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5. Trop, pas assez… j’ai essayé d’être parfaite. Mais c'est fini ! cover
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Evolution Personnelle - Par Marie-Anne SARS

5. Trop, pas assez… j’ai essayé d’être parfaite. Mais c'est fini !

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10min |24/04/2025
Play
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Description

Et si tu ne savais plus vraiment qui tu es… parce que t’as trop essayé d’être celle qu’on attend de toi ?


Pendant des années, j’ai cru que pour être aimée, il fallait que je sois parfaite.
Gentille, polie, compétente, jolie… mais pas trop.


J’ai mis des masques. J’ai coché les cases. J’ai joué le rôle.

Mais à force de faire semblant, je me suis perdue.


Aujourd’hui, j’ai décidé de faire le chemin inverse.
D’enlever les couches. D’écouter ma voix intérieure.
De me reconnecter à qui je suis vraiment, avec mes forces, mes failles, mes contradictions.


Et oui, c’est inconfortable. C’est flippant. Mais c’est LIBÉRANT.
Parce qu’on ne peut pas être aimée pour qui on est, tant qu’on cache qui on est.


🎧 Dans cet épisode, je te partage mon propre chemin vers l’authenticité.
C’est brut, c’est vrai, c’est moi. Et peut-être que ça fera écho chez toi.


Souviens-toi, chaque petit pas compte.

Tu es en constante évolution et chaque étape te rapproche de la meilleure version de toi-même.

Merci d’avoir écouté cet épisode.


Prends soin de toi et n’oublie pas : tu as tout ce qu’il faut pour briller !


Retrouve-moi sur Instagram :
https://www.instagram.com/marieanne.sars/


Marie-Anne


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Je ne suis pas assez. Je ne vais pas y arriver. Je n'ai pas ce qu'il faut. Je ne suis pas digne d'être aimée. Ce n'est pas bien comme je suis. Je suis trop. Ça, c'est des phrases qui tournent dans ma tête depuis des années. Des années. C'est des phrases qui ne me lâchent pas et qui sont responsables de pas mal de mauvaises décisions. De pas mal de peur, de pas mal de frustration du coup. Et de ce syndrome de l'imposteur qui me lâche pas. Je trouve l'impression qu'il y a quelque chose qui manque ou qui est en trop. Je suis pas assez... C'est vraiment celle qui revient le plus et qui résonne le plus. Je suis pas assez intelligente, je suis pas assez belle, je suis pas assez intéressante, je suis pas assez compétente, je suis pas assez capable, je suis pas assez sportive, je suis pas assez bonne dans tel ou tel domaine, tel ou tel... compétence. Mais stop en fait, Marie-Anne, stop. Je suis comme tout le monde, une personne avec des qualités, avec des défauts, je suis une personne unique, avec une histoire unique et je suis assez. Je suis assez. Je suis assez. Waouh, ça fait du bien de se le dire, non ? Je trouve que nous, les femmes, je sais pas, je peux pas parler pour les hommes, en tout cas, nous, les femmes, on vit dans un monde où on attend tellement de nous tout le temps. Il faut être ci, il faut être cela, il faut pas être ceci, pas être cela. Et c'est confus tout le temps, on sait pas sur quel pied danser, on a le cul entre deux chaises, vraiment, c'est... Il faut être jolie, mais pas trop, parce qu'il faut pas faire de l'ombre aux autres, il faut... Il faut être coquette, mais pas trop, parce que sinon c'est vulgaire. Il faut montrer son corps, mais pas trop son corps, parce que sinon on est une pute. Il faut être gentille, mais pas trop, sinon on se fait avoir, on est une bonne poire. Il faut être polie, mais il faut aussi avoir un caractère. Il faut être ambitieuse, mais pas trop. Il faut être sensible, mais pas trop non plus. Sinon on est hyper sensible, et on n'a pas le droit de se mettre en colère, et c'est mal vu. Et il y a plein plein d'injonctions partout, tout le temps, qui sont tellement contradictoires, moi je sais plus, je sais plus, et j'ai tellement essayé de rentrer dans le moule, j'ai tellement essayé d'être la fille parfaite, la fille qui coche toutes les cases de tout le monde. Alors déjà, il y a un problème dans ce que je viens de dire, parce que c'est pas possible, tout le monde n'a pas les mêmes goûts, tout le monde n'aime pas la même chose, mais je voulais être celle qui... je voulais être aimée, je voulais être aimable, je voulais... éviter le rejet, éviter les critiques, donc je me suis conformée à ce qu'on attendait de moi. J'étais la bonne élève, la fille sage, la fille gentille, la fille polie. Mais qui je suis moi derrière tous ces masques en fait ? Franchement je ne sais même plus, à force de porter des masques, qui je suis moi en dessous ? Qu'est-ce que je fais pour plaire ou pour me conformer ? à ce qu'on attend de moi, en tout cas à ce que je crois qu'on attend de moi. Et qu'est-ce que j'aurais envie de faire s'il n'y avait pas de règles ? Et qu'est-ce que j'aurais envie de faire si tout était possible ? Franchement, je ne sais même pas. À force, je suis... je suis perdue. C'est tellement difficile. Et en plus, ça change tout le temps, parce que ça change de avec qui tu es. Et moi, j'ai cette super capacité. c'est presque un super pouvoir en réalité mais qui vient avec son lot d'inconvénients, c'est de me suradapter. Je scanne la personne en face de moi, j'essaye de deviner sa personnalité, ses valeurs, ce qui est important pour elle, comment elle réagit, comment elle parle, et je deviens un caméléon. Je m'adapte. Je m'adapte pour être aimée, pour plaire, pour que la personne ait une haute opinion de moi-même, qu'elle me valide. Mais pourquoi je fais ça en fait ? Je me pose réellement la question, pourquoi je fais ça ? La personne, elle peut pas réellement m'aimer puisqu'elle sait pas qui je suis. Elle sait uniquement ce que je veux bien lui montrer. En fait, personne ne peut nous aimer sans vraiment savoir qui on est. C'est pas possible. Et du coup, pour être réellement aimée pour qui je suis, je dois enlever tous ces masques. Je dois me débarrasser de tous ces masques qui me collent tellement à la peau, je sais même plus faire la différence entre les deux. Parce que qui je suis, moi, sans tout ça ? Je sais pas. Et le pire, c'est que je me sens jamais réellement aimée de cette manière-là, parce que je me dis que la personne, elle m'aime pas pour qui je suis, elle m'aime pour ce que je lui montre, de qui je suis ou même de qui je suis pas, parce que c'est pas forcément moi que je montre. Et du coup, je suis toujours en représentation de théâtre, parce qu'à chaque fois que je revois une personne, je revêtis à nouveau ce masque. Et j'ai peur. J'ai un vrai syndrome de l'imposteur parce que si elle voyait à travers le masque, si elle voyait qui je suis vraiment, elle ne m'aimerait plus. Du coup, j'ai l'impression quelque part d'être aimée par cette personne. Mais je sais au fond qu'elle ne m'aime pas réellement parce qu'elle ne sait pas qui je suis. Et du coup, je ne peux pas enlever le masque, ce qui me pousse à être tout le temps en représentation. Et en plus, d'avoir peur d'être démasquée, littéralement. Mais ce n'est plus comme ça que je veux vivre. Ce n'est plus ce que je veux pour moi. Et c'est très difficile de les enlever, ces masques. Mais c'est ce que je fais en ce moment. Et ce n'est pas facile tous les jours. C'est pas facile de me connecter à moi, à qui je suis, à ce que je veux, à ce que j'ai envie d'exprimer, à mes émotions, et être vraie, déjà avec moi-même, pour être en mesure d'être vraie avec les autres. En enlevant toutes les attentes des autres, en enlevant tous les conditionnements sociaux, parce qu'il y en a des couches, alors ça il y en a, mais ça vaut le coup. Ça vaut le coup. Et pour ça, je fais plein de choses. Pour ça, déjà, je vais à ma rencontre, j'apprends à savoir qui je suis. Petit à petit, j'enlève certaines couches. Déjà, quand je suis seule, je me demande ce dont j'ai besoin, ce dont j'ai envie, ce qui est important pour moi, ce qui me ferait plaisir, comme si je prenais soin de moi dans le vrai sens du terme, c'est-à-dire comme si j'avais quelqu'un en face de moi qui avait besoin que je prenne soin de lui. Et je lui pose la question, qu'est-ce que tu veux ? De quoi tu as besoin ? Comment tu pourrais mieux te sentir ? Qu'est-ce que tu attends de moi ? Ça, ça prend tout un travail. Un travail d'acceptation de soi, parce qu'une fois que tu as vu un peu ce qu'il y a en dessous, c'est pas toujours facile de tout accepter. Il y a des choses qui sont faciles à accepter. Tu acceptes que tu es une bonne personne, une personne gentille, une personne altruiste, une personne généreuse, blablabla, par contre, accepter toutes les autres parties de toi qui te plaisent moins, ça c'est une autre paire de manches. En ce moment, j'apprends à accepter que je suis faillible, que je peux échouer, ce qui est difficile pour moi. J'apprends à accepter que je ne contrôle pas tout, donc ma partie lâcher prise dont j'ai déjà parlé. J'apprends à accepter que parfois je peux être méchante, que je peux être mesquine, que je peux être égoïste, que je peux être auto-centrée, que je peux être... En fait j'ai tous les traits de caractère, comme tout le monde, on a tous tous les traits de caractère, c'est juste qu'ils s'expriment pas tous au même degré et à la même fréquence, mais... Et avec la même autorisation. Donc il y a la partie se connaître, il y a la partie s'accepter avec ses qualités et ses défauts, surtout ses défauts, tu l'as bien compris. Et après, il y a la partie oser montrer ça aux autres, oser sortir à découvert, être vulnérable, dire ce qu'on pense tout haut, affirmer ses opinions, exprimer ses émotions, exprimer son histoire, sa vulnérabilité. Ça, c'est compliqué. C'est compliqué et ça se fait... Moi, en tout cas, c'est ce que je fais, je le fais pas à pas. Je le fais dans ce podcast, c'est un vrai exercice pour moi. Je le fais dans certaines de mes vidéos sur les réseaux. Et je le fais avec les personnes les plus proches et aussi avec des inconnus. Parce que ce qui est marrant, c'est que les personnes les plus proches, elles s'attendent à quelque chose de toi, parce que tu portes le même masque depuis des années avec elles. C'est pas forcément les personnes avec qui c'est le plus simple de le faire. Par contre, les inconnus, c'est facile, ils te connaissent pas. Et potentiellement, tu n'auras jamais à les revoir. Donc ce qu'ils pensent de toi a moins d'importance. Et voilà, je m'exerce. Je m'exerce et je me fais un feedback. Comment tu t'es sentie ? Qu'est-ce qui était bien ? Qu'est-ce qui était pas bien ? Qu'est-ce qui bloque encore ? Et je me fais coacher. Coacher et encore coacher. Et je vois ma psy aussi. Enfin bref, je travaille sur moi. Dans l'espoir qu'un jour je serai capable de savoir qui je suis. De savoir l'exprimer, de pas m'excuser d'être qui je suis, d'accepter toutes les parties de moi. et d'être en capacité de communiquer qui je suis aux autres. dans l'objectif de créer des meilleures relations, dans l'objectif d'être plus alignée avec moi-même, dans l'objectif de pouvoir m'épanouir, de pouvoir être fière de moi, et de pouvoir transmettre mon chemin, mes difficultés, à d'autres personnes pour leur permettre, elles aussi, d'être elles-mêmes et de s'aimer comme elles sont, parce que ça c'est hyper important pour moi. Voilà, j'espère que cet épisode t'aura plu. En tout cas, moi ça m'a fait du bien de l'enregistrer, pour être très honnête. Et j'ai hâte de voir ce que l'avenir me rés et le chemin que je vais encore parcourir sur ce sujet.

Description

Et si tu ne savais plus vraiment qui tu es… parce que t’as trop essayé d’être celle qu’on attend de toi ?


Pendant des années, j’ai cru que pour être aimée, il fallait que je sois parfaite.
Gentille, polie, compétente, jolie… mais pas trop.


J’ai mis des masques. J’ai coché les cases. J’ai joué le rôle.

Mais à force de faire semblant, je me suis perdue.


Aujourd’hui, j’ai décidé de faire le chemin inverse.
D’enlever les couches. D’écouter ma voix intérieure.
De me reconnecter à qui je suis vraiment, avec mes forces, mes failles, mes contradictions.


Et oui, c’est inconfortable. C’est flippant. Mais c’est LIBÉRANT.
Parce qu’on ne peut pas être aimée pour qui on est, tant qu’on cache qui on est.


🎧 Dans cet épisode, je te partage mon propre chemin vers l’authenticité.
C’est brut, c’est vrai, c’est moi. Et peut-être que ça fera écho chez toi.


Souviens-toi, chaque petit pas compte.

Tu es en constante évolution et chaque étape te rapproche de la meilleure version de toi-même.

Merci d’avoir écouté cet épisode.


Prends soin de toi et n’oublie pas : tu as tout ce qu’il faut pour briller !


Retrouve-moi sur Instagram :
https://www.instagram.com/marieanne.sars/


Marie-Anne


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Je ne suis pas assez. Je ne vais pas y arriver. Je n'ai pas ce qu'il faut. Je ne suis pas digne d'être aimée. Ce n'est pas bien comme je suis. Je suis trop. Ça, c'est des phrases qui tournent dans ma tête depuis des années. Des années. C'est des phrases qui ne me lâchent pas et qui sont responsables de pas mal de mauvaises décisions. De pas mal de peur, de pas mal de frustration du coup. Et de ce syndrome de l'imposteur qui me lâche pas. Je trouve l'impression qu'il y a quelque chose qui manque ou qui est en trop. Je suis pas assez... C'est vraiment celle qui revient le plus et qui résonne le plus. Je suis pas assez intelligente, je suis pas assez belle, je suis pas assez intéressante, je suis pas assez compétente, je suis pas assez capable, je suis pas assez sportive, je suis pas assez bonne dans tel ou tel domaine, tel ou tel... compétence. Mais stop en fait, Marie-Anne, stop. Je suis comme tout le monde, une personne avec des qualités, avec des défauts, je suis une personne unique, avec une histoire unique et je suis assez. Je suis assez. Je suis assez. Waouh, ça fait du bien de se le dire, non ? Je trouve que nous, les femmes, je sais pas, je peux pas parler pour les hommes, en tout cas, nous, les femmes, on vit dans un monde où on attend tellement de nous tout le temps. Il faut être ci, il faut être cela, il faut pas être ceci, pas être cela. Et c'est confus tout le temps, on sait pas sur quel pied danser, on a le cul entre deux chaises, vraiment, c'est... Il faut être jolie, mais pas trop, parce qu'il faut pas faire de l'ombre aux autres, il faut... Il faut être coquette, mais pas trop, parce que sinon c'est vulgaire. Il faut montrer son corps, mais pas trop son corps, parce que sinon on est une pute. Il faut être gentille, mais pas trop, sinon on se fait avoir, on est une bonne poire. Il faut être polie, mais il faut aussi avoir un caractère. Il faut être ambitieuse, mais pas trop. Il faut être sensible, mais pas trop non plus. Sinon on est hyper sensible, et on n'a pas le droit de se mettre en colère, et c'est mal vu. Et il y a plein plein d'injonctions partout, tout le temps, qui sont tellement contradictoires, moi je sais plus, je sais plus, et j'ai tellement essayé de rentrer dans le moule, j'ai tellement essayé d'être la fille parfaite, la fille qui coche toutes les cases de tout le monde. Alors déjà, il y a un problème dans ce que je viens de dire, parce que c'est pas possible, tout le monde n'a pas les mêmes goûts, tout le monde n'aime pas la même chose, mais je voulais être celle qui... je voulais être aimée, je voulais être aimable, je voulais... éviter le rejet, éviter les critiques, donc je me suis conformée à ce qu'on attendait de moi. J'étais la bonne élève, la fille sage, la fille gentille, la fille polie. Mais qui je suis moi derrière tous ces masques en fait ? Franchement je ne sais même plus, à force de porter des masques, qui je suis moi en dessous ? Qu'est-ce que je fais pour plaire ou pour me conformer ? à ce qu'on attend de moi, en tout cas à ce que je crois qu'on attend de moi. Et qu'est-ce que j'aurais envie de faire s'il n'y avait pas de règles ? Et qu'est-ce que j'aurais envie de faire si tout était possible ? Franchement, je ne sais même pas. À force, je suis... je suis perdue. C'est tellement difficile. Et en plus, ça change tout le temps, parce que ça change de avec qui tu es. Et moi, j'ai cette super capacité. c'est presque un super pouvoir en réalité mais qui vient avec son lot d'inconvénients, c'est de me suradapter. Je scanne la personne en face de moi, j'essaye de deviner sa personnalité, ses valeurs, ce qui est important pour elle, comment elle réagit, comment elle parle, et je deviens un caméléon. Je m'adapte. Je m'adapte pour être aimée, pour plaire, pour que la personne ait une haute opinion de moi-même, qu'elle me valide. Mais pourquoi je fais ça en fait ? Je me pose réellement la question, pourquoi je fais ça ? La personne, elle peut pas réellement m'aimer puisqu'elle sait pas qui je suis. Elle sait uniquement ce que je veux bien lui montrer. En fait, personne ne peut nous aimer sans vraiment savoir qui on est. C'est pas possible. Et du coup, pour être réellement aimée pour qui je suis, je dois enlever tous ces masques. Je dois me débarrasser de tous ces masques qui me collent tellement à la peau, je sais même plus faire la différence entre les deux. Parce que qui je suis, moi, sans tout ça ? Je sais pas. Et le pire, c'est que je me sens jamais réellement aimée de cette manière-là, parce que je me dis que la personne, elle m'aime pas pour qui je suis, elle m'aime pour ce que je lui montre, de qui je suis ou même de qui je suis pas, parce que c'est pas forcément moi que je montre. Et du coup, je suis toujours en représentation de théâtre, parce qu'à chaque fois que je revois une personne, je revêtis à nouveau ce masque. Et j'ai peur. J'ai un vrai syndrome de l'imposteur parce que si elle voyait à travers le masque, si elle voyait qui je suis vraiment, elle ne m'aimerait plus. Du coup, j'ai l'impression quelque part d'être aimée par cette personne. Mais je sais au fond qu'elle ne m'aime pas réellement parce qu'elle ne sait pas qui je suis. Et du coup, je ne peux pas enlever le masque, ce qui me pousse à être tout le temps en représentation. Et en plus, d'avoir peur d'être démasquée, littéralement. Mais ce n'est plus comme ça que je veux vivre. Ce n'est plus ce que je veux pour moi. Et c'est très difficile de les enlever, ces masques. Mais c'est ce que je fais en ce moment. Et ce n'est pas facile tous les jours. C'est pas facile de me connecter à moi, à qui je suis, à ce que je veux, à ce que j'ai envie d'exprimer, à mes émotions, et être vraie, déjà avec moi-même, pour être en mesure d'être vraie avec les autres. En enlevant toutes les attentes des autres, en enlevant tous les conditionnements sociaux, parce qu'il y en a des couches, alors ça il y en a, mais ça vaut le coup. Ça vaut le coup. Et pour ça, je fais plein de choses. Pour ça, déjà, je vais à ma rencontre, j'apprends à savoir qui je suis. Petit à petit, j'enlève certaines couches. Déjà, quand je suis seule, je me demande ce dont j'ai besoin, ce dont j'ai envie, ce qui est important pour moi, ce qui me ferait plaisir, comme si je prenais soin de moi dans le vrai sens du terme, c'est-à-dire comme si j'avais quelqu'un en face de moi qui avait besoin que je prenne soin de lui. Et je lui pose la question, qu'est-ce que tu veux ? De quoi tu as besoin ? Comment tu pourrais mieux te sentir ? Qu'est-ce que tu attends de moi ? Ça, ça prend tout un travail. Un travail d'acceptation de soi, parce qu'une fois que tu as vu un peu ce qu'il y a en dessous, c'est pas toujours facile de tout accepter. Il y a des choses qui sont faciles à accepter. Tu acceptes que tu es une bonne personne, une personne gentille, une personne altruiste, une personne généreuse, blablabla, par contre, accepter toutes les autres parties de toi qui te plaisent moins, ça c'est une autre paire de manches. En ce moment, j'apprends à accepter que je suis faillible, que je peux échouer, ce qui est difficile pour moi. J'apprends à accepter que je ne contrôle pas tout, donc ma partie lâcher prise dont j'ai déjà parlé. J'apprends à accepter que parfois je peux être méchante, que je peux être mesquine, que je peux être égoïste, que je peux être auto-centrée, que je peux être... En fait j'ai tous les traits de caractère, comme tout le monde, on a tous tous les traits de caractère, c'est juste qu'ils s'expriment pas tous au même degré et à la même fréquence, mais... Et avec la même autorisation. Donc il y a la partie se connaître, il y a la partie s'accepter avec ses qualités et ses défauts, surtout ses défauts, tu l'as bien compris. Et après, il y a la partie oser montrer ça aux autres, oser sortir à découvert, être vulnérable, dire ce qu'on pense tout haut, affirmer ses opinions, exprimer ses émotions, exprimer son histoire, sa vulnérabilité. Ça, c'est compliqué. C'est compliqué et ça se fait... Moi, en tout cas, c'est ce que je fais, je le fais pas à pas. Je le fais dans ce podcast, c'est un vrai exercice pour moi. Je le fais dans certaines de mes vidéos sur les réseaux. Et je le fais avec les personnes les plus proches et aussi avec des inconnus. Parce que ce qui est marrant, c'est que les personnes les plus proches, elles s'attendent à quelque chose de toi, parce que tu portes le même masque depuis des années avec elles. C'est pas forcément les personnes avec qui c'est le plus simple de le faire. Par contre, les inconnus, c'est facile, ils te connaissent pas. Et potentiellement, tu n'auras jamais à les revoir. Donc ce qu'ils pensent de toi a moins d'importance. Et voilà, je m'exerce. Je m'exerce et je me fais un feedback. Comment tu t'es sentie ? Qu'est-ce qui était bien ? Qu'est-ce qui était pas bien ? Qu'est-ce qui bloque encore ? Et je me fais coacher. Coacher et encore coacher. Et je vois ma psy aussi. Enfin bref, je travaille sur moi. Dans l'espoir qu'un jour je serai capable de savoir qui je suis. De savoir l'exprimer, de pas m'excuser d'être qui je suis, d'accepter toutes les parties de moi. et d'être en capacité de communiquer qui je suis aux autres. dans l'objectif de créer des meilleures relations, dans l'objectif d'être plus alignée avec moi-même, dans l'objectif de pouvoir m'épanouir, de pouvoir être fière de moi, et de pouvoir transmettre mon chemin, mes difficultés, à d'autres personnes pour leur permettre, elles aussi, d'être elles-mêmes et de s'aimer comme elles sont, parce que ça c'est hyper important pour moi. Voilà, j'espère que cet épisode t'aura plu. En tout cas, moi ça m'a fait du bien de l'enregistrer, pour être très honnête. Et j'ai hâte de voir ce que l'avenir me rés et le chemin que je vais encore parcourir sur ce sujet.

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Et si tu ne savais plus vraiment qui tu es… parce que t’as trop essayé d’être celle qu’on attend de toi ?


Pendant des années, j’ai cru que pour être aimée, il fallait que je sois parfaite.
Gentille, polie, compétente, jolie… mais pas trop.


J’ai mis des masques. J’ai coché les cases. J’ai joué le rôle.

Mais à force de faire semblant, je me suis perdue.


Aujourd’hui, j’ai décidé de faire le chemin inverse.
D’enlever les couches. D’écouter ma voix intérieure.
De me reconnecter à qui je suis vraiment, avec mes forces, mes failles, mes contradictions.


Et oui, c’est inconfortable. C’est flippant. Mais c’est LIBÉRANT.
Parce qu’on ne peut pas être aimée pour qui on est, tant qu’on cache qui on est.


🎧 Dans cet épisode, je te partage mon propre chemin vers l’authenticité.
C’est brut, c’est vrai, c’est moi. Et peut-être que ça fera écho chez toi.


Souviens-toi, chaque petit pas compte.

Tu es en constante évolution et chaque étape te rapproche de la meilleure version de toi-même.

Merci d’avoir écouté cet épisode.


Prends soin de toi et n’oublie pas : tu as tout ce qu’il faut pour briller !


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  • Speaker #0

    Je ne suis pas assez. Je ne vais pas y arriver. Je n'ai pas ce qu'il faut. Je ne suis pas digne d'être aimée. Ce n'est pas bien comme je suis. Je suis trop. Ça, c'est des phrases qui tournent dans ma tête depuis des années. Des années. C'est des phrases qui ne me lâchent pas et qui sont responsables de pas mal de mauvaises décisions. De pas mal de peur, de pas mal de frustration du coup. Et de ce syndrome de l'imposteur qui me lâche pas. Je trouve l'impression qu'il y a quelque chose qui manque ou qui est en trop. Je suis pas assez... C'est vraiment celle qui revient le plus et qui résonne le plus. Je suis pas assez intelligente, je suis pas assez belle, je suis pas assez intéressante, je suis pas assez compétente, je suis pas assez capable, je suis pas assez sportive, je suis pas assez bonne dans tel ou tel domaine, tel ou tel... compétence. Mais stop en fait, Marie-Anne, stop. Je suis comme tout le monde, une personne avec des qualités, avec des défauts, je suis une personne unique, avec une histoire unique et je suis assez. Je suis assez. Je suis assez. Waouh, ça fait du bien de se le dire, non ? Je trouve que nous, les femmes, je sais pas, je peux pas parler pour les hommes, en tout cas, nous, les femmes, on vit dans un monde où on attend tellement de nous tout le temps. Il faut être ci, il faut être cela, il faut pas être ceci, pas être cela. Et c'est confus tout le temps, on sait pas sur quel pied danser, on a le cul entre deux chaises, vraiment, c'est... Il faut être jolie, mais pas trop, parce qu'il faut pas faire de l'ombre aux autres, il faut... Il faut être coquette, mais pas trop, parce que sinon c'est vulgaire. Il faut montrer son corps, mais pas trop son corps, parce que sinon on est une pute. Il faut être gentille, mais pas trop, sinon on se fait avoir, on est une bonne poire. Il faut être polie, mais il faut aussi avoir un caractère. Il faut être ambitieuse, mais pas trop. Il faut être sensible, mais pas trop non plus. Sinon on est hyper sensible, et on n'a pas le droit de se mettre en colère, et c'est mal vu. Et il y a plein plein d'injonctions partout, tout le temps, qui sont tellement contradictoires, moi je sais plus, je sais plus, et j'ai tellement essayé de rentrer dans le moule, j'ai tellement essayé d'être la fille parfaite, la fille qui coche toutes les cases de tout le monde. Alors déjà, il y a un problème dans ce que je viens de dire, parce que c'est pas possible, tout le monde n'a pas les mêmes goûts, tout le monde n'aime pas la même chose, mais je voulais être celle qui... je voulais être aimée, je voulais être aimable, je voulais... éviter le rejet, éviter les critiques, donc je me suis conformée à ce qu'on attendait de moi. J'étais la bonne élève, la fille sage, la fille gentille, la fille polie. Mais qui je suis moi derrière tous ces masques en fait ? Franchement je ne sais même plus, à force de porter des masques, qui je suis moi en dessous ? Qu'est-ce que je fais pour plaire ou pour me conformer ? à ce qu'on attend de moi, en tout cas à ce que je crois qu'on attend de moi. Et qu'est-ce que j'aurais envie de faire s'il n'y avait pas de règles ? Et qu'est-ce que j'aurais envie de faire si tout était possible ? Franchement, je ne sais même pas. À force, je suis... je suis perdue. C'est tellement difficile. Et en plus, ça change tout le temps, parce que ça change de avec qui tu es. Et moi, j'ai cette super capacité. c'est presque un super pouvoir en réalité mais qui vient avec son lot d'inconvénients, c'est de me suradapter. Je scanne la personne en face de moi, j'essaye de deviner sa personnalité, ses valeurs, ce qui est important pour elle, comment elle réagit, comment elle parle, et je deviens un caméléon. Je m'adapte. Je m'adapte pour être aimée, pour plaire, pour que la personne ait une haute opinion de moi-même, qu'elle me valide. Mais pourquoi je fais ça en fait ? Je me pose réellement la question, pourquoi je fais ça ? La personne, elle peut pas réellement m'aimer puisqu'elle sait pas qui je suis. Elle sait uniquement ce que je veux bien lui montrer. En fait, personne ne peut nous aimer sans vraiment savoir qui on est. C'est pas possible. Et du coup, pour être réellement aimée pour qui je suis, je dois enlever tous ces masques. Je dois me débarrasser de tous ces masques qui me collent tellement à la peau, je sais même plus faire la différence entre les deux. Parce que qui je suis, moi, sans tout ça ? Je sais pas. Et le pire, c'est que je me sens jamais réellement aimée de cette manière-là, parce que je me dis que la personne, elle m'aime pas pour qui je suis, elle m'aime pour ce que je lui montre, de qui je suis ou même de qui je suis pas, parce que c'est pas forcément moi que je montre. Et du coup, je suis toujours en représentation de théâtre, parce qu'à chaque fois que je revois une personne, je revêtis à nouveau ce masque. Et j'ai peur. J'ai un vrai syndrome de l'imposteur parce que si elle voyait à travers le masque, si elle voyait qui je suis vraiment, elle ne m'aimerait plus. Du coup, j'ai l'impression quelque part d'être aimée par cette personne. Mais je sais au fond qu'elle ne m'aime pas réellement parce qu'elle ne sait pas qui je suis. Et du coup, je ne peux pas enlever le masque, ce qui me pousse à être tout le temps en représentation. Et en plus, d'avoir peur d'être démasquée, littéralement. Mais ce n'est plus comme ça que je veux vivre. Ce n'est plus ce que je veux pour moi. Et c'est très difficile de les enlever, ces masques. Mais c'est ce que je fais en ce moment. Et ce n'est pas facile tous les jours. C'est pas facile de me connecter à moi, à qui je suis, à ce que je veux, à ce que j'ai envie d'exprimer, à mes émotions, et être vraie, déjà avec moi-même, pour être en mesure d'être vraie avec les autres. En enlevant toutes les attentes des autres, en enlevant tous les conditionnements sociaux, parce qu'il y en a des couches, alors ça il y en a, mais ça vaut le coup. Ça vaut le coup. Et pour ça, je fais plein de choses. Pour ça, déjà, je vais à ma rencontre, j'apprends à savoir qui je suis. Petit à petit, j'enlève certaines couches. Déjà, quand je suis seule, je me demande ce dont j'ai besoin, ce dont j'ai envie, ce qui est important pour moi, ce qui me ferait plaisir, comme si je prenais soin de moi dans le vrai sens du terme, c'est-à-dire comme si j'avais quelqu'un en face de moi qui avait besoin que je prenne soin de lui. Et je lui pose la question, qu'est-ce que tu veux ? De quoi tu as besoin ? Comment tu pourrais mieux te sentir ? Qu'est-ce que tu attends de moi ? Ça, ça prend tout un travail. Un travail d'acceptation de soi, parce qu'une fois que tu as vu un peu ce qu'il y a en dessous, c'est pas toujours facile de tout accepter. Il y a des choses qui sont faciles à accepter. Tu acceptes que tu es une bonne personne, une personne gentille, une personne altruiste, une personne généreuse, blablabla, par contre, accepter toutes les autres parties de toi qui te plaisent moins, ça c'est une autre paire de manches. En ce moment, j'apprends à accepter que je suis faillible, que je peux échouer, ce qui est difficile pour moi. J'apprends à accepter que je ne contrôle pas tout, donc ma partie lâcher prise dont j'ai déjà parlé. J'apprends à accepter que parfois je peux être méchante, que je peux être mesquine, que je peux être égoïste, que je peux être auto-centrée, que je peux être... En fait j'ai tous les traits de caractère, comme tout le monde, on a tous tous les traits de caractère, c'est juste qu'ils s'expriment pas tous au même degré et à la même fréquence, mais... Et avec la même autorisation. Donc il y a la partie se connaître, il y a la partie s'accepter avec ses qualités et ses défauts, surtout ses défauts, tu l'as bien compris. Et après, il y a la partie oser montrer ça aux autres, oser sortir à découvert, être vulnérable, dire ce qu'on pense tout haut, affirmer ses opinions, exprimer ses émotions, exprimer son histoire, sa vulnérabilité. Ça, c'est compliqué. C'est compliqué et ça se fait... Moi, en tout cas, c'est ce que je fais, je le fais pas à pas. Je le fais dans ce podcast, c'est un vrai exercice pour moi. Je le fais dans certaines de mes vidéos sur les réseaux. Et je le fais avec les personnes les plus proches et aussi avec des inconnus. Parce que ce qui est marrant, c'est que les personnes les plus proches, elles s'attendent à quelque chose de toi, parce que tu portes le même masque depuis des années avec elles. C'est pas forcément les personnes avec qui c'est le plus simple de le faire. Par contre, les inconnus, c'est facile, ils te connaissent pas. Et potentiellement, tu n'auras jamais à les revoir. Donc ce qu'ils pensent de toi a moins d'importance. Et voilà, je m'exerce. Je m'exerce et je me fais un feedback. Comment tu t'es sentie ? Qu'est-ce qui était bien ? Qu'est-ce qui était pas bien ? Qu'est-ce qui bloque encore ? Et je me fais coacher. Coacher et encore coacher. Et je vois ma psy aussi. Enfin bref, je travaille sur moi. Dans l'espoir qu'un jour je serai capable de savoir qui je suis. De savoir l'exprimer, de pas m'excuser d'être qui je suis, d'accepter toutes les parties de moi. et d'être en capacité de communiquer qui je suis aux autres. dans l'objectif de créer des meilleures relations, dans l'objectif d'être plus alignée avec moi-même, dans l'objectif de pouvoir m'épanouir, de pouvoir être fière de moi, et de pouvoir transmettre mon chemin, mes difficultés, à d'autres personnes pour leur permettre, elles aussi, d'être elles-mêmes et de s'aimer comme elles sont, parce que ça c'est hyper important pour moi. Voilà, j'espère que cet épisode t'aura plu. En tout cas, moi ça m'a fait du bien de l'enregistrer, pour être très honnête. Et j'ai hâte de voir ce que l'avenir me rés et le chemin que je vais encore parcourir sur ce sujet.

Description

Et si tu ne savais plus vraiment qui tu es… parce que t’as trop essayé d’être celle qu’on attend de toi ?


Pendant des années, j’ai cru que pour être aimée, il fallait que je sois parfaite.
Gentille, polie, compétente, jolie… mais pas trop.


J’ai mis des masques. J’ai coché les cases. J’ai joué le rôle.

Mais à force de faire semblant, je me suis perdue.


Aujourd’hui, j’ai décidé de faire le chemin inverse.
D’enlever les couches. D’écouter ma voix intérieure.
De me reconnecter à qui je suis vraiment, avec mes forces, mes failles, mes contradictions.


Et oui, c’est inconfortable. C’est flippant. Mais c’est LIBÉRANT.
Parce qu’on ne peut pas être aimée pour qui on est, tant qu’on cache qui on est.


🎧 Dans cet épisode, je te partage mon propre chemin vers l’authenticité.
C’est brut, c’est vrai, c’est moi. Et peut-être que ça fera écho chez toi.


Souviens-toi, chaque petit pas compte.

Tu es en constante évolution et chaque étape te rapproche de la meilleure version de toi-même.

Merci d’avoir écouté cet épisode.


Prends soin de toi et n’oublie pas : tu as tout ce qu’il faut pour briller !


Retrouve-moi sur Instagram :
https://www.instagram.com/marieanne.sars/


Marie-Anne


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Je ne suis pas assez. Je ne vais pas y arriver. Je n'ai pas ce qu'il faut. Je ne suis pas digne d'être aimée. Ce n'est pas bien comme je suis. Je suis trop. Ça, c'est des phrases qui tournent dans ma tête depuis des années. Des années. C'est des phrases qui ne me lâchent pas et qui sont responsables de pas mal de mauvaises décisions. De pas mal de peur, de pas mal de frustration du coup. Et de ce syndrome de l'imposteur qui me lâche pas. Je trouve l'impression qu'il y a quelque chose qui manque ou qui est en trop. Je suis pas assez... C'est vraiment celle qui revient le plus et qui résonne le plus. Je suis pas assez intelligente, je suis pas assez belle, je suis pas assez intéressante, je suis pas assez compétente, je suis pas assez capable, je suis pas assez sportive, je suis pas assez bonne dans tel ou tel domaine, tel ou tel... compétence. Mais stop en fait, Marie-Anne, stop. Je suis comme tout le monde, une personne avec des qualités, avec des défauts, je suis une personne unique, avec une histoire unique et je suis assez. Je suis assez. Je suis assez. Waouh, ça fait du bien de se le dire, non ? Je trouve que nous, les femmes, je sais pas, je peux pas parler pour les hommes, en tout cas, nous, les femmes, on vit dans un monde où on attend tellement de nous tout le temps. Il faut être ci, il faut être cela, il faut pas être ceci, pas être cela. Et c'est confus tout le temps, on sait pas sur quel pied danser, on a le cul entre deux chaises, vraiment, c'est... Il faut être jolie, mais pas trop, parce qu'il faut pas faire de l'ombre aux autres, il faut... Il faut être coquette, mais pas trop, parce que sinon c'est vulgaire. Il faut montrer son corps, mais pas trop son corps, parce que sinon on est une pute. Il faut être gentille, mais pas trop, sinon on se fait avoir, on est une bonne poire. Il faut être polie, mais il faut aussi avoir un caractère. Il faut être ambitieuse, mais pas trop. Il faut être sensible, mais pas trop non plus. Sinon on est hyper sensible, et on n'a pas le droit de se mettre en colère, et c'est mal vu. Et il y a plein plein d'injonctions partout, tout le temps, qui sont tellement contradictoires, moi je sais plus, je sais plus, et j'ai tellement essayé de rentrer dans le moule, j'ai tellement essayé d'être la fille parfaite, la fille qui coche toutes les cases de tout le monde. Alors déjà, il y a un problème dans ce que je viens de dire, parce que c'est pas possible, tout le monde n'a pas les mêmes goûts, tout le monde n'aime pas la même chose, mais je voulais être celle qui... je voulais être aimée, je voulais être aimable, je voulais... éviter le rejet, éviter les critiques, donc je me suis conformée à ce qu'on attendait de moi. J'étais la bonne élève, la fille sage, la fille gentille, la fille polie. Mais qui je suis moi derrière tous ces masques en fait ? Franchement je ne sais même plus, à force de porter des masques, qui je suis moi en dessous ? Qu'est-ce que je fais pour plaire ou pour me conformer ? à ce qu'on attend de moi, en tout cas à ce que je crois qu'on attend de moi. Et qu'est-ce que j'aurais envie de faire s'il n'y avait pas de règles ? Et qu'est-ce que j'aurais envie de faire si tout était possible ? Franchement, je ne sais même pas. À force, je suis... je suis perdue. C'est tellement difficile. Et en plus, ça change tout le temps, parce que ça change de avec qui tu es. Et moi, j'ai cette super capacité. c'est presque un super pouvoir en réalité mais qui vient avec son lot d'inconvénients, c'est de me suradapter. Je scanne la personne en face de moi, j'essaye de deviner sa personnalité, ses valeurs, ce qui est important pour elle, comment elle réagit, comment elle parle, et je deviens un caméléon. Je m'adapte. Je m'adapte pour être aimée, pour plaire, pour que la personne ait une haute opinion de moi-même, qu'elle me valide. Mais pourquoi je fais ça en fait ? Je me pose réellement la question, pourquoi je fais ça ? La personne, elle peut pas réellement m'aimer puisqu'elle sait pas qui je suis. Elle sait uniquement ce que je veux bien lui montrer. En fait, personne ne peut nous aimer sans vraiment savoir qui on est. C'est pas possible. Et du coup, pour être réellement aimée pour qui je suis, je dois enlever tous ces masques. Je dois me débarrasser de tous ces masques qui me collent tellement à la peau, je sais même plus faire la différence entre les deux. Parce que qui je suis, moi, sans tout ça ? Je sais pas. Et le pire, c'est que je me sens jamais réellement aimée de cette manière-là, parce que je me dis que la personne, elle m'aime pas pour qui je suis, elle m'aime pour ce que je lui montre, de qui je suis ou même de qui je suis pas, parce que c'est pas forcément moi que je montre. Et du coup, je suis toujours en représentation de théâtre, parce qu'à chaque fois que je revois une personne, je revêtis à nouveau ce masque. Et j'ai peur. J'ai un vrai syndrome de l'imposteur parce que si elle voyait à travers le masque, si elle voyait qui je suis vraiment, elle ne m'aimerait plus. Du coup, j'ai l'impression quelque part d'être aimée par cette personne. Mais je sais au fond qu'elle ne m'aime pas réellement parce qu'elle ne sait pas qui je suis. Et du coup, je ne peux pas enlever le masque, ce qui me pousse à être tout le temps en représentation. Et en plus, d'avoir peur d'être démasquée, littéralement. Mais ce n'est plus comme ça que je veux vivre. Ce n'est plus ce que je veux pour moi. Et c'est très difficile de les enlever, ces masques. Mais c'est ce que je fais en ce moment. Et ce n'est pas facile tous les jours. C'est pas facile de me connecter à moi, à qui je suis, à ce que je veux, à ce que j'ai envie d'exprimer, à mes émotions, et être vraie, déjà avec moi-même, pour être en mesure d'être vraie avec les autres. En enlevant toutes les attentes des autres, en enlevant tous les conditionnements sociaux, parce qu'il y en a des couches, alors ça il y en a, mais ça vaut le coup. Ça vaut le coup. Et pour ça, je fais plein de choses. Pour ça, déjà, je vais à ma rencontre, j'apprends à savoir qui je suis. Petit à petit, j'enlève certaines couches. Déjà, quand je suis seule, je me demande ce dont j'ai besoin, ce dont j'ai envie, ce qui est important pour moi, ce qui me ferait plaisir, comme si je prenais soin de moi dans le vrai sens du terme, c'est-à-dire comme si j'avais quelqu'un en face de moi qui avait besoin que je prenne soin de lui. Et je lui pose la question, qu'est-ce que tu veux ? De quoi tu as besoin ? Comment tu pourrais mieux te sentir ? Qu'est-ce que tu attends de moi ? Ça, ça prend tout un travail. Un travail d'acceptation de soi, parce qu'une fois que tu as vu un peu ce qu'il y a en dessous, c'est pas toujours facile de tout accepter. Il y a des choses qui sont faciles à accepter. Tu acceptes que tu es une bonne personne, une personne gentille, une personne altruiste, une personne généreuse, blablabla, par contre, accepter toutes les autres parties de toi qui te plaisent moins, ça c'est une autre paire de manches. En ce moment, j'apprends à accepter que je suis faillible, que je peux échouer, ce qui est difficile pour moi. J'apprends à accepter que je ne contrôle pas tout, donc ma partie lâcher prise dont j'ai déjà parlé. J'apprends à accepter que parfois je peux être méchante, que je peux être mesquine, que je peux être égoïste, que je peux être auto-centrée, que je peux être... En fait j'ai tous les traits de caractère, comme tout le monde, on a tous tous les traits de caractère, c'est juste qu'ils s'expriment pas tous au même degré et à la même fréquence, mais... Et avec la même autorisation. Donc il y a la partie se connaître, il y a la partie s'accepter avec ses qualités et ses défauts, surtout ses défauts, tu l'as bien compris. Et après, il y a la partie oser montrer ça aux autres, oser sortir à découvert, être vulnérable, dire ce qu'on pense tout haut, affirmer ses opinions, exprimer ses émotions, exprimer son histoire, sa vulnérabilité. Ça, c'est compliqué. C'est compliqué et ça se fait... Moi, en tout cas, c'est ce que je fais, je le fais pas à pas. Je le fais dans ce podcast, c'est un vrai exercice pour moi. Je le fais dans certaines de mes vidéos sur les réseaux. Et je le fais avec les personnes les plus proches et aussi avec des inconnus. Parce que ce qui est marrant, c'est que les personnes les plus proches, elles s'attendent à quelque chose de toi, parce que tu portes le même masque depuis des années avec elles. C'est pas forcément les personnes avec qui c'est le plus simple de le faire. Par contre, les inconnus, c'est facile, ils te connaissent pas. Et potentiellement, tu n'auras jamais à les revoir. Donc ce qu'ils pensent de toi a moins d'importance. Et voilà, je m'exerce. Je m'exerce et je me fais un feedback. Comment tu t'es sentie ? Qu'est-ce qui était bien ? Qu'est-ce qui était pas bien ? Qu'est-ce qui bloque encore ? Et je me fais coacher. Coacher et encore coacher. Et je vois ma psy aussi. Enfin bref, je travaille sur moi. Dans l'espoir qu'un jour je serai capable de savoir qui je suis. De savoir l'exprimer, de pas m'excuser d'être qui je suis, d'accepter toutes les parties de moi. et d'être en capacité de communiquer qui je suis aux autres. dans l'objectif de créer des meilleures relations, dans l'objectif d'être plus alignée avec moi-même, dans l'objectif de pouvoir m'épanouir, de pouvoir être fière de moi, et de pouvoir transmettre mon chemin, mes difficultés, à d'autres personnes pour leur permettre, elles aussi, d'être elles-mêmes et de s'aimer comme elles sont, parce que ça c'est hyper important pour moi. Voilà, j'espère que cet épisode t'aura plu. En tout cas, moi ça m'a fait du bien de l'enregistrer, pour être très honnête. Et j'ai hâte de voir ce que l'avenir me rés et le chemin que je vais encore parcourir sur ce sujet.

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