- Speaker #0
Le musée SACEM présente La boîte à frissons, histoire d'accordéon, un podcast présenté par Philippe Krümm.
Marc Perrone, 67 ans et demi, et je joue de l'accordéon diatonique. On peut dire que je suis musicien, on peut dire que je suis compositeur. et que j'aime beaucoup ça.
- Speaker #1
Cet accordéon diatonique, tu le découvres comment ? Comment il t'arrive dans tes bras ?
- Speaker #0
Alors c'est une histoire, c'est pas compliqué. Je jouais beaucoup de guitare. Quand j'étais jeune, un peu de tout. Puis un jour, j'ai mis les doigts dans le blues du sud de la Louisiane. Et puis j'avais un copain qui avait un petit accordéon chez lui. Et un jour, il me l'a tendu, il me l'a donné, c'était un petit accordion doré de marque Hohner, avec une rangée de boutons et quatre basses. Il me l'a donné, il m'a dit, tiens, vas-y, fais-le. Je me suis dit, qu'est-ce que je vais faire de ça ? Je suis rentré avec ça chez moi, puis je l'ai joué comme ça, mais sans plus, moi, ma passion, c'était la guitare. Et puis, à la fête de Lima, en quelle année ? Peut-être que c'était en 71, 72, 73, je ne sais plus. J'ai entendu de la musique de Louisiane. Je pense qu'il y avait Roger Mason dans le coup. Je pense qu'il y avait quelqu'un avec lui de Louisiane. Et ça m'a été droit au cœur, parce que cette musique, elle est chaleureuse. Et il y en a un qui jouait du violon, l'autre de la guitare, et un troisième qui jouait d'un petit accordéon. Et l'accordéon, jusque-là, je n'aimais pas ça, parce que c'était l'instrument préféré de mes parents. Un bête conflit de génération. Et là, j'ai eu un coup au cœur, parce qu'ils faisaient une musique de Louisiane. un peu bluesy quand même, sur les bords on peut dire, et qui est hyper chaleureuse. J'ai foncé vers le jeune gars qui était avec eux pour lui demander ce que c'était cet accordéon. Il m'a dit c'est un accordéon diatonique. Je lui ai dit c'est quoi ? Et texto il me dit c'est un accordéon quand on pousse et qu'on tire, ça fait pas pareil. Il m'a mis ces informations en main. J'ai souvent raconté ça. Je suis allé jusqu'à Paul Blécher. Je suis rentré la gueule enfarinée, comme on dit. Et j'ai demandé si je pouvais acheter un accordéon diatonique. Le mec, un jeune mec, m'a dit « c'est quoi ? » Moi j'ai dit « c'est un accordéon, quand on pousse et quand on tire, ça fait pas pareil. » Il m'a dit « je sais pas ce que c'est » . Heureusement, un plus vieux vendeur est arrivé. Et il m'a regardé, et vraiment il m'a dit ça, sincèrement. Il m'a dit, mais pourquoi l'accordéon diatonique ? Vous devriez acheter un accordéon chromatique. Plus personne ne joue d'accordéon diatonique. Je lui ai dit, je ne sais pas, c'est juste ça qui me plaît. Et je suis rentré avec mon accordéon. Alors je raconte souvent, je livre un peu les choses, mais à peine. que j'ai été chez J.Bergeon, j'ai acheté le que sais-je sur l'accordéon. C'est pas exactement ça, mais... De Pierre Baudichon. Et dedans, j'ai lu que, bon, accordéon diatonique, instrument obsolète, impropre à faire de la musique. Là, bon, ça m'a un peu anéanti quand même. Puis je suis rentré chez moi, et à la fin d'un des paragraphes, j'ai lu un... c'est vrai... instrument essentiellement consacré au monde rural. Moi, comme beaucoup de gens me savent, j'habitais la cité des 4000 à la Courneuve, j'ai ouvert ma fenêtre, la ruralité, je ne l'ai pas trouvée. Elle ne s'était pas là tout de suite pour moi. Et donc, voilà, ça s'est passé comme ça. Puis en même temps, il y avait le grand mouvement du folk, les premiers folk clubs. Ma rencontre avec moi, Catherine Perrier, Roger Messon et le folk-club Le Bourdon. Et là, les premiers qui jouaient aussi déjà de l'accordement diatonique. Je me souviens en particulier de Dani Benaim. C'est la première image très forte que j'ai de quelqu'un qui jouait, tu sais... mon père est là chez les raves, etc. Et ça m'a beaucoup plu. Je me suis mis... D'abord, j'ai essayé, j'ai trouvé des disques de musique, les blues du Bayou, chez Alido Musique. Et là j'ai écouté, bien sûr j'ai eu qu'une envie, c'était de faire la même chose. J'ai essayé, ça ne marchait pas, quand tu n'as pas vu comment les mecs jouaient, c'est complexe quand même. Ce n'était pas possible. Donc j'ai bricolé un truc qui ressemblait, c'est ce que j'ai fait toute ma vie en fait, faire de la musique qui ressemblait. Alors j'ai approché un peu, j'ai fait une valse, un two-step, et puis Et puis voilà, c'est parti. Et après, j'étais happé par la musique traditionnelle française. Parce qu'on pouvait faire danser. Voilà comment j'ai commencé l'accordéon diatonique.
- Speaker #1
Ton répertoire va évoluer vers le domaine français. Et entre autres, quand tu racontes souvent un peu ta vie d'accordéoniste, tu nous parles d'une grand-mère qui t'a beaucoup empêché.
- Speaker #0
Oui, bien sûr. D'abord, je suis très vite. devenus copains, j'ai participé au premier disque de Bal Folk qui s'appelait Gabriel Valls Bal Folk avec Pierre Toussaint, les Père Limpapa, on est devenus très copains avec Jean-Pierre Cazade, Cachetoun, Alain Cadéon, et ils m'ont dit « Viens avec nous à Agen » , et moi d'un seul coup, ça m'a pas... j'étais vraiment content quoi de partir. D'autant que j'avais... que j'avais déjà chez Catherine. Elle m'avait fait écouter Catherine Perrier. Elle m'avait fait écouter le premier enregistrement de collectage que j'ai pu entendre, qui était un accordioniste qui jouait le branle d'écueillé dans le Berry. Elle m'avait même confié l'enregistrement. Et ça, j'avais appris. J'ai commencé comme ça, en fait. Et donc, je me suis retrouvé avec Bernard Rappin. à Agen, et on a très vite été participer au mouvement de revivalisme occitan et gascon à Samathan, Angers, organisé par Maurice Roux. Et là, on a rencontré une vieille dame étonnante qui s'appelait Léa Assympé. Léa Assympé, formidable, qui avait 75 ans à peu près. qui jouaient du diatonique, qui jouaient des rondos, magnifiquement bien. Et il y a aussi un d'autres accordionniste, un vieux monsieur qui s'appelait Ernest Lourdes. Et on a joué en balle avec eux. On apprenait le répertoire, on se mettait à côté, on jouait avec eux. Avec elle, en particulier. Et voilà ma passion. Et là, j'ai découvert... Dans le diatonique, qui est une musique qui ne s'apprend pas par l'écrit, ce qui m'a plu énormément, c'était la liberté qu'elle avait de nuancer son jeu. C'était ad lib, deux fois les deux mêmes thèmes. A priori, ça paraît simple, mais quand on écoute sur la longueur, on se rend compte que, pour moi en tout cas, elle ne se répète jamais. Il y a toujours des petits décalages, il y a des ornements qui se décalent. Ça, ça m'a beaucoup plu. Et comme je disais tout à l'heure, quand j'ai commencé le cajun, j'ai essayé du moins au départ. que je n'y suis pas arrivé, je me suis bricolé un truc qui ressemblait. Et bien là, avec Léa, pareil. Je me suis très vite bricolé des petits airs pour essayer de m'approcher de ce qu'elle faisait.
- Speaker #1
Alors justement, là, ton répertoire est constitué à 99,9% de musique traditionnelle. Trad Art, comme était écrit sur les partitions. Mais avec Perlin Pimpin, vous allez commencer à créer, à composer.
- Speaker #0
Tout à fait. Il y a quelqu'un que j'adore dans le folk. qui m'a beaucoup marqué, c'est Ben. Jacques Benhaim. Et il avait une très belle expression à l'époque, en parlant des airs qu'on inventait les uns les autres. Il appelait ça, ouais, les musiques du Sud. Et ça, ça me plaît. C'était des trucs qu'on avait inventés. Très vite, personnellement, j'ai inventé des scottish, des valses. Je suis devenu, entre guillemets, compositeur, sans le savoir. Et puis après, en gardant, ça c'est important pour moi, ce qui me paraissait organique dans la musique traditionnelle, c'est le rapport... à la cadence, le rapport à la danse, ce qui est quand même... C'est un cadre. Ça donnait un cadre à l'intérieur de ce cadre-là. de ces formes-là, je me suis mis à bricoler des mélodies un mois.
- Speaker #1
Et alors, quand justement bricoler des musiques, et quand deviens-tu musicien à part entière, puisqu'au départ dans le mouvement folk, on déclarait pas ses morceaux, c'était pas...
- Speaker #0
Non, des trombones arrivent.
- Speaker #1
Et quand deviens-tu un musicien ?
- Speaker #0
C'était très précisément à l'époque où j'avais bricolé une valse. qui s'appelait Koussol Vals, c'est Pierre Toussaint qui m'a obligé à m'inscrire à la SACEM. Parce que à l'époque, Pierre et sa famille, ils avaient fait un disque qui s'appelait, auquel ils m'ont demandé si je participais, qui s'appelait Le Paradis des Vieilles Maisons. Et ils voulaient que je joue cette valse. Et il m'avait dit « Ouais, mais il faut t'inscrire à l'Assasem. C'est important les droits d'auteur. » C'est le premier qui m'en avait parlé, je ne savais même pas que ça existait. Donc je me suis inscrit à l'Assasem, je le pense en 1974, avec cette valse. Voilà, puis après, bon...
- Speaker #1
Justement, après, tu vas... Allez, on va le faire rougir un peu. Tu vas devenir un des grands mélodistes de la musique trad et pour accordion diatonique repris par d'autres. Et tu vas même être appelé par le cinéma. Ça se passe comment ?
- Speaker #0
C'est parce que moi, j'ai toujours été passionné de cinéma, d'image, comme tout le monde. Toute notre génération, on allait au cinéma. C'était depuis tout petit. Moi, j'allais avec mes parents au cinéma. Et donc, un jour, il y a un mec qui me dit « boire de ta part » , qui s'appelait Bernard Favre, et qui m'a dit, voilà, il avait écouté mon premier disque accordéon diatonique de 78, pas en 78 tours, mais de 78. Et ça lui avait plu. Et il pensait à ce type de musique pour son film. Alors il est venu chez moi, il m'a rencontré, on a discuté. Puis au fur et à mesure, on s'est aperçu que je correspondais à un de ses personnages. Parce que je parlais un peu le dialecte de mon père, de l'Italie. Et puis que bon... D'un seul coup, c'est devenu une évidence pour lui. Et pour la première fois, dans ce film, j'ai eu mon premier rôle de composition. C'est accordionniste. Et j'étais comédien et musicien. Avec Richard Berry. Et dans le film, j'ai eu... Parce que c'est comme ça que ça se mesure. Il paraît. c'est en temps d'apparition à Lima, j'avais le deuxième rôle. Alors comme je dis souvent, ça a été mon premier et mon dernier grand rôle au cinéma.
- Speaker #1
Et là donc, tu as composé combien de musiques ?
- Speaker #0
J'ai fait pas mal de trucs là-dedans. Je ne sais plus... Oui, on a fait apprendre à faire un disque. Il n'y avait pas assez de musique pour faire un disque. Donc Bernard m'a demandé d'enregistrer d'autres musiques. Et parmi ces autres musiques, il y avait des trucs traditionnels, de sa voix, et puis il y avait des mélodies à moi, deux ou trois valses. Et voilà, ça a commencé comme ça. Et il se trouve que lors de la projection de roches de la trace, donc les roches, toutes les qui regardaient pour la première fois certaines images qui avaient été tournées, Oui. Bertrand Tavernier, qui était co-scénariste, qui m'a vu à l'image en train de jouer une valse pour une scène de carnaval. C'est un truc que j'avais composé. Et il a arrêté tout le monde en disant, « Oh là, qu'est-ce que c'est que cette musique ? Qui a fait ça ? » On m'a dénoncé. Et Bertrand, à un moment, m'a dit, « C'est formidable comme tu sais... » Tu connais Bertrand. C'est formidable, c'est formidable. Et puis bon, cette musique n'a pas été retenue pour la trace. Et trois mois plus tard, j'ai reçu un coup de téléphone de Bertrand, me disant « Bon, Bernard, on n'a pas voulu pour la trace, mais moi j'achète pour un dimanche à la campagne. » Et voilà, c'est comme ça que j'ai fait la musique que tu connais pour un dimanche à la campagne. Et le cinéma, ça a commencé comme ça pour moi.
- Speaker #1
Et ça a continué tout le temps, puisque même récemment,
- Speaker #0
il a continué. Oui, grâce à Nils Tavernier. Alors Nils, c'est le fils de Bertrand.
- Speaker #1
Et ça, c'est parmi tes dernières...
- Speaker #0
Ah ouais, parce que... Tu racontes un peu l'histoire. Nils s'est rencontré sur la trace. Mais à l'époque, il avait 16 ans. Comme il était un petit peu déviant à l'école, dans ses études, et qu'il avait plus ou moins arrêté, qu'il voulait travailler, son père l'avait bombardé assistant sur la trace. Mais assistant grouillot, avec un... un mot d'ordre donné à toute l'équipe, de surtout le faire chier un maximum. Et moi, j'arrive sur le tournage, et je commence à me rendre compte, j'entends des trucs de style, Nils va arrêter les voitures, Nils va me chercher des... ni ceci, ni cela. Et lui, il courait partout. Je me dis quand même, ils sont pas sympas avec lui. Et Nils, quelques années plus tard, parce que j'ai bossé avec lui entre temps, il me dit sur la trace il y avait un mec sympa, c'était toi. Tous les autres ils le créent. Et donc, Nuss il adore ma musique, ça me fait plaisir. Et quand j'ai fait mon dernier disque, il est venu me voir en m'exposant de son projet. Il me dit « ouais je cherche une valse pour la fin de mon film » . Je lui ai proposé une valse que j'ai faite pour mon dernier disque. qui s'appelle Au fil de l'eau. Il a flashé là-dessus. Puis on a tourné avec lui. Et on te voit. On me voit, ouais. Avec Marie-Eudy, il y a un copain en violon.
- Speaker #1
Si on parle de répertoire, outre ton répertoire, est-ce qu'il y a des gens qui t'ont accroché et que t'as joué ?
- Speaker #0
Ah, que j'ai joué ? Oui. À l'accordion ? Ben oui. J'ai très vite, moi j'ai été fasciné par... D'abord j'ai été très ami avec Marcel.
- Speaker #1
Marcel Azola.
- Speaker #0
Marcel Azzola, en 78 par là, en 79. Et lui m'a introduit dans le monde de l'accordion chromatique, que je connaissais mal en fait. Moi, a priori, je n'aimais pas trop ça, parce que je ne connaissais pas. Puis à travers Marcel, à travers ce qu'il est, il m'a présenté les géants formidables, et inversement. Ça fait que ça a réunifié le diatonique, le chromatique et tout ça. à ce moment-là, et tu y as œuvré toi-même avec le festival Harris. Ah ouais, c'est important. C'est important. Ouais, ça s'est passé comme ça. Et donc, je raconte ça parce que très vite, j'ai toujours adoré les valses. Tout le temps. Et forcément, quand on aime les valses, qu'on écoute attentivement Indiférence, Flambée Montalbanais, Jermaine et quelques autres, on tombe forcément sous le charme. Donc les autres, effectivement, j'ai essayé de jouer des jambes qui jouaient ça sur chromatique. J'ai commencé à essayer de le faire avec mon instrument. Ça, c'était une première chose. Puis après, en 75, par là, j'ai eu la chance de tomber sur le fameux premier disque de Philippe, Bruno, et j'ai été complètement fasciné par la waltz clock, que j'ai apprise, que la ma sauce, comme d'habitude. Et voilà, ouais, ouais, j'ai joué d'autres gens, quoi.
- Speaker #1
Et tu parlais de chromatique. Quels sont ceux qui t'ont accroché l'oreille, fasciné, que t'as pas joué parce que certains morceaux sont...
- Speaker #0
À plein de gens, il y a plein de gens. Je sais pas qui, quel morceau et qui. Quel morceau et qui ? J'ai... Pour moi, si on faisait une montagne, il y aurait Marcel tout en haut. Pas par... L'histoire de virtuosité, non, pour le feeling, quoi. Il y a Joe Prima. J'ai eu la chance de partir pour la fête de la musique en 1993 à Pékin. C'est un sacré souvenir. Il y a vraiment la Sagne. J'adore. Des plus jeunes, comme François Parisi, je l'aimais bien. J'aime bien toujours. Sinon, c'est dur de dire des noms parce que c'est en oublier d'autres, mais il y a plein de gens qui... Et alors dans les jeunes, Lionel Suarez, pour moi, ça ne veut rien dire. Ce n'est pas qu'il soit le meilleur ou le moins bon, mais il a évité un truc. C'est ça qui compte pour moi. C'est pas tellement, comme disait Didier Dittré justement, c'est pas la guerre des boutons, c'est pas ça, c'est ce que les musiciens mettent dans la musique, ce qu'on sent du bonhomme derrière dans sa musique. Alors bon, je peux en citer encore plein, en diatonique aussi d'ailleurs, des gens comme Serge Doutonnet, des gens comme... Excuse-moi, il n'y a pas de ton qui me vienne là. Mais Serge, ouais. On sent...
- Speaker #1
Et puis quelques Italiens.
- Speaker #0
Ouais, Riccardo Tesi, bien sûr. Excuse-moi, j'ai pas la tête en face des trous, comme on dit. Mais ouais, des gens qui sont invités par leur musique. Plus que le côté performance, technique.
- Speaker #1
Un joueur de diatonique qui débute, quel morceau tu lui conseillerais ?
- Speaker #0
qui débute un morceau de Marc Perrone un morceau de Marc Perrone moi je le connais en avant blonde en avant blonde mais pas de moi c'est un truc traditionnel c'est vrai dans les premières valses que j'ai faites une valse facile assez facile c'est Caliscope ça tombe bien sous les doigts Merci. Quoi ? Qu'est-ce qu'il y a ? Il y a pléthore de morceaux.
- Speaker #1
Eh bien, merci Marc pour cette petite promenade dans une histoire musicale. Comme tu sais, ce podcast va faire partir d'un ensemble d'autres. Tu vas te retrouver avec Richard Galliano, je crois que tu connais aussi.
- Speaker #0
Oui, j'aurais pu le citer, d'ailleurs. Oui, oui, oui. Je le cite.
- Speaker #1
Et puis des gens du Musette, et puis plein de documents, plein de choses, puisque c'est... le répertoire de l'accordéon et toi tu nous as expliqué tu nous as un peu parlé du répertoire de la musique traditionnelle de ce mouvement qui est né fin 60 qu'on a appelé le mouvement folk merci