- Speaker #0
Bonjour et bienvenue, je suis ravie de t'accueillir sur Exploration Soft Skills. Je suis Morgane Hansperger, je suis une entrepreneuse créative depuis 2020. Je vais recevoir ici des invités inspirants qui tous les quinze jours vont partager leur histoire. Toi, je t'invite à faire comme mes invités, un petit pas vers de nouvelles habitudes, pour un grand pas qui va développer tes soft skills. Très bonne écoute ! Bonjour ! Bienvenue aujourd'hui dans cet épisode qui me tient particulièrement à cœur parce que je reçois Justine Arma et vous allez vite comprendre que Justine et moi, on a une histoire ensemble et que vous écoutez ce podcast en partie grâce à ma rencontre avec Justine. Bonjour Justine, comment vas-tu ?
- Speaker #1
Salut Morgane, je vais hyper bien merci beaucoup pour ton invitation et toi comment tu vas ?
- Speaker #0
Eh bien écoute, génial, on rattaque la semaine, on est lundi nous quand on enregistre cet épisode et ça me fait hyper plaisir d'échanger et de parler du sujet qui est à mon avis ton expertise c'est le podcasting en tout cas moi quand je me forme, je me forme auprès de ceux que j'étiquette comme étant les meilleurs dans leur domaine Et effectivement, moi, j'ai choisi de me lancer dans le podcasting en me faisant accompagner par toi. Et donc aujourd'hui, c'est un vrai plaisir de t'accueillir. Mais peut-être qu'il y aurait des gens qui ne connaîtraient pas encore tes talents. Donc, est-ce que tu peux te présenter, nous dire un petit peu qui tu es, qu'est-ce que tu fais dans la vie ?
- Speaker #1
Avant de me présenter, merci pour tes mots. Merci, merci, merci de ouf. Merci évidemment pour ta confiance, mais merci pour ça. Ça me touche de ouf. Tu le sais, je te l'ai déjà dit, c'est une grande histoire d'amour entre toi et moi. Merci. Alors qui suis-je ? Qu'est-ce que je fais ? D'où viens-je ? Eh bien, je suis Justine, je suis mentor podcast et business, ce qui veut dire que j'accompagne les entrepreneurs et entrepreneuses à développer leur entreprise, à trouver plus de clients, mais surtout à éviter de s'épuiser, de surcharger leur quotidien et à utiliser le podcast de façon stratégique et intelligente pour développer leur business. C'est ce que je fais en grande partie. Déjà depuis un petit moment, et je me régale, surtout accompagner des entrepreneurs, entrepreneurs comme toi, Marguerite.
- Speaker #0
C'est génial. Mais avant d'accompagner des humains et j'imagine beaucoup de femmes, parce que j'ai quand même l'impression que c'est beaucoup des femmes qu'on retrouve dans tes accompagnements. Comment est-ce que toi, tu as découvert le podcasting ?
- Speaker #1
Alors d'abord en tant qu'auditrice, il faut remonter un petit peu dans le temps. Donc au départ, moi j'ai lancé mon activité, j'ai lancé en 2017-2018 et j'étais social media manager pour les artistes et les pros de la musique. Tout comme toi Morgane, je suis assoiffée de formation, de montée en compétence, d'apprentissage, d'expérimentation, de test, etc. Donc j'étais à la recherche. de méthodes dans l'industrie musicale liées au marketing digital, liées au music business à l'époque et il n'y avait pas grand chose. Et donc en fait, je me nourrissais de plein de choses, je faisais ma petite popote, tout ça. Et donc je suis tombée sur le format podcast puisque ça existe depuis déjà de nombreuses années aux États-Unis. Et donc c'est là où je suis tombée sur des podcasts music business. Et voilà, donc en tant qu'auditrice. Et donc je me suis dit mais mince en fait, il n'y a vraiment pas de ressources. dessus en français. Et donc, c'est là où je me suis dit, en fait, il faudrait que je lance mon propre podcast sur les coulisses de l'industrie musicale. Comme tu le sais, je ne l'ai pas fait, en tout cas pas immédiatement, puisque cette idée-là est arrivée six mois après le début de mon activité, donc mi-2018 à peu près. J'avais le nom, la charte graphique, les invités. J'avais pitché mon projet de podcast à des grands noms de l'industrie musicale. Et je n'ai rien fait. Il a fallu que j'attende un an et demi pour lancer ma première émission qui s'appelle Just In Tunes sur les coulisses de l'industrie musicale. Voilà en gros comment je suis tombée un peu sur le podcast. D'abord en tant qu'auditrice. Ensuite, en tant que j'ai bien envie de lancer, mais je ne le fais pas. Jusqu'à je lance ma première émission et j'en fais mon expertise deux ans après.
- Speaker #0
Mais on sent que tu as eu l'idée. Il y a quelque chose qui a germé. Et en même temps, il y a eu après une période de maturation, de doute, j'imagine. Exactement. pour finalement sauter le pas. Et aujourd'hui, j'ai l'impression que c'est aussi ce que toi tu proposes, c'est-à-dire de permettre aux gens qui sont un peu bloqués à ce stade-là de ne pas perdre un an et demi, j'imagine.
- Speaker #1
Exactement, d'autant plus qu'on peut observer qu'en moyenne, les personnes attendent entre six mois, voire jusqu'à deux ans avant de lancer leur première émission de podcast, avant de lancer leur podcast. Je suis passée par là aussi. Et tu vois, moi, je n'avais pas du tout peur de la technique. J'avais déjà mon studio de création musicale à dispo, donc j'avais déjà tout le matos. Je n'avais plus qu'à m'installer, enregistrer, lancer mes invitations. Et en fait, j'avais hyper peur que ça ne plaise pas, hyper peur que ce soit un flop, hyper peur de tout, et moi-même de me mettre en avant derrière un micro et d'aller questionner des gens, en fait. Tu vois, j'avais peur de tout ça. Et c'est pour ça que je n'ai rien fait, c'est pour ça que j'ai toujours fait passer avant mon propre projet, les projets de mes clients, jusqu'à ce que je décide d'arrêter de travailler dans la musique en me disant non, moi en fait j'en peux plus de cette industrie j'arrête tout, je lance mon podcast. Comme ça, je montre comment ça se passe dans l'industrie musicale, j'aide les artistes et les pros à développer leurs projets sans faire appel à mes services, mais en tout cas qu'ils comprennent ce dont il est question dans cette industrie, que ce n'est pas tout beau, que ce n'est pas tout rose, et que ce n'est pas juste mettre une chanson sur YouTube qui va faire une grande carrière. Il y a plein de gens, il y a des métiers, et donc ça, il était question de les dévoiler. Et c'est comme ça que j'ai lancé mon émission, en disant en fait, j'arrête de bosser dans la musique, et je lance ce podcast parce que ça me... C'est bon, il faut y aller, il faut y aller. Et en parallèle, c'est comme ça que j'ai commencé à devenir mentor business, puisque toute l'année 2020, j'ai accompagné des entrepreneurs, entrepreneurs à créer et ou développer leur entreprise. Et moi, je faisais de mon côté mon podcast et je vivais ma meilleure vie, confinée, et c'est trop bien. Et puis au fur et à mesure, il y a des entrepreneurs, entrepreneurs qui ont vu l'impact de mon podcast, qui n'avaient rien à voir avec l'entrepreneuriat. et qui m'ont demandé de les accompagner aussi à lancer leur propre podcast. Et c'est comme ça qu'au fur et à mesure, j'ai testé la transmission de ce que j'avais déjà fait, j'ai testé des nouveaux outils, j'ai amélioré ma façon de produire du podcast et c'est comme ça que j'ai créé ma méthode qui s'appelle Mova. Ok.
- Speaker #0
Et pour ton premier podcast, combien de temps est-ce que ça a pris pour que ça fonctionne, pour que ça décolle, pour que tu vois des retours ?
- Speaker #1
Alors, il y a eu un... un échec au lancement de ce podcast, c'est-à-dire qu'il devait normalement être mis en ligne genre octobre 2019 à peu près. Septembre 2019, je monte à Paris, j'avais une super première interview à enregistrer et en fait, l'interview ne s'est pas enregistrée, il y a eu un bug technique, complètement. Moi, j'avais sorti le grand truc genre location coworking, petit chai latte, petit cookie, vraiment c'était un date de podcast de ouf, tu vois. Et au bout de 30 minutes, je m'aperçois qu'en fait, mon iPad s'est mis en veille et que l'enregistrement s'est arrêté. Je sors du coworking, je suis en pleurs, j'appelle mon copain, je dis Ah, c'est bon, c'est pas pour moi, c'est nul, je suis nulle, nanana, c'est quoi cette histoire, qu'est-ce que je veux de plus ? Je sais pas quoi, je rentre à Lyon. Et puis je me dis Non mais attends, on peut pas faire ça comme ça, c'est pas possible, tout était prêt en fait ! et donc je me dis non non mais je vais bosser à fond tout seul pendant trois mois j'ai contacté des personnes que je connaissais déjà pour bien me mettre la technique en tout cas mes propres outils en mode confiance tu vois et pourtant je sais que j'avais pas peur la technique c'était le cas mais je n'avais pas imaginé que j'allais pouvoir rencontrer des problèmes techniques justement et donc j'ai bossé à fond pendant trois mois et mon podcast est sorti officiellement début 2020 janvier 2020 un truc comme ça Et puis en fait, six mois après, il a été nommé dans la catégorie podcast de l'année au Social Music Awards. Il m'a permis de faire partie d'un réseau indépendant de la filière musicale qu'on appelle la Nouvelle Onde. Donc, je faisais partie des 30 personnes de moins de 30 ans qui innovent et font bouger les choses dans l'industrie musicale. La raison d'être même de mon podcast à l'époque, c'était ça. C'était on lève le rideau et voici quels sont les acteurs, actrices de l'industrie musicale et comment est-ce qu'on travaille avec ces personnes-là. Donc en fait la mission des podcasts au bout de six mois, elle était faite en fait. Et c'est à ce moment-là que j'ai un peu quand même halluciné sur le nombre de retours que j'avais parce que très rapidement ça a pris et le nombre d'opportunités que ça m'ouvrait alors que je ne travaillais plus dans l'industrie musicale et que du coup j'aurais réhanté en fait les demandes à l'extérieur en disant mais non, moi je ne fais plus ça, moi je ne fais pas ci, mais attends, par contre je connais cette personne-là qui peut t'aider, etc. Et c'est là que j'ai commencé à tilter en me disant c'est impressionnant tout ce que ça peut créer comme opportunité. comme point positif, comme réseau, comme rencontre, comme montée en compétence, etc. Et voilà, en fait, je suis tombée encore plus en amour du podcast, du média en tant que telle, en tant qu'auditrice, mais aussi en tant qu'hôte et productrice.
- Speaker #0
Très bien. Et est-ce que tu penses qu'aujourd'hui, il est intéressant de lancer son podcast ?
- Speaker #1
Complètement. En fait, il n'y a pas de raison de ne pas lancer un podcast en dehors de je ne sais pas de quoi je vais parler et tu as envie de parler de tout, ou tu ne sais pas à qui est-ce que tu t'adresses, ou alors tu n'as pas de temps à y dédier. Là, c'est vraiment, on va dire, les trois points clés où je suis là en mode ok, attends, attends, attends, on va réfléchir un petit peu, est-ce que c'est vraiment nécessaire ou pas, est-ce que c'est le moment, etc. Sinon, en fait, à partir du moment où on a un sujet... qui nous passionne, qui est viscéral, on a une cible, on sait à qui est-ce qu'on veut s'adresser, on sait ce qu'on veut dire et à qui, et on a un peu de temps à y consacrer, et ben let's go en fait, vraiment. Si on s'arrêtait au nombre de podcasts ou au nombre d'émissions qui sont déjà disponibles, dans ces cas-là on arrêterait de créer de nouveaux comptes Instagram, on arrêterait de créer des chaînes YouTube, on arrêterait de créer des groupes privés sur Facebook, des comptes WhatsApp, etc. On s'arrêterait de vivre si on se disait qu'il y avait déjà beaucoup trop de monde. L'idée, c'est de pouvoir trouver sa différenciation par son sujet. par son angle d'attaque, évidemment par sa personnalité, mais surtout à qui est-ce qu'on s'adresse. Et c'est là, en fait, qu'on peut tout miser.
- Speaker #0
Oui. Et ce que je trouve hyper intéressant avec ce que tu proposes, c'est aussi que tu montres qu'on n'a pas besoin d'y passer ces journées entières, qu'on peut faire ça de manière simple, de chez soi, entre guillemets, vraiment avec du matériel qu'on a à investir un petit peu, mais voilà. Et qu'on peut aussi être écologique avec soi tout en faisant un truc qui est fun et qui est cool.
- Speaker #1
Oui, oui, totalement. Et comme tu l'as dit, l'écologie personnelle, c'est aussi quelque chose, c'est un peu mon cheval de bataille. Parce que j'ai moi-même créé une usine à gaz dans mon entreprise et dans mes différents projets. Parce qu'au départ, dans Just Intuned, mais ça me prenait jusqu'à deux jours de podcast par semaine sur une émission de podcast avec laquelle je ne voulais même pas faire de business. C'était comme si j'avais lundi et mardi Just Intuned, mercredi, jeudi, projet client et vendredi. Attends, faut que je fasse quand même mon business et de l'auto-formation. Et en fait, je m'étais retrouvée avec des semaines, mais genre juste imbuvable. C'était insupportable, tu vois. Et donc, c'est comme ça que j'ai amélioré mes outils, ma façon de faire pour repasser en mode genre, attends, je commence à souffrir dans mon podcast, t'es clairement pas salidée. Comment est-ce que je fais pour trouver le process, les actions ? qui, un, vont me faire plaisir et deux, vont m'aider à aller très rapidement et de façon efficace aux résultats attendus.
- Speaker #0
C'est super intéressant, super important en fait, parce que le but, c'est aussi que ce podcast, moi dans mon cas, contribue à l'expansion de mon business et contribue à l'expansion de ma légitimité, de ma reconnaissance. Donc, moi, je trouve ça très intéressant et qu'on soit entrepreneur ou qu'on fasse autre chose finalement, parce que... Peut-être que toi, dans les personnes que tu accompagnes, il y a des gens qui sont salariés et qui lancent un podcast sur la passion qu'ils ont de, je ne sais pas, de la lecture ou des tarots, ou je ne sais quoi.
- Speaker #1
Totalement, totalement. Alors c'est vrai que MOVA, comme il est construit, est vraiment lié à la création d'un podcast et l'intégration de ce podcast dans une stratégie marketing de attirer des clients et les amener à devenir des prospects qualifiés et puis des clients. C'est vraiment ça que je guide à faire, que j'invite à faire. Mais effectivement, moi-même, je suis l'exemple même de la création d'un podcast passion et non pas business. Tu vois ? Et même là, justement, l'idée, c'est de garder cette passion et de garder le temps qu'on a envie dédié à cette passion disponible et de ne pas se dégoûter de ce sujet ou de cette passion.
- Speaker #0
Tu vois ? Et qu'est-ce que tu as appris sur toi en créant ton podcast ?
- Speaker #1
Plein de choses. Déjà que j'étais capable de le faire. Ça, c'était vraiment le step 1. Genre, OK, j'ai réussi à mener ce projet de A à Z, même si j'ai mis un an et demi à le faire, il est fait, il est là. Ensuite, oser. Oser aller contacter des gens qu'on ne connaît pas spécialement, des personnes qui nous font rêver, des personnes qu'on a dans le viseur depuis des mois, voire des années et on se dit Oh, qu'est-ce que j'adorerais pouvoir lui poser mes questions Voilà le prétexte, on a un podcast, on a cette personne, on y va. Donc c'est pouvoir oser aller vers l'autre. La prise de parole, évidemment, puisque quand on est derrière un micro, même si là tu me vois bouger mes mains, tout ça, tout ça, il n'y a que toi qui me vois. Donc, la prise de parole est améliorée parce que tu choisis les bons mots, ceux qui ont le plus de sens. Tu structures ta pensée également, tu apprends à articuler, tu respires. Chaque mot a un son et un sens. L'idée est donc de bien les utiliser. Et donc, du coup, dans la vraie vie, quand tu communiques des choses, quand tu pitches, quand tu as envie de convaincre. quand tu es passionné par un sujet, c'est plus simple parce que tu as appris à le faire derrière ton micro. Donc, c'est vraiment de monter en compétence dessus. Ouais, structurer la pensée également. Et monter en compétence technique. Il fallait bien commencer à se dire, OK, par quoi est-ce que je commence pour m'enregistrer ? Qu'est-ce qu'il me faut comme outil ? comment est-ce que je diffuse, comment est-ce que je fais de la promotion, donc quels sont les canaux que je vais utiliser à côté. C'est vraiment un panel complet de différentes montées en compétences, que ce soit humaines, personnelles, mais aussi techniques, d'un point de vue peut-être un peu plus pro.
- Speaker #0
Oui, complètement. Moi, je dois dire que j'ai beaucoup progressé comme toi sur la partie prise de parole, mais aussi parce qu'étant en charge du montage, eh bien, tu te retrouves face à toi-même, face à ta voix, face à la voix de ton invité, mais c'est vrai que moi, j'ai aussi fait du solo ou même l'épisode pilote qui a vraiment été une révélation pour moi. Écouter sa propre voix, ce n'est vraiment pas un exercice qui est facile, c'est un step à passer, je pense. Et accepter de faire du montage et de corriger, c'est aussi beaucoup travailler sur sa prise de parole.
- Speaker #1
Oui, totalement. Surtout qu'on n'a pas du tout l'habitude de s'entendre, vraiment, puisque nous, quand on parle, ce qu'on entend, c'est notre voix à l'intérieur de nous-mêmes. Tu sais, je ne suis pas en train d'être totalement perché, mais c'est vraiment les vibrations de ta voix sur tes propres os, en fait, dans ton corps. Et donc là, de par l'extérieur, tu es là genre, mais c'est vraiment ça ma voix, il peut y avoir un petit choc. Je ne sais pas si ça te l'a déjà fait, mais tu sais, avant, on enregistrait notre voix sur des répondeurs. Bonjour, vous êtes bien sur les répondeurs, blablabla. Eh bien, en fait... à l'époque déjà, de s'écouter. Sur ce répondant-là, t'es là genre, mais c'est vraiment moi ? C'est quoi cette voix ? T'entends réellement ça ? Un peu le choc. Et bien là, c'est la même chose. T'es confrontée à ta voix, à tes tics de langage, à ton énergie, à... Et là, tu vois tous tes défauts. Et du coup, t'es obligée de prendre du recul, prendre de la hauteur et surtout de faire baisser ta jauge de perfectionnisme. Parce que sinon, tu passes une éternité en montage et tu t'auto-censures et donc tu perds. l'essence même de ton podcast.
- Speaker #0
Complètement. Et d'ailleurs, c'est pour ça que mon épisode 0 de présentation, j'avais décidé de l'enregistrer en une fois et je l'ai diffusé en une fois. Et je suis par contre partie de ça pour améliorer tout ce qu'on suivit. Et ça, c'est vraiment le cadeau que je me suis fait. C'est de ne pas repousser, de réenregistrer ça 20 000 fois. J'ai gardé l'essence de l'énergie et de l'impulsion que j'avais la première fois que tu fais quelque chose. Et par contre... sur tous les suivants, j'ai amélioré tous les tics, les hésitations, les silences, le rythme, les calibrages de micro, les réglages techniques, il faut quand même en parler. Et tout ça, tu l'améliores au fur et à mesure ensuite. Mais je garde des traces de ce premier démarrage. Donc désolé pour les auditeurs qui écoutent l'épisode 0. Ça permet de voir la progression.
- Speaker #1
Totalement, totalement. Rien que pour toi, te rendre compte de tout le chemin que tu as parcouru. ta montagne que tu as réussi à gravir qui encore je la vois derrière toi mais oui et puis aussi aux auditeurs et aux auditrices moi je trouve que tu vois mes épisodes zéro et pourtant du coup j'en ai deux le premier épisode zéro sur Justin Tunes et l'épisode zéro sur Réveille ton bis donc ma deuxième émission de podcast dédiée aux entrepreneurs et entrepreneurs donc qui est vraiment le podcast dédié à mon business j'aime pas d'ouf et pourtant j'ai eu droit à deux épisodes zéro différents et je suis là genre mais j'aime pas de ouf tu vois Ça a fixé une image de moi dans le temps. qui évidemment s'est perfectionnée, je pourrais très bien me dire Non, non, mais attends, l'épisode 0, c'est quand même l'épisode le plus écouté, je vais les reenregistrer, nanana, tout ça. Mais non, parce que je trouve que c'est hyper important, moi en tant que mentor, formatrice, coach en podcast et en business, de pouvoir montrer cette phase de progression justement et de se dire Ok, le jour où j'enregistrerai mon épisode 0, pourtant j'avais déjà plus d'une centaine d'épisodes à mon actif sur l'autre émission, il est totalement imparfait. mais il a le mérite d'exister. Et on voit ma progression entre, si tu veux, 2019, puis 2021 sur Réveille ton 10, et puis aujourd'hui. Donc, il donne de l'espoir, il donne de la chance, et surtout, il fait baisser ce curseur de il faut absolument que ce soit parfait pour lancer Complètement.
- Speaker #0
Il faut que ça reste naturel, spontané, comme si, en fait, finalement, on était en direct avec notre auditeur en train d'échanger. et de discuter. Enfin, quand on a une discussion avec quelqu'un, ce n'est pas un truc aseptisé où tu pèses chacun de tes mots et où tu dis, non, on la refait. J'en refais ma phrase. Et tu recommences. Ben non, ça ne se passe pas comme ça, une conversation. Donc, moi, j'imagine que mes auditeurs, effectivement, ben voilà, s'il y a un moment donné où il y a un blanc, il y a une chose qui ne se passe pas comme prévu, ben c'est OK aussi,
- Speaker #1
quoi. Totalement.
- Speaker #0
Dis-moi, quels sont tes prochains grands projets pour cette année 2024 ?
- Speaker #1
Hum. Alors, à l'heure où on se parle, je suis en train de mettre en ligne un nouveau podcast. On ne m'arrête plus. Et pourtant, à chaque fois que j'accompagne un ou une entrepreneuse à lancer son podcast, j'ai l'impression que c'est mon podcast. Donc, je ne fais que des lancements, que des créations. C'est génial. Mais là, je change de format. C'est un podcast qui est privé. Donc, ce podcast s'appelle Podcast ton bise. Et c'est littéralement un podcast privé, un peu sous format formation audio gratuite. Grosso modo, c'est sur inscription et tu vas avoir un accès unique et en plus qui va s'autodétruire. Tu as 10 jours pour consommer ce podcast qui a 7 épisodes totalement. Et l'idée en fait, comme je l'ai monté sous format formation audio gratuite. La promesse de ce podcast privé, c'est attire des clients et vends tes offres facilement avec ton podcast en seulement deux heures par semaine. Je suis littéralement ta mentor dans ta poche pour t'aider à trouver l'impulsion, la stratégie et dépoussiérer sans doute ce podcast qui traîne dans un tireur depuis bien trop longtemps et de passer à l'action et donc de rejoindre Mova ensuite. Ça, c'est le projet. Ça fait plusieurs semaines que je travaille dessus. parce que c'est un autre format, parce que c'est pas la même ligne éditoriale, parce qu'il y a aussi de la technique, parce que du coup tu as 10 jours et au bout de 10 jours, le podcast, il n'y a plus accès. Et tu ne peux même pas le trouver sans inscription sur les plateformes d'écoute. C'est vraiment quelque chose de très particulier. Donc c'est mon projet. Et puis MOVA, MOVA en long, large et en travers, ça fait plusieurs années, MOVA, je l'ai créé. Donc MOVA, c'est mon programme d'accompagnement sur 12 semaines. pour créer et lancer un podcast. Et surtout, sans y passer toute sa vie. Donc, clairement, c'est ma méthode. Moi, j'y passe deux heures par semaine. Donc, en tout cas, je te donne tout ce dont tu peux avoir besoin pour en faire de même et créer ta propre méthode et tes propres process. Donc, MOVA, je l'ai créé en 2021. Je ne fais que le tester, l'expérimenter, l'ajuster. Donc là, je suis en chantier refonte. J'ai très hâte. Il va y avoir une nouvelle mentor qui va aussi intégrer MOVA pour épauler aussi les entrepreneurs et entrepreneurs dedans. Voilà, il y a des ajustements et ça me fait vibrer un maximum. C'est mes gros sujets 2024. C'est améliorer encore plus Mova, c'est pouvoir accueillir encore plus de personnes dedans parce qu'aujourd'hui les places sont limitées parce que mon temps est limité. Donc c'est vraiment ce sujet-là. Et mon autre gros projet 2024 qui fait ma vie. Voilà, je trouve que c'est un gros projet.
- Speaker #0
Trop bien. Et je trouve que c'est intéressant ce que tu mets comme contrainte d'avoir un certain laps de temps pour faire la formation parce que sinon, c'est des formations que tu commences et que peut-être tu finiras jamais. Et ça ne t'aide pas finalement à lancer ton projet. Moi, quand j'ai intégré Mova, je savais que j'avais trois mois. Au bout de trois mois, mon podcast serait sorti. Et nous, on a encore mis une contrainte supplémentaire, c'est qu'il est sorti moins de deux mois après. Mais oui,
- Speaker #1
toi, tu as été une super fusée.
- Speaker #0
Nous, on a été lancés. On a dit qu'on le sort en 2023. C'était mon objectif de 2023. Et effectivement, il est sorti en 2023. Mais je trouve ça génial de mettre des contraintes. Et après, par contre, à l'intérieur de ces contraintes, d'être complètement libre. Et puis, on fait des trucs imparfaits. Ce n'est pas grave. On essaye. Et effectivement, les premiers invités qu'on invite, ce sont des gens fantastiques, mais proches de nous, qui sont bienveillants, qui vont effectivement tester aussi. faire des feedbacks sur le process qu'on a mis en place, et on réajuste, on bouge les curseurs en permanence. On est des petits artisans, en fait.
- Speaker #1
Totalement, totalement. Et puis, pour rebondir sur l'aspect contrainte, c'est sûr que je trouve que c'est important qu'il y ait ce laps de temps de 12 semaines d'accompagnement pour vraiment créer l'engagement, le rythme, la dynamique de Ok, maintenant, on va arrêter de tergiverser, on va suivre ce qui est proposé et on y va. Toi, tu l'as lancé en un peu moins de deux mois. Clémentine l'a lancé, je crois, en 31 jours. Et il y a des personnes qui suivent, qui mettent tout en place pendant trois mois et qui disent Ok, maintenant c'est bon, c'est tout prêt. Je vais continuer de prendre de l'avance, mais il sortira un peu plus tard. Et donc, pendant tout ce temps, les personnes continuent d'enregistrer et faire la petite vie du podcast. Pour le jour J, il y a presque plusieurs semaines, voire plusieurs mois d'épisodes déjà enregistrés. Chacun sa façon de faire, mais moi, en tout cas, ce rythme 12 semaines et on y va c'est clairement ça. Après, tu vois, tu as toujours accès à la plateforme de formation, tu as toujours accès au groupe privé et ça, c'est hyper important. t'accès aux mises à jour parce que je suis également podcasteuse et entrepreneuse donc je suis toujours en train de faire des micmacs de nouvelles techniques d'observation de formation pour améliorer ma vie d'entrepreneuse et de podcasteuse pour gagner du temps pour être encore plus efficace pour avoir encore plus de visibilité donc
- Speaker #0
je mets constamment à jour le contenu et donc bah du coup toi tu vas pouvoir continuer d'évoluer et d'améliorer ta propre méthode et puis je pense que pour les filles enfin je dis les filles parce que c'est vrai que ce sont souvent des femmes qui arrivent chez chez mauva mais c'est aussi intéressant de voir qu'elles ne se sont pas lancées dans un truc qui ne va pas aboutir. C'est-à-dire qu'elles se rendent compte aussi qu'il y a des filles qui sont passées par là et qui ont le podcast qui est lancé et qu'on peut avoir des suggestions pertinentes à faire à ces jeunes pousses de podcasteuses et qu'on peut même apprendre beaucoup d'elles aussi. Donc je pense que ça, c'est très intéressant de mettre dans cette petite pépinière toutes ces jeunes pousses de podcasteuses.
- Speaker #1
En parlant de pépinière, ça me fait penser que nous sommes en mars et que je vais pas tarder à passer du temps aussi dans mon jardin. Tu vois, ça, ça fait partie de mes projets. J'ai un potager de 100 mètres carrés et quand je suis pas derrière mes ordinateurs ou derrière mon micro, je suis dans mon potager. D'ailleurs, si tu me cherches à un moment donné courant de l'été, je serai en train de récolter des courgettes ou de faire de la confiture à un moment donné, ça c'est sûr.
- Speaker #0
C'est trop bien ça. Et à un moment donné, est-ce que tu t'es dit je vais me lancer dans le podcast maraîcher ? Ou faire quelque chose pour aider les gens à lancer leur potager.
- Speaker #1
Ah non, mais arrête, arrête. J'ai failli, j'ai failli littéralement me dire, je vais ouvrir un truc de panier. Genre, en fait, dans mon potager de 100 mètres carrés, et comme je suis panée à la campagne, évidemment qu'il y a eu beaucoup de tests. Et donc, la première année où on est arrivés à la campagne, je crois qu'on avait plus de 40, peut-être même plus, 40 pieds de tomate. disponible dans le jardin sans compter les courges les courgettes et les salades et bref c'était un truc de ouf et toi tu es là avec tes 40 pieds de tomates et à la joie ok je veux bien tomates séchées tomates machin sauce tomate et mais tu vas y tomates mozza fin en fait tu manges que ça et je me suis dit mais en fait non mais va y avoir de la déperdition je peux pas tout mettre en bocaux parce qu'évidemment les reflets faire les bocaux et c'est à stériliser tout le tintouin et donc je me suis dit non mais en fait il faut que peut-être que je pourrais créer un réseau de personnes qui ont donc des particuliers qui ont trop de choses dans leur potager et qui pourraient y mettre à disposition pour avoir un truc anti-gaspi. je commence à y réfléchir, je me dis attends, attends, attends Justine, t'as un studio de musique, t'as ton business, t'as deux émissions de podcasts, t'as une équipe, tu passes déjà du temps dans ton potager, en fait à un moment donné tu peux pas genre juste tout faire parce qu'en fait en voulant tout faire je ralentis aussi pas mal de choses. Je me dis bah non, non, non, on va garder ça pour le plaisir, on va distribuer aux proches, on va distribuer aux voisins, on va faire de l'échange, on va faire son petit truc, son petit micmac et puis voilà. Mais du coup chaque année du coup on fait attention sur le nombre de semis et encore tu vois cette année... Donc, je te parle de l'été 2023. Il a fallu qu'on enlève, plutôt que prévu, nos potirons et potimarons. Je te jure. C'est parce que si je les laissais avant octobre, c'était des carrosses. Genre, je montais dans une citrouille, je pouvais partir. Truc de ouf. Et là encore, on a dû attendre de voir tous mes proches pour faire des grosses parts de potirons. Mais non, c'est un truc de fou, tu vois.
- Speaker #0
Oui, mais du coup, pareil que dans le business, finalement, tu réajustes, tu te lances, tu n'hésites pas, tu sèmes. Et après, tu vois ce que tu récoltes. Je trouve ça très intéressant cette métaphore potagère qui complète ma métaphore de la montagne du potager.
- Speaker #1
Totalement. Et tu vois, je suis la team genre je travaille beaucoup pour trouver la méthode qui va me correspondre et me faire passer le moins de temps pour un max de résultats. Donc, on a monté une serre sur le potager. On y a mis des gouttières parce que les récupérateurs d'eau étaient vachement longs du potager. Ça mettait trop d'efforts pour les arrosoirs machin. Du coup, on a monté ça. On a mis des récupérateurs d'eau. On a mis des oeillats, donc le but du jeu c'est quand même de continuer à être dans le pot de tajé, en y passant le moins d'efforts possible, notamment porter le moins d'arroseurs possible. Donc au fur et à mesure, on affine le truc, genre ok ça ça fonctionne, ça c'est relou, est-ce qu'on a une autre solution pour arrêter de faire ça, sans pour autant faire crever nos plantes, etc.
- Speaker #0
Franchement, je trouve que tu modélises parfaitement ce que tu prônes dans l'entrepreneuriat, dans le domaine personnel et dans le domaine familial. Et ça, c'est vraiment ça les soft skills finalement. C'est des choses que tu développes au cours de ta vie et que tu réutilises. En fait, tu muscles un muscle que tu vas réutiliser après pour d'autres choses. Donc, c'est la parfaite illustration de ça. Un bravo, félicitations. Est-ce que tu aurais un mot de la fin pour les personnes qui nous écoutent ?
- Speaker #1
Ah là là, j'en ai plusieurs. Aïe, aïe, aïe, comment choisir ? Tu vois, regarde comment choisir. L'idée, en tout cas mon idée, c'est de partir du principe que de choisir quelque chose, ce n'est pas renoncer à autre chose. C'est simplement décider que le choix que l'on fait aujourd'hui, bon ou mauvais, ça on le saura plus tard, c'est le choix qu'on va faire, sur lequel il faut être focus pendant un temps déterminé avant de passer au plan B, C, etc. J'avais beaucoup de frustrations et tu vois bien, j'ai plein de projets tout autour du ventre, entre les émissions de podcast, entre les paniques courgettes, entre les sites de création musicale. Bref, je pourrais développer énormément de choses. Sauf qu'il y a un moment donné, il faut faire un choix pour donner à ce projet-là toutes les chances de réussite. Exemple encore plus concret, type potager, je fais plein de semis. Je vais planter je ne sais combien de potirons, imaginons, dans plein de petits godets différents. et puis je vais les placer au fur et à mesure dans mon potager. Il y a certains que je ne vais pas placer tout de suite parce que manque de place, je ne sais pas trop comment, etc. Je les laisse dans le petit pot. C'est simple, ceux qui sont restés dans le petit pot et qui sont à côté attirent moins mon attention, ils grandissent beaucoup moins. Alors que ceux qui sont sur mon potager, sur lequel j'ai passé du temps et de l'énergie, vont beaucoup grossir. C'est la même chose. Quand on choisit, on ne renonce pas, juste on se focus et on nourrit le choix qu'on vient de faire.
- Speaker #0
C'est ça. En fait, tu choisis d'arroser. tel ou tel endroit de ton potager ou de ton projet finalement pour aller vers là où tu as envie d'aller exactement et bien écoute merci beaucoup Justine pour tout ça on met en dessous dans la description toutes les infos pour tous ceux qui voudraient en savoir plus sur ce que tu fais aller écouter les podcasts en savoir plus sur MOVA et je vous dis merci beaucoup pour votre écoute merci à toi Marguerite n'hésitez pas à lancer votre podcast vous aussi ou à nous dire en commentaire si vous avez eu un jour cette envie de lancer votre propre podcast et sur quoi.
- Speaker #1
Très bien, merci beaucoup Morgane.
- Speaker #2
Je te remercie d'avoir écouté cet épisode. On se retrouve dans 15 jours. Si cet épisode t'a plu, je serais ravie de lire ton commentaire et de voir ton like. Toi aussi, tu peux faire rayonner les soft skills en partageant cet épisode. Et pour continuer à les explorer, tu peux t'abonner à cette chaîne ou me retrouver sur tous mes réseaux sociaux sous le nom Morgane Ansperger ou Morgane Facilitation. Je te souhaite une très belle journée. A très vite !