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Kevin Naiken pour les dirigeants de Box studio et club fitness

Episode 1 :Salle de sport/box/studio coaching fitness : La Vérité Que Personne Ne Vous Dit sur Votre Rentabilité !

Episode 1 :Salle de sport/box/studio coaching fitness : La Vérité Que Personne Ne Vous Dit sur Votre Rentabilité !

33min |18/03/2025
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Kevin Naiken pour les dirigeants de Box studio et club fitness

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33min |18/03/2025
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Description

Vous êtes propriétaire d’une box ou d’un studio de fitness ? Vous êtes passionné, mais vous galérez à générer des profits ? Vous bossez 12h par jour, mais votre trésorerie est en chute libre ? Dans cet épisode, Kevin Naiken, expert du secteur fitness, partage son parcours, les erreurs fatales que font 80% des owners et surtout les stratégies concrètes qui ont permis à certains de ses clients de passer de 100 000€ à 300 000€ de CA en un an ! 🚀

📊 Les sujets abordés :

✔️ Pourquoi la majorité des box sont au bord de la faillite (sans le savoir)

✔️ Les 3 erreurs fatales qui plombent votre rentabilité

✔️ L’impact des réseaux sociaux : pourquoi vos vidéos ne convertissent pas

✔️ Comment fixer le bon prix pour vos abonnements et ne plus brader vos services

✔️ Le budget pub indispensable pour attirer des clients qualifiés

✔️ Ce qui différencie les box qui cartonnent de celles qui ferment


⚠️ Si vous êtes propriétaire d’une box et que vous voulez enfin en vivre confortablement, cet épisode est une mine d’or ! 🎙️💎


🎧 Écoutez maintenant et découvrez comment faire décoller votre business !



En savoir plus sur la méthode : https://taplink.cc/kevinnaiken

Mon Instagram : https://www.instagram.com/Kevin_naiken/

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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    C'est un marché avec lequel on travaille, c'est un marché avec lequel on adore travailler. Les honneurs de boxe sont des gens très sympas, très passionnés. Moi, les clients qu'on a qui sont honneurs, c'est des gens qu'on adore. Mais aujourd'hui, on ne dit pas la vérité à la victime, on se trouve dans un gain fermé. On pense que la plupart des honneurs vont faire de la compète le week-end, ils vont passer les week-ends en compète, ils vont aller chez leur concert, mais ils ne vont pas passer un week-end à se former commercialement. Ils ne vont pas passer un week-end à se dire quel truc je vais faire, quel but je vais tourner, il faut que j'ai créé un site, il faut que j'attire, il faut que j'ai une offre de marche. Ils n'ont pas de tableau de bord.

  • Speaker #1

    Alors, qu'est-ce que c'est ça être chef d'entreprise ? Ce n'est pas que être passionné et aimer ce qu'on vend, c'est savoir gérer et gagner de l'argent. Bon, super, je suis super contente d'être avec toi, Cléline, aujourd'hui. On a décidé de faire des vidéos et des podcasts pour les owners de boxe, dans l'idée d'amener de la valeur et du contenu pour aider ce marché qui se développe un peu plus avec leur business. Moi aujourd'hui, je vais te poser une question Kévin, je vais te demander un peu de te présenter. et de nous expliquer un peu ton parcours parce que je pense qu'il y a plein de gens qui te regardent qui t'ont vu plein de fois sur les réseaux sociaux ou plein de gens qui vont t'écouter dans le podcast qui t'ont vu plein de fois sur les réseaux sociaux via des vidéos, des vidéos de témoignages, etc. des séminaires et finalement on n'en sait que trop peu sur toi

  • Speaker #0

    Écoute, moi j'ai démarré dans ce secteur à l'âge de 18 ans. J'ai démarré dans des clubs parisiens, où j'ai démarré en tant que commercial. Et rapidement, je suis passé manager de club et directeur de club à 21 ans. Donc j'ai dirigé des clubs de remise en forme, des gros clubs, de 2000 m² avec 17 salariés. On avait différents espaces, la piscine, la muscule. Et puis, à l'âge de 26 ans, j'ai racheté mon premier club. Et comme j'étais un Parisien, j'ai déménagé à Dijon pour investir. Parce qu'à Paris, ce n'était pas possible d'investir dans un club. C'était trop cher. Et là, j'ai vécu ma première expérience de club. Parce qu'à Paris, pour moi, il y a vraiment Paris et il y a la France. À Paris, tu n'as pas de problème de trafic. Tu as des problèmes de loyer, tu as des problèmes de surface, tu as des problèmes de place. Mais quasiment dans tout Paris, tu as quand même une densité de population qui reste hors norme. donc je n'ai jamais connu de problème de prospection ou de nombre de prospects même si malgré ça dans l'entreprise dans lequel je travaillais à l'époque on avait une vraie strapégie de pubs on faisait de la pub dans les métros on faisait du 4x3 et des abribus quand je suis arrivé à dijon j'ai pris j'ai géré mon premier clone là je très rapidement je suis dans une ville de 17-18 000 habitants en potentiel. Donc très rapidement, j'étais confronté à plein de problèmes que je ne pensais pas qu'ils existaient. Je pensais que j'étais le meilleur, je pensais que c'était facile de gagner de l'argent avec un club, parce que dans les clubs où je travaillais à Paris, on faisait plus d'un million d'euros de chiffre d'affaires. À l'époque, c'était en francs, mais après, on l'a fait en euros. Donc... donc effectivement j'ai appris le métier à partir de 26 ans en province puisque c'était pour moi un nouveau métier de créer les clubs parisiens les clubs de province donc là j'ai pu faire ma première expérience vraiment en tant que patron parce que là pour le coup j'étais plus salarié gérant mais j'étais vraiment patron de ma propre entreprise où j'ai pu être confronté à plein de problèmes de prospection de vente de rentabilité de salariés de recrutement Et ça a duré 5 ans, ça a duré 5 ans cette histoire. Et au bout de 5 ans...

  • Speaker #1

    C'est quoi ton quotidien alors pendant 5 ans ?

  • Speaker #0

    Mon quotidien, c'était... La première question, c'est comment je vais faire pour avoir des prospects chaque semaine ? C'était de faire en sorte d'avoir un club qui soit propre, d'avoir des clients qui soient contents, d'avoir un planning de cours aux bonnes horaires pour que les gens fréquentent, pour que les gens viennent, de trouver des bons profs, de pouvoir fidéliser les clients, et puis de trouver en publicité des choses qui vont attirer. On a fait des partenariats avec des commerçants. du partenariat avec... On a fait de la pub locale, on a fait des radios, on a fait... Enfin à l'époque, c'était il y a... C'était il y a presque 20 ans, donc on a fait plein de choses à l'époque qui ont pu fonctionner à un moment donné, les prospectus, les 4 par 3 qui étaient un budget plus important. On a fait pas mal de choses.

  • Speaker #1

    J'imagine que toi aussi, à l'époque, tu avais des grosses journées. Je me souviens, un jour, on échangeait tous les deux. Tu me disais, pendant des années, je suis rentrée chez moi et j'ai vengé. Il était 21h. Et ça m'a toujours marquée parce que je me dis, purée, mais on ne se rend pas compte à quel point ces gérants de salles ont des quotidiens qui sont épuisants.

  • Speaker #0

    Effectivement, j'arrivais au club, il était 8h. Je faisais le tour avec la femme de ménage. On ouvrait le club à 9h. Je restais toute la journée, je faisais une pause à 13h30, 14h à la fin des cours et je reprenais à 15h ou à 16h et puis jusqu'à 21h, on fermait le club à 21h, donc on rentrait dès 21h30, 22h.

  • Speaker #1

    Non mais ce n'est pas si simple que ça finalement.

  • Speaker #0

    Non, non, non, ce n'est pas si simple que ça. Bien sûr les premières années je ne me payais pas parce qu'un an et demi, deux ans. C'est un métier qui est difficile.

  • Speaker #1

    Comment tu t'es retrouvé à aider, à coacher, à former dans ce secteur de la remise en forme ? Au démarrage, je sais, pour les salles de fitness. Ensuite, petit à petit, avec les bonnes décisions.

  • Speaker #0

    Il s'est passé deux choses. Quand j'ai racheté le club, je suis arrivé en tant que parisien à Dillon, ancien parisien, parce que maintenant, je suis Dijonais. Je suis arrivé avec plein d'enthousiasme, une euphorie débordante en me disant « Je vais racheter ce club et je vais doubler, je vais gagner beaucoup d'argent. » C'est un peu ce qui s'est passé quand même. Parce que j'ai racheté un club qui faisait 300 000, au bout de deux ans on l'a amené à 700 000 euros. Donc j'ai bien gagné ma vie pendant quatre ans. Sauf que j'avais 27-28 ans. Pour moi, je n'avais pas la notion de la rentabilité. C'est-à-dire que, comme je faisais beaucoup de chiffres, mais j'investissais aussi beaucoup, j'avais plus de salariés, plus de pubs, plus de cours, j'avais une piscine, on a fait des travaux, on a acheté du matériel. J'ai investi beaucoup, sauf qu'à un moment donné, je n'étais plus rentable. Je n'étais plus rentable et je me suis retrouvé avec un concurrent, deux concurrents, trois concurrents, quatre concurrents. Et je n'ai pas pu faire face Ausha. Et là, j'ai déposé le bilan. Donc, j'ai déposé mon bilan et j'ai dû trouver un acheteur pour reprendre mon club. Et là, je me suis dit, mais comment quelqu'un comme moi, qui avait toujours réussi dans des clubs parisiens, qui a réussi les deux premières années, se retrouve aujourd'hui à pouvoir faire vivre son club. Et je n'avais pas les ressources. Je n'ai pas su, peut-être aussi moralement. en termes de compétences, faire face à ça. Et puis, épuisé. Même si j'aurais pu trouver les compétences, je n'avais plus la force physique et morale, donc j'étais épuisé. Épuisé parce que quand tu as un concurrent, le concurrent ne s'en va pas dans deux mois. Tu te retrouves avec un concurrent pendant un an et demi, deux ans. Sauf que au bout de la troisième année, c'est dur. La quatrième, c'est dur. La cinquième, à un moment donné, tu te retrouves à déposer le bilan. Et j'ai trouvé quelqu'un pour reprendre mon club. Et donc là, j'ai dû recommencer à zéro. Et à l'époque, j'avais des cours de lesse-mils dans mon club. Et puis, Sarah, une ancienne collègue, m'a proposé de rencontrer le patron de lesse-mils pour travailler chez eux. Donc, j'ai redémarré chez eux en tant que commercial, qui a été une expérience exceptionnelle. D'ailleurs, je vous remercie. Et voilà. Donc, je me suis mis à vendre des cours de lesse-mils et du matériel pendant quatre ans. Et sauf que pendant ces quatre ans, il s'est passé une chose intéressante. C'est qu'à chaque fois que j'allais visiter un club, et là, j'ai visité... 400-500 clubs en France je me suis rendu compte que mon histoire n'était pas mon histoire mais c'était l'histoire de 80% des clubs de fitness, des studios et par la suite j'ai su même des box au début je côtoyais que le marché du fitness il n'y avait que très peu de box à l'époque à l'époque il n'y avait pas beaucoup de box j'intègre la Smith en fin 2010, en 2011 Et là, je me rends compte que tous les patrons de clubs sont dans leur club de 9h à 21h30, ne gagnent pas l'argent, se payent moins de 1500 euros par mois, sont persuadés que s'ils ont des belles machines, un beau club, et qu'ils font des travaux et qu'ils ont plein de cours, ils vont gagner de l'argent. Mais c'est faux. Et là, j'ai pu changer, donner quelques conseils. Et puis rapidement, je me suis rendu compte qu'avec les conseils que je donnais à ces clients, ils faisaient plus d'abonnements. Une fois, je me rappelle, j'étais en Alsace, j'avais donné des conseils à une patronne de club. Et le mois d'après, quand je suis repassé la voir, elle m'a dit, écoute, j'ai fait mon meilleur mois avec les conseils. Et c'est là. Et après, à cette époque-là, avec les Smiths, on a développé les Smiths Business. C'est des modules de formation pour aider les clubs dans lesquels j'ai co-écrit des programmes de formation commerciales avec. à l'époque Karine, et on a commencé à faire de la formation et du consulting dans les clubs. Et c'est là où j'ai pris un réel plaisir à apporter mon savoir, mon expérience. Il y a été par moments bonnes, et puis par moments où je n'ai pas eu les ressources. Mais je me suis rendu compte que ce que j'avais appris pendant ces 15 ans pouvait aider beaucoup de gérants. D'ailleurs, j'ai commencé à aider beaucoup de gérants. Et en 2013, j'ai été voir Christophe et je lui ai dit que je voulais faire que ça. Et c'est comme ça que je suis parti de Les Smiths et j'ai créé ma société de formation. Depuis 11 ans, je ne fais que de la formation.

  • Speaker #1

    D'ailleurs, je crois que tu es un des pionniers dans ce secteur-là. Tu es le premier à avoir fait ça. Tu es celui qui a aidé le plus de clubs et le plus de boxe. Il faut le dire, bravo ! Je me dis aussi bravo parce que je suis arrivée en 2015 avec toi pour t'aider à développer ça. Donc, je trouve vraiment que c'est chouette. Aujourd'hui, je pense que tu es très au courant des défis que rencontrent les propriétaires de boxe et salles de fitness. Et tu as vu le marché évoluer. Et moi, j'aimerais vraiment savoir ce que tu penses par rapport à l'évolution de ce marché. Aujourd'hui, quels sont les défis ? auxquels sont confrontés les propriétaires de boxe et la manière dont a évolué les besoins et les attentes des clients aussi parce que finalement c'est un ensemble et je pense que les défis vont avec les demandes.

  • Speaker #0

    Pour moi le plus grand défi c'est l'arrivée de Facebook et quelques temps après Instagram. C'est à dire que ce que je me suis rendu compte c'est qu'avant quand tu avais un club dans les années... 1998 2000 2002 2003 2004 2005 2006 jusqu'à 2010 on faisait des prospectus on faisait du 4 par 3 on faisait de la radio on générait des prospects on était un peu bien placé on arrivait à s'en sortir et on vendait des abonnements et à l'époque on vendait aussi des abonnements cash les gens payaient pas tous en prélèvement L'arrivée des réseaux sociaux a changé complètement la donne. Et aujourd'hui, le grand défi, c'est que 95% des owners, des patrons de clubs, n'ont pas été formés à communiquer. sur les réseaux sociaux. C'est-à-dire qu'aujourd'hui, on se rend compte, et ce que je me rends compte avec mes clients, les gens décrochent de moins en moins leur téléphone. C'est-à-dire que quand tu appelles un prospect qui a dit je veux avoir des renseignements, tu l'appelles, il ne décroche pas. Tu lui envoies un SMS, il ne te répond pas. Tu lui envoies un email, tu tombes dans les spams où il ne te répond pas. Les prospectus, tu n'as plus le droit d'en faire. Les 4x3, c'est hors de prix. La radio marche de moins en moins. Aujourd'hui, un commerce, c'est quand même communiquer. Aujourd'hui, 90% de la communication traditionnelle ne fonctionne plus aujourd'hui on regarde des marques comme dior comme chanel des marques de luxe font appel à des influenceurs ça veut dire qu'aujourd'hui 80 90% des prospects et des clients sont sur les réseaux sociaux et aujourd'hui quand tu regardes 90% du marché ils ne savent pas utiliser les réseaux sociaux donc c'est un défi ne serait-ce que mon propre business à moi on a pu se rendre compte que Ce qu'on a fait en 2018 sur les réseaux sociaux et en 2022 n'a plus fonctionné. Les réseaux sociaux évoluent à une vitesse incroyable, les algorithmes changent tout le temps, c'est extrêmement dur. Et aujourd'hui, moi qui ai 46 ans, c'est encore plus dur. C'est-à-dire que la nouvelle génération, ma génération TikTok, Instagram, mais pour ceux qui ont plus de 35 ans, ça devient extrêmement compliqué. Donc c'est un défi, c'est-à-dire qu'aujourd'hui je vois plein d'honneurs qui sont des gens gentils, motivés, passionnés, qui aiment leurs clients, qui veulent créer une communauté, qui ont le souci de faire des cours toujours de plus de qualité, se forment pour être toujours meilleurs en tant que sportif, pour accompagner leurs clients. Mais c'est des gens aujourd'hui qui ne savent pas utiliser les réseaux sociaux. mais qui n'en est même pas conscient. Alors, ceux qui sont conscients, c'est les gens qu'on retrouve après dans nos programmes d'accompagnement. Mais la plupart, ils passent leur vie, leur temps à montrer des gens sur du rameur ou à sauter sur les box. Mais quand tu vois des gens sauter, des gens transpirer ou des gens se taper dans la main, tous les jours, ils filment la même chose. Et tous les jours, ils espèrent avoir des résultats différents. Et quand tu regardes 80-85% du marché, ils n'ont pas de prospects. Ils n'ont pas de prospects. Ils font 80, 90 000 euros, 100 000 euros de chiffre d'affaires à l'année. Ce qui veut dire que ça fait moins de 10 000 euros par mois, en sachant qu'ils sont tous dans des hangars mal placés. Et s'ils essayent d'être bien placés, on passe à des loyers de 4, 5 000 euros. Donc ça veut dire que tous les honneurs de banque sont condamnés pour 90 % du marché à être dans des zones industrielles mal placées, dans des hangars. Alors bien sûr, et ceux qui essayent d'être bien placés, s'ils ne se professionnalisent pas commercialement, très rapidement ils ferment. On a pu le voir après le Covid, il y a eu du remueillonnage, parce que 30% des clubs de fitness et 30% des boxe ont dû changer de patron. changé d'enseigne, on fermait parce qu'ils n'avaient pas de trésorerie. Donc, le défi aujourd'hui, la trésorerie, elle vient de la prospection parce que si tu n'as pas de trésorerie, ça veut dire que tu n'as pas de prospect, si tu n'as pas de prospect, tu n'as pas de vente, si tu n'as pas de vente, tu n'as pas de rentabilité. Donc, voilà. Donc, pour moi, c'est un vrai défi aujourd'hui de réapprendre leur métier commercialement. Mais je pense qu'ils ne sont même pas conscients de ça. Ils se disent... si je fais les bons cours et que j'explique mes cours et je vois même l'aberration parce que c'est à dire qu'aujourd'hui moi ça fait 26 ans que je suis dans ce secteur d'activité j'étais gérant pendant 15 ans dans des clubs mais aujourd'hui moi aujourd'hui même en tant que personnel parce que j'ai accompagné plus de 150 box ont des résultats j'ai des copains qui sont auteurs de box mais aujourd'hui même moi ça me fait peur quand je vois dans les vidéos je me dis j'arriverai pas à faire ça et d'ailleurs je ne suis pas inscrit dans une box Et je me dis, quand je vois certains copains montrer, même faire des tractions, je me dis, si j'y vais, je vais être ridicule. Alors, je sais très bien que dans vos clubs, vos clients ne sont pas ridicules et que vous les rassurez. Mais quand tu vois ça dans une vidéo, tu n'as pas envie d'y aller. Tout à fait. Moi, je n'ai pas envie d'y aller.

  • Speaker #1

    Oui, parce que c'est l'image du crossfit. L'image, je parle de la boxe et de la technique, qui a voulu montrer ça un peu à la militaire et montrer en plus dans des hangars avec du matériel très masculin, et qui montre des mouvements qui sont atteignables pour peut-être 10% des gens qui fréquentent les boxes. Et pour les autres, moi-même qui suis une sportive de haut niveau, des fois quand je voyais, j'avais un peu peur, franchement. Je te rejoins complètement.

  • Speaker #0

    Et puis, effectivement, alors bien sûr, il y a des options. Bien sûr, je sais que vous allez faire plein de choses. Mais quand on voit ça dans une vidéo, on ne se pose pas la question, est-ce qu'il y a des options ? Parce que vos futurs prospects, certains sont non sportifs, certains ont envie de se remettre en forme. Certains pensent qu'ils ne sont même pas capables de faire ça. Donc, faites-leur découvrir les bénéfices qu'ils vont avoir. Mais montrer le voyage, montrer des courses et montrer le voyage. Et montrer le voyage, c'est quelque chose pour moi qui… qui n'est pas forcément attirant.

  • Speaker #1

    Et tu crois que de faire ça, ça repousse ?

  • Speaker #0

    Je pense que ça peut repousser.

  • Speaker #1

    Tu penses qu'à cause de ça, ils ont moins de prospects ?

  • Speaker #0

    Je pense qu'aujourd'hui, ça n'attire pas. Je pense que le crossfit et les boxe aujourd'hui sont une activité de mode. On en parle beaucoup, il y a beaucoup de pubs autour, les gens ont envie de faire du cross-training ou ce genre d'activité. Mais ce n'est pas parce que tu es à la mode, ce n'est pas parce que tu es dans la tendance, que forcément tu gagnes de l'argent de tes rentables. Être dans la tendance, ça veut dire aussi commercialement, la tendance va aider. Aujourd'hui, on voit qu'il y a 800 ou 900 box en France. C'est toute cette publicité autour de cette marque à générer des ouvertures, à générer de l'engouement. Mais ce n'est pas pour autant que les honneurs vivent bien dans leur activité. C'est-à-dire que je pense qu'il y a une vraie confusion entre être tendance, être à la mode et gagner de l'argent. Beaucoup d'honneurs sont tendance, sont dans la tendance du moment, mais ne sont pas rentables.

  • Speaker #1

    Oui, parce que pourtant, pour les pratiquantes, je trouve quand même que c'est une activité qui amène de réels résultats très rapidement. Et du coup, je trouve ça vraiment dommage finalement qu'ils n'arrivent pas à communiquer pour générer plus de clients parce que c'est quand même assez génial ce qu'ils arrivent à amener comme résultat à leurs clients. Du coup, tu nous dis tout ça, mais moi, je me pose une question. Qu'est-ce que devrait faire du coup un owner de boxe s'il a envie de se développer un peu et d'améliorer ses résultats ? Comment un owner de boxe peut se dire Peut-être un honneur de boxe qui pense en plus que finalement dans ce métier-là ou dans ce milieu-là, on ne peut pas gagner d'argent. Parce que c'est, je pense, une croyance assez générale. Nous, on voit la différence parce qu'on voit très bien que tous nos clients ont des résultats spectaculaires. Mais comment un honneur peut se dire, ah oui, ok, non, je ne suis pas comme les autres, ou c'est possible de gagner plus. Comment on arrive à juger en fait, en mesurant, je ne sais pas ?

  • Speaker #0

    Déjà, c'est une bonne question. Je pense que la plupart des honneurs ne mesurent pas leur activité commerciale. C'est-à-dire qu'ils ne vont pas mesurer le nombre de prospects qu'ils ont et qu'ils viennent en rendez-vous chaque mois. Le fait de ne pas mesurer le nombre de prospects, ils n'améliorent pas ça. La plupart des owners n'ont pas de budget pub. Aujourd'hui, il faut savoir que si tu n'investis pas 20 euros par jour, c'est-à-dire 600 euros par mois, entre 600 et 1 000 euros par mois, tu ne génères pas de prospects. Je dis souvent que la pub, c'est l'essence. C'est comme dans ta voiture. S'il n'y a pas d'essence, ta voiture, elle n'avance pas. Mais je pense qu'aujourd'hui, si tu n'as pas un budget pub, tu ne génères pas de trafic. Mais malheureusement, certains mettent de l'argent. en pensant que parce qu'ils ont mis 600 ou 1000 euros, ils vont générer du trafic. Mais tu ne génères pas de trafic si tu n'as pas une bonne offre. Est-ce que ton offre est attirante ? Ensuite, c'est comment je leur parle. Est-ce que le texte que je vais écrire, si mon prospect lit ce texte-là, ça lui parle de ce qu'il vit ou ça lui parle de ce qu'il veut ? Et si tu lui parles de toi, la personne, avant de lui parler de toi, il faut quand même lui parler de ce qu'elle vit et de ce qu'elle veut. Donc, lui dire que... Et puis, il y a un autre truc aussi que je vois, c'est que les crossfiters utilisent des mots anglais. Des mots anglais, parce que le crossfit... Moi, je ne comprends jamais. Je ne sais pas les trucs, quand ils font comme ça, comment on appelle ça ? Je ne sais pas les mots.

  • Speaker #1

    Muscle up.

  • Speaker #0

    J'ai muscle up. Je ne vois pas. Et tu vois, il y a un moment donné, je crois qu'on est en France, et je trouve ça même... moi, repoussant et ridicule d'utiliser des termes comme ça. C'est-à-dire que quelqu'un... Redemois le terme, parce que déjà, c'est quoi, le muscle-up ? Le muscle-up, mais... Je trouve qu'aujourd'hui, même quand ils font des vidéos, ils utilisent ces termes anglais, mais on ne comprend pas. Parce qu'ils ont le sentiment qu'ils parlent à des clients alors qu'ils parlent à des prospects qu'ils ne connaissent pas. Donc... Et puis, il y a un truc qui est important, c'est que quand tu fais une pub, par exemple, je parlais de la pub, je reviens sur la liste dans la pub, si aujourd'hui, tu ne parles pas à la personne de ce qu'elle vit ou de ce qu'elle désire vraiment au plus profond d'elle, tu ne l'attires pas. Et si aujourd'hui, tu commences à rajouter des mots anglais et montrer tes cours, si la personne ne comprend pas, elle a le sentiment d'être bête. Moi, des fois, quand je regarde des... des honneurs qui montrent, tu sais, leur début de cours, ils sont en intro, ils expliquent ce que le client va faire. Mais à un moment donné, moi je comprends rien. Et à un moment donné, j'ai juste envie de couper parce que je me dis, soit je suis has-been, soit je suis bête ou soit la personne est hyper technique et précise de son activité.

  • Speaker #1

    Non, tu dis une seule chose, tu dis c'est pas fait pour moi, donc tu passes à autre chose.

  • Speaker #0

    Je passe à autre chose. Voilà, ça c'est la première chose. La deuxième chose, c'est les honneurs, un, ils doivent travailler leur club et se former sur ça. Mais la deuxième, c'est aussi... comprendre qu'aujourd'hui, il ne suffit pas de faire de la pub et d'avoir des contacts, d'avoir des prospects. Il faut des futurs clients, donc il faut des prospects qualifiés. J'ai discuté avec beaucoup d'owners, ceux qui s'en sortent un peu mieux que les autres. Ils me disent « Kevin, je fais de la pub. Effectivement, j'ai des contacts. Effectivement, j'ai des rendez-vous, mais je ne signe pas. Les gens n'achètent pas, ils font le tour. » Mais il faut aussi des prospects qualifiés. Donc, il faut attirer les bonnes personnes qui vont avoir envie d'acheter votre prestation. Sinon, ça n'a pas de sens. Ensuite, le deuxième problème que je constate, C'est que la plupart des owners se disent, nous, on fait de la qualité, donc on ne met que 12 personnes dans nos cours. Je dis, écoute, c'est génial. Sauf qu'ils vendent des abonnements illimités. Ils vendent 79 ou 89 euros par mois en illimité ou 3, 4 fois. Mais sauf que si tu as 40 clients qui viennent 3, 4 fois par semaine, tu n'as plus de place. Ça veut dire que les mecs ne seront jamais rentables. C'est-à-dire qu'ils vendent la mauvaise formule d'abonnement. Ils vendent la mauvaise formule d'abonnement. Par exemple, Moi, j'ai racheté un studio à Saint-Etienne il y a deux ans, qui s'appelle le Job Néken avec Cédric, auquel j'étais associé. Quand j'ai racheté ce studio, c'était un studio fitness, circuit training, où on était à 49 euros une unité. Et moi, mon objectif, c'était de passer ce studio dans un studio comme du cross-training, où on allait faire des cours, comme dans les box de CrossFit, mais en studio. Sauf que très rapidement, je me suis dit, on était à la sortie du Covid en 2022, le club avait pris cher, et donc je me suis dit, mais à 49 euros par mois, on ne gagnera jamais d'argent, on est en province. Donc j'ai décidé de faire évoluer ce club. Bien sûr, on a embelli le club, on a retravaillé notre planning, on a retravaillé notre gamme d'activités. Aujourd'hui, on vend à 89 euros par mois ou à 189 euros une fois semaine et 149 deux fois semaine. A l'époque, tout le monde m'a dit que ça ne passerait pas. Aujourd'hui, on a quand même 700 kg, donc ça fonctionne. Ce que je veux dire par là, si j'avais gardé 42 fours en illimité ou 59 en illimité ou 69 en illimité ou 89 en illimité, aujourd'hui, je ne serais toujours pas rentable. Et le club serait fermé. Donc, ça veut bien dire une chose qu'aujourd'hui, la plupart des owners te disent, moi quand je discute avec des owners, ils me disent, écoute Kevin, nous on est des super vendeurs, nous on s'est vendu. Dès qu'il y a quelqu'un qui vient, il signe. Bien sûr, parce qu'il y a tellement peu de gens qui viennent, que les gens qui viennent sont des gens hyper motivés. Et puis, quand tu vends de la quantité et que tu dis que la personne peut venir tous les jours pour 79, 49, 99 euros, elle achète. Mais aujourd'hui, dis-lui 149 euros de four par semaine. Au revoir, c'est bien acheté. Et c'est là où aujourd'hui, la plupart des owners… ne sont pas conscients qu'ils ne vendent pas au bon prix. Quand tu regardes aux États-Unis ou dans d'autres box, les box gagnent de l'argent parce qu'ils sont à 150 euros par mois. Quand tu prends une chaîne concurrente qui s'appelle Orange Theory, aux États-Unis, à Beverly Hills, quand j'y étais, c'était 149 euros par mois d'activité pour une ou deux fois semaine.

  • Speaker #1

    C'est intéressant ce que tu dis. Tu veux dire que savoir vendre, ça ne veut pas dire savoir vendre facilement un prix bas. C'est clair. Finalement on est tous des bons vendeurs quand on vend un truc pas cher.

  • Speaker #0

    Oui parce qu'aujourd'hui la plupart des box critiquent les low cost. Mais les low cost aujourd'hui ils ont basé leur stratégie différemment. Ils se sont dit nous on va se mettre à 29 ou 39 euros. On va mettre des belles machines, on va mettre des belles hôtesses. Puis les gens vont venir, vont acheter. Et c'est réellement ce qui se passe. Et même dans les low cost maintenant ils forment les hôtesses avant nous. Donc quand tu vends à 29 euros et que tu as besoin de former tes hôtesses. Imagine-toi à 89, 100 euros. C'est que 90% des box ne sont pas, aujourd'hui, n'ont pas les bonnes formules. Parce que pour moi, le deuxième gros problème, c'est qu'aujourd'hui, il y a un problème de rentabilité parce qu'on ne vend pas le bon prix et la bonne prestation. D'ailleurs, nous, dans notre accompagnement, on a tout un pilier sur ce sujet-là. Parce que la plupart des box qu'on a éliées, on a travaillé aujourd'hui en fonction de leur charge, en fonction de leur zone, en fonction de leur loyer, en fonction du salaire qu'ils voulaient prendre. On a défini les prix par rapport à ça, par rapport à leur business model. Tu ne peux pas aujourd'hui vendre le même prix ta box si tu as 4000 euros de loyer ou si tu as 1900 euros de loyer. Et sauf qu'aujourd'hui, la plupart de nos loyers font ça.

  • Speaker #1

    Et pourquoi ?

  • Speaker #0

    Parce que c'est un modèle qu'on leur a imposé ? Non, je pense que c'est... Je pense que c'est... Ils sont influencés par leur marché, et puis c'est... Ils ne savent pas. Je pense que ce n'est pas de leur faute. Pas critiquer l'honneur, je pense qu'ils ne savent pas. Quand on les forme à faire leur route ou au programme qu'ils vont enseigner, ils ne sont pas reformés à ça. Nous, ça fait 11 ans qu'on accompagne des géants... on a accompagné 800 structures. Aujourd'hui, les tarifs ne sont pas à prendre à la légère, mais la plupart des box vendent de même prix. J'aime beaucoup cette phrase d'Albert Hachan, il se dit que si tu fais tout le temps la même chose, tu auras tout le temps le même résultat. La plupart des box copient leurs confrères qui ne gagnent pas d'argent. Donc forcément, ils n'en gagnent pas.

  • Speaker #1

    Et on reviendra, je pense, sur un autre épisode sur tout ton accompagnement, Kévin, parce qu'à mon avis, ça va prendre du temps. Il faudra que tu nous expliques tout. Moi, j'avais… Une question, parce que là, je me mets à la place de vous, chers auditeurs qui nous écoutez. Comment on sait, Kévin, si on est rentable, pas rentable, au-delà de la mesure ? D'après toi, qu'est-ce qu'il est possible de faire avec une box ? Combien de prospects ? Qu'est-ce qui est normal en termes de prospects pour une box ? Qu'est-ce qui est normal en termes de ventes par mois pour une box ? Qu'est-ce qui est normal en chiffre d'affaires ? Parce que... Je me mets à leur place, ils sont des passionnés, donc ils sont la tête dans le guidon avec la gestion peut-être de leur coach, de leur cours, de leur boxe. Et ils ne savent pas, ils ne savent pas les chiffres. À quel moment on doit se dire, ok, là mes chiffres ne sont pas bons, ce n'est pas normal ?

  • Speaker #0

    Alors, pour te donner quelques chiffres, aujourd'hui, nous, quand on accompagne des boxes, en général, notre accompagnement est fait pour des boxes de plus de 100 000 euros. On n'aime pas travailler avec des boxes qui font un peu moins de 100 000 euros parce qu'ils sont très fragiles, ils sont souvent au bord du dépôt de bilan. Ils sont quasiment à la faillite. Mais ça, c'est quelque chose qu'on ne leur dit pas. C'est-à-dire qu'ils sont dans une illusion à moins de 100 000 euros par mois dans une box par an. Comment tu peux vivre ? Ça fait 8 000 euros par mois. Donc, la plupart de ces box-là, qui représentent une grosse partie du marché, sont quasiment à un mois de la faillite ou quasiment à la faillite. Donc nous, quand on prend un club qui fait plus de 100 000 euros de chiffre d'affaires, on va l'amener à 200 000. À 200 000, il va pouvoir se payer confortablement, avoir un prof qui va l'aider, avoir une femme de ménage. embellir un petit peu sa box en studio, à moins de 200 000 euros, une box est extrêmement fragile. Nous, la plupart des box avec notre accompagnement va passer de 100 000 à 300 000 euros en l'espace d'un an et demi. Voilà. C'est-à-dire que… Donc plus de 100 000. Plus de 100 000 en un an et demi à deux ans. En 12 mois, on va faire plus de 100 000 en général. Voilà. Et on en a plein de confrères. Moi, je pense à Gaëtan, qui est passé de 100 000 à 400 000. Je pense à Max Tulloch, qui est passé de 100 000 à 300 000. Je pense à Arnaud Maréchal, à CrossFit Bone. Il y en a plein d'autres, plein d'autres. À Timothée et Pierre. Mais voilà, ça veut dire qu'aujourd'hui, il faut vraiment se professionnaliser. Comment on sait qu'on est rentable ? Déjà... Si tu ne te payes pas, c'est problématique. La première chose, c'est ce que tu te payes. Si tu ne te payes pas, c'est très compliqué. Mais ne serait-ce que de se payer 1 500 ou 2 000 euros. Je pense que si tu n'es pas capable de payer 2 000 euros, c'est compliqué pour tenir. Ensuite, si aujourd'hui, tu n'as pas de trésorerie, si tu n'as pas 3 ou 4 mois de trésorerie, comment tu tiens ? Aujourd'hui, une box qui n'a pas 3 mois de trésorerie, c'est très compliqué. Il suffit qu'elle a un concurrent. Et aujourd'hui, vous allez avoir, les box vont avoir de plus en plus de concurrents dans toutes les villes. Moi, je le vois chez tous mes clients aujourd'hui qui ont des box. Ils ont tous, cette année, vu arriver un ou deux concurrents. Et qui sont vos futurs concurrents ? Paradoxalement, c'est vos hyper fréquentants. On le voit, c'est soit un de vos coachs qui va partir et ouvrir une boxe à côté. Et aujourd'hui, le vrai problème des boxes, c'est que ça ne coûte pas très cher pour ouvrir une boxe. Donc, c'est très facile. Aujourd'hui, pour qu'un prof de fitness ou un club de fitness, il faut 300 à 400 000 euros. Donc il faut déjà 100 000 euros de machines et il nous faut 100 000 euros de travaux. Aujourd'hui pour une box, pour 30 à 40 000 euros, ils ont fait les travaux et pour 20 ou 30 000 euros, ils ont le matériel. Donc ça va très très vite. Ça veut dire qu'aujourd'hui, j'ai envie de dire que 80% des box sont en danger. S'ils ne se professionnalisent pas, ils sont en danger. Aujourd'hui, on a 80% des box qui sont en train de mourir en France. Mais ça, on ne le voit pas, on n'en parle pas. Nous, on le constate parce qu'on a des appels régulièrement. C'est un marché avec lequel on travaille, c'est un marché avec lequel on adore travailler. Les honneurs de boxe sont des gens très sympas, très passionnés. Moi, les clients qu'on a qui sont honneurs, c'est des gens qu'on adore. Mais aujourd'hui, on ne dit pas la vérité. On ne dit pas la vérité, on est dans un monde fermé. Ils pensent que la plupart des honneurs vont faire de la compète le week-end, vont passer des week-ends en compète, vont aller chez leurs confrères, mais ils ne vont pas passer un week-end à se former commercialement. Ils ne vont pas passer un week-end à se dire... Quelle pub je vais faire ? Quelle vidéo je vais tourner ? Il faut que j'écris un script ? Il faut que j'attire ? Quelle offre marche ? Ils n'ont pas de tableau de bord ?

  • Speaker #1

    Alors que c'est ça être chef d'entreprise. Ce n'est pas que être passionné et aimer ce qu'on vend. C'est savoir gérer et gagner de l'argent.

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    Super. Merci beaucoup, Kévin, d'avoir répondu à toutes nos questions. Toutes mes questions, pardon. La prochaine fois, j'aimerais bien qu'on parle un petit peu de ton accompagnement. ce que tu fais exactement parce que je pense qu'il y a plein de gens qui ne savent pas exactement ce que tu fais et peut-être aussi parler de quelques-uns de tes clients et de ce qu'il est possible de gagner dans ce milieu-là. Voilà. Merci à tous de nous avoir écoutés et à très bientôt. Ciao, ciao !

Description

Vous êtes propriétaire d’une box ou d’un studio de fitness ? Vous êtes passionné, mais vous galérez à générer des profits ? Vous bossez 12h par jour, mais votre trésorerie est en chute libre ? Dans cet épisode, Kevin Naiken, expert du secteur fitness, partage son parcours, les erreurs fatales que font 80% des owners et surtout les stratégies concrètes qui ont permis à certains de ses clients de passer de 100 000€ à 300 000€ de CA en un an ! 🚀

📊 Les sujets abordés :

✔️ Pourquoi la majorité des box sont au bord de la faillite (sans le savoir)

✔️ Les 3 erreurs fatales qui plombent votre rentabilité

✔️ L’impact des réseaux sociaux : pourquoi vos vidéos ne convertissent pas

✔️ Comment fixer le bon prix pour vos abonnements et ne plus brader vos services

✔️ Le budget pub indispensable pour attirer des clients qualifiés

✔️ Ce qui différencie les box qui cartonnent de celles qui ferment


⚠️ Si vous êtes propriétaire d’une box et que vous voulez enfin en vivre confortablement, cet épisode est une mine d’or ! 🎙️💎


🎧 Écoutez maintenant et découvrez comment faire décoller votre business !



En savoir plus sur la méthode : https://taplink.cc/kevinnaiken

Mon Instagram : https://www.instagram.com/Kevin_naiken/

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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    C'est un marché avec lequel on travaille, c'est un marché avec lequel on adore travailler. Les honneurs de boxe sont des gens très sympas, très passionnés. Moi, les clients qu'on a qui sont honneurs, c'est des gens qu'on adore. Mais aujourd'hui, on ne dit pas la vérité à la victime, on se trouve dans un gain fermé. On pense que la plupart des honneurs vont faire de la compète le week-end, ils vont passer les week-ends en compète, ils vont aller chez leur concert, mais ils ne vont pas passer un week-end à se former commercialement. Ils ne vont pas passer un week-end à se dire quel truc je vais faire, quel but je vais tourner, il faut que j'ai créé un site, il faut que j'attire, il faut que j'ai une offre de marche. Ils n'ont pas de tableau de bord.

  • Speaker #1

    Alors, qu'est-ce que c'est ça être chef d'entreprise ? Ce n'est pas que être passionné et aimer ce qu'on vend, c'est savoir gérer et gagner de l'argent. Bon, super, je suis super contente d'être avec toi, Cléline, aujourd'hui. On a décidé de faire des vidéos et des podcasts pour les owners de boxe, dans l'idée d'amener de la valeur et du contenu pour aider ce marché qui se développe un peu plus avec leur business. Moi aujourd'hui, je vais te poser une question Kévin, je vais te demander un peu de te présenter. et de nous expliquer un peu ton parcours parce que je pense qu'il y a plein de gens qui te regardent qui t'ont vu plein de fois sur les réseaux sociaux ou plein de gens qui vont t'écouter dans le podcast qui t'ont vu plein de fois sur les réseaux sociaux via des vidéos, des vidéos de témoignages, etc. des séminaires et finalement on n'en sait que trop peu sur toi

  • Speaker #0

    Écoute, moi j'ai démarré dans ce secteur à l'âge de 18 ans. J'ai démarré dans des clubs parisiens, où j'ai démarré en tant que commercial. Et rapidement, je suis passé manager de club et directeur de club à 21 ans. Donc j'ai dirigé des clubs de remise en forme, des gros clubs, de 2000 m² avec 17 salariés. On avait différents espaces, la piscine, la muscule. Et puis, à l'âge de 26 ans, j'ai racheté mon premier club. Et comme j'étais un Parisien, j'ai déménagé à Dijon pour investir. Parce qu'à Paris, ce n'était pas possible d'investir dans un club. C'était trop cher. Et là, j'ai vécu ma première expérience de club. Parce qu'à Paris, pour moi, il y a vraiment Paris et il y a la France. À Paris, tu n'as pas de problème de trafic. Tu as des problèmes de loyer, tu as des problèmes de surface, tu as des problèmes de place. Mais quasiment dans tout Paris, tu as quand même une densité de population qui reste hors norme. donc je n'ai jamais connu de problème de prospection ou de nombre de prospects même si malgré ça dans l'entreprise dans lequel je travaillais à l'époque on avait une vraie strapégie de pubs on faisait de la pub dans les métros on faisait du 4x3 et des abribus quand je suis arrivé à dijon j'ai pris j'ai géré mon premier clone là je très rapidement je suis dans une ville de 17-18 000 habitants en potentiel. Donc très rapidement, j'étais confronté à plein de problèmes que je ne pensais pas qu'ils existaient. Je pensais que j'étais le meilleur, je pensais que c'était facile de gagner de l'argent avec un club, parce que dans les clubs où je travaillais à Paris, on faisait plus d'un million d'euros de chiffre d'affaires. À l'époque, c'était en francs, mais après, on l'a fait en euros. Donc... donc effectivement j'ai appris le métier à partir de 26 ans en province puisque c'était pour moi un nouveau métier de créer les clubs parisiens les clubs de province donc là j'ai pu faire ma première expérience vraiment en tant que patron parce que là pour le coup j'étais plus salarié gérant mais j'étais vraiment patron de ma propre entreprise où j'ai pu être confronté à plein de problèmes de prospection de vente de rentabilité de salariés de recrutement Et ça a duré 5 ans, ça a duré 5 ans cette histoire. Et au bout de 5 ans...

  • Speaker #1

    C'est quoi ton quotidien alors pendant 5 ans ?

  • Speaker #0

    Mon quotidien, c'était... La première question, c'est comment je vais faire pour avoir des prospects chaque semaine ? C'était de faire en sorte d'avoir un club qui soit propre, d'avoir des clients qui soient contents, d'avoir un planning de cours aux bonnes horaires pour que les gens fréquentent, pour que les gens viennent, de trouver des bons profs, de pouvoir fidéliser les clients, et puis de trouver en publicité des choses qui vont attirer. On a fait des partenariats avec des commerçants. du partenariat avec... On a fait de la pub locale, on a fait des radios, on a fait... Enfin à l'époque, c'était il y a... C'était il y a presque 20 ans, donc on a fait plein de choses à l'époque qui ont pu fonctionner à un moment donné, les prospectus, les 4 par 3 qui étaient un budget plus important. On a fait pas mal de choses.

  • Speaker #1

    J'imagine que toi aussi, à l'époque, tu avais des grosses journées. Je me souviens, un jour, on échangeait tous les deux. Tu me disais, pendant des années, je suis rentrée chez moi et j'ai vengé. Il était 21h. Et ça m'a toujours marquée parce que je me dis, purée, mais on ne se rend pas compte à quel point ces gérants de salles ont des quotidiens qui sont épuisants.

  • Speaker #0

    Effectivement, j'arrivais au club, il était 8h. Je faisais le tour avec la femme de ménage. On ouvrait le club à 9h. Je restais toute la journée, je faisais une pause à 13h30, 14h à la fin des cours et je reprenais à 15h ou à 16h et puis jusqu'à 21h, on fermait le club à 21h, donc on rentrait dès 21h30, 22h.

  • Speaker #1

    Non mais ce n'est pas si simple que ça finalement.

  • Speaker #0

    Non, non, non, ce n'est pas si simple que ça. Bien sûr les premières années je ne me payais pas parce qu'un an et demi, deux ans. C'est un métier qui est difficile.

  • Speaker #1

    Comment tu t'es retrouvé à aider, à coacher, à former dans ce secteur de la remise en forme ? Au démarrage, je sais, pour les salles de fitness. Ensuite, petit à petit, avec les bonnes décisions.

  • Speaker #0

    Il s'est passé deux choses. Quand j'ai racheté le club, je suis arrivé en tant que parisien à Dillon, ancien parisien, parce que maintenant, je suis Dijonais. Je suis arrivé avec plein d'enthousiasme, une euphorie débordante en me disant « Je vais racheter ce club et je vais doubler, je vais gagner beaucoup d'argent. » C'est un peu ce qui s'est passé quand même. Parce que j'ai racheté un club qui faisait 300 000, au bout de deux ans on l'a amené à 700 000 euros. Donc j'ai bien gagné ma vie pendant quatre ans. Sauf que j'avais 27-28 ans. Pour moi, je n'avais pas la notion de la rentabilité. C'est-à-dire que, comme je faisais beaucoup de chiffres, mais j'investissais aussi beaucoup, j'avais plus de salariés, plus de pubs, plus de cours, j'avais une piscine, on a fait des travaux, on a acheté du matériel. J'ai investi beaucoup, sauf qu'à un moment donné, je n'étais plus rentable. Je n'étais plus rentable et je me suis retrouvé avec un concurrent, deux concurrents, trois concurrents, quatre concurrents. Et je n'ai pas pu faire face Ausha. Et là, j'ai déposé le bilan. Donc, j'ai déposé mon bilan et j'ai dû trouver un acheteur pour reprendre mon club. Et là, je me suis dit, mais comment quelqu'un comme moi, qui avait toujours réussi dans des clubs parisiens, qui a réussi les deux premières années, se retrouve aujourd'hui à pouvoir faire vivre son club. Et je n'avais pas les ressources. Je n'ai pas su, peut-être aussi moralement. en termes de compétences, faire face à ça. Et puis, épuisé. Même si j'aurais pu trouver les compétences, je n'avais plus la force physique et morale, donc j'étais épuisé. Épuisé parce que quand tu as un concurrent, le concurrent ne s'en va pas dans deux mois. Tu te retrouves avec un concurrent pendant un an et demi, deux ans. Sauf que au bout de la troisième année, c'est dur. La quatrième, c'est dur. La cinquième, à un moment donné, tu te retrouves à déposer le bilan. Et j'ai trouvé quelqu'un pour reprendre mon club. Et donc là, j'ai dû recommencer à zéro. Et à l'époque, j'avais des cours de lesse-mils dans mon club. Et puis, Sarah, une ancienne collègue, m'a proposé de rencontrer le patron de lesse-mils pour travailler chez eux. Donc, j'ai redémarré chez eux en tant que commercial, qui a été une expérience exceptionnelle. D'ailleurs, je vous remercie. Et voilà. Donc, je me suis mis à vendre des cours de lesse-mils et du matériel pendant quatre ans. Et sauf que pendant ces quatre ans, il s'est passé une chose intéressante. C'est qu'à chaque fois que j'allais visiter un club, et là, j'ai visité... 400-500 clubs en France je me suis rendu compte que mon histoire n'était pas mon histoire mais c'était l'histoire de 80% des clubs de fitness, des studios et par la suite j'ai su même des box au début je côtoyais que le marché du fitness il n'y avait que très peu de box à l'époque à l'époque il n'y avait pas beaucoup de box j'intègre la Smith en fin 2010, en 2011 Et là, je me rends compte que tous les patrons de clubs sont dans leur club de 9h à 21h30, ne gagnent pas l'argent, se payent moins de 1500 euros par mois, sont persuadés que s'ils ont des belles machines, un beau club, et qu'ils font des travaux et qu'ils ont plein de cours, ils vont gagner de l'argent. Mais c'est faux. Et là, j'ai pu changer, donner quelques conseils. Et puis rapidement, je me suis rendu compte qu'avec les conseils que je donnais à ces clients, ils faisaient plus d'abonnements. Une fois, je me rappelle, j'étais en Alsace, j'avais donné des conseils à une patronne de club. Et le mois d'après, quand je suis repassé la voir, elle m'a dit, écoute, j'ai fait mon meilleur mois avec les conseils. Et c'est là. Et après, à cette époque-là, avec les Smiths, on a développé les Smiths Business. C'est des modules de formation pour aider les clubs dans lesquels j'ai co-écrit des programmes de formation commerciales avec. à l'époque Karine, et on a commencé à faire de la formation et du consulting dans les clubs. Et c'est là où j'ai pris un réel plaisir à apporter mon savoir, mon expérience. Il y a été par moments bonnes, et puis par moments où je n'ai pas eu les ressources. Mais je me suis rendu compte que ce que j'avais appris pendant ces 15 ans pouvait aider beaucoup de gérants. D'ailleurs, j'ai commencé à aider beaucoup de gérants. Et en 2013, j'ai été voir Christophe et je lui ai dit que je voulais faire que ça. Et c'est comme ça que je suis parti de Les Smiths et j'ai créé ma société de formation. Depuis 11 ans, je ne fais que de la formation.

  • Speaker #1

    D'ailleurs, je crois que tu es un des pionniers dans ce secteur-là. Tu es le premier à avoir fait ça. Tu es celui qui a aidé le plus de clubs et le plus de boxe. Il faut le dire, bravo ! Je me dis aussi bravo parce que je suis arrivée en 2015 avec toi pour t'aider à développer ça. Donc, je trouve vraiment que c'est chouette. Aujourd'hui, je pense que tu es très au courant des défis que rencontrent les propriétaires de boxe et salles de fitness. Et tu as vu le marché évoluer. Et moi, j'aimerais vraiment savoir ce que tu penses par rapport à l'évolution de ce marché. Aujourd'hui, quels sont les défis ? auxquels sont confrontés les propriétaires de boxe et la manière dont a évolué les besoins et les attentes des clients aussi parce que finalement c'est un ensemble et je pense que les défis vont avec les demandes.

  • Speaker #0

    Pour moi le plus grand défi c'est l'arrivée de Facebook et quelques temps après Instagram. C'est à dire que ce que je me suis rendu compte c'est qu'avant quand tu avais un club dans les années... 1998 2000 2002 2003 2004 2005 2006 jusqu'à 2010 on faisait des prospectus on faisait du 4 par 3 on faisait de la radio on générait des prospects on était un peu bien placé on arrivait à s'en sortir et on vendait des abonnements et à l'époque on vendait aussi des abonnements cash les gens payaient pas tous en prélèvement L'arrivée des réseaux sociaux a changé complètement la donne. Et aujourd'hui, le grand défi, c'est que 95% des owners, des patrons de clubs, n'ont pas été formés à communiquer. sur les réseaux sociaux. C'est-à-dire qu'aujourd'hui, on se rend compte, et ce que je me rends compte avec mes clients, les gens décrochent de moins en moins leur téléphone. C'est-à-dire que quand tu appelles un prospect qui a dit je veux avoir des renseignements, tu l'appelles, il ne décroche pas. Tu lui envoies un SMS, il ne te répond pas. Tu lui envoies un email, tu tombes dans les spams où il ne te répond pas. Les prospectus, tu n'as plus le droit d'en faire. Les 4x3, c'est hors de prix. La radio marche de moins en moins. Aujourd'hui, un commerce, c'est quand même communiquer. Aujourd'hui, 90% de la communication traditionnelle ne fonctionne plus aujourd'hui on regarde des marques comme dior comme chanel des marques de luxe font appel à des influenceurs ça veut dire qu'aujourd'hui 80 90% des prospects et des clients sont sur les réseaux sociaux et aujourd'hui quand tu regardes 90% du marché ils ne savent pas utiliser les réseaux sociaux donc c'est un défi ne serait-ce que mon propre business à moi on a pu se rendre compte que Ce qu'on a fait en 2018 sur les réseaux sociaux et en 2022 n'a plus fonctionné. Les réseaux sociaux évoluent à une vitesse incroyable, les algorithmes changent tout le temps, c'est extrêmement dur. Et aujourd'hui, moi qui ai 46 ans, c'est encore plus dur. C'est-à-dire que la nouvelle génération, ma génération TikTok, Instagram, mais pour ceux qui ont plus de 35 ans, ça devient extrêmement compliqué. Donc c'est un défi, c'est-à-dire qu'aujourd'hui je vois plein d'honneurs qui sont des gens gentils, motivés, passionnés, qui aiment leurs clients, qui veulent créer une communauté, qui ont le souci de faire des cours toujours de plus de qualité, se forment pour être toujours meilleurs en tant que sportif, pour accompagner leurs clients. Mais c'est des gens aujourd'hui qui ne savent pas utiliser les réseaux sociaux. mais qui n'en est même pas conscient. Alors, ceux qui sont conscients, c'est les gens qu'on retrouve après dans nos programmes d'accompagnement. Mais la plupart, ils passent leur vie, leur temps à montrer des gens sur du rameur ou à sauter sur les box. Mais quand tu vois des gens sauter, des gens transpirer ou des gens se taper dans la main, tous les jours, ils filment la même chose. Et tous les jours, ils espèrent avoir des résultats différents. Et quand tu regardes 80-85% du marché, ils n'ont pas de prospects. Ils n'ont pas de prospects. Ils font 80, 90 000 euros, 100 000 euros de chiffre d'affaires à l'année. Ce qui veut dire que ça fait moins de 10 000 euros par mois, en sachant qu'ils sont tous dans des hangars mal placés. Et s'ils essayent d'être bien placés, on passe à des loyers de 4, 5 000 euros. Donc ça veut dire que tous les honneurs de banque sont condamnés pour 90 % du marché à être dans des zones industrielles mal placées, dans des hangars. Alors bien sûr, et ceux qui essayent d'être bien placés, s'ils ne se professionnalisent pas commercialement, très rapidement ils ferment. On a pu le voir après le Covid, il y a eu du remueillonnage, parce que 30% des clubs de fitness et 30% des boxe ont dû changer de patron. changé d'enseigne, on fermait parce qu'ils n'avaient pas de trésorerie. Donc, le défi aujourd'hui, la trésorerie, elle vient de la prospection parce que si tu n'as pas de trésorerie, ça veut dire que tu n'as pas de prospect, si tu n'as pas de prospect, tu n'as pas de vente, si tu n'as pas de vente, tu n'as pas de rentabilité. Donc, voilà. Donc, pour moi, c'est un vrai défi aujourd'hui de réapprendre leur métier commercialement. Mais je pense qu'ils ne sont même pas conscients de ça. Ils se disent... si je fais les bons cours et que j'explique mes cours et je vois même l'aberration parce que c'est à dire qu'aujourd'hui moi ça fait 26 ans que je suis dans ce secteur d'activité j'étais gérant pendant 15 ans dans des clubs mais aujourd'hui moi aujourd'hui même en tant que personnel parce que j'ai accompagné plus de 150 box ont des résultats j'ai des copains qui sont auteurs de box mais aujourd'hui même moi ça me fait peur quand je vois dans les vidéos je me dis j'arriverai pas à faire ça et d'ailleurs je ne suis pas inscrit dans une box Et je me dis, quand je vois certains copains montrer, même faire des tractions, je me dis, si j'y vais, je vais être ridicule. Alors, je sais très bien que dans vos clubs, vos clients ne sont pas ridicules et que vous les rassurez. Mais quand tu vois ça dans une vidéo, tu n'as pas envie d'y aller. Tout à fait. Moi, je n'ai pas envie d'y aller.

  • Speaker #1

    Oui, parce que c'est l'image du crossfit. L'image, je parle de la boxe et de la technique, qui a voulu montrer ça un peu à la militaire et montrer en plus dans des hangars avec du matériel très masculin, et qui montre des mouvements qui sont atteignables pour peut-être 10% des gens qui fréquentent les boxes. Et pour les autres, moi-même qui suis une sportive de haut niveau, des fois quand je voyais, j'avais un peu peur, franchement. Je te rejoins complètement.

  • Speaker #0

    Et puis, effectivement, alors bien sûr, il y a des options. Bien sûr, je sais que vous allez faire plein de choses. Mais quand on voit ça dans une vidéo, on ne se pose pas la question, est-ce qu'il y a des options ? Parce que vos futurs prospects, certains sont non sportifs, certains ont envie de se remettre en forme. Certains pensent qu'ils ne sont même pas capables de faire ça. Donc, faites-leur découvrir les bénéfices qu'ils vont avoir. Mais montrer le voyage, montrer des courses et montrer le voyage. Et montrer le voyage, c'est quelque chose pour moi qui… qui n'est pas forcément attirant.

  • Speaker #1

    Et tu crois que de faire ça, ça repousse ?

  • Speaker #0

    Je pense que ça peut repousser.

  • Speaker #1

    Tu penses qu'à cause de ça, ils ont moins de prospects ?

  • Speaker #0

    Je pense qu'aujourd'hui, ça n'attire pas. Je pense que le crossfit et les boxe aujourd'hui sont une activité de mode. On en parle beaucoup, il y a beaucoup de pubs autour, les gens ont envie de faire du cross-training ou ce genre d'activité. Mais ce n'est pas parce que tu es à la mode, ce n'est pas parce que tu es dans la tendance, que forcément tu gagnes de l'argent de tes rentables. Être dans la tendance, ça veut dire aussi commercialement, la tendance va aider. Aujourd'hui, on voit qu'il y a 800 ou 900 box en France. C'est toute cette publicité autour de cette marque à générer des ouvertures, à générer de l'engouement. Mais ce n'est pas pour autant que les honneurs vivent bien dans leur activité. C'est-à-dire que je pense qu'il y a une vraie confusion entre être tendance, être à la mode et gagner de l'argent. Beaucoup d'honneurs sont tendance, sont dans la tendance du moment, mais ne sont pas rentables.

  • Speaker #1

    Oui, parce que pourtant, pour les pratiquantes, je trouve quand même que c'est une activité qui amène de réels résultats très rapidement. Et du coup, je trouve ça vraiment dommage finalement qu'ils n'arrivent pas à communiquer pour générer plus de clients parce que c'est quand même assez génial ce qu'ils arrivent à amener comme résultat à leurs clients. Du coup, tu nous dis tout ça, mais moi, je me pose une question. Qu'est-ce que devrait faire du coup un owner de boxe s'il a envie de se développer un peu et d'améliorer ses résultats ? Comment un owner de boxe peut se dire Peut-être un honneur de boxe qui pense en plus que finalement dans ce métier-là ou dans ce milieu-là, on ne peut pas gagner d'argent. Parce que c'est, je pense, une croyance assez générale. Nous, on voit la différence parce qu'on voit très bien que tous nos clients ont des résultats spectaculaires. Mais comment un honneur peut se dire, ah oui, ok, non, je ne suis pas comme les autres, ou c'est possible de gagner plus. Comment on arrive à juger en fait, en mesurant, je ne sais pas ?

  • Speaker #0

    Déjà, c'est une bonne question. Je pense que la plupart des honneurs ne mesurent pas leur activité commerciale. C'est-à-dire qu'ils ne vont pas mesurer le nombre de prospects qu'ils ont et qu'ils viennent en rendez-vous chaque mois. Le fait de ne pas mesurer le nombre de prospects, ils n'améliorent pas ça. La plupart des owners n'ont pas de budget pub. Aujourd'hui, il faut savoir que si tu n'investis pas 20 euros par jour, c'est-à-dire 600 euros par mois, entre 600 et 1 000 euros par mois, tu ne génères pas de prospects. Je dis souvent que la pub, c'est l'essence. C'est comme dans ta voiture. S'il n'y a pas d'essence, ta voiture, elle n'avance pas. Mais je pense qu'aujourd'hui, si tu n'as pas un budget pub, tu ne génères pas de trafic. Mais malheureusement, certains mettent de l'argent. en pensant que parce qu'ils ont mis 600 ou 1000 euros, ils vont générer du trafic. Mais tu ne génères pas de trafic si tu n'as pas une bonne offre. Est-ce que ton offre est attirante ? Ensuite, c'est comment je leur parle. Est-ce que le texte que je vais écrire, si mon prospect lit ce texte-là, ça lui parle de ce qu'il vit ou ça lui parle de ce qu'il veut ? Et si tu lui parles de toi, la personne, avant de lui parler de toi, il faut quand même lui parler de ce qu'elle vit et de ce qu'elle veut. Donc, lui dire que... Et puis, il y a un autre truc aussi que je vois, c'est que les crossfiters utilisent des mots anglais. Des mots anglais, parce que le crossfit... Moi, je ne comprends jamais. Je ne sais pas les trucs, quand ils font comme ça, comment on appelle ça ? Je ne sais pas les mots.

  • Speaker #1

    Muscle up.

  • Speaker #0

    J'ai muscle up. Je ne vois pas. Et tu vois, il y a un moment donné, je crois qu'on est en France, et je trouve ça même... moi, repoussant et ridicule d'utiliser des termes comme ça. C'est-à-dire que quelqu'un... Redemois le terme, parce que déjà, c'est quoi, le muscle-up ? Le muscle-up, mais... Je trouve qu'aujourd'hui, même quand ils font des vidéos, ils utilisent ces termes anglais, mais on ne comprend pas. Parce qu'ils ont le sentiment qu'ils parlent à des clients alors qu'ils parlent à des prospects qu'ils ne connaissent pas. Donc... Et puis, il y a un truc qui est important, c'est que quand tu fais une pub, par exemple, je parlais de la pub, je reviens sur la liste dans la pub, si aujourd'hui, tu ne parles pas à la personne de ce qu'elle vit ou de ce qu'elle désire vraiment au plus profond d'elle, tu ne l'attires pas. Et si aujourd'hui, tu commences à rajouter des mots anglais et montrer tes cours, si la personne ne comprend pas, elle a le sentiment d'être bête. Moi, des fois, quand je regarde des... des honneurs qui montrent, tu sais, leur début de cours, ils sont en intro, ils expliquent ce que le client va faire. Mais à un moment donné, moi je comprends rien. Et à un moment donné, j'ai juste envie de couper parce que je me dis, soit je suis has-been, soit je suis bête ou soit la personne est hyper technique et précise de son activité.

  • Speaker #1

    Non, tu dis une seule chose, tu dis c'est pas fait pour moi, donc tu passes à autre chose.

  • Speaker #0

    Je passe à autre chose. Voilà, ça c'est la première chose. La deuxième chose, c'est les honneurs, un, ils doivent travailler leur club et se former sur ça. Mais la deuxième, c'est aussi... comprendre qu'aujourd'hui, il ne suffit pas de faire de la pub et d'avoir des contacts, d'avoir des prospects. Il faut des futurs clients, donc il faut des prospects qualifiés. J'ai discuté avec beaucoup d'owners, ceux qui s'en sortent un peu mieux que les autres. Ils me disent « Kevin, je fais de la pub. Effectivement, j'ai des contacts. Effectivement, j'ai des rendez-vous, mais je ne signe pas. Les gens n'achètent pas, ils font le tour. » Mais il faut aussi des prospects qualifiés. Donc, il faut attirer les bonnes personnes qui vont avoir envie d'acheter votre prestation. Sinon, ça n'a pas de sens. Ensuite, le deuxième problème que je constate, C'est que la plupart des owners se disent, nous, on fait de la qualité, donc on ne met que 12 personnes dans nos cours. Je dis, écoute, c'est génial. Sauf qu'ils vendent des abonnements illimités. Ils vendent 79 ou 89 euros par mois en illimité ou 3, 4 fois. Mais sauf que si tu as 40 clients qui viennent 3, 4 fois par semaine, tu n'as plus de place. Ça veut dire que les mecs ne seront jamais rentables. C'est-à-dire qu'ils vendent la mauvaise formule d'abonnement. Ils vendent la mauvaise formule d'abonnement. Par exemple, Moi, j'ai racheté un studio à Saint-Etienne il y a deux ans, qui s'appelle le Job Néken avec Cédric, auquel j'étais associé. Quand j'ai racheté ce studio, c'était un studio fitness, circuit training, où on était à 49 euros une unité. Et moi, mon objectif, c'était de passer ce studio dans un studio comme du cross-training, où on allait faire des cours, comme dans les box de CrossFit, mais en studio. Sauf que très rapidement, je me suis dit, on était à la sortie du Covid en 2022, le club avait pris cher, et donc je me suis dit, mais à 49 euros par mois, on ne gagnera jamais d'argent, on est en province. Donc j'ai décidé de faire évoluer ce club. Bien sûr, on a embelli le club, on a retravaillé notre planning, on a retravaillé notre gamme d'activités. Aujourd'hui, on vend à 89 euros par mois ou à 189 euros une fois semaine et 149 deux fois semaine. A l'époque, tout le monde m'a dit que ça ne passerait pas. Aujourd'hui, on a quand même 700 kg, donc ça fonctionne. Ce que je veux dire par là, si j'avais gardé 42 fours en illimité ou 59 en illimité ou 69 en illimité ou 89 en illimité, aujourd'hui, je ne serais toujours pas rentable. Et le club serait fermé. Donc, ça veut bien dire une chose qu'aujourd'hui, la plupart des owners te disent, moi quand je discute avec des owners, ils me disent, écoute Kevin, nous on est des super vendeurs, nous on s'est vendu. Dès qu'il y a quelqu'un qui vient, il signe. Bien sûr, parce qu'il y a tellement peu de gens qui viennent, que les gens qui viennent sont des gens hyper motivés. Et puis, quand tu vends de la quantité et que tu dis que la personne peut venir tous les jours pour 79, 49, 99 euros, elle achète. Mais aujourd'hui, dis-lui 149 euros de four par semaine. Au revoir, c'est bien acheté. Et c'est là où aujourd'hui, la plupart des owners… ne sont pas conscients qu'ils ne vendent pas au bon prix. Quand tu regardes aux États-Unis ou dans d'autres box, les box gagnent de l'argent parce qu'ils sont à 150 euros par mois. Quand tu prends une chaîne concurrente qui s'appelle Orange Theory, aux États-Unis, à Beverly Hills, quand j'y étais, c'était 149 euros par mois d'activité pour une ou deux fois semaine.

  • Speaker #1

    C'est intéressant ce que tu dis. Tu veux dire que savoir vendre, ça ne veut pas dire savoir vendre facilement un prix bas. C'est clair. Finalement on est tous des bons vendeurs quand on vend un truc pas cher.

  • Speaker #0

    Oui parce qu'aujourd'hui la plupart des box critiquent les low cost. Mais les low cost aujourd'hui ils ont basé leur stratégie différemment. Ils se sont dit nous on va se mettre à 29 ou 39 euros. On va mettre des belles machines, on va mettre des belles hôtesses. Puis les gens vont venir, vont acheter. Et c'est réellement ce qui se passe. Et même dans les low cost maintenant ils forment les hôtesses avant nous. Donc quand tu vends à 29 euros et que tu as besoin de former tes hôtesses. Imagine-toi à 89, 100 euros. C'est que 90% des box ne sont pas, aujourd'hui, n'ont pas les bonnes formules. Parce que pour moi, le deuxième gros problème, c'est qu'aujourd'hui, il y a un problème de rentabilité parce qu'on ne vend pas le bon prix et la bonne prestation. D'ailleurs, nous, dans notre accompagnement, on a tout un pilier sur ce sujet-là. Parce que la plupart des box qu'on a éliées, on a travaillé aujourd'hui en fonction de leur charge, en fonction de leur zone, en fonction de leur loyer, en fonction du salaire qu'ils voulaient prendre. On a défini les prix par rapport à ça, par rapport à leur business model. Tu ne peux pas aujourd'hui vendre le même prix ta box si tu as 4000 euros de loyer ou si tu as 1900 euros de loyer. Et sauf qu'aujourd'hui, la plupart de nos loyers font ça.

  • Speaker #1

    Et pourquoi ?

  • Speaker #0

    Parce que c'est un modèle qu'on leur a imposé ? Non, je pense que c'est... Je pense que c'est... Ils sont influencés par leur marché, et puis c'est... Ils ne savent pas. Je pense que ce n'est pas de leur faute. Pas critiquer l'honneur, je pense qu'ils ne savent pas. Quand on les forme à faire leur route ou au programme qu'ils vont enseigner, ils ne sont pas reformés à ça. Nous, ça fait 11 ans qu'on accompagne des géants... on a accompagné 800 structures. Aujourd'hui, les tarifs ne sont pas à prendre à la légère, mais la plupart des box vendent de même prix. J'aime beaucoup cette phrase d'Albert Hachan, il se dit que si tu fais tout le temps la même chose, tu auras tout le temps le même résultat. La plupart des box copient leurs confrères qui ne gagnent pas d'argent. Donc forcément, ils n'en gagnent pas.

  • Speaker #1

    Et on reviendra, je pense, sur un autre épisode sur tout ton accompagnement, Kévin, parce qu'à mon avis, ça va prendre du temps. Il faudra que tu nous expliques tout. Moi, j'avais… Une question, parce que là, je me mets à la place de vous, chers auditeurs qui nous écoutez. Comment on sait, Kévin, si on est rentable, pas rentable, au-delà de la mesure ? D'après toi, qu'est-ce qu'il est possible de faire avec une box ? Combien de prospects ? Qu'est-ce qui est normal en termes de prospects pour une box ? Qu'est-ce qui est normal en termes de ventes par mois pour une box ? Qu'est-ce qui est normal en chiffre d'affaires ? Parce que... Je me mets à leur place, ils sont des passionnés, donc ils sont la tête dans le guidon avec la gestion peut-être de leur coach, de leur cours, de leur boxe. Et ils ne savent pas, ils ne savent pas les chiffres. À quel moment on doit se dire, ok, là mes chiffres ne sont pas bons, ce n'est pas normal ?

  • Speaker #0

    Alors, pour te donner quelques chiffres, aujourd'hui, nous, quand on accompagne des boxes, en général, notre accompagnement est fait pour des boxes de plus de 100 000 euros. On n'aime pas travailler avec des boxes qui font un peu moins de 100 000 euros parce qu'ils sont très fragiles, ils sont souvent au bord du dépôt de bilan. Ils sont quasiment à la faillite. Mais ça, c'est quelque chose qu'on ne leur dit pas. C'est-à-dire qu'ils sont dans une illusion à moins de 100 000 euros par mois dans une box par an. Comment tu peux vivre ? Ça fait 8 000 euros par mois. Donc, la plupart de ces box-là, qui représentent une grosse partie du marché, sont quasiment à un mois de la faillite ou quasiment à la faillite. Donc nous, quand on prend un club qui fait plus de 100 000 euros de chiffre d'affaires, on va l'amener à 200 000. À 200 000, il va pouvoir se payer confortablement, avoir un prof qui va l'aider, avoir une femme de ménage. embellir un petit peu sa box en studio, à moins de 200 000 euros, une box est extrêmement fragile. Nous, la plupart des box avec notre accompagnement va passer de 100 000 à 300 000 euros en l'espace d'un an et demi. Voilà. C'est-à-dire que… Donc plus de 100 000. Plus de 100 000 en un an et demi à deux ans. En 12 mois, on va faire plus de 100 000 en général. Voilà. Et on en a plein de confrères. Moi, je pense à Gaëtan, qui est passé de 100 000 à 400 000. Je pense à Max Tulloch, qui est passé de 100 000 à 300 000. Je pense à Arnaud Maréchal, à CrossFit Bone. Il y en a plein d'autres, plein d'autres. À Timothée et Pierre. Mais voilà, ça veut dire qu'aujourd'hui, il faut vraiment se professionnaliser. Comment on sait qu'on est rentable ? Déjà... Si tu ne te payes pas, c'est problématique. La première chose, c'est ce que tu te payes. Si tu ne te payes pas, c'est très compliqué. Mais ne serait-ce que de se payer 1 500 ou 2 000 euros. Je pense que si tu n'es pas capable de payer 2 000 euros, c'est compliqué pour tenir. Ensuite, si aujourd'hui, tu n'as pas de trésorerie, si tu n'as pas 3 ou 4 mois de trésorerie, comment tu tiens ? Aujourd'hui, une box qui n'a pas 3 mois de trésorerie, c'est très compliqué. Il suffit qu'elle a un concurrent. Et aujourd'hui, vous allez avoir, les box vont avoir de plus en plus de concurrents dans toutes les villes. Moi, je le vois chez tous mes clients aujourd'hui qui ont des box. Ils ont tous, cette année, vu arriver un ou deux concurrents. Et qui sont vos futurs concurrents ? Paradoxalement, c'est vos hyper fréquentants. On le voit, c'est soit un de vos coachs qui va partir et ouvrir une boxe à côté. Et aujourd'hui, le vrai problème des boxes, c'est que ça ne coûte pas très cher pour ouvrir une boxe. Donc, c'est très facile. Aujourd'hui, pour qu'un prof de fitness ou un club de fitness, il faut 300 à 400 000 euros. Donc il faut déjà 100 000 euros de machines et il nous faut 100 000 euros de travaux. Aujourd'hui pour une box, pour 30 à 40 000 euros, ils ont fait les travaux et pour 20 ou 30 000 euros, ils ont le matériel. Donc ça va très très vite. Ça veut dire qu'aujourd'hui, j'ai envie de dire que 80% des box sont en danger. S'ils ne se professionnalisent pas, ils sont en danger. Aujourd'hui, on a 80% des box qui sont en train de mourir en France. Mais ça, on ne le voit pas, on n'en parle pas. Nous, on le constate parce qu'on a des appels régulièrement. C'est un marché avec lequel on travaille, c'est un marché avec lequel on adore travailler. Les honneurs de boxe sont des gens très sympas, très passionnés. Moi, les clients qu'on a qui sont honneurs, c'est des gens qu'on adore. Mais aujourd'hui, on ne dit pas la vérité. On ne dit pas la vérité, on est dans un monde fermé. Ils pensent que la plupart des honneurs vont faire de la compète le week-end, vont passer des week-ends en compète, vont aller chez leurs confrères, mais ils ne vont pas passer un week-end à se former commercialement. Ils ne vont pas passer un week-end à se dire... Quelle pub je vais faire ? Quelle vidéo je vais tourner ? Il faut que j'écris un script ? Il faut que j'attire ? Quelle offre marche ? Ils n'ont pas de tableau de bord ?

  • Speaker #1

    Alors que c'est ça être chef d'entreprise. Ce n'est pas que être passionné et aimer ce qu'on vend. C'est savoir gérer et gagner de l'argent.

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    Super. Merci beaucoup, Kévin, d'avoir répondu à toutes nos questions. Toutes mes questions, pardon. La prochaine fois, j'aimerais bien qu'on parle un petit peu de ton accompagnement. ce que tu fais exactement parce que je pense qu'il y a plein de gens qui ne savent pas exactement ce que tu fais et peut-être aussi parler de quelques-uns de tes clients et de ce qu'il est possible de gagner dans ce milieu-là. Voilà. Merci à tous de nous avoir écoutés et à très bientôt. Ciao, ciao !

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Vous êtes propriétaire d’une box ou d’un studio de fitness ? Vous êtes passionné, mais vous galérez à générer des profits ? Vous bossez 12h par jour, mais votre trésorerie est en chute libre ? Dans cet épisode, Kevin Naiken, expert du secteur fitness, partage son parcours, les erreurs fatales que font 80% des owners et surtout les stratégies concrètes qui ont permis à certains de ses clients de passer de 100 000€ à 300 000€ de CA en un an ! 🚀

📊 Les sujets abordés :

✔️ Pourquoi la majorité des box sont au bord de la faillite (sans le savoir)

✔️ Les 3 erreurs fatales qui plombent votre rentabilité

✔️ L’impact des réseaux sociaux : pourquoi vos vidéos ne convertissent pas

✔️ Comment fixer le bon prix pour vos abonnements et ne plus brader vos services

✔️ Le budget pub indispensable pour attirer des clients qualifiés

✔️ Ce qui différencie les box qui cartonnent de celles qui ferment


⚠️ Si vous êtes propriétaire d’une box et que vous voulez enfin en vivre confortablement, cet épisode est une mine d’or ! 🎙️💎


🎧 Écoutez maintenant et découvrez comment faire décoller votre business !



En savoir plus sur la méthode : https://taplink.cc/kevinnaiken

Mon Instagram : https://www.instagram.com/Kevin_naiken/

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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    C'est un marché avec lequel on travaille, c'est un marché avec lequel on adore travailler. Les honneurs de boxe sont des gens très sympas, très passionnés. Moi, les clients qu'on a qui sont honneurs, c'est des gens qu'on adore. Mais aujourd'hui, on ne dit pas la vérité à la victime, on se trouve dans un gain fermé. On pense que la plupart des honneurs vont faire de la compète le week-end, ils vont passer les week-ends en compète, ils vont aller chez leur concert, mais ils ne vont pas passer un week-end à se former commercialement. Ils ne vont pas passer un week-end à se dire quel truc je vais faire, quel but je vais tourner, il faut que j'ai créé un site, il faut que j'attire, il faut que j'ai une offre de marche. Ils n'ont pas de tableau de bord.

  • Speaker #1

    Alors, qu'est-ce que c'est ça être chef d'entreprise ? Ce n'est pas que être passionné et aimer ce qu'on vend, c'est savoir gérer et gagner de l'argent. Bon, super, je suis super contente d'être avec toi, Cléline, aujourd'hui. On a décidé de faire des vidéos et des podcasts pour les owners de boxe, dans l'idée d'amener de la valeur et du contenu pour aider ce marché qui se développe un peu plus avec leur business. Moi aujourd'hui, je vais te poser une question Kévin, je vais te demander un peu de te présenter. et de nous expliquer un peu ton parcours parce que je pense qu'il y a plein de gens qui te regardent qui t'ont vu plein de fois sur les réseaux sociaux ou plein de gens qui vont t'écouter dans le podcast qui t'ont vu plein de fois sur les réseaux sociaux via des vidéos, des vidéos de témoignages, etc. des séminaires et finalement on n'en sait que trop peu sur toi

  • Speaker #0

    Écoute, moi j'ai démarré dans ce secteur à l'âge de 18 ans. J'ai démarré dans des clubs parisiens, où j'ai démarré en tant que commercial. Et rapidement, je suis passé manager de club et directeur de club à 21 ans. Donc j'ai dirigé des clubs de remise en forme, des gros clubs, de 2000 m² avec 17 salariés. On avait différents espaces, la piscine, la muscule. Et puis, à l'âge de 26 ans, j'ai racheté mon premier club. Et comme j'étais un Parisien, j'ai déménagé à Dijon pour investir. Parce qu'à Paris, ce n'était pas possible d'investir dans un club. C'était trop cher. Et là, j'ai vécu ma première expérience de club. Parce qu'à Paris, pour moi, il y a vraiment Paris et il y a la France. À Paris, tu n'as pas de problème de trafic. Tu as des problèmes de loyer, tu as des problèmes de surface, tu as des problèmes de place. Mais quasiment dans tout Paris, tu as quand même une densité de population qui reste hors norme. donc je n'ai jamais connu de problème de prospection ou de nombre de prospects même si malgré ça dans l'entreprise dans lequel je travaillais à l'époque on avait une vraie strapégie de pubs on faisait de la pub dans les métros on faisait du 4x3 et des abribus quand je suis arrivé à dijon j'ai pris j'ai géré mon premier clone là je très rapidement je suis dans une ville de 17-18 000 habitants en potentiel. Donc très rapidement, j'étais confronté à plein de problèmes que je ne pensais pas qu'ils existaient. Je pensais que j'étais le meilleur, je pensais que c'était facile de gagner de l'argent avec un club, parce que dans les clubs où je travaillais à Paris, on faisait plus d'un million d'euros de chiffre d'affaires. À l'époque, c'était en francs, mais après, on l'a fait en euros. Donc... donc effectivement j'ai appris le métier à partir de 26 ans en province puisque c'était pour moi un nouveau métier de créer les clubs parisiens les clubs de province donc là j'ai pu faire ma première expérience vraiment en tant que patron parce que là pour le coup j'étais plus salarié gérant mais j'étais vraiment patron de ma propre entreprise où j'ai pu être confronté à plein de problèmes de prospection de vente de rentabilité de salariés de recrutement Et ça a duré 5 ans, ça a duré 5 ans cette histoire. Et au bout de 5 ans...

  • Speaker #1

    C'est quoi ton quotidien alors pendant 5 ans ?

  • Speaker #0

    Mon quotidien, c'était... La première question, c'est comment je vais faire pour avoir des prospects chaque semaine ? C'était de faire en sorte d'avoir un club qui soit propre, d'avoir des clients qui soient contents, d'avoir un planning de cours aux bonnes horaires pour que les gens fréquentent, pour que les gens viennent, de trouver des bons profs, de pouvoir fidéliser les clients, et puis de trouver en publicité des choses qui vont attirer. On a fait des partenariats avec des commerçants. du partenariat avec... On a fait de la pub locale, on a fait des radios, on a fait... Enfin à l'époque, c'était il y a... C'était il y a presque 20 ans, donc on a fait plein de choses à l'époque qui ont pu fonctionner à un moment donné, les prospectus, les 4 par 3 qui étaient un budget plus important. On a fait pas mal de choses.

  • Speaker #1

    J'imagine que toi aussi, à l'époque, tu avais des grosses journées. Je me souviens, un jour, on échangeait tous les deux. Tu me disais, pendant des années, je suis rentrée chez moi et j'ai vengé. Il était 21h. Et ça m'a toujours marquée parce que je me dis, purée, mais on ne se rend pas compte à quel point ces gérants de salles ont des quotidiens qui sont épuisants.

  • Speaker #0

    Effectivement, j'arrivais au club, il était 8h. Je faisais le tour avec la femme de ménage. On ouvrait le club à 9h. Je restais toute la journée, je faisais une pause à 13h30, 14h à la fin des cours et je reprenais à 15h ou à 16h et puis jusqu'à 21h, on fermait le club à 21h, donc on rentrait dès 21h30, 22h.

  • Speaker #1

    Non mais ce n'est pas si simple que ça finalement.

  • Speaker #0

    Non, non, non, ce n'est pas si simple que ça. Bien sûr les premières années je ne me payais pas parce qu'un an et demi, deux ans. C'est un métier qui est difficile.

  • Speaker #1

    Comment tu t'es retrouvé à aider, à coacher, à former dans ce secteur de la remise en forme ? Au démarrage, je sais, pour les salles de fitness. Ensuite, petit à petit, avec les bonnes décisions.

  • Speaker #0

    Il s'est passé deux choses. Quand j'ai racheté le club, je suis arrivé en tant que parisien à Dillon, ancien parisien, parce que maintenant, je suis Dijonais. Je suis arrivé avec plein d'enthousiasme, une euphorie débordante en me disant « Je vais racheter ce club et je vais doubler, je vais gagner beaucoup d'argent. » C'est un peu ce qui s'est passé quand même. Parce que j'ai racheté un club qui faisait 300 000, au bout de deux ans on l'a amené à 700 000 euros. Donc j'ai bien gagné ma vie pendant quatre ans. Sauf que j'avais 27-28 ans. Pour moi, je n'avais pas la notion de la rentabilité. C'est-à-dire que, comme je faisais beaucoup de chiffres, mais j'investissais aussi beaucoup, j'avais plus de salariés, plus de pubs, plus de cours, j'avais une piscine, on a fait des travaux, on a acheté du matériel. J'ai investi beaucoup, sauf qu'à un moment donné, je n'étais plus rentable. Je n'étais plus rentable et je me suis retrouvé avec un concurrent, deux concurrents, trois concurrents, quatre concurrents. Et je n'ai pas pu faire face Ausha. Et là, j'ai déposé le bilan. Donc, j'ai déposé mon bilan et j'ai dû trouver un acheteur pour reprendre mon club. Et là, je me suis dit, mais comment quelqu'un comme moi, qui avait toujours réussi dans des clubs parisiens, qui a réussi les deux premières années, se retrouve aujourd'hui à pouvoir faire vivre son club. Et je n'avais pas les ressources. Je n'ai pas su, peut-être aussi moralement. en termes de compétences, faire face à ça. Et puis, épuisé. Même si j'aurais pu trouver les compétences, je n'avais plus la force physique et morale, donc j'étais épuisé. Épuisé parce que quand tu as un concurrent, le concurrent ne s'en va pas dans deux mois. Tu te retrouves avec un concurrent pendant un an et demi, deux ans. Sauf que au bout de la troisième année, c'est dur. La quatrième, c'est dur. La cinquième, à un moment donné, tu te retrouves à déposer le bilan. Et j'ai trouvé quelqu'un pour reprendre mon club. Et donc là, j'ai dû recommencer à zéro. Et à l'époque, j'avais des cours de lesse-mils dans mon club. Et puis, Sarah, une ancienne collègue, m'a proposé de rencontrer le patron de lesse-mils pour travailler chez eux. Donc, j'ai redémarré chez eux en tant que commercial, qui a été une expérience exceptionnelle. D'ailleurs, je vous remercie. Et voilà. Donc, je me suis mis à vendre des cours de lesse-mils et du matériel pendant quatre ans. Et sauf que pendant ces quatre ans, il s'est passé une chose intéressante. C'est qu'à chaque fois que j'allais visiter un club, et là, j'ai visité... 400-500 clubs en France je me suis rendu compte que mon histoire n'était pas mon histoire mais c'était l'histoire de 80% des clubs de fitness, des studios et par la suite j'ai su même des box au début je côtoyais que le marché du fitness il n'y avait que très peu de box à l'époque à l'époque il n'y avait pas beaucoup de box j'intègre la Smith en fin 2010, en 2011 Et là, je me rends compte que tous les patrons de clubs sont dans leur club de 9h à 21h30, ne gagnent pas l'argent, se payent moins de 1500 euros par mois, sont persuadés que s'ils ont des belles machines, un beau club, et qu'ils font des travaux et qu'ils ont plein de cours, ils vont gagner de l'argent. Mais c'est faux. Et là, j'ai pu changer, donner quelques conseils. Et puis rapidement, je me suis rendu compte qu'avec les conseils que je donnais à ces clients, ils faisaient plus d'abonnements. Une fois, je me rappelle, j'étais en Alsace, j'avais donné des conseils à une patronne de club. Et le mois d'après, quand je suis repassé la voir, elle m'a dit, écoute, j'ai fait mon meilleur mois avec les conseils. Et c'est là. Et après, à cette époque-là, avec les Smiths, on a développé les Smiths Business. C'est des modules de formation pour aider les clubs dans lesquels j'ai co-écrit des programmes de formation commerciales avec. à l'époque Karine, et on a commencé à faire de la formation et du consulting dans les clubs. Et c'est là où j'ai pris un réel plaisir à apporter mon savoir, mon expérience. Il y a été par moments bonnes, et puis par moments où je n'ai pas eu les ressources. Mais je me suis rendu compte que ce que j'avais appris pendant ces 15 ans pouvait aider beaucoup de gérants. D'ailleurs, j'ai commencé à aider beaucoup de gérants. Et en 2013, j'ai été voir Christophe et je lui ai dit que je voulais faire que ça. Et c'est comme ça que je suis parti de Les Smiths et j'ai créé ma société de formation. Depuis 11 ans, je ne fais que de la formation.

  • Speaker #1

    D'ailleurs, je crois que tu es un des pionniers dans ce secteur-là. Tu es le premier à avoir fait ça. Tu es celui qui a aidé le plus de clubs et le plus de boxe. Il faut le dire, bravo ! Je me dis aussi bravo parce que je suis arrivée en 2015 avec toi pour t'aider à développer ça. Donc, je trouve vraiment que c'est chouette. Aujourd'hui, je pense que tu es très au courant des défis que rencontrent les propriétaires de boxe et salles de fitness. Et tu as vu le marché évoluer. Et moi, j'aimerais vraiment savoir ce que tu penses par rapport à l'évolution de ce marché. Aujourd'hui, quels sont les défis ? auxquels sont confrontés les propriétaires de boxe et la manière dont a évolué les besoins et les attentes des clients aussi parce que finalement c'est un ensemble et je pense que les défis vont avec les demandes.

  • Speaker #0

    Pour moi le plus grand défi c'est l'arrivée de Facebook et quelques temps après Instagram. C'est à dire que ce que je me suis rendu compte c'est qu'avant quand tu avais un club dans les années... 1998 2000 2002 2003 2004 2005 2006 jusqu'à 2010 on faisait des prospectus on faisait du 4 par 3 on faisait de la radio on générait des prospects on était un peu bien placé on arrivait à s'en sortir et on vendait des abonnements et à l'époque on vendait aussi des abonnements cash les gens payaient pas tous en prélèvement L'arrivée des réseaux sociaux a changé complètement la donne. Et aujourd'hui, le grand défi, c'est que 95% des owners, des patrons de clubs, n'ont pas été formés à communiquer. sur les réseaux sociaux. C'est-à-dire qu'aujourd'hui, on se rend compte, et ce que je me rends compte avec mes clients, les gens décrochent de moins en moins leur téléphone. C'est-à-dire que quand tu appelles un prospect qui a dit je veux avoir des renseignements, tu l'appelles, il ne décroche pas. Tu lui envoies un SMS, il ne te répond pas. Tu lui envoies un email, tu tombes dans les spams où il ne te répond pas. Les prospectus, tu n'as plus le droit d'en faire. Les 4x3, c'est hors de prix. La radio marche de moins en moins. Aujourd'hui, un commerce, c'est quand même communiquer. Aujourd'hui, 90% de la communication traditionnelle ne fonctionne plus aujourd'hui on regarde des marques comme dior comme chanel des marques de luxe font appel à des influenceurs ça veut dire qu'aujourd'hui 80 90% des prospects et des clients sont sur les réseaux sociaux et aujourd'hui quand tu regardes 90% du marché ils ne savent pas utiliser les réseaux sociaux donc c'est un défi ne serait-ce que mon propre business à moi on a pu se rendre compte que Ce qu'on a fait en 2018 sur les réseaux sociaux et en 2022 n'a plus fonctionné. Les réseaux sociaux évoluent à une vitesse incroyable, les algorithmes changent tout le temps, c'est extrêmement dur. Et aujourd'hui, moi qui ai 46 ans, c'est encore plus dur. C'est-à-dire que la nouvelle génération, ma génération TikTok, Instagram, mais pour ceux qui ont plus de 35 ans, ça devient extrêmement compliqué. Donc c'est un défi, c'est-à-dire qu'aujourd'hui je vois plein d'honneurs qui sont des gens gentils, motivés, passionnés, qui aiment leurs clients, qui veulent créer une communauté, qui ont le souci de faire des cours toujours de plus de qualité, se forment pour être toujours meilleurs en tant que sportif, pour accompagner leurs clients. Mais c'est des gens aujourd'hui qui ne savent pas utiliser les réseaux sociaux. mais qui n'en est même pas conscient. Alors, ceux qui sont conscients, c'est les gens qu'on retrouve après dans nos programmes d'accompagnement. Mais la plupart, ils passent leur vie, leur temps à montrer des gens sur du rameur ou à sauter sur les box. Mais quand tu vois des gens sauter, des gens transpirer ou des gens se taper dans la main, tous les jours, ils filment la même chose. Et tous les jours, ils espèrent avoir des résultats différents. Et quand tu regardes 80-85% du marché, ils n'ont pas de prospects. Ils n'ont pas de prospects. Ils font 80, 90 000 euros, 100 000 euros de chiffre d'affaires à l'année. Ce qui veut dire que ça fait moins de 10 000 euros par mois, en sachant qu'ils sont tous dans des hangars mal placés. Et s'ils essayent d'être bien placés, on passe à des loyers de 4, 5 000 euros. Donc ça veut dire que tous les honneurs de banque sont condamnés pour 90 % du marché à être dans des zones industrielles mal placées, dans des hangars. Alors bien sûr, et ceux qui essayent d'être bien placés, s'ils ne se professionnalisent pas commercialement, très rapidement ils ferment. On a pu le voir après le Covid, il y a eu du remueillonnage, parce que 30% des clubs de fitness et 30% des boxe ont dû changer de patron. changé d'enseigne, on fermait parce qu'ils n'avaient pas de trésorerie. Donc, le défi aujourd'hui, la trésorerie, elle vient de la prospection parce que si tu n'as pas de trésorerie, ça veut dire que tu n'as pas de prospect, si tu n'as pas de prospect, tu n'as pas de vente, si tu n'as pas de vente, tu n'as pas de rentabilité. Donc, voilà. Donc, pour moi, c'est un vrai défi aujourd'hui de réapprendre leur métier commercialement. Mais je pense qu'ils ne sont même pas conscients de ça. Ils se disent... si je fais les bons cours et que j'explique mes cours et je vois même l'aberration parce que c'est à dire qu'aujourd'hui moi ça fait 26 ans que je suis dans ce secteur d'activité j'étais gérant pendant 15 ans dans des clubs mais aujourd'hui moi aujourd'hui même en tant que personnel parce que j'ai accompagné plus de 150 box ont des résultats j'ai des copains qui sont auteurs de box mais aujourd'hui même moi ça me fait peur quand je vois dans les vidéos je me dis j'arriverai pas à faire ça et d'ailleurs je ne suis pas inscrit dans une box Et je me dis, quand je vois certains copains montrer, même faire des tractions, je me dis, si j'y vais, je vais être ridicule. Alors, je sais très bien que dans vos clubs, vos clients ne sont pas ridicules et que vous les rassurez. Mais quand tu vois ça dans une vidéo, tu n'as pas envie d'y aller. Tout à fait. Moi, je n'ai pas envie d'y aller.

  • Speaker #1

    Oui, parce que c'est l'image du crossfit. L'image, je parle de la boxe et de la technique, qui a voulu montrer ça un peu à la militaire et montrer en plus dans des hangars avec du matériel très masculin, et qui montre des mouvements qui sont atteignables pour peut-être 10% des gens qui fréquentent les boxes. Et pour les autres, moi-même qui suis une sportive de haut niveau, des fois quand je voyais, j'avais un peu peur, franchement. Je te rejoins complètement.

  • Speaker #0

    Et puis, effectivement, alors bien sûr, il y a des options. Bien sûr, je sais que vous allez faire plein de choses. Mais quand on voit ça dans une vidéo, on ne se pose pas la question, est-ce qu'il y a des options ? Parce que vos futurs prospects, certains sont non sportifs, certains ont envie de se remettre en forme. Certains pensent qu'ils ne sont même pas capables de faire ça. Donc, faites-leur découvrir les bénéfices qu'ils vont avoir. Mais montrer le voyage, montrer des courses et montrer le voyage. Et montrer le voyage, c'est quelque chose pour moi qui… qui n'est pas forcément attirant.

  • Speaker #1

    Et tu crois que de faire ça, ça repousse ?

  • Speaker #0

    Je pense que ça peut repousser.

  • Speaker #1

    Tu penses qu'à cause de ça, ils ont moins de prospects ?

  • Speaker #0

    Je pense qu'aujourd'hui, ça n'attire pas. Je pense que le crossfit et les boxe aujourd'hui sont une activité de mode. On en parle beaucoup, il y a beaucoup de pubs autour, les gens ont envie de faire du cross-training ou ce genre d'activité. Mais ce n'est pas parce que tu es à la mode, ce n'est pas parce que tu es dans la tendance, que forcément tu gagnes de l'argent de tes rentables. Être dans la tendance, ça veut dire aussi commercialement, la tendance va aider. Aujourd'hui, on voit qu'il y a 800 ou 900 box en France. C'est toute cette publicité autour de cette marque à générer des ouvertures, à générer de l'engouement. Mais ce n'est pas pour autant que les honneurs vivent bien dans leur activité. C'est-à-dire que je pense qu'il y a une vraie confusion entre être tendance, être à la mode et gagner de l'argent. Beaucoup d'honneurs sont tendance, sont dans la tendance du moment, mais ne sont pas rentables.

  • Speaker #1

    Oui, parce que pourtant, pour les pratiquantes, je trouve quand même que c'est une activité qui amène de réels résultats très rapidement. Et du coup, je trouve ça vraiment dommage finalement qu'ils n'arrivent pas à communiquer pour générer plus de clients parce que c'est quand même assez génial ce qu'ils arrivent à amener comme résultat à leurs clients. Du coup, tu nous dis tout ça, mais moi, je me pose une question. Qu'est-ce que devrait faire du coup un owner de boxe s'il a envie de se développer un peu et d'améliorer ses résultats ? Comment un owner de boxe peut se dire Peut-être un honneur de boxe qui pense en plus que finalement dans ce métier-là ou dans ce milieu-là, on ne peut pas gagner d'argent. Parce que c'est, je pense, une croyance assez générale. Nous, on voit la différence parce qu'on voit très bien que tous nos clients ont des résultats spectaculaires. Mais comment un honneur peut se dire, ah oui, ok, non, je ne suis pas comme les autres, ou c'est possible de gagner plus. Comment on arrive à juger en fait, en mesurant, je ne sais pas ?

  • Speaker #0

    Déjà, c'est une bonne question. Je pense que la plupart des honneurs ne mesurent pas leur activité commerciale. C'est-à-dire qu'ils ne vont pas mesurer le nombre de prospects qu'ils ont et qu'ils viennent en rendez-vous chaque mois. Le fait de ne pas mesurer le nombre de prospects, ils n'améliorent pas ça. La plupart des owners n'ont pas de budget pub. Aujourd'hui, il faut savoir que si tu n'investis pas 20 euros par jour, c'est-à-dire 600 euros par mois, entre 600 et 1 000 euros par mois, tu ne génères pas de prospects. Je dis souvent que la pub, c'est l'essence. C'est comme dans ta voiture. S'il n'y a pas d'essence, ta voiture, elle n'avance pas. Mais je pense qu'aujourd'hui, si tu n'as pas un budget pub, tu ne génères pas de trafic. Mais malheureusement, certains mettent de l'argent. en pensant que parce qu'ils ont mis 600 ou 1000 euros, ils vont générer du trafic. Mais tu ne génères pas de trafic si tu n'as pas une bonne offre. Est-ce que ton offre est attirante ? Ensuite, c'est comment je leur parle. Est-ce que le texte que je vais écrire, si mon prospect lit ce texte-là, ça lui parle de ce qu'il vit ou ça lui parle de ce qu'il veut ? Et si tu lui parles de toi, la personne, avant de lui parler de toi, il faut quand même lui parler de ce qu'elle vit et de ce qu'elle veut. Donc, lui dire que... Et puis, il y a un autre truc aussi que je vois, c'est que les crossfiters utilisent des mots anglais. Des mots anglais, parce que le crossfit... Moi, je ne comprends jamais. Je ne sais pas les trucs, quand ils font comme ça, comment on appelle ça ? Je ne sais pas les mots.

  • Speaker #1

    Muscle up.

  • Speaker #0

    J'ai muscle up. Je ne vois pas. Et tu vois, il y a un moment donné, je crois qu'on est en France, et je trouve ça même... moi, repoussant et ridicule d'utiliser des termes comme ça. C'est-à-dire que quelqu'un... Redemois le terme, parce que déjà, c'est quoi, le muscle-up ? Le muscle-up, mais... Je trouve qu'aujourd'hui, même quand ils font des vidéos, ils utilisent ces termes anglais, mais on ne comprend pas. Parce qu'ils ont le sentiment qu'ils parlent à des clients alors qu'ils parlent à des prospects qu'ils ne connaissent pas. Donc... Et puis, il y a un truc qui est important, c'est que quand tu fais une pub, par exemple, je parlais de la pub, je reviens sur la liste dans la pub, si aujourd'hui, tu ne parles pas à la personne de ce qu'elle vit ou de ce qu'elle désire vraiment au plus profond d'elle, tu ne l'attires pas. Et si aujourd'hui, tu commences à rajouter des mots anglais et montrer tes cours, si la personne ne comprend pas, elle a le sentiment d'être bête. Moi, des fois, quand je regarde des... des honneurs qui montrent, tu sais, leur début de cours, ils sont en intro, ils expliquent ce que le client va faire. Mais à un moment donné, moi je comprends rien. Et à un moment donné, j'ai juste envie de couper parce que je me dis, soit je suis has-been, soit je suis bête ou soit la personne est hyper technique et précise de son activité.

  • Speaker #1

    Non, tu dis une seule chose, tu dis c'est pas fait pour moi, donc tu passes à autre chose.

  • Speaker #0

    Je passe à autre chose. Voilà, ça c'est la première chose. La deuxième chose, c'est les honneurs, un, ils doivent travailler leur club et se former sur ça. Mais la deuxième, c'est aussi... comprendre qu'aujourd'hui, il ne suffit pas de faire de la pub et d'avoir des contacts, d'avoir des prospects. Il faut des futurs clients, donc il faut des prospects qualifiés. J'ai discuté avec beaucoup d'owners, ceux qui s'en sortent un peu mieux que les autres. Ils me disent « Kevin, je fais de la pub. Effectivement, j'ai des contacts. Effectivement, j'ai des rendez-vous, mais je ne signe pas. Les gens n'achètent pas, ils font le tour. » Mais il faut aussi des prospects qualifiés. Donc, il faut attirer les bonnes personnes qui vont avoir envie d'acheter votre prestation. Sinon, ça n'a pas de sens. Ensuite, le deuxième problème que je constate, C'est que la plupart des owners se disent, nous, on fait de la qualité, donc on ne met que 12 personnes dans nos cours. Je dis, écoute, c'est génial. Sauf qu'ils vendent des abonnements illimités. Ils vendent 79 ou 89 euros par mois en illimité ou 3, 4 fois. Mais sauf que si tu as 40 clients qui viennent 3, 4 fois par semaine, tu n'as plus de place. Ça veut dire que les mecs ne seront jamais rentables. C'est-à-dire qu'ils vendent la mauvaise formule d'abonnement. Ils vendent la mauvaise formule d'abonnement. Par exemple, Moi, j'ai racheté un studio à Saint-Etienne il y a deux ans, qui s'appelle le Job Néken avec Cédric, auquel j'étais associé. Quand j'ai racheté ce studio, c'était un studio fitness, circuit training, où on était à 49 euros une unité. Et moi, mon objectif, c'était de passer ce studio dans un studio comme du cross-training, où on allait faire des cours, comme dans les box de CrossFit, mais en studio. Sauf que très rapidement, je me suis dit, on était à la sortie du Covid en 2022, le club avait pris cher, et donc je me suis dit, mais à 49 euros par mois, on ne gagnera jamais d'argent, on est en province. Donc j'ai décidé de faire évoluer ce club. Bien sûr, on a embelli le club, on a retravaillé notre planning, on a retravaillé notre gamme d'activités. Aujourd'hui, on vend à 89 euros par mois ou à 189 euros une fois semaine et 149 deux fois semaine. A l'époque, tout le monde m'a dit que ça ne passerait pas. Aujourd'hui, on a quand même 700 kg, donc ça fonctionne. Ce que je veux dire par là, si j'avais gardé 42 fours en illimité ou 59 en illimité ou 69 en illimité ou 89 en illimité, aujourd'hui, je ne serais toujours pas rentable. Et le club serait fermé. Donc, ça veut bien dire une chose qu'aujourd'hui, la plupart des owners te disent, moi quand je discute avec des owners, ils me disent, écoute Kevin, nous on est des super vendeurs, nous on s'est vendu. Dès qu'il y a quelqu'un qui vient, il signe. Bien sûr, parce qu'il y a tellement peu de gens qui viennent, que les gens qui viennent sont des gens hyper motivés. Et puis, quand tu vends de la quantité et que tu dis que la personne peut venir tous les jours pour 79, 49, 99 euros, elle achète. Mais aujourd'hui, dis-lui 149 euros de four par semaine. Au revoir, c'est bien acheté. Et c'est là où aujourd'hui, la plupart des owners… ne sont pas conscients qu'ils ne vendent pas au bon prix. Quand tu regardes aux États-Unis ou dans d'autres box, les box gagnent de l'argent parce qu'ils sont à 150 euros par mois. Quand tu prends une chaîne concurrente qui s'appelle Orange Theory, aux États-Unis, à Beverly Hills, quand j'y étais, c'était 149 euros par mois d'activité pour une ou deux fois semaine.

  • Speaker #1

    C'est intéressant ce que tu dis. Tu veux dire que savoir vendre, ça ne veut pas dire savoir vendre facilement un prix bas. C'est clair. Finalement on est tous des bons vendeurs quand on vend un truc pas cher.

  • Speaker #0

    Oui parce qu'aujourd'hui la plupart des box critiquent les low cost. Mais les low cost aujourd'hui ils ont basé leur stratégie différemment. Ils se sont dit nous on va se mettre à 29 ou 39 euros. On va mettre des belles machines, on va mettre des belles hôtesses. Puis les gens vont venir, vont acheter. Et c'est réellement ce qui se passe. Et même dans les low cost maintenant ils forment les hôtesses avant nous. Donc quand tu vends à 29 euros et que tu as besoin de former tes hôtesses. Imagine-toi à 89, 100 euros. C'est que 90% des box ne sont pas, aujourd'hui, n'ont pas les bonnes formules. Parce que pour moi, le deuxième gros problème, c'est qu'aujourd'hui, il y a un problème de rentabilité parce qu'on ne vend pas le bon prix et la bonne prestation. D'ailleurs, nous, dans notre accompagnement, on a tout un pilier sur ce sujet-là. Parce que la plupart des box qu'on a éliées, on a travaillé aujourd'hui en fonction de leur charge, en fonction de leur zone, en fonction de leur loyer, en fonction du salaire qu'ils voulaient prendre. On a défini les prix par rapport à ça, par rapport à leur business model. Tu ne peux pas aujourd'hui vendre le même prix ta box si tu as 4000 euros de loyer ou si tu as 1900 euros de loyer. Et sauf qu'aujourd'hui, la plupart de nos loyers font ça.

  • Speaker #1

    Et pourquoi ?

  • Speaker #0

    Parce que c'est un modèle qu'on leur a imposé ? Non, je pense que c'est... Je pense que c'est... Ils sont influencés par leur marché, et puis c'est... Ils ne savent pas. Je pense que ce n'est pas de leur faute. Pas critiquer l'honneur, je pense qu'ils ne savent pas. Quand on les forme à faire leur route ou au programme qu'ils vont enseigner, ils ne sont pas reformés à ça. Nous, ça fait 11 ans qu'on accompagne des géants... on a accompagné 800 structures. Aujourd'hui, les tarifs ne sont pas à prendre à la légère, mais la plupart des box vendent de même prix. J'aime beaucoup cette phrase d'Albert Hachan, il se dit que si tu fais tout le temps la même chose, tu auras tout le temps le même résultat. La plupart des box copient leurs confrères qui ne gagnent pas d'argent. Donc forcément, ils n'en gagnent pas.

  • Speaker #1

    Et on reviendra, je pense, sur un autre épisode sur tout ton accompagnement, Kévin, parce qu'à mon avis, ça va prendre du temps. Il faudra que tu nous expliques tout. Moi, j'avais… Une question, parce que là, je me mets à la place de vous, chers auditeurs qui nous écoutez. Comment on sait, Kévin, si on est rentable, pas rentable, au-delà de la mesure ? D'après toi, qu'est-ce qu'il est possible de faire avec une box ? Combien de prospects ? Qu'est-ce qui est normal en termes de prospects pour une box ? Qu'est-ce qui est normal en termes de ventes par mois pour une box ? Qu'est-ce qui est normal en chiffre d'affaires ? Parce que... Je me mets à leur place, ils sont des passionnés, donc ils sont la tête dans le guidon avec la gestion peut-être de leur coach, de leur cours, de leur boxe. Et ils ne savent pas, ils ne savent pas les chiffres. À quel moment on doit se dire, ok, là mes chiffres ne sont pas bons, ce n'est pas normal ?

  • Speaker #0

    Alors, pour te donner quelques chiffres, aujourd'hui, nous, quand on accompagne des boxes, en général, notre accompagnement est fait pour des boxes de plus de 100 000 euros. On n'aime pas travailler avec des boxes qui font un peu moins de 100 000 euros parce qu'ils sont très fragiles, ils sont souvent au bord du dépôt de bilan. Ils sont quasiment à la faillite. Mais ça, c'est quelque chose qu'on ne leur dit pas. C'est-à-dire qu'ils sont dans une illusion à moins de 100 000 euros par mois dans une box par an. Comment tu peux vivre ? Ça fait 8 000 euros par mois. Donc, la plupart de ces box-là, qui représentent une grosse partie du marché, sont quasiment à un mois de la faillite ou quasiment à la faillite. Donc nous, quand on prend un club qui fait plus de 100 000 euros de chiffre d'affaires, on va l'amener à 200 000. À 200 000, il va pouvoir se payer confortablement, avoir un prof qui va l'aider, avoir une femme de ménage. embellir un petit peu sa box en studio, à moins de 200 000 euros, une box est extrêmement fragile. Nous, la plupart des box avec notre accompagnement va passer de 100 000 à 300 000 euros en l'espace d'un an et demi. Voilà. C'est-à-dire que… Donc plus de 100 000. Plus de 100 000 en un an et demi à deux ans. En 12 mois, on va faire plus de 100 000 en général. Voilà. Et on en a plein de confrères. Moi, je pense à Gaëtan, qui est passé de 100 000 à 400 000. Je pense à Max Tulloch, qui est passé de 100 000 à 300 000. Je pense à Arnaud Maréchal, à CrossFit Bone. Il y en a plein d'autres, plein d'autres. À Timothée et Pierre. Mais voilà, ça veut dire qu'aujourd'hui, il faut vraiment se professionnaliser. Comment on sait qu'on est rentable ? Déjà... Si tu ne te payes pas, c'est problématique. La première chose, c'est ce que tu te payes. Si tu ne te payes pas, c'est très compliqué. Mais ne serait-ce que de se payer 1 500 ou 2 000 euros. Je pense que si tu n'es pas capable de payer 2 000 euros, c'est compliqué pour tenir. Ensuite, si aujourd'hui, tu n'as pas de trésorerie, si tu n'as pas 3 ou 4 mois de trésorerie, comment tu tiens ? Aujourd'hui, une box qui n'a pas 3 mois de trésorerie, c'est très compliqué. Il suffit qu'elle a un concurrent. Et aujourd'hui, vous allez avoir, les box vont avoir de plus en plus de concurrents dans toutes les villes. Moi, je le vois chez tous mes clients aujourd'hui qui ont des box. Ils ont tous, cette année, vu arriver un ou deux concurrents. Et qui sont vos futurs concurrents ? Paradoxalement, c'est vos hyper fréquentants. On le voit, c'est soit un de vos coachs qui va partir et ouvrir une boxe à côté. Et aujourd'hui, le vrai problème des boxes, c'est que ça ne coûte pas très cher pour ouvrir une boxe. Donc, c'est très facile. Aujourd'hui, pour qu'un prof de fitness ou un club de fitness, il faut 300 à 400 000 euros. Donc il faut déjà 100 000 euros de machines et il nous faut 100 000 euros de travaux. Aujourd'hui pour une box, pour 30 à 40 000 euros, ils ont fait les travaux et pour 20 ou 30 000 euros, ils ont le matériel. Donc ça va très très vite. Ça veut dire qu'aujourd'hui, j'ai envie de dire que 80% des box sont en danger. S'ils ne se professionnalisent pas, ils sont en danger. Aujourd'hui, on a 80% des box qui sont en train de mourir en France. Mais ça, on ne le voit pas, on n'en parle pas. Nous, on le constate parce qu'on a des appels régulièrement. C'est un marché avec lequel on travaille, c'est un marché avec lequel on adore travailler. Les honneurs de boxe sont des gens très sympas, très passionnés. Moi, les clients qu'on a qui sont honneurs, c'est des gens qu'on adore. Mais aujourd'hui, on ne dit pas la vérité. On ne dit pas la vérité, on est dans un monde fermé. Ils pensent que la plupart des honneurs vont faire de la compète le week-end, vont passer des week-ends en compète, vont aller chez leurs confrères, mais ils ne vont pas passer un week-end à se former commercialement. Ils ne vont pas passer un week-end à se dire... Quelle pub je vais faire ? Quelle vidéo je vais tourner ? Il faut que j'écris un script ? Il faut que j'attire ? Quelle offre marche ? Ils n'ont pas de tableau de bord ?

  • Speaker #1

    Alors que c'est ça être chef d'entreprise. Ce n'est pas que être passionné et aimer ce qu'on vend. C'est savoir gérer et gagner de l'argent.

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    Super. Merci beaucoup, Kévin, d'avoir répondu à toutes nos questions. Toutes mes questions, pardon. La prochaine fois, j'aimerais bien qu'on parle un petit peu de ton accompagnement. ce que tu fais exactement parce que je pense qu'il y a plein de gens qui ne savent pas exactement ce que tu fais et peut-être aussi parler de quelques-uns de tes clients et de ce qu'il est possible de gagner dans ce milieu-là. Voilà. Merci à tous de nous avoir écoutés et à très bientôt. Ciao, ciao !

Description

Vous êtes propriétaire d’une box ou d’un studio de fitness ? Vous êtes passionné, mais vous galérez à générer des profits ? Vous bossez 12h par jour, mais votre trésorerie est en chute libre ? Dans cet épisode, Kevin Naiken, expert du secteur fitness, partage son parcours, les erreurs fatales que font 80% des owners et surtout les stratégies concrètes qui ont permis à certains de ses clients de passer de 100 000€ à 300 000€ de CA en un an ! 🚀

📊 Les sujets abordés :

✔️ Pourquoi la majorité des box sont au bord de la faillite (sans le savoir)

✔️ Les 3 erreurs fatales qui plombent votre rentabilité

✔️ L’impact des réseaux sociaux : pourquoi vos vidéos ne convertissent pas

✔️ Comment fixer le bon prix pour vos abonnements et ne plus brader vos services

✔️ Le budget pub indispensable pour attirer des clients qualifiés

✔️ Ce qui différencie les box qui cartonnent de celles qui ferment


⚠️ Si vous êtes propriétaire d’une box et que vous voulez enfin en vivre confortablement, cet épisode est une mine d’or ! 🎙️💎


🎧 Écoutez maintenant et découvrez comment faire décoller votre business !



En savoir plus sur la méthode : https://taplink.cc/kevinnaiken

Mon Instagram : https://www.instagram.com/Kevin_naiken/

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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    C'est un marché avec lequel on travaille, c'est un marché avec lequel on adore travailler. Les honneurs de boxe sont des gens très sympas, très passionnés. Moi, les clients qu'on a qui sont honneurs, c'est des gens qu'on adore. Mais aujourd'hui, on ne dit pas la vérité à la victime, on se trouve dans un gain fermé. On pense que la plupart des honneurs vont faire de la compète le week-end, ils vont passer les week-ends en compète, ils vont aller chez leur concert, mais ils ne vont pas passer un week-end à se former commercialement. Ils ne vont pas passer un week-end à se dire quel truc je vais faire, quel but je vais tourner, il faut que j'ai créé un site, il faut que j'attire, il faut que j'ai une offre de marche. Ils n'ont pas de tableau de bord.

  • Speaker #1

    Alors, qu'est-ce que c'est ça être chef d'entreprise ? Ce n'est pas que être passionné et aimer ce qu'on vend, c'est savoir gérer et gagner de l'argent. Bon, super, je suis super contente d'être avec toi, Cléline, aujourd'hui. On a décidé de faire des vidéos et des podcasts pour les owners de boxe, dans l'idée d'amener de la valeur et du contenu pour aider ce marché qui se développe un peu plus avec leur business. Moi aujourd'hui, je vais te poser une question Kévin, je vais te demander un peu de te présenter. et de nous expliquer un peu ton parcours parce que je pense qu'il y a plein de gens qui te regardent qui t'ont vu plein de fois sur les réseaux sociaux ou plein de gens qui vont t'écouter dans le podcast qui t'ont vu plein de fois sur les réseaux sociaux via des vidéos, des vidéos de témoignages, etc. des séminaires et finalement on n'en sait que trop peu sur toi

  • Speaker #0

    Écoute, moi j'ai démarré dans ce secteur à l'âge de 18 ans. J'ai démarré dans des clubs parisiens, où j'ai démarré en tant que commercial. Et rapidement, je suis passé manager de club et directeur de club à 21 ans. Donc j'ai dirigé des clubs de remise en forme, des gros clubs, de 2000 m² avec 17 salariés. On avait différents espaces, la piscine, la muscule. Et puis, à l'âge de 26 ans, j'ai racheté mon premier club. Et comme j'étais un Parisien, j'ai déménagé à Dijon pour investir. Parce qu'à Paris, ce n'était pas possible d'investir dans un club. C'était trop cher. Et là, j'ai vécu ma première expérience de club. Parce qu'à Paris, pour moi, il y a vraiment Paris et il y a la France. À Paris, tu n'as pas de problème de trafic. Tu as des problèmes de loyer, tu as des problèmes de surface, tu as des problèmes de place. Mais quasiment dans tout Paris, tu as quand même une densité de population qui reste hors norme. donc je n'ai jamais connu de problème de prospection ou de nombre de prospects même si malgré ça dans l'entreprise dans lequel je travaillais à l'époque on avait une vraie strapégie de pubs on faisait de la pub dans les métros on faisait du 4x3 et des abribus quand je suis arrivé à dijon j'ai pris j'ai géré mon premier clone là je très rapidement je suis dans une ville de 17-18 000 habitants en potentiel. Donc très rapidement, j'étais confronté à plein de problèmes que je ne pensais pas qu'ils existaient. Je pensais que j'étais le meilleur, je pensais que c'était facile de gagner de l'argent avec un club, parce que dans les clubs où je travaillais à Paris, on faisait plus d'un million d'euros de chiffre d'affaires. À l'époque, c'était en francs, mais après, on l'a fait en euros. Donc... donc effectivement j'ai appris le métier à partir de 26 ans en province puisque c'était pour moi un nouveau métier de créer les clubs parisiens les clubs de province donc là j'ai pu faire ma première expérience vraiment en tant que patron parce que là pour le coup j'étais plus salarié gérant mais j'étais vraiment patron de ma propre entreprise où j'ai pu être confronté à plein de problèmes de prospection de vente de rentabilité de salariés de recrutement Et ça a duré 5 ans, ça a duré 5 ans cette histoire. Et au bout de 5 ans...

  • Speaker #1

    C'est quoi ton quotidien alors pendant 5 ans ?

  • Speaker #0

    Mon quotidien, c'était... La première question, c'est comment je vais faire pour avoir des prospects chaque semaine ? C'était de faire en sorte d'avoir un club qui soit propre, d'avoir des clients qui soient contents, d'avoir un planning de cours aux bonnes horaires pour que les gens fréquentent, pour que les gens viennent, de trouver des bons profs, de pouvoir fidéliser les clients, et puis de trouver en publicité des choses qui vont attirer. On a fait des partenariats avec des commerçants. du partenariat avec... On a fait de la pub locale, on a fait des radios, on a fait... Enfin à l'époque, c'était il y a... C'était il y a presque 20 ans, donc on a fait plein de choses à l'époque qui ont pu fonctionner à un moment donné, les prospectus, les 4 par 3 qui étaient un budget plus important. On a fait pas mal de choses.

  • Speaker #1

    J'imagine que toi aussi, à l'époque, tu avais des grosses journées. Je me souviens, un jour, on échangeait tous les deux. Tu me disais, pendant des années, je suis rentrée chez moi et j'ai vengé. Il était 21h. Et ça m'a toujours marquée parce que je me dis, purée, mais on ne se rend pas compte à quel point ces gérants de salles ont des quotidiens qui sont épuisants.

  • Speaker #0

    Effectivement, j'arrivais au club, il était 8h. Je faisais le tour avec la femme de ménage. On ouvrait le club à 9h. Je restais toute la journée, je faisais une pause à 13h30, 14h à la fin des cours et je reprenais à 15h ou à 16h et puis jusqu'à 21h, on fermait le club à 21h, donc on rentrait dès 21h30, 22h.

  • Speaker #1

    Non mais ce n'est pas si simple que ça finalement.

  • Speaker #0

    Non, non, non, ce n'est pas si simple que ça. Bien sûr les premières années je ne me payais pas parce qu'un an et demi, deux ans. C'est un métier qui est difficile.

  • Speaker #1

    Comment tu t'es retrouvé à aider, à coacher, à former dans ce secteur de la remise en forme ? Au démarrage, je sais, pour les salles de fitness. Ensuite, petit à petit, avec les bonnes décisions.

  • Speaker #0

    Il s'est passé deux choses. Quand j'ai racheté le club, je suis arrivé en tant que parisien à Dillon, ancien parisien, parce que maintenant, je suis Dijonais. Je suis arrivé avec plein d'enthousiasme, une euphorie débordante en me disant « Je vais racheter ce club et je vais doubler, je vais gagner beaucoup d'argent. » C'est un peu ce qui s'est passé quand même. Parce que j'ai racheté un club qui faisait 300 000, au bout de deux ans on l'a amené à 700 000 euros. Donc j'ai bien gagné ma vie pendant quatre ans. Sauf que j'avais 27-28 ans. Pour moi, je n'avais pas la notion de la rentabilité. C'est-à-dire que, comme je faisais beaucoup de chiffres, mais j'investissais aussi beaucoup, j'avais plus de salariés, plus de pubs, plus de cours, j'avais une piscine, on a fait des travaux, on a acheté du matériel. J'ai investi beaucoup, sauf qu'à un moment donné, je n'étais plus rentable. Je n'étais plus rentable et je me suis retrouvé avec un concurrent, deux concurrents, trois concurrents, quatre concurrents. Et je n'ai pas pu faire face Ausha. Et là, j'ai déposé le bilan. Donc, j'ai déposé mon bilan et j'ai dû trouver un acheteur pour reprendre mon club. Et là, je me suis dit, mais comment quelqu'un comme moi, qui avait toujours réussi dans des clubs parisiens, qui a réussi les deux premières années, se retrouve aujourd'hui à pouvoir faire vivre son club. Et je n'avais pas les ressources. Je n'ai pas su, peut-être aussi moralement. en termes de compétences, faire face à ça. Et puis, épuisé. Même si j'aurais pu trouver les compétences, je n'avais plus la force physique et morale, donc j'étais épuisé. Épuisé parce que quand tu as un concurrent, le concurrent ne s'en va pas dans deux mois. Tu te retrouves avec un concurrent pendant un an et demi, deux ans. Sauf que au bout de la troisième année, c'est dur. La quatrième, c'est dur. La cinquième, à un moment donné, tu te retrouves à déposer le bilan. Et j'ai trouvé quelqu'un pour reprendre mon club. Et donc là, j'ai dû recommencer à zéro. Et à l'époque, j'avais des cours de lesse-mils dans mon club. Et puis, Sarah, une ancienne collègue, m'a proposé de rencontrer le patron de lesse-mils pour travailler chez eux. Donc, j'ai redémarré chez eux en tant que commercial, qui a été une expérience exceptionnelle. D'ailleurs, je vous remercie. Et voilà. Donc, je me suis mis à vendre des cours de lesse-mils et du matériel pendant quatre ans. Et sauf que pendant ces quatre ans, il s'est passé une chose intéressante. C'est qu'à chaque fois que j'allais visiter un club, et là, j'ai visité... 400-500 clubs en France je me suis rendu compte que mon histoire n'était pas mon histoire mais c'était l'histoire de 80% des clubs de fitness, des studios et par la suite j'ai su même des box au début je côtoyais que le marché du fitness il n'y avait que très peu de box à l'époque à l'époque il n'y avait pas beaucoup de box j'intègre la Smith en fin 2010, en 2011 Et là, je me rends compte que tous les patrons de clubs sont dans leur club de 9h à 21h30, ne gagnent pas l'argent, se payent moins de 1500 euros par mois, sont persuadés que s'ils ont des belles machines, un beau club, et qu'ils font des travaux et qu'ils ont plein de cours, ils vont gagner de l'argent. Mais c'est faux. Et là, j'ai pu changer, donner quelques conseils. Et puis rapidement, je me suis rendu compte qu'avec les conseils que je donnais à ces clients, ils faisaient plus d'abonnements. Une fois, je me rappelle, j'étais en Alsace, j'avais donné des conseils à une patronne de club. Et le mois d'après, quand je suis repassé la voir, elle m'a dit, écoute, j'ai fait mon meilleur mois avec les conseils. Et c'est là. Et après, à cette époque-là, avec les Smiths, on a développé les Smiths Business. C'est des modules de formation pour aider les clubs dans lesquels j'ai co-écrit des programmes de formation commerciales avec. à l'époque Karine, et on a commencé à faire de la formation et du consulting dans les clubs. Et c'est là où j'ai pris un réel plaisir à apporter mon savoir, mon expérience. Il y a été par moments bonnes, et puis par moments où je n'ai pas eu les ressources. Mais je me suis rendu compte que ce que j'avais appris pendant ces 15 ans pouvait aider beaucoup de gérants. D'ailleurs, j'ai commencé à aider beaucoup de gérants. Et en 2013, j'ai été voir Christophe et je lui ai dit que je voulais faire que ça. Et c'est comme ça que je suis parti de Les Smiths et j'ai créé ma société de formation. Depuis 11 ans, je ne fais que de la formation.

  • Speaker #1

    D'ailleurs, je crois que tu es un des pionniers dans ce secteur-là. Tu es le premier à avoir fait ça. Tu es celui qui a aidé le plus de clubs et le plus de boxe. Il faut le dire, bravo ! Je me dis aussi bravo parce que je suis arrivée en 2015 avec toi pour t'aider à développer ça. Donc, je trouve vraiment que c'est chouette. Aujourd'hui, je pense que tu es très au courant des défis que rencontrent les propriétaires de boxe et salles de fitness. Et tu as vu le marché évoluer. Et moi, j'aimerais vraiment savoir ce que tu penses par rapport à l'évolution de ce marché. Aujourd'hui, quels sont les défis ? auxquels sont confrontés les propriétaires de boxe et la manière dont a évolué les besoins et les attentes des clients aussi parce que finalement c'est un ensemble et je pense que les défis vont avec les demandes.

  • Speaker #0

    Pour moi le plus grand défi c'est l'arrivée de Facebook et quelques temps après Instagram. C'est à dire que ce que je me suis rendu compte c'est qu'avant quand tu avais un club dans les années... 1998 2000 2002 2003 2004 2005 2006 jusqu'à 2010 on faisait des prospectus on faisait du 4 par 3 on faisait de la radio on générait des prospects on était un peu bien placé on arrivait à s'en sortir et on vendait des abonnements et à l'époque on vendait aussi des abonnements cash les gens payaient pas tous en prélèvement L'arrivée des réseaux sociaux a changé complètement la donne. Et aujourd'hui, le grand défi, c'est que 95% des owners, des patrons de clubs, n'ont pas été formés à communiquer. sur les réseaux sociaux. C'est-à-dire qu'aujourd'hui, on se rend compte, et ce que je me rends compte avec mes clients, les gens décrochent de moins en moins leur téléphone. C'est-à-dire que quand tu appelles un prospect qui a dit je veux avoir des renseignements, tu l'appelles, il ne décroche pas. Tu lui envoies un SMS, il ne te répond pas. Tu lui envoies un email, tu tombes dans les spams où il ne te répond pas. Les prospectus, tu n'as plus le droit d'en faire. Les 4x3, c'est hors de prix. La radio marche de moins en moins. Aujourd'hui, un commerce, c'est quand même communiquer. Aujourd'hui, 90% de la communication traditionnelle ne fonctionne plus aujourd'hui on regarde des marques comme dior comme chanel des marques de luxe font appel à des influenceurs ça veut dire qu'aujourd'hui 80 90% des prospects et des clients sont sur les réseaux sociaux et aujourd'hui quand tu regardes 90% du marché ils ne savent pas utiliser les réseaux sociaux donc c'est un défi ne serait-ce que mon propre business à moi on a pu se rendre compte que Ce qu'on a fait en 2018 sur les réseaux sociaux et en 2022 n'a plus fonctionné. Les réseaux sociaux évoluent à une vitesse incroyable, les algorithmes changent tout le temps, c'est extrêmement dur. Et aujourd'hui, moi qui ai 46 ans, c'est encore plus dur. C'est-à-dire que la nouvelle génération, ma génération TikTok, Instagram, mais pour ceux qui ont plus de 35 ans, ça devient extrêmement compliqué. Donc c'est un défi, c'est-à-dire qu'aujourd'hui je vois plein d'honneurs qui sont des gens gentils, motivés, passionnés, qui aiment leurs clients, qui veulent créer une communauté, qui ont le souci de faire des cours toujours de plus de qualité, se forment pour être toujours meilleurs en tant que sportif, pour accompagner leurs clients. Mais c'est des gens aujourd'hui qui ne savent pas utiliser les réseaux sociaux. mais qui n'en est même pas conscient. Alors, ceux qui sont conscients, c'est les gens qu'on retrouve après dans nos programmes d'accompagnement. Mais la plupart, ils passent leur vie, leur temps à montrer des gens sur du rameur ou à sauter sur les box. Mais quand tu vois des gens sauter, des gens transpirer ou des gens se taper dans la main, tous les jours, ils filment la même chose. Et tous les jours, ils espèrent avoir des résultats différents. Et quand tu regardes 80-85% du marché, ils n'ont pas de prospects. Ils n'ont pas de prospects. Ils font 80, 90 000 euros, 100 000 euros de chiffre d'affaires à l'année. Ce qui veut dire que ça fait moins de 10 000 euros par mois, en sachant qu'ils sont tous dans des hangars mal placés. Et s'ils essayent d'être bien placés, on passe à des loyers de 4, 5 000 euros. Donc ça veut dire que tous les honneurs de banque sont condamnés pour 90 % du marché à être dans des zones industrielles mal placées, dans des hangars. Alors bien sûr, et ceux qui essayent d'être bien placés, s'ils ne se professionnalisent pas commercialement, très rapidement ils ferment. On a pu le voir après le Covid, il y a eu du remueillonnage, parce que 30% des clubs de fitness et 30% des boxe ont dû changer de patron. changé d'enseigne, on fermait parce qu'ils n'avaient pas de trésorerie. Donc, le défi aujourd'hui, la trésorerie, elle vient de la prospection parce que si tu n'as pas de trésorerie, ça veut dire que tu n'as pas de prospect, si tu n'as pas de prospect, tu n'as pas de vente, si tu n'as pas de vente, tu n'as pas de rentabilité. Donc, voilà. Donc, pour moi, c'est un vrai défi aujourd'hui de réapprendre leur métier commercialement. Mais je pense qu'ils ne sont même pas conscients de ça. Ils se disent... si je fais les bons cours et que j'explique mes cours et je vois même l'aberration parce que c'est à dire qu'aujourd'hui moi ça fait 26 ans que je suis dans ce secteur d'activité j'étais gérant pendant 15 ans dans des clubs mais aujourd'hui moi aujourd'hui même en tant que personnel parce que j'ai accompagné plus de 150 box ont des résultats j'ai des copains qui sont auteurs de box mais aujourd'hui même moi ça me fait peur quand je vois dans les vidéos je me dis j'arriverai pas à faire ça et d'ailleurs je ne suis pas inscrit dans une box Et je me dis, quand je vois certains copains montrer, même faire des tractions, je me dis, si j'y vais, je vais être ridicule. Alors, je sais très bien que dans vos clubs, vos clients ne sont pas ridicules et que vous les rassurez. Mais quand tu vois ça dans une vidéo, tu n'as pas envie d'y aller. Tout à fait. Moi, je n'ai pas envie d'y aller.

  • Speaker #1

    Oui, parce que c'est l'image du crossfit. L'image, je parle de la boxe et de la technique, qui a voulu montrer ça un peu à la militaire et montrer en plus dans des hangars avec du matériel très masculin, et qui montre des mouvements qui sont atteignables pour peut-être 10% des gens qui fréquentent les boxes. Et pour les autres, moi-même qui suis une sportive de haut niveau, des fois quand je voyais, j'avais un peu peur, franchement. Je te rejoins complètement.

  • Speaker #0

    Et puis, effectivement, alors bien sûr, il y a des options. Bien sûr, je sais que vous allez faire plein de choses. Mais quand on voit ça dans une vidéo, on ne se pose pas la question, est-ce qu'il y a des options ? Parce que vos futurs prospects, certains sont non sportifs, certains ont envie de se remettre en forme. Certains pensent qu'ils ne sont même pas capables de faire ça. Donc, faites-leur découvrir les bénéfices qu'ils vont avoir. Mais montrer le voyage, montrer des courses et montrer le voyage. Et montrer le voyage, c'est quelque chose pour moi qui… qui n'est pas forcément attirant.

  • Speaker #1

    Et tu crois que de faire ça, ça repousse ?

  • Speaker #0

    Je pense que ça peut repousser.

  • Speaker #1

    Tu penses qu'à cause de ça, ils ont moins de prospects ?

  • Speaker #0

    Je pense qu'aujourd'hui, ça n'attire pas. Je pense que le crossfit et les boxe aujourd'hui sont une activité de mode. On en parle beaucoup, il y a beaucoup de pubs autour, les gens ont envie de faire du cross-training ou ce genre d'activité. Mais ce n'est pas parce que tu es à la mode, ce n'est pas parce que tu es dans la tendance, que forcément tu gagnes de l'argent de tes rentables. Être dans la tendance, ça veut dire aussi commercialement, la tendance va aider. Aujourd'hui, on voit qu'il y a 800 ou 900 box en France. C'est toute cette publicité autour de cette marque à générer des ouvertures, à générer de l'engouement. Mais ce n'est pas pour autant que les honneurs vivent bien dans leur activité. C'est-à-dire que je pense qu'il y a une vraie confusion entre être tendance, être à la mode et gagner de l'argent. Beaucoup d'honneurs sont tendance, sont dans la tendance du moment, mais ne sont pas rentables.

  • Speaker #1

    Oui, parce que pourtant, pour les pratiquantes, je trouve quand même que c'est une activité qui amène de réels résultats très rapidement. Et du coup, je trouve ça vraiment dommage finalement qu'ils n'arrivent pas à communiquer pour générer plus de clients parce que c'est quand même assez génial ce qu'ils arrivent à amener comme résultat à leurs clients. Du coup, tu nous dis tout ça, mais moi, je me pose une question. Qu'est-ce que devrait faire du coup un owner de boxe s'il a envie de se développer un peu et d'améliorer ses résultats ? Comment un owner de boxe peut se dire Peut-être un honneur de boxe qui pense en plus que finalement dans ce métier-là ou dans ce milieu-là, on ne peut pas gagner d'argent. Parce que c'est, je pense, une croyance assez générale. Nous, on voit la différence parce qu'on voit très bien que tous nos clients ont des résultats spectaculaires. Mais comment un honneur peut se dire, ah oui, ok, non, je ne suis pas comme les autres, ou c'est possible de gagner plus. Comment on arrive à juger en fait, en mesurant, je ne sais pas ?

  • Speaker #0

    Déjà, c'est une bonne question. Je pense que la plupart des honneurs ne mesurent pas leur activité commerciale. C'est-à-dire qu'ils ne vont pas mesurer le nombre de prospects qu'ils ont et qu'ils viennent en rendez-vous chaque mois. Le fait de ne pas mesurer le nombre de prospects, ils n'améliorent pas ça. La plupart des owners n'ont pas de budget pub. Aujourd'hui, il faut savoir que si tu n'investis pas 20 euros par jour, c'est-à-dire 600 euros par mois, entre 600 et 1 000 euros par mois, tu ne génères pas de prospects. Je dis souvent que la pub, c'est l'essence. C'est comme dans ta voiture. S'il n'y a pas d'essence, ta voiture, elle n'avance pas. Mais je pense qu'aujourd'hui, si tu n'as pas un budget pub, tu ne génères pas de trafic. Mais malheureusement, certains mettent de l'argent. en pensant que parce qu'ils ont mis 600 ou 1000 euros, ils vont générer du trafic. Mais tu ne génères pas de trafic si tu n'as pas une bonne offre. Est-ce que ton offre est attirante ? Ensuite, c'est comment je leur parle. Est-ce que le texte que je vais écrire, si mon prospect lit ce texte-là, ça lui parle de ce qu'il vit ou ça lui parle de ce qu'il veut ? Et si tu lui parles de toi, la personne, avant de lui parler de toi, il faut quand même lui parler de ce qu'elle vit et de ce qu'elle veut. Donc, lui dire que... Et puis, il y a un autre truc aussi que je vois, c'est que les crossfiters utilisent des mots anglais. Des mots anglais, parce que le crossfit... Moi, je ne comprends jamais. Je ne sais pas les trucs, quand ils font comme ça, comment on appelle ça ? Je ne sais pas les mots.

  • Speaker #1

    Muscle up.

  • Speaker #0

    J'ai muscle up. Je ne vois pas. Et tu vois, il y a un moment donné, je crois qu'on est en France, et je trouve ça même... moi, repoussant et ridicule d'utiliser des termes comme ça. C'est-à-dire que quelqu'un... Redemois le terme, parce que déjà, c'est quoi, le muscle-up ? Le muscle-up, mais... Je trouve qu'aujourd'hui, même quand ils font des vidéos, ils utilisent ces termes anglais, mais on ne comprend pas. Parce qu'ils ont le sentiment qu'ils parlent à des clients alors qu'ils parlent à des prospects qu'ils ne connaissent pas. Donc... Et puis, il y a un truc qui est important, c'est que quand tu fais une pub, par exemple, je parlais de la pub, je reviens sur la liste dans la pub, si aujourd'hui, tu ne parles pas à la personne de ce qu'elle vit ou de ce qu'elle désire vraiment au plus profond d'elle, tu ne l'attires pas. Et si aujourd'hui, tu commences à rajouter des mots anglais et montrer tes cours, si la personne ne comprend pas, elle a le sentiment d'être bête. Moi, des fois, quand je regarde des... des honneurs qui montrent, tu sais, leur début de cours, ils sont en intro, ils expliquent ce que le client va faire. Mais à un moment donné, moi je comprends rien. Et à un moment donné, j'ai juste envie de couper parce que je me dis, soit je suis has-been, soit je suis bête ou soit la personne est hyper technique et précise de son activité.

  • Speaker #1

    Non, tu dis une seule chose, tu dis c'est pas fait pour moi, donc tu passes à autre chose.

  • Speaker #0

    Je passe à autre chose. Voilà, ça c'est la première chose. La deuxième chose, c'est les honneurs, un, ils doivent travailler leur club et se former sur ça. Mais la deuxième, c'est aussi... comprendre qu'aujourd'hui, il ne suffit pas de faire de la pub et d'avoir des contacts, d'avoir des prospects. Il faut des futurs clients, donc il faut des prospects qualifiés. J'ai discuté avec beaucoup d'owners, ceux qui s'en sortent un peu mieux que les autres. Ils me disent « Kevin, je fais de la pub. Effectivement, j'ai des contacts. Effectivement, j'ai des rendez-vous, mais je ne signe pas. Les gens n'achètent pas, ils font le tour. » Mais il faut aussi des prospects qualifiés. Donc, il faut attirer les bonnes personnes qui vont avoir envie d'acheter votre prestation. Sinon, ça n'a pas de sens. Ensuite, le deuxième problème que je constate, C'est que la plupart des owners se disent, nous, on fait de la qualité, donc on ne met que 12 personnes dans nos cours. Je dis, écoute, c'est génial. Sauf qu'ils vendent des abonnements illimités. Ils vendent 79 ou 89 euros par mois en illimité ou 3, 4 fois. Mais sauf que si tu as 40 clients qui viennent 3, 4 fois par semaine, tu n'as plus de place. Ça veut dire que les mecs ne seront jamais rentables. C'est-à-dire qu'ils vendent la mauvaise formule d'abonnement. Ils vendent la mauvaise formule d'abonnement. Par exemple, Moi, j'ai racheté un studio à Saint-Etienne il y a deux ans, qui s'appelle le Job Néken avec Cédric, auquel j'étais associé. Quand j'ai racheté ce studio, c'était un studio fitness, circuit training, où on était à 49 euros une unité. Et moi, mon objectif, c'était de passer ce studio dans un studio comme du cross-training, où on allait faire des cours, comme dans les box de CrossFit, mais en studio. Sauf que très rapidement, je me suis dit, on était à la sortie du Covid en 2022, le club avait pris cher, et donc je me suis dit, mais à 49 euros par mois, on ne gagnera jamais d'argent, on est en province. Donc j'ai décidé de faire évoluer ce club. Bien sûr, on a embelli le club, on a retravaillé notre planning, on a retravaillé notre gamme d'activités. Aujourd'hui, on vend à 89 euros par mois ou à 189 euros une fois semaine et 149 deux fois semaine. A l'époque, tout le monde m'a dit que ça ne passerait pas. Aujourd'hui, on a quand même 700 kg, donc ça fonctionne. Ce que je veux dire par là, si j'avais gardé 42 fours en illimité ou 59 en illimité ou 69 en illimité ou 89 en illimité, aujourd'hui, je ne serais toujours pas rentable. Et le club serait fermé. Donc, ça veut bien dire une chose qu'aujourd'hui, la plupart des owners te disent, moi quand je discute avec des owners, ils me disent, écoute Kevin, nous on est des super vendeurs, nous on s'est vendu. Dès qu'il y a quelqu'un qui vient, il signe. Bien sûr, parce qu'il y a tellement peu de gens qui viennent, que les gens qui viennent sont des gens hyper motivés. Et puis, quand tu vends de la quantité et que tu dis que la personne peut venir tous les jours pour 79, 49, 99 euros, elle achète. Mais aujourd'hui, dis-lui 149 euros de four par semaine. Au revoir, c'est bien acheté. Et c'est là où aujourd'hui, la plupart des owners… ne sont pas conscients qu'ils ne vendent pas au bon prix. Quand tu regardes aux États-Unis ou dans d'autres box, les box gagnent de l'argent parce qu'ils sont à 150 euros par mois. Quand tu prends une chaîne concurrente qui s'appelle Orange Theory, aux États-Unis, à Beverly Hills, quand j'y étais, c'était 149 euros par mois d'activité pour une ou deux fois semaine.

  • Speaker #1

    C'est intéressant ce que tu dis. Tu veux dire que savoir vendre, ça ne veut pas dire savoir vendre facilement un prix bas. C'est clair. Finalement on est tous des bons vendeurs quand on vend un truc pas cher.

  • Speaker #0

    Oui parce qu'aujourd'hui la plupart des box critiquent les low cost. Mais les low cost aujourd'hui ils ont basé leur stratégie différemment. Ils se sont dit nous on va se mettre à 29 ou 39 euros. On va mettre des belles machines, on va mettre des belles hôtesses. Puis les gens vont venir, vont acheter. Et c'est réellement ce qui se passe. Et même dans les low cost maintenant ils forment les hôtesses avant nous. Donc quand tu vends à 29 euros et que tu as besoin de former tes hôtesses. Imagine-toi à 89, 100 euros. C'est que 90% des box ne sont pas, aujourd'hui, n'ont pas les bonnes formules. Parce que pour moi, le deuxième gros problème, c'est qu'aujourd'hui, il y a un problème de rentabilité parce qu'on ne vend pas le bon prix et la bonne prestation. D'ailleurs, nous, dans notre accompagnement, on a tout un pilier sur ce sujet-là. Parce que la plupart des box qu'on a éliées, on a travaillé aujourd'hui en fonction de leur charge, en fonction de leur zone, en fonction de leur loyer, en fonction du salaire qu'ils voulaient prendre. On a défini les prix par rapport à ça, par rapport à leur business model. Tu ne peux pas aujourd'hui vendre le même prix ta box si tu as 4000 euros de loyer ou si tu as 1900 euros de loyer. Et sauf qu'aujourd'hui, la plupart de nos loyers font ça.

  • Speaker #1

    Et pourquoi ?

  • Speaker #0

    Parce que c'est un modèle qu'on leur a imposé ? Non, je pense que c'est... Je pense que c'est... Ils sont influencés par leur marché, et puis c'est... Ils ne savent pas. Je pense que ce n'est pas de leur faute. Pas critiquer l'honneur, je pense qu'ils ne savent pas. Quand on les forme à faire leur route ou au programme qu'ils vont enseigner, ils ne sont pas reformés à ça. Nous, ça fait 11 ans qu'on accompagne des géants... on a accompagné 800 structures. Aujourd'hui, les tarifs ne sont pas à prendre à la légère, mais la plupart des box vendent de même prix. J'aime beaucoup cette phrase d'Albert Hachan, il se dit que si tu fais tout le temps la même chose, tu auras tout le temps le même résultat. La plupart des box copient leurs confrères qui ne gagnent pas d'argent. Donc forcément, ils n'en gagnent pas.

  • Speaker #1

    Et on reviendra, je pense, sur un autre épisode sur tout ton accompagnement, Kévin, parce qu'à mon avis, ça va prendre du temps. Il faudra que tu nous expliques tout. Moi, j'avais… Une question, parce que là, je me mets à la place de vous, chers auditeurs qui nous écoutez. Comment on sait, Kévin, si on est rentable, pas rentable, au-delà de la mesure ? D'après toi, qu'est-ce qu'il est possible de faire avec une box ? Combien de prospects ? Qu'est-ce qui est normal en termes de prospects pour une box ? Qu'est-ce qui est normal en termes de ventes par mois pour une box ? Qu'est-ce qui est normal en chiffre d'affaires ? Parce que... Je me mets à leur place, ils sont des passionnés, donc ils sont la tête dans le guidon avec la gestion peut-être de leur coach, de leur cours, de leur boxe. Et ils ne savent pas, ils ne savent pas les chiffres. À quel moment on doit se dire, ok, là mes chiffres ne sont pas bons, ce n'est pas normal ?

  • Speaker #0

    Alors, pour te donner quelques chiffres, aujourd'hui, nous, quand on accompagne des boxes, en général, notre accompagnement est fait pour des boxes de plus de 100 000 euros. On n'aime pas travailler avec des boxes qui font un peu moins de 100 000 euros parce qu'ils sont très fragiles, ils sont souvent au bord du dépôt de bilan. Ils sont quasiment à la faillite. Mais ça, c'est quelque chose qu'on ne leur dit pas. C'est-à-dire qu'ils sont dans une illusion à moins de 100 000 euros par mois dans une box par an. Comment tu peux vivre ? Ça fait 8 000 euros par mois. Donc, la plupart de ces box-là, qui représentent une grosse partie du marché, sont quasiment à un mois de la faillite ou quasiment à la faillite. Donc nous, quand on prend un club qui fait plus de 100 000 euros de chiffre d'affaires, on va l'amener à 200 000. À 200 000, il va pouvoir se payer confortablement, avoir un prof qui va l'aider, avoir une femme de ménage. embellir un petit peu sa box en studio, à moins de 200 000 euros, une box est extrêmement fragile. Nous, la plupart des box avec notre accompagnement va passer de 100 000 à 300 000 euros en l'espace d'un an et demi. Voilà. C'est-à-dire que… Donc plus de 100 000. Plus de 100 000 en un an et demi à deux ans. En 12 mois, on va faire plus de 100 000 en général. Voilà. Et on en a plein de confrères. Moi, je pense à Gaëtan, qui est passé de 100 000 à 400 000. Je pense à Max Tulloch, qui est passé de 100 000 à 300 000. Je pense à Arnaud Maréchal, à CrossFit Bone. Il y en a plein d'autres, plein d'autres. À Timothée et Pierre. Mais voilà, ça veut dire qu'aujourd'hui, il faut vraiment se professionnaliser. Comment on sait qu'on est rentable ? Déjà... Si tu ne te payes pas, c'est problématique. La première chose, c'est ce que tu te payes. Si tu ne te payes pas, c'est très compliqué. Mais ne serait-ce que de se payer 1 500 ou 2 000 euros. Je pense que si tu n'es pas capable de payer 2 000 euros, c'est compliqué pour tenir. Ensuite, si aujourd'hui, tu n'as pas de trésorerie, si tu n'as pas 3 ou 4 mois de trésorerie, comment tu tiens ? Aujourd'hui, une box qui n'a pas 3 mois de trésorerie, c'est très compliqué. Il suffit qu'elle a un concurrent. Et aujourd'hui, vous allez avoir, les box vont avoir de plus en plus de concurrents dans toutes les villes. Moi, je le vois chez tous mes clients aujourd'hui qui ont des box. Ils ont tous, cette année, vu arriver un ou deux concurrents. Et qui sont vos futurs concurrents ? Paradoxalement, c'est vos hyper fréquentants. On le voit, c'est soit un de vos coachs qui va partir et ouvrir une boxe à côté. Et aujourd'hui, le vrai problème des boxes, c'est que ça ne coûte pas très cher pour ouvrir une boxe. Donc, c'est très facile. Aujourd'hui, pour qu'un prof de fitness ou un club de fitness, il faut 300 à 400 000 euros. Donc il faut déjà 100 000 euros de machines et il nous faut 100 000 euros de travaux. Aujourd'hui pour une box, pour 30 à 40 000 euros, ils ont fait les travaux et pour 20 ou 30 000 euros, ils ont le matériel. Donc ça va très très vite. Ça veut dire qu'aujourd'hui, j'ai envie de dire que 80% des box sont en danger. S'ils ne se professionnalisent pas, ils sont en danger. Aujourd'hui, on a 80% des box qui sont en train de mourir en France. Mais ça, on ne le voit pas, on n'en parle pas. Nous, on le constate parce qu'on a des appels régulièrement. C'est un marché avec lequel on travaille, c'est un marché avec lequel on adore travailler. Les honneurs de boxe sont des gens très sympas, très passionnés. Moi, les clients qu'on a qui sont honneurs, c'est des gens qu'on adore. Mais aujourd'hui, on ne dit pas la vérité. On ne dit pas la vérité, on est dans un monde fermé. Ils pensent que la plupart des honneurs vont faire de la compète le week-end, vont passer des week-ends en compète, vont aller chez leurs confrères, mais ils ne vont pas passer un week-end à se former commercialement. Ils ne vont pas passer un week-end à se dire... Quelle pub je vais faire ? Quelle vidéo je vais tourner ? Il faut que j'écris un script ? Il faut que j'attire ? Quelle offre marche ? Ils n'ont pas de tableau de bord ?

  • Speaker #1

    Alors que c'est ça être chef d'entreprise. Ce n'est pas que être passionné et aimer ce qu'on vend. C'est savoir gérer et gagner de l'argent.

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    Super. Merci beaucoup, Kévin, d'avoir répondu à toutes nos questions. Toutes mes questions, pardon. La prochaine fois, j'aimerais bien qu'on parle un petit peu de ton accompagnement. ce que tu fais exactement parce que je pense qu'il y a plein de gens qui ne savent pas exactement ce que tu fais et peut-être aussi parler de quelques-uns de tes clients et de ce qu'il est possible de gagner dans ce milieu-là. Voilà. Merci à tous de nous avoir écoutés et à très bientôt. Ciao, ciao !

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