- Speaker #0
Bonjour et bienvenue, je suis ravie de t'accueillir sur Exploration Soft Skills. Je suis Morgane Hansperger, je suis une entrepreneuse créative depuis 2020. Je vais recevoir ici des invités inspirants qui tous les quinze jours vont partager leur histoire. Toi, je t'invite à faire comme mes invités, un petit pas vers de nouvelles habitudes pour un grand pas qui va développer tes soft skills. Très bonne écoute ! Bonjour à toutes, bonjour à tous, je suis ravie aujourd'hui de vous présenter Carole Fortuna. Bonjour Carole, comment vas-tu ?
- Speaker #1
Bonjour Morgane, je vais très très bien, bonjour tout le monde !
- Speaker #0
Je suis ravie de vous présenter Carole aujourd'hui. On a eu l'occasion de se rencontrer plusieurs fois. Elle m'a également invitée sur son podcast. On vous mettra les liens en dessous pour que vous alliez écouter cet épisode et tous les autres parce que tu as un podcast qui est vraiment... Très régulier, je ne sais pas comment tu arrives à faire, ça m'intéresse énormément de savoir comment tu fais pour arriver à avoir autant d'épisodes qui sortent aussi rapidement, bravo à toi. Est-ce que tu peux te présenter un petit peu à ma communauté, dire un petit peu qui tu es, où est-ce que tu vis et quelle est ton activité, quel est ton talent ?
- Speaker #1
Alors, je suis Carole Fortuna, j'ai créé l'entreprise Communisson il y a maintenant 9 ans. et donc je suis libératrice de votre envie en deux mots de votre communication et de votre joie En fait, j'accompagne les personnes à consolider les fondements de leur être, que ce soit au niveau de leur sphère intime, personnelle ou professionnelle. Et j'accompagne aussi les entreprises à concilier qualité de vie au travail et mieux-être des collaborateurs. Et pour tout cela, pour arriver à cette résolution-là, pour moi tout passe par la confiance en soi, la communication et la joie. Alors c'est vrai que j'ai différents outils à ma disposition pour pouvoir accompagner. Ce sont donc la musicothérapie, le yoga du rire, la formation en communication humaine, le coaching de vie, la libération de la voix et plein d'autres, mais je ne vais pas tout vous citer. C'est l'avantage de l'âge, c'est qu'on a acquis beaucoup d'outils dans son escarcelle.
- Speaker #0
Complètement ! Et puis on l'entend, tu as un rire qui est communicatif, on a envie de te suivre dans le rire très spontanément et j'admire vraiment ça, je trouve ça formidable. Mais du coup, ça veut dire que tu accompagnes à la fois des gens individuellement, mais aussi des gens à l'intérieur d'entreprises, c'est ça ?
- Speaker #1
Tout à fait. En fait, lorsque j'ai créé mon entreprise, moi je viens du monde de l'entreprise justement, où j'ai été pendant plus de 30 ans salariée. Et en fait, je cherchais absolument à concilier ma passion de la voix parce que parallèlement à ma vie dite professionnelle dans une entreprise, je suis chanteuse lyrique et je cherchais à concilier ma passion de la voix et du développement de l'humain. et c'est ainsi qu'est née Communition, mais en même temps j'avais envie de me faire plaisir et me faire plaisir c'est pouvoir travailler avec des personnes complètement différentes des environnements différents parce que ça me correspond et que je suis tout aussi capable d'être à l'aise, alors ça c'est un sacré soft skill, l'adaptabilité je suis tout à fait capable d'être aussi bien à l'aise dans le monde de l'entreprise que dans un face-à-face avec quelqu'un au niveau personnel, que dans le monde aussi de l'handicap et de la maladie, parce que j'intègre ce monde-là, entre autres, par le biais de la musicothérapie, du yoga, du rire ou du chant. Donc, j'ai cette compétence d'adaptabilité et je m'ennuierais sincèrement si je ne me concentrais que sur une typologie de personne ou d'environnement.
- Speaker #0
Oui, ce serait un petit peu trop routinier, en fait, ta proposition également. Le fait de pouvoir piocher dans cette petite valise de plein d'activités te permet aussi de proposer quelque chose de plus riche aux gens que tu accompagnes.
- Speaker #1
Exactement, de toute façon, ce qui se passe et ce que je vis et j'apprends aussi dans le monde de l'handicap et de la maladie me sert pour le monde de l'entreprise. Ce que j'apprends et ce que je vis dans le monde de l'entreprise me sert aussi pour le monde du personnel. Donc, c'est vraiment un cercle vertueux qui se passe. Voilà, donc, et moi, je suis un peu ce relais. dans ces différents mondes aussi il y a un livre qui parle de l'autisme qui est un livre que j'ai beaucoup apprécié qui parle de la planète de la planète autisme, de la planète la mienne, ben là en fait j'oeuvre dans différentes planètes et j'aime ça et donc je viens porter les côtés, les bons côtés de chaque planète aux autres planètes je suis un peu une voyageuse interplanétaire
- Speaker #0
les voyages dans l'espace nous ça nous parle à Exploration Soft Skills il y en a toujours Facilite Astro, il est toujours sur mon micro j'ai toujours des astronautes à côté de moi partout, une fusée des astronautes, donc tu vois nous les voyages dans l'espace ça nous connait ici à Exploration Soft Skills ce que je trouve intéressant c'est que dans la notion d'adaptabilité cette soft skills adaptabilité, il y a aussi une façon de dire oui. On dit oui à l'improvisation, à ce qui peut arriver, et on accepte cette part de non... Comment on peut appeler ça ? De non-maîtrise, de la situation.
- Speaker #1
C'est ça, c'est dire oui à l'imprévu, c'est dire oui aussi à la différence. Et ça, c'est une soft skill que j'ai acquise, mais que j'avais sûrement en moi déjà, que j'avais déjà en moi depuis longtemps. Mais elle s'est vraiment développée quand je me suis formée à la musicothérapie. Parce qu'un musicothérapeute, quand il... On dit... à toute nouvelle situation, nouvelle perception et nouvelle mise en action. Et c'est tout à fait ça. C'est-à-dire que quand je travaille, par exemple, avec des personnes qui sont dans le non-verbal, dans la non-communication, moi j'arrive, je pose un cadre, et puis à l'intérieur, je ne sais pas l'avance qui va se passer, et je vis l'instant présent. Alors je dis ça pour le monde de l'handicap. Mais attention, quand j'interviens dans le monde de l'entreprise, c'est pareil, je pose un cadre. je viens quand même là avec quelque chose de plus affirmé parce que j'ai un déroulé. Mais dans ce déroulé qui est une ossature, je ne sais pas ce qui va se passer et comment ça va se dérouler. Donc je ne sais pas comment expliquer ça. C'est-à-dire qu'il va se passer des choses et que l'ossature de mon intervention, qui est bien présente et qui est bien stable, elle va peut-être s'agrémenter de fils de couleurs différents que je n'avais pas prévus. voilà,
- Speaker #0
je ne sais pas si je suis claire dans mon image en tout cas la métaphore me parle évidemment,
- Speaker #1
évidemment beaucoup sur toutes les métaphores ça te parle bien en plus,
- Speaker #0
complètement mais cette histoire aussi d'avoir la métaphore de l'os et du muscle c'est vraiment la métaphore nous qu'on utilise dans les soft skills tu vois, on dit que tout ce qui est de l'ordre de nos valeurs de ce qu'on est depuis la naissance tu vois, ce serait l'os de notre corps, et que le soft skills, ce serait le muscle. C'est la chose qu'on va venir développer. C'est-à-dire, si tu viens stimuler ta créativité, tu vas faire grossir le muscle créativité. Si tu viens stimuler l'audace, c'est plutôt l'audace. Si c'est l'organisation, l'organisation va plus se développer. Si tu stimules moins, ça va s'atrophier légèrement. Mais si tu en as à nouveau besoin, c'est exactement comme le muscle. Il va se remobiliser beaucoup plus vite. T'auras beaucoup moins de courbatures la deuxième fois en gros.
- Speaker #1
ça me parle bien ça aussi donc voilà c'est ça qui est intéressant et c'est le luxe que je me suis offert aussi parce que souvent on nous indique qu'il faut faire il faut avoir une seule ligne de conduite etc mais je n'en suis pas capable donc je me suis offert le luxe de m'écouter d'entendre qui je suis et de faire avec
- Speaker #0
je suis complètement d'accord avec toi et j'ai d'ailleurs adopté exactement la même stratégie que toi c'est à dire que je refuse complètement d'être mis dans une seule boîte qui serait par exemple la boîte des soft skills ou la boîte du mind mapping ou la boîte de la facilitation visuelle, non parce que je suis beaucoup plus complexe qu'une seule boîte en fait et que ça me fait kiffer moi de faire le matin atelier d'écriture, l'après-midi interview pour le podcast, le soir facilitation graphique J'adore ça en fait. Et je pense qu'il y a des humains qui aiment bien ça. Et d'autres qui ont besoin d'être dans une seule, les mêmes catégories et qui veulent par contre aller dans l'expertise de cette catégorie-là.
- Speaker #1
C'est ça. Ce qui est important à mes yeux, c'est vraiment de se respecter et de faire avec qui on est. de toute manière ce qui est juste il n'y a que nous qui le sachions ce qui est juste pour nous et donc c'est de se faire confiance dans notre ressenti et dans notre perception
- Speaker #0
de ce qui est juste pour soi oui complètement il y a une autre soft skills qui est très intéressante et que je parle le moins sur ce podcast c'est la soft skills optimisme
- Speaker #1
Alors oui, la grande optimiste que je suis Alors juste avant quand même j'ai oublié de préciser que je me trouvais installée dans le Finistère donc je ne suis pas très très loin de Morgane voilà, elle c'est une fille du Nord, moi je suis une fille du Sud enfin voilà,
- Speaker #0
mais ça ne nous empêche pas de nous rencontrer C'est mieux de se voir bientôt en plus on se voit dans la vraie vie très très bientôt Carole Nous espérons que la tempête ne nous arrête pas pour nous voir, parce qu'effectivement, depuis le début d'année, on a quand même pas mal de tempêtes, et toi Carole, tu es franchement touchée de plein fouet par la tempête, et ça a d'ailleurs été l'occasion de stimuler cette soft skills optimisme, raconte-nous un petit peu.
- Speaker #1
Eh oui, on y revient. Donc en fait, rapidement, depuis la tempête Kiaran qui a eu lieu le 1er novembre, je n'ai toujours pas de réseau internet. puisque l'opérateur ne vient toujours pas remettre les câbles sur les poteaux. Voilà, et donc ça me perturbe beaucoup dans mon activité professionnelle, je le reconnais. Alors deux choix s'offrent à moi. je baisse les épaules, je rentre la tête entre les épaules, et puis je n'arrête pas de dire, oui, j'en ai marre, c'est toujours à moi que ça arrive, et je n'arrive pas à m'en sortir, et mon boulot, ça ne marche pas, etc. Moi, je ne sais pas pour vous, mais sincèrement, je déteste ça, je déteste souffrir. Donc, ma soft skill optimisme est là, très présente, parce que je me dis, bon ok, alors là je suis en train d'être testée par l'univers et par les hommes puisqu'ils ne viennent pas réparer mes câbles, mais qu'est-ce que je peux faire ? Quelles leçons je peux en tirer ? Comment je peux faire autrement ? Donc, par exemple, pour mon podcast, en effet, ça me pose beaucoup de soucis. Et pourtant, je continue à mettre mon podcast en ligne, je continue à enregistrer, je préviens juste les auditeurs auditrices en leur disant écoutez, le son sera peut-être pourri parfois, mais voilà, j'ai un problème de réseau, je ne peux pas faire autrement Et finalement, et ça c'est quelque chose que j'ai vraiment appris en évoluant, en vieillissant. C'est que de dire les choses avec toute simplicité, on est beaucoup plus entendu que si on cache les choses ou quoi que ce soit. Donc je continue à avancer, moi j'ai les épaules bien droites, oui de temps en temps je râle un peu, là Morgane elle a eu droit à ma râlerie, c'est normal, il faut le faire. Mais en même temps, qu'est-ce que je fais de ça ? Une fois que j'ai râlé, que j'ai lâché mon morceau, qu'est-ce que je fais ? Eh bien écoutez, moi je préfère rire, je préfère m'alléger plutôt que de m'enfermer dans un marasme qui de toute façon me fait plus mal. m'apporte beaucoup plus de noirceur dans ma vie qu'autre chose. Ce n'est pas mon choix.
- Speaker #0
Oui, complètement. Et puis, je pense que toi, avec le podcast, tu fais preuve d'une autre soft skill qui est la force de volonté. C'est-à-dire de revenir dessus comme un musicien, comme un sportif qui va continuer à s'entraîner. Et ça va être... tellement plus facile quand ton réseau va revenir, tu vas trouver ça tellement plus rapide. Tu me parlais de téléchargements qui prenaient deux heures actuellement. Quand tu vas avoir le réseau, ça va te parler tellement simple parce que tu auras tellement musclé cette soft skills-là que ça va être... formidable tu vas être encore plus de joie et gratitude de voir ton podcast encodé je vais être bodybuildée moi
- Speaker #1
Et puis la joie, le positif, alors attention, ça ne veut pas dire que je n'ai pas mes moments de tristesse, et au contraire, la tristesse est assez présente en moi, la mélancolie est assez présente en moi, c'est ainsi que je suis faite, et c'est mon équilibre avec ma joie, c'est vraiment important pour moi de le préserver aussi, mais après c'est un choix de ma part. que de vivre l'allègement, de voir le ciel bleu. comme aujourd'hui quand il est gris, je vois quand même le ciel bleu. Et c'est ce qui drive ma vie. Et alors ça m'a beaucoup aidée dans des moments difficiles, quand par exemple j'ai été hospitalisée, j'ai été hospitalisée il y a quelques années avec une embolie pulmonaire, donc ne plus pouvoir respirer, c'est terrible d'avoir des difficultés à respirer, et pourtant je me suis dit, bon oui, pour moi la vie est plus importante que le reste. et puis je n'ai pas envie d'avoir mal, qu'est-ce que je peux mettre en place pour me faire du bien ? Et entre autres le rire, même quand on a du mal à respirer, rire même si ce n'est que dans l'intention, ça m'a fait énormément de bien. Et ça m'a aidé à soulager mon hospitalisation, ça m'a aidé aussi à atténuer la douleur et du coup plus rapidement à réduire la dose médicamenteuse qui m'était administrée.
- Speaker #0
Mais j'ai l'impression que le rire et même le sourire est de plus en plus proposé dans les soins, dans l'hospitalisation. C'est vraiment quelque chose qui se démocratise, je pense.
- Speaker #1
Alors c'est ça qui est drôle, c'est qu'en fait, depuis l'Antiquité, on le sait, on utilise le rire, on utilise le sourire, tout comme pour la musique par exemple. On le sait et puis on l'a perdu pendant quelques centaines d'années, on a perdu cet aspect-là du soin. Parce que c'est vrai que dans… Dans les maladies, on a la chance d'avoir une médecine qui est très importante, une science qui est vraiment efficace. Et il ne faut pas oublier aussi la science humaine. Moi, ce que j'appelle la science humaine, c'est justement ces soft skills, cet accompagnement, cette vibration d'humain à humain qui vient compléter, qui vient accompagner toute la partie scientifique de la médecine. Et je trouve ça chouette que dans les... Dans les établissements, dans les hôpitaux, oui, on commence à faire un pacte, à travailler ensemble pour accompagner les personnes malades.
- Speaker #0
super intéressant, bravo moi je ne savais pas que depuis l'antiquité on utilisait ça je sais que par contre il y a dans certaines cultures justement des choses qui chez nous sont plutôt associées à la tristesse comme le deuil dans certaines cultures c'est des enterrements où on rit, où on fait la fête où on danse, où on chante et c'est vrai que je trouve très intéressant aussi de prendre cette vision des choses un peu de façon différente quoi par rapport à notre culture ici ?
- Speaker #1
C'est ça, c'est un point de vue. C'est un point de vue. C'est soit pour les enterrements, enfin pour les personnes qui disparaissent, c'est soit je pleure, je pleure parce que cette personne n'est plus, c'est clair, elle n'est plus là. On est d'accord. Mais qu'est-ce que je fais ? Est-ce que je continue à pleurer, à me rendre encore plus malheureuse parce que cette personne a disparu et je n'avance plus ? Ou est-ce que je prends le choix ? de penser à elle et de la porter dans mon cœur avec les moments heureux et de vraiment alléger ma peine en repensant à ces moments heureux et lui permettre aussi de pouvoir, elle aussi, faire sa vie de son côté une fois qu'elle est décédée. Enfin voilà, je veux dire, la laisser libre et ne pas s'en peser en fait de la tristesse. Moi j'ai fait ce choix-là même pour ma mère que j'ai perdue quand j'étais très très jeune. J'ai pris le parti, et elle me manque toujours, pourtant ça fait 30 ans qu'elle est décédée, elle me manque toujours, et pourtant j'ai pris le parti de penser à elle que dans ces moments de joie. Et quand je pense à elle, je ris parce que finalement c'est son sourire, c'est génétique chez nous, on rit facilement, il y a aussi son rire qui est là, et ça m'a aidée à... Ma peine est bien là, mais à l'alléger dans le sens où ça m'a permis quand même de garder la tête en l'air, comme l'exemple de tout à l'heure, et d'avancer, d'aller continuer mon chemin.
- Speaker #0
Complètement. C'est vrai que cette soft skill, celle-là, elle s'appelle résilience. Et cette résilience que tu as...
- Speaker #1
Merci de mettre des mots sur ce que je dis, c'est parfait.
- Speaker #0
Et cette soft skill que tu as développée il y a 30 ans, là, tu as pu la réutiliser. concrètement avec ce problème d'Internet. Et peut-être qu'on pourra un jour la réutiliser dans d'autres contextes autres, mais c'est vraiment un muscle que l'on développe.
- Speaker #1
Et plus je vieillis, plus j'ai envie d'alléger ma vie. Je n'ai plus envie de me prendre la tête pour des choses qui finalement... Je préfère aller chercher une solution qui va me faire du bien plutôt que de rester dans le mal. Vous voyez ce que je veux dire ? Vous entendez ce que je veux dire ? C'est vraiment un choix. Là, c'est un choix. Moi j'en ai marre d'être mal, je l'ai été, c'est pour ça que je le précise bien, c'est parce que je l'ai été, je me suis souvent fermée dans des schémas catastrophiques. Non, stop, là ras le bol quoi ! Et puis je m'aperçois que j'ai plus d'aisance, c'est presque plus un muscle que je... que je travaille, c'est naturel. Quand quelque chose de négatif m'arrive, je prends de plein fouet, j'accuse le coup, puis après, le sourire revient, et comme par hasard, j'entends de nouveau les oiseaux chanter dans le jardin, je m'ouvre à nouveau à ce qui se passe autour de moi. Et c'est là où je vais trouver des solutions.
- Speaker #0
où on va me la porter parce que si c'est pas moi qui la trouve comme je suis de nouveau ouverte au monde je la trouve par un autre biais et tu as la sensation de l'avoir trouvé par la voix ou c'est par d'autres par un autre sens que tu l'as trouvé toi cette remontée alors c'est vrai que la voix,
- Speaker #1
le travail de la voix m'a beaucoup aidée et En fait, ce qui s'est passé, j'ai eu un jour un déclic, c'est que je ne peux pas avoir d'enfant, donc mon fils je l'ai adopté, merci à sa maman de l'avoir mis au monde. et c'était une catastrophe parce que je m'étais coupée en deux mais vraiment dans mon corps j'étais coupée en deux et c'est le travail de la voix qui m'a fait prendre conscience que j'étais coupée en deux et que donc j'avais mal il y a d'autres choses qui sont venues me couper en deux en plus du fait de ne pas être maman d'autres choses qui sont arrivées dans ma vie, d'autres drames mais voilà et là je me suis dit c'est pas possible c'est pas ça la vie moi je veux être une et unique et complète et donc c'est par ce biais là par ce travail de la voix que j'ai de nouveau recréé des liens en moi pour être qu'une seule et unique personne et pas deux morceaux séparés par un no man's land qui était là ou à la base de mon ventre et du coup j'ai tout recréé comme cela et pour moi ça a été important donc c'est surtout en effet par ce travail de la voix où j'ai pu enfin être moi exprimer l'être que je suis dans sa complétude.
- Speaker #0
Je trouve ça hyper intéressant ce que tu dis, parce qu'on est toujours dans ces... Moi, j'adore les métaphores, mais moi, je vois tout de suite ces deux cordes vocales qui sont deux choses qui vibrent, finalement, et ce son qui sort en une seule fois. Et ça me fait beaucoup penser à un autre épisode que j'ai tourné avec Louise Laliberté, qui est l'épisode numéro 2, où elle, elle est sortie... d'une profonde, vraiment c'était une profonde dépression, un burn-out, elle ne pouvait plus sortir de son lit, grâce à ses deux mains. Et elle s'est mise à tricoter, à apprendre le tricot. Et c'est maille après maille qu'elle a repris le dessus. Et je trouve que cette idée de note après note, maille après maille, de remonter la pente, grâce à un sens. Je trouve qu'il y a quelque chose de l'ordre du sensoriel.
- Speaker #1
C'est ça. Et puis dès qu'on engage le corps, on s'accompagne finalement dans la résolution de la difficulté que l'on rencontre. On fait partie quand même d'une société où on est beaucoup dans le mental. Merci Descartes de nous avoir dit je pense, donc je suis Et on oubliait qu'on avait aussi un corps, que le je suis c'est aussi je suis avec mon mental, mais aussi avec mon corps Et que c'est un tout. Quand je parlais tout à l'heure de moi, de m'être réunifiée, mais c'est ça. C'est apprenons à nous réunifier et à utiliser tout autant notre corps que notre cerveau, parce que ce ne sont pas des ennemis, au contraire. C'est eux qui nous préservent depuis la nuit des temps. C'est eux qui nous permettent de développer nos muscles de soft skills depuis la nuit des temps. Donc, réunifions-nous. Le corps est tout aussi important que le reste.
- Speaker #0
C'est formidable, je trouve ça extrêmement intéressant ce que tu dis. Est-ce que tu aurais un exercice à partager avec les auditrices et les auditeurs aujourd'hui ?
- Speaker #1
Oui, bien sûr. Déjà, pour se mettre en… côté positif et alléger son cœur, son corps. Donc c'est vrai qu'il y avait la méthode Coué avec le sourire devant le miroir. Moi, je vous invite à aller un cran plus loin. Alors déjà, quand vous souriez, c'est bien, faites-le, mais vraiment avec beaucoup d'amour pour vous en vous regardant dans le miroir. Ce n'est pas juste je souris parce qu'il faut sourire, c'est je me souris. Et je vais vous proposer un exercice. à base de rire, de rire simulé, comme dans le yoga du rire. Donc, je vous propose, moi je le fais souvent sous la douche parce que je ne perds pas de temps comme ça. Et donc, sous ma douche, voilà, imaginez, vous avez votre pommeau de douche au-dessus de vous, l'eau qui coule, vous prenez votre savon et puis vous commencez à frotter votre corps en faisant Ho, ho, ha, ha, ha, ho, ho, ha, ha, ha, ho, ho. puis vous frottez partout puis plus vous frottez vite, plus vous accélérez le rythme et voilà, et de rire comme ça sous votre douche et bien déjà ça fait du bien, ça libère ça... moi ça me fait des frissons là, j'adore ça ça pétille
- Speaker #0
C'est trop bien, j'ai trop envie d'essayer ça ! Je vais foncer sous ma douche après ce rendez-vous, moi. Heureusement que le podcast sort à 8h, comme ça les gens ne sont peut-être pas encore lavés, ils vont pouvoir tout de suite se mettre en action et commencer la journée avec le rire.
- Speaker #1
La seule recommandation, c'est prévenir la famille, prévenir la maisonnée, prévenir les voisins. Juste ça.
- Speaker #0
Complètement. Moi, ça me fait penser à un autre exercice. J'ai travaillé avec le masque. J'ai appris à manipuler le masque avec des vrais profs qui faisaient ça de façon très sérieuse parce que moi, je ne savais pas que c'était aussi codifié que ça, mettre un masque. Et en le mettant, on nous a mis devant un miroir. Donc, c'était un masque qui couvrait les yeux et le début du visage, mais qui laissait le bas du visage libre. Et on nous a demandé de nous regarder juste nos yeux. parce qu'on ne voyait plus que ça de nous, dans un miroir pendant pratiquement dix minutes. Et on s'est fixés nous-mêmes, chacun, devant son miroir pendant dix minutes. Tu n'avais rien d'autre à faire que juste regarder tes yeux et voir ce que ça faisait. Et j'ai trouvé cet exercice très, très, très challengeant et aussi très beau, finalement, de juste regarder mes yeux. C'était pas facile. Il avait mis un petit air musical et c'était un beau moment. Franchement, c'était un très beau moment.
- Speaker #1
C'est pas ça parce qu'on se regarde pas, on se regarde peu, on n'aime pas son... en majorité, attention je ne fais pas une généralité, mais on n'aime pas tellement se regarder parce qu'on risque d'y voir des choses que l'on ne veut peut-être pas voir et je trouve ça important et de se regarder avec amour aussi, avec beaucoup de bienveillance. Juste pour rebondir sur cet exercice des yeux, j'ai fait il y a quelques années sur le champ de Mars un eye to eye c'est quoi ? c'est une rencontre d'étranger on ne se connait pas, on se retrouve à un lieu précis et pendant 10 minutes on s'assoit face à un étranger et on le regarde et on ne communique que par les yeux et c'est merveilleux que de pouvoir se libérer de tout le reste et juste regarder l'âme de l'autre C'est un exercice qui est fantastique et que j'ai retrouvé aussi quand je suis allée à Venise au moment du carnaval, où je me suis moi aussi masquée et portée un costume. Et donc, toutes les rencontres que j'ai pu faire avec les autres masques n'étaient qu'une rencontre de regard à regard. Donc, tu parlais du masque et je trouvais ça merveilleux parce qu'il y avait tout un autre code, un autre langage qui nous réunissait. et c'est merveilleux et c'est un bel exercice que tu proposes complètement,
- Speaker #0
c'est hyper intéressant ce que tu dis parce qu'en plus nous quand c'était des masques qui couvraient le visage, on m'a expliqué que je n'avais pas le droit de parler avec le masque, donc je devais l'enlever pour parler et du coup effectivement c'était muet mais c'était tellement impressionnant de voir toute cette symbolique qu'il y avait comment le mettre, franchement j'ai adoré si vous avez l'occasion dans votre vie un jour de faire un stage de masque avec des professionnels voilà, j'inviterai sûrement un jour quelqu'un là-dessus, j'ai quelqu'un dans ma liste à vous présenter. Mais je trouve ça très intéressant, cette proposition d'exercice Eyes to Eyes, tu dis que ça s'appelle, c'est ça ?
- Speaker #1
Oui,
- Speaker #0
Eyes to Eyes.
- Speaker #1
Voilà, oui, alors on peut dire regard à regard. Et c'est quelque chose que je vis aussi régulièrement quand je travaille avec des personnes qui sont dans le non-verbal. Parce que le moyen de communication que nous avons, c'est le regard. C'est le regard et ce sont nos corps. Un mouvement, une main qui se tend, voilà. Et c'est très intéressant. Rappelons-nous que dans la communication, le verbe il représente que 7% de ce que nous écoutons. Le 93% c'est l'observation du corps, c'est l'intonation de la voix, c'est ça qui est important aussi à savoir. Le verbe ne fait pas tout.
- Speaker #0
Oui, complètement. Et d'ailleurs, j'ai aussi fait un autre épisode avec un ancien élève à moi qui s'appelle Emmanuel Dubrana, qui est déficient visuel et musicien batteur. Et c'est très intéressant de voir comment, justement, il arrive à percevoir ce qui se passe, à détecter son environnement sans pour autant avoir la vue complète. Très, très, très inspirant. Mais moi, ça me fait penser à un autre sens, qui est le sens de la voix. Comment est-ce que toi, tu es passé, donc tu es arrivé au podcast, tu as lancé ton podcast. Qu'est-ce qui s'est passé quand tu t'es écouté dans ton podcast ?
- Speaker #1
Ça fait longtemps que je m'écoute, donc je n'ai pas eu de problématique au moment de lancer le podcast. Ça fait longtemps que je m'écoute parce que lorsque je fais des concerts ou quoi que ce soit, j'aime souvent, c'est un peu mon côté bon élève, réécouter pour voir où est-ce que j'avais des choses à améliorer, etc. Donc j'ai l'habitude. Mais la toute première fois où je me suis entendue, ça a été... quelque chose de surprenant pour moi parce que la voix que j'entends à l'intérieur de mon ossature, de ma résonance, n'est pas celle que l'on entend à l'extérieur. Et donc c'est surprenant. De même, entre la voix chantée et la voix parlée, j'ai une voix parlée qui est très grave, assez grave quand même, alors que j'ai une voix chantée de soprano léger, donc très très légère, voire souvent on disait la voix des anges. donc c'est ça qui est surprenant ça m'a toujours surprise parce que c'est pas comme ça moi que je le perçois et je donne un autre exemple une autre anecdote c'est que quand je suis dans les aigus très aigus donc la personne qui réceptionne me dit waouh c'est beau c'est un magnifique aigu moi à l'intérieur de moi c'est insupportable parce que j'entends du métal j'entends vraiment du métal et donc quand je réécoute l'enregistrement je me dis
- Speaker #0
ah ouais mais c'est pas du tout ce que je percevais c'est hyper intéressant ça et donc là en fait t'as parlé d'une autre soft skills qui est liée à l'amélioration continue c'est à dire à cette idée de j'écoute ce que je fais et j'améliore en fait dans l'idée de faire mieux la fois d'après c'est ça que tu fais quand tu enregistres tes prestations
- Speaker #1
C'est ça, c'est ça. Alors attention, moi j'étais un petit peu trop dans le bien-faire, à être parfaite. Et puis j'ai quand même bien appris que la perfection ça n'existait pas. Et entre autres, il y a Jonathan Livingstone de Goéland qui me l'a aussi enseigné, puisqu'il dit qu'il essaye toujours d'atteindre la perfection mais qu'il n'arrive pas à l'atteindre, ce qui est normal. J'ai quand même fait une énorme évolution là-dessus. Donc s'améliorer. Je trouve ça important. Par exemple, en tant que thérapeute, en tant que formateur, en tant que coach, peu importe la casquette que je porte, pour moi, c'est essentiel de continuer à avoir quelqu'un qui me supervise, de continuer à améliorer ma technique, à améliorer mon écoute. C'est normal parce que je travaille avec des humains en plus et pour moi, c'est important d'être juste. c'est important d'être juste pour moi aussi, de continuer à m'améliorer. Là, je vois que j'évolue dans la vie et j'évolue dans qui je suis, j'améliore la personne que je suis. Et qu'est-ce que je veux dire ? Mais par contre, que ça ne soit pas une amélioration obligée, ce que je veux dire, c'est que ça soit vraiment quelque chose. qui viennent vous nourrir, qui viennent vraiment vous faire du bien, mais s'améliorer parce qu'il faut s'améliorer, un peu à contre-cœur, non.
- Speaker #0
Je le fais.
- Speaker #1
Je dis non.
- Speaker #0
Complètement. Il faut rester dans la gratitude et dans l'ouverture et dans la bienveillance envers soi-même aussi.
- Speaker #1
Exactement, et il ne faut pas croire, mais on apprend et on évolue à tout âge, vraiment. Il n'y a que le dernier soupir définitif qui nous empêche d'évoluer et d'apprendre. Donc allons-y jusqu'au bout. Et je me permettrais encore, j'ai travaillé sur des travaux d'Hervé Platel qui est un neuropsychologue à la fac de Caen, sur l'apprentissage pour les personnes Alzheimer. Et même quand on a la maladie d'Alzheimer, donc j'ai testé ces travaux, je les ai appliqués moi-même en musicothérapie, on apprend encore des chansons, des chansons qu'on ne connaît pas. Donc vous voyez, même si la maladie est là, on arrive quand même encore à faire des choses. Ça ne veut pas dire que ça va être retenu tout le temps, on est bien d'accord, avec ce genre de maladie, on oublie. Mais quand même, quand on répète, quand on répète, quand on répète, ça vient dans la mémoire plus ancienne et du coup ça devient quelque chose d'acquis.
- Speaker #0
C'est super intéressant. Mais je pense qu'on travaille encore beaucoup sur la puissance de notre cerveau et sur ce qu'il est capable de ressentir. Mais je pense vraiment que le fait d'associer la mémoire à des sens, c'est beaucoup plus fort. Le fait que tu fasses chanter les gens, ça doit être un des derniers... des dernières choses qui s'en vont, je pense, dans la maladie, tu vois.
- Speaker #1
Alors, ça a un lien avec la musique, c'est que grâce à l'évolution médicale, maintenant on a des imageries du cerveau, et je m'appuie toujours sur les travaux d'Hervé Platel, donc on s'aperçoit que la musique vient toucher les deux hémisphères du cerveau, chose que ne fait pas la parole. La parole va toucher un hémisphère, elle est située principalement dans l'aire de Broca, la musique va venir toucher d'autres points du cerveau. Et donc le complément de la musique avec la parole, donc dans le chant, ça vient aider la parole finalement à sortir. Et c'est pour ça que souvent avec des personnes qui ne trouvent plus les mots pour parler, dès qu'elles commencent à chanter, hop, elles se remémorent de toutes les paroles. C'est là, parce qu'il y a la musique qui vient aider.
- Speaker #0
C'est très intéressant. J'avais entendu aussi que des personnes qui bégayaient en parlant ne bégayaient pas en chantant.
- Speaker #1
Alors oui, toujours parce qu'il y a l'appui de la musique, de la rythmique, et même en musicothérapie on accompagne des personnes qui bégayent, ou qui ont à reprendre un certain rythme par le biais de la musique. Il y a l'histoire d'une politicienne américaine qui avait reçu une balle. On lui avait tiré dessus et elle avait des difficultés à parler correctement par la suite. C'est grâce au travail avec la musique, en musicothérapie, qu'elle a repris le rythme de la parole. Maintenant, elle parle de nouveau correctement. Oui, la musique est facilitante.
- Speaker #0
C'est formidable. C'est formidable. Franchement, je trouve ça extrêmement inspirant. Est-ce que tu peux nous expliquer un petit peu tes prochains projets pour cette année 2024, par exemple ?
- Speaker #1
Bon alors écoutez, si vous souhaitez en savoir plus sur la communication, sur la voix, j'ai plusieurs formations qui sont proposées dans ce sens-là, de prise de parole en public, mais en travaillant d'abord la voix de l'être, la voix de son être, de se réunifier pour pouvoir mieux s'exprimer. j'ai aussi là pour le 5 mai quand même, alors là je fais appel aux finistériens qui sont les plus proches il y a la journée le 5 mai c'est le premier dimanche du mois de mai, c'est la journée mondiale du rire pour la paix dans le monde et donc il y a la fête du rire à Pouledrezik où j'habite où il va y avoir différentes activités qui sont proposées que je souhaite intergénérationnelles interculturelles pourquoi ? parce que le rire est un langage universel, peu importe d'où on vient, on rit tous de la même manière. Et donc, il va y avoir conférences, séances de yoga du rire, Olympiades de rire, et surtout le défi de faire le plus grand rire du pays bigoudin, c'est-à-dire d'être nombreux pour pouvoir rire ensemble pendant une minute pour la paix dans le monde. Et Dieu sait qu'on en a besoin en ce moment.
- Speaker #0
Oui, complètement. Complètement, bravo. Ah, j'adore ! Bon, écoute, je vais voir ce qu'on fait, nous, le 5 mai, pour venir.
- Speaker #1
Ah, mais oui, oui, oui ! Venez, venez, venez, venez, là, en famille, ça va être sympa !
- Speaker #0
Est-ce qu'on peut te retrouver ? Est-ce que tu as un réseau social où tu es le plus active ? Déjà, il y a le podcast, on va mettre aux auditeurs le lien de ton podcast, mais quel est ton média préféré ?
- Speaker #1
Alors, c'est comme pour travailler avec différentes personnes. Je n'ai pas de média préféré. Moi, je suis une jeune, ça, vous savez. On me trouve un peu partout, voilà. J'ai un site Internet. J'ai aussi… Alors d'ailleurs, si vous souhaitez être au courant de toutes les activités, de toutes les formations que je propose, moi, je vous invite à vous inscrire à la newsletter. C'est un moyen d'avoir une fois par mois toutes les informations directement, voilà. J'ai Facebook, Instagram, TikTok. Et puis… LinkedIn, bien sûr.
- Speaker #0
Eh bien, parfait, écoute.
- Speaker #1
Quand je dis partout, ce n'est pas vrai. Je ne suis pas sur Snapchat. Je ne sais pas si ça existe encore, ça. X, non, non plus.
- Speaker #0
Mais en tout cas, voilà, LinkedIn, Facebook, Instagram, le podcast sur le maximum de plateformes possibles.
- Speaker #1
Sur YouTube.
- Speaker #0
J'ai une chaîne YouTube aussi.
- Speaker #1
Oui, exactement. et comme ça les gens vont pouvoir suivre et rire avec tes posts tes vidéos etc sur la chaîne youtube vous avez quelques séances comme ça de 15 minutes si vous avez envie venez rire avec moi avec
- Speaker #0
la chaîne youtube c'est trop bien ça, on va aller tester ça on va aller rire sur ta chaîne youtube est-ce que tu avais préparé un petit mot de la fin ?
- Speaker #1
oui vraiment, en plus c'est le nom que je dois dans une conférence que je fais régulièrement mais c'est une réalité c'est quelque chose qui est ancré en moi ce que je vous invite c'est de sourire à la vie alors mon podcast s'appelle chaque jour que je respire mérite un sourire pour moi c'est essentiel quand ça ne va pas souriez, vous allez voir ça va aller beaucoup mieux, quand ça va bien souriez parce que vous rayonnez vous amplifiez le bien-être dans lequel vous êtes déjà
- Speaker #0
et je vous invite sincèrement à sourire à la vie merci beaucoup Carole merci à toi pour ce très très très bel épisode j'espère que les conditions d'enregistrement se seront bien passées qu'on aura un enregistrement formidable mais en tout cas je suis convaincue que la bienveillance des auditeurs sera là s'il y a des petites coupures ou des petites accélérations de son en tout cas merci à toi d'avoir pris le temps de m'inviter sur ton podcast et d'être venue sur le mien. C'est vraiment un plaisir pour moi. Et bien, je vous dis à très bientôt. Merci beaucoup. Au revoir.
- Speaker #1
Bye.
- Speaker #0
Je te remercie d'avoir écouté cet épisode. On se retrouve dans 15 jours. Si cet épisode t'a plu, je serai ravie de lire ton commentaire et de voir ton like. toi aussi tu peux faire rayonner les soft skills en partageant cet épisode et pour continuer à les explorer tu peux t'abonner à cette chaîne ou me retrouver sur tous mes réseaux sociaux sous le nom Morgane Ansperger ou Morgane Facilitation je te souhaite une très belle journée à très vite