Portrait de Triin : D'une enfance soviétique à l'entrée dans l'Union Européenne 1/3 cover
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Europe et Sentiment

Portrait de Triin : D'une enfance soviétique à l'entrée dans l'Union Européenne 1/3

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13min |22/02/2023
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Description

Triin a 39 ans, elle est née à Tallinn, capitale de l’Estonie, en 1984, alors encore sous occupation soviétique comme elle préfère le présenter. L’Estonie est ce petit pays de quelques 1,3 millions d’habitants, le plus au Nord-Est des pays baltes, situé après la Lituanie et la Lettonie, partageant une large frontière avec la Russie.  

L’Estonie a obtenu son indépendance à la chute de l’Union soviétique en décembre 1991. Mais lorsque j’évoque cette date, Triin me rétorque que l’Estonie est un pays indépendant depuis plus de 104 ans, soit depuis le 24 février 1918. Même si cette indépendance a été de courte durée, 36 heures, avant une nouvelle occupation allemande, revendiquée à nouveau l’année suivante le 24 février 1919 à la sortie de la 1ère guerre mondiale, avant d’être à nouveau retiré 20 ans plus tard par l’Union soviétique. Mais c’est cette date de 1918 que les Estoniens ont souhaité garder pour célébrer leur fête nationale.  

  

Écouter le portrait de Triin et de son enfance, c’est comprendre l’importance de l’influence russe et de ce passé soviétique dans la société estonienne aujourd’hui. C’est interroger la place de cette histoire, la place de la langue et donc celle de l’identité.  

 

Malgré 104 ans d’indépendance, l’histoire de Triin nous rappelle que l’identité culturelle de son pays est encore jeune. Un siècle, qu’est-ce que cela représente ? A peine quelques générations ? Et évidemment pour une grande partie de la population estonienne, le passé et l’héritage soviétique sont encore largement ancrés et inscrits dans leur identité. Au-delà de deux générations qui s'affrontent, c’est peut-être l’histoire de deux cultures et de deux peuples, l’un Estonien et l’autre russe qui aujourd’hui cohabitent ensemble sur ce petit territoire d’une centaine de kilomètres. 

  

Cette 2e saison d’Europe et Sentiment interroge celles et ceux qui vivent à la frontière de l’Europe et de la Russie, et dont l’identité a été nourrie de l’histoire de l’Union Soviétique, de la chute du mur de Berlin, de l’OTAN et de l’intégration à l’Union Européenne.  


Vous écoutez le portrait de Triin, première partie : D’une enfance estonienne soviétique à l’entrée dans l’union européenne. 

Pour écouter la partie 2 de cette série consacrée à Triin, minorité russophone et affirmation de l’identité estonienne, cliquez ici.   

Pour écouter la partie 3 de cette série consacrée à Triin : Affirmer son identité contre la propagande russe, cliquez ici.  


Pour aller plus loin, je vous recommande le reportage paru sur Ereb. : La communauté russe en Lettonie coincée entre deux mondes qui apporte un regard similaire de celui porté par Triin sur cette minorité russophone dans les pays baltes. 

  

Cet épisode a été écrit, monté et réalisé par Laetitia Chabannes.  

Musique : Arnaud Paszkiewicz  / Doublage : Pashu Christensen

Identité graphique : Aristote Truffaut (Oiseaux rares).  

  

Pour l’écouter, c’est par ici si vous utilisez Spotify, ici sur Podcast Addict ou encore ici si vous utilisez Apple Podcasts.  

Vous pouvez suivre la sortie des prochains épisodes sur notre site internet ou en suivant la page Instagram et LinkedIn.    

Description

Triin a 39 ans, elle est née à Tallinn, capitale de l’Estonie, en 1984, alors encore sous occupation soviétique comme elle préfère le présenter. L’Estonie est ce petit pays de quelques 1,3 millions d’habitants, le plus au Nord-Est des pays baltes, situé après la Lituanie et la Lettonie, partageant une large frontière avec la Russie.  

L’Estonie a obtenu son indépendance à la chute de l’Union soviétique en décembre 1991. Mais lorsque j’évoque cette date, Triin me rétorque que l’Estonie est un pays indépendant depuis plus de 104 ans, soit depuis le 24 février 1918. Même si cette indépendance a été de courte durée, 36 heures, avant une nouvelle occupation allemande, revendiquée à nouveau l’année suivante le 24 février 1919 à la sortie de la 1ère guerre mondiale, avant d’être à nouveau retiré 20 ans plus tard par l’Union soviétique. Mais c’est cette date de 1918 que les Estoniens ont souhaité garder pour célébrer leur fête nationale.  

  

Écouter le portrait de Triin et de son enfance, c’est comprendre l’importance de l’influence russe et de ce passé soviétique dans la société estonienne aujourd’hui. C’est interroger la place de cette histoire, la place de la langue et donc celle de l’identité.  

 

Malgré 104 ans d’indépendance, l’histoire de Triin nous rappelle que l’identité culturelle de son pays est encore jeune. Un siècle, qu’est-ce que cela représente ? A peine quelques générations ? Et évidemment pour une grande partie de la population estonienne, le passé et l’héritage soviétique sont encore largement ancrés et inscrits dans leur identité. Au-delà de deux générations qui s'affrontent, c’est peut-être l’histoire de deux cultures et de deux peuples, l’un Estonien et l’autre russe qui aujourd’hui cohabitent ensemble sur ce petit territoire d’une centaine de kilomètres. 

  

Cette 2e saison d’Europe et Sentiment interroge celles et ceux qui vivent à la frontière de l’Europe et de la Russie, et dont l’identité a été nourrie de l’histoire de l’Union Soviétique, de la chute du mur de Berlin, de l’OTAN et de l’intégration à l’Union Européenne.  


Vous écoutez le portrait de Triin, première partie : D’une enfance estonienne soviétique à l’entrée dans l’union européenne. 

Pour écouter la partie 2 de cette série consacrée à Triin, minorité russophone et affirmation de l’identité estonienne, cliquez ici.   

Pour écouter la partie 3 de cette série consacrée à Triin : Affirmer son identité contre la propagande russe, cliquez ici.  


Pour aller plus loin, je vous recommande le reportage paru sur Ereb. : La communauté russe en Lettonie coincée entre deux mondes qui apporte un regard similaire de celui porté par Triin sur cette minorité russophone dans les pays baltes. 

  

Cet épisode a été écrit, monté et réalisé par Laetitia Chabannes.  

Musique : Arnaud Paszkiewicz  / Doublage : Pashu Christensen

Identité graphique : Aristote Truffaut (Oiseaux rares).  

  

Pour l’écouter, c’est par ici si vous utilisez Spotify, ici sur Podcast Addict ou encore ici si vous utilisez Apple Podcasts.  

Vous pouvez suivre la sortie des prochains épisodes sur notre site internet ou en suivant la page Instagram et LinkedIn.    

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L’Estonie a obtenu son indépendance à la chute de l’Union soviétique en décembre 1991. Mais lorsque j’évoque cette date, Triin me rétorque que l’Estonie est un pays indépendant depuis plus de 104 ans, soit depuis le 24 février 1918. Même si cette indépendance a été de courte durée, 36 heures, avant une nouvelle occupation allemande, revendiquée à nouveau l’année suivante le 24 février 1919 à la sortie de la 1ère guerre mondiale, avant d’être à nouveau retiré 20 ans plus tard par l’Union soviétique. Mais c’est cette date de 1918 que les Estoniens ont souhaité garder pour célébrer leur fête nationale.  

  

Écouter le portrait de Triin et de son enfance, c’est comprendre l’importance de l’influence russe et de ce passé soviétique dans la société estonienne aujourd’hui. C’est interroger la place de cette histoire, la place de la langue et donc celle de l’identité.  

 

Malgré 104 ans d’indépendance, l’histoire de Triin nous rappelle que l’identité culturelle de son pays est encore jeune. Un siècle, qu’est-ce que cela représente ? A peine quelques générations ? Et évidemment pour une grande partie de la population estonienne, le passé et l’héritage soviétique sont encore largement ancrés et inscrits dans leur identité. Au-delà de deux générations qui s'affrontent, c’est peut-être l’histoire de deux cultures et de deux peuples, l’un Estonien et l’autre russe qui aujourd’hui cohabitent ensemble sur ce petit territoire d’une centaine de kilomètres. 

  

Cette 2e saison d’Europe et Sentiment interroge celles et ceux qui vivent à la frontière de l’Europe et de la Russie, et dont l’identité a été nourrie de l’histoire de l’Union Soviétique, de la chute du mur de Berlin, de l’OTAN et de l’intégration à l’Union Européenne.  


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Cet épisode a été écrit, monté et réalisé par Laetitia Chabannes.  

Musique : Arnaud Paszkiewicz  / Doublage : Pashu Christensen

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Triin a 39 ans, elle est née à Tallinn, capitale de l’Estonie, en 1984, alors encore sous occupation soviétique comme elle préfère le présenter. L’Estonie est ce petit pays de quelques 1,3 millions d’habitants, le plus au Nord-Est des pays baltes, situé après la Lituanie et la Lettonie, partageant une large frontière avec la Russie.  

L’Estonie a obtenu son indépendance à la chute de l’Union soviétique en décembre 1991. Mais lorsque j’évoque cette date, Triin me rétorque que l’Estonie est un pays indépendant depuis plus de 104 ans, soit depuis le 24 février 1918. Même si cette indépendance a été de courte durée, 36 heures, avant une nouvelle occupation allemande, revendiquée à nouveau l’année suivante le 24 février 1919 à la sortie de la 1ère guerre mondiale, avant d’être à nouveau retiré 20 ans plus tard par l’Union soviétique. Mais c’est cette date de 1918 que les Estoniens ont souhaité garder pour célébrer leur fête nationale.  

  

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Malgré 104 ans d’indépendance, l’histoire de Triin nous rappelle que l’identité culturelle de son pays est encore jeune. Un siècle, qu’est-ce que cela représente ? A peine quelques générations ? Et évidemment pour une grande partie de la population estonienne, le passé et l’héritage soviétique sont encore largement ancrés et inscrits dans leur identité. Au-delà de deux générations qui s'affrontent, c’est peut-être l’histoire de deux cultures et de deux peuples, l’un Estonien et l’autre russe qui aujourd’hui cohabitent ensemble sur ce petit territoire d’une centaine de kilomètres. 

  

Cette 2e saison d’Europe et Sentiment interroge celles et ceux qui vivent à la frontière de l’Europe et de la Russie, et dont l’identité a été nourrie de l’histoire de l’Union Soviétique, de la chute du mur de Berlin, de l’OTAN et de l’intégration à l’Union Européenne.  


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Musique : Arnaud Paszkiewicz  / Doublage : Pashu Christensen

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