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Les entrepreneurs d'outremer

Il soulage les animaux grâce au c*nnabis

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1h17 |02/10/2024
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1h17 |02/10/2024
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Description

Faycel Tyrell, un entrepreneur réunionnais de la diaspora, aujourd'hui installé à Paris, nous fait l'honneur d'être notre tout premier créole de la diaspora sur le podcast. Il est à la tête d'une entreprise aussi originale qu'inattendue : ZamZ, une biotech spécialisée dans le c*nnabis médical vétérinaire. 🌿🐾 🗣️


Ce que vous allez découvrir dans cet épisode : Portrait créole revisité : Découvrez quel plat, quel lieu et quelle musique inspirent Faycel, plongeant dans ses souvenirs d'enfance à La Réunion.


🍛🏞️🎶 L'aventure ZamZ : Faycel partage le parcours audacieux qui l'a mené de la finance internationale à la création d'une entreprise unique, se concentrant sur le bien-être des animaux grâce au cannabis médical.


💡✨ Entreprendre en niche : On parle des défis d'un marché de niche, des réglementations complexes entourant l'usage du cannabis en France, et de comment Faycel a surmonté les obstacles grâce à la persévérance et l'innovation.


⚖️🚀 Résilience et détermination : Un regard authentique sur les moments difficiles, les "claques" qu'il a reçues en essayant de vendre ses produits en France, et comment il a su s'entourer des bonnes personnes pour persévérer.


💪 Les leçons tirées : Faycel nous montre que derrière chaque réussite se cachent des moments de doute, de recherche, et surtout une vision claire du bien-être animal et de l'impact que l'on veut créer. 🌍🐕



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Lien vers Zamz : https://zamz.fr/


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Quand on utilise une sémantique qui dit chanvre, c'est qu'on veut être politiquement correct pour ne pas effrayer au niveau du THC. Mais c'est comme si on appelait un champignon de Paris différent d'un shiitake ou d'un champignon qui contiendrait de la psilocybine. Au final, ça reste un champignon. Qui c'est un chien ? Cancer, 15 ans, Jack Russell, tumeur à la patte gauche, le véto, il lui donne une semaine à vivre, la maîtresse, elle est toute seule, elle n'a pas de... d'enfants, tu vois elle est toute seule avec l'animal, il représente tout pour sa vie et elle trouve nos produits, elle les essaye et le chien il recourt, il remarche, il fait des balades, il fait tout ça et elle, c'est hyper cool pour elle et là il me dit ok dégagez, des gars comme vous il y en a 25 il y en a partout dégagez,

  • Speaker #1

    vous avez rien à faire ici bonjour à tous et bienvenue dans ce nouvel épisode du podcast des entrepreneurs d'outre-mer alors nouvel épisode parce qu'aujourd'hui, on est sur un épisode de nouveauté. Nouveauté parce qu'en fonction de là où vous allez nous écouter, vous allez aussi pouvoir nous observer. Ça y est, on a décidé d'ajouter le format vidéo à nos épisodes du podcast. Vous savez qu'on est déjà à la moitié de la saison 3. On a lancé ce podcast il y a deux ans et demi maintenant. Merci à ceux qui nous écoutent depuis le début et merci à tous ceux qui nous écoutent depuis peu et qui nous ont rejoints dans l'aventure. Vous êtes de plus en plus nombreux à nous suivre, que ce soit sur LinkedIn, bien sûr, sur YouTube, Insta, TikTok, donc ça nous fait très plaisir. Donc, moitié de la saison 3, deux ans et demi, vous savez, pour avoir un projet entrepreneurial, il faut innover quand on veut durer et le podcast n'y échappe pas. Et donc, on a décidé d'apporter un peu d'innovation sur le format avec la vidéo. Sur la forme aussi, vous allez voir que la structure de l'épisode a un peu évolué. Et aussi sur le fond, avec quelques touches d'amélioration. On sait que, par exemple, le portrait créole, c'est quelque chose qui vous tient à cœur, que vous aimez bien. Donc on a décidé de lui donner un peu plus de place, un peu plus de matière, en revisitant un peu nos questions. Et donc vous allez découvrir tout ça en cours d'épisode, en même temps que notre invité. On a la chance d'accueillir un entrepreneur créole, réunionnais, mais qui vit actuellement à Paris. C'est le premier profil de créole de la diaspora qu'on a la chance d'accueillir, donc petite nouveauté par rapport à ça. Et puis c'est un entrepreneur qui s'est lancé dans un domaine qui n'est pas courant, dans une niche qui l'est encore moins, donc il va nous expliquer tout ça. Donc sans plus attendre, on a la chance, le plaisir et l'honneur d'accueillir Faisel Tirel. Faisel, comment il est mon caf ?

  • Speaker #0

    Elle est là même. Franchement, merci pour l'intro. J'ai quasiment la petite larme qui me tombe là. Franchement, c'est... Non, je rigole, mais ça me fait super plaisir d'être avec vous ce matin, à des horaires tous différents, que ce soit depuis la Réunion, les Antilles et moi à Paris. On est à chaque fois sur un fuseau horaire différent et on arrive à synchroniser, c'est trop cool. Et moi je suis hyper content, ça me fait plaisir d'être là. Je suis l'aventure depuis le début, je la vois évoluer, on en a discuté, je suis ravi de voir que ça continue et comme vous le dites, SNES a évolué tout le temps et c'est trop cool qu'on puisse faire cette partie vidéo. J'espère que je ne vais pas être trop embêté par un petit chat, j'ai un petit chat qui est juste à côté, il viendra peut-être nous dire bonjour à un moment donné.

  • Speaker #1

    Alors ? Le chat n'est pas là par hasard, on va comprendre pourquoi juste après. On est bien sûr accompagné de Clément. Clément, quoi de neuf ?

  • Speaker #2

    Salut les gars, très content de lancer ce nouveau format et hâte de creuser avec Faisel le sujet de cet épisode parce que j'ai beaucoup de questions, je suis très curieux de la thématique.

  • Speaker #1

    Alors on va commencer, on va changer un petit peu. Avant de commencer le portrait créole, on va te poser une question toute simple. Faisel, pour ceux qui ne te connaissent pas, est-ce que tu pourrais te présenter en quelques mots ? Ouais,

  • Speaker #0

    bien sûr. Faisel Tirel, dionysien, mère à Saint-Nibes-la-Réunion, Saint-Clotilde, 34 ans, célibataire, pas d'enfant. entrepreneur dans le milieu du cannabis médical vétérinaire depuis trois ans maintenant. Et avant, je travaillais en finance en Amérique du Nord, en Amérique du Sud et en Europe, après avoir quitté la Réunion à 17 ans après mon bac.

  • Speaker #1

    Ok, je pense qu'on aura peut-être l'occasion de revenir sur ce parcours de mobilité. Assez riche que tu as eu avec l'enfance à La Réunion et puis après les études à Montréal. Tu as passé beaucoup de temps au Brésil. Je pense que tu auras l'occasion de nous raconter un peu tout ça.

  • Speaker #0

    Oui,

  • Speaker #1

    avec plaisir. On va passer au portrait créole. Comme je disais, c'est un portrait créole qu'on a... On a voulu garder l'essence de notre portrait créole, mais lui apporter quelques petites innovations, quelques petites modifications. Donc je vais te poser trois questions pour voir quel entrepreneur créole tu es, toi qui es si fier de représenter le 974. Donc, es-tu prêt pour ton portrait créole Faisel ?

  • Speaker #0

    Avec grand plaisir.

  • Speaker #1

    Alors première question. Est-ce que tu peux nous donner un plat qui te rappelle ton enfance ?

  • Speaker #0

    Un plat qui me rappelle mon enfance, ce n'est pas mon plat préféré. C'est un carizorghi ou bien un bouillococki avec un rôti-panc, et le riz, grain blanc et un surugaï mangue bien vert, bien fort. Désolé, c'est sorti en créole, mais je pense que ceux qui connaissent, connaissent.

  • Speaker #1

    Je pense que c'est clair pour tout le monde, même du côté des Antilles. Alors pourquoi ce plat te rappelle ton enfance ?

  • Speaker #0

    Parce que ça me replonge chez mon arrière-grand-mère à Saint-Benoît, où il y avait une vie quand même un peu différente, au bas de la rivière où j'ai grandi, au bas de la rivière Saint-Denis. Donc il y avait quand même un rapport pour être proche de la rivière, et tu avais des produits qui étaient frais. Nous, ma famille, on adore manger, on adore cuisiner, on adore recevoir, on adore être ensemble. Et j'avais la chance d'aller en vacances chez mon arrière-grand-mère à Saint-Benoît et je mangeais une cuisine exceptionnelle qui était fraîche. Et toi, tu avais été à la rivière, des fois on cuisinait à la rivière. Donc c'est pour ça que ça me rappelle tout ça. Donc c'est tous les souvenirs et toute cette ambiance réunionnaise d'être ensemble.

  • Speaker #2

    Quand tu dis bouillon coquille, je me suis dit que ça vient forcément de Saint-Bendroit. J'ai eu un truc comme ça.

  • Speaker #0

    On ne se refait pas.

  • Speaker #1

    C'est la première fois qu'on nous le sort, en tout cas le bouillon coquille. Même après 35-36 épisodes, on a toujours des plats bien traditionnels qui sentent. Et ça,

  • Speaker #0

    c'est plutôt cool. Les plats, il y en a tellement. La Réunion est tellement riche avec sa cuisine. C'est un délice, vous allez pouvoir faire des centaines d'épisodes.

  • Speaker #1

    On a un plat qui révèle déjà une enfance bien ancrée dans la tradition, bien ancrée aussi dans la famille. Tu nous as parlé de Saint-Benoît, tu nous as parlé du bas de la rivière. Si tu devais nous donner justement un lieu qui t'inspire, ce serait lequel ?

  • Speaker #0

    Ouais, clairement, ça me rappelle mon enfance aussi. Le bas de la rivière où j'ai grandi, avec lequel je partage une histoire particulière, c'est la colline. La colline, c'est un petit lieu que les Réunionnais connaissent, que les Jorisiennes connaissent. Il y a quand même l'occasion de se baigner. Il y a une cascade, il y a un bassin, il y a un bassin bleu. Tu te bailles en amont de la rivière. C'est top, c'est un petit coin de paradis niché dans la ville de Saint-Denis, dans un quartier où personne ne penserait peut-être qu'il y aurait ce genre de beauté cachée. Et à La Réunion, il y en a tellement, il y a tellement ce genre de choses que voilà. Donc ouais, clairement la colline et j'essaie d'y aller assez souvent. Chaque fois que je vais à La Réunion, c'est un lieu pour moi où je vais me ressourcer. Mais là, avec le dernier cyclone, ça a été quand même hyper bien amouché.

  • Speaker #1

    Ok.

  • Speaker #0

    Oui, c'est aussi une pensée pour ce lieu un peu bucolique et qui a été définitivement changé avec les catastrophes qu'il y a eu récemment. Donc, ce n'est pas un lieu facile. Ce n'est pas quelque chose de facile pour ceux qui y habitent, je pense.

  • Speaker #1

    Ok. Ce côté-là, nature, se ressourcer en nature, c'est quelque chose qui est important pour toi ?

  • Speaker #0

    Ah ouais. Je pense que c'est là l'aspect qu'à chaque fois, qui a joué donc pic. La plupart de mes décisions, c'est comment j'essaie de me positionner dans mon environnement, dans des endroits du monde où je vais. Quand j'ai eu la chance de partir à Montréal, juste après la réunion, avant le bac, ma mère était déjà installée, donc c'était hyper bien. Elle était partie un an et demi plus tôt. mais il y avait préparé justement ce que je voulais faire et pour elle aussi faire ses études, elle reprenait des études, on reprenait les études ensemble, et à chaque fois il y avait un parc, il y avait un parc qui n'était pas loin, et même si la vue de la mer n'était pas possible, parce qu'à la Réunion on a tellement la chance, on discutait avec un pote en commun, Franck, il y a quelques jours, que tu connais bien, mon entrepreneur lui aussi, avec qui j'étais à l'école primaire et au collège, et lui aussi il me disait que la vue de la mer... c'est quelque chose qui lui manque. Et donc, quand on n'a pas ailleurs, là, je suis à Paris, je ne l'ai pas, vous l'avez à La Réunion et aussi aux Antilles, c'est trop bien, je vous en dis.

  • Speaker #1

    Ok. Tu nous as donné le plat qui te rappelle ton enfance. Ouais. Tu nous as partagé ce lieu-là, à la colline, au bas de la rivière, qui t'inspire. Ouais. Pour terminer le portrait créole, si tu devais nous donner une musique, alors une chanson ou un style de musique qui te fait vibrer, ça se fait lequel ?

  • Speaker #0

    C'est compliqué parce qu'en fait, j'aime tellement de styles de musique. J'adore la musique réunionnaise, c'est celle qui parle le plus parce que c'est la musique de mon île. Mais j'aime aussi la musique brésilienne. J'ai habité beaucoup de temps au Brésil. J'aime toutes les musiques internationales, des US, etc. la variété française plus ancienne. Mais si je devais choisir un style, ça serait donc musique réninaise, ça c'est sûr. Après j'aime le Maloya, j'aime le raga qu'on avait à une époque, j'écoutais Kaaf Malbark, j'aime David, tu vois, donc là je le suis encore. Tu vois, c'est Tati Bar qui est devenu grand. Enfin, on a tellement d'artistes incroyables, je trouve, chez nous, que c'est dur de faire... Le bon choix, je te l'ai dit dans mon mail, quand on échangeait sur un truc, en ce moment je suis plus focalisé vraiment Réunion, et il y a un truc qui me parle beaucoup, il y a un rap qui me parle beaucoup, dans une période assez compliquée, il faut avoir un peu de résilience, c'est Al-Azhar, Kazantol. Donc si je devais choisir une façon du moment, j'aime beaucoup T-Match, j'aime beaucoup T-Bart, Michael et tout, mais Al-Azhar en ce moment, il tue.

  • Speaker #1

    Et bien pareil, c'est un artiste qui n'a pas encore été cité là. Et je suis content parce que moi, j'aime beaucoup ce qu'il fait. Je trouve qu'il a un style peu commun à La Réunion. Et tu vois, à chaque fois qu'on termine le portrait créole sur la question musicale, il y a un truc qui ne change pas dans chaque épisode. C'est le moment où Clément intervient. Il est fan de musique et il a toujours un petit truc à dire. Donc c'est toujours le moment où je lui retends la... pour nous faire ces commentaires musicaux.

  • Speaker #2

    Ouais, ben là je vois qu'il y a un portrait créole bien ancré dans l'Est, parce que Alhaza, c'est un artiste qui vient de Brabant aussi. Donc le mouillon Coty et Alhaza, c'est bon, là tu m'as embarqué dans ton portrait créole. D'un tout cas, merci,

  • Speaker #0

    merci de nous avoir dit un peu plus sur toi,

  • Speaker #2

    et ça nous apprend à faire connaissance. Si tu le veux bien, on va rentrer un peu dans le vif du sujet de ton projet entrepreneurial, parce que le podcast s'appelle Entrepreneur d'Outre-mer et c'est vraiment là qu'on veut aller. C'est quand même important pour nous de comprendre ton parcours, tes influences personnelles, parce que nous on pense qu'il y a toujours une corrélation entre ton histoire de vie,

  • Speaker #0

    ton parcours.

  • Speaker #2

    Et ensuite, pour le projet en arrière, il y a toujours une espèce de déclic qui se crée à un moment donné. Et peut-être que tu peux nous présenter, tu vois, dans les grandes lignes, le projet ZAMS. Est-ce que c'est comme ça que ça se prononce ?

  • Speaker #0

    Ouais, voilà, on fait quelqu'un qui le prononce bien, merci.

  • Speaker #2

    Ok, ça se passe.

  • Speaker #0

    En tout cas, qui le prononce comme moi je l'avais pensé. Ah bon,

  • Speaker #2

    ben c'est... Parce que les gens disent quoi normalement ? Enfin, les gens normalement disent quoi ?

  • Speaker #0

    Des fois en France, les métropolitains, ils ont plus l'habitude d'être ZAMZ. Et j'ai poussé le vice un peu loin parce que j'ai mis un Z majuscule en plus en dernier. Mais c'est assez drôle parce que les créoles me disent toujours ZAMZ. Les brésiliens c'est ZAMZI. Et les hispaniques encore autre chose. Mais en France, ils l'étonnent ZAMZ. C'est assez drôle.

  • Speaker #2

    Content de l'avoir bien prononcé. Alors explique-nous du coup ce projet que tu as lancé en quoi il consiste.

  • Speaker #0

    Ouais, bien sûr. Alors Zams, en fait, ça partait, on va dire, d'une expérience perso. Quand j'étais au Brésil, on avait adopté un petit chien avec mon ex brésilienne et il avait beaucoup de problèmes, était battu, etc. On a appris, il avait déjà 6 ans, beaucoup de problèmes mentaux, on avait essayé beaucoup de choses. de thérapies alternatives, médecine chinoise, du reiki, des fleurs de bain, des thérapies un peu plus naturelles. On ne voulait pas forcément le soigner avec des médicaments qui pouvaient avoir un effet secondaire assez fort. On voulait le prescrire à un truc qui s'appelle la fluoxétine. C'est une molécule qui est aussi utilisée en pédiatrie et qui va calmer l'animal ou calmer l'enfant, mais qui peut avoir sur les animaux des conséquences, des effets secondaires. de certains organes. Donc il y avait ce problème, on ne l'avait pas utilisé, on avait trouvé une garde, on avait trouvé notre surmonsieur. Et moi je savais que j'avais ce problème-là. Et j'ai étudié le secteur du cannabis depuis trois ans parce que j'étais en banque d'affaires. Donc je travaillais pour une partie relationnée aux spiritueux. Et donc je voyais qu'aux États-Unis, les ventes d'alcool diminuaient et les ventes... de Maléphana, donc de Zaman. Et donc, il y avait une corrélation qui était quand même assez intéressante et qui était liée à une réglementation. Et donc, il y avait une opportunité, d'une certaine manière, avec mon analyse de marché, qui touche énormément aux gens. Et je cherchais ma niche. Et la seule niche qui faisait du sens pour moi, c'était la niche des animaux. Donc, assez drôle. ces coïncidences et ce qui me touchait, ce qui me touchait profondément. Et donc, j'ai décidé de me lancer là-dedans, ne sachant pas vraiment ce qu'il fallait faire. Mais j'avais un premier problème. Moi, j'avais cherché un produit qui puisse calmer mon animal, qui puisse l'aider d'un point de vue comportemental ou autre, qui soit naturel, sans effet secondaire. Et en plus de ça, moi, en tant qu'entrepreneur, je voulais avoir un impact. Donc, je me suis dit, il faut que je touche de plus de personnes. Aujourd'hui, les animaux de compagnie, c'est un marché énorme. La moitié de la population française a un animal de compagnie et la moitié de la population mondiale, plus de la moitié de la population mondiale de la Terre a un animal. Donc, on touche un public qui est quand même très large. J'ai décidé de créer ZAMS. ZAMS, c'est une biotech pharma qui développe des produits pharmaceutiques à destination de médecine vétérinaire et qui développe aussi des solutions pour des labos. en usage animal ou humain.

  • Speaker #2

    Ok. Et tu disais que le marché était très grand. Tu disais que la moitié de la population française a un animal de compagnie. Est-ce que du coup, les produits que vous développez s'adressent à tous les animaux de compagnie ? Est-ce que c'est uniquement certain ? Et tu as parlé,

  • Speaker #0

    en fait,

  • Speaker #2

    tu donnais l'exemple de... de ton chien qui était stressé, etc. Est-ce que du coup, tu vois, il y a des pathologies particulières que vous ciblez ou alors tous les animaux, est-ce que vous ciblez vraiment tous les animaux, même s'ils sont en bonne santé ? Est-ce que tu peux nous en dire un peu plus sur les produits en eux-mêmes, à quoi ils servent ?

  • Speaker #0

    Oui, bien sûr. Comme je te disais, vu qu'on est biotech, on agit dans la chaîne de valeur de différentes manières. On fait la formulation de produits qu'on va peut-être vendre nous-mêmes ou qu'on va tertialiser à d'autres labos pour qu'ils les vendent. Sur notre gamme propre, parce qu'on commercialise des produits, les ZAMS existent depuis 13 ans et depuis 18 mois, enfin septembre 2022, donc ça fait un peu plus maintenant, ça va faire deux ans au mois de septembre, on commercialise les produits ZAMS, on commercialise des produits qui sont des produits de bien-être. Donc ce n'est pas des médicaments, ce n'est pas des aliments complémentaires, non plus des compléments alimentaires, c'est des produits de bien-être qui servent à améliorer le confort pour l'animal. Aujourd'hui, la médecine traditionnelle, elle soigne, elle soigne même très bien, on a des avancées assez impressionnantes, mais il y a des problèmes au niveau de la prise en charge du patient, du niveau de bien-être. Et nous, ce qu'on fait, c'est ça. Et donc pour les animaux, tous les animaux peuvent en bénéficier, peu importe leur âge, leur pathologie, mais il faut que ça apporte quelque chose. Donc si tu as un animal qui est en très bonne santé, que tu ne vois pas qu'il a du stress, il n'est pas vieux, il a deux ans, il est juste un peu agité par exemple, un peu comme mon chaton que je vous ai parlé tout à l'heure, qui a six mois, qui a un bébé, c'est normal, il faut lui laisser faire sa vie. Et toujours consulter un véto. Mais nous ce qu'on fait c'est ça, on peut aider à peu près tous les animaux. Après si tu veux je peux te donner des exemples précis de choses sur lesquelles ça fonctionne hyper bien et sur lesquelles on a beaucoup de retours positifs. Donc t'as le stress bien évidemment. Chez les chats et chez les chiens, des chats qui vont faire pipi dans la maison, des chats qui vont miauler, des chiens qui ne peuvent pas rester seuls, qui ont le syndrome de l'abandon comme le chien que j'avais au Brésil par exemple, et donc qui développent de l'anxiété. Des animaux qui sont plus âgés, qui font de l'arthrose, on sait que 70% des chiens de plus de 8 ans ont de l'arthrose, donc c'est des statistiques qui sont là, qui ont de la douleur chronique, des animaux qui sont en fin de vie, des animaux qui ont un cancer. Il y a différentes formulations et nous, c'est notre domaine, c'est la formulation et la connaissance de ces plantes. Et donc en fonction de ça, on sera capable d'aider la personne en fonction de ses besoins. Et ce n'est pas grâce à moi, c'est juste que moi j'ai acquis une partie de ces connaissances, mais j'ai surtout une équipe avec moi qui est vraiment focalisée sur le vétérinaire. Donc une Vétho associée et une assistante, une ancienne assistante vétérinaire. Donc on est à même de définir s'il y a besoin ou pas, tu vois.

  • Speaker #2

    Ok, très clair. Et ces produits-là, aujourd'hui, on les trouve où ?

  • Speaker #0

    Alors, déjà, si vous... Vu que le podcast, il touche les pésicromères, en outre-mer, bien évidemment, en tant que Réunionnais, je ne pouvais pas laisser que... Donc, je ne recevais pas non plus ça. Et j'ai eu la chance d'avoir en retour un soutien très rapide et une ambition très forte des vétérinaires réunionnais. Donc, au tout début, quand j'ai lancé ZAMS, les premiers produits ont été vendus à la Réunion et les premiers bons conseils ont été donnés de la Réunion. Donc, il y a un super laboratoire, si on peut utiliser cette métaphore, de plein de choses et de business notamment. Après, c'est un marché plus petit, mais si vous soyez à Saint-Denis, Saint-Joseph ou le port dans l'ouest ou dans l'est, il y a un véto qui vend les produits. Sinon, vous pouvez les commander. On a une autre gamme qui n'est pas une gamme vétérinaire, qui a des formulations un peu différentes, et donc qui, elle, est présente et peut vous aider également. Et puis, c'est ça, ils sont disponibles au téléphone, WhatsApp, mail. Enfin, voilà, c'est assez simple.

  • Speaker #2

    Ok, et là l'équipe qu'il y a derrière, vous êtes combien au moment où on parle ?

  • Speaker #0

    On est 5 en tout. On est 5 et on va passer, on est dans une sorte de redimensionnement de l'équipe. La start-up ça change tout le temps, vous le savez, c'est un dispositif vivant et je dois dire qu'après 3 ans, on a des très bons chiffres, mais on a quand même des choses où on a besoin de s'améliorer, sur lesquelles on veut accélérer. et qui nous ferait gagner du temps. Donc c'est toujours un peu le dilemme de l'entrepreneur, parce que t'as quelque chose qui, des fois, c'est une chance qu'on a, t'as un truc qui est à l'équilibre, qui marche bien, mais qui prend du temps pour décoller, mais qui décolle petit à petit. Et aujourd'hui, dans le monde dans lequel on est, des startups, c'est beaucoup de choses où, tu vois, ils mettent de l'argent rapide pour déployer, pour faire beaucoup de choses. Et donc, ben... Là, on a décidé de réduire un peu la voilure, de prendre des profils un peu plus seniors. On avait des alternants qui étaient superbes. Deux alternants, une qui s'occupait un peu plus des réseaux, et l'autre qui était un peu mon bras droit, le bras gauche de Christelle, mon associée, et une CDI qui est l'ancienne assistante vétérinaire. Pendant 10 ans, elle était en clinique, elle est spécialisée dans tout ce qui est phyto, cannabis, médecine naturelle, médecine holistique, on va dire, et Christelle qui est le véto. ancienne de l'industrie pharma qui ont posé enfin un autre profil moi j'ai 34 ans elle en a 49 deux enfants mère de famille française enfin totalement l'opposé voilà qu'on a des fils très divers et très très variés et

  • Speaker #2

    je pense que ça va être dans l'ensemble ouais puis très complémentaire aussi Tu disais d'ailleurs que toi tu n'y en parles de ce moment là, tu viens plutôt du moment de la finance et d'ailleurs tu disais que la réflexion te venait par rapport à des opportunités que tu avais vu sur le marché notamment, enfin une tendance que tu avais vu sur le marché américain. Comment tu as fait pour te lancer du coup dans un milieu qui demande quand même des compétences très spécifiques ? une des réponses évidemment c'est que tu t'es associé avec quelqu'un dans ses pensées le domaine le domaine Parce que tu dis que tu es associé avec une autorité, mais comment tu vois, tu passes de j'ai l'idée, enfin je vois qu'il y a une opportunité, à je lance un business, je m'associe avec les bonnes personnes, j'arrive à trouver aussi, convaincre. Est-ce que tu peux nous expliquer un peu le cheminement ?

  • Speaker #0

    C'est complexe, ça prend du temps, ça prend du temps je trouve, c'est un truc qui se développe petit à petit, t'as un peu un... La taille de l'opportunité c'est un peu comme une pelote de laine mais énorme. Plus tu la vois et plus tu la fais grossir. Et je pense que quand tu la fais grossir énormément, en fonction de ton idée, et quand tu dois le mettre en place, jusqu'à ce que tu arrives à l'association, à la bibliothèque, etc. C'est que des nœuds de la pelote qui est énorme que tu dois défiler. Donc c'est un peu un truc du tout. Et quand tu arrives à un truc où tu n'as plus rien, tu as tout défilé, il faut que tu refasses la pelote. Donc c'est le... Je pense que c'est un peu l'ascenseur émotionnel pour tous les entrepreneurs. C'est le roller coaster, c'est le motail russe le truc. Donc ça prend du temps et ça prend beaucoup d'expérience. Et moi j'agis beaucoup comme ça, par le test. Je fais beaucoup d'AB testing. Je vais tester quelque chose, est-ce que ça marche, est-ce que ça marche pas. C'est des trucs assez bêtes. La méthode du Lean Startup, ça demande toujours de l'actualisation parce qu'aujourd'hui, ça va aussi quelques années. Mais je trouve que ça marche plutôt bien. Moi, j'aime bien. Et puis, j'aime bien fonctionner avec une capillarité grande et donc toucher plusieurs sujets. Je savais qu'en rentrant dans le marché des animaux et compagnie, j'avais forcément un marché large parce que la moitié de la population a un animal. Aujourd'hui dans une société qui sont quand même vieillissante, la plupart des gens prennent des aides l'humour avant d'avoir des enfants. Regarde moi, c'est ce que j'ai fait avec mon mec brésilienne, c'est ce que j'ai refait, j'ai un autre chat, alors je suis célibataire. C'est un peu normal. Donc je savais que si je ne faisais pas de la croquette avec quelque chose qui soit bien, je pourrais... Qu'est-ce que j'avais envie de faire ? Qu'est-ce qui était le mieux pour moi ? Et j'ai choisi le chemin un peu plus difficile, je pense, parce que c'est la science, c'est les médicaments, et ça prend beaucoup de temps, c'est des temps longs. Mais en même temps, c'est cool, quoi. C'est sympa. Enfin bon, j'ai l'impression que je me perds un petit peu, mais en tout cas, je te dis juste ça pour te dire que j'avais un champ très grand. Et c'est en testant un peu avec du A-B testing chaque opportunité, tu vois, que j'essaye de... de me faire mon opinion et d'avancer et de passer de l'idée de en gros je veux aider les animaux et avoir un impact sur la planète parce que le chanvre c'est une plante juste exceptionnelle en permaculture elle pourrait être utilisée d'une manière top c'est la plante qui a le plus de potentiel d'un point de vue d'agriculture et aujourd'hui on sait qu'on a besoin d'alternatives dans tous les territoires et donc forcément voilà quoi t'as ça et puis... la pilote de laine, tu la défiles, et puis t'arrives à ce qu'on en a.

  • Speaker #1

    Moi je trouve que c'est une question hyper intéressante, et j'aimerais juste creuser encore un petit peu, parce que tu sais le podcast a une visée très inspirationnelle, c'est de montrer à la population créole que c'est possible d'entreprendre, et je trouve que trop souvent... on arrive et on explique le projet tel qu'il est un peu dans sa version finalisée, comment est-ce qu'on le pilote, etc. Mais je trouve qu'il y a cette partie justement que tu décris assez bien, je sens qu'il y a un truc, il y a une opportunité, mais par quel angle attaquer cette pelote de laine ? Et tu vois, on peut le dire aux auditeurs, on se connaît toi et moi depuis le collège, donc ça fait longtemps. Et quand tu m'as parlé de ce projet, il y a maintenant trois ans, moi j'ai tout de suite vu que c'était en fait, j'ai trouvé qu'il y avait un fit naturel entre le projet et toi, le porteur de projet. Donc d'une part, mais je pense que tu n'es pas arrivé par hasard. Donc là, on sent qu'il y a plusieurs éléments. Il y a d'un côté.

  • Speaker #0

    ton activité dans la finance où tu vois qu'il y a un marché qui explose dans le secteur du cannabis thérapeutique. Tu nous dis un peu dans le même temps que tu t'es retrouvé à avoir un chien dont tu devais t'occuper et qui avait des problèmes comme ça. Donc là, tel que tu le racontes, ça semble logique de se dire Ok, il y a ça, il y a ça, je mélange les deux. Mais en vrai, comment ça s'est passé ? Quand tu as adopté ce chien-là, est-ce que tu avais déjà entendu parler des bienfaits du cannabis ? Ou est-ce que c'est justement le fait ? de chercher des solutions qui t'a amené à ça ?

  • Speaker #1

    C'est le fait de chercher des solutions et surtout il y a de la rétrospective. Je trouve que l'apprentissage, c'est pour ça que le temps je pense qu'il est extrêmement important et les notions de temporalité, de tester pas mal de choses, mais tu as tous les trucs de capillarité que j'expliquais tout à l'heure et ton chemin de vie, j'aime beaucoup cette image, tu as une image avec un chemin de vie qui fait comme ça et tu as encore toutes les autres capillarités. Et donc ça te montre toutes les possibilités que tu as et c'est ça les... les chemins de vie qu'on a, je pense que la chance, c'est... Déjà, c'est de la chance, des fois t'as de la chance, des fois t'en as pas. Moi, je vois la chance d'être né à La Réunion. C'est juste incroyable, malgré les difficultés qu'on a, malgré toutes les difficultés qu'on a. Je vais à Cuba, j'ai eu la chance d'aller à Cuba, c'est pas pareil. J'ai eu la chance d'aller à Madar, c'est pas pareil. Enfin, je veux dire, et pourtant, voilà quoi. Donc oui, il y a une part de chance qui est inéluctable, mais je pense que l'esprit fait beaucoup. Et quand tu as cette volonté, et moi j'ai toujours eu en moi cette volonté que je pense a été insufflée à la fois par mon père qui était entrepreneur, il était restaurateur, et moi je travaillais dans son restaurant quand j'étais plus jeune, je l'ai aidé, et ma mère qui m'a aussi toujours donné de la confiance pour pouvoir faire ça. Et du coup, il m'a toujours dit, il faut que tu sois ton propre chef, d'une certaine manière. Et donc, j'ai toujours naturellement eu envie d'être entrepreneur. Et donc, j'ai toujours été à l'affût de quelque chose, d'une opportunité qui fasse du sens à la fois pour moi et pour ma vision du monde. Et c'est avec le cannabis pour les animaux que je l'ai trouvé.

  • Speaker #0

    Cette notion de confiance en toi, je trouve que... Je trouve que c'est un des traits qui te caractérise le mieux, je pense. Cette espèce de charisme et de confiance. Et quand tu m'as parlé de ce projet il y a déjà trois ans, au tout début, moi tout de suite, je t'ai dit, voilà, il faut que tu viennes parler de ce projet-là dans le podcast parce que c'est hyper intéressant. La niche est originale et innovante. Et je me rappelle, à l'époque... tu étais déjà très convaincu du projet. Mais pour revenir à cette notion de capillarité, tu me disais que tu ne souhaitais pas en parler tout de suite, justement parce que vous étiez dans cette phase où vous cherchiez encore un peu le chemin à prendre. Et aujourd'hui, effectivement, en trois ans, vous avez fait un chemin incroyable. En deux mots, là, tu nous as dit qu'aujourd'hui, on peut retrouver les produits chez des vétérinaires, on peut commander en ligne. Mais en vrai, entre il y a trois ans et aujourd'hui, il y a eu tout un travail énorme de recherche, d'acculturation aussi du marché. Et donc, effectivement, c'est sans confiance et sans certitude que la vision est bonne et que l'impact qu'on peut avoir est fort. On a vite fait d'abandonner. Donc si, on revient un petit peu, tu vois, sur les grandes étapes. Donc là, tu nous as dit que c'est par capillarité et par test que tu as fini par arriver un peu dans ce feat-là, animaux, cannabis, thérapeutique. Et maintenant, une fois que tu as trouvé cette opportunité-là, que tu vois que c'est là-dedans que tu veux aller. Je sais pas comment poser la question, quelles ont été les difficultés, comment vous avez fait, c'était quoi les grandes étapes ?

  • Speaker #1

    Ouais, je te racontais un bon tabac d'aggule. Attends, je vais te donner un petit moment. C'est quoi un bon tabac d'aggule ? J'ai monté Zams, j'ai validé, je pense que mes venues il y a un certain temps, mais avant que je vois si c'était ok ou pas. Et j'ai ouvert la boîte en mars 2021. seul parce que je me disais que j'allais faire quelque chose dans le milieu du cannabis mais j'étais quasiment sûr que c'était avec les animaux mais je ne trouvais pas l'approche et j'ai après un peu un an de recherche voilà j'ai pu sortir les premiers produits et qu'ils soient sur le marché au niveau des vétos au mois de mars 2022 Et donc, ça, c'est des études cliniques, des études du marché, on va dire, et du produit, et des bons produits. Et c'est à ce moment-là que j'ai eu la chance de les vendre à La Réunion. Donc à La Réunion, j'ai eu un superbe taux. Les vétérinaires réunionnais ont été très réceptifs aux produits. Ils voulaient l'essayer. La population était réceptive aussi parce qu'elle comprend les effets de la plante. Donc c'était génial. Sur 55 cliniques réunionnaises, j'ai pu... Vendre à une dizaine, ça fait quand même un taux de 20% de réussite sur un marché dans lequel, Faisal Tirel était banquier d'affaires avant, c'est pas un représentant pharmaceutique. Tu prends ta caisse, tu vas là-bas, tu parles avec les personnes, les vétos c'est déjà sympa, ils ont pu me recevoir, mais il y a plein d'incertitudes. Mais en tout cas, avec des bons résultats, j'étais content. Donc je suis sur cette vibe-là, et je rentre en France, je dis je vais faire la même chose. j'arrive à paname ça j'étais là bas j'étais resté à réunion pendant deux mois pour faire ça et je rentre à paris et là j'essaye à une ou deux cliniques j'appelle j'appelle 50 cliniques en l'après midi et que des noms que des noms que des noms que des noms que des noms ah oui pour venir le lendemain sur un mec qui a une vidéo dans le cannabis vétérinaire dans un cabinet dans paris dit oui amener vos produits donc une vingtaine de conduits j'ai bon génial où je vais faire une vente où il va vouloir s'enregistrer, tu vois j'avais déjà tout préparé et tout. Et le gars, ça se passe super bien au départ, et puis à un moment donné il me dit, bon ok, il veut faire un dépôt vente. Donc moi je lui dis, écoutez, je les ai déjà vendus les produits à La Réunion, on ne va pas faire de dépôt vente, je suis sur de la vente. Non, si, laissez-moi vos produits, etc. Bon au final je suis ok pour un certain nombre de choses. Je mets en plus un discount, et je dis, voilà quoi. on est là dessus et et le gars au final il me dit quand je laisse les produits qui va pour signer le contrat il me redemande encore une ristourne donc il avait eu dix ils voulaient genre 25 maintenant je dis non mais en fait il faut arrêter non c'est pas comme ça en fait et là il me dit ok dégagé des gars comme vous il y en a 25 il y en a partout dégagé vous avez rien à faire ici et c'était sur une cinquantaine d'appels le seul vétérinaire que j'avais pu aller voir en france à paris Et j'étais très très bien comme ça quoi. Donc après avoir reçu l'accueil favorable de La Réunion, bah je prenais la douche pas de Parisienne quoi. Le mois de mars, sympa. Donc bon voyage pour un bon tabac de la gueule.

  • Speaker #0

    Exactement. Ouais je rigole parce que tu nous expliques donc... Si on devait traduire ça, tu nous expliques... Tu nous as dit que tu vas nous expliquer comment t'as reçu une grosse claque. Et puis tu commences à nous dire... à nous parler des 20% de conversion à la Réunion, des 10 cliniques qui ont signé. Ok, là je comprends mieux. Et justement, quand tu sors de ce rendez-vous-là, émotionnellement, comment tu te sens ? Est-ce que tu le prends pour toi ?

  • Speaker #1

    C'est chaud.

  • Speaker #0

    Comment tu réagis ?

  • Speaker #1

    C'est trop chaud parce que c'est un moment hyper complexe. En même temps, je devais m'associer avec le vétérinaire parce que j'avais toujours compris que... Pour intégrer ce marché-là, il fallait que je sois associé avec la bonne vétérinaire. Et j'avais fait des recherches, j'avais un pote qui m'avait aidé, j'étais en discussion avec quelqu'un avec qui j'avais bossé pendant un certain temps, et au bout de six mois, ça n'allait plus, et j'étais dans une situation très inconfortable, et donc il y avait besoin de changer. Et là, en même temps, j'ai ça, plus le froid, plus le fait que tu es en France, tu es tout seul, enfin... galère quand il fait froid tu vois c'est chaud c'est chaud et puis heureusement j'avais des potes donc j'avais des potes j'étais chaos je pense j'étais quasiment pas burn out mais j'étais j'étais cramé j'étais cramé et donc j'étais avec un pote et il est quitté un boulot qu'il avait en finances il me dit attends je vais t'aider tiens voilà fait ça ça comment ça t'a fait un peu ensemble et puis il rencontre la mme celle qui devait être mon associé, ça ne fit pas du tout et en même temps on rencontre quelqu'un d'autre et ça fit trop bien. Et du coup on décide de retravailler ensemble, d'essayer quelque chose pour voir si on s'associerait tous les trois, si ça fait du sens et tout et tout. Et au final je peux m'associer avec Christelle en 2022 alors qu'au mois de mars j'étais au fond du trou et qu'au mois d'avril on commençait à bosser un peu ensemble. La résilience des fois ça aide un peu, ça sert parce que la vie c'est des hauts et des bas mais quand t'es dedans, quand t'es dans le dark c'est chaud. C'est extrêmement complexe. Je me permets de nous parler comme si on était en potes et que les auditeurs me pardonneront mon pensée approximative. Voilà, je pense qu'on est entre nous, donc il faut s'exprimer comme je me sens.

  • Speaker #0

    Tout à fait. Là, tu soulèves vraiment énormément de sujets et tous les sujets seraient intéressants d'aller. On parle de l'importance de bien s'associer, on parle de l'importance d'être bien entouré de manière personnelle quand on entreprend. On parle aussi des affres de la vente, comment réagir à... plusieurs noms d'affilés, comment réagir à de mauvaises expériences. Ce qu'on va faire, je vais donner la parole à Clément, qui trépigne depuis tout à l'heure, je le vois, il n'en peut plus attendre. Et puis, c'est lui qui va décider de la suite, des questions, voir vers quoi il veut t'amener.

  • Speaker #1

    Avec plaisir. Merci, Franck. Merci Franck de ne pas m'avoir oublié. Mais la discussion était passionnante, je me sentais comme un auditeur qui vous écoutait. C'est intéressant et j'ai vécu l'anecdote avec toi et je me dis que ça a dû te demander beaucoup de sang-froid pour partir tranquillement sans te mettre un calme. J'avais envie de le... Non mais ça se répasse énormément et il ne capte pas. Mais bon, je ne peux pas. Ouais, bien sûr, t'as été obligé de rester dans le paldinga. Et surtout, j'imagine que comme beaucoup d'écosystèmes, c'est un écosystème qui est tout petit, et comme dans beaucoup d'écosystèmes entrepreneuriaux, c'est difficile aussi de se fâcher avec les gens parce que c'est des petits mondes, même si, bon, voilà, c'est sûr, vous n'allez pas être copains, mais bon, en tout cas, tu dois rester, surtout quand tu es au début, tu dois faire tes preuves, tu dois rester dans une strice. Ouais, et puis en plus de l'intérêt, on est tous sur une planète où on doit tous être confrontés à différents types de personnes. Ouais, bien sûr. Mais on partage tous le même espace. Donc voilà, c'est pas quelqu'un que j'inviterais chez moi, c'est pas quelqu'un avec lequel j'aimerais être ami, comme tu le dis. Mais bon, il m'a donné une certaine indication du marché, et qui confirmait que pour moi, il fallait que je m'associe dans ce marché pour y avancer. Bon, c'est juste un compte plus, quoi. peut-être qu'un jour il t'aura parrainé à dire en fait ça m'intéresse peut-être tu pourras lui dire c'est 20% en plus 20% de cette technologie c'est ça ben ouais moi je voulais revenir sur un sujet que je pense peut-être qui n'est pas clair pour beaucoup de monde c'est un Tu as parlé du cannabis, de la plante, on en parlait du champ, du CBD. Est-ce que tu peux nous clarifier un peu, c'est quoi la différence entre tout ça ? Oui, bien sûr. C'est pas simple, c'est quand même une plante extrêmement complexe. Le monde végétal est totalement fascinant, mais la plante de cannabis, elle a énormément de molécules. Donc à l'intérieur, si on pouvait appeler les principes actifs, le grand de ces principes actifs serait les cannabinoïdes. Donc nous on connaît beaucoup depuis récemment le CBD, mais beaucoup de personnes aussi connaissent le THC, donc le tetrahydrocannabinol. Donc en réalité, il y a plusieurs molécules, et certaines sont psychoactives, comme le CBD, le THC, etc. Et certaines sont psychotropes, comme le THC, mais le CBD ne l'est pas. Donc quand on parle d'effet psychotrope, on va commencer... ça peut se caractériser par différents effets chez différentes personnes avec différents effets secondaires, propres et dans la plante d'Alzheimer, je vais l'appeler en ce moment Anus Boisdêtre parce que c'est... la variété botanique s'appelle cannabis sativael donc quand on utilise une sémantique qui dit chanvre c'est qu'on veut être politiquement correct pour pas effrayer au niveau du THC mais c'est comme si on appelait un champignon de Paris différent d'un shiitake ou d'un champignon qui contiendrait de la psilocybine. Au final, ça reste un champignon. C'est pas parce que tu manges une pomme garnie que tu vas te dire que la Williams ou la Pink Lady, ah non, franchement, c'est pas une pomme. Non, c'est une plante, la variété botanique, c'est celle-là, et il y a différents composés dedans, point barre. Ça, c'est les points de vue scientifiques, etc. Et donc, le zamal, il a plein de composés et quand tu le prends d'un point de vue pharmaceutique, parce que quand tu le prends d'un point de vue pharmaceutique, tu décomposes les composés, donc tu as bien évidemment les cannabinoïdes, mais tu as d'autres molécules, les terpènes, les flavonoïdes, donc qui déterminent le goût, la couleur, enfin voilà, c'est un terme un peu technique. Tu peux avoir quelque chose avec des formulations, avec des multiples possibilités qui peuvent marcher bien sur tous les animaux, tous les vertébrés en tout cas sur cette planète. Donc le cannabis sativaël est une molécule qui accompagne les mammifères depuis des milliers d'années et qui accompagne l'être humain depuis des milliers d'années. On en retrouve dans les textes de médecine chinoise antique, on les retrouve avec les égyptiens. Petit cours d'histoire. pour rappeler les choses et mettre l'église au milieu du village. Et donc, ça fait depuis 1953 qu'il est banni de la pharmacopée française. Voilà, donc avant 1953, il y avait même des prescriptions de cannabis pour soigner l'asthme. Donc voilà, en décoction, dans du vin ou à fumer, en plantes. Donc voilà, c'est une plante qui a été diabolisée sur les 70-80 dernières années due à des problématiques... international mais c'est une plante qui accompagne l'être humain et qui a forcément une utilité et ses utilités sont multiples et justement sans rentrer dans le dans le débat mais juste pour qu'on comprenne on va dire la structure autour autour de la vente du cannabis quel est l'état de la réglementation aujourd'hui en france qu'est ce que tu as le droit de faire Et qu'est-ce qu'on n'a pas le droit de faire ? Tout dépend en fait de comment tu vas prendre l'industrie du cannabis. Est-ce que tu prends l'industrie du cannabis médical qui va s'ouvrir l'année prochaine, donc en 1er janvier 2025, Tech The Walk qui est en train d'être votée, puis qui est passée et qui a été votée à la PLFSS, donc au niveau de la sécurité sociale, donc il y aura du cannabis médical qui sera disponible pour les patients sur 5 indications. en humaine, je parle, c'est pas plus que 3 sur la bouleur et puis d'autres sur des formes d'épilepsie résistantes à certains pharmaco déjà en place donc il y a des médecins qui sont formés là dessus moi j'avais fait une formation à Paris-Saclay, un DEU de cannabis médical il y avait d'ailleurs quelques pharmaciens réunionnais et médecins réunionnais donc j'étais ravi de pouvoir compter comme à chaque fois sur le soutien de mon île là dessus et qui voit que les choses avancent Et donc ça, c'est un marché. Ça, c'est un marché médical, au pharmaceutique, etc. Et puis, tu as le marché du chambre bien-être, qui contient le CBD. Et puis là, tu as les boutiques de CBD où on vend des fleurs. Sachant que le marché médical, lui, il est bien réglementé, il est clair, il est net. Mais tu n'as pas de fleurs, par exemple. Donc, tu ne peux pas faire de fleurs. Des huiles. Parce qu'ils estiment que la fleur n'est pas une forme galénique appropriée. Voilà. Donc en fait, tout ça pour dire que c'est très complexe, parce que je t'ai parlé de l'humain là et juste du médical, dans l'humain t'as aussi le récréatif qui là est lui suivi par le marché noir, donc aujourd'hui parce qu'il y a une réglementation qui est profonde en France, il y a quelque chose qui tombe dans le marché noir et il y en a d'autres qui tombent dans une zone grise, et dans la zone du CBD, il y a beaucoup de zones grises, et donc c'est pour ça que ça amène aussi une confusion sur la plupart des personnes, parce que d'un côté t'as le médical, T'as un truc bien-être, t'as un marché qui continue d'exister, tu sais pas trop, les flics ils savent pas s'ils peuvent te contrôler, tu peux te faire contrôler en voiture, avoir fumé du CBD et être positif alors qu'en fait il n'y a pas de THC et donc les tests on sait qu'il y a des défauts. Tu vois donc il y a tout un truc qui demande une réglementation beaucoup plus claire au niveau national, au niveau international, il y a quelque chose qui se passe à l'Europe, mais bon on dépend de l'Europe, l'Allemagne a légalisé le cannabis. récréatif en tout cas médical des coups plus light il ya une industrie qui se fait là bas et qui prévoit plusieurs milliards et nous pas en france alors qu'on est le troisième producteur de chanvre chanvre cannabis cette iva l2 de ce nom de son nom réalité au monde on patine un peu parce qu'on a une réglementation qui est pas adapté et mais toi du coup tu évolues dans lequel Ma question, c'est intéressant tout ce que tu viens de nous dire et merci d'être entré dans ce détail-là. J'espère comprendre toi, dans ton activité, dans quel cadre tu rentres ? Parce que tu nous as parlé du côté médical. Moi, je suis dans le milieu des animaux de compagnie. Ce que je fais, comme je te l'ai expliqué au début, c'est que je suis dans les produits d'hygiène et de soins au niveau des animaux de compagnie dans l'industrie. Donc nous on... Ok, et dans ce cadre là, du coup, tu as le droit d'utiliser l'hyperdermis, ça c'est la réglementation que tu autorises, ok ? Bah tu utilises de l'huile de chanvre, on utilise de l'huile de chanvre. Ok, ok. Si tu veux, il y a des ressources très intéressantes, s'il y a des gens qui les veulent, tu peux les mettre, quoi, mais le site de la DGCCRF et de la Mildeka, qui est l'organisme de répression des drogues, te donne quand même... pas mal d'informations qui sont très intéressantes. Et donc, du coup, tu as les différentes catégories dans lesquelles tu peux entrer. Enfin, moi, je pense qu'à chaque fois que tu as besoin d'une info, il faut aller à la source, quoi. Le texte de loi, il est là, tu regardes, il est là, il est présent. Tu vois, c'est... Et tu as pas mal d'infos là-dessus, en fonction de... Si tu veux faire de la fleur, si tu veux faire des compléments alimentaires, si tu veux faire de l'animal, si tu veux faire du médical, si tu veux faire de la cosmétique. Enfin, tu as pas mal de trucs.

  • Speaker #0

    Peut-être encore une petite question pour peut-être grossir un peu le trait. Est-ce que ton activité avec les animaux est liée d'une façon ou d'une autre à la réglementation pour l'usage avec les humains ou on est sur deux mondes totalement différents ?

  • Speaker #1

    C'est deux choses totalement différentes d'un point de vue réglementaire. Au niveau des humains, tu es... relié par l'ANSES, l'Agence Nationale de Sécurité des Médicaments, et puis tu avais une commission indépendante sur le cannabis thérapeutique. Et au niveau des animaux de compagnie, tu es lié au ministère de l'Agriculture, tout en haut, et dessous tu es lié à l'ANMV, l'Agence Nationale de Médicaments Vétérinaires, ou les problématiques européennes, si tu fais de l'aliment complémentaire ou si tu fais un produit d'hygiène. Donc tu vois, tu as plusieurs catégories, c'est comme nous, les animés de compagnie, ils ont aussi plusieurs catégories de produits qui vont les toucher, tu vois, c'est pas juste une seule catégorie. Il y a une complexité un peu moindre, parce que c'est un sous-segment, mais il y en a quand même.

  • Speaker #0

    Ok, c'est très clair. Tu disais que la France était le troisième producteur de chanvre au niveau mondial. du coup moi ça soulève deux questions première question qu'est ce qu'on fait de tout ce chanvre là qui est produit en france et deuxième question est ce que toi du coup tu as matière première tu vas la chercher en france ou ailleurs

  • Speaker #1

    ça c'est une bonne question alors qu'est ce qu'on fait du chant la france était l'une des premières puissances européennes du chambre son appelé on s'utilisait pour faire du tissu ce type notamment pour les cordages des bateaux la lia la santa santa maria et la pinta je suis plus là pour les stades pour quatre cent quatre cent quatorze 92 il avait ses toiles et les toiles était en chambre la bible de nuremberg a été imprimé papier de chambre donc En fait, avant l'apparition des molécules synthétiques, beaucoup de choses étaient faites en renouvelables, et donc notamment en chanvre, parce que c'est une plante extrêmement versatile, et donc qui a de multiples usages. Et en France, on peut par exemple faire du béton de chanvre. L'avenir, imaginez des éco-constructions avec du chanvre. En gros, c'est une matière qui est très intéressante, parce qu'elle résiste au feu, c'est assez léger, c'est résistant. Il y a plein de belles choses qui sont en train de se faire. Donc cette industrie qui existe aujourd'hui avec ces hectares de chanvre qui poussent, la plus grande partie sert à ça, sert aux semences. Au niveau de l'agriculture, c'est des semences qui... Les graines de chanvre, elles sont extrêmement riches en oméga-3, 6, 9. Elles sont bien équilibrées, elles sont riches en protéines. C'est une protéine végétale qui est extrêmement riche. Vous pouvez faire de la nourriture avec. Je connais des boîtes qui font des steaks végétaux à base de protéines de chanvre. On peut faire défrirer des animaux, on peut nourrir du bétail, il y a plein de choses qu'on peut faire avec ça. Et puis il y a l'industrie de la fleur, donc ça c'est des différentes parties qu'on utilise de la plante, puis il y a l'industrie de la fleur qui touche un peu plus tout ce qui est industrie ou pharmaceutique ou cosmétique ou bien-être. Donc les marchés du CBD qu'on évoquait précédemment, les marchés médicaux qu'on évoquait, et la cosmétique, il y a des très belles boîtes qui sont montées et qui font des choses plus normales. Je ne sais pas si je peux citer de nom, mais d'un point de vue régional, moi j'ai créé ZAMZ aussi en m'inspirant de ce qui avait été fait, mais en le mettant à notre sauce d'une certaine manière, parce que je trouve qu'on s'inspire toujours et c'est ça aussi l'expérience. Et moi j'aimais beaucoup ce que faisait la marque Ocaran en Bretagne, et Flore Bougaine qui était dans la syndicat que j'ai rejoint, après qui était vraiment... Une entrepreneur, tout faisait du sens en fait. Tout faisait du sens. Et qui défendait vraiment sa région, et avec le chambre ça faisait beaucoup de sens, et donc je trouvais ça, je trouvais ça... très adaptable à la réunion et très différent en même temps.

  • Speaker #0

    Ok. Merci pour l'explication. Ça permet peut-être de bien distinguer qu'effectivement, dans le chanvre, il y a plusieurs parties et on va avoir la fleur qui va avoir une utilisation...

  • Speaker #1

    Je n'ai pas répondu à ta deuxième question. Alors oui, on essaie de se sourcer le maximum en France. L'huile de chanvre, elle vient du sud-ouest de la France. les cannabinoïdes qui sont dans voilà on les prend aussi de plantations qui viennent du nord de la france et de bretagne donc voilà une autre labo et en france après sur les compositions il se peut que parfois au niveau de bas des prix du marché de la compétition d'autres choses dans ce sens en europe et sachant que j'ai vu il ya quand même beaucoup de produits qui viennent d'autres endroits avec des qualités qui sont différentes parfois de pas si bonne qualité Donc c'est aussi nous une volonté de faire du sourcils légal, enfin on a plus grand marché à Hydro en France, mais du sourcils restera on va dire et intelligent et pour diminuer l'impact carbone parce qu'on ne peut juste pas faire des choses bêtes là-dessus. Voilà, c'était juste la petite question, désolé Franck.

  • Speaker #0

    Ok, donc là on a dressé vraiment je pense un portrait complet qui permet de comprendre. On a une plante, le chanvre, qui a des utilisations dans différents domaines. On parlait de textile, avant de papier, demain dans les éco-constructions. Et puis on a cette fleur qui va nous permettre de récolter des molécules, notamment la CBD et la THC, dont on peut faire des usages médicaux, thérapeutiques ou récréatifs, en fonction des usages et à chaque fois avec une réglementation qui y associe. ou pas associés d'ailleurs. Donc ce tableau-là nous permet maintenant peut-être de rentrer plus en détail dans le côté un peu business et entrepreneuriat au niveau un peu stratégique. Donc tu nous parlais par exemple de cette boîte Ocaran, c'est ça ? Oui. Qui t'a inspiré, qui t'a motivé peut-être à te lancer. On en revient peut-être à cette question-là de l'état du marché. Aujourd'hui, en France, ça représente quoi l'état des lieux des acteurs, comme toi, qui sont positionnés dans le bien-être des animaux par l'usage du CBD ?

  • Speaker #1

    Il y en a beaucoup moins. On est dans un moment, avec la conjoncture économique, avec tout ce qui se passe, la guerre, l'éternité politique, la dissolution, etc. On est dans un moment de rétraction. Nous, on le voit assez peu parce que dans notre niche, on croit, mais on a des concurrents qui ont fermé, qui généraient du CA, mais qui ont eu des problèmes au niveau de la catégorisation et de la réglementation. Donc, si mon entretien sert à inspirer, il y en a d'autres qui veulent se lancer. venir me dire bonjour et venir sur la cause. Il faut faire attention à la réglementation, je pense que ce serait mon premier conseil. Qui changera, qui est amené à changer, voilà il y a plein de choses. Et puis voilà quoi, au niveau des CBD shops, c'est beaucoup monté puis ça a redescendu. Il y a beaucoup de franchises qui ont arrêté. Il y a beaucoup de gens qui se sont lancés en pensant que c'était un peu comme la ruée vers l'or. et que parfois, il y a un peu de green rush, tu vois, donc c'est la ruée vers l'or vert. Mais il faut faire attention. Je pense que ce n'est vraiment pas une industrie facile. Je ne pensais pas m'attaquer à un aussi gros morceau, malgré le fait que j'avais choisi une niche qui, pour moi, présentait quand même pas mal d'aspects intéressants. Mais voilà, je pense qu'il y a un business. quand même plusieurs business qui se développent, il y a quand même beaucoup de marques qui font quelques millions. Nous, on n'y est pas encore après notre première année d'exploitation, mais bon, dans notre niche véto, on est la marque qui prend le plus de parts de marché, qui avance et qui est bien. Mais ouais, il y a de la place, il y a de la place.

  • Speaker #0

    Après, il faut être prêt à se prendre des tabac d'agueule.

  • Speaker #1

    C'est hyper intéressant, je trouve. En fait, ça me fait penser un peu à une question qui revient souvent chez les primo-créateurs, qui se disent j'ai une super idée de business Et je vois que personne n'y est encore allé. Et du coup, il y a un peu ce côté, comme tu dis, rouille et vert. Alors, j'ai l'impression d'avoir trouvé le truc où je serais tout seul. Nous, on a tendance à dire que quand il y a des acteurs qui sont déjà là, c'est qu'il y a une opportunité avérée. Toi, ce serait quoi ta position ? Un marché sans...

  • Speaker #0

    Ça dépend. C'est comme le cycle de la vie, ça se contracte, ça s'équence. Moi, je pense que la plurale ne devient plus grosse. On va prendre la métaphore du début. Mais là, d'un point de vue, une situation macroéconomique, on est dans une situation un peu de merde. On va s'avouer qu'on est en stagflation. En France, les taux d'intérêt augmentent, le pouvoir d'achat diminue. Les Français sont stressés, les gens sont stressés en général. Les perspectives ne sont pas forcément bonnes. Et donc c'est un environnement qui est difficile pour toutes les entreprises, pas juste les start-up. Toutes les entreprises ont des difficultés. Après tu en as quelques unes qui explosent. Tu as toujours des risques et des opportunités. Et je pense que ce marché il en présente encore pas mal. Et là on est dans un marché où il y a eu un peu de ménage, mais c'est pas plus mal. Donc quand il y a du ménage ça laisse aussi des opportunités et de la place pour des acteurs plus sérieux et pour faire avancer cette industrie. Nous, on est tout à fait ouvert au partenariat. Ce qu'on a mis en place, les partenariats avec les universités, les brevets, les études cliniques, c'est du temps incompressible en fait. C'est-à-dire, en rentrant au marché au bon moment, sur les bons aspects, tu crées forcément un avantage. Donc, il faut que je l'ai en tant que first mover. Parce que je n'étais pas first mover, pour répondre à ta question, je n'étais pas le premier, je ne pensais pas que j'allais trouver la pépite. Mais je pensais que j'avais trouvé... une bonne grosse mine d'or et que je pouvais peut-être atteindre une pépite. Tu vois ? Et ouais, je pense que je suis plutôt à l'endroit où je voulais être.

  • Speaker #1

    Le chemin, le chemin suit son cours.

  • Speaker #0

    C'est jamais fini. C'est jamais fini, on avance toujours, il y a toujours un truc, il y a toujours une galère. J'ai l'impression que c'est en fonction des problèmes qu'on veut prendre. Tu vois, t'as toujours un nouveau problème, t'as toujours une nouvelle galère. c'est jamais hyper linéaire, ça continue au niveau des difficultés, c'est d'autres difficultés plus difficiles, enfin tu vois c'est comme Dragon Ball Z quoi tu vois. Je suis hyper intéressé par tout ce que tu dis donc j'ai beaucoup de questions,

  • Speaker #1

    Clément n'hésite pas à me couper la parole si tu veux intervenir juste. Tu vois, en t'écoutant parler, on voit qu'il y a un gros travail de business development déjà. Aller démarcher les vétérinaires, gérer l'opérationnel aussi. On sent qu'il y a aussi un gros sujet de recherche, un gros sujet peut-être un peu aussi de, je ne sais pas si c'est le bon mot, mais de lobbying peut-être. Aujourd'hui, toi, dans ton quotidien d'entrepreneur à la tête de cette startup. Comment se répartit ton temps ? Une journée type ou une semaine type, déjà, est-ce que ça existe ? Et puis, sur quoi toi tu te focalises le plus peut-être ?

  • Speaker #0

    Je ne sais pas si je suis le meilleur exemple pour ça, parce que je pense que justement ça a été une de mes erreurs sur certains mois. J'ai été quelqu'un de très organisé en étant banquier d'affaires. On l'a été pendant un an et demi. Et moi, sur les derniers mois de la levée, je pense que j'ai eu pas mal de difficultés. parce qu'on a essayé de faire une levée de fonds on avait des lettres d'intention des vétérinaires qui nous suivait enfin on a déjà déjà regardé au niveau d'investisseurs etc mais là on voulait faire un boutique est un truc qui nous permettent vraiment de marquer les esprits d'accélérer etc un truc de transformant et on l'a fait avec les précautions qu'on n'a pas Des songes du syndec, tu vois, genre en testant vraiment beaucoup de choses et en ayant des bases qui pour nous sont solides, ne peuvent pas mettre d'avancée, et on s'est pris un boomer, donc ça, ça fait partie aussi des claques qu'on apprend, et je pense que si je... pouvait changer certains aspects, j'aimerais bien les changer pour m'apporter plus de stabilité et garder ce truc de cette journée type. Mais si je devais avoir une journée type, parce que c'est ce que je fais aujourd'hui, maintenant que j'ai un autre cri conscient, c'est une journée où je vais quand même parler à mon associé au niveau de la stratégie, on va quand même s'appeler sur des sujets opérationnels. assez souvent donc ça demande quand même une certaine forme de tension il ya assez peu de dans les jours qui nous sont dédiés il ya des interactions qui sont intenses et qui nous permettent de travailler indépendamment sur des sujets de fond discute quand même avec Avec océane qui est notre personne des ventes tu vois qui qui est sur le terrain aujourd'hui à discuter avec des centaines de vétos, d'ASV, etc. pour prendre le coup du marché, pour être présente, pour être là, avec Hugo, avec Mélanie qui sont les alternants, avec Alexandra qui va nous voir. Donc il y a une partie équipe qui pour moi est très importante et qui parfois pose des difficultés par rapport au fait qu'on soit chacun dans des endroits. Donc il y a la proximité physique. Il y a du développement commercial avec des partenariats. Ces deux dernières semaines, on a fait deux ou trois partenariats, on est rentré dans des choses qui font du sens pour nous, le mouvement Impact France en était une, et on a eu un très joli score, donc chapeau à Christelle, mon associée, qui a rempli le dossier. On n'a vraiment pas à rougir par rapport à une EDF, d'autres startups, des grosses boîtes. Voilà, on est dans le top 5%, donc moi je suis bien. Donc je suis content. Et il y a toute la partie financière, donc développement financier, discuter avec des partenaires, des développements de produits, des contrats de partenariat à l'essencing. Donc voilà, c'est un peu tout ça. Et puis à côté, il y a le côté moins glamour. payer toutes les charges, régler les problèmes au niveau des impôts, lui dire qu'il vient vous prendre de l'argent alors qu'en fait il ne devait pas, ils se sont trompés, l'administration s'est trompée, oui on est obligé de leur couvrir après, donc regardez chaque euro, chaque dépense, enfin tout compte quoi, tous les petits détails de merde, on est au centime près, parce qu'un euro ça compte en fait, et je pense que quand on commence petit, et qu'on fait les choses bien, après à un moment donné tu peux aller plus vite. Mais voilà, donc je pense qu'il y a une part à payer aussi, Franck, dans une journée idéale de choses que tu aimes moins, de choses que tu aimes plus. Mais moi, j'aime bien faire ma to-do list le soir quand j'ai fini. Le matin, quand j'arrive, je regarde ma to-do list, je la règle une par une avec les qualités un peu plus importantes ou les tâches opérationnelles que j'ai à faire. Et puis quand je l'ai fini le soir, à 70-80%, elle est finie. Et j'ai fait quand même, j'ai essayé de faire un peu de sport aussi parce qu'il faut se préserver, il faut bouger, il ne faut pas laisser de devant son écran et voilà. C'est un peu ça ma chronétique, si je devais résumer.

  • Speaker #1

    Merci pour cette plongée dans la réalité de l'entrepreneuriat.

  • Speaker #0

    Franck, si on était, pour faire une petite blague, si on était comme en 6ème et en 5ème en classe pour... pour rigoler et être ensemble, franchement, je pense que je travaillerais mieux.

  • Speaker #1

    Comme je te comprends. Merci beaucoup, Faisel, pour ce petit souvenir du collège qui me ramène des années en arrière. Ça m'a fait très plaisir de te recevoir dans le podcast. Je disais, ça faisait longtemps. que je rêvais d'avoir cette discussion, cette conversation pour mieux comprendre la genèse du projet, mieux comprendre l'univers dans lequel tu évolues au quotidien, et puis de voir un peu où est-ce que tu veux aller, et toutes ces questions, trouver des réponses. Merci beaucoup. Je parle comme si l'épisode était terminé, mais ce n'est pas encore fini. On a l'habitude de le commencer par un portrait créole, et je disais en début d'épisode... On apporte beaucoup d'innovation, mais il y a des choses quand même qui ne changent pas. On ne change pas une équipe qui gagne. Et donc, moi, je commence toujours avec le portrait créole et Clément finit toujours les épisodes sur des questions rapides. Donc, je vais repasser la main à Clément et il a préparé quelques questions un peu nouvelles. Tu verras. Et il va t'expliquer les règles du jeu assez particulières pour cette fin d'épisode.

  • Speaker #0

    Ah oui. Bon, bonne rôle.

  • Speaker #2

    Merci. Allez, c'est parti. Pour ces questions, l'idée, c'est d'essayer d'y répondre de la manière la plus concise possible. Déjà, est-ce qu'il y a une question que tu aurais aimé qu'on te pose et qu'on ne t'a pas posée ?

  • Speaker #0

    Oui, pourquoi ? En tant que quoi, je pense que c'est une chance d'être entrepreneur réunionnais.

  • Speaker #2

    Allez, vas-y. Pourquoi c'est... Pourquoi est-ce que c'est une chance d'être entrepreneur réunionnais ?

  • Speaker #0

    Entrepreneur réunionnais ou des Antilles, enfin je ne connais pas vraiment les Antilles, mais pour moi, on a la chance d'avoir une population extrêmement diversifiée dans un cadre spécifique et d'avoir une richesse sur plein d'industries. Et donc de pouvoir les tester, il y a une échelle locale qu'on peut penser. Donc à l'échelle du monde, c'est aussi un laboratoire. Et je pense que des îles comme Maurice, par exemple, le font très bien et d'autres îles qui le font bien au Singapour. Voilà, donc notre insularité ne doit pas définir le fait qu'on a quelque chose à apporter.

  • Speaker #2

    Du coup, je te remercie pour la perche, parce que j'avais une question qui est assez proche de celle-là. De quoi tu rêves, toi, pour la Réunion ?

  • Speaker #0

    Mettre la Réunion en l'air.

  • Speaker #2

    Et ça veut dire quoi, de manière, tu vois,

  • Speaker #0

    tangible ? Moi j'ai un sentiment que j'ai pris au Brésil, mais c'est un truc qui s'appelle la saudade C'est une sorte de mélancolie ou de douce utopie. Je ne sais pas de ce que j'ai vécu, tu vois, c'est cette époque, une famille réunionnaise qui était beaucoup plus proche, plus unie, les grand-mouns, les bébés, tu vois, quatre générations réunies sous un toit, avec une vie plus proche, mais tout en ayant de la modernité. Je crois qu'on a un savoir vivre ensemble à la Réunion. qui fait de nous quelque chose d'extrêmement valorisant. Et donc, pour nous, c'est pouvoir préserver cette identité culturelle. On avait déjà peut être échangé sur le sujet, je pense, une fois. On s'était vu un restaurant. Donc,

  • Speaker #2

    une aventure d'entrepreneuriat, c'est quoi la chose qui t'a marqué le plus marqué de manière positive ?

  • Speaker #0

    L'impact qu'on peut avoir sur la vie des personnes, avec une idée, et à quel point ça peut changer et amener quelque chose. La jeunesse de ZAM, c'est vraiment apporter du bien-être aux animaux dans une approche qui respecte l'environnement, et c'est à notre échelle rendre le monde meilleur. Donc ça c'est notre raison d'être, et chaque personne qui rentre dans la boîte la lit, c'est moi qui l'ai fait, il faut que la personne soit au courant, elle se retrouve bien avec ça, et c'est ok. Donc ça peut paraître très fleur bleue et très bateau, mais c'est important en fait. Partir c'est un contrat implicite. Quand tu viens, il y a ça. Et il y a le cas d'Elodie et de Cookie. Cookie c'est un chien cancer, 15 ans, Jack Russell, tumeur à la patte gauche. Le véto, il lui donne une semaine à vivre. La maîtresse, elle est toute seule, elle n'a pas d'enfant. Elle est toute seule avec l'animal, il représente tout pour sa vie. Elle trouve nos produits, elle les essaye. et le chien il recourt, il remarche, il fait des balades, il fait tout ça et elle, c'est hyper cool pour elle. Donc le chien, au final malheureusement il est décédé tu vois, on fait pas non plus des miracles mais elle a fait 8 mois de vie avec nos produits en diminuant des opi type tramadol et elle a gagné 8 mois de vie alors qu'il lui donnait une semaine. Et quand t'as quelqu'un qui... tu vois ça représente beaucoup de choses. Donc c'est un foie petit comme ça. Mais dans l'impact d'une vie pour cette personne, je pense qu'on a fait beaucoup. Et ça, c'est quoi ?

  • Speaker #2

    Oui, et c'est aussi très concret, pour le coup. J'aurais cet impact de cette manière, de cette manière-là. Sur ton parcours, c'est quoi le pire conseil qu'on t'ait donné ?

  • Speaker #0

    Je pense d'enlever la positivité des choses. Je pense que parfois, en attendant, c'est peut-être un peu français. à être assez pessimiste et je pense que c'est assez foncé et il ya un espèce de truc où je pense que la pensée positive ça peut paraître bateau sous ma gueule voilà ça me va ok je suis d'accord mais je préfère rester positif et ça touche quand même beaucoup moi je sais que à partir du moment où tu mets du dit et du risque dans ton esprit bah forcément forcément tu morcelle un petit peu ton idéal et tu t'en éloignes un petit peu Bon, ça veut pas dire qu'il faut être idéaliste, tu vois, enfin, je sais pas, c'est pas un conseil, tu vois, mais moi, par rapport à moi, je sais que ça m'a pas fait forcément du bien. parce que ça m'a peut-être fait douter, après le doute te fait évoluer, mais c'est douloureux. Et le meilleur conseil qu'on m'a donné, si tu veux, c'est mon meilleur ami qui s'appelle Clément aussi, et qui m'a envoyé un truc, et c'est apprends à vivre avec la douleur. Comme quand on jouait au foot et qu'on jouait et qu'on était blessé, comme quand on faisait de la boxe et qu'on était blessé. Donc en fait, tu vois, apprends à tuer la douleur. Et ça fait un peu masochiste, mais en même temps, c'est la solution. Je trouve que ce que tu dis,

  • Speaker #2

    c'est quand même très parlant parce qu'il y a aussi ces phrases qu'on entend beaucoup dans l'entrepreneuriat qui sont très vraies. C'est être entrepreneur, c'est apprendre à vivre avec des problèmes et essayer de trouver toujours les solutions à tes problèmes. Et je trouve que c'est une image très réelle de l'entrepreneuriat. Et problème ne veut pas dire négatif en fait. C'est juste... ta manière d'aborder la chose qui est complètement différente et ça permet aussi de lier avec ce que tu disais tout à l'heure. Et ma dernière question pour toi c'est, c'est qui la personnalité ultramarine qui t'inspire le plus ?

  • Speaker #0

    Non mais ça c'est pas juste parce que moi je suis un refuteur donc forcément tout de suite tu es un joueur de football, tu me dis la réunion j'ai tout de suite un joueur de football. Mais ça c'est réducteur pour les autres alors que j'aime beaucoup les chanteurs mais ouais. En fait, moi j'aime bien Dimitri Payet, je ne l'achète pas, le gars est trop fort. Il y a ça à l'intérieur de Réunionnais, tu vois, d'abord, mais bon. Ça fait cliché, en plus maintenant il joue au Brésil, je pense que je m'entendrai bien si je discutais avec lui, parce que Brésil et Réunion, c'est le même combat. Mais c'est un peu un regard d'enfant, parce qu'au fond je suis un peu un enfant, donc si le joueur de foot qui a réussi à faire ça, qui nous a représenté là-dessus, ça aurait pu être un peu mon rêve. Donc du coup, chapeau à lui.

  • Speaker #2

    Dimitri, si tu nous écoutes,

  • Speaker #0

    sache que Faisel rêve d'une discussion avec toi. En tout cas, je te remercie d'avoir joué un jeu avec nous,

  • Speaker #2

    d'avoir répondu à toutes nos questions pendant cet épisode qui était très intéressant, très instructif aussi. On te souhaite beaucoup de bonnes choses pour la suite de ton parcours. Évidemment, nous, on va suivre avec grand intérêt l'évolution de ton projet, de ton parcours. aussi parce que c'est des fois ça pour changer bifurquer tourner à droite à gauche et on aime regarder comment ça évolue j'en profite pour remercier ma tous les personnes qui nous écoutent ils nous soutiennent on reçoit pas mal de retours de gens qui nous disent que ça les a aidés dans leur parcours on essaye de proposer aussi du contenu très très différent pour que chacun puisse se projeter, on mettra tous les liens et toutes les références dont tu nous as parlé dans l'épisode en commentaire, en description de cet épisode, et on vous dit à très bientôt pour un nouvel épisode encore merci à tous les deux et à très vite pour la suite à bientôt les deux,

  • Speaker #0

    big up

Description

Faycel Tyrell, un entrepreneur réunionnais de la diaspora, aujourd'hui installé à Paris, nous fait l'honneur d'être notre tout premier créole de la diaspora sur le podcast. Il est à la tête d'une entreprise aussi originale qu'inattendue : ZamZ, une biotech spécialisée dans le c*nnabis médical vétérinaire. 🌿🐾 🗣️


Ce que vous allez découvrir dans cet épisode : Portrait créole revisité : Découvrez quel plat, quel lieu et quelle musique inspirent Faycel, plongeant dans ses souvenirs d'enfance à La Réunion.


🍛🏞️🎶 L'aventure ZamZ : Faycel partage le parcours audacieux qui l'a mené de la finance internationale à la création d'une entreprise unique, se concentrant sur le bien-être des animaux grâce au cannabis médical.


💡✨ Entreprendre en niche : On parle des défis d'un marché de niche, des réglementations complexes entourant l'usage du cannabis en France, et de comment Faycel a surmonté les obstacles grâce à la persévérance et l'innovation.


⚖️🚀 Résilience et détermination : Un regard authentique sur les moments difficiles, les "claques" qu'il a reçues en essayant de vendre ses produits en France, et comment il a su s'entourer des bonnes personnes pour persévérer.


💪 Les leçons tirées : Faycel nous montre que derrière chaque réussite se cachent des moments de doute, de recherche, et surtout une vision claire du bien-être animal et de l'impact que l'on veut créer. 🌍🐕



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Lien vers Zamz : https://zamz.fr/


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Quand on utilise une sémantique qui dit chanvre, c'est qu'on veut être politiquement correct pour ne pas effrayer au niveau du THC. Mais c'est comme si on appelait un champignon de Paris différent d'un shiitake ou d'un champignon qui contiendrait de la psilocybine. Au final, ça reste un champignon. Qui c'est un chien ? Cancer, 15 ans, Jack Russell, tumeur à la patte gauche, le véto, il lui donne une semaine à vivre, la maîtresse, elle est toute seule, elle n'a pas de... d'enfants, tu vois elle est toute seule avec l'animal, il représente tout pour sa vie et elle trouve nos produits, elle les essaye et le chien il recourt, il remarche, il fait des balades, il fait tout ça et elle, c'est hyper cool pour elle et là il me dit ok dégagez, des gars comme vous il y en a 25 il y en a partout dégagez,

  • Speaker #1

    vous avez rien à faire ici bonjour à tous et bienvenue dans ce nouvel épisode du podcast des entrepreneurs d'outre-mer alors nouvel épisode parce qu'aujourd'hui, on est sur un épisode de nouveauté. Nouveauté parce qu'en fonction de là où vous allez nous écouter, vous allez aussi pouvoir nous observer. Ça y est, on a décidé d'ajouter le format vidéo à nos épisodes du podcast. Vous savez qu'on est déjà à la moitié de la saison 3. On a lancé ce podcast il y a deux ans et demi maintenant. Merci à ceux qui nous écoutent depuis le début et merci à tous ceux qui nous écoutent depuis peu et qui nous ont rejoints dans l'aventure. Vous êtes de plus en plus nombreux à nous suivre, que ce soit sur LinkedIn, bien sûr, sur YouTube, Insta, TikTok, donc ça nous fait très plaisir. Donc, moitié de la saison 3, deux ans et demi, vous savez, pour avoir un projet entrepreneurial, il faut innover quand on veut durer et le podcast n'y échappe pas. Et donc, on a décidé d'apporter un peu d'innovation sur le format avec la vidéo. Sur la forme aussi, vous allez voir que la structure de l'épisode a un peu évolué. Et aussi sur le fond, avec quelques touches d'amélioration. On sait que, par exemple, le portrait créole, c'est quelque chose qui vous tient à cœur, que vous aimez bien. Donc on a décidé de lui donner un peu plus de place, un peu plus de matière, en revisitant un peu nos questions. Et donc vous allez découvrir tout ça en cours d'épisode, en même temps que notre invité. On a la chance d'accueillir un entrepreneur créole, réunionnais, mais qui vit actuellement à Paris. C'est le premier profil de créole de la diaspora qu'on a la chance d'accueillir, donc petite nouveauté par rapport à ça. Et puis c'est un entrepreneur qui s'est lancé dans un domaine qui n'est pas courant, dans une niche qui l'est encore moins, donc il va nous expliquer tout ça. Donc sans plus attendre, on a la chance, le plaisir et l'honneur d'accueillir Faisel Tirel. Faisel, comment il est mon caf ?

  • Speaker #0

    Elle est là même. Franchement, merci pour l'intro. J'ai quasiment la petite larme qui me tombe là. Franchement, c'est... Non, je rigole, mais ça me fait super plaisir d'être avec vous ce matin, à des horaires tous différents, que ce soit depuis la Réunion, les Antilles et moi à Paris. On est à chaque fois sur un fuseau horaire différent et on arrive à synchroniser, c'est trop cool. Et moi je suis hyper content, ça me fait plaisir d'être là. Je suis l'aventure depuis le début, je la vois évoluer, on en a discuté, je suis ravi de voir que ça continue et comme vous le dites, SNES a évolué tout le temps et c'est trop cool qu'on puisse faire cette partie vidéo. J'espère que je ne vais pas être trop embêté par un petit chat, j'ai un petit chat qui est juste à côté, il viendra peut-être nous dire bonjour à un moment donné.

  • Speaker #1

    Alors ? Le chat n'est pas là par hasard, on va comprendre pourquoi juste après. On est bien sûr accompagné de Clément. Clément, quoi de neuf ?

  • Speaker #2

    Salut les gars, très content de lancer ce nouveau format et hâte de creuser avec Faisel le sujet de cet épisode parce que j'ai beaucoup de questions, je suis très curieux de la thématique.

  • Speaker #1

    Alors on va commencer, on va changer un petit peu. Avant de commencer le portrait créole, on va te poser une question toute simple. Faisel, pour ceux qui ne te connaissent pas, est-ce que tu pourrais te présenter en quelques mots ? Ouais,

  • Speaker #0

    bien sûr. Faisel Tirel, dionysien, mère à Saint-Nibes-la-Réunion, Saint-Clotilde, 34 ans, célibataire, pas d'enfant. entrepreneur dans le milieu du cannabis médical vétérinaire depuis trois ans maintenant. Et avant, je travaillais en finance en Amérique du Nord, en Amérique du Sud et en Europe, après avoir quitté la Réunion à 17 ans après mon bac.

  • Speaker #1

    Ok, je pense qu'on aura peut-être l'occasion de revenir sur ce parcours de mobilité. Assez riche que tu as eu avec l'enfance à La Réunion et puis après les études à Montréal. Tu as passé beaucoup de temps au Brésil. Je pense que tu auras l'occasion de nous raconter un peu tout ça.

  • Speaker #0

    Oui,

  • Speaker #1

    avec plaisir. On va passer au portrait créole. Comme je disais, c'est un portrait créole qu'on a... On a voulu garder l'essence de notre portrait créole, mais lui apporter quelques petites innovations, quelques petites modifications. Donc je vais te poser trois questions pour voir quel entrepreneur créole tu es, toi qui es si fier de représenter le 974. Donc, es-tu prêt pour ton portrait créole Faisel ?

  • Speaker #0

    Avec grand plaisir.

  • Speaker #1

    Alors première question. Est-ce que tu peux nous donner un plat qui te rappelle ton enfance ?

  • Speaker #0

    Un plat qui me rappelle mon enfance, ce n'est pas mon plat préféré. C'est un carizorghi ou bien un bouillococki avec un rôti-panc, et le riz, grain blanc et un surugaï mangue bien vert, bien fort. Désolé, c'est sorti en créole, mais je pense que ceux qui connaissent, connaissent.

  • Speaker #1

    Je pense que c'est clair pour tout le monde, même du côté des Antilles. Alors pourquoi ce plat te rappelle ton enfance ?

  • Speaker #0

    Parce que ça me replonge chez mon arrière-grand-mère à Saint-Benoît, où il y avait une vie quand même un peu différente, au bas de la rivière où j'ai grandi, au bas de la rivière Saint-Denis. Donc il y avait quand même un rapport pour être proche de la rivière, et tu avais des produits qui étaient frais. Nous, ma famille, on adore manger, on adore cuisiner, on adore recevoir, on adore être ensemble. Et j'avais la chance d'aller en vacances chez mon arrière-grand-mère à Saint-Benoît et je mangeais une cuisine exceptionnelle qui était fraîche. Et toi, tu avais été à la rivière, des fois on cuisinait à la rivière. Donc c'est pour ça que ça me rappelle tout ça. Donc c'est tous les souvenirs et toute cette ambiance réunionnaise d'être ensemble.

  • Speaker #2

    Quand tu dis bouillon coquille, je me suis dit que ça vient forcément de Saint-Bendroit. J'ai eu un truc comme ça.

  • Speaker #0

    On ne se refait pas.

  • Speaker #1

    C'est la première fois qu'on nous le sort, en tout cas le bouillon coquille. Même après 35-36 épisodes, on a toujours des plats bien traditionnels qui sentent. Et ça,

  • Speaker #0

    c'est plutôt cool. Les plats, il y en a tellement. La Réunion est tellement riche avec sa cuisine. C'est un délice, vous allez pouvoir faire des centaines d'épisodes.

  • Speaker #1

    On a un plat qui révèle déjà une enfance bien ancrée dans la tradition, bien ancrée aussi dans la famille. Tu nous as parlé de Saint-Benoît, tu nous as parlé du bas de la rivière. Si tu devais nous donner justement un lieu qui t'inspire, ce serait lequel ?

  • Speaker #0

    Ouais, clairement, ça me rappelle mon enfance aussi. Le bas de la rivière où j'ai grandi, avec lequel je partage une histoire particulière, c'est la colline. La colline, c'est un petit lieu que les Réunionnais connaissent, que les Jorisiennes connaissent. Il y a quand même l'occasion de se baigner. Il y a une cascade, il y a un bassin, il y a un bassin bleu. Tu te bailles en amont de la rivière. C'est top, c'est un petit coin de paradis niché dans la ville de Saint-Denis, dans un quartier où personne ne penserait peut-être qu'il y aurait ce genre de beauté cachée. Et à La Réunion, il y en a tellement, il y a tellement ce genre de choses que voilà. Donc ouais, clairement la colline et j'essaie d'y aller assez souvent. Chaque fois que je vais à La Réunion, c'est un lieu pour moi où je vais me ressourcer. Mais là, avec le dernier cyclone, ça a été quand même hyper bien amouché.

  • Speaker #1

    Ok.

  • Speaker #0

    Oui, c'est aussi une pensée pour ce lieu un peu bucolique et qui a été définitivement changé avec les catastrophes qu'il y a eu récemment. Donc, ce n'est pas un lieu facile. Ce n'est pas quelque chose de facile pour ceux qui y habitent, je pense.

  • Speaker #1

    Ok. Ce côté-là, nature, se ressourcer en nature, c'est quelque chose qui est important pour toi ?

  • Speaker #0

    Ah ouais. Je pense que c'est là l'aspect qu'à chaque fois, qui a joué donc pic. La plupart de mes décisions, c'est comment j'essaie de me positionner dans mon environnement, dans des endroits du monde où je vais. Quand j'ai eu la chance de partir à Montréal, juste après la réunion, avant le bac, ma mère était déjà installée, donc c'était hyper bien. Elle était partie un an et demi plus tôt. mais il y avait préparé justement ce que je voulais faire et pour elle aussi faire ses études, elle reprenait des études, on reprenait les études ensemble, et à chaque fois il y avait un parc, il y avait un parc qui n'était pas loin, et même si la vue de la mer n'était pas possible, parce qu'à la Réunion on a tellement la chance, on discutait avec un pote en commun, Franck, il y a quelques jours, que tu connais bien, mon entrepreneur lui aussi, avec qui j'étais à l'école primaire et au collège, et lui aussi il me disait que la vue de la mer... c'est quelque chose qui lui manque. Et donc, quand on n'a pas ailleurs, là, je suis à Paris, je ne l'ai pas, vous l'avez à La Réunion et aussi aux Antilles, c'est trop bien, je vous en dis.

  • Speaker #1

    Ok. Tu nous as donné le plat qui te rappelle ton enfance. Ouais. Tu nous as partagé ce lieu-là, à la colline, au bas de la rivière, qui t'inspire. Ouais. Pour terminer le portrait créole, si tu devais nous donner une musique, alors une chanson ou un style de musique qui te fait vibrer, ça se fait lequel ?

  • Speaker #0

    C'est compliqué parce qu'en fait, j'aime tellement de styles de musique. J'adore la musique réunionnaise, c'est celle qui parle le plus parce que c'est la musique de mon île. Mais j'aime aussi la musique brésilienne. J'ai habité beaucoup de temps au Brésil. J'aime toutes les musiques internationales, des US, etc. la variété française plus ancienne. Mais si je devais choisir un style, ça serait donc musique réninaise, ça c'est sûr. Après j'aime le Maloya, j'aime le raga qu'on avait à une époque, j'écoutais Kaaf Malbark, j'aime David, tu vois, donc là je le suis encore. Tu vois, c'est Tati Bar qui est devenu grand. Enfin, on a tellement d'artistes incroyables, je trouve, chez nous, que c'est dur de faire... Le bon choix, je te l'ai dit dans mon mail, quand on échangeait sur un truc, en ce moment je suis plus focalisé vraiment Réunion, et il y a un truc qui me parle beaucoup, il y a un rap qui me parle beaucoup, dans une période assez compliquée, il faut avoir un peu de résilience, c'est Al-Azhar, Kazantol. Donc si je devais choisir une façon du moment, j'aime beaucoup T-Match, j'aime beaucoup T-Bart, Michael et tout, mais Al-Azhar en ce moment, il tue.

  • Speaker #1

    Et bien pareil, c'est un artiste qui n'a pas encore été cité là. Et je suis content parce que moi, j'aime beaucoup ce qu'il fait. Je trouve qu'il a un style peu commun à La Réunion. Et tu vois, à chaque fois qu'on termine le portrait créole sur la question musicale, il y a un truc qui ne change pas dans chaque épisode. C'est le moment où Clément intervient. Il est fan de musique et il a toujours un petit truc à dire. Donc c'est toujours le moment où je lui retends la... pour nous faire ces commentaires musicaux.

  • Speaker #2

    Ouais, ben là je vois qu'il y a un portrait créole bien ancré dans l'Est, parce que Alhaza, c'est un artiste qui vient de Brabant aussi. Donc le mouillon Coty et Alhaza, c'est bon, là tu m'as embarqué dans ton portrait créole. D'un tout cas, merci,

  • Speaker #0

    merci de nous avoir dit un peu plus sur toi,

  • Speaker #2

    et ça nous apprend à faire connaissance. Si tu le veux bien, on va rentrer un peu dans le vif du sujet de ton projet entrepreneurial, parce que le podcast s'appelle Entrepreneur d'Outre-mer et c'est vraiment là qu'on veut aller. C'est quand même important pour nous de comprendre ton parcours, tes influences personnelles, parce que nous on pense qu'il y a toujours une corrélation entre ton histoire de vie,

  • Speaker #0

    ton parcours.

  • Speaker #2

    Et ensuite, pour le projet en arrière, il y a toujours une espèce de déclic qui se crée à un moment donné. Et peut-être que tu peux nous présenter, tu vois, dans les grandes lignes, le projet ZAMS. Est-ce que c'est comme ça que ça se prononce ?

  • Speaker #0

    Ouais, voilà, on fait quelqu'un qui le prononce bien, merci.

  • Speaker #2

    Ok, ça se passe.

  • Speaker #0

    En tout cas, qui le prononce comme moi je l'avais pensé. Ah bon,

  • Speaker #2

    ben c'est... Parce que les gens disent quoi normalement ? Enfin, les gens normalement disent quoi ?

  • Speaker #0

    Des fois en France, les métropolitains, ils ont plus l'habitude d'être ZAMZ. Et j'ai poussé le vice un peu loin parce que j'ai mis un Z majuscule en plus en dernier. Mais c'est assez drôle parce que les créoles me disent toujours ZAMZ. Les brésiliens c'est ZAMZI. Et les hispaniques encore autre chose. Mais en France, ils l'étonnent ZAMZ. C'est assez drôle.

  • Speaker #2

    Content de l'avoir bien prononcé. Alors explique-nous du coup ce projet que tu as lancé en quoi il consiste.

  • Speaker #0

    Ouais, bien sûr. Alors Zams, en fait, ça partait, on va dire, d'une expérience perso. Quand j'étais au Brésil, on avait adopté un petit chien avec mon ex brésilienne et il avait beaucoup de problèmes, était battu, etc. On a appris, il avait déjà 6 ans, beaucoup de problèmes mentaux, on avait essayé beaucoup de choses. de thérapies alternatives, médecine chinoise, du reiki, des fleurs de bain, des thérapies un peu plus naturelles. On ne voulait pas forcément le soigner avec des médicaments qui pouvaient avoir un effet secondaire assez fort. On voulait le prescrire à un truc qui s'appelle la fluoxétine. C'est une molécule qui est aussi utilisée en pédiatrie et qui va calmer l'animal ou calmer l'enfant, mais qui peut avoir sur les animaux des conséquences, des effets secondaires. de certains organes. Donc il y avait ce problème, on ne l'avait pas utilisé, on avait trouvé une garde, on avait trouvé notre surmonsieur. Et moi je savais que j'avais ce problème-là. Et j'ai étudié le secteur du cannabis depuis trois ans parce que j'étais en banque d'affaires. Donc je travaillais pour une partie relationnée aux spiritueux. Et donc je voyais qu'aux États-Unis, les ventes d'alcool diminuaient et les ventes... de Maléphana, donc de Zaman. Et donc, il y avait une corrélation qui était quand même assez intéressante et qui était liée à une réglementation. Et donc, il y avait une opportunité, d'une certaine manière, avec mon analyse de marché, qui touche énormément aux gens. Et je cherchais ma niche. Et la seule niche qui faisait du sens pour moi, c'était la niche des animaux. Donc, assez drôle. ces coïncidences et ce qui me touchait, ce qui me touchait profondément. Et donc, j'ai décidé de me lancer là-dedans, ne sachant pas vraiment ce qu'il fallait faire. Mais j'avais un premier problème. Moi, j'avais cherché un produit qui puisse calmer mon animal, qui puisse l'aider d'un point de vue comportemental ou autre, qui soit naturel, sans effet secondaire. Et en plus de ça, moi, en tant qu'entrepreneur, je voulais avoir un impact. Donc, je me suis dit, il faut que je touche de plus de personnes. Aujourd'hui, les animaux de compagnie, c'est un marché énorme. La moitié de la population française a un animal de compagnie et la moitié de la population mondiale, plus de la moitié de la population mondiale de la Terre a un animal. Donc, on touche un public qui est quand même très large. J'ai décidé de créer ZAMS. ZAMS, c'est une biotech pharma qui développe des produits pharmaceutiques à destination de médecine vétérinaire et qui développe aussi des solutions pour des labos. en usage animal ou humain.

  • Speaker #2

    Ok. Et tu disais que le marché était très grand. Tu disais que la moitié de la population française a un animal de compagnie. Est-ce que du coup, les produits que vous développez s'adressent à tous les animaux de compagnie ? Est-ce que c'est uniquement certain ? Et tu as parlé,

  • Speaker #0

    en fait,

  • Speaker #2

    tu donnais l'exemple de... de ton chien qui était stressé, etc. Est-ce que du coup, tu vois, il y a des pathologies particulières que vous ciblez ou alors tous les animaux, est-ce que vous ciblez vraiment tous les animaux, même s'ils sont en bonne santé ? Est-ce que tu peux nous en dire un peu plus sur les produits en eux-mêmes, à quoi ils servent ?

  • Speaker #0

    Oui, bien sûr. Comme je te disais, vu qu'on est biotech, on agit dans la chaîne de valeur de différentes manières. On fait la formulation de produits qu'on va peut-être vendre nous-mêmes ou qu'on va tertialiser à d'autres labos pour qu'ils les vendent. Sur notre gamme propre, parce qu'on commercialise des produits, les ZAMS existent depuis 13 ans et depuis 18 mois, enfin septembre 2022, donc ça fait un peu plus maintenant, ça va faire deux ans au mois de septembre, on commercialise les produits ZAMS, on commercialise des produits qui sont des produits de bien-être. Donc ce n'est pas des médicaments, ce n'est pas des aliments complémentaires, non plus des compléments alimentaires, c'est des produits de bien-être qui servent à améliorer le confort pour l'animal. Aujourd'hui, la médecine traditionnelle, elle soigne, elle soigne même très bien, on a des avancées assez impressionnantes, mais il y a des problèmes au niveau de la prise en charge du patient, du niveau de bien-être. Et nous, ce qu'on fait, c'est ça. Et donc pour les animaux, tous les animaux peuvent en bénéficier, peu importe leur âge, leur pathologie, mais il faut que ça apporte quelque chose. Donc si tu as un animal qui est en très bonne santé, que tu ne vois pas qu'il a du stress, il n'est pas vieux, il a deux ans, il est juste un peu agité par exemple, un peu comme mon chaton que je vous ai parlé tout à l'heure, qui a six mois, qui a un bébé, c'est normal, il faut lui laisser faire sa vie. Et toujours consulter un véto. Mais nous ce qu'on fait c'est ça, on peut aider à peu près tous les animaux. Après si tu veux je peux te donner des exemples précis de choses sur lesquelles ça fonctionne hyper bien et sur lesquelles on a beaucoup de retours positifs. Donc t'as le stress bien évidemment. Chez les chats et chez les chiens, des chats qui vont faire pipi dans la maison, des chats qui vont miauler, des chiens qui ne peuvent pas rester seuls, qui ont le syndrome de l'abandon comme le chien que j'avais au Brésil par exemple, et donc qui développent de l'anxiété. Des animaux qui sont plus âgés, qui font de l'arthrose, on sait que 70% des chiens de plus de 8 ans ont de l'arthrose, donc c'est des statistiques qui sont là, qui ont de la douleur chronique, des animaux qui sont en fin de vie, des animaux qui ont un cancer. Il y a différentes formulations et nous, c'est notre domaine, c'est la formulation et la connaissance de ces plantes. Et donc en fonction de ça, on sera capable d'aider la personne en fonction de ses besoins. Et ce n'est pas grâce à moi, c'est juste que moi j'ai acquis une partie de ces connaissances, mais j'ai surtout une équipe avec moi qui est vraiment focalisée sur le vétérinaire. Donc une Vétho associée et une assistante, une ancienne assistante vétérinaire. Donc on est à même de définir s'il y a besoin ou pas, tu vois.

  • Speaker #2

    Ok, très clair. Et ces produits-là, aujourd'hui, on les trouve où ?

  • Speaker #0

    Alors, déjà, si vous... Vu que le podcast, il touche les pésicromères, en outre-mer, bien évidemment, en tant que Réunionnais, je ne pouvais pas laisser que... Donc, je ne recevais pas non plus ça. Et j'ai eu la chance d'avoir en retour un soutien très rapide et une ambition très forte des vétérinaires réunionnais. Donc, au tout début, quand j'ai lancé ZAMS, les premiers produits ont été vendus à la Réunion et les premiers bons conseils ont été donnés de la Réunion. Donc, il y a un super laboratoire, si on peut utiliser cette métaphore, de plein de choses et de business notamment. Après, c'est un marché plus petit, mais si vous soyez à Saint-Denis, Saint-Joseph ou le port dans l'ouest ou dans l'est, il y a un véto qui vend les produits. Sinon, vous pouvez les commander. On a une autre gamme qui n'est pas une gamme vétérinaire, qui a des formulations un peu différentes, et donc qui, elle, est présente et peut vous aider également. Et puis, c'est ça, ils sont disponibles au téléphone, WhatsApp, mail. Enfin, voilà, c'est assez simple.

  • Speaker #2

    Ok, et là l'équipe qu'il y a derrière, vous êtes combien au moment où on parle ?

  • Speaker #0

    On est 5 en tout. On est 5 et on va passer, on est dans une sorte de redimensionnement de l'équipe. La start-up ça change tout le temps, vous le savez, c'est un dispositif vivant et je dois dire qu'après 3 ans, on a des très bons chiffres, mais on a quand même des choses où on a besoin de s'améliorer, sur lesquelles on veut accélérer. et qui nous ferait gagner du temps. Donc c'est toujours un peu le dilemme de l'entrepreneur, parce que t'as quelque chose qui, des fois, c'est une chance qu'on a, t'as un truc qui est à l'équilibre, qui marche bien, mais qui prend du temps pour décoller, mais qui décolle petit à petit. Et aujourd'hui, dans le monde dans lequel on est, des startups, c'est beaucoup de choses où, tu vois, ils mettent de l'argent rapide pour déployer, pour faire beaucoup de choses. Et donc, ben... Là, on a décidé de réduire un peu la voilure, de prendre des profils un peu plus seniors. On avait des alternants qui étaient superbes. Deux alternants, une qui s'occupait un peu plus des réseaux, et l'autre qui était un peu mon bras droit, le bras gauche de Christelle, mon associée, et une CDI qui est l'ancienne assistante vétérinaire. Pendant 10 ans, elle était en clinique, elle est spécialisée dans tout ce qui est phyto, cannabis, médecine naturelle, médecine holistique, on va dire, et Christelle qui est le véto. ancienne de l'industrie pharma qui ont posé enfin un autre profil moi j'ai 34 ans elle en a 49 deux enfants mère de famille française enfin totalement l'opposé voilà qu'on a des fils très divers et très très variés et

  • Speaker #2

    je pense que ça va être dans l'ensemble ouais puis très complémentaire aussi Tu disais d'ailleurs que toi tu n'y en parles de ce moment là, tu viens plutôt du moment de la finance et d'ailleurs tu disais que la réflexion te venait par rapport à des opportunités que tu avais vu sur le marché notamment, enfin une tendance que tu avais vu sur le marché américain. Comment tu as fait pour te lancer du coup dans un milieu qui demande quand même des compétences très spécifiques ? une des réponses évidemment c'est que tu t'es associé avec quelqu'un dans ses pensées le domaine le domaine Parce que tu dis que tu es associé avec une autorité, mais comment tu vois, tu passes de j'ai l'idée, enfin je vois qu'il y a une opportunité, à je lance un business, je m'associe avec les bonnes personnes, j'arrive à trouver aussi, convaincre. Est-ce que tu peux nous expliquer un peu le cheminement ?

  • Speaker #0

    C'est complexe, ça prend du temps, ça prend du temps je trouve, c'est un truc qui se développe petit à petit, t'as un peu un... La taille de l'opportunité c'est un peu comme une pelote de laine mais énorme. Plus tu la vois et plus tu la fais grossir. Et je pense que quand tu la fais grossir énormément, en fonction de ton idée, et quand tu dois le mettre en place, jusqu'à ce que tu arrives à l'association, à la bibliothèque, etc. C'est que des nœuds de la pelote qui est énorme que tu dois défiler. Donc c'est un peu un truc du tout. Et quand tu arrives à un truc où tu n'as plus rien, tu as tout défilé, il faut que tu refasses la pelote. Donc c'est le... Je pense que c'est un peu l'ascenseur émotionnel pour tous les entrepreneurs. C'est le roller coaster, c'est le motail russe le truc. Donc ça prend du temps et ça prend beaucoup d'expérience. Et moi j'agis beaucoup comme ça, par le test. Je fais beaucoup d'AB testing. Je vais tester quelque chose, est-ce que ça marche, est-ce que ça marche pas. C'est des trucs assez bêtes. La méthode du Lean Startup, ça demande toujours de l'actualisation parce qu'aujourd'hui, ça va aussi quelques années. Mais je trouve que ça marche plutôt bien. Moi, j'aime bien. Et puis, j'aime bien fonctionner avec une capillarité grande et donc toucher plusieurs sujets. Je savais qu'en rentrant dans le marché des animaux et compagnie, j'avais forcément un marché large parce que la moitié de la population a un animal. Aujourd'hui dans une société qui sont quand même vieillissante, la plupart des gens prennent des aides l'humour avant d'avoir des enfants. Regarde moi, c'est ce que j'ai fait avec mon mec brésilienne, c'est ce que j'ai refait, j'ai un autre chat, alors je suis célibataire. C'est un peu normal. Donc je savais que si je ne faisais pas de la croquette avec quelque chose qui soit bien, je pourrais... Qu'est-ce que j'avais envie de faire ? Qu'est-ce qui était le mieux pour moi ? Et j'ai choisi le chemin un peu plus difficile, je pense, parce que c'est la science, c'est les médicaments, et ça prend beaucoup de temps, c'est des temps longs. Mais en même temps, c'est cool, quoi. C'est sympa. Enfin bon, j'ai l'impression que je me perds un petit peu, mais en tout cas, je te dis juste ça pour te dire que j'avais un champ très grand. Et c'est en testant un peu avec du A-B testing chaque opportunité, tu vois, que j'essaye de... de me faire mon opinion et d'avancer et de passer de l'idée de en gros je veux aider les animaux et avoir un impact sur la planète parce que le chanvre c'est une plante juste exceptionnelle en permaculture elle pourrait être utilisée d'une manière top c'est la plante qui a le plus de potentiel d'un point de vue d'agriculture et aujourd'hui on sait qu'on a besoin d'alternatives dans tous les territoires et donc forcément voilà quoi t'as ça et puis... la pilote de laine, tu la défiles, et puis t'arrives à ce qu'on en a.

  • Speaker #1

    Moi je trouve que c'est une question hyper intéressante, et j'aimerais juste creuser encore un petit peu, parce que tu sais le podcast a une visée très inspirationnelle, c'est de montrer à la population créole que c'est possible d'entreprendre, et je trouve que trop souvent... on arrive et on explique le projet tel qu'il est un peu dans sa version finalisée, comment est-ce qu'on le pilote, etc. Mais je trouve qu'il y a cette partie justement que tu décris assez bien, je sens qu'il y a un truc, il y a une opportunité, mais par quel angle attaquer cette pelote de laine ? Et tu vois, on peut le dire aux auditeurs, on se connaît toi et moi depuis le collège, donc ça fait longtemps. Et quand tu m'as parlé de ce projet, il y a maintenant trois ans, moi j'ai tout de suite vu que c'était en fait, j'ai trouvé qu'il y avait un fit naturel entre le projet et toi, le porteur de projet. Donc d'une part, mais je pense que tu n'es pas arrivé par hasard. Donc là, on sent qu'il y a plusieurs éléments. Il y a d'un côté.

  • Speaker #0

    ton activité dans la finance où tu vois qu'il y a un marché qui explose dans le secteur du cannabis thérapeutique. Tu nous dis un peu dans le même temps que tu t'es retrouvé à avoir un chien dont tu devais t'occuper et qui avait des problèmes comme ça. Donc là, tel que tu le racontes, ça semble logique de se dire Ok, il y a ça, il y a ça, je mélange les deux. Mais en vrai, comment ça s'est passé ? Quand tu as adopté ce chien-là, est-ce que tu avais déjà entendu parler des bienfaits du cannabis ? Ou est-ce que c'est justement le fait ? de chercher des solutions qui t'a amené à ça ?

  • Speaker #1

    C'est le fait de chercher des solutions et surtout il y a de la rétrospective. Je trouve que l'apprentissage, c'est pour ça que le temps je pense qu'il est extrêmement important et les notions de temporalité, de tester pas mal de choses, mais tu as tous les trucs de capillarité que j'expliquais tout à l'heure et ton chemin de vie, j'aime beaucoup cette image, tu as une image avec un chemin de vie qui fait comme ça et tu as encore toutes les autres capillarités. Et donc ça te montre toutes les possibilités que tu as et c'est ça les... les chemins de vie qu'on a, je pense que la chance, c'est... Déjà, c'est de la chance, des fois t'as de la chance, des fois t'en as pas. Moi, je vois la chance d'être né à La Réunion. C'est juste incroyable, malgré les difficultés qu'on a, malgré toutes les difficultés qu'on a. Je vais à Cuba, j'ai eu la chance d'aller à Cuba, c'est pas pareil. J'ai eu la chance d'aller à Madar, c'est pas pareil. Enfin, je veux dire, et pourtant, voilà quoi. Donc oui, il y a une part de chance qui est inéluctable, mais je pense que l'esprit fait beaucoup. Et quand tu as cette volonté, et moi j'ai toujours eu en moi cette volonté que je pense a été insufflée à la fois par mon père qui était entrepreneur, il était restaurateur, et moi je travaillais dans son restaurant quand j'étais plus jeune, je l'ai aidé, et ma mère qui m'a aussi toujours donné de la confiance pour pouvoir faire ça. Et du coup, il m'a toujours dit, il faut que tu sois ton propre chef, d'une certaine manière. Et donc, j'ai toujours naturellement eu envie d'être entrepreneur. Et donc, j'ai toujours été à l'affût de quelque chose, d'une opportunité qui fasse du sens à la fois pour moi et pour ma vision du monde. Et c'est avec le cannabis pour les animaux que je l'ai trouvé.

  • Speaker #0

    Cette notion de confiance en toi, je trouve que... Je trouve que c'est un des traits qui te caractérise le mieux, je pense. Cette espèce de charisme et de confiance. Et quand tu m'as parlé de ce projet il y a déjà trois ans, au tout début, moi tout de suite, je t'ai dit, voilà, il faut que tu viennes parler de ce projet-là dans le podcast parce que c'est hyper intéressant. La niche est originale et innovante. Et je me rappelle, à l'époque... tu étais déjà très convaincu du projet. Mais pour revenir à cette notion de capillarité, tu me disais que tu ne souhaitais pas en parler tout de suite, justement parce que vous étiez dans cette phase où vous cherchiez encore un peu le chemin à prendre. Et aujourd'hui, effectivement, en trois ans, vous avez fait un chemin incroyable. En deux mots, là, tu nous as dit qu'aujourd'hui, on peut retrouver les produits chez des vétérinaires, on peut commander en ligne. Mais en vrai, entre il y a trois ans et aujourd'hui, il y a eu tout un travail énorme de recherche, d'acculturation aussi du marché. Et donc, effectivement, c'est sans confiance et sans certitude que la vision est bonne et que l'impact qu'on peut avoir est fort. On a vite fait d'abandonner. Donc si, on revient un petit peu, tu vois, sur les grandes étapes. Donc là, tu nous as dit que c'est par capillarité et par test que tu as fini par arriver un peu dans ce feat-là, animaux, cannabis, thérapeutique. Et maintenant, une fois que tu as trouvé cette opportunité-là, que tu vois que c'est là-dedans que tu veux aller. Je sais pas comment poser la question, quelles ont été les difficultés, comment vous avez fait, c'était quoi les grandes étapes ?

  • Speaker #1

    Ouais, je te racontais un bon tabac d'aggule. Attends, je vais te donner un petit moment. C'est quoi un bon tabac d'aggule ? J'ai monté Zams, j'ai validé, je pense que mes venues il y a un certain temps, mais avant que je vois si c'était ok ou pas. Et j'ai ouvert la boîte en mars 2021. seul parce que je me disais que j'allais faire quelque chose dans le milieu du cannabis mais j'étais quasiment sûr que c'était avec les animaux mais je ne trouvais pas l'approche et j'ai après un peu un an de recherche voilà j'ai pu sortir les premiers produits et qu'ils soient sur le marché au niveau des vétos au mois de mars 2022 Et donc, ça, c'est des études cliniques, des études du marché, on va dire, et du produit, et des bons produits. Et c'est à ce moment-là que j'ai eu la chance de les vendre à La Réunion. Donc à La Réunion, j'ai eu un superbe taux. Les vétérinaires réunionnais ont été très réceptifs aux produits. Ils voulaient l'essayer. La population était réceptive aussi parce qu'elle comprend les effets de la plante. Donc c'était génial. Sur 55 cliniques réunionnaises, j'ai pu... Vendre à une dizaine, ça fait quand même un taux de 20% de réussite sur un marché dans lequel, Faisal Tirel était banquier d'affaires avant, c'est pas un représentant pharmaceutique. Tu prends ta caisse, tu vas là-bas, tu parles avec les personnes, les vétos c'est déjà sympa, ils ont pu me recevoir, mais il y a plein d'incertitudes. Mais en tout cas, avec des bons résultats, j'étais content. Donc je suis sur cette vibe-là, et je rentre en France, je dis je vais faire la même chose. j'arrive à paname ça j'étais là bas j'étais resté à réunion pendant deux mois pour faire ça et je rentre à paris et là j'essaye à une ou deux cliniques j'appelle j'appelle 50 cliniques en l'après midi et que des noms que des noms que des noms que des noms que des noms ah oui pour venir le lendemain sur un mec qui a une vidéo dans le cannabis vétérinaire dans un cabinet dans paris dit oui amener vos produits donc une vingtaine de conduits j'ai bon génial où je vais faire une vente où il va vouloir s'enregistrer, tu vois j'avais déjà tout préparé et tout. Et le gars, ça se passe super bien au départ, et puis à un moment donné il me dit, bon ok, il veut faire un dépôt vente. Donc moi je lui dis, écoutez, je les ai déjà vendus les produits à La Réunion, on ne va pas faire de dépôt vente, je suis sur de la vente. Non, si, laissez-moi vos produits, etc. Bon au final je suis ok pour un certain nombre de choses. Je mets en plus un discount, et je dis, voilà quoi. on est là dessus et et le gars au final il me dit quand je laisse les produits qui va pour signer le contrat il me redemande encore une ristourne donc il avait eu dix ils voulaient genre 25 maintenant je dis non mais en fait il faut arrêter non c'est pas comme ça en fait et là il me dit ok dégagé des gars comme vous il y en a 25 il y en a partout dégagé vous avez rien à faire ici et c'était sur une cinquantaine d'appels le seul vétérinaire que j'avais pu aller voir en france à paris Et j'étais très très bien comme ça quoi. Donc après avoir reçu l'accueil favorable de La Réunion, bah je prenais la douche pas de Parisienne quoi. Le mois de mars, sympa. Donc bon voyage pour un bon tabac de la gueule.

  • Speaker #0

    Exactement. Ouais je rigole parce que tu nous expliques donc... Si on devait traduire ça, tu nous expliques... Tu nous as dit que tu vas nous expliquer comment t'as reçu une grosse claque. Et puis tu commences à nous dire... à nous parler des 20% de conversion à la Réunion, des 10 cliniques qui ont signé. Ok, là je comprends mieux. Et justement, quand tu sors de ce rendez-vous-là, émotionnellement, comment tu te sens ? Est-ce que tu le prends pour toi ?

  • Speaker #1

    C'est chaud.

  • Speaker #0

    Comment tu réagis ?

  • Speaker #1

    C'est trop chaud parce que c'est un moment hyper complexe. En même temps, je devais m'associer avec le vétérinaire parce que j'avais toujours compris que... Pour intégrer ce marché-là, il fallait que je sois associé avec la bonne vétérinaire. Et j'avais fait des recherches, j'avais un pote qui m'avait aidé, j'étais en discussion avec quelqu'un avec qui j'avais bossé pendant un certain temps, et au bout de six mois, ça n'allait plus, et j'étais dans une situation très inconfortable, et donc il y avait besoin de changer. Et là, en même temps, j'ai ça, plus le froid, plus le fait que tu es en France, tu es tout seul, enfin... galère quand il fait froid tu vois c'est chaud c'est chaud et puis heureusement j'avais des potes donc j'avais des potes j'étais chaos je pense j'étais quasiment pas burn out mais j'étais j'étais cramé j'étais cramé et donc j'étais avec un pote et il est quitté un boulot qu'il avait en finances il me dit attends je vais t'aider tiens voilà fait ça ça comment ça t'a fait un peu ensemble et puis il rencontre la mme celle qui devait être mon associé, ça ne fit pas du tout et en même temps on rencontre quelqu'un d'autre et ça fit trop bien. Et du coup on décide de retravailler ensemble, d'essayer quelque chose pour voir si on s'associerait tous les trois, si ça fait du sens et tout et tout. Et au final je peux m'associer avec Christelle en 2022 alors qu'au mois de mars j'étais au fond du trou et qu'au mois d'avril on commençait à bosser un peu ensemble. La résilience des fois ça aide un peu, ça sert parce que la vie c'est des hauts et des bas mais quand t'es dedans, quand t'es dans le dark c'est chaud. C'est extrêmement complexe. Je me permets de nous parler comme si on était en potes et que les auditeurs me pardonneront mon pensée approximative. Voilà, je pense qu'on est entre nous, donc il faut s'exprimer comme je me sens.

  • Speaker #0

    Tout à fait. Là, tu soulèves vraiment énormément de sujets et tous les sujets seraient intéressants d'aller. On parle de l'importance de bien s'associer, on parle de l'importance d'être bien entouré de manière personnelle quand on entreprend. On parle aussi des affres de la vente, comment réagir à... plusieurs noms d'affilés, comment réagir à de mauvaises expériences. Ce qu'on va faire, je vais donner la parole à Clément, qui trépigne depuis tout à l'heure, je le vois, il n'en peut plus attendre. Et puis, c'est lui qui va décider de la suite, des questions, voir vers quoi il veut t'amener.

  • Speaker #1

    Avec plaisir. Merci, Franck. Merci Franck de ne pas m'avoir oublié. Mais la discussion était passionnante, je me sentais comme un auditeur qui vous écoutait. C'est intéressant et j'ai vécu l'anecdote avec toi et je me dis que ça a dû te demander beaucoup de sang-froid pour partir tranquillement sans te mettre un calme. J'avais envie de le... Non mais ça se répasse énormément et il ne capte pas. Mais bon, je ne peux pas. Ouais, bien sûr, t'as été obligé de rester dans le paldinga. Et surtout, j'imagine que comme beaucoup d'écosystèmes, c'est un écosystème qui est tout petit, et comme dans beaucoup d'écosystèmes entrepreneuriaux, c'est difficile aussi de se fâcher avec les gens parce que c'est des petits mondes, même si, bon, voilà, c'est sûr, vous n'allez pas être copains, mais bon, en tout cas, tu dois rester, surtout quand tu es au début, tu dois faire tes preuves, tu dois rester dans une strice. Ouais, et puis en plus de l'intérêt, on est tous sur une planète où on doit tous être confrontés à différents types de personnes. Ouais, bien sûr. Mais on partage tous le même espace. Donc voilà, c'est pas quelqu'un que j'inviterais chez moi, c'est pas quelqu'un avec lequel j'aimerais être ami, comme tu le dis. Mais bon, il m'a donné une certaine indication du marché, et qui confirmait que pour moi, il fallait que je m'associe dans ce marché pour y avancer. Bon, c'est juste un compte plus, quoi. peut-être qu'un jour il t'aura parrainé à dire en fait ça m'intéresse peut-être tu pourras lui dire c'est 20% en plus 20% de cette technologie c'est ça ben ouais moi je voulais revenir sur un sujet que je pense peut-être qui n'est pas clair pour beaucoup de monde c'est un Tu as parlé du cannabis, de la plante, on en parlait du champ, du CBD. Est-ce que tu peux nous clarifier un peu, c'est quoi la différence entre tout ça ? Oui, bien sûr. C'est pas simple, c'est quand même une plante extrêmement complexe. Le monde végétal est totalement fascinant, mais la plante de cannabis, elle a énormément de molécules. Donc à l'intérieur, si on pouvait appeler les principes actifs, le grand de ces principes actifs serait les cannabinoïdes. Donc nous on connaît beaucoup depuis récemment le CBD, mais beaucoup de personnes aussi connaissent le THC, donc le tetrahydrocannabinol. Donc en réalité, il y a plusieurs molécules, et certaines sont psychoactives, comme le CBD, le THC, etc. Et certaines sont psychotropes, comme le THC, mais le CBD ne l'est pas. Donc quand on parle d'effet psychotrope, on va commencer... ça peut se caractériser par différents effets chez différentes personnes avec différents effets secondaires, propres et dans la plante d'Alzheimer, je vais l'appeler en ce moment Anus Boisdêtre parce que c'est... la variété botanique s'appelle cannabis sativael donc quand on utilise une sémantique qui dit chanvre c'est qu'on veut être politiquement correct pour pas effrayer au niveau du THC mais c'est comme si on appelait un champignon de Paris différent d'un shiitake ou d'un champignon qui contiendrait de la psilocybine. Au final, ça reste un champignon. C'est pas parce que tu manges une pomme garnie que tu vas te dire que la Williams ou la Pink Lady, ah non, franchement, c'est pas une pomme. Non, c'est une plante, la variété botanique, c'est celle-là, et il y a différents composés dedans, point barre. Ça, c'est les points de vue scientifiques, etc. Et donc, le zamal, il a plein de composés et quand tu le prends d'un point de vue pharmaceutique, parce que quand tu le prends d'un point de vue pharmaceutique, tu décomposes les composés, donc tu as bien évidemment les cannabinoïdes, mais tu as d'autres molécules, les terpènes, les flavonoïdes, donc qui déterminent le goût, la couleur, enfin voilà, c'est un terme un peu technique. Tu peux avoir quelque chose avec des formulations, avec des multiples possibilités qui peuvent marcher bien sur tous les animaux, tous les vertébrés en tout cas sur cette planète. Donc le cannabis sativaël est une molécule qui accompagne les mammifères depuis des milliers d'années et qui accompagne l'être humain depuis des milliers d'années. On en retrouve dans les textes de médecine chinoise antique, on les retrouve avec les égyptiens. Petit cours d'histoire. pour rappeler les choses et mettre l'église au milieu du village. Et donc, ça fait depuis 1953 qu'il est banni de la pharmacopée française. Voilà, donc avant 1953, il y avait même des prescriptions de cannabis pour soigner l'asthme. Donc voilà, en décoction, dans du vin ou à fumer, en plantes. Donc voilà, c'est une plante qui a été diabolisée sur les 70-80 dernières années due à des problématiques... international mais c'est une plante qui accompagne l'être humain et qui a forcément une utilité et ses utilités sont multiples et justement sans rentrer dans le dans le débat mais juste pour qu'on comprenne on va dire la structure autour autour de la vente du cannabis quel est l'état de la réglementation aujourd'hui en france qu'est ce que tu as le droit de faire Et qu'est-ce qu'on n'a pas le droit de faire ? Tout dépend en fait de comment tu vas prendre l'industrie du cannabis. Est-ce que tu prends l'industrie du cannabis médical qui va s'ouvrir l'année prochaine, donc en 1er janvier 2025, Tech The Walk qui est en train d'être votée, puis qui est passée et qui a été votée à la PLFSS, donc au niveau de la sécurité sociale, donc il y aura du cannabis médical qui sera disponible pour les patients sur 5 indications. en humaine, je parle, c'est pas plus que 3 sur la bouleur et puis d'autres sur des formes d'épilepsie résistantes à certains pharmaco déjà en place donc il y a des médecins qui sont formés là dessus moi j'avais fait une formation à Paris-Saclay, un DEU de cannabis médical il y avait d'ailleurs quelques pharmaciens réunionnais et médecins réunionnais donc j'étais ravi de pouvoir compter comme à chaque fois sur le soutien de mon île là dessus et qui voit que les choses avancent Et donc ça, c'est un marché. Ça, c'est un marché médical, au pharmaceutique, etc. Et puis, tu as le marché du chambre bien-être, qui contient le CBD. Et puis là, tu as les boutiques de CBD où on vend des fleurs. Sachant que le marché médical, lui, il est bien réglementé, il est clair, il est net. Mais tu n'as pas de fleurs, par exemple. Donc, tu ne peux pas faire de fleurs. Des huiles. Parce qu'ils estiment que la fleur n'est pas une forme galénique appropriée. Voilà. Donc en fait, tout ça pour dire que c'est très complexe, parce que je t'ai parlé de l'humain là et juste du médical, dans l'humain t'as aussi le récréatif qui là est lui suivi par le marché noir, donc aujourd'hui parce qu'il y a une réglementation qui est profonde en France, il y a quelque chose qui tombe dans le marché noir et il y en a d'autres qui tombent dans une zone grise, et dans la zone du CBD, il y a beaucoup de zones grises, et donc c'est pour ça que ça amène aussi une confusion sur la plupart des personnes, parce que d'un côté t'as le médical, T'as un truc bien-être, t'as un marché qui continue d'exister, tu sais pas trop, les flics ils savent pas s'ils peuvent te contrôler, tu peux te faire contrôler en voiture, avoir fumé du CBD et être positif alors qu'en fait il n'y a pas de THC et donc les tests on sait qu'il y a des défauts. Tu vois donc il y a tout un truc qui demande une réglementation beaucoup plus claire au niveau national, au niveau international, il y a quelque chose qui se passe à l'Europe, mais bon on dépend de l'Europe, l'Allemagne a légalisé le cannabis. récréatif en tout cas médical des coups plus light il ya une industrie qui se fait là bas et qui prévoit plusieurs milliards et nous pas en france alors qu'on est le troisième producteur de chanvre chanvre cannabis cette iva l2 de ce nom de son nom réalité au monde on patine un peu parce qu'on a une réglementation qui est pas adapté et mais toi du coup tu évolues dans lequel Ma question, c'est intéressant tout ce que tu viens de nous dire et merci d'être entré dans ce détail-là. J'espère comprendre toi, dans ton activité, dans quel cadre tu rentres ? Parce que tu nous as parlé du côté médical. Moi, je suis dans le milieu des animaux de compagnie. Ce que je fais, comme je te l'ai expliqué au début, c'est que je suis dans les produits d'hygiène et de soins au niveau des animaux de compagnie dans l'industrie. Donc nous on... Ok, et dans ce cadre là, du coup, tu as le droit d'utiliser l'hyperdermis, ça c'est la réglementation que tu autorises, ok ? Bah tu utilises de l'huile de chanvre, on utilise de l'huile de chanvre. Ok, ok. Si tu veux, il y a des ressources très intéressantes, s'il y a des gens qui les veulent, tu peux les mettre, quoi, mais le site de la DGCCRF et de la Mildeka, qui est l'organisme de répression des drogues, te donne quand même... pas mal d'informations qui sont très intéressantes. Et donc, du coup, tu as les différentes catégories dans lesquelles tu peux entrer. Enfin, moi, je pense qu'à chaque fois que tu as besoin d'une info, il faut aller à la source, quoi. Le texte de loi, il est là, tu regardes, il est là, il est présent. Tu vois, c'est... Et tu as pas mal d'infos là-dessus, en fonction de... Si tu veux faire de la fleur, si tu veux faire des compléments alimentaires, si tu veux faire de l'animal, si tu veux faire du médical, si tu veux faire de la cosmétique. Enfin, tu as pas mal de trucs.

  • Speaker #0

    Peut-être encore une petite question pour peut-être grossir un peu le trait. Est-ce que ton activité avec les animaux est liée d'une façon ou d'une autre à la réglementation pour l'usage avec les humains ou on est sur deux mondes totalement différents ?

  • Speaker #1

    C'est deux choses totalement différentes d'un point de vue réglementaire. Au niveau des humains, tu es... relié par l'ANSES, l'Agence Nationale de Sécurité des Médicaments, et puis tu avais une commission indépendante sur le cannabis thérapeutique. Et au niveau des animaux de compagnie, tu es lié au ministère de l'Agriculture, tout en haut, et dessous tu es lié à l'ANMV, l'Agence Nationale de Médicaments Vétérinaires, ou les problématiques européennes, si tu fais de l'aliment complémentaire ou si tu fais un produit d'hygiène. Donc tu vois, tu as plusieurs catégories, c'est comme nous, les animés de compagnie, ils ont aussi plusieurs catégories de produits qui vont les toucher, tu vois, c'est pas juste une seule catégorie. Il y a une complexité un peu moindre, parce que c'est un sous-segment, mais il y en a quand même.

  • Speaker #0

    Ok, c'est très clair. Tu disais que la France était le troisième producteur de chanvre au niveau mondial. du coup moi ça soulève deux questions première question qu'est ce qu'on fait de tout ce chanvre là qui est produit en france et deuxième question est ce que toi du coup tu as matière première tu vas la chercher en france ou ailleurs

  • Speaker #1

    ça c'est une bonne question alors qu'est ce qu'on fait du chant la france était l'une des premières puissances européennes du chambre son appelé on s'utilisait pour faire du tissu ce type notamment pour les cordages des bateaux la lia la santa santa maria et la pinta je suis plus là pour les stades pour quatre cent quatre cent quatorze 92 il avait ses toiles et les toiles était en chambre la bible de nuremberg a été imprimé papier de chambre donc En fait, avant l'apparition des molécules synthétiques, beaucoup de choses étaient faites en renouvelables, et donc notamment en chanvre, parce que c'est une plante extrêmement versatile, et donc qui a de multiples usages. Et en France, on peut par exemple faire du béton de chanvre. L'avenir, imaginez des éco-constructions avec du chanvre. En gros, c'est une matière qui est très intéressante, parce qu'elle résiste au feu, c'est assez léger, c'est résistant. Il y a plein de belles choses qui sont en train de se faire. Donc cette industrie qui existe aujourd'hui avec ces hectares de chanvre qui poussent, la plus grande partie sert à ça, sert aux semences. Au niveau de l'agriculture, c'est des semences qui... Les graines de chanvre, elles sont extrêmement riches en oméga-3, 6, 9. Elles sont bien équilibrées, elles sont riches en protéines. C'est une protéine végétale qui est extrêmement riche. Vous pouvez faire de la nourriture avec. Je connais des boîtes qui font des steaks végétaux à base de protéines de chanvre. On peut faire défrirer des animaux, on peut nourrir du bétail, il y a plein de choses qu'on peut faire avec ça. Et puis il y a l'industrie de la fleur, donc ça c'est des différentes parties qu'on utilise de la plante, puis il y a l'industrie de la fleur qui touche un peu plus tout ce qui est industrie ou pharmaceutique ou cosmétique ou bien-être. Donc les marchés du CBD qu'on évoquait précédemment, les marchés médicaux qu'on évoquait, et la cosmétique, il y a des très belles boîtes qui sont montées et qui font des choses plus normales. Je ne sais pas si je peux citer de nom, mais d'un point de vue régional, moi j'ai créé ZAMZ aussi en m'inspirant de ce qui avait été fait, mais en le mettant à notre sauce d'une certaine manière, parce que je trouve qu'on s'inspire toujours et c'est ça aussi l'expérience. Et moi j'aimais beaucoup ce que faisait la marque Ocaran en Bretagne, et Flore Bougaine qui était dans la syndicat que j'ai rejoint, après qui était vraiment... Une entrepreneur, tout faisait du sens en fait. Tout faisait du sens. Et qui défendait vraiment sa région, et avec le chambre ça faisait beaucoup de sens, et donc je trouvais ça, je trouvais ça... très adaptable à la réunion et très différent en même temps.

  • Speaker #0

    Ok. Merci pour l'explication. Ça permet peut-être de bien distinguer qu'effectivement, dans le chanvre, il y a plusieurs parties et on va avoir la fleur qui va avoir une utilisation...

  • Speaker #1

    Je n'ai pas répondu à ta deuxième question. Alors oui, on essaie de se sourcer le maximum en France. L'huile de chanvre, elle vient du sud-ouest de la France. les cannabinoïdes qui sont dans voilà on les prend aussi de plantations qui viennent du nord de la france et de bretagne donc voilà une autre labo et en france après sur les compositions il se peut que parfois au niveau de bas des prix du marché de la compétition d'autres choses dans ce sens en europe et sachant que j'ai vu il ya quand même beaucoup de produits qui viennent d'autres endroits avec des qualités qui sont différentes parfois de pas si bonne qualité Donc c'est aussi nous une volonté de faire du sourcils légal, enfin on a plus grand marché à Hydro en France, mais du sourcils restera on va dire et intelligent et pour diminuer l'impact carbone parce qu'on ne peut juste pas faire des choses bêtes là-dessus. Voilà, c'était juste la petite question, désolé Franck.

  • Speaker #0

    Ok, donc là on a dressé vraiment je pense un portrait complet qui permet de comprendre. On a une plante, le chanvre, qui a des utilisations dans différents domaines. On parlait de textile, avant de papier, demain dans les éco-constructions. Et puis on a cette fleur qui va nous permettre de récolter des molécules, notamment la CBD et la THC, dont on peut faire des usages médicaux, thérapeutiques ou récréatifs, en fonction des usages et à chaque fois avec une réglementation qui y associe. ou pas associés d'ailleurs. Donc ce tableau-là nous permet maintenant peut-être de rentrer plus en détail dans le côté un peu business et entrepreneuriat au niveau un peu stratégique. Donc tu nous parlais par exemple de cette boîte Ocaran, c'est ça ? Oui. Qui t'a inspiré, qui t'a motivé peut-être à te lancer. On en revient peut-être à cette question-là de l'état du marché. Aujourd'hui, en France, ça représente quoi l'état des lieux des acteurs, comme toi, qui sont positionnés dans le bien-être des animaux par l'usage du CBD ?

  • Speaker #1

    Il y en a beaucoup moins. On est dans un moment, avec la conjoncture économique, avec tout ce qui se passe, la guerre, l'éternité politique, la dissolution, etc. On est dans un moment de rétraction. Nous, on le voit assez peu parce que dans notre niche, on croit, mais on a des concurrents qui ont fermé, qui généraient du CA, mais qui ont eu des problèmes au niveau de la catégorisation et de la réglementation. Donc, si mon entretien sert à inspirer, il y en a d'autres qui veulent se lancer. venir me dire bonjour et venir sur la cause. Il faut faire attention à la réglementation, je pense que ce serait mon premier conseil. Qui changera, qui est amené à changer, voilà il y a plein de choses. Et puis voilà quoi, au niveau des CBD shops, c'est beaucoup monté puis ça a redescendu. Il y a beaucoup de franchises qui ont arrêté. Il y a beaucoup de gens qui se sont lancés en pensant que c'était un peu comme la ruée vers l'or. et que parfois, il y a un peu de green rush, tu vois, donc c'est la ruée vers l'or vert. Mais il faut faire attention. Je pense que ce n'est vraiment pas une industrie facile. Je ne pensais pas m'attaquer à un aussi gros morceau, malgré le fait que j'avais choisi une niche qui, pour moi, présentait quand même pas mal d'aspects intéressants. Mais voilà, je pense qu'il y a un business. quand même plusieurs business qui se développent, il y a quand même beaucoup de marques qui font quelques millions. Nous, on n'y est pas encore après notre première année d'exploitation, mais bon, dans notre niche véto, on est la marque qui prend le plus de parts de marché, qui avance et qui est bien. Mais ouais, il y a de la place, il y a de la place.

  • Speaker #0

    Après, il faut être prêt à se prendre des tabac d'agueule.

  • Speaker #1

    C'est hyper intéressant, je trouve. En fait, ça me fait penser un peu à une question qui revient souvent chez les primo-créateurs, qui se disent j'ai une super idée de business Et je vois que personne n'y est encore allé. Et du coup, il y a un peu ce côté, comme tu dis, rouille et vert. Alors, j'ai l'impression d'avoir trouvé le truc où je serais tout seul. Nous, on a tendance à dire que quand il y a des acteurs qui sont déjà là, c'est qu'il y a une opportunité avérée. Toi, ce serait quoi ta position ? Un marché sans...

  • Speaker #0

    Ça dépend. C'est comme le cycle de la vie, ça se contracte, ça s'équence. Moi, je pense que la plurale ne devient plus grosse. On va prendre la métaphore du début. Mais là, d'un point de vue, une situation macroéconomique, on est dans une situation un peu de merde. On va s'avouer qu'on est en stagflation. En France, les taux d'intérêt augmentent, le pouvoir d'achat diminue. Les Français sont stressés, les gens sont stressés en général. Les perspectives ne sont pas forcément bonnes. Et donc c'est un environnement qui est difficile pour toutes les entreprises, pas juste les start-up. Toutes les entreprises ont des difficultés. Après tu en as quelques unes qui explosent. Tu as toujours des risques et des opportunités. Et je pense que ce marché il en présente encore pas mal. Et là on est dans un marché où il y a eu un peu de ménage, mais c'est pas plus mal. Donc quand il y a du ménage ça laisse aussi des opportunités et de la place pour des acteurs plus sérieux et pour faire avancer cette industrie. Nous, on est tout à fait ouvert au partenariat. Ce qu'on a mis en place, les partenariats avec les universités, les brevets, les études cliniques, c'est du temps incompressible en fait. C'est-à-dire, en rentrant au marché au bon moment, sur les bons aspects, tu crées forcément un avantage. Donc, il faut que je l'ai en tant que first mover. Parce que je n'étais pas first mover, pour répondre à ta question, je n'étais pas le premier, je ne pensais pas que j'allais trouver la pépite. Mais je pensais que j'avais trouvé... une bonne grosse mine d'or et que je pouvais peut-être atteindre une pépite. Tu vois ? Et ouais, je pense que je suis plutôt à l'endroit où je voulais être.

  • Speaker #1

    Le chemin, le chemin suit son cours.

  • Speaker #0

    C'est jamais fini. C'est jamais fini, on avance toujours, il y a toujours un truc, il y a toujours une galère. J'ai l'impression que c'est en fonction des problèmes qu'on veut prendre. Tu vois, t'as toujours un nouveau problème, t'as toujours une nouvelle galère. c'est jamais hyper linéaire, ça continue au niveau des difficultés, c'est d'autres difficultés plus difficiles, enfin tu vois c'est comme Dragon Ball Z quoi tu vois. Je suis hyper intéressé par tout ce que tu dis donc j'ai beaucoup de questions,

  • Speaker #1

    Clément n'hésite pas à me couper la parole si tu veux intervenir juste. Tu vois, en t'écoutant parler, on voit qu'il y a un gros travail de business development déjà. Aller démarcher les vétérinaires, gérer l'opérationnel aussi. On sent qu'il y a aussi un gros sujet de recherche, un gros sujet peut-être un peu aussi de, je ne sais pas si c'est le bon mot, mais de lobbying peut-être. Aujourd'hui, toi, dans ton quotidien d'entrepreneur à la tête de cette startup. Comment se répartit ton temps ? Une journée type ou une semaine type, déjà, est-ce que ça existe ? Et puis, sur quoi toi tu te focalises le plus peut-être ?

  • Speaker #0

    Je ne sais pas si je suis le meilleur exemple pour ça, parce que je pense que justement ça a été une de mes erreurs sur certains mois. J'ai été quelqu'un de très organisé en étant banquier d'affaires. On l'a été pendant un an et demi. Et moi, sur les derniers mois de la levée, je pense que j'ai eu pas mal de difficultés. parce qu'on a essayé de faire une levée de fonds on avait des lettres d'intention des vétérinaires qui nous suivait enfin on a déjà déjà regardé au niveau d'investisseurs etc mais là on voulait faire un boutique est un truc qui nous permettent vraiment de marquer les esprits d'accélérer etc un truc de transformant et on l'a fait avec les précautions qu'on n'a pas Des songes du syndec, tu vois, genre en testant vraiment beaucoup de choses et en ayant des bases qui pour nous sont solides, ne peuvent pas mettre d'avancée, et on s'est pris un boomer, donc ça, ça fait partie aussi des claques qu'on apprend, et je pense que si je... pouvait changer certains aspects, j'aimerais bien les changer pour m'apporter plus de stabilité et garder ce truc de cette journée type. Mais si je devais avoir une journée type, parce que c'est ce que je fais aujourd'hui, maintenant que j'ai un autre cri conscient, c'est une journée où je vais quand même parler à mon associé au niveau de la stratégie, on va quand même s'appeler sur des sujets opérationnels. assez souvent donc ça demande quand même une certaine forme de tension il ya assez peu de dans les jours qui nous sont dédiés il ya des interactions qui sont intenses et qui nous permettent de travailler indépendamment sur des sujets de fond discute quand même avec Avec océane qui est notre personne des ventes tu vois qui qui est sur le terrain aujourd'hui à discuter avec des centaines de vétos, d'ASV, etc. pour prendre le coup du marché, pour être présente, pour être là, avec Hugo, avec Mélanie qui sont les alternants, avec Alexandra qui va nous voir. Donc il y a une partie équipe qui pour moi est très importante et qui parfois pose des difficultés par rapport au fait qu'on soit chacun dans des endroits. Donc il y a la proximité physique. Il y a du développement commercial avec des partenariats. Ces deux dernières semaines, on a fait deux ou trois partenariats, on est rentré dans des choses qui font du sens pour nous, le mouvement Impact France en était une, et on a eu un très joli score, donc chapeau à Christelle, mon associée, qui a rempli le dossier. On n'a vraiment pas à rougir par rapport à une EDF, d'autres startups, des grosses boîtes. Voilà, on est dans le top 5%, donc moi je suis bien. Donc je suis content. Et il y a toute la partie financière, donc développement financier, discuter avec des partenaires, des développements de produits, des contrats de partenariat à l'essencing. Donc voilà, c'est un peu tout ça. Et puis à côté, il y a le côté moins glamour. payer toutes les charges, régler les problèmes au niveau des impôts, lui dire qu'il vient vous prendre de l'argent alors qu'en fait il ne devait pas, ils se sont trompés, l'administration s'est trompée, oui on est obligé de leur couvrir après, donc regardez chaque euro, chaque dépense, enfin tout compte quoi, tous les petits détails de merde, on est au centime près, parce qu'un euro ça compte en fait, et je pense que quand on commence petit, et qu'on fait les choses bien, après à un moment donné tu peux aller plus vite. Mais voilà, donc je pense qu'il y a une part à payer aussi, Franck, dans une journée idéale de choses que tu aimes moins, de choses que tu aimes plus. Mais moi, j'aime bien faire ma to-do list le soir quand j'ai fini. Le matin, quand j'arrive, je regarde ma to-do list, je la règle une par une avec les qualités un peu plus importantes ou les tâches opérationnelles que j'ai à faire. Et puis quand je l'ai fini le soir, à 70-80%, elle est finie. Et j'ai fait quand même, j'ai essayé de faire un peu de sport aussi parce qu'il faut se préserver, il faut bouger, il ne faut pas laisser de devant son écran et voilà. C'est un peu ça ma chronétique, si je devais résumer.

  • Speaker #1

    Merci pour cette plongée dans la réalité de l'entrepreneuriat.

  • Speaker #0

    Franck, si on était, pour faire une petite blague, si on était comme en 6ème et en 5ème en classe pour... pour rigoler et être ensemble, franchement, je pense que je travaillerais mieux.

  • Speaker #1

    Comme je te comprends. Merci beaucoup, Faisel, pour ce petit souvenir du collège qui me ramène des années en arrière. Ça m'a fait très plaisir de te recevoir dans le podcast. Je disais, ça faisait longtemps. que je rêvais d'avoir cette discussion, cette conversation pour mieux comprendre la genèse du projet, mieux comprendre l'univers dans lequel tu évolues au quotidien, et puis de voir un peu où est-ce que tu veux aller, et toutes ces questions, trouver des réponses. Merci beaucoup. Je parle comme si l'épisode était terminé, mais ce n'est pas encore fini. On a l'habitude de le commencer par un portrait créole, et je disais en début d'épisode... On apporte beaucoup d'innovation, mais il y a des choses quand même qui ne changent pas. On ne change pas une équipe qui gagne. Et donc, moi, je commence toujours avec le portrait créole et Clément finit toujours les épisodes sur des questions rapides. Donc, je vais repasser la main à Clément et il a préparé quelques questions un peu nouvelles. Tu verras. Et il va t'expliquer les règles du jeu assez particulières pour cette fin d'épisode.

  • Speaker #0

    Ah oui. Bon, bonne rôle.

  • Speaker #2

    Merci. Allez, c'est parti. Pour ces questions, l'idée, c'est d'essayer d'y répondre de la manière la plus concise possible. Déjà, est-ce qu'il y a une question que tu aurais aimé qu'on te pose et qu'on ne t'a pas posée ?

  • Speaker #0

    Oui, pourquoi ? En tant que quoi, je pense que c'est une chance d'être entrepreneur réunionnais.

  • Speaker #2

    Allez, vas-y. Pourquoi c'est... Pourquoi est-ce que c'est une chance d'être entrepreneur réunionnais ?

  • Speaker #0

    Entrepreneur réunionnais ou des Antilles, enfin je ne connais pas vraiment les Antilles, mais pour moi, on a la chance d'avoir une population extrêmement diversifiée dans un cadre spécifique et d'avoir une richesse sur plein d'industries. Et donc de pouvoir les tester, il y a une échelle locale qu'on peut penser. Donc à l'échelle du monde, c'est aussi un laboratoire. Et je pense que des îles comme Maurice, par exemple, le font très bien et d'autres îles qui le font bien au Singapour. Voilà, donc notre insularité ne doit pas définir le fait qu'on a quelque chose à apporter.

  • Speaker #2

    Du coup, je te remercie pour la perche, parce que j'avais une question qui est assez proche de celle-là. De quoi tu rêves, toi, pour la Réunion ?

  • Speaker #0

    Mettre la Réunion en l'air.

  • Speaker #2

    Et ça veut dire quoi, de manière, tu vois,

  • Speaker #0

    tangible ? Moi j'ai un sentiment que j'ai pris au Brésil, mais c'est un truc qui s'appelle la saudade C'est une sorte de mélancolie ou de douce utopie. Je ne sais pas de ce que j'ai vécu, tu vois, c'est cette époque, une famille réunionnaise qui était beaucoup plus proche, plus unie, les grand-mouns, les bébés, tu vois, quatre générations réunies sous un toit, avec une vie plus proche, mais tout en ayant de la modernité. Je crois qu'on a un savoir vivre ensemble à la Réunion. qui fait de nous quelque chose d'extrêmement valorisant. Et donc, pour nous, c'est pouvoir préserver cette identité culturelle. On avait déjà peut être échangé sur le sujet, je pense, une fois. On s'était vu un restaurant. Donc,

  • Speaker #2

    une aventure d'entrepreneuriat, c'est quoi la chose qui t'a marqué le plus marqué de manière positive ?

  • Speaker #0

    L'impact qu'on peut avoir sur la vie des personnes, avec une idée, et à quel point ça peut changer et amener quelque chose. La jeunesse de ZAM, c'est vraiment apporter du bien-être aux animaux dans une approche qui respecte l'environnement, et c'est à notre échelle rendre le monde meilleur. Donc ça c'est notre raison d'être, et chaque personne qui rentre dans la boîte la lit, c'est moi qui l'ai fait, il faut que la personne soit au courant, elle se retrouve bien avec ça, et c'est ok. Donc ça peut paraître très fleur bleue et très bateau, mais c'est important en fait. Partir c'est un contrat implicite. Quand tu viens, il y a ça. Et il y a le cas d'Elodie et de Cookie. Cookie c'est un chien cancer, 15 ans, Jack Russell, tumeur à la patte gauche. Le véto, il lui donne une semaine à vivre. La maîtresse, elle est toute seule, elle n'a pas d'enfant. Elle est toute seule avec l'animal, il représente tout pour sa vie. Elle trouve nos produits, elle les essaye. et le chien il recourt, il remarche, il fait des balades, il fait tout ça et elle, c'est hyper cool pour elle. Donc le chien, au final malheureusement il est décédé tu vois, on fait pas non plus des miracles mais elle a fait 8 mois de vie avec nos produits en diminuant des opi type tramadol et elle a gagné 8 mois de vie alors qu'il lui donnait une semaine. Et quand t'as quelqu'un qui... tu vois ça représente beaucoup de choses. Donc c'est un foie petit comme ça. Mais dans l'impact d'une vie pour cette personne, je pense qu'on a fait beaucoup. Et ça, c'est quoi ?

  • Speaker #2

    Oui, et c'est aussi très concret, pour le coup. J'aurais cet impact de cette manière, de cette manière-là. Sur ton parcours, c'est quoi le pire conseil qu'on t'ait donné ?

  • Speaker #0

    Je pense d'enlever la positivité des choses. Je pense que parfois, en attendant, c'est peut-être un peu français. à être assez pessimiste et je pense que c'est assez foncé et il ya un espèce de truc où je pense que la pensée positive ça peut paraître bateau sous ma gueule voilà ça me va ok je suis d'accord mais je préfère rester positif et ça touche quand même beaucoup moi je sais que à partir du moment où tu mets du dit et du risque dans ton esprit bah forcément forcément tu morcelle un petit peu ton idéal et tu t'en éloignes un petit peu Bon, ça veut pas dire qu'il faut être idéaliste, tu vois, enfin, je sais pas, c'est pas un conseil, tu vois, mais moi, par rapport à moi, je sais que ça m'a pas fait forcément du bien. parce que ça m'a peut-être fait douter, après le doute te fait évoluer, mais c'est douloureux. Et le meilleur conseil qu'on m'a donné, si tu veux, c'est mon meilleur ami qui s'appelle Clément aussi, et qui m'a envoyé un truc, et c'est apprends à vivre avec la douleur. Comme quand on jouait au foot et qu'on jouait et qu'on était blessé, comme quand on faisait de la boxe et qu'on était blessé. Donc en fait, tu vois, apprends à tuer la douleur. Et ça fait un peu masochiste, mais en même temps, c'est la solution. Je trouve que ce que tu dis,

  • Speaker #2

    c'est quand même très parlant parce qu'il y a aussi ces phrases qu'on entend beaucoup dans l'entrepreneuriat qui sont très vraies. C'est être entrepreneur, c'est apprendre à vivre avec des problèmes et essayer de trouver toujours les solutions à tes problèmes. Et je trouve que c'est une image très réelle de l'entrepreneuriat. Et problème ne veut pas dire négatif en fait. C'est juste... ta manière d'aborder la chose qui est complètement différente et ça permet aussi de lier avec ce que tu disais tout à l'heure. Et ma dernière question pour toi c'est, c'est qui la personnalité ultramarine qui t'inspire le plus ?

  • Speaker #0

    Non mais ça c'est pas juste parce que moi je suis un refuteur donc forcément tout de suite tu es un joueur de football, tu me dis la réunion j'ai tout de suite un joueur de football. Mais ça c'est réducteur pour les autres alors que j'aime beaucoup les chanteurs mais ouais. En fait, moi j'aime bien Dimitri Payet, je ne l'achète pas, le gars est trop fort. Il y a ça à l'intérieur de Réunionnais, tu vois, d'abord, mais bon. Ça fait cliché, en plus maintenant il joue au Brésil, je pense que je m'entendrai bien si je discutais avec lui, parce que Brésil et Réunion, c'est le même combat. Mais c'est un peu un regard d'enfant, parce qu'au fond je suis un peu un enfant, donc si le joueur de foot qui a réussi à faire ça, qui nous a représenté là-dessus, ça aurait pu être un peu mon rêve. Donc du coup, chapeau à lui.

  • Speaker #2

    Dimitri, si tu nous écoutes,

  • Speaker #0

    sache que Faisel rêve d'une discussion avec toi. En tout cas, je te remercie d'avoir joué un jeu avec nous,

  • Speaker #2

    d'avoir répondu à toutes nos questions pendant cet épisode qui était très intéressant, très instructif aussi. On te souhaite beaucoup de bonnes choses pour la suite de ton parcours. Évidemment, nous, on va suivre avec grand intérêt l'évolution de ton projet, de ton parcours. aussi parce que c'est des fois ça pour changer bifurquer tourner à droite à gauche et on aime regarder comment ça évolue j'en profite pour remercier ma tous les personnes qui nous écoutent ils nous soutiennent on reçoit pas mal de retours de gens qui nous disent que ça les a aidés dans leur parcours on essaye de proposer aussi du contenu très très différent pour que chacun puisse se projeter, on mettra tous les liens et toutes les références dont tu nous as parlé dans l'épisode en commentaire, en description de cet épisode, et on vous dit à très bientôt pour un nouvel épisode encore merci à tous les deux et à très vite pour la suite à bientôt les deux,

  • Speaker #0

    big up

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Description

Faycel Tyrell, un entrepreneur réunionnais de la diaspora, aujourd'hui installé à Paris, nous fait l'honneur d'être notre tout premier créole de la diaspora sur le podcast. Il est à la tête d'une entreprise aussi originale qu'inattendue : ZamZ, une biotech spécialisée dans le c*nnabis médical vétérinaire. 🌿🐾 🗣️


Ce que vous allez découvrir dans cet épisode : Portrait créole revisité : Découvrez quel plat, quel lieu et quelle musique inspirent Faycel, plongeant dans ses souvenirs d'enfance à La Réunion.


🍛🏞️🎶 L'aventure ZamZ : Faycel partage le parcours audacieux qui l'a mené de la finance internationale à la création d'une entreprise unique, se concentrant sur le bien-être des animaux grâce au cannabis médical.


💡✨ Entreprendre en niche : On parle des défis d'un marché de niche, des réglementations complexes entourant l'usage du cannabis en France, et de comment Faycel a surmonté les obstacles grâce à la persévérance et l'innovation.


⚖️🚀 Résilience et détermination : Un regard authentique sur les moments difficiles, les "claques" qu'il a reçues en essayant de vendre ses produits en France, et comment il a su s'entourer des bonnes personnes pour persévérer.


💪 Les leçons tirées : Faycel nous montre que derrière chaque réussite se cachent des moments de doute, de recherche, et surtout une vision claire du bien-être animal et de l'impact que l'on veut créer. 🌍🐕



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Transcription

  • Speaker #0

    Quand on utilise une sémantique qui dit chanvre, c'est qu'on veut être politiquement correct pour ne pas effrayer au niveau du THC. Mais c'est comme si on appelait un champignon de Paris différent d'un shiitake ou d'un champignon qui contiendrait de la psilocybine. Au final, ça reste un champignon. Qui c'est un chien ? Cancer, 15 ans, Jack Russell, tumeur à la patte gauche, le véto, il lui donne une semaine à vivre, la maîtresse, elle est toute seule, elle n'a pas de... d'enfants, tu vois elle est toute seule avec l'animal, il représente tout pour sa vie et elle trouve nos produits, elle les essaye et le chien il recourt, il remarche, il fait des balades, il fait tout ça et elle, c'est hyper cool pour elle et là il me dit ok dégagez, des gars comme vous il y en a 25 il y en a partout dégagez,

  • Speaker #1

    vous avez rien à faire ici bonjour à tous et bienvenue dans ce nouvel épisode du podcast des entrepreneurs d'outre-mer alors nouvel épisode parce qu'aujourd'hui, on est sur un épisode de nouveauté. Nouveauté parce qu'en fonction de là où vous allez nous écouter, vous allez aussi pouvoir nous observer. Ça y est, on a décidé d'ajouter le format vidéo à nos épisodes du podcast. Vous savez qu'on est déjà à la moitié de la saison 3. On a lancé ce podcast il y a deux ans et demi maintenant. Merci à ceux qui nous écoutent depuis le début et merci à tous ceux qui nous écoutent depuis peu et qui nous ont rejoints dans l'aventure. Vous êtes de plus en plus nombreux à nous suivre, que ce soit sur LinkedIn, bien sûr, sur YouTube, Insta, TikTok, donc ça nous fait très plaisir. Donc, moitié de la saison 3, deux ans et demi, vous savez, pour avoir un projet entrepreneurial, il faut innover quand on veut durer et le podcast n'y échappe pas. Et donc, on a décidé d'apporter un peu d'innovation sur le format avec la vidéo. Sur la forme aussi, vous allez voir que la structure de l'épisode a un peu évolué. Et aussi sur le fond, avec quelques touches d'amélioration. On sait que, par exemple, le portrait créole, c'est quelque chose qui vous tient à cœur, que vous aimez bien. Donc on a décidé de lui donner un peu plus de place, un peu plus de matière, en revisitant un peu nos questions. Et donc vous allez découvrir tout ça en cours d'épisode, en même temps que notre invité. On a la chance d'accueillir un entrepreneur créole, réunionnais, mais qui vit actuellement à Paris. C'est le premier profil de créole de la diaspora qu'on a la chance d'accueillir, donc petite nouveauté par rapport à ça. Et puis c'est un entrepreneur qui s'est lancé dans un domaine qui n'est pas courant, dans une niche qui l'est encore moins, donc il va nous expliquer tout ça. Donc sans plus attendre, on a la chance, le plaisir et l'honneur d'accueillir Faisel Tirel. Faisel, comment il est mon caf ?

  • Speaker #0

    Elle est là même. Franchement, merci pour l'intro. J'ai quasiment la petite larme qui me tombe là. Franchement, c'est... Non, je rigole, mais ça me fait super plaisir d'être avec vous ce matin, à des horaires tous différents, que ce soit depuis la Réunion, les Antilles et moi à Paris. On est à chaque fois sur un fuseau horaire différent et on arrive à synchroniser, c'est trop cool. Et moi je suis hyper content, ça me fait plaisir d'être là. Je suis l'aventure depuis le début, je la vois évoluer, on en a discuté, je suis ravi de voir que ça continue et comme vous le dites, SNES a évolué tout le temps et c'est trop cool qu'on puisse faire cette partie vidéo. J'espère que je ne vais pas être trop embêté par un petit chat, j'ai un petit chat qui est juste à côté, il viendra peut-être nous dire bonjour à un moment donné.

  • Speaker #1

    Alors ? Le chat n'est pas là par hasard, on va comprendre pourquoi juste après. On est bien sûr accompagné de Clément. Clément, quoi de neuf ?

  • Speaker #2

    Salut les gars, très content de lancer ce nouveau format et hâte de creuser avec Faisel le sujet de cet épisode parce que j'ai beaucoup de questions, je suis très curieux de la thématique.

  • Speaker #1

    Alors on va commencer, on va changer un petit peu. Avant de commencer le portrait créole, on va te poser une question toute simple. Faisel, pour ceux qui ne te connaissent pas, est-ce que tu pourrais te présenter en quelques mots ? Ouais,

  • Speaker #0

    bien sûr. Faisel Tirel, dionysien, mère à Saint-Nibes-la-Réunion, Saint-Clotilde, 34 ans, célibataire, pas d'enfant. entrepreneur dans le milieu du cannabis médical vétérinaire depuis trois ans maintenant. Et avant, je travaillais en finance en Amérique du Nord, en Amérique du Sud et en Europe, après avoir quitté la Réunion à 17 ans après mon bac.

  • Speaker #1

    Ok, je pense qu'on aura peut-être l'occasion de revenir sur ce parcours de mobilité. Assez riche que tu as eu avec l'enfance à La Réunion et puis après les études à Montréal. Tu as passé beaucoup de temps au Brésil. Je pense que tu auras l'occasion de nous raconter un peu tout ça.

  • Speaker #0

    Oui,

  • Speaker #1

    avec plaisir. On va passer au portrait créole. Comme je disais, c'est un portrait créole qu'on a... On a voulu garder l'essence de notre portrait créole, mais lui apporter quelques petites innovations, quelques petites modifications. Donc je vais te poser trois questions pour voir quel entrepreneur créole tu es, toi qui es si fier de représenter le 974. Donc, es-tu prêt pour ton portrait créole Faisel ?

  • Speaker #0

    Avec grand plaisir.

  • Speaker #1

    Alors première question. Est-ce que tu peux nous donner un plat qui te rappelle ton enfance ?

  • Speaker #0

    Un plat qui me rappelle mon enfance, ce n'est pas mon plat préféré. C'est un carizorghi ou bien un bouillococki avec un rôti-panc, et le riz, grain blanc et un surugaï mangue bien vert, bien fort. Désolé, c'est sorti en créole, mais je pense que ceux qui connaissent, connaissent.

  • Speaker #1

    Je pense que c'est clair pour tout le monde, même du côté des Antilles. Alors pourquoi ce plat te rappelle ton enfance ?

  • Speaker #0

    Parce que ça me replonge chez mon arrière-grand-mère à Saint-Benoît, où il y avait une vie quand même un peu différente, au bas de la rivière où j'ai grandi, au bas de la rivière Saint-Denis. Donc il y avait quand même un rapport pour être proche de la rivière, et tu avais des produits qui étaient frais. Nous, ma famille, on adore manger, on adore cuisiner, on adore recevoir, on adore être ensemble. Et j'avais la chance d'aller en vacances chez mon arrière-grand-mère à Saint-Benoît et je mangeais une cuisine exceptionnelle qui était fraîche. Et toi, tu avais été à la rivière, des fois on cuisinait à la rivière. Donc c'est pour ça que ça me rappelle tout ça. Donc c'est tous les souvenirs et toute cette ambiance réunionnaise d'être ensemble.

  • Speaker #2

    Quand tu dis bouillon coquille, je me suis dit que ça vient forcément de Saint-Bendroit. J'ai eu un truc comme ça.

  • Speaker #0

    On ne se refait pas.

  • Speaker #1

    C'est la première fois qu'on nous le sort, en tout cas le bouillon coquille. Même après 35-36 épisodes, on a toujours des plats bien traditionnels qui sentent. Et ça,

  • Speaker #0

    c'est plutôt cool. Les plats, il y en a tellement. La Réunion est tellement riche avec sa cuisine. C'est un délice, vous allez pouvoir faire des centaines d'épisodes.

  • Speaker #1

    On a un plat qui révèle déjà une enfance bien ancrée dans la tradition, bien ancrée aussi dans la famille. Tu nous as parlé de Saint-Benoît, tu nous as parlé du bas de la rivière. Si tu devais nous donner justement un lieu qui t'inspire, ce serait lequel ?

  • Speaker #0

    Ouais, clairement, ça me rappelle mon enfance aussi. Le bas de la rivière où j'ai grandi, avec lequel je partage une histoire particulière, c'est la colline. La colline, c'est un petit lieu que les Réunionnais connaissent, que les Jorisiennes connaissent. Il y a quand même l'occasion de se baigner. Il y a une cascade, il y a un bassin, il y a un bassin bleu. Tu te bailles en amont de la rivière. C'est top, c'est un petit coin de paradis niché dans la ville de Saint-Denis, dans un quartier où personne ne penserait peut-être qu'il y aurait ce genre de beauté cachée. Et à La Réunion, il y en a tellement, il y a tellement ce genre de choses que voilà. Donc ouais, clairement la colline et j'essaie d'y aller assez souvent. Chaque fois que je vais à La Réunion, c'est un lieu pour moi où je vais me ressourcer. Mais là, avec le dernier cyclone, ça a été quand même hyper bien amouché.

  • Speaker #1

    Ok.

  • Speaker #0

    Oui, c'est aussi une pensée pour ce lieu un peu bucolique et qui a été définitivement changé avec les catastrophes qu'il y a eu récemment. Donc, ce n'est pas un lieu facile. Ce n'est pas quelque chose de facile pour ceux qui y habitent, je pense.

  • Speaker #1

    Ok. Ce côté-là, nature, se ressourcer en nature, c'est quelque chose qui est important pour toi ?

  • Speaker #0

    Ah ouais. Je pense que c'est là l'aspect qu'à chaque fois, qui a joué donc pic. La plupart de mes décisions, c'est comment j'essaie de me positionner dans mon environnement, dans des endroits du monde où je vais. Quand j'ai eu la chance de partir à Montréal, juste après la réunion, avant le bac, ma mère était déjà installée, donc c'était hyper bien. Elle était partie un an et demi plus tôt. mais il y avait préparé justement ce que je voulais faire et pour elle aussi faire ses études, elle reprenait des études, on reprenait les études ensemble, et à chaque fois il y avait un parc, il y avait un parc qui n'était pas loin, et même si la vue de la mer n'était pas possible, parce qu'à la Réunion on a tellement la chance, on discutait avec un pote en commun, Franck, il y a quelques jours, que tu connais bien, mon entrepreneur lui aussi, avec qui j'étais à l'école primaire et au collège, et lui aussi il me disait que la vue de la mer... c'est quelque chose qui lui manque. Et donc, quand on n'a pas ailleurs, là, je suis à Paris, je ne l'ai pas, vous l'avez à La Réunion et aussi aux Antilles, c'est trop bien, je vous en dis.

  • Speaker #1

    Ok. Tu nous as donné le plat qui te rappelle ton enfance. Ouais. Tu nous as partagé ce lieu-là, à la colline, au bas de la rivière, qui t'inspire. Ouais. Pour terminer le portrait créole, si tu devais nous donner une musique, alors une chanson ou un style de musique qui te fait vibrer, ça se fait lequel ?

  • Speaker #0

    C'est compliqué parce qu'en fait, j'aime tellement de styles de musique. J'adore la musique réunionnaise, c'est celle qui parle le plus parce que c'est la musique de mon île. Mais j'aime aussi la musique brésilienne. J'ai habité beaucoup de temps au Brésil. J'aime toutes les musiques internationales, des US, etc. la variété française plus ancienne. Mais si je devais choisir un style, ça serait donc musique réninaise, ça c'est sûr. Après j'aime le Maloya, j'aime le raga qu'on avait à une époque, j'écoutais Kaaf Malbark, j'aime David, tu vois, donc là je le suis encore. Tu vois, c'est Tati Bar qui est devenu grand. Enfin, on a tellement d'artistes incroyables, je trouve, chez nous, que c'est dur de faire... Le bon choix, je te l'ai dit dans mon mail, quand on échangeait sur un truc, en ce moment je suis plus focalisé vraiment Réunion, et il y a un truc qui me parle beaucoup, il y a un rap qui me parle beaucoup, dans une période assez compliquée, il faut avoir un peu de résilience, c'est Al-Azhar, Kazantol. Donc si je devais choisir une façon du moment, j'aime beaucoup T-Match, j'aime beaucoup T-Bart, Michael et tout, mais Al-Azhar en ce moment, il tue.

  • Speaker #1

    Et bien pareil, c'est un artiste qui n'a pas encore été cité là. Et je suis content parce que moi, j'aime beaucoup ce qu'il fait. Je trouve qu'il a un style peu commun à La Réunion. Et tu vois, à chaque fois qu'on termine le portrait créole sur la question musicale, il y a un truc qui ne change pas dans chaque épisode. C'est le moment où Clément intervient. Il est fan de musique et il a toujours un petit truc à dire. Donc c'est toujours le moment où je lui retends la... pour nous faire ces commentaires musicaux.

  • Speaker #2

    Ouais, ben là je vois qu'il y a un portrait créole bien ancré dans l'Est, parce que Alhaza, c'est un artiste qui vient de Brabant aussi. Donc le mouillon Coty et Alhaza, c'est bon, là tu m'as embarqué dans ton portrait créole. D'un tout cas, merci,

  • Speaker #0

    merci de nous avoir dit un peu plus sur toi,

  • Speaker #2

    et ça nous apprend à faire connaissance. Si tu le veux bien, on va rentrer un peu dans le vif du sujet de ton projet entrepreneurial, parce que le podcast s'appelle Entrepreneur d'Outre-mer et c'est vraiment là qu'on veut aller. C'est quand même important pour nous de comprendre ton parcours, tes influences personnelles, parce que nous on pense qu'il y a toujours une corrélation entre ton histoire de vie,

  • Speaker #0

    ton parcours.

  • Speaker #2

    Et ensuite, pour le projet en arrière, il y a toujours une espèce de déclic qui se crée à un moment donné. Et peut-être que tu peux nous présenter, tu vois, dans les grandes lignes, le projet ZAMS. Est-ce que c'est comme ça que ça se prononce ?

  • Speaker #0

    Ouais, voilà, on fait quelqu'un qui le prononce bien, merci.

  • Speaker #2

    Ok, ça se passe.

  • Speaker #0

    En tout cas, qui le prononce comme moi je l'avais pensé. Ah bon,

  • Speaker #2

    ben c'est... Parce que les gens disent quoi normalement ? Enfin, les gens normalement disent quoi ?

  • Speaker #0

    Des fois en France, les métropolitains, ils ont plus l'habitude d'être ZAMZ. Et j'ai poussé le vice un peu loin parce que j'ai mis un Z majuscule en plus en dernier. Mais c'est assez drôle parce que les créoles me disent toujours ZAMZ. Les brésiliens c'est ZAMZI. Et les hispaniques encore autre chose. Mais en France, ils l'étonnent ZAMZ. C'est assez drôle.

  • Speaker #2

    Content de l'avoir bien prononcé. Alors explique-nous du coup ce projet que tu as lancé en quoi il consiste.

  • Speaker #0

    Ouais, bien sûr. Alors Zams, en fait, ça partait, on va dire, d'une expérience perso. Quand j'étais au Brésil, on avait adopté un petit chien avec mon ex brésilienne et il avait beaucoup de problèmes, était battu, etc. On a appris, il avait déjà 6 ans, beaucoup de problèmes mentaux, on avait essayé beaucoup de choses. de thérapies alternatives, médecine chinoise, du reiki, des fleurs de bain, des thérapies un peu plus naturelles. On ne voulait pas forcément le soigner avec des médicaments qui pouvaient avoir un effet secondaire assez fort. On voulait le prescrire à un truc qui s'appelle la fluoxétine. C'est une molécule qui est aussi utilisée en pédiatrie et qui va calmer l'animal ou calmer l'enfant, mais qui peut avoir sur les animaux des conséquences, des effets secondaires. de certains organes. Donc il y avait ce problème, on ne l'avait pas utilisé, on avait trouvé une garde, on avait trouvé notre surmonsieur. Et moi je savais que j'avais ce problème-là. Et j'ai étudié le secteur du cannabis depuis trois ans parce que j'étais en banque d'affaires. Donc je travaillais pour une partie relationnée aux spiritueux. Et donc je voyais qu'aux États-Unis, les ventes d'alcool diminuaient et les ventes... de Maléphana, donc de Zaman. Et donc, il y avait une corrélation qui était quand même assez intéressante et qui était liée à une réglementation. Et donc, il y avait une opportunité, d'une certaine manière, avec mon analyse de marché, qui touche énormément aux gens. Et je cherchais ma niche. Et la seule niche qui faisait du sens pour moi, c'était la niche des animaux. Donc, assez drôle. ces coïncidences et ce qui me touchait, ce qui me touchait profondément. Et donc, j'ai décidé de me lancer là-dedans, ne sachant pas vraiment ce qu'il fallait faire. Mais j'avais un premier problème. Moi, j'avais cherché un produit qui puisse calmer mon animal, qui puisse l'aider d'un point de vue comportemental ou autre, qui soit naturel, sans effet secondaire. Et en plus de ça, moi, en tant qu'entrepreneur, je voulais avoir un impact. Donc, je me suis dit, il faut que je touche de plus de personnes. Aujourd'hui, les animaux de compagnie, c'est un marché énorme. La moitié de la population française a un animal de compagnie et la moitié de la population mondiale, plus de la moitié de la population mondiale de la Terre a un animal. Donc, on touche un public qui est quand même très large. J'ai décidé de créer ZAMS. ZAMS, c'est une biotech pharma qui développe des produits pharmaceutiques à destination de médecine vétérinaire et qui développe aussi des solutions pour des labos. en usage animal ou humain.

  • Speaker #2

    Ok. Et tu disais que le marché était très grand. Tu disais que la moitié de la population française a un animal de compagnie. Est-ce que du coup, les produits que vous développez s'adressent à tous les animaux de compagnie ? Est-ce que c'est uniquement certain ? Et tu as parlé,

  • Speaker #0

    en fait,

  • Speaker #2

    tu donnais l'exemple de... de ton chien qui était stressé, etc. Est-ce que du coup, tu vois, il y a des pathologies particulières que vous ciblez ou alors tous les animaux, est-ce que vous ciblez vraiment tous les animaux, même s'ils sont en bonne santé ? Est-ce que tu peux nous en dire un peu plus sur les produits en eux-mêmes, à quoi ils servent ?

  • Speaker #0

    Oui, bien sûr. Comme je te disais, vu qu'on est biotech, on agit dans la chaîne de valeur de différentes manières. On fait la formulation de produits qu'on va peut-être vendre nous-mêmes ou qu'on va tertialiser à d'autres labos pour qu'ils les vendent. Sur notre gamme propre, parce qu'on commercialise des produits, les ZAMS existent depuis 13 ans et depuis 18 mois, enfin septembre 2022, donc ça fait un peu plus maintenant, ça va faire deux ans au mois de septembre, on commercialise les produits ZAMS, on commercialise des produits qui sont des produits de bien-être. Donc ce n'est pas des médicaments, ce n'est pas des aliments complémentaires, non plus des compléments alimentaires, c'est des produits de bien-être qui servent à améliorer le confort pour l'animal. Aujourd'hui, la médecine traditionnelle, elle soigne, elle soigne même très bien, on a des avancées assez impressionnantes, mais il y a des problèmes au niveau de la prise en charge du patient, du niveau de bien-être. Et nous, ce qu'on fait, c'est ça. Et donc pour les animaux, tous les animaux peuvent en bénéficier, peu importe leur âge, leur pathologie, mais il faut que ça apporte quelque chose. Donc si tu as un animal qui est en très bonne santé, que tu ne vois pas qu'il a du stress, il n'est pas vieux, il a deux ans, il est juste un peu agité par exemple, un peu comme mon chaton que je vous ai parlé tout à l'heure, qui a six mois, qui a un bébé, c'est normal, il faut lui laisser faire sa vie. Et toujours consulter un véto. Mais nous ce qu'on fait c'est ça, on peut aider à peu près tous les animaux. Après si tu veux je peux te donner des exemples précis de choses sur lesquelles ça fonctionne hyper bien et sur lesquelles on a beaucoup de retours positifs. Donc t'as le stress bien évidemment. Chez les chats et chez les chiens, des chats qui vont faire pipi dans la maison, des chats qui vont miauler, des chiens qui ne peuvent pas rester seuls, qui ont le syndrome de l'abandon comme le chien que j'avais au Brésil par exemple, et donc qui développent de l'anxiété. Des animaux qui sont plus âgés, qui font de l'arthrose, on sait que 70% des chiens de plus de 8 ans ont de l'arthrose, donc c'est des statistiques qui sont là, qui ont de la douleur chronique, des animaux qui sont en fin de vie, des animaux qui ont un cancer. Il y a différentes formulations et nous, c'est notre domaine, c'est la formulation et la connaissance de ces plantes. Et donc en fonction de ça, on sera capable d'aider la personne en fonction de ses besoins. Et ce n'est pas grâce à moi, c'est juste que moi j'ai acquis une partie de ces connaissances, mais j'ai surtout une équipe avec moi qui est vraiment focalisée sur le vétérinaire. Donc une Vétho associée et une assistante, une ancienne assistante vétérinaire. Donc on est à même de définir s'il y a besoin ou pas, tu vois.

  • Speaker #2

    Ok, très clair. Et ces produits-là, aujourd'hui, on les trouve où ?

  • Speaker #0

    Alors, déjà, si vous... Vu que le podcast, il touche les pésicromères, en outre-mer, bien évidemment, en tant que Réunionnais, je ne pouvais pas laisser que... Donc, je ne recevais pas non plus ça. Et j'ai eu la chance d'avoir en retour un soutien très rapide et une ambition très forte des vétérinaires réunionnais. Donc, au tout début, quand j'ai lancé ZAMS, les premiers produits ont été vendus à la Réunion et les premiers bons conseils ont été donnés de la Réunion. Donc, il y a un super laboratoire, si on peut utiliser cette métaphore, de plein de choses et de business notamment. Après, c'est un marché plus petit, mais si vous soyez à Saint-Denis, Saint-Joseph ou le port dans l'ouest ou dans l'est, il y a un véto qui vend les produits. Sinon, vous pouvez les commander. On a une autre gamme qui n'est pas une gamme vétérinaire, qui a des formulations un peu différentes, et donc qui, elle, est présente et peut vous aider également. Et puis, c'est ça, ils sont disponibles au téléphone, WhatsApp, mail. Enfin, voilà, c'est assez simple.

  • Speaker #2

    Ok, et là l'équipe qu'il y a derrière, vous êtes combien au moment où on parle ?

  • Speaker #0

    On est 5 en tout. On est 5 et on va passer, on est dans une sorte de redimensionnement de l'équipe. La start-up ça change tout le temps, vous le savez, c'est un dispositif vivant et je dois dire qu'après 3 ans, on a des très bons chiffres, mais on a quand même des choses où on a besoin de s'améliorer, sur lesquelles on veut accélérer. et qui nous ferait gagner du temps. Donc c'est toujours un peu le dilemme de l'entrepreneur, parce que t'as quelque chose qui, des fois, c'est une chance qu'on a, t'as un truc qui est à l'équilibre, qui marche bien, mais qui prend du temps pour décoller, mais qui décolle petit à petit. Et aujourd'hui, dans le monde dans lequel on est, des startups, c'est beaucoup de choses où, tu vois, ils mettent de l'argent rapide pour déployer, pour faire beaucoup de choses. Et donc, ben... Là, on a décidé de réduire un peu la voilure, de prendre des profils un peu plus seniors. On avait des alternants qui étaient superbes. Deux alternants, une qui s'occupait un peu plus des réseaux, et l'autre qui était un peu mon bras droit, le bras gauche de Christelle, mon associée, et une CDI qui est l'ancienne assistante vétérinaire. Pendant 10 ans, elle était en clinique, elle est spécialisée dans tout ce qui est phyto, cannabis, médecine naturelle, médecine holistique, on va dire, et Christelle qui est le véto. ancienne de l'industrie pharma qui ont posé enfin un autre profil moi j'ai 34 ans elle en a 49 deux enfants mère de famille française enfin totalement l'opposé voilà qu'on a des fils très divers et très très variés et

  • Speaker #2

    je pense que ça va être dans l'ensemble ouais puis très complémentaire aussi Tu disais d'ailleurs que toi tu n'y en parles de ce moment là, tu viens plutôt du moment de la finance et d'ailleurs tu disais que la réflexion te venait par rapport à des opportunités que tu avais vu sur le marché notamment, enfin une tendance que tu avais vu sur le marché américain. Comment tu as fait pour te lancer du coup dans un milieu qui demande quand même des compétences très spécifiques ? une des réponses évidemment c'est que tu t'es associé avec quelqu'un dans ses pensées le domaine le domaine Parce que tu dis que tu es associé avec une autorité, mais comment tu vois, tu passes de j'ai l'idée, enfin je vois qu'il y a une opportunité, à je lance un business, je m'associe avec les bonnes personnes, j'arrive à trouver aussi, convaincre. Est-ce que tu peux nous expliquer un peu le cheminement ?

  • Speaker #0

    C'est complexe, ça prend du temps, ça prend du temps je trouve, c'est un truc qui se développe petit à petit, t'as un peu un... La taille de l'opportunité c'est un peu comme une pelote de laine mais énorme. Plus tu la vois et plus tu la fais grossir. Et je pense que quand tu la fais grossir énormément, en fonction de ton idée, et quand tu dois le mettre en place, jusqu'à ce que tu arrives à l'association, à la bibliothèque, etc. C'est que des nœuds de la pelote qui est énorme que tu dois défiler. Donc c'est un peu un truc du tout. Et quand tu arrives à un truc où tu n'as plus rien, tu as tout défilé, il faut que tu refasses la pelote. Donc c'est le... Je pense que c'est un peu l'ascenseur émotionnel pour tous les entrepreneurs. C'est le roller coaster, c'est le motail russe le truc. Donc ça prend du temps et ça prend beaucoup d'expérience. Et moi j'agis beaucoup comme ça, par le test. Je fais beaucoup d'AB testing. Je vais tester quelque chose, est-ce que ça marche, est-ce que ça marche pas. C'est des trucs assez bêtes. La méthode du Lean Startup, ça demande toujours de l'actualisation parce qu'aujourd'hui, ça va aussi quelques années. Mais je trouve que ça marche plutôt bien. Moi, j'aime bien. Et puis, j'aime bien fonctionner avec une capillarité grande et donc toucher plusieurs sujets. Je savais qu'en rentrant dans le marché des animaux et compagnie, j'avais forcément un marché large parce que la moitié de la population a un animal. Aujourd'hui dans une société qui sont quand même vieillissante, la plupart des gens prennent des aides l'humour avant d'avoir des enfants. Regarde moi, c'est ce que j'ai fait avec mon mec brésilienne, c'est ce que j'ai refait, j'ai un autre chat, alors je suis célibataire. C'est un peu normal. Donc je savais que si je ne faisais pas de la croquette avec quelque chose qui soit bien, je pourrais... Qu'est-ce que j'avais envie de faire ? Qu'est-ce qui était le mieux pour moi ? Et j'ai choisi le chemin un peu plus difficile, je pense, parce que c'est la science, c'est les médicaments, et ça prend beaucoup de temps, c'est des temps longs. Mais en même temps, c'est cool, quoi. C'est sympa. Enfin bon, j'ai l'impression que je me perds un petit peu, mais en tout cas, je te dis juste ça pour te dire que j'avais un champ très grand. Et c'est en testant un peu avec du A-B testing chaque opportunité, tu vois, que j'essaye de... de me faire mon opinion et d'avancer et de passer de l'idée de en gros je veux aider les animaux et avoir un impact sur la planète parce que le chanvre c'est une plante juste exceptionnelle en permaculture elle pourrait être utilisée d'une manière top c'est la plante qui a le plus de potentiel d'un point de vue d'agriculture et aujourd'hui on sait qu'on a besoin d'alternatives dans tous les territoires et donc forcément voilà quoi t'as ça et puis... la pilote de laine, tu la défiles, et puis t'arrives à ce qu'on en a.

  • Speaker #1

    Moi je trouve que c'est une question hyper intéressante, et j'aimerais juste creuser encore un petit peu, parce que tu sais le podcast a une visée très inspirationnelle, c'est de montrer à la population créole que c'est possible d'entreprendre, et je trouve que trop souvent... on arrive et on explique le projet tel qu'il est un peu dans sa version finalisée, comment est-ce qu'on le pilote, etc. Mais je trouve qu'il y a cette partie justement que tu décris assez bien, je sens qu'il y a un truc, il y a une opportunité, mais par quel angle attaquer cette pelote de laine ? Et tu vois, on peut le dire aux auditeurs, on se connaît toi et moi depuis le collège, donc ça fait longtemps. Et quand tu m'as parlé de ce projet, il y a maintenant trois ans, moi j'ai tout de suite vu que c'était en fait, j'ai trouvé qu'il y avait un fit naturel entre le projet et toi, le porteur de projet. Donc d'une part, mais je pense que tu n'es pas arrivé par hasard. Donc là, on sent qu'il y a plusieurs éléments. Il y a d'un côté.

  • Speaker #0

    ton activité dans la finance où tu vois qu'il y a un marché qui explose dans le secteur du cannabis thérapeutique. Tu nous dis un peu dans le même temps que tu t'es retrouvé à avoir un chien dont tu devais t'occuper et qui avait des problèmes comme ça. Donc là, tel que tu le racontes, ça semble logique de se dire Ok, il y a ça, il y a ça, je mélange les deux. Mais en vrai, comment ça s'est passé ? Quand tu as adopté ce chien-là, est-ce que tu avais déjà entendu parler des bienfaits du cannabis ? Ou est-ce que c'est justement le fait ? de chercher des solutions qui t'a amené à ça ?

  • Speaker #1

    C'est le fait de chercher des solutions et surtout il y a de la rétrospective. Je trouve que l'apprentissage, c'est pour ça que le temps je pense qu'il est extrêmement important et les notions de temporalité, de tester pas mal de choses, mais tu as tous les trucs de capillarité que j'expliquais tout à l'heure et ton chemin de vie, j'aime beaucoup cette image, tu as une image avec un chemin de vie qui fait comme ça et tu as encore toutes les autres capillarités. Et donc ça te montre toutes les possibilités que tu as et c'est ça les... les chemins de vie qu'on a, je pense que la chance, c'est... Déjà, c'est de la chance, des fois t'as de la chance, des fois t'en as pas. Moi, je vois la chance d'être né à La Réunion. C'est juste incroyable, malgré les difficultés qu'on a, malgré toutes les difficultés qu'on a. Je vais à Cuba, j'ai eu la chance d'aller à Cuba, c'est pas pareil. J'ai eu la chance d'aller à Madar, c'est pas pareil. Enfin, je veux dire, et pourtant, voilà quoi. Donc oui, il y a une part de chance qui est inéluctable, mais je pense que l'esprit fait beaucoup. Et quand tu as cette volonté, et moi j'ai toujours eu en moi cette volonté que je pense a été insufflée à la fois par mon père qui était entrepreneur, il était restaurateur, et moi je travaillais dans son restaurant quand j'étais plus jeune, je l'ai aidé, et ma mère qui m'a aussi toujours donné de la confiance pour pouvoir faire ça. Et du coup, il m'a toujours dit, il faut que tu sois ton propre chef, d'une certaine manière. Et donc, j'ai toujours naturellement eu envie d'être entrepreneur. Et donc, j'ai toujours été à l'affût de quelque chose, d'une opportunité qui fasse du sens à la fois pour moi et pour ma vision du monde. Et c'est avec le cannabis pour les animaux que je l'ai trouvé.

  • Speaker #0

    Cette notion de confiance en toi, je trouve que... Je trouve que c'est un des traits qui te caractérise le mieux, je pense. Cette espèce de charisme et de confiance. Et quand tu m'as parlé de ce projet il y a déjà trois ans, au tout début, moi tout de suite, je t'ai dit, voilà, il faut que tu viennes parler de ce projet-là dans le podcast parce que c'est hyper intéressant. La niche est originale et innovante. Et je me rappelle, à l'époque... tu étais déjà très convaincu du projet. Mais pour revenir à cette notion de capillarité, tu me disais que tu ne souhaitais pas en parler tout de suite, justement parce que vous étiez dans cette phase où vous cherchiez encore un peu le chemin à prendre. Et aujourd'hui, effectivement, en trois ans, vous avez fait un chemin incroyable. En deux mots, là, tu nous as dit qu'aujourd'hui, on peut retrouver les produits chez des vétérinaires, on peut commander en ligne. Mais en vrai, entre il y a trois ans et aujourd'hui, il y a eu tout un travail énorme de recherche, d'acculturation aussi du marché. Et donc, effectivement, c'est sans confiance et sans certitude que la vision est bonne et que l'impact qu'on peut avoir est fort. On a vite fait d'abandonner. Donc si, on revient un petit peu, tu vois, sur les grandes étapes. Donc là, tu nous as dit que c'est par capillarité et par test que tu as fini par arriver un peu dans ce feat-là, animaux, cannabis, thérapeutique. Et maintenant, une fois que tu as trouvé cette opportunité-là, que tu vois que c'est là-dedans que tu veux aller. Je sais pas comment poser la question, quelles ont été les difficultés, comment vous avez fait, c'était quoi les grandes étapes ?

  • Speaker #1

    Ouais, je te racontais un bon tabac d'aggule. Attends, je vais te donner un petit moment. C'est quoi un bon tabac d'aggule ? J'ai monté Zams, j'ai validé, je pense que mes venues il y a un certain temps, mais avant que je vois si c'était ok ou pas. Et j'ai ouvert la boîte en mars 2021. seul parce que je me disais que j'allais faire quelque chose dans le milieu du cannabis mais j'étais quasiment sûr que c'était avec les animaux mais je ne trouvais pas l'approche et j'ai après un peu un an de recherche voilà j'ai pu sortir les premiers produits et qu'ils soient sur le marché au niveau des vétos au mois de mars 2022 Et donc, ça, c'est des études cliniques, des études du marché, on va dire, et du produit, et des bons produits. Et c'est à ce moment-là que j'ai eu la chance de les vendre à La Réunion. Donc à La Réunion, j'ai eu un superbe taux. Les vétérinaires réunionnais ont été très réceptifs aux produits. Ils voulaient l'essayer. La population était réceptive aussi parce qu'elle comprend les effets de la plante. Donc c'était génial. Sur 55 cliniques réunionnaises, j'ai pu... Vendre à une dizaine, ça fait quand même un taux de 20% de réussite sur un marché dans lequel, Faisal Tirel était banquier d'affaires avant, c'est pas un représentant pharmaceutique. Tu prends ta caisse, tu vas là-bas, tu parles avec les personnes, les vétos c'est déjà sympa, ils ont pu me recevoir, mais il y a plein d'incertitudes. Mais en tout cas, avec des bons résultats, j'étais content. Donc je suis sur cette vibe-là, et je rentre en France, je dis je vais faire la même chose. j'arrive à paname ça j'étais là bas j'étais resté à réunion pendant deux mois pour faire ça et je rentre à paris et là j'essaye à une ou deux cliniques j'appelle j'appelle 50 cliniques en l'après midi et que des noms que des noms que des noms que des noms que des noms ah oui pour venir le lendemain sur un mec qui a une vidéo dans le cannabis vétérinaire dans un cabinet dans paris dit oui amener vos produits donc une vingtaine de conduits j'ai bon génial où je vais faire une vente où il va vouloir s'enregistrer, tu vois j'avais déjà tout préparé et tout. Et le gars, ça se passe super bien au départ, et puis à un moment donné il me dit, bon ok, il veut faire un dépôt vente. Donc moi je lui dis, écoutez, je les ai déjà vendus les produits à La Réunion, on ne va pas faire de dépôt vente, je suis sur de la vente. Non, si, laissez-moi vos produits, etc. Bon au final je suis ok pour un certain nombre de choses. Je mets en plus un discount, et je dis, voilà quoi. on est là dessus et et le gars au final il me dit quand je laisse les produits qui va pour signer le contrat il me redemande encore une ristourne donc il avait eu dix ils voulaient genre 25 maintenant je dis non mais en fait il faut arrêter non c'est pas comme ça en fait et là il me dit ok dégagé des gars comme vous il y en a 25 il y en a partout dégagé vous avez rien à faire ici et c'était sur une cinquantaine d'appels le seul vétérinaire que j'avais pu aller voir en france à paris Et j'étais très très bien comme ça quoi. Donc après avoir reçu l'accueil favorable de La Réunion, bah je prenais la douche pas de Parisienne quoi. Le mois de mars, sympa. Donc bon voyage pour un bon tabac de la gueule.

  • Speaker #0

    Exactement. Ouais je rigole parce que tu nous expliques donc... Si on devait traduire ça, tu nous expliques... Tu nous as dit que tu vas nous expliquer comment t'as reçu une grosse claque. Et puis tu commences à nous dire... à nous parler des 20% de conversion à la Réunion, des 10 cliniques qui ont signé. Ok, là je comprends mieux. Et justement, quand tu sors de ce rendez-vous-là, émotionnellement, comment tu te sens ? Est-ce que tu le prends pour toi ?

  • Speaker #1

    C'est chaud.

  • Speaker #0

    Comment tu réagis ?

  • Speaker #1

    C'est trop chaud parce que c'est un moment hyper complexe. En même temps, je devais m'associer avec le vétérinaire parce que j'avais toujours compris que... Pour intégrer ce marché-là, il fallait que je sois associé avec la bonne vétérinaire. Et j'avais fait des recherches, j'avais un pote qui m'avait aidé, j'étais en discussion avec quelqu'un avec qui j'avais bossé pendant un certain temps, et au bout de six mois, ça n'allait plus, et j'étais dans une situation très inconfortable, et donc il y avait besoin de changer. Et là, en même temps, j'ai ça, plus le froid, plus le fait que tu es en France, tu es tout seul, enfin... galère quand il fait froid tu vois c'est chaud c'est chaud et puis heureusement j'avais des potes donc j'avais des potes j'étais chaos je pense j'étais quasiment pas burn out mais j'étais j'étais cramé j'étais cramé et donc j'étais avec un pote et il est quitté un boulot qu'il avait en finances il me dit attends je vais t'aider tiens voilà fait ça ça comment ça t'a fait un peu ensemble et puis il rencontre la mme celle qui devait être mon associé, ça ne fit pas du tout et en même temps on rencontre quelqu'un d'autre et ça fit trop bien. Et du coup on décide de retravailler ensemble, d'essayer quelque chose pour voir si on s'associerait tous les trois, si ça fait du sens et tout et tout. Et au final je peux m'associer avec Christelle en 2022 alors qu'au mois de mars j'étais au fond du trou et qu'au mois d'avril on commençait à bosser un peu ensemble. La résilience des fois ça aide un peu, ça sert parce que la vie c'est des hauts et des bas mais quand t'es dedans, quand t'es dans le dark c'est chaud. C'est extrêmement complexe. Je me permets de nous parler comme si on était en potes et que les auditeurs me pardonneront mon pensée approximative. Voilà, je pense qu'on est entre nous, donc il faut s'exprimer comme je me sens.

  • Speaker #0

    Tout à fait. Là, tu soulèves vraiment énormément de sujets et tous les sujets seraient intéressants d'aller. On parle de l'importance de bien s'associer, on parle de l'importance d'être bien entouré de manière personnelle quand on entreprend. On parle aussi des affres de la vente, comment réagir à... plusieurs noms d'affilés, comment réagir à de mauvaises expériences. Ce qu'on va faire, je vais donner la parole à Clément, qui trépigne depuis tout à l'heure, je le vois, il n'en peut plus attendre. Et puis, c'est lui qui va décider de la suite, des questions, voir vers quoi il veut t'amener.

  • Speaker #1

    Avec plaisir. Merci, Franck. Merci Franck de ne pas m'avoir oublié. Mais la discussion était passionnante, je me sentais comme un auditeur qui vous écoutait. C'est intéressant et j'ai vécu l'anecdote avec toi et je me dis que ça a dû te demander beaucoup de sang-froid pour partir tranquillement sans te mettre un calme. J'avais envie de le... Non mais ça se répasse énormément et il ne capte pas. Mais bon, je ne peux pas. Ouais, bien sûr, t'as été obligé de rester dans le paldinga. Et surtout, j'imagine que comme beaucoup d'écosystèmes, c'est un écosystème qui est tout petit, et comme dans beaucoup d'écosystèmes entrepreneuriaux, c'est difficile aussi de se fâcher avec les gens parce que c'est des petits mondes, même si, bon, voilà, c'est sûr, vous n'allez pas être copains, mais bon, en tout cas, tu dois rester, surtout quand tu es au début, tu dois faire tes preuves, tu dois rester dans une strice. Ouais, et puis en plus de l'intérêt, on est tous sur une planète où on doit tous être confrontés à différents types de personnes. Ouais, bien sûr. Mais on partage tous le même espace. Donc voilà, c'est pas quelqu'un que j'inviterais chez moi, c'est pas quelqu'un avec lequel j'aimerais être ami, comme tu le dis. Mais bon, il m'a donné une certaine indication du marché, et qui confirmait que pour moi, il fallait que je m'associe dans ce marché pour y avancer. Bon, c'est juste un compte plus, quoi. peut-être qu'un jour il t'aura parrainé à dire en fait ça m'intéresse peut-être tu pourras lui dire c'est 20% en plus 20% de cette technologie c'est ça ben ouais moi je voulais revenir sur un sujet que je pense peut-être qui n'est pas clair pour beaucoup de monde c'est un Tu as parlé du cannabis, de la plante, on en parlait du champ, du CBD. Est-ce que tu peux nous clarifier un peu, c'est quoi la différence entre tout ça ? Oui, bien sûr. C'est pas simple, c'est quand même une plante extrêmement complexe. Le monde végétal est totalement fascinant, mais la plante de cannabis, elle a énormément de molécules. Donc à l'intérieur, si on pouvait appeler les principes actifs, le grand de ces principes actifs serait les cannabinoïdes. Donc nous on connaît beaucoup depuis récemment le CBD, mais beaucoup de personnes aussi connaissent le THC, donc le tetrahydrocannabinol. Donc en réalité, il y a plusieurs molécules, et certaines sont psychoactives, comme le CBD, le THC, etc. Et certaines sont psychotropes, comme le THC, mais le CBD ne l'est pas. Donc quand on parle d'effet psychotrope, on va commencer... ça peut se caractériser par différents effets chez différentes personnes avec différents effets secondaires, propres et dans la plante d'Alzheimer, je vais l'appeler en ce moment Anus Boisdêtre parce que c'est... la variété botanique s'appelle cannabis sativael donc quand on utilise une sémantique qui dit chanvre c'est qu'on veut être politiquement correct pour pas effrayer au niveau du THC mais c'est comme si on appelait un champignon de Paris différent d'un shiitake ou d'un champignon qui contiendrait de la psilocybine. Au final, ça reste un champignon. C'est pas parce que tu manges une pomme garnie que tu vas te dire que la Williams ou la Pink Lady, ah non, franchement, c'est pas une pomme. Non, c'est une plante, la variété botanique, c'est celle-là, et il y a différents composés dedans, point barre. Ça, c'est les points de vue scientifiques, etc. Et donc, le zamal, il a plein de composés et quand tu le prends d'un point de vue pharmaceutique, parce que quand tu le prends d'un point de vue pharmaceutique, tu décomposes les composés, donc tu as bien évidemment les cannabinoïdes, mais tu as d'autres molécules, les terpènes, les flavonoïdes, donc qui déterminent le goût, la couleur, enfin voilà, c'est un terme un peu technique. Tu peux avoir quelque chose avec des formulations, avec des multiples possibilités qui peuvent marcher bien sur tous les animaux, tous les vertébrés en tout cas sur cette planète. Donc le cannabis sativaël est une molécule qui accompagne les mammifères depuis des milliers d'années et qui accompagne l'être humain depuis des milliers d'années. On en retrouve dans les textes de médecine chinoise antique, on les retrouve avec les égyptiens. Petit cours d'histoire. pour rappeler les choses et mettre l'église au milieu du village. Et donc, ça fait depuis 1953 qu'il est banni de la pharmacopée française. Voilà, donc avant 1953, il y avait même des prescriptions de cannabis pour soigner l'asthme. Donc voilà, en décoction, dans du vin ou à fumer, en plantes. Donc voilà, c'est une plante qui a été diabolisée sur les 70-80 dernières années due à des problématiques... international mais c'est une plante qui accompagne l'être humain et qui a forcément une utilité et ses utilités sont multiples et justement sans rentrer dans le dans le débat mais juste pour qu'on comprenne on va dire la structure autour autour de la vente du cannabis quel est l'état de la réglementation aujourd'hui en france qu'est ce que tu as le droit de faire Et qu'est-ce qu'on n'a pas le droit de faire ? Tout dépend en fait de comment tu vas prendre l'industrie du cannabis. Est-ce que tu prends l'industrie du cannabis médical qui va s'ouvrir l'année prochaine, donc en 1er janvier 2025, Tech The Walk qui est en train d'être votée, puis qui est passée et qui a été votée à la PLFSS, donc au niveau de la sécurité sociale, donc il y aura du cannabis médical qui sera disponible pour les patients sur 5 indications. en humaine, je parle, c'est pas plus que 3 sur la bouleur et puis d'autres sur des formes d'épilepsie résistantes à certains pharmaco déjà en place donc il y a des médecins qui sont formés là dessus moi j'avais fait une formation à Paris-Saclay, un DEU de cannabis médical il y avait d'ailleurs quelques pharmaciens réunionnais et médecins réunionnais donc j'étais ravi de pouvoir compter comme à chaque fois sur le soutien de mon île là dessus et qui voit que les choses avancent Et donc ça, c'est un marché. Ça, c'est un marché médical, au pharmaceutique, etc. Et puis, tu as le marché du chambre bien-être, qui contient le CBD. Et puis là, tu as les boutiques de CBD où on vend des fleurs. Sachant que le marché médical, lui, il est bien réglementé, il est clair, il est net. Mais tu n'as pas de fleurs, par exemple. Donc, tu ne peux pas faire de fleurs. Des huiles. Parce qu'ils estiment que la fleur n'est pas une forme galénique appropriée. Voilà. Donc en fait, tout ça pour dire que c'est très complexe, parce que je t'ai parlé de l'humain là et juste du médical, dans l'humain t'as aussi le récréatif qui là est lui suivi par le marché noir, donc aujourd'hui parce qu'il y a une réglementation qui est profonde en France, il y a quelque chose qui tombe dans le marché noir et il y en a d'autres qui tombent dans une zone grise, et dans la zone du CBD, il y a beaucoup de zones grises, et donc c'est pour ça que ça amène aussi une confusion sur la plupart des personnes, parce que d'un côté t'as le médical, T'as un truc bien-être, t'as un marché qui continue d'exister, tu sais pas trop, les flics ils savent pas s'ils peuvent te contrôler, tu peux te faire contrôler en voiture, avoir fumé du CBD et être positif alors qu'en fait il n'y a pas de THC et donc les tests on sait qu'il y a des défauts. Tu vois donc il y a tout un truc qui demande une réglementation beaucoup plus claire au niveau national, au niveau international, il y a quelque chose qui se passe à l'Europe, mais bon on dépend de l'Europe, l'Allemagne a légalisé le cannabis. récréatif en tout cas médical des coups plus light il ya une industrie qui se fait là bas et qui prévoit plusieurs milliards et nous pas en france alors qu'on est le troisième producteur de chanvre chanvre cannabis cette iva l2 de ce nom de son nom réalité au monde on patine un peu parce qu'on a une réglementation qui est pas adapté et mais toi du coup tu évolues dans lequel Ma question, c'est intéressant tout ce que tu viens de nous dire et merci d'être entré dans ce détail-là. J'espère comprendre toi, dans ton activité, dans quel cadre tu rentres ? Parce que tu nous as parlé du côté médical. Moi, je suis dans le milieu des animaux de compagnie. Ce que je fais, comme je te l'ai expliqué au début, c'est que je suis dans les produits d'hygiène et de soins au niveau des animaux de compagnie dans l'industrie. Donc nous on... Ok, et dans ce cadre là, du coup, tu as le droit d'utiliser l'hyperdermis, ça c'est la réglementation que tu autorises, ok ? Bah tu utilises de l'huile de chanvre, on utilise de l'huile de chanvre. Ok, ok. Si tu veux, il y a des ressources très intéressantes, s'il y a des gens qui les veulent, tu peux les mettre, quoi, mais le site de la DGCCRF et de la Mildeka, qui est l'organisme de répression des drogues, te donne quand même... pas mal d'informations qui sont très intéressantes. Et donc, du coup, tu as les différentes catégories dans lesquelles tu peux entrer. Enfin, moi, je pense qu'à chaque fois que tu as besoin d'une info, il faut aller à la source, quoi. Le texte de loi, il est là, tu regardes, il est là, il est présent. Tu vois, c'est... Et tu as pas mal d'infos là-dessus, en fonction de... Si tu veux faire de la fleur, si tu veux faire des compléments alimentaires, si tu veux faire de l'animal, si tu veux faire du médical, si tu veux faire de la cosmétique. Enfin, tu as pas mal de trucs.

  • Speaker #0

    Peut-être encore une petite question pour peut-être grossir un peu le trait. Est-ce que ton activité avec les animaux est liée d'une façon ou d'une autre à la réglementation pour l'usage avec les humains ou on est sur deux mondes totalement différents ?

  • Speaker #1

    C'est deux choses totalement différentes d'un point de vue réglementaire. Au niveau des humains, tu es... relié par l'ANSES, l'Agence Nationale de Sécurité des Médicaments, et puis tu avais une commission indépendante sur le cannabis thérapeutique. Et au niveau des animaux de compagnie, tu es lié au ministère de l'Agriculture, tout en haut, et dessous tu es lié à l'ANMV, l'Agence Nationale de Médicaments Vétérinaires, ou les problématiques européennes, si tu fais de l'aliment complémentaire ou si tu fais un produit d'hygiène. Donc tu vois, tu as plusieurs catégories, c'est comme nous, les animés de compagnie, ils ont aussi plusieurs catégories de produits qui vont les toucher, tu vois, c'est pas juste une seule catégorie. Il y a une complexité un peu moindre, parce que c'est un sous-segment, mais il y en a quand même.

  • Speaker #0

    Ok, c'est très clair. Tu disais que la France était le troisième producteur de chanvre au niveau mondial. du coup moi ça soulève deux questions première question qu'est ce qu'on fait de tout ce chanvre là qui est produit en france et deuxième question est ce que toi du coup tu as matière première tu vas la chercher en france ou ailleurs

  • Speaker #1

    ça c'est une bonne question alors qu'est ce qu'on fait du chant la france était l'une des premières puissances européennes du chambre son appelé on s'utilisait pour faire du tissu ce type notamment pour les cordages des bateaux la lia la santa santa maria et la pinta je suis plus là pour les stades pour quatre cent quatre cent quatorze 92 il avait ses toiles et les toiles était en chambre la bible de nuremberg a été imprimé papier de chambre donc En fait, avant l'apparition des molécules synthétiques, beaucoup de choses étaient faites en renouvelables, et donc notamment en chanvre, parce que c'est une plante extrêmement versatile, et donc qui a de multiples usages. Et en France, on peut par exemple faire du béton de chanvre. L'avenir, imaginez des éco-constructions avec du chanvre. En gros, c'est une matière qui est très intéressante, parce qu'elle résiste au feu, c'est assez léger, c'est résistant. Il y a plein de belles choses qui sont en train de se faire. Donc cette industrie qui existe aujourd'hui avec ces hectares de chanvre qui poussent, la plus grande partie sert à ça, sert aux semences. Au niveau de l'agriculture, c'est des semences qui... Les graines de chanvre, elles sont extrêmement riches en oméga-3, 6, 9. Elles sont bien équilibrées, elles sont riches en protéines. C'est une protéine végétale qui est extrêmement riche. Vous pouvez faire de la nourriture avec. Je connais des boîtes qui font des steaks végétaux à base de protéines de chanvre. On peut faire défrirer des animaux, on peut nourrir du bétail, il y a plein de choses qu'on peut faire avec ça. Et puis il y a l'industrie de la fleur, donc ça c'est des différentes parties qu'on utilise de la plante, puis il y a l'industrie de la fleur qui touche un peu plus tout ce qui est industrie ou pharmaceutique ou cosmétique ou bien-être. Donc les marchés du CBD qu'on évoquait précédemment, les marchés médicaux qu'on évoquait, et la cosmétique, il y a des très belles boîtes qui sont montées et qui font des choses plus normales. Je ne sais pas si je peux citer de nom, mais d'un point de vue régional, moi j'ai créé ZAMZ aussi en m'inspirant de ce qui avait été fait, mais en le mettant à notre sauce d'une certaine manière, parce que je trouve qu'on s'inspire toujours et c'est ça aussi l'expérience. Et moi j'aimais beaucoup ce que faisait la marque Ocaran en Bretagne, et Flore Bougaine qui était dans la syndicat que j'ai rejoint, après qui était vraiment... Une entrepreneur, tout faisait du sens en fait. Tout faisait du sens. Et qui défendait vraiment sa région, et avec le chambre ça faisait beaucoup de sens, et donc je trouvais ça, je trouvais ça... très adaptable à la réunion et très différent en même temps.

  • Speaker #0

    Ok. Merci pour l'explication. Ça permet peut-être de bien distinguer qu'effectivement, dans le chanvre, il y a plusieurs parties et on va avoir la fleur qui va avoir une utilisation...

  • Speaker #1

    Je n'ai pas répondu à ta deuxième question. Alors oui, on essaie de se sourcer le maximum en France. L'huile de chanvre, elle vient du sud-ouest de la France. les cannabinoïdes qui sont dans voilà on les prend aussi de plantations qui viennent du nord de la france et de bretagne donc voilà une autre labo et en france après sur les compositions il se peut que parfois au niveau de bas des prix du marché de la compétition d'autres choses dans ce sens en europe et sachant que j'ai vu il ya quand même beaucoup de produits qui viennent d'autres endroits avec des qualités qui sont différentes parfois de pas si bonne qualité Donc c'est aussi nous une volonté de faire du sourcils légal, enfin on a plus grand marché à Hydro en France, mais du sourcils restera on va dire et intelligent et pour diminuer l'impact carbone parce qu'on ne peut juste pas faire des choses bêtes là-dessus. Voilà, c'était juste la petite question, désolé Franck.

  • Speaker #0

    Ok, donc là on a dressé vraiment je pense un portrait complet qui permet de comprendre. On a une plante, le chanvre, qui a des utilisations dans différents domaines. On parlait de textile, avant de papier, demain dans les éco-constructions. Et puis on a cette fleur qui va nous permettre de récolter des molécules, notamment la CBD et la THC, dont on peut faire des usages médicaux, thérapeutiques ou récréatifs, en fonction des usages et à chaque fois avec une réglementation qui y associe. ou pas associés d'ailleurs. Donc ce tableau-là nous permet maintenant peut-être de rentrer plus en détail dans le côté un peu business et entrepreneuriat au niveau un peu stratégique. Donc tu nous parlais par exemple de cette boîte Ocaran, c'est ça ? Oui. Qui t'a inspiré, qui t'a motivé peut-être à te lancer. On en revient peut-être à cette question-là de l'état du marché. Aujourd'hui, en France, ça représente quoi l'état des lieux des acteurs, comme toi, qui sont positionnés dans le bien-être des animaux par l'usage du CBD ?

  • Speaker #1

    Il y en a beaucoup moins. On est dans un moment, avec la conjoncture économique, avec tout ce qui se passe, la guerre, l'éternité politique, la dissolution, etc. On est dans un moment de rétraction. Nous, on le voit assez peu parce que dans notre niche, on croit, mais on a des concurrents qui ont fermé, qui généraient du CA, mais qui ont eu des problèmes au niveau de la catégorisation et de la réglementation. Donc, si mon entretien sert à inspirer, il y en a d'autres qui veulent se lancer. venir me dire bonjour et venir sur la cause. Il faut faire attention à la réglementation, je pense que ce serait mon premier conseil. Qui changera, qui est amené à changer, voilà il y a plein de choses. Et puis voilà quoi, au niveau des CBD shops, c'est beaucoup monté puis ça a redescendu. Il y a beaucoup de franchises qui ont arrêté. Il y a beaucoup de gens qui se sont lancés en pensant que c'était un peu comme la ruée vers l'or. et que parfois, il y a un peu de green rush, tu vois, donc c'est la ruée vers l'or vert. Mais il faut faire attention. Je pense que ce n'est vraiment pas une industrie facile. Je ne pensais pas m'attaquer à un aussi gros morceau, malgré le fait que j'avais choisi une niche qui, pour moi, présentait quand même pas mal d'aspects intéressants. Mais voilà, je pense qu'il y a un business. quand même plusieurs business qui se développent, il y a quand même beaucoup de marques qui font quelques millions. Nous, on n'y est pas encore après notre première année d'exploitation, mais bon, dans notre niche véto, on est la marque qui prend le plus de parts de marché, qui avance et qui est bien. Mais ouais, il y a de la place, il y a de la place.

  • Speaker #0

    Après, il faut être prêt à se prendre des tabac d'agueule.

  • Speaker #1

    C'est hyper intéressant, je trouve. En fait, ça me fait penser un peu à une question qui revient souvent chez les primo-créateurs, qui se disent j'ai une super idée de business Et je vois que personne n'y est encore allé. Et du coup, il y a un peu ce côté, comme tu dis, rouille et vert. Alors, j'ai l'impression d'avoir trouvé le truc où je serais tout seul. Nous, on a tendance à dire que quand il y a des acteurs qui sont déjà là, c'est qu'il y a une opportunité avérée. Toi, ce serait quoi ta position ? Un marché sans...

  • Speaker #0

    Ça dépend. C'est comme le cycle de la vie, ça se contracte, ça s'équence. Moi, je pense que la plurale ne devient plus grosse. On va prendre la métaphore du début. Mais là, d'un point de vue, une situation macroéconomique, on est dans une situation un peu de merde. On va s'avouer qu'on est en stagflation. En France, les taux d'intérêt augmentent, le pouvoir d'achat diminue. Les Français sont stressés, les gens sont stressés en général. Les perspectives ne sont pas forcément bonnes. Et donc c'est un environnement qui est difficile pour toutes les entreprises, pas juste les start-up. Toutes les entreprises ont des difficultés. Après tu en as quelques unes qui explosent. Tu as toujours des risques et des opportunités. Et je pense que ce marché il en présente encore pas mal. Et là on est dans un marché où il y a eu un peu de ménage, mais c'est pas plus mal. Donc quand il y a du ménage ça laisse aussi des opportunités et de la place pour des acteurs plus sérieux et pour faire avancer cette industrie. Nous, on est tout à fait ouvert au partenariat. Ce qu'on a mis en place, les partenariats avec les universités, les brevets, les études cliniques, c'est du temps incompressible en fait. C'est-à-dire, en rentrant au marché au bon moment, sur les bons aspects, tu crées forcément un avantage. Donc, il faut que je l'ai en tant que first mover. Parce que je n'étais pas first mover, pour répondre à ta question, je n'étais pas le premier, je ne pensais pas que j'allais trouver la pépite. Mais je pensais que j'avais trouvé... une bonne grosse mine d'or et que je pouvais peut-être atteindre une pépite. Tu vois ? Et ouais, je pense que je suis plutôt à l'endroit où je voulais être.

  • Speaker #1

    Le chemin, le chemin suit son cours.

  • Speaker #0

    C'est jamais fini. C'est jamais fini, on avance toujours, il y a toujours un truc, il y a toujours une galère. J'ai l'impression que c'est en fonction des problèmes qu'on veut prendre. Tu vois, t'as toujours un nouveau problème, t'as toujours une nouvelle galère. c'est jamais hyper linéaire, ça continue au niveau des difficultés, c'est d'autres difficultés plus difficiles, enfin tu vois c'est comme Dragon Ball Z quoi tu vois. Je suis hyper intéressé par tout ce que tu dis donc j'ai beaucoup de questions,

  • Speaker #1

    Clément n'hésite pas à me couper la parole si tu veux intervenir juste. Tu vois, en t'écoutant parler, on voit qu'il y a un gros travail de business development déjà. Aller démarcher les vétérinaires, gérer l'opérationnel aussi. On sent qu'il y a aussi un gros sujet de recherche, un gros sujet peut-être un peu aussi de, je ne sais pas si c'est le bon mot, mais de lobbying peut-être. Aujourd'hui, toi, dans ton quotidien d'entrepreneur à la tête de cette startup. Comment se répartit ton temps ? Une journée type ou une semaine type, déjà, est-ce que ça existe ? Et puis, sur quoi toi tu te focalises le plus peut-être ?

  • Speaker #0

    Je ne sais pas si je suis le meilleur exemple pour ça, parce que je pense que justement ça a été une de mes erreurs sur certains mois. J'ai été quelqu'un de très organisé en étant banquier d'affaires. On l'a été pendant un an et demi. Et moi, sur les derniers mois de la levée, je pense que j'ai eu pas mal de difficultés. parce qu'on a essayé de faire une levée de fonds on avait des lettres d'intention des vétérinaires qui nous suivait enfin on a déjà déjà regardé au niveau d'investisseurs etc mais là on voulait faire un boutique est un truc qui nous permettent vraiment de marquer les esprits d'accélérer etc un truc de transformant et on l'a fait avec les précautions qu'on n'a pas Des songes du syndec, tu vois, genre en testant vraiment beaucoup de choses et en ayant des bases qui pour nous sont solides, ne peuvent pas mettre d'avancée, et on s'est pris un boomer, donc ça, ça fait partie aussi des claques qu'on apprend, et je pense que si je... pouvait changer certains aspects, j'aimerais bien les changer pour m'apporter plus de stabilité et garder ce truc de cette journée type. Mais si je devais avoir une journée type, parce que c'est ce que je fais aujourd'hui, maintenant que j'ai un autre cri conscient, c'est une journée où je vais quand même parler à mon associé au niveau de la stratégie, on va quand même s'appeler sur des sujets opérationnels. assez souvent donc ça demande quand même une certaine forme de tension il ya assez peu de dans les jours qui nous sont dédiés il ya des interactions qui sont intenses et qui nous permettent de travailler indépendamment sur des sujets de fond discute quand même avec Avec océane qui est notre personne des ventes tu vois qui qui est sur le terrain aujourd'hui à discuter avec des centaines de vétos, d'ASV, etc. pour prendre le coup du marché, pour être présente, pour être là, avec Hugo, avec Mélanie qui sont les alternants, avec Alexandra qui va nous voir. Donc il y a une partie équipe qui pour moi est très importante et qui parfois pose des difficultés par rapport au fait qu'on soit chacun dans des endroits. Donc il y a la proximité physique. Il y a du développement commercial avec des partenariats. Ces deux dernières semaines, on a fait deux ou trois partenariats, on est rentré dans des choses qui font du sens pour nous, le mouvement Impact France en était une, et on a eu un très joli score, donc chapeau à Christelle, mon associée, qui a rempli le dossier. On n'a vraiment pas à rougir par rapport à une EDF, d'autres startups, des grosses boîtes. Voilà, on est dans le top 5%, donc moi je suis bien. Donc je suis content. Et il y a toute la partie financière, donc développement financier, discuter avec des partenaires, des développements de produits, des contrats de partenariat à l'essencing. Donc voilà, c'est un peu tout ça. Et puis à côté, il y a le côté moins glamour. payer toutes les charges, régler les problèmes au niveau des impôts, lui dire qu'il vient vous prendre de l'argent alors qu'en fait il ne devait pas, ils se sont trompés, l'administration s'est trompée, oui on est obligé de leur couvrir après, donc regardez chaque euro, chaque dépense, enfin tout compte quoi, tous les petits détails de merde, on est au centime près, parce qu'un euro ça compte en fait, et je pense que quand on commence petit, et qu'on fait les choses bien, après à un moment donné tu peux aller plus vite. Mais voilà, donc je pense qu'il y a une part à payer aussi, Franck, dans une journée idéale de choses que tu aimes moins, de choses que tu aimes plus. Mais moi, j'aime bien faire ma to-do list le soir quand j'ai fini. Le matin, quand j'arrive, je regarde ma to-do list, je la règle une par une avec les qualités un peu plus importantes ou les tâches opérationnelles que j'ai à faire. Et puis quand je l'ai fini le soir, à 70-80%, elle est finie. Et j'ai fait quand même, j'ai essayé de faire un peu de sport aussi parce qu'il faut se préserver, il faut bouger, il ne faut pas laisser de devant son écran et voilà. C'est un peu ça ma chronétique, si je devais résumer.

  • Speaker #1

    Merci pour cette plongée dans la réalité de l'entrepreneuriat.

  • Speaker #0

    Franck, si on était, pour faire une petite blague, si on était comme en 6ème et en 5ème en classe pour... pour rigoler et être ensemble, franchement, je pense que je travaillerais mieux.

  • Speaker #1

    Comme je te comprends. Merci beaucoup, Faisel, pour ce petit souvenir du collège qui me ramène des années en arrière. Ça m'a fait très plaisir de te recevoir dans le podcast. Je disais, ça faisait longtemps. que je rêvais d'avoir cette discussion, cette conversation pour mieux comprendre la genèse du projet, mieux comprendre l'univers dans lequel tu évolues au quotidien, et puis de voir un peu où est-ce que tu veux aller, et toutes ces questions, trouver des réponses. Merci beaucoup. Je parle comme si l'épisode était terminé, mais ce n'est pas encore fini. On a l'habitude de le commencer par un portrait créole, et je disais en début d'épisode... On apporte beaucoup d'innovation, mais il y a des choses quand même qui ne changent pas. On ne change pas une équipe qui gagne. Et donc, moi, je commence toujours avec le portrait créole et Clément finit toujours les épisodes sur des questions rapides. Donc, je vais repasser la main à Clément et il a préparé quelques questions un peu nouvelles. Tu verras. Et il va t'expliquer les règles du jeu assez particulières pour cette fin d'épisode.

  • Speaker #0

    Ah oui. Bon, bonne rôle.

  • Speaker #2

    Merci. Allez, c'est parti. Pour ces questions, l'idée, c'est d'essayer d'y répondre de la manière la plus concise possible. Déjà, est-ce qu'il y a une question que tu aurais aimé qu'on te pose et qu'on ne t'a pas posée ?

  • Speaker #0

    Oui, pourquoi ? En tant que quoi, je pense que c'est une chance d'être entrepreneur réunionnais.

  • Speaker #2

    Allez, vas-y. Pourquoi c'est... Pourquoi est-ce que c'est une chance d'être entrepreneur réunionnais ?

  • Speaker #0

    Entrepreneur réunionnais ou des Antilles, enfin je ne connais pas vraiment les Antilles, mais pour moi, on a la chance d'avoir une population extrêmement diversifiée dans un cadre spécifique et d'avoir une richesse sur plein d'industries. Et donc de pouvoir les tester, il y a une échelle locale qu'on peut penser. Donc à l'échelle du monde, c'est aussi un laboratoire. Et je pense que des îles comme Maurice, par exemple, le font très bien et d'autres îles qui le font bien au Singapour. Voilà, donc notre insularité ne doit pas définir le fait qu'on a quelque chose à apporter.

  • Speaker #2

    Du coup, je te remercie pour la perche, parce que j'avais une question qui est assez proche de celle-là. De quoi tu rêves, toi, pour la Réunion ?

  • Speaker #0

    Mettre la Réunion en l'air.

  • Speaker #2

    Et ça veut dire quoi, de manière, tu vois,

  • Speaker #0

    tangible ? Moi j'ai un sentiment que j'ai pris au Brésil, mais c'est un truc qui s'appelle la saudade C'est une sorte de mélancolie ou de douce utopie. Je ne sais pas de ce que j'ai vécu, tu vois, c'est cette époque, une famille réunionnaise qui était beaucoup plus proche, plus unie, les grand-mouns, les bébés, tu vois, quatre générations réunies sous un toit, avec une vie plus proche, mais tout en ayant de la modernité. Je crois qu'on a un savoir vivre ensemble à la Réunion. qui fait de nous quelque chose d'extrêmement valorisant. Et donc, pour nous, c'est pouvoir préserver cette identité culturelle. On avait déjà peut être échangé sur le sujet, je pense, une fois. On s'était vu un restaurant. Donc,

  • Speaker #2

    une aventure d'entrepreneuriat, c'est quoi la chose qui t'a marqué le plus marqué de manière positive ?

  • Speaker #0

    L'impact qu'on peut avoir sur la vie des personnes, avec une idée, et à quel point ça peut changer et amener quelque chose. La jeunesse de ZAM, c'est vraiment apporter du bien-être aux animaux dans une approche qui respecte l'environnement, et c'est à notre échelle rendre le monde meilleur. Donc ça c'est notre raison d'être, et chaque personne qui rentre dans la boîte la lit, c'est moi qui l'ai fait, il faut que la personne soit au courant, elle se retrouve bien avec ça, et c'est ok. Donc ça peut paraître très fleur bleue et très bateau, mais c'est important en fait. Partir c'est un contrat implicite. Quand tu viens, il y a ça. Et il y a le cas d'Elodie et de Cookie. Cookie c'est un chien cancer, 15 ans, Jack Russell, tumeur à la patte gauche. Le véto, il lui donne une semaine à vivre. La maîtresse, elle est toute seule, elle n'a pas d'enfant. Elle est toute seule avec l'animal, il représente tout pour sa vie. Elle trouve nos produits, elle les essaye. et le chien il recourt, il remarche, il fait des balades, il fait tout ça et elle, c'est hyper cool pour elle. Donc le chien, au final malheureusement il est décédé tu vois, on fait pas non plus des miracles mais elle a fait 8 mois de vie avec nos produits en diminuant des opi type tramadol et elle a gagné 8 mois de vie alors qu'il lui donnait une semaine. Et quand t'as quelqu'un qui... tu vois ça représente beaucoup de choses. Donc c'est un foie petit comme ça. Mais dans l'impact d'une vie pour cette personne, je pense qu'on a fait beaucoup. Et ça, c'est quoi ?

  • Speaker #2

    Oui, et c'est aussi très concret, pour le coup. J'aurais cet impact de cette manière, de cette manière-là. Sur ton parcours, c'est quoi le pire conseil qu'on t'ait donné ?

  • Speaker #0

    Je pense d'enlever la positivité des choses. Je pense que parfois, en attendant, c'est peut-être un peu français. à être assez pessimiste et je pense que c'est assez foncé et il ya un espèce de truc où je pense que la pensée positive ça peut paraître bateau sous ma gueule voilà ça me va ok je suis d'accord mais je préfère rester positif et ça touche quand même beaucoup moi je sais que à partir du moment où tu mets du dit et du risque dans ton esprit bah forcément forcément tu morcelle un petit peu ton idéal et tu t'en éloignes un petit peu Bon, ça veut pas dire qu'il faut être idéaliste, tu vois, enfin, je sais pas, c'est pas un conseil, tu vois, mais moi, par rapport à moi, je sais que ça m'a pas fait forcément du bien. parce que ça m'a peut-être fait douter, après le doute te fait évoluer, mais c'est douloureux. Et le meilleur conseil qu'on m'a donné, si tu veux, c'est mon meilleur ami qui s'appelle Clément aussi, et qui m'a envoyé un truc, et c'est apprends à vivre avec la douleur. Comme quand on jouait au foot et qu'on jouait et qu'on était blessé, comme quand on faisait de la boxe et qu'on était blessé. Donc en fait, tu vois, apprends à tuer la douleur. Et ça fait un peu masochiste, mais en même temps, c'est la solution. Je trouve que ce que tu dis,

  • Speaker #2

    c'est quand même très parlant parce qu'il y a aussi ces phrases qu'on entend beaucoup dans l'entrepreneuriat qui sont très vraies. C'est être entrepreneur, c'est apprendre à vivre avec des problèmes et essayer de trouver toujours les solutions à tes problèmes. Et je trouve que c'est une image très réelle de l'entrepreneuriat. Et problème ne veut pas dire négatif en fait. C'est juste... ta manière d'aborder la chose qui est complètement différente et ça permet aussi de lier avec ce que tu disais tout à l'heure. Et ma dernière question pour toi c'est, c'est qui la personnalité ultramarine qui t'inspire le plus ?

  • Speaker #0

    Non mais ça c'est pas juste parce que moi je suis un refuteur donc forcément tout de suite tu es un joueur de football, tu me dis la réunion j'ai tout de suite un joueur de football. Mais ça c'est réducteur pour les autres alors que j'aime beaucoup les chanteurs mais ouais. En fait, moi j'aime bien Dimitri Payet, je ne l'achète pas, le gars est trop fort. Il y a ça à l'intérieur de Réunionnais, tu vois, d'abord, mais bon. Ça fait cliché, en plus maintenant il joue au Brésil, je pense que je m'entendrai bien si je discutais avec lui, parce que Brésil et Réunion, c'est le même combat. Mais c'est un peu un regard d'enfant, parce qu'au fond je suis un peu un enfant, donc si le joueur de foot qui a réussi à faire ça, qui nous a représenté là-dessus, ça aurait pu être un peu mon rêve. Donc du coup, chapeau à lui.

  • Speaker #2

    Dimitri, si tu nous écoutes,

  • Speaker #0

    sache que Faisel rêve d'une discussion avec toi. En tout cas, je te remercie d'avoir joué un jeu avec nous,

  • Speaker #2

    d'avoir répondu à toutes nos questions pendant cet épisode qui était très intéressant, très instructif aussi. On te souhaite beaucoup de bonnes choses pour la suite de ton parcours. Évidemment, nous, on va suivre avec grand intérêt l'évolution de ton projet, de ton parcours. aussi parce que c'est des fois ça pour changer bifurquer tourner à droite à gauche et on aime regarder comment ça évolue j'en profite pour remercier ma tous les personnes qui nous écoutent ils nous soutiennent on reçoit pas mal de retours de gens qui nous disent que ça les a aidés dans leur parcours on essaye de proposer aussi du contenu très très différent pour que chacun puisse se projeter, on mettra tous les liens et toutes les références dont tu nous as parlé dans l'épisode en commentaire, en description de cet épisode, et on vous dit à très bientôt pour un nouvel épisode encore merci à tous les deux et à très vite pour la suite à bientôt les deux,

  • Speaker #0

    big up

Description

Faycel Tyrell, un entrepreneur réunionnais de la diaspora, aujourd'hui installé à Paris, nous fait l'honneur d'être notre tout premier créole de la diaspora sur le podcast. Il est à la tête d'une entreprise aussi originale qu'inattendue : ZamZ, une biotech spécialisée dans le c*nnabis médical vétérinaire. 🌿🐾 🗣️


Ce que vous allez découvrir dans cet épisode : Portrait créole revisité : Découvrez quel plat, quel lieu et quelle musique inspirent Faycel, plongeant dans ses souvenirs d'enfance à La Réunion.


🍛🏞️🎶 L'aventure ZamZ : Faycel partage le parcours audacieux qui l'a mené de la finance internationale à la création d'une entreprise unique, se concentrant sur le bien-être des animaux grâce au cannabis médical.


💡✨ Entreprendre en niche : On parle des défis d'un marché de niche, des réglementations complexes entourant l'usage du cannabis en France, et de comment Faycel a surmonté les obstacles grâce à la persévérance et l'innovation.


⚖️🚀 Résilience et détermination : Un regard authentique sur les moments difficiles, les "claques" qu'il a reçues en essayant de vendre ses produits en France, et comment il a su s'entourer des bonnes personnes pour persévérer.


💪 Les leçons tirées : Faycel nous montre que derrière chaque réussite se cachent des moments de doute, de recherche, et surtout une vision claire du bien-être animal et de l'impact que l'on veut créer. 🌍🐕



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Lien vers Zamz : https://zamz.fr/


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Quand on utilise une sémantique qui dit chanvre, c'est qu'on veut être politiquement correct pour ne pas effrayer au niveau du THC. Mais c'est comme si on appelait un champignon de Paris différent d'un shiitake ou d'un champignon qui contiendrait de la psilocybine. Au final, ça reste un champignon. Qui c'est un chien ? Cancer, 15 ans, Jack Russell, tumeur à la patte gauche, le véto, il lui donne une semaine à vivre, la maîtresse, elle est toute seule, elle n'a pas de... d'enfants, tu vois elle est toute seule avec l'animal, il représente tout pour sa vie et elle trouve nos produits, elle les essaye et le chien il recourt, il remarche, il fait des balades, il fait tout ça et elle, c'est hyper cool pour elle et là il me dit ok dégagez, des gars comme vous il y en a 25 il y en a partout dégagez,

  • Speaker #1

    vous avez rien à faire ici bonjour à tous et bienvenue dans ce nouvel épisode du podcast des entrepreneurs d'outre-mer alors nouvel épisode parce qu'aujourd'hui, on est sur un épisode de nouveauté. Nouveauté parce qu'en fonction de là où vous allez nous écouter, vous allez aussi pouvoir nous observer. Ça y est, on a décidé d'ajouter le format vidéo à nos épisodes du podcast. Vous savez qu'on est déjà à la moitié de la saison 3. On a lancé ce podcast il y a deux ans et demi maintenant. Merci à ceux qui nous écoutent depuis le début et merci à tous ceux qui nous écoutent depuis peu et qui nous ont rejoints dans l'aventure. Vous êtes de plus en plus nombreux à nous suivre, que ce soit sur LinkedIn, bien sûr, sur YouTube, Insta, TikTok, donc ça nous fait très plaisir. Donc, moitié de la saison 3, deux ans et demi, vous savez, pour avoir un projet entrepreneurial, il faut innover quand on veut durer et le podcast n'y échappe pas. Et donc, on a décidé d'apporter un peu d'innovation sur le format avec la vidéo. Sur la forme aussi, vous allez voir que la structure de l'épisode a un peu évolué. Et aussi sur le fond, avec quelques touches d'amélioration. On sait que, par exemple, le portrait créole, c'est quelque chose qui vous tient à cœur, que vous aimez bien. Donc on a décidé de lui donner un peu plus de place, un peu plus de matière, en revisitant un peu nos questions. Et donc vous allez découvrir tout ça en cours d'épisode, en même temps que notre invité. On a la chance d'accueillir un entrepreneur créole, réunionnais, mais qui vit actuellement à Paris. C'est le premier profil de créole de la diaspora qu'on a la chance d'accueillir, donc petite nouveauté par rapport à ça. Et puis c'est un entrepreneur qui s'est lancé dans un domaine qui n'est pas courant, dans une niche qui l'est encore moins, donc il va nous expliquer tout ça. Donc sans plus attendre, on a la chance, le plaisir et l'honneur d'accueillir Faisel Tirel. Faisel, comment il est mon caf ?

  • Speaker #0

    Elle est là même. Franchement, merci pour l'intro. J'ai quasiment la petite larme qui me tombe là. Franchement, c'est... Non, je rigole, mais ça me fait super plaisir d'être avec vous ce matin, à des horaires tous différents, que ce soit depuis la Réunion, les Antilles et moi à Paris. On est à chaque fois sur un fuseau horaire différent et on arrive à synchroniser, c'est trop cool. Et moi je suis hyper content, ça me fait plaisir d'être là. Je suis l'aventure depuis le début, je la vois évoluer, on en a discuté, je suis ravi de voir que ça continue et comme vous le dites, SNES a évolué tout le temps et c'est trop cool qu'on puisse faire cette partie vidéo. J'espère que je ne vais pas être trop embêté par un petit chat, j'ai un petit chat qui est juste à côté, il viendra peut-être nous dire bonjour à un moment donné.

  • Speaker #1

    Alors ? Le chat n'est pas là par hasard, on va comprendre pourquoi juste après. On est bien sûr accompagné de Clément. Clément, quoi de neuf ?

  • Speaker #2

    Salut les gars, très content de lancer ce nouveau format et hâte de creuser avec Faisel le sujet de cet épisode parce que j'ai beaucoup de questions, je suis très curieux de la thématique.

  • Speaker #1

    Alors on va commencer, on va changer un petit peu. Avant de commencer le portrait créole, on va te poser une question toute simple. Faisel, pour ceux qui ne te connaissent pas, est-ce que tu pourrais te présenter en quelques mots ? Ouais,

  • Speaker #0

    bien sûr. Faisel Tirel, dionysien, mère à Saint-Nibes-la-Réunion, Saint-Clotilde, 34 ans, célibataire, pas d'enfant. entrepreneur dans le milieu du cannabis médical vétérinaire depuis trois ans maintenant. Et avant, je travaillais en finance en Amérique du Nord, en Amérique du Sud et en Europe, après avoir quitté la Réunion à 17 ans après mon bac.

  • Speaker #1

    Ok, je pense qu'on aura peut-être l'occasion de revenir sur ce parcours de mobilité. Assez riche que tu as eu avec l'enfance à La Réunion et puis après les études à Montréal. Tu as passé beaucoup de temps au Brésil. Je pense que tu auras l'occasion de nous raconter un peu tout ça.

  • Speaker #0

    Oui,

  • Speaker #1

    avec plaisir. On va passer au portrait créole. Comme je disais, c'est un portrait créole qu'on a... On a voulu garder l'essence de notre portrait créole, mais lui apporter quelques petites innovations, quelques petites modifications. Donc je vais te poser trois questions pour voir quel entrepreneur créole tu es, toi qui es si fier de représenter le 974. Donc, es-tu prêt pour ton portrait créole Faisel ?

  • Speaker #0

    Avec grand plaisir.

  • Speaker #1

    Alors première question. Est-ce que tu peux nous donner un plat qui te rappelle ton enfance ?

  • Speaker #0

    Un plat qui me rappelle mon enfance, ce n'est pas mon plat préféré. C'est un carizorghi ou bien un bouillococki avec un rôti-panc, et le riz, grain blanc et un surugaï mangue bien vert, bien fort. Désolé, c'est sorti en créole, mais je pense que ceux qui connaissent, connaissent.

  • Speaker #1

    Je pense que c'est clair pour tout le monde, même du côté des Antilles. Alors pourquoi ce plat te rappelle ton enfance ?

  • Speaker #0

    Parce que ça me replonge chez mon arrière-grand-mère à Saint-Benoît, où il y avait une vie quand même un peu différente, au bas de la rivière où j'ai grandi, au bas de la rivière Saint-Denis. Donc il y avait quand même un rapport pour être proche de la rivière, et tu avais des produits qui étaient frais. Nous, ma famille, on adore manger, on adore cuisiner, on adore recevoir, on adore être ensemble. Et j'avais la chance d'aller en vacances chez mon arrière-grand-mère à Saint-Benoît et je mangeais une cuisine exceptionnelle qui était fraîche. Et toi, tu avais été à la rivière, des fois on cuisinait à la rivière. Donc c'est pour ça que ça me rappelle tout ça. Donc c'est tous les souvenirs et toute cette ambiance réunionnaise d'être ensemble.

  • Speaker #2

    Quand tu dis bouillon coquille, je me suis dit que ça vient forcément de Saint-Bendroit. J'ai eu un truc comme ça.

  • Speaker #0

    On ne se refait pas.

  • Speaker #1

    C'est la première fois qu'on nous le sort, en tout cas le bouillon coquille. Même après 35-36 épisodes, on a toujours des plats bien traditionnels qui sentent. Et ça,

  • Speaker #0

    c'est plutôt cool. Les plats, il y en a tellement. La Réunion est tellement riche avec sa cuisine. C'est un délice, vous allez pouvoir faire des centaines d'épisodes.

  • Speaker #1

    On a un plat qui révèle déjà une enfance bien ancrée dans la tradition, bien ancrée aussi dans la famille. Tu nous as parlé de Saint-Benoît, tu nous as parlé du bas de la rivière. Si tu devais nous donner justement un lieu qui t'inspire, ce serait lequel ?

  • Speaker #0

    Ouais, clairement, ça me rappelle mon enfance aussi. Le bas de la rivière où j'ai grandi, avec lequel je partage une histoire particulière, c'est la colline. La colline, c'est un petit lieu que les Réunionnais connaissent, que les Jorisiennes connaissent. Il y a quand même l'occasion de se baigner. Il y a une cascade, il y a un bassin, il y a un bassin bleu. Tu te bailles en amont de la rivière. C'est top, c'est un petit coin de paradis niché dans la ville de Saint-Denis, dans un quartier où personne ne penserait peut-être qu'il y aurait ce genre de beauté cachée. Et à La Réunion, il y en a tellement, il y a tellement ce genre de choses que voilà. Donc ouais, clairement la colline et j'essaie d'y aller assez souvent. Chaque fois que je vais à La Réunion, c'est un lieu pour moi où je vais me ressourcer. Mais là, avec le dernier cyclone, ça a été quand même hyper bien amouché.

  • Speaker #1

    Ok.

  • Speaker #0

    Oui, c'est aussi une pensée pour ce lieu un peu bucolique et qui a été définitivement changé avec les catastrophes qu'il y a eu récemment. Donc, ce n'est pas un lieu facile. Ce n'est pas quelque chose de facile pour ceux qui y habitent, je pense.

  • Speaker #1

    Ok. Ce côté-là, nature, se ressourcer en nature, c'est quelque chose qui est important pour toi ?

  • Speaker #0

    Ah ouais. Je pense que c'est là l'aspect qu'à chaque fois, qui a joué donc pic. La plupart de mes décisions, c'est comment j'essaie de me positionner dans mon environnement, dans des endroits du monde où je vais. Quand j'ai eu la chance de partir à Montréal, juste après la réunion, avant le bac, ma mère était déjà installée, donc c'était hyper bien. Elle était partie un an et demi plus tôt. mais il y avait préparé justement ce que je voulais faire et pour elle aussi faire ses études, elle reprenait des études, on reprenait les études ensemble, et à chaque fois il y avait un parc, il y avait un parc qui n'était pas loin, et même si la vue de la mer n'était pas possible, parce qu'à la Réunion on a tellement la chance, on discutait avec un pote en commun, Franck, il y a quelques jours, que tu connais bien, mon entrepreneur lui aussi, avec qui j'étais à l'école primaire et au collège, et lui aussi il me disait que la vue de la mer... c'est quelque chose qui lui manque. Et donc, quand on n'a pas ailleurs, là, je suis à Paris, je ne l'ai pas, vous l'avez à La Réunion et aussi aux Antilles, c'est trop bien, je vous en dis.

  • Speaker #1

    Ok. Tu nous as donné le plat qui te rappelle ton enfance. Ouais. Tu nous as partagé ce lieu-là, à la colline, au bas de la rivière, qui t'inspire. Ouais. Pour terminer le portrait créole, si tu devais nous donner une musique, alors une chanson ou un style de musique qui te fait vibrer, ça se fait lequel ?

  • Speaker #0

    C'est compliqué parce qu'en fait, j'aime tellement de styles de musique. J'adore la musique réunionnaise, c'est celle qui parle le plus parce que c'est la musique de mon île. Mais j'aime aussi la musique brésilienne. J'ai habité beaucoup de temps au Brésil. J'aime toutes les musiques internationales, des US, etc. la variété française plus ancienne. Mais si je devais choisir un style, ça serait donc musique réninaise, ça c'est sûr. Après j'aime le Maloya, j'aime le raga qu'on avait à une époque, j'écoutais Kaaf Malbark, j'aime David, tu vois, donc là je le suis encore. Tu vois, c'est Tati Bar qui est devenu grand. Enfin, on a tellement d'artistes incroyables, je trouve, chez nous, que c'est dur de faire... Le bon choix, je te l'ai dit dans mon mail, quand on échangeait sur un truc, en ce moment je suis plus focalisé vraiment Réunion, et il y a un truc qui me parle beaucoup, il y a un rap qui me parle beaucoup, dans une période assez compliquée, il faut avoir un peu de résilience, c'est Al-Azhar, Kazantol. Donc si je devais choisir une façon du moment, j'aime beaucoup T-Match, j'aime beaucoup T-Bart, Michael et tout, mais Al-Azhar en ce moment, il tue.

  • Speaker #1

    Et bien pareil, c'est un artiste qui n'a pas encore été cité là. Et je suis content parce que moi, j'aime beaucoup ce qu'il fait. Je trouve qu'il a un style peu commun à La Réunion. Et tu vois, à chaque fois qu'on termine le portrait créole sur la question musicale, il y a un truc qui ne change pas dans chaque épisode. C'est le moment où Clément intervient. Il est fan de musique et il a toujours un petit truc à dire. Donc c'est toujours le moment où je lui retends la... pour nous faire ces commentaires musicaux.

  • Speaker #2

    Ouais, ben là je vois qu'il y a un portrait créole bien ancré dans l'Est, parce que Alhaza, c'est un artiste qui vient de Brabant aussi. Donc le mouillon Coty et Alhaza, c'est bon, là tu m'as embarqué dans ton portrait créole. D'un tout cas, merci,

  • Speaker #0

    merci de nous avoir dit un peu plus sur toi,

  • Speaker #2

    et ça nous apprend à faire connaissance. Si tu le veux bien, on va rentrer un peu dans le vif du sujet de ton projet entrepreneurial, parce que le podcast s'appelle Entrepreneur d'Outre-mer et c'est vraiment là qu'on veut aller. C'est quand même important pour nous de comprendre ton parcours, tes influences personnelles, parce que nous on pense qu'il y a toujours une corrélation entre ton histoire de vie,

  • Speaker #0

    ton parcours.

  • Speaker #2

    Et ensuite, pour le projet en arrière, il y a toujours une espèce de déclic qui se crée à un moment donné. Et peut-être que tu peux nous présenter, tu vois, dans les grandes lignes, le projet ZAMS. Est-ce que c'est comme ça que ça se prononce ?

  • Speaker #0

    Ouais, voilà, on fait quelqu'un qui le prononce bien, merci.

  • Speaker #2

    Ok, ça se passe.

  • Speaker #0

    En tout cas, qui le prononce comme moi je l'avais pensé. Ah bon,

  • Speaker #2

    ben c'est... Parce que les gens disent quoi normalement ? Enfin, les gens normalement disent quoi ?

  • Speaker #0

    Des fois en France, les métropolitains, ils ont plus l'habitude d'être ZAMZ. Et j'ai poussé le vice un peu loin parce que j'ai mis un Z majuscule en plus en dernier. Mais c'est assez drôle parce que les créoles me disent toujours ZAMZ. Les brésiliens c'est ZAMZI. Et les hispaniques encore autre chose. Mais en France, ils l'étonnent ZAMZ. C'est assez drôle.

  • Speaker #2

    Content de l'avoir bien prononcé. Alors explique-nous du coup ce projet que tu as lancé en quoi il consiste.

  • Speaker #0

    Ouais, bien sûr. Alors Zams, en fait, ça partait, on va dire, d'une expérience perso. Quand j'étais au Brésil, on avait adopté un petit chien avec mon ex brésilienne et il avait beaucoup de problèmes, était battu, etc. On a appris, il avait déjà 6 ans, beaucoup de problèmes mentaux, on avait essayé beaucoup de choses. de thérapies alternatives, médecine chinoise, du reiki, des fleurs de bain, des thérapies un peu plus naturelles. On ne voulait pas forcément le soigner avec des médicaments qui pouvaient avoir un effet secondaire assez fort. On voulait le prescrire à un truc qui s'appelle la fluoxétine. C'est une molécule qui est aussi utilisée en pédiatrie et qui va calmer l'animal ou calmer l'enfant, mais qui peut avoir sur les animaux des conséquences, des effets secondaires. de certains organes. Donc il y avait ce problème, on ne l'avait pas utilisé, on avait trouvé une garde, on avait trouvé notre surmonsieur. Et moi je savais que j'avais ce problème-là. Et j'ai étudié le secteur du cannabis depuis trois ans parce que j'étais en banque d'affaires. Donc je travaillais pour une partie relationnée aux spiritueux. Et donc je voyais qu'aux États-Unis, les ventes d'alcool diminuaient et les ventes... de Maléphana, donc de Zaman. Et donc, il y avait une corrélation qui était quand même assez intéressante et qui était liée à une réglementation. Et donc, il y avait une opportunité, d'une certaine manière, avec mon analyse de marché, qui touche énormément aux gens. Et je cherchais ma niche. Et la seule niche qui faisait du sens pour moi, c'était la niche des animaux. Donc, assez drôle. ces coïncidences et ce qui me touchait, ce qui me touchait profondément. Et donc, j'ai décidé de me lancer là-dedans, ne sachant pas vraiment ce qu'il fallait faire. Mais j'avais un premier problème. Moi, j'avais cherché un produit qui puisse calmer mon animal, qui puisse l'aider d'un point de vue comportemental ou autre, qui soit naturel, sans effet secondaire. Et en plus de ça, moi, en tant qu'entrepreneur, je voulais avoir un impact. Donc, je me suis dit, il faut que je touche de plus de personnes. Aujourd'hui, les animaux de compagnie, c'est un marché énorme. La moitié de la population française a un animal de compagnie et la moitié de la population mondiale, plus de la moitié de la population mondiale de la Terre a un animal. Donc, on touche un public qui est quand même très large. J'ai décidé de créer ZAMS. ZAMS, c'est une biotech pharma qui développe des produits pharmaceutiques à destination de médecine vétérinaire et qui développe aussi des solutions pour des labos. en usage animal ou humain.

  • Speaker #2

    Ok. Et tu disais que le marché était très grand. Tu disais que la moitié de la population française a un animal de compagnie. Est-ce que du coup, les produits que vous développez s'adressent à tous les animaux de compagnie ? Est-ce que c'est uniquement certain ? Et tu as parlé,

  • Speaker #0

    en fait,

  • Speaker #2

    tu donnais l'exemple de... de ton chien qui était stressé, etc. Est-ce que du coup, tu vois, il y a des pathologies particulières que vous ciblez ou alors tous les animaux, est-ce que vous ciblez vraiment tous les animaux, même s'ils sont en bonne santé ? Est-ce que tu peux nous en dire un peu plus sur les produits en eux-mêmes, à quoi ils servent ?

  • Speaker #0

    Oui, bien sûr. Comme je te disais, vu qu'on est biotech, on agit dans la chaîne de valeur de différentes manières. On fait la formulation de produits qu'on va peut-être vendre nous-mêmes ou qu'on va tertialiser à d'autres labos pour qu'ils les vendent. Sur notre gamme propre, parce qu'on commercialise des produits, les ZAMS existent depuis 13 ans et depuis 18 mois, enfin septembre 2022, donc ça fait un peu plus maintenant, ça va faire deux ans au mois de septembre, on commercialise les produits ZAMS, on commercialise des produits qui sont des produits de bien-être. Donc ce n'est pas des médicaments, ce n'est pas des aliments complémentaires, non plus des compléments alimentaires, c'est des produits de bien-être qui servent à améliorer le confort pour l'animal. Aujourd'hui, la médecine traditionnelle, elle soigne, elle soigne même très bien, on a des avancées assez impressionnantes, mais il y a des problèmes au niveau de la prise en charge du patient, du niveau de bien-être. Et nous, ce qu'on fait, c'est ça. Et donc pour les animaux, tous les animaux peuvent en bénéficier, peu importe leur âge, leur pathologie, mais il faut que ça apporte quelque chose. Donc si tu as un animal qui est en très bonne santé, que tu ne vois pas qu'il a du stress, il n'est pas vieux, il a deux ans, il est juste un peu agité par exemple, un peu comme mon chaton que je vous ai parlé tout à l'heure, qui a six mois, qui a un bébé, c'est normal, il faut lui laisser faire sa vie. Et toujours consulter un véto. Mais nous ce qu'on fait c'est ça, on peut aider à peu près tous les animaux. Après si tu veux je peux te donner des exemples précis de choses sur lesquelles ça fonctionne hyper bien et sur lesquelles on a beaucoup de retours positifs. Donc t'as le stress bien évidemment. Chez les chats et chez les chiens, des chats qui vont faire pipi dans la maison, des chats qui vont miauler, des chiens qui ne peuvent pas rester seuls, qui ont le syndrome de l'abandon comme le chien que j'avais au Brésil par exemple, et donc qui développent de l'anxiété. Des animaux qui sont plus âgés, qui font de l'arthrose, on sait que 70% des chiens de plus de 8 ans ont de l'arthrose, donc c'est des statistiques qui sont là, qui ont de la douleur chronique, des animaux qui sont en fin de vie, des animaux qui ont un cancer. Il y a différentes formulations et nous, c'est notre domaine, c'est la formulation et la connaissance de ces plantes. Et donc en fonction de ça, on sera capable d'aider la personne en fonction de ses besoins. Et ce n'est pas grâce à moi, c'est juste que moi j'ai acquis une partie de ces connaissances, mais j'ai surtout une équipe avec moi qui est vraiment focalisée sur le vétérinaire. Donc une Vétho associée et une assistante, une ancienne assistante vétérinaire. Donc on est à même de définir s'il y a besoin ou pas, tu vois.

  • Speaker #2

    Ok, très clair. Et ces produits-là, aujourd'hui, on les trouve où ?

  • Speaker #0

    Alors, déjà, si vous... Vu que le podcast, il touche les pésicromères, en outre-mer, bien évidemment, en tant que Réunionnais, je ne pouvais pas laisser que... Donc, je ne recevais pas non plus ça. Et j'ai eu la chance d'avoir en retour un soutien très rapide et une ambition très forte des vétérinaires réunionnais. Donc, au tout début, quand j'ai lancé ZAMS, les premiers produits ont été vendus à la Réunion et les premiers bons conseils ont été donnés de la Réunion. Donc, il y a un super laboratoire, si on peut utiliser cette métaphore, de plein de choses et de business notamment. Après, c'est un marché plus petit, mais si vous soyez à Saint-Denis, Saint-Joseph ou le port dans l'ouest ou dans l'est, il y a un véto qui vend les produits. Sinon, vous pouvez les commander. On a une autre gamme qui n'est pas une gamme vétérinaire, qui a des formulations un peu différentes, et donc qui, elle, est présente et peut vous aider également. Et puis, c'est ça, ils sont disponibles au téléphone, WhatsApp, mail. Enfin, voilà, c'est assez simple.

  • Speaker #2

    Ok, et là l'équipe qu'il y a derrière, vous êtes combien au moment où on parle ?

  • Speaker #0

    On est 5 en tout. On est 5 et on va passer, on est dans une sorte de redimensionnement de l'équipe. La start-up ça change tout le temps, vous le savez, c'est un dispositif vivant et je dois dire qu'après 3 ans, on a des très bons chiffres, mais on a quand même des choses où on a besoin de s'améliorer, sur lesquelles on veut accélérer. et qui nous ferait gagner du temps. Donc c'est toujours un peu le dilemme de l'entrepreneur, parce que t'as quelque chose qui, des fois, c'est une chance qu'on a, t'as un truc qui est à l'équilibre, qui marche bien, mais qui prend du temps pour décoller, mais qui décolle petit à petit. Et aujourd'hui, dans le monde dans lequel on est, des startups, c'est beaucoup de choses où, tu vois, ils mettent de l'argent rapide pour déployer, pour faire beaucoup de choses. Et donc, ben... Là, on a décidé de réduire un peu la voilure, de prendre des profils un peu plus seniors. On avait des alternants qui étaient superbes. Deux alternants, une qui s'occupait un peu plus des réseaux, et l'autre qui était un peu mon bras droit, le bras gauche de Christelle, mon associée, et une CDI qui est l'ancienne assistante vétérinaire. Pendant 10 ans, elle était en clinique, elle est spécialisée dans tout ce qui est phyto, cannabis, médecine naturelle, médecine holistique, on va dire, et Christelle qui est le véto. ancienne de l'industrie pharma qui ont posé enfin un autre profil moi j'ai 34 ans elle en a 49 deux enfants mère de famille française enfin totalement l'opposé voilà qu'on a des fils très divers et très très variés et

  • Speaker #2

    je pense que ça va être dans l'ensemble ouais puis très complémentaire aussi Tu disais d'ailleurs que toi tu n'y en parles de ce moment là, tu viens plutôt du moment de la finance et d'ailleurs tu disais que la réflexion te venait par rapport à des opportunités que tu avais vu sur le marché notamment, enfin une tendance que tu avais vu sur le marché américain. Comment tu as fait pour te lancer du coup dans un milieu qui demande quand même des compétences très spécifiques ? une des réponses évidemment c'est que tu t'es associé avec quelqu'un dans ses pensées le domaine le domaine Parce que tu dis que tu es associé avec une autorité, mais comment tu vois, tu passes de j'ai l'idée, enfin je vois qu'il y a une opportunité, à je lance un business, je m'associe avec les bonnes personnes, j'arrive à trouver aussi, convaincre. Est-ce que tu peux nous expliquer un peu le cheminement ?

  • Speaker #0

    C'est complexe, ça prend du temps, ça prend du temps je trouve, c'est un truc qui se développe petit à petit, t'as un peu un... La taille de l'opportunité c'est un peu comme une pelote de laine mais énorme. Plus tu la vois et plus tu la fais grossir. Et je pense que quand tu la fais grossir énormément, en fonction de ton idée, et quand tu dois le mettre en place, jusqu'à ce que tu arrives à l'association, à la bibliothèque, etc. C'est que des nœuds de la pelote qui est énorme que tu dois défiler. Donc c'est un peu un truc du tout. Et quand tu arrives à un truc où tu n'as plus rien, tu as tout défilé, il faut que tu refasses la pelote. Donc c'est le... Je pense que c'est un peu l'ascenseur émotionnel pour tous les entrepreneurs. C'est le roller coaster, c'est le motail russe le truc. Donc ça prend du temps et ça prend beaucoup d'expérience. Et moi j'agis beaucoup comme ça, par le test. Je fais beaucoup d'AB testing. Je vais tester quelque chose, est-ce que ça marche, est-ce que ça marche pas. C'est des trucs assez bêtes. La méthode du Lean Startup, ça demande toujours de l'actualisation parce qu'aujourd'hui, ça va aussi quelques années. Mais je trouve que ça marche plutôt bien. Moi, j'aime bien. Et puis, j'aime bien fonctionner avec une capillarité grande et donc toucher plusieurs sujets. Je savais qu'en rentrant dans le marché des animaux et compagnie, j'avais forcément un marché large parce que la moitié de la population a un animal. Aujourd'hui dans une société qui sont quand même vieillissante, la plupart des gens prennent des aides l'humour avant d'avoir des enfants. Regarde moi, c'est ce que j'ai fait avec mon mec brésilienne, c'est ce que j'ai refait, j'ai un autre chat, alors je suis célibataire. C'est un peu normal. Donc je savais que si je ne faisais pas de la croquette avec quelque chose qui soit bien, je pourrais... Qu'est-ce que j'avais envie de faire ? Qu'est-ce qui était le mieux pour moi ? Et j'ai choisi le chemin un peu plus difficile, je pense, parce que c'est la science, c'est les médicaments, et ça prend beaucoup de temps, c'est des temps longs. Mais en même temps, c'est cool, quoi. C'est sympa. Enfin bon, j'ai l'impression que je me perds un petit peu, mais en tout cas, je te dis juste ça pour te dire que j'avais un champ très grand. Et c'est en testant un peu avec du A-B testing chaque opportunité, tu vois, que j'essaye de... de me faire mon opinion et d'avancer et de passer de l'idée de en gros je veux aider les animaux et avoir un impact sur la planète parce que le chanvre c'est une plante juste exceptionnelle en permaculture elle pourrait être utilisée d'une manière top c'est la plante qui a le plus de potentiel d'un point de vue d'agriculture et aujourd'hui on sait qu'on a besoin d'alternatives dans tous les territoires et donc forcément voilà quoi t'as ça et puis... la pilote de laine, tu la défiles, et puis t'arrives à ce qu'on en a.

  • Speaker #1

    Moi je trouve que c'est une question hyper intéressante, et j'aimerais juste creuser encore un petit peu, parce que tu sais le podcast a une visée très inspirationnelle, c'est de montrer à la population créole que c'est possible d'entreprendre, et je trouve que trop souvent... on arrive et on explique le projet tel qu'il est un peu dans sa version finalisée, comment est-ce qu'on le pilote, etc. Mais je trouve qu'il y a cette partie justement que tu décris assez bien, je sens qu'il y a un truc, il y a une opportunité, mais par quel angle attaquer cette pelote de laine ? Et tu vois, on peut le dire aux auditeurs, on se connaît toi et moi depuis le collège, donc ça fait longtemps. Et quand tu m'as parlé de ce projet, il y a maintenant trois ans, moi j'ai tout de suite vu que c'était en fait, j'ai trouvé qu'il y avait un fit naturel entre le projet et toi, le porteur de projet. Donc d'une part, mais je pense que tu n'es pas arrivé par hasard. Donc là, on sent qu'il y a plusieurs éléments. Il y a d'un côté.

  • Speaker #0

    ton activité dans la finance où tu vois qu'il y a un marché qui explose dans le secteur du cannabis thérapeutique. Tu nous dis un peu dans le même temps que tu t'es retrouvé à avoir un chien dont tu devais t'occuper et qui avait des problèmes comme ça. Donc là, tel que tu le racontes, ça semble logique de se dire Ok, il y a ça, il y a ça, je mélange les deux. Mais en vrai, comment ça s'est passé ? Quand tu as adopté ce chien-là, est-ce que tu avais déjà entendu parler des bienfaits du cannabis ? Ou est-ce que c'est justement le fait ? de chercher des solutions qui t'a amené à ça ?

  • Speaker #1

    C'est le fait de chercher des solutions et surtout il y a de la rétrospective. Je trouve que l'apprentissage, c'est pour ça que le temps je pense qu'il est extrêmement important et les notions de temporalité, de tester pas mal de choses, mais tu as tous les trucs de capillarité que j'expliquais tout à l'heure et ton chemin de vie, j'aime beaucoup cette image, tu as une image avec un chemin de vie qui fait comme ça et tu as encore toutes les autres capillarités. Et donc ça te montre toutes les possibilités que tu as et c'est ça les... les chemins de vie qu'on a, je pense que la chance, c'est... Déjà, c'est de la chance, des fois t'as de la chance, des fois t'en as pas. Moi, je vois la chance d'être né à La Réunion. C'est juste incroyable, malgré les difficultés qu'on a, malgré toutes les difficultés qu'on a. Je vais à Cuba, j'ai eu la chance d'aller à Cuba, c'est pas pareil. J'ai eu la chance d'aller à Madar, c'est pas pareil. Enfin, je veux dire, et pourtant, voilà quoi. Donc oui, il y a une part de chance qui est inéluctable, mais je pense que l'esprit fait beaucoup. Et quand tu as cette volonté, et moi j'ai toujours eu en moi cette volonté que je pense a été insufflée à la fois par mon père qui était entrepreneur, il était restaurateur, et moi je travaillais dans son restaurant quand j'étais plus jeune, je l'ai aidé, et ma mère qui m'a aussi toujours donné de la confiance pour pouvoir faire ça. Et du coup, il m'a toujours dit, il faut que tu sois ton propre chef, d'une certaine manière. Et donc, j'ai toujours naturellement eu envie d'être entrepreneur. Et donc, j'ai toujours été à l'affût de quelque chose, d'une opportunité qui fasse du sens à la fois pour moi et pour ma vision du monde. Et c'est avec le cannabis pour les animaux que je l'ai trouvé.

  • Speaker #0

    Cette notion de confiance en toi, je trouve que... Je trouve que c'est un des traits qui te caractérise le mieux, je pense. Cette espèce de charisme et de confiance. Et quand tu m'as parlé de ce projet il y a déjà trois ans, au tout début, moi tout de suite, je t'ai dit, voilà, il faut que tu viennes parler de ce projet-là dans le podcast parce que c'est hyper intéressant. La niche est originale et innovante. Et je me rappelle, à l'époque... tu étais déjà très convaincu du projet. Mais pour revenir à cette notion de capillarité, tu me disais que tu ne souhaitais pas en parler tout de suite, justement parce que vous étiez dans cette phase où vous cherchiez encore un peu le chemin à prendre. Et aujourd'hui, effectivement, en trois ans, vous avez fait un chemin incroyable. En deux mots, là, tu nous as dit qu'aujourd'hui, on peut retrouver les produits chez des vétérinaires, on peut commander en ligne. Mais en vrai, entre il y a trois ans et aujourd'hui, il y a eu tout un travail énorme de recherche, d'acculturation aussi du marché. Et donc, effectivement, c'est sans confiance et sans certitude que la vision est bonne et que l'impact qu'on peut avoir est fort. On a vite fait d'abandonner. Donc si, on revient un petit peu, tu vois, sur les grandes étapes. Donc là, tu nous as dit que c'est par capillarité et par test que tu as fini par arriver un peu dans ce feat-là, animaux, cannabis, thérapeutique. Et maintenant, une fois que tu as trouvé cette opportunité-là, que tu vois que c'est là-dedans que tu veux aller. Je sais pas comment poser la question, quelles ont été les difficultés, comment vous avez fait, c'était quoi les grandes étapes ?

  • Speaker #1

    Ouais, je te racontais un bon tabac d'aggule. Attends, je vais te donner un petit moment. C'est quoi un bon tabac d'aggule ? J'ai monté Zams, j'ai validé, je pense que mes venues il y a un certain temps, mais avant que je vois si c'était ok ou pas. Et j'ai ouvert la boîte en mars 2021. seul parce que je me disais que j'allais faire quelque chose dans le milieu du cannabis mais j'étais quasiment sûr que c'était avec les animaux mais je ne trouvais pas l'approche et j'ai après un peu un an de recherche voilà j'ai pu sortir les premiers produits et qu'ils soient sur le marché au niveau des vétos au mois de mars 2022 Et donc, ça, c'est des études cliniques, des études du marché, on va dire, et du produit, et des bons produits. Et c'est à ce moment-là que j'ai eu la chance de les vendre à La Réunion. Donc à La Réunion, j'ai eu un superbe taux. Les vétérinaires réunionnais ont été très réceptifs aux produits. Ils voulaient l'essayer. La population était réceptive aussi parce qu'elle comprend les effets de la plante. Donc c'était génial. Sur 55 cliniques réunionnaises, j'ai pu... Vendre à une dizaine, ça fait quand même un taux de 20% de réussite sur un marché dans lequel, Faisal Tirel était banquier d'affaires avant, c'est pas un représentant pharmaceutique. Tu prends ta caisse, tu vas là-bas, tu parles avec les personnes, les vétos c'est déjà sympa, ils ont pu me recevoir, mais il y a plein d'incertitudes. Mais en tout cas, avec des bons résultats, j'étais content. Donc je suis sur cette vibe-là, et je rentre en France, je dis je vais faire la même chose. j'arrive à paname ça j'étais là bas j'étais resté à réunion pendant deux mois pour faire ça et je rentre à paris et là j'essaye à une ou deux cliniques j'appelle j'appelle 50 cliniques en l'après midi et que des noms que des noms que des noms que des noms que des noms ah oui pour venir le lendemain sur un mec qui a une vidéo dans le cannabis vétérinaire dans un cabinet dans paris dit oui amener vos produits donc une vingtaine de conduits j'ai bon génial où je vais faire une vente où il va vouloir s'enregistrer, tu vois j'avais déjà tout préparé et tout. Et le gars, ça se passe super bien au départ, et puis à un moment donné il me dit, bon ok, il veut faire un dépôt vente. Donc moi je lui dis, écoutez, je les ai déjà vendus les produits à La Réunion, on ne va pas faire de dépôt vente, je suis sur de la vente. Non, si, laissez-moi vos produits, etc. Bon au final je suis ok pour un certain nombre de choses. Je mets en plus un discount, et je dis, voilà quoi. on est là dessus et et le gars au final il me dit quand je laisse les produits qui va pour signer le contrat il me redemande encore une ristourne donc il avait eu dix ils voulaient genre 25 maintenant je dis non mais en fait il faut arrêter non c'est pas comme ça en fait et là il me dit ok dégagé des gars comme vous il y en a 25 il y en a partout dégagé vous avez rien à faire ici et c'était sur une cinquantaine d'appels le seul vétérinaire que j'avais pu aller voir en france à paris Et j'étais très très bien comme ça quoi. Donc après avoir reçu l'accueil favorable de La Réunion, bah je prenais la douche pas de Parisienne quoi. Le mois de mars, sympa. Donc bon voyage pour un bon tabac de la gueule.

  • Speaker #0

    Exactement. Ouais je rigole parce que tu nous expliques donc... Si on devait traduire ça, tu nous expliques... Tu nous as dit que tu vas nous expliquer comment t'as reçu une grosse claque. Et puis tu commences à nous dire... à nous parler des 20% de conversion à la Réunion, des 10 cliniques qui ont signé. Ok, là je comprends mieux. Et justement, quand tu sors de ce rendez-vous-là, émotionnellement, comment tu te sens ? Est-ce que tu le prends pour toi ?

  • Speaker #1

    C'est chaud.

  • Speaker #0

    Comment tu réagis ?

  • Speaker #1

    C'est trop chaud parce que c'est un moment hyper complexe. En même temps, je devais m'associer avec le vétérinaire parce que j'avais toujours compris que... Pour intégrer ce marché-là, il fallait que je sois associé avec la bonne vétérinaire. Et j'avais fait des recherches, j'avais un pote qui m'avait aidé, j'étais en discussion avec quelqu'un avec qui j'avais bossé pendant un certain temps, et au bout de six mois, ça n'allait plus, et j'étais dans une situation très inconfortable, et donc il y avait besoin de changer. Et là, en même temps, j'ai ça, plus le froid, plus le fait que tu es en France, tu es tout seul, enfin... galère quand il fait froid tu vois c'est chaud c'est chaud et puis heureusement j'avais des potes donc j'avais des potes j'étais chaos je pense j'étais quasiment pas burn out mais j'étais j'étais cramé j'étais cramé et donc j'étais avec un pote et il est quitté un boulot qu'il avait en finances il me dit attends je vais t'aider tiens voilà fait ça ça comment ça t'a fait un peu ensemble et puis il rencontre la mme celle qui devait être mon associé, ça ne fit pas du tout et en même temps on rencontre quelqu'un d'autre et ça fit trop bien. Et du coup on décide de retravailler ensemble, d'essayer quelque chose pour voir si on s'associerait tous les trois, si ça fait du sens et tout et tout. Et au final je peux m'associer avec Christelle en 2022 alors qu'au mois de mars j'étais au fond du trou et qu'au mois d'avril on commençait à bosser un peu ensemble. La résilience des fois ça aide un peu, ça sert parce que la vie c'est des hauts et des bas mais quand t'es dedans, quand t'es dans le dark c'est chaud. C'est extrêmement complexe. Je me permets de nous parler comme si on était en potes et que les auditeurs me pardonneront mon pensée approximative. Voilà, je pense qu'on est entre nous, donc il faut s'exprimer comme je me sens.

  • Speaker #0

    Tout à fait. Là, tu soulèves vraiment énormément de sujets et tous les sujets seraient intéressants d'aller. On parle de l'importance de bien s'associer, on parle de l'importance d'être bien entouré de manière personnelle quand on entreprend. On parle aussi des affres de la vente, comment réagir à... plusieurs noms d'affilés, comment réagir à de mauvaises expériences. Ce qu'on va faire, je vais donner la parole à Clément, qui trépigne depuis tout à l'heure, je le vois, il n'en peut plus attendre. Et puis, c'est lui qui va décider de la suite, des questions, voir vers quoi il veut t'amener.

  • Speaker #1

    Avec plaisir. Merci, Franck. Merci Franck de ne pas m'avoir oublié. Mais la discussion était passionnante, je me sentais comme un auditeur qui vous écoutait. C'est intéressant et j'ai vécu l'anecdote avec toi et je me dis que ça a dû te demander beaucoup de sang-froid pour partir tranquillement sans te mettre un calme. J'avais envie de le... Non mais ça se répasse énormément et il ne capte pas. Mais bon, je ne peux pas. Ouais, bien sûr, t'as été obligé de rester dans le paldinga. Et surtout, j'imagine que comme beaucoup d'écosystèmes, c'est un écosystème qui est tout petit, et comme dans beaucoup d'écosystèmes entrepreneuriaux, c'est difficile aussi de se fâcher avec les gens parce que c'est des petits mondes, même si, bon, voilà, c'est sûr, vous n'allez pas être copains, mais bon, en tout cas, tu dois rester, surtout quand tu es au début, tu dois faire tes preuves, tu dois rester dans une strice. Ouais, et puis en plus de l'intérêt, on est tous sur une planète où on doit tous être confrontés à différents types de personnes. Ouais, bien sûr. Mais on partage tous le même espace. Donc voilà, c'est pas quelqu'un que j'inviterais chez moi, c'est pas quelqu'un avec lequel j'aimerais être ami, comme tu le dis. Mais bon, il m'a donné une certaine indication du marché, et qui confirmait que pour moi, il fallait que je m'associe dans ce marché pour y avancer. Bon, c'est juste un compte plus, quoi. peut-être qu'un jour il t'aura parrainé à dire en fait ça m'intéresse peut-être tu pourras lui dire c'est 20% en plus 20% de cette technologie c'est ça ben ouais moi je voulais revenir sur un sujet que je pense peut-être qui n'est pas clair pour beaucoup de monde c'est un Tu as parlé du cannabis, de la plante, on en parlait du champ, du CBD. Est-ce que tu peux nous clarifier un peu, c'est quoi la différence entre tout ça ? Oui, bien sûr. C'est pas simple, c'est quand même une plante extrêmement complexe. Le monde végétal est totalement fascinant, mais la plante de cannabis, elle a énormément de molécules. Donc à l'intérieur, si on pouvait appeler les principes actifs, le grand de ces principes actifs serait les cannabinoïdes. Donc nous on connaît beaucoup depuis récemment le CBD, mais beaucoup de personnes aussi connaissent le THC, donc le tetrahydrocannabinol. Donc en réalité, il y a plusieurs molécules, et certaines sont psychoactives, comme le CBD, le THC, etc. Et certaines sont psychotropes, comme le THC, mais le CBD ne l'est pas. Donc quand on parle d'effet psychotrope, on va commencer... ça peut se caractériser par différents effets chez différentes personnes avec différents effets secondaires, propres et dans la plante d'Alzheimer, je vais l'appeler en ce moment Anus Boisdêtre parce que c'est... la variété botanique s'appelle cannabis sativael donc quand on utilise une sémantique qui dit chanvre c'est qu'on veut être politiquement correct pour pas effrayer au niveau du THC mais c'est comme si on appelait un champignon de Paris différent d'un shiitake ou d'un champignon qui contiendrait de la psilocybine. Au final, ça reste un champignon. C'est pas parce que tu manges une pomme garnie que tu vas te dire que la Williams ou la Pink Lady, ah non, franchement, c'est pas une pomme. Non, c'est une plante, la variété botanique, c'est celle-là, et il y a différents composés dedans, point barre. Ça, c'est les points de vue scientifiques, etc. Et donc, le zamal, il a plein de composés et quand tu le prends d'un point de vue pharmaceutique, parce que quand tu le prends d'un point de vue pharmaceutique, tu décomposes les composés, donc tu as bien évidemment les cannabinoïdes, mais tu as d'autres molécules, les terpènes, les flavonoïdes, donc qui déterminent le goût, la couleur, enfin voilà, c'est un terme un peu technique. Tu peux avoir quelque chose avec des formulations, avec des multiples possibilités qui peuvent marcher bien sur tous les animaux, tous les vertébrés en tout cas sur cette planète. Donc le cannabis sativaël est une molécule qui accompagne les mammifères depuis des milliers d'années et qui accompagne l'être humain depuis des milliers d'années. On en retrouve dans les textes de médecine chinoise antique, on les retrouve avec les égyptiens. Petit cours d'histoire. pour rappeler les choses et mettre l'église au milieu du village. Et donc, ça fait depuis 1953 qu'il est banni de la pharmacopée française. Voilà, donc avant 1953, il y avait même des prescriptions de cannabis pour soigner l'asthme. Donc voilà, en décoction, dans du vin ou à fumer, en plantes. Donc voilà, c'est une plante qui a été diabolisée sur les 70-80 dernières années due à des problématiques... international mais c'est une plante qui accompagne l'être humain et qui a forcément une utilité et ses utilités sont multiples et justement sans rentrer dans le dans le débat mais juste pour qu'on comprenne on va dire la structure autour autour de la vente du cannabis quel est l'état de la réglementation aujourd'hui en france qu'est ce que tu as le droit de faire Et qu'est-ce qu'on n'a pas le droit de faire ? Tout dépend en fait de comment tu vas prendre l'industrie du cannabis. Est-ce que tu prends l'industrie du cannabis médical qui va s'ouvrir l'année prochaine, donc en 1er janvier 2025, Tech The Walk qui est en train d'être votée, puis qui est passée et qui a été votée à la PLFSS, donc au niveau de la sécurité sociale, donc il y aura du cannabis médical qui sera disponible pour les patients sur 5 indications. en humaine, je parle, c'est pas plus que 3 sur la bouleur et puis d'autres sur des formes d'épilepsie résistantes à certains pharmaco déjà en place donc il y a des médecins qui sont formés là dessus moi j'avais fait une formation à Paris-Saclay, un DEU de cannabis médical il y avait d'ailleurs quelques pharmaciens réunionnais et médecins réunionnais donc j'étais ravi de pouvoir compter comme à chaque fois sur le soutien de mon île là dessus et qui voit que les choses avancent Et donc ça, c'est un marché. Ça, c'est un marché médical, au pharmaceutique, etc. Et puis, tu as le marché du chambre bien-être, qui contient le CBD. Et puis là, tu as les boutiques de CBD où on vend des fleurs. Sachant que le marché médical, lui, il est bien réglementé, il est clair, il est net. Mais tu n'as pas de fleurs, par exemple. Donc, tu ne peux pas faire de fleurs. Des huiles. Parce qu'ils estiment que la fleur n'est pas une forme galénique appropriée. Voilà. Donc en fait, tout ça pour dire que c'est très complexe, parce que je t'ai parlé de l'humain là et juste du médical, dans l'humain t'as aussi le récréatif qui là est lui suivi par le marché noir, donc aujourd'hui parce qu'il y a une réglementation qui est profonde en France, il y a quelque chose qui tombe dans le marché noir et il y en a d'autres qui tombent dans une zone grise, et dans la zone du CBD, il y a beaucoup de zones grises, et donc c'est pour ça que ça amène aussi une confusion sur la plupart des personnes, parce que d'un côté t'as le médical, T'as un truc bien-être, t'as un marché qui continue d'exister, tu sais pas trop, les flics ils savent pas s'ils peuvent te contrôler, tu peux te faire contrôler en voiture, avoir fumé du CBD et être positif alors qu'en fait il n'y a pas de THC et donc les tests on sait qu'il y a des défauts. Tu vois donc il y a tout un truc qui demande une réglementation beaucoup plus claire au niveau national, au niveau international, il y a quelque chose qui se passe à l'Europe, mais bon on dépend de l'Europe, l'Allemagne a légalisé le cannabis. récréatif en tout cas médical des coups plus light il ya une industrie qui se fait là bas et qui prévoit plusieurs milliards et nous pas en france alors qu'on est le troisième producteur de chanvre chanvre cannabis cette iva l2 de ce nom de son nom réalité au monde on patine un peu parce qu'on a une réglementation qui est pas adapté et mais toi du coup tu évolues dans lequel Ma question, c'est intéressant tout ce que tu viens de nous dire et merci d'être entré dans ce détail-là. J'espère comprendre toi, dans ton activité, dans quel cadre tu rentres ? Parce que tu nous as parlé du côté médical. Moi, je suis dans le milieu des animaux de compagnie. Ce que je fais, comme je te l'ai expliqué au début, c'est que je suis dans les produits d'hygiène et de soins au niveau des animaux de compagnie dans l'industrie. Donc nous on... Ok, et dans ce cadre là, du coup, tu as le droit d'utiliser l'hyperdermis, ça c'est la réglementation que tu autorises, ok ? Bah tu utilises de l'huile de chanvre, on utilise de l'huile de chanvre. Ok, ok. Si tu veux, il y a des ressources très intéressantes, s'il y a des gens qui les veulent, tu peux les mettre, quoi, mais le site de la DGCCRF et de la Mildeka, qui est l'organisme de répression des drogues, te donne quand même... pas mal d'informations qui sont très intéressantes. Et donc, du coup, tu as les différentes catégories dans lesquelles tu peux entrer. Enfin, moi, je pense qu'à chaque fois que tu as besoin d'une info, il faut aller à la source, quoi. Le texte de loi, il est là, tu regardes, il est là, il est présent. Tu vois, c'est... Et tu as pas mal d'infos là-dessus, en fonction de... Si tu veux faire de la fleur, si tu veux faire des compléments alimentaires, si tu veux faire de l'animal, si tu veux faire du médical, si tu veux faire de la cosmétique. Enfin, tu as pas mal de trucs.

  • Speaker #0

    Peut-être encore une petite question pour peut-être grossir un peu le trait. Est-ce que ton activité avec les animaux est liée d'une façon ou d'une autre à la réglementation pour l'usage avec les humains ou on est sur deux mondes totalement différents ?

  • Speaker #1

    C'est deux choses totalement différentes d'un point de vue réglementaire. Au niveau des humains, tu es... relié par l'ANSES, l'Agence Nationale de Sécurité des Médicaments, et puis tu avais une commission indépendante sur le cannabis thérapeutique. Et au niveau des animaux de compagnie, tu es lié au ministère de l'Agriculture, tout en haut, et dessous tu es lié à l'ANMV, l'Agence Nationale de Médicaments Vétérinaires, ou les problématiques européennes, si tu fais de l'aliment complémentaire ou si tu fais un produit d'hygiène. Donc tu vois, tu as plusieurs catégories, c'est comme nous, les animés de compagnie, ils ont aussi plusieurs catégories de produits qui vont les toucher, tu vois, c'est pas juste une seule catégorie. Il y a une complexité un peu moindre, parce que c'est un sous-segment, mais il y en a quand même.

  • Speaker #0

    Ok, c'est très clair. Tu disais que la France était le troisième producteur de chanvre au niveau mondial. du coup moi ça soulève deux questions première question qu'est ce qu'on fait de tout ce chanvre là qui est produit en france et deuxième question est ce que toi du coup tu as matière première tu vas la chercher en france ou ailleurs

  • Speaker #1

    ça c'est une bonne question alors qu'est ce qu'on fait du chant la france était l'une des premières puissances européennes du chambre son appelé on s'utilisait pour faire du tissu ce type notamment pour les cordages des bateaux la lia la santa santa maria et la pinta je suis plus là pour les stades pour quatre cent quatre cent quatorze 92 il avait ses toiles et les toiles était en chambre la bible de nuremberg a été imprimé papier de chambre donc En fait, avant l'apparition des molécules synthétiques, beaucoup de choses étaient faites en renouvelables, et donc notamment en chanvre, parce que c'est une plante extrêmement versatile, et donc qui a de multiples usages. Et en France, on peut par exemple faire du béton de chanvre. L'avenir, imaginez des éco-constructions avec du chanvre. En gros, c'est une matière qui est très intéressante, parce qu'elle résiste au feu, c'est assez léger, c'est résistant. Il y a plein de belles choses qui sont en train de se faire. Donc cette industrie qui existe aujourd'hui avec ces hectares de chanvre qui poussent, la plus grande partie sert à ça, sert aux semences. Au niveau de l'agriculture, c'est des semences qui... Les graines de chanvre, elles sont extrêmement riches en oméga-3, 6, 9. Elles sont bien équilibrées, elles sont riches en protéines. C'est une protéine végétale qui est extrêmement riche. Vous pouvez faire de la nourriture avec. Je connais des boîtes qui font des steaks végétaux à base de protéines de chanvre. On peut faire défrirer des animaux, on peut nourrir du bétail, il y a plein de choses qu'on peut faire avec ça. Et puis il y a l'industrie de la fleur, donc ça c'est des différentes parties qu'on utilise de la plante, puis il y a l'industrie de la fleur qui touche un peu plus tout ce qui est industrie ou pharmaceutique ou cosmétique ou bien-être. Donc les marchés du CBD qu'on évoquait précédemment, les marchés médicaux qu'on évoquait, et la cosmétique, il y a des très belles boîtes qui sont montées et qui font des choses plus normales. Je ne sais pas si je peux citer de nom, mais d'un point de vue régional, moi j'ai créé ZAMZ aussi en m'inspirant de ce qui avait été fait, mais en le mettant à notre sauce d'une certaine manière, parce que je trouve qu'on s'inspire toujours et c'est ça aussi l'expérience. Et moi j'aimais beaucoup ce que faisait la marque Ocaran en Bretagne, et Flore Bougaine qui était dans la syndicat que j'ai rejoint, après qui était vraiment... Une entrepreneur, tout faisait du sens en fait. Tout faisait du sens. Et qui défendait vraiment sa région, et avec le chambre ça faisait beaucoup de sens, et donc je trouvais ça, je trouvais ça... très adaptable à la réunion et très différent en même temps.

  • Speaker #0

    Ok. Merci pour l'explication. Ça permet peut-être de bien distinguer qu'effectivement, dans le chanvre, il y a plusieurs parties et on va avoir la fleur qui va avoir une utilisation...

  • Speaker #1

    Je n'ai pas répondu à ta deuxième question. Alors oui, on essaie de se sourcer le maximum en France. L'huile de chanvre, elle vient du sud-ouest de la France. les cannabinoïdes qui sont dans voilà on les prend aussi de plantations qui viennent du nord de la france et de bretagne donc voilà une autre labo et en france après sur les compositions il se peut que parfois au niveau de bas des prix du marché de la compétition d'autres choses dans ce sens en europe et sachant que j'ai vu il ya quand même beaucoup de produits qui viennent d'autres endroits avec des qualités qui sont différentes parfois de pas si bonne qualité Donc c'est aussi nous une volonté de faire du sourcils légal, enfin on a plus grand marché à Hydro en France, mais du sourcils restera on va dire et intelligent et pour diminuer l'impact carbone parce qu'on ne peut juste pas faire des choses bêtes là-dessus. Voilà, c'était juste la petite question, désolé Franck.

  • Speaker #0

    Ok, donc là on a dressé vraiment je pense un portrait complet qui permet de comprendre. On a une plante, le chanvre, qui a des utilisations dans différents domaines. On parlait de textile, avant de papier, demain dans les éco-constructions. Et puis on a cette fleur qui va nous permettre de récolter des molécules, notamment la CBD et la THC, dont on peut faire des usages médicaux, thérapeutiques ou récréatifs, en fonction des usages et à chaque fois avec une réglementation qui y associe. ou pas associés d'ailleurs. Donc ce tableau-là nous permet maintenant peut-être de rentrer plus en détail dans le côté un peu business et entrepreneuriat au niveau un peu stratégique. Donc tu nous parlais par exemple de cette boîte Ocaran, c'est ça ? Oui. Qui t'a inspiré, qui t'a motivé peut-être à te lancer. On en revient peut-être à cette question-là de l'état du marché. Aujourd'hui, en France, ça représente quoi l'état des lieux des acteurs, comme toi, qui sont positionnés dans le bien-être des animaux par l'usage du CBD ?

  • Speaker #1

    Il y en a beaucoup moins. On est dans un moment, avec la conjoncture économique, avec tout ce qui se passe, la guerre, l'éternité politique, la dissolution, etc. On est dans un moment de rétraction. Nous, on le voit assez peu parce que dans notre niche, on croit, mais on a des concurrents qui ont fermé, qui généraient du CA, mais qui ont eu des problèmes au niveau de la catégorisation et de la réglementation. Donc, si mon entretien sert à inspirer, il y en a d'autres qui veulent se lancer. venir me dire bonjour et venir sur la cause. Il faut faire attention à la réglementation, je pense que ce serait mon premier conseil. Qui changera, qui est amené à changer, voilà il y a plein de choses. Et puis voilà quoi, au niveau des CBD shops, c'est beaucoup monté puis ça a redescendu. Il y a beaucoup de franchises qui ont arrêté. Il y a beaucoup de gens qui se sont lancés en pensant que c'était un peu comme la ruée vers l'or. et que parfois, il y a un peu de green rush, tu vois, donc c'est la ruée vers l'or vert. Mais il faut faire attention. Je pense que ce n'est vraiment pas une industrie facile. Je ne pensais pas m'attaquer à un aussi gros morceau, malgré le fait que j'avais choisi une niche qui, pour moi, présentait quand même pas mal d'aspects intéressants. Mais voilà, je pense qu'il y a un business. quand même plusieurs business qui se développent, il y a quand même beaucoup de marques qui font quelques millions. Nous, on n'y est pas encore après notre première année d'exploitation, mais bon, dans notre niche véto, on est la marque qui prend le plus de parts de marché, qui avance et qui est bien. Mais ouais, il y a de la place, il y a de la place.

  • Speaker #0

    Après, il faut être prêt à se prendre des tabac d'agueule.

  • Speaker #1

    C'est hyper intéressant, je trouve. En fait, ça me fait penser un peu à une question qui revient souvent chez les primo-créateurs, qui se disent j'ai une super idée de business Et je vois que personne n'y est encore allé. Et du coup, il y a un peu ce côté, comme tu dis, rouille et vert. Alors, j'ai l'impression d'avoir trouvé le truc où je serais tout seul. Nous, on a tendance à dire que quand il y a des acteurs qui sont déjà là, c'est qu'il y a une opportunité avérée. Toi, ce serait quoi ta position ? Un marché sans...

  • Speaker #0

    Ça dépend. C'est comme le cycle de la vie, ça se contracte, ça s'équence. Moi, je pense que la plurale ne devient plus grosse. On va prendre la métaphore du début. Mais là, d'un point de vue, une situation macroéconomique, on est dans une situation un peu de merde. On va s'avouer qu'on est en stagflation. En France, les taux d'intérêt augmentent, le pouvoir d'achat diminue. Les Français sont stressés, les gens sont stressés en général. Les perspectives ne sont pas forcément bonnes. Et donc c'est un environnement qui est difficile pour toutes les entreprises, pas juste les start-up. Toutes les entreprises ont des difficultés. Après tu en as quelques unes qui explosent. Tu as toujours des risques et des opportunités. Et je pense que ce marché il en présente encore pas mal. Et là on est dans un marché où il y a eu un peu de ménage, mais c'est pas plus mal. Donc quand il y a du ménage ça laisse aussi des opportunités et de la place pour des acteurs plus sérieux et pour faire avancer cette industrie. Nous, on est tout à fait ouvert au partenariat. Ce qu'on a mis en place, les partenariats avec les universités, les brevets, les études cliniques, c'est du temps incompressible en fait. C'est-à-dire, en rentrant au marché au bon moment, sur les bons aspects, tu crées forcément un avantage. Donc, il faut que je l'ai en tant que first mover. Parce que je n'étais pas first mover, pour répondre à ta question, je n'étais pas le premier, je ne pensais pas que j'allais trouver la pépite. Mais je pensais que j'avais trouvé... une bonne grosse mine d'or et que je pouvais peut-être atteindre une pépite. Tu vois ? Et ouais, je pense que je suis plutôt à l'endroit où je voulais être.

  • Speaker #1

    Le chemin, le chemin suit son cours.

  • Speaker #0

    C'est jamais fini. C'est jamais fini, on avance toujours, il y a toujours un truc, il y a toujours une galère. J'ai l'impression que c'est en fonction des problèmes qu'on veut prendre. Tu vois, t'as toujours un nouveau problème, t'as toujours une nouvelle galère. c'est jamais hyper linéaire, ça continue au niveau des difficultés, c'est d'autres difficultés plus difficiles, enfin tu vois c'est comme Dragon Ball Z quoi tu vois. Je suis hyper intéressé par tout ce que tu dis donc j'ai beaucoup de questions,

  • Speaker #1

    Clément n'hésite pas à me couper la parole si tu veux intervenir juste. Tu vois, en t'écoutant parler, on voit qu'il y a un gros travail de business development déjà. Aller démarcher les vétérinaires, gérer l'opérationnel aussi. On sent qu'il y a aussi un gros sujet de recherche, un gros sujet peut-être un peu aussi de, je ne sais pas si c'est le bon mot, mais de lobbying peut-être. Aujourd'hui, toi, dans ton quotidien d'entrepreneur à la tête de cette startup. Comment se répartit ton temps ? Une journée type ou une semaine type, déjà, est-ce que ça existe ? Et puis, sur quoi toi tu te focalises le plus peut-être ?

  • Speaker #0

    Je ne sais pas si je suis le meilleur exemple pour ça, parce que je pense que justement ça a été une de mes erreurs sur certains mois. J'ai été quelqu'un de très organisé en étant banquier d'affaires. On l'a été pendant un an et demi. Et moi, sur les derniers mois de la levée, je pense que j'ai eu pas mal de difficultés. parce qu'on a essayé de faire une levée de fonds on avait des lettres d'intention des vétérinaires qui nous suivait enfin on a déjà déjà regardé au niveau d'investisseurs etc mais là on voulait faire un boutique est un truc qui nous permettent vraiment de marquer les esprits d'accélérer etc un truc de transformant et on l'a fait avec les précautions qu'on n'a pas Des songes du syndec, tu vois, genre en testant vraiment beaucoup de choses et en ayant des bases qui pour nous sont solides, ne peuvent pas mettre d'avancée, et on s'est pris un boomer, donc ça, ça fait partie aussi des claques qu'on apprend, et je pense que si je... pouvait changer certains aspects, j'aimerais bien les changer pour m'apporter plus de stabilité et garder ce truc de cette journée type. Mais si je devais avoir une journée type, parce que c'est ce que je fais aujourd'hui, maintenant que j'ai un autre cri conscient, c'est une journée où je vais quand même parler à mon associé au niveau de la stratégie, on va quand même s'appeler sur des sujets opérationnels. assez souvent donc ça demande quand même une certaine forme de tension il ya assez peu de dans les jours qui nous sont dédiés il ya des interactions qui sont intenses et qui nous permettent de travailler indépendamment sur des sujets de fond discute quand même avec Avec océane qui est notre personne des ventes tu vois qui qui est sur le terrain aujourd'hui à discuter avec des centaines de vétos, d'ASV, etc. pour prendre le coup du marché, pour être présente, pour être là, avec Hugo, avec Mélanie qui sont les alternants, avec Alexandra qui va nous voir. Donc il y a une partie équipe qui pour moi est très importante et qui parfois pose des difficultés par rapport au fait qu'on soit chacun dans des endroits. Donc il y a la proximité physique. Il y a du développement commercial avec des partenariats. Ces deux dernières semaines, on a fait deux ou trois partenariats, on est rentré dans des choses qui font du sens pour nous, le mouvement Impact France en était une, et on a eu un très joli score, donc chapeau à Christelle, mon associée, qui a rempli le dossier. On n'a vraiment pas à rougir par rapport à une EDF, d'autres startups, des grosses boîtes. Voilà, on est dans le top 5%, donc moi je suis bien. Donc je suis content. Et il y a toute la partie financière, donc développement financier, discuter avec des partenaires, des développements de produits, des contrats de partenariat à l'essencing. Donc voilà, c'est un peu tout ça. Et puis à côté, il y a le côté moins glamour. payer toutes les charges, régler les problèmes au niveau des impôts, lui dire qu'il vient vous prendre de l'argent alors qu'en fait il ne devait pas, ils se sont trompés, l'administration s'est trompée, oui on est obligé de leur couvrir après, donc regardez chaque euro, chaque dépense, enfin tout compte quoi, tous les petits détails de merde, on est au centime près, parce qu'un euro ça compte en fait, et je pense que quand on commence petit, et qu'on fait les choses bien, après à un moment donné tu peux aller plus vite. Mais voilà, donc je pense qu'il y a une part à payer aussi, Franck, dans une journée idéale de choses que tu aimes moins, de choses que tu aimes plus. Mais moi, j'aime bien faire ma to-do list le soir quand j'ai fini. Le matin, quand j'arrive, je regarde ma to-do list, je la règle une par une avec les qualités un peu plus importantes ou les tâches opérationnelles que j'ai à faire. Et puis quand je l'ai fini le soir, à 70-80%, elle est finie. Et j'ai fait quand même, j'ai essayé de faire un peu de sport aussi parce qu'il faut se préserver, il faut bouger, il ne faut pas laisser de devant son écran et voilà. C'est un peu ça ma chronétique, si je devais résumer.

  • Speaker #1

    Merci pour cette plongée dans la réalité de l'entrepreneuriat.

  • Speaker #0

    Franck, si on était, pour faire une petite blague, si on était comme en 6ème et en 5ème en classe pour... pour rigoler et être ensemble, franchement, je pense que je travaillerais mieux.

  • Speaker #1

    Comme je te comprends. Merci beaucoup, Faisel, pour ce petit souvenir du collège qui me ramène des années en arrière. Ça m'a fait très plaisir de te recevoir dans le podcast. Je disais, ça faisait longtemps. que je rêvais d'avoir cette discussion, cette conversation pour mieux comprendre la genèse du projet, mieux comprendre l'univers dans lequel tu évolues au quotidien, et puis de voir un peu où est-ce que tu veux aller, et toutes ces questions, trouver des réponses. Merci beaucoup. Je parle comme si l'épisode était terminé, mais ce n'est pas encore fini. On a l'habitude de le commencer par un portrait créole, et je disais en début d'épisode... On apporte beaucoup d'innovation, mais il y a des choses quand même qui ne changent pas. On ne change pas une équipe qui gagne. Et donc, moi, je commence toujours avec le portrait créole et Clément finit toujours les épisodes sur des questions rapides. Donc, je vais repasser la main à Clément et il a préparé quelques questions un peu nouvelles. Tu verras. Et il va t'expliquer les règles du jeu assez particulières pour cette fin d'épisode.

  • Speaker #0

    Ah oui. Bon, bonne rôle.

  • Speaker #2

    Merci. Allez, c'est parti. Pour ces questions, l'idée, c'est d'essayer d'y répondre de la manière la plus concise possible. Déjà, est-ce qu'il y a une question que tu aurais aimé qu'on te pose et qu'on ne t'a pas posée ?

  • Speaker #0

    Oui, pourquoi ? En tant que quoi, je pense que c'est une chance d'être entrepreneur réunionnais.

  • Speaker #2

    Allez, vas-y. Pourquoi c'est... Pourquoi est-ce que c'est une chance d'être entrepreneur réunionnais ?

  • Speaker #0

    Entrepreneur réunionnais ou des Antilles, enfin je ne connais pas vraiment les Antilles, mais pour moi, on a la chance d'avoir une population extrêmement diversifiée dans un cadre spécifique et d'avoir une richesse sur plein d'industries. Et donc de pouvoir les tester, il y a une échelle locale qu'on peut penser. Donc à l'échelle du monde, c'est aussi un laboratoire. Et je pense que des îles comme Maurice, par exemple, le font très bien et d'autres îles qui le font bien au Singapour. Voilà, donc notre insularité ne doit pas définir le fait qu'on a quelque chose à apporter.

  • Speaker #2

    Du coup, je te remercie pour la perche, parce que j'avais une question qui est assez proche de celle-là. De quoi tu rêves, toi, pour la Réunion ?

  • Speaker #0

    Mettre la Réunion en l'air.

  • Speaker #2

    Et ça veut dire quoi, de manière, tu vois,

  • Speaker #0

    tangible ? Moi j'ai un sentiment que j'ai pris au Brésil, mais c'est un truc qui s'appelle la saudade C'est une sorte de mélancolie ou de douce utopie. Je ne sais pas de ce que j'ai vécu, tu vois, c'est cette époque, une famille réunionnaise qui était beaucoup plus proche, plus unie, les grand-mouns, les bébés, tu vois, quatre générations réunies sous un toit, avec une vie plus proche, mais tout en ayant de la modernité. Je crois qu'on a un savoir vivre ensemble à la Réunion. qui fait de nous quelque chose d'extrêmement valorisant. Et donc, pour nous, c'est pouvoir préserver cette identité culturelle. On avait déjà peut être échangé sur le sujet, je pense, une fois. On s'était vu un restaurant. Donc,

  • Speaker #2

    une aventure d'entrepreneuriat, c'est quoi la chose qui t'a marqué le plus marqué de manière positive ?

  • Speaker #0

    L'impact qu'on peut avoir sur la vie des personnes, avec une idée, et à quel point ça peut changer et amener quelque chose. La jeunesse de ZAM, c'est vraiment apporter du bien-être aux animaux dans une approche qui respecte l'environnement, et c'est à notre échelle rendre le monde meilleur. Donc ça c'est notre raison d'être, et chaque personne qui rentre dans la boîte la lit, c'est moi qui l'ai fait, il faut que la personne soit au courant, elle se retrouve bien avec ça, et c'est ok. Donc ça peut paraître très fleur bleue et très bateau, mais c'est important en fait. Partir c'est un contrat implicite. Quand tu viens, il y a ça. Et il y a le cas d'Elodie et de Cookie. Cookie c'est un chien cancer, 15 ans, Jack Russell, tumeur à la patte gauche. Le véto, il lui donne une semaine à vivre. La maîtresse, elle est toute seule, elle n'a pas d'enfant. Elle est toute seule avec l'animal, il représente tout pour sa vie. Elle trouve nos produits, elle les essaye. et le chien il recourt, il remarche, il fait des balades, il fait tout ça et elle, c'est hyper cool pour elle. Donc le chien, au final malheureusement il est décédé tu vois, on fait pas non plus des miracles mais elle a fait 8 mois de vie avec nos produits en diminuant des opi type tramadol et elle a gagné 8 mois de vie alors qu'il lui donnait une semaine. Et quand t'as quelqu'un qui... tu vois ça représente beaucoup de choses. Donc c'est un foie petit comme ça. Mais dans l'impact d'une vie pour cette personne, je pense qu'on a fait beaucoup. Et ça, c'est quoi ?

  • Speaker #2

    Oui, et c'est aussi très concret, pour le coup. J'aurais cet impact de cette manière, de cette manière-là. Sur ton parcours, c'est quoi le pire conseil qu'on t'ait donné ?

  • Speaker #0

    Je pense d'enlever la positivité des choses. Je pense que parfois, en attendant, c'est peut-être un peu français. à être assez pessimiste et je pense que c'est assez foncé et il ya un espèce de truc où je pense que la pensée positive ça peut paraître bateau sous ma gueule voilà ça me va ok je suis d'accord mais je préfère rester positif et ça touche quand même beaucoup moi je sais que à partir du moment où tu mets du dit et du risque dans ton esprit bah forcément forcément tu morcelle un petit peu ton idéal et tu t'en éloignes un petit peu Bon, ça veut pas dire qu'il faut être idéaliste, tu vois, enfin, je sais pas, c'est pas un conseil, tu vois, mais moi, par rapport à moi, je sais que ça m'a pas fait forcément du bien. parce que ça m'a peut-être fait douter, après le doute te fait évoluer, mais c'est douloureux. Et le meilleur conseil qu'on m'a donné, si tu veux, c'est mon meilleur ami qui s'appelle Clément aussi, et qui m'a envoyé un truc, et c'est apprends à vivre avec la douleur. Comme quand on jouait au foot et qu'on jouait et qu'on était blessé, comme quand on faisait de la boxe et qu'on était blessé. Donc en fait, tu vois, apprends à tuer la douleur. Et ça fait un peu masochiste, mais en même temps, c'est la solution. Je trouve que ce que tu dis,

  • Speaker #2

    c'est quand même très parlant parce qu'il y a aussi ces phrases qu'on entend beaucoup dans l'entrepreneuriat qui sont très vraies. C'est être entrepreneur, c'est apprendre à vivre avec des problèmes et essayer de trouver toujours les solutions à tes problèmes. Et je trouve que c'est une image très réelle de l'entrepreneuriat. Et problème ne veut pas dire négatif en fait. C'est juste... ta manière d'aborder la chose qui est complètement différente et ça permet aussi de lier avec ce que tu disais tout à l'heure. Et ma dernière question pour toi c'est, c'est qui la personnalité ultramarine qui t'inspire le plus ?

  • Speaker #0

    Non mais ça c'est pas juste parce que moi je suis un refuteur donc forcément tout de suite tu es un joueur de football, tu me dis la réunion j'ai tout de suite un joueur de football. Mais ça c'est réducteur pour les autres alors que j'aime beaucoup les chanteurs mais ouais. En fait, moi j'aime bien Dimitri Payet, je ne l'achète pas, le gars est trop fort. Il y a ça à l'intérieur de Réunionnais, tu vois, d'abord, mais bon. Ça fait cliché, en plus maintenant il joue au Brésil, je pense que je m'entendrai bien si je discutais avec lui, parce que Brésil et Réunion, c'est le même combat. Mais c'est un peu un regard d'enfant, parce qu'au fond je suis un peu un enfant, donc si le joueur de foot qui a réussi à faire ça, qui nous a représenté là-dessus, ça aurait pu être un peu mon rêve. Donc du coup, chapeau à lui.

  • Speaker #2

    Dimitri, si tu nous écoutes,

  • Speaker #0

    sache que Faisel rêve d'une discussion avec toi. En tout cas, je te remercie d'avoir joué un jeu avec nous,

  • Speaker #2

    d'avoir répondu à toutes nos questions pendant cet épisode qui était très intéressant, très instructif aussi. On te souhaite beaucoup de bonnes choses pour la suite de ton parcours. Évidemment, nous, on va suivre avec grand intérêt l'évolution de ton projet, de ton parcours. aussi parce que c'est des fois ça pour changer bifurquer tourner à droite à gauche et on aime regarder comment ça évolue j'en profite pour remercier ma tous les personnes qui nous écoutent ils nous soutiennent on reçoit pas mal de retours de gens qui nous disent que ça les a aidés dans leur parcours on essaye de proposer aussi du contenu très très différent pour que chacun puisse se projeter, on mettra tous les liens et toutes les références dont tu nous as parlé dans l'épisode en commentaire, en description de cet épisode, et on vous dit à très bientôt pour un nouvel épisode encore merci à tous les deux et à très vite pour la suite à bientôt les deux,

  • Speaker #0

    big up

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