Speaker #0Bonjour et bienvenue, je suis ravie de t'accueillir sur Exploration Soft Skills. Je suis Morgane Ansperger, je suis une entrepreneuse créative depuis 2020. Je vais recevoir ici des invités inspirants qui tous les quinze jours ont partagé leur histoire. Toi, je t'invite à faire comme mes invités, un petit pas vers de nouvelles habitudes, pour un grand pas qui va développer des soft skills. Ça connaît que tout ! Bonjour, je suis ultra excitée de vous raconter comment s'est passé mon portage de flammes le 7 juin 2024 à Plougastel d'Aoulas. Alors dans l'épisode précédent, je vous ai expliqué comment j'ai candidaté, qu'est-ce qui s'est passé pour moi, comment j'ai été sélectionnée. Et là, cet épisode, j'ai envie de vous raconter comment ça s'est passé le jour J. Alors déjà, il faut savoir que le portage de flammes à Plougastel était à 11h56 et que les porteurs de flammes nous étions convoqués à 9h45 à l'espace Avelvor. Donc, histoire d'être sûre d'être à l'heure... On est parti un petit peu avant 9h. Avant ça, on a fait des photos avec les enfants devant le drapeau olympique que j'avais acheté. Et je suis partie avec mon papa qui était mon chauffeur pour cette affaire. Mon conjoint et les enfants nous ont rejoints plus tard dans la matinée directement à l'endroit où j'allais porter la flamme. Donc j'avais une adresse plus ou moins fiable de là où j'étais. et du coup ils m'ont retrouvée là-bas. Mon papa m'a donc déposée à la Velvor, on avait un petit parking spécial pour les porteurs de flammes, donc c'était hyper facile, ça a vraiment été très très simple pour nous d'accéder au site, surtout à trois heures avant l'événement. Et donc je me suis rendue à la Velvor, là j'ai rencontré immédiatement d'autres porteurs de flammes, qui comme moi étaient déjà arrivés sur place. On a très très très rapidement en fait... était un petit guichet où on nous a checké nos convocations et nos cartes d'identité, et on nous a donné notre tenue, donc qu'on avait, dès le début, fait nos mesures, dès la première fois, dès le premier mail, où on savait qu'on avait été sélectionné, dans mon cas, on m'avait demandé mes mensurations par rapport à tout un protocole de mesures, et effectivement, c'était au top, c'est-à-dire que... Tous les vêtements qu'on m'a donné étaient pile poil bien pour moi, donc c'était vraiment hyper facile. Ensuite on nous a mis notre étiquette, donc voilà, moi j'avais le numéro E37, ce numéro était mon numéro d'identification, ce numéro était aussi le numéro où j'allais récupérer la flamme pour l'emmener vers E38. Et ce numéro là était hyper important car en fait il servait à tous les gens qui étaient... sur le parcours pour savoir qui on était. C'est-à-dire que rien qu'en regardant notre étiquette, eux, ils devaient avoir un conducteur ou quelque chose, mais en tout cas, tout le monde nous appelait par notre prénom et tout le monde savait qu'on était porteur de flammes et tout ça, grâce à cette étiquette. Et du coup, les speakers pouvaient parler de nous, j'imagine, grâce à la lettre de candidature qu'on avait faite ou en tout cas, ils savaient exactement qui on était et qu'on allait porter la flamme à tel endroit. Donc c'était hyper important. de toujours avoir notre étiquette sur nous. Du coup, on a eu un petit briefing. Là déjà, c'était vraiment génial parce qu'on nous a expliqué qu'on avait été choisis. C'est-à-dire qu'aucun porteur de flammes qui était là ce jour-là, et globalement, aucun porteur de flammes n'était là par hasard. C'est-à-dire que ce n'était pas des tirages au sort, ce n'était pas... du favoritisme ou quoi que ce soit, c'était vraiment chaque candidature, que ce soit par les partenaires ou par la fédération finalement, c'était des candidatures qui avaient été choisies pour des raisons qui étaient soit un engagement dans le domaine sportif, donc ça c'est vraiment le premier critère que je vous ai expliqué aussi la dernière fois, le deuxième c'était tout ce qui était enclin avec les territoires, l'engagement territorial, l'attachement à une terre, Et le troisième, c'était tout ce qui était en lien avec la solidarité et le partage. Et donc, pour être porteur de flamme, il fallait au moins un de ces trois critères. Voilà, moi j'ai la sensation que j'en ai deux de ces critères. Et bien évidemment, celui que je n'ai pas tellement, c'est le sport. Mais la flamme a été pour moi l'occasion justement de m'entraîner, de courir, de... de sentir un petit peu ce que c'était que faire du sport et l'énergie du sport. Et ça, c'était franchement génial. Donc, on a eu notre petit briefing. À ce moment-là, on nous a aussi proposé de faire des photos avec un fond, avec les partenaires et avec une torche éteinte. Donc, ça nous a aussi permis de sous-peser la torche. On a été finalement tous assez surpris. qu'elle soit pas si lourde, moi je m'étais entraînée avec ma bouteille d'eau d'1,5 kg et ben c'est vachement mieux répartie qu'une bouteille d'eau, une torche olympique parce que moi ça me paraissait beaucoup moins lourd que ma bouteille d'eau et pourtant on était sur du 1,2 kg donc franchement beaucoup plus sereine on nous a aussi donné les consignes de sécurité et les consignes de visibilité parce que quand on circule avec la flamme il y a autour de nous des gens qui sont les veilleurs de flamme qui courent ou marchent à côté de la flamme en permanence, et qui vont du coup être sur les côtés pour éviter qu'il y ait des gens qui viennent sur la route, et qui éventuellement puissent s'approcher trop proche de nous et de la flamme. Donc c'est vraiment eux qui sont là pour notre sécurité de proximité. Et du coup, il fallait impérativement porter la torche très haut pour qu'un maximum de gens sur les trottoirs et dans les allées puissent voir la torche. Parce que le but, c'était quand même que ces gens qui étaient là voient la flamme. Et également pour des raisons de sécurité, car plus la torche était haute, moins on avait de risques qu'éventuellement, elles puissent nous brûler les cheveux ou quoi ou qu'est-ce. Mais franchement... On l'a porté très loin et à aucun moment j'ai eu peur pour ma grosse tignasse. Moi en tout cas j'étais complètement sereine par rapport à mes cheveux. On nous a aussi expliqué où est-ce que c'était froid, où est-ce que c'était chaud, où est-ce que ça allait devenir chaud. On nous a aussi remontré, car moi je l'avais déjà bien intégré, la chorégraphie du torchkiss. Alors le torchkiss en fait c'est quand la flamme arrive. au premier torcheur et va venir toucher le bout de la torche de celui qui a la torche éteinte et donc ils vont s'embrasser en fait s'embrasser et s'embraser et du coup la torche de l'un va allumer la torche de l'autre et là pour que les photographes que ce soit les caméras de télévision ou les gens sur les côtés puissent nous voir donc les deux personnes en même temps qui... qui sont en train de s'échanger la flamme. Il y a toute une chorégraphie, donc on nous l'a expliqué, mais sur place, il y avait tout le temps quelqu'un pour nous appeler par notre prénom, en disant, voilà Morgane, décale-toi vers la gauche, Greg, fais-ci, fais comme ça, fais comme ça. Enfin, on avait tout le temps quelqu'un qui nous parlait pour nous rassurer, pour nous encourager, c'était hyper bien entouré, franchement, c'était hyper serein. Tout le monde savait exactement quoi faire, on était en... méga sécurité, il faut quand même le dire, il y avait quand même un paquet de sécurité autour de la flamme olympique, et tout le monde était là pour qu'on kiffe notre moment et que ça se passe hyper bien. A la suite de toutes ces séances photos, on a fait petites séances photos de groupe aussi, et bien on est monté dans un bus, ce bus en fait était... Le bus des gens qui n'avaient pas encore porté la torche. Donc à ce moment-là, on était dans le bus qui était juste devant la caravane. Donc en fait, on était déposés juste avant que la caravane ne passe. Alors la caravane, c'était 3-4 chars très sympas avec les partenaires. Caisse d'épargne, BPO qui était sur un surf. La caisse d'épargne qui avait son petit écureuil trop mignon et qui lançait des ballons dans un panier. Coca-Cola et Fusty qui donnaient des canettes. aux gens sur les bords de route qui distribuaient des bobs. Donc on était déposés juste avant ça. Et donc quand on était déposés, on avait quelques minutes torche éteinte pour faire des photos avec notre entourage. Donc là j'ai pu faire des photos avec mes enfants, avec mes nièces. J'ai pu être sûre qu'ils étaient aussi arrivés au bon endroit. J'ai également pu... saluer les gens qui étaient autour, donc que ce soit des gens que je connaissais ou des inconnus, et ça, ça m'a beaucoup touchée, même déjà avant qu'on arrive là où j'allais porter, c'est-à-dire que dans le bus, on est passé du coup sur tout le circuit, et à Plucastel d'Aulat, il y avait tous les enfants des écoles qui étaient invités, et qui avaient des zones spécifiques pour voir passer la torche, et du coup les enfants, ils étaient à fond. Ils nous acclamaient, ils criaient la flamme, la flamme, ils nous faisaient coucou dans le bus, ils avaient fait des petits dessins, ils avaient fabriqué certains des fausses torches en papier, ils avaient fait des banderoles, ils étaient juste trop mignons. Et il y avait aussi énormément de personnes en situation de handicap, beaucoup de petits groupes de gens en fauteuil roulant ou de personnes âgées qu'on avait mis sur des petites chaises tranquillement pour attendre. Des gens qui étaient également chez eux, de leur balcon, plein de personnes âgées, plein de personnes qu'on voit rarement en fait dans les festivals, dans les endroits où il y a beaucoup de monde. Et bien là, à Plougacel d'Aoulaz, il y avait énormément d'humains qui d'habitude ne font pas la fête en fait. Et là c'était juste génial de croiser des assistantes maternelles avec des poussettes, avec 3-4 petits autour, des clubs sportifs qui étaient venus avec des mascottes aussi sur les... Bande route, c'était vraiment... hyper chouette, on était vraiment hyper motivés, on était mis dans une ambiance très très très joyeuse, et le but c'était ça, c'était qu'on fasse la fête avec cette flamme qui passait, qui était quand même venue d'Olympie jusqu'à Pugacel d'Aoulas, c'était vraiment à mon sens une méga fête. Et donc on est arrivé... sur place, et là, donc, la caravane passe, les speakers de chaque caravane savaient qui nous étions, donc ils arrêtaient, ils faisaient des petits mots en disant Alors Morgane, comment tu te sens ? Ça va ? T'as de la famille qui est là ? et tout, enfin, ils étaient super, super joyeux, et du coup, ça mettait la joie à tout le monde, donc on a profité pour faire des petites photos et tout et tout, et arrive Greg, qui était la personne qui avait la torche juste avant moi, et qui arrive, je le vois arriver avec la torche, le moment arrive, toute la sécurité du coup passe devant nous, les caméras également. Et là on n'a plus le temps de se poser la question, de douter, on est juste là pour profiter, on sait que ça va aller très vite et à ce moment là, ben... On est là pour la flamme, c'est le moment de fête. Alors, moi, il faut savoir qu'on m'a fait un espèce de cadeau empoisonné. C'est que, eh bien, j'étais dans la rue du Château d'Eau. Et la rue du Château d'Eau, s'il y a un Château d'Eau, c'est généralement qu'il est en haut d'une côte. Et donc, moi, j'étais en bas de la rue du Château d'Eau. Donc, j'avais face à moi une montagne. Donc, euh... Ce que j'ai fait, c'est que je l'ai pris comme une opportunité à la fois de courir et de marcher. Et donc je suis partie en courant parce qu'on nous avait bien expliqué que c'était bien de partir en courant pour les caméras et même pour donner l'impulsion de la flamme. Et donc je suis partie en trottinant tranquillement et quand ça a commencé à vraiment être trop raide, j'ai marché. J'en ai profité parce qu'il y avait plein de personnes en situation de handicap et puis il y avait une grand-mère qui était sur le côté. son fils essayait de lui expliquer que la torche arrivait, elle la cherchait, elle la cherchait, donc carrément je me suis arrêtée pour lui la montrer, j'ai continué ensuite, il y avait vraiment plein de gens, c'était trop mignon, franchement, j'ai kiffé mon moment, vraiment, je leur envoyais des coucous, j'étais une star, et franchement, je ne suis pas habituée du tout à faire ça, c'était une sortie de zone de confort, mais c'était comme si j'avais un rôle à tenir, vraiment, j'étais en représentation théâtrale, c'était vraiment ça, comme ça que je l'ai vécu, c'est-à-dire que... Je le jouais, je veux dire, j'étais là, je l'avais gagné ma place, j'étais sélectionnée pour faire ça, et j'avais été choisie pour faire ça, et je devais le faire avec toute la joie possible, et c'est vraiment ce que j'ai fait. Mes filles et ma nièce étaient à côté en train de courir sur le trottoir en même temps que j'avançais, et ça c'est vraiment le meilleur moment de mon portage de flammes, quand je les ai vues monter dans la côte, en courant avec moi, avec leur petite pancarte. Vas-y maman, t'es fabuleuse, t'es formidable. Elles avaient fait des petites pancartes trop mignonnes et elles couraient à côté de moi. Je ne sais même pas si elles ont vu la flamme ou si elles ont vu que moi. Mais en tout cas, c'était juste génial. Je suis arrivée en haut du fameux château d'eau. Et là, ça a été beaucoup plus facile parce que ça redescendait. Et donc là, j'ai pu recommencer à bien trottiner pour arriver... en étant vraiment en courant auprès du torcheur suivant. Et là, on a refait un torchkiss qui s'est hyper bien passé. On nous a expliqué, voilà, tourne-toi vers là, tourne-toi vers là. Moi, dans mes souvenirs, je ne me souviens pas de ce deuxième torchkiss. Je m'en souviens en le voyant aux images de la télé qu'on a récupérées après coup. Mais moi, dans mon souvenir, je ne m'en souviens pas. Voilà, c'était trop fort, je ne m'en souviens pas. Par contre je me souviens d'une voix qui me dit de reculer et là le collègue part avec la torche et moi je recule, je fais des pas en arrière pour qu'on enlève le gaz et que la torche s'éteigne. Et à ce moment là j'entends quelqu'un qui me dit vous avez 10 secondes pour faire des photos et il s'est mis à compter vraiment, c'est tout ce que je me souviens, il s'est mis à compter et là on a pu faire 2-3 photos. avec ma famille, mais vraiment deux, trois, avant que le bus, du coup, qui était derrière la flamme, n'arrive à notre niveau, et que je remonte dans le bus. À ce moment-là, je crois qu'on me l'a prise, la torche, parce que je ne me vois pas monter dans le bus avec la torche, donc je pense que quelqu'un l'a prise pour la mettre dans une caisse où elle va refroidir, parce que là, du coup, on se retrouve avec une torche chaude. Donc quelqu'un a dû me la prendre, je ne sais pas. Là, je n'ai pas de souvenir de ce qui s'est passé. En tout cas, moi je monte dans le bus et là il y a tous ceux qui étaient déjà à bord du bus qui crient et qui m'encouragent de taper dans les mains de tous les porteurs précédents. Et ça, ça se fait à chaque étape. Tous les porteurs précédents te tendent leurs mains pour taper dans la main de tout le monde. Et je me retrouve parce que j'étais dans la fin du parcours, donc il y avait deux ou trois torchers seulement derrière moi. Et donc je me retrouve au fond du bus. C'était très bien. J'étais au fond du bus et là... Je me rends compte qu'à côté de moi, il y a un journaliste et ce journaliste me demande si je suis OK de... de répondre à ses questions et si c'est cool pour moi de répondre à des questions. À ce moment-là, moi, je n'ai pas à dire non, enfin, je n'ai pas à dire oui, mais je suis super contente qu'on me le propose. Oui, j'ai des choses à dire s'il a envie de me poser des questions. Et donc du coup je me retrouve à faire une interview en direct qui a duré quelques secondes mais qui était vraiment sur l'instant et d'ailleurs sur la vidéo on voit que c'est vraiment ma réponse spontanée, vraiment dans la joie des 2-3 minutes qui suivent le portage de la flamme. J'étais super... super en joie de toute cette ferveur que j'avais reçue lors de mon portage de torches, et puis la fierté de l'avoir concrétisé ce projet qui quand même était là depuis le mois d'octobre 2023, donc ça faisait quand même un moment qu'on était dessus, et là je l'avais fait, pas complètement réalisé que c'était fait, mais je l'avais fait. Et donc il s'avère que ce qui leur a bien plu aux journalistes c'est que quelques jours, semaines, je sais plus exactement, après avoir reçu la validation par mail que j'allais porter la flamme olympique, mon partenaire, celui qui m'avait sélectionné, donc Coca-Cola, m'a envoyé un petit colis. Dans ce petit colis il y avait une bouteille de Coca-Cola avec écrit mon prénom dessus. à Portera la flamme Paris 2024. Et il y avait dedans aussi un petit porte-clés avec la mascotte, la fridge, para-fridge. Et donc ma fille avait déjà les grandes fridges et une grande parafridge. Et donc du coup cette petite mascotte que j'avais reçue, moi j'ai décidé de la customiser. Alors pas de lui faire des grosses modifications mais j'ai décidé de lui ajouter à l'intérieur un aimant. Et cet aimant accroché à un deuxième aimant, je voulais faire un petit peu comme ce que font certaines petites peluches à Disneyland Paris. assez rigolo ils ont des petites peluches qu'on peut mettre sur les épaules ou sur la casquette ou sur le sac à dos mais en fait ça tient avec des aimants et pas avec des épingles à nourrice ou des choses type pin's c'était vraiment aimanté et donc j'avais décidé de customiser parafridge et donc je lui ai ouvert ouvert le ventre pour lui mettre un aimant que j'ai refermé et dessous mon vêtement j'avais un aimant qui sont des aimants très très fort des aimants d'ordinateurs donc qui sont hyper fort et donc j'avais testé avant à savoir si ça tenait, parce que le but ce n'était pas de la perdre en cours de route, il fallait vraiment que pendant que je cours, je n'ai pas à me tracasser de parafridge et qu'elle tienne sur mon écho-pôle, et c'était le cas. Et donc du coup j'ai... J'ai fait la course avec Parafridge sur l'épaule. Et ça, c'est vrai que le journaliste, je pense que ça lui a beaucoup plu, parce qu'ils en ont même parlé en direct pendant mon passage, de cette petite coquetterie qu'ils appelaient. Mais pour moi, c'était important parce que c'était aussi le symbole de mes enfants qui étaient près de moi, c'était vraiment pour eux que je l'ai fait, pour la classe de Justine, qui est donc classe olympique. Et donc, c'était vraiment important pour moi de... d'avoir Parafritch près de moi. Donc voilà, on m'a pas dit que j'avais pas le droit, donc je l'ai fait, et ça leur a bien plu aux journalistes, et donc du coup, j'ai fait mon interview en disant qu'elle était sur mon épaule, qu'elle avait pas bougé malgré la côte, parce que moi c'était vraiment ça ma victoire aussi, c'était d'avoir réussi à monter cette côte vraiment, vraiment haute, avec la flamme, et qu'elle ait pas bougé, et qu'on soit arrivé en haut. en super forme, avec une ambiance de folie. Et ce que j'ai vraiment tout de suite dit, et c'est vraiment ce que je garde de cette expérience de portage de flamme à Plougastel, c'est qu'on a eu la sensation d'être des rockstars. Je veux dire, il y a un moment donné, quand on était dans le bus, il y a les gens de la préparation qui nous ont dit Comment ça va le bus de la Starac ? Mais c'était vraiment ça. C'est-à-dire qu'on avait vraiment l'impression d'être des stars en passage avec notre bus. devant une foule qui attendait ça depuis plusieurs minutes, depuis presque une heure peut-être. Et donc on était vraiment à fond. On était dans un sentiment vraiment qu'on nous attendait. Et ça c'était vraiment quelque chose que moi je ne connaissais pas tellement. Je veux dire quand j'arrive à mes visios ou même en formation, on ne m'acclame pas avec une ola. Pareil à la maison, quand je rentre avec les courses ou que je rentre avec... Avec mes enfants de l'école, c'est pas une hola qui m'attend. Là, c'était le cas. Donc, il fallait juste en profiter. On n'était pas là pour jouer les timides. On était là aussi pour célébrer ça, célébrer cette chose historique que j'imagine je ne referai jamais dans ma vie. Et puis, dans le groupe qu'on avait de porteurs de flammes, il y avait déjà une personne qui avait eu l'honneur de la porter en 1992. Et donc, c'était son deuxième portage de flammes. Mais voilà, c'est... C'est une infime partie d'humains qui vont avoir l'honneur de la porter deux fois dans leur vie. Moi je suis déjà tellement heureuse de l'avoir portée une fois, c'était déjà tellement incroyable, tellement fantastique de la porter. chez moi, en terre bretonne, vraiment au bout du pont de Plougastel, qui est vraiment l'endroit qu'on aime le plus aller avec ma famille, qui est cette jointure entre Brest et Plougastel, qui est vraiment un coin qu'on aime beaucoup. Et donc du coup, moi je suis... Absolument ravie de cette aventure. Je voulais quand même vous raconter l'après. C'est-à-dire qu'ensuite, on est rentrés avec notre bus à la Vélevor où on avait nos affaires. On a fait un petit débriefing qui n'était pas bien long, mais qui était un tour de groupe de notre mot, de ce qu'on gardait de cette aventure-là. Et on nous a remis un petit coffret à chacun. le centre de torche qui est en fait la pièce qui va de la partie basse à la partie haute de la torche, qui est un petit anneau avec de l'or dessus, qui a été gravé et qui dit que cette personne a porté la flamme à Paris 2024 et qui est numérotée, qui a été fait en 10 000 exemplaires comme les 10 000. porteur de flammes. Et donc du coup, on est reparti avec notre souvenir de la flamme, petite photo de groupe, petite création de groupe WhatsApp pour pouvoir s'échanger les photos, parce que bien sûr, on était sur les photos, mais on n'avait pas nos téléphones portables avec nous, on n'avait pas de possibilité de faire des photos, et puis il y en avait qui avaient fait des photos, et d'autres qui avaient fait des films, des choses comme ça. Donc voilà, on a créé notre petit groupe. pour pouvoir s'échanger ça, les articles de presse et tout ça qui allaient paraître après, garder le contact. Et donc voilà, après chacun est parti un peu chez lui, on est quand même passé rapidement remercier et applaudir les personnes qui étaient autour de nous, que ce soit les veilleurs de flammes, que ce soit les gens de la caravane, que ce soit les services de sécurité. la gendarmerie, voilà, on est allé applaudir tous ces gens-là, et vraiment, ils étaient très très nombreux autour de nous, voilà, ils étaient en train de manger, on est allé tous les applaudir, et vraiment, c'était extrêmement important pour nous, et pour moi particulièrement, de les remercier d'avoir été là, d'avoir veillé à notre sécurité, à la sécurité aussi de la flamme, voilà, petite dernière photo, et puis après, ben voilà, j'ai récupéré... mon chauffeur préféré, mon papa, mes enfants, mes nièces. On a fait des petites photos du coup à la sortie. Et puis, on est rentré chez nous. Mais là, il était 14h et la flamme, elle repassait à Brest. Et donc du coup, j'ai eu l'envie d'aller la revoir. Donc dans mon quartier, parce qu'elle passait vraiment pas loin de chez moi, j'y suis retournée. Mais cette fois-ci en tant que spectateur sur le bord de route, mais j'avais gardé ma tenue parce que c'était quand même un symbole fort de cette journée et du coup je suis allée sur le bord de route. Et là, effectivement, ça n'a pas loupé. Que ce soit la caravane ou les veilleurs de flammes, eh bien, ils m'ont fait coucou, ils me faisaient des petits signes, des pouces en l'air et tout ça. Enfin, voilà, on était dans une certaine connivence, quoi. Ils savaient, je savais. Et voilà, on a discuté. J'ai discuté, du coup, quelques secondes avec un veilleur de flammes pendant qu'il y avait le torchkiss devant lequel on était. De deux personnes que je connaissais pas du tout, mais voilà, qui étaient dans l'endroit où moi j'étais. Et du coup, moi je pensais pas que c'était les mêmes... veilleurs de flammes tout du long. Mais en fait, il m'a dit, si, si, on va jusqu'à Paris. Donc voilà, c'était une aventure pour eux également de protéger la flamme et de protéger les torcheurs de flammes, les porteurs de flammes, surtout le parcours. Et voilà, j'étais ravie de les revoir, de discuter quelques secondes avec cette personne, de leur faire des coucous, de les encourager. Mais... On était quand même au début du parcours à Brest, alors avec mes filles on a pris notre vélo et on a foncé, foncé jusqu'à l'arrivée à Brest au port. Et là, il s'est passé un truc complètement improbable, c'est-à-dire qu'on s'est garé nous avec notre vélo et puis on s'est mis à un endroit un peu, je vais presque dire au hasard. On s'est posé là et tout à coup derrière moi, j'ai entendu une voix et il s'avère que c'était Laurie Tillman. Donc ancienne Miss France et Miss France qui était de Brest, la Miss France brestoise. Donc voilà, je lui dis bonjour, elle voit mon t-shirt, je lui dis que j'ai porté ce matin un plouc gastel et de profiter à fond que ça va passer super vite et que ça va être génial. elle va vers son point qui est finalement juste à côté de là où on est, vu que, hasard du truc, je m'étais mise au dernier point de torche-tisse avant l'allumage de la vasque. Et je me dis, c'est quand même vraiment dommage. Faudrait qu'on fasse un selfie. Et donc, je prends mon courage et je m'approche et je lui demande un selfie. Et on fait un petit selfie ensemble. Et donc, voilà. Super rigolo. Je me remets dans la foule avec mes enfants. Et là, arrive une autre personne qui me dit Mais vous avez porté déjà la flamme ? Et je lui dis Ben oui, oui, oui. Et je lui montre mon... mon étiquette et puis ma tenue. Et elle me dit, moi, je l'ai déjà portée aussi. Et on commence à parler parce qu'elle, elle l'a portée dans une autre ville. Et pareil, on se fait un petit selfie parce que je pense que ces gens qui ont porté la flamme, même si on ne se connaît pas, il y a un lien entre nous. On a vécu une aventure qui nous lie quelque part. Et j'ai beaucoup de plaisir à continuer à regarder le voyage de la flamme. Donc à la fois celle qui est sur le bateau d'Armel Le Cleache à destination des îles et à la fois celles qui sont parties que ce soit en Guyane ou... du côté de la Réunion et qui va revenir, la flamme qui va revenir après à Nice. Donc c'est vraiment un plaisir pour moi de regarder tous ces gens qui se relaient cette flamme. Je fais partie de ces 1 sur 10 000 qui a porté la flamme et ça c'est vraiment une aventure que je garde. Si je peux revenir à ma thématique, qui est la thématique de ce podcast. Qui sont les soft skills ? Eh bien, moi, je dirais que les soft skills que j'ai utilisés et développés pour ce portage de flammes, c'était l'audace. Premièrement, c'était l'audace parce que j'ai osé sortir de ma zone de confort pour candidater et après assumer. C'est-à-dire que ce n'était pas tout d'avoir candidaté. Après, il fallait aller jusqu'au bout et faire ça avec... avec joie. Donc ça c'était vraiment aussi hyper important pour moi, de le faire dans la joie et dans la gratitude, et dans le partage, dans la solidarité, c'était hyper important pour moi. Ensuite, la soft skills qui a été utile et que j'ai développée sur cette histoire de flamme, eh bien c'était l'optimisme. Parce qu'il y a quand même des milliers et des milliers de gens qui ont posé leur candidature et il fallait garder l'optimisme. L'optimisme qu'on va être sélectionné, l'optimisme que ça va bien se passer, l'optimisme que la météo va être bonne également. Donc cette soft skills, l'optimisme... Elle m'a été vraiment très utile dans cette histoire de portage de flammes. Et la dernière soft skills, c'est la gratitude. parce que je suis pleine de gratitude, à la fois pour ces gens qui ont pris le temps de lire chacune des candidatures, qui les ont sélectionnées, et tous ces gens qui ont porté la flamme avant moi, tous ceux qui l'ont portée après moi, tous ceux qui ne l'ont pas portée, mais qui l'ont regardée passer sur les bords de route, tous ceux qui ne pouvaient pas être là, qui l'ont regardée à la télé, tous ceux pour qui... Et cette flamme olympique, elle veut dire quelque chose et elle a un symbole de paix. Et ça, la paix, c'est vraiment quelque chose qui est important et qui me parle beaucoup, surtout en ce moment. Donc, eh bien, je suis pleine de gratitude. Gratitude aussi pour mes filles qui m'ont coachée, qui ont couru avec moi pendant les entraînements, qui ont couru avec moi le jour J, pour ma famille qui s'est déplacée, qui a posé des congés, qui a fait en sorte d'être là. qui étaient en train de filmer, de prendre des photos, ceux qui n'ont pas pu être là mais qui étaient derrière leur écran, à enregistrer ou à regarder mon passage, tous les gens qui étaient fiers de moi, que ce soit avant coup, après coup, et puis aussi toute la gratitude pour vous qui écoutez cet épisode et qui êtes intéressés par comment ça se passe de l'intérieur et comment est-ce qu'on peut... participer à un événement de cette grandeur-là. En tout cas, moi, j'ai été absolument ravie de vivre cette aventure. Cette année 2024 va certainement être sous le signe du feu et de la flamme et je suis vraiment hyper joyeuse d'avoir vécu cette aventure et aussi de l'avoir partagée avec vous. Je vous invite à faire le buzz sur cet épisode parce que vraiment, il me tient. extrêmement à cœur, à le partager, à me laisser des commentaires. Est-ce que vous, vous avez vu mon passage, peut-être à la télé, peut-être que vous l'avez vu passer sur les réseaux sociaux, dans ma communication, peut-être que vous m'avez vu dans la presse, peut-être que vous tombez là complètement par hasard, mais en tout cas, ça m'intéresse de savoir comment vous avez écouté cet épisode et qu'est-ce que ça vous évoque, cette histoire de flamme olympique. En tout cas, moi je vous dis à très vite.