- Speaker #0
Bonjour et bienvenue. Je suis ravie de t'accueillir sur Exploration Soft Skills. Je suis Morgane Ansperger. Je suis une entrepreneuse créative depuis 2020. Je vais recevoir ici des invités inspirants qui, tous les 15 jours, ont partagé leur histoire. Toi, je t'invite à faire comme mes invités, un petit pas vers de nouvelles habitudes, pour un grand pas qui va développer des self-skills. Très bonne écoute ! Cet entretien a eu lieu entre moi et Louise après un stage qu'elle donnait au printemps 2023 en France. J'ai eu la chance de rencontrer Louise Laliberté qui se décrit comme une allumeuse et meneuse d'étoiles par la création intuitive. Je vous laisse avec cet entretien qui n'avait pas été au démarrage enregistré comme un épisode de podcast. Il devait être en fait juste un entretien pour réaliser un article. Et on s'est rendu compte que résumer 30 minutes avec Louise en 900 mots, c'était vraiment dommage. C'est comme ça qu'est née l'idée de vous partager cet épisode qui est... Un petit peu le point de départ de ce podcast et c'est pour ça que c'est important pour moi de vous le diffuser dans les premiers épisodes. Cet épisode va vous parler de l'histoire de Louise. On va parler de soft skills, surtout de la soft skills créativité, mais aussi de la soft skills résilience et de la soft skills force de volonté. Je vous laisse avec cet entretien. Est-ce que tu peux présenter un petit peu qui tu es et comment est arrivé ce métier que tu fais aujourd'hui ? Comment c'est arrivé dans ta vie, en fait ?
- Speaker #1
Excellente question. Merci, Morgane. D'abord, je dirais toujours que je suis un peu comme Obélix. Je suis tombée dans la marmite de la créativité quand j'étais tout petite parce que je suis née dans une famille. qui était très créative à sa façon, évidemment, pas comme on l'imagine aujourd'hui. Et donc, je viens du Québec et ma famille vient d'une région rurale, donc agricole et ferme laitière. Donc, automatiquement, ça crée des gens qui sont très débrouillards parce que sur une ferme, Tu fais affaire avec les intempéries, la météo, tu fais affaire avec des machineries qui brisent, que tu dois réparer, que les animaux, c'est pas toujours collaborateur et tout. Mais en même temps aussi, il y a tout l'aspect de la routine, d'installer la traite des vaches, ça doit se faire deux fois par jour, 365 jours par année et tout. Donc, j'ai grandi en côtoyant d'abord... Un père qui était des boss, ici vous appelez ça carrossier, des boss leur peintre. Puis donc, lui, il prenait des autos cabossées pour pouvoir les ramener à la réalité concrète, en fait, les réparer. Mais en même temps, mon père est un homme où je me suis... C'était mon Internet avant qu'Internet arrive, en fait. Donc, mon Wikipédia, finalement, avant que... internet arrive, puis je me suis toujours beaucoup intéressée à ce qui l'intéressait. Et donc, il y a un regard curieux. Fait que je pense que la curiosité que j'ai vient de lui, puis vient de ma mère aussi, qui est une enseignante, une artiste, et une naturaliste, en fait. Donc, la nature bourrelle a vraiment été très, très, toujours marquée. Et puis... Aussi, en tant qu'enseignante, ce qui l'allume, c'est vraiment cette connexion avec les enfants. Donc, qui dit enfant, dit nécessairement un aspect curieux, créativité, expérimenté et tout. Ça, c'est comme le noyau. Puis ensuite, de l'âge de 6 ans à l'âge de 11 ans, j'ai habité voisine de chez ma grand-mère, une maternelle. Et cette femme qui a tenu une ferme. laitière agricole, à bout de bras, avec 12 enfants. Ils ont vécu un drame aussi avec le décès d'un de leurs enfants de 6 ans, d'un accident de ferme. Et mon grand-père, à ce moment-là, a fait une grave dépression. Et elle, elle a tenu tout ça, tout son beau monde. Alors moi, quand je suis apparue, ils étaient rendus, disons, en guillemets, à la retraite de la ferme. Et donc, j'avais accès à ma grand-mère dans ce qu'elle pouvait prendre du temps pour elle finalement, mais qui était toujours dirigée vers les autres, on s'entend. Donc, moi, j'allais tous les jours chez elle. Et là, j'ai appris avec elle à faire du tricot, à faire du crochet, à assembler des feuilles avec la machine à coudre pour pouvoir avoir de grands formats, puis créer des patrons de vêtements, son immense jardin, donc mettre les choses en conserve et tout. Donc, pour moi, cet aspect-là, moi, je pense que la faiseuse de créative... pour moi, celle qui m'a donné naissance à la créativité, je pense que c'est elle, cette grand-maman, l'oraliste, qui m'a donné envie d'être encore plus curieuse, d'aller plus loin. Donc, ça, c'est la base, c'est le fondement pour moi, c'est la genèse, finalement. Après, je l'ai explorée de différentes façons. D'abord, j'ai... J'ai une formation finalement en éducation à la petite enfance. Donc, les enfants m'ont toujours beaucoup attiré, mais c'était cette part de curiosité et cette part de créativité des enfants qui m'attiraient. Puis, en même temps, donc j'ai fait un certain temps. environ 5 ans, pendant que mes enfants étaient petits aussi, j'ai travaillé avec ma mère à sa garderie privée et tout, en milieu naturel, axé sur les arts et la nature. Et puis, on a expérimenté plein de choses, mais à un moment donné, j'avais la sensation qu'il me manquait quelque chose. Alors là, je suis allée explorer pendant 20 ans le métier de designer d'intérieur. Donc, j'ai aidé les femmes à s'approprier leur espace intérieur. Moi, je disais toujours, au lieu de dire que j'étais designer d'intérieur, je disais toujours que j'étais une créatrice d'ambiance. Alors, pour moi, la créativité était partie, justement, de créer cette ambiance-là. Je l'ai fait pendant plus de 20 ans. Donc, la problématique, en fait, qui a résulté, c'est que... j'ai tellement donné pour les autres. Donc, je créais sur mesure pour les autres, continuellement, à ne pas écouter mes propres besoins à travers ça. Parce que moi, je pensais que... le dévouement aux autres me demandait de l'abnégation, de ne pas penser à moi, finalement. Mais on s'entend. Autant j'ai aidé des centaines de femmes et j'adorais mon métier, puis j'ai des talents pour ça, je le sais. Autant ne pas avoir... Ça a pris du temps pour moi. Ça a fait en sorte qu'en 2009, j'ai fait une dépression majeure profonde. Alors là, sans m'en rendre compte, tout à coup, tout a craqué. J'étais plus fonctionnelle. Ça m'a pris un an finalement de me remettre de ça. Et ce qui m'a ramenée... C'est ma grand-maman. Bien qu'elle soit décédée depuis fort longtemps, tout ce que j'étais capable de faire quand j'ai eu le diagnostic, c'était dormir, dormir, dormir. Et à un moment donné, ça m'a réveillée. J'ai vu l'image de ma grand-maman qui tricotait des bas, des bas, ici vous appelez ça des chaussettes en fait, et qui tricotait des bas. Puis je me suis dit, tiens, peut-être que j'aurais l'énergie pour pouvoir apprendre. Et là, je me suis souvenu qu'une amie de l'époque, qui est encore une belle amie à moi, Nathalie, avait un vieux, vieux livre de patron de sa grand-mère. qui défaisaient, il y était tellement les pages. Puis là, j'ai dit, pourrais-tu me prendre une photo pour m'envoyer ça ? Et si vous avez déjà fait du tricot, un patron de tricot, c'est pas si facile à lire que ça. C'est que de l'abréviation, hein ? Et puis là, c'était comme, OK, je veux comprendre. Mais je connaissais le tricot de base, mais c'était de comprendre qu'un TR, c'est un tour, puis... une maille, c'est juste un M et tout. Et là, donc, je me suis mise à... Ben, quand je me réveillais, c'était... tricoté 10 minutes puis là j'étais épuisée, je retournais, essayé. Donc là ce que j'ai fait, c'est j'ai appris sur mes broches, fait, défait, fait, défait, fait, défait et quand je le maîtrisais, j'avais un autre set de broches puis là je m'en montais, je le montais correctement. Alors passer le talon, ça a été très long parce que j'ai tricoté, détricoté, tricoté, détricoté, mais à un moment donné j'ai réussi. Puis je dois être rendue maintenant à plus de 200 paires de bas de reflet parce que c'est ça qui m'a ramenée. Donc, avec le recul par la suite, j'ai réalisé que ce sont mes mains, en fait, qui m'ont ramenée à moi, créée pour moi, au lieu de créer pendant 20 ans pour les autres. créé pour moi et que ça avait soigné ma souffrance, en fait. Et entre-temps, il y a la formation d'Anne-Marie Jobin sur le journal créatif, en fait, qui m'a interpellée. Et moi, j'habite au Québec, donc j'habite seulement à 30 minutes de son atelier. Et je me suis inscrite, mais avec un grand doute à l'intérieur de moi parce que... Et je sentais que ce qu'elle proposait m'appelait. J'avais déjà les livres depuis 2001, son premier livre en 2001 qui m'accompagnait, comme celui de Jira Cameron qui m'accompagnait aussi Libérez votre créativité depuis le début des années 90. Et j'avais une espèce de... D'hésitation parce que je voyais à quel point ça pouvait être un outil extraordinaire pour des gens qui étaient déjà, exemple, thérapeutes, psychologues et tout ça, à ajouter à leur code. Mais moi, je n'avais rien. J'étais designer d'intérieur. Comment ? D'abord, je ne pensais même pas qu'elle me prendrait parce que je me disais comment je peux appuyer ma demande avec quelque chose. Puis finalement, je l'ai appuyé par la créativité parce que c'est ça qui m'appelait. C'est ça qui me ramenait à moi, finalement. et finalement, elle m'a accepté. J'ai fait comme, OK, mais là, j'avais l'impression de ne pas trop être à ma place à travers tous ces thérapeutes qui étaient là, mais il y en avait quelques autres aussi. J'ai fait de la formation, j'ai adoré son approche d'une simplicité extraordinaire où on va utiliser... le dessin, mais un dessin qui n'est pas dans l'esthétique, donc qui est dans le naïf ou peu importe, qui va explorer le collage, mais un collage qu'on n'est pas du tout encore dans l'esthétique, mais plutôt dans la symbolique. Et puis, l'écriture, mais qui n'est pas du tout une écriture scolaire, qui est une écriture de l'intérieur, finalement. Je me suis dit, bien, c'est génial ! C'est génial, cette combinaison ! Après, le défi pour moi, ça a été de voir comment cet outil-là, je pouvais le personnaliser avec qui j'étais moi. Et ça m'a pris beaucoup de temps, en fait. Ça m'a pris jusqu'à, tu vois, j'ai été formée en 2012-2013. Puis avant que je trouve la combinaison, ça a été juste autour de 2017 que ça a commencé à émerger, bien que je donnais des ateliers, mais je restais plus dans... le protocole de ce qu'Anne-Marie propose. Puis, à un moment donné, j'ai commencé à voir des éléments. Et en 2018, ma fille vivait un drame qui m'a beaucoup perturbée et qui m'a enlevé beaucoup de moyens à ce moment-là. Puis je me disais, comment je peux faire ? Comment je peux faire pour l'aider, elle, mais moi ? à passer ce drame qu'elle vivait. Et je me suis tournée vers leur thérapie, en complément de ce que je faisais déjà dans mon journal, pour aller me poser avec ce qui était là, parce que c'était la meilleure façon, finalement, de rester à ma place sans prendre de décision pour elle, mais en calmant mon intériorité. Et quand on a eu passé l'année, finalement, ce qui a sorti pour moi, c'est à quel point Donc, c'était important d'utiliser cette créativité pour pouvoir aider les femmes à identifier des blessures qu'elles ont à l'intérieur. Donc, c'est ce que j'ai fait en 2009 avec la dépression. C'est ce que j'ai fait par la suite. Une fois que ma fille a eu le courage de sortir du cadre dans lequel elle vivait et qu'elle mettait sa vie en danger tous les jours, ça m'a permis de voir que... Et cette créativité, elle était accessible à toutes. Que les femmes ont caché très bien notre jeu de blessure intérieure par une dévotion aux autres de l'ordre de la mère nourricière toujours. Que cette mère nourricière, elle était... Avec le temps, j'ai découvert qu'elle était... qu'elle cachait deux rôles qu'on nous donne et qu'on accepte, qui est celui de la bonne élève et de la grande fille, et qu'une fois qu'on est capable de reconnaître ces rôles qu'on habite, qu'on prend, on est capable tout à coup d'accueillir les blessures qui sont à l'intérieur de nous et d'utiliser des choses aussi simples que la création intuitive pour pouvoir faire sens avec soi. Donc moi... Et tout ça m'a amenée à cette découverte de la création intuitive qui est, à mon sens... une création qu'on n'entend pas parler, en fait.
- Speaker #0
Est-ce que tu peux nous expliquer ce que c'est que la création intuitive ?
- Speaker #1
Exactement, ça va me faire plaisir. Pour moi, en fait, la création intuitive est un espace qui est entre l'art-thérapie, en fait, toutes les thérapies qui peuvent être proposées, et... Donc, toutes les arts esthétiques appliqués, les artistes et tout ça, cet entre-deux qui est accessible pour tout le monde, pour moi, c'est comment je peux utiliser un savoir que j'ai à l'intérieur de moi, que j'ai ignoré toute ma vie parce qu'un jour, j'ai eu 4 ans. Tout le monde a eu 4 ans. Tout le monde a déjà eu des ciseaux dans les mains, a déjà eu à déchirer des papiers, de la colle, empiler des collages, expérimenter, ah ben tiens, de la boue avec de l'eau, tout ça. Donc, ce retour à cette petite fille créative qu'on a laissée sur le bord du chemin. et qui a envie d'explorer les choses, pour moi, ça, c'est de la création intuitive. Donc, c'est comment je peux réhabiter. les gestes de l'enfance que j'ai laissés de côté au nom de l'esthétisme, qui est correct. On a besoin dans la société d'avoir des artistes, puis d'avoir de l'esthétisme autour de soi. On a aussi besoin, à l'autre extrême, d'avoir des gens qui nous supportent par la psychologie, par les arts thérapeutiques et tout ça. Mais entre deux, on a besoin nous-mêmes de nous accompagner. Et la création intuitive, c'est pour moi un mélange de curiosité comme quand j'étais enfant. De dire Ah, mais cette fleur-là, comment elle est faite ? Et comment elle peut donner sens aujourd'hui dans mon journal ? par un dessin, par un collage, par des mots, par une petite poésie très, très simple qui n'est même pas dans une poésie qui va faire des rimes. On s'en fout. Ça peut être juste au toit, belle fleur qui fleurit sous le soleil. Comment peux-tu juste... me donner le sens de ma vie aujourd'hui. C'est aussi simple que ça. C'est aussi simple qu'une couleur qui est lancée sur un papier et qui crée une forme, et cette forme-là, tout à coup, me parle, simplement. Donc, on est plus, pour moi, dans cette écriture inspirée, je crois, inspirée de l'intuition. Je pense que l'intuition a beaucoup à faire avec la création intuitive. Il y a tout l'aspect de... le dessin, mais c'est un dessin naïf, je parle de la petite de 4 ans. En fait, c'est... Un jour, on a vécu des blessures, toutes, pendant qu'on était jeunes. On a vécu dans des milieux avec des parents qui ne nous ont pas vus. C'est universel. Nos parents ne nous ont pas vus, entendus, reconnus comme on aurait souhaité l'être, nous. Ils ont fait avec ce qu'ils avaient, au meilleur de leur connaissance. Ça a créé des blessures. Ces blessures-là... nous ont éloigné de cette petite créative pour la simple et bonne raison qu'ils nous ont permis de rester vivante, de rester en équilibre. Et aujourd'hui, c'est à nous de nous voir, de nous entendre et de nous reconnaître comme on aurait souhaité l'être. Mais il n'y a personne d'autre qui peut le faire. Donc, je pense que la création intuitive, comme je l'enseigne, comme je l'applique moi, est une solution. Je suis derrière toi. Oh, un petit lézard ! Il est beau ! Alors, le petit lézard, il s'adapte à son environnement comme la création intuitive nous permet de nous adapter à notre environnement. Ah ! Quel beau signe ! C'est génial ! Je vais le noter ! Le petit lézard ! Le petit lézard ! Et en plus, le lézard, il nous offre sa sagesse parce que si par mégarde on coupe la queue de ce lézard ou on lui coupe un membre sa magie intérieure fait qu'il peut refaire repousser sa queue faire repousser son membre, sa patte Et je pense que la création intuitive, c'est ce qu'elle nous offre. Elle nous offre de prendre conscience qu'on nous a amputé de quelque chose par une blessure. On nous a parfois amputé la confiance en nous. parce qu'on a été blessé. Mais que la création intuitive par ce dessin... naïf, par cette écriture inspirée, par ce collage spontané, nous permet de faire repousser des parties de nous, nous donne accès. Et il y a une chose que j'ai réalisée il y a environ deux ans. J'ai vécu cette expérience où il y a Betty Edwards, en fait, qui est une Américaine qui a écrit Dessiné par le cerveau droit D'accord. qui parle de créativité, entre autres. J'ai été en contact avec ses travaux, ses études, ses observations dans les années 90. Elle a écrit ce livre-là. Elle a fait, si vous achetez le livre, en fait, vous allez avoir des nouvelles versions avec les neurosciences maintenant qui sont à l'intérieur, donc la plasticité du cerveau et tout. Parce que dans le fond, moi, je crois que la création intuitive... qui donne accès à cette plasticité du cerveau, nous aide à repousser la patte et la queue du lézard, c'est réhabiliter le cerveau finalement et toutes les mémoires intérieures. Mais Betty Edwards, en fait, dans ses observations, parle des étapes de développement du dessin. entre autres. Donc, tout le monde, quand on apprend à dessiner, on va apprendre par vous, vous appelez ça le bonhomme patate, en fait, mais nous, on va appeler ça le bonhomme tétard, en fait, donc, c'est un rond auquel va s'ajouter plein de bras, plein de pattes et tout ça, donc comme un soleil, puis après, va arriver le tronc, donc il y a des développements. Elle, ce qu'elle a vu, c'est que quand on suit le développement du dessin, la plupart de nous avons arrêté notre développement autour de 10 à 12 ans. Mais que, quand on est adulte, si on se remet en chemin, qu'on dit moi j'ai envie d'approfondir le dessin parce que ça m'appelle et tout ça, instinctivement, on reprend à l'endroit où on avait arrêté. Donc, si vous demandez à votre amoureux de dessiner un personnage, il va vous le dessiner au stade où il a arrêté. Et donc, on reprend exactement là où on avait arrêté. Puis on peut continuer de le faire évoluer. Alors, les artistes qu'on voit, Picasso et les gens qui nous entourent qu'on qualifie d'artistes, entre guillemets, bien, c'est parce qu'ils ont juste continué, en fait. Ce qui est intéressant, l'expérience que j'ai vécue, c'est avec le piano. Alors, ma coach me dit à un moment donné, Louise... Pour pouvoir calmer ton système nerveux central, tu as besoin de faire autre chose que d'être toujours dans ton mode créatif, en train de créer des ateliers, d'être en contact avec tes clientes. Qu'est-ce que tu pourrais faire pour revenir juste vers toi ? Et à un moment donné, je cherchais, je cherchais, et on a transformé notre salon. J'étais un peu désespérée du piano, l'espace qu'il prenait dans notre minuscule salon. Et tout l'automne, j'ai voulu donner ce piano. Personne ne voulait ce piano. Et à un moment donné, j'ai dit, parfait, on va le garder parce que pour moi, c'est un sacrilège de le démolir. Et on l'a changé de place, puis ça m'a donné l'envie. de me remettre au piano. Et j'ai encore tous mes cahiers, j'ai fait deux ans de piano, puis plus de flûte à bec avant et tout, bref. J'ai encore mes cahiers, j'ai sorti mes cahiers. Et surprise, j'ai recommencé exactement où j'avais arrêté. Puis là, j'ai fait tout le lien. Là, tu peux voir, ici, je suis en train de faire un geste avec mes doigts. Sur un retour dans... Et là, ça m'a fait réfléchir à... Mais c'est vrai en tout. C'est vrai en tout. Du moment où on arrête un apprentissage, quand on choisit consciemment de revenir vers cet apprentissage, on le reprend exactement où on l'a arrêté. Et dans mes observations, j'ai réalisé que c'était vrai aussi pour les blessures. C'est vrai aussi pour les émotions. L'endroit où enfants ont s'est abandonné. pour rester en équilibre parce qu'on a eu une blessure, lorsqu'on prend la création intuitive, on se reprend la main exactement où on s'est abandonné pour pouvoir rester en équilibre dans notre vie parce que la blessure était trop grande. Et là, ça pour moi, c'est une révélation. Parce que ça veut dire que chacune, on a ce pouvoir-là intérieur et que les femmes que j'accompagne, je ne fais pas le travail pour elles. Je vais juste les guider. Je suis une allumeuse et une meneuse d'étoiles, comme je dis. Et ça, pour moi, c'est transformer la mer en étoile. Je suis là juste pour ça. Juste pour dire... Parce que tu es capable de dessiner, de déchirer, de coller, parce que tu as déjà eu 4 ans, tu as déjà appris à écrire, tu le sais. Maintenant, tu peux utiliser ça. pour revenir exactement à l'endroit où tu t'es laissé sur le bord de la route, te donner la main et avancer. Et moi, je pense qu'on marche ce chemin moins fréquenté, le même chemin pour chacune. C'est juste que moi, je suis rendue à un autre endroit, mais c'est le même chemin. Et là, je donne la main aux femmes pour leur permettre d'avancer. Et ça, ça a été révélateur. Donc, en 2019, après le drame avec ma fille, j'étais en poste romant. Moi aussi. Et donc... Et de ça a émergé cette envie viscérale d'aller aider les femmes. et peu importe ce qu'elles ont vécu. Et surtout, sans partir en créant, sans partir en grattant les bobos. Pour moi, la création intuitive, c'est ce qu'elle nous permet. C'est d'être en contact avec un espace créatif à l'intérieur de soi et sans s'en rendre compte, tout à coup, il y a quelque chose qui veut émerger, qui veut être soigné par nos couleurs, nos formes, nos textures. Et là, il y a plein de synchronicité, de... de symboles. Il y a plein de synchronicité autour de nous, comme ce lézard qui est apparu là, comme un oiseau sur le bord de la route, comme la forêt, parce qu'on est en contemplation à partir d'eux. Et là, c'est ça la magie. Tout à coup, il y a un point de bascule, ça fait... Mais parce que j'ai été en douceur par les couleurs, par les formes, parce que j'ai été en contact avec cette matière, en fait...
- Speaker #0
Parce qu'on s'est ouvert aussi. On a accepté d'ouvrir.
- Speaker #1
Oui, oui. Et il y a tout l'aspect des mains. Parce que moi, en fait, j'ai commencé par là. C'est ça, je suis revenue à la vie par les mains. Et c'est ces mains que j'aide les femmes à utiliser. Comment de femmes m'ont dit, Louise, je suis en train de créer, puis tout à coup, j'ai entendu ma mère dire, mais tu n'y arriveras pas. Tasse-toi, c'est trop long, je vais le faire à ta place. Elle ne faisait pas ça pour mal faire. Elle avait sûrement ses impondérables à maman, d'autres enfants, un souper à préparer, quelque chose. Puis là, elle ne pouvait plus dire Tasse-toi, je vais le faire pour toi. Elle n'a pas fait ça pour mal faire, mais comment soit, pendant qu'on est en train de créer de façon intuitive. Par ce qui est là, on peut, à quelque part, juste se réhabiliter. Oui, parfait. Maman, ça a été ça. Moi, comment je peux me voir maintenant, m'entendre, me reconnaître, puis me soigner à travers une couleur que j'applique, à travers une forme que je vais créer qui me fait du bien et tout. Et là, tout à coup, il y a un point de bascule. Ben oui, ça soigne ça aujourd'hui. Puis il y a des larmes, et c'est correct. Mais on ne gratte pas le bobo. On fait juste l'accueillir maintenant. Puis après, ben, moi, j'aime beaucoup travailler dans un carnet spécifique pour ça parce qu'on le crée de bout en bout. On fait la reliure, on crée dedans. on écrit un peu, on voit ce qui émerge avec des thèmes qui ont complètement pas rapport, mais tout à coup, qui ont tout à voir, finalement, et que je vois les magnifiques transformations des femmes. Et tout ça, pour moi, ça m'a pris tellement de temps à comprendre. Et tout ça, pour moi, parle de se donner cet amour de soi, qu'on a tant besoin. et de réaliser que si j'avais été arrivé à la dépression majeure profonde, c'était par manquement d'amour de moi. Parce que j'attendais que les autres le fassent pour moi. Et les femmes que je rencontre attendent que les autres le fassent pour elles. Et c'est pour ça qu'elles sont dans la dévotion, dans se donner carrément aux autres, dans la mère nourricière, dans la bonne élève, dans la grande fille. Et juste comprendre ça. que la création intuitive, c'est des gestes d'amour de soi, ça change tout.
- Speaker #0
Est-ce que tu pourrais proposer un exercice simple pour des gens qui n'ont jamais pratiqué la création intuitive comme ça et qui pourraient, en lisant le magazine, tout de suite essayer quelque chose ? Oui. les trois cercles qui font du bien. Les trois cercles qui font du bien. Je vais donner les grandes lignes ici, mais tu pourras mettre le lien. Oui, je l'offre gratuitement. Tu vas pouvoir l'expérimenter. Tout simple. Les femmes, c'est partie d'une observation, de mon observation à moi. Quand je pose la question, quel est ton besoin aujourd'hui ? Les femmes sont dans le néant total. parce qu'elles sont habituées de répondre aux besoins des autres, mais de mettre un couvercle sur leurs besoins. On est habitué de faire ça, on nous enseigne la façon. C'est culturel, peu importe le pays. Et donc, comment simplement, trois cercles avec des papiers colorés, on peut juste aller chercher, ok, parfait. Ensuite, le premier cercle qu'on va déchirer dans du papier ou découper dans du papier va représenter comment je me sens moi aujourd'hui. Ah, c'est intéressant. Je vais mettre côté. Là, je vais chercher dans mes papiers. Je trouve celui qui représente comment je me sens aujourd'hui. Ensuite, le prochain cercle qui n'aura pas la même dimension représente... Mais maintenant que j'ai identifié comment je me sens, qu'est-ce que j'ai besoin ? Ah, intéressant ! Donc, dans mes papiers, je vais chercher celui-là, je pense que je trouve qui représente ce que j'ai besoin aujourd'hui. Est-ce que c'est d'avoir un câlin ? Est-ce que c'est un moment de solitude ? Peu importe. Et, une fois que j'ai identifié ça, le troisième cercle, c'est... Qu'est-ce qui me ferait du bien à partir de ça concrètement ? Quelle est l'action ? Qu'est-ce qui me ferait du bien ? Est-ce que c'est aller prendre une marche en nature ? Est-ce que c'est me déposer avec des couleurs dans mon journal ? Est-ce que c'est un moment de méditation ? Peu importe. Et là, quel papier représente ça ? aujourd'hui je vais je vais aller marcher en nature parce que j'ai besoin de solitude pour répondre pour accueillir mon émotion de tristesse peut-être qui m'habite en ce moment et
- Speaker #1
juste ça ça me défonce au petit kerne qu'on a vu empiler c'est exactement ça mais donc tout
- Speaker #0
Tout ça, c'est de la création intuitive, c'est de la conscience à soi et ça permet... Si aujourd'hui je n'avais pas identifié finalement que j'étais triste, pour toutes sortes de raisons. je réponds à mon besoin. Comment maintenant, dans mon horaire du jour, je peux aller prendre cette marche pour honorer ce qui a sorti de là. Donc, les gens pourront voir la marche à suivre et ça va me faire plaisir. Puis après, découvrir un peu mon univers. Et voir aussi en même temps. Puis là, pour moi, ça c'est un grand pas. Voir aussi, bien vous allez me voir. qui a évolué. J'ai changé de forme, j'ai changé d'énergie à travers tout ça, parce que c'est un exercice que j'ai créé peut-être il y a à peu près deux ans, mais qui est encore très pertinent. Je vois, il y a des femmes qui sont là, justement pour l'atelier où tu me fais cette interview, qui ont fait cet exercice. une fois, deux fois, plusieurs fois, parce que c'est un exercice que je garde de faire régulièrement pour rester en contact avec son besoin, avec les émotions qui montent, puis aussi être dans l'action, parce que ce qui nous manque... Une fois qu'on a commencé à prendre conscience de notre intérieur, ce qui manque, je le vois, et pour ça je suis une meneuse d'étoiles, pour amener les femmes à passer dans l'action, c'est le fait qu'on prend conscience d'une certaine façon, mais on ne l'amène pas dans la matière, on ne le vit pas. Bien, ça, c'est un niveau, la conscience. Mais après, il faut l'intégrer, il faut le vivre, il faut l'amener dans son corps, finalement. Alors, c'est tout ça, la création intuitive, ça me passionne. Je voudrais mentionner quelque chose de très important qui me caractérise dans ma façon, ma philosophie. C'est que je suis moi aussi, en même temps que les femmes qui veulent vivre dans mon espace, dans mon environnement, dans mon écosystème, je suis moi-même dans cette marche-là. Je ne suis pas enseignante de ça, je suis partie prenante.
- Speaker #1
de ce que je propose.
- Speaker #0
J'expérimente toujours quand je propose un parcours de carnet. Je fais le même carnet. Je suis rendue à offrir le huitième carnet. J'ai huit carnets. Comme les créatifs qui sont là depuis huit carnets, j'en ai. J'ai des créatifs qui disent C'est tellement extraordinaire ce que tu proposes que je... Je veux le faire encore et encore parce qu'il y a quelque chose qui émerge dans cette série qu'on fait parce que je crois à la répétition. Je crois qu'il n'y a pas de répétition monotone, au contraire, parce que les thèmes changent, parce qu'on évolue et tout ça. Mais je le fais en même temps. Tu l'as vu de toute façon, tu as expérimenté.
- Speaker #1
Moi, c'est quelque chose que je fais également. Moi, je pratique en même temps que les gens que j'accompagne. Et puis, je trouve ça tellement plus naturel pour donner un tempo, pour accompagner les gens. quand on fait en même temps qu'eux, on le sent, surtout quand on est comme toi en visio, quand même une partie du temps. C'est vrai que le fait de faire donne aussi matière à répondre aux questions des gens avant même qu'ils les posent, parce qu'on est en train de pratiquer en même temps.
- Speaker #0
Et plus loin encore, parce que tu parles de la visio, moi, oui, je suis ici en ce moment en France pour une belle visite de trois semaines. En fait, j'offre depuis 2019 mes formations, mes programmes à la francophonie. Et en 2022, l'année dernière, le pourcentage d'Européennes a dépassé le 50 de ma clientèle. Donc, la visio pour moi est importante, mais pas juste moi en train de créer, mais aussi le fait de voir ma table de création. de voir ma façon de m'approprier cette matière, qui devient une espèce de mouvement qui incite les femmes à suivre leur propre mouvement aussi. Il y a bien des créatifs qui disent, Ma table de création, mon ordinateur n'est pas là du tout, il n'est plus loin. Mais quand je t'entends, j'entends que tout à coup, il y a un bruit, ça me rassure de savoir que tu es là. ça me permet, tout à coup je suis en blocage j'entends peut-être toi en train de passer du pastel sec sur le papier, puis ça me fait ah oui tiens, ce mouvement-là ce son-là m'invite à aller plus loin, puis il y a des créatifs même qui me disent, moi j'arrête à un moment donné, puis je fais juste observer tes mains en train de crier puis ça me nourrit déjà et ça, ça nous a manqué quand on était enfant de pouvoir voir donner accès. Moi, j'ai tellement vu les mains de ma grand-mère créées avec sa machine à coudre manuelle où on partait avec ses pieds et tout ça, cette intégration-là. Et je déplore, et moi, qui ai une formation au niveau de la petite enfance, je déplore les pédagogies qui empêchent les adultes de... de... Et là, je ne veux pas qu'on m'interprète mal. Les pédagogies qui vont empêcher l'adulte de crier, lui aussi, parce que ça va trop influencer l'enfant. Entre autres, il n'y a pas que celle-là, mais tu sais, entre autres, la méthode Montessori que j'adore, qui permet de mettre les enfants en contact avec des matériaux... que moi-même je valorise. Des matériaux simples, c'est de l'herbe, c'est des cailloux, c'est des outils de tous les jours dans notre cuisine, c'est tout ça. Et je pense que j'ai grandi à travers ça. Le petit bout où je ne suis pas d'accord, c'est d'empêcher l'adulte de créer devant l'enfant parce que ça va lui donner trop de cadre. Je suis contre ça. Alors, si l'adulte est dans sa propre démarche, bien sûr, s'il est en mode enseignant pour dire, regarde, il faut que tu le fasses comme ça, la ligne, elle doit se faire comme ça, je comprends, je ne veux pas ça. Mais être co-créé en présence de son père, de sa mère, de copains. Et ça permet de voir, ah tiens, lui il interprète comme ça, comment ça peut influencer ma propre interprétation à moi de cette création. Et moi je pense que je réhabilite.
- Speaker #1
notre petit intérieur à juste voir elle a fait ça comme ça et j'ai envie de m'inspirer de ça c'est vachement important parce que je suis partie au Brésil on voyage féminité sur l'orité on est toutes arrivées avec des complexes et moi mon complexe c'était mes cheveux parce que j'avais mes premiers cheveux blancs mes cheveux je ne savais pas quoi faire avec je disais souvent capillairement parlant je me cherchais mais c'était vraiment ça Et là-bas, j'ai rencontré des femmes, des sœurs, en fait, c'était une maison de femmes. Et dans ce groupe-là, il s'est avéré qu'il y avait beaucoup de femmes aux cheveux bouclés et ondulés. Et ces femmes m'ont appris. physiquement, elle est venue avec moi dans la douche me montrer les gestes qu'elle, elle faisait. Comme aurait fait une soeur, comme aurait fait une mère, mais moi, ma mère n'avait pas de cheveux bouclés, n'est même plus là. Donc, comment est-ce que si on ne te montre pas en le faisant avec toi, tu peux... Enfin, ce n'est pas une vidéo YouTube, il faut qu'il y ait un humain, quelque part, à un moment donné, qui vienne te montrer les gestes qui te disent, moi, je fais comme ça. Et toi, après, tu adaptes et tu fais à ta sauce aussi, mais moi, ça, ça m'a vraiment touchée de se dire, il y a un humain qui est venu m'enseigner son savoir-faire sur cette chose que je ne maîtrisais pas et qui, pour le coup, me complexait et me faisait me sentir moins bien. Donc, c'est vraiment...
- Speaker #0
Et en fait, ça accélère le processus parce que tu pourrais à la longue trouver une façon, puis arriver à quelque chose de satisfaisant pour toi. Mais comme tu étais prise dans l'émotion, ne pas accepter, être au désespoir, et tout, puis là, en plus, apparaît les cheveux blancs, ça rajoute sur le temps, bien, tu ne pouvais pas voir, en fait. Et là, le fait d'avoir des soeurs de cœur, d'avoir ce que j'appelle des femmes miroirs, bien, là tout à coup ça fait comme ah mais oui si j'avais pas été pris dans l'émotion j'aurais pu voir autre chose mais c'était impossible puis là comment elle l'interprète comment elle le voit permet justement ce point de bascule où toi tout à coup tu te sens bien tu te sens à l'aise avec ça puis
- Speaker #1
t'expérimentes après et tu as envie de faire ce que tu veux et dans la créativité je trouve que c'est intéressant parce que tu fixes des rendez-vous avec les gens c'est à dire qu'à un moment donné ces femmes qui ont une vie quotidienne de folie, qui ont un métier des enfants une maison, plein de choses dans leur vie se donnent un temps où elles disent là je consacre ce temps là à juste moi et il n'y a même pas d'objectif de productivité parce que là on est vraiment juste vivre une chose et se donner un temps uniquement pour nous et nos mains. C'est vraiment ce que tu veux.
- Speaker #0
Exactement. Et c'est d'ailleurs pour ça que mon parcours du carnet, je l'ai appelé mon rendez-vous créatif. Parce que je voulais que les femmes s'approprient le fait de dire, ben là, au revoir la famille, j'ai mon rendez-vous créatif avec moi. Tu comprends, ce trois heures-là, il m'appartient à moi. Bien sûr, à travers le temps, parce que j'offre ce programme-là depuis, ça va être la huitième cour, cet automne, et aussi depuis février 2021, que je l'offre. Je me suis transformée, je vois les femmes se transformer, et maintenant, il va changer de nom. Il va s'appeler Mon Carnet du cœur. Alors, par contre, je disais ton scoop. La prochaine session, à partir de maintenant, il va s'appeler Mon carnet du cœur parce que j'ai réalisé que ce rendez-vous qu'on se donne, c'est plus qu'un moment pour soi avec ses mains, avec la matière. C'est finalement ce qu'on n'ose pas se donner, on n'ose pas nommer. pour toutes sortes de raisons, qui est l'amour de soi. Alors, il va s'appeler Mon Carnet du cœur.
- Speaker #1
Eh bien, génial. Écoute, merci beaucoup. C'était vraiment un plaisir d'échanger autour de cette pratique et de ton histoire qui a nourri ce projet entrepreneurial également.
- Speaker #0
Donc,
- Speaker #1
merci beaucoup.
- Speaker #0
Ça me fait bien plaisir Morgane. Merci de m'offrir la possibilité de partager ça à plus grand parce que je crois intérieurement, je le sens, c'est un appel pour moi de faire découvrir ce chemin peu fréquenté aux femmes qui ont envie de vivre les choses de façon plus connectée à elles. et de se redonner cet amour d'elle, de se voir, de s'entendre, de se reconnaître comme elles auraient souhaité l'être lorsqu'elles étaient enceintes.
- Speaker #1
Merci beaucoup. Je te remercie d'avoir écouté cet épisode. On se retrouve dans 15 jours. Si cet épisode t'a plu, je serais ravie de lire ton commentaire et de voir ton like. Toi aussi, tu peux faire rayonner les soft skills en partageant cet épisode. Et pour continuer à les explorer, tu peux t'abonner à cette chaîne ou me retrouver sur tous mes réseaux sociaux sous le nom Morgane Ansperger ou Morgane Facilitation. Je te souhaite une très bonne journée. A très vite !