Speaker #0Bonjour et bienvenue dans ce nouvel épisode d'Esprit Léger, le podcast des quatre dirigeants et entrepreneurs qui veulent performer sans s'épuiser. Alors aujourd'hui, on va parler d'un piège dans lequel je suis tombé et peut-être que toi aussi d'ailleurs. Tu as certainement déjà entendu cette petite voix qui te disait « t'inquiète, ce week-end tu vas récupérer » . Mais je vais te raconter comment j'ai ignoré des signaux clairs, certains évidents, d'autres invisibles, et comment les repérer avant qu'il ne soit trop tard. J'ai toujours eu une certaine attirance pour le bien-être et l'alimentation plutôt saine, considérant d'ailleurs la nourriture comme un carburant. Et ce qui n'empêche pas au passage de manger avec plaisir. Par exemple, je m'intéressais aux huiles essentielles, j'ai fait des stages de massage énergétique chinois, j'ai également fait du yoga, des exercices de respiration, et j'avais même trouvé une technique pour arrêter de cogiter toute la nuit et mieux dormir. Et pourtant, j'ai fait un burn-out. Je pensais naïvement que deux jours suffiraient pour tout compenser. Mais en réalité, mes week-ends ressemblaient beaucoup plus à un sprint coach-on. Entre les tâches ménagères à faire pour rattraper, les courses, les repas de la semaine à préparer, L'insérence de sport a casé coûte que coûte parce que c'est ma principale source de décompression. Je passais d'une activité à l'autre en pensant profiter de ce temps, alors qu'en fait, je remplissais tout simplement un autre, un Jada. Et c'est là que résidait une certaine absurdité. Je me mettais finalement une pression supplémentaire, je me dépêchais de faire certaines choses pour réussir à dégager du temps pour me détendre. Pas sûr qu'au final, ce soit vraiment un bon calcul. Je pensais avoir une bonne organisation et une mécanique bien évoluée entre le travail, les repas faits maison, voir mes proches. faire du sport, mais aussi des activités stimulantes. Le souci, c'est qu'au moindre grain de sable, tout pouvait dérailler. Irritabilité, fatigue, perte de concentration, voire même agacement. J'étais rassi que je voulais récupérer, mais finalement, j'accélérais tout simplement ma propre fatigue. Il y a eu plusieurs signaux d'aerte auxquels j'ai essayé de répondre en rajoutant des pratiques bien-être principalement. Mais le vrai déclencheur incontestable, c'était le burn-out. Ces signaux qui ne m'ont pas sauté aux yeux tous en même temps se sont installés petit à petit, sournoisement, en silence. Dans certains métiers ou certains postes, on a cette fâcheuse tendance à vouloir tenir bon et à se dire « t'inquiète pas, on va récupérer plus tard » . Le problème, c'est que plus on attend, plus le corps, les émotions et le mental envoient des signaux forts. J'ai appris à les reconnaître, mais souvent trop tard. Alors aujourd'hui, on va les aborder et je les ai regroupés en trois familles. Les signaux physiques, les signaux émotionnels et les signaux mentaux. Et pour chacun, je vais te dire ce que j'ai fait depuis pour ne plus les laisser s'installer. Alors on va démarrer avec les signaux physiques. Le premier signal physique, c'est la fatigue persistante. Même après un week-end entier, je pouvais me réveiller avec une certaine lourdeur, comme si j'avais tout simplement une sommeille encore indigérée. Je me disais, c'est normal, c'est la vie d'adulte, la vie professionnelle. Alors oui, ça touche beaucoup de monde. D'ailleurs, j'ai une équipe de 10 personnes, tu as un à 6 qui vivent cette fatigue permanente et 2 qui sont déjà en route tout droit vers le burn-out. Mais ce n'est pas pour autant que c'est normal. La première chose que j'ai mis en place, c'est de replacer le sommeil au centre de mes priorités. lui redonner l'importance qu'il mérite. Pour ça, j'ai créé en fait une routine apaisante qui me permet de débrancher mon cerveau et d'éviter cogiter toute l'âne. C'est tout simplement un mix entre relaxation, sophrologie et automassage. Alors que ce soit les pieds, le ventre et parfois même le crâne. Le soir, j'ai diminué les écrans en prévégant davantage la lecture. Mais aussi, j'ai accepté de décaler voire supprimer certaines tâches pour vraiment récupérer. Le deuxième signal physique, ça va être le sentiment d'opression et d'essoufflement. Peut-être que tu as déjà vu ce genre de choses. Ça m'est arrivé à plusieurs reprises et principalement après des grosses journées. Et là, je me disais, t'inquiète pas, le week-end approche, ça va le faire. Sauf qu'aujourd'hui, je sais que c'est un signal rouge, voire même bien rouge. Ce que j'ai mis en place, c'est tout simplement des séances de cohérence cardiaque, de méditation ou des sièges de 15-20 minutes dès que je sens que j'en ai besoin. Et c'est même devenu un rituel préventif. Autre point important, je m'autorise à ralentir. Autre signal physique, j'avais le ventre gonflé, dur, voire aussi des ballonnements. Alors à l'époque, je pensais que c'était plus lié à l'alimentation, avec par exemple un repas un peu trop copieux, ou que j'avais peut-être tout simplement à abuser de l'eau pétillante. Mais en réalité, c'était le stress qui s'accumulait. Ce qui m'a beaucoup aidé à ce niveau-là, c'est les fameux automassages du ventre. J'ai aussi adapté mon alimentation pour qu'elle soit plus légère et j'ai appris à manger beaucoup plus calmement. Ce que point savoir, et merci à la médecine traditionnelle chinoise, manger quand tu es stressé ou trop content n'est absolument pas bon pour ta digestion. Alors passons maintenant au deuxième type de signaux, qui sont les signaux. émotionnel. Alors l'un des premiers que j'ai ressenti, c'était l'irritabilité. Je pouvais vraiment perdre patience pour un rien. Mon hypersensibilité n'était clairement pas et faisait que chaque bruit, chaque tension prenait encore plus ampleur. Alors ma clé pour ce point-là, c'est de se connaître et de savoir à quel moment la jauge approche du trouble. Dans ce cas, je m'accorde un vrai temps calme, je vais marcher en extérieur et j'évite surtout les sollicitations inutiles. Notre temps et notre énergie sont extrêmement précieux, mais on a tendance à trop l'oublier. Le deuxième signal qui pourrait être alerté, c'est leur retrait social. Alors moi, il y a eu des phases où je disais non aux invitations, que ce soit l'anniversaire ou une sortie. C'était trop, je n'avais tout simplement pas la force ni l'énergie et je pensais simplement que c'était une fatigue normale. Mais au lieu de me préserver, Et en fait, je m'isolais. Alors ce que je fais maintenant, même fatigué, je choisis des interactions qui m'apportent de l'énergie plutôt que de me couper totalement des autres. Alors quelque chose que j'ai tenté à une époque et qui m'a fait du bien, c'est que même si je n'avais personne pour aller boire un verre en ville, je sortais seul pour me changer les idées et ressentir les énergies. Le troisième signal émotionnel, c'est la baisse d'enthousiasme et la peur de l'imprévu. Avant, j'aimais beaucoup les soirées totalement improvisées. Puis petit à petit, j'ai commencé à palifier de plus en plus et avoir même peur de ce que je ne contrôlais pas. Ma solution pour ça, c'était de réintroduire petit à petit de l'imprévu dans ma vie. Un petit déjeuner spontané, une balle sans objectif, ou comme je le disais précédemment, aller en ville seul juste pour regoutter à l'instant présent. Quand le corps et les émotions sont touchés, le mental finit par suivre. Et c'est là qu'on commence à sentir qu'on perd totalement de la clarté. Maintenant, on va parler des troisièmes signaux, les signaux mentaux. Je vais commencer par le trouble du sommeil. Personnellement, j'avais du mal à m'endormir et parfois mon cerveau était totalement en surchauffe. À cogiter, à ressasser non-stop. et me retourner dans tous les sens. Bref, le lendemain matin, je peux te dire que j'étais totalement en chasse et que la fatigue se faisait vite ressentir. Alors pour mieux dormir, déjà je prépare ma nuit dès la journée. Par exemple, je vais limiter la quantité de café dès l'après-midi. Je vais être plus actif dans la journée, que ce soit du sport, que ce soit marcher ou bouger tout simplement. Je vais également essayer de ne pas trop acculer les écrans, notamment le soir. Et enfin, je vais trouver un petit rituel avant derrière le lit, comme j'expliquais précédemment. Alors effectivement, quand on a des troubles du sommeil, on peut aussi ensuite avoir un brouillard mental dans la journée. Et c'est le point qu'on va aborder tout de suite. Tu as sûrement déjà eu ce besoin de relire plusieurs fois un mail pour essayer de le comprendre. Bienvenue au club, ça m'arrivait régulièrement et en plus mon hypersensibilité avait tendance à accentuer ce brouillard mental. Alors pour y remédier, je vais fractionner mes tâches, faire quelques pauses actives, que ce soit bouger, marcher comme j'ai évoqué précédemment ou tout simplement me lever pour aller boire de l'eau. C'est bête mais ça fonctionne bien. Et dernier point qui fonctionne très bien, c'est des exercices de respiration, notamment la cohérence cardiaque, pendant 5 à 10 minutes. Ça vous permet de faire le vide et de mieux me reconnecter avec l'instant présent. Et ça permet de faire le lien avec le dernier point qu'on va voir, qui est l'incapacité à lâcher prise. Alors moi, le soir, le week-end, voire pendant les vacances, je pouvais rester connecté. Je pensais que c'était de la passion, mais en fait, c'était tout simplement de l'hyperconnexion. Aussi, je pouvais saouler littéralement mes proches en parlant boulot. Et un simple « Hey Flo, comment ça va le taf ? » se transformait vite en monologue un peu trop détaillé à la base d'une simple réponse basique. Ce que je fais maintenant, j'ai tout simplement posé un câble en séparant le pro du perso. Je vais pratiquer effectivement la relaxation pour couper réellement, mais surtout savoir où investir mon temps et mon énergie. Car pour pouvoir performer, j'ai besoin de recharger mes batteries et de décompresser et de me déconnecter. Ces signaux sont comme un voyant sur un tableau de bord de voiture. Les ignorer, c'est tout simplement continuer à rouler avec un moteur en surchauffe. Elle est repérée tôt, te permet d'éviter des mois, voire des années à reconstruire ton énergie. Alors si je devais résumer, qu'ils soient physiques, émotionnels ou mentaux, ces signaux travaillent ensemble, mais pas pour ton bien. Alors on a les signaux physiques, donc la fatigue persistante, l'oppression, l'essoufflement et les troubles digestifs. Mais tu as également les signaux émotionnels, comme l'irritabilité, le retrait social ou la perte d'enthousiasme. Et enfin, on a les signaux mentaux, le sommeil qui ne répare plus, le brouillard mental et l'incapacité à déconnecter. Et ce que j'ai appris, c'est qu'il ne suffit pas de résister ou d'attendre les vacances. C'est dans ton quotidien que tu vas gagner cette bataille contre l'épuisement. Si tu es cas dirigeant et entrepreneur, je sais à quel point tu peux aimer ce que tu fais, mais surtout à quel point tu es prêt à tout donner. Cependant, pour reprendre l'analogie avec la voiture, tu n'iras pas loin avec un moteur en surchauffe. Alors si tu devais retenir une seule chose de cet épisode, ce n'est pas un signe de faiblesse que de ralentir, c'est tout simplement un acte de leader que de préserver ton énergie. Alors merci de ton écoute et si un de tes proches a un certain de ces signaux, partage-lui le lien de cet épisode et pense surtout à t'abonner pour ne pas louper les prochains.