- Speaker #0
Bonjour et bienvenue, je suis ravie de t'accueillir sur Exploration Soft Skills. Je suis Morgane Hansperger, je suis une entrepreneuse créative depuis 2020. Je vais recevoir ici des invités inspirants qui tous les quinze jours ont partagé leur histoire. Toi, je t'invite à faire comme mes invités, un petit pas vers de nouvelles habitudes pour un grand pas qui va développer tes soft skills. Très bonne écoute ! Bonjour, je suis absolument ravie aujourd'hui de vous présenter Thomas Hubert avec qui on va parler. Formation, formation de formateur et neuropédagogie. Alors bonjour Thomas, comment vas-tu ?
- Speaker #1
Bonjour Morgane, je vais très bien, je t'en remercie. Je suis ravi d'être ici avec toi.
- Speaker #0
Est-ce que tu étais déjà passé dans un podcast ?
- Speaker #1
Dans un podcast, oui, tout à fait. Deux, deux. Je les compte sur les doigts d'une main.
- Speaker #0
Ok, tu n'as jamais eu envie de lancer ton propre podcast ?
- Speaker #1
C'est vrai que l'idée m'a effleuré, c'est quelque chose d'assez attirant, intéressant, mais par manque de temps et par priorisation dans les projets, je ne l'ai pas encore fait en effet.
- Speaker #0
Ah, ben écoute, tu vas nous dire déjà aux auditeurs qui ne te connaissent peut-être pas encore, qui tu es, où est-ce que tu vis et quelle est ton activité, qu'est-ce que tu fais ?
- Speaker #1
Avec plaisir. Bonjour, moi c'est Thomas, j'ai 41 ans, je suis de base ingénieur informatique et formateur. Et avec les années, je suis devenu ingénieur pédagogique avec une expertise en neurosciences et en ludopédagogie. Et je suis, ça fait 19 ans que je travaille dans le milieu de la formation, et je suis en Ile-de-France, juste à côté de Paris.
- Speaker #0
Et donc du coup, d'après ce que tu me dis, tu formes des formateurs, mais alors tu leur apprends ? à devenir eux-mêmes formateurs, c'est ça ?
- Speaker #1
Alors, j'ai démarré en formant sur des sujets techniques, informatiques. Ensuite, je suis devenu formateur de formateurs. Donc, je formais des futurs formateurs. Et aujourd'hui, je forme non pas en tant que formateur de formateurs, mais plus précisément sur la création de formations, donc vraiment sur de l'ingénierie pédagogique. Et je forme également sur la neuropédagogie.
- Speaker #0
Donc en fait, ce sont des personnes qui viennent à toi pour qu'eux-mêmes puissent construire et bâtir leur propre formation avec des outils technologiques, c'est ça ?
- Speaker #1
Exactement. Ce sont des formateurs qui ont un minimum une première expérience ou bien même des formateurs expérimentés qui veulent aller un petit peu plus loin dans la construction du parcours pédagogique, voire digitaliser leur formation, qui est un sujet vraiment du moment dont on parlera tout à l'heure.
- Speaker #0
D'ailleurs, est-ce que tu peux nous expliquer en quoi est-ce que c'est différent de former aujourd'hui par rapport à former dans le passé ? Alors moi, dans le passé, je parle du monde d'avant, du monde d'avant le Covid. En quoi est-ce que c'est différent ?
- Speaker #1
C'est vrai qu'il y a eu un avant et un après Covid. Il y a un avant et un après Covid. Et je pense qu'il y a une grosse différence, c'est qu'on formait beaucoup en présentiel avant, un peu en distanciel également. Mais c'est vrai qu'il y a une grosse évolution sur les besoins en termes d'apprentissage et puis les envies sur la manière d'apprendre. Et c'est là où je pense que le distanciel et la synchrone ont pris une place énorme après le Covid. Et il faut savoir du coup jongler avec ça et adapter ces façons de faire et non pas faire un copier-coller sur d'autres médias qui seraient un petit peu gauche.
- Speaker #0
Alors, le distanciel, je pense que tout le monde voit ce que c'est à peu près, c'est le fait d'être derrière un ordinateur. Mais qu'est-ce que c'est l'asynchrone ?
- Speaker #1
Alors, l'asynchrone, c'est quoi ? C'est, contrairement au distanciel où on va être ensemble face à un écran et une caméra, effectivement, comme tu le dis, l'asynchrone, ce serait plutôt dispenser une formation. On va enregistrer sous le format de capsules vidéo, des vidéos, des exercices, etc., qu'on va pouvoir utiliser tout seul derrière son ordinateur. un peu ce qu'on appelle le e-learning. Donc on va se former tout seul, en autonome, chez soi. Et ça, c'est le mode, j'ai envie de dire, asynchrone. Alors que le synchrone, c'est quand on est face à quelqu'un, face à un formateur, avec lequel on a une interaction en direct. Le synchrone et asynchrone.
- Speaker #0
Ok, mais du coup, est-ce que dans une formation, on est tout en synchrone et tout en asynchrone, ou on peut faire quelque chose de plus hybride ?
- Speaker #1
Bonne question. Effectivement, on peut faire quelque chose d'hybride, on peut mélanger ça. Je pense aussi qu'avant Covid, sur la partie learning, c'était bien souvent presque que du asynchrone. Et c'est vrai qu'aujourd'hui, on a quand même besoin... à nouveau de l'humain, mais on manque toujours terriblement de temps. Donc, on ne peut pas, c'est plus compliqué d'être totalement en synchrone. C'est là où on peut faire aussi ce qu'on appelle du mix blended, du blended learning, du mix learning. On va mixer des phases de synchrone, des phases d'asynchrone pour vraiment optimiser notre temps et le parcours d'apprentissage.
- Speaker #0
Oui, complètement. Moi, par exemple, la formation que je propose praticien en soft skills, effectivement, les apprenants, on se retrouve une fois par semaine. mais entre deux sessions, ils ont des vidéos qu'ils peuvent voir à leur rythme en ligne et un livret pédagogique qu'ils peuvent compléter à la main ou sur ordinateur. Et donc effectivement, le fait de mélanger les deux, ça permet d'avoir les avantages de l'un et les avantages de l'autre. En tout cas, moi, c'est comme ça que je le conçois. effectivement les avantages de l'un et de l'autre absolument oui est-ce que tu peux nous dire comment est-ce que toi qui est quand même à la pointe de tout ce qui est informatique tu vois le formateur du futur vers quoi on va à ton avis ?
- Speaker #1
Oui, alors effectivement, il y a beaucoup d'évolutions, surtout technologiques. Déjà, la formation a évolué. Déjà, on a parlé de synchrone à synchrone, mais il y a beaucoup d'informations sur les réseaux, sur Internet. Donc, je pense déjà que le formateur du futur et même du présent, il doit être vraiment capable de structurer l'information, pas seulement de l'expliquer, de permettre la compréhension, mais aussi de savoir la structurer et de créer une structure qui soit vraiment pédagogique. Et pour ça aujourd'hui on a la chance d'avoir des outils qui se développent et donc qui vont beaucoup nous aider davantage dans un futur proche. Par exemple, on ne peut en citer qu'un, l'intelligence artificielle. L'intelligence artificielle, c'est un grand mot, je dis juste attention, pour moi l'intelligence artificielle c'est surtout un assistant sur différents niveaux qui va pouvoir nous aider à construire nos formations, à construire les supports multimédia. que ce soit du début jusqu'à la fin, pour ne pas partir d'une feuille blanche, par exemple, pour nous aider à avoir des premiers croquis, des premiers thèmes à évoquer, etc. Je vois un peu, je dirais, le formateur du futur, pour répondre à ta question, comme un formateur qui doit vraiment savoir structurer l'information et puis s'épauler des outils technologiques comme l'IA. Et encore, là, c'est très varié, il y a plein de choses derrière ce terme. On n'aurait pas le temps de tout les évoquer.
- Speaker #0
Mais pour toi, le métier de formateur n'est pas un métier qui est en train de disparaître. C'est plutôt un métier qui est en train de muter.
- Speaker #1
Oui, effectivement. Je pense que ce n'est pas un métier qui est en train de disparaître. On a souvent peur que l'IA va faire disparaître des métiers, mais la pédagogie, la formation, tout n'est pas carré. Moi, je suis à la base ingénieur, je suis quand même cartésien, je suis carré. J'essaye de mettre en place des méthodes step-by-step logiques, mais il y a toujours une part de psychologie, de communication qui est non tangible et qu'on ne peut pas traduire sous forme d'algorithme. Et c'est là où... la technologie, l'intelligence artificielle, aura du mal à mettre notre petite touche d'humanité, notre petite touche personnelle, la touche d'humour, etc. Et moi, je vois avec mon expérience, c'est vraiment l'expérience, le vécu qui me permet de pouvoir jouer avec un parcours pédagogique, alors que l'IA, elle fera quoi ? Elle va me proposer en me donnant des probabilités de parcours optimisés, par exemple. On est plus sur de la probabilité que... que de l'intuition, que de... Je ne sais pas comment s'en dire ça autrement.
- Speaker #0
Mais est-ce que bientôt, on aura encore besoin de faire appel à un formateur pour apprendre une nouvelle technique ? Est-ce qu'on n'aura pas juste à demander à l'intelligence artificielle de nous expliquer ?
- Speaker #1
Je pense qu'il y a deux choses différentes. Je pense qu'il y a des éléments qu'on pourrait découper, qu'on pourrait faire granulaires, qu'on pourrait apprendre tout seul. Peut-être qu'une IA pourrait générer un tutoriel ou une explication d'un concept. Mais après, pour monter en compétence, pour apprendre une compétence, je pense qu'on aura toujours besoin d'une personne derrière qui va nous guider, qui va structurer l'avancement. alors que donc apprendre juste un savoir, connaître la théorie ou connaître des petits principes, effectivement l'IA pourrait devancer le formateur, mais c'est là où justement, et je pense que c'est comme Internet, comme les bibliothèques, Wikipédia ou autres, c'est là où notre plus-value en tant qu'être humain, ce serait non pas d'avoir l'information, mais de savoir la traiter et bien l'utiliser.
- Speaker #0
Complètement, et puis je pense qu'on va aussi vers l'apprentissage tout au long de la vie. C'est-à-dire qu'il va falloir s'adapter et il va falloir apprendre à continuer d'apprendre. C'est-à-dire que dans le monde d'avant, avant le Covid, on apprenait un métier dans sa jeunesse et on l'exerçait toute sa vie et toujours de la même façon, plus ou moins. Là, aujourd'hui, moi, j'ai vraiment cette impression qu'il faut continuer à se mettre à jour, il faut continuer à apprendre. Et justement, comment est-ce qu'on fait aujourd'hui pour bien apprendre ?
- Speaker #1
Très bonne question. Effectivement, je te rejoins tout à fait dans ce que tu dis. Juste une petite parenthèse, c'est que c'est vrai que quand j'ai commencé la formation, moi, je dispensais des formations qui duraient plusieurs jours de suite. Et du coup, c'est énormément d'informations à engorger et après à ressortir plus tard. Et surtout, quand on avait des formations payées par son employeur, ce n'était pas forcément au meilleur moment. C'était peut-être dans six mois ou six mois avant ou six mois après le projet auquel on a besoin. Donc aujourd'hui, on peut avoir accès à l'information plus rapidement. On peut avoir accès à une formation plus rapidement. Pour bien apprendre, il y a plusieurs choses à prendre en compte. C'est là où la neuropédagogie nous aide, où les neurosciences cognitives nous apprennent le fonctionnement du cerveau. C'est vraiment quelque chose que j'aime beaucoup, que j'explore depuis quelques années. Et pour citer juste quelques exemples pour bien apprendre, la première chose, contrairement à ce que je viens de dire, quand à l'époque on apprenait pendant deux, trois jours d'affilée, on se rend compte qu'il vaut mieux disperser notre apprentissage dans la longueur, il vaut mieux le découper. et se former un petit peu tous les jours ou un petit peu tous les deux jours, etc. L'idée, c'est vraiment de découper son apprentissage et de l'éloigner dans le temps. Tout comme ce qu'on oublie souvent, c'est aussi de revoir ce qu'on a appris, revoir les formations, revoir ces notes. Même si on pense que c'est acquis, on a besoin de répéter. On sait que la répétition, c'est vraiment le maître mot en formation, mais même dans les révisions, il faut s'obliger de répéter ces actions de relecture, de remanipulation de l'information, de ce qu'on avait reformulé, etc. Donc j'ai envie de dire, il y a déjà ce premier découpage qu'il faut prendre en charge, en compte, et pourquoi je me trompe avec le mot charge, parce que c'est là où je voulais en venir, il faut faire attention justement à la charge cognitive, ce qu'on ne faisait pas attention à l'époque, même on disait qu'il y avait le docteur Miller, un psychologue américain, qui nous avait dit qu'il y a le golden number 7, donc on pouvait retenir cette information. Et aujourd'hui encore, on entend beaucoup parler de ça, alors qu'on s'est rendu compte avec des études plus récentes qu'on ne retient en fait que quatre informations, plus ou moins une. Ça veut dire qu'on se rend compte qu'on retient de moins en moins de choses. Donc plus je vais condenser mon apprentissage, plus je vais faire une session longue et intense. au moins ce sera efficace. Donc voilà, je pense que c'est déjà une première chose qu'on pourrait évoquer. Sans oublier qu'en tant que formateur, on sait qu'il faut féliciter, il faut montrer la progression, il faut sécréter en soi de la dopamine également.
- Speaker #0
Et comment est-ce qu'on fait pour sécréter de la dopamine quand on apprend ?
- Speaker #1
Quand on apprend ? Déjà, le fait de se féliciter de ses petites victoires, de se rendre compte qu'on a réussi une étape. de faire les exercices ou les quiz qu'on a dans les formations. Parfois, on n'a pas envie de le faire. Mais se forcer à le faire et réussir à avoir un bon résultat, intérieurement, c'est une réussite. Intérieurement, on a des félicitations internes. Notre cerveau voit qu'on a réussi. Et ne serait-ce que ça, ça sécrète de la dopamine.
- Speaker #0
C'est par exemple, tu vois, quand on fait les petites applications pour apprendre l'anglais, qui font les petites musiques, qui nous... propose de revenir le lendemain, ce genre de choses, finalement, ça met une genre d'habitude en marche et ça fait plaisir au cerveau. C'est-à-dire qu'on apprend, mais aussi on s'amuse. Et je pense que ça, c'est vraiment une grosse différence avec la façon d'apprendre d'avant. C'est qu'avant, on faisait du par cœur. Moi, je discutais avec ma belle-mère. Elle me parlait de l'école de sa jeunesse. Eh bien, c'était du par cœur. On ne cherchait pas à comprendre, on cherchait juste à répéter, tous en même temps, la même chose. Aujourd'hui, je pense qu'on cherche à contextualiser, on cherche à comprendre les choses et on cherche à faire en sorte que les gens passent un bon moment aussi.
- Speaker #1
Effectivement, c'est vrai qu'on apprenait beaucoup par cœur et on s'est rendu compte avec le temps qu'apprendre par cœur, ça permet juste de mémoriser. Au-delà de la mémorisation, il faut aussi être capable de comprendre, d'appliquer. voire même pour aller plus loin, ce qu'on appelle aussi les niveaux de maîtrise, c'est être capable de créer, d'adapter, de reformuler, de prendre, comment on dit, s'approprier l'information pour vraiment son utilisation finale. Et là, du coup, on passe à un niveau d'apprentissage différent. C'est là où c'est pareil, si tu as compris un concept que tu as appris dans la formation, mais si tu arrives à le reformuler, à le réadapter, si tu y arrives, c'est-à-dire que tu arrives à la fin de cette étape-là. Pareil, tu auras une satisfaction, tu auras aussi de la dopamine, par exemple, comme on disait juste avant.
- Speaker #0
Oui, complètement. C'est important vraiment de faire un point aussi et de se dire, là, j'ai réussi ça. Cette semaine, j'ai appris ceci. Mes nouvelles compétences, c'est ça. Et moi, j'encourage vraiment les gens à partager, c'est-à-dire qu'apprendre une nouvelle technique, apprendre un nouvel outil, c'est bien, mais en parler avec les autres. C'est aussi monter en compétence que de partager et de ne pas juste se dire j'ai découvert un truc génial, mais je garde cette information uniquement pour moi C'est monter aussi en compétence dans notre maîtrise du sujet. Est-ce que tu peux nous parler des soft skills que l'on doit posséder ou bien développer lorsque l'on est un formateur ?
- Speaker #1
Absolument. Pour en citer quelques-unes, par exemple pour être un bon formateur, moi je dirais que j'ai découvert ça sur le tas, avec le temps, c'est d'avoir une bonne organisation. savoir être organisé. L'organisation, c'est vraiment important pour soi, pour son travail. Souvent, les formateurs sont indépendants, travaillent à leur compte. Mais aussi, ça veut dire qu'on va être capable d'organiser l'information, d'organiser le parcours pédagogique qu'on va mettre en place pour nos stagiaires. Donc, je pense que c'est vraiment un gros point important. Et puis aussi, par rapport à l'évolution, on a évoqué tout à l'heure, on a de plus en plus d'informations. Donc aujourd'hui, il faut savoir aussi organiser l'information qu'on possède. à travers nos expériences, ce qu'on va collecter à droite à gauche, ce qu'on va lire, etc. Je pense que l'organisation, déjà, c'est une première soft skill, c'est vraiment important à développer pour être un bon formateur.
- Speaker #0
Dans ce que tu dis, j'entends aussi qu'il faut être capable de se mettre à la place de l'autre. Tu vois, tu disais se mettre à la place de l'apprenant, il faut être capable de presque jouer un rôle dans sa tête, quoi. D'être à la fois le formateur et la personne formée, c'est ça ?
- Speaker #1
Effectivement. Donc, ça veut dire que c'est une forme d'empathie. Il faut être à l'écoute. Et c'est une forme aussi vraiment d'adaptabilité. Je pense que c'est vraiment une soft skills importante pour le formateur d'aujourd'hui et de demain, savoir être adaptable. Moi, j'ai toujours aimé personnaliser les formations de mes stagiaires. Même si j'ai toujours une formation de base, une souche solide derrière, à chaque fois que je dois réanimer ou je dois refaire une formation, je vais essayer de l'adapter. Ne serait-ce que... que quelques éléments, ça peut être pas forcément grand chose, mais l'adapter en fonction des personnes auxquelles on est en face. Et puis, ce qu'il ne faut pas oublier, c'est que nous aussi, on évolue. Donc, une formation que j'aurais créée il y a cinq ans, je ne l'animerais plus du tout de la même façon aujourd'hui. Il faut vraiment être capable d'être adaptable, et surtout ne pas penser qu'à soi, penser à ses stagiaires, donc vraiment être à l'écoute et empathique.
- Speaker #0
Oui, et puis dans une salle de formation, il peut se passer plein de choses. Il peut y avoir un outil qui tombe en panne. Moi, je pense avec mes captations graphiques, justement le mur qui n'est pas adapté, le matériel qui ne fonctionne plus. Et puis même un apprenant qui pourrait poser une question qu'on n'a pas tout à fait anticipée. Donc, c'est vrai que l'adaptabilité, c'est l'as of skills à développer. Comment est-ce que tu développes ton adaptabilité en formation ?
- Speaker #1
C'est une bonne question. Il y a plusieurs choses. Déjà, c'est vrai que j'aime bien me créer ce que j'appelle des neuro-checklists, des choses à ne pas oublier. Par exemple, je sais que si… par exemple j'ai des exercices pour une formation que je vais faire j'ai toujours par exemple un ou deux exercices optionnels en plus comme ça si jamais on va plus vite que prévu je m'adapte je vais pouvoir proposer d'autres activités si jamais j'ai une panne sur le vidéoprojecteur pareil il faut que je sois en capacité de délivrer ma formation et donc dans ma checklist par exemple je vais me noter est-ce que j'ai mes slides sur une clé USB par exemple bon maintenant forcément sur une clé USB, mais dans le cloud, je vais avoir certains éléments de rappel avant de démarrer une intervention ou avant de créer une conception de formation.
- Speaker #0
Et donc, tu as une espèce de trame de démarrage et tu l'adaptes à chaque formation ou c'est toujours la même neurochecklist que tu utilises ?
- Speaker #1
C'est toujours la même neurochecklist. Après, elle a quelques spécificités quand c'est du distanciel ou du présentiel, mais c'est toujours la même. Donc du coup, elle est découpée en plusieurs parties. Pour ma part, moi, je la découpe. Une première partie, c'est l'avant-formation. J'ai une partie pour le pendant, pendant la formation, et j'ai une partie aussi pour la clôture de la formation. Après, c'est un peu les phases classiques du formateur, mais la partie avant, c'est même avant que je sois face à mes stagiaires.
- Speaker #0
C'est vraiment la partie préparation de la formation, et puis après, c'est vraiment la partie bilan, parce que j'imagine que du coup, en fonction des retours qu'on te fait, tu réajustes. Pour développer cette soft skills adaptabilité, j'imagine.
- Speaker #1
Tout à fait, absolument. Mais c'est vrai que ça, du coup, je ne mets pas dans cette neuro-checklist, mais pendant une formation, peu importe la modalité, je prends toujours des notes et j'ai toujours un fichier que j'appelle note d'évolution. et même pour toutes les formations. Et comme ça, si je n'ai pas le temps de mettre à jour tout de suite, dès que j'aurai le temps, j'aurai mes notes sur lesquelles on me dit il y a ça sur lequel je peux m'adapter, il y a ça sur lequel il y a peut-être une variation à faire, etc.
- Speaker #0
Ok. Il y a une dernière soft skill que tu m'avais donnée en préparant cette interview. Pour le bon formateur, c'est la créativité.
- Speaker #1
Yes, effectivement, créativité, c'est vraiment important la créativité. Je pense pour pouvoir, déjà pour pouvoir adapter ses parcours pédagogiques, pour adapter ses formations ou ses exemples, c'est bien d'adapter à ses stagiaires. Et du coup, il faut faire preuve aussi de créativité, soit sur la construction d'une activité, la création d'un exercice, la création des slides. Pour varier un petit peu, il faut savoir varier, ne pas faire comme tout le monde. parce qu'on peut très bien avoir suivi des formations ou avoir lu des livres récemment dans notre domaine, on ne va pas faire du copier-coller, on va aussi se l'approprier. Comme je parlais tout à l'heure des niveaux de maîtrise, il faut savoir aussi aller un peu plus loin, analyser et se l'approprier. Et pour ça, parfois, on a besoin de prendre du recul, de voir autrement, différemment, faire preuve de créativité. Je pense que c'est une soft skills importante, on ne pense pas forcément.
- Speaker #0
Oui, complètement. Et puis, vu qu'en face de toi, tu vas avoir un public varié, ces humains-là vont avoir des façons d'apprendre qui vont être un peu différentes chacune. Donc, il faut aussi que tu varies, toi, ce que tu leur donnes pour répondre à ces différentes façons d'apprendre et ces différents cerveaux. Parce que moi, je dis souvent qu'il faut faire plaisir à son cerveau pour bien apprendre. Mais effectivement, chaque cerveau a des trucs différents qui lui font plaisir.
- Speaker #1
Absolument, absolument. C'est d'autant plus vrai aujourd'hui qu'avant, maintenant qu'on fait moins en présentiel. C'est plus difficile justement qu'en présentiel. On doit apprendre à gérer le groupe, à l'observer, observer les gens, leur écoute, leur regard, etc., leur mimique. Et là, c'est plus difficile à distance. Donc du coup, il faut anticiper. Donc c'est quelques éléments aussi que j'ai dans ma neurochecklist. Est-ce que j'ai varié ? Est-ce que j'ai des visuels ? Est-ce que j'ai bien des anecdotes ? Est-ce que j'ai quelque chose qui va s'approcher du storytelling pour connecter avec les gens, pour sécréter de l'oxytocine ou de la dopamine ?
- Speaker #0
donc effectivement il y a ces éléments qui sont à prendre en compte encore plus aujourd'hui ah ouais d'accord donc pour faire passer un message tu utilises par exemple des histoires des métaphores, des choses comme ça pour contextualiser aussi le sujet que tu es en train de faire passer en fait
- Speaker #1
Voilà, c'est ça pour qu'on puisse vraiment comprendre. Parfois, il y a des personnes qui ont besoin d'imaginer la situation. Il y a des personnes qui vont avoir besoin de lire les mots-clés. Il y a des personnes qui vont avoir besoin qu'on répète l'information à retenir. et il y a différents profils on est différent comme tu disais donc du coup il faut anticiper et de jouer la différence et je m'en sers en fait pour utiliser la répétition en fait je vais faire de la répétition je vais en profiter pour répéter de façon différente pour toucher les différentes personnes
- Speaker #0
Ouais, complètement. En fait, tu mets le message en plusieurs petites fois, déjà dans le cerveau. Tu es déjà sur cette courbe de l'oubli, finalement. L'info revient plusieurs fois, sous différentes formes. Et le cerveau va faire ces petites connexions, j'imagine, d'informations dans les neurones.
- Speaker #1
C'est ça, parce que je peux donner une information avec mon expérience technique. Quand je travaille dans le domaine de l'informatique, ça ne va peut-être pas parler à tout le monde. Après, je vais peut-être donner le message clé de façon plus visuelle en faisant un schéma, par exemple. Et là, du coup, il y a d'autres personnes qui vont connecter parce que l'informatique, ça ne leur parlait pas. Et après, quand je vais demander à une personne de reformuler, et le fait qu'elle aille chercher avec ses propres mots, qu'elle aille reconstruire l'information que je viens de donner, les autres vont... aussi mentalement faire le même exercice et tout le monde va essayer de le faire à sa façon et du coup, ça va permettre de s'assurer ou presque que le message soit passé chez tout le monde.
- Speaker #0
Ouais, formidable. Est-ce que tu as des outils que tu utilises et que tu as testés et approuvés et que tu aimerais nous partager aujourd'hui ?
- Speaker #1
Oui, carrément. Le problème, c'est que j'utilise et j'ai testé tellement d'outils, j'étais obligé de faire un choix. Un premier outil que tout le monde connaît, j'ai envie de dire, c'est le mind mapping. Moi, j'utilise Mindmaster. Il en existe plein d'autres. Je ne dis pas que celui-là est meilleur qu'un autre. En tout cas, je parle vraiment, choisissez, prenez en main un outil de mind mapping. Ça permet vraiment de... de faire jouer sa créativité quand on fait un brainstorming. Ça permet aussi d'organiser les informations, ses idées. Ça permet vraiment plein de choses. Et surtout, ça fait vraiment un parallèle avec notre cerveau. Notre cerveau crée des liens, fait des associations, comme avec les neurones et ses synapses. On a besoin de relier les informations. Et le format Mindmap est très efficace pour ça. Et donc, c'est une bonne projection entre notre cerveau et ce qu'on veut mettre en place. C'est vraiment un outil que j'utilise. alors pas tout le temps, mais à différentes étapes dans mon travail. Donc, comme je disais, aussi bien en brainstorming, parfois même en tant que support de présentation, dans certains cas, plutôt dans mes formations en neuropédagogie, j'utilise le mind mapping, voilà, par exemple, différents cas de figure. Donc, c'est Oui,
- Speaker #0
c'est vrai que pour préparer une prestation à l'oral, c'est extrêmement intéressant le mind mapping, ça permet de ne pas se perdre, ça permet aussi de travailler en mots-clés. ça c'est extrêmement important et d'ailleurs Tony Buzan quand il a créé le mind mapping il s'est inspiré à la fois des structures du cerveau mais aussi des structures de la nature de l'arborescence de l'arbre des branches, des sous-branches c'est très naturel et organique en fait le mind mapping mais alors toi tu ne mind map qu'en numérique ou il t'arrive de mind mapper aussi à la main ?
- Speaker #1
alors je le fais de temps en temps à la main mais c'est vrai que beaucoup moins Moi j'ai toujours du papier et du stylo avec moi, je ne peux pas m'en détacher. Vraiment, j'ai du mal. Donc, j'ai les deux. Mais pour le Mindmap, c'est vrai que j'ai plus tendance à prendre le logiciel que mon papier stylo pour le garder. C'est vrai que souvent, je griffonne sur mon papier. Parfois, je fais des débuts de Clémat, des débuts de Mindmap. Et après, pour aller plus loin, je prends d'office le logiciel.
- Speaker #0
Pour ne pas perdre l'idée, tu la notes sur papier. Puis après, tu mets ça dans un logiciel. OK. Merci beaucoup. Écoute. Moi qui ne mindmap que à la main ou alors vraiment comme toi en faisant des gribouillis, je vais tester ton logiciel informatique parce que je n'ai pas encore trouvé, moi, le logiciel de mindmapping qui me convenait. Est-ce que tu as un autre outil pour travailler plutôt le côté adaptabilité, le côté résolution de problèmes ?
- Speaker #1
Absolument. Alors j'ai un outil, le terme outil c'est même réducteur, j'ai envie de parler de LXD. Donc c'est quelque chose qui, le terme est plutôt récent, j'ai envie de dire, moi-même j'ai découvert le terme il n'y a pas longtemps, alors j'ai utilisé ce qui est derrière. Alors qu'est-ce que ça veut dire déjà le LXD ? C'est du learning et design thinking. Donc l'idée c'est d'utiliser la méthode du design thinking. dans le domaine de la formation, de la conception de formation. Et donc, du coup, c'est quelque chose que j'utilise. Et le LXD, en fait, c'est le design thinking, ça regroupe un certain nombre d'outils qu'on utilise dans différents cas de figure, que ce soit en marketing, que ce soit en vente, que ce soit pour créer des objets, pour des architectes, des designers. Et je l'utilise aujourd'hui, depuis un moment, en fait, dans la conception de formation, pour tester rapidement. Donc en terme d'adaptabilité c'est vraiment pratique parce que c'est des outils qu'on peut utiliser de façon itérative, c'est à dire qu'on va réutiliser. On va faire des petites séquences de travail et puis on va pouvoir recommencer juste cette séquence s'il y a quelque chose à adapter sans avoir à casser toute la chaîne ou à tout recommencer à zéro. ça nous permet aussi d'être mieux organisés en quelque sorte. Et ça nous permet d'avoir des traces de ce qu'on fait, de nos idées, etc. au fur et à mesure.
- Speaker #0
Et qu'est-ce que c'est exactement le design thinking pour toi ?
- Speaker #1
Alors pour moi, c'est un peu, je dirais avec ma déformation professionnelle, une sorte de méthode de gestion de projet. En fait, je vais découper en plusieurs étapes mon travail. Et chaque étape, derrière, j'ai un outil, une forme de tableau. Ça peut être un SWOT, ça peut être une carte d'empathie au début pour mieux définir. les besoins de mon stagiaire ou de mon avatar, comme on dit en marketing ou en design. Alors en fait, c'est vraiment découper mon travail en plusieurs séquences et en face de chaque séquence, je vais utiliser un outil, une méthode différente qui vont me permettre vraiment de bien travailler cette partie-là sans rien oublier.
- Speaker #0
et puis de revenir plus tard dessus éventuellement, mais en découpant les tâches. Moi, ce que j'aime bien en découpant les tâches, c'est que ça me permet aussi d'aller rechercher une information plus facilement. Par exemple, si je crée une formation, depuis l'audit jusqu'à la création de la formation, des exercices, je la dispense, j'ai des updates, j'ai des feedbacks, etc. Si à un moment donné, j'ai besoin de savoir comment était la concurrence à ce moment-là ou quel était mon type de client ou pourquoi j'avais choisi ce type d'exercice, je vais pouvoir aller chercher l'information très rapidement, la réutiliser ou la mettre à jour.
- Speaker #1
Trop bien. Écoute, moi, je me suis formée il y a un an. au design thinking. Je ne connaissais pas le learning design thinking, mais je vais aller fouiller cette histoire-là. Moi, ce que je retiens de cette formation que j'ai eue en design thinking, c'était qu'on était beaucoup centré sur l'utilisateur. Absolument. Tu vois ? Et ça, je trouvais ça très intéressant de vraiment se concentrer sur la personne finale et aller vraiment vers cette personne utilisatrice. On pense souvent, tu sais, à la plage, le chemin qui a été tracé par la voirie et puis le passage que tous les piétons empruntent. Et finalement, j'ai cette sensation-là qu'en design thinking, on va plutôt venir chercher à utiliser ce chemin-là pour répondre aux besoins le plus directement possible et le plus efficacement possible. Mais j'avoue, je n'ai pas encore assez creusé cette méthodologie très, très riche et je pense que je ferai intervenir. une personne dans le podcast pour ne parler que de ça, parce que je pense qu'il y a vraiment beaucoup à dire.
- Speaker #0
Oui, c'est vrai. Mais effectivement, je ne l'ai pas évoqué, mais tu fais bien de le souligner, c'est quand même une démarche qui est vraiment axée sur l'expérience utilisateur. C'est-à-dire que l'utiliser dans le monde de la formation, ça va permettre vraiment de créer une formation qui est adaptée à tes stagiaires. Donc, c'est ça aussi qui est intéressant. Hormis, donc là, j'ai fait le focus sur la partie itérative, le découpage, mais c'est vrai que l'axe principal, c'est quand même... l'utilisateur final.
- Speaker #1
Oui, mais comme tu disais que la structure était extrêmement importante pour l'utilisateur final, je pense que c'est effectivement un outil très, très, très intéressant. Est-ce que tu peux nous dire un petit peu, quels sont tes prochains projets, ton actu du moment ?
- Speaker #0
Yes, et bien le LXD par exemple que vous m'avez évoqué, je l'utilise et je l'enseigne maintenant. Alors une partie, j'essaie d'épurer au maximum ce que j'enseigne, comme dit Saint-Exupéry, la perfection est atteinte non pas quand il n'y a plus rien à ajouter, mais quand il n'y a plus rien à enlever. Et du coup, mon actus du moment, c'est que je suis en train de recréer ma formation phare, que j'appelle la méthode LUNE, qui permet de créer une formation, de digitaliser des formations en ligne. Et j'utilise du coup le LXD, il y a une partie où j'en parle. Et donc je recrée maintenant des petits groupes. Je fais des cohorts de tout petits groupes, de petites tailles, de quatre personnes, pour être vraiment plus proches, plus adaptables, pour reprendre ce qu'on a dit avant, avec mes stagiaires. Et donc je vais lancer des prochains groupes, ce sera très prochainement, ce sera sur le mois de mai.
- Speaker #1
Le fait de prendre des tout petits groupes, c'est aussi d'individualiser. la proposition que tu fais. Et je pense qu'effectivement, aujourd'hui, l'apprenant, il a besoin de ça. C'est-à-dire que soit effectivement il consomme une information de masse, il va sur YouTube ou autre, ou alors il veut vraiment être accompagné sur son projet à lui. Et là, moi ce que j'entends, c'est vraiment que là, chacun il arrive un petit peu avec sa formation à lui, et il repart après ta méthode avec quelque chose qui est fonctionnel et qui tient la route et qui est commercialisable, j'imagine.
- Speaker #0
Effectivement, c'est vrai que moi c'est plus qu'une formation, c'est au lieu d'apprendre à créer une formation, il existe des formations de conception e-learning ou d'ingénierie ou ce genre de choses-là. Moi, ce que je propose, c'est effectivement de venir avec votre projet et on va travailler ensemble sur votre projet. Donc, c'est un mix entre de la formation et de l'accompagnement, mais en petits groupes qui permet réellement cet accompagnement. J'insiste sur le réellement, c'est qu'il y a vraiment une proximité et le fait d'avoir des petits groupes, ça permet d'avancer sereinement et puis aussi d'avoir, mine de rien, cet effet un peu cerveau collectif et de pouvoir s'entraider, se motiver, car parfois créer une formation, c'est long, c'est du travail, on ne s'en rend pas toujours compte, il peut y avoir des baisses de motivation, et donc en ayant un petit collectif, on va pouvoir vraiment avoir un accompagnement, une formation personnalisée, et à la fin de celle-ci, avoir une formation faite, où soit au moins le module 1 de fait est prêt à être commercialisé.
- Speaker #1
Trop bien. Écoute, on va mettre dans la description toutes les informations pour les personnes qui auraient envie de créer leur formation, qui aimeraient en connaître davantage sur toi, te retrouver sur les réseaux sociaux, parce que on te trouve facilement sur Instagram et LinkedIn, donc on va leur mettre tout ça en barre d'infos. Est-ce que tu aurais un mot de la fin, une petite phrase que tu as envie de partager avec nous ?
- Speaker #0
Avec plaisir, complètement. Donc, moi, ce que je fais en tant qu'ingénieur pédagogique avec une expertise en neurosciences, c'est vraiment ma passion, la formation, la pédagogie, la ludopédagogie. Moi, ce que j'essaie de mettre en place, vraiment, c'est qu'on puisse tous ensemble transcender la formation traditionnelle en e-learning. Ce serait mon mot de la fin.
- Speaker #1
Génial. J'adore les images, les métaphores, comme tu sais le faire, Thomas. Eh bien, écoutez, moi, je suis ravie de ce voyage avec toi. L'envie d'aller chercher plein d'informations complémentaires suite à notre échange. Mon cerveau est super heureux d'avoir échangé avec toi. J'ai hâte de lire les commentaires, surtout si vous n'avez pas compris certains mots parce qu'effectivement, au niveau anglicisme, on était pas mal haut aujourd'hui. N'hésitez pas à nous les mettre en commentaire et on vous expliquera le vocabulaire avec grand plaisir. Merci. et bien merci beaucoup de nous avoir écouté merci Thomas merci à tout le monde au revoir je te remercie d'avoir écouté cet épisode on se retrouve dans 15 jours si cet épisode t'a plu je serais ravie de lire ton commentaire et de voir ton like toi aussi tu peux faire rayonner les soft skills en partageant cet épisode Et pour continuer à les explorer, tu peux t'abonner à cette chaîne ou me retrouver sur tous mes réseaux sociaux sous le nom Morgane Ansperger ou Morgane Facilitation. Je te souhaite une très belle journée. A très vite !