Description
Jean-Pierre Cabantous est le président de l'AOP Marcillac. Fier ambassadeur de ce vignoble emblématique de l'Aveyron, il s'engage à promouvoir et défendre l'authenticité et la qualité des vins de Marcillac.
Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Transcription
Je suis capable de danser dans les terroirs avec Rémi.
Est-ce capable de danser dans les terroirs avec Rémi ?
Je m'appelle Kabantu Jean-Pierre, je suis producteur à la CAO coopérative, c'est-à-dire béticulteur. Je suis le président de l'ODG de l'AOP Marciac.
ODG ?
ODG, c'est-à-dire c'est l'organisme de contrôle pour l'appellation
Marciac. D'accord. Depuis quand Marciac a une AOC ou une AOP ?
Alors on est passé AOC en 1990 et on est passé AOP en 2010.
Avec le changement de réglementation.
Le changement de réglementation et c'est là que l'ODG s'est mis en place, c'est-à-dire l'organisme indépendant qui est Calisut, qui nous contrôle nous aussi.
Donc il y a des contrôles de partout finalement ?
Un peu oui, on va dire ça.
Alors justement, on parle d'AOC ou d'AOP, quelle est la particularité du terroir sur lequel vous faites du martiaque ?
Ici notre terroir c'est surtout, on est sur des rougiers, on a beaucoup de rougiers, on est sur des terrasses qui sont à des terrains assez pentus, qui ont permis de pouvoir prendre des... terroirs ou des expositions qui sont meilleures, sauf qu'il y a été des difficultés qui ont été mises en place pour pouvoir planter de la vigne et pouvoir exploiter les vignes. Pour pouvoir mécaniser une partie de notre travail pour pouvoir simplifier notre travail tout au long de l'année.
Alors mécaniser aujourd'hui, depuis quand existe le vignoble de Marseille ?
Le vigneron Le Martiac existait avant, c'est-à-dire qu'avant on était VDQS, qu'on appelle. Ici, si vous voulez, on est dans la cave coopérative qui a été construite dans les années 68, on va dire. Il a permis de reprendre un peu quelques vignerons, on va dire, je pense qu'il y en avait 6 ou 8 au départ, qui ont fait une petite cave coopérative et après... La CAO coopérative est rentrée dans ce moment-là, un cas de bois, et qu'on est passé après Unicor, et au jour d'aujourd'hui, on s'appelle Anatera, parce qu'Unicor s'est regroupé avec un autre groupe de l'UH. Oui,
il faut... à plusieurs, on est plus fort que tout seul. Oui,
c'est sûr.
Alors justement, on parle du vignoble de Marseille, mais est-ce qu'il y a des... Des cépages très spécifiques qui peuvent justement sur des rouges, et donc on parle d'argile évidemment. Quels sont les cépages les mieux adaptés à ce terroir ?
Le cépage le mieux adapté, qui est même historique, c'est le mansoir, qu'on appelle le fer savado. C'est emblématique dans tous les domaines, aussi bien la co-opérative que les autres domaines qu'il y a sur l'appellation.
Le fer savado, c'est le cépage ?
Le cépage. Oui, c'est le cépage principal qui a 80% de son cépagement et on a droit à 20% de cépages autres qui sont cabernés, du merlot et du prunellard.
Ce qu'on appelle les cépages auxiliaires. Le mansois, donc le fer servadou, a été un des plus vieux cépages implantés sur le territoire français de la Gaule à l'époque.
Oui, c'est vrai. Alors c'est vrai que la petite histoire c'est, mais moi je la connais pas bien, mais c'est vrai que le fer Sabadou aurait été ramené par les moines de Conques. Voilà, c'est vrai que c'était quelque chose qui était revenu de la famille des Cabernets, qui sont ramenés par les moines de Conques et qui ont été installés. Alors les années, je vous dirais pas, c'est-à-dire que c'était le moment des mines à charbon qui sont créées à Decazeville. et il faut savoir que A ce moment-là, on ne s'appelait pas Marciac. Le vignoble qui était autour de Marciac était un veine de table, représenté à peu près autour d'autopieux de 3000 hectares. Il y a eu le phylloxéra qui a quand même décimé beaucoup notre vignoble. Puis le vignoble a été détenu par la noblesse de Rodes. et à ce moment là, certains vignerons ont racheté les vignes qu'ils exploitaient et puis la guerre aussi en plus est arrivée et a décimé un peu les personnes qu'il y avait ou les viticulteurs qu'il y avait pour pouvoir exploiter ces vignes.
Alors on parle d'AOP, pour obtenir l'AOP il y a des choses bien spécifiques mais quels sont les deux ou trois caractères principaux de cette AOP ?
L'appellation quand même c'est quelque chose d'assez dur d'obtenir on va dire parce qu'il faut revenir un peu en arrière c'est l'histoire il y a un monsieur qui s'appelait Lucien Quérouse qui s'est battu pendant presque dix ans pour pouvoir obtenir l'appellation. Alors c'est vrai que notre cépage était emblématique et on a obtenu l'AOP en rouge et rosé qui était quelque chose qui était bien installé chez nous voilà Mais c'est vrai que l'emblématique, c'est un cépage qui est assez particulier, beaucoup de tanins, on va dire, et qui se démarque un peu des autres, un peu vin de niche, on va dire. C'est vrai qu'au jour d'aujourd'hui, c'est un vin qui plaît au consommateur, qui déborde un peu des autres, on peut dire, d'autres vins assez particuliers. La vente est quand même assez difficile, il faut quand même présenter les choses, expliquer comment c'est travaillé, beaucoup de travail manuel. Nous, on n'a aucune vente d'âge mécanique. C'est un cépage qui a une histoire, qui a pu être conservé et qui doit encore continuer.
Où est-ce qu'il est diffusé ce vin de Marciac ? Est-ce que c'est un vin qu'on diffuse principalement localement ? Ou est-ce qu'on le trouve en Chine et aux États-Unis, comme on en parle beaucoup aujourd'hui pour le vin français ?
Alors, on le trouve essentiellement, le Marciac est distribué, on va dire, essentiellement déjà de l'Aveyron. Les départements limitrophes et Paris, on va dire, un marché important. Et c'est vrai que l'exportation, il y a un petit peu quand même d'exportation pour le Marciac.
Alors, vous êtes le président de l'AOP. Oui. Aujourd'hui, quels sont les projets que vous envisagez de mettre en place pour développer et promouvoir le vin de Marciac ?
Bon, si vous voulez, c'est un peu un avant-première, mais je vais pouvoir vous dire, c'est qu'avec l'INAO de Montpellier, on est en train de remettre les statuts de l'AOP.
Vous allez réécrire un petit peu l'AOP de façon à... à l'adapter au travail au marché d'aujourd'hui.
Il faut savoir que quand même, l'AOP c'est quelque chose que, on va dire, c'est tout le monde qui participe, on a donné, il ne faut pas l'oublier, il faut le faire vivre, il ne faut pas le laisser tomber.
Mais dans tous les cas, on reviendra d'ici 10 ans, si on est encore là. pour voir si tout ce que vous mettez en place aujourd'hui aura bien fonctionné. Mais je suppose que c'est pour ça que vous le faites, pour pouvoir justement vous réadapter par rapport aux autres.
Voilà, c'est ça. Et c'est vrai que c'est au jour d'aujourd'hui, on est sur tous les vignobles, se posent beaucoup de questions. Et c'est vrai que nous, on s'est posé celle-là. Et c'est vrai que c'est quelque chose qui peut nous tirer vers le haut, on va dire. C'est toujours de toute manière comme ça qu'il faut le voir, d'aller vers le haut pour pouvoir essayer d'avancer.
Description
Jean-Pierre Cabantous est le président de l'AOP Marcillac. Fier ambassadeur de ce vignoble emblématique de l'Aveyron, il s'engage à promouvoir et défendre l'authenticité et la qualité des vins de Marcillac.
Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Transcription
Je suis capable de danser dans les terroirs avec Rémi.
Est-ce capable de danser dans les terroirs avec Rémi ?
Je m'appelle Kabantu Jean-Pierre, je suis producteur à la CAO coopérative, c'est-à-dire béticulteur. Je suis le président de l'ODG de l'AOP Marciac.
ODG ?
ODG, c'est-à-dire c'est l'organisme de contrôle pour l'appellation
Marciac. D'accord. Depuis quand Marciac a une AOC ou une AOP ?
Alors on est passé AOC en 1990 et on est passé AOP en 2010.
Avec le changement de réglementation.
Le changement de réglementation et c'est là que l'ODG s'est mis en place, c'est-à-dire l'organisme indépendant qui est Calisut, qui nous contrôle nous aussi.
Donc il y a des contrôles de partout finalement ?
Un peu oui, on va dire ça.
Alors justement, on parle d'AOC ou d'AOP, quelle est la particularité du terroir sur lequel vous faites du martiaque ?
Ici notre terroir c'est surtout, on est sur des rougiers, on a beaucoup de rougiers, on est sur des terrasses qui sont à des terrains assez pentus, qui ont permis de pouvoir prendre des... terroirs ou des expositions qui sont meilleures, sauf qu'il y a été des difficultés qui ont été mises en place pour pouvoir planter de la vigne et pouvoir exploiter les vignes. Pour pouvoir mécaniser une partie de notre travail pour pouvoir simplifier notre travail tout au long de l'année.
Alors mécaniser aujourd'hui, depuis quand existe le vignoble de Marseille ?
Le vigneron Le Martiac existait avant, c'est-à-dire qu'avant on était VDQS, qu'on appelle. Ici, si vous voulez, on est dans la cave coopérative qui a été construite dans les années 68, on va dire. Il a permis de reprendre un peu quelques vignerons, on va dire, je pense qu'il y en avait 6 ou 8 au départ, qui ont fait une petite cave coopérative et après... La CAO coopérative est rentrée dans ce moment-là, un cas de bois, et qu'on est passé après Unicor, et au jour d'aujourd'hui, on s'appelle Anatera, parce qu'Unicor s'est regroupé avec un autre groupe de l'UH. Oui,
il faut... à plusieurs, on est plus fort que tout seul. Oui,
c'est sûr.
Alors justement, on parle du vignoble de Marseille, mais est-ce qu'il y a des... Des cépages très spécifiques qui peuvent justement sur des rouges, et donc on parle d'argile évidemment. Quels sont les cépages les mieux adaptés à ce terroir ?
Le cépage le mieux adapté, qui est même historique, c'est le mansoir, qu'on appelle le fer savado. C'est emblématique dans tous les domaines, aussi bien la co-opérative que les autres domaines qu'il y a sur l'appellation.
Le fer savado, c'est le cépage ?
Le cépage. Oui, c'est le cépage principal qui a 80% de son cépagement et on a droit à 20% de cépages autres qui sont cabernés, du merlot et du prunellard.
Ce qu'on appelle les cépages auxiliaires. Le mansois, donc le fer servadou, a été un des plus vieux cépages implantés sur le territoire français de la Gaule à l'époque.
Oui, c'est vrai. Alors c'est vrai que la petite histoire c'est, mais moi je la connais pas bien, mais c'est vrai que le fer Sabadou aurait été ramené par les moines de Conques. Voilà, c'est vrai que c'était quelque chose qui était revenu de la famille des Cabernets, qui sont ramenés par les moines de Conques et qui ont été installés. Alors les années, je vous dirais pas, c'est-à-dire que c'était le moment des mines à charbon qui sont créées à Decazeville. et il faut savoir que A ce moment-là, on ne s'appelait pas Marciac. Le vignoble qui était autour de Marciac était un veine de table, représenté à peu près autour d'autopieux de 3000 hectares. Il y a eu le phylloxéra qui a quand même décimé beaucoup notre vignoble. Puis le vignoble a été détenu par la noblesse de Rodes. et à ce moment là, certains vignerons ont racheté les vignes qu'ils exploitaient et puis la guerre aussi en plus est arrivée et a décimé un peu les personnes qu'il y avait ou les viticulteurs qu'il y avait pour pouvoir exploiter ces vignes.
Alors on parle d'AOP, pour obtenir l'AOP il y a des choses bien spécifiques mais quels sont les deux ou trois caractères principaux de cette AOP ?
L'appellation quand même c'est quelque chose d'assez dur d'obtenir on va dire parce qu'il faut revenir un peu en arrière c'est l'histoire il y a un monsieur qui s'appelait Lucien Quérouse qui s'est battu pendant presque dix ans pour pouvoir obtenir l'appellation. Alors c'est vrai que notre cépage était emblématique et on a obtenu l'AOP en rouge et rosé qui était quelque chose qui était bien installé chez nous voilà Mais c'est vrai que l'emblématique, c'est un cépage qui est assez particulier, beaucoup de tanins, on va dire, et qui se démarque un peu des autres, un peu vin de niche, on va dire. C'est vrai qu'au jour d'aujourd'hui, c'est un vin qui plaît au consommateur, qui déborde un peu des autres, on peut dire, d'autres vins assez particuliers. La vente est quand même assez difficile, il faut quand même présenter les choses, expliquer comment c'est travaillé, beaucoup de travail manuel. Nous, on n'a aucune vente d'âge mécanique. C'est un cépage qui a une histoire, qui a pu être conservé et qui doit encore continuer.
Où est-ce qu'il est diffusé ce vin de Marciac ? Est-ce que c'est un vin qu'on diffuse principalement localement ? Ou est-ce qu'on le trouve en Chine et aux États-Unis, comme on en parle beaucoup aujourd'hui pour le vin français ?
Alors, on le trouve essentiellement, le Marciac est distribué, on va dire, essentiellement déjà de l'Aveyron. Les départements limitrophes et Paris, on va dire, un marché important. Et c'est vrai que l'exportation, il y a un petit peu quand même d'exportation pour le Marciac.
Alors, vous êtes le président de l'AOP. Oui. Aujourd'hui, quels sont les projets que vous envisagez de mettre en place pour développer et promouvoir le vin de Marciac ?
Bon, si vous voulez, c'est un peu un avant-première, mais je vais pouvoir vous dire, c'est qu'avec l'INAO de Montpellier, on est en train de remettre les statuts de l'AOP.
Vous allez réécrire un petit peu l'AOP de façon à... à l'adapter au travail au marché d'aujourd'hui.
Il faut savoir que quand même, l'AOP c'est quelque chose que, on va dire, c'est tout le monde qui participe, on a donné, il ne faut pas l'oublier, il faut le faire vivre, il ne faut pas le laisser tomber.
Mais dans tous les cas, on reviendra d'ici 10 ans, si on est encore là. pour voir si tout ce que vous mettez en place aujourd'hui aura bien fonctionné. Mais je suppose que c'est pour ça que vous le faites, pour pouvoir justement vous réadapter par rapport aux autres.
Voilà, c'est ça. Et c'est vrai que c'est au jour d'aujourd'hui, on est sur tous les vignobles, se posent beaucoup de questions. Et c'est vrai que nous, on s'est posé celle-là. Et c'est vrai que c'est quelque chose qui peut nous tirer vers le haut, on va dire. C'est toujours de toute manière comme ça qu'il faut le voir, d'aller vers le haut pour pouvoir essayer d'avancer.
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Jean-Pierre Cabantous est le président de l'AOP Marcillac. Fier ambassadeur de ce vignoble emblématique de l'Aveyron, il s'engage à promouvoir et défendre l'authenticité et la qualité des vins de Marcillac.
Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Transcription
Je suis capable de danser dans les terroirs avec Rémi.
Est-ce capable de danser dans les terroirs avec Rémi ?
Je m'appelle Kabantu Jean-Pierre, je suis producteur à la CAO coopérative, c'est-à-dire béticulteur. Je suis le président de l'ODG de l'AOP Marciac.
ODG ?
ODG, c'est-à-dire c'est l'organisme de contrôle pour l'appellation
Marciac. D'accord. Depuis quand Marciac a une AOC ou une AOP ?
Alors on est passé AOC en 1990 et on est passé AOP en 2010.
Avec le changement de réglementation.
Le changement de réglementation et c'est là que l'ODG s'est mis en place, c'est-à-dire l'organisme indépendant qui est Calisut, qui nous contrôle nous aussi.
Donc il y a des contrôles de partout finalement ?
Un peu oui, on va dire ça.
Alors justement, on parle d'AOC ou d'AOP, quelle est la particularité du terroir sur lequel vous faites du martiaque ?
Ici notre terroir c'est surtout, on est sur des rougiers, on a beaucoup de rougiers, on est sur des terrasses qui sont à des terrains assez pentus, qui ont permis de pouvoir prendre des... terroirs ou des expositions qui sont meilleures, sauf qu'il y a été des difficultés qui ont été mises en place pour pouvoir planter de la vigne et pouvoir exploiter les vignes. Pour pouvoir mécaniser une partie de notre travail pour pouvoir simplifier notre travail tout au long de l'année.
Alors mécaniser aujourd'hui, depuis quand existe le vignoble de Marseille ?
Le vigneron Le Martiac existait avant, c'est-à-dire qu'avant on était VDQS, qu'on appelle. Ici, si vous voulez, on est dans la cave coopérative qui a été construite dans les années 68, on va dire. Il a permis de reprendre un peu quelques vignerons, on va dire, je pense qu'il y en avait 6 ou 8 au départ, qui ont fait une petite cave coopérative et après... La CAO coopérative est rentrée dans ce moment-là, un cas de bois, et qu'on est passé après Unicor, et au jour d'aujourd'hui, on s'appelle Anatera, parce qu'Unicor s'est regroupé avec un autre groupe de l'UH. Oui,
il faut... à plusieurs, on est plus fort que tout seul. Oui,
c'est sûr.
Alors justement, on parle du vignoble de Marseille, mais est-ce qu'il y a des... Des cépages très spécifiques qui peuvent justement sur des rouges, et donc on parle d'argile évidemment. Quels sont les cépages les mieux adaptés à ce terroir ?
Le cépage le mieux adapté, qui est même historique, c'est le mansoir, qu'on appelle le fer savado. C'est emblématique dans tous les domaines, aussi bien la co-opérative que les autres domaines qu'il y a sur l'appellation.
Le fer savado, c'est le cépage ?
Le cépage. Oui, c'est le cépage principal qui a 80% de son cépagement et on a droit à 20% de cépages autres qui sont cabernés, du merlot et du prunellard.
Ce qu'on appelle les cépages auxiliaires. Le mansois, donc le fer servadou, a été un des plus vieux cépages implantés sur le territoire français de la Gaule à l'époque.
Oui, c'est vrai. Alors c'est vrai que la petite histoire c'est, mais moi je la connais pas bien, mais c'est vrai que le fer Sabadou aurait été ramené par les moines de Conques. Voilà, c'est vrai que c'était quelque chose qui était revenu de la famille des Cabernets, qui sont ramenés par les moines de Conques et qui ont été installés. Alors les années, je vous dirais pas, c'est-à-dire que c'était le moment des mines à charbon qui sont créées à Decazeville. et il faut savoir que A ce moment-là, on ne s'appelait pas Marciac. Le vignoble qui était autour de Marciac était un veine de table, représenté à peu près autour d'autopieux de 3000 hectares. Il y a eu le phylloxéra qui a quand même décimé beaucoup notre vignoble. Puis le vignoble a été détenu par la noblesse de Rodes. et à ce moment là, certains vignerons ont racheté les vignes qu'ils exploitaient et puis la guerre aussi en plus est arrivée et a décimé un peu les personnes qu'il y avait ou les viticulteurs qu'il y avait pour pouvoir exploiter ces vignes.
Alors on parle d'AOP, pour obtenir l'AOP il y a des choses bien spécifiques mais quels sont les deux ou trois caractères principaux de cette AOP ?
L'appellation quand même c'est quelque chose d'assez dur d'obtenir on va dire parce qu'il faut revenir un peu en arrière c'est l'histoire il y a un monsieur qui s'appelait Lucien Quérouse qui s'est battu pendant presque dix ans pour pouvoir obtenir l'appellation. Alors c'est vrai que notre cépage était emblématique et on a obtenu l'AOP en rouge et rosé qui était quelque chose qui était bien installé chez nous voilà Mais c'est vrai que l'emblématique, c'est un cépage qui est assez particulier, beaucoup de tanins, on va dire, et qui se démarque un peu des autres, un peu vin de niche, on va dire. C'est vrai qu'au jour d'aujourd'hui, c'est un vin qui plaît au consommateur, qui déborde un peu des autres, on peut dire, d'autres vins assez particuliers. La vente est quand même assez difficile, il faut quand même présenter les choses, expliquer comment c'est travaillé, beaucoup de travail manuel. Nous, on n'a aucune vente d'âge mécanique. C'est un cépage qui a une histoire, qui a pu être conservé et qui doit encore continuer.
Où est-ce qu'il est diffusé ce vin de Marciac ? Est-ce que c'est un vin qu'on diffuse principalement localement ? Ou est-ce qu'on le trouve en Chine et aux États-Unis, comme on en parle beaucoup aujourd'hui pour le vin français ?
Alors, on le trouve essentiellement, le Marciac est distribué, on va dire, essentiellement déjà de l'Aveyron. Les départements limitrophes et Paris, on va dire, un marché important. Et c'est vrai que l'exportation, il y a un petit peu quand même d'exportation pour le Marciac.
Alors, vous êtes le président de l'AOP. Oui. Aujourd'hui, quels sont les projets que vous envisagez de mettre en place pour développer et promouvoir le vin de Marciac ?
Bon, si vous voulez, c'est un peu un avant-première, mais je vais pouvoir vous dire, c'est qu'avec l'INAO de Montpellier, on est en train de remettre les statuts de l'AOP.
Vous allez réécrire un petit peu l'AOP de façon à... à l'adapter au travail au marché d'aujourd'hui.
Il faut savoir que quand même, l'AOP c'est quelque chose que, on va dire, c'est tout le monde qui participe, on a donné, il ne faut pas l'oublier, il faut le faire vivre, il ne faut pas le laisser tomber.
Mais dans tous les cas, on reviendra d'ici 10 ans, si on est encore là. pour voir si tout ce que vous mettez en place aujourd'hui aura bien fonctionné. Mais je suppose que c'est pour ça que vous le faites, pour pouvoir justement vous réadapter par rapport aux autres.
Voilà, c'est ça. Et c'est vrai que c'est au jour d'aujourd'hui, on est sur tous les vignobles, se posent beaucoup de questions. Et c'est vrai que nous, on s'est posé celle-là. Et c'est vrai que c'est quelque chose qui peut nous tirer vers le haut, on va dire. C'est toujours de toute manière comme ça qu'il faut le voir, d'aller vers le haut pour pouvoir essayer d'avancer.
Description
Jean-Pierre Cabantous est le président de l'AOP Marcillac. Fier ambassadeur de ce vignoble emblématique de l'Aveyron, il s'engage à promouvoir et défendre l'authenticité et la qualité des vins de Marcillac.
Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Transcription
Je suis capable de danser dans les terroirs avec Rémi.
Est-ce capable de danser dans les terroirs avec Rémi ?
Je m'appelle Kabantu Jean-Pierre, je suis producteur à la CAO coopérative, c'est-à-dire béticulteur. Je suis le président de l'ODG de l'AOP Marciac.
ODG ?
ODG, c'est-à-dire c'est l'organisme de contrôle pour l'appellation
Marciac. D'accord. Depuis quand Marciac a une AOC ou une AOP ?
Alors on est passé AOC en 1990 et on est passé AOP en 2010.
Avec le changement de réglementation.
Le changement de réglementation et c'est là que l'ODG s'est mis en place, c'est-à-dire l'organisme indépendant qui est Calisut, qui nous contrôle nous aussi.
Donc il y a des contrôles de partout finalement ?
Un peu oui, on va dire ça.
Alors justement, on parle d'AOC ou d'AOP, quelle est la particularité du terroir sur lequel vous faites du martiaque ?
Ici notre terroir c'est surtout, on est sur des rougiers, on a beaucoup de rougiers, on est sur des terrasses qui sont à des terrains assez pentus, qui ont permis de pouvoir prendre des... terroirs ou des expositions qui sont meilleures, sauf qu'il y a été des difficultés qui ont été mises en place pour pouvoir planter de la vigne et pouvoir exploiter les vignes. Pour pouvoir mécaniser une partie de notre travail pour pouvoir simplifier notre travail tout au long de l'année.
Alors mécaniser aujourd'hui, depuis quand existe le vignoble de Marseille ?
Le vigneron Le Martiac existait avant, c'est-à-dire qu'avant on était VDQS, qu'on appelle. Ici, si vous voulez, on est dans la cave coopérative qui a été construite dans les années 68, on va dire. Il a permis de reprendre un peu quelques vignerons, on va dire, je pense qu'il y en avait 6 ou 8 au départ, qui ont fait une petite cave coopérative et après... La CAO coopérative est rentrée dans ce moment-là, un cas de bois, et qu'on est passé après Unicor, et au jour d'aujourd'hui, on s'appelle Anatera, parce qu'Unicor s'est regroupé avec un autre groupe de l'UH. Oui,
il faut... à plusieurs, on est plus fort que tout seul. Oui,
c'est sûr.
Alors justement, on parle du vignoble de Marseille, mais est-ce qu'il y a des... Des cépages très spécifiques qui peuvent justement sur des rouges, et donc on parle d'argile évidemment. Quels sont les cépages les mieux adaptés à ce terroir ?
Le cépage le mieux adapté, qui est même historique, c'est le mansoir, qu'on appelle le fer savado. C'est emblématique dans tous les domaines, aussi bien la co-opérative que les autres domaines qu'il y a sur l'appellation.
Le fer savado, c'est le cépage ?
Le cépage. Oui, c'est le cépage principal qui a 80% de son cépagement et on a droit à 20% de cépages autres qui sont cabernés, du merlot et du prunellard.
Ce qu'on appelle les cépages auxiliaires. Le mansois, donc le fer servadou, a été un des plus vieux cépages implantés sur le territoire français de la Gaule à l'époque.
Oui, c'est vrai. Alors c'est vrai que la petite histoire c'est, mais moi je la connais pas bien, mais c'est vrai que le fer Sabadou aurait été ramené par les moines de Conques. Voilà, c'est vrai que c'était quelque chose qui était revenu de la famille des Cabernets, qui sont ramenés par les moines de Conques et qui ont été installés. Alors les années, je vous dirais pas, c'est-à-dire que c'était le moment des mines à charbon qui sont créées à Decazeville. et il faut savoir que A ce moment-là, on ne s'appelait pas Marciac. Le vignoble qui était autour de Marciac était un veine de table, représenté à peu près autour d'autopieux de 3000 hectares. Il y a eu le phylloxéra qui a quand même décimé beaucoup notre vignoble. Puis le vignoble a été détenu par la noblesse de Rodes. et à ce moment là, certains vignerons ont racheté les vignes qu'ils exploitaient et puis la guerre aussi en plus est arrivée et a décimé un peu les personnes qu'il y avait ou les viticulteurs qu'il y avait pour pouvoir exploiter ces vignes.
Alors on parle d'AOP, pour obtenir l'AOP il y a des choses bien spécifiques mais quels sont les deux ou trois caractères principaux de cette AOP ?
L'appellation quand même c'est quelque chose d'assez dur d'obtenir on va dire parce qu'il faut revenir un peu en arrière c'est l'histoire il y a un monsieur qui s'appelait Lucien Quérouse qui s'est battu pendant presque dix ans pour pouvoir obtenir l'appellation. Alors c'est vrai que notre cépage était emblématique et on a obtenu l'AOP en rouge et rosé qui était quelque chose qui était bien installé chez nous voilà Mais c'est vrai que l'emblématique, c'est un cépage qui est assez particulier, beaucoup de tanins, on va dire, et qui se démarque un peu des autres, un peu vin de niche, on va dire. C'est vrai qu'au jour d'aujourd'hui, c'est un vin qui plaît au consommateur, qui déborde un peu des autres, on peut dire, d'autres vins assez particuliers. La vente est quand même assez difficile, il faut quand même présenter les choses, expliquer comment c'est travaillé, beaucoup de travail manuel. Nous, on n'a aucune vente d'âge mécanique. C'est un cépage qui a une histoire, qui a pu être conservé et qui doit encore continuer.
Où est-ce qu'il est diffusé ce vin de Marciac ? Est-ce que c'est un vin qu'on diffuse principalement localement ? Ou est-ce qu'on le trouve en Chine et aux États-Unis, comme on en parle beaucoup aujourd'hui pour le vin français ?
Alors, on le trouve essentiellement, le Marciac est distribué, on va dire, essentiellement déjà de l'Aveyron. Les départements limitrophes et Paris, on va dire, un marché important. Et c'est vrai que l'exportation, il y a un petit peu quand même d'exportation pour le Marciac.
Alors, vous êtes le président de l'AOP. Oui. Aujourd'hui, quels sont les projets que vous envisagez de mettre en place pour développer et promouvoir le vin de Marciac ?
Bon, si vous voulez, c'est un peu un avant-première, mais je vais pouvoir vous dire, c'est qu'avec l'INAO de Montpellier, on est en train de remettre les statuts de l'AOP.
Vous allez réécrire un petit peu l'AOP de façon à... à l'adapter au travail au marché d'aujourd'hui.
Il faut savoir que quand même, l'AOP c'est quelque chose que, on va dire, c'est tout le monde qui participe, on a donné, il ne faut pas l'oublier, il faut le faire vivre, il ne faut pas le laisser tomber.
Mais dans tous les cas, on reviendra d'ici 10 ans, si on est encore là. pour voir si tout ce que vous mettez en place aujourd'hui aura bien fonctionné. Mais je suppose que c'est pour ça que vous le faites, pour pouvoir justement vous réadapter par rapport aux autres.
Voilà, c'est ça. Et c'est vrai que c'est au jour d'aujourd'hui, on est sur tous les vignobles, se posent beaucoup de questions. Et c'est vrai que nous, on s'est posé celle-là. Et c'est vrai que c'est quelque chose qui peut nous tirer vers le haut, on va dire. C'est toujours de toute manière comme ça qu'il faut le voir, d'aller vers le haut pour pouvoir essayer d'avancer.
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