- Speaker #0
Bonjour et bienvenue, je suis ravie de t'accueillir sur Exploration Soft Skills. Je suis Morgane Hansperger, je suis une entrepreneuse créative depuis 2020. Je vais recevoir ici des invités inspirants qui tous les 15 jours vont partager leur histoire. Toi, je t'invite à faire comme mes invités, un petit pas vers de nouvelles habitudes pour un grand pas qui va développer des soft skills. C'est à vous d'écouter. Je suis ravie aujourd'hui de vous présenter Clémentine Lavotte. Bonjour Clémentine.
- Speaker #1
Bonjour Morgane, je suis ravie d'être avec toi aujourd'hui.
- Speaker #0
Je suis enchantée de te rencontrer sur cette plateforme en podcast. Tu m'as dit que tu étais coach en stratégie de communication. authentique. Alors, ça m'intéresse beaucoup. Est-ce que tu peux m'expliquer ce que c'est ?
- Speaker #1
Tout à fait. Il faut toujours mettre des étiquettes. Alors, c'est jamais évident. Il faut essayer de faire une étiquette courte, rapide et compréhensible. Donc, voilà celle que j'ai choisie. Donc, stratégie de communication authentique, puisque moi, j'accompagne mes clientes à trouver leur manière de communiquer sur Internet et aussi en dehors quand il faut. Parce que la communication, c'est pas que Instagram. Il y a plein d'autres manières de communiquer pour se faire découvrir, pour créer du lien avec nos potentiels clients et pour vendre nos services ou nos produits. Donc voilà, moi, mon activité, c'est vraiment d'accompagner mes clientes à trouver leur manière de communiquer, de mettre les bonnes actions au bon moment pour avoir les résultats qu'elles veulent et d'y réfléchir ensemble. Voilà pour la stratégie et l'authenticité.
- Speaker #0
Et tu exerces où ?
- Speaker #1
Alors moi, j'exerce en distanciel majoritairement. Après, je suis située à Cognac, en Charente, pas très, très loin d'Angoulême, pour situer peut-être une ville un peu plus grande. Mais voilà, moi, je travaille principalement avec mes clientes en distanciel, donc d'un peu partout. J'ai même eu une cliente en Australie l'année dernière. Donc tu vois, tout se fait. C'est la magie de l'Internet.
- Speaker #0
C'est vrai. Moi, je me rends compte que mes clients, ils sont en francophonie et que... Des fois, je me dis, mais pourquoi je vais les chercher ? Pourquoi ils viennent d'aussi loin alors qu'en Bretagne, je suis sûre qu'il y a plein de gens que je pourrais accompagner ? Mais non, ils sont en Nouvelle-Calédonie, ils sont à La Réunion. Mais c'est cool aussi. Il faut jouer avec des fois un peu avec le décalage d'horaire sur ce genre de clients. Mais sinon, ils sont là.
- Speaker #1
C'est un petit peu le challenge, effectivement, mais on y arrive toujours.
- Speaker #0
Totalement. Alors, dis-moi, quand on a échangé et qu'on a discuté de ce podcast, on a parlé résilience. Alors, dis-moi, pourquoi ? Est-ce qu'on en est arrivé à parler résilience alors qu'au démarrage, tu me parles de communication, d'authenticité ?
- Speaker #1
La résilience, c'est un super pouvoir entre guillemets chez moi, je pense, parce que mon aventure entrepreneuriale a été riche, je ne sais pas si c'est le bon terme, mais en tout cas faite de beaucoup d'épreuves, beaucoup de remises en question. beaucoup de difficultés, de belles réussites aussi, bien sûr, mais qui ont fait que j'ai adopté un côté résilient que j'avais peut-être naturellement avant de me lancer comme entrepreneur, mais que j'ai développé plus, plus, plus, plus, plus depuis que je suis à mon compte et que je suis la chef de mon entreprise. Et donc, c'est pour ça qu'on en est venu à parler résilience, parce que mon parcours entrepreneurial, c'est de... a été fait de haut et de beaucoup de bas.
- Speaker #0
Est-ce que tu peux nous expliquer un petit peu ta définition de la résilience ?
- Speaker #1
Pour moi, la résilience, c'est continuer à avancer, même quand c'est compliqué, trouver des solutions aux problématiques qui se mettent sur notre chemin et faire en sorte de garder la tête hors de l'eau, finalement. C'est un peu ça, ma définition de la résilience.
- Speaker #0
Donc ce serait un mélange, moi j'entends là-dedans à la fois la soft skills que moi j'appelle résilience, mais aussi la soft skills que j'appelle adaptabilité en fait.
- Speaker #1
Ouais, pour moi les deux sont un peu liés. C'est compliqué d'être résilient si tu ne sais pas t'adapter. Alors ce qui est quand même assez drôle venant de moi, étant donné que dans le quotidien, les imprévus sont quelque chose que je gère très mal. Moi j'ai besoin que ça soit organisé, de savoir où je vais, etc. Et quand mon planning change du jour au lendemain, c'est un peu compliqué. Mais en même temps, avec l'entrepreneuriat, c'est aussi une compétence que tu apprends. Et pour moi, je ne pense pas qu'il peut y avoir de résilience sans adaptabilité, parce que de fait, quand on est confronté à une problématique et qu'on cherche une solution... On ne peut pas rester figé dans ce qu'on connaît. Des fois, il faut sortir un petit peu de ce qu'on sait faire, de ce dans quoi on est à l'aise pour s'adapter, comme tu l'as très bien dit.
- Speaker #0
Totalement, je suis complètement d'accord. Dis-nous un petit peu comment tu en es arrivée à être l'entrepreneuse que tu es aujourd'hui ?
- Speaker #1
Oh là, gros sujet ! Moi, je me suis lancée dans l'entrepreneuriat, déjà, on va remettre les bases et le contexte. Je ne me suis pas lancée par volonté profonde et parce que j'ai toujours su que je voulais être à mon compte, etc. Non, moi, je me suis lancée en 2016, à la fin de mes études, parce que l'entreprise sociale dans laquelle j'avais fait mon stage de fin d'études et pour qui j'avais fait toute la communication, que j'avais tout construit, parce que la startup était toute neuve quand je suis arrivée en stage, elle avait trois mois. Ils m'ont dit, écoute, Clémentine, on kiffe bosser avec toi. Tu as tout construit, ça marche super bien tous les trois, etc. Nous, on veut continuer, mais on ne peut pas t'embaucher. Donc, en fait, la seule solution, c'est pour que légalement, on puisse te rémunérer, tu te mets en freelance. Moi, je ne connaissais pas le freelancing, l'entrepreneuriat. Il n'y a personne dans mon entourage familial ou amical qui était à son compte, qui était entrepreneur, freelance, etc. Et en fait, je me suis retrouvée devant un monde, déjà début 2016, quand j'ai commencé ce stage-là. Purée, il y a un système qui s'appelle l'économie sociale et solidaire. Donc, on peut faire du business en étant éthique. Incroyable, je veux ça. Je veux travailler pour une vente comme ça. Et après, je découvre qu'en fait, je peux créer mon métier. Je peux être à mon compte. Je ne suis pas obligée de chercher le synchro 100 CDI dans une agence de com. Incroyable. Donc en fait, je me suis retrouvée à la fin de mes études avec ce choix de, je me lance en freelance. Qu'est-ce que ça veut dire ? Qu'est-ce que ça comprend ? I don't know, mais je fais ça. Ou alors, je continue à bosser sur un projet que je kiffe et que j'ai tout construit. Ou alors, j'arrête et je cherche le 5% CDI. Donc j'ai dit, yolo, j'ai rien à perdre. Je vais tenter ce truc-là que je ne connais pas trop. Et donc, c'est comme ça que je suis devenue entrepreneur, finalement. Donc tu vois, pas du tout destinée à le devenir. Et j'ai commencé en ne sachant absolument pas où je mettais les pieds, ce que ça voulait dire. C'est quoi avoir une boîte ? C'est quoi gérer une entreprise ? Parce que moi, au début, j'étais là, c'est cool, je fais mon métier. Oui, mais ce n'est pas ça être entrepreneur, en fait. Ce n'est pas juste faire son métier. À côté de faire mon métier, il faut apprendre à vendre, trouver des clients, être à l'aise pour parler de ce qu'on fait, gérer la compta, même si c'est hyper simplifié en micro-entreprise. Bref, il n'y a pas... plein de casquettes à prendre finalement. J'ai la chance, moi, d'être dans la communication et qui est quand même une grosse casquette quand on entreprend et quand c'est pas notre métier. Moi, j'avais déjà cette chance-là d'avoir cette casquette-là et de maîtriser cette partie, mais il y avait tout le reste.
- Speaker #0
Et comment est-ce qu'on fait pour bâtir sa vision de l'entreprenariat quand on n'a pas de modèle ?
- Speaker #1
Eh ben, on se casse la gueule !
- Speaker #0
On apprend de ses erreurs, quoi !
- Speaker #1
On apprend de ses erreurs ! Non, mais clairement, parce que... Donc je te dis, je me suis lancée en 2016 et moi, je dis toujours que je me sens entrepreneur que depuis 2019. C'est-à-dire que de 2016 à 2019, je n'étais pas vraiment entrepreneur. Je faisais mon métier, j'essayais tant bien que mal de trouver des clients et d'avoir un peu de sous pour vivre de ce que je faisais, principalement avec mon réseau, mais je n'avais pas vraiment de vision de ce que je voulais faire, de c'était quoi mon positionnement. comment je me différenciais par rapport aux autres, etc. Moi, dans cette start-up sociale, j'étais chargée de communication. Donc, je m'occupais de la stratégie, mais aussi des réseaux sociaux, des relations presse, des articles de blog, je gérais nos bénévoles. Enfin bref, l'événementiel, je faisais plein de choses. Donc, freelance, j'ai fait la même chose. Je proposais tout ça. Et il m'a fallu un long moment pour définir où j'allais. Et en fait, ce qui s'est passé, c'est que début 2019, j'ai traversé une grosse période difficile où j'ai passé six mois sans générer un euro. J'ai généré 200 euros, je pense, en six mois. Bon, bref, j'ai généré quasiment rien pendant six mois. Et OK, très bien, j'avais bien bossé en 2018. Du coup, j'avais de la trésor, mais ça fond au bout d'un moment. L'argent n'est pas éternel.
- Speaker #0
En auto-entreprise, tu ne touches pas... Tu ne touches pas d'aide de Pôle emploi en cas de baisse de salaire, enfin de chiffre d'affaires, parce que ce n'est même pas un salaire, c'est du chiffre d'affaires.
- Speaker #1
Exactement. Donc en fait, là, je me suis retrouvée, ouais, juin 2019, devant la situation de, OK, là, soit je trouve une vraie solution pour... construire une véritable entreprise, soit en fait j'abandonne et je retourne, enfin j'abandonne, je laisse tomber et je vais au salariat parce que ce n'était pas quelque chose que j'avais envisagé de toute façon à la base. Et j'ai décidé que j'aimais trop ça. Travailler pour moi, trouver mes clientes, trouver les projets sur lesquels j'avais envie de travailler et gérer mon temps comme je voulais finalement, enfin comme je voulais, on s'entend, c'est pas parce qu'on est entrepreneur qu'on peut faire n'importe quoi avec l'endée dans son canapé. Et donc j'ai décidé de me faire accompagner. finalement par quelqu'un qui savait ce que ça voulait dire de lancer une boîte et toutes les choses auxquelles il fallait que je pense pour lancer une boîte et donc je me suis fait accompagner pour poser les fondations de mon activité ça a été douloureux mais ça a été très bénéfique et c'est comme ça que j'en suis là aujourd'hui, en tout cas sans cet accompagnement là c'est sûr qu'en 2019 j'aurais arrêté Et donc tu commences à peine à sortir de l'eau,
- Speaker #0
qu'arrive 2020 ? Ouais !
- Speaker #1
Le Covid ! Super, on l'adore ! Et là,
- Speaker #0
qu'est-ce qui se passe alors ?
- Speaker #1
Qu'est-ce qui se passe ? Eh bien écoute, il se passe étonnamment plutôt du positif. Effectivement, j'ai travaillé cette fondation business mi-2019 jusqu'à quasiment la fin 2019. Fin 2019, je commence à avoir mes petites graines poussées. J'avais des contrats à dessiner pour début 2020, etc. Effectivement, Covid arrive, les contrats tombent à l'eau. Mais je ne m'inquiète pas. Je me dis, OK, tu sais quoi, ce n'est pas grave. Entre-temps, j'avais repris un boulot de salarié à mi-temps en septembre 2019 parce que je ne voulais plus revivre ces six mois à me dire constamment comment je paye mon loyer et comment je mange. Parce qu'avec ça en tête, c'est très compliqué de se concentrer sur autre chose. Donc, j'ai fait ce choix de reprendre un boulot 15 heures par semaine. Il m'assurait le minimum vital. Et donc, je me suis dit, en fait, profite. Tu as ce boulot, on est en Covid, tu es confiné, tu es quand même payé. Donc, tu sais que quoi qu'il se passe niveau boîte, tu as de quoi manger, tu as de quoi payer ton loyer. Profite-en pour continuer tout le travail que tu avais mis en place fin 2019 et donc communiquer, faire des choses pour... me faire connaître, créer du lien avec mon audience, etc. Et trouver des clients. Et en fait, petit à petit, ça s'est mis en place. Et je ne sais pas, dès le mois de mai 2020, je crois, j'avais des clients qui ressemblaient à mes clients idéals. Et depuis, ça ne s'est pas arrêté. Alors, il y a eu des hauts et des bas, mais je ne suis jamais tombée dans ce truc de 0€ de chiffre d'affaires.
- Speaker #0
Et est-ce que tu as continué à garder ton CDI à côté ?
- Speaker #1
J'ai arrêté en 2022 quand j'ai déménagé. Parce qu'avant, j'étais à Dante. Et là, je suis à Cognac maintenant. Et donc, j'ai arrêté en déménageant. Oui, en 2022, c'est ça. Je m'en reprends, oui, c'était en 2022. Donc, je l'ai quand même gardé quasiment trois ans.
- Speaker #0
Et qu'est-ce que la résilience t'a apporté dans cette traversée, dans cette aventure-là ?
- Speaker #1
De la force. Je dirais de la force parce que ça permet de ne pas se laisser abattre par les épreuves. Parce qu'on ne va pas se mentir, l'entrepreneuriat, c'est pas un long feu tranquille. Ce n'est pas tout rose. Ce n'est pas les paillettes comme on peut le voir sur Instagram. oui c'est trop cool oui on est libre de plein de choses et en même temps on est nos pires ennemis et on s'autorise il y a plein de choses qu'on ne s'autorise pas prendre des vacances des choses comme ça pour beaucoup d'entrepreneurs quoi ? s'arrêter deux jours ? mais non tout va s'effondrer alors que non donc ça permet vraiment pour moi la résilience de quand il y a une épreuve de se dire ok je l'ai fait là ça ne marche pas c'est compliqué c'est dur et tout tout ce qui va autour mais je sais que je peux le faire je ne sais pas comment peut-être Ça arrive souvent de se dire, OK, là, j'arrive face à un mur, une difficulté. Comment je vais faire pour monter ce mur ? Pour l'instant, je ne sais pas. Il n'y a pas de corde, il n'y a pas de prise. Il est tout lisse. Pour l'instant, ça s'annonce compliqué. Mais je vais trouver une solution. Je vais construire des briques. S'il faut construire des briques pour monter ce mur, je vais construire une corde avec des brindilles s'il le faut. Mais je vais y arriver et j'ai envie. Parce que je me suis rendue compte au fur des années que j'aime trop ça. que je suis totalement à ma place là où je suis, que je n'ai pas envie de repartir sur autre chose. Et je pense comme tout entrepreneur qui passe par des phases un peu compliquées, il y a ce moment où tu regardes les offres d'emploi, tu regardes ce qui se passe autour et tu te dis Allez, c'est bon, pourquoi je m'inflige ça ? Vas-y, je leur trouve du salariat, je vais dans un boulot où quoi qu'il se passe, je serai payée et c'est bon, j'arrête de me prendre la tête, j'enlève de la charge mentale et tout va bien. et puis tu recherches les oeuvres l'un peu et tu te dis non en fait je ne visualise pas, je n'ai pas envie ça ne me met pas de joie parce que même dans les difficultés avec cette résilience j'ai de la joie à faire ce que je fais je ne dis pas que c'est facile Encore une fois, là, je sors d'un moment très compliqué depuis le début d'année. On aura enregistré cet épisode il y a trois mois, je ne serais peut-être pas aussi positive. Mais il empêche que même en étant un peu au fond du trou, je suis contente de faire ce que je fais et j'ai envie de le faire, tu vois.
- Speaker #0
Et est-ce qu'aujourd'hui, tu as trouvé des gens autour de toi qui faisaient le métier d'entrepreneur et avec qui vous pouvez avancer ensemble ?
- Speaker #1
Ouais, alors quand j'étais à Nantes, j'avais un gros réseau. je me suis construit au fil des années un gros réseau encore une fois je rappelle que je suis dans le milieu depuis 2016 donc ça commence à faire et donc j'étais dans un espace de coworking auquel j'ai participé en tant que secrétaire parce que c'est un coworking associatif etc donc gros réseau pas mal de monde, là sur Cognac j'ai un peu moins de connaissances, je commence à rencontrer quelques personnes grâce à Instagram merci les réseaux sociaux, ils n'ont pas que du mauvais... Mais c'est vrai que c'est un peu plus compliqué là en ce moment, en physique en tout cas. Après, heureusement, il y a le virtuel et donc je suis quand même bien entourée. J'ai des amis qui sont encore sur Nantes avec qui je discute. Je fais partie de communautés avec des personnes avec qui j'échange, etc. Donc oui, il y a du lien. Et heureusement, parce que ça serait plus compliqué d'être forte et résiliente en étant toute seule.
- Speaker #0
Je pense que c'est hyper important parce que... Ça va tellement vite autour de nous, que ce soit la technologie, les outils, que se faire entourer de gens qui savent ou qui sont passés par là, ça permet de mettre l'intelligence collective en marche, de trouver des solutions plus rapidement. À mon sens, on gagne du temps et on grandit aussi. Moi, je ne fonctionnerais pas sans mon réseau. C'est hyper important pour moi. D'ailleurs, un jour, on m'a dit mais c'est qui tes clients ? et je me suis dit mais en fait, mes clients, c'est des gens avec qui je travaille. des humains que je connais, en fait, finalement. C'est rare que j'aille taper à une porte de quelqu'un que je ne connais pas, en fait. Parce que c'est l'humain d'abord. En tout cas, moi, dans mon business model, c'est l'humain d'abord. Donc, du coup, c'est hyper important pour moi de voir d'autres gens, de gens qui réussissent, des gens qui échouent, des gens qui apprennent en tous les cas. Et apprendre, c'est vraiment quelque chose qui est hyper important, je pense.
- Speaker #1
Ouais, je suis à 100% d'accord avec toi. et je vois le business pareil pour moi c'est l'humain d'abord et toutes mes clientes je les kiffe pour être des amies dans la vie pour certaines ce sont des amies qui étaient des amies avant d'être des clientes ou qui sont devenues des amies après avoir été des clientes et pour moi c'est tout ce que j'aime aussi dans mon activité et dans le fait d'être à mon compte c'est de bosser avec ces humaines parce que je bosse 99% du temps avec des femmes... qui sont incroyables et avec qui ça match de ouf en tant qu'humain, au-delà de prestataires, clients, etc.
- Speaker #0
D'ailleurs, est-ce que dans la com, moi je pense que l'authenticité, la vulnérabilité, c'est important en fait dans la communication sur les réseaux sociaux ?
- Speaker #1
Ce n'est pas moi qui vais te dire le contraire, c'est quand même ma vision de la com. Pour moi, la com, elle a besoin d'être transparente. Et authentique, c'est... L'authenticité est un mot un peu galvaudé et tout le monde dit un peu ce qu'il veut. Moi, dans la définition de l'authenticité, c'est vraiment la partie honnêteté et transparence. Bien évidemment, ça ne veut pas dire tout partager tout le temps à l'instant T. Mais en tout cas, quand tu décides de partager quelque chose, tu le fais en toute honnêteté, en toute transparence et tu dis les choses comme elles sont pour que les personnes en face puissent prendre des décisions, faire leur choix en conscience et en sachant en fait ce qui se passe. se passe et en ayant tous les éléments pour prendre leurs décisions. Donc oui, moi je suis à 100% pour la vulnérabilité pour dire les choses, mais encore une fois, chacun met sa barrière là où il veut sur ce qu'il partage et ce qu'il ne va pas partager. L'idée, encore une fois, ce n'est pas de se forcer à partager des choses qu'on a envie de garder pour soi. On a tous nos petits jardins secrets, c'est très bien comme ça. Surtout dans le business, il y a des choses personnelles qui n'ont pas besoin d'être exposées.
- Speaker #0
Complètement. Dis-moi, j'aime bien proposer à mes invités de mettre les auditeurs, auditrices en action. Parce que c'est bien joli de nous écouter parler et on est sûrement très agréable à écouter. Mais le passage à l'action, pour moi, c'est un des critères pour développer une soft skills. Et du coup, je voulais qu'on se mette en action et que nos auditrices, auditeurs se mettent en action avec un petit exercice, une petite mise en pratique. Est-ce que tu as quelque chose à nous proposer ?
- Speaker #1
Ouais, alors la résilience, comme on en parlait tout à l'heure, c'était savoir s'adapter face à des situations, trouver des solutions face à des problématiques, construire une corde en brindille pour sauter le mur si besoin. Et même si je ne suis pas forcément adepte de se forcer à sortir de sa zone de confort et à faire des choses dans lesquelles on n'est pas à l'aise, commencez, faites un premier pas. Ça peut être un premier pas facile et dans la direction qui vous convient. Mais pour savoir et pour se sentir plus résilient, plus forte et fort, ça commence par passer à l'action, comme tu le dis, en fait. Donc prenez quelque chose que vous reculez. Parce que quand on procrastine, il y a toujours une raison de procrastiner. Ce n'est pas une question de temps, c'est une question de priorité, une question de peur, une question de plein de choses. Mais la procrastination n'est jamais juste de la flemme. Il y a toujours des choses derrière qui se cachent. Donc prenez quelque chose, une tâche, quelque chose de simple. Encore une fois, ça peut être quelque chose de très simple comme envoyer un mail ou faire vos impôts. Au moment où on enregistre, c'est à peu près la période. Dépêchez-vous, il ne faut peut-être pas trop procrastiner cette tâche-là. Mais voilà, des choses qui peuvent être très faciles et rapides à faire, mais que vous ne faites pas par peur, par etc. Et commencez. Faites un pas. Un tout petit pas. C'est vous lancer déjà. Et après, si vous prenez un mur, tant pis, vous prenez le mur et puis vous construirez des briques pour passer au-dessus du mur. Mais si vous n'avancez pas, vous n'allez jamais le prendre ce mur et ce n'est pas mieux en fait. Moi, je pars du principe que je préfère avancer, me prendre un mur, trouver une manière de construire une porte. pour avancer, que de rester devant le mur, à l'observer et me dire, si j'avance, peut-être je vais le prendre. Oui, mais si je n'avance pas, il ne va rien se passer de plus.
- Speaker #0
Complètement.
- Speaker #1
Et pour moi, c'est ça la résilience.
- Speaker #0
Tu vois, il y a 15 jours, j'étais dans une formation et la formatrice, elle nous dit, vous êtes face à un buisson et vous avez deux solutions. Soit derrière le buisson, vous pensez qu'il y a un tigre alors qu'il n'y en a pas. Soit vous pensez qu'il n'y a pas de tigre alors qu'il y en a un ? Qu'est-ce que vous faites ? Et moi, et d'ailleurs je suis toujours persuadée de ma réponse, moi je préfère me dire qu'il n'y a pas de tigre en fait. Et elle me dit, ceux qui ont pensé qu'il n'y a pas de tigre, ils sont morts, ils se font bouffer. Mais moi je préfère me faire bouffer, parce que si je passe ma vie à regarder tous les buissons et à croire qu'il va y avoir un tigre derrière, je ne sors plus de chez moi, je n'avance plus en fait. Je ne fais plus de choses qui sont différentes dans la vie. Peut-être qu'un jour, je vais rencontrer un buisson avec un tigre, mais entre-temps, j'aurais vu plein de buissons qui n'avaient pas de tigre, en fait. Donc, moi, je suis assez partisane de plutôt me lancer, tu vois. Oui,
- Speaker #1
et puis pour continuer sur la métaphore, je suis complètement d'accord avec toi. Je pense que j'aurais répondu la même chose. Écoute, j'y vais. De toute façon, il y a un tigre, il y a un tigre. Et puis, ce n'est pas parce qu'il y a un tigre derrière le buisson qu'il va te becter. Tu vois ? Genre, OK, il y a un tigre. Ben, peut-être que, en fait, tu sais parler au tigre, mais tu ne le sais pas. Ça se trouve, tu es la femme qui murmure à l'oreille du tigre, mais tu ne peux pas le savoir puisque tu as passé ta vie à te dire je n'y vais pas parce que peut-être il y a un tigre
- Speaker #0
Mais je pense que sinon, tu as peur de tout, finalement. Si derrière chaque truc que tu vois dans la vie, tu te dis il y a peut-être un truc qui va m'empêcher d'avancer mais en fait, tu n'avances plus, tu stagnes. Et ce n'est pas la solution. Alors, il m'est arrivé un truc de fou. Je suis allée au Brésil l'année dernière pour un voyage féminité-séverité. Ceux qui écoutent mon podcast, ils ont sûrement déjà entendu parler. de cette aventure-là. Et je me suis retrouvée sur une planche de surf à Rio. Sauf qu'il y avait deux trucs qui étaient complètement fous là-dedans. Déjà que j'étais sur une planche de surf et de deux que j'étais à Rio. Déjà, ça faisait deux trucs qui n'avaient rien de normal. Et pour autant, je me suis retrouvée au milieu de l'océan à prendre des vagues dans la tronche et j'ai pris une leçon de résilience de folie. C'est-à-dire que quand tu es sur ta planche, la vague, tu as deux choix. C'est soit tu la laisses te pousser soit tu la prends dans la gueule et tu fermes la bouche et tu attends qu'elle passe. Et là, je me suis dit, mais c'est une vraie métaphore de résilience. C'est-à-dire que, de toute façon, comme c'est une vague, elle va passer, ça ira mieux à un moment donné. Là, je morfle, mais je fais ce que je peux pour maintenir le cap. Mais à un moment donné, ça va aller mieux. Mais je peux aussi laisser la vague me porter et avancer avec elle. Dans les deux cas, je progresse. J'ai très envie de refaire du surf, mais je ne suis pas sûre d'être prête. Parce que l'eau, elle n'a pas la même température à Rio qu'à Brest.
- Speaker #1
Tu m'étonnes !
- Speaker #0
Je vais prendre un choc climatique, tu vois.
- Speaker #1
Je n'ai jamais fait de surf, mais j'ai vécu pour le coup une situation comme ça au Pays Basque où j'étais dans l'océan et à un moment, effectivement, beaucoup de vagues, beaucoup de remous. Et là, je me suis retrouvée en fait à commencer à paniquer et à essayer absolument de rester la tête hors de l'eau. Et j'ai dit non, mais en fait, ce n'est pas la bonne solution. Du coup, j'ai dit vas-y, je coule, je mets sous l'eau, je laisse passer la vague. Et au lieu d'essayer à tout prix, je laisse passer les deux grosses vagues et je me laisse porter après. Et en cinq minutes, j'étais retournée sur le bord de la mer. Et je pense que sinon, je l'aurais, je ne sais pas, je ne veux pas imaginer le pire, mais on ne sait pas ce qui sera arrivé. Donc, je te rejoins totalement sur, voilà, en fait, la vie, c'est ça. Il y a des vagues, ça passe, que tu la prennes, que tu la suives. ou que tu coules en dessous, au bout d'un moment, tu vas ressortir. Il n'y a pas d'autre solution, finalement.
- Speaker #0
Finalement, c'était complètement incongru, ce truc-là. Franchement, quand on m'a dit que tu allais faire du surf, pourquoi pas, allons-y. Mais finalement, c'est un des moments forts que j'ai vécu dans ce voyage. Et pour autant, je n'ai jamais réussi à me mettre debout dessus. Déjà, à genoux, moi, j'étais déjà très satisfaite de mon affaire. Mais quand on est sorti de là et que le gars, il nous a dit Ah, ça vous dirait de faire une photo ? Je dis Ah oui, oui, oui, j'immortalise ça parce que pour le coup, je n'ai pas de photo de moi sur l'eau parce que le maître... Il y a un gars qui a tout de suite compris que je n'étais pas hyper à l'aise avec la bête. Donc il est resté à côté de moi avec la planche. Donc moi, j'étais sur la planche et lui, en fait, il était à côté de la planche pour m'emmener le plus loin possible pour que j'aie le maximum de distance pour pouvoir revenir, en fait, parce que sinon, j'aurais passé mon temps à faire la première vague, tu vois. Donc du coup, il m'a emmené très, très, très, très loin pour que j'ai au moins deux, trois vagues pour espérer me mettre debout. Mais il n'a pas compris que moi, j'étais bien assis à genoux. En tout cas, voilà, ça m'a permis de sentir l'effet de plusieurs vagues déjà. Mais j'y tiens, cette photo, en fait. Parce que quand je suis sortie de là, j'avais appris tellement. Je pense que j'avais gagné des années de lecture, des années d'expérience avec cette leçon de résilience. Et avec ce type, parce qu'il y a quand même ce type dont j'étais dans ma tête, j'étais inquiète quand même. Parce que je me suis dit, lui, il m'a lâché au milieu de l'eau, mais maintenant, lui, il est tout seul là-bas. J'ai dit, moi, avec la vague, je vais arriver là-bas, mais lui, il est tout seul. Donc, j'avais quand même dans ma tête ce type que j'avais laissé, alors que lui, c'est un maître nageur. il savait revenir quoi voilà j'étais j'étais enfin personne n'était en danger mais je gardais lui dans ma tête tu vois donc j'étais très contente de faire une photo sur la plage avec avec ma planche de soeur donc mais tu vois c'est important et j'ai on me dit souvent ça le je
- Speaker #1
sais je trouve ça rigolo et pour moi c'est plutôt un complément le t'as pas peur d'échouer ouais j'ai pas peur parce que bah au pire j'échoue c'est quoi le plus grave en fait, bah tant pis, je recommence je réessaye on a oublié cette partie de nous de l'enfance parce qu'on est devenus des adultes et qu'on rationalise mais quand on est des enfants quand on commence à marcher on se casse la figure, souvent beaucoup de fois est-ce que ça nous empêche quand même de réessayer pour faire nos premiers pas ? non, sinon on serait tous restés à quatre pattes tout à fait l'humanité serait très bizarre tout à fait
- Speaker #0
Et tu sais que moi, je vais porter la flamme olympique. Et quand les gens apprennent ça ou me voient, me disent Ah, tu vas porter la flamme. Mais comment t'as fait ? Je lui dis Mais j'ai juste candidaté. Je lui dis Est-ce que t'as candidaté, toi ? Ben non. Je lui dis C'est pour ça que tu ne portes pas la flamme. Parce que tu n'as aucune chance d'être sélectionnée pour porter la flamme si tu candidates. pas. J'ai dit, moi, j'ai juste candidaté. Peut-être j'ai eu juste un coup de bol, j'en sais rien, en fait. Mais j'ai fait la démarche de me dire, tiens, elle passe une fois tous les 100 ans, je tente ma chance. Là, je viens de tenter d'envoyer une demande pour participer à un TEDx. J'ai jamais fait ça. Mais si je n'envoie pas ma demande pour être inscrite, je suis sûre de ne pas le faire. Il n'y a jamais quelqu'un qui va m'appeler à moins que je sois super connue. Tiens, Morgane, et si tu faisais un TEDx ? Ben non. Je pense que si tu ne prends pas les devants, ça ne se présente pas à toi.
- Speaker #1
Mais carrément, ça pourrait être une autre soft skill de la demande, savoir demander, oser demander. C'est pareil, ce n'est pas forcément évident. Moi, ça m'a pris du temps à apprendre cette compétence-là d'oser demander et de passer au-dessus de cette peur de se dire, non mais c'est bon, je suis capable, je peux le faire toute seule, je n'ai besoin de personne.
- Speaker #0
Tu sais, quand est-ce que moi j'ai switché sur ça, et bien c'était tout con, parce que j'ai eu des enfants, j'ai fait un burn-out maternel quand ma deuxième est née, et tout ça, enfin ça a été super compliqué. Excepté de demander de l'aide, quand j'ai compris qu'en fait, c'était pas moi qui demandais de l'aide. Mais c'était moi qui accordais ma confiance à quelqu'un pour lui déléguer quelque chose, en fait. Tu vois, c'est-à-dire que j'autorisais quelqu'un, finalement, à prendre une tâche qui, au démarrage, je m'étais assignée ou qui m'était, entre guillemets, réservée au démarrage. Mais finalement, c'était une preuve de confiance que je faisais à la personne de lui offrir ma confiance pour réaliser cette tâche. Alors qu'au démarrage, moi, j'étais vraiment, je lui demande de l'aide. toujours moyen de le prendre sous un autre angle en fait.
- Speaker #1
J'aime beaucoup cet angle et je ne l'avais jamais vu comme ça.
- Speaker #0
Écoute, ça m'a fait vriller moi quand j'ai perdu.
- Speaker #1
Oui, je vois bien. Tu me fais vriller, c'est une bonne façon de me voir.
- Speaker #0
En fait, oui, moi c'est un cadeau que je fais aux gens en fait. Je les associe à mon projet en fait. Bon, après, il n'est pas toujours d'accord de s'associer à son projet. La personne, quand tu lui demandes de venir tondre ton jardin, il n'est pas toujours OK de s'associer à ton projet.
- Speaker #1
Mais t'as tenté de toute façon. C'est toujours ce que je dis à mes clientes quand elles osent pas eux. relancer des clients, prendre des nouvelles de personnes avec qui elles discutent, etc. Au pire, quoi ? Au pire, on ne te répond pas. Je pense que pour moi, c'est ça le pire. Au pire, on ne te répond pas. Tu fais ghoster. C'est chiant. C'est pas agréable. Etc. Ou un petit peu mieux, tu as une réponse, mais on te dit non. C'est OK. Au moins, tu sais où tu es avec cette personne. Et au mieux, on te dit oui. Au meilleur, on te dit oui. Je pense que le ratio, il est vite fait, en fait. Entre, je demandais, bon, peut-être, je prends un non. Ou alors je demande et peut-être j'ai un oui.
- Speaker #0
Mais des fois, le oui fait peur aussi, tu sais.
- Speaker #1
Le oui peut faire peur. Mais si on ne demande pas, on ne peut pas savoir. Là, j'ai eu deux grosses opportunités pour mon activité qui répondent à mes objectifs de 2024 et à mes ambitions. Parce que j'ai demandé, parce que j'ai fait cette démarche. Si je ne l'avais pas fait, ça me serait passé dessous le nez, c'est sûr. Parce que les personnes, elles ne savaient pas.
- Speaker #0
Bah oui. J'avais envie de ça. Bah évidemment. Et du coup,
- Speaker #1
elles n'auraient pas pensé à me demander. Parce que ça n'était pas exprimé clairement autre que dans ma tête.
- Speaker #0
Oui, c'est ça. Je pense qu'on croit trop que les gens, ils savent lire en nous.
- Speaker #1
Mais non, les gens, ils sont formidables. Ils ne sont pas de 20.
- Speaker #0
Je veux dire, même mes enfants, des fois, je crois qu'ils vont lire, par exemple, qu'il y a de la vaisselle sur la table de la cuisine et qu'ils vont se dire, tiens, je vais le mettre dans le lave-vaisselle. Mais non, en fait, ils ne se disent pas ça. Enfin, les gens qui... Ils ne sont pas dans ta tête à toi que c'est un problème pour toi qu'il y ait de la vaisselle sur la table. Et ça, c'est un détail. Mais dans tous ces sens, si tu ne vas pas vers les gens en leur disant Écoute, moi, j'aimerais bien m'associer à ce truc-là ou Ton truc, il résonne en moi ou même là, tu vois, il y a une collègue, elle a sorti un produit et puis je suis allée la voir, je lui ai dit Bravo pour ton truc. Si jamais tu fais une deuxième édition, je suis là. Dans les dix minutes, elle m'a renvoyé un message en me disant Écoute, j'ai un sujet dans la tête pour le prochain, ce serait ça. Est-ce que tu crois que tu aurais quelque chose là-dessus ? Et tu vois, je suis embarquée dans le bateau. Alors qu'au démarrage, au premier abord, elle n'avait pas pensé à moi parce que c'était peut-être pas mon sujet. Et là, pour le coup, je suis déjà dans le deuxième bateau qui n'est même pas encore commencé à être créé.
- Speaker #1
Pour moi, ça dirive un peu le sujet de la résilience, mais en même temps, ça en fait partie pour moi. C'est le rebond, en fait. Il y a encore deux ans, il y a deux ans, faire les actions et les moves que j'ai faits en début d'année, j'aurais rigolé. tu me réunis j'aurais dit mais jamais de la vie ça va pas bien tu es malade je vais pas faire ça non pas du tout au secours je me serais mis en boule dans mon lit en PLS alors que là aujourd'hui j'ai appris j'ai essayé et je me sens beaucoup mieux pour faire ces actions là et je pense que ça fait partie aussi de la résilience de l'adaptabilité complètement
- Speaker #0
et dis-nous alors c'est quoi tes prochains projets vers quoi tu vas ?
- Speaker #1
Ah, vers quoi je vais ? Eh bien écoute, on enregistre cet épisode à un moment un peu charnière, donc ça tombe bien. Je t'avoue que je ne sais pas trop où je vais, en toute transparence. Je sais ce que j'aime faire dans mon activité, je sais où est ma force, mais là j'arrive à un point dans mon business où les offres actuelles que je propose ne me conviennent plus à 100%, je ne me sens plus totalement alignée avec. Le business model dans lequel j'étais ancrée, qui était plutôt... formation, coaching de groupe, mais tu vois, en mode faire des lancements, etc., etc., ça me convient pas, en fait. C'est bon, je l'ai essayé, je l'ai bien poncé pendant plusieurs années, je me dis, mais en fait, c'est pas ça que je peux, c'est pas ça qui me fait kiffer. Donc, voilà, là, j'en suis en ce moment à tout plus ou moins remettre à plat. Alors, on s'entend, je vais pas changer d'activité, je reste dans mon domaine et dans ce que je sais faire, mais voilà, là, j'en suis à... Je remets plus ou moins à zéro.
- Speaker #0
Mais moi, je trouve que c'est la saison pour faire ça, tu vois. On est au printemps et je trouve que c'est vraiment le moment.
- Speaker #1
Écoute, ça fait deux ans que tu vois l'année dernière, à peu près à cette période-là, pareil. mon écosystème d'offres est peut-être plus ouf du coup j'ai retravaillé mon écosystème d'offres j'y ai passé toute la fin de l'année et puis pour au final se rendre compte qu'il y a encore un truc qui ne va pas c'est pas encore tout à fait ça donc j'espère que cette fois-ci ce sera la bonne mais bon après c'est l'entrepreneuriat c'est un work in progress constant et les personnes qui écouteront cet épisode dans deux ans peut-être que tout aura changé dans deux ans je ne peux pas savoir on s'est rencontré euh...
- Speaker #0
Parce que tu as, comme moi, créé un podcast.
- Speaker #1
Tout à fait.
- Speaker #0
Est-ce que tu peux nous parler de ton podcast ? Ouais,
- Speaker #1
tout à fait, grand plaisir. Mon podcast, il s'appelle Comme toi comme la communication, et toi, comme la personne. Parce qu'il parle de communication authentique et de dédramatiser la communication. Parce que souvent, surtout la stratégie... Parce que souvent, quand on utilise ce terme stratégie de communication, tout de suite, on s'imagine une montagne, un truc très compliqué, quelque chose qui nécessite d'avoir des compétences, de malade mental, et qu'il faut avoir plus X d'années d'entrepreneuriat derrière nous pour avoir une stratégie de com'qui nous apporte des résultats. Pour moi, ce n'est pas le cas. Tout le monde, qu'importe son degré d'entrepreneuriat, peut avoir une stratégie de communication qui lui convient. Et en fait, surtout montrer qu'il n'y a pas qu'une manière de communiquer. Ce qui me rend assez folle et qui me fait grincer des dents, de voir toutes ces personnes qui vont te vendre des programmes, des accompagnements, des machins basés uniquement sur Moi, je fais comme ça et ça fonctionne pour moi. Du coup, copie-colle ce que je fais. Oui, mais ce n'est pas les mêmes personnes, ce n'est pas les mêmes métiers, ce n'est pas... Du coup, une façon de faire ne peut pas correspondre à tout le monde. Ce n'est pas possible. En tout cas, moi, c'est ma vision de la com. C'est de trouver comment communiquer pour chaque personne et comment se poser les questions pour soi, pour trouver la bonne manière de communiquer. On parle de plein de choses autour de la communication, mais l'idée, c'est surtout ça, c'est de dédramatiser, montrer que c'est faisable, que ce n'est pas si compliqué et qu'on peut trouver sa propre recette. Il y a plein d'ingrédients.
- Speaker #0
Et du coup, tu as des épisodes qui sortent tous les combien ? Toutes les semaines. OK.
- Speaker #1
Donc, il y a de quoi faire. À le moment où on enregistre, l'épisode 60 vient de sortir. Donc... Vous avez de quoi faire.
- Speaker #0
Oui, complètement. Bon, ben écoute, moi, je propose qu'on mette le lien de ton podcast en description, comme ça, les gens vont pouvoir aller écouter ça après avoir liké, partagé cet épisode que l'on fait ensemble pour faire buzzer un max cet épisode. Et puis, est-ce que tu avais préparé un petit mot de la fin pour nos auditrices et auditeurs ?
- Speaker #1
Alors, je vais vous partager une citation qui est sur mon espace notion et que je vois tous les jours quand je commence à travailler, qui est de Marianne Williamson et qui dit qu'on n'apporte rien au monde en se dévalorisant et qu'il n'est pas éclairé de se faire plus petit que l'on est simplement pour rassurer les autres autour de nous. Et je trouve que ça va bien avec ce qu'on s'est dit aujourd'hui.
- Speaker #0
Et complètement, j'adore. Et ça va aussi avec ce que dit ma fille souvent quand elle dit Maman, quand ça ne va pas, qu'est-ce qu'on peut faire ? Elle dit Mets des paillettes, maman. Et ça, quand tu commences à te mettre des paillettes et à briller, tout de suite, tu te sens mieux, tu te sens plus grande, plus forte. J'adore ta citation. Merci beaucoup, Clémentine, pour ce temps qu'on a passé ensemble. J'ai hâte de lire les commentaires que les gens vont mettre sous cet épisode. À très vite !
- Speaker #1
Merci, Morgane. Salut !
- Speaker #0
Au revoir !
- Speaker #2
Je te remercie d'avoir écouté cet épisode. On se retrouve dans 15 jours. Si cet épisode t'a plu, je serais ravie de lire ton commentaire et de voir ton like. Toi aussi, tu peux faire rayonner les soft skills en partageant cet épisode. Et pour continuer à les explorer, tu peux t'abonner à cette chaîne ou me retrouver sur tous mes réseaux sociaux sous le nom Morgane Ansperger ou Morgane Facilitation. Je te souhaite une très belle journée. A très vite !