temps

  • Speaker #1

    Oui, clairement.

  • Speaker #0

    Et le temps, il n'est pas extensible. Donc, si je peux travailler 6 heures par jour de manière efficace, je ne peux pas en travailler 8. Enfin, je peux couvrir, je peux faire 10-12 même.

  • Speaker #1

    Oui, tu vas perdre en qualité.

  • Speaker #0

    Donc, si tu veux, plus je vais pouvoir produire intellectuellement sans être présent, mieux c'est. Plus je vais pouvoir apporter sans être présent, mieux c'est. Je n'ai pas le don d'ubiquité. Donc, plus je vais mettre en place des relais. mieux c'est. Donc c'est comment je fais les choses pour améliorer mes temps d'intervention, afin de les valoriser, afin de les vendre plus cher, afin d'augmenter mon chiffre d'affaires. Enfin moi le chiffre d'affaires je m'en fous, c'est plutôt ma marge, etc. Donc tu peux avoir une vraie culture économique derrière ça. Ça demanderait de développer.

  • Speaker #1

    C'est très intéressant, puis je pense que t'as bien en plus t'as l'acheté tarif.

  • Speaker #0

    Oui,

  • Speaker #1

    enfin je m'en fous. Je dis ça, c'est pas pour la blague, c'est que il y a plein de très transparents Et voilà, on aime dans cette émission que les gens qui viennent nous disent les choses un peu sans langue de bois et partagent peut-être même des fois des informations que d'autres à leur place ne partageraient pas. Et ça, je pense que, encore une fois, ça apporte de la valeur à ceux qui nous écoutent. Ça leur apporte des informations et c'est exactement le but de cette émission. J'avais une petite question sur ce que tu parlais d'optimiser ton temps, etc. De faire des choses, d'offrir du bénéfice, des fois sans être là. Je ne sais pas si j'ai mal compris, mais on aime beaucoup parler de digitalisation, de tout ce que le numérique à notre époque apporte aux entrepreneurs et aux entreprises. Quelle est la place de la digitalisation dans ton business à toi, dans ton activité ? Est-ce qu'elle existe ? Est-ce qu'il y en a un peu ? Pas du tout ?

  • Speaker #0

    Elle existe. Elle est devenue maintenant très importante. Historiquement, le conseil service est... d'avoir une boîte de consulting, va devenir un centre de formation pour répondre en fait à des besoins de mes clients. Puis on va un peu se spécialiser dans les sciences humaines et on va proposer des formations de coach en 2012.

  • Speaker #1

    En 2012 ?

  • Speaker #0

    En 2012.

  • Speaker #1

    Ah d'accord.

  • Speaker #0

    Dès 2012.

  • Speaker #1

    Dès

  • Speaker #0

    2012. Oui, la boîte existe depuis 2011. Dès 2012, on va commencer à proposer une offre structurée, on va dire en développement personnel, j'aime pas trop ce mot parce qu'il est très galvaudé, donc ça m'agace un peu, mais bon c'est... Voilà. Et donc on m'a proposé effectivement des formations en PNL, communication non violente, analyse transactionnelle, Reiki, activation par les mouvements oculaires, on s'est même interrogé sur le transgénérationnel. Enfin il y avait une espèce de retour un peu new age, tu vois, sur les médecines alternatives, les thérapies alternatives, pardon pas médecine, je reprends ce que j'ai dit, faudrait pas me fâcher avec mes potes médecins, de thérapies alternatives. Et donc il y avait le coaching là-dedans. Et je me suis rendu compte que dans les journées de formation en coaching, en fait, on ne perdait pas du temps, mais on investissait beaucoup de temps sur des choses qui auraient pu être vues de manière différente. Donc, une fois qu'on a fait ce constat, on s'est dit comment ? On s'est dit, écoute, on enregistre, en fait, on va faire de l'e-learning, on va faire des capsules vidéo. où on va parler d'un sujet, ça va permettre aux gens d'y réfléchir. Et quand ils en arriveront en formation, ils arriveront déjà avec un produit de réflexion et on pourra parler de ce produit plutôt que de faire la genèse du concept, de se mettre OK sur le concept. Je vais illustrer ça par un exemple. En PNL, tu as un présupposé qui se dit... Peu importe, mais je veux dire, ça n'est pas de la PNL, mais c'est utilisé en PNL, c'est on ne peut pas ne pas communiquer. En d'autres termes, les gens vont te dire si je dis rien, je ne communique pas. Si tu communiques, que tu ne veux pas communiquer. L'idée, c'est ça. Mais tu vois, ça ouvre à la discussion. Quand tu te retrouves avec 10 personnes et que tu veux laisser de l'espace à l'expression, tu peux passer une matinée là-dessus.

  • Speaker #1

    À échanger.

  • Speaker #0

    Surtout si tu as une vingtaine de présupposés, ce qui est le cas en PNL, par exemple. Tu vois ? Donc... C'est l'élément le plus flexible du système qui va libérer le système. Bon, allez, ouvrez le chapitre 1. On passe beaucoup de temps là-dessus. Donc l'idée, c'était ça, c'était d'optimiser. Pourquoi ? Parce qu'on voulait que le présentiel soit quelque chose qui soit beaucoup plus vivant, axé sur la réalité des gens et leurs besoins. Mais en même temps, si tu veux, tu dois déverser un savoir à un instant T, partager des informations, du savoir commun. Parce que c'est ce savoir commun qui va te permettre après d'appréhender des concepts un peu plus élaborés. Et idéalement de pouvoir intervenir dessus. Ouais, tu vois.

  • Speaker #1

    Donc, du coup, tu as commencé à...

  • Speaker #0

    Dès... Alors ça, c'est en 2015.

  • Speaker #1

    À digitaliser très tôt.

  • Speaker #0

    Et donc, en 2015, je commence à digitaliser. Ouais, donc je vais avoir une plateforme en intranet, fermée, réservée aux stagiaires, dans laquelle après, on va mettre les manuels, on va mettre beaucoup de choses. Puis petit à petit, on va se dire, bah tiens, on peut aussi faire des visios en faisant intervenir des spécialistes de France, par exemple des coachs qui sont en France, tu vois, qui ont 10 ans, 20 ans d'expérience, des fois qui n'étaient même plus... compétents que nous, y compris moi. Mais je trouvais ça une vraie richesse. Puis je trouvais que c'était dans l'esprit du coaching. C'était vraiment ça. Donc ça, c'est pour expliquer que si tu veux, forcément, je m'y intéresse. Efficience encore, gagner du temps, aller à l'essentiel, etc. Là où ça va être extrêmement révélateur, c'est avec le Covid. Parce qu'effectivement, quand tu es dans des métiers de communication et de contact, quand on te dit plus de communication, plus de contact, je caricature, mais... Oui,

  • Speaker #1

    oui,

  • Speaker #0

    c'est... Je me suis dit, waouh, quoi. Donc là, on s'est remis en ordre de marche, tu vois, et on a dit e-learning, visio, e-learning, visio, e-learning. Et puis, on a fait un peu l'erreur de partir trop dedans. Moi, j'étais un peu, je traîne un peu des pieds, parce que moi, j'ai un attachement présentiel, parce que j'ai un attachement au contact humain, au champ, à tout ce qui se passe, tout ce qu'on ne voit pas, tout ce qui... Et puis on a fini par trouver, je dis on parce qu'à l'époque on était plusieurs, mais on a fini par trouver la mesure. Et puis moi je me suis par la suite spécialisé, donc là c'est un peu plus récent, il y a deux ans dans les formations de communication professionnelle, formation management. Et donc j'ai créé 70 vidéos autour de la communication du management qui font moins de 10 minutes. Et l'ambition de ça c'est de partager des savoirs théoriques. Et encore une fois, quand ensuite je fais mes coachings ou je fais de la formation, ça permet à la personne d'avoir pu... bosser là-dessus, s'approprier ces contenus qui, même s'ils sont importants, en réalité, elle n'est pas là, la valeur ajoutée. La valeur ajoutée, elle va être lors de l'échange, de dire, OK, j'ai bien compris comment il fallait, je ne sais pas moi, par exemple, créer de la cohésion d'équipe, mais moi, j'ai une équipe de 2, ou j'ai une équipe de 1, ou j'ai une équipe de 50, ou c'est en râteau, ou alors on est délocalisé, il y a du télétravail. Là, ça devient intéressant. Là, tu rentres dans la réalité de la personne. Et là, tu dis, OK, donc il faut adapter ça. à sa réalité. Tu vois ? Je vois. Ce n'est pas toujours facile d'appliquer les choses. Donc, il faut les adapter. Donc, l'idée de l'e-learning, c'est la digitalisation, c'est de dire, rendons accessible un savoir sur lequel la valeur ajoutée est tout à fait relative, bien qu'importante, bien que, comment dire, structurante. D'accord ?

  • Speaker #1

    La valeur théorique.

  • Speaker #0

    Voilà. Mais de là à passer une heure, deux heures dessus, vraiment.

  • Speaker #1

    Donc, toi, tu ne conçois pas, finalement, de vendre... j'ai employé le terme à la mode, mais des formations en ligne, sans avoir une approche présentielle également, pour débriefer avec la personne. Tu n'as jamais imaginé mettre à disposition tout ce contenu pour finalement tout un chacun ?

  • Speaker #0

    Je vais te dire ce que je crois. Déjà, pour que les auditeurs comprennent, moi aujourd'hui je travaille seul dans ma société, donc je suis président directeur balayeur. Donc quand je décide de faire quelque chose, c'est forcément au détriment d'autres choses. Sauf si je délègue, sauf si j'ai du partenariat, etc. Ce qui est déjà le cas. Et donc, si demain je dis je fais des tunnels de vente et je vends mes formations en l'état, mon métier va devenir à plein temps de vendre ça. Et ça, c'est pas mon métier.

  • Speaker #1

    D'accord. Ok, c'est très clair. C'est très clair.

  • Speaker #0

    Voilà, parce que pour me démarquer de l'ensemble de l'offre qui existe aujourd'hui de manière nationale et internationale. Comment te dire, je suis assez apaisé avec ce que je suis, mais je ne suis quand même pas déconnecté de la réalité, si tu veux. Et je pense que Möb, elle repose dans les échanges que j'ai avec les êtres humains. Pas uniquement sur ces vidéos, je pense que ce que je fais, globalement, tout le monde peut le faire. Voilà, ça manque du taf quand même. Attention à ne pas sous-estimer.

  • Speaker #1

    Faut toujours du contenu, c'est toujours...

  • Speaker #0

    À ne pas sous-estimer. Il n'y a rien de facile, il n'y a rien de rapide. C'est du travail, ça c'est clair. Mais voilà, ce n'est pas extraordinaire.

  • Speaker #1

    Écoute, donc on a parlé un peu de digitalisation et ça me donne envie de t'emmener sur un sujet qui est...

  • Speaker #0

    L'intelligence artificielle.

  • Speaker #1

    Absolument. En fait, oui, ma question c'est...

  • Speaker #0

    Elle est sortie, je m'y suis intéressé. Voilà,

  • Speaker #1

    est-ce que tu t'y es intéressé ? Est-ce que tu l'utilises ? Qu'est-ce que ça t'apporte ? sans passer trop de temps là-dessus.

  • Speaker #0

    Ça fait un an que je m'intéresse, que je dis des articles, que je regarde effectivement ce qu'en fait l'intelligence artificielle. Moi, c'est le côté robot.

  • Speaker #1

    Qui te gêne ?

  • Speaker #0

    Non, c'est qui m'intéresse.

  • Speaker #1

    Ah, le côté, ce qu'ils appellent les agents.

  • Speaker #0

    La robotisation, le phénomène de robotisation.

  • Speaker #1

    Automatisation ?

  • Speaker #0

    Oui, tu vois, des gens qui ont, enfin des robots qui vont faire des courses, des robots qui sont dans des trucs d'accueil pour de l'administratif. Des robots qui feront l'ère de la robotisation. En fait, elle a déjà existé dans notre société industrielle. Ça fait longtemps qu'on utilise des robots dans des tas de domaines. Mais à quel point ça va entrer dans notre univers domestique ? Pour les personnes âgées, pour des enfants, pour... Enfin, je ne suis pas un hyper spécialiste, donc je... Mais je pense que le champ est extrêmement large et il repose sur la société que l'on veut se voter. la civilisation dans laquelle on veut rentrer. C'est ça que ça interroge pour moi.

  • Speaker #1

    Est-ce que tu crois qu'on a vraiment le choix ? Est-ce que finalement, on n'est pas... On ne va pas juste dans cette direction sans avoir notre mot à dire quelque part ?

  • Speaker #0

    Je ne sais pas, Guillaume. Tu ne sais pas ? Je ne sais pas répondre à ça. Je peux te donner mon sentiment. Moi, je ne suis pas très à l'aise avec ce que finalement, on n'a pas le choix. Si, si, finalement, on a toujours le choix. La question qui m'intéresse, c'est non pas est-ce que ça va être ? Je pense que ça va être. La question c'est, quelle intelligence nous les humains on va avoir par rapport à ça va être ? Qu'est-ce que ça va être ? Et ça c'est nous qui le décidons. Est-ce que ça va être ? C'est comme Internet. Est-ce que tu vas bosser avec un ordinateur ? Non, non, pas moi. Ok, ça va être dur quand même. Tu vois, moi je n'utilise pas les téléphones. Ok, ça ne va pas être simple. Non, moi l'intelligence artificielle, non, non. Ok, tu vois. Peut-être perdre du temps par rapport aux autres, etc. Mais je crois surtout, c'est comment on va... Quel choix de... Comment on va vivre avec ça ? C'est-à-dire, est-ce qu'on va l'utiliser ? Ou est-ce qu'on va en être un peu, à un moment donné... Après, c'est toujours les Sénats aux catastrophes. Il y a des gens qui ont un fonds de commerce là-dessus. C'est orwellien. C'est l'ère des robots. Les humains sont complètement dépassés. On perd le contrôle de tout. Enfin, c'est Terminator. Moi, je n'ai pas d'idée là-dessus. Je n'en sais rien. Ce que je pense, c'est que tout est à écrire. encore une fois, tout est possible. Après, on vit une époque, des choses émergent. Moi, perso, ça m'est très utile, l'intelligence artificielle. Je l'utilise comme secrétaire, et ça me fait gagner énormément de temps. Avant, j'allais sur Google, et là, je vais faire sourire tous les gens qui connaissent un peu l'intelligence artificielle. Ils se reconnaîtront sûrement, mais avant, j'allais sur Google pour chercher de l'information. Ils me filaient des liens, et il fallait que je parte avec mon baluchon et ma pelle sur chaque lien pour aller trouver l'information. Aujourd'hui, avec un prompt, c'est-à-dire une demande élaborée, pensée, réfléchie, qui replace encore une fois l'humain, pour moi, en tant que donneur d'ordre, l'intelligence artificielle va, elle, investiguer, faire remonter les points saillants, t'en faire une synthèse, etc. Donc il y a un gain de temps qui est évident, qui est avéré, c'est clair. Aujourd'hui, le nier, ça ne sert à rien en réalité. Ce n'est pas que c'est bien ou que c'est mal, c'est vrai, faux, juste. Ce n'est même pas ça. c'est comme si je te disais ah bah j'ai vachement je suis beaucoup dans le lâcher prise parce qu'aujourd'hui j'accepte qu'il fasse jour, bah tant mieux tu vois, mais on s'en fout l'univers s'en fout, il fera jour point, donc l'intelligence artificielle elle est là et elle va rester la vraie question c'est qu'est-ce qu'on va en faire, aujourd'hui je l'utilise et c'est très pratique et c'est très utile et je suis pas effrayé et je vais même te dire mieux, je termine là-dessus, si j'en avais peur Ça serait précisément la raison pour laquelle je devrais m'y intéresser.

  • Speaker #1

    Alors, le podcast s'appelle Entreprendre avec Assurance. Donc, on parle toujours d'une petite touche d'assurance. Est-ce que tu... Et souvent, j'introduis le sujet comme ça. Je voudrais savoir, quel est, toi, ton premier contact à l'assurance, d'une manière générale, dans ta vie, dans ta vie d'entrepreneur, sous-entendu ?

  • Speaker #0

    Spontanément, j'allais te dire la bagnole, mais ce n'était pas en tant qu'entrepreneur. Mais en même temps, j'ai un démarrage de commercial, comme tous les autodidactes. assez rapidement, ça a été l'assurance des bureaux, la RC Pro, tu vois.

  • Speaker #1

    Et quel était ton regard sur tout ça ? Est-ce que tu l'as vécu comme une contrainte en te disant... Est-ce que tu avais compris, entre guillemets, dès le départ, en disant oui, ce truc, c'est utile quand même ?

  • Speaker #0

    Oui, oui, complètement. Il n'y a pas de sujet pour moi. C'est comme le jour qui se lève, si tu veux. C'est pareil. Si tu te poses la question de savoir si tu as besoin d'une assurance, tu as déjà la réponse. Tu vois, c'est pas ça la question que tu devrais te poser. Je ne m'adresse pas à toi, mais la question qu'on doit se poser, c'est parce que j'ai besoin d'une... Où est le risque, en réalité ? Et comment je réponds au risque ? Si c'est l'assurance, c'est l'assurance. Mais après, qui, quoi, comment, à quel prix, ça c'est à toi de voir. Moi, je suis dans des métiers où il y a du risque quand même. Si je me plante sur une organisation et que j'embarque dans un truc, 300 personnes sur de la QVT par exemple, ou de l'organisation du travail dans des univers de production, ce qui est le cas. Je travaille dans ces univers-là, sur des gros groupes. Quand même, on peut se retourner comment ? On va dire, Gajac, t'es bien sympa, mais... Tu nous as envoyés dans le mur, on a perdu du pognon, on a perdu des gens. Les gens se sont barrés, etc.

  • Speaker #1

    C'est très intéressant ce que tu dis, parce que souvent, les gens qui sont dans des professions, on va dire des métiers intellectuels, qui apportent du service, se disent, moi, de toute façon, je ne touche à rien, je ne manipule rien, je ne fais que vendre mon savoir. Donc, je n'ai pas besoin d'assurance, notamment la responsabilité civile professionnelle. Donc, je ne veux convertir personne, mais je pense que c'est une mauvaise croyance pour le coup, parce que des responsabilités, et moi, j'aime beaucoup ton exemple, on en a, notamment quand on est un prestataire de service. Ce n'est pas parce qu'on ne manipule rien ou qu'on ne touche rien avec ses petits doigts qu'on n'a pas des responsabilités. Et à travers ton exemple, on s'aperçoit qu'elles peuvent être très grandes et les gens ne soupçonnent pas tout ça. Mais donc, je suis très heureux d'avoir quelqu'un qui n'est pas réfractaire à l'assurance.

  • Speaker #0

    C'est pourtant bien réel. Enfin, je veux dire, j'ai le souvenir d'un dirigeant qui me dit, bon, il faut coacher ce gars-là. Donc, les attentes de l'organisation, c'était la montée en compétences. Parce que le gars allait prendre des fonctions importantes dans l'organisation, c'était stratégique. Donc, je me mets à le coacher. À l'issue du coaching, le mec a filé sa dame et il s'est barré. Ah. Donc le dirigeant m'a convoqué dans le bureau, puis il m'a dit, « Monsieur Gajac, moi je vous avais demandé de le faire monter en compétence, pas qu'il se casse. » Bon, je suis tombé sur quelqu'un d'intelligent, et il a bien compris, si tu veux, qu'en fait, il avait gagné énormément de temps, et qu'il a évité le burn-out, l'arrêt maladie, du procès, enfin des emmerdes à répétition, parce que les emmerdes, ça vole toujours en escadrille. Donc le gars, il s'est barré, il n'était pas fait pour ça, il s'est réaligné avec ce qui était fondamental pour lui, et il a quitté la boîte. Alors, c'est le risque. Mais imagine, je tombe sur un dirigeant qui dit, moi, monsieur, vous m'avez... Parce qu'il y a un préjudice, d'une certaine manière, pour l'organisation, il y a un préjudice. Donc, soit tu tombes sur quelqu'un d'intelligence qui a été le cas et il se reconnaîtra s'il écoute ce podcast. Je l'invite à écouter tous les podcasts, d'ailleurs, de Perceval, de publicitaires. Mais voilà, le risque, il est bien réel.

  • Speaker #1

    Alors maintenant, on va passer à une petite partie que j'affectionne particulièrement. qu'on appelle l'interview entre deux. En gros, je vais te poser une petite série de questions. J'aimerais que tu fasses ton choix à chaque fois entre mes deux propositions. Alors déjà, quand tu commences ta journée de coach et d'entrepreneur chargé, est-ce que tu es plutôt thé ou café ?

  • Speaker #0

    Café.

  • Speaker #1

    Café. 100% café ?

  • Speaker #0

    En intraveineuse, sans sel.

  • Speaker #1

    En intraveineuse, sans sel, mais avec du sucre.

  • Speaker #0

    Par contre, je suis une mouche, ouais. Très bien.

  • Speaker #1

    matin ou soir, quand es-tu le plus productif ? Quand te sens-tu le plus productif ?

  • Speaker #0

    Ce n'est pas du tout la même productivité, mais tout ce qui va être, je dirais, complexe, par exemple les chiffres, les trucs comme ça, ça va être plutôt le matin. Et l'après-midi, je suis plutôt en phase de l'imaginaire. Rationnel le matin, imaginaire le...

  • Speaker #1

    Très belle réponse, merci. Est-ce que tu es plutôt travail en équipe ou travail individuel ?

  • Speaker #0

    Les deux. Les deux. Ah oui, les deux. Non, c'est une affaire de sujet.

  • Speaker #1

    On a le droit de répondre les deux dans cette interview. Absolument. Est-ce que tu plutôt travailles au bureau ou plutôt télétravail ? Appliquer à toi ta forme de travail.

  • Speaker #0

    Alors, la notion de bureau n'existe pas chez moi. Pas vraiment, si tu veux. Quand je travaille au bureau, je travaille pour ma société en tant que gérant. Là, je ne fais pas un télétravail avec moi. Donc, la question du coup n'est pas adaptée. Et quant au client, je te l'ai dit tout à l'heure, je favorise la rencontre. Donc, est-ce que je fais du distanciel dans des coachings ? Par exemple, oui, je travaille avec des gens en France que je coache à distance. Donc oui, c'est du distanciel. Tu vois, si je pouvais, je prendrais l'avion pour aller les voir. Donc plutôt, je ne suis pas contre le télétravail, encore une fois, ça dépend du contexte, de la personne, de la situation. Je pense que, encore une fois, c'est une affaire d'intelligence de situation.

  • Speaker #1

    Est-ce que si tu devais embaucher quelqu'un pour t'accompagner, tu choisirais un novice, mais quelqu'un de passionné, ou alors plutôt un senior expérimenté ?

  • Speaker #0

    Un senior passionné.

  • Speaker #1

    Un senior passionné. On ne l'avait jamais fait, celle-là, elle est très bien. J'aime beaucoup. Tu es plutôt Mac ou PC ? J'aime bien cette question.

  • Speaker #0

    Alors, nous les coachs, en fait, on travaille qu'avec...

  • Speaker #1

    Qu'avec de quoi ? Ah, dommage.

  • Speaker #0

    Je suis PC, je suis attiré par les Mac, mais je suis trop, trop, trop fainéant pour tout recommencer et je suis très à l'aise dans l'univers PC. Je contrôle et maîtrise la situation.

  • Speaker #1

    Écoute, la transition se fait vraiment en douceur. Pour l'avoir vécu et le faire vivre des fois des collaborateurs, je t'assure que...

  • Speaker #0

    Je me méfie toujours des transitions en douceur. Ah,

  • Speaker #1

    écoute, très bien. Je réessaierai plus tard alors. Dans ton business aujourd'hui, qu'est-ce qui est le plus important pour toi ? Est-ce que c'est d'attirer de nouveaux clients ou alors de fidéliser tes clients existants ?

  • Speaker #0

    Non, je pense qu'ils sont fidélisés mes clients. Enfin, ils me le diront. D'accord. en fait j'ai un indicateur assez simple en moyenne je travaille depuis au moins 2 à 3 ans parfois même 4 avec les mêmes clients donc c'est un indicateur très fort très positif du coup la fidélisation oui oui c'est important mais là aussi ça se fait naturellement encore que là aussi il faut garder un peu raison parce que Quand tu travailles trop longtemps avec les gens, tu finis par ne plus rien leur apporter parce que tu fais tellement partie du système que tu perds en candeur, tu perds en ce qu'on appelle le rapport d'étonnement, toutes ces choses-là.

  • Speaker #1

    Pour te détendre, tu es plutôt Netflix ou lecture ?

  • Speaker #0

    Ah, pour me détendre, lecture. Lecture. Ah ouais, clairement.

  • Speaker #1

    Tu lis sur tablette ou ce genre de choses ou tu préfères un bon vieux bouquin ? Alors ? Quand on sent sous les doigts, quand on sent les pages sous les doigts ?

  • Speaker #0

    Ça va faire un peu GPto, mais ouais, moi j'aime bien le bois, j'aime bien le papier. Pour te donner une idée de lecture, hier j'ai lu un bouquin entier, 150 pages, je l'ai lu dans la soirée.

  • Speaker #1

    Tu lis beaucoup, je l'ai l'impression.

  • Speaker #0

    Oui, moi j'aime lire.

  • Speaker #1

    Et tu as toujours...

  • Speaker #0

    Oui, j'ai beaucoup lu. Il y a tant à savoir et la vie est tellement courte.

  • Speaker #1

    Tu es plutôt rock ou rap ?

  • Speaker #0

    Alors ça dépend qui, mon capitaine.

  • Speaker #1

    Qu'est-ce que tu préfères si tu devais choisir ? le rock le rock pas souvent le rock mais moi j'ai beaucoup aimé le rap,

  • Speaker #0

    le premier rap des années 70 de New Yorker d'EMC avant eux il y avait Africa Bambaataa Sugar Ligand etc je vous dis les noms là mais il y en a d'autres mais voilà après j'ai bien aimé Je trouve qu'il y a des groupes français comme IAM, parlons français, parlons des français. IAM, j'ai trouvé qu'ils ont fait des choses remarquables, vraiment. MC Solar, il a fait aussi des choses que j'ai trouvées très intéressantes, vraiment, culturellement intéressantes. Voilà.

  • Speaker #1

    Pour apprendre ou te tenir informé, tu es plutôt podcast ou radio ?

  • Speaker #0

    Toutes les radios enregistrent leurs émissions et les proposent en podcast. C'est vrai. Je m'astreins à une discipline sportive régulière, pour ne pas dire journalière. Et j'écoute des podcasts sur des choses qui m'intéressent.

  • Speaker #1

    Tu sélectionnes les sujets et les émissions qui t'intéressent.

  • Speaker #0

    Voilà, j'écoute de la sculpture, affaires sensibles. J'écoute pas mal aussi André Bercoff de Sud Radio. J'écoute des paroles, des gens qui s'expriment de manière un peu qui... reviennent un peu sur des sujets pour en parler manière différente et tout moi j'aime bien écouter ces gens là ça peut être la cdfd poste casque podcast que j'ai écouté c'était sur n'a plus qu'au donosaure tu vois ça ça remonte quand même tam dans le te voilà avant c'était une série d'épisodes aussi sur l'histoire de gfk mais très très fouillé très renseigné voilà et plein de trucs dont j'ignorais totalement l'existant donc je fais mon sport et j'écoute des podcasts donc J'ai toujours aimé la radio, c'est ma génération, la radio, vraiment. Mais j'étais plus à écouter les radios de nuit. J'aimais beaucoup les radios de nuit, comme les émissions de nuit. Je trouve qu'il y a un ton, je trouve que les gens ne disent pas les mêmes choses. Les gens ne disent pas les mêmes choses et ne les disent pas de la même manière. Et ça, ça s'est un peu perdu. Du fait des réseaux sociaux, il y a moins de choses dédiées la nuit parce qu'il y a des enregistrements, etc. Il y a moins ça. Donc moi, je me suis un peu détaché des radios parce qu'effectivement, il y a des podcasts et il y a une forme de simplification d'accès. Voilà, donc plutôt podcast au final, mais un grand coup de cœur pour les radios.

  • Speaker #1

    Et dernière question de cette interview entre deux. Est-ce que tu es plutôt assurance traditionnelle ou alors assurance digitale ?

  • Speaker #0

    On est dans le risque. Le risque, pour moi, répond... La satisfaction comme ça, pour moi, ça va être de répondre à un besoin de sécurité. Le digital ne m'apportera jamais un certainement de sécurité. Donc ça sera quand même face to face. Après, que la relation se digitalise pour des raisons pratiques, je n'ai aucun problème avec ça et je trouve que c'est plein de bon sens, si tu veux. Il n'y a pas photo. Mais en point d'entrée, j'ai besoin d'être sécurisé. Et aujourd'hui, ce qui me sécurise, c'est... d'avoir quelqu'un en face de toi qui t'explique c'est toutes les limites des plateformes téléphoniques et bien écoute merci d'être prêté au jeu de l'interview entre deux j'aimerais savoir si tu es présent sur les réseaux sociaux à quelle fréquence est-ce que ça t'intéresse est-ce que c'est une

  • Speaker #1

    source pour toi de développement de visibilité, est-ce que tu aimes ça,

  • Speaker #0

    est-ce que tu n'aimes pas j'ai la chance d'être sur un territoire comme l'île de la Réunion, c'est petit donc si je veux parler aux gens je prends Je prends ma moto, je vais voir les gens, je serre la pogne et je parle et je discute. Donc ici, tu peux rencontrer des gens que tu ne rencontrerais jamais ailleurs. C'est-à-dire en termes de distance. Il y a une forme de proximité, d'accessibilité qui est beaucoup plus facile à La Réunion. En ce qui concerne les réseaux sociaux, j'y étais beaucoup et j'ai arrêté. Aujourd'hui, je ne suis que sur LinkedIn. Et je le suis plutôt en tant que... Je partage des choses. Comment dire ? Je ne communique pas sur mon travail. Je ne fais pas ça. Pour une raison simple, c'est que je suis tenu au secret professionnel. Alors ça,

  • Speaker #1

    bien sûr, je comprends.

  • Speaker #0

    Donc, je ne peux pas dire, j'ai coaché telle personne, j'ai formé telle personne. Je ne le fais pas. D'ailleurs,

  • Speaker #1

    je ne pense pas que ce soit le plus intéressant.

  • Speaker #0

    Non, mais c'est ce qui se fait énormément.

  • Speaker #1

    Je ne pense pas que ce soit le plus intéressant, justement. Mais toi, avec justement, je pense que tu es quelqu'un qui a... Je sais que tu aimes partager, tu as beaucoup de choses à partager. Il y a par exemple, tu fais les nouveaux formats vidéo sur LinkedIn, justement. des petites capsules vidéo de 10 secondes, 20 secondes, 30 secondes. Pour moi, tu es exactement un très bon candidat pour ça, pour ce format-là sur LinkedIn, pour apporter justement, partager ton expérience, apporter des choses aux autres. Ça ne t'a jamais traversé l'esprit ?

  • Speaker #0

    Si, bien sûr que si. Et pourquoi tu ne fais pas le pas ?

  • Speaker #1

    C'est s'afficher, c'est compliqué. Après, ça prend du temps aussi.

  • Speaker #0

    S'afficher, c'est juste facile. Je ne sais pas si c'est une complication, en tout cas ça nécessite que tu t'alignes avec ça, que tu sois apaisé avec ça. Parce qu'on devrait mettre un peu d'intelligence artificielle ou d'intelligence tout court parfois. Mais indépendamment de ça, pour répondre à ta question, il faudrait que je le fasse en partenariat si je devais faire ça. Parce que moi je n'ai pas le temps.

  • Speaker #1

    Ça, je l'entends.

  • Speaker #0

    Moi, mon boulot, ce n'est pas de faire de la pub. Je n'ai pas le temps de communiquer. Je bosse, je n'ai pas le temps. Et c'est du temps. C'est énormément de temps. Le communiquer, c'est du temps.

  • Speaker #1

    Absolument.

  • Speaker #0

    C'est un métier, c'est ce que je disais tout à l'heure. Si je veux vendre des formations digitalisées, ça devient un métier à part entière. Et Dieu sait que j'ai beaucoup d'affection pour le métier de vendeur, comme pour le métier de manager. Et ce sont des vrais métiers à part entière, qui demandent du temps, de l'investissement, etc. Et l'amélioration continue. C'est un espace aujourd'hui que je n'ai pas. Donc si je devais prendre cette décision, ça sous-entendrait qu'il faudrait que je mette en place un partenariat avec des gens compétents et que d'une certaine manière, je m'abandonne après avoir voté un cahier des charges, mais que je m'abandonne à leur expertise. On ne peut pas tout faire. On ne doit pas tout faire.

  • Speaker #1

    OK, merci pour cette réponse franche, comme toutes les autres d'ailleurs. Si tu pouvais nous... conseiller une application, un service internet, un logiciel ? Par exemple, sur ton iPhone ou sur ton téléphone, quelle application tu as et tu aimerais partager aux autres, à ceux qui nous écoutent ?

  • Speaker #0

    En fait, si... Tout à l'heure, je parlais de cohérence cardiaque, de respiration, de repasser par le corps. Je crois que c'est quelque chose qui... Enfin, dans mon coaching, la gestion du stress, c'est un truc, mais alors...

  • Speaker #1

    Déterminant.

  • Speaker #0

    L'anxiété, ouais, c'est un truc... Nos sociétés sont vraiment rudes. Je dirais d'aller regarder les petites applications qui permettent de rythmer ta respiration. Il y en a une qui est très bien, et c'est pour ça que j'avais ce temps de silence, parce que je voulais retrouver le nom de cette appli, et je ne le retrouve pas. Elle est très, très bien. Il y a plein de choix. Prenez un truc simple. C'est une espèce de bulle, si tu veux, qui monte sur un temps donné. Donc, tu peux régler le temps de l'inspiration, de l'expiration et le nombre de fréquences auxquelles tu vas faire ça, de répétition, pardon, auxquelles tu vas faire ça. Oui, oui. Et donc, en fait, ça, c'est bien parce que, tu vois, c'est un support visuel. Et donc, tu vas regarder cette bulle et tu vas respirer jusqu'à ce qu'elle arrive tout en haut. Puis après, tu vas expirer jusqu'à ce qu'elle arrive tout en bas. Et tu te laisses guider. Et pendant que tu fais ça... ton esprit, lui, se focus sur ce qui est visuel. Il peut même y avoir du son, de la musique. Tu peux même te le faire avec tes Airpods, si tu veux. Et tu as un temps donné, tu t'es voté un temps et tu le fais. Donc ça, c'est une application qui est simple, qui est très efficace. A noter cependant que, comme pour les bonnes habitudes, il faut le répéter. Plus tu vas le répéter, plus ça va s'ancrer, plus ça va devenir efficace. Donc oui, une appli à conseiller, ça serait ça. Et après, toutes les applis que vous voulez, si ça vous fait marrer. Plaisir,

  • Speaker #1

    On va retrouver le nom de cette application, on la mettra en description de l'épisode. Est-ce que tu aurais donc peut-être un film, une chaîne YouTube ou un autre livre à nous conseiller ?

  • Speaker #0

    Écoute, j'aime trop de livres pour en citer qu'un et ça serait trahir les auteurs que d'en sélectionner un seul. Donc je dirais, je dirais ce que je lis en ce moment, je lis Bec BD parce qu'il me fait beaucoup marrer et qu'on a sensiblement le même âge. et que j'aime beaucoup son esprit provocateur et sa complexité, son érudition et son sens de l'humour.

  • Speaker #1

    Son style aussi. Son style. Une façon d'écrire, ça se lit très bien.

  • Speaker #0

    Il me fait beaucoup marrer. Il me fait vraiment beaucoup rigoler. Mais après, il y a tellement de gars et de femmes qui ont écrit des trucs. D'ailleurs, Bec Bédé a écrit une espèce de recueil de bouquins, comme une espèce de précaution, où il va te parler de tous les livres qu'il a lus et qu'il t'invite à lire. C'est très, très éclectique, très large. Je l'ai acheté, ce bouquin, j'ai commencé à le lire. Et j'étais affligé en lisant le sommaire. Je me suis rendu compte qu'il y avait juste que... Je ne veux pas dire de bêtises, vous vérifierez, mais il y a au moins 30 ou 40 livres, j'en ai lu que 3. Je me suis senti seul au monde. Ça a bien fait rire mon épouse.

  • Speaker #1

    Merci beaucoup Laurent on est arrivé à la fin de cette interview c'était vraiment un plaisir de t'avoir hyper enrichissant cet épisode va j'imagine apporter beaucoup de choses aux gens qui nous écoutent tu penses en moi ? il y a toujours des tas de choses à prendre chez un invité ce que je dis souvent c'est que tu pourrais être invité dans un podcast demain avec quelqu'un d'autre, l'émission serait différente pourtant c'est toi tu restes le même et C'est toujours très enrichissant. Merci d'avoir été si naturel et si transparent.

  • Speaker #0

    C'était le cahier des charges que je m'étais fixé. Être honnête avec moi-même et spontané. Bien sûr que ce genre de choses, tu peux le préparer à l'avance en te disant que ça va devenir un outil de communication, etc. Mais ce que les auditeurs ne savent pas, c'est qu'on n'est pas seul. Et j'ai le bonheur de connaître la majorité des personnes qui sont là. et tout ça crée un climat qui est propice aussi à ça donc vous avez une part de responsabilité dans le naturel c'est à dire pour être naturel il faut se sentir en sécurité, il faut se sentir écouté accepté et c'est ce que vous faites et donc c'est bien de travailler l'équipe ce sera le mot de la fin merci beaucoup Laurent à bientôt merci beaucoup pour votre écoute vous

  • Speaker #2

    êtes de plus en plus nombreux à nous rejoindre ça fait chaud au coeur J'espère que vous avez aimé les sujets abordés et que vous avez appris quelque chose de nouveau. Retrouvez tous les liens de notre invité en description. Abonnez-vous au podcast pour ne manquer aucun des prochains épisodes. Chaque écoute,

  • Speaker #1

    chaque partage,

  • Speaker #2

    chaque avis compte énormément pour nous. On se retrouve bientôt pour la suite. D'ici là, prenez soin de vous et restez curieux. C'était Guillaume pour Entreprendre avec Assurance.

Chapters

  • Introduction et présentation de Laurent Gajac

    00:00

  • Différence entre coaching et consulting

    02:45

  • Comment mesurer l’efficacité d’un coaching ?

    05:52

  • Les attentes du coaché et de l'organisation

    07:17

  • L’importance du questionnement en coaching

    11:25

  • Astuce concrète pour la gestion du stress par la respiration

    15:51

  • Les formations et inspirations de Laurent

    19:19

  • Comment savoir si on est fait pour être entrepreneur ?

    21:48

  • Les associations entrepreneuriales : expériences et conseils

    23:21

  • Comment bien choisir ses associés ?

    24:45

  • Faire mieux plutôt que plus

    28:32

  • Digitalisation et e-learning chez CONSEIL & services

    32:56

  • Laurent et l’IA : utilisation et vision

    40:10

  • Son rapport personnel avec l’assurance professionnelle

    44:18

  • La nécessité de la responsabilité civile pro dans le conseil

    45:59

  • Interview entre-deux

    48:09

  • Laurent et les réseaux sociaux

    56:06

  • L'app de Laurent

    59:08

  • Le livre qui inspire Laurent

    01:01:06

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Description

0️⃣9️⃣ 🎙️ Rencontrez Laurent Gajac, fondateur de CONSEIL & services, ingénieur professionnel de France en organisation, conseil et coaching d’entreprise ; coach professionnel certifié SICPNL (Société internationale en coaching professionnel, neurosciences et leadership).


Avec son parcours riche et atypique, Laurent nous partage son aventure entrepreneuriale, ses expériences et sa vision unique du coaching 🏋️ Il nous explique comment il accompagne les entreprises dans l’organisation du travail, la communication interne et le management. Mais aussi pourquoi, selon lui, la clé de la performance passe avant tout par l’humain.


💬 Au fil de la conversation, on explore les défis du coaching, l’impact des relations humaines en entreprise et l’importance de l’écoute dans l’accompagnement des dirigeants et des équipes. Laurent nous dévoile notamment son regard sur la transformation digitale, son utilisation de l’IA et son approche de la formation en ligne.


🛎️ Ce que vous allez apprendre ici vous servira au travail… et dans la vie de tous les jours ! 🔄💡


Bonne écoute ! 🎧


🔗 Les liens de l’invité

Laurent Gajac


📲 L'app de Laurent

RespiRelax+ : https://www.thermes-allevard.com/content/respirelax-0


📚 Le livre de Laurent

Paul Jarvis : One


🔗 Les liens de Perceval


🎶 BO générique par Overseas


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour à toutes et à tous, vous écoutez Entreprendre avec Assurance, le podcast qui va à la rencontre d'entrepreneurs passionnés. Ici, on découvre les coulisses d'une profession, d'un métier ou d'un sujet d'actualité. On y parle notamment des impacts de la transformation digitale chez nos invités. Je suis Guillaume, CEO chez Perceval, l'assurance chevaleresque des entreprises. Aujourd'hui, j'ai le plaisir de recevoir Laurent Gajac, fondateur de Conseil & Service. Bienvenue Laurent, merci de te prêter au jeu. Est-ce que, alors, pour que tout le monde soit au courant, je te connais un petit peu. Tu es l'un des rares invités que je connais bien, en fait, même avant de te recevoir. En général, l'exercice n'est pas le même quand je ne connais pas les gens que nous recevons. Et donc, du coup, j'aimerais que tu puisses nous dire un petit peu quel a été ton parcours et ce qui t'a amené à fonder justement cette entreprise et peut-être après nous expliquer en quelques mots la mission. de conseil et service ?

  • Speaker #1

    Bonjour Guillaume, bonjour à toutes et à tous. Conseil et service, ce n'est pas réellement une intention en fait, c'est une succession d'événements à partir d'observations professionnelles qui fait qu'à un moment donné, je vais avoir envie de proposer mes services à des entreprises. D'accord ? Et... Et c'est important de le préciser parce que souvent, les sociétés ont parfois des noms assez précis qui caractérisent leur activité. Et dans conseil et service, le moins qu'on puisse dire, c'est que c'est générique. C'est très large, en fait, ça ne renseigne pas énormément. Ça ne m'a pas toujours aidé en termes de communication, mais toujours est-il que ça a été mon choix, conseil et service. Et je pense que quelque part, inconsciemment. En fond d'écran, j'avais à l'esprit que les pages étaient à écrire et qu'il n'était pas question que je m'enferme dans des modèles. Donc Conseil et Services, c'était large, c'était le champ des possibles, ça ouvre tout, ça permet tout et ça, ça me va bien parce qu'un bon entrepreneur qui se respecte la liberté, c'est quelque chose d'important. Je précise que pour moi, la liberté, c'est pouvoir choisir ses contraintes. Donc voilà comment est né un peu Conseil et Services. Évidemment, il y a un historique professionnel. J'ai 59 ans et je travaille depuis l'âge de 16 ans. Conseil et service existe depuis 10 ans. Donc, il s'est passé pas mal de choses. Mais pour en venir sur conseil et service, le job au final, c'était de faire du conseil auprès des entreprises. Au départ, dans le domaine du marketing, parce que j'avais sévi pendant quelques années dans ce domaine-là. Ça a commencé comme ça.

  • Speaker #0

    Alors moi, tu vois la perception que j'en ai de ta boîte. Le mot qui me vient tout de suite en tête, et j'espère que tu le prendras pas mal, mais c'est coach, coach d'entreprise. Je sais que c'est un mot un peu fourre-tout, un concept un peu fourre-tout. Est-ce que je suis loin de la réalité ? Est-ce que tu peux nous expliquer quelles formes peuvent prendre justement tes conseils aux entrepreneurs ?

  • Speaker #1

    En fait, tu as deux angles d'attaque là-dessus. C'est soit tu considères que coach est un métier, c'est ton métier, ça te caractérise, et tu dis, ben voilà, je suis coach professionnel, et c'est tout à fait OK, d'accord ? Soit tu considères que le coaching est un outil d'entrée en relation avec les autres, que ce soit des individus, des équipes ou encore une organisation. Et à ce moment-là, ça te caractérise moins. C'est-à-dire que tu vas dire, je fais du coaching, je fais du consulting. Alors moi, en l'occurrence, je fais du consulting dans l'organisation du travail. Je fais de la QVT.

  • Speaker #0

    Qualité de vie au travail ?

  • Speaker #1

    Alors pardon, qualité de vie et maintenant on dit QVCT. Qualité de vie et conditions de travail. Il y a beaucoup de choses à dire là-dessus. Ça a toujours été un sujet, ça l'est de plus en plus. Je fais aussi de la formation, mais là aussi, j'ai une manière de faire les choses qui m'est très personnelle. Ça, je ne fais très peu, pour ainsi dire, pas de collectif. Je fais ce qu'on appelle des formations one-to-one, c'est-à-dire un individu, un formateur. Et j'ai toute une procédure, enfin une méthodologie autour de ça.

  • Speaker #0

    Quels vont être les sujets sur lesquels tu vas travailler justement avec tes clients ?

  • Speaker #1

    Bah écoute, j'ai pas de sujet imposé. Je pense que la première chose à faire, c'est déjà... Enfin là aussi, t'as deux approches marchées. C'est soit tu dis j'ai ça à vendre et tu le vends et c'est OK. Soit tu dis en fait j'ai rien à vendre, mais je me mets à disposition au service d'eux. Et à ce moment-là, j'ai quand même un fil d'Ariane qui va être l'humain et tout ce qui touche à l'humain. Donc l'organisation du travail, les tâches, le temps, le stress, les relations humaines, etc. Le dénominateur commun de tout ça, c'est... Je dirais, c'est la communication.

  • Speaker #0

    Ok. Tu as une approche ultra personnalisée, si je peux me permettre cette expression.

  • Speaker #1

    Oui, elle est personnalisée.

  • Speaker #0

    C'est déjà parce que toi, tu as ta propre approche.

  • Speaker #1

    J'ai des biais, j'ai des biais de lecture. C'est-à-dire que comme j'ai une certaine... Enfin, si tu veux, quand on a un marteau, on voit des clous partout. C'est-à-dire qu'en fait, tu trouves ce que tu cherches. Donc, quand j'arrive dans une organisation et que je vois qu'il y a des... S'il y a des difficultés de communication, ça me saute aux yeux. La question, c'est de savoir est-ce que ce sont des causes, est-ce que ce sont des conséquences, est-ce que c'est les deux à la fois, est-ce que... Donc, moi, effectivement, j'ai cette approche. de regarder d'abord comment les échanges d'informations, c'est des flux, et comment les flux fonctionnent, à quelle vitesse ça fonctionne, est-ce que ça fonctionne bien ? Parce qu'en réalité, c'est quand même, je ne vais pas filer de pourcentage, parce qu'on peut souvent être contredit sur ces aspects-là, et ça n'apporte pas grand-chose en définitive, mais je pense qu'on est tous plus ou moins OK pour dire que la communication, quand ça le fait bien, c'est bien. Et quand ça ne le fait pas, ce n'est pas bien. Et il n'est pas bien, c'est en train de la souffrance.

  • Speaker #0

    Et justement, comment est-ce qu'on, dans ton métier, dans ton secteur d'activité, comment est-ce qu'on mesure le... Je sais que la question est un peu curieuse, mais comment est-ce qu'on mesure le résultat ? Comment toi, tu arrives à te dire, une fois que tu as pris quelqu'un en main, que ce soit donc une personne en one-to-one, comme tu disais, ou que ce soit une équipe ou une organisation, peu importe le sujet que tu traites pour eux, comment tu arrives à mesurer, après ton travail, que ça a fonctionné ou pas ?

  • Speaker #1

    Dans les grandes lignes, tu as plusieurs facteurs qui rentrent en compte. Déjà, il y a un effet de temporalité parce que c'est un peu comme quand tu fais une formation, le formateur est sympa, tout le monde est content. Mais couille de trois, six mois, un an après. Oui. Je pense que ce soit dans le consulting, dans l'organisation du travail, des milieux qui sont assez observables. Que ce soit dans le coaching, ou contrairement à ce qu'on pourrait penser, on peut mettre des indicateurs observables. que ce soit dans la formation, on a des indicateurs observables, on a des objectifs pédagogiques, et on peut évaluer...

  • Speaker #0

    Parce que dans la formation, je suis d'accord, en général, c'est... C'est plus pour le coaching ? Oui, plus pour le coaching, oui.

  • Speaker #1

    Alors, sur le coaching, si tu veux, la méthodologie, elle est assez simple. Moi, je travaille spécifiquement dans le monde professionnel. Je ne fais pas de coaching de vie. Je n'ai pas de jugement de valeur là-dessus. J'en ai fait un petit peu. Ce n'est pas mon truc. Je suis plus efficient dans le monde professionnel. Bon, puis c'est plus cohérent avec l'ensemble. Donc là, en général, si tu veux, tu as, on va dire... Moi, je préfère parler en termes d'attente avant de parler d'objectif. Donc, il y a des attentes qui vont relever de l'individu et des attentes qui vont relever de l'organisation. L'idée, on parlait tout à l'heure de communication, l'idée, c'est de s'entendre sur ces attentes. Moi, je veux arriver à prendre la parole en public sans stresser. Et l'organisation, ça va être, moi, je veux que tu puisses animer ces réunions et que tu sois compris et que tu réussisses à embarquer les gens, à démontrer du leadership, etc. L'habileté, c'est d'en faire émerger, en respectant les attentes légitimes, c'est d'en faire émerger des dénominateurs communs et de transformer les dénominateurs communs en indicateurs observables. En d'autres termes, ça reviendrait à dire comment tu sauras que tu n'es plus stressé quand tu prends la parole au public et comment tu sauras que ton salarié a bien embarqué les gens, a fait preuve de leadership, etc. On va dire, voilà, je n'ai pas la boule au ventre, je n'ai pas envie de vomir, j'ai bien dormi la nuit d'avant, je n'ai pas la gorge sèche, etc. Et l'entreprise, ça va être, on a eu des très bons retours, on a un taux d'implication, d'engagement qui est très fort, etc. Bon, c'est là, en général, que je présente ma facture.

  • Speaker #0

    Ok, d'accord.

  • Speaker #1

    Donc là, tu as des indicateurs. Après, c'est varié. Il arrive parfois qu'on soit dans des choses un peu poreuses, très subjectives, très personnelles, très identitaires, de l'ordre des valeurs, des croyances personnelles, de l'intime. Et il n'y a pas toujours d'attente, d'objectif, de choses à atteindre. Parfois, en parler, le fait qu'il y ait de l'émergence, ou comme disent nos amis canadiens, des fulgurances, des prises de conscience, parfois ça dénoue. Il faut bien comprendre qu'un coach, normalement, n'a pas d'attente. Il n'a pas de projet pour son client, c'est-à-dire toute la difficulté.

  • Speaker #0

    Oui, d'où ma question. C'est vrai qu'on est un peu dans quelque chose d'impalpable. Mais bon, est-ce que la réponse ne viendrait pas justement de la personne que tu as accompagnée ? Est-ce que ce n'est pas elle qui te dit à la fin, en toute sincérité, ça a changé quelque chose ? Oui, ça a fonctionné pour moi. Parce que ces gens-là viennent avec des attentes. Et puis, je pense que ce n'est pas des démarches qu'on fait. Je pense que c'est difficile aussi d'être un coaché. Il faut une certaine forme de lâcher prise. Il faut se laisser faire, se laisser conduire. Il y a la notion de confiance aussi. Comment est-ce que la confiance s'instaure ? Mais une fois, je pense que quand ces sujets sont vraiment mis à plat et que tu rentres dans cette relation de coaché et de coach, c'est peut-être justement le coaché qui va te dire « ça a fonctionné pour moi, merci Laurent » . Est-ce que tu l'entends ça ? Est-ce que les gens le verbalisent ?

  • Speaker #1

    Ça tient la personnalité des gens. Tu as des gens qui sont plus en gratitude que d'autres. Tu as des gens qui ont de la pudeur, qui ne te diront rien parce qu'ils sont pudiques. Oui, il y a des gens qui me témoignent leur gratitude. Mais en fait, tu sais, ça se voit.

  • Speaker #0

    D'accord, ça se voit,

  • Speaker #1

    tout simplement. En fait, pour le coach, normalement, il le voit. Il voit les moments de détente de son client. Il voit quand il arrive les épaules un peu moins basses que d'habitude, entraînant moins les pieds, je caricature. Mais il y a un peu de ça parfois. Moi, je l'ai vécu. J'ai vu des gens arriver dans des états de... Si tu veux, vraiment de... Enfin, le sac de briques sur les épaules, quoi. Tu vois ? Après, tu le vois aussi dans ce que tout d'un coup, les gens se mettent à imaginer d'eux-mêmes. Tu vois ? Enfin, dans le coaching... Enfin, pas que dans le coaching, on dirait que je parle des quakers belins chez nous, les quakers. Mais on a des petites phrases comme ça, un peu toutes faites. C'est l'expert, dans le coaching, l'expert de lui-même, c'est le client. C'est pas parce que t'es coach que qu'est-ce que tu sais de ton client. Je veux dire, le mec, ça fait 40 ou 50 ans qu'il vit avec lui-même et toi, t'arrives parce que t'es coach, alors tu vas lui dire et tout. Enfin, faut arrêter, quoi. C'est n'importe quoi. Donc, c'est d'abord une rencontre humaine sur laquelle il va y avoir des intentions partagées. de l'alliance. Et après, l'outil, je dirais, qui va être très important pour le coach, c'est le questionnement. C'est un travail qu'on appelle réflexif. Donc en fait, rappelle-toi, on n'a pas d'attente, on n'a pas de projet. La grande difficulté pour nous, c'est de ne pas induire, c'est de ne pas poser des questions qui dirigent, c'est de ne pas poser des questions qui vont faire qu'on va vérifier ce qu'on a compris. C'est ce qu'on appelle la question puissante. Donc si tu veux, moi, quand j'en ai une par client et non pas par séance, je suis déjà très content de moi. C'est très compliqué la question puissante. C'est vraiment très compliqué. Une forme d'inspiration. Enfin, c'est un... J'hésite à le dire, mais pour moi, il y a une forme d'art. Mais dans le sens, non pas prétentieux du terme, mais dans le sens appliqué du terme.

  • Speaker #0

    Oui, je vois tout à fait l'analogie.

  • Speaker #1

    Presque artisanal.

  • Speaker #0

    Artisanal, je l'ai bien.

  • Speaker #1

    Le soin, l'application. l'intention, la présence, le dévouement, une forme de don. Je vais te dire un truc. Quand on commence des coachings, on nous apprend avant d'entrer dans une séance de coaching à se mettre ce qu'on appelle en état ressource, en d'autres termes. Ça veut dire que tu vas essayer de sortir un peu de ta tête, de tes histoires perso pour pouvoir arriver un petit peu comme un miroir, c'est-à-dire un peu neutre dans l'accueil, sans intention, sans etc. Donc si t'es pas bien, tu prends quelques minutes, on a des techniques et puis on se met vraiment en état ressource. Ce que peuvent faire d'ailleurs des gens qui prennent la parole en public, tous les gens qui vont à un moment donné faire un truc important pour eux, ils vont avoir besoin de se mobiliser. Mais ça marche pas toujours. C'est toute la différence entre savoir et faire. Donc ça marche pas toujours. Et je m'ouvrais de ça, il y a quelques années, à mon superviseur, enfin ma superviseur, et elle me disait, mais est-ce que quand tu as fini ton coaching, t'es en état ressource ?

  • Speaker #0

    Et alors ?

  • Speaker #1

    Et je lui ai dit, ben ouais. Elle me dit, ben voilà. Elle me dit, tu vois, c'est aussi à ça qu'on reconnaît un coach. C'est-à-dire qu'en fait, tu peux rentrer en boitant et tu ressors en sautillant. C'est-à-dire que, tu vois, souvent on dit, ouais, le coach fait pour son client, en réalité il ne fait pas grand-chose. C'est une grosse feignasse en réalité. C'est tout le client qui bosse et c'est tant mieux. Mais qu'est-ce que le coach grandit de ça aussi ? C'est-à-dire à quel point tu relativises ta propre vie, tes propres problèmes, tes propres incertitudes. tes angoisses existentielles, tes interrogations, ton égo, etc.

  • Speaker #0

    Alors Laurent, justement, je voulais savoir, quand tu arrives, toi, en posture de coach, tu as aussi tes propres emmerdes, tu as tes soucis, tu peux ne pas bien avoir dormi la veille, justement. Comment tu fais pour gérer ça à ton niveau quand tu te retrouves en mission pour ton client ?

  • Speaker #1

    J'aimerais pouvoir te dire, oui, tu comprends maintenant avec mon expérience, ça se fait de manière un peu automatique.

  • Speaker #0

    C'est pas illogique que tu piques sur ça.

  • Speaker #1

    Et en fait, je vais te dire la vérité, je suis le champion du monde. Sauf que, bon, c'est pas du tout ça. Non, écoute, des fois, ça se fait assez naturellement. Ça peut reposer sur la relation que tu as avec le... Alors, comment te dire ?

  • Speaker #0

    C'est pareil, tu ne choisis pas toujours aussi ton client.

  • Speaker #1

    Ça dépend, alors moi, si, mais... Et le client te choisit. Là aussi, on a des méthodes dans l'entreprise. On propose plusieurs coachs, tu ne l'imposes pas. Il y a une vraie dentologie derrière, une éthique du métier. Parce qu'il faut que le client veuille bosser avec toi. Il faut que toi, tu puisses bosser avec le client.

  • Speaker #0

    Sinon, c'est stérile.

  • Speaker #1

    C'est un peu compliqué quand même. Tu vas te marier avec lui ? Non, si. Donc, ça dépend. Ta question, elle est à replacer dans une temporalité. Est-ce que c'est la première séance ou est-ce que c'est la cinquième séance ? Si c'est la cinquième séance, tu as tissé une alliance, tu peux avoir même un goût particulier, un intérêt particulier dans la relation qui fait que, en fait, c'est vraiment une situation où tu sais que tu vas passer un bon moment, tu apprécies la personne, il s'est créé un lien et tu es content de le voir un peu comme un pote ou une pote, etc. Là où ça peut parfois être compliqué, c'est quand c'est la première séance, tu ne connais pas le client et qu'il peut y avoir un fort enjeu. En fait, ça va être un peu l'égout qui va parler, parce qu'on n'arrive jamais complètement à se défaire de « il faut que je sois bon, il faut que je sois parfait, il faut faire cette espèce de driver un peu comme ça, où je dois faire plaisir, enfin, bref. » Donc là, oui, il faut que tu appliques ce que tu dis à tes clients, il faut que tu t'appliques à toi-même. Moi, je passe beaucoup par le corps, c'est-à-dire que je ne passe pas trop par...

  • Speaker #0

    C'est très intéressant.

  • Speaker #1

    Je ne passe pas trop par il faut, je dois. Parce que je n'arrive pas en fait. Je n'arrive pas à m'halluciner de cette manière-là.

  • Speaker #0

    Tu n'arrives pas à t'auto-convaincre.

  • Speaker #1

    Non, parce que je passe par le corps. C'est-à-dire qu'en fait, je vais chercher de l'apaisement et moi, ça passe par la respiration. Ok. Tu as la cohérence cardiaque, tu as plein de choses, tu as plein de techniques.

  • Speaker #0

    Est-ce que, parce que pour les gens qui nous écoutent, qui peuvent se retrouver dans ces moments aussi où il y a un... Ils ont besoin un peu de se redescendre et de se mettre en alignement pour faire face à un moment ou à une situation. Est-ce que tu peux donner une petite astuce,

  • Speaker #1

    une technique simple ? Moi, je n'ai pas forcément d'astuce ou de technique. Je sais que les gens raffolent de produits un peu comme ça, de matière à penser, de trucs tout fait. Mais en réalité, d'abord, il faut prendre la décision de se calmer. Je décide de me calmer un peu, comme tu dis, quand je décide d'arrêter les clubs. Il faut que ce soit une décision d'abord. Et ensuite, il faut que tu saches qu'en fait, si tu as de l'agitation mentale, tu vas avoir de l'agitation dans le corps. OK ? Et ce n'est pas parce que tu vas dire à ton mental « tout va bien » que le corps va se calmer. C'est trop tard. Donc en fait, il faut repasser par le corps. Alors, je ne suis pas en train de dire une vérité et c'est comme ça et ce n'est pas autrement. Moi, je dis « voilà ce qui marche » . Et pour les gens que j'accompagne, j'ai pu vérifier que ça fonctionnait plutôt bien. Donc, l'idée, c'est de repasser par le corps et de ramener le corps, si tu veux, à un état… Ce qu'on appelle l'homéostasie, c'est-à-dire l'équilibre des fonctions du corps. Un peu comme une table de mixage, tu remets toutes les choses, tu réinitialises, tu remets, bon, c'est ça l'homéostasie, c'est ramener l'équilibre. Donc ça va passer par la respiration. Donc on va travailler sur le diaphragme, tu vois, et tu vas avoir des temps d'inspiration, etc. Et ça va t'amener de l'apaisement, du calme, ça va redescendre ton rythme cardiaque, tu vas moins transpirer, etc. Le stress va redescendre. Et à partir de là, tu peux passer en mode un peu plus rationnel, un peu plus raisonné, plus logique, de dire je ne suis pas en danger, j'ai bien préparé mon dossier, je me sens prêt, j'ai des compétences, j'ai des capacités, etc. Après, tu vas trouver ton leitmotiv, tes mantras, en fait, qui vont te permettre de te remettre dans un état d'esprit plus constructif. Mais je crois qu'il est naturel de sentir des variations en soi et d'avoir du stress. parce que c'est un mécanisme qui nous permet de nous adapter, d'entrer en vigilance. Et donc, je crois que c'est utile. En tout cas, ça a été pendant des millions d'années. Et donc, je pense qu'il ne faut pas faire haro sur le bodé. On parle beaucoup du stress aujourd'hui de manière un petit peu négative parce qu'il y a beaucoup de pathologies. Et donc, il y a une espèce de croyance qu'il faut se débarrasser du stress, que ce n'est pas bien, que ceci, que cela. Mais moi, je rencontre des gens qui fonctionnent au stress, qui ont besoin de stress, qui vont se... Pareil, on parle de la procrastination, le fait de faire au dernier moment les choses, beau ou pas beau, encore une fois, alors que non, il y a des gens, ils vont attendre la dernière minute pour faire les choses. Ça les galvanise. Ils fonctionnent comme ça. Donc, on a tous des modes de fonctionnement. Et je crois que c'est important d'être à l'écoute de cela en soi, parce que ça nous renseigne sur ce qu'on est, sur ce que l'on est et qui on est et nos besoins.

  • Speaker #0

    OK. Tu utilises des techniques, tu utilises du savoir. Où est-ce que tu as puisé tout ce...

  • Speaker #1

    Chez les autres.

  • Speaker #0

    Chez les autres ?

  • Speaker #1

    Ben ouais.

  • Speaker #0

    Tu vois, je sais que tu as fait la programmation neurolinguistique, en tout cas des formations autour de ça.

  • Speaker #1

    J'ai fait beaucoup de formations en sciences humaines, j'ai plus de 1000 heures de formation autour de ces choses-là. Donc je sais qu'aujourd'hui on fabrique des coachs en...

  • Speaker #0

    En 5 minutes ?

  • Speaker #1

    Ouais, non, je veux pas être méchant mais...

  • Speaker #0

    Non mais si, ça existe.

  • Speaker #1

    Tu as d'abord une histoire personnelle qui t'amène vers quelque chose. Puis, tu t'informes, tu lis, tu apprends, tu rencontres des gens. Et à un moment donné, les choses font sens pour toi et tu te positionnes dans un rôle. Moi, c'est plus ça qu'il me raconte. Il n'y a pas un truc... Moi, ça n'a jamais été ça, mon histoire entrepreneuriale. On en parle peu pour l'instant, on parle beaucoup de coaching. C'est OK pour moi. Mais en fait, ce qui sous-tend tout ça, c'est un état d'esprit, un mindset entrepreneurial et qui est très expérientiel en réalité. Je n'ai pas choisi de dire, tiens, je vais être coach. Bien sûr qu'à un moment donné, je me suis posé la question. en me disant, est-ce que tu veux devenir coach ? Avec tous les sentiments de légitimité, de saines interrogations que tu peux avoir sur toi et sur ce que... Mais moi, en fait, c'est un chemin. D'accord, je vois. C'est un chemin. Il n'y a pas vraiment de décision a priori. Je veux être ça, je veux être ci. C'est tout le drame de ma vie, si tu veux. C'est que je n'ai jamais su ce que je voulais faire. Mais la contrepartie, c'est qu'en réalité, je ne m'interdis rien. Ça serait un peu outrecuidant de dire je peux tout faire, parce qu'il y a la notion de pouvoir faire, mais dans l'absolu, je peux penser à tout, je peux envisager le tout. Et en tout cas, je ne m'interdis rien.

  • Speaker #0

    Depuis quand tu sais que c'était ta voie, être entrepreneur ?

  • Speaker #1

    C'est pareil, si tu veux.

  • Speaker #0

    Est-ce que c'est arrivé très tôt ?

  • Speaker #1

    C'est pareil.

  • Speaker #0

    Parce que je crois savoir que tu as eu des expériences entrepreneuriales très tôt. Tu as monté des boîtes, tu as fait plusieurs choses. On n'a pas le temps de tout raconter.

  • Speaker #1

    Beaucoup de secteurs d'activité, on a des boîtes, des réseaux sociaux, etc. Une vie bien remplie. Je travaille depuis l'âge de 15 ans et demi.

  • Speaker #0

    C'est ce que tu nous disais, oui. Donc du coup, pour moi, si je devais te trancher tout de suite, je dirais que tu l'avais en toi dès le départ. En fait, je pense qu'on peut devenir entrepreneur, mais je pense qu'il y a quand même une fibre. Il y a quelque chose et ça a trait à la personnalité.

  • Speaker #1

    Ce qui est sûr, si tu veux, c'est que si je voulais aider les gens qui se posent la question de savoir s'ils vont être entrepreneurs ou pas. ça serait bien oui si il y avait une demande et si les gens disaient tiens qu'est-ce que tu peux m'en dire je dirais bah écoute écoute pas trop les autres quand même globalement il y a une différence entre s'informer et croire mais surtout il y a deux choses avec lesquelles tu dois être en paix c'est le changement et l'incertitude si tu n'as pas d'appétence pour l'incertitude et le changement ça va être un peu compliqué ça va être compliqué donc il faut être quand même assez carré avec ça dès le départ C'est-à-dire que si tu te dis... Moi, je fais partie d'une génération, c'était amour, famille, patrie, on faisait un crédit, on achetait la maison, machin, etc. Moi, j'ai jamais fait tout ça, si tu veux. Ça me passait par-dessus la tête. J'étais déjà dans ce que Eckhart Tolle appelle le moment présent, le pouvoir du moment présent. C'est-à-dire que moi, c'est ici et maintenant. Peut-être de manière de jouir de la vie, peut-être d'un côté épicurien. Je ne pensais pas à demain.

  • Speaker #0

    Je vois, je vois.

  • Speaker #1

    J'étais beaucoup dans le aujourd'hui. Et du coup, très attentif à mon environnement. Et c'est mon... Je n'ai pas de mérite. Le seul mérite que j'ai, c'est d'être connecté à mon environnement et d'être à l'écoute de mon environnement. Et ensuite, tu as des effets. Comme au billard, tu as des effets de bande, en fait. La boule rouge qui va toucher la boule bleue qui va toucher la touche jaune. Et boum, tu as une idée que tu n'aurais pas eue, etc. Les signaux faibles, etc. On n'a pas le temps de développer, mais... Tu vois, c'est vraiment ça. C'est être à l'écoute de ton environnement. Tiens, c'est marrant, en fait. En te disant ça, je me dis, en fait, être à l'écoute de soi et à l'écoute de son environnement.

  • Speaker #0

    OK. Alors, l'entrepreneuriat, ça peut être aussi s'associer. Est-ce que tu as vécu des expériences d'association ? Est-ce que tu peux peut-être nous faire part de cette expérience ? Les bons côtés, les mauvais côtés, est-ce que tu le referais ou pas ?

  • Speaker #1

    Alors oui, moi je le referais parce qu'en réalité, plus tu fais, plus tu apprends à faire. Et l'âge aussi joue son rôle. Enfin, pas que l'âge, mais l'âge parce que quand tu... fais souvent la même chose longtemps, tu acquiers de l'expérience, donc du coup là j'ai l'expérience. Mais oui, bien sûr, moi je m'interdis, encore une fois je m'interdis rien. La seule différence si tu veux, c'est qu'aujourd'hui si je devais me réassocier, ce qui n'est plus le cas parce que je ne suis plus, si je devais me réassocier, je veux des faiseurs, je ne veux pas des gens qui sont dans le bateau.

  • Speaker #0

    Oui, tu ne veux pas des...

  • Speaker #1

    Moi, je rame, eux, ils font du ski nautique. La difficulté, c'est de trouver des faiseurs, des bâtisseurs.

  • Speaker #0

    C'est bien là où je voulais en venir, c'est qu'il faut s'associer pour les bonnes raisons et avec les bonnes personnes. Il faut que le deal, le contrat moral soit clair dès le départ. Parce qu'effectivement, si tu t'associes avec quelqu'un qui va te regarder bosser, ne va rien faire en disant « moi, je m'en fous, j'ai 20% départ, maintenant, je suis là, tu dois faire avec » . Ce n'est pas ça pour moi une association réussie. En fait, ma question, c'est plus comment tu arriverais avec ton expérience aujourd'hui à détecter ce qui va faire chez les autres, que ça va matcher sur cette association qui n'aura pas de... Pas de lézard, j'allais dire, sur le deal, encore une fois, que vous passez quand vous vous associez. Pour être aligné, en fait, avec...

  • Speaker #1

    Alors...

  • Speaker #0

    Comment tu peux détecter ça ? Est-ce que tu vas purement au feeling ? Est-ce que tu as des...

  • Speaker #1

    Alors, absolument pas. Je ne dis pas que ça ne compte pas, mais non, c'est le feeling. non le feeling c'est trop hasardeux c'est vrai j'aurais pensé que tu disais oui et bien non j'ai quand même non non il y a de la structure là-dedans bon déjà ça dépend du profil de la société que tu cherches est-ce que tu cherches un financier quelqu'un à la relation avec lui va être complètement différent donc si on en revient sur quelqu'un d'opérationnel avec qui il bâtit les choses bon et bien en fait tu as presque répondu en me posant la question c'est-à-dire que toi il faut que tu sois au clair avec toi évidemment mais surtout en fait il faut que tu t'interroges à ce que veut l'autre ah Qu'est-ce qu'il veut, lui ?

  • Speaker #0

    Ça touche quelque chose, oui.

  • Speaker #1

    Qu'est-ce qu'il veut ? Est-ce que l'environnement va pouvoir y répondre ? Ou est-ce que tu vas pouvoir y répondre ? Et réciproquement, ça va sans dire. Mais disons qu'aujourd'hui, je m'intéresse beaucoup à ce que veut l'autre. C'est quoi sa mission ? C'est quoi la mission qu'il veut porter ? C'est quoi son ambition ? Quel rôle il veut jouer ? Quelles sont ses valeurs ? Quelle est sa vision ? Il faut avoir une vision partagée.

  • Speaker #0

    Ok. Tu emploies que des mots qui... qui résonne aussi vision, valeur,

  • Speaker #1

    je vois tout à fait. Et puis aussi, quel est l'écart qu'il y a entre toi et lui ? Moi, j'ai 59 ans, j'ai été associé 11 fois. Si demain, je m'associe avec un gars qui a 30 ans et qui n'a jamais vécu d'association, ça va être compliqué. Par la force des choses, ça va être compliqué. Si tu as une lutte, tu ne seras même pas opposable.

  • Speaker #0

    Oui, en plus, oui.

  • Speaker #1

    Après, je rappelle, comme à toutes fins utiles, qu'on a... les choses sont bien faites. Il existe ce qu'on appelle des pactes d'associés. Ces pactes d'associés ont pour ambition de définir et réguler les relations entre associés. On pourrait dire pour simplifier, de l'entrée de l'association à la sortie de l'association.

  • Speaker #0

    Oui, je crois d'ailleurs l'avoir déjà dit ici, mais il faut toujours prévoir la sortie. Quoi qu'il arrive, moi je pense que c'est...

  • Speaker #1

    Oui,

  • Speaker #0

    mais il faut le prévoir. Il faut qu'on se dise, quand on s'associe avec quelqu'un, que dans le cas où ça ne fonctionne pas, peu importe les raisons finalement, on a un scénario de sortie qui va permettre à chacun de continuer à faire sa vie. Je pense que ça, c'est aussi un des points clés. En tout cas, un conseil que moi, je peux donner, c'est toujours penser à la sortie dans tout un tas de situations, mais notamment dans le cadre d'une association, une association business ou entrepreneuriale.

  • Speaker #1

    Il y a le point... Enfin... Il y a un truc sur lequel maintenant, j'ai vraiment appris à faire gaffe, c'est de ne pas rendre les gens autour de... Enfin, avec qui je travaille, captifs, tu vois ? Je vois. Un féodéatoire ou captif de ton système, de toi, tu vois ? Ça, j'évite vraiment. Et alors, quand c'est associatif, encore plus, quoi. Ça met trop de pression.

  • Speaker #0

    Qu'est-ce que tu aimes le plus dans ton métier ? Quel est l'aspect de ton métier qui te plaît le plus ?

  • Speaker #1

    Ça me rend heureux,

  • Speaker #0

    Guillaume. Ça te rend heureux. tout le monde ne peut pas en dire autant de son activité professionnelle, donc c'est une très belle réponse. Est-ce qu'il y a des projets sur lesquels tu travailles en ce moment ? Oui, toujours. Est-ce qu'il y a quelque chose qui se détache d'une autre ? Est-ce que tu as une annonce à faire ? Est-ce que tu prépares quelque chose ?

  • Speaker #1

    Non, là je suis à mon... Je suis sur mon 27ème album, donc je... Non, plus sérieusement, en fait... j'ai toujours des projets, donc je n'en ai pas spécifiquement en ce moment. Souvent, mes projets sont les projets de mes clients. En ce qui me concerne, je suis plutôt dans une période de réflexion. Et dans cette période de réflexion, aujourd'hui, j'ai lu un bouquin. Je suis tombé sur un bouquin, je me suis dit, allez, je prends, je lis, je suis en train de le parcourir, donc je ne peux pas t'en faire le... Ça s'appelle One.

  • Speaker #0

    Ok, c'est écrit par qui ? Tu as le nom ?

  • Speaker #1

    Non mais j'ai le bouquin dans le sac, on pourra le dire tout à l'heure. Et ça m'a amené à un niveau de réflexion où je me suis dit, en fait ce que dit le gars c'est que faut-il croître absolument ? Quand je dis croître, pour une entreprise c'est dans la notion d'expansion, plus de parts de marché, plus de chiffre d'affaires, plus de cela. Et le gars, je ne suis pas arrivé au bout du bouquin et je ne suis pas en train de dire que je suis d'accord avec lui ou pas. En revanche, je trouve intéressant l'approche et je la trouve d'autant plus intéressante qu'elle résonne en moi en ce moment. Et tu vas voir où ça m'a amené. Je vais te partager, mais je voulais contextualiser. Le gars dit en fait, avant de faire plus, réfléchissez déjà si vous ne pouvez pas faire mieux.

  • Speaker #0

    ce que vous faites déjà. Alors, ça me semblait un peu... Mon Dieu, quelle découverte ! Quel julien !

  • Speaker #1

    Non, mais des fois, les concepts les plus simples sont les plus forts.

  • Speaker #0

    Du coup, je me suis posé la question. Je me suis dit, bon sang de bois, y a-t-il des choses que tu peux faire mieux ? Et oui, j'en ai trouvé. Et j'en ai trouvé plein. Et donc, en ce moment, je m'emploie à faire les choses que je fais, mais en les faisant mieux. Alors, dans le mieux, il y a... quelques critères qui dépendent des sujets. Si c'est dans la pédagogie, c'est comment mieux enseigner, si c'est dans la formation, c'est comment mieux la partager, etc. Mieux communiquer, mieux trouver mes clients, mieux choisir mes projets, mieux me former, etc. Donc j'aime cette idée, et en plus derrière, il peut y avoir une culture économique. Je veux dire, un coach, par exemple, il y a différents... type de tarification pour les coachs débutants intermédiaires avancés etc bon ça peut aller 250 balles on va dire jusqu'à 500 balles et il y en a alors après ça dépend de ton marché c'est en Angleterre à New York à Paris c'est bon c'est pas mal et jusqu'à 1000 balles la séance dans la même qui se vendent plus que ça des Anthony Robbins etc etc mais bon juste revenir à la réunion déjà quand tu te vends 500 balles c'est déjà bien moi c'est pas le cas je me vends 350 la séance donc en fait je fais quoi je vends du temps

  • Speaker #1

    Oui, clairement.

  • Speaker #0

    Et le temps, il n'est pas extensible. Donc, si je peux travailler 6 heures par jour de manière efficace, je ne peux pas en travailler 8. Enfin, je peux couvrir, je peux faire 10-12 même.

  • Speaker #1

    Oui, tu vas perdre en qualité.

  • Speaker #0

    Donc, si tu veux, plus je vais pouvoir produire intellectuellement sans être présent, mieux c'est. Plus je vais pouvoir apporter sans être présent, mieux c'est. Je n'ai pas le don d'ubiquité. Donc, plus je vais mettre en place des relais. mieux c'est. Donc c'est comment je fais les choses pour améliorer mes temps d'intervention, afin de les valoriser, afin de les vendre plus cher, afin d'augmenter mon chiffre d'affaires. Enfin moi le chiffre d'affaires je m'en fous, c'est plutôt ma marge, etc. Donc tu peux avoir une vraie culture économique derrière ça. Ça demanderait de développer.

  • Speaker #1

    C'est très intéressant, puis je pense que t'as bien en plus t'as l'acheté tarif.

  • Speaker #0

    Oui,

  • Speaker #1

    enfin je m'en fous. Je dis ça, c'est pas pour la blague, c'est que il y a plein de très transparents Et voilà, on aime dans cette émission que les gens qui viennent nous disent les choses un peu sans langue de bois et partagent peut-être même des fois des informations que d'autres à leur place ne partageraient pas. Et ça, je pense que, encore une fois, ça apporte de la valeur à ceux qui nous écoutent. Ça leur apporte des informations et c'est exactement le but de cette émission. J'avais une petite question sur ce que tu parlais d'optimiser ton temps, etc. De faire des choses, d'offrir du bénéfice, des fois sans être là. Je ne sais pas si j'ai mal compris, mais on aime beaucoup parler de digitalisation, de tout ce que le numérique à notre époque apporte aux entrepreneurs et aux entreprises. Quelle est la place de la digitalisation dans ton business à toi, dans ton activité ? Est-ce qu'elle existe ? Est-ce qu'il y en a un peu ? Pas du tout ?

  • Speaker #0

    Elle existe. Elle est devenue maintenant très importante. Historiquement, le conseil service est... d'avoir une boîte de consulting, va devenir un centre de formation pour répondre en fait à des besoins de mes clients. Puis on va un peu se spécialiser dans les sciences humaines et on va proposer des formations de coach en 2012.

  • Speaker #1

    En 2012 ?

  • Speaker #0

    En 2012.

  • Speaker #1

    Ah d'accord.

  • Speaker #0

    Dès 2012.

  • Speaker #1

    Dès

  • Speaker #0

    2012. Oui, la boîte existe depuis 2011. Dès 2012, on va commencer à proposer une offre structurée, on va dire en développement personnel, j'aime pas trop ce mot parce qu'il est très galvaudé, donc ça m'agace un peu, mais bon c'est... Voilà. Et donc on m'a proposé effectivement des formations en PNL, communication non violente, analyse transactionnelle, Reiki, activation par les mouvements oculaires, on s'est même interrogé sur le transgénérationnel. Enfin il y avait une espèce de retour un peu new age, tu vois, sur les médecines alternatives, les thérapies alternatives, pardon pas médecine, je reprends ce que j'ai dit, faudrait pas me fâcher avec mes potes médecins, de thérapies alternatives. Et donc il y avait le coaching là-dedans. Et je me suis rendu compte que dans les journées de formation en coaching, en fait, on ne perdait pas du temps, mais on investissait beaucoup de temps sur des choses qui auraient pu être vues de manière différente. Donc, une fois qu'on a fait ce constat, on s'est dit comment ? On s'est dit, écoute, on enregistre, en fait, on va faire de l'e-learning, on va faire des capsules vidéo. où on va parler d'un sujet, ça va permettre aux gens d'y réfléchir. Et quand ils en arriveront en formation, ils arriveront déjà avec un produit de réflexion et on pourra parler de ce produit plutôt que de faire la genèse du concept, de se mettre OK sur le concept. Je vais illustrer ça par un exemple. En PNL, tu as un présupposé qui se dit... Peu importe, mais je veux dire, ça n'est pas de la PNL, mais c'est utilisé en PNL, c'est on ne peut pas ne pas communiquer. En d'autres termes, les gens vont te dire si je dis rien, je ne communique pas. Si tu communiques, que tu ne veux pas communiquer. L'idée, c'est ça. Mais tu vois, ça ouvre à la discussion. Quand tu te retrouves avec 10 personnes et que tu veux laisser de l'espace à l'expression, tu peux passer une matinée là-dessus.

  • Speaker #1

    À échanger.

  • Speaker #0

    Surtout si tu as une vingtaine de présupposés, ce qui est le cas en PNL, par exemple. Tu vois ? Donc... C'est l'élément le plus flexible du système qui va libérer le système. Bon, allez, ouvrez le chapitre 1. On passe beaucoup de temps là-dessus. Donc l'idée, c'était ça, c'était d'optimiser. Pourquoi ? Parce qu'on voulait que le présentiel soit quelque chose qui soit beaucoup plus vivant, axé sur la réalité des gens et leurs besoins. Mais en même temps, si tu veux, tu dois déverser un savoir à un instant T, partager des informations, du savoir commun. Parce que c'est ce savoir commun qui va te permettre après d'appréhender des concepts un peu plus élaborés. Et idéalement de pouvoir intervenir dessus. Ouais, tu vois.

  • Speaker #1

    Donc, du coup, tu as commencé à...

  • Speaker #0

    Dès... Alors ça, c'est en 2015.

  • Speaker #1

    À digitaliser très tôt.

  • Speaker #0

    Et donc, en 2015, je commence à digitaliser. Ouais, donc je vais avoir une plateforme en intranet, fermée, réservée aux stagiaires, dans laquelle après, on va mettre les manuels, on va mettre beaucoup de choses. Puis petit à petit, on va se dire, bah tiens, on peut aussi faire des visios en faisant intervenir des spécialistes de France, par exemple des coachs qui sont en France, tu vois, qui ont 10 ans, 20 ans d'expérience, des fois qui n'étaient même plus... compétents que nous, y compris moi. Mais je trouvais ça une vraie richesse. Puis je trouvais que c'était dans l'esprit du coaching. C'était vraiment ça. Donc ça, c'est pour expliquer que si tu veux, forcément, je m'y intéresse. Efficience encore, gagner du temps, aller à l'essentiel, etc. Là où ça va être extrêmement révélateur, c'est avec le Covid. Parce qu'effectivement, quand tu es dans des métiers de communication et de contact, quand on te dit plus de communication, plus de contact, je caricature, mais... Oui,

  • Speaker #1

    oui,

  • Speaker #0

    c'est... Je me suis dit, waouh, quoi. Donc là, on s'est remis en ordre de marche, tu vois, et on a dit e-learning, visio, e-learning, visio, e-learning. Et puis, on a fait un peu l'erreur de partir trop dedans. Moi, j'étais un peu, je traîne un peu des pieds, parce que moi, j'ai un attachement présentiel, parce que j'ai un attachement au contact humain, au champ, à tout ce qui se passe, tout ce qu'on ne voit pas, tout ce qui... Et puis on a fini par trouver, je dis on parce qu'à l'époque on était plusieurs, mais on a fini par trouver la mesure. Et puis moi je me suis par la suite spécialisé, donc là c'est un peu plus récent, il y a deux ans dans les formations de communication professionnelle, formation management. Et donc j'ai créé 70 vidéos autour de la communication du management qui font moins de 10 minutes. Et l'ambition de ça c'est de partager des savoirs théoriques. Et encore une fois, quand ensuite je fais mes coachings ou je fais de la formation, ça permet à la personne d'avoir pu... bosser là-dessus, s'approprier ces contenus qui, même s'ils sont importants, en réalité, elle n'est pas là, la valeur ajoutée. La valeur ajoutée, elle va être lors de l'échange, de dire, OK, j'ai bien compris comment il fallait, je ne sais pas moi, par exemple, créer de la cohésion d'équipe, mais moi, j'ai une équipe de 2, ou j'ai une équipe de 1, ou j'ai une équipe de 50, ou c'est en râteau, ou alors on est délocalisé, il y a du télétravail. Là, ça devient intéressant. Là, tu rentres dans la réalité de la personne. Et là, tu dis, OK, donc il faut adapter ça. à sa réalité. Tu vois ? Je vois. Ce n'est pas toujours facile d'appliquer les choses. Donc, il faut les adapter. Donc, l'idée de l'e-learning, c'est la digitalisation, c'est de dire, rendons accessible un savoir sur lequel la valeur ajoutée est tout à fait relative, bien qu'importante, bien que, comment dire, structurante. D'accord ?

  • Speaker #1

    La valeur théorique.

  • Speaker #0

    Voilà. Mais de là à passer une heure, deux heures dessus, vraiment.

  • Speaker #1

    Donc, toi, tu ne conçois pas, finalement, de vendre... j'ai employé le terme à la mode, mais des formations en ligne, sans avoir une approche présentielle également, pour débriefer avec la personne. Tu n'as jamais imaginé mettre à disposition tout ce contenu pour finalement tout un chacun ?

  • Speaker #0

    Je vais te dire ce que je crois. Déjà, pour que les auditeurs comprennent, moi aujourd'hui je travaille seul dans ma société, donc je suis président directeur balayeur. Donc quand je décide de faire quelque chose, c'est forcément au détriment d'autres choses. Sauf si je délègue, sauf si j'ai du partenariat, etc. Ce qui est déjà le cas. Et donc, si demain je dis je fais des tunnels de vente et je vends mes formations en l'état, mon métier va devenir à plein temps de vendre ça. Et ça, c'est pas mon métier.

  • Speaker #1

    D'accord. Ok, c'est très clair. C'est très clair.

  • Speaker #0

    Voilà, parce que pour me démarquer de l'ensemble de l'offre qui existe aujourd'hui de manière nationale et internationale. Comment te dire, je suis assez apaisé avec ce que je suis, mais je ne suis quand même pas déconnecté de la réalité, si tu veux. Et je pense que Möb, elle repose dans les échanges que j'ai avec les êtres humains. Pas uniquement sur ces vidéos, je pense que ce que je fais, globalement, tout le monde peut le faire. Voilà, ça manque du taf quand même. Attention à ne pas sous-estimer.

  • Speaker #1

    Faut toujours du contenu, c'est toujours...

  • Speaker #0

    À ne pas sous-estimer. Il n'y a rien de facile, il n'y a rien de rapide. C'est du travail, ça c'est clair. Mais voilà, ce n'est pas extraordinaire.

  • Speaker #1

    Écoute, donc on a parlé un peu de digitalisation et ça me donne envie de t'emmener sur un sujet qui est...

  • Speaker #0

    L'intelligence artificielle.

  • Speaker #1

    Absolument. En fait, oui, ma question c'est...

  • Speaker #0

    Elle est sortie, je m'y suis intéressé. Voilà,

  • Speaker #1

    est-ce que tu t'y es intéressé ? Est-ce que tu l'utilises ? Qu'est-ce que ça t'apporte ? sans passer trop de temps là-dessus.

  • Speaker #0

    Ça fait un an que je m'intéresse, que je dis des articles, que je regarde effectivement ce qu'en fait l'intelligence artificielle. Moi, c'est le côté robot.

  • Speaker #1

    Qui te gêne ?

  • Speaker #0

    Non, c'est qui m'intéresse.

  • Speaker #1

    Ah, le côté, ce qu'ils appellent les agents.

  • Speaker #0

    La robotisation, le phénomène de robotisation.

  • Speaker #1

    Automatisation ?

  • Speaker #0

    Oui, tu vois, des gens qui ont, enfin des robots qui vont faire des courses, des robots qui sont dans des trucs d'accueil pour de l'administratif. Des robots qui feront l'ère de la robotisation. En fait, elle a déjà existé dans notre société industrielle. Ça fait longtemps qu'on utilise des robots dans des tas de domaines. Mais à quel point ça va entrer dans notre univers domestique ? Pour les personnes âgées, pour des enfants, pour... Enfin, je ne suis pas un hyper spécialiste, donc je... Mais je pense que le champ est extrêmement large et il repose sur la société que l'on veut se voter. la civilisation dans laquelle on veut rentrer. C'est ça que ça interroge pour moi.

  • Speaker #1

    Est-ce que tu crois qu'on a vraiment le choix ? Est-ce que finalement, on n'est pas... On ne va pas juste dans cette direction sans avoir notre mot à dire quelque part ?

  • Speaker #0

    Je ne sais pas, Guillaume. Tu ne sais pas ? Je ne sais pas répondre à ça. Je peux te donner mon sentiment. Moi, je ne suis pas très à l'aise avec ce que finalement, on n'a pas le choix. Si, si, finalement, on a toujours le choix. La question qui m'intéresse, c'est non pas est-ce que ça va être ? Je pense que ça va être. La question c'est, quelle intelligence nous les humains on va avoir par rapport à ça va être ? Qu'est-ce que ça va être ? Et ça c'est nous qui le décidons. Est-ce que ça va être ? C'est comme Internet. Est-ce que tu vas bosser avec un ordinateur ? Non, non, pas moi. Ok, ça va être dur quand même. Tu vois, moi je n'utilise pas les téléphones. Ok, ça ne va pas être simple. Non, moi l'intelligence artificielle, non, non. Ok, tu vois. Peut-être perdre du temps par rapport aux autres, etc. Mais je crois surtout, c'est comment on va... Quel choix de... Comment on va vivre avec ça ? C'est-à-dire, est-ce qu'on va l'utiliser ? Ou est-ce qu'on va en être un peu, à un moment donné... Après, c'est toujours les Sénats aux catastrophes. Il y a des gens qui ont un fonds de commerce là-dessus. C'est orwellien. C'est l'ère des robots. Les humains sont complètement dépassés. On perd le contrôle de tout. Enfin, c'est Terminator. Moi, je n'ai pas d'idée là-dessus. Je n'en sais rien. Ce que je pense, c'est que tout est à écrire. encore une fois, tout est possible. Après, on vit une époque, des choses émergent. Moi, perso, ça m'est très utile, l'intelligence artificielle. Je l'utilise comme secrétaire, et ça me fait gagner énormément de temps. Avant, j'allais sur Google, et là, je vais faire sourire tous les gens qui connaissent un peu l'intelligence artificielle. Ils se reconnaîtront sûrement, mais avant, j'allais sur Google pour chercher de l'information. Ils me filaient des liens, et il fallait que je parte avec mon baluchon et ma pelle sur chaque lien pour aller trouver l'information. Aujourd'hui, avec un prompt, c'est-à-dire une demande élaborée, pensée, réfléchie, qui replace encore une fois l'humain, pour moi, en tant que donneur d'ordre, l'intelligence artificielle va, elle, investiguer, faire remonter les points saillants, t'en faire une synthèse, etc. Donc il y a un gain de temps qui est évident, qui est avéré, c'est clair. Aujourd'hui, le nier, ça ne sert à rien en réalité. Ce n'est pas que c'est bien ou que c'est mal, c'est vrai, faux, juste. Ce n'est même pas ça. c'est comme si je te disais ah bah j'ai vachement je suis beaucoup dans le lâcher prise parce qu'aujourd'hui j'accepte qu'il fasse jour, bah tant mieux tu vois, mais on s'en fout l'univers s'en fout, il fera jour point, donc l'intelligence artificielle elle est là et elle va rester la vraie question c'est qu'est-ce qu'on va en faire, aujourd'hui je l'utilise et c'est très pratique et c'est très utile et je suis pas effrayé et je vais même te dire mieux, je termine là-dessus, si j'en avais peur Ça serait précisément la raison pour laquelle je devrais m'y intéresser.

  • Speaker #1

    Alors, le podcast s'appelle Entreprendre avec Assurance. Donc, on parle toujours d'une petite touche d'assurance. Est-ce que tu... Et souvent, j'introduis le sujet comme ça. Je voudrais savoir, quel est, toi, ton premier contact à l'assurance, d'une manière générale, dans ta vie, dans ta vie d'entrepreneur, sous-entendu ?

  • Speaker #0

    Spontanément, j'allais te dire la bagnole, mais ce n'était pas en tant qu'entrepreneur. Mais en même temps, j'ai un démarrage de commercial, comme tous les autodidactes. assez rapidement, ça a été l'assurance des bureaux, la RC Pro, tu vois.

  • Speaker #1

    Et quel était ton regard sur tout ça ? Est-ce que tu l'as vécu comme une contrainte en te disant... Est-ce que tu avais compris, entre guillemets, dès le départ, en disant oui, ce truc, c'est utile quand même ?

  • Speaker #0

    Oui, oui, complètement. Il n'y a pas de sujet pour moi. C'est comme le jour qui se lève, si tu veux. C'est pareil. Si tu te poses la question de savoir si tu as besoin d'une assurance, tu as déjà la réponse. Tu vois, c'est pas ça la question que tu devrais te poser. Je ne m'adresse pas à toi, mais la question qu'on doit se poser, c'est parce que j'ai besoin d'une... Où est le risque, en réalité ? Et comment je réponds au risque ? Si c'est l'assurance, c'est l'assurance. Mais après, qui, quoi, comment, à quel prix, ça c'est à toi de voir. Moi, je suis dans des métiers où il y a du risque quand même. Si je me plante sur une organisation et que j'embarque dans un truc, 300 personnes sur de la QVT par exemple, ou de l'organisation du travail dans des univers de production, ce qui est le cas. Je travaille dans ces univers-là, sur des gros groupes. Quand même, on peut se retourner comment ? On va dire, Gajac, t'es bien sympa, mais... Tu nous as envoyés dans le mur, on a perdu du pognon, on a perdu des gens. Les gens se sont barrés, etc.

  • Speaker #1

    C'est très intéressant ce que tu dis, parce que souvent, les gens qui sont dans des professions, on va dire des métiers intellectuels, qui apportent du service, se disent, moi, de toute façon, je ne touche à rien, je ne manipule rien, je ne fais que vendre mon savoir. Donc, je n'ai pas besoin d'assurance, notamment la responsabilité civile professionnelle. Donc, je ne veux convertir personne, mais je pense que c'est une mauvaise croyance pour le coup, parce que des responsabilités, et moi, j'aime beaucoup ton exemple, on en a, notamment quand on est un prestataire de service. Ce n'est pas parce qu'on ne manipule rien ou qu'on ne touche rien avec ses petits doigts qu'on n'a pas des responsabilités. Et à travers ton exemple, on s'aperçoit qu'elles peuvent être très grandes et les gens ne soupçonnent pas tout ça. Mais donc, je suis très heureux d'avoir quelqu'un qui n'est pas réfractaire à l'assurance.

  • Speaker #0

    C'est pourtant bien réel. Enfin, je veux dire, j'ai le souvenir d'un dirigeant qui me dit, bon, il faut coacher ce gars-là. Donc, les attentes de l'organisation, c'était la montée en compétences. Parce que le gars allait prendre des fonctions importantes dans l'organisation, c'était stratégique. Donc, je me mets à le coacher. À l'issue du coaching, le mec a filé sa dame et il s'est barré. Ah. Donc le dirigeant m'a convoqué dans le bureau, puis il m'a dit, « Monsieur Gajac, moi je vous avais demandé de le faire monter en compétence, pas qu'il se casse. » Bon, je suis tombé sur quelqu'un d'intelligent, et il a bien compris, si tu veux, qu'en fait, il avait gagné énormément de temps, et qu'il a évité le burn-out, l'arrêt maladie, du procès, enfin des emmerdes à répétition, parce que les emmerdes, ça vole toujours en escadrille. Donc le gars, il s'est barré, il n'était pas fait pour ça, il s'est réaligné avec ce qui était fondamental pour lui, et il a quitté la boîte. Alors, c'est le risque. Mais imagine, je tombe sur un dirigeant qui dit, moi, monsieur, vous m'avez... Parce qu'il y a un préjudice, d'une certaine manière, pour l'organisation, il y a un préjudice. Donc, soit tu tombes sur quelqu'un d'intelligence qui a été le cas et il se reconnaîtra s'il écoute ce podcast. Je l'invite à écouter tous les podcasts, d'ailleurs, de Perceval, de publicitaires. Mais voilà, le risque, il est bien réel.

  • Speaker #1

    Alors maintenant, on va passer à une petite partie que j'affectionne particulièrement. qu'on appelle l'interview entre deux. En gros, je vais te poser une petite série de questions. J'aimerais que tu fasses ton choix à chaque fois entre mes deux propositions. Alors déjà, quand tu commences ta journée de coach et d'entrepreneur chargé, est-ce que tu es plutôt thé ou café ?

  • Speaker #0

    Café.

  • Speaker #1

    Café. 100% café ?

  • Speaker #0

    En intraveineuse, sans sel.

  • Speaker #1

    En intraveineuse, sans sel, mais avec du sucre.

  • Speaker #0

    Par contre, je suis une mouche, ouais. Très bien.

  • Speaker #1

    matin ou soir, quand es-tu le plus productif ? Quand te sens-tu le plus productif ?

  • Speaker #0

    Ce n'est pas du tout la même productivité, mais tout ce qui va être, je dirais, complexe, par exemple les chiffres, les trucs comme ça, ça va être plutôt le matin. Et l'après-midi, je suis plutôt en phase de l'imaginaire. Rationnel le matin, imaginaire le...

  • Speaker #1

    Très belle réponse, merci. Est-ce que tu es plutôt travail en équipe ou travail individuel ?

  • Speaker #0

    Les deux. Les deux. Ah oui, les deux. Non, c'est une affaire de sujet.

  • Speaker #1

    On a le droit de répondre les deux dans cette interview. Absolument. Est-ce que tu plutôt travailles au bureau ou plutôt télétravail ? Appliquer à toi ta forme de travail.

  • Speaker #0

    Alors, la notion de bureau n'existe pas chez moi. Pas vraiment, si tu veux. Quand je travaille au bureau, je travaille pour ma société en tant que gérant. Là, je ne fais pas un télétravail avec moi. Donc, la question du coup n'est pas adaptée. Et quant au client, je te l'ai dit tout à l'heure, je favorise la rencontre. Donc, est-ce que je fais du distanciel dans des coachings ? Par exemple, oui, je travaille avec des gens en France que je coache à distance. Donc oui, c'est du distanciel. Tu vois, si je pouvais, je prendrais l'avion pour aller les voir. Donc plutôt, je ne suis pas contre le télétravail, encore une fois, ça dépend du contexte, de la personne, de la situation. Je pense que, encore une fois, c'est une affaire d'intelligence de situation.

  • Speaker #1

    Est-ce que si tu devais embaucher quelqu'un pour t'accompagner, tu choisirais un novice, mais quelqu'un de passionné, ou alors plutôt un senior expérimenté ?

  • Speaker #0

    Un senior passionné.

  • Speaker #1

    Un senior passionné. On ne l'avait jamais fait, celle-là, elle est très bien. J'aime beaucoup. Tu es plutôt Mac ou PC ? J'aime bien cette question.

  • Speaker #0

    Alors, nous les coachs, en fait, on travaille qu'avec...

  • Speaker #1

    Qu'avec de quoi ? Ah, dommage.

  • Speaker #0

    Je suis PC, je suis attiré par les Mac, mais je suis trop, trop, trop fainéant pour tout recommencer et je suis très à l'aise dans l'univers PC. Je contrôle et maîtrise la situation.

  • Speaker #1

    Écoute, la transition se fait vraiment en douceur. Pour l'avoir vécu et le faire vivre des fois des collaborateurs, je t'assure que...

  • Speaker #0

    Je me méfie toujours des transitions en douceur. Ah,

  • Speaker #1

    écoute, très bien. Je réessaierai plus tard alors. Dans ton business aujourd'hui, qu'est-ce qui est le plus important pour toi ? Est-ce que c'est d'attirer de nouveaux clients ou alors de fidéliser tes clients existants ?

  • Speaker #0

    Non, je pense qu'ils sont fidélisés mes clients. Enfin, ils me le diront. D'accord. en fait j'ai un indicateur assez simple en moyenne je travaille depuis au moins 2 à 3 ans parfois même 4 avec les mêmes clients donc c'est un indicateur très fort très positif du coup la fidélisation oui oui c'est important mais là aussi ça se fait naturellement encore que là aussi il faut garder un peu raison parce que Quand tu travailles trop longtemps avec les gens, tu finis par ne plus rien leur apporter parce que tu fais tellement partie du système que tu perds en candeur, tu perds en ce qu'on appelle le rapport d'étonnement, toutes ces choses-là.

  • Speaker #1

    Pour te détendre, tu es plutôt Netflix ou lecture ?

  • Speaker #0

    Ah, pour me détendre, lecture. Lecture. Ah ouais, clairement.

  • Speaker #1

    Tu lis sur tablette ou ce genre de choses ou tu préfères un bon vieux bouquin ? Alors ? Quand on sent sous les doigts, quand on sent les pages sous les doigts ?

  • Speaker #0

    Ça va faire un peu GPto, mais ouais, moi j'aime bien le bois, j'aime bien le papier. Pour te donner une idée de lecture, hier j'ai lu un bouquin entier, 150 pages, je l'ai lu dans la soirée.

  • Speaker #1

    Tu lis beaucoup, je l'ai l'impression.

  • Speaker #0

    Oui, moi j'aime lire.

  • Speaker #1

    Et tu as toujours...

  • Speaker #0

    Oui, j'ai beaucoup lu. Il y a tant à savoir et la vie est tellement courte.

  • Speaker #1

    Tu es plutôt rock ou rap ?

  • Speaker #0

    Alors ça dépend qui, mon capitaine.

  • Speaker #1

    Qu'est-ce que tu préfères si tu devais choisir ? le rock le rock pas souvent le rock mais moi j'ai beaucoup aimé le rap,

  • Speaker #0

    le premier rap des années 70 de New Yorker d'EMC avant eux il y avait Africa Bambaataa Sugar Ligand etc je vous dis les noms là mais il y en a d'autres mais voilà après j'ai bien aimé Je trouve qu'il y a des groupes français comme IAM, parlons français, parlons des français. IAM, j'ai trouvé qu'ils ont fait des choses remarquables, vraiment. MC Solar, il a fait aussi des choses que j'ai trouvées très intéressantes, vraiment, culturellement intéressantes. Voilà.

  • Speaker #1

    Pour apprendre ou te tenir informé, tu es plutôt podcast ou radio ?

  • Speaker #0

    Toutes les radios enregistrent leurs émissions et les proposent en podcast. C'est vrai. Je m'astreins à une discipline sportive régulière, pour ne pas dire journalière. Et j'écoute des podcasts sur des choses qui m'intéressent.

  • Speaker #1

    Tu sélectionnes les sujets et les émissions qui t'intéressent.

  • Speaker #0

    Voilà, j'écoute de la sculpture, affaires sensibles. J'écoute pas mal aussi André Bercoff de Sud Radio. J'écoute des paroles, des gens qui s'expriment de manière un peu qui... reviennent un peu sur des sujets pour en parler manière différente et tout moi j'aime bien écouter ces gens là ça peut être la cdfd poste casque podcast que j'ai écouté c'était sur n'a plus qu'au donosaure tu vois ça ça remonte quand même tam dans le te voilà avant c'était une série d'épisodes aussi sur l'histoire de gfk mais très très fouillé très renseigné voilà et plein de trucs dont j'ignorais totalement l'existant donc je fais mon sport et j'écoute des podcasts donc J'ai toujours aimé la radio, c'est ma génération, la radio, vraiment. Mais j'étais plus à écouter les radios de nuit. J'aimais beaucoup les radios de nuit, comme les émissions de nuit. Je trouve qu'il y a un ton, je trouve que les gens ne disent pas les mêmes choses. Les gens ne disent pas les mêmes choses et ne les disent pas de la même manière. Et ça, ça s'est un peu perdu. Du fait des réseaux sociaux, il y a moins de choses dédiées la nuit parce qu'il y a des enregistrements, etc. Il y a moins ça. Donc moi, je me suis un peu détaché des radios parce qu'effectivement, il y a des podcasts et il y a une forme de simplification d'accès. Voilà, donc plutôt podcast au final, mais un grand coup de cœur pour les radios.

  • Speaker #1

    Et dernière question de cette interview entre deux. Est-ce que tu es plutôt assurance traditionnelle ou alors assurance digitale ?

  • Speaker #0

    On est dans le risque. Le risque, pour moi, répond... La satisfaction comme ça, pour moi, ça va être de répondre à un besoin de sécurité. Le digital ne m'apportera jamais un certainement de sécurité. Donc ça sera quand même face to face. Après, que la relation se digitalise pour des raisons pratiques, je n'ai aucun problème avec ça et je trouve que c'est plein de bon sens, si tu veux. Il n'y a pas photo. Mais en point d'entrée, j'ai besoin d'être sécurisé. Et aujourd'hui, ce qui me sécurise, c'est... d'avoir quelqu'un en face de toi qui t'explique c'est toutes les limites des plateformes téléphoniques et bien écoute merci d'être prêté au jeu de l'interview entre deux j'aimerais savoir si tu es présent sur les réseaux sociaux à quelle fréquence est-ce que ça t'intéresse est-ce que c'est une

  • Speaker #1

    source pour toi de développement de visibilité, est-ce que tu aimes ça,

  • Speaker #0

    est-ce que tu n'aimes pas j'ai la chance d'être sur un territoire comme l'île de la Réunion, c'est petit donc si je veux parler aux gens je prends Je prends ma moto, je vais voir les gens, je serre la pogne et je parle et je discute. Donc ici, tu peux rencontrer des gens que tu ne rencontrerais jamais ailleurs. C'est-à-dire en termes de distance. Il y a une forme de proximité, d'accessibilité qui est beaucoup plus facile à La Réunion. En ce qui concerne les réseaux sociaux, j'y étais beaucoup et j'ai arrêté. Aujourd'hui, je ne suis que sur LinkedIn. Et je le suis plutôt en tant que... Je partage des choses. Comment dire ? Je ne communique pas sur mon travail. Je ne fais pas ça. Pour une raison simple, c'est que je suis tenu au secret professionnel. Alors ça,

  • Speaker #1

    bien sûr, je comprends.

  • Speaker #0

    Donc, je ne peux pas dire, j'ai coaché telle personne, j'ai formé telle personne. Je ne le fais pas. D'ailleurs,

  • Speaker #1

    je ne pense pas que ce soit le plus intéressant.

  • Speaker #0

    Non, mais c'est ce qui se fait énormément.

  • Speaker #1

    Je ne pense pas que ce soit le plus intéressant, justement. Mais toi, avec justement, je pense que tu es quelqu'un qui a... Je sais que tu aimes partager, tu as beaucoup de choses à partager. Il y a par exemple, tu fais les nouveaux formats vidéo sur LinkedIn, justement. des petites capsules vidéo de 10 secondes, 20 secondes, 30 secondes. Pour moi, tu es exactement un très bon candidat pour ça, pour ce format-là sur LinkedIn, pour apporter justement, partager ton expérience, apporter des choses aux autres. Ça ne t'a jamais traversé l'esprit ?

  • Speaker #0

    Si, bien sûr que si. Et pourquoi tu ne fais pas le pas ?

  • Speaker #1

    C'est s'afficher, c'est compliqué. Après, ça prend du temps aussi.

  • Speaker #0

    S'afficher, c'est juste facile. Je ne sais pas si c'est une complication, en tout cas ça nécessite que tu t'alignes avec ça, que tu sois apaisé avec ça. Parce qu'on devrait mettre un peu d'intelligence artificielle ou d'intelligence tout court parfois. Mais indépendamment de ça, pour répondre à ta question, il faudrait que je le fasse en partenariat si je devais faire ça. Parce que moi je n'ai pas le temps.

  • Speaker #1

    Ça, je l'entends.

  • Speaker #0

    Moi, mon boulot, ce n'est pas de faire de la pub. Je n'ai pas le temps de communiquer. Je bosse, je n'ai pas le temps. Et c'est du temps. C'est énormément de temps. Le communiquer, c'est du temps.

  • Speaker #1

    Absolument.

  • Speaker #0

    C'est un métier, c'est ce que je disais tout à l'heure. Si je veux vendre des formations digitalisées, ça devient un métier à part entière. Et Dieu sait que j'ai beaucoup d'affection pour le métier de vendeur, comme pour le métier de manager. Et ce sont des vrais métiers à part entière, qui demandent du temps, de l'investissement, etc. Et l'amélioration continue. C'est un espace aujourd'hui que je n'ai pas. Donc si je devais prendre cette décision, ça sous-entendrait qu'il faudrait que je mette en place un partenariat avec des gens compétents et que d'une certaine manière, je m'abandonne après avoir voté un cahier des charges, mais que je m'abandonne à leur expertise. On ne peut pas tout faire. On ne doit pas tout faire.

  • Speaker #1

    OK, merci pour cette réponse franche, comme toutes les autres d'ailleurs. Si tu pouvais nous... conseiller une application, un service internet, un logiciel ? Par exemple, sur ton iPhone ou sur ton téléphone, quelle application tu as et tu aimerais partager aux autres, à ceux qui nous écoutent ?

  • Speaker #0

    En fait, si... Tout à l'heure, je parlais de cohérence cardiaque, de respiration, de repasser par le corps. Je crois que c'est quelque chose qui... Enfin, dans mon coaching, la gestion du stress, c'est un truc, mais alors...

  • Speaker #1

    Déterminant.

  • Speaker #0

    L'anxiété, ouais, c'est un truc... Nos sociétés sont vraiment rudes. Je dirais d'aller regarder les petites applications qui permettent de rythmer ta respiration. Il y en a une qui est très bien, et c'est pour ça que j'avais ce temps de silence, parce que je voulais retrouver le nom de cette appli, et je ne le retrouve pas. Elle est très, très bien. Il y a plein de choix. Prenez un truc simple. C'est une espèce de bulle, si tu veux, qui monte sur un temps donné. Donc, tu peux régler le temps de l'inspiration, de l'expiration et le nombre de fréquences auxquelles tu vas faire ça, de répétition, pardon, auxquelles tu vas faire ça. Oui, oui. Et donc, en fait, ça, c'est bien parce que, tu vois, c'est un support visuel. Et donc, tu vas regarder cette bulle et tu vas respirer jusqu'à ce qu'elle arrive tout en haut. Puis après, tu vas expirer jusqu'à ce qu'elle arrive tout en bas. Et tu te laisses guider. Et pendant que tu fais ça... ton esprit, lui, se focus sur ce qui est visuel. Il peut même y avoir du son, de la musique. Tu peux même te le faire avec tes Airpods, si tu veux. Et tu as un temps donné, tu t'es voté un temps et tu le fais. Donc ça, c'est une application qui est simple, qui est très efficace. A noter cependant que, comme pour les bonnes habitudes, il faut le répéter. Plus tu vas le répéter, plus ça va s'ancrer, plus ça va devenir efficace. Donc oui, une appli à conseiller, ça serait ça. Et après, toutes les applis que vous voulez, si ça vous fait marrer. Plaisir,

  • Speaker #1

    On va retrouver le nom de cette application, on la mettra en description de l'épisode. Est-ce que tu aurais donc peut-être un film, une chaîne YouTube ou un autre livre à nous conseiller ?

  • Speaker #0

    Écoute, j'aime trop de livres pour en citer qu'un et ça serait trahir les auteurs que d'en sélectionner un seul. Donc je dirais, je dirais ce que je lis en ce moment, je lis Bec BD parce qu'il me fait beaucoup marrer et qu'on a sensiblement le même âge. et que j'aime beaucoup son esprit provocateur et sa complexité, son érudition et son sens de l'humour.

  • Speaker #1

    Son style aussi. Son style. Une façon d'écrire, ça se lit très bien.

  • Speaker #0

    Il me fait beaucoup marrer. Il me fait vraiment beaucoup rigoler. Mais après, il y a tellement de gars et de femmes qui ont écrit des trucs. D'ailleurs, Bec Bédé a écrit une espèce de recueil de bouquins, comme une espèce de précaution, où il va te parler de tous les livres qu'il a lus et qu'il t'invite à lire. C'est très, très éclectique, très large. Je l'ai acheté, ce bouquin, j'ai commencé à le lire. Et j'étais affligé en lisant le sommaire. Je me suis rendu compte qu'il y avait juste que... Je ne veux pas dire de bêtises, vous vérifierez, mais il y a au moins 30 ou 40 livres, j'en ai lu que 3. Je me suis senti seul au monde. Ça a bien fait rire mon épouse.

  • Speaker #1

    Merci beaucoup Laurent on est arrivé à la fin de cette interview c'était vraiment un plaisir de t'avoir hyper enrichissant cet épisode va j'imagine apporter beaucoup de choses aux gens qui nous écoutent tu penses en moi ? il y a toujours des tas de choses à prendre chez un invité ce que je dis souvent c'est que tu pourrais être invité dans un podcast demain avec quelqu'un d'autre, l'émission serait différente pourtant c'est toi tu restes le même et C'est toujours très enrichissant. Merci d'avoir été si naturel et si transparent.

  • Speaker #0

    C'était le cahier des charges que je m'étais fixé. Être honnête avec moi-même et spontané. Bien sûr que ce genre de choses, tu peux le préparer à l'avance en te disant que ça va devenir un outil de communication, etc. Mais ce que les auditeurs ne savent pas, c'est qu'on n'est pas seul. Et j'ai le bonheur de connaître la majorité des personnes qui sont là. et tout ça crée un climat qui est propice aussi à ça donc vous avez une part de responsabilité dans le naturel c'est à dire pour être naturel il faut se sentir en sécurité, il faut se sentir écouté accepté et c'est ce que vous faites et donc c'est bien de travailler l'équipe ce sera le mot de la fin merci beaucoup Laurent à bientôt merci beaucoup pour votre écoute vous

  • Speaker #2

    êtes de plus en plus nombreux à nous rejoindre ça fait chaud au coeur J'espère que vous avez aimé les sujets abordés et que vous avez appris quelque chose de nouveau. Retrouvez tous les liens de notre invité en description. Abonnez-vous au podcast pour ne manquer aucun des prochains épisodes. Chaque écoute,

  • Speaker #1

    chaque partage,

  • Speaker #2

    chaque avis compte énormément pour nous. On se retrouve bientôt pour la suite. D'ici là, prenez soin de vous et restez curieux. C'était Guillaume pour Entreprendre avec Assurance.

Chapters

  • Introduction et présentation de Laurent Gajac

    00:00

  • Différence entre coaching et consulting

    02:45

  • Comment mesurer l’efficacité d’un coaching ?

    05:52

  • Les attentes du coaché et de l'organisation

    07:17

  • L’importance du questionnement en coaching

    11:25

  • Astuce concrète pour la gestion du stress par la respiration

    15:51

  • Les formations et inspirations de Laurent

    19:19

  • Comment savoir si on est fait pour être entrepreneur ?

    21:48

  • Les associations entrepreneuriales : expériences et conseils

    23:21

  • Comment bien choisir ses associés ?

    24:45

  • Faire mieux plutôt que plus

    28:32

  • Digitalisation et e-learning chez CONSEIL & services

    32:56

  • Laurent et l’IA : utilisation et vision

    40:10

  • Son rapport personnel avec l’assurance professionnelle

    44:18

  • La nécessité de la responsabilité civile pro dans le conseil

    45:59

  • Interview entre-deux

    48:09

  • Laurent et les réseaux sociaux

    56:06

  • L'app de Laurent

    59:08

  • Le livre qui inspire Laurent

    01:01:06

Description

0️⃣9️⃣ 🎙️ Rencontrez Laurent Gajac, fondateur de CONSEIL & services, ingénieur professionnel de France en organisation, conseil et coaching d’entreprise ; coach professionnel certifié SICPNL (Société internationale en coaching professionnel, neurosciences et leadership).


Avec son parcours riche et atypique, Laurent nous partage son aventure entrepreneuriale, ses expériences et sa vision unique du coaching 🏋️ Il nous explique comment il accompagne les entreprises dans l’organisation du travail, la communication interne et le management. Mais aussi pourquoi, selon lui, la clé de la performance passe avant tout par l’humain.


💬 Au fil de la conversation, on explore les défis du coaching, l’impact des relations humaines en entreprise et l’importance de l’écoute dans l’accompagnement des dirigeants et des équipes. Laurent nous dévoile notamment son regard sur la transformation digitale, son utilisation de l’IA et son approche de la formation en ligne.


🛎️ Ce que vous allez apprendre ici vous servira au travail… et dans la vie de tous les jours ! 🔄💡


Bonne écoute ! 🎧


🔗 Les liens de l’invité

Laurent Gajac


📲 L'app de Laurent

RespiRelax+ : https://www.thermes-allevard.com/content/respirelax-0


📚 Le livre de Laurent

Paul Jarvis : One


🔗 Les liens de Perceval


🎶 BO générique par Overseas


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour à toutes et à tous, vous écoutez Entreprendre avec Assurance, le podcast qui va à la rencontre d'entrepreneurs passionnés. Ici, on découvre les coulisses d'une profession, d'un métier ou d'un sujet d'actualité. On y parle notamment des impacts de la transformation digitale chez nos invités. Je suis Guillaume, CEO chez Perceval, l'assurance chevaleresque des entreprises. Aujourd'hui, j'ai le plaisir de recevoir Laurent Gajac, fondateur de Conseil & Service. Bienvenue Laurent, merci de te prêter au jeu. Est-ce que, alors, pour que tout le monde soit au courant, je te connais un petit peu. Tu es l'un des rares invités que je connais bien, en fait, même avant de te recevoir. En général, l'exercice n'est pas le même quand je ne connais pas les gens que nous recevons. Et donc, du coup, j'aimerais que tu puisses nous dire un petit peu quel a été ton parcours et ce qui t'a amené à fonder justement cette entreprise et peut-être après nous expliquer en quelques mots la mission. de conseil et service ?

  • Speaker #1

    Bonjour Guillaume, bonjour à toutes et à tous. Conseil et service, ce n'est pas réellement une intention en fait, c'est une succession d'événements à partir d'observations professionnelles qui fait qu'à un moment donné, je vais avoir envie de proposer mes services à des entreprises. D'accord ? Et... Et c'est important de le préciser parce que souvent, les sociétés ont parfois des noms assez précis qui caractérisent leur activité. Et dans conseil et service, le moins qu'on puisse dire, c'est que c'est générique. C'est très large, en fait, ça ne renseigne pas énormément. Ça ne m'a pas toujours aidé en termes de communication, mais toujours est-il que ça a été mon choix, conseil et service. Et je pense que quelque part, inconsciemment. En fond d'écran, j'avais à l'esprit que les pages étaient à écrire et qu'il n'était pas question que je m'enferme dans des modèles. Donc Conseil et Services, c'était large, c'était le champ des possibles, ça ouvre tout, ça permet tout et ça, ça me va bien parce qu'un bon entrepreneur qui se respecte la liberté, c'est quelque chose d'important. Je précise que pour moi, la liberté, c'est pouvoir choisir ses contraintes. Donc voilà comment est né un peu Conseil et Services. Évidemment, il y a un historique professionnel. J'ai 59 ans et je travaille depuis l'âge de 16 ans. Conseil et service existe depuis 10 ans. Donc, il s'est passé pas mal de choses. Mais pour en venir sur conseil et service, le job au final, c'était de faire du conseil auprès des entreprises. Au départ, dans le domaine du marketing, parce que j'avais sévi pendant quelques années dans ce domaine-là. Ça a commencé comme ça.

  • Speaker #0

    Alors moi, tu vois la perception que j'en ai de ta boîte. Le mot qui me vient tout de suite en tête, et j'espère que tu le prendras pas mal, mais c'est coach, coach d'entreprise. Je sais que c'est un mot un peu fourre-tout, un concept un peu fourre-tout. Est-ce que je suis loin de la réalité ? Est-ce que tu peux nous expliquer quelles formes peuvent prendre justement tes conseils aux entrepreneurs ?

  • Speaker #1

    En fait, tu as deux angles d'attaque là-dessus. C'est soit tu considères que coach est un métier, c'est ton métier, ça te caractérise, et tu dis, ben voilà, je suis coach professionnel, et c'est tout à fait OK, d'accord ? Soit tu considères que le coaching est un outil d'entrée en relation avec les autres, que ce soit des individus, des équipes ou encore une organisation. Et à ce moment-là, ça te caractérise moins. C'est-à-dire que tu vas dire, je fais du coaching, je fais du consulting. Alors moi, en l'occurrence, je fais du consulting dans l'organisation du travail. Je fais de la QVT.

  • Speaker #0

    Qualité de vie au travail ?

  • Speaker #1

    Alors pardon, qualité de vie et maintenant on dit QVCT. Qualité de vie et conditions de travail. Il y a beaucoup de choses à dire là-dessus. Ça a toujours été un sujet, ça l'est de plus en plus. Je fais aussi de la formation, mais là aussi, j'ai une manière de faire les choses qui m'est très personnelle. Ça, je ne fais très peu, pour ainsi dire, pas de collectif. Je fais ce qu'on appelle des formations one-to-one, c'est-à-dire un individu, un formateur. Et j'ai toute une procédure, enfin une méthodologie autour de ça.

  • Speaker #0

    Quels vont être les sujets sur lesquels tu vas travailler justement avec tes clients ?

  • Speaker #1

    Bah écoute, j'ai pas de sujet imposé. Je pense que la première chose à faire, c'est déjà... Enfin là aussi, t'as deux approches marchées. C'est soit tu dis j'ai ça à vendre et tu le vends et c'est OK. Soit tu dis en fait j'ai rien à vendre, mais je me mets à disposition au service d'eux. Et à ce moment-là, j'ai quand même un fil d'Ariane qui va être l'humain et tout ce qui touche à l'humain. Donc l'organisation du travail, les tâches, le temps, le stress, les relations humaines, etc. Le dénominateur commun de tout ça, c'est... Je dirais, c'est la communication.

  • Speaker #0

    Ok. Tu as une approche ultra personnalisée, si je peux me permettre cette expression.

  • Speaker #1

    Oui, elle est personnalisée.

  • Speaker #0

    C'est déjà parce que toi, tu as ta propre approche.

  • Speaker #1

    J'ai des biais, j'ai des biais de lecture. C'est-à-dire que comme j'ai une certaine... Enfin, si tu veux, quand on a un marteau, on voit des clous partout. C'est-à-dire qu'en fait, tu trouves ce que tu cherches. Donc, quand j'arrive dans une organisation et que je vois qu'il y a des... S'il y a des difficultés de communication, ça me saute aux yeux. La question, c'est de savoir est-ce que ce sont des causes, est-ce que ce sont des conséquences, est-ce que c'est les deux à la fois, est-ce que... Donc, moi, effectivement, j'ai cette approche. de regarder d'abord comment les échanges d'informations, c'est des flux, et comment les flux fonctionnent, à quelle vitesse ça fonctionne, est-ce que ça fonctionne bien ? Parce qu'en réalité, c'est quand même, je ne vais pas filer de pourcentage, parce qu'on peut souvent être contredit sur ces aspects-là, et ça n'apporte pas grand-chose en définitive, mais je pense qu'on est tous plus ou moins OK pour dire que la communication, quand ça le fait bien, c'est bien. Et quand ça ne le fait pas, ce n'est pas bien. Et il n'est pas bien, c'est en train de la souffrance.

  • Speaker #0

    Et justement, comment est-ce qu'on, dans ton métier, dans ton secteur d'activité, comment est-ce qu'on mesure le... Je sais que la question est un peu curieuse, mais comment est-ce qu'on mesure le résultat ? Comment toi, tu arrives à te dire, une fois que tu as pris quelqu'un en main, que ce soit donc une personne en one-to-one, comme tu disais, ou que ce soit une équipe ou une organisation, peu importe le sujet que tu traites pour eux, comment tu arrives à mesurer, après ton travail, que ça a fonctionné ou pas ?

  • Speaker #1

    Dans les grandes lignes, tu as plusieurs facteurs qui rentrent en compte. Déjà, il y a un effet de temporalité parce que c'est un peu comme quand tu fais une formation, le formateur est sympa, tout le monde est content. Mais couille de trois, six mois, un an après. Oui. Je pense que ce soit dans le consulting, dans l'organisation du travail, des milieux qui sont assez observables. Que ce soit dans le coaching, ou contrairement à ce qu'on pourrait penser, on peut mettre des indicateurs observables. que ce soit dans la formation, on a des indicateurs observables, on a des objectifs pédagogiques, et on peut évaluer...

  • Speaker #0

    Parce que dans la formation, je suis d'accord, en général, c'est... C'est plus pour le coaching ? Oui, plus pour le coaching, oui.

  • Speaker #1

    Alors, sur le coaching, si tu veux, la méthodologie, elle est assez simple. Moi, je travaille spécifiquement dans le monde professionnel. Je ne fais pas de coaching de vie. Je n'ai pas de jugement de valeur là-dessus. J'en ai fait un petit peu. Ce n'est pas mon truc. Je suis plus efficient dans le monde professionnel. Bon, puis c'est plus cohérent avec l'ensemble. Donc là, en général, si tu veux, tu as, on va dire... Moi, je préfère parler en termes d'attente avant de parler d'objectif. Donc, il y a des attentes qui vont relever de l'individu et des attentes qui vont relever de l'organisation. L'idée, on parlait tout à l'heure de communication, l'idée, c'est de s'entendre sur ces attentes. Moi, je veux arriver à prendre la parole en public sans stresser. Et l'organisation, ça va être, moi, je veux que tu puisses animer ces réunions et que tu sois compris et que tu réussisses à embarquer les gens, à démontrer du leadership, etc. L'habileté, c'est d'en faire émerger, en respectant les attentes légitimes, c'est d'en faire émerger des dénominateurs communs et de transformer les dénominateurs communs en indicateurs observables. En d'autres termes, ça reviendrait à dire comment tu sauras que tu n'es plus stressé quand tu prends la parole au public et comment tu sauras que ton salarié a bien embarqué les gens, a fait preuve de leadership, etc. On va dire, voilà, je n'ai pas la boule au ventre, je n'ai pas envie de vomir, j'ai bien dormi la nuit d'avant, je n'ai pas la gorge sèche, etc. Et l'entreprise, ça va être, on a eu des très bons retours, on a un taux d'implication, d'engagement qui est très fort, etc. Bon, c'est là, en général, que je présente ma facture.

  • Speaker #0

    Ok, d'accord.

  • Speaker #1

    Donc là, tu as des indicateurs. Après, c'est varié. Il arrive parfois qu'on soit dans des choses un peu poreuses, très subjectives, très personnelles, très identitaires, de l'ordre des valeurs, des croyances personnelles, de l'intime. Et il n'y a pas toujours d'attente, d'objectif, de choses à atteindre. Parfois, en parler, le fait qu'il y ait de l'émergence, ou comme disent nos amis canadiens, des fulgurances, des prises de conscience, parfois ça dénoue. Il faut bien comprendre qu'un coach, normalement, n'a pas d'attente. Il n'a pas de projet pour son client, c'est-à-dire toute la difficulté.

  • Speaker #0

    Oui, d'où ma question. C'est vrai qu'on est un peu dans quelque chose d'impalpable. Mais bon, est-ce que la réponse ne viendrait pas justement de la personne que tu as accompagnée ? Est-ce que ce n'est pas elle qui te dit à la fin, en toute sincérité, ça a changé quelque chose ? Oui, ça a fonctionné pour moi. Parce que ces gens-là viennent avec des attentes. Et puis, je pense que ce n'est pas des démarches qu'on fait. Je pense que c'est difficile aussi d'être un coaché. Il faut une certaine forme de lâcher prise. Il faut se laisser faire, se laisser conduire. Il y a la notion de confiance aussi. Comment est-ce que la confiance s'instaure ? Mais une fois, je pense que quand ces sujets sont vraiment mis à plat et que tu rentres dans cette relation de coaché et de coach, c'est peut-être justement le coaché qui va te dire « ça a fonctionné pour moi, merci Laurent » . Est-ce que tu l'entends ça ? Est-ce que les gens le verbalisent ?

  • Speaker #1

    Ça tient la personnalité des gens. Tu as des gens qui sont plus en gratitude que d'autres. Tu as des gens qui ont de la pudeur, qui ne te diront rien parce qu'ils sont pudiques. Oui, il y a des gens qui me témoignent leur gratitude. Mais en fait, tu sais, ça se voit.

  • Speaker #0

    D'accord, ça se voit,

  • Speaker #1

    tout simplement. En fait, pour le coach, normalement, il le voit. Il voit les moments de détente de son client. Il voit quand il arrive les épaules un peu moins basses que d'habitude, entraînant moins les pieds, je caricature. Mais il y a un peu de ça parfois. Moi, je l'ai vécu. J'ai vu des gens arriver dans des états de... Si tu veux, vraiment de... Enfin, le sac de briques sur les épaules, quoi. Tu vois ? Après, tu le vois aussi dans ce que tout d'un coup, les gens se mettent à imaginer d'eux-mêmes. Tu vois ? Enfin, dans le coaching... Enfin, pas que dans le coaching, on dirait que je parle des quakers belins chez nous, les quakers. Mais on a des petites phrases comme ça, un peu toutes faites. C'est l'expert, dans le coaching, l'expert de lui-même, c'est le client. C'est pas parce que t'es coach que qu'est-ce que tu sais de ton client. Je veux dire, le mec, ça fait 40 ou 50 ans qu'il vit avec lui-même et toi, t'arrives parce que t'es coach, alors tu vas lui dire et tout. Enfin, faut arrêter, quoi. C'est n'importe quoi. Donc, c'est d'abord une rencontre humaine sur laquelle il va y avoir des intentions partagées. de l'alliance. Et après, l'outil, je dirais, qui va être très important pour le coach, c'est le questionnement. C'est un travail qu'on appelle réflexif. Donc en fait, rappelle-toi, on n'a pas d'attente, on n'a pas de projet. La grande difficulté pour nous, c'est de ne pas induire, c'est de ne pas poser des questions qui dirigent, c'est de ne pas poser des questions qui vont faire qu'on va vérifier ce qu'on a compris. C'est ce qu'on appelle la question puissante. Donc si tu veux, moi, quand j'en ai une par client et non pas par séance, je suis déjà très content de moi. C'est très compliqué la question puissante. C'est vraiment très compliqué. Une forme d'inspiration. Enfin, c'est un... J'hésite à le dire, mais pour moi, il y a une forme d'art. Mais dans le sens, non pas prétentieux du terme, mais dans le sens appliqué du terme.

  • Speaker #0

    Oui, je vois tout à fait l'analogie.

  • Speaker #1

    Presque artisanal.

  • Speaker #0

    Artisanal, je l'ai bien.

  • Speaker #1

    Le soin, l'application. l'intention, la présence, le dévouement, une forme de don. Je vais te dire un truc. Quand on commence des coachings, on nous apprend avant d'entrer dans une séance de coaching à se mettre ce qu'on appelle en état ressource, en d'autres termes. Ça veut dire que tu vas essayer de sortir un peu de ta tête, de tes histoires perso pour pouvoir arriver un petit peu comme un miroir, c'est-à-dire un peu neutre dans l'accueil, sans intention, sans etc. Donc si t'es pas bien, tu prends quelques minutes, on a des techniques et puis on se met vraiment en état ressource. Ce que peuvent faire d'ailleurs des gens qui prennent la parole en public, tous les gens qui vont à un moment donné faire un truc important pour eux, ils vont avoir besoin de se mobiliser. Mais ça marche pas toujours. C'est toute la différence entre savoir et faire. Donc ça marche pas toujours. Et je m'ouvrais de ça, il y a quelques années, à mon superviseur, enfin ma superviseur, et elle me disait, mais est-ce que quand tu as fini ton coaching, t'es en état ressource ?

  • Speaker #0

    Et alors ?

  • Speaker #1

    Et je lui ai dit, ben ouais. Elle me dit, ben voilà. Elle me dit, tu vois, c'est aussi à ça qu'on reconnaît un coach. C'est-à-dire qu'en fait, tu peux rentrer en boitant et tu ressors en sautillant. C'est-à-dire que, tu vois, souvent on dit, ouais, le coach fait pour son client, en réalité il ne fait pas grand-chose. C'est une grosse feignasse en réalité. C'est tout le client qui bosse et c'est tant mieux. Mais qu'est-ce que le coach grandit de ça aussi ? C'est-à-dire à quel point tu relativises ta propre vie, tes propres problèmes, tes propres incertitudes. tes angoisses existentielles, tes interrogations, ton égo, etc.

  • Speaker #0

    Alors Laurent, justement, je voulais savoir, quand tu arrives, toi, en posture de coach, tu as aussi tes propres emmerdes, tu as tes soucis, tu peux ne pas bien avoir dormi la veille, justement. Comment tu fais pour gérer ça à ton niveau quand tu te retrouves en mission pour ton client ?

  • Speaker #1

    J'aimerais pouvoir te dire, oui, tu comprends maintenant avec mon expérience, ça se fait de manière un peu automatique.

  • Speaker #0

    C'est pas illogique que tu piques sur ça.

  • Speaker #1

    Et en fait, je vais te dire la vérité, je suis le champion du monde. Sauf que, bon, c'est pas du tout ça. Non, écoute, des fois, ça se fait assez naturellement. Ça peut reposer sur la relation que tu as avec le... Alors, comment te dire ?

  • Speaker #0

    C'est pareil, tu ne choisis pas toujours aussi ton client.

  • Speaker #1

    Ça dépend, alors moi, si, mais... Et le client te choisit. Là aussi, on a des méthodes dans l'entreprise. On propose plusieurs coachs, tu ne l'imposes pas. Il y a une vraie dentologie derrière, une éthique du métier. Parce qu'il faut que le client veuille bosser avec toi. Il faut que toi, tu puisses bosser avec le client.

  • Speaker #0

    Sinon, c'est stérile.

  • Speaker #1

    C'est un peu compliqué quand même. Tu vas te marier avec lui ? Non, si. Donc, ça dépend. Ta question, elle est à replacer dans une temporalité. Est-ce que c'est la première séance ou est-ce que c'est la cinquième séance ? Si c'est la cinquième séance, tu as tissé une alliance, tu peux avoir même un goût particulier, un intérêt particulier dans la relation qui fait que, en fait, c'est vraiment une situation où tu sais que tu vas passer un bon moment, tu apprécies la personne, il s'est créé un lien et tu es content de le voir un peu comme un pote ou une pote, etc. Là où ça peut parfois être compliqué, c'est quand c'est la première séance, tu ne connais pas le client et qu'il peut y avoir un fort enjeu. En fait, ça va être un peu l'égout qui va parler, parce qu'on n'arrive jamais complètement à se défaire de « il faut que je sois bon, il faut que je sois parfait, il faut faire cette espèce de driver un peu comme ça, où je dois faire plaisir, enfin, bref. » Donc là, oui, il faut que tu appliques ce que tu dis à tes clients, il faut que tu t'appliques à toi-même. Moi, je passe beaucoup par le corps, c'est-à-dire que je ne passe pas trop par...

  • Speaker #0

    C'est très intéressant.

  • Speaker #1

    Je ne passe pas trop par il faut, je dois. Parce que je n'arrive pas en fait. Je n'arrive pas à m'halluciner de cette manière-là.

  • Speaker #0

    Tu n'arrives pas à t'auto-convaincre.

  • Speaker #1

    Non, parce que je passe par le corps. C'est-à-dire qu'en fait, je vais chercher de l'apaisement et moi, ça passe par la respiration. Ok. Tu as la cohérence cardiaque, tu as plein de choses, tu as plein de techniques.

  • Speaker #0

    Est-ce que, parce que pour les gens qui nous écoutent, qui peuvent se retrouver dans ces moments aussi où il y a un... Ils ont besoin un peu de se redescendre et de se mettre en alignement pour faire face à un moment ou à une situation. Est-ce que tu peux donner une petite astuce,

  • Speaker #1

    une technique simple ? Moi, je n'ai pas forcément d'astuce ou de technique. Je sais que les gens raffolent de produits un peu comme ça, de matière à penser, de trucs tout fait. Mais en réalité, d'abord, il faut prendre la décision de se calmer. Je décide de me calmer un peu, comme tu dis, quand je décide d'arrêter les clubs. Il faut que ce soit une décision d'abord. Et ensuite, il faut que tu saches qu'en fait, si tu as de l'agitation mentale, tu vas avoir de l'agitation dans le corps. OK ? Et ce n'est pas parce que tu vas dire à ton mental « tout va bien » que le corps va se calmer. C'est trop tard. Donc en fait, il faut repasser par le corps. Alors, je ne suis pas en train de dire une vérité et c'est comme ça et ce n'est pas autrement. Moi, je dis « voilà ce qui marche » . Et pour les gens que j'accompagne, j'ai pu vérifier que ça fonctionnait plutôt bien. Donc, l'idée, c'est de repasser par le corps et de ramener le corps, si tu veux, à un état… Ce qu'on appelle l'homéostasie, c'est-à-dire l'équilibre des fonctions du corps. Un peu comme une table de mixage, tu remets toutes les choses, tu réinitialises, tu remets, bon, c'est ça l'homéostasie, c'est ramener l'équilibre. Donc ça va passer par la respiration. Donc on va travailler sur le diaphragme, tu vois, et tu vas avoir des temps d'inspiration, etc. Et ça va t'amener de l'apaisement, du calme, ça va redescendre ton rythme cardiaque, tu vas moins transpirer, etc. Le stress va redescendre. Et à partir de là, tu peux passer en mode un peu plus rationnel, un peu plus raisonné, plus logique, de dire je ne suis pas en danger, j'ai bien préparé mon dossier, je me sens prêt, j'ai des compétences, j'ai des capacités, etc. Après, tu vas trouver ton leitmotiv, tes mantras, en fait, qui vont te permettre de te remettre dans un état d'esprit plus constructif. Mais je crois qu'il est naturel de sentir des variations en soi et d'avoir du stress. parce que c'est un mécanisme qui nous permet de nous adapter, d'entrer en vigilance. Et donc, je crois que c'est utile. En tout cas, ça a été pendant des millions d'années. Et donc, je pense qu'il ne faut pas faire haro sur le bodé. On parle beaucoup du stress aujourd'hui de manière un petit peu négative parce qu'il y a beaucoup de pathologies. Et donc, il y a une espèce de croyance qu'il faut se débarrasser du stress, que ce n'est pas bien, que ceci, que cela. Mais moi, je rencontre des gens qui fonctionnent au stress, qui ont besoin de stress, qui vont se... Pareil, on parle de la procrastination, le fait de faire au dernier moment les choses, beau ou pas beau, encore une fois, alors que non, il y a des gens, ils vont attendre la dernière minute pour faire les choses. Ça les galvanise. Ils fonctionnent comme ça. Donc, on a tous des modes de fonctionnement. Et je crois que c'est important d'être à l'écoute de cela en soi, parce que ça nous renseigne sur ce qu'on est, sur ce que l'on est et qui on est et nos besoins.

  • Speaker #0

    OK. Tu utilises des techniques, tu utilises du savoir. Où est-ce que tu as puisé tout ce...

  • Speaker #1

    Chez les autres.

  • Speaker #0

    Chez les autres ?

  • Speaker #1

    Ben ouais.

  • Speaker #0

    Tu vois, je sais que tu as fait la programmation neurolinguistique, en tout cas des formations autour de ça.

  • Speaker #1

    J'ai fait beaucoup de formations en sciences humaines, j'ai plus de 1000 heures de formation autour de ces choses-là. Donc je sais qu'aujourd'hui on fabrique des coachs en...

  • Speaker #0

    En 5 minutes ?

  • Speaker #1

    Ouais, non, je veux pas être méchant mais...

  • Speaker #0

    Non mais si, ça existe.

  • Speaker #1

    Tu as d'abord une histoire personnelle qui t'amène vers quelque chose. Puis, tu t'informes, tu lis, tu apprends, tu rencontres des gens. Et à un moment donné, les choses font sens pour toi et tu te positionnes dans un rôle. Moi, c'est plus ça qu'il me raconte. Il n'y a pas un truc... Moi, ça n'a jamais été ça, mon histoire entrepreneuriale. On en parle peu pour l'instant, on parle beaucoup de coaching. C'est OK pour moi. Mais en fait, ce qui sous-tend tout ça, c'est un état d'esprit, un mindset entrepreneurial et qui est très expérientiel en réalité. Je n'ai pas choisi de dire, tiens, je vais être coach. Bien sûr qu'à un moment donné, je me suis posé la question. en me disant, est-ce que tu veux devenir coach ? Avec tous les sentiments de légitimité, de saines interrogations que tu peux avoir sur toi et sur ce que... Mais moi, en fait, c'est un chemin. D'accord, je vois. C'est un chemin. Il n'y a pas vraiment de décision a priori. Je veux être ça, je veux être ci. C'est tout le drame de ma vie, si tu veux. C'est que je n'ai jamais su ce que je voulais faire. Mais la contrepartie, c'est qu'en réalité, je ne m'interdis rien. Ça serait un peu outrecuidant de dire je peux tout faire, parce qu'il y a la notion de pouvoir faire, mais dans l'absolu, je peux penser à tout, je peux envisager le tout. Et en tout cas, je ne m'interdis rien.

  • Speaker #0

    Depuis quand tu sais que c'était ta voie, être entrepreneur ?

  • Speaker #1

    C'est pareil, si tu veux.

  • Speaker #0

    Est-ce que c'est arrivé très tôt ?

  • Speaker #1

    C'est pareil.

  • Speaker #0

    Parce que je crois savoir que tu as eu des expériences entrepreneuriales très tôt. Tu as monté des boîtes, tu as fait plusieurs choses. On n'a pas le temps de tout raconter.

  • Speaker #1

    Beaucoup de secteurs d'activité, on a des boîtes, des réseaux sociaux, etc. Une vie bien remplie. Je travaille depuis l'âge de 15 ans et demi.

  • Speaker #0

    C'est ce que tu nous disais, oui. Donc du coup, pour moi, si je devais te trancher tout de suite, je dirais que tu l'avais en toi dès le départ. En fait, je pense qu'on peut devenir entrepreneur, mais je pense qu'il y a quand même une fibre. Il y a quelque chose et ça a trait à la personnalité.

  • Speaker #1

    Ce qui est sûr, si tu veux, c'est que si je voulais aider les gens qui se posent la question de savoir s'ils vont être entrepreneurs ou pas. ça serait bien oui si il y avait une demande et si les gens disaient tiens qu'est-ce que tu peux m'en dire je dirais bah écoute écoute pas trop les autres quand même globalement il y a une différence entre s'informer et croire mais surtout il y a deux choses avec lesquelles tu dois être en paix c'est le changement et l'incertitude si tu n'as pas d'appétence pour l'incertitude et le changement ça va être un peu compliqué ça va être compliqué donc il faut être quand même assez carré avec ça dès le départ C'est-à-dire que si tu te dis... Moi, je fais partie d'une génération, c'était amour, famille, patrie, on faisait un crédit, on achetait la maison, machin, etc. Moi, j'ai jamais fait tout ça, si tu veux. Ça me passait par-dessus la tête. J'étais déjà dans ce que Eckhart Tolle appelle le moment présent, le pouvoir du moment présent. C'est-à-dire que moi, c'est ici et maintenant. Peut-être de manière de jouir de la vie, peut-être d'un côté épicurien. Je ne pensais pas à demain.

  • Speaker #0

    Je vois, je vois.

  • Speaker #1

    J'étais beaucoup dans le aujourd'hui. Et du coup, très attentif à mon environnement. Et c'est mon... Je n'ai pas de mérite. Le seul mérite que j'ai, c'est d'être connecté à mon environnement et d'être à l'écoute de mon environnement. Et ensuite, tu as des effets. Comme au billard, tu as des effets de bande, en fait. La boule rouge qui va toucher la boule bleue qui va toucher la touche jaune. Et boum, tu as une idée que tu n'aurais pas eue, etc. Les signaux faibles, etc. On n'a pas le temps de développer, mais... Tu vois, c'est vraiment ça. C'est être à l'écoute de ton environnement. Tiens, c'est marrant, en fait. En te disant ça, je me dis, en fait, être à l'écoute de soi et à l'écoute de son environnement.

  • Speaker #0

    OK. Alors, l'entrepreneuriat, ça peut être aussi s'associer. Est-ce que tu as vécu des expériences d'association ? Est-ce que tu peux peut-être nous faire part de cette expérience ? Les bons côtés, les mauvais côtés, est-ce que tu le referais ou pas ?

  • Speaker #1

    Alors oui, moi je le referais parce qu'en réalité, plus tu fais, plus tu apprends à faire. Et l'âge aussi joue son rôle. Enfin, pas que l'âge, mais l'âge parce que quand tu... fais souvent la même chose longtemps, tu acquiers de l'expérience, donc du coup là j'ai l'expérience. Mais oui, bien sûr, moi je m'interdis, encore une fois je m'interdis rien. La seule différence si tu veux, c'est qu'aujourd'hui si je devais me réassocier, ce qui n'est plus le cas parce que je ne suis plus, si je devais me réassocier, je veux des faiseurs, je ne veux pas des gens qui sont dans le bateau.

  • Speaker #0

    Oui, tu ne veux pas des...

  • Speaker #1

    Moi, je rame, eux, ils font du ski nautique. La difficulté, c'est de trouver des faiseurs, des bâtisseurs.

  • Speaker #0

    C'est bien là où je voulais en venir, c'est qu'il faut s'associer pour les bonnes raisons et avec les bonnes personnes. Il faut que le deal, le contrat moral soit clair dès le départ. Parce qu'effectivement, si tu t'associes avec quelqu'un qui va te regarder bosser, ne va rien faire en disant « moi, je m'en fous, j'ai 20% départ, maintenant, je suis là, tu dois faire avec » . Ce n'est pas ça pour moi une association réussie. En fait, ma question, c'est plus comment tu arriverais avec ton expérience aujourd'hui à détecter ce qui va faire chez les autres, que ça va matcher sur cette association qui n'aura pas de... Pas de lézard, j'allais dire, sur le deal, encore une fois, que vous passez quand vous vous associez. Pour être aligné, en fait, avec...

  • Speaker #1

    Alors...

  • Speaker #0

    Comment tu peux détecter ça ? Est-ce que tu vas purement au feeling ? Est-ce que tu as des...

  • Speaker #1

    Alors, absolument pas. Je ne dis pas que ça ne compte pas, mais non, c'est le feeling. non le feeling c'est trop hasardeux c'est vrai j'aurais pensé que tu disais oui et bien non j'ai quand même non non il y a de la structure là-dedans bon déjà ça dépend du profil de la société que tu cherches est-ce que tu cherches un financier quelqu'un à la relation avec lui va être complètement différent donc si on en revient sur quelqu'un d'opérationnel avec qui il bâtit les choses bon et bien en fait tu as presque répondu en me posant la question c'est-à-dire que toi il faut que tu sois au clair avec toi évidemment mais surtout en fait il faut que tu t'interroges à ce que veut l'autre ah Qu'est-ce qu'il veut, lui ?

  • Speaker #0

    Ça touche quelque chose, oui.

  • Speaker #1

    Qu'est-ce qu'il veut ? Est-ce que l'environnement va pouvoir y répondre ? Ou est-ce que tu vas pouvoir y répondre ? Et réciproquement, ça va sans dire. Mais disons qu'aujourd'hui, je m'intéresse beaucoup à ce que veut l'autre. C'est quoi sa mission ? C'est quoi la mission qu'il veut porter ? C'est quoi son ambition ? Quel rôle il veut jouer ? Quelles sont ses valeurs ? Quelle est sa vision ? Il faut avoir une vision partagée.

  • Speaker #0

    Ok. Tu emploies que des mots qui... qui résonne aussi vision, valeur,

  • Speaker #1

    je vois tout à fait. Et puis aussi, quel est l'écart qu'il y a entre toi et lui ? Moi, j'ai 59 ans, j'ai été associé 11 fois. Si demain, je m'associe avec un gars qui a 30 ans et qui n'a jamais vécu d'association, ça va être compliqué. Par la force des choses, ça va être compliqué. Si tu as une lutte, tu ne seras même pas opposable.

  • Speaker #0

    Oui, en plus, oui.

  • Speaker #1

    Après, je rappelle, comme à toutes fins utiles, qu'on a... les choses sont bien faites. Il existe ce qu'on appelle des pactes d'associés. Ces pactes d'associés ont pour ambition de définir et réguler les relations entre associés. On pourrait dire pour simplifier, de l'entrée de l'association à la sortie de l'association.

  • Speaker #0

    Oui, je crois d'ailleurs l'avoir déjà dit ici, mais il faut toujours prévoir la sortie. Quoi qu'il arrive, moi je pense que c'est...

  • Speaker #1

    Oui,

  • Speaker #0

    mais il faut le prévoir. Il faut qu'on se dise, quand on s'associe avec quelqu'un, que dans le cas où ça ne fonctionne pas, peu importe les raisons finalement, on a un scénario de sortie qui va permettre à chacun de continuer à faire sa vie. Je pense que ça, c'est aussi un des points clés. En tout cas, un conseil que moi, je peux donner, c'est toujours penser à la sortie dans tout un tas de situations, mais notamment dans le cadre d'une association, une association business ou entrepreneuriale.

  • Speaker #1

    Il y a le point... Enfin... Il y a un truc sur lequel maintenant, j'ai vraiment appris à faire gaffe, c'est de ne pas rendre les gens autour de... Enfin, avec qui je travaille, captifs, tu vois ? Je vois. Un féodéatoire ou captif de ton système, de toi, tu vois ? Ça, j'évite vraiment. Et alors, quand c'est associatif, encore plus, quoi. Ça met trop de pression.

  • Speaker #0

    Qu'est-ce que tu aimes le plus dans ton métier ? Quel est l'aspect de ton métier qui te plaît le plus ?

  • Speaker #1

    Ça me rend heureux,

  • Speaker #0

    Guillaume. Ça te rend heureux. tout le monde ne peut pas en dire autant de son activité professionnelle, donc c'est une très belle réponse. Est-ce qu'il y a des projets sur lesquels tu travailles en ce moment ? Oui, toujours. Est-ce qu'il y a quelque chose qui se détache d'une autre ? Est-ce que tu as une annonce à faire ? Est-ce que tu prépares quelque chose ?

  • Speaker #1

    Non, là je suis à mon... Je suis sur mon 27ème album, donc je... Non, plus sérieusement, en fait... j'ai toujours des projets, donc je n'en ai pas spécifiquement en ce moment. Souvent, mes projets sont les projets de mes clients. En ce qui me concerne, je suis plutôt dans une période de réflexion. Et dans cette période de réflexion, aujourd'hui, j'ai lu un bouquin. Je suis tombé sur un bouquin, je me suis dit, allez, je prends, je lis, je suis en train de le parcourir, donc je ne peux pas t'en faire le... Ça s'appelle One.

  • Speaker #0

    Ok, c'est écrit par qui ? Tu as le nom ?

  • Speaker #1

    Non mais j'ai le bouquin dans le sac, on pourra le dire tout à l'heure. Et ça m'a amené à un niveau de réflexion où je me suis dit, en fait ce que dit le gars c'est que faut-il croître absolument ? Quand je dis croître, pour une entreprise c'est dans la notion d'expansion, plus de parts de marché, plus de chiffre d'affaires, plus de cela. Et le gars, je ne suis pas arrivé au bout du bouquin et je ne suis pas en train de dire que je suis d'accord avec lui ou pas. En revanche, je trouve intéressant l'approche et je la trouve d'autant plus intéressante qu'elle résonne en moi en ce moment. Et tu vas voir où ça m'a amené. Je vais te partager, mais je voulais contextualiser. Le gars dit en fait, avant de faire plus, réfléchissez déjà si vous ne pouvez pas faire mieux.

  • Speaker #0

    ce que vous faites déjà. Alors, ça me semblait un peu... Mon Dieu, quelle découverte ! Quel julien !

  • Speaker #1

    Non, mais des fois, les concepts les plus simples sont les plus forts.

  • Speaker #0

    Du coup, je me suis posé la question. Je me suis dit, bon sang de bois, y a-t-il des choses que tu peux faire mieux ? Et oui, j'en ai trouvé. Et j'en ai trouvé plein. Et donc, en ce moment, je m'emploie à faire les choses que je fais, mais en les faisant mieux. Alors, dans le mieux, il y a... quelques critères qui dépendent des sujets. Si c'est dans la pédagogie, c'est comment mieux enseigner, si c'est dans la formation, c'est comment mieux la partager, etc. Mieux communiquer, mieux trouver mes clients, mieux choisir mes projets, mieux me former, etc. Donc j'aime cette idée, et en plus derrière, il peut y avoir une culture économique. Je veux dire, un coach, par exemple, il y a différents... type de tarification pour les coachs débutants intermédiaires avancés etc bon ça peut aller 250 balles on va dire jusqu'à 500 balles et il y en a alors après ça dépend de ton marché c'est en Angleterre à New York à Paris c'est bon c'est pas mal et jusqu'à 1000 balles la séance dans la même qui se vendent plus que ça des Anthony Robbins etc etc mais bon juste revenir à la réunion déjà quand tu te vends 500 balles c'est déjà bien moi c'est pas le cas je me vends 350 la séance donc en fait je fais quoi je vends du temps

  • Speaker #1

    Oui, clairement.

  • Speaker #0

    Et le temps, il n'est pas extensible. Donc, si je peux travailler 6 heures par jour de manière efficace, je ne peux pas en travailler 8. Enfin, je peux couvrir, je peux faire 10-12 même.

  • Speaker #1

    Oui, tu vas perdre en qualité.

  • Speaker #0

    Donc, si tu veux, plus je vais pouvoir produire intellectuellement sans être présent, mieux c'est. Plus je vais pouvoir apporter sans être présent, mieux c'est. Je n'ai pas le don d'ubiquité. Donc, plus je vais mettre en place des relais. mieux c'est. Donc c'est comment je fais les choses pour améliorer mes temps d'intervention, afin de les valoriser, afin de les vendre plus cher, afin d'augmenter mon chiffre d'affaires. Enfin moi le chiffre d'affaires je m'en fous, c'est plutôt ma marge, etc. Donc tu peux avoir une vraie culture économique derrière ça. Ça demanderait de développer.

  • Speaker #1

    C'est très intéressant, puis je pense que t'as bien en plus t'as l'acheté tarif.

  • Speaker #0

    Oui,

  • Speaker #1

    enfin je m'en fous. Je dis ça, c'est pas pour la blague, c'est que il y a plein de très transparents Et voilà, on aime dans cette émission que les gens qui viennent nous disent les choses un peu sans langue de bois et partagent peut-être même des fois des informations que d'autres à leur place ne partageraient pas. Et ça, je pense que, encore une fois, ça apporte de la valeur à ceux qui nous écoutent. Ça leur apporte des informations et c'est exactement le but de cette émission. J'avais une petite question sur ce que tu parlais d'optimiser ton temps, etc. De faire des choses, d'offrir du bénéfice, des fois sans être là. Je ne sais pas si j'ai mal compris, mais on aime beaucoup parler de digitalisation, de tout ce que le numérique à notre époque apporte aux entrepreneurs et aux entreprises. Quelle est la place de la digitalisation dans ton business à toi, dans ton activité ? Est-ce qu'elle existe ? Est-ce qu'il y en a un peu ? Pas du tout ?

  • Speaker #0

    Elle existe. Elle est devenue maintenant très importante. Historiquement, le conseil service est... d'avoir une boîte de consulting, va devenir un centre de formation pour répondre en fait à des besoins de mes clients. Puis on va un peu se spécialiser dans les sciences humaines et on va proposer des formations de coach en 2012.

  • Speaker #1

    En 2012 ?

  • Speaker #0

    En 2012.

  • Speaker #1

    Ah d'accord.

  • Speaker #0

    Dès 2012.

  • Speaker #1

    Dès

  • Speaker #0

    2012. Oui, la boîte existe depuis 2011. Dès 2012, on va commencer à proposer une offre structurée, on va dire en développement personnel, j'aime pas trop ce mot parce qu'il est très galvaudé, donc ça m'agace un peu, mais bon c'est... Voilà. Et donc on m'a proposé effectivement des formations en PNL, communication non violente, analyse transactionnelle, Reiki, activation par les mouvements oculaires, on s'est même interrogé sur le transgénérationnel. Enfin il y avait une espèce de retour un peu new age, tu vois, sur les médecines alternatives, les thérapies alternatives, pardon pas médecine, je reprends ce que j'ai dit, faudrait pas me fâcher avec mes potes médecins, de thérapies alternatives. Et donc il y avait le coaching là-dedans. Et je me suis rendu compte que dans les journées de formation en coaching, en fait, on ne perdait pas du temps, mais on investissait beaucoup de temps sur des choses qui auraient pu être vues de manière différente. Donc, une fois qu'on a fait ce constat, on s'est dit comment ? On s'est dit, écoute, on enregistre, en fait, on va faire de l'e-learning, on va faire des capsules vidéo. où on va parler d'un sujet, ça va permettre aux gens d'y réfléchir. Et quand ils en arriveront en formation, ils arriveront déjà avec un produit de réflexion et on pourra parler de ce produit plutôt que de faire la genèse du concept, de se mettre OK sur le concept. Je vais illustrer ça par un exemple. En PNL, tu as un présupposé qui se dit... Peu importe, mais je veux dire, ça n'est pas de la PNL, mais c'est utilisé en PNL, c'est on ne peut pas ne pas communiquer. En d'autres termes, les gens vont te dire si je dis rien, je ne communique pas. Si tu communiques, que tu ne veux pas communiquer. L'idée, c'est ça. Mais tu vois, ça ouvre à la discussion. Quand tu te retrouves avec 10 personnes et que tu veux laisser de l'espace à l'expression, tu peux passer une matinée là-dessus.

  • Speaker #1

    À échanger.

  • Speaker #0

    Surtout si tu as une vingtaine de présupposés, ce qui est le cas en PNL, par exemple. Tu vois ? Donc... C'est l'élément le plus flexible du système qui va libérer le système. Bon, allez, ouvrez le chapitre 1. On passe beaucoup de temps là-dessus. Donc l'idée, c'était ça, c'était d'optimiser. Pourquoi ? Parce qu'on voulait que le présentiel soit quelque chose qui soit beaucoup plus vivant, axé sur la réalité des gens et leurs besoins. Mais en même temps, si tu veux, tu dois déverser un savoir à un instant T, partager des informations, du savoir commun. Parce que c'est ce savoir commun qui va te permettre après d'appréhender des concepts un peu plus élaborés. Et idéalement de pouvoir intervenir dessus. Ouais, tu vois.

  • Speaker #1

    Donc, du coup, tu as commencé à...

  • Speaker #0

    Dès... Alors ça, c'est en 2015.

  • Speaker #1

    À digitaliser très tôt.

  • Speaker #0

    Et donc, en 2015, je commence à digitaliser. Ouais, donc je vais avoir une plateforme en intranet, fermée, réservée aux stagiaires, dans laquelle après, on va mettre les manuels, on va mettre beaucoup de choses. Puis petit à petit, on va se dire, bah tiens, on peut aussi faire des visios en faisant intervenir des spécialistes de France, par exemple des coachs qui sont en France, tu vois, qui ont 10 ans, 20 ans d'expérience, des fois qui n'étaient même plus... compétents que nous, y compris moi. Mais je trouvais ça une vraie richesse. Puis je trouvais que c'était dans l'esprit du coaching. C'était vraiment ça. Donc ça, c'est pour expliquer que si tu veux, forcément, je m'y intéresse. Efficience encore, gagner du temps, aller à l'essentiel, etc. Là où ça va être extrêmement révélateur, c'est avec le Covid. Parce qu'effectivement, quand tu es dans des métiers de communication et de contact, quand on te dit plus de communication, plus de contact, je caricature, mais... Oui,

  • Speaker #1

    oui,

  • Speaker #0

    c'est... Je me suis dit, waouh, quoi. Donc là, on s'est remis en ordre de marche, tu vois, et on a dit e-learning, visio, e-learning, visio, e-learning. Et puis, on a fait un peu l'erreur de partir trop dedans. Moi, j'étais un peu, je traîne un peu des pieds, parce que moi, j'ai un attachement présentiel, parce que j'ai un attachement au contact humain, au champ, à tout ce qui se passe, tout ce qu'on ne voit pas, tout ce qui... Et puis on a fini par trouver, je dis on parce qu'à l'époque on était plusieurs, mais on a fini par trouver la mesure. Et puis moi je me suis par la suite spécialisé, donc là c'est un peu plus récent, il y a deux ans dans les formations de communication professionnelle, formation management. Et donc j'ai créé 70 vidéos autour de la communication du management qui font moins de 10 minutes. Et l'ambition de ça c'est de partager des savoirs théoriques. Et encore une fois, quand ensuite je fais mes coachings ou je fais de la formation, ça permet à la personne d'avoir pu... bosser là-dessus, s'approprier ces contenus qui, même s'ils sont importants, en réalité, elle n'est pas là, la valeur ajoutée. La valeur ajoutée, elle va être lors de l'échange, de dire, OK, j'ai bien compris comment il fallait, je ne sais pas moi, par exemple, créer de la cohésion d'équipe, mais moi, j'ai une équipe de 2, ou j'ai une équipe de 1, ou j'ai une équipe de 50, ou c'est en râteau, ou alors on est délocalisé, il y a du télétravail. Là, ça devient intéressant. Là, tu rentres dans la réalité de la personne. Et là, tu dis, OK, donc il faut adapter ça. à sa réalité. Tu vois ? Je vois. Ce n'est pas toujours facile d'appliquer les choses. Donc, il faut les adapter. Donc, l'idée de l'e-learning, c'est la digitalisation, c'est de dire, rendons accessible un savoir sur lequel la valeur ajoutée est tout à fait relative, bien qu'importante, bien que, comment dire, structurante. D'accord ?

  • Speaker #1

    La valeur théorique.

  • Speaker #0

    Voilà. Mais de là à passer une heure, deux heures dessus, vraiment.

  • Speaker #1

    Donc, toi, tu ne conçois pas, finalement, de vendre... j'ai employé le terme à la mode, mais des formations en ligne, sans avoir une approche présentielle également, pour débriefer avec la personne. Tu n'as jamais imaginé mettre à disposition tout ce contenu pour finalement tout un chacun ?

  • Speaker #0

    Je vais te dire ce que je crois. Déjà, pour que les auditeurs comprennent, moi aujourd'hui je travaille seul dans ma société, donc je suis président directeur balayeur. Donc quand je décide de faire quelque chose, c'est forcément au détriment d'autres choses. Sauf si je délègue, sauf si j'ai du partenariat, etc. Ce qui est déjà le cas. Et donc, si demain je dis je fais des tunnels de vente et je vends mes formations en l'état, mon métier va devenir à plein temps de vendre ça. Et ça, c'est pas mon métier.

  • Speaker #1

    D'accord. Ok, c'est très clair. C'est très clair.

  • Speaker #0

    Voilà, parce que pour me démarquer de l'ensemble de l'offre qui existe aujourd'hui de manière nationale et internationale. Comment te dire, je suis assez apaisé avec ce que je suis, mais je ne suis quand même pas déconnecté de la réalité, si tu veux. Et je pense que Möb, elle repose dans les échanges que j'ai avec les êtres humains. Pas uniquement sur ces vidéos, je pense que ce que je fais, globalement, tout le monde peut le faire. Voilà, ça manque du taf quand même. Attention à ne pas sous-estimer.

  • Speaker #1

    Faut toujours du contenu, c'est toujours...

  • Speaker #0

    À ne pas sous-estimer. Il n'y a rien de facile, il n'y a rien de rapide. C'est du travail, ça c'est clair. Mais voilà, ce n'est pas extraordinaire.

  • Speaker #1

    Écoute, donc on a parlé un peu de digitalisation et ça me donne envie de t'emmener sur un sujet qui est...

  • Speaker #0

    L'intelligence artificielle.

  • Speaker #1

    Absolument. En fait, oui, ma question c'est...

  • Speaker #0

    Elle est sortie, je m'y suis intéressé. Voilà,

  • Speaker #1

    est-ce que tu t'y es intéressé ? Est-ce que tu l'utilises ? Qu'est-ce que ça t'apporte ? sans passer trop de temps là-dessus.

  • Speaker #0

    Ça fait un an que je m'intéresse, que je dis des articles, que je regarde effectivement ce qu'en fait l'intelligence artificielle. Moi, c'est le côté robot.

  • Speaker #1

    Qui te gêne ?

  • Speaker #0

    Non, c'est qui m'intéresse.

  • Speaker #1

    Ah, le côté, ce qu'ils appellent les agents.

  • Speaker #0

    La robotisation, le phénomène de robotisation.

  • Speaker #1

    Automatisation ?

  • Speaker #0

    Oui, tu vois, des gens qui ont, enfin des robots qui vont faire des courses, des robots qui sont dans des trucs d'accueil pour de l'administratif. Des robots qui feront l'ère de la robotisation. En fait, elle a déjà existé dans notre société industrielle. Ça fait longtemps qu'on utilise des robots dans des tas de domaines. Mais à quel point ça va entrer dans notre univers domestique ? Pour les personnes âgées, pour des enfants, pour... Enfin, je ne suis pas un hyper spécialiste, donc je... Mais je pense que le champ est extrêmement large et il repose sur la société que l'on veut se voter. la civilisation dans laquelle on veut rentrer. C'est ça que ça interroge pour moi.

  • Speaker #1

    Est-ce que tu crois qu'on a vraiment le choix ? Est-ce que finalement, on n'est pas... On ne va pas juste dans cette direction sans avoir notre mot à dire quelque part ?

  • Speaker #0

    Je ne sais pas, Guillaume. Tu ne sais pas ? Je ne sais pas répondre à ça. Je peux te donner mon sentiment. Moi, je ne suis pas très à l'aise avec ce que finalement, on n'a pas le choix. Si, si, finalement, on a toujours le choix. La question qui m'intéresse, c'est non pas est-ce que ça va être ? Je pense que ça va être. La question c'est, quelle intelligence nous les humains on va avoir par rapport à ça va être ? Qu'est-ce que ça va être ? Et ça c'est nous qui le décidons. Est-ce que ça va être ? C'est comme Internet. Est-ce que tu vas bosser avec un ordinateur ? Non, non, pas moi. Ok, ça va être dur quand même. Tu vois, moi je n'utilise pas les téléphones. Ok, ça ne va pas être simple. Non, moi l'intelligence artificielle, non, non. Ok, tu vois. Peut-être perdre du temps par rapport aux autres, etc. Mais je crois surtout, c'est comment on va... Quel choix de... Comment on va vivre avec ça ? C'est-à-dire, est-ce qu'on va l'utiliser ? Ou est-ce qu'on va en être un peu, à un moment donné... Après, c'est toujours les Sénats aux catastrophes. Il y a des gens qui ont un fonds de commerce là-dessus. C'est orwellien. C'est l'ère des robots. Les humains sont complètement dépassés. On perd le contrôle de tout. Enfin, c'est Terminator. Moi, je n'ai pas d'idée là-dessus. Je n'en sais rien. Ce que je pense, c'est que tout est à écrire. encore une fois, tout est possible. Après, on vit une époque, des choses émergent. Moi, perso, ça m'est très utile, l'intelligence artificielle. Je l'utilise comme secrétaire, et ça me fait gagner énormément de temps. Avant, j'allais sur Google, et là, je vais faire sourire tous les gens qui connaissent un peu l'intelligence artificielle. Ils se reconnaîtront sûrement, mais avant, j'allais sur Google pour chercher de l'information. Ils me filaient des liens, et il fallait que je parte avec mon baluchon et ma pelle sur chaque lien pour aller trouver l'information. Aujourd'hui, avec un prompt, c'est-à-dire une demande élaborée, pensée, réfléchie, qui replace encore une fois l'humain, pour moi, en tant que donneur d'ordre, l'intelligence artificielle va, elle, investiguer, faire remonter les points saillants, t'en faire une synthèse, etc. Donc il y a un gain de temps qui est évident, qui est avéré, c'est clair. Aujourd'hui, le nier, ça ne sert à rien en réalité. Ce n'est pas que c'est bien ou que c'est mal, c'est vrai, faux, juste. Ce n'est même pas ça. c'est comme si je te disais ah bah j'ai vachement je suis beaucoup dans le lâcher prise parce qu'aujourd'hui j'accepte qu'il fasse jour, bah tant mieux tu vois, mais on s'en fout l'univers s'en fout, il fera jour point, donc l'intelligence artificielle elle est là et elle va rester la vraie question c'est qu'est-ce qu'on va en faire, aujourd'hui je l'utilise et c'est très pratique et c'est très utile et je suis pas effrayé et je vais même te dire mieux, je termine là-dessus, si j'en avais peur Ça serait précisément la raison pour laquelle je devrais m'y intéresser.

  • Speaker #1

    Alors, le podcast s'appelle Entreprendre avec Assurance. Donc, on parle toujours d'une petite touche d'assurance. Est-ce que tu... Et souvent, j'introduis le sujet comme ça. Je voudrais savoir, quel est, toi, ton premier contact à l'assurance, d'une manière générale, dans ta vie, dans ta vie d'entrepreneur, sous-entendu ?

  • Speaker #0

    Spontanément, j'allais te dire la bagnole, mais ce n'était pas en tant qu'entrepreneur. Mais en même temps, j'ai un démarrage de commercial, comme tous les autodidactes. assez rapidement, ça a été l'assurance des bureaux, la RC Pro, tu vois.

  • Speaker #1

    Et quel était ton regard sur tout ça ? Est-ce que tu l'as vécu comme une contrainte en te disant... Est-ce que tu avais compris, entre guillemets, dès le départ, en disant oui, ce truc, c'est utile quand même ?

  • Speaker #0

    Oui, oui, complètement. Il n'y a pas de sujet pour moi. C'est comme le jour qui se lève, si tu veux. C'est pareil. Si tu te poses la question de savoir si tu as besoin d'une assurance, tu as déjà la réponse. Tu vois, c'est pas ça la question que tu devrais te poser. Je ne m'adresse pas à toi, mais la question qu'on doit se poser, c'est parce que j'ai besoin d'une... Où est le risque, en réalité ? Et comment je réponds au risque ? Si c'est l'assurance, c'est l'assurance. Mais après, qui, quoi, comment, à quel prix, ça c'est à toi de voir. Moi, je suis dans des métiers où il y a du risque quand même. Si je me plante sur une organisation et que j'embarque dans un truc, 300 personnes sur de la QVT par exemple, ou de l'organisation du travail dans des univers de production, ce qui est le cas. Je travaille dans ces univers-là, sur des gros groupes. Quand même, on peut se retourner comment ? On va dire, Gajac, t'es bien sympa, mais... Tu nous as envoyés dans le mur, on a perdu du pognon, on a perdu des gens. Les gens se sont barrés, etc.

  • Speaker #1

    C'est très intéressant ce que tu dis, parce que souvent, les gens qui sont dans des professions, on va dire des métiers intellectuels, qui apportent du service, se disent, moi, de toute façon, je ne touche à rien, je ne manipule rien, je ne fais que vendre mon savoir. Donc, je n'ai pas besoin d'assurance, notamment la responsabilité civile professionnelle. Donc, je ne veux convertir personne, mais je pense que c'est une mauvaise croyance pour le coup, parce que des responsabilités, et moi, j'aime beaucoup ton exemple, on en a, notamment quand on est un prestataire de service. Ce n'est pas parce qu'on ne manipule rien ou qu'on ne touche rien avec ses petits doigts qu'on n'a pas des responsabilités. Et à travers ton exemple, on s'aperçoit qu'elles peuvent être très grandes et les gens ne soupçonnent pas tout ça. Mais donc, je suis très heureux d'avoir quelqu'un qui n'est pas réfractaire à l'assurance.

  • Speaker #0

    C'est pourtant bien réel. Enfin, je veux dire, j'ai le souvenir d'un dirigeant qui me dit, bon, il faut coacher ce gars-là. Donc, les attentes de l'organisation, c'était la montée en compétences. Parce que le gars allait prendre des fonctions importantes dans l'organisation, c'était stratégique. Donc, je me mets à le coacher. À l'issue du coaching, le mec a filé sa dame et il s'est barré. Ah. Donc le dirigeant m'a convoqué dans le bureau, puis il m'a dit, « Monsieur Gajac, moi je vous avais demandé de le faire monter en compétence, pas qu'il se casse. » Bon, je suis tombé sur quelqu'un d'intelligent, et il a bien compris, si tu veux, qu'en fait, il avait gagné énormément de temps, et qu'il a évité le burn-out, l'arrêt maladie, du procès, enfin des emmerdes à répétition, parce que les emmerdes, ça vole toujours en escadrille. Donc le gars, il s'est barré, il n'était pas fait pour ça, il s'est réaligné avec ce qui était fondamental pour lui, et il a quitté la boîte. Alors, c'est le risque. Mais imagine, je tombe sur un dirigeant qui dit, moi, monsieur, vous m'avez... Parce qu'il y a un préjudice, d'une certaine manière, pour l'organisation, il y a un préjudice. Donc, soit tu tombes sur quelqu'un d'intelligence qui a été le cas et il se reconnaîtra s'il écoute ce podcast. Je l'invite à écouter tous les podcasts, d'ailleurs, de Perceval, de publicitaires. Mais voilà, le risque, il est bien réel.

  • Speaker #1

    Alors maintenant, on va passer à une petite partie que j'affectionne particulièrement. qu'on appelle l'interview entre deux. En gros, je vais te poser une petite série de questions. J'aimerais que tu fasses ton choix à chaque fois entre mes deux propositions. Alors déjà, quand tu commences ta journée de coach et d'entrepreneur chargé, est-ce que tu es plutôt thé ou café ?

  • Speaker #0

    Café.

  • Speaker #1

    Café. 100% café ?

  • Speaker #0

    En intraveineuse, sans sel.

  • Speaker #1

    En intraveineuse, sans sel, mais avec du sucre.

  • Speaker #0

    Par contre, je suis une mouche, ouais. Très bien.

  • Speaker #1

    matin ou soir, quand es-tu le plus productif ? Quand te sens-tu le plus productif ?

  • Speaker #0

    Ce n'est pas du tout la même productivité, mais tout ce qui va être, je dirais, complexe, par exemple les chiffres, les trucs comme ça, ça va être plutôt le matin. Et l'après-midi, je suis plutôt en phase de l'imaginaire. Rationnel le matin, imaginaire le...

  • Speaker #1

    Très belle réponse, merci. Est-ce que tu es plutôt travail en équipe ou travail individuel ?

  • Speaker #0

    Les deux. Les deux. Ah oui, les deux. Non, c'est une affaire de sujet.

  • Speaker #1

    On a le droit de répondre les deux dans cette interview. Absolument. Est-ce que tu plutôt travailles au bureau ou plutôt télétravail ? Appliquer à toi ta forme de travail.

  • Speaker #0

    Alors, la notion de bureau n'existe pas chez moi. Pas vraiment, si tu veux. Quand je travaille au bureau, je travaille pour ma société en tant que gérant. Là, je ne fais pas un télétravail avec moi. Donc, la question du coup n'est pas adaptée. Et quant au client, je te l'ai dit tout à l'heure, je favorise la rencontre. Donc, est-ce que je fais du distanciel dans des coachings ? Par exemple, oui, je travaille avec des gens en France que je coache à distance. Donc oui, c'est du distanciel. Tu vois, si je pouvais, je prendrais l'avion pour aller les voir. Donc plutôt, je ne suis pas contre le télétravail, encore une fois, ça dépend du contexte, de la personne, de la situation. Je pense que, encore une fois, c'est une affaire d'intelligence de situation.

  • Speaker #1

    Est-ce que si tu devais embaucher quelqu'un pour t'accompagner, tu choisirais un novice, mais quelqu'un de passionné, ou alors plutôt un senior expérimenté ?

  • Speaker #0

    Un senior passionné.

  • Speaker #1

    Un senior passionné. On ne l'avait jamais fait, celle-là, elle est très bien. J'aime beaucoup. Tu es plutôt Mac ou PC ? J'aime bien cette question.

  • Speaker #0

    Alors, nous les coachs, en fait, on travaille qu'avec...

  • Speaker #1

    Qu'avec de quoi ? Ah, dommage.

  • Speaker #0

    Je suis PC, je suis attiré par les Mac, mais je suis trop, trop, trop fainéant pour tout recommencer et je suis très à l'aise dans l'univers PC. Je contrôle et maîtrise la situation.

  • Speaker #1

    Écoute, la transition se fait vraiment en douceur. Pour l'avoir vécu et le faire vivre des fois des collaborateurs, je t'assure que...

  • Speaker #0

    Je me méfie toujours des transitions en douceur. Ah,

  • Speaker #1

    écoute, très bien. Je réessaierai plus tard alors. Dans ton business aujourd'hui, qu'est-ce qui est le plus important pour toi ? Est-ce que c'est d'attirer de nouveaux clients ou alors de fidéliser tes clients existants ?

  • Speaker #0

    Non, je pense qu'ils sont fidélisés mes clients. Enfin, ils me le diront. D'accord. en fait j'ai un indicateur assez simple en moyenne je travaille depuis au moins 2 à 3 ans parfois même 4 avec les mêmes clients donc c'est un indicateur très fort très positif du coup la fidélisation oui oui c'est important mais là aussi ça se fait naturellement encore que là aussi il faut garder un peu raison parce que Quand tu travailles trop longtemps avec les gens, tu finis par ne plus rien leur apporter parce que tu fais tellement partie du système que tu perds en candeur, tu perds en ce qu'on appelle le rapport d'étonnement, toutes ces choses-là.

  • Speaker #1

    Pour te détendre, tu es plutôt Netflix ou lecture ?

  • Speaker #0

    Ah, pour me détendre, lecture. Lecture. Ah ouais, clairement.

  • Speaker #1

    Tu lis sur tablette ou ce genre de choses ou tu préfères un bon vieux bouquin ? Alors ? Quand on sent sous les doigts, quand on sent les pages sous les doigts ?

  • Speaker #0

    Ça va faire un peu GPto, mais ouais, moi j'aime bien le bois, j'aime bien le papier. Pour te donner une idée de lecture, hier j'ai lu un bouquin entier, 150 pages, je l'ai lu dans la soirée.

  • Speaker #1

    Tu lis beaucoup, je l'ai l'impression.

  • Speaker #0

    Oui, moi j'aime lire.

  • Speaker #1

    Et tu as toujours...

  • Speaker #0

    Oui, j'ai beaucoup lu. Il y a tant à savoir et la vie est tellement courte.

  • Speaker #1

    Tu es plutôt rock ou rap ?

  • Speaker #0

    Alors ça dépend qui, mon capitaine.

  • Speaker #1

    Qu'est-ce que tu préfères si tu devais choisir ? le rock le rock pas souvent le rock mais moi j'ai beaucoup aimé le rap,

  • Speaker #0

    le premier rap des années 70 de New Yorker d'EMC avant eux il y avait Africa Bambaataa Sugar Ligand etc je vous dis les noms là mais il y en a d'autres mais voilà après j'ai bien aimé Je trouve qu'il y a des groupes français comme IAM, parlons français, parlons des français. IAM, j'ai trouvé qu'ils ont fait des choses remarquables, vraiment. MC Solar, il a fait aussi des choses que j'ai trouvées très intéressantes, vraiment, culturellement intéressantes. Voilà.

  • Speaker #1

    Pour apprendre ou te tenir informé, tu es plutôt podcast ou radio ?

  • Speaker #0

    Toutes les radios enregistrent leurs émissions et les proposent en podcast. C'est vrai. Je m'astreins à une discipline sportive régulière, pour ne pas dire journalière. Et j'écoute des podcasts sur des choses qui m'intéressent.

  • Speaker #1

    Tu sélectionnes les sujets et les émissions qui t'intéressent.

  • Speaker #0

    Voilà, j'écoute de la sculpture, affaires sensibles. J'écoute pas mal aussi André Bercoff de Sud Radio. J'écoute des paroles, des gens qui s'expriment de manière un peu qui... reviennent un peu sur des sujets pour en parler manière différente et tout moi j'aime bien écouter ces gens là ça peut être la cdfd poste casque podcast que j'ai écouté c'était sur n'a plus qu'au donosaure tu vois ça ça remonte quand même tam dans le te voilà avant c'était une série d'épisodes aussi sur l'histoire de gfk mais très très fouillé très renseigné voilà et plein de trucs dont j'ignorais totalement l'existant donc je fais mon sport et j'écoute des podcasts donc J'ai toujours aimé la radio, c'est ma génération, la radio, vraiment. Mais j'étais plus à écouter les radios de nuit. J'aimais beaucoup les radios de nuit, comme les émissions de nuit. Je trouve qu'il y a un ton, je trouve que les gens ne disent pas les mêmes choses. Les gens ne disent pas les mêmes choses et ne les disent pas de la même manière. Et ça, ça s'est un peu perdu. Du fait des réseaux sociaux, il y a moins de choses dédiées la nuit parce qu'il y a des enregistrements, etc. Il y a moins ça. Donc moi, je me suis un peu détaché des radios parce qu'effectivement, il y a des podcasts et il y a une forme de simplification d'accès. Voilà, donc plutôt podcast au final, mais un grand coup de cœur pour les radios.

  • Speaker #1

    Et dernière question de cette interview entre deux. Est-ce que tu es plutôt assurance traditionnelle ou alors assurance digitale ?

  • Speaker #0

    On est dans le risque. Le risque, pour moi, répond... La satisfaction comme ça, pour moi, ça va être de répondre à un besoin de sécurité. Le digital ne m'apportera jamais un certainement de sécurité. Donc ça sera quand même face to face. Après, que la relation se digitalise pour des raisons pratiques, je n'ai aucun problème avec ça et je trouve que c'est plein de bon sens, si tu veux. Il n'y a pas photo. Mais en point d'entrée, j'ai besoin d'être sécurisé. Et aujourd'hui, ce qui me sécurise, c'est... d'avoir quelqu'un en face de toi qui t'explique c'est toutes les limites des plateformes téléphoniques et bien écoute merci d'être prêté au jeu de l'interview entre deux j'aimerais savoir si tu es présent sur les réseaux sociaux à quelle fréquence est-ce que ça t'intéresse est-ce que c'est une

  • Speaker #1

    source pour toi de développement de visibilité, est-ce que tu aimes ça,

  • Speaker #0

    est-ce que tu n'aimes pas j'ai la chance d'être sur un territoire comme l'île de la Réunion, c'est petit donc si je veux parler aux gens je prends Je prends ma moto, je vais voir les gens, je serre la pogne et je parle et je discute. Donc ici, tu peux rencontrer des gens que tu ne rencontrerais jamais ailleurs. C'est-à-dire en termes de distance. Il y a une forme de proximité, d'accessibilité qui est beaucoup plus facile à La Réunion. En ce qui concerne les réseaux sociaux, j'y étais beaucoup et j'ai arrêté. Aujourd'hui, je ne suis que sur LinkedIn. Et je le suis plutôt en tant que... Je partage des choses. Comment dire ? Je ne communique pas sur mon travail. Je ne fais pas ça. Pour une raison simple, c'est que je suis tenu au secret professionnel. Alors ça,

  • Speaker #1

    bien sûr, je comprends.

  • Speaker #0

    Donc, je ne peux pas dire, j'ai coaché telle personne, j'ai formé telle personne. Je ne le fais pas. D'ailleurs,

  • Speaker #1

    je ne pense pas que ce soit le plus intéressant.

  • Speaker #0

    Non, mais c'est ce qui se fait énormément.

  • Speaker #1

    Je ne pense pas que ce soit le plus intéressant, justement. Mais toi, avec justement, je pense que tu es quelqu'un qui a... Je sais que tu aimes partager, tu as beaucoup de choses à partager. Il y a par exemple, tu fais les nouveaux formats vidéo sur LinkedIn, justement. des petites capsules vidéo de 10 secondes, 20 secondes, 30 secondes. Pour moi, tu es exactement un très bon candidat pour ça, pour ce format-là sur LinkedIn, pour apporter justement, partager ton expérience, apporter des choses aux autres. Ça ne t'a jamais traversé l'esprit ?

  • Speaker #0

    Si, bien sûr que si. Et pourquoi tu ne fais pas le pas ?

  • Speaker #1

    C'est s'afficher, c'est compliqué. Après, ça prend du temps aussi.

  • Speaker #0

    S'afficher, c'est juste facile. Je ne sais pas si c'est une complication, en tout cas ça nécessite que tu t'alignes avec ça, que tu sois apaisé avec ça. Parce qu'on devrait mettre un peu d'intelligence artificielle ou d'intelligence tout court parfois. Mais indépendamment de ça, pour répondre à ta question, il faudrait que je le fasse en partenariat si je devais faire ça. Parce que moi je n'ai pas le temps.

  • Speaker #1

    Ça, je l'entends.

  • Speaker #0

    Moi, mon boulot, ce n'est pas de faire de la pub. Je n'ai pas le temps de communiquer. Je bosse, je n'ai pas le temps. Et c'est du temps. C'est énormément de temps. Le communiquer, c'est du temps.

  • Speaker #1

    Absolument.

  • Speaker #0

    C'est un métier, c'est ce que je disais tout à l'heure. Si je veux vendre des formations digitalisées, ça devient un métier à part entière. Et Dieu sait que j'ai beaucoup d'affection pour le métier de vendeur, comme pour le métier de manager. Et ce sont des vrais métiers à part entière, qui demandent du temps, de l'investissement, etc. Et l'amélioration continue. C'est un espace aujourd'hui que je n'ai pas. Donc si je devais prendre cette décision, ça sous-entendrait qu'il faudrait que je mette en place un partenariat avec des gens compétents et que d'une certaine manière, je m'abandonne après avoir voté un cahier des charges, mais que je m'abandonne à leur expertise. On ne peut pas tout faire. On ne doit pas tout faire.

  • Speaker #1

    OK, merci pour cette réponse franche, comme toutes les autres d'ailleurs. Si tu pouvais nous... conseiller une application, un service internet, un logiciel ? Par exemple, sur ton iPhone ou sur ton téléphone, quelle application tu as et tu aimerais partager aux autres, à ceux qui nous écoutent ?

  • Speaker #0

    En fait, si... Tout à l'heure, je parlais de cohérence cardiaque, de respiration, de repasser par le corps. Je crois que c'est quelque chose qui... Enfin, dans mon coaching, la gestion du stress, c'est un truc, mais alors...

  • Speaker #1

    Déterminant.

  • Speaker #0

    L'anxiété, ouais, c'est un truc... Nos sociétés sont vraiment rudes. Je dirais d'aller regarder les petites applications qui permettent de rythmer ta respiration. Il y en a une qui est très bien, et c'est pour ça que j'avais ce temps de silence, parce que je voulais retrouver le nom de cette appli, et je ne le retrouve pas. Elle est très, très bien. Il y a plein de choix. Prenez un truc simple. C'est une espèce de bulle, si tu veux, qui monte sur un temps donné. Donc, tu peux régler le temps de l'inspiration, de l'expiration et le nombre de fréquences auxquelles tu vas faire ça, de répétition, pardon, auxquelles tu vas faire ça. Oui, oui. Et donc, en fait, ça, c'est bien parce que, tu vois, c'est un support visuel. Et donc, tu vas regarder cette bulle et tu vas respirer jusqu'à ce qu'elle arrive tout en haut. Puis après, tu vas expirer jusqu'à ce qu'elle arrive tout en bas. Et tu te laisses guider. Et pendant que tu fais ça... ton esprit, lui, se focus sur ce qui est visuel. Il peut même y avoir du son, de la musique. Tu peux même te le faire avec tes Airpods, si tu veux. Et tu as un temps donné, tu t'es voté un temps et tu le fais. Donc ça, c'est une application qui est simple, qui est très efficace. A noter cependant que, comme pour les bonnes habitudes, il faut le répéter. Plus tu vas le répéter, plus ça va s'ancrer, plus ça va devenir efficace. Donc oui, une appli à conseiller, ça serait ça. Et après, toutes les applis que vous voulez, si ça vous fait marrer. Plaisir,

  • Speaker #1

    On va retrouver le nom de cette application, on la mettra en description de l'épisode. Est-ce que tu aurais donc peut-être un film, une chaîne YouTube ou un autre livre à nous conseiller ?

  • Speaker #0

    Écoute, j'aime trop de livres pour en citer qu'un et ça serait trahir les auteurs que d'en sélectionner un seul. Donc je dirais, je dirais ce que je lis en ce moment, je lis Bec BD parce qu'il me fait beaucoup marrer et qu'on a sensiblement le même âge. et que j'aime beaucoup son esprit provocateur et sa complexité, son érudition et son sens de l'humour.

  • Speaker #1

    Son style aussi. Son style. Une façon d'écrire, ça se lit très bien.

  • Speaker #0

    Il me fait beaucoup marrer. Il me fait vraiment beaucoup rigoler. Mais après, il y a tellement de gars et de femmes qui ont écrit des trucs. D'ailleurs, Bec Bédé a écrit une espèce de recueil de bouquins, comme une espèce de précaution, où il va te parler de tous les livres qu'il a lus et qu'il t'invite à lire. C'est très, très éclectique, très large. Je l'ai acheté, ce bouquin, j'ai commencé à le lire. Et j'étais affligé en lisant le sommaire. Je me suis rendu compte qu'il y avait juste que... Je ne veux pas dire de bêtises, vous vérifierez, mais il y a au moins 30 ou 40 livres, j'en ai lu que 3. Je me suis senti seul au monde. Ça a bien fait rire mon épouse.

  • Speaker #1

    Merci beaucoup Laurent on est arrivé à la fin de cette interview c'était vraiment un plaisir de t'avoir hyper enrichissant cet épisode va j'imagine apporter beaucoup de choses aux gens qui nous écoutent tu penses en moi ? il y a toujours des tas de choses à prendre chez un invité ce que je dis souvent c'est que tu pourrais être invité dans un podcast demain avec quelqu'un d'autre, l'émission serait différente pourtant c'est toi tu restes le même et C'est toujours très enrichissant. Merci d'avoir été si naturel et si transparent.

  • Speaker #0

    C'était le cahier des charges que je m'étais fixé. Être honnête avec moi-même et spontané. Bien sûr que ce genre de choses, tu peux le préparer à l'avance en te disant que ça va devenir un outil de communication, etc. Mais ce que les auditeurs ne savent pas, c'est qu'on n'est pas seul. Et j'ai le bonheur de connaître la majorité des personnes qui sont là. et tout ça crée un climat qui est propice aussi à ça donc vous avez une part de responsabilité dans le naturel c'est à dire pour être naturel il faut se sentir en sécurité, il faut se sentir écouté accepté et c'est ce que vous faites et donc c'est bien de travailler l'équipe ce sera le mot de la fin merci beaucoup Laurent à bientôt merci beaucoup pour votre écoute vous

  • Speaker #2

    êtes de plus en plus nombreux à nous rejoindre ça fait chaud au coeur J'espère que vous avez aimé les sujets abordés et que vous avez appris quelque chose de nouveau. Retrouvez tous les liens de notre invité en description. Abonnez-vous au podcast pour ne manquer aucun des prochains épisodes. Chaque écoute,

  • Speaker #1

    chaque partage,

  • Speaker #2

    chaque avis compte énormément pour nous. On se retrouve bientôt pour la suite. D'ici là, prenez soin de vous et restez curieux. C'était Guillaume pour Entreprendre avec Assurance.

Chapters

  • Introduction et présentation de Laurent Gajac

    00:00

  • Différence entre coaching et consulting

    02:45

  • Comment mesurer l’efficacité d’un coaching ?

    05:52

  • Les attentes du coaché et de l'organisation

    07:17

  • L’importance du questionnement en coaching

    11:25

  • Astuce concrète pour la gestion du stress par la respiration

    15:51

  • Les formations et inspirations de Laurent

    19:19

  • Comment savoir si on est fait pour être entrepreneur ?

    21:48

  • Les associations entrepreneuriales : expériences et conseils

    23:21

  • Comment bien choisir ses associés ?

    24:45

  • Faire mieux plutôt que plus

    28:32

  • Digitalisation et e-learning chez CONSEIL & services

    32:56

  • Laurent et l’IA : utilisation et vision

    40:10

  • Son rapport personnel avec l’assurance professionnelle

    44:18

  • La nécessité de la responsabilité civile pro dans le conseil

    45:59

  • Interview entre-deux

    48:09

  • Laurent et les réseaux sociaux

    56:06

  • L'app de Laurent

    59:08

  • Le livre qui inspire Laurent

    01:01:06

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