#26 clémence serraz révèle les pépites cover
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Exploration Soft Skills

#26 clémence serraz révèle les pépites

#26 clémence serraz révèle les pépites

38min |25/10/2024
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Exploration Soft Skills

#26 clémence serraz révèle les pépites

#26 clémence serraz révèle les pépites

38min |25/10/2024
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Description

Je suis heureuse de vous présenter Clémence Serraz.Dans cet épisode, qui est une véritable pépite, nous explorons l’importance de célébrer chaque victoire, qu’elle soit professionnelle ou personnelle. Elle partage des stratégies pour aligner sa vision personnelle avec sa stratégie professionnelle, afin de trouver un véritable équilibre. Tu apprendras pourquoi il est crucial de reconnaître les petites réussites du quotidien . Nous parlerons également de l’entrepreneuriat atypique, du rôle des modèles, et de la manière dont les entrepreneurs peuvent retrouver du sens en s’appuyant sur leur vision. Cet épisode t’aidera à mieux organiser ton temps entre vie privée et professionnelle tout en restant cohérent avec tes objectifs.


➡️ Qui est Clémence Serraz?

Depuis des années, Clémence s’épanouit dans l’accompagnement des entrepreneuses sensibles, ambitieuses et au grand cœur, dont la mission de vie résonne avec leurs valeurs. Sa mission est d’accompagner celles qui sont prêtes à se surpasser pour atteindre la réussite qu’elles s’autorisent enfin.
➡️ On retrouve Clémence Serraz sur le web ?
Instagram

➡️ Retrouver Morgane Hornsperger sur le web ?

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J’ai fait confiance à Justine Arma pour me faire accompagner dans la création du podcast. Si l’idée te plait de créer ton podcast, tu peux la rencontrer de ma part en passant par ici  (lien affilié)


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Musique du générique produite par Marvin Marchand  😎


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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour et bienvenue, je suis ravie de t'accueillir sur Exploration Soft Skills. Je suis Morgane Hansperger, je suis une entrepreneuse créative depuis 2020. Je vais recevoir ici des invités inspirants qui tous les 15 jours vont partager leur histoire. Toi, je t'invite à faire comme mes invités, un petit pas vers de nouvelles habitudes pour un grand pas qui va développer des soft skills. Très bonne écoute ! Bonjour, je suis absolument ravie aujourd'hui de vous présenter Clémence Serraze. Bonjour Clémence.

  • Speaker #1

    Bonjour.

  • Speaker #0

    Alors Clémence, tu es une entrepreneuse et c'est pour ça que je t'ai invitée aujourd'hui. Alors tu m'as dit que tu étais coach business et guide spirituel. Est-ce que tu peux me dire un petit peu plus sur ce que c'est que cet intitulé de métier ?

  • Speaker #1

    Oui, c'est vrai, c'est particulier. Coach business parce que j'ai vraiment un penchant pour la stratégie commerciale, c'est vraiment ce qui m'a guidée et ce qui m'a emmenée à l'entrepreneuriat aussi. Et guide spirituel tout simplement parce que depuis plus d'un an, je développe ma spiritualité à l'intérieur de mon activité. C'est quelque chose que j'avais en moi mais que je n'avais jamais osé exprimer finalement. Et aujourd'hui, je l'assume pleinement. Et j'aime bien dire que je suis coach business et en même temps guide spirituel. qui permet à mes futurs clients aussi de se rassurer sur le fait qu'on peut être spirituel et en même temps gagner de l'argent et en même temps former, coacher, accompagner. Et du coup, c'est vraiment pour ça que je mets ceci aujourd'hui pour me présenter, pour rassurer. Et donc, le côté coach business, j'accompagne sur la stratégie commerciale des entrepreneurs, tout simplement, et guide spirituel. Je leur apprends aussi à s'écouter, à aller dans leur cœur profondément pour comprendre ce qu'ils veulent faire, ce qu'ils veulent créer, ce qu'ils veulent… imaginer et l'impact qu'il va laisser sur ce monde. Et du coup, tout ça, ça passe par les petites techniques. Regarde, j'ai mon bol tibétain, là, par exemple, tu vois. Donc, il y a la spiritualité jamais bien loin ici.

  • Speaker #0

    C'est génial. Et du coup, c'est quoi comme type de spiritualité ? Parce que là, ça m'intrigue beaucoup, ça. Qu'est-ce que c'est ? C'est une religion ?

  • Speaker #1

    On peut le dire comme ça. Si tu veux le dire comme ça, tu peux, bien sûr. C'est vrai que je mets le mot spiritualité parce que... J'aime pas avoir une casquette dessus, je suis pas une chamane, même si je fais des choses comme ça. On va dire que moi, depuis petite, j'ai une claire audience. En gros, j'entends des choses, je discute avec des guides, etc. Et du coup, je m'en sers aujourd'hui dans mon activité au quotidien. Donc c'est vraiment de faire le lien, le canal entre ce que j'entends et mes clients, pour leur apporter ça. Et dans ce que je ressens et dans ce qui est, j'aime bien le moment présent dans mes ateliers, mes coachings clients, de prendre vraiment ce qui est au moment où on est là, pour vraiment les guider sur ce qu'il y a de meilleur. Par exemple, des fois, il faut faire un petit goût de bol pour les ancrer. Des fois, je ressens qu'elles ont besoin d'une méditation pour se remettre les pieds dans le sol, etc. C'est comme ça que j'entends la spiritualité. C'est d'utiliser tous ces petits aspects-là qui permettent d'être dans l'être, tout simplement.

  • Speaker #0

    Donc, dans le présent, aujourd'hui... Et comment est-ce que tu es devenue aujourd'hui l'entrepreneur que tu es ? Qu'est-ce qui t'a amenée là ?

  • Speaker #1

    C'est une bonne question. Née en l'an de grâce. Qu'est-ce qui m'a amenée là ? Déjà, j'ai un parcours commercial. J'ai été commerciale et responsable commerciale pendant plus de dix ans sur Paris, dans des petites, grandes structures. J'ai évolué, j'ai évolué. Et puis, à un moment donné, je n'étais plus du tout alignée avec les valeurs des grosses entreprises. On te demande un peu de mentir, il faut dire ce qu'il y a quand tu es commercial. Et moi, je n'adhérais pas du tout à ça, je ne comprenais pas cela. Et puis, il y a un moment où j'ai voulu évoluer à l'intérieur d'une grosse entreprise. Et on m'a dit, tu n'iras pas plus loin en gros. Ah d'accord, ok. Donc, je me suis dit, stop. Je ramenais beaucoup d'argent à cette entreprise. J'avais un chiffre d'affaires qui était vraiment important. Et puis, je me disais, stop, j'ai envie de vivre différemment. Quand j'ai décidé de vraiment arrêter, c'est aussi parce que j'ai rencontré ma compagne actuelle qui habitait à Amiens et moi j'habitais Paris. Et du coup, je me suis dit, c'est l'occasion de venir revivre sur Amiens. Donc en fait, tout ça s'est mis en place. Les bonnes énergies, tu vois, les bonnes choses au bon moment. Et c'est comme ça que j'ai quitté mon boulot et je me suis dit, tiens, qu'est-ce que je pourrais faire ? Et c'était une évidence pour moi d'aller sur la stratégie commerciale, étant donné que je baigne dedans depuis petite, on peut dire. Et très vite, comme ça, j'ai su que je voulais guider les entrepreneurs parce que... Il y a quelque chose qui m'émeut toujours énormément, c'est de voir tous ces entrepreneurs qui ont vraiment de l'or entre les mains, mais qui ne savent pas comment la vendre, si tu veux. Et ça, c'est toujours quelque chose qui m'émeut, parce que je me dis, mais c'est quand même dommage, quoi. Il y a plein d'or, il y a plein de pépites dans ce monde, mais comment on fait pour aller un petit peu plus loin ? Donc, je voulais vraiment avoir cet impact sur le monde et sur ces personnes-là, précisément.

  • Speaker #0

    Trop bien. Et d'ailleurs, d'après ce que j'ai vu, tu as un programme qui s'appelle l'ascension des pépites. Alors, qu'est-ce que c'est cette histoire d'ascension de pépites ?

  • Speaker #1

    Alors, les pépites, c'est mes clients, je les appelle les pépites, tout simplement, parce qu'elles ont de l'or entre les mains et il ne reste pas grand-chose pour le faire polir. Et puis l'ascension, parce que l'entrepreneuriat, comme je dis toujours, c'est un chemin personnel et en l'occurrence spirituel aussi. On apprend à se connaître, on apprend… à découvrir ces zones d'ombre, ces zones de lumière. L'entrepreneuriat, c'est la meilleure école de la vie pour moi. Et en même temps… Pardon, j'ai bébé. C'était quoi la question ?

  • Speaker #0

    C'était l'ascension des pépites. Comment est-ce que… C'est quoi cette affaire ?

  • Speaker #1

    Oui. Et du coup, l'ascension, parce que dans l'entrepreneuriat en tant que tel, tu ne peux pas arriver au sommet sans avoir passé quelques paliers. Donc, pour moi, c'est une vraie ascension. Il faut y aller étape par étape. Il ne faut pas vouloir en être déjà là alors que tu démarques, par exemple. Donc, du coup, c'est l'idée de vraiment prendre conscience de ces étapes-là, d'y aller progressivement pour pouvoir arriver au sommet, le sommet qui est juste pour toi, en tout cas.

  • Speaker #0

    J'adore. Alors, moi, je suis très dans les métaphores, pour le coup. Et donc, la métaphore de la montagne, moi, c'est quelque chose que j'ai beaucoup travaillé. D'ailleurs, en lançant mon podcast, j'ai beaucoup travaillé sur cette métaphore de la montagne. Mais quand on arrive au sommet, il va falloir redescendre. il faut accepter de redescendre pour pouvoir remonter sur une autre colline ou quoi. Et ça, c'était assez intéressant aussi, métaphoriquement parlant. Comment est-ce que toi, tu accompagnes justement la quête du sommet, puis ensuite la redescente ou la quête du sommet ? Comment on fait ?

  • Speaker #1

    Déjà, pour arriver au sommet, moi, j'aime bien dire que le sommet, il n'est pas forcément fait toujours pour être atteint. C'est-à-dire qu'en réalité, tu vas faire tes paliers et que quand tu en arrives là, c'est que vraiment, tu as atteint tes premiers objectifs. Donc, c'est OK de redescendre pour aller. retourner dans ta vision, retourner dans ce que tu désires vraiment faire dans ce monde et accomplir en réalité pour ensuite prendre une autre colline qui va te réemmener dans une autre direction, sur un autre point de vue quelque part. Donc, le sommet, il n'est pas forcément fait pour être atteint. Et s'il est atteint, c'est soit que tes objectifs n'étaient pas assez ambitieux, donc du coup, voilà, quand même plus ou moins, ou alors c'est que c'est le moment de changer peut-être ta vision et donc de colline pour aller voir sur un autre horizon, tout simplement.

  • Speaker #0

    Oui, j'aime beaucoup ça. Franchement, je trouve ça génial. Et cette idée de colline, moi, me fait penser à ma formation en PNL où on dit qu'effectivement, chacun a un petit peu sa vision depuis sa propre colline du monde et qu'il faut en tenir compte aussi des visions de chacun. Je trouve ça très intéressant. Mais du coup, tu accompagnes quel type de personnes ? Est-ce que toi, tu as un type de personnes que tu accompagnes ?

  • Speaker #1

    En fait, c'est très drôle. C'est que quand j'ai démarré l'entrepreneuriat, je ne me disais pas… accompagner tel type de personnes. Je me suis dit, je vais accompagner des entrepreneurs qui ont 7 heures entre les mains. Je ne cherchais pas à développer plus mon persona que cela, j'étais assez large. Et puis, naturellement, j'ai des atypiques qui sont venus vers moi, donc vraiment des personnes HPI, HPE, etc. Mais si bien que ce qui est fou, c'est que c'est grâce à eux que je me suis rendue compte que moi-même, je le suis. Et en fait, j'étais dans un mastermind. Et je disais à mes copains, je disais mais c'est fou, j'ai des clients qui me demandent si mon programme il est fait pour les atypiques, je ne comprends pas pourquoi on me pose la question. Et donc il y a une copine qui m'a dit mais t'es sûre tu ne comprends pas pourquoi on te pose la question ? Mais je dis non, je ne comprends pas pourquoi on me pose la question. Elle me dit bon ben on va peut-être faire des tests et puis tu comprendras ensuite. Donc si bien qu'à ce moment-là je ne l'assumais pas du tout parce que je ne le savais pas, autant je savais que j'étais sensible, je pleure quand je ris. Donc là bon voilà, c'est facile à s'en rendre compte, autant les autres aspects je ne les maîtrisais pas du tout. Et donc, j'ai fini par faire des tests, en tout cas, pas officiels, mais en tout cas, j'ai fait des tests pour comprendre qui je suis. Et donc, il s'est avéré que j'ai la totale. Et du coup, je me suis dit, ah, OK, je comprends mieux mon fonctionnement. Je comprends mieux qui je suis. Et je comprends mieux pourquoi ces personnes-là viennent me parler aussi. Elles se retrouvent dans mes vidéos, dans mes pubs, dans ce que je dégage. Tu vois, OK, elles se reconnaissent en moi. Et c'est hyper intéressant d'avoir ça. Donc, du coup, j'aime bien accompagner aujourd'hui, c'est vrai, des personnes atypiques, donc soit sensibles, soit Asperger, soit tu vois un trouble du spectre autistique comme moi j'en ai un, TDAH enfin voilà, on a vraiment tous ces profils là que j'accueille avec grand amour dans mon programme et elles se retrouvent entre elles, elles se reconnectent entre elles donc ça crée vraiment une énergie qui est hyper intéressante voilà et après on est plutôt sur l'ascension des pépites, sur un profil soit très débutant, c'est à dire un entrepreneur qui démarre et qui vraiment ne sait pas par où commencer soit quand même des personnes qui sont lancées depuis 4, 5, des fois 10 ans, 20 ans... et où le chiffre d'affaires stagne, elles ont besoin de passer des paliers. Je dis beaucoup elles parce que c'est 88% des femmes. D'accord. J'estime qu'à 88%, du coup, la femme l'emporte.

  • Speaker #0

    Tout à fait. Je suis complètement d'accord. Pour moi, c'est le nombre qui l'emporte.

  • Speaker #1

    D'accord, il faut arrêter. Donc du coup, voilà. Et des hommes de mon programme sont tout à fait d'accord avec ça aussi. Donc voilà tout simplement qui j'accompagne.

  • Speaker #0

    Est-ce que tu penses, alors j'imagine que la réponse est oui, mais est-ce que tu penses qu'aujourd'hui, l'entrepreneur peut avoir un profil atypique ? Est-ce qu'on peut être atypique et entrepreneur ?

  • Speaker #1

    Ah ben non !

  • Speaker #0

    Comment on sait ? En fait, on est justement atypique et qu'on veut devenir entrepreneur, c'est peut-être plutôt ça la bonne question. Comment on s'en sort ? Comment on se dépatouille de ça ?

  • Speaker #1

    Ben, tu vois, ce n'est pas évident, il faut être honnête. c'est-à-dire que ça dépend de quel type d'atypie on parle, mais chez des personnes hautement sensibles, c'est très dur quand on prend un échec, quand on prend une porte, d'y retourner en fait en réalité. Et tu vois, ce matin, j'en parlais encore avec mes clientes, il y a vraiment cet aspect aussi du contexte familial. Si tu n'es pas soutenu par ton conjoint, par ta conjointe, par tes parents, par l'entourage proche, c'est hyper dur. C'est aussi pour ça d'ailleurs que j'ai créé l'Ascension et Pépites, c'est que je voulais vraiment créer une famille d'entrepreneurs atypiques qui peuvent se connecter entre elles, discuter entre elles, sans se soucier du reste. Et en réalité, c'est pour ça que ce n'est pas forcément évident d'entreprendre quand on est atypique, mais par contre c'est carrément faisable. Il faut juste, à mon sens, être accompagné par la bonne personne, trouver cette personne qui va faire qu'on va avoir envie d'y aller et qui va nous aider à nous structurer. Parce qu'en fait, nous, le problème, c'est qu'on n'est pas structuré pour dessous. Alors, je connais des atypiques qui sont très structurés, mais pas au bon endroit en réalité. Donc, soit on s'éparpille complètement, soit on ne sait pas par où commencer, soit on pense qu'on va réussir à tout faire tout seul parce qu'on a quelque chose à prouver que, maintenant, je vais prouver à mon conjoint que j'ai bien fait de me lancer et que je vais y arriver toute seule. Mais ce n'est pas ça l'important. Donc, du coup, je dirais que vraiment de s'entourer, c'est important. Deux copains entrepreneurs qui vivent la même chose que nous et même après, de formateurs, de coachs, j'aime bien dire, on devrait tous avoir deux... deux personnes qui nous accompagnent, un thérapeute et un coach en réalité. Le thérapeute pour décharger tout et le coach pour nous emmener sur la structure. Et à mon sens, ça c'est très important pour apprendre à évoluer etc. et d'être accompagné par les personnes qui ont vécu ce que l'on vit en fait en réalité au moment où on est dedans. Tu vois ? Et je pense que ça c'est la clé qui permettra à tous ces entrepreneurs atypiques de réussir. Et l'autre chose c'est vraiment d'accepter de faire un travail sur soi à travers ce chemin. spirituelle qu'est à mon sens l'entrepreneuriat, d'accepter de faire ce chemin sur soi et ce travail sur soi pour être pleinement à ce qu'on a envie d'être. Parce que quand on est entrepreneur atypique et qu'on n'a pas de sens dans son activité, ça ne marche pas. Et du coup, tout doit être relié avec ce sens-là. Et ce sens-là, tu le trouves aussi en travaillant sur toi et en t'autorisant à t'aimer, en t'autorisant à te dire Ok, ce que je fais, c'est juste. Je m'aime, c'est super ce que je fais. et à aimer ce que tu proposes aussi forcément. Et pour ça, il faut du sens dans tout ça. Et ce sens, il se trouve avec ce travail sur soi aussi. Et je le vois chez Mecquien, parfois, c'est bien, bien bouché. Donc, il faut déboucher un peu tout ça.

  • Speaker #0

    Oui, je suis complètement d'accord avec toi. Le fait d'avoir des rôles, des personnes modèles, des personnes autour de toi à qui tu peux justement parler de ce qui va, parler de ce qui ne va pas. Mais aussi, moi, j'ai constaté beaucoup célébrer ces victoires. qu'elle soit petite ou grande. C'est-à-dire que l'humain, bien souvent, il fait son trafic et puis il passe à un autre truc, mais il ne célèbre pas. Et le fait de célébrer, moi, je pense que ça envoie des trucs au cerveau qui sont hyper importants. Et c'est vraiment important, je pense, de célébrer ses réussites et d'avoir des gens capables d'entendre aussi les réussites et de ne pas prendre ça comme de la fantardise. ou comme de l'ego ou des choses comme ça. Mais juste un moment où on accepte de dire bravo aux autres et de s'applaudir.

  • Speaker #1

    Oui, tout à fait. Alors ça, on leur dit, mais on a un canal sur notre communauté qui s'appelle Let's Celebrate. Donc, venez vous célébrer, en gros. Et je leur dis, mais il n'y a pas de petite victoire. C'est-à-dire que tu as réussi à faire ton offre, c'est une victoire. Tu as réussi à faire ton persona, c'est une victoire. La victoire, elle n'est pas que sur le chiffre d'affaires que l'on vante. ou que sur on a trouvé un client. Les victoires, elles sont sur toutes les actions que l'on mène jusqu'au bout parce que la difficulté de l'entrepreneur aussi, c'est de mener une action de bout en bout. Donc déjà, rien que ça, c'est hyper important. Mais il y a aussi les victoires personnelles, prendre du temps pour soi, méditer tous les jours, aller à la piscine quand on en a envie, etc. Ça, c'est des victoires aussi. Et tu as tout à fait raison que si on ne les célèbre pas, finalement ces victoires-là, on n'arrive plus à se satisfaire de ça. On n'arrive plus à savoir ce qui nous fait du bien, ce qui ne nous fait pas du bien. ce qui est juste, ce qui n'est pas juste. Ça, ça passe aussi par la vision de son activité, de voir où est-ce qu'on va l'emmener. Si on ne sait pas ça, on ne célèbre rien du tout. Et pour l'entrepreneur, c'est très dur, atypique encore plus, c'est très dur de se célébrer. exactement comme tu l'as dit, on a peur d'être mal perçus, qu'on nous dise qu'elle est résidente, qu'elle a fait... En réalité, c'est juste qu'on est content, et on a le droit de le manifester, on a le droit de briller, on a le droit de le manifester. On voit des entrepreneurs aujourd'hui qui n'hésitent pas à dire le chiffre qu'ils font, où est-ce qu'ils en sont, etc., et même des jeunes entrepreneurs. Et moi, je suis fascinée par cette capacité à faire ça. Je trouve ça super.

  • Speaker #0

    Je pense que c'est hyper important d'être capable de se dire bravo. pour des petites ou des grandes, et même d'apprendre à nos enfants moi j'ai deux enfants qui sont j'ai découvert mon atypisme, je pense, grâce à mes enfants et à leur atypisme à eux, à elles mais pour le coup je trouve extrêmement intéressant dès qu'elles sont petites de leur enseigner ça de dire pourquoi est-ce que tu peux être fière aujourd'hui, qu'est-ce que tu as réussi dans ta journée, qu'est-ce que tu as réussi dans ta semaine quelle est ta victoire, de quoi tu es fière de toi aussi, pour l'image pour l'ego, tout ça je pense que c'est extrêmement riche comme apprentissage. Je me posais la question aussi par rapport à la quête de sens dont tu as parlé tout à l'heure, et je me demandais si justement ces personnes qui avaient un atypisme ou une sensibilité n'avaient pas perdu le sens justement dans certaines fonctions de salariés en fait, et que c'est pour ça aussi qu'ils se tournaient vers l'entrepreneuriat.

  • Speaker #1

    Oui, tu as tout à fait raison. Nous, les personnes qui viennent vers nous, elles ont très souvent fait un burn-out en tant que salariés. Et du coup, elles arrivent dans notre entrepreneuriat. Elles ont soit perdu du sens, soit elles n'ont pas réussi à se faire des potes en tant que salariés parce que trop de décalage, soit comme moi, un gros décalage avec ce qu'on te demande de faire et tes valeurs. Et ça, c'est hyper compliqué. Et quand on est atypique et avec cette particularité de la haute sensibilité, on a des valeurs qui sont très fortes et qu'on aime défendre en réalité. Et si tu arrives dans une entreprise où ces valeurs ne sont pas là, c'est compliqué. type tu aimes l'écologie, tu vas pas être raillé chez Total donc du coup tu vois c'est toutes ces choses là qui vont être intéressantes à comprendre et quand tu es entrepreneur la phrase que j'ai toujours fait attention de ne pas devenir salarié de vous même, vous avez quitté un système qui ne vous convenait pas donc certes pour les valeurs mais aussi peut-être pour un rythme qui était imposé et souvent quand on veut être entrepreneur on dit moi je veux être entrepreneur pour la liberté etc. quand on demande les premières choses que quelqu'un dit c'est Moi, c'est pour la liberté, c'est pour avoir du temps pour moi, etc. Je dis, OK, super, tu as du temps pour toi aujourd'hui ? Non. OK. Ce n'est pas réussi quelque part à ce niveau-là, tu vois. Donc, de ramener ça dans ce sens-là, justement, de ramener du sens sur pourquoi on a décidé d'être entrepreneur et le mettre vraiment dans son activité au quotidien. Sinon, le sens se perd. Et si le sens se perd, c'est très compliqué. Et chez tous les entrepreneurs aujourd'hui qui n'arrivent pas à développer leur chiffre d'affaires, on le voit. Ça peut être très basique de dire ça, mais c'est une réalité, un désalignement par rapport à ce qu'ils souhaitent, à ce qu'ils imaginent de leur activité de rêve et par rapport à ce qu'ils font. Et il y a vraiment cet écart entre le faire et l'être. Et aujourd'hui, ces deux-là doivent être vraiment comme ça, main dans la main, le faire et l'être, pour que ça s'aligne et pour que tout aille dans la bonne direction. S'il y en a un qui est un peu plus que l'autre, ça ne peut pas fonctionner. Et ça, ça passe par ça. Et c'est pour ça que je disais au début... Le travail sur soi permet d'être dans l'être pleinement. Et puis après, l'activité, de la développer comme on a envie de la développer. Des méthodes de prospection, il en existe 350 000. Trouvez celle qui est juste pour vous. Oui,

  • Speaker #0

    complètement d'accord avec toi. Écoute, on est aussi venu ici pour parler soft skills.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    Quels sont pour toi les 3, 4 soft skills de l'entrepreneur d'aujourd'hui et certainement de l'entrepreneur qui va vers demain ?

  • Speaker #1

    Moi, il y en a un que je donne toujours et qui m'a vraiment sauvée dans mon activité, c'est la vision. C'est-à-dire que, mais pas n'importe quelle vision. Souvent, quand on parle vision, les gens disent, les entrepreneurs atypiques disent, Oui, mais moi, je ne vais pas créer une vision. Sinon, si je n'atteins pas mes objectifs, je vais considérer que je suis nulle, que je ne fais qu'une merde, etc. Je dis, mais ça n'a rien à voir avec ça. La vision, c'est déjà savoir ce que tu veux personnellement dans ton activité. Et c'est le perso qui doit aller ensuite sur le pro et pas l'inverse. Ce n'est pas le pro qui doit te donner ta direction personnelle dans ton activité. Et ça, c'est vraiment important. Je te donne un exemple très bête, mais qui m'arrive en ce moment. On est en train d'acheter une nouvelle maison. Et en fait, moi, je disais ce matin à mes clients, je disais, mais vous savez, ça me ramène du sens dans mon activité. Ça me remotive à me dire, OK, je sais pourquoi je fais ça tous les jours. C'est aussi pour ces moments-là de partage de vie perso, en fait. C'était mis dans ma vision de s'acheter une maison. Eh bien, c'est bon, c'est fait, quoi. Donc du coup, c'est vraiment ça la vision personnelle, c'est de savoir ce que l'on veut, comment on veut notre situation familiale dans un an, comment serait notre santé dans un an, comment on imagine notre vie, comment on imagine nos finances dans un an. Et du coup, c'est d'écrire ça, comment on a envie de travailler, que le matin, tous les jours, ça ne nous gêne pas, pas de vacances scolaires, etc. Mais j'aime bien dire aussi, tu vois, dans cette vision-là, de toujours poser la main sur son cœur, parce qu'on n'écoute pas assez son cœur en réalité. Et notre cœur, c'est notre baromètre. C'est lui qui vous dit si on est dans la bonne direction ou pas. Et quand tu prends le temps de l'écouter et que tu te poses la question de qu'est-ce qui serait juste pour moi dans 20 ans ? au niveau situation familiale, au niveau finance, de ne pas écouter le gamin. Parce que quand on est atypique, il faut l'arrêter celui-là. Essayer d'écouter son cœur, ça marche vraiment différemment. Et de faire les choses pour soi. Par exemple, de ne pas dire je ne vais pas travailler les vacances scolaires parce que j'ai mes enfants. Oui, mais est-ce que c'est ce que tu veux toi profondément ? Parce que tu vois, moi là, on est en plein mois d'août. Mon loulou, il est chez la nounou aujourd'hui. Et je n'ai aucun souci avec ça, quoi. Parce que j'ai besoin de ces moments-là de travail, j'ai besoin de jongler entre les deux. Donc, de trouver le rythme qui est juste pour tout le monde. Ça, ça fait partie de la vision perso. Une fois que celle-là, elle est calée, tu peux aller sur la vision pro et de te dire, OK, je veux vendre telle chose, je veux créer telle chose et je veux prospecter de telle manière. Et du coup, c'est là où tu vois la cohérence entre les deux et le sens entre les deux. Si tu as mis, je veux travailler que le matin et que tu veux faire un million de chiffre d'affaires, Au début, ça va être un petit peu compliqué. Donc, ça permet de remettre du sens et de réaligner. Si tu vends des produits à 50 euros, de la même manière, si tu vas embarquer et que tu veux faire 300 000 euros de chiffre d'affaires, je vais te dire, OK, il y a peut-être un truc à revoir quand même. Donc, tu vois, et c'est comme ça que tu crées le sens entre les deux. Donc, je dirais que ça, c'est la première brique vraiment essentielle. Tu es d'accord avec ça ? Oui,

  • Speaker #0

    je suis d'accord. Vision, et puis après, du coup, on va vers là, quoi.

  • Speaker #1

    C'est ça. Tu ne changes pas. Alors évidemment, j'aime bien dire, attention, on n'est pas en train de camper un truc et on ne change jamais de stratégie. Il y a des événements de la vie, des séparations, au contraire, une rencontre. Je veux dire, il se passe plein de choses. Un enfant qui arrive, il y a plein de choses qui peuvent arriver qui n'étaient pas prévues ou qui étaient prévues, mais ce n'était pas bien écrit. Ça va changer notre manière de voir les choses. Mon fils a deux ans et demi. Quand il est arrivé, ma vision, je peux te dire qu'elle a changé littéralement. c'est normal, ça fait partie du job. Donc ça, c'est vraiment la première brique pour moi qui est essentielle et qui m'a sauvée dans l'activité, de mettre du sens. Je vais le répéter 15 fois, mais vraiment, mettez du sens. Oui,

  • Speaker #0

    et j'aime beaucoup l'idée que tu as qu'on n'est qu'un seul humain avec cette partie pro et cette partie perso. On a déjà l'impression qu'on est tellement nombreux dans notre tête que si en plus on doit avoir... le boulot d'un côté, le perso, l'associatif, le parent, le conjoint. On est en train de se subdiviser, mais finalement, on est un seul humain qui peut-être montre telle ou telle facette à des gens différents. Mais j'aime beaucoup cette idée-là. Vraiment très intéressant. Mais du coup, dans ton organisation, parce que du coup, attends, moi, je me dis là... Est-ce que dans l'organisation, du coup, ça veut dire que tu t'organises pour le pro et le perso, tout le monde en même temps, ou tu dissocies les choses ?

  • Speaker #1

    C'est une très bonne question. Déjà, le mot organisation, pour moi, c'est un gros mot, ce qui fait beaucoup rire, parce que par rapport à là où j'en suis aujourd'hui, je suis quand même organisée. Je peux vite partir dans tous les sens, évidemment, sur mes envies. Ça, c'est du fait du TDAH et du TSA. Tu te laisses vite embarquer par tes envies. Le perso, aujourd'hui, passe avant le pro pour moi. C'est-à-dire que je privilégie vraiment ça. Ça a pris, surtout depuis la naissance de Maëlle. Avant, peut-être que je laissais un peu trop de côté le perso, tu vois, au détriment de ma vie, etc. Mais quand même, il y a besoin d'une structure scindée. Enfin, c'est pareil, pardon. Donc, d'un côté le perso et d'un côté le pro. Ça, oui, il faut vraiment pouvoir imaginer les deux et pour moi, les faire un petit peu séparément. Parce que... les deux ne peuvent pas que s'imbriquer tout le temps. Par contre, ce que tu veux perso, derrière, doit te guider sur ta stratégie pro. Tu vois ce que je veux dire ? C'est-à-dire que si tu, encore une fois, si tu mets que tu veux des enfants, que tu veux toutes tes vacances, etc., puis qu'à côté, tu mets que tu veux faire 6 000 euros chiffre d'affaires, il va y avoir une incohérence. Donc, je dirais que dans l'organisation, c'est ces deux-là qui doivent, le perso qui doit influer sur le pro finalement. Mais des fois, tu as des impératifs pro qui sont là et c'est OK de les prendre. et qui fait que ça va influer aussi sur le perso. C'est clair ou pas ce que j'ai dit ?

  • Speaker #0

    Oui, oui, complètement. Je ne sais pas si ceux qui nous regardent et nous écoutent ont suivi, moi j'ai très très bien suivi. Et même je pense que pour que ce soit correct, il faut aussi que ce soit fluide. Dans tout ça, il faut que ça fasse écho. Et je pense que c'est là que ce que tu dis par rapport au fait de s'écouter, de prendre les pulsations de son cœur et tout ça, ça te donne des infos très intéressantes finalement.

  • Speaker #1

    C'est exactement ça. Surtout quand on est atypique et on a cette sensibilité-là, on a une intuition qui est très forte. On n'ose pas l'écouter ou y aller, mais notre intuition est là. Et donc savoir l'accueillir, savoir l'écouter en disant… et c'est bien ce que je fais, c'est dans la bonne direction, etc. C'est hyper important. Et on revient toujours au même mot. Aujourd'hui, ça va être notre mot du jour, le sens.

  • Speaker #0

    Tout à fait. Et alors, on a notre vision. Quelle autre soft skills est-ce que l'entrepreneur, à ton sens, a besoin de développer ?

  • Speaker #1

    Je vais t'en donner un que j'ai donné ce matin en coaching. Pour moi, c'est la capacité à comprendre que l'on peut échouer et que c'est OK, en fait. d'échouer. Et ceci dit, échouer, c'est très fort comme mot. Qu'est-ce que ça veut dire échouer, finalement ? Souvent, mes clients, ils vont dire, moi, je l'ai échoué parce que je n'ai pas trouvé de client, par exemple. Mais tu as appris tellement de choses, tu as fait tellement de choses, tu t'es tellement développé que ce n'est pas un échec, c'est un apprentissage. Et de comprendre que tout ça est un apprentissage, que tout ça est presque un jeu, finalement, avec lequel on est au quotidien. Sinon, on se met une pression d'enfer sur les épaules. Or, si on se dit que... Moi, je me dis toujours, tous les jours, que ma boîte, elle peut couler deux mains. Et c'est complètement OK, en réalité, d'accueillir ça, d'accueillir cette capacité de tomber. J'aime bien te donner toujours que l'on ne peut pas bien monter à cheval si on n'apprend pas à tomber de cheval. J'ai fait de l'équitation. Forcément, si je n'étais pas tombée, je ne saurais pas ce que ça fait. J'aurais peur en permanence. Or, une fois que tu tombes et que tu sais que ça peut arriver, peut-être que d'un coup, tu as encore un peu peur sur ton cheval. Mais en tout cas, tu sais comment tomber, etc. C'est pareil, en fait, dans l'activité.

  • Speaker #0

    Et puis pour avancer, il faut accepter à un moment donné de lever un pied pour le mettre en déséquilibre, pour le continuer à le poser. Je veux dire, si tu n'acceptes pas qu'à un moment donné, pour avancer, il va falloir que tu sois sur un seul pied et pas sur deux, ça n'avance pas. Et donc cette résilience, il faut la muscler.

  • Speaker #1

    C'est ça, il faut vraiment la muscler. Ça vient un peu aussi sur la prise de risque pour moi. C'est-à-dire, très souvent, j'aime bien la lier à ça en disant mais... Si vous ne prenez pas de risques aujourd'hui, votre activité ne peut pas avancer en fait. L'entreprenariat, c'est une prise de risque déjà en tant que telle. Donc si on sécurise tout au maximum par peur d'eux, on ne peut pas. Ça ne peut pas y aller. J'en vois énormément qui ont peur d'investir. Ils ont peur de mettre de l'argent. Ils gardent de l'argent pour le côté, côté, côté, parce qu'ils ont peur d'eux au cas où. Mais si tu n'investis pas sur toi, si tu n'investis pas sur ton activité, si tu n'investis pas, l'argent, c'est de l'énergie. Si tu ne le fais pas circuler, il ne reviendra pas à toi, en gros. Donc, il faut faire circuler tout ça. Et ça, c'est une prise de risque, bien sûr. Qui n'a pas dit, purée, est-ce que je vais payer ça là ? Je me suis payé des masterminds à 20 000 euros l'année. Ben ouais, tu transpires un petit peu, tu te poses la question. Et puis, une fois que tu le fais, tu te dis, purée, qu'est-ce que j'ai bien fait ? Et dans tous les cas, c'est un apprentissage. Et donc, c'est ça qui est hyper important. L'intuition, l'apprentissage et cette capacité de se dire, ben ouais, peut-être que demain, ma boîte, elle échoue. Mais qu'est-ce que je ferais d'autre ? D'avoir des plans B, des plans C s'il faut, mais de se dire que c'est OK et que ce n'est pas une honte. Ce n'est pas une honte que d'échouer. Au contraire, ceux qui n'échouent pas sont ceux qui ne font rien. D'accord ? Donc du coup, vraiment l'idée de se dire, moi au moins j'ai essayé. Je me suis bougé les fesses. Et ça, c'est important.

  • Speaker #0

    Oui, moi je suis partisane de dire que dans tous les événements de la vie, qui soient positifs d'ailleurs, parce qu'on parle là de l'échec, mais on peut aussi parler des réussites, c'est une opportunité de développer des soft skills. Ma voiture tombe en panne, c'est une opportunité de développer adaptabilité, de faire les choses différemment. Mon enfant est malade et je dois faire les choses différemment. C'est une opportunité de développer des soft skills. Et bien, avec ça, franchement, on muscle nos soft skills à fond. On devient des super athlètes des soft skills, d'adaptabilité, de résilience, d'organisation et de plein d'autres soft skills et surtout de l'optimisme aussi. parce qu'effectivement moi je pense quand même espérer espérer que ça va être beau et qu'on va aller vers quelque chose qui nous plaît et quelque chose qui nous rend heureux aussi alors là on en est à deux soft skills est-ce que tu as une troisième soft skills pour l'entrepreneur ?

  • Speaker #1

    oui il y en a un qui vient de me venir en discutant comme ça c'est pour moi je ne sais pas si tu vas le voir comme ça mais de garder son côté créatif

  • Speaker #0

    en réalité j'ai on a beaucoup d'entrepreneurs qui veulent un agenda tu vois le lundi je fais ça le mardi je fais ça ok super mais gardez vous des moments pour laisser aller votre créativité en réalité qui est essentiel à mon sens quand on est entrepreneur atypique on doit garder cette créativité là parce que si on casse tous les jours cette créativité en lui permettant pas d'exister D'ailleurs on va pas être très à l'esquoie donc je dirais se faire confiance sur sa créativité d'accord à son niveau, à son degré, bien sûr, et la laisser nous guider sur le chemin. Et si vous aviez prévu, je ne sais pas, n'importe quoi, mais de créer votre offre et puis que là, d'un coup, vous avez une idée de génie qui arrive, créative en l'occurrence, mais changez vos plans, en réalité, ne vous dites pas Non, j'avais prévu de faire ça, je fais ça ! Ce n'est pas grave, on change, d'accord ? Donc, il y a l'aspect créatif, et puis du coup, comment je pourrais appeler ça, comment on appelle ça quand on, du coup, on ne fait pas ce qui est exactement... Je cherche un mot.

  • Speaker #1

    Un petit peu l'adaptabilité, la souplesse, la flexibilité. Oui, c'est ça.

  • Speaker #0

    L'adaptabilité, la souplesse, c'est exactement ça. C'est vraiment important. Moi, de toute façon, tu ne verras jamais qu'un agenda calé la semaine. Je déteste ça. J'ai besoin de garder cette part de créativité dans mon boulot. C'est ce qui me permet d'avoir des idées sur comment je veux développer ma boîte, sur comment je l'imagine, sur ma vision, etc. Si on ne garde pas ces aspects-là, ce n'est pas bon du tout.

  • Speaker #1

    Et puis, ça permet aussi de prendre une position méta sur comment on est en train de fonctionner. Et ça, c'est hyper important, en fait, finalement, de se dire, je me regarde d'en haut, quoi, et je vois un petit peu qu'est-ce que je peux modifier légèrement, parce que sinon, on fait tous la même chose. Et ça, je ne sais pas si tu n'accompagnes que des gens sur le web, mais en tout cas, sur le web, si on fait tous pareil, on ne se différencie pas.

  • Speaker #0

    C'est vraiment ça.

  • Speaker #1

    Et d'ailleurs, je propose un exercice aux participants du groupe Biosuccess, où ils avaient un projet. alors quels qu'ils soient, perso, pro, ils mettaient les étapes de leur projet sur des petits bouts de papier, en les numérotant de ce qu'ils allaient faire en premier, deuxième, tu vois, vraiment planning, quoi. Clac. On prenait des petits ciseaux et on venait couper les différentes étapes.

  • Speaker #0

    Génial, ouais.

  • Speaker #1

    On venait les brasser et on venait recréer un nouvel ordre et en se disant, et si j'accepte que la première étape de mon projet,

  • Speaker #0

    c'est la... C'est la dernière, quoi.

  • Speaker #1

    Ou pas, celle qui vient. Qu'est-ce qui se passe ? Qu'est-ce que ça change dans mon projet ? Eh bien, tous... j'avais six personnes en visio, tous à la fin de l'exercice, étaient convaincus que le nouveau plan d'action était bien meilleur que le premier.

  • Speaker #0

    Que le premier,

  • Speaker #1

    ah génial ! Parce que souvent, la première action te bloque ou alors tu vas la procrastiner, parce que sinon tu te serais déjà lancée si cette première action était si facile que ça à faire. Et le fait de la mettre après ou de changer un truc, ça fait autre chose. Et il y en a même qui se sont vus supprimer certaines actions. qui du coup n'avait plus de sens du fait de la réorganisation du truc.

  • Speaker #0

    C'est pas l'essentiel en l'occurrence.

  • Speaker #1

    Ben voilà, en fait finalement, et du coup, ça permettait de mettre le pied dedans et de venir questionner aussi la flexibilité et te dire est-ce que vraiment c'était le meilleur ordre celui-là ? Si ça ne se passait pas comme prévu, est-ce que je suis obligée de faire cette étape-là pour lancer l'étape suivante ? Il y avait aussi cette idée-là de comment est-ce que je peux avancer sur un projet sans fonctionnement. attendre que mon site web soit complètement fait, que ma carte de visite et ma charte graphique soient complètement au point pour commencer à chercher mes premiers clients. Non, mais si je faisais un petit peu autrement. Donc, franchement, moi, je trouve, pour moi, créativité, c'est la soft skills de l'entrepreneur. Complètement. Complètement. Parce que c'est aussi ce qui va différencier de celui d'à côté. C'est ça.

  • Speaker #0

    Ce qui va faire que c'est nous et qu'on va nous reconnaître pour ça, en l'occurrence. on peut s'inspirer des autres je dis toujours mais ne copiez pas inspirez-vous mais ne copiez pas soyez vous-même c'est vraiment très important ça c'est clair ça intéresse ton truc j'aime bien l'idée j'aime bien l'idée quand tu veux tu le testes et tu reviens me voir franchement carrément en tout cas moi les gens je les ai tous accompagnés donc on était en direct pour

  • Speaker #1

    le faire mais je pense vraiment que c'est super rigolo pour accepter que l'imprévisible peut se produire et que peut-être on peut remettre en question le plan d'action qu'on avait initialement prévu.

  • Speaker #0

    Oui, c'est vrai parce que moi, j'essaie toujours de les amener sur des actions simples pour ne pas se surcharger la tête. Et ce matin, le thème que j'ai avec mes clients, c'était vraiment le côté perfectionnisme et procrastination. Je disais, quand vous êtes trop perfectionniste, en l'occurrence, vous n'avancez jamais. C'est vraiment ce que tu viens de dire. C'est l'idée de, quand tu disais là, justement, ne pas attendre que tout soit fait avant de vendre, par exemple. C'est vraiment mettre mot, vendez et après, créez. Sinon, ça ne peut pas être. vous perdez trop de temps, donc c'est exactement ça. Et ce n'est pas évident pour des perfectionnistes, il y en a énormément, justement, ils disent mais c'est jamais bon, c'est jamais bon, c'est jamais bon Après, il y a la peur de la réussite et de l'échec qui vient aussi, ce qui fait qu'on se fait dans son perfectionnisme. Mais c'est vraiment intéressant. J'aime bien aussi découper en petites tâches. C'est-à-dire, par exemple, tu as un gros projet, je veux faire un webinaire pendant trois mois. Je leur dis que si moi, je ne me note pas des petites tâches, tu peux être sûr que je vais m'y prendre deux jours avant. Je fonctionne comme ça. Par contre, si je dis, pour la semaine prochaine, je fais ça, pour un jour, je fais ça, et donc pour la semaine, je fais ça, jusqu'à arriver au webinaire fini, là, ça va être fait progressivement. Et de mettre des étapes et de mettre du sens aussi dans ces étapes-là, de comprendre pourquoi on les fait, tu vois, ça rejoint ton... ton truc de pourquoi on fait chaque étape.

  • Speaker #1

    Oui, complètement.

  • Speaker #0

    Très intéressant.

  • Speaker #1

    Oui, je trouve ça très bien. Et puis du coup, ça te permet aussi de célébrer des espèces de petits steps qui vont t'amener à la concrétisation finale et pas te dire à la fin de la journée mais je n'ai rien fait aujourd'hui en fait alors que tu as fait plein de petites actions que finalement ne vont peut-être donner leurs fruits que dans plusieurs semaines, plusieurs mois. Donc, je trouve ça vraiment intéressant aussi. Voilà. à la fois très très très bien dis-moi où est-ce que les gens ils peuvent te suivre te retrouver comment est-ce qu'on suit ce que tu fais sur les réseaux ou dans la vraie vie je ne sais pas dans la vraie vie j'habite à Amiens si vous passez par là vous m'appelez il n'y a aucun problème on se boit un café enfin non pas un café un thé je ne bois pas de café avec grand plaisir sinon sur

  • Speaker #0

    les réseaux sur Instagram principalement Clémence Serra sur mon Instagram et Pareil, vous pouvez venir nous parler. C'est moi qui réponds sur mon Instagram. Donc, venez me parler avec grand plaisir. Et si je vous oublie parce que je suis TDAH, vous avez le droit de me relancer. Voilà.

  • Speaker #1

    Génial. Et en plus, tu organises régulièrement des webinaires pour qu'on puisse venir voir et tester même, d'expérimenter des choses et tout ça avec des webinaires. Enfin, j'ai vu que tu faisais régulièrement des webinaires.

  • Speaker #0

    J'en fais beaucoup. Oui, j'en fais beaucoup. c'est ma manière de prospecter aujourd'hui. J'aime bien le direct, j'aime bien la vidéo, j'aime bien discuter. Et puis, à chaque fois que je fais un webinaire, même si la trame est la même, ça change en fonction de l'énergie du groupe. Donc, c'est hyper intéressant. Voilà, donc ça, je fais des webinaires régulièrement, en effet, pour ça. Je suis assez présente sur Instagram, en story, tout ça. Donc, voilà.

  • Speaker #1

    Écoute, moi, je propose qu'on leur mette tout en dessous. Comme ça, ils n'ont plus qu'à cliquer. Avec grand plaisir. Voir l'ascension des pépites, s'ils ont envie de gravir eux aussi leur propre montagne et de révéler la pépite qu'il y a en elles ou en eux. Est-ce que tu aurais quelque chose pour conclure cette discussion ? Un mot de la fin ?

  • Speaker #0

    Le mot qui me vient, c'est aimez-vous. Aimez-vous et osez. C'est-à-dire vraiment, tout passe par l'amour à mon sens. Je veux vraiment tellement donner de l'amour. cultiver ça et cultiver ça chez les gens qui ont du mal à s'aimer, je dirais ça. Aimez-vous et osez.

  • Speaker #1

    Trop bien. Eh bien, écoute, on va rester là-dessus. Je trouve ça génial. Merci à tous et à toutes d'avoir mis du temps sur cette émission, à la regarder, à nous écouter. N'hésitez pas à mettre des commentaires. à savoir quels sont vos projets, qu'est-ce que vous avez envie, qu'est-ce qui vous bloque aussi. On sera ravis de venir lire ça avec Clémence. Moi, en tout cas, je suis vraiment enchantée de cette discussion qu'on a eue ensemble. Je suis vraiment contente qu'on ait échangé sur l'entrepreneuriat et l'atypisme ensemble. Vraiment génial. Merci beaucoup, Clémence. Merci beaucoup.

  • Speaker #0

    Merci à toi.

  • Speaker #1

    À très vite. Au revoir. À très vite. Je te remercie d'avoir écouté cet épisode. On se retrouve dans 15 jours. Si cet épisode t'a plu, je serais ravie de lire ton commentaire et de voir ton like. Toi aussi, tu peux faire rayonner les soft skills en partageant cet épisode. Et pour continuer à les explorer, tu peux t'abonner à cette chaîne ou me retrouver sur tous mes réseaux sociaux sous le nom Morgane Ansperger ou Morgane Facilitation. Je te souhaite une très belle journée. A très vite !

Description

Je suis heureuse de vous présenter Clémence Serraz.Dans cet épisode, qui est une véritable pépite, nous explorons l’importance de célébrer chaque victoire, qu’elle soit professionnelle ou personnelle. Elle partage des stratégies pour aligner sa vision personnelle avec sa stratégie professionnelle, afin de trouver un véritable équilibre. Tu apprendras pourquoi il est crucial de reconnaître les petites réussites du quotidien . Nous parlerons également de l’entrepreneuriat atypique, du rôle des modèles, et de la manière dont les entrepreneurs peuvent retrouver du sens en s’appuyant sur leur vision. Cet épisode t’aidera à mieux organiser ton temps entre vie privée et professionnelle tout en restant cohérent avec tes objectifs.


➡️ Qui est Clémence Serraz?

Depuis des années, Clémence s’épanouit dans l’accompagnement des entrepreneuses sensibles, ambitieuses et au grand cœur, dont la mission de vie résonne avec leurs valeurs. Sa mission est d’accompagner celles qui sont prêtes à se surpasser pour atteindre la réussite qu’elles s’autorisent enfin.
➡️ On retrouve Clémence Serraz sur le web ?
Instagram

➡️ Retrouver Morgane Hornsperger sur le web ?

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J’ai fait confiance à Justine Arma pour me faire accompagner dans la création du podcast. Si l’idée te plait de créer ton podcast, tu peux la rencontrer de ma part en passant par ici  (lien affilié)


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Musique du générique produite par Marvin Marchand  😎


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Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour et bienvenue, je suis ravie de t'accueillir sur Exploration Soft Skills. Je suis Morgane Hansperger, je suis une entrepreneuse créative depuis 2020. Je vais recevoir ici des invités inspirants qui tous les 15 jours vont partager leur histoire. Toi, je t'invite à faire comme mes invités, un petit pas vers de nouvelles habitudes pour un grand pas qui va développer des soft skills. Très bonne écoute ! Bonjour, je suis absolument ravie aujourd'hui de vous présenter Clémence Serraze. Bonjour Clémence.

  • Speaker #1

    Bonjour.

  • Speaker #0

    Alors Clémence, tu es une entrepreneuse et c'est pour ça que je t'ai invitée aujourd'hui. Alors tu m'as dit que tu étais coach business et guide spirituel. Est-ce que tu peux me dire un petit peu plus sur ce que c'est que cet intitulé de métier ?

  • Speaker #1

    Oui, c'est vrai, c'est particulier. Coach business parce que j'ai vraiment un penchant pour la stratégie commerciale, c'est vraiment ce qui m'a guidée et ce qui m'a emmenée à l'entrepreneuriat aussi. Et guide spirituel tout simplement parce que depuis plus d'un an, je développe ma spiritualité à l'intérieur de mon activité. C'est quelque chose que j'avais en moi mais que je n'avais jamais osé exprimer finalement. Et aujourd'hui, je l'assume pleinement. Et j'aime bien dire que je suis coach business et en même temps guide spirituel. qui permet à mes futurs clients aussi de se rassurer sur le fait qu'on peut être spirituel et en même temps gagner de l'argent et en même temps former, coacher, accompagner. Et du coup, c'est vraiment pour ça que je mets ceci aujourd'hui pour me présenter, pour rassurer. Et donc, le côté coach business, j'accompagne sur la stratégie commerciale des entrepreneurs, tout simplement, et guide spirituel. Je leur apprends aussi à s'écouter, à aller dans leur cœur profondément pour comprendre ce qu'ils veulent faire, ce qu'ils veulent créer, ce qu'ils veulent… imaginer et l'impact qu'il va laisser sur ce monde. Et du coup, tout ça, ça passe par les petites techniques. Regarde, j'ai mon bol tibétain, là, par exemple, tu vois. Donc, il y a la spiritualité jamais bien loin ici.

  • Speaker #0

    C'est génial. Et du coup, c'est quoi comme type de spiritualité ? Parce que là, ça m'intrigue beaucoup, ça. Qu'est-ce que c'est ? C'est une religion ?

  • Speaker #1

    On peut le dire comme ça. Si tu veux le dire comme ça, tu peux, bien sûr. C'est vrai que je mets le mot spiritualité parce que... J'aime pas avoir une casquette dessus, je suis pas une chamane, même si je fais des choses comme ça. On va dire que moi, depuis petite, j'ai une claire audience. En gros, j'entends des choses, je discute avec des guides, etc. Et du coup, je m'en sers aujourd'hui dans mon activité au quotidien. Donc c'est vraiment de faire le lien, le canal entre ce que j'entends et mes clients, pour leur apporter ça. Et dans ce que je ressens et dans ce qui est, j'aime bien le moment présent dans mes ateliers, mes coachings clients, de prendre vraiment ce qui est au moment où on est là, pour vraiment les guider sur ce qu'il y a de meilleur. Par exemple, des fois, il faut faire un petit goût de bol pour les ancrer. Des fois, je ressens qu'elles ont besoin d'une méditation pour se remettre les pieds dans le sol, etc. C'est comme ça que j'entends la spiritualité. C'est d'utiliser tous ces petits aspects-là qui permettent d'être dans l'être, tout simplement.

  • Speaker #0

    Donc, dans le présent, aujourd'hui... Et comment est-ce que tu es devenue aujourd'hui l'entrepreneur que tu es ? Qu'est-ce qui t'a amenée là ?

  • Speaker #1

    C'est une bonne question. Née en l'an de grâce. Qu'est-ce qui m'a amenée là ? Déjà, j'ai un parcours commercial. J'ai été commerciale et responsable commerciale pendant plus de dix ans sur Paris, dans des petites, grandes structures. J'ai évolué, j'ai évolué. Et puis, à un moment donné, je n'étais plus du tout alignée avec les valeurs des grosses entreprises. On te demande un peu de mentir, il faut dire ce qu'il y a quand tu es commercial. Et moi, je n'adhérais pas du tout à ça, je ne comprenais pas cela. Et puis, il y a un moment où j'ai voulu évoluer à l'intérieur d'une grosse entreprise. Et on m'a dit, tu n'iras pas plus loin en gros. Ah d'accord, ok. Donc, je me suis dit, stop. Je ramenais beaucoup d'argent à cette entreprise. J'avais un chiffre d'affaires qui était vraiment important. Et puis, je me disais, stop, j'ai envie de vivre différemment. Quand j'ai décidé de vraiment arrêter, c'est aussi parce que j'ai rencontré ma compagne actuelle qui habitait à Amiens et moi j'habitais Paris. Et du coup, je me suis dit, c'est l'occasion de venir revivre sur Amiens. Donc en fait, tout ça s'est mis en place. Les bonnes énergies, tu vois, les bonnes choses au bon moment. Et c'est comme ça que j'ai quitté mon boulot et je me suis dit, tiens, qu'est-ce que je pourrais faire ? Et c'était une évidence pour moi d'aller sur la stratégie commerciale, étant donné que je baigne dedans depuis petite, on peut dire. Et très vite, comme ça, j'ai su que je voulais guider les entrepreneurs parce que... Il y a quelque chose qui m'émeut toujours énormément, c'est de voir tous ces entrepreneurs qui ont vraiment de l'or entre les mains, mais qui ne savent pas comment la vendre, si tu veux. Et ça, c'est toujours quelque chose qui m'émeut, parce que je me dis, mais c'est quand même dommage, quoi. Il y a plein d'or, il y a plein de pépites dans ce monde, mais comment on fait pour aller un petit peu plus loin ? Donc, je voulais vraiment avoir cet impact sur le monde et sur ces personnes-là, précisément.

  • Speaker #0

    Trop bien. Et d'ailleurs, d'après ce que j'ai vu, tu as un programme qui s'appelle l'ascension des pépites. Alors, qu'est-ce que c'est cette histoire d'ascension de pépites ?

  • Speaker #1

    Alors, les pépites, c'est mes clients, je les appelle les pépites, tout simplement, parce qu'elles ont de l'or entre les mains et il ne reste pas grand-chose pour le faire polir. Et puis l'ascension, parce que l'entrepreneuriat, comme je dis toujours, c'est un chemin personnel et en l'occurrence spirituel aussi. On apprend à se connaître, on apprend… à découvrir ces zones d'ombre, ces zones de lumière. L'entrepreneuriat, c'est la meilleure école de la vie pour moi. Et en même temps… Pardon, j'ai bébé. C'était quoi la question ?

  • Speaker #0

    C'était l'ascension des pépites. Comment est-ce que… C'est quoi cette affaire ?

  • Speaker #1

    Oui. Et du coup, l'ascension, parce que dans l'entrepreneuriat en tant que tel, tu ne peux pas arriver au sommet sans avoir passé quelques paliers. Donc, pour moi, c'est une vraie ascension. Il faut y aller étape par étape. Il ne faut pas vouloir en être déjà là alors que tu démarques, par exemple. Donc, du coup, c'est l'idée de vraiment prendre conscience de ces étapes-là, d'y aller progressivement pour pouvoir arriver au sommet, le sommet qui est juste pour toi, en tout cas.

  • Speaker #0

    J'adore. Alors, moi, je suis très dans les métaphores, pour le coup. Et donc, la métaphore de la montagne, moi, c'est quelque chose que j'ai beaucoup travaillé. D'ailleurs, en lançant mon podcast, j'ai beaucoup travaillé sur cette métaphore de la montagne. Mais quand on arrive au sommet, il va falloir redescendre. il faut accepter de redescendre pour pouvoir remonter sur une autre colline ou quoi. Et ça, c'était assez intéressant aussi, métaphoriquement parlant. Comment est-ce que toi, tu accompagnes justement la quête du sommet, puis ensuite la redescente ou la quête du sommet ? Comment on fait ?

  • Speaker #1

    Déjà, pour arriver au sommet, moi, j'aime bien dire que le sommet, il n'est pas forcément fait toujours pour être atteint. C'est-à-dire qu'en réalité, tu vas faire tes paliers et que quand tu en arrives là, c'est que vraiment, tu as atteint tes premiers objectifs. Donc, c'est OK de redescendre pour aller. retourner dans ta vision, retourner dans ce que tu désires vraiment faire dans ce monde et accomplir en réalité pour ensuite prendre une autre colline qui va te réemmener dans une autre direction, sur un autre point de vue quelque part. Donc, le sommet, il n'est pas forcément fait pour être atteint. Et s'il est atteint, c'est soit que tes objectifs n'étaient pas assez ambitieux, donc du coup, voilà, quand même plus ou moins, ou alors c'est que c'est le moment de changer peut-être ta vision et donc de colline pour aller voir sur un autre horizon, tout simplement.

  • Speaker #0

    Oui, j'aime beaucoup ça. Franchement, je trouve ça génial. Et cette idée de colline, moi, me fait penser à ma formation en PNL où on dit qu'effectivement, chacun a un petit peu sa vision depuis sa propre colline du monde et qu'il faut en tenir compte aussi des visions de chacun. Je trouve ça très intéressant. Mais du coup, tu accompagnes quel type de personnes ? Est-ce que toi, tu as un type de personnes que tu accompagnes ?

  • Speaker #1

    En fait, c'est très drôle. C'est que quand j'ai démarré l'entrepreneuriat, je ne me disais pas… accompagner tel type de personnes. Je me suis dit, je vais accompagner des entrepreneurs qui ont 7 heures entre les mains. Je ne cherchais pas à développer plus mon persona que cela, j'étais assez large. Et puis, naturellement, j'ai des atypiques qui sont venus vers moi, donc vraiment des personnes HPI, HPE, etc. Mais si bien que ce qui est fou, c'est que c'est grâce à eux que je me suis rendue compte que moi-même, je le suis. Et en fait, j'étais dans un mastermind. Et je disais à mes copains, je disais mais c'est fou, j'ai des clients qui me demandent si mon programme il est fait pour les atypiques, je ne comprends pas pourquoi on me pose la question. Et donc il y a une copine qui m'a dit mais t'es sûre tu ne comprends pas pourquoi on te pose la question ? Mais je dis non, je ne comprends pas pourquoi on me pose la question. Elle me dit bon ben on va peut-être faire des tests et puis tu comprendras ensuite. Donc si bien qu'à ce moment-là je ne l'assumais pas du tout parce que je ne le savais pas, autant je savais que j'étais sensible, je pleure quand je ris. Donc là bon voilà, c'est facile à s'en rendre compte, autant les autres aspects je ne les maîtrisais pas du tout. Et donc, j'ai fini par faire des tests, en tout cas, pas officiels, mais en tout cas, j'ai fait des tests pour comprendre qui je suis. Et donc, il s'est avéré que j'ai la totale. Et du coup, je me suis dit, ah, OK, je comprends mieux mon fonctionnement. Je comprends mieux qui je suis. Et je comprends mieux pourquoi ces personnes-là viennent me parler aussi. Elles se retrouvent dans mes vidéos, dans mes pubs, dans ce que je dégage. Tu vois, OK, elles se reconnaissent en moi. Et c'est hyper intéressant d'avoir ça. Donc, du coup, j'aime bien accompagner aujourd'hui, c'est vrai, des personnes atypiques, donc soit sensibles, soit Asperger, soit tu vois un trouble du spectre autistique comme moi j'en ai un, TDAH enfin voilà, on a vraiment tous ces profils là que j'accueille avec grand amour dans mon programme et elles se retrouvent entre elles, elles se reconnectent entre elles donc ça crée vraiment une énergie qui est hyper intéressante voilà et après on est plutôt sur l'ascension des pépites, sur un profil soit très débutant, c'est à dire un entrepreneur qui démarre et qui vraiment ne sait pas par où commencer soit quand même des personnes qui sont lancées depuis 4, 5, des fois 10 ans, 20 ans... et où le chiffre d'affaires stagne, elles ont besoin de passer des paliers. Je dis beaucoup elles parce que c'est 88% des femmes. D'accord. J'estime qu'à 88%, du coup, la femme l'emporte.

  • Speaker #0

    Tout à fait. Je suis complètement d'accord. Pour moi, c'est le nombre qui l'emporte.

  • Speaker #1

    D'accord, il faut arrêter. Donc du coup, voilà. Et des hommes de mon programme sont tout à fait d'accord avec ça aussi. Donc voilà tout simplement qui j'accompagne.

  • Speaker #0

    Est-ce que tu penses, alors j'imagine que la réponse est oui, mais est-ce que tu penses qu'aujourd'hui, l'entrepreneur peut avoir un profil atypique ? Est-ce qu'on peut être atypique et entrepreneur ?

  • Speaker #1

    Ah ben non !

  • Speaker #0

    Comment on sait ? En fait, on est justement atypique et qu'on veut devenir entrepreneur, c'est peut-être plutôt ça la bonne question. Comment on s'en sort ? Comment on se dépatouille de ça ?

  • Speaker #1

    Ben, tu vois, ce n'est pas évident, il faut être honnête. c'est-à-dire que ça dépend de quel type d'atypie on parle, mais chez des personnes hautement sensibles, c'est très dur quand on prend un échec, quand on prend une porte, d'y retourner en fait en réalité. Et tu vois, ce matin, j'en parlais encore avec mes clientes, il y a vraiment cet aspect aussi du contexte familial. Si tu n'es pas soutenu par ton conjoint, par ta conjointe, par tes parents, par l'entourage proche, c'est hyper dur. C'est aussi pour ça d'ailleurs que j'ai créé l'Ascension et Pépites, c'est que je voulais vraiment créer une famille d'entrepreneurs atypiques qui peuvent se connecter entre elles, discuter entre elles, sans se soucier du reste. Et en réalité, c'est pour ça que ce n'est pas forcément évident d'entreprendre quand on est atypique, mais par contre c'est carrément faisable. Il faut juste, à mon sens, être accompagné par la bonne personne, trouver cette personne qui va faire qu'on va avoir envie d'y aller et qui va nous aider à nous structurer. Parce qu'en fait, nous, le problème, c'est qu'on n'est pas structuré pour dessous. Alors, je connais des atypiques qui sont très structurés, mais pas au bon endroit en réalité. Donc, soit on s'éparpille complètement, soit on ne sait pas par où commencer, soit on pense qu'on va réussir à tout faire tout seul parce qu'on a quelque chose à prouver que, maintenant, je vais prouver à mon conjoint que j'ai bien fait de me lancer et que je vais y arriver toute seule. Mais ce n'est pas ça l'important. Donc, du coup, je dirais que vraiment de s'entourer, c'est important. Deux copains entrepreneurs qui vivent la même chose que nous et même après, de formateurs, de coachs, j'aime bien dire, on devrait tous avoir deux... deux personnes qui nous accompagnent, un thérapeute et un coach en réalité. Le thérapeute pour décharger tout et le coach pour nous emmener sur la structure. Et à mon sens, ça c'est très important pour apprendre à évoluer etc. et d'être accompagné par les personnes qui ont vécu ce que l'on vit en fait en réalité au moment où on est dedans. Tu vois ? Et je pense que ça c'est la clé qui permettra à tous ces entrepreneurs atypiques de réussir. Et l'autre chose c'est vraiment d'accepter de faire un travail sur soi à travers ce chemin. spirituelle qu'est à mon sens l'entrepreneuriat, d'accepter de faire ce chemin sur soi et ce travail sur soi pour être pleinement à ce qu'on a envie d'être. Parce que quand on est entrepreneur atypique et qu'on n'a pas de sens dans son activité, ça ne marche pas. Et du coup, tout doit être relié avec ce sens-là. Et ce sens-là, tu le trouves aussi en travaillant sur toi et en t'autorisant à t'aimer, en t'autorisant à te dire Ok, ce que je fais, c'est juste. Je m'aime, c'est super ce que je fais. et à aimer ce que tu proposes aussi forcément. Et pour ça, il faut du sens dans tout ça. Et ce sens, il se trouve avec ce travail sur soi aussi. Et je le vois chez Mecquien, parfois, c'est bien, bien bouché. Donc, il faut déboucher un peu tout ça.

  • Speaker #0

    Oui, je suis complètement d'accord avec toi. Le fait d'avoir des rôles, des personnes modèles, des personnes autour de toi à qui tu peux justement parler de ce qui va, parler de ce qui ne va pas. Mais aussi, moi, j'ai constaté beaucoup célébrer ces victoires. qu'elle soit petite ou grande. C'est-à-dire que l'humain, bien souvent, il fait son trafic et puis il passe à un autre truc, mais il ne célèbre pas. Et le fait de célébrer, moi, je pense que ça envoie des trucs au cerveau qui sont hyper importants. Et c'est vraiment important, je pense, de célébrer ses réussites et d'avoir des gens capables d'entendre aussi les réussites et de ne pas prendre ça comme de la fantardise. ou comme de l'ego ou des choses comme ça. Mais juste un moment où on accepte de dire bravo aux autres et de s'applaudir.

  • Speaker #1

    Oui, tout à fait. Alors ça, on leur dit, mais on a un canal sur notre communauté qui s'appelle Let's Celebrate. Donc, venez vous célébrer, en gros. Et je leur dis, mais il n'y a pas de petite victoire. C'est-à-dire que tu as réussi à faire ton offre, c'est une victoire. Tu as réussi à faire ton persona, c'est une victoire. La victoire, elle n'est pas que sur le chiffre d'affaires que l'on vante. ou que sur on a trouvé un client. Les victoires, elles sont sur toutes les actions que l'on mène jusqu'au bout parce que la difficulté de l'entrepreneur aussi, c'est de mener une action de bout en bout. Donc déjà, rien que ça, c'est hyper important. Mais il y a aussi les victoires personnelles, prendre du temps pour soi, méditer tous les jours, aller à la piscine quand on en a envie, etc. Ça, c'est des victoires aussi. Et tu as tout à fait raison que si on ne les célèbre pas, finalement ces victoires-là, on n'arrive plus à se satisfaire de ça. On n'arrive plus à savoir ce qui nous fait du bien, ce qui ne nous fait pas du bien. ce qui est juste, ce qui n'est pas juste. Ça, ça passe aussi par la vision de son activité, de voir où est-ce qu'on va l'emmener. Si on ne sait pas ça, on ne célèbre rien du tout. Et pour l'entrepreneur, c'est très dur, atypique encore plus, c'est très dur de se célébrer. exactement comme tu l'as dit, on a peur d'être mal perçus, qu'on nous dise qu'elle est résidente, qu'elle a fait... En réalité, c'est juste qu'on est content, et on a le droit de le manifester, on a le droit de briller, on a le droit de le manifester. On voit des entrepreneurs aujourd'hui qui n'hésitent pas à dire le chiffre qu'ils font, où est-ce qu'ils en sont, etc., et même des jeunes entrepreneurs. Et moi, je suis fascinée par cette capacité à faire ça. Je trouve ça super.

  • Speaker #0

    Je pense que c'est hyper important d'être capable de se dire bravo. pour des petites ou des grandes, et même d'apprendre à nos enfants moi j'ai deux enfants qui sont j'ai découvert mon atypisme, je pense, grâce à mes enfants et à leur atypisme à eux, à elles mais pour le coup je trouve extrêmement intéressant dès qu'elles sont petites de leur enseigner ça de dire pourquoi est-ce que tu peux être fière aujourd'hui, qu'est-ce que tu as réussi dans ta journée, qu'est-ce que tu as réussi dans ta semaine quelle est ta victoire, de quoi tu es fière de toi aussi, pour l'image pour l'ego, tout ça je pense que c'est extrêmement riche comme apprentissage. Je me posais la question aussi par rapport à la quête de sens dont tu as parlé tout à l'heure, et je me demandais si justement ces personnes qui avaient un atypisme ou une sensibilité n'avaient pas perdu le sens justement dans certaines fonctions de salariés en fait, et que c'est pour ça aussi qu'ils se tournaient vers l'entrepreneuriat.

  • Speaker #1

    Oui, tu as tout à fait raison. Nous, les personnes qui viennent vers nous, elles ont très souvent fait un burn-out en tant que salariés. Et du coup, elles arrivent dans notre entrepreneuriat. Elles ont soit perdu du sens, soit elles n'ont pas réussi à se faire des potes en tant que salariés parce que trop de décalage, soit comme moi, un gros décalage avec ce qu'on te demande de faire et tes valeurs. Et ça, c'est hyper compliqué. Et quand on est atypique et avec cette particularité de la haute sensibilité, on a des valeurs qui sont très fortes et qu'on aime défendre en réalité. Et si tu arrives dans une entreprise où ces valeurs ne sont pas là, c'est compliqué. type tu aimes l'écologie, tu vas pas être raillé chez Total donc du coup tu vois c'est toutes ces choses là qui vont être intéressantes à comprendre et quand tu es entrepreneur la phrase que j'ai toujours fait attention de ne pas devenir salarié de vous même, vous avez quitté un système qui ne vous convenait pas donc certes pour les valeurs mais aussi peut-être pour un rythme qui était imposé et souvent quand on veut être entrepreneur on dit moi je veux être entrepreneur pour la liberté etc. quand on demande les premières choses que quelqu'un dit c'est Moi, c'est pour la liberté, c'est pour avoir du temps pour moi, etc. Je dis, OK, super, tu as du temps pour toi aujourd'hui ? Non. OK. Ce n'est pas réussi quelque part à ce niveau-là, tu vois. Donc, de ramener ça dans ce sens-là, justement, de ramener du sens sur pourquoi on a décidé d'être entrepreneur et le mettre vraiment dans son activité au quotidien. Sinon, le sens se perd. Et si le sens se perd, c'est très compliqué. Et chez tous les entrepreneurs aujourd'hui qui n'arrivent pas à développer leur chiffre d'affaires, on le voit. Ça peut être très basique de dire ça, mais c'est une réalité, un désalignement par rapport à ce qu'ils souhaitent, à ce qu'ils imaginent de leur activité de rêve et par rapport à ce qu'ils font. Et il y a vraiment cet écart entre le faire et l'être. Et aujourd'hui, ces deux-là doivent être vraiment comme ça, main dans la main, le faire et l'être, pour que ça s'aligne et pour que tout aille dans la bonne direction. S'il y en a un qui est un peu plus que l'autre, ça ne peut pas fonctionner. Et ça, ça passe par ça. Et c'est pour ça que je disais au début... Le travail sur soi permet d'être dans l'être pleinement. Et puis après, l'activité, de la développer comme on a envie de la développer. Des méthodes de prospection, il en existe 350 000. Trouvez celle qui est juste pour vous. Oui,

  • Speaker #0

    complètement d'accord avec toi. Écoute, on est aussi venu ici pour parler soft skills.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    Quels sont pour toi les 3, 4 soft skills de l'entrepreneur d'aujourd'hui et certainement de l'entrepreneur qui va vers demain ?

  • Speaker #1

    Moi, il y en a un que je donne toujours et qui m'a vraiment sauvée dans mon activité, c'est la vision. C'est-à-dire que, mais pas n'importe quelle vision. Souvent, quand on parle vision, les gens disent, les entrepreneurs atypiques disent, Oui, mais moi, je ne vais pas créer une vision. Sinon, si je n'atteins pas mes objectifs, je vais considérer que je suis nulle, que je ne fais qu'une merde, etc. Je dis, mais ça n'a rien à voir avec ça. La vision, c'est déjà savoir ce que tu veux personnellement dans ton activité. Et c'est le perso qui doit aller ensuite sur le pro et pas l'inverse. Ce n'est pas le pro qui doit te donner ta direction personnelle dans ton activité. Et ça, c'est vraiment important. Je te donne un exemple très bête, mais qui m'arrive en ce moment. On est en train d'acheter une nouvelle maison. Et en fait, moi, je disais ce matin à mes clients, je disais, mais vous savez, ça me ramène du sens dans mon activité. Ça me remotive à me dire, OK, je sais pourquoi je fais ça tous les jours. C'est aussi pour ces moments-là de partage de vie perso, en fait. C'était mis dans ma vision de s'acheter une maison. Eh bien, c'est bon, c'est fait, quoi. Donc du coup, c'est vraiment ça la vision personnelle, c'est de savoir ce que l'on veut, comment on veut notre situation familiale dans un an, comment serait notre santé dans un an, comment on imagine notre vie, comment on imagine nos finances dans un an. Et du coup, c'est d'écrire ça, comment on a envie de travailler, que le matin, tous les jours, ça ne nous gêne pas, pas de vacances scolaires, etc. Mais j'aime bien dire aussi, tu vois, dans cette vision-là, de toujours poser la main sur son cœur, parce qu'on n'écoute pas assez son cœur en réalité. Et notre cœur, c'est notre baromètre. C'est lui qui vous dit si on est dans la bonne direction ou pas. Et quand tu prends le temps de l'écouter et que tu te poses la question de qu'est-ce qui serait juste pour moi dans 20 ans ? au niveau situation familiale, au niveau finance, de ne pas écouter le gamin. Parce que quand on est atypique, il faut l'arrêter celui-là. Essayer d'écouter son cœur, ça marche vraiment différemment. Et de faire les choses pour soi. Par exemple, de ne pas dire je ne vais pas travailler les vacances scolaires parce que j'ai mes enfants. Oui, mais est-ce que c'est ce que tu veux toi profondément ? Parce que tu vois, moi là, on est en plein mois d'août. Mon loulou, il est chez la nounou aujourd'hui. Et je n'ai aucun souci avec ça, quoi. Parce que j'ai besoin de ces moments-là de travail, j'ai besoin de jongler entre les deux. Donc, de trouver le rythme qui est juste pour tout le monde. Ça, ça fait partie de la vision perso. Une fois que celle-là, elle est calée, tu peux aller sur la vision pro et de te dire, OK, je veux vendre telle chose, je veux créer telle chose et je veux prospecter de telle manière. Et du coup, c'est là où tu vois la cohérence entre les deux et le sens entre les deux. Si tu as mis, je veux travailler que le matin et que tu veux faire un million de chiffre d'affaires, Au début, ça va être un petit peu compliqué. Donc, ça permet de remettre du sens et de réaligner. Si tu vends des produits à 50 euros, de la même manière, si tu vas embarquer et que tu veux faire 300 000 euros de chiffre d'affaires, je vais te dire, OK, il y a peut-être un truc à revoir quand même. Donc, tu vois, et c'est comme ça que tu crées le sens entre les deux. Donc, je dirais que ça, c'est la première brique vraiment essentielle. Tu es d'accord avec ça ? Oui,

  • Speaker #0

    je suis d'accord. Vision, et puis après, du coup, on va vers là, quoi.

  • Speaker #1

    C'est ça. Tu ne changes pas. Alors évidemment, j'aime bien dire, attention, on n'est pas en train de camper un truc et on ne change jamais de stratégie. Il y a des événements de la vie, des séparations, au contraire, une rencontre. Je veux dire, il se passe plein de choses. Un enfant qui arrive, il y a plein de choses qui peuvent arriver qui n'étaient pas prévues ou qui étaient prévues, mais ce n'était pas bien écrit. Ça va changer notre manière de voir les choses. Mon fils a deux ans et demi. Quand il est arrivé, ma vision, je peux te dire qu'elle a changé littéralement. c'est normal, ça fait partie du job. Donc ça, c'est vraiment la première brique pour moi qui est essentielle et qui m'a sauvée dans l'activité, de mettre du sens. Je vais le répéter 15 fois, mais vraiment, mettez du sens. Oui,

  • Speaker #0

    et j'aime beaucoup l'idée que tu as qu'on n'est qu'un seul humain avec cette partie pro et cette partie perso. On a déjà l'impression qu'on est tellement nombreux dans notre tête que si en plus on doit avoir... le boulot d'un côté, le perso, l'associatif, le parent, le conjoint. On est en train de se subdiviser, mais finalement, on est un seul humain qui peut-être montre telle ou telle facette à des gens différents. Mais j'aime beaucoup cette idée-là. Vraiment très intéressant. Mais du coup, dans ton organisation, parce que du coup, attends, moi, je me dis là... Est-ce que dans l'organisation, du coup, ça veut dire que tu t'organises pour le pro et le perso, tout le monde en même temps, ou tu dissocies les choses ?

  • Speaker #1

    C'est une très bonne question. Déjà, le mot organisation, pour moi, c'est un gros mot, ce qui fait beaucoup rire, parce que par rapport à là où j'en suis aujourd'hui, je suis quand même organisée. Je peux vite partir dans tous les sens, évidemment, sur mes envies. Ça, c'est du fait du TDAH et du TSA. Tu te laisses vite embarquer par tes envies. Le perso, aujourd'hui, passe avant le pro pour moi. C'est-à-dire que je privilégie vraiment ça. Ça a pris, surtout depuis la naissance de Maëlle. Avant, peut-être que je laissais un peu trop de côté le perso, tu vois, au détriment de ma vie, etc. Mais quand même, il y a besoin d'une structure scindée. Enfin, c'est pareil, pardon. Donc, d'un côté le perso et d'un côté le pro. Ça, oui, il faut vraiment pouvoir imaginer les deux et pour moi, les faire un petit peu séparément. Parce que... les deux ne peuvent pas que s'imbriquer tout le temps. Par contre, ce que tu veux perso, derrière, doit te guider sur ta stratégie pro. Tu vois ce que je veux dire ? C'est-à-dire que si tu, encore une fois, si tu mets que tu veux des enfants, que tu veux toutes tes vacances, etc., puis qu'à côté, tu mets que tu veux faire 6 000 euros chiffre d'affaires, il va y avoir une incohérence. Donc, je dirais que dans l'organisation, c'est ces deux-là qui doivent, le perso qui doit influer sur le pro finalement. Mais des fois, tu as des impératifs pro qui sont là et c'est OK de les prendre. et qui fait que ça va influer aussi sur le perso. C'est clair ou pas ce que j'ai dit ?

  • Speaker #0

    Oui, oui, complètement. Je ne sais pas si ceux qui nous regardent et nous écoutent ont suivi, moi j'ai très très bien suivi. Et même je pense que pour que ce soit correct, il faut aussi que ce soit fluide. Dans tout ça, il faut que ça fasse écho. Et je pense que c'est là que ce que tu dis par rapport au fait de s'écouter, de prendre les pulsations de son cœur et tout ça, ça te donne des infos très intéressantes finalement.

  • Speaker #1

    C'est exactement ça. Surtout quand on est atypique et on a cette sensibilité-là, on a une intuition qui est très forte. On n'ose pas l'écouter ou y aller, mais notre intuition est là. Et donc savoir l'accueillir, savoir l'écouter en disant… et c'est bien ce que je fais, c'est dans la bonne direction, etc. C'est hyper important. Et on revient toujours au même mot. Aujourd'hui, ça va être notre mot du jour, le sens.

  • Speaker #0

    Tout à fait. Et alors, on a notre vision. Quelle autre soft skills est-ce que l'entrepreneur, à ton sens, a besoin de développer ?

  • Speaker #1

    Je vais t'en donner un que j'ai donné ce matin en coaching. Pour moi, c'est la capacité à comprendre que l'on peut échouer et que c'est OK, en fait. d'échouer. Et ceci dit, échouer, c'est très fort comme mot. Qu'est-ce que ça veut dire échouer, finalement ? Souvent, mes clients, ils vont dire, moi, je l'ai échoué parce que je n'ai pas trouvé de client, par exemple. Mais tu as appris tellement de choses, tu as fait tellement de choses, tu t'es tellement développé que ce n'est pas un échec, c'est un apprentissage. Et de comprendre que tout ça est un apprentissage, que tout ça est presque un jeu, finalement, avec lequel on est au quotidien. Sinon, on se met une pression d'enfer sur les épaules. Or, si on se dit que... Moi, je me dis toujours, tous les jours, que ma boîte, elle peut couler deux mains. Et c'est complètement OK, en réalité, d'accueillir ça, d'accueillir cette capacité de tomber. J'aime bien te donner toujours que l'on ne peut pas bien monter à cheval si on n'apprend pas à tomber de cheval. J'ai fait de l'équitation. Forcément, si je n'étais pas tombée, je ne saurais pas ce que ça fait. J'aurais peur en permanence. Or, une fois que tu tombes et que tu sais que ça peut arriver, peut-être que d'un coup, tu as encore un peu peur sur ton cheval. Mais en tout cas, tu sais comment tomber, etc. C'est pareil, en fait, dans l'activité.

  • Speaker #0

    Et puis pour avancer, il faut accepter à un moment donné de lever un pied pour le mettre en déséquilibre, pour le continuer à le poser. Je veux dire, si tu n'acceptes pas qu'à un moment donné, pour avancer, il va falloir que tu sois sur un seul pied et pas sur deux, ça n'avance pas. Et donc cette résilience, il faut la muscler.

  • Speaker #1

    C'est ça, il faut vraiment la muscler. Ça vient un peu aussi sur la prise de risque pour moi. C'est-à-dire, très souvent, j'aime bien la lier à ça en disant mais... Si vous ne prenez pas de risques aujourd'hui, votre activité ne peut pas avancer en fait. L'entreprenariat, c'est une prise de risque déjà en tant que telle. Donc si on sécurise tout au maximum par peur d'eux, on ne peut pas. Ça ne peut pas y aller. J'en vois énormément qui ont peur d'investir. Ils ont peur de mettre de l'argent. Ils gardent de l'argent pour le côté, côté, côté, parce qu'ils ont peur d'eux au cas où. Mais si tu n'investis pas sur toi, si tu n'investis pas sur ton activité, si tu n'investis pas, l'argent, c'est de l'énergie. Si tu ne le fais pas circuler, il ne reviendra pas à toi, en gros. Donc, il faut faire circuler tout ça. Et ça, c'est une prise de risque, bien sûr. Qui n'a pas dit, purée, est-ce que je vais payer ça là ? Je me suis payé des masterminds à 20 000 euros l'année. Ben ouais, tu transpires un petit peu, tu te poses la question. Et puis, une fois que tu le fais, tu te dis, purée, qu'est-ce que j'ai bien fait ? Et dans tous les cas, c'est un apprentissage. Et donc, c'est ça qui est hyper important. L'intuition, l'apprentissage et cette capacité de se dire, ben ouais, peut-être que demain, ma boîte, elle échoue. Mais qu'est-ce que je ferais d'autre ? D'avoir des plans B, des plans C s'il faut, mais de se dire que c'est OK et que ce n'est pas une honte. Ce n'est pas une honte que d'échouer. Au contraire, ceux qui n'échouent pas sont ceux qui ne font rien. D'accord ? Donc du coup, vraiment l'idée de se dire, moi au moins j'ai essayé. Je me suis bougé les fesses. Et ça, c'est important.

  • Speaker #0

    Oui, moi je suis partisane de dire que dans tous les événements de la vie, qui soient positifs d'ailleurs, parce qu'on parle là de l'échec, mais on peut aussi parler des réussites, c'est une opportunité de développer des soft skills. Ma voiture tombe en panne, c'est une opportunité de développer adaptabilité, de faire les choses différemment. Mon enfant est malade et je dois faire les choses différemment. C'est une opportunité de développer des soft skills. Et bien, avec ça, franchement, on muscle nos soft skills à fond. On devient des super athlètes des soft skills, d'adaptabilité, de résilience, d'organisation et de plein d'autres soft skills et surtout de l'optimisme aussi. parce qu'effectivement moi je pense quand même espérer espérer que ça va être beau et qu'on va aller vers quelque chose qui nous plaît et quelque chose qui nous rend heureux aussi alors là on en est à deux soft skills est-ce que tu as une troisième soft skills pour l'entrepreneur ?

  • Speaker #1

    oui il y en a un qui vient de me venir en discutant comme ça c'est pour moi je ne sais pas si tu vas le voir comme ça mais de garder son côté créatif

  • Speaker #0

    en réalité j'ai on a beaucoup d'entrepreneurs qui veulent un agenda tu vois le lundi je fais ça le mardi je fais ça ok super mais gardez vous des moments pour laisser aller votre créativité en réalité qui est essentiel à mon sens quand on est entrepreneur atypique on doit garder cette créativité là parce que si on casse tous les jours cette créativité en lui permettant pas d'exister D'ailleurs on va pas être très à l'esquoie donc je dirais se faire confiance sur sa créativité d'accord à son niveau, à son degré, bien sûr, et la laisser nous guider sur le chemin. Et si vous aviez prévu, je ne sais pas, n'importe quoi, mais de créer votre offre et puis que là, d'un coup, vous avez une idée de génie qui arrive, créative en l'occurrence, mais changez vos plans, en réalité, ne vous dites pas Non, j'avais prévu de faire ça, je fais ça ! Ce n'est pas grave, on change, d'accord ? Donc, il y a l'aspect créatif, et puis du coup, comment je pourrais appeler ça, comment on appelle ça quand on, du coup, on ne fait pas ce qui est exactement... Je cherche un mot.

  • Speaker #1

    Un petit peu l'adaptabilité, la souplesse, la flexibilité. Oui, c'est ça.

  • Speaker #0

    L'adaptabilité, la souplesse, c'est exactement ça. C'est vraiment important. Moi, de toute façon, tu ne verras jamais qu'un agenda calé la semaine. Je déteste ça. J'ai besoin de garder cette part de créativité dans mon boulot. C'est ce qui me permet d'avoir des idées sur comment je veux développer ma boîte, sur comment je l'imagine, sur ma vision, etc. Si on ne garde pas ces aspects-là, ce n'est pas bon du tout.

  • Speaker #1

    Et puis, ça permet aussi de prendre une position méta sur comment on est en train de fonctionner. Et ça, c'est hyper important, en fait, finalement, de se dire, je me regarde d'en haut, quoi, et je vois un petit peu qu'est-ce que je peux modifier légèrement, parce que sinon, on fait tous la même chose. Et ça, je ne sais pas si tu n'accompagnes que des gens sur le web, mais en tout cas, sur le web, si on fait tous pareil, on ne se différencie pas.

  • Speaker #0

    C'est vraiment ça.

  • Speaker #1

    Et d'ailleurs, je propose un exercice aux participants du groupe Biosuccess, où ils avaient un projet. alors quels qu'ils soient, perso, pro, ils mettaient les étapes de leur projet sur des petits bouts de papier, en les numérotant de ce qu'ils allaient faire en premier, deuxième, tu vois, vraiment planning, quoi. Clac. On prenait des petits ciseaux et on venait couper les différentes étapes.

  • Speaker #0

    Génial, ouais.

  • Speaker #1

    On venait les brasser et on venait recréer un nouvel ordre et en se disant, et si j'accepte que la première étape de mon projet,

  • Speaker #0

    c'est la... C'est la dernière, quoi.

  • Speaker #1

    Ou pas, celle qui vient. Qu'est-ce qui se passe ? Qu'est-ce que ça change dans mon projet ? Eh bien, tous... j'avais six personnes en visio, tous à la fin de l'exercice, étaient convaincus que le nouveau plan d'action était bien meilleur que le premier.

  • Speaker #0

    Que le premier,

  • Speaker #1

    ah génial ! Parce que souvent, la première action te bloque ou alors tu vas la procrastiner, parce que sinon tu te serais déjà lancée si cette première action était si facile que ça à faire. Et le fait de la mettre après ou de changer un truc, ça fait autre chose. Et il y en a même qui se sont vus supprimer certaines actions. qui du coup n'avait plus de sens du fait de la réorganisation du truc.

  • Speaker #0

    C'est pas l'essentiel en l'occurrence.

  • Speaker #1

    Ben voilà, en fait finalement, et du coup, ça permettait de mettre le pied dedans et de venir questionner aussi la flexibilité et te dire est-ce que vraiment c'était le meilleur ordre celui-là ? Si ça ne se passait pas comme prévu, est-ce que je suis obligée de faire cette étape-là pour lancer l'étape suivante ? Il y avait aussi cette idée-là de comment est-ce que je peux avancer sur un projet sans fonctionnement. attendre que mon site web soit complètement fait, que ma carte de visite et ma charte graphique soient complètement au point pour commencer à chercher mes premiers clients. Non, mais si je faisais un petit peu autrement. Donc, franchement, moi, je trouve, pour moi, créativité, c'est la soft skills de l'entrepreneur. Complètement. Complètement. Parce que c'est aussi ce qui va différencier de celui d'à côté. C'est ça.

  • Speaker #0

    Ce qui va faire que c'est nous et qu'on va nous reconnaître pour ça, en l'occurrence. on peut s'inspirer des autres je dis toujours mais ne copiez pas inspirez-vous mais ne copiez pas soyez vous-même c'est vraiment très important ça c'est clair ça intéresse ton truc j'aime bien l'idée j'aime bien l'idée quand tu veux tu le testes et tu reviens me voir franchement carrément en tout cas moi les gens je les ai tous accompagnés donc on était en direct pour

  • Speaker #1

    le faire mais je pense vraiment que c'est super rigolo pour accepter que l'imprévisible peut se produire et que peut-être on peut remettre en question le plan d'action qu'on avait initialement prévu.

  • Speaker #0

    Oui, c'est vrai parce que moi, j'essaie toujours de les amener sur des actions simples pour ne pas se surcharger la tête. Et ce matin, le thème que j'ai avec mes clients, c'était vraiment le côté perfectionnisme et procrastination. Je disais, quand vous êtes trop perfectionniste, en l'occurrence, vous n'avancez jamais. C'est vraiment ce que tu viens de dire. C'est l'idée de, quand tu disais là, justement, ne pas attendre que tout soit fait avant de vendre, par exemple. C'est vraiment mettre mot, vendez et après, créez. Sinon, ça ne peut pas être. vous perdez trop de temps, donc c'est exactement ça. Et ce n'est pas évident pour des perfectionnistes, il y en a énormément, justement, ils disent mais c'est jamais bon, c'est jamais bon, c'est jamais bon Après, il y a la peur de la réussite et de l'échec qui vient aussi, ce qui fait qu'on se fait dans son perfectionnisme. Mais c'est vraiment intéressant. J'aime bien aussi découper en petites tâches. C'est-à-dire, par exemple, tu as un gros projet, je veux faire un webinaire pendant trois mois. Je leur dis que si moi, je ne me note pas des petites tâches, tu peux être sûr que je vais m'y prendre deux jours avant. Je fonctionne comme ça. Par contre, si je dis, pour la semaine prochaine, je fais ça, pour un jour, je fais ça, et donc pour la semaine, je fais ça, jusqu'à arriver au webinaire fini, là, ça va être fait progressivement. Et de mettre des étapes et de mettre du sens aussi dans ces étapes-là, de comprendre pourquoi on les fait, tu vois, ça rejoint ton... ton truc de pourquoi on fait chaque étape.

  • Speaker #1

    Oui, complètement.

  • Speaker #0

    Très intéressant.

  • Speaker #1

    Oui, je trouve ça très bien. Et puis du coup, ça te permet aussi de célébrer des espèces de petits steps qui vont t'amener à la concrétisation finale et pas te dire à la fin de la journée mais je n'ai rien fait aujourd'hui en fait alors que tu as fait plein de petites actions que finalement ne vont peut-être donner leurs fruits que dans plusieurs semaines, plusieurs mois. Donc, je trouve ça vraiment intéressant aussi. Voilà. à la fois très très très bien dis-moi où est-ce que les gens ils peuvent te suivre te retrouver comment est-ce qu'on suit ce que tu fais sur les réseaux ou dans la vraie vie je ne sais pas dans la vraie vie j'habite à Amiens si vous passez par là vous m'appelez il n'y a aucun problème on se boit un café enfin non pas un café un thé je ne bois pas de café avec grand plaisir sinon sur

  • Speaker #0

    les réseaux sur Instagram principalement Clémence Serra sur mon Instagram et Pareil, vous pouvez venir nous parler. C'est moi qui réponds sur mon Instagram. Donc, venez me parler avec grand plaisir. Et si je vous oublie parce que je suis TDAH, vous avez le droit de me relancer. Voilà.

  • Speaker #1

    Génial. Et en plus, tu organises régulièrement des webinaires pour qu'on puisse venir voir et tester même, d'expérimenter des choses et tout ça avec des webinaires. Enfin, j'ai vu que tu faisais régulièrement des webinaires.

  • Speaker #0

    J'en fais beaucoup. Oui, j'en fais beaucoup. c'est ma manière de prospecter aujourd'hui. J'aime bien le direct, j'aime bien la vidéo, j'aime bien discuter. Et puis, à chaque fois que je fais un webinaire, même si la trame est la même, ça change en fonction de l'énergie du groupe. Donc, c'est hyper intéressant. Voilà, donc ça, je fais des webinaires régulièrement, en effet, pour ça. Je suis assez présente sur Instagram, en story, tout ça. Donc, voilà.

  • Speaker #1

    Écoute, moi, je propose qu'on leur mette tout en dessous. Comme ça, ils n'ont plus qu'à cliquer. Avec grand plaisir. Voir l'ascension des pépites, s'ils ont envie de gravir eux aussi leur propre montagne et de révéler la pépite qu'il y a en elles ou en eux. Est-ce que tu aurais quelque chose pour conclure cette discussion ? Un mot de la fin ?

  • Speaker #0

    Le mot qui me vient, c'est aimez-vous. Aimez-vous et osez. C'est-à-dire vraiment, tout passe par l'amour à mon sens. Je veux vraiment tellement donner de l'amour. cultiver ça et cultiver ça chez les gens qui ont du mal à s'aimer, je dirais ça. Aimez-vous et osez.

  • Speaker #1

    Trop bien. Eh bien, écoute, on va rester là-dessus. Je trouve ça génial. Merci à tous et à toutes d'avoir mis du temps sur cette émission, à la regarder, à nous écouter. N'hésitez pas à mettre des commentaires. à savoir quels sont vos projets, qu'est-ce que vous avez envie, qu'est-ce qui vous bloque aussi. On sera ravis de venir lire ça avec Clémence. Moi, en tout cas, je suis vraiment enchantée de cette discussion qu'on a eue ensemble. Je suis vraiment contente qu'on ait échangé sur l'entrepreneuriat et l'atypisme ensemble. Vraiment génial. Merci beaucoup, Clémence. Merci beaucoup.

  • Speaker #0

    Merci à toi.

  • Speaker #1

    À très vite. Au revoir. À très vite. Je te remercie d'avoir écouté cet épisode. On se retrouve dans 15 jours. Si cet épisode t'a plu, je serais ravie de lire ton commentaire et de voir ton like. Toi aussi, tu peux faire rayonner les soft skills en partageant cet épisode. Et pour continuer à les explorer, tu peux t'abonner à cette chaîne ou me retrouver sur tous mes réseaux sociaux sous le nom Morgane Ansperger ou Morgane Facilitation. Je te souhaite une très belle journée. A très vite !

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Description

Je suis heureuse de vous présenter Clémence Serraz.Dans cet épisode, qui est une véritable pépite, nous explorons l’importance de célébrer chaque victoire, qu’elle soit professionnelle ou personnelle. Elle partage des stratégies pour aligner sa vision personnelle avec sa stratégie professionnelle, afin de trouver un véritable équilibre. Tu apprendras pourquoi il est crucial de reconnaître les petites réussites du quotidien . Nous parlerons également de l’entrepreneuriat atypique, du rôle des modèles, et de la manière dont les entrepreneurs peuvent retrouver du sens en s’appuyant sur leur vision. Cet épisode t’aidera à mieux organiser ton temps entre vie privée et professionnelle tout en restant cohérent avec tes objectifs.


➡️ Qui est Clémence Serraz?

Depuis des années, Clémence s’épanouit dans l’accompagnement des entrepreneuses sensibles, ambitieuses et au grand cœur, dont la mission de vie résonne avec leurs valeurs. Sa mission est d’accompagner celles qui sont prêtes à se surpasser pour atteindre la réussite qu’elles s’autorisent enfin.
➡️ On retrouve Clémence Serraz sur le web ?
Instagram

➡️ Retrouver Morgane Hornsperger sur le web ?

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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour et bienvenue, je suis ravie de t'accueillir sur Exploration Soft Skills. Je suis Morgane Hansperger, je suis une entrepreneuse créative depuis 2020. Je vais recevoir ici des invités inspirants qui tous les 15 jours vont partager leur histoire. Toi, je t'invite à faire comme mes invités, un petit pas vers de nouvelles habitudes pour un grand pas qui va développer des soft skills. Très bonne écoute ! Bonjour, je suis absolument ravie aujourd'hui de vous présenter Clémence Serraze. Bonjour Clémence.

  • Speaker #1

    Bonjour.

  • Speaker #0

    Alors Clémence, tu es une entrepreneuse et c'est pour ça que je t'ai invitée aujourd'hui. Alors tu m'as dit que tu étais coach business et guide spirituel. Est-ce que tu peux me dire un petit peu plus sur ce que c'est que cet intitulé de métier ?

  • Speaker #1

    Oui, c'est vrai, c'est particulier. Coach business parce que j'ai vraiment un penchant pour la stratégie commerciale, c'est vraiment ce qui m'a guidée et ce qui m'a emmenée à l'entrepreneuriat aussi. Et guide spirituel tout simplement parce que depuis plus d'un an, je développe ma spiritualité à l'intérieur de mon activité. C'est quelque chose que j'avais en moi mais que je n'avais jamais osé exprimer finalement. Et aujourd'hui, je l'assume pleinement. Et j'aime bien dire que je suis coach business et en même temps guide spirituel. qui permet à mes futurs clients aussi de se rassurer sur le fait qu'on peut être spirituel et en même temps gagner de l'argent et en même temps former, coacher, accompagner. Et du coup, c'est vraiment pour ça que je mets ceci aujourd'hui pour me présenter, pour rassurer. Et donc, le côté coach business, j'accompagne sur la stratégie commerciale des entrepreneurs, tout simplement, et guide spirituel. Je leur apprends aussi à s'écouter, à aller dans leur cœur profondément pour comprendre ce qu'ils veulent faire, ce qu'ils veulent créer, ce qu'ils veulent… imaginer et l'impact qu'il va laisser sur ce monde. Et du coup, tout ça, ça passe par les petites techniques. Regarde, j'ai mon bol tibétain, là, par exemple, tu vois. Donc, il y a la spiritualité jamais bien loin ici.

  • Speaker #0

    C'est génial. Et du coup, c'est quoi comme type de spiritualité ? Parce que là, ça m'intrigue beaucoup, ça. Qu'est-ce que c'est ? C'est une religion ?

  • Speaker #1

    On peut le dire comme ça. Si tu veux le dire comme ça, tu peux, bien sûr. C'est vrai que je mets le mot spiritualité parce que... J'aime pas avoir une casquette dessus, je suis pas une chamane, même si je fais des choses comme ça. On va dire que moi, depuis petite, j'ai une claire audience. En gros, j'entends des choses, je discute avec des guides, etc. Et du coup, je m'en sers aujourd'hui dans mon activité au quotidien. Donc c'est vraiment de faire le lien, le canal entre ce que j'entends et mes clients, pour leur apporter ça. Et dans ce que je ressens et dans ce qui est, j'aime bien le moment présent dans mes ateliers, mes coachings clients, de prendre vraiment ce qui est au moment où on est là, pour vraiment les guider sur ce qu'il y a de meilleur. Par exemple, des fois, il faut faire un petit goût de bol pour les ancrer. Des fois, je ressens qu'elles ont besoin d'une méditation pour se remettre les pieds dans le sol, etc. C'est comme ça que j'entends la spiritualité. C'est d'utiliser tous ces petits aspects-là qui permettent d'être dans l'être, tout simplement.

  • Speaker #0

    Donc, dans le présent, aujourd'hui... Et comment est-ce que tu es devenue aujourd'hui l'entrepreneur que tu es ? Qu'est-ce qui t'a amenée là ?

  • Speaker #1

    C'est une bonne question. Née en l'an de grâce. Qu'est-ce qui m'a amenée là ? Déjà, j'ai un parcours commercial. J'ai été commerciale et responsable commerciale pendant plus de dix ans sur Paris, dans des petites, grandes structures. J'ai évolué, j'ai évolué. Et puis, à un moment donné, je n'étais plus du tout alignée avec les valeurs des grosses entreprises. On te demande un peu de mentir, il faut dire ce qu'il y a quand tu es commercial. Et moi, je n'adhérais pas du tout à ça, je ne comprenais pas cela. Et puis, il y a un moment où j'ai voulu évoluer à l'intérieur d'une grosse entreprise. Et on m'a dit, tu n'iras pas plus loin en gros. Ah d'accord, ok. Donc, je me suis dit, stop. Je ramenais beaucoup d'argent à cette entreprise. J'avais un chiffre d'affaires qui était vraiment important. Et puis, je me disais, stop, j'ai envie de vivre différemment. Quand j'ai décidé de vraiment arrêter, c'est aussi parce que j'ai rencontré ma compagne actuelle qui habitait à Amiens et moi j'habitais Paris. Et du coup, je me suis dit, c'est l'occasion de venir revivre sur Amiens. Donc en fait, tout ça s'est mis en place. Les bonnes énergies, tu vois, les bonnes choses au bon moment. Et c'est comme ça que j'ai quitté mon boulot et je me suis dit, tiens, qu'est-ce que je pourrais faire ? Et c'était une évidence pour moi d'aller sur la stratégie commerciale, étant donné que je baigne dedans depuis petite, on peut dire. Et très vite, comme ça, j'ai su que je voulais guider les entrepreneurs parce que... Il y a quelque chose qui m'émeut toujours énormément, c'est de voir tous ces entrepreneurs qui ont vraiment de l'or entre les mains, mais qui ne savent pas comment la vendre, si tu veux. Et ça, c'est toujours quelque chose qui m'émeut, parce que je me dis, mais c'est quand même dommage, quoi. Il y a plein d'or, il y a plein de pépites dans ce monde, mais comment on fait pour aller un petit peu plus loin ? Donc, je voulais vraiment avoir cet impact sur le monde et sur ces personnes-là, précisément.

  • Speaker #0

    Trop bien. Et d'ailleurs, d'après ce que j'ai vu, tu as un programme qui s'appelle l'ascension des pépites. Alors, qu'est-ce que c'est cette histoire d'ascension de pépites ?

  • Speaker #1

    Alors, les pépites, c'est mes clients, je les appelle les pépites, tout simplement, parce qu'elles ont de l'or entre les mains et il ne reste pas grand-chose pour le faire polir. Et puis l'ascension, parce que l'entrepreneuriat, comme je dis toujours, c'est un chemin personnel et en l'occurrence spirituel aussi. On apprend à se connaître, on apprend… à découvrir ces zones d'ombre, ces zones de lumière. L'entrepreneuriat, c'est la meilleure école de la vie pour moi. Et en même temps… Pardon, j'ai bébé. C'était quoi la question ?

  • Speaker #0

    C'était l'ascension des pépites. Comment est-ce que… C'est quoi cette affaire ?

  • Speaker #1

    Oui. Et du coup, l'ascension, parce que dans l'entrepreneuriat en tant que tel, tu ne peux pas arriver au sommet sans avoir passé quelques paliers. Donc, pour moi, c'est une vraie ascension. Il faut y aller étape par étape. Il ne faut pas vouloir en être déjà là alors que tu démarques, par exemple. Donc, du coup, c'est l'idée de vraiment prendre conscience de ces étapes-là, d'y aller progressivement pour pouvoir arriver au sommet, le sommet qui est juste pour toi, en tout cas.

  • Speaker #0

    J'adore. Alors, moi, je suis très dans les métaphores, pour le coup. Et donc, la métaphore de la montagne, moi, c'est quelque chose que j'ai beaucoup travaillé. D'ailleurs, en lançant mon podcast, j'ai beaucoup travaillé sur cette métaphore de la montagne. Mais quand on arrive au sommet, il va falloir redescendre. il faut accepter de redescendre pour pouvoir remonter sur une autre colline ou quoi. Et ça, c'était assez intéressant aussi, métaphoriquement parlant. Comment est-ce que toi, tu accompagnes justement la quête du sommet, puis ensuite la redescente ou la quête du sommet ? Comment on fait ?

  • Speaker #1

    Déjà, pour arriver au sommet, moi, j'aime bien dire que le sommet, il n'est pas forcément fait toujours pour être atteint. C'est-à-dire qu'en réalité, tu vas faire tes paliers et que quand tu en arrives là, c'est que vraiment, tu as atteint tes premiers objectifs. Donc, c'est OK de redescendre pour aller. retourner dans ta vision, retourner dans ce que tu désires vraiment faire dans ce monde et accomplir en réalité pour ensuite prendre une autre colline qui va te réemmener dans une autre direction, sur un autre point de vue quelque part. Donc, le sommet, il n'est pas forcément fait pour être atteint. Et s'il est atteint, c'est soit que tes objectifs n'étaient pas assez ambitieux, donc du coup, voilà, quand même plus ou moins, ou alors c'est que c'est le moment de changer peut-être ta vision et donc de colline pour aller voir sur un autre horizon, tout simplement.

  • Speaker #0

    Oui, j'aime beaucoup ça. Franchement, je trouve ça génial. Et cette idée de colline, moi, me fait penser à ma formation en PNL où on dit qu'effectivement, chacun a un petit peu sa vision depuis sa propre colline du monde et qu'il faut en tenir compte aussi des visions de chacun. Je trouve ça très intéressant. Mais du coup, tu accompagnes quel type de personnes ? Est-ce que toi, tu as un type de personnes que tu accompagnes ?

  • Speaker #1

    En fait, c'est très drôle. C'est que quand j'ai démarré l'entrepreneuriat, je ne me disais pas… accompagner tel type de personnes. Je me suis dit, je vais accompagner des entrepreneurs qui ont 7 heures entre les mains. Je ne cherchais pas à développer plus mon persona que cela, j'étais assez large. Et puis, naturellement, j'ai des atypiques qui sont venus vers moi, donc vraiment des personnes HPI, HPE, etc. Mais si bien que ce qui est fou, c'est que c'est grâce à eux que je me suis rendue compte que moi-même, je le suis. Et en fait, j'étais dans un mastermind. Et je disais à mes copains, je disais mais c'est fou, j'ai des clients qui me demandent si mon programme il est fait pour les atypiques, je ne comprends pas pourquoi on me pose la question. Et donc il y a une copine qui m'a dit mais t'es sûre tu ne comprends pas pourquoi on te pose la question ? Mais je dis non, je ne comprends pas pourquoi on me pose la question. Elle me dit bon ben on va peut-être faire des tests et puis tu comprendras ensuite. Donc si bien qu'à ce moment-là je ne l'assumais pas du tout parce que je ne le savais pas, autant je savais que j'étais sensible, je pleure quand je ris. Donc là bon voilà, c'est facile à s'en rendre compte, autant les autres aspects je ne les maîtrisais pas du tout. Et donc, j'ai fini par faire des tests, en tout cas, pas officiels, mais en tout cas, j'ai fait des tests pour comprendre qui je suis. Et donc, il s'est avéré que j'ai la totale. Et du coup, je me suis dit, ah, OK, je comprends mieux mon fonctionnement. Je comprends mieux qui je suis. Et je comprends mieux pourquoi ces personnes-là viennent me parler aussi. Elles se retrouvent dans mes vidéos, dans mes pubs, dans ce que je dégage. Tu vois, OK, elles se reconnaissent en moi. Et c'est hyper intéressant d'avoir ça. Donc, du coup, j'aime bien accompagner aujourd'hui, c'est vrai, des personnes atypiques, donc soit sensibles, soit Asperger, soit tu vois un trouble du spectre autistique comme moi j'en ai un, TDAH enfin voilà, on a vraiment tous ces profils là que j'accueille avec grand amour dans mon programme et elles se retrouvent entre elles, elles se reconnectent entre elles donc ça crée vraiment une énergie qui est hyper intéressante voilà et après on est plutôt sur l'ascension des pépites, sur un profil soit très débutant, c'est à dire un entrepreneur qui démarre et qui vraiment ne sait pas par où commencer soit quand même des personnes qui sont lancées depuis 4, 5, des fois 10 ans, 20 ans... et où le chiffre d'affaires stagne, elles ont besoin de passer des paliers. Je dis beaucoup elles parce que c'est 88% des femmes. D'accord. J'estime qu'à 88%, du coup, la femme l'emporte.

  • Speaker #0

    Tout à fait. Je suis complètement d'accord. Pour moi, c'est le nombre qui l'emporte.

  • Speaker #1

    D'accord, il faut arrêter. Donc du coup, voilà. Et des hommes de mon programme sont tout à fait d'accord avec ça aussi. Donc voilà tout simplement qui j'accompagne.

  • Speaker #0

    Est-ce que tu penses, alors j'imagine que la réponse est oui, mais est-ce que tu penses qu'aujourd'hui, l'entrepreneur peut avoir un profil atypique ? Est-ce qu'on peut être atypique et entrepreneur ?

  • Speaker #1

    Ah ben non !

  • Speaker #0

    Comment on sait ? En fait, on est justement atypique et qu'on veut devenir entrepreneur, c'est peut-être plutôt ça la bonne question. Comment on s'en sort ? Comment on se dépatouille de ça ?

  • Speaker #1

    Ben, tu vois, ce n'est pas évident, il faut être honnête. c'est-à-dire que ça dépend de quel type d'atypie on parle, mais chez des personnes hautement sensibles, c'est très dur quand on prend un échec, quand on prend une porte, d'y retourner en fait en réalité. Et tu vois, ce matin, j'en parlais encore avec mes clientes, il y a vraiment cet aspect aussi du contexte familial. Si tu n'es pas soutenu par ton conjoint, par ta conjointe, par tes parents, par l'entourage proche, c'est hyper dur. C'est aussi pour ça d'ailleurs que j'ai créé l'Ascension et Pépites, c'est que je voulais vraiment créer une famille d'entrepreneurs atypiques qui peuvent se connecter entre elles, discuter entre elles, sans se soucier du reste. Et en réalité, c'est pour ça que ce n'est pas forcément évident d'entreprendre quand on est atypique, mais par contre c'est carrément faisable. Il faut juste, à mon sens, être accompagné par la bonne personne, trouver cette personne qui va faire qu'on va avoir envie d'y aller et qui va nous aider à nous structurer. Parce qu'en fait, nous, le problème, c'est qu'on n'est pas structuré pour dessous. Alors, je connais des atypiques qui sont très structurés, mais pas au bon endroit en réalité. Donc, soit on s'éparpille complètement, soit on ne sait pas par où commencer, soit on pense qu'on va réussir à tout faire tout seul parce qu'on a quelque chose à prouver que, maintenant, je vais prouver à mon conjoint que j'ai bien fait de me lancer et que je vais y arriver toute seule. Mais ce n'est pas ça l'important. Donc, du coup, je dirais que vraiment de s'entourer, c'est important. Deux copains entrepreneurs qui vivent la même chose que nous et même après, de formateurs, de coachs, j'aime bien dire, on devrait tous avoir deux... deux personnes qui nous accompagnent, un thérapeute et un coach en réalité. Le thérapeute pour décharger tout et le coach pour nous emmener sur la structure. Et à mon sens, ça c'est très important pour apprendre à évoluer etc. et d'être accompagné par les personnes qui ont vécu ce que l'on vit en fait en réalité au moment où on est dedans. Tu vois ? Et je pense que ça c'est la clé qui permettra à tous ces entrepreneurs atypiques de réussir. Et l'autre chose c'est vraiment d'accepter de faire un travail sur soi à travers ce chemin. spirituelle qu'est à mon sens l'entrepreneuriat, d'accepter de faire ce chemin sur soi et ce travail sur soi pour être pleinement à ce qu'on a envie d'être. Parce que quand on est entrepreneur atypique et qu'on n'a pas de sens dans son activité, ça ne marche pas. Et du coup, tout doit être relié avec ce sens-là. Et ce sens-là, tu le trouves aussi en travaillant sur toi et en t'autorisant à t'aimer, en t'autorisant à te dire Ok, ce que je fais, c'est juste. Je m'aime, c'est super ce que je fais. et à aimer ce que tu proposes aussi forcément. Et pour ça, il faut du sens dans tout ça. Et ce sens, il se trouve avec ce travail sur soi aussi. Et je le vois chez Mecquien, parfois, c'est bien, bien bouché. Donc, il faut déboucher un peu tout ça.

  • Speaker #0

    Oui, je suis complètement d'accord avec toi. Le fait d'avoir des rôles, des personnes modèles, des personnes autour de toi à qui tu peux justement parler de ce qui va, parler de ce qui ne va pas. Mais aussi, moi, j'ai constaté beaucoup célébrer ces victoires. qu'elle soit petite ou grande. C'est-à-dire que l'humain, bien souvent, il fait son trafic et puis il passe à un autre truc, mais il ne célèbre pas. Et le fait de célébrer, moi, je pense que ça envoie des trucs au cerveau qui sont hyper importants. Et c'est vraiment important, je pense, de célébrer ses réussites et d'avoir des gens capables d'entendre aussi les réussites et de ne pas prendre ça comme de la fantardise. ou comme de l'ego ou des choses comme ça. Mais juste un moment où on accepte de dire bravo aux autres et de s'applaudir.

  • Speaker #1

    Oui, tout à fait. Alors ça, on leur dit, mais on a un canal sur notre communauté qui s'appelle Let's Celebrate. Donc, venez vous célébrer, en gros. Et je leur dis, mais il n'y a pas de petite victoire. C'est-à-dire que tu as réussi à faire ton offre, c'est une victoire. Tu as réussi à faire ton persona, c'est une victoire. La victoire, elle n'est pas que sur le chiffre d'affaires que l'on vante. ou que sur on a trouvé un client. Les victoires, elles sont sur toutes les actions que l'on mène jusqu'au bout parce que la difficulté de l'entrepreneur aussi, c'est de mener une action de bout en bout. Donc déjà, rien que ça, c'est hyper important. Mais il y a aussi les victoires personnelles, prendre du temps pour soi, méditer tous les jours, aller à la piscine quand on en a envie, etc. Ça, c'est des victoires aussi. Et tu as tout à fait raison que si on ne les célèbre pas, finalement ces victoires-là, on n'arrive plus à se satisfaire de ça. On n'arrive plus à savoir ce qui nous fait du bien, ce qui ne nous fait pas du bien. ce qui est juste, ce qui n'est pas juste. Ça, ça passe aussi par la vision de son activité, de voir où est-ce qu'on va l'emmener. Si on ne sait pas ça, on ne célèbre rien du tout. Et pour l'entrepreneur, c'est très dur, atypique encore plus, c'est très dur de se célébrer. exactement comme tu l'as dit, on a peur d'être mal perçus, qu'on nous dise qu'elle est résidente, qu'elle a fait... En réalité, c'est juste qu'on est content, et on a le droit de le manifester, on a le droit de briller, on a le droit de le manifester. On voit des entrepreneurs aujourd'hui qui n'hésitent pas à dire le chiffre qu'ils font, où est-ce qu'ils en sont, etc., et même des jeunes entrepreneurs. Et moi, je suis fascinée par cette capacité à faire ça. Je trouve ça super.

  • Speaker #0

    Je pense que c'est hyper important d'être capable de se dire bravo. pour des petites ou des grandes, et même d'apprendre à nos enfants moi j'ai deux enfants qui sont j'ai découvert mon atypisme, je pense, grâce à mes enfants et à leur atypisme à eux, à elles mais pour le coup je trouve extrêmement intéressant dès qu'elles sont petites de leur enseigner ça de dire pourquoi est-ce que tu peux être fière aujourd'hui, qu'est-ce que tu as réussi dans ta journée, qu'est-ce que tu as réussi dans ta semaine quelle est ta victoire, de quoi tu es fière de toi aussi, pour l'image pour l'ego, tout ça je pense que c'est extrêmement riche comme apprentissage. Je me posais la question aussi par rapport à la quête de sens dont tu as parlé tout à l'heure, et je me demandais si justement ces personnes qui avaient un atypisme ou une sensibilité n'avaient pas perdu le sens justement dans certaines fonctions de salariés en fait, et que c'est pour ça aussi qu'ils se tournaient vers l'entrepreneuriat.

  • Speaker #1

    Oui, tu as tout à fait raison. Nous, les personnes qui viennent vers nous, elles ont très souvent fait un burn-out en tant que salariés. Et du coup, elles arrivent dans notre entrepreneuriat. Elles ont soit perdu du sens, soit elles n'ont pas réussi à se faire des potes en tant que salariés parce que trop de décalage, soit comme moi, un gros décalage avec ce qu'on te demande de faire et tes valeurs. Et ça, c'est hyper compliqué. Et quand on est atypique et avec cette particularité de la haute sensibilité, on a des valeurs qui sont très fortes et qu'on aime défendre en réalité. Et si tu arrives dans une entreprise où ces valeurs ne sont pas là, c'est compliqué. type tu aimes l'écologie, tu vas pas être raillé chez Total donc du coup tu vois c'est toutes ces choses là qui vont être intéressantes à comprendre et quand tu es entrepreneur la phrase que j'ai toujours fait attention de ne pas devenir salarié de vous même, vous avez quitté un système qui ne vous convenait pas donc certes pour les valeurs mais aussi peut-être pour un rythme qui était imposé et souvent quand on veut être entrepreneur on dit moi je veux être entrepreneur pour la liberté etc. quand on demande les premières choses que quelqu'un dit c'est Moi, c'est pour la liberté, c'est pour avoir du temps pour moi, etc. Je dis, OK, super, tu as du temps pour toi aujourd'hui ? Non. OK. Ce n'est pas réussi quelque part à ce niveau-là, tu vois. Donc, de ramener ça dans ce sens-là, justement, de ramener du sens sur pourquoi on a décidé d'être entrepreneur et le mettre vraiment dans son activité au quotidien. Sinon, le sens se perd. Et si le sens se perd, c'est très compliqué. Et chez tous les entrepreneurs aujourd'hui qui n'arrivent pas à développer leur chiffre d'affaires, on le voit. Ça peut être très basique de dire ça, mais c'est une réalité, un désalignement par rapport à ce qu'ils souhaitent, à ce qu'ils imaginent de leur activité de rêve et par rapport à ce qu'ils font. Et il y a vraiment cet écart entre le faire et l'être. Et aujourd'hui, ces deux-là doivent être vraiment comme ça, main dans la main, le faire et l'être, pour que ça s'aligne et pour que tout aille dans la bonne direction. S'il y en a un qui est un peu plus que l'autre, ça ne peut pas fonctionner. Et ça, ça passe par ça. Et c'est pour ça que je disais au début... Le travail sur soi permet d'être dans l'être pleinement. Et puis après, l'activité, de la développer comme on a envie de la développer. Des méthodes de prospection, il en existe 350 000. Trouvez celle qui est juste pour vous. Oui,

  • Speaker #0

    complètement d'accord avec toi. Écoute, on est aussi venu ici pour parler soft skills.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    Quels sont pour toi les 3, 4 soft skills de l'entrepreneur d'aujourd'hui et certainement de l'entrepreneur qui va vers demain ?

  • Speaker #1

    Moi, il y en a un que je donne toujours et qui m'a vraiment sauvée dans mon activité, c'est la vision. C'est-à-dire que, mais pas n'importe quelle vision. Souvent, quand on parle vision, les gens disent, les entrepreneurs atypiques disent, Oui, mais moi, je ne vais pas créer une vision. Sinon, si je n'atteins pas mes objectifs, je vais considérer que je suis nulle, que je ne fais qu'une merde, etc. Je dis, mais ça n'a rien à voir avec ça. La vision, c'est déjà savoir ce que tu veux personnellement dans ton activité. Et c'est le perso qui doit aller ensuite sur le pro et pas l'inverse. Ce n'est pas le pro qui doit te donner ta direction personnelle dans ton activité. Et ça, c'est vraiment important. Je te donne un exemple très bête, mais qui m'arrive en ce moment. On est en train d'acheter une nouvelle maison. Et en fait, moi, je disais ce matin à mes clients, je disais, mais vous savez, ça me ramène du sens dans mon activité. Ça me remotive à me dire, OK, je sais pourquoi je fais ça tous les jours. C'est aussi pour ces moments-là de partage de vie perso, en fait. C'était mis dans ma vision de s'acheter une maison. Eh bien, c'est bon, c'est fait, quoi. Donc du coup, c'est vraiment ça la vision personnelle, c'est de savoir ce que l'on veut, comment on veut notre situation familiale dans un an, comment serait notre santé dans un an, comment on imagine notre vie, comment on imagine nos finances dans un an. Et du coup, c'est d'écrire ça, comment on a envie de travailler, que le matin, tous les jours, ça ne nous gêne pas, pas de vacances scolaires, etc. Mais j'aime bien dire aussi, tu vois, dans cette vision-là, de toujours poser la main sur son cœur, parce qu'on n'écoute pas assez son cœur en réalité. Et notre cœur, c'est notre baromètre. C'est lui qui vous dit si on est dans la bonne direction ou pas. Et quand tu prends le temps de l'écouter et que tu te poses la question de qu'est-ce qui serait juste pour moi dans 20 ans ? au niveau situation familiale, au niveau finance, de ne pas écouter le gamin. Parce que quand on est atypique, il faut l'arrêter celui-là. Essayer d'écouter son cœur, ça marche vraiment différemment. Et de faire les choses pour soi. Par exemple, de ne pas dire je ne vais pas travailler les vacances scolaires parce que j'ai mes enfants. Oui, mais est-ce que c'est ce que tu veux toi profondément ? Parce que tu vois, moi là, on est en plein mois d'août. Mon loulou, il est chez la nounou aujourd'hui. Et je n'ai aucun souci avec ça, quoi. Parce que j'ai besoin de ces moments-là de travail, j'ai besoin de jongler entre les deux. Donc, de trouver le rythme qui est juste pour tout le monde. Ça, ça fait partie de la vision perso. Une fois que celle-là, elle est calée, tu peux aller sur la vision pro et de te dire, OK, je veux vendre telle chose, je veux créer telle chose et je veux prospecter de telle manière. Et du coup, c'est là où tu vois la cohérence entre les deux et le sens entre les deux. Si tu as mis, je veux travailler que le matin et que tu veux faire un million de chiffre d'affaires, Au début, ça va être un petit peu compliqué. Donc, ça permet de remettre du sens et de réaligner. Si tu vends des produits à 50 euros, de la même manière, si tu vas embarquer et que tu veux faire 300 000 euros de chiffre d'affaires, je vais te dire, OK, il y a peut-être un truc à revoir quand même. Donc, tu vois, et c'est comme ça que tu crées le sens entre les deux. Donc, je dirais que ça, c'est la première brique vraiment essentielle. Tu es d'accord avec ça ? Oui,

  • Speaker #0

    je suis d'accord. Vision, et puis après, du coup, on va vers là, quoi.

  • Speaker #1

    C'est ça. Tu ne changes pas. Alors évidemment, j'aime bien dire, attention, on n'est pas en train de camper un truc et on ne change jamais de stratégie. Il y a des événements de la vie, des séparations, au contraire, une rencontre. Je veux dire, il se passe plein de choses. Un enfant qui arrive, il y a plein de choses qui peuvent arriver qui n'étaient pas prévues ou qui étaient prévues, mais ce n'était pas bien écrit. Ça va changer notre manière de voir les choses. Mon fils a deux ans et demi. Quand il est arrivé, ma vision, je peux te dire qu'elle a changé littéralement. c'est normal, ça fait partie du job. Donc ça, c'est vraiment la première brique pour moi qui est essentielle et qui m'a sauvée dans l'activité, de mettre du sens. Je vais le répéter 15 fois, mais vraiment, mettez du sens. Oui,

  • Speaker #0

    et j'aime beaucoup l'idée que tu as qu'on n'est qu'un seul humain avec cette partie pro et cette partie perso. On a déjà l'impression qu'on est tellement nombreux dans notre tête que si en plus on doit avoir... le boulot d'un côté, le perso, l'associatif, le parent, le conjoint. On est en train de se subdiviser, mais finalement, on est un seul humain qui peut-être montre telle ou telle facette à des gens différents. Mais j'aime beaucoup cette idée-là. Vraiment très intéressant. Mais du coup, dans ton organisation, parce que du coup, attends, moi, je me dis là... Est-ce que dans l'organisation, du coup, ça veut dire que tu t'organises pour le pro et le perso, tout le monde en même temps, ou tu dissocies les choses ?

  • Speaker #1

    C'est une très bonne question. Déjà, le mot organisation, pour moi, c'est un gros mot, ce qui fait beaucoup rire, parce que par rapport à là où j'en suis aujourd'hui, je suis quand même organisée. Je peux vite partir dans tous les sens, évidemment, sur mes envies. Ça, c'est du fait du TDAH et du TSA. Tu te laisses vite embarquer par tes envies. Le perso, aujourd'hui, passe avant le pro pour moi. C'est-à-dire que je privilégie vraiment ça. Ça a pris, surtout depuis la naissance de Maëlle. Avant, peut-être que je laissais un peu trop de côté le perso, tu vois, au détriment de ma vie, etc. Mais quand même, il y a besoin d'une structure scindée. Enfin, c'est pareil, pardon. Donc, d'un côté le perso et d'un côté le pro. Ça, oui, il faut vraiment pouvoir imaginer les deux et pour moi, les faire un petit peu séparément. Parce que... les deux ne peuvent pas que s'imbriquer tout le temps. Par contre, ce que tu veux perso, derrière, doit te guider sur ta stratégie pro. Tu vois ce que je veux dire ? C'est-à-dire que si tu, encore une fois, si tu mets que tu veux des enfants, que tu veux toutes tes vacances, etc., puis qu'à côté, tu mets que tu veux faire 6 000 euros chiffre d'affaires, il va y avoir une incohérence. Donc, je dirais que dans l'organisation, c'est ces deux-là qui doivent, le perso qui doit influer sur le pro finalement. Mais des fois, tu as des impératifs pro qui sont là et c'est OK de les prendre. et qui fait que ça va influer aussi sur le perso. C'est clair ou pas ce que j'ai dit ?

  • Speaker #0

    Oui, oui, complètement. Je ne sais pas si ceux qui nous regardent et nous écoutent ont suivi, moi j'ai très très bien suivi. Et même je pense que pour que ce soit correct, il faut aussi que ce soit fluide. Dans tout ça, il faut que ça fasse écho. Et je pense que c'est là que ce que tu dis par rapport au fait de s'écouter, de prendre les pulsations de son cœur et tout ça, ça te donne des infos très intéressantes finalement.

  • Speaker #1

    C'est exactement ça. Surtout quand on est atypique et on a cette sensibilité-là, on a une intuition qui est très forte. On n'ose pas l'écouter ou y aller, mais notre intuition est là. Et donc savoir l'accueillir, savoir l'écouter en disant… et c'est bien ce que je fais, c'est dans la bonne direction, etc. C'est hyper important. Et on revient toujours au même mot. Aujourd'hui, ça va être notre mot du jour, le sens.

  • Speaker #0

    Tout à fait. Et alors, on a notre vision. Quelle autre soft skills est-ce que l'entrepreneur, à ton sens, a besoin de développer ?

  • Speaker #1

    Je vais t'en donner un que j'ai donné ce matin en coaching. Pour moi, c'est la capacité à comprendre que l'on peut échouer et que c'est OK, en fait. d'échouer. Et ceci dit, échouer, c'est très fort comme mot. Qu'est-ce que ça veut dire échouer, finalement ? Souvent, mes clients, ils vont dire, moi, je l'ai échoué parce que je n'ai pas trouvé de client, par exemple. Mais tu as appris tellement de choses, tu as fait tellement de choses, tu t'es tellement développé que ce n'est pas un échec, c'est un apprentissage. Et de comprendre que tout ça est un apprentissage, que tout ça est presque un jeu, finalement, avec lequel on est au quotidien. Sinon, on se met une pression d'enfer sur les épaules. Or, si on se dit que... Moi, je me dis toujours, tous les jours, que ma boîte, elle peut couler deux mains. Et c'est complètement OK, en réalité, d'accueillir ça, d'accueillir cette capacité de tomber. J'aime bien te donner toujours que l'on ne peut pas bien monter à cheval si on n'apprend pas à tomber de cheval. J'ai fait de l'équitation. Forcément, si je n'étais pas tombée, je ne saurais pas ce que ça fait. J'aurais peur en permanence. Or, une fois que tu tombes et que tu sais que ça peut arriver, peut-être que d'un coup, tu as encore un peu peur sur ton cheval. Mais en tout cas, tu sais comment tomber, etc. C'est pareil, en fait, dans l'activité.

  • Speaker #0

    Et puis pour avancer, il faut accepter à un moment donné de lever un pied pour le mettre en déséquilibre, pour le continuer à le poser. Je veux dire, si tu n'acceptes pas qu'à un moment donné, pour avancer, il va falloir que tu sois sur un seul pied et pas sur deux, ça n'avance pas. Et donc cette résilience, il faut la muscler.

  • Speaker #1

    C'est ça, il faut vraiment la muscler. Ça vient un peu aussi sur la prise de risque pour moi. C'est-à-dire, très souvent, j'aime bien la lier à ça en disant mais... Si vous ne prenez pas de risques aujourd'hui, votre activité ne peut pas avancer en fait. L'entreprenariat, c'est une prise de risque déjà en tant que telle. Donc si on sécurise tout au maximum par peur d'eux, on ne peut pas. Ça ne peut pas y aller. J'en vois énormément qui ont peur d'investir. Ils ont peur de mettre de l'argent. Ils gardent de l'argent pour le côté, côté, côté, parce qu'ils ont peur d'eux au cas où. Mais si tu n'investis pas sur toi, si tu n'investis pas sur ton activité, si tu n'investis pas, l'argent, c'est de l'énergie. Si tu ne le fais pas circuler, il ne reviendra pas à toi, en gros. Donc, il faut faire circuler tout ça. Et ça, c'est une prise de risque, bien sûr. Qui n'a pas dit, purée, est-ce que je vais payer ça là ? Je me suis payé des masterminds à 20 000 euros l'année. Ben ouais, tu transpires un petit peu, tu te poses la question. Et puis, une fois que tu le fais, tu te dis, purée, qu'est-ce que j'ai bien fait ? Et dans tous les cas, c'est un apprentissage. Et donc, c'est ça qui est hyper important. L'intuition, l'apprentissage et cette capacité de se dire, ben ouais, peut-être que demain, ma boîte, elle échoue. Mais qu'est-ce que je ferais d'autre ? D'avoir des plans B, des plans C s'il faut, mais de se dire que c'est OK et que ce n'est pas une honte. Ce n'est pas une honte que d'échouer. Au contraire, ceux qui n'échouent pas sont ceux qui ne font rien. D'accord ? Donc du coup, vraiment l'idée de se dire, moi au moins j'ai essayé. Je me suis bougé les fesses. Et ça, c'est important.

  • Speaker #0

    Oui, moi je suis partisane de dire que dans tous les événements de la vie, qui soient positifs d'ailleurs, parce qu'on parle là de l'échec, mais on peut aussi parler des réussites, c'est une opportunité de développer des soft skills. Ma voiture tombe en panne, c'est une opportunité de développer adaptabilité, de faire les choses différemment. Mon enfant est malade et je dois faire les choses différemment. C'est une opportunité de développer des soft skills. Et bien, avec ça, franchement, on muscle nos soft skills à fond. On devient des super athlètes des soft skills, d'adaptabilité, de résilience, d'organisation et de plein d'autres soft skills et surtout de l'optimisme aussi. parce qu'effectivement moi je pense quand même espérer espérer que ça va être beau et qu'on va aller vers quelque chose qui nous plaît et quelque chose qui nous rend heureux aussi alors là on en est à deux soft skills est-ce que tu as une troisième soft skills pour l'entrepreneur ?

  • Speaker #1

    oui il y en a un qui vient de me venir en discutant comme ça c'est pour moi je ne sais pas si tu vas le voir comme ça mais de garder son côté créatif

  • Speaker #0

    en réalité j'ai on a beaucoup d'entrepreneurs qui veulent un agenda tu vois le lundi je fais ça le mardi je fais ça ok super mais gardez vous des moments pour laisser aller votre créativité en réalité qui est essentiel à mon sens quand on est entrepreneur atypique on doit garder cette créativité là parce que si on casse tous les jours cette créativité en lui permettant pas d'exister D'ailleurs on va pas être très à l'esquoie donc je dirais se faire confiance sur sa créativité d'accord à son niveau, à son degré, bien sûr, et la laisser nous guider sur le chemin. Et si vous aviez prévu, je ne sais pas, n'importe quoi, mais de créer votre offre et puis que là, d'un coup, vous avez une idée de génie qui arrive, créative en l'occurrence, mais changez vos plans, en réalité, ne vous dites pas Non, j'avais prévu de faire ça, je fais ça ! Ce n'est pas grave, on change, d'accord ? Donc, il y a l'aspect créatif, et puis du coup, comment je pourrais appeler ça, comment on appelle ça quand on, du coup, on ne fait pas ce qui est exactement... Je cherche un mot.

  • Speaker #1

    Un petit peu l'adaptabilité, la souplesse, la flexibilité. Oui, c'est ça.

  • Speaker #0

    L'adaptabilité, la souplesse, c'est exactement ça. C'est vraiment important. Moi, de toute façon, tu ne verras jamais qu'un agenda calé la semaine. Je déteste ça. J'ai besoin de garder cette part de créativité dans mon boulot. C'est ce qui me permet d'avoir des idées sur comment je veux développer ma boîte, sur comment je l'imagine, sur ma vision, etc. Si on ne garde pas ces aspects-là, ce n'est pas bon du tout.

  • Speaker #1

    Et puis, ça permet aussi de prendre une position méta sur comment on est en train de fonctionner. Et ça, c'est hyper important, en fait, finalement, de se dire, je me regarde d'en haut, quoi, et je vois un petit peu qu'est-ce que je peux modifier légèrement, parce que sinon, on fait tous la même chose. Et ça, je ne sais pas si tu n'accompagnes que des gens sur le web, mais en tout cas, sur le web, si on fait tous pareil, on ne se différencie pas.

  • Speaker #0

    C'est vraiment ça.

  • Speaker #1

    Et d'ailleurs, je propose un exercice aux participants du groupe Biosuccess, où ils avaient un projet. alors quels qu'ils soient, perso, pro, ils mettaient les étapes de leur projet sur des petits bouts de papier, en les numérotant de ce qu'ils allaient faire en premier, deuxième, tu vois, vraiment planning, quoi. Clac. On prenait des petits ciseaux et on venait couper les différentes étapes.

  • Speaker #0

    Génial, ouais.

  • Speaker #1

    On venait les brasser et on venait recréer un nouvel ordre et en se disant, et si j'accepte que la première étape de mon projet,

  • Speaker #0

    c'est la... C'est la dernière, quoi.

  • Speaker #1

    Ou pas, celle qui vient. Qu'est-ce qui se passe ? Qu'est-ce que ça change dans mon projet ? Eh bien, tous... j'avais six personnes en visio, tous à la fin de l'exercice, étaient convaincus que le nouveau plan d'action était bien meilleur que le premier.

  • Speaker #0

    Que le premier,

  • Speaker #1

    ah génial ! Parce que souvent, la première action te bloque ou alors tu vas la procrastiner, parce que sinon tu te serais déjà lancée si cette première action était si facile que ça à faire. Et le fait de la mettre après ou de changer un truc, ça fait autre chose. Et il y en a même qui se sont vus supprimer certaines actions. qui du coup n'avait plus de sens du fait de la réorganisation du truc.

  • Speaker #0

    C'est pas l'essentiel en l'occurrence.

  • Speaker #1

    Ben voilà, en fait finalement, et du coup, ça permettait de mettre le pied dedans et de venir questionner aussi la flexibilité et te dire est-ce que vraiment c'était le meilleur ordre celui-là ? Si ça ne se passait pas comme prévu, est-ce que je suis obligée de faire cette étape-là pour lancer l'étape suivante ? Il y avait aussi cette idée-là de comment est-ce que je peux avancer sur un projet sans fonctionnement. attendre que mon site web soit complètement fait, que ma carte de visite et ma charte graphique soient complètement au point pour commencer à chercher mes premiers clients. Non, mais si je faisais un petit peu autrement. Donc, franchement, moi, je trouve, pour moi, créativité, c'est la soft skills de l'entrepreneur. Complètement. Complètement. Parce que c'est aussi ce qui va différencier de celui d'à côté. C'est ça.

  • Speaker #0

    Ce qui va faire que c'est nous et qu'on va nous reconnaître pour ça, en l'occurrence. on peut s'inspirer des autres je dis toujours mais ne copiez pas inspirez-vous mais ne copiez pas soyez vous-même c'est vraiment très important ça c'est clair ça intéresse ton truc j'aime bien l'idée j'aime bien l'idée quand tu veux tu le testes et tu reviens me voir franchement carrément en tout cas moi les gens je les ai tous accompagnés donc on était en direct pour

  • Speaker #1

    le faire mais je pense vraiment que c'est super rigolo pour accepter que l'imprévisible peut se produire et que peut-être on peut remettre en question le plan d'action qu'on avait initialement prévu.

  • Speaker #0

    Oui, c'est vrai parce que moi, j'essaie toujours de les amener sur des actions simples pour ne pas se surcharger la tête. Et ce matin, le thème que j'ai avec mes clients, c'était vraiment le côté perfectionnisme et procrastination. Je disais, quand vous êtes trop perfectionniste, en l'occurrence, vous n'avancez jamais. C'est vraiment ce que tu viens de dire. C'est l'idée de, quand tu disais là, justement, ne pas attendre que tout soit fait avant de vendre, par exemple. C'est vraiment mettre mot, vendez et après, créez. Sinon, ça ne peut pas être. vous perdez trop de temps, donc c'est exactement ça. Et ce n'est pas évident pour des perfectionnistes, il y en a énormément, justement, ils disent mais c'est jamais bon, c'est jamais bon, c'est jamais bon Après, il y a la peur de la réussite et de l'échec qui vient aussi, ce qui fait qu'on se fait dans son perfectionnisme. Mais c'est vraiment intéressant. J'aime bien aussi découper en petites tâches. C'est-à-dire, par exemple, tu as un gros projet, je veux faire un webinaire pendant trois mois. Je leur dis que si moi, je ne me note pas des petites tâches, tu peux être sûr que je vais m'y prendre deux jours avant. Je fonctionne comme ça. Par contre, si je dis, pour la semaine prochaine, je fais ça, pour un jour, je fais ça, et donc pour la semaine, je fais ça, jusqu'à arriver au webinaire fini, là, ça va être fait progressivement. Et de mettre des étapes et de mettre du sens aussi dans ces étapes-là, de comprendre pourquoi on les fait, tu vois, ça rejoint ton... ton truc de pourquoi on fait chaque étape.

  • Speaker #1

    Oui, complètement.

  • Speaker #0

    Très intéressant.

  • Speaker #1

    Oui, je trouve ça très bien. Et puis du coup, ça te permet aussi de célébrer des espèces de petits steps qui vont t'amener à la concrétisation finale et pas te dire à la fin de la journée mais je n'ai rien fait aujourd'hui en fait alors que tu as fait plein de petites actions que finalement ne vont peut-être donner leurs fruits que dans plusieurs semaines, plusieurs mois. Donc, je trouve ça vraiment intéressant aussi. Voilà. à la fois très très très bien dis-moi où est-ce que les gens ils peuvent te suivre te retrouver comment est-ce qu'on suit ce que tu fais sur les réseaux ou dans la vraie vie je ne sais pas dans la vraie vie j'habite à Amiens si vous passez par là vous m'appelez il n'y a aucun problème on se boit un café enfin non pas un café un thé je ne bois pas de café avec grand plaisir sinon sur

  • Speaker #0

    les réseaux sur Instagram principalement Clémence Serra sur mon Instagram et Pareil, vous pouvez venir nous parler. C'est moi qui réponds sur mon Instagram. Donc, venez me parler avec grand plaisir. Et si je vous oublie parce que je suis TDAH, vous avez le droit de me relancer. Voilà.

  • Speaker #1

    Génial. Et en plus, tu organises régulièrement des webinaires pour qu'on puisse venir voir et tester même, d'expérimenter des choses et tout ça avec des webinaires. Enfin, j'ai vu que tu faisais régulièrement des webinaires.

  • Speaker #0

    J'en fais beaucoup. Oui, j'en fais beaucoup. c'est ma manière de prospecter aujourd'hui. J'aime bien le direct, j'aime bien la vidéo, j'aime bien discuter. Et puis, à chaque fois que je fais un webinaire, même si la trame est la même, ça change en fonction de l'énergie du groupe. Donc, c'est hyper intéressant. Voilà, donc ça, je fais des webinaires régulièrement, en effet, pour ça. Je suis assez présente sur Instagram, en story, tout ça. Donc, voilà.

  • Speaker #1

    Écoute, moi, je propose qu'on leur mette tout en dessous. Comme ça, ils n'ont plus qu'à cliquer. Avec grand plaisir. Voir l'ascension des pépites, s'ils ont envie de gravir eux aussi leur propre montagne et de révéler la pépite qu'il y a en elles ou en eux. Est-ce que tu aurais quelque chose pour conclure cette discussion ? Un mot de la fin ?

  • Speaker #0

    Le mot qui me vient, c'est aimez-vous. Aimez-vous et osez. C'est-à-dire vraiment, tout passe par l'amour à mon sens. Je veux vraiment tellement donner de l'amour. cultiver ça et cultiver ça chez les gens qui ont du mal à s'aimer, je dirais ça. Aimez-vous et osez.

  • Speaker #1

    Trop bien. Eh bien, écoute, on va rester là-dessus. Je trouve ça génial. Merci à tous et à toutes d'avoir mis du temps sur cette émission, à la regarder, à nous écouter. N'hésitez pas à mettre des commentaires. à savoir quels sont vos projets, qu'est-ce que vous avez envie, qu'est-ce qui vous bloque aussi. On sera ravis de venir lire ça avec Clémence. Moi, en tout cas, je suis vraiment enchantée de cette discussion qu'on a eue ensemble. Je suis vraiment contente qu'on ait échangé sur l'entrepreneuriat et l'atypisme ensemble. Vraiment génial. Merci beaucoup, Clémence. Merci beaucoup.

  • Speaker #0

    Merci à toi.

  • Speaker #1

    À très vite. Au revoir. À très vite. Je te remercie d'avoir écouté cet épisode. On se retrouve dans 15 jours. Si cet épisode t'a plu, je serais ravie de lire ton commentaire et de voir ton like. Toi aussi, tu peux faire rayonner les soft skills en partageant cet épisode. Et pour continuer à les explorer, tu peux t'abonner à cette chaîne ou me retrouver sur tous mes réseaux sociaux sous le nom Morgane Ansperger ou Morgane Facilitation. Je te souhaite une très belle journée. A très vite !

Description

Je suis heureuse de vous présenter Clémence Serraz.Dans cet épisode, qui est une véritable pépite, nous explorons l’importance de célébrer chaque victoire, qu’elle soit professionnelle ou personnelle. Elle partage des stratégies pour aligner sa vision personnelle avec sa stratégie professionnelle, afin de trouver un véritable équilibre. Tu apprendras pourquoi il est crucial de reconnaître les petites réussites du quotidien . Nous parlerons également de l’entrepreneuriat atypique, du rôle des modèles, et de la manière dont les entrepreneurs peuvent retrouver du sens en s’appuyant sur leur vision. Cet épisode t’aidera à mieux organiser ton temps entre vie privée et professionnelle tout en restant cohérent avec tes objectifs.


➡️ Qui est Clémence Serraz?

Depuis des années, Clémence s’épanouit dans l’accompagnement des entrepreneuses sensibles, ambitieuses et au grand cœur, dont la mission de vie résonne avec leurs valeurs. Sa mission est d’accompagner celles qui sont prêtes à se surpasser pour atteindre la réussite qu’elles s’autorisent enfin.
➡️ On retrouve Clémence Serraz sur le web ?
Instagram

➡️ Retrouver Morgane Hornsperger sur le web ?

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J’ai fait confiance à Justine Arma pour me faire accompagner dans la création du podcast. Si l’idée te plait de créer ton podcast, tu peux la rencontrer de ma part en passant par ici  (lien affilié)


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Musique du générique produite par Marvin Marchand  😎


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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour et bienvenue, je suis ravie de t'accueillir sur Exploration Soft Skills. Je suis Morgane Hansperger, je suis une entrepreneuse créative depuis 2020. Je vais recevoir ici des invités inspirants qui tous les 15 jours vont partager leur histoire. Toi, je t'invite à faire comme mes invités, un petit pas vers de nouvelles habitudes pour un grand pas qui va développer des soft skills. Très bonne écoute ! Bonjour, je suis absolument ravie aujourd'hui de vous présenter Clémence Serraze. Bonjour Clémence.

  • Speaker #1

    Bonjour.

  • Speaker #0

    Alors Clémence, tu es une entrepreneuse et c'est pour ça que je t'ai invitée aujourd'hui. Alors tu m'as dit que tu étais coach business et guide spirituel. Est-ce que tu peux me dire un petit peu plus sur ce que c'est que cet intitulé de métier ?

  • Speaker #1

    Oui, c'est vrai, c'est particulier. Coach business parce que j'ai vraiment un penchant pour la stratégie commerciale, c'est vraiment ce qui m'a guidée et ce qui m'a emmenée à l'entrepreneuriat aussi. Et guide spirituel tout simplement parce que depuis plus d'un an, je développe ma spiritualité à l'intérieur de mon activité. C'est quelque chose que j'avais en moi mais que je n'avais jamais osé exprimer finalement. Et aujourd'hui, je l'assume pleinement. Et j'aime bien dire que je suis coach business et en même temps guide spirituel. qui permet à mes futurs clients aussi de se rassurer sur le fait qu'on peut être spirituel et en même temps gagner de l'argent et en même temps former, coacher, accompagner. Et du coup, c'est vraiment pour ça que je mets ceci aujourd'hui pour me présenter, pour rassurer. Et donc, le côté coach business, j'accompagne sur la stratégie commerciale des entrepreneurs, tout simplement, et guide spirituel. Je leur apprends aussi à s'écouter, à aller dans leur cœur profondément pour comprendre ce qu'ils veulent faire, ce qu'ils veulent créer, ce qu'ils veulent… imaginer et l'impact qu'il va laisser sur ce monde. Et du coup, tout ça, ça passe par les petites techniques. Regarde, j'ai mon bol tibétain, là, par exemple, tu vois. Donc, il y a la spiritualité jamais bien loin ici.

  • Speaker #0

    C'est génial. Et du coup, c'est quoi comme type de spiritualité ? Parce que là, ça m'intrigue beaucoup, ça. Qu'est-ce que c'est ? C'est une religion ?

  • Speaker #1

    On peut le dire comme ça. Si tu veux le dire comme ça, tu peux, bien sûr. C'est vrai que je mets le mot spiritualité parce que... J'aime pas avoir une casquette dessus, je suis pas une chamane, même si je fais des choses comme ça. On va dire que moi, depuis petite, j'ai une claire audience. En gros, j'entends des choses, je discute avec des guides, etc. Et du coup, je m'en sers aujourd'hui dans mon activité au quotidien. Donc c'est vraiment de faire le lien, le canal entre ce que j'entends et mes clients, pour leur apporter ça. Et dans ce que je ressens et dans ce qui est, j'aime bien le moment présent dans mes ateliers, mes coachings clients, de prendre vraiment ce qui est au moment où on est là, pour vraiment les guider sur ce qu'il y a de meilleur. Par exemple, des fois, il faut faire un petit goût de bol pour les ancrer. Des fois, je ressens qu'elles ont besoin d'une méditation pour se remettre les pieds dans le sol, etc. C'est comme ça que j'entends la spiritualité. C'est d'utiliser tous ces petits aspects-là qui permettent d'être dans l'être, tout simplement.

  • Speaker #0

    Donc, dans le présent, aujourd'hui... Et comment est-ce que tu es devenue aujourd'hui l'entrepreneur que tu es ? Qu'est-ce qui t'a amenée là ?

  • Speaker #1

    C'est une bonne question. Née en l'an de grâce. Qu'est-ce qui m'a amenée là ? Déjà, j'ai un parcours commercial. J'ai été commerciale et responsable commerciale pendant plus de dix ans sur Paris, dans des petites, grandes structures. J'ai évolué, j'ai évolué. Et puis, à un moment donné, je n'étais plus du tout alignée avec les valeurs des grosses entreprises. On te demande un peu de mentir, il faut dire ce qu'il y a quand tu es commercial. Et moi, je n'adhérais pas du tout à ça, je ne comprenais pas cela. Et puis, il y a un moment où j'ai voulu évoluer à l'intérieur d'une grosse entreprise. Et on m'a dit, tu n'iras pas plus loin en gros. Ah d'accord, ok. Donc, je me suis dit, stop. Je ramenais beaucoup d'argent à cette entreprise. J'avais un chiffre d'affaires qui était vraiment important. Et puis, je me disais, stop, j'ai envie de vivre différemment. Quand j'ai décidé de vraiment arrêter, c'est aussi parce que j'ai rencontré ma compagne actuelle qui habitait à Amiens et moi j'habitais Paris. Et du coup, je me suis dit, c'est l'occasion de venir revivre sur Amiens. Donc en fait, tout ça s'est mis en place. Les bonnes énergies, tu vois, les bonnes choses au bon moment. Et c'est comme ça que j'ai quitté mon boulot et je me suis dit, tiens, qu'est-ce que je pourrais faire ? Et c'était une évidence pour moi d'aller sur la stratégie commerciale, étant donné que je baigne dedans depuis petite, on peut dire. Et très vite, comme ça, j'ai su que je voulais guider les entrepreneurs parce que... Il y a quelque chose qui m'émeut toujours énormément, c'est de voir tous ces entrepreneurs qui ont vraiment de l'or entre les mains, mais qui ne savent pas comment la vendre, si tu veux. Et ça, c'est toujours quelque chose qui m'émeut, parce que je me dis, mais c'est quand même dommage, quoi. Il y a plein d'or, il y a plein de pépites dans ce monde, mais comment on fait pour aller un petit peu plus loin ? Donc, je voulais vraiment avoir cet impact sur le monde et sur ces personnes-là, précisément.

  • Speaker #0

    Trop bien. Et d'ailleurs, d'après ce que j'ai vu, tu as un programme qui s'appelle l'ascension des pépites. Alors, qu'est-ce que c'est cette histoire d'ascension de pépites ?

  • Speaker #1

    Alors, les pépites, c'est mes clients, je les appelle les pépites, tout simplement, parce qu'elles ont de l'or entre les mains et il ne reste pas grand-chose pour le faire polir. Et puis l'ascension, parce que l'entrepreneuriat, comme je dis toujours, c'est un chemin personnel et en l'occurrence spirituel aussi. On apprend à se connaître, on apprend… à découvrir ces zones d'ombre, ces zones de lumière. L'entrepreneuriat, c'est la meilleure école de la vie pour moi. Et en même temps… Pardon, j'ai bébé. C'était quoi la question ?

  • Speaker #0

    C'était l'ascension des pépites. Comment est-ce que… C'est quoi cette affaire ?

  • Speaker #1

    Oui. Et du coup, l'ascension, parce que dans l'entrepreneuriat en tant que tel, tu ne peux pas arriver au sommet sans avoir passé quelques paliers. Donc, pour moi, c'est une vraie ascension. Il faut y aller étape par étape. Il ne faut pas vouloir en être déjà là alors que tu démarques, par exemple. Donc, du coup, c'est l'idée de vraiment prendre conscience de ces étapes-là, d'y aller progressivement pour pouvoir arriver au sommet, le sommet qui est juste pour toi, en tout cas.

  • Speaker #0

    J'adore. Alors, moi, je suis très dans les métaphores, pour le coup. Et donc, la métaphore de la montagne, moi, c'est quelque chose que j'ai beaucoup travaillé. D'ailleurs, en lançant mon podcast, j'ai beaucoup travaillé sur cette métaphore de la montagne. Mais quand on arrive au sommet, il va falloir redescendre. il faut accepter de redescendre pour pouvoir remonter sur une autre colline ou quoi. Et ça, c'était assez intéressant aussi, métaphoriquement parlant. Comment est-ce que toi, tu accompagnes justement la quête du sommet, puis ensuite la redescente ou la quête du sommet ? Comment on fait ?

  • Speaker #1

    Déjà, pour arriver au sommet, moi, j'aime bien dire que le sommet, il n'est pas forcément fait toujours pour être atteint. C'est-à-dire qu'en réalité, tu vas faire tes paliers et que quand tu en arrives là, c'est que vraiment, tu as atteint tes premiers objectifs. Donc, c'est OK de redescendre pour aller. retourner dans ta vision, retourner dans ce que tu désires vraiment faire dans ce monde et accomplir en réalité pour ensuite prendre une autre colline qui va te réemmener dans une autre direction, sur un autre point de vue quelque part. Donc, le sommet, il n'est pas forcément fait pour être atteint. Et s'il est atteint, c'est soit que tes objectifs n'étaient pas assez ambitieux, donc du coup, voilà, quand même plus ou moins, ou alors c'est que c'est le moment de changer peut-être ta vision et donc de colline pour aller voir sur un autre horizon, tout simplement.

  • Speaker #0

    Oui, j'aime beaucoup ça. Franchement, je trouve ça génial. Et cette idée de colline, moi, me fait penser à ma formation en PNL où on dit qu'effectivement, chacun a un petit peu sa vision depuis sa propre colline du monde et qu'il faut en tenir compte aussi des visions de chacun. Je trouve ça très intéressant. Mais du coup, tu accompagnes quel type de personnes ? Est-ce que toi, tu as un type de personnes que tu accompagnes ?

  • Speaker #1

    En fait, c'est très drôle. C'est que quand j'ai démarré l'entrepreneuriat, je ne me disais pas… accompagner tel type de personnes. Je me suis dit, je vais accompagner des entrepreneurs qui ont 7 heures entre les mains. Je ne cherchais pas à développer plus mon persona que cela, j'étais assez large. Et puis, naturellement, j'ai des atypiques qui sont venus vers moi, donc vraiment des personnes HPI, HPE, etc. Mais si bien que ce qui est fou, c'est que c'est grâce à eux que je me suis rendue compte que moi-même, je le suis. Et en fait, j'étais dans un mastermind. Et je disais à mes copains, je disais mais c'est fou, j'ai des clients qui me demandent si mon programme il est fait pour les atypiques, je ne comprends pas pourquoi on me pose la question. Et donc il y a une copine qui m'a dit mais t'es sûre tu ne comprends pas pourquoi on te pose la question ? Mais je dis non, je ne comprends pas pourquoi on me pose la question. Elle me dit bon ben on va peut-être faire des tests et puis tu comprendras ensuite. Donc si bien qu'à ce moment-là je ne l'assumais pas du tout parce que je ne le savais pas, autant je savais que j'étais sensible, je pleure quand je ris. Donc là bon voilà, c'est facile à s'en rendre compte, autant les autres aspects je ne les maîtrisais pas du tout. Et donc, j'ai fini par faire des tests, en tout cas, pas officiels, mais en tout cas, j'ai fait des tests pour comprendre qui je suis. Et donc, il s'est avéré que j'ai la totale. Et du coup, je me suis dit, ah, OK, je comprends mieux mon fonctionnement. Je comprends mieux qui je suis. Et je comprends mieux pourquoi ces personnes-là viennent me parler aussi. Elles se retrouvent dans mes vidéos, dans mes pubs, dans ce que je dégage. Tu vois, OK, elles se reconnaissent en moi. Et c'est hyper intéressant d'avoir ça. Donc, du coup, j'aime bien accompagner aujourd'hui, c'est vrai, des personnes atypiques, donc soit sensibles, soit Asperger, soit tu vois un trouble du spectre autistique comme moi j'en ai un, TDAH enfin voilà, on a vraiment tous ces profils là que j'accueille avec grand amour dans mon programme et elles se retrouvent entre elles, elles se reconnectent entre elles donc ça crée vraiment une énergie qui est hyper intéressante voilà et après on est plutôt sur l'ascension des pépites, sur un profil soit très débutant, c'est à dire un entrepreneur qui démarre et qui vraiment ne sait pas par où commencer soit quand même des personnes qui sont lancées depuis 4, 5, des fois 10 ans, 20 ans... et où le chiffre d'affaires stagne, elles ont besoin de passer des paliers. Je dis beaucoup elles parce que c'est 88% des femmes. D'accord. J'estime qu'à 88%, du coup, la femme l'emporte.

  • Speaker #0

    Tout à fait. Je suis complètement d'accord. Pour moi, c'est le nombre qui l'emporte.

  • Speaker #1

    D'accord, il faut arrêter. Donc du coup, voilà. Et des hommes de mon programme sont tout à fait d'accord avec ça aussi. Donc voilà tout simplement qui j'accompagne.

  • Speaker #0

    Est-ce que tu penses, alors j'imagine que la réponse est oui, mais est-ce que tu penses qu'aujourd'hui, l'entrepreneur peut avoir un profil atypique ? Est-ce qu'on peut être atypique et entrepreneur ?

  • Speaker #1

    Ah ben non !

  • Speaker #0

    Comment on sait ? En fait, on est justement atypique et qu'on veut devenir entrepreneur, c'est peut-être plutôt ça la bonne question. Comment on s'en sort ? Comment on se dépatouille de ça ?

  • Speaker #1

    Ben, tu vois, ce n'est pas évident, il faut être honnête. c'est-à-dire que ça dépend de quel type d'atypie on parle, mais chez des personnes hautement sensibles, c'est très dur quand on prend un échec, quand on prend une porte, d'y retourner en fait en réalité. Et tu vois, ce matin, j'en parlais encore avec mes clientes, il y a vraiment cet aspect aussi du contexte familial. Si tu n'es pas soutenu par ton conjoint, par ta conjointe, par tes parents, par l'entourage proche, c'est hyper dur. C'est aussi pour ça d'ailleurs que j'ai créé l'Ascension et Pépites, c'est que je voulais vraiment créer une famille d'entrepreneurs atypiques qui peuvent se connecter entre elles, discuter entre elles, sans se soucier du reste. Et en réalité, c'est pour ça que ce n'est pas forcément évident d'entreprendre quand on est atypique, mais par contre c'est carrément faisable. Il faut juste, à mon sens, être accompagné par la bonne personne, trouver cette personne qui va faire qu'on va avoir envie d'y aller et qui va nous aider à nous structurer. Parce qu'en fait, nous, le problème, c'est qu'on n'est pas structuré pour dessous. Alors, je connais des atypiques qui sont très structurés, mais pas au bon endroit en réalité. Donc, soit on s'éparpille complètement, soit on ne sait pas par où commencer, soit on pense qu'on va réussir à tout faire tout seul parce qu'on a quelque chose à prouver que, maintenant, je vais prouver à mon conjoint que j'ai bien fait de me lancer et que je vais y arriver toute seule. Mais ce n'est pas ça l'important. Donc, du coup, je dirais que vraiment de s'entourer, c'est important. Deux copains entrepreneurs qui vivent la même chose que nous et même après, de formateurs, de coachs, j'aime bien dire, on devrait tous avoir deux... deux personnes qui nous accompagnent, un thérapeute et un coach en réalité. Le thérapeute pour décharger tout et le coach pour nous emmener sur la structure. Et à mon sens, ça c'est très important pour apprendre à évoluer etc. et d'être accompagné par les personnes qui ont vécu ce que l'on vit en fait en réalité au moment où on est dedans. Tu vois ? Et je pense que ça c'est la clé qui permettra à tous ces entrepreneurs atypiques de réussir. Et l'autre chose c'est vraiment d'accepter de faire un travail sur soi à travers ce chemin. spirituelle qu'est à mon sens l'entrepreneuriat, d'accepter de faire ce chemin sur soi et ce travail sur soi pour être pleinement à ce qu'on a envie d'être. Parce que quand on est entrepreneur atypique et qu'on n'a pas de sens dans son activité, ça ne marche pas. Et du coup, tout doit être relié avec ce sens-là. Et ce sens-là, tu le trouves aussi en travaillant sur toi et en t'autorisant à t'aimer, en t'autorisant à te dire Ok, ce que je fais, c'est juste. Je m'aime, c'est super ce que je fais. et à aimer ce que tu proposes aussi forcément. Et pour ça, il faut du sens dans tout ça. Et ce sens, il se trouve avec ce travail sur soi aussi. Et je le vois chez Mecquien, parfois, c'est bien, bien bouché. Donc, il faut déboucher un peu tout ça.

  • Speaker #0

    Oui, je suis complètement d'accord avec toi. Le fait d'avoir des rôles, des personnes modèles, des personnes autour de toi à qui tu peux justement parler de ce qui va, parler de ce qui ne va pas. Mais aussi, moi, j'ai constaté beaucoup célébrer ces victoires. qu'elle soit petite ou grande. C'est-à-dire que l'humain, bien souvent, il fait son trafic et puis il passe à un autre truc, mais il ne célèbre pas. Et le fait de célébrer, moi, je pense que ça envoie des trucs au cerveau qui sont hyper importants. Et c'est vraiment important, je pense, de célébrer ses réussites et d'avoir des gens capables d'entendre aussi les réussites et de ne pas prendre ça comme de la fantardise. ou comme de l'ego ou des choses comme ça. Mais juste un moment où on accepte de dire bravo aux autres et de s'applaudir.

  • Speaker #1

    Oui, tout à fait. Alors ça, on leur dit, mais on a un canal sur notre communauté qui s'appelle Let's Celebrate. Donc, venez vous célébrer, en gros. Et je leur dis, mais il n'y a pas de petite victoire. C'est-à-dire que tu as réussi à faire ton offre, c'est une victoire. Tu as réussi à faire ton persona, c'est une victoire. La victoire, elle n'est pas que sur le chiffre d'affaires que l'on vante. ou que sur on a trouvé un client. Les victoires, elles sont sur toutes les actions que l'on mène jusqu'au bout parce que la difficulté de l'entrepreneur aussi, c'est de mener une action de bout en bout. Donc déjà, rien que ça, c'est hyper important. Mais il y a aussi les victoires personnelles, prendre du temps pour soi, méditer tous les jours, aller à la piscine quand on en a envie, etc. Ça, c'est des victoires aussi. Et tu as tout à fait raison que si on ne les célèbre pas, finalement ces victoires-là, on n'arrive plus à se satisfaire de ça. On n'arrive plus à savoir ce qui nous fait du bien, ce qui ne nous fait pas du bien. ce qui est juste, ce qui n'est pas juste. Ça, ça passe aussi par la vision de son activité, de voir où est-ce qu'on va l'emmener. Si on ne sait pas ça, on ne célèbre rien du tout. Et pour l'entrepreneur, c'est très dur, atypique encore plus, c'est très dur de se célébrer. exactement comme tu l'as dit, on a peur d'être mal perçus, qu'on nous dise qu'elle est résidente, qu'elle a fait... En réalité, c'est juste qu'on est content, et on a le droit de le manifester, on a le droit de briller, on a le droit de le manifester. On voit des entrepreneurs aujourd'hui qui n'hésitent pas à dire le chiffre qu'ils font, où est-ce qu'ils en sont, etc., et même des jeunes entrepreneurs. Et moi, je suis fascinée par cette capacité à faire ça. Je trouve ça super.

  • Speaker #0

    Je pense que c'est hyper important d'être capable de se dire bravo. pour des petites ou des grandes, et même d'apprendre à nos enfants moi j'ai deux enfants qui sont j'ai découvert mon atypisme, je pense, grâce à mes enfants et à leur atypisme à eux, à elles mais pour le coup je trouve extrêmement intéressant dès qu'elles sont petites de leur enseigner ça de dire pourquoi est-ce que tu peux être fière aujourd'hui, qu'est-ce que tu as réussi dans ta journée, qu'est-ce que tu as réussi dans ta semaine quelle est ta victoire, de quoi tu es fière de toi aussi, pour l'image pour l'ego, tout ça je pense que c'est extrêmement riche comme apprentissage. Je me posais la question aussi par rapport à la quête de sens dont tu as parlé tout à l'heure, et je me demandais si justement ces personnes qui avaient un atypisme ou une sensibilité n'avaient pas perdu le sens justement dans certaines fonctions de salariés en fait, et que c'est pour ça aussi qu'ils se tournaient vers l'entrepreneuriat.

  • Speaker #1

    Oui, tu as tout à fait raison. Nous, les personnes qui viennent vers nous, elles ont très souvent fait un burn-out en tant que salariés. Et du coup, elles arrivent dans notre entrepreneuriat. Elles ont soit perdu du sens, soit elles n'ont pas réussi à se faire des potes en tant que salariés parce que trop de décalage, soit comme moi, un gros décalage avec ce qu'on te demande de faire et tes valeurs. Et ça, c'est hyper compliqué. Et quand on est atypique et avec cette particularité de la haute sensibilité, on a des valeurs qui sont très fortes et qu'on aime défendre en réalité. Et si tu arrives dans une entreprise où ces valeurs ne sont pas là, c'est compliqué. type tu aimes l'écologie, tu vas pas être raillé chez Total donc du coup tu vois c'est toutes ces choses là qui vont être intéressantes à comprendre et quand tu es entrepreneur la phrase que j'ai toujours fait attention de ne pas devenir salarié de vous même, vous avez quitté un système qui ne vous convenait pas donc certes pour les valeurs mais aussi peut-être pour un rythme qui était imposé et souvent quand on veut être entrepreneur on dit moi je veux être entrepreneur pour la liberté etc. quand on demande les premières choses que quelqu'un dit c'est Moi, c'est pour la liberté, c'est pour avoir du temps pour moi, etc. Je dis, OK, super, tu as du temps pour toi aujourd'hui ? Non. OK. Ce n'est pas réussi quelque part à ce niveau-là, tu vois. Donc, de ramener ça dans ce sens-là, justement, de ramener du sens sur pourquoi on a décidé d'être entrepreneur et le mettre vraiment dans son activité au quotidien. Sinon, le sens se perd. Et si le sens se perd, c'est très compliqué. Et chez tous les entrepreneurs aujourd'hui qui n'arrivent pas à développer leur chiffre d'affaires, on le voit. Ça peut être très basique de dire ça, mais c'est une réalité, un désalignement par rapport à ce qu'ils souhaitent, à ce qu'ils imaginent de leur activité de rêve et par rapport à ce qu'ils font. Et il y a vraiment cet écart entre le faire et l'être. Et aujourd'hui, ces deux-là doivent être vraiment comme ça, main dans la main, le faire et l'être, pour que ça s'aligne et pour que tout aille dans la bonne direction. S'il y en a un qui est un peu plus que l'autre, ça ne peut pas fonctionner. Et ça, ça passe par ça. Et c'est pour ça que je disais au début... Le travail sur soi permet d'être dans l'être pleinement. Et puis après, l'activité, de la développer comme on a envie de la développer. Des méthodes de prospection, il en existe 350 000. Trouvez celle qui est juste pour vous. Oui,

  • Speaker #0

    complètement d'accord avec toi. Écoute, on est aussi venu ici pour parler soft skills.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    Quels sont pour toi les 3, 4 soft skills de l'entrepreneur d'aujourd'hui et certainement de l'entrepreneur qui va vers demain ?

  • Speaker #1

    Moi, il y en a un que je donne toujours et qui m'a vraiment sauvée dans mon activité, c'est la vision. C'est-à-dire que, mais pas n'importe quelle vision. Souvent, quand on parle vision, les gens disent, les entrepreneurs atypiques disent, Oui, mais moi, je ne vais pas créer une vision. Sinon, si je n'atteins pas mes objectifs, je vais considérer que je suis nulle, que je ne fais qu'une merde, etc. Je dis, mais ça n'a rien à voir avec ça. La vision, c'est déjà savoir ce que tu veux personnellement dans ton activité. Et c'est le perso qui doit aller ensuite sur le pro et pas l'inverse. Ce n'est pas le pro qui doit te donner ta direction personnelle dans ton activité. Et ça, c'est vraiment important. Je te donne un exemple très bête, mais qui m'arrive en ce moment. On est en train d'acheter une nouvelle maison. Et en fait, moi, je disais ce matin à mes clients, je disais, mais vous savez, ça me ramène du sens dans mon activité. Ça me remotive à me dire, OK, je sais pourquoi je fais ça tous les jours. C'est aussi pour ces moments-là de partage de vie perso, en fait. C'était mis dans ma vision de s'acheter une maison. Eh bien, c'est bon, c'est fait, quoi. Donc du coup, c'est vraiment ça la vision personnelle, c'est de savoir ce que l'on veut, comment on veut notre situation familiale dans un an, comment serait notre santé dans un an, comment on imagine notre vie, comment on imagine nos finances dans un an. Et du coup, c'est d'écrire ça, comment on a envie de travailler, que le matin, tous les jours, ça ne nous gêne pas, pas de vacances scolaires, etc. Mais j'aime bien dire aussi, tu vois, dans cette vision-là, de toujours poser la main sur son cœur, parce qu'on n'écoute pas assez son cœur en réalité. Et notre cœur, c'est notre baromètre. C'est lui qui vous dit si on est dans la bonne direction ou pas. Et quand tu prends le temps de l'écouter et que tu te poses la question de qu'est-ce qui serait juste pour moi dans 20 ans ? au niveau situation familiale, au niveau finance, de ne pas écouter le gamin. Parce que quand on est atypique, il faut l'arrêter celui-là. Essayer d'écouter son cœur, ça marche vraiment différemment. Et de faire les choses pour soi. Par exemple, de ne pas dire je ne vais pas travailler les vacances scolaires parce que j'ai mes enfants. Oui, mais est-ce que c'est ce que tu veux toi profondément ? Parce que tu vois, moi là, on est en plein mois d'août. Mon loulou, il est chez la nounou aujourd'hui. Et je n'ai aucun souci avec ça, quoi. Parce que j'ai besoin de ces moments-là de travail, j'ai besoin de jongler entre les deux. Donc, de trouver le rythme qui est juste pour tout le monde. Ça, ça fait partie de la vision perso. Une fois que celle-là, elle est calée, tu peux aller sur la vision pro et de te dire, OK, je veux vendre telle chose, je veux créer telle chose et je veux prospecter de telle manière. Et du coup, c'est là où tu vois la cohérence entre les deux et le sens entre les deux. Si tu as mis, je veux travailler que le matin et que tu veux faire un million de chiffre d'affaires, Au début, ça va être un petit peu compliqué. Donc, ça permet de remettre du sens et de réaligner. Si tu vends des produits à 50 euros, de la même manière, si tu vas embarquer et que tu veux faire 300 000 euros de chiffre d'affaires, je vais te dire, OK, il y a peut-être un truc à revoir quand même. Donc, tu vois, et c'est comme ça que tu crées le sens entre les deux. Donc, je dirais que ça, c'est la première brique vraiment essentielle. Tu es d'accord avec ça ? Oui,

  • Speaker #0

    je suis d'accord. Vision, et puis après, du coup, on va vers là, quoi.

  • Speaker #1

    C'est ça. Tu ne changes pas. Alors évidemment, j'aime bien dire, attention, on n'est pas en train de camper un truc et on ne change jamais de stratégie. Il y a des événements de la vie, des séparations, au contraire, une rencontre. Je veux dire, il se passe plein de choses. Un enfant qui arrive, il y a plein de choses qui peuvent arriver qui n'étaient pas prévues ou qui étaient prévues, mais ce n'était pas bien écrit. Ça va changer notre manière de voir les choses. Mon fils a deux ans et demi. Quand il est arrivé, ma vision, je peux te dire qu'elle a changé littéralement. c'est normal, ça fait partie du job. Donc ça, c'est vraiment la première brique pour moi qui est essentielle et qui m'a sauvée dans l'activité, de mettre du sens. Je vais le répéter 15 fois, mais vraiment, mettez du sens. Oui,

  • Speaker #0

    et j'aime beaucoup l'idée que tu as qu'on n'est qu'un seul humain avec cette partie pro et cette partie perso. On a déjà l'impression qu'on est tellement nombreux dans notre tête que si en plus on doit avoir... le boulot d'un côté, le perso, l'associatif, le parent, le conjoint. On est en train de se subdiviser, mais finalement, on est un seul humain qui peut-être montre telle ou telle facette à des gens différents. Mais j'aime beaucoup cette idée-là. Vraiment très intéressant. Mais du coup, dans ton organisation, parce que du coup, attends, moi, je me dis là... Est-ce que dans l'organisation, du coup, ça veut dire que tu t'organises pour le pro et le perso, tout le monde en même temps, ou tu dissocies les choses ?

  • Speaker #1

    C'est une très bonne question. Déjà, le mot organisation, pour moi, c'est un gros mot, ce qui fait beaucoup rire, parce que par rapport à là où j'en suis aujourd'hui, je suis quand même organisée. Je peux vite partir dans tous les sens, évidemment, sur mes envies. Ça, c'est du fait du TDAH et du TSA. Tu te laisses vite embarquer par tes envies. Le perso, aujourd'hui, passe avant le pro pour moi. C'est-à-dire que je privilégie vraiment ça. Ça a pris, surtout depuis la naissance de Maëlle. Avant, peut-être que je laissais un peu trop de côté le perso, tu vois, au détriment de ma vie, etc. Mais quand même, il y a besoin d'une structure scindée. Enfin, c'est pareil, pardon. Donc, d'un côté le perso et d'un côté le pro. Ça, oui, il faut vraiment pouvoir imaginer les deux et pour moi, les faire un petit peu séparément. Parce que... les deux ne peuvent pas que s'imbriquer tout le temps. Par contre, ce que tu veux perso, derrière, doit te guider sur ta stratégie pro. Tu vois ce que je veux dire ? C'est-à-dire que si tu, encore une fois, si tu mets que tu veux des enfants, que tu veux toutes tes vacances, etc., puis qu'à côté, tu mets que tu veux faire 6 000 euros chiffre d'affaires, il va y avoir une incohérence. Donc, je dirais que dans l'organisation, c'est ces deux-là qui doivent, le perso qui doit influer sur le pro finalement. Mais des fois, tu as des impératifs pro qui sont là et c'est OK de les prendre. et qui fait que ça va influer aussi sur le perso. C'est clair ou pas ce que j'ai dit ?

  • Speaker #0

    Oui, oui, complètement. Je ne sais pas si ceux qui nous regardent et nous écoutent ont suivi, moi j'ai très très bien suivi. Et même je pense que pour que ce soit correct, il faut aussi que ce soit fluide. Dans tout ça, il faut que ça fasse écho. Et je pense que c'est là que ce que tu dis par rapport au fait de s'écouter, de prendre les pulsations de son cœur et tout ça, ça te donne des infos très intéressantes finalement.

  • Speaker #1

    C'est exactement ça. Surtout quand on est atypique et on a cette sensibilité-là, on a une intuition qui est très forte. On n'ose pas l'écouter ou y aller, mais notre intuition est là. Et donc savoir l'accueillir, savoir l'écouter en disant… et c'est bien ce que je fais, c'est dans la bonne direction, etc. C'est hyper important. Et on revient toujours au même mot. Aujourd'hui, ça va être notre mot du jour, le sens.

  • Speaker #0

    Tout à fait. Et alors, on a notre vision. Quelle autre soft skills est-ce que l'entrepreneur, à ton sens, a besoin de développer ?

  • Speaker #1

    Je vais t'en donner un que j'ai donné ce matin en coaching. Pour moi, c'est la capacité à comprendre que l'on peut échouer et que c'est OK, en fait. d'échouer. Et ceci dit, échouer, c'est très fort comme mot. Qu'est-ce que ça veut dire échouer, finalement ? Souvent, mes clients, ils vont dire, moi, je l'ai échoué parce que je n'ai pas trouvé de client, par exemple. Mais tu as appris tellement de choses, tu as fait tellement de choses, tu t'es tellement développé que ce n'est pas un échec, c'est un apprentissage. Et de comprendre que tout ça est un apprentissage, que tout ça est presque un jeu, finalement, avec lequel on est au quotidien. Sinon, on se met une pression d'enfer sur les épaules. Or, si on se dit que... Moi, je me dis toujours, tous les jours, que ma boîte, elle peut couler deux mains. Et c'est complètement OK, en réalité, d'accueillir ça, d'accueillir cette capacité de tomber. J'aime bien te donner toujours que l'on ne peut pas bien monter à cheval si on n'apprend pas à tomber de cheval. J'ai fait de l'équitation. Forcément, si je n'étais pas tombée, je ne saurais pas ce que ça fait. J'aurais peur en permanence. Or, une fois que tu tombes et que tu sais que ça peut arriver, peut-être que d'un coup, tu as encore un peu peur sur ton cheval. Mais en tout cas, tu sais comment tomber, etc. C'est pareil, en fait, dans l'activité.

  • Speaker #0

    Et puis pour avancer, il faut accepter à un moment donné de lever un pied pour le mettre en déséquilibre, pour le continuer à le poser. Je veux dire, si tu n'acceptes pas qu'à un moment donné, pour avancer, il va falloir que tu sois sur un seul pied et pas sur deux, ça n'avance pas. Et donc cette résilience, il faut la muscler.

  • Speaker #1

    C'est ça, il faut vraiment la muscler. Ça vient un peu aussi sur la prise de risque pour moi. C'est-à-dire, très souvent, j'aime bien la lier à ça en disant mais... Si vous ne prenez pas de risques aujourd'hui, votre activité ne peut pas avancer en fait. L'entreprenariat, c'est une prise de risque déjà en tant que telle. Donc si on sécurise tout au maximum par peur d'eux, on ne peut pas. Ça ne peut pas y aller. J'en vois énormément qui ont peur d'investir. Ils ont peur de mettre de l'argent. Ils gardent de l'argent pour le côté, côté, côté, parce qu'ils ont peur d'eux au cas où. Mais si tu n'investis pas sur toi, si tu n'investis pas sur ton activité, si tu n'investis pas, l'argent, c'est de l'énergie. Si tu ne le fais pas circuler, il ne reviendra pas à toi, en gros. Donc, il faut faire circuler tout ça. Et ça, c'est une prise de risque, bien sûr. Qui n'a pas dit, purée, est-ce que je vais payer ça là ? Je me suis payé des masterminds à 20 000 euros l'année. Ben ouais, tu transpires un petit peu, tu te poses la question. Et puis, une fois que tu le fais, tu te dis, purée, qu'est-ce que j'ai bien fait ? Et dans tous les cas, c'est un apprentissage. Et donc, c'est ça qui est hyper important. L'intuition, l'apprentissage et cette capacité de se dire, ben ouais, peut-être que demain, ma boîte, elle échoue. Mais qu'est-ce que je ferais d'autre ? D'avoir des plans B, des plans C s'il faut, mais de se dire que c'est OK et que ce n'est pas une honte. Ce n'est pas une honte que d'échouer. Au contraire, ceux qui n'échouent pas sont ceux qui ne font rien. D'accord ? Donc du coup, vraiment l'idée de se dire, moi au moins j'ai essayé. Je me suis bougé les fesses. Et ça, c'est important.

  • Speaker #0

    Oui, moi je suis partisane de dire que dans tous les événements de la vie, qui soient positifs d'ailleurs, parce qu'on parle là de l'échec, mais on peut aussi parler des réussites, c'est une opportunité de développer des soft skills. Ma voiture tombe en panne, c'est une opportunité de développer adaptabilité, de faire les choses différemment. Mon enfant est malade et je dois faire les choses différemment. C'est une opportunité de développer des soft skills. Et bien, avec ça, franchement, on muscle nos soft skills à fond. On devient des super athlètes des soft skills, d'adaptabilité, de résilience, d'organisation et de plein d'autres soft skills et surtout de l'optimisme aussi. parce qu'effectivement moi je pense quand même espérer espérer que ça va être beau et qu'on va aller vers quelque chose qui nous plaît et quelque chose qui nous rend heureux aussi alors là on en est à deux soft skills est-ce que tu as une troisième soft skills pour l'entrepreneur ?

  • Speaker #1

    oui il y en a un qui vient de me venir en discutant comme ça c'est pour moi je ne sais pas si tu vas le voir comme ça mais de garder son côté créatif

  • Speaker #0

    en réalité j'ai on a beaucoup d'entrepreneurs qui veulent un agenda tu vois le lundi je fais ça le mardi je fais ça ok super mais gardez vous des moments pour laisser aller votre créativité en réalité qui est essentiel à mon sens quand on est entrepreneur atypique on doit garder cette créativité là parce que si on casse tous les jours cette créativité en lui permettant pas d'exister D'ailleurs on va pas être très à l'esquoie donc je dirais se faire confiance sur sa créativité d'accord à son niveau, à son degré, bien sûr, et la laisser nous guider sur le chemin. Et si vous aviez prévu, je ne sais pas, n'importe quoi, mais de créer votre offre et puis que là, d'un coup, vous avez une idée de génie qui arrive, créative en l'occurrence, mais changez vos plans, en réalité, ne vous dites pas Non, j'avais prévu de faire ça, je fais ça ! Ce n'est pas grave, on change, d'accord ? Donc, il y a l'aspect créatif, et puis du coup, comment je pourrais appeler ça, comment on appelle ça quand on, du coup, on ne fait pas ce qui est exactement... Je cherche un mot.

  • Speaker #1

    Un petit peu l'adaptabilité, la souplesse, la flexibilité. Oui, c'est ça.

  • Speaker #0

    L'adaptabilité, la souplesse, c'est exactement ça. C'est vraiment important. Moi, de toute façon, tu ne verras jamais qu'un agenda calé la semaine. Je déteste ça. J'ai besoin de garder cette part de créativité dans mon boulot. C'est ce qui me permet d'avoir des idées sur comment je veux développer ma boîte, sur comment je l'imagine, sur ma vision, etc. Si on ne garde pas ces aspects-là, ce n'est pas bon du tout.

  • Speaker #1

    Et puis, ça permet aussi de prendre une position méta sur comment on est en train de fonctionner. Et ça, c'est hyper important, en fait, finalement, de se dire, je me regarde d'en haut, quoi, et je vois un petit peu qu'est-ce que je peux modifier légèrement, parce que sinon, on fait tous la même chose. Et ça, je ne sais pas si tu n'accompagnes que des gens sur le web, mais en tout cas, sur le web, si on fait tous pareil, on ne se différencie pas.

  • Speaker #0

    C'est vraiment ça.

  • Speaker #1

    Et d'ailleurs, je propose un exercice aux participants du groupe Biosuccess, où ils avaient un projet. alors quels qu'ils soient, perso, pro, ils mettaient les étapes de leur projet sur des petits bouts de papier, en les numérotant de ce qu'ils allaient faire en premier, deuxième, tu vois, vraiment planning, quoi. Clac. On prenait des petits ciseaux et on venait couper les différentes étapes.

  • Speaker #0

    Génial, ouais.

  • Speaker #1

    On venait les brasser et on venait recréer un nouvel ordre et en se disant, et si j'accepte que la première étape de mon projet,

  • Speaker #0

    c'est la... C'est la dernière, quoi.

  • Speaker #1

    Ou pas, celle qui vient. Qu'est-ce qui se passe ? Qu'est-ce que ça change dans mon projet ? Eh bien, tous... j'avais six personnes en visio, tous à la fin de l'exercice, étaient convaincus que le nouveau plan d'action était bien meilleur que le premier.

  • Speaker #0

    Que le premier,

  • Speaker #1

    ah génial ! Parce que souvent, la première action te bloque ou alors tu vas la procrastiner, parce que sinon tu te serais déjà lancée si cette première action était si facile que ça à faire. Et le fait de la mettre après ou de changer un truc, ça fait autre chose. Et il y en a même qui se sont vus supprimer certaines actions. qui du coup n'avait plus de sens du fait de la réorganisation du truc.

  • Speaker #0

    C'est pas l'essentiel en l'occurrence.

  • Speaker #1

    Ben voilà, en fait finalement, et du coup, ça permettait de mettre le pied dedans et de venir questionner aussi la flexibilité et te dire est-ce que vraiment c'était le meilleur ordre celui-là ? Si ça ne se passait pas comme prévu, est-ce que je suis obligée de faire cette étape-là pour lancer l'étape suivante ? Il y avait aussi cette idée-là de comment est-ce que je peux avancer sur un projet sans fonctionnement. attendre que mon site web soit complètement fait, que ma carte de visite et ma charte graphique soient complètement au point pour commencer à chercher mes premiers clients. Non, mais si je faisais un petit peu autrement. Donc, franchement, moi, je trouve, pour moi, créativité, c'est la soft skills de l'entrepreneur. Complètement. Complètement. Parce que c'est aussi ce qui va différencier de celui d'à côté. C'est ça.

  • Speaker #0

    Ce qui va faire que c'est nous et qu'on va nous reconnaître pour ça, en l'occurrence. on peut s'inspirer des autres je dis toujours mais ne copiez pas inspirez-vous mais ne copiez pas soyez vous-même c'est vraiment très important ça c'est clair ça intéresse ton truc j'aime bien l'idée j'aime bien l'idée quand tu veux tu le testes et tu reviens me voir franchement carrément en tout cas moi les gens je les ai tous accompagnés donc on était en direct pour

  • Speaker #1

    le faire mais je pense vraiment que c'est super rigolo pour accepter que l'imprévisible peut se produire et que peut-être on peut remettre en question le plan d'action qu'on avait initialement prévu.

  • Speaker #0

    Oui, c'est vrai parce que moi, j'essaie toujours de les amener sur des actions simples pour ne pas se surcharger la tête. Et ce matin, le thème que j'ai avec mes clients, c'était vraiment le côté perfectionnisme et procrastination. Je disais, quand vous êtes trop perfectionniste, en l'occurrence, vous n'avancez jamais. C'est vraiment ce que tu viens de dire. C'est l'idée de, quand tu disais là, justement, ne pas attendre que tout soit fait avant de vendre, par exemple. C'est vraiment mettre mot, vendez et après, créez. Sinon, ça ne peut pas être. vous perdez trop de temps, donc c'est exactement ça. Et ce n'est pas évident pour des perfectionnistes, il y en a énormément, justement, ils disent mais c'est jamais bon, c'est jamais bon, c'est jamais bon Après, il y a la peur de la réussite et de l'échec qui vient aussi, ce qui fait qu'on se fait dans son perfectionnisme. Mais c'est vraiment intéressant. J'aime bien aussi découper en petites tâches. C'est-à-dire, par exemple, tu as un gros projet, je veux faire un webinaire pendant trois mois. Je leur dis que si moi, je ne me note pas des petites tâches, tu peux être sûr que je vais m'y prendre deux jours avant. Je fonctionne comme ça. Par contre, si je dis, pour la semaine prochaine, je fais ça, pour un jour, je fais ça, et donc pour la semaine, je fais ça, jusqu'à arriver au webinaire fini, là, ça va être fait progressivement. Et de mettre des étapes et de mettre du sens aussi dans ces étapes-là, de comprendre pourquoi on les fait, tu vois, ça rejoint ton... ton truc de pourquoi on fait chaque étape.

  • Speaker #1

    Oui, complètement.

  • Speaker #0

    Très intéressant.

  • Speaker #1

    Oui, je trouve ça très bien. Et puis du coup, ça te permet aussi de célébrer des espèces de petits steps qui vont t'amener à la concrétisation finale et pas te dire à la fin de la journée mais je n'ai rien fait aujourd'hui en fait alors que tu as fait plein de petites actions que finalement ne vont peut-être donner leurs fruits que dans plusieurs semaines, plusieurs mois. Donc, je trouve ça vraiment intéressant aussi. Voilà. à la fois très très très bien dis-moi où est-ce que les gens ils peuvent te suivre te retrouver comment est-ce qu'on suit ce que tu fais sur les réseaux ou dans la vraie vie je ne sais pas dans la vraie vie j'habite à Amiens si vous passez par là vous m'appelez il n'y a aucun problème on se boit un café enfin non pas un café un thé je ne bois pas de café avec grand plaisir sinon sur

  • Speaker #0

    les réseaux sur Instagram principalement Clémence Serra sur mon Instagram et Pareil, vous pouvez venir nous parler. C'est moi qui réponds sur mon Instagram. Donc, venez me parler avec grand plaisir. Et si je vous oublie parce que je suis TDAH, vous avez le droit de me relancer. Voilà.

  • Speaker #1

    Génial. Et en plus, tu organises régulièrement des webinaires pour qu'on puisse venir voir et tester même, d'expérimenter des choses et tout ça avec des webinaires. Enfin, j'ai vu que tu faisais régulièrement des webinaires.

  • Speaker #0

    J'en fais beaucoup. Oui, j'en fais beaucoup. c'est ma manière de prospecter aujourd'hui. J'aime bien le direct, j'aime bien la vidéo, j'aime bien discuter. Et puis, à chaque fois que je fais un webinaire, même si la trame est la même, ça change en fonction de l'énergie du groupe. Donc, c'est hyper intéressant. Voilà, donc ça, je fais des webinaires régulièrement, en effet, pour ça. Je suis assez présente sur Instagram, en story, tout ça. Donc, voilà.

  • Speaker #1

    Écoute, moi, je propose qu'on leur mette tout en dessous. Comme ça, ils n'ont plus qu'à cliquer. Avec grand plaisir. Voir l'ascension des pépites, s'ils ont envie de gravir eux aussi leur propre montagne et de révéler la pépite qu'il y a en elles ou en eux. Est-ce que tu aurais quelque chose pour conclure cette discussion ? Un mot de la fin ?

  • Speaker #0

    Le mot qui me vient, c'est aimez-vous. Aimez-vous et osez. C'est-à-dire vraiment, tout passe par l'amour à mon sens. Je veux vraiment tellement donner de l'amour. cultiver ça et cultiver ça chez les gens qui ont du mal à s'aimer, je dirais ça. Aimez-vous et osez.

  • Speaker #1

    Trop bien. Eh bien, écoute, on va rester là-dessus. Je trouve ça génial. Merci à tous et à toutes d'avoir mis du temps sur cette émission, à la regarder, à nous écouter. N'hésitez pas à mettre des commentaires. à savoir quels sont vos projets, qu'est-ce que vous avez envie, qu'est-ce qui vous bloque aussi. On sera ravis de venir lire ça avec Clémence. Moi, en tout cas, je suis vraiment enchantée de cette discussion qu'on a eue ensemble. Je suis vraiment contente qu'on ait échangé sur l'entrepreneuriat et l'atypisme ensemble. Vraiment génial. Merci beaucoup, Clémence. Merci beaucoup.

  • Speaker #0

    Merci à toi.

  • Speaker #1

    À très vite. Au revoir. À très vite. Je te remercie d'avoir écouté cet épisode. On se retrouve dans 15 jours. Si cet épisode t'a plu, je serais ravie de lire ton commentaire et de voir ton like. Toi aussi, tu peux faire rayonner les soft skills en partageant cet épisode. Et pour continuer à les explorer, tu peux t'abonner à cette chaîne ou me retrouver sur tous mes réseaux sociaux sous le nom Morgane Ansperger ou Morgane Facilitation. Je te souhaite une très belle journée. A très vite !

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