#19 Morgane hornsperger portera la flamme olympique en finistère cover
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Exploration Soft Skills

#19 Morgane hornsperger portera la flamme olympique en finistère

#19 Morgane hornsperger portera la flamme olympique en finistère

23min |31/05/2024
Play
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#19 Morgane hornsperger portera la flamme olympique en finistère

#19 Morgane hornsperger portera la flamme olympique en finistère

23min |31/05/2024
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Description

Bonjour et bienvenue sur Exploration Soft Skills ! Je suis Morgane Hornsperger, entrepreneuse créative depuis 2020, et je suis ravie de vous accueillir aujourd'hui pour un épisode solo très spécial.

D'habitude, je reçois ici des invités inspirants qui partagent leur histoire et leurs expériences, mais aujourd'hui, je vais vous parler d'un challenge personnel : ma décision de candidater pour porter la flamme olympique pour Paris 2024.

Tout a commencé avec ma fille , les jeux olympiques sont le thème de l'année dans sa classe de CE2. Ayant travaillé comme auxiliaire de vie scolaire, j'ai été touchée par la mascotte paralympique et l'esprit des Jeux. C'est ainsi que j'ai commencé à envisager de participer à cet événement . En faisant des recherches, j'ai découvert que le relais de la flamme olympique était ouvert à des personnes de tous horizons et pas seulement des sportifs.

Avec l'aide de l'intelligence artificielle, j'ai rédigé une candidature pour montrer en quoi mon parcours de vie, mon travail associatif et entrepreneurial, et mon engagement pour l'inclusion et l'égalité faisaient de moi une candidate potentielle. J'ai expliqué pourquoi je souhaitais porter la flamme : pour inspirer non seulement ma fille, mais aussi toutes les femmes qui doutent de leurs capacités.

J'ai soumis ma candidature en octobre et, après une longue attente et quelques initiatives créatives sur les réseaux sociaux, j'ai finalement reçu la nouvelle en janvier : j'avais été sélectionnée pour porter la flamme olympique ! C'était une immense joie de partager cette nouvelle avec ma famille, et surtout avec ma fille, la source de mon inspiration.

Le 7 juin, je porterai la flamme olympique à Plougastel-Daoulas. Ce sera un moment unique, entourée de ma famille et de mes proches. J'ai commencé à m'entraîner, encouragée par ma fille de 9 ans, et je suis prête à relever ce défi unique.

Porter la flamme est non seulement un honneur, mais aussi une responsabilité de représenter les valeurs des Jeux Olympiques et de montrer que tout le monde peut réaliser ses rêves avec courage et détermination.

Je suis impatiente de vivre cet événement et de le partager avec vous. Je vous donne rendez-vous après le 7 juin pour un retour d'expérience complet, avec toutes les anecdotes et leçons apprises en cours de route.

Merci d'avoir écouté cet épisode.

N'hésitez pas à commenter, liker, et partager pour faire rayonner les soft skills. Abonnez-vous à cette chaîne ou retrouvez-moi sur les réseaux sociaux sous le nom Morgane Hornsperger ou Morgane Facilitation. Je vous souhaite une très belle journée et à bientôt pour de nouvelles explorations des soft skills !

➡️ Retrouver Morgane Hornsperger sur le web ?


Musique du générique produite par Marvin Marchand  😎

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Tu as apprécié cet épisode ? Tu peux me le faire savoir en me laissant un commentaire et des étoiles 🌟🌟🌟 sur Apple Podcast ou Spotify et en t’abonnant sur ta plateforme d’écoute préférée !


Une personne autour de toi aurait besoin d’écouter cet épisode ? Tu peux faire passer le mot ! Ça m’aide vraiment à rendre visible le podcast et à partager l’exploration des Soft skills ! ! 🚀


Tu peux retrouver l’ensemble des épisodes en article sur le site  et tu peux recevoir des pépites et des bonus en exclus’ dans ta boite mail sur ce lien  🎯


Et si tu as envie d’échanger avec moi, direction Instagram au nom de @morgane.facilitation ou par mail à l'adresse morgane.facilitation@gmail.com

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour et bienvenue, je suis ravie de t'accueillir sur Exploration Soft Skills. Je suis Morgane Hornsperger, je suis une entrepreneuse créative depuis 2020. Je vais recevoir ici des invités inspirants qui tous les quinze jours ont partagé leur histoire. Toi, je t'invite à faire comme mes invités, un petit pas vers de nouvelles habitudes, pour un grand pas qui va développer des soft-skills. Ça va n'est que tout. Aujourd'hui, je vous propose un épisode solo où je vais vous raconter comment j'ai décidé de me challenger pour porter la flamme olympique. Vous n'êtes certainement pas sans savoir que la France accueille les Jeux Olympiques en 2024, Paris 2024, et donc c'est un sujet qui faisait partie des préoccupations de la classe de l'école de ma fille. À la rentrée scolaire, on a donc une réunion de classe où on nous explique que c'est le thème. des Jeux Olympiques qui a été choisi comme thème de classe. Ma fille est en CE2 et donc tout de suite elle se passionne pour la petite mascotte, la fridge olympique et paralympique. Et si vous avez un petit peu suivi mon parcours professionnel avant de devenir entrepreneuse, j'étais auxiliaire de vie scolaire, donc je travaillais avec des élèves en situation de handicap. Et je crois que cette fridge paralympique et tout ce qui allait autour de cette mascotte m'a beaucoup inspirée. Et je crois que c'est à ce moment-là qu'est née l'idée de peut-être faire quelque chose autour des Jeux Olympiques. On a donc regardé un petit peu où allait se passer l'Olympique, qu'est-ce qui allait se passer autour de ça. On s'est un peu documenté du coup avec ma... Et j'ai vu que la flamme passait dans ma ville de Bray. Alors ça, ça m'a beaucoup plu. On a regardé les dates, on l'a mise dans notre agenda. On a commencé à se dire qu'on allait voir la... Le projet de candidater pour la flamme est arrivé un petit peu plus tard quand j'ai compris que... Les porteurs de flammes étaient bien entendu des personnes du domaine du sport, coach, sportif, des personnes qui étaient encore en actuellement, qu'elles soient olympiques ou paralympiques. Et pour moi, au démarrage, les gens qui ont des stars, en fait, des gens connus ou pas connus, mais en tout cas des gens qui avaient fait quelque chose dans le domaine du sport. En faisant des petites recherches rapides, j'ai vite compris que c'était le cas, mais que ce n'était pas uniquement le cas. C'est-à-dire que la flamme olympique était également portée par toutes sortes d'autres humains. qui avaient fait des choses autres dans le domaine associatif, dans l'éducation, dans plein de domaines. Et j'ai remarqué que cette année, pour Paris 2024, ils étaient répartis, en fait, les porteurs de flammes en plusieurs sélections. C'est-à-dire que d'abord, il y a une partie des porteurs de flammes qui étaient choisis par le Conseil olympique, donc vraiment des sportifs, des gens qui étaient choisis par les fédérations sportives. qu'il y avait également des partenaires, et que ces partenaires qui étaient Coca-Cola, la Caisse d'épargne, entre autres, avaient aussi un certain nombre de porteurs de flammes qui étaient sélectionnés par eux, et que chacun de ces systèmes avait un étalonnage de candidature qui était un peu particulier. J'ai commencé à regarder, si des anonymes sont choisis, pourquoi pas tenter de poser une candidature. Je ne savais pas ce qu'il fallait faire, donc j'ai regardé. Je me suis rendu compte que c'était extrêmement simple de candidater, Mais le plus compliqué était de regrouper ses idées et de regrouper ses arguments. Parce que selon où est-ce que je candidatais, j'avais un nombre de mots pour motiver ma candidature qui était limitée à très très limitée. Et donc il fallait à la fois être précis, impactant et convaincant. Donc j'ai décidé de me faire accompagner par... L'intelligence artistique, c'est-à-dire que je me suis mis devant Chad Gepet et j'ai commencé à lui raconter un petit peu tout ce que j'avais fait dans ma vie et en quoi j'étais une porteuse de flamme idéale, en quoi tout mon parcours de vie, que ce soit en travaillant en tant qu'auxiliaire de vie scolaire, en tant que membre d'association, lutte pour l'intégration et pour toutes les égalités des femmes, que ce soit par mon activité entrepreneuriale. Je voulais en fait être... un peu une représentante de toutes les femmes qui ne rentrent pas dans les codes de la norme en termes de taille, couleur de peau, peut-être compétence sportive, compétence... qui se dévalorisent en fait, toutes ces femmes qui ne voient pas qu'elles sont absolument incroyables. En fait, c'était vraiment ça que je voulais montrer dans ma candidature, c'était que quand on croit à ce qu'on vit de faire, eh bien on peut y arriver. Et que les barrières, en fait, on se les met tout seul. C'est-à-dire que candidater pour moi, c'était aussi montrer que... Tout le monde pouvait y arriver en fait, qu'il suffisait de se donner un petit peu de courage et d'énergie et oser en fait se dire qu'on était capable de le faire. Et ça c'était pas quelque chose d'évident en fait pour moi. Je travaille vraiment énormément sur ça, sur ce challenge-là. C'est-à-dire que quand j'ai regardé les dates où les Jeux Olympiques étaient passés en France, je me suis rendu compte que la dernière fois qu'ils étaient passés c'était il y a 100 ans. Et que s'ils repassaient dans 50-70 ans, j'aurais pu... la capacité de porter la flamme, je ne serais plus du tout compétente pour faire ça. Donc, en fait, que si je voulais faire quelque chose de nouveau que je n'avais jamais fait, eh bien, si je voulais porter la flamme, c'était ma seule occasion de tenter ma chance. Donc, j'ai expliqué tout ça à l'intelligence artificielle. Je lui ai expliqué également que elle était, en fait, je l'ai mise dans une position du jury. C'est-à-dire que je lui ai expliqué qu'elle était... le jury de la flamme olympique, du conseil qui allait déterminer les candidatures qui étaient éligibles pour porter la flamme et que je souhaitais qu'elle étudie ma candidature et qu'on rédige ensemble la meilleure candidature possible dans le nombre de mots qui m'étaient imposés par le formulaire. Voilà donc comment, en travaillant un certain temps quand même avec mon intelligence artificielle, j'ai rédigé un petit courrier qui expliquait à la fois ce que j'avais fait, ce que j'avais envie de faire Et c'est pourquoi j'étais alignée avec les valeurs des Jeux Olympiques tout en n'étant pas une sportive. C'est-à-dire que tout ce que j'avais fait était des soft skills qui étaient transférables. C'est-à-dire que même si je n'avais jamais pratiqué beaucoup de sport, j'étais quand même une belle représentante des femmes et j'étais capable de porter la flamme olympique sur 200 mètres. Il faut quand même le dire qu'on n'est pas en train de porter la flamme sur plusieurs kilomètres. Le but c'est de marcher un peu vite. Elle se déplace à 4 km heure donc il faut quand même... avancer, mais on profite aussi. Donc le but n'est pas de faire avancer la flamme le plus vite possible, absolument pas. C'est de montrer que toutes les richesses de la France, en fait, chaque porteur de flamme va montrer un petit peu une richesse différente de la France. Et donc je voulais être une de... Voilà donc comment j'ai cliqué sur le bouton envoyer ma candidature un dimanche matin et que j'ai attendu. Et l'attente a été très longue. C'est-à-dire que moi, j'ai envoyé ma candidature au mois d'octobre. Ensuite, on a eu une information un petit peu au mois de novembre, comme quoi on devait éventuellement communiquer sur les réseaux sociaux. Donc, en fait, annoncer à notre communauté, à notre réseau, à notre fête, qu'on avait candidaté pour la flamme. Et là, on avait... carte blanche sur la façon dont on voulait annoncer qu'on avait candidaté pour la FLA. Et là, Mass of Skills Créativité avait beaucoup plus de place que dans le petit formulaire qu'on nous avait donné au démarrage. Donc je me suis recentrée sur, finalement, pourquoi je le faisais, et je suis revenue à ma fille, qui était vraiment, au démarrage, le moteur principal. Celle que je veux inspirer le plus, c'est ma fille. C'est-à-dire que je veux être la représentante de toutes ces femmes qui n'osent pas, mais je veux surtout être la preuve pour ma fille. de 8 ans et ma fille de 12 ans, que quand on se lance un challenge, aussi grand soit-il, aussi difficile soit-il, ou aussi futile ou autre, eh bien, on peut y arriver, en fait. Donc, du coup, nous avions réalisé... une petite fridge, parce qu'on reste quand même sur notre symbole de la fridge, une petite fridge en perles à souder. J'avais designé le modèle, j'étais allée faire des recherches et tout ça pour créer moi-même ce modèle en perles à souder qui n'existait pas sur le web. Donc on avait créé une petite fridge olympique. et elle avait fait en perles à souder également une petite flamme olympique. Et donc moi j'ai créé une petite vidéo où on voit les deux fridges en peluche, et à côté notre fridge faite en perles à souder, et avec ma main je pose la flamme sur cette petite fridge, n'existant que du coup, je souhaite être porteuse de flammes. J'ai partagé ça sur les réseaux sociaux, je ne sais pas si c'est ça qui a joué, franchement je n'ai aucune raison de croire que c'est ça ou de croire que c'est ma candidature, aussi bien c'était un tirage au sort, je ne sais absolument pas comment l'équipe de sélection a fait pour choisir les porteurs de flamme. Je vous dis juste comment moi j'ai procédé, et vraiment uniquement ça. J'ai donc posté mes stories, mes vidéos sur les réseaux sociaux, j'ai fait quelques stories parlées où j'expliquais vraiment ce que je viens de vous expliquer, pourquoi est-ce que je me challengeais là-dessus, pourquoi est-ce que je voulais montrer à toutes les femmes qu'elles en étaient capables, pourquoi est-ce que je voulais porter la flamme en Bretagne également. Enfin, tout ça, c'était hyper important pour moi. Et donc, on a attendu longtemps. J'ai même envoyé un mail à certains partenaires en leur disant est-ce que les résultats sont tombés, peut-être j'ai loupé un poste ou quelque chose. Et on m'a expliqué que les résultats tomberaient en janvier et qu'il fallait patienter. Donc, j'ai patienté. J'ai même presque oublié, c'est-à-dire que début janvier, j'ai dit à ma fille aînée, si on n'a pas de réponse dans quelques jours, sûrement on n'a pas été sélectionné. Il y a milliers de candidatures certainement. J'étais presque en train de me conditionner à l'échec alors que rien n'avait été décidé et rien ne disait que ce n'était pas fait. Un matin, je l'emmène au collège, l'aînée, et dans la voiture, j'entends que certains candidats, principalement des candidats issus de la fédération, ont reçu l'information qu'ils étaient porteurs de flammes et qu'on pensait avoir des noms qui circulaient de porteurs de flammes. et que tous les autres, que ce soit ceux des clubs ou ceux qui avaient candidaté par les partenaires, allaient recevoir l'informe. Aujourd'hui, on était lundi et je me suis dit, au moins on sera fixé. Je rentre chez moi et mon conjoint, je lui annonce que c'est aujourd'hui. Et là, il me dit, il y a eu combien de candidatures ? Et je lui dis, en l'occurrence Coca-Cola, ils ont reçu 15 000 candidatures. Il me regarde et il me dit, tu as une chance sur 15 000 d'être sélectionné Morgane. Je lui dis non, je n'ai pas une chance sur 15 000. Il y a beaucoup de porteurs de flammes, mais je suis d'accord avec toi. j'ai peu de chances d'être sélectionnée, mais tant que je n'ai pas reçu de message me disant que je ne suis pas sélectionnée, alors que ça peut se faire. Je pars faire mon activité du matin, je travaille toute la matinée, je reviens à mi-demi, on commence à se mettre à table, et là je me dis mais, et la flamme quoi ? Peut-être j'ai reçu un mail dans la matinée, je vais sur mon téléphone, et là je vois que j'ai reçu un mail de Coca-Cola, qui m'informe que j'ai été sélectionnée, dès l'objet du mail en fait, je sais que j'ai été sélectionnée, et donc... Je vais porter la flamme olympique. J'ouvre le mail et je comprends vraiment que j'ai été sélectionnée pour porter la flamme olympique. J'imprime le mail parce que j'ai besoin de l'avoir sur papier pour vraiment y croire et concrétiser le truc. Et donc je célèbre ça avec mon conjoint, mais je suis impatiente d'aller récupérer ma fille à l'école. Elle finit un peu tard ce soir-là, donc du coup à 5h30 je vais la chercher à l'école primaire et j'ai imprimé un petit papier sur lequel il y a écrit que je cours pour l'histoire, je suis sélectionnée pour porter la flamme au linge. Je lui donne ce papier et au début elle ne comprend pas, elle regarde le haut du message et elle croit que c'est elle qui a reçu un message et je lui dis non c'est moi qui lis ce qu'il y a écrit et là dans ses yeux elle comprend que j'ai été sélectionnée pour la flamme et que je vais porter la flamme. On est toutes les deux hyper contentes, hyper heureuses de partager ce moment-là et elle décide. de venir avec moi chez le fleuriste pour qu'on s'achète une rose. Une rose pour célébrer la flamme. Donc elle m'offre une rose. Le lendemain, on doit commencer à communiquer autour de nous et sur les réseaux sociaux en annonçant qu'on est porteur de flammes. Et on nous donne un petit kit de communication. Et donc je commence à rédiger un poste. Toujours avec l'aide de mon assistant, le chat GPT. pour annoncer à mon réseau que j'ai été sélectionnée et pourquoi je suis heureuse et fière de cet honneur que j'ai de peut-être porter la flamme dans ma région. Franchement, je n'en sais rien du tout. Je ne sais pas du tout où je vais porter la flamme à ce moment-là. Mais je sais qu'à un moment donné, entre mai et juillet, je vais porter la flamme olympique sur 200 mètres quelque part en France. Et là, je reçois énormément de commentaires de soutien, énormément de gens qui sont... impressionnée, de gens qui sont inspirés par le parcours, par le fait que je porte la flamme. Alors que moi, franchement, je n'ai pas été championne du monde, je n'ai pas fait de choses extraordinaires en matière sportive. Je veux dire, peut-être en sport du cerveau, je fais en sorte de faire rayonner le maximum les sports du cerveau, mais en sport, je veux dire, je ne suis pas du tout une grande sportive. Mais je prends cette opportunité de porter la flamme comme un challenge pour justement apprendre. Ce que c'est que courir ? Ce que c'est courir pour faire aller la flamme de Olympie, donc où elle part, elle va être allumée à Olympie, elle va partir à Athènes, puis de Athènes elle va voyager jusque dans toute la France et les Dômes pour revenir être allumée à Paris lors de la cérémonie d'inauguration des Jeux Olympiques puis Paralympiques. Donc pour moi c'était un symbole tellement important, tellement fort. L'idée de me dire que depuis des millénaires et des millénaires, les Grecs de l'Antiquité déjà faisaient voyager la flamme pour commencer les Jeux Olympiques, c'était très très très important pour moi, le symbole, vous savez à quel point les métaphores sont importantes pour moi. Et donc porter la flamme, c'était véhiculer toutes les particularités de la France et de la particularité des valeurs que transfèrent les Jeux Olympiques. Et donc du coup, j'étais ravie d'être une de ces petites personnes qui va contribuer telle une chaîne, vraiment l'un après l'autre, 200 mètres après 200 mètres, à faire la distance Olympie, la France entière et Paris pour allumer la flûte. Voilà donc où j'en suis aujourd'hui, on est fin janvier, je vais me challenger moi pour apprendre à courir et à ne pas m'essouffler. quand j'aurai la flamme entre les mains, car évidemment qu'il va falloir courir, évidemment qu'il ne fait pas toujours beau, donc on espère que le soleil sera avec nous le jour où la flamme viendra à Brest, mais peut-être que la météo ne sera pas avec nous, on n'en sait rien, donc il faut que je sois capable de relever ce challenge par toutes les conditions météorologiques. Et donc voilà où j'en suis aujourd'hui, à me féliciter. d'avoir passé cette étape-là, à me préparer à aller vers la suite. On en saura plus au mois de mars. Donc j'ai décidé d'enregistrer cet épisode en plusieurs morceaux pour que vous ayez l'intégralité du voyage. Donc là, je vous laisse fin janvier et je vous retrouve plus tard de mon voyage avec la flamme olympique. Nous sommes le 13 mars 2024 et ce soir j'ai reçu un message dans ma boîte mail m'indiquant que je vais porter la flamme olympique le 7 juin sur le tronçon de Vannes à Brest. Je suis extrêmement heureuse de pouvoir porter la flamme sur mes terres bretonnes en Finistère parce que ça veut également dire que ma famille va pouvoir être près de moi et m'applaudir. et immortaliser, faire des photos et des films de cet événement. Je suis ravie de vous faire ce dernier petit bout d'enregistrement car je viens d'avoir la nouvelle par mail comme quoi je vais porter la flamme olympique à Plougastel d'Aoulas. Et non, ce ne sera pas à Brest. Ce qui me rend très heureuse, c'est que la flamme va passer à Plougastel d'Aoulas à 11h50 le matin et qu'elle passera à Brest à 17h50. Ce qui veut dire que je vais pouvoir faire passer la flamme olympique à 11h50 à Plougastel d'Aoulas et que je pourrais la revoir passer à Brest, juste à côté de chez moi, à 17h50. Et peut-être même que je pourrais assister à l'allumage du chaudron par Laurie Tillman et à la mise à bord du bateau d'Armel Le Cleach. Je me dis que ça me met moins la pression finalement de porter la flamme à Plougastel d'Aolas. J'ai envie de me dire qu'il y aura peut-être moins de monde, que ce sera peut-être moins la foule et que les gens qui m'aiment et qui veulent venir me soutenir vont pouvoir... plus me voir de plus près et profiter plus avec moi. Je suis vraiment ravie parce que, en plus de mon conjoint, mes filles, mon papa, il y aura d'autres personnes de ma famille et plein de gens qui se sont manifestés, que ce soit dans mon entourage professionnel, associatif, et qui vont venir me voir à Plougastel pour qui ça résonne et qui me font la grande joie de m'accompagner ce jour-là. Une chose est sûre, ça va être un instant unique. Et je continue à me préparer pour ça avec ma coach préférée qui est ma fille de 9 ans qui m'entraîne à courir autour du terrain. On va d'ailleurs prochainement ajouter une petite subtilité, c'est qu'on va s'entraîner à courir avec une bouteille d'eau d'1,5 litre parce que la torche pèse un peu plus d'1,2 kg et donc du coup... eh bien en portant 1,5 litre, je vais m'entraîner et pouvoir peut-être un petit peu avoir plus d'assurance quand ce sera la flamme que j'aurai à porter. Je vais porter la flamme dans un peu moins de 15 jours à l'heure où je vous parle. L'épisode sera diffusé une semaine avant que je porte la flamme. Et j'ai pu déjà, du coup, observer les premiers porteurs de flammes. Et j'ai pu constater que selon l'endroit, selon la disposition des lieux... Et bien certains courent mais la plupart marchent ou trottinent gentiment pour que les gens qui sont venus les applaudir et qui sont venus voir passer la flamme olympique puissent également en profiter. Je n'ai pas encore plus d'informations concernant le lieu exact où je vais porter la flamme, mais je sais que je vais recevoir une convocation sous peu. Une chose est sûre, c'est que je suis sereine, je sais que ça va bien se passer, l'organisation est vraiment rodée, c'est vraiment hyper bien calibré. J'ai juste très hâte de savoir qui va être le porteur de flamme juste avant moi et qui sera celui ou celle juste après moi. J'ai vraiment l'envie... de rencontrer ces personnes qui ont fait cette même aventure en parallèle de moi et qui habitent peut-être juste à côté de chez moi. Donc je suis hyper impatiente. J'espère qu'on sera invité à la fête à Brest parce qu'évidemment qu'à Brest, il va y avoir toutes les stars, toutes ces femmes et hommes que j'admire et qui sont des Bretons et qui seront à Brest. Mais je me dis que la fête, elle va surtout être au sein de ma famille et dans les yeux de mes enfants. et de ceux que j'aime. J'ai vraiment hâte de vivre cet événement, maintenant qu'on est si proches. Pour vous dire à quel point c'est bien organisé, on nous a, dès le début, demandé nos tailles, on nous a donné tout un gabarit pour prendre nos mesures, afin que nous ayons la tenue officielle du porteur de flammes, qui est une tenue blanche. Je crois que ça a été designé par Decathlon, si je ne me trompe pas. En tout cas, c'est eux qui sont chargés de la logistique de ce truc-là. Et donc, on va tous être habillés pareil. et je me suis procuré une paire de baskets blanches pour être au plus proche de la tenue blanche, et je suis impatiente de courir avec mes baskets. Je sais que je vais repartir en plus de tous les souvenirs que je vais avoir dans mon cœur, et dans les photos et les vidéos que vont faire les gens qui seront là, je vais recevoir un petit présent d'après ce que l'on m'a expliqué dans le mail, qui est le centre de la torche de flamme. Donc c'est en fait la partie brillante qui est entre la partie haute et la partie basse et qui sera gravée avec les informations comme quoi j'ai été porteuse de flamme de la flamme de Paris 2024. Et certainement que je vous en dirai plus dans le prochain épisode parce que j'ai décidé d'arrêter cet épisode ici pour que vous ayez l'avant préparation, la candidature et... que ensuite je refasse un épisode pour vous raconter comment ça s'est passé dans les vrais faits. Qu'est-ce qui s'est passé ? Qui est-ce que j'ai rencontré ? Comment ça se passe en fait ? Un relais de flamme olympique, en tout cas comment ça s'est passé pour moi à Plougastel d'Aoulas et comment est-ce qu'on participe à un événement humain aussi grand que ça parce qu'il faut savoir que la torche olympique est considérée comme un chef d'état, donc c'est quand même pas rien. Et... J'aimerais aussi vous faire un retour d'expérience, soft skills évidemment, sur ce que j'ai découvert sur moi, sur les soft skills que j'ai aussi développé avec cette expérience, et plus une analyse à près, à froid, entre guillemets. Mais je suis ravie d'avoir documenté cette expérience parce que c'est vraiment un souvenir qui va rester pour moi, et le fait de l'avoir partagé avec vous, c'est une très grande joie. En tout cas... Si vous êtes dans le secteur, je vous invite à venir me saluer le 7 juin à Plougastel. Quelque part, je serai là avec la torche. Je vous invite également à faire en sorte de réserver le soleil, parce que ce serait vraiment beaucoup plus sympa de porter la torche. Partant beau que sous la pluie, mais comme on est des Bretons, on sortira dans tous les cas. Moi, en tout cas, je suis hyper impatiente de vivre cet événement. Je me dis que ça va vraiment être quelque chose d'extraordinaire. Je vous donne rendez-vous après l'événement et je vous invite à commenter un maximum cet épisode pour faire un max de buzz. Merci beaucoup ! Je te remercie d'avoir écouté cet épisode. On se retrouve dans 15 jours. Si cet épisode t'a plu, je serais ravie de lire ton commentaire et de voir ton like. Toi aussi, tu peux faire rayonner les soft skills en partageant cet épisode. Et pour continuer à les explorer, tu peux t'abonner à cette chaîne ou me retrouver sur tous mes réseaux sociaux sous le nom Morgane Ansperger ou Morgane Facilitation. Je te souhaite une très belle journée. A très vite !

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D'habitude, je reçois ici des invités inspirants qui partagent leur histoire et leurs expériences, mais aujourd'hui, je vais vous parler d'un challenge personnel : ma décision de candidater pour porter la flamme olympique pour Paris 2024.

Tout a commencé avec ma fille , les jeux olympiques sont le thème de l'année dans sa classe de CE2. Ayant travaillé comme auxiliaire de vie scolaire, j'ai été touchée par la mascotte paralympique et l'esprit des Jeux. C'est ainsi que j'ai commencé à envisager de participer à cet événement . En faisant des recherches, j'ai découvert que le relais de la flamme olympique était ouvert à des personnes de tous horizons et pas seulement des sportifs.

Avec l'aide de l'intelligence artificielle, j'ai rédigé une candidature pour montrer en quoi mon parcours de vie, mon travail associatif et entrepreneurial, et mon engagement pour l'inclusion et l'égalité faisaient de moi une candidate potentielle. J'ai expliqué pourquoi je souhaitais porter la flamme : pour inspirer non seulement ma fille, mais aussi toutes les femmes qui doutent de leurs capacités.

J'ai soumis ma candidature en octobre et, après une longue attente et quelques initiatives créatives sur les réseaux sociaux, j'ai finalement reçu la nouvelle en janvier : j'avais été sélectionnée pour porter la flamme olympique ! C'était une immense joie de partager cette nouvelle avec ma famille, et surtout avec ma fille, la source de mon inspiration.

Le 7 juin, je porterai la flamme olympique à Plougastel-Daoulas. Ce sera un moment unique, entourée de ma famille et de mes proches. J'ai commencé à m'entraîner, encouragée par ma fille de 9 ans, et je suis prête à relever ce défi unique.

Porter la flamme est non seulement un honneur, mais aussi une responsabilité de représenter les valeurs des Jeux Olympiques et de montrer que tout le monde peut réaliser ses rêves avec courage et détermination.

Je suis impatiente de vivre cet événement et de le partager avec vous. Je vous donne rendez-vous après le 7 juin pour un retour d'expérience complet, avec toutes les anecdotes et leçons apprises en cours de route.

Merci d'avoir écouté cet épisode.

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  • Speaker #0

    Bonjour et bienvenue, je suis ravie de t'accueillir sur Exploration Soft Skills. Je suis Morgane Hornsperger, je suis une entrepreneuse créative depuis 2020. Je vais recevoir ici des invités inspirants qui tous les quinze jours ont partagé leur histoire. Toi, je t'invite à faire comme mes invités, un petit pas vers de nouvelles habitudes, pour un grand pas qui va développer des soft-skills. Ça va n'est que tout. Aujourd'hui, je vous propose un épisode solo où je vais vous raconter comment j'ai décidé de me challenger pour porter la flamme olympique. Vous n'êtes certainement pas sans savoir que la France accueille les Jeux Olympiques en 2024, Paris 2024, et donc c'est un sujet qui faisait partie des préoccupations de la classe de l'école de ma fille. À la rentrée scolaire, on a donc une réunion de classe où on nous explique que c'est le thème. des Jeux Olympiques qui a été choisi comme thème de classe. Ma fille est en CE2 et donc tout de suite elle se passionne pour la petite mascotte, la fridge olympique et paralympique. Et si vous avez un petit peu suivi mon parcours professionnel avant de devenir entrepreneuse, j'étais auxiliaire de vie scolaire, donc je travaillais avec des élèves en situation de handicap. Et je crois que cette fridge paralympique et tout ce qui allait autour de cette mascotte m'a beaucoup inspirée. Et je crois que c'est à ce moment-là qu'est née l'idée de peut-être faire quelque chose autour des Jeux Olympiques. On a donc regardé un petit peu où allait se passer l'Olympique, qu'est-ce qui allait se passer autour de ça. On s'est un peu documenté du coup avec ma... Et j'ai vu que la flamme passait dans ma ville de Bray. Alors ça, ça m'a beaucoup plu. On a regardé les dates, on l'a mise dans notre agenda. On a commencé à se dire qu'on allait voir la... Le projet de candidater pour la flamme est arrivé un petit peu plus tard quand j'ai compris que... Les porteurs de flammes étaient bien entendu des personnes du domaine du sport, coach, sportif, des personnes qui étaient encore en actuellement, qu'elles soient olympiques ou paralympiques. Et pour moi, au démarrage, les gens qui ont des stars, en fait, des gens connus ou pas connus, mais en tout cas des gens qui avaient fait quelque chose dans le domaine du sport. En faisant des petites recherches rapides, j'ai vite compris que c'était le cas, mais que ce n'était pas uniquement le cas. C'est-à-dire que la flamme olympique était également portée par toutes sortes d'autres humains. qui avaient fait des choses autres dans le domaine associatif, dans l'éducation, dans plein de domaines. Et j'ai remarqué que cette année, pour Paris 2024, ils étaient répartis, en fait, les porteurs de flammes en plusieurs sélections. C'est-à-dire que d'abord, il y a une partie des porteurs de flammes qui étaient choisis par le Conseil olympique, donc vraiment des sportifs, des gens qui étaient choisis par les fédérations sportives. qu'il y avait également des partenaires, et que ces partenaires qui étaient Coca-Cola, la Caisse d'épargne, entre autres, avaient aussi un certain nombre de porteurs de flammes qui étaient sélectionnés par eux, et que chacun de ces systèmes avait un étalonnage de candidature qui était un peu particulier. J'ai commencé à regarder, si des anonymes sont choisis, pourquoi pas tenter de poser une candidature. Je ne savais pas ce qu'il fallait faire, donc j'ai regardé. Je me suis rendu compte que c'était extrêmement simple de candidater, Mais le plus compliqué était de regrouper ses idées et de regrouper ses arguments. Parce que selon où est-ce que je candidatais, j'avais un nombre de mots pour motiver ma candidature qui était limitée à très très limitée. Et donc il fallait à la fois être précis, impactant et convaincant. Donc j'ai décidé de me faire accompagner par... L'intelligence artistique, c'est-à-dire que je me suis mis devant Chad Gepet et j'ai commencé à lui raconter un petit peu tout ce que j'avais fait dans ma vie et en quoi j'étais une porteuse de flamme idéale, en quoi tout mon parcours de vie, que ce soit en travaillant en tant qu'auxiliaire de vie scolaire, en tant que membre d'association, lutte pour l'intégration et pour toutes les égalités des femmes, que ce soit par mon activité entrepreneuriale. Je voulais en fait être... un peu une représentante de toutes les femmes qui ne rentrent pas dans les codes de la norme en termes de taille, couleur de peau, peut-être compétence sportive, compétence... qui se dévalorisent en fait, toutes ces femmes qui ne voient pas qu'elles sont absolument incroyables. En fait, c'était vraiment ça que je voulais montrer dans ma candidature, c'était que quand on croit à ce qu'on vit de faire, eh bien on peut y arriver. Et que les barrières, en fait, on se les met tout seul. C'est-à-dire que candidater pour moi, c'était aussi montrer que... Tout le monde pouvait y arriver en fait, qu'il suffisait de se donner un petit peu de courage et d'énergie et oser en fait se dire qu'on était capable de le faire. Et ça c'était pas quelque chose d'évident en fait pour moi. Je travaille vraiment énormément sur ça, sur ce challenge-là. C'est-à-dire que quand j'ai regardé les dates où les Jeux Olympiques étaient passés en France, je me suis rendu compte que la dernière fois qu'ils étaient passés c'était il y a 100 ans. Et que s'ils repassaient dans 50-70 ans, j'aurais pu... la capacité de porter la flamme, je ne serais plus du tout compétente pour faire ça. Donc, en fait, que si je voulais faire quelque chose de nouveau que je n'avais jamais fait, eh bien, si je voulais porter la flamme, c'était ma seule occasion de tenter ma chance. Donc, j'ai expliqué tout ça à l'intelligence artificielle. Je lui ai expliqué également que elle était, en fait, je l'ai mise dans une position du jury. C'est-à-dire que je lui ai expliqué qu'elle était... le jury de la flamme olympique, du conseil qui allait déterminer les candidatures qui étaient éligibles pour porter la flamme et que je souhaitais qu'elle étudie ma candidature et qu'on rédige ensemble la meilleure candidature possible dans le nombre de mots qui m'étaient imposés par le formulaire. Voilà donc comment, en travaillant un certain temps quand même avec mon intelligence artificielle, j'ai rédigé un petit courrier qui expliquait à la fois ce que j'avais fait, ce que j'avais envie de faire Et c'est pourquoi j'étais alignée avec les valeurs des Jeux Olympiques tout en n'étant pas une sportive. C'est-à-dire que tout ce que j'avais fait était des soft skills qui étaient transférables. C'est-à-dire que même si je n'avais jamais pratiqué beaucoup de sport, j'étais quand même une belle représentante des femmes et j'étais capable de porter la flamme olympique sur 200 mètres. Il faut quand même le dire qu'on n'est pas en train de porter la flamme sur plusieurs kilomètres. Le but c'est de marcher un peu vite. Elle se déplace à 4 km heure donc il faut quand même... avancer, mais on profite aussi. Donc le but n'est pas de faire avancer la flamme le plus vite possible, absolument pas. C'est de montrer que toutes les richesses de la France, en fait, chaque porteur de flamme va montrer un petit peu une richesse différente de la France. Et donc je voulais être une de... Voilà donc comment j'ai cliqué sur le bouton envoyer ma candidature un dimanche matin et que j'ai attendu. Et l'attente a été très longue. C'est-à-dire que moi, j'ai envoyé ma candidature au mois d'octobre. Ensuite, on a eu une information un petit peu au mois de novembre, comme quoi on devait éventuellement communiquer sur les réseaux sociaux. Donc, en fait, annoncer à notre communauté, à notre réseau, à notre fête, qu'on avait candidaté pour la flamme. Et là, on avait... carte blanche sur la façon dont on voulait annoncer qu'on avait candidaté pour la FLA. Et là, Mass of Skills Créativité avait beaucoup plus de place que dans le petit formulaire qu'on nous avait donné au démarrage. Donc je me suis recentrée sur, finalement, pourquoi je le faisais, et je suis revenue à ma fille, qui était vraiment, au démarrage, le moteur principal. Celle que je veux inspirer le plus, c'est ma fille. C'est-à-dire que je veux être la représentante de toutes ces femmes qui n'osent pas, mais je veux surtout être la preuve pour ma fille. de 8 ans et ma fille de 12 ans, que quand on se lance un challenge, aussi grand soit-il, aussi difficile soit-il, ou aussi futile ou autre, eh bien, on peut y arriver, en fait. Donc, du coup, nous avions réalisé... une petite fridge, parce qu'on reste quand même sur notre symbole de la fridge, une petite fridge en perles à souder. J'avais designé le modèle, j'étais allée faire des recherches et tout ça pour créer moi-même ce modèle en perles à souder qui n'existait pas sur le web. Donc on avait créé une petite fridge olympique. et elle avait fait en perles à souder également une petite flamme olympique. Et donc moi j'ai créé une petite vidéo où on voit les deux fridges en peluche, et à côté notre fridge faite en perles à souder, et avec ma main je pose la flamme sur cette petite fridge, n'existant que du coup, je souhaite être porteuse de flammes. J'ai partagé ça sur les réseaux sociaux, je ne sais pas si c'est ça qui a joué, franchement je n'ai aucune raison de croire que c'est ça ou de croire que c'est ma candidature, aussi bien c'était un tirage au sort, je ne sais absolument pas comment l'équipe de sélection a fait pour choisir les porteurs de flamme. Je vous dis juste comment moi j'ai procédé, et vraiment uniquement ça. J'ai donc posté mes stories, mes vidéos sur les réseaux sociaux, j'ai fait quelques stories parlées où j'expliquais vraiment ce que je viens de vous expliquer, pourquoi est-ce que je me challengeais là-dessus, pourquoi est-ce que je voulais montrer à toutes les femmes qu'elles en étaient capables, pourquoi est-ce que je voulais porter la flamme en Bretagne également. Enfin, tout ça, c'était hyper important pour moi. Et donc, on a attendu longtemps. J'ai même envoyé un mail à certains partenaires en leur disant est-ce que les résultats sont tombés, peut-être j'ai loupé un poste ou quelque chose. Et on m'a expliqué que les résultats tomberaient en janvier et qu'il fallait patienter. Donc, j'ai patienté. J'ai même presque oublié, c'est-à-dire que début janvier, j'ai dit à ma fille aînée, si on n'a pas de réponse dans quelques jours, sûrement on n'a pas été sélectionné. Il y a milliers de candidatures certainement. J'étais presque en train de me conditionner à l'échec alors que rien n'avait été décidé et rien ne disait que ce n'était pas fait. Un matin, je l'emmène au collège, l'aînée, et dans la voiture, j'entends que certains candidats, principalement des candidats issus de la fédération, ont reçu l'information qu'ils étaient porteurs de flammes et qu'on pensait avoir des noms qui circulaient de porteurs de flammes. et que tous les autres, que ce soit ceux des clubs ou ceux qui avaient candidaté par les partenaires, allaient recevoir l'informe. Aujourd'hui, on était lundi et je me suis dit, au moins on sera fixé. Je rentre chez moi et mon conjoint, je lui annonce que c'est aujourd'hui. Et là, il me dit, il y a eu combien de candidatures ? Et je lui dis, en l'occurrence Coca-Cola, ils ont reçu 15 000 candidatures. Il me regarde et il me dit, tu as une chance sur 15 000 d'être sélectionné Morgane. Je lui dis non, je n'ai pas une chance sur 15 000. Il y a beaucoup de porteurs de flammes, mais je suis d'accord avec toi. j'ai peu de chances d'être sélectionnée, mais tant que je n'ai pas reçu de message me disant que je ne suis pas sélectionnée, alors que ça peut se faire. Je pars faire mon activité du matin, je travaille toute la matinée, je reviens à mi-demi, on commence à se mettre à table, et là je me dis mais, et la flamme quoi ? Peut-être j'ai reçu un mail dans la matinée, je vais sur mon téléphone, et là je vois que j'ai reçu un mail de Coca-Cola, qui m'informe que j'ai été sélectionnée, dès l'objet du mail en fait, je sais que j'ai été sélectionnée, et donc... Je vais porter la flamme olympique. J'ouvre le mail et je comprends vraiment que j'ai été sélectionnée pour porter la flamme olympique. J'imprime le mail parce que j'ai besoin de l'avoir sur papier pour vraiment y croire et concrétiser le truc. Et donc je célèbre ça avec mon conjoint, mais je suis impatiente d'aller récupérer ma fille à l'école. Elle finit un peu tard ce soir-là, donc du coup à 5h30 je vais la chercher à l'école primaire et j'ai imprimé un petit papier sur lequel il y a écrit que je cours pour l'histoire, je suis sélectionnée pour porter la flamme au linge. Je lui donne ce papier et au début elle ne comprend pas, elle regarde le haut du message et elle croit que c'est elle qui a reçu un message et je lui dis non c'est moi qui lis ce qu'il y a écrit et là dans ses yeux elle comprend que j'ai été sélectionnée pour la flamme et que je vais porter la flamme. On est toutes les deux hyper contentes, hyper heureuses de partager ce moment-là et elle décide. de venir avec moi chez le fleuriste pour qu'on s'achète une rose. Une rose pour célébrer la flamme. Donc elle m'offre une rose. Le lendemain, on doit commencer à communiquer autour de nous et sur les réseaux sociaux en annonçant qu'on est porteur de flammes. Et on nous donne un petit kit de communication. Et donc je commence à rédiger un poste. Toujours avec l'aide de mon assistant, le chat GPT. pour annoncer à mon réseau que j'ai été sélectionnée et pourquoi je suis heureuse et fière de cet honneur que j'ai de peut-être porter la flamme dans ma région. Franchement, je n'en sais rien du tout. Je ne sais pas du tout où je vais porter la flamme à ce moment-là. Mais je sais qu'à un moment donné, entre mai et juillet, je vais porter la flamme olympique sur 200 mètres quelque part en France. Et là, je reçois énormément de commentaires de soutien, énormément de gens qui sont... impressionnée, de gens qui sont inspirés par le parcours, par le fait que je porte la flamme. Alors que moi, franchement, je n'ai pas été championne du monde, je n'ai pas fait de choses extraordinaires en matière sportive. Je veux dire, peut-être en sport du cerveau, je fais en sorte de faire rayonner le maximum les sports du cerveau, mais en sport, je veux dire, je ne suis pas du tout une grande sportive. Mais je prends cette opportunité de porter la flamme comme un challenge pour justement apprendre. Ce que c'est que courir ? Ce que c'est courir pour faire aller la flamme de Olympie, donc où elle part, elle va être allumée à Olympie, elle va partir à Athènes, puis de Athènes elle va voyager jusque dans toute la France et les Dômes pour revenir être allumée à Paris lors de la cérémonie d'inauguration des Jeux Olympiques puis Paralympiques. Donc pour moi c'était un symbole tellement important, tellement fort. L'idée de me dire que depuis des millénaires et des millénaires, les Grecs de l'Antiquité déjà faisaient voyager la flamme pour commencer les Jeux Olympiques, c'était très très très important pour moi, le symbole, vous savez à quel point les métaphores sont importantes pour moi. Et donc porter la flamme, c'était véhiculer toutes les particularités de la France et de la particularité des valeurs que transfèrent les Jeux Olympiques. Et donc du coup, j'étais ravie d'être une de ces petites personnes qui va contribuer telle une chaîne, vraiment l'un après l'autre, 200 mètres après 200 mètres, à faire la distance Olympie, la France entière et Paris pour allumer la flûte. Voilà donc où j'en suis aujourd'hui, on est fin janvier, je vais me challenger moi pour apprendre à courir et à ne pas m'essouffler. quand j'aurai la flamme entre les mains, car évidemment qu'il va falloir courir, évidemment qu'il ne fait pas toujours beau, donc on espère que le soleil sera avec nous le jour où la flamme viendra à Brest, mais peut-être que la météo ne sera pas avec nous, on n'en sait rien, donc il faut que je sois capable de relever ce challenge par toutes les conditions météorologiques. Et donc voilà où j'en suis aujourd'hui, à me féliciter. d'avoir passé cette étape-là, à me préparer à aller vers la suite. On en saura plus au mois de mars. Donc j'ai décidé d'enregistrer cet épisode en plusieurs morceaux pour que vous ayez l'intégralité du voyage. Donc là, je vous laisse fin janvier et je vous retrouve plus tard de mon voyage avec la flamme olympique. Nous sommes le 13 mars 2024 et ce soir j'ai reçu un message dans ma boîte mail m'indiquant que je vais porter la flamme olympique le 7 juin sur le tronçon de Vannes à Brest. Je suis extrêmement heureuse de pouvoir porter la flamme sur mes terres bretonnes en Finistère parce que ça veut également dire que ma famille va pouvoir être près de moi et m'applaudir. et immortaliser, faire des photos et des films de cet événement. Je suis ravie de vous faire ce dernier petit bout d'enregistrement car je viens d'avoir la nouvelle par mail comme quoi je vais porter la flamme olympique à Plougastel d'Aoulas. Et non, ce ne sera pas à Brest. Ce qui me rend très heureuse, c'est que la flamme va passer à Plougastel d'Aoulas à 11h50 le matin et qu'elle passera à Brest à 17h50. Ce qui veut dire que je vais pouvoir faire passer la flamme olympique à 11h50 à Plougastel d'Aoulas et que je pourrais la revoir passer à Brest, juste à côté de chez moi, à 17h50. Et peut-être même que je pourrais assister à l'allumage du chaudron par Laurie Tillman et à la mise à bord du bateau d'Armel Le Cleach. Je me dis que ça me met moins la pression finalement de porter la flamme à Plougastel d'Aolas. J'ai envie de me dire qu'il y aura peut-être moins de monde, que ce sera peut-être moins la foule et que les gens qui m'aiment et qui veulent venir me soutenir vont pouvoir... plus me voir de plus près et profiter plus avec moi. Je suis vraiment ravie parce que, en plus de mon conjoint, mes filles, mon papa, il y aura d'autres personnes de ma famille et plein de gens qui se sont manifestés, que ce soit dans mon entourage professionnel, associatif, et qui vont venir me voir à Plougastel pour qui ça résonne et qui me font la grande joie de m'accompagner ce jour-là. Une chose est sûre, ça va être un instant unique. Et je continue à me préparer pour ça avec ma coach préférée qui est ma fille de 9 ans qui m'entraîne à courir autour du terrain. On va d'ailleurs prochainement ajouter une petite subtilité, c'est qu'on va s'entraîner à courir avec une bouteille d'eau d'1,5 litre parce que la torche pèse un peu plus d'1,2 kg et donc du coup... eh bien en portant 1,5 litre, je vais m'entraîner et pouvoir peut-être un petit peu avoir plus d'assurance quand ce sera la flamme que j'aurai à porter. Je vais porter la flamme dans un peu moins de 15 jours à l'heure où je vous parle. L'épisode sera diffusé une semaine avant que je porte la flamme. Et j'ai pu déjà, du coup, observer les premiers porteurs de flammes. Et j'ai pu constater que selon l'endroit, selon la disposition des lieux... Et bien certains courent mais la plupart marchent ou trottinent gentiment pour que les gens qui sont venus les applaudir et qui sont venus voir passer la flamme olympique puissent également en profiter. Je n'ai pas encore plus d'informations concernant le lieu exact où je vais porter la flamme, mais je sais que je vais recevoir une convocation sous peu. Une chose est sûre, c'est que je suis sereine, je sais que ça va bien se passer, l'organisation est vraiment rodée, c'est vraiment hyper bien calibré. J'ai juste très hâte de savoir qui va être le porteur de flamme juste avant moi et qui sera celui ou celle juste après moi. J'ai vraiment l'envie... de rencontrer ces personnes qui ont fait cette même aventure en parallèle de moi et qui habitent peut-être juste à côté de chez moi. Donc je suis hyper impatiente. J'espère qu'on sera invité à la fête à Brest parce qu'évidemment qu'à Brest, il va y avoir toutes les stars, toutes ces femmes et hommes que j'admire et qui sont des Bretons et qui seront à Brest. Mais je me dis que la fête, elle va surtout être au sein de ma famille et dans les yeux de mes enfants. et de ceux que j'aime. J'ai vraiment hâte de vivre cet événement, maintenant qu'on est si proches. Pour vous dire à quel point c'est bien organisé, on nous a, dès le début, demandé nos tailles, on nous a donné tout un gabarit pour prendre nos mesures, afin que nous ayons la tenue officielle du porteur de flammes, qui est une tenue blanche. Je crois que ça a été designé par Decathlon, si je ne me trompe pas. En tout cas, c'est eux qui sont chargés de la logistique de ce truc-là. Et donc, on va tous être habillés pareil. et je me suis procuré une paire de baskets blanches pour être au plus proche de la tenue blanche, et je suis impatiente de courir avec mes baskets. Je sais que je vais repartir en plus de tous les souvenirs que je vais avoir dans mon cœur, et dans les photos et les vidéos que vont faire les gens qui seront là, je vais recevoir un petit présent d'après ce que l'on m'a expliqué dans le mail, qui est le centre de la torche de flamme. Donc c'est en fait la partie brillante qui est entre la partie haute et la partie basse et qui sera gravée avec les informations comme quoi j'ai été porteuse de flamme de la flamme de Paris 2024. Et certainement que je vous en dirai plus dans le prochain épisode parce que j'ai décidé d'arrêter cet épisode ici pour que vous ayez l'avant préparation, la candidature et... que ensuite je refasse un épisode pour vous raconter comment ça s'est passé dans les vrais faits. Qu'est-ce qui s'est passé ? Qui est-ce que j'ai rencontré ? Comment ça se passe en fait ? Un relais de flamme olympique, en tout cas comment ça s'est passé pour moi à Plougastel d'Aoulas et comment est-ce qu'on participe à un événement humain aussi grand que ça parce qu'il faut savoir que la torche olympique est considérée comme un chef d'état, donc c'est quand même pas rien. Et... J'aimerais aussi vous faire un retour d'expérience, soft skills évidemment, sur ce que j'ai découvert sur moi, sur les soft skills que j'ai aussi développé avec cette expérience, et plus une analyse à près, à froid, entre guillemets. Mais je suis ravie d'avoir documenté cette expérience parce que c'est vraiment un souvenir qui va rester pour moi, et le fait de l'avoir partagé avec vous, c'est une très grande joie. En tout cas... Si vous êtes dans le secteur, je vous invite à venir me saluer le 7 juin à Plougastel. Quelque part, je serai là avec la torche. Je vous invite également à faire en sorte de réserver le soleil, parce que ce serait vraiment beaucoup plus sympa de porter la torche. Partant beau que sous la pluie, mais comme on est des Bretons, on sortira dans tous les cas. Moi, en tout cas, je suis hyper impatiente de vivre cet événement. Je me dis que ça va vraiment être quelque chose d'extraordinaire. Je vous donne rendez-vous après l'événement et je vous invite à commenter un maximum cet épisode pour faire un max de buzz. Merci beaucoup ! Je te remercie d'avoir écouté cet épisode. On se retrouve dans 15 jours. Si cet épisode t'a plu, je serais ravie de lire ton commentaire et de voir ton like. Toi aussi, tu peux faire rayonner les soft skills en partageant cet épisode. Et pour continuer à les explorer, tu peux t'abonner à cette chaîne ou me retrouver sur tous mes réseaux sociaux sous le nom Morgane Ansperger ou Morgane Facilitation. Je te souhaite une très belle journée. A très vite !

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Bonjour et bienvenue sur Exploration Soft Skills ! Je suis Morgane Hornsperger, entrepreneuse créative depuis 2020, et je suis ravie de vous accueillir aujourd'hui pour un épisode solo très spécial.

D'habitude, je reçois ici des invités inspirants qui partagent leur histoire et leurs expériences, mais aujourd'hui, je vais vous parler d'un challenge personnel : ma décision de candidater pour porter la flamme olympique pour Paris 2024.

Tout a commencé avec ma fille , les jeux olympiques sont le thème de l'année dans sa classe de CE2. Ayant travaillé comme auxiliaire de vie scolaire, j'ai été touchée par la mascotte paralympique et l'esprit des Jeux. C'est ainsi que j'ai commencé à envisager de participer à cet événement . En faisant des recherches, j'ai découvert que le relais de la flamme olympique était ouvert à des personnes de tous horizons et pas seulement des sportifs.

Avec l'aide de l'intelligence artificielle, j'ai rédigé une candidature pour montrer en quoi mon parcours de vie, mon travail associatif et entrepreneurial, et mon engagement pour l'inclusion et l'égalité faisaient de moi une candidate potentielle. J'ai expliqué pourquoi je souhaitais porter la flamme : pour inspirer non seulement ma fille, mais aussi toutes les femmes qui doutent de leurs capacités.

J'ai soumis ma candidature en octobre et, après une longue attente et quelques initiatives créatives sur les réseaux sociaux, j'ai finalement reçu la nouvelle en janvier : j'avais été sélectionnée pour porter la flamme olympique ! C'était une immense joie de partager cette nouvelle avec ma famille, et surtout avec ma fille, la source de mon inspiration.

Le 7 juin, je porterai la flamme olympique à Plougastel-Daoulas. Ce sera un moment unique, entourée de ma famille et de mes proches. J'ai commencé à m'entraîner, encouragée par ma fille de 9 ans, et je suis prête à relever ce défi unique.

Porter la flamme est non seulement un honneur, mais aussi une responsabilité de représenter les valeurs des Jeux Olympiques et de montrer que tout le monde peut réaliser ses rêves avec courage et détermination.

Je suis impatiente de vivre cet événement et de le partager avec vous. Je vous donne rendez-vous après le 7 juin pour un retour d'expérience complet, avec toutes les anecdotes et leçons apprises en cours de route.

Merci d'avoir écouté cet épisode.

N'hésitez pas à commenter, liker, et partager pour faire rayonner les soft skills. Abonnez-vous à cette chaîne ou retrouvez-moi sur les réseaux sociaux sous le nom Morgane Hornsperger ou Morgane Facilitation. Je vous souhaite une très belle journée et à bientôt pour de nouvelles explorations des soft skills !

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Musique du générique produite par Marvin Marchand  😎

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    Bonjour et bienvenue, je suis ravie de t'accueillir sur Exploration Soft Skills. Je suis Morgane Hornsperger, je suis une entrepreneuse créative depuis 2020. Je vais recevoir ici des invités inspirants qui tous les quinze jours ont partagé leur histoire. Toi, je t'invite à faire comme mes invités, un petit pas vers de nouvelles habitudes, pour un grand pas qui va développer des soft-skills. Ça va n'est que tout. Aujourd'hui, je vous propose un épisode solo où je vais vous raconter comment j'ai décidé de me challenger pour porter la flamme olympique. Vous n'êtes certainement pas sans savoir que la France accueille les Jeux Olympiques en 2024, Paris 2024, et donc c'est un sujet qui faisait partie des préoccupations de la classe de l'école de ma fille. À la rentrée scolaire, on a donc une réunion de classe où on nous explique que c'est le thème. des Jeux Olympiques qui a été choisi comme thème de classe. Ma fille est en CE2 et donc tout de suite elle se passionne pour la petite mascotte, la fridge olympique et paralympique. Et si vous avez un petit peu suivi mon parcours professionnel avant de devenir entrepreneuse, j'étais auxiliaire de vie scolaire, donc je travaillais avec des élèves en situation de handicap. Et je crois que cette fridge paralympique et tout ce qui allait autour de cette mascotte m'a beaucoup inspirée. Et je crois que c'est à ce moment-là qu'est née l'idée de peut-être faire quelque chose autour des Jeux Olympiques. On a donc regardé un petit peu où allait se passer l'Olympique, qu'est-ce qui allait se passer autour de ça. On s'est un peu documenté du coup avec ma... Et j'ai vu que la flamme passait dans ma ville de Bray. Alors ça, ça m'a beaucoup plu. On a regardé les dates, on l'a mise dans notre agenda. On a commencé à se dire qu'on allait voir la... Le projet de candidater pour la flamme est arrivé un petit peu plus tard quand j'ai compris que... Les porteurs de flammes étaient bien entendu des personnes du domaine du sport, coach, sportif, des personnes qui étaient encore en actuellement, qu'elles soient olympiques ou paralympiques. Et pour moi, au démarrage, les gens qui ont des stars, en fait, des gens connus ou pas connus, mais en tout cas des gens qui avaient fait quelque chose dans le domaine du sport. En faisant des petites recherches rapides, j'ai vite compris que c'était le cas, mais que ce n'était pas uniquement le cas. C'est-à-dire que la flamme olympique était également portée par toutes sortes d'autres humains. qui avaient fait des choses autres dans le domaine associatif, dans l'éducation, dans plein de domaines. Et j'ai remarqué que cette année, pour Paris 2024, ils étaient répartis, en fait, les porteurs de flammes en plusieurs sélections. C'est-à-dire que d'abord, il y a une partie des porteurs de flammes qui étaient choisis par le Conseil olympique, donc vraiment des sportifs, des gens qui étaient choisis par les fédérations sportives. qu'il y avait également des partenaires, et que ces partenaires qui étaient Coca-Cola, la Caisse d'épargne, entre autres, avaient aussi un certain nombre de porteurs de flammes qui étaient sélectionnés par eux, et que chacun de ces systèmes avait un étalonnage de candidature qui était un peu particulier. J'ai commencé à regarder, si des anonymes sont choisis, pourquoi pas tenter de poser une candidature. Je ne savais pas ce qu'il fallait faire, donc j'ai regardé. Je me suis rendu compte que c'était extrêmement simple de candidater, Mais le plus compliqué était de regrouper ses idées et de regrouper ses arguments. Parce que selon où est-ce que je candidatais, j'avais un nombre de mots pour motiver ma candidature qui était limitée à très très limitée. Et donc il fallait à la fois être précis, impactant et convaincant. Donc j'ai décidé de me faire accompagner par... L'intelligence artistique, c'est-à-dire que je me suis mis devant Chad Gepet et j'ai commencé à lui raconter un petit peu tout ce que j'avais fait dans ma vie et en quoi j'étais une porteuse de flamme idéale, en quoi tout mon parcours de vie, que ce soit en travaillant en tant qu'auxiliaire de vie scolaire, en tant que membre d'association, lutte pour l'intégration et pour toutes les égalités des femmes, que ce soit par mon activité entrepreneuriale. Je voulais en fait être... un peu une représentante de toutes les femmes qui ne rentrent pas dans les codes de la norme en termes de taille, couleur de peau, peut-être compétence sportive, compétence... qui se dévalorisent en fait, toutes ces femmes qui ne voient pas qu'elles sont absolument incroyables. En fait, c'était vraiment ça que je voulais montrer dans ma candidature, c'était que quand on croit à ce qu'on vit de faire, eh bien on peut y arriver. Et que les barrières, en fait, on se les met tout seul. C'est-à-dire que candidater pour moi, c'était aussi montrer que... Tout le monde pouvait y arriver en fait, qu'il suffisait de se donner un petit peu de courage et d'énergie et oser en fait se dire qu'on était capable de le faire. Et ça c'était pas quelque chose d'évident en fait pour moi. Je travaille vraiment énormément sur ça, sur ce challenge-là. C'est-à-dire que quand j'ai regardé les dates où les Jeux Olympiques étaient passés en France, je me suis rendu compte que la dernière fois qu'ils étaient passés c'était il y a 100 ans. Et que s'ils repassaient dans 50-70 ans, j'aurais pu... la capacité de porter la flamme, je ne serais plus du tout compétente pour faire ça. Donc, en fait, que si je voulais faire quelque chose de nouveau que je n'avais jamais fait, eh bien, si je voulais porter la flamme, c'était ma seule occasion de tenter ma chance. Donc, j'ai expliqué tout ça à l'intelligence artificielle. Je lui ai expliqué également que elle était, en fait, je l'ai mise dans une position du jury. C'est-à-dire que je lui ai expliqué qu'elle était... le jury de la flamme olympique, du conseil qui allait déterminer les candidatures qui étaient éligibles pour porter la flamme et que je souhaitais qu'elle étudie ma candidature et qu'on rédige ensemble la meilleure candidature possible dans le nombre de mots qui m'étaient imposés par le formulaire. Voilà donc comment, en travaillant un certain temps quand même avec mon intelligence artificielle, j'ai rédigé un petit courrier qui expliquait à la fois ce que j'avais fait, ce que j'avais envie de faire Et c'est pourquoi j'étais alignée avec les valeurs des Jeux Olympiques tout en n'étant pas une sportive. C'est-à-dire que tout ce que j'avais fait était des soft skills qui étaient transférables. C'est-à-dire que même si je n'avais jamais pratiqué beaucoup de sport, j'étais quand même une belle représentante des femmes et j'étais capable de porter la flamme olympique sur 200 mètres. Il faut quand même le dire qu'on n'est pas en train de porter la flamme sur plusieurs kilomètres. Le but c'est de marcher un peu vite. Elle se déplace à 4 km heure donc il faut quand même... avancer, mais on profite aussi. Donc le but n'est pas de faire avancer la flamme le plus vite possible, absolument pas. C'est de montrer que toutes les richesses de la France, en fait, chaque porteur de flamme va montrer un petit peu une richesse différente de la France. Et donc je voulais être une de... Voilà donc comment j'ai cliqué sur le bouton envoyer ma candidature un dimanche matin et que j'ai attendu. Et l'attente a été très longue. C'est-à-dire que moi, j'ai envoyé ma candidature au mois d'octobre. Ensuite, on a eu une information un petit peu au mois de novembre, comme quoi on devait éventuellement communiquer sur les réseaux sociaux. Donc, en fait, annoncer à notre communauté, à notre réseau, à notre fête, qu'on avait candidaté pour la flamme. Et là, on avait... carte blanche sur la façon dont on voulait annoncer qu'on avait candidaté pour la FLA. Et là, Mass of Skills Créativité avait beaucoup plus de place que dans le petit formulaire qu'on nous avait donné au démarrage. Donc je me suis recentrée sur, finalement, pourquoi je le faisais, et je suis revenue à ma fille, qui était vraiment, au démarrage, le moteur principal. Celle que je veux inspirer le plus, c'est ma fille. C'est-à-dire que je veux être la représentante de toutes ces femmes qui n'osent pas, mais je veux surtout être la preuve pour ma fille. de 8 ans et ma fille de 12 ans, que quand on se lance un challenge, aussi grand soit-il, aussi difficile soit-il, ou aussi futile ou autre, eh bien, on peut y arriver, en fait. Donc, du coup, nous avions réalisé... une petite fridge, parce qu'on reste quand même sur notre symbole de la fridge, une petite fridge en perles à souder. J'avais designé le modèle, j'étais allée faire des recherches et tout ça pour créer moi-même ce modèle en perles à souder qui n'existait pas sur le web. Donc on avait créé une petite fridge olympique. et elle avait fait en perles à souder également une petite flamme olympique. Et donc moi j'ai créé une petite vidéo où on voit les deux fridges en peluche, et à côté notre fridge faite en perles à souder, et avec ma main je pose la flamme sur cette petite fridge, n'existant que du coup, je souhaite être porteuse de flammes. J'ai partagé ça sur les réseaux sociaux, je ne sais pas si c'est ça qui a joué, franchement je n'ai aucune raison de croire que c'est ça ou de croire que c'est ma candidature, aussi bien c'était un tirage au sort, je ne sais absolument pas comment l'équipe de sélection a fait pour choisir les porteurs de flamme. Je vous dis juste comment moi j'ai procédé, et vraiment uniquement ça. J'ai donc posté mes stories, mes vidéos sur les réseaux sociaux, j'ai fait quelques stories parlées où j'expliquais vraiment ce que je viens de vous expliquer, pourquoi est-ce que je me challengeais là-dessus, pourquoi est-ce que je voulais montrer à toutes les femmes qu'elles en étaient capables, pourquoi est-ce que je voulais porter la flamme en Bretagne également. Enfin, tout ça, c'était hyper important pour moi. Et donc, on a attendu longtemps. J'ai même envoyé un mail à certains partenaires en leur disant est-ce que les résultats sont tombés, peut-être j'ai loupé un poste ou quelque chose. Et on m'a expliqué que les résultats tomberaient en janvier et qu'il fallait patienter. Donc, j'ai patienté. J'ai même presque oublié, c'est-à-dire que début janvier, j'ai dit à ma fille aînée, si on n'a pas de réponse dans quelques jours, sûrement on n'a pas été sélectionné. Il y a milliers de candidatures certainement. J'étais presque en train de me conditionner à l'échec alors que rien n'avait été décidé et rien ne disait que ce n'était pas fait. Un matin, je l'emmène au collège, l'aînée, et dans la voiture, j'entends que certains candidats, principalement des candidats issus de la fédération, ont reçu l'information qu'ils étaient porteurs de flammes et qu'on pensait avoir des noms qui circulaient de porteurs de flammes. et que tous les autres, que ce soit ceux des clubs ou ceux qui avaient candidaté par les partenaires, allaient recevoir l'informe. Aujourd'hui, on était lundi et je me suis dit, au moins on sera fixé. Je rentre chez moi et mon conjoint, je lui annonce que c'est aujourd'hui. Et là, il me dit, il y a eu combien de candidatures ? Et je lui dis, en l'occurrence Coca-Cola, ils ont reçu 15 000 candidatures. Il me regarde et il me dit, tu as une chance sur 15 000 d'être sélectionné Morgane. Je lui dis non, je n'ai pas une chance sur 15 000. Il y a beaucoup de porteurs de flammes, mais je suis d'accord avec toi. j'ai peu de chances d'être sélectionnée, mais tant que je n'ai pas reçu de message me disant que je ne suis pas sélectionnée, alors que ça peut se faire. Je pars faire mon activité du matin, je travaille toute la matinée, je reviens à mi-demi, on commence à se mettre à table, et là je me dis mais, et la flamme quoi ? Peut-être j'ai reçu un mail dans la matinée, je vais sur mon téléphone, et là je vois que j'ai reçu un mail de Coca-Cola, qui m'informe que j'ai été sélectionnée, dès l'objet du mail en fait, je sais que j'ai été sélectionnée, et donc... Je vais porter la flamme olympique. J'ouvre le mail et je comprends vraiment que j'ai été sélectionnée pour porter la flamme olympique. J'imprime le mail parce que j'ai besoin de l'avoir sur papier pour vraiment y croire et concrétiser le truc. Et donc je célèbre ça avec mon conjoint, mais je suis impatiente d'aller récupérer ma fille à l'école. Elle finit un peu tard ce soir-là, donc du coup à 5h30 je vais la chercher à l'école primaire et j'ai imprimé un petit papier sur lequel il y a écrit que je cours pour l'histoire, je suis sélectionnée pour porter la flamme au linge. Je lui donne ce papier et au début elle ne comprend pas, elle regarde le haut du message et elle croit que c'est elle qui a reçu un message et je lui dis non c'est moi qui lis ce qu'il y a écrit et là dans ses yeux elle comprend que j'ai été sélectionnée pour la flamme et que je vais porter la flamme. On est toutes les deux hyper contentes, hyper heureuses de partager ce moment-là et elle décide. de venir avec moi chez le fleuriste pour qu'on s'achète une rose. Une rose pour célébrer la flamme. Donc elle m'offre une rose. Le lendemain, on doit commencer à communiquer autour de nous et sur les réseaux sociaux en annonçant qu'on est porteur de flammes. Et on nous donne un petit kit de communication. Et donc je commence à rédiger un poste. Toujours avec l'aide de mon assistant, le chat GPT. pour annoncer à mon réseau que j'ai été sélectionnée et pourquoi je suis heureuse et fière de cet honneur que j'ai de peut-être porter la flamme dans ma région. Franchement, je n'en sais rien du tout. Je ne sais pas du tout où je vais porter la flamme à ce moment-là. Mais je sais qu'à un moment donné, entre mai et juillet, je vais porter la flamme olympique sur 200 mètres quelque part en France. Et là, je reçois énormément de commentaires de soutien, énormément de gens qui sont... impressionnée, de gens qui sont inspirés par le parcours, par le fait que je porte la flamme. Alors que moi, franchement, je n'ai pas été championne du monde, je n'ai pas fait de choses extraordinaires en matière sportive. Je veux dire, peut-être en sport du cerveau, je fais en sorte de faire rayonner le maximum les sports du cerveau, mais en sport, je veux dire, je ne suis pas du tout une grande sportive. Mais je prends cette opportunité de porter la flamme comme un challenge pour justement apprendre. Ce que c'est que courir ? Ce que c'est courir pour faire aller la flamme de Olympie, donc où elle part, elle va être allumée à Olympie, elle va partir à Athènes, puis de Athènes elle va voyager jusque dans toute la France et les Dômes pour revenir être allumée à Paris lors de la cérémonie d'inauguration des Jeux Olympiques puis Paralympiques. Donc pour moi c'était un symbole tellement important, tellement fort. L'idée de me dire que depuis des millénaires et des millénaires, les Grecs de l'Antiquité déjà faisaient voyager la flamme pour commencer les Jeux Olympiques, c'était très très très important pour moi, le symbole, vous savez à quel point les métaphores sont importantes pour moi. Et donc porter la flamme, c'était véhiculer toutes les particularités de la France et de la particularité des valeurs que transfèrent les Jeux Olympiques. Et donc du coup, j'étais ravie d'être une de ces petites personnes qui va contribuer telle une chaîne, vraiment l'un après l'autre, 200 mètres après 200 mètres, à faire la distance Olympie, la France entière et Paris pour allumer la flûte. Voilà donc où j'en suis aujourd'hui, on est fin janvier, je vais me challenger moi pour apprendre à courir et à ne pas m'essouffler. quand j'aurai la flamme entre les mains, car évidemment qu'il va falloir courir, évidemment qu'il ne fait pas toujours beau, donc on espère que le soleil sera avec nous le jour où la flamme viendra à Brest, mais peut-être que la météo ne sera pas avec nous, on n'en sait rien, donc il faut que je sois capable de relever ce challenge par toutes les conditions météorologiques. Et donc voilà où j'en suis aujourd'hui, à me féliciter. d'avoir passé cette étape-là, à me préparer à aller vers la suite. On en saura plus au mois de mars. Donc j'ai décidé d'enregistrer cet épisode en plusieurs morceaux pour que vous ayez l'intégralité du voyage. Donc là, je vous laisse fin janvier et je vous retrouve plus tard de mon voyage avec la flamme olympique. Nous sommes le 13 mars 2024 et ce soir j'ai reçu un message dans ma boîte mail m'indiquant que je vais porter la flamme olympique le 7 juin sur le tronçon de Vannes à Brest. Je suis extrêmement heureuse de pouvoir porter la flamme sur mes terres bretonnes en Finistère parce que ça veut également dire que ma famille va pouvoir être près de moi et m'applaudir. et immortaliser, faire des photos et des films de cet événement. Je suis ravie de vous faire ce dernier petit bout d'enregistrement car je viens d'avoir la nouvelle par mail comme quoi je vais porter la flamme olympique à Plougastel d'Aoulas. Et non, ce ne sera pas à Brest. Ce qui me rend très heureuse, c'est que la flamme va passer à Plougastel d'Aoulas à 11h50 le matin et qu'elle passera à Brest à 17h50. Ce qui veut dire que je vais pouvoir faire passer la flamme olympique à 11h50 à Plougastel d'Aoulas et que je pourrais la revoir passer à Brest, juste à côté de chez moi, à 17h50. Et peut-être même que je pourrais assister à l'allumage du chaudron par Laurie Tillman et à la mise à bord du bateau d'Armel Le Cleach. Je me dis que ça me met moins la pression finalement de porter la flamme à Plougastel d'Aolas. J'ai envie de me dire qu'il y aura peut-être moins de monde, que ce sera peut-être moins la foule et que les gens qui m'aiment et qui veulent venir me soutenir vont pouvoir... plus me voir de plus près et profiter plus avec moi. Je suis vraiment ravie parce que, en plus de mon conjoint, mes filles, mon papa, il y aura d'autres personnes de ma famille et plein de gens qui se sont manifestés, que ce soit dans mon entourage professionnel, associatif, et qui vont venir me voir à Plougastel pour qui ça résonne et qui me font la grande joie de m'accompagner ce jour-là. Une chose est sûre, ça va être un instant unique. Et je continue à me préparer pour ça avec ma coach préférée qui est ma fille de 9 ans qui m'entraîne à courir autour du terrain. On va d'ailleurs prochainement ajouter une petite subtilité, c'est qu'on va s'entraîner à courir avec une bouteille d'eau d'1,5 litre parce que la torche pèse un peu plus d'1,2 kg et donc du coup... eh bien en portant 1,5 litre, je vais m'entraîner et pouvoir peut-être un petit peu avoir plus d'assurance quand ce sera la flamme que j'aurai à porter. Je vais porter la flamme dans un peu moins de 15 jours à l'heure où je vous parle. L'épisode sera diffusé une semaine avant que je porte la flamme. Et j'ai pu déjà, du coup, observer les premiers porteurs de flammes. Et j'ai pu constater que selon l'endroit, selon la disposition des lieux... Et bien certains courent mais la plupart marchent ou trottinent gentiment pour que les gens qui sont venus les applaudir et qui sont venus voir passer la flamme olympique puissent également en profiter. Je n'ai pas encore plus d'informations concernant le lieu exact où je vais porter la flamme, mais je sais que je vais recevoir une convocation sous peu. Une chose est sûre, c'est que je suis sereine, je sais que ça va bien se passer, l'organisation est vraiment rodée, c'est vraiment hyper bien calibré. J'ai juste très hâte de savoir qui va être le porteur de flamme juste avant moi et qui sera celui ou celle juste après moi. J'ai vraiment l'envie... de rencontrer ces personnes qui ont fait cette même aventure en parallèle de moi et qui habitent peut-être juste à côté de chez moi. Donc je suis hyper impatiente. J'espère qu'on sera invité à la fête à Brest parce qu'évidemment qu'à Brest, il va y avoir toutes les stars, toutes ces femmes et hommes que j'admire et qui sont des Bretons et qui seront à Brest. Mais je me dis que la fête, elle va surtout être au sein de ma famille et dans les yeux de mes enfants. et de ceux que j'aime. J'ai vraiment hâte de vivre cet événement, maintenant qu'on est si proches. Pour vous dire à quel point c'est bien organisé, on nous a, dès le début, demandé nos tailles, on nous a donné tout un gabarit pour prendre nos mesures, afin que nous ayons la tenue officielle du porteur de flammes, qui est une tenue blanche. Je crois que ça a été designé par Decathlon, si je ne me trompe pas. En tout cas, c'est eux qui sont chargés de la logistique de ce truc-là. Et donc, on va tous être habillés pareil. et je me suis procuré une paire de baskets blanches pour être au plus proche de la tenue blanche, et je suis impatiente de courir avec mes baskets. Je sais que je vais repartir en plus de tous les souvenirs que je vais avoir dans mon cœur, et dans les photos et les vidéos que vont faire les gens qui seront là, je vais recevoir un petit présent d'après ce que l'on m'a expliqué dans le mail, qui est le centre de la torche de flamme. Donc c'est en fait la partie brillante qui est entre la partie haute et la partie basse et qui sera gravée avec les informations comme quoi j'ai été porteuse de flamme de la flamme de Paris 2024. Et certainement que je vous en dirai plus dans le prochain épisode parce que j'ai décidé d'arrêter cet épisode ici pour que vous ayez l'avant préparation, la candidature et... que ensuite je refasse un épisode pour vous raconter comment ça s'est passé dans les vrais faits. Qu'est-ce qui s'est passé ? Qui est-ce que j'ai rencontré ? Comment ça se passe en fait ? Un relais de flamme olympique, en tout cas comment ça s'est passé pour moi à Plougastel d'Aoulas et comment est-ce qu'on participe à un événement humain aussi grand que ça parce qu'il faut savoir que la torche olympique est considérée comme un chef d'état, donc c'est quand même pas rien. Et... J'aimerais aussi vous faire un retour d'expérience, soft skills évidemment, sur ce que j'ai découvert sur moi, sur les soft skills que j'ai aussi développé avec cette expérience, et plus une analyse à près, à froid, entre guillemets. Mais je suis ravie d'avoir documenté cette expérience parce que c'est vraiment un souvenir qui va rester pour moi, et le fait de l'avoir partagé avec vous, c'est une très grande joie. En tout cas... Si vous êtes dans le secteur, je vous invite à venir me saluer le 7 juin à Plougastel. Quelque part, je serai là avec la torche. Je vous invite également à faire en sorte de réserver le soleil, parce que ce serait vraiment beaucoup plus sympa de porter la torche. Partant beau que sous la pluie, mais comme on est des Bretons, on sortira dans tous les cas. Moi, en tout cas, je suis hyper impatiente de vivre cet événement. Je me dis que ça va vraiment être quelque chose d'extraordinaire. Je vous donne rendez-vous après l'événement et je vous invite à commenter un maximum cet épisode pour faire un max de buzz. Merci beaucoup ! Je te remercie d'avoir écouté cet épisode. On se retrouve dans 15 jours. Si cet épisode t'a plu, je serais ravie de lire ton commentaire et de voir ton like. Toi aussi, tu peux faire rayonner les soft skills en partageant cet épisode. Et pour continuer à les explorer, tu peux t'abonner à cette chaîne ou me retrouver sur tous mes réseaux sociaux sous le nom Morgane Ansperger ou Morgane Facilitation. Je te souhaite une très belle journée. A très vite !

Description

Bonjour et bienvenue sur Exploration Soft Skills ! Je suis Morgane Hornsperger, entrepreneuse créative depuis 2020, et je suis ravie de vous accueillir aujourd'hui pour un épisode solo très spécial.

D'habitude, je reçois ici des invités inspirants qui partagent leur histoire et leurs expériences, mais aujourd'hui, je vais vous parler d'un challenge personnel : ma décision de candidater pour porter la flamme olympique pour Paris 2024.

Tout a commencé avec ma fille , les jeux olympiques sont le thème de l'année dans sa classe de CE2. Ayant travaillé comme auxiliaire de vie scolaire, j'ai été touchée par la mascotte paralympique et l'esprit des Jeux. C'est ainsi que j'ai commencé à envisager de participer à cet événement . En faisant des recherches, j'ai découvert que le relais de la flamme olympique était ouvert à des personnes de tous horizons et pas seulement des sportifs.

Avec l'aide de l'intelligence artificielle, j'ai rédigé une candidature pour montrer en quoi mon parcours de vie, mon travail associatif et entrepreneurial, et mon engagement pour l'inclusion et l'égalité faisaient de moi une candidate potentielle. J'ai expliqué pourquoi je souhaitais porter la flamme : pour inspirer non seulement ma fille, mais aussi toutes les femmes qui doutent de leurs capacités.

J'ai soumis ma candidature en octobre et, après une longue attente et quelques initiatives créatives sur les réseaux sociaux, j'ai finalement reçu la nouvelle en janvier : j'avais été sélectionnée pour porter la flamme olympique ! C'était une immense joie de partager cette nouvelle avec ma famille, et surtout avec ma fille, la source de mon inspiration.

Le 7 juin, je porterai la flamme olympique à Plougastel-Daoulas. Ce sera un moment unique, entourée de ma famille et de mes proches. J'ai commencé à m'entraîner, encouragée par ma fille de 9 ans, et je suis prête à relever ce défi unique.

Porter la flamme est non seulement un honneur, mais aussi une responsabilité de représenter les valeurs des Jeux Olympiques et de montrer que tout le monde peut réaliser ses rêves avec courage et détermination.

Je suis impatiente de vivre cet événement et de le partager avec vous. Je vous donne rendez-vous après le 7 juin pour un retour d'expérience complet, avec toutes les anecdotes et leçons apprises en cours de route.

Merci d'avoir écouté cet épisode.

N'hésitez pas à commenter, liker, et partager pour faire rayonner les soft skills. Abonnez-vous à cette chaîne ou retrouvez-moi sur les réseaux sociaux sous le nom Morgane Hornsperger ou Morgane Facilitation. Je vous souhaite une très belle journée et à bientôt pour de nouvelles explorations des soft skills !

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Musique du générique produite par Marvin Marchand  😎

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Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour et bienvenue, je suis ravie de t'accueillir sur Exploration Soft Skills. Je suis Morgane Hornsperger, je suis une entrepreneuse créative depuis 2020. Je vais recevoir ici des invités inspirants qui tous les quinze jours ont partagé leur histoire. Toi, je t'invite à faire comme mes invités, un petit pas vers de nouvelles habitudes, pour un grand pas qui va développer des soft-skills. Ça va n'est que tout. Aujourd'hui, je vous propose un épisode solo où je vais vous raconter comment j'ai décidé de me challenger pour porter la flamme olympique. Vous n'êtes certainement pas sans savoir que la France accueille les Jeux Olympiques en 2024, Paris 2024, et donc c'est un sujet qui faisait partie des préoccupations de la classe de l'école de ma fille. À la rentrée scolaire, on a donc une réunion de classe où on nous explique que c'est le thème. des Jeux Olympiques qui a été choisi comme thème de classe. Ma fille est en CE2 et donc tout de suite elle se passionne pour la petite mascotte, la fridge olympique et paralympique. Et si vous avez un petit peu suivi mon parcours professionnel avant de devenir entrepreneuse, j'étais auxiliaire de vie scolaire, donc je travaillais avec des élèves en situation de handicap. Et je crois que cette fridge paralympique et tout ce qui allait autour de cette mascotte m'a beaucoup inspirée. Et je crois que c'est à ce moment-là qu'est née l'idée de peut-être faire quelque chose autour des Jeux Olympiques. On a donc regardé un petit peu où allait se passer l'Olympique, qu'est-ce qui allait se passer autour de ça. On s'est un peu documenté du coup avec ma... Et j'ai vu que la flamme passait dans ma ville de Bray. Alors ça, ça m'a beaucoup plu. On a regardé les dates, on l'a mise dans notre agenda. On a commencé à se dire qu'on allait voir la... Le projet de candidater pour la flamme est arrivé un petit peu plus tard quand j'ai compris que... Les porteurs de flammes étaient bien entendu des personnes du domaine du sport, coach, sportif, des personnes qui étaient encore en actuellement, qu'elles soient olympiques ou paralympiques. Et pour moi, au démarrage, les gens qui ont des stars, en fait, des gens connus ou pas connus, mais en tout cas des gens qui avaient fait quelque chose dans le domaine du sport. En faisant des petites recherches rapides, j'ai vite compris que c'était le cas, mais que ce n'était pas uniquement le cas. C'est-à-dire que la flamme olympique était également portée par toutes sortes d'autres humains. qui avaient fait des choses autres dans le domaine associatif, dans l'éducation, dans plein de domaines. Et j'ai remarqué que cette année, pour Paris 2024, ils étaient répartis, en fait, les porteurs de flammes en plusieurs sélections. C'est-à-dire que d'abord, il y a une partie des porteurs de flammes qui étaient choisis par le Conseil olympique, donc vraiment des sportifs, des gens qui étaient choisis par les fédérations sportives. qu'il y avait également des partenaires, et que ces partenaires qui étaient Coca-Cola, la Caisse d'épargne, entre autres, avaient aussi un certain nombre de porteurs de flammes qui étaient sélectionnés par eux, et que chacun de ces systèmes avait un étalonnage de candidature qui était un peu particulier. J'ai commencé à regarder, si des anonymes sont choisis, pourquoi pas tenter de poser une candidature. Je ne savais pas ce qu'il fallait faire, donc j'ai regardé. Je me suis rendu compte que c'était extrêmement simple de candidater, Mais le plus compliqué était de regrouper ses idées et de regrouper ses arguments. Parce que selon où est-ce que je candidatais, j'avais un nombre de mots pour motiver ma candidature qui était limitée à très très limitée. Et donc il fallait à la fois être précis, impactant et convaincant. Donc j'ai décidé de me faire accompagner par... L'intelligence artistique, c'est-à-dire que je me suis mis devant Chad Gepet et j'ai commencé à lui raconter un petit peu tout ce que j'avais fait dans ma vie et en quoi j'étais une porteuse de flamme idéale, en quoi tout mon parcours de vie, que ce soit en travaillant en tant qu'auxiliaire de vie scolaire, en tant que membre d'association, lutte pour l'intégration et pour toutes les égalités des femmes, que ce soit par mon activité entrepreneuriale. Je voulais en fait être... un peu une représentante de toutes les femmes qui ne rentrent pas dans les codes de la norme en termes de taille, couleur de peau, peut-être compétence sportive, compétence... qui se dévalorisent en fait, toutes ces femmes qui ne voient pas qu'elles sont absolument incroyables. En fait, c'était vraiment ça que je voulais montrer dans ma candidature, c'était que quand on croit à ce qu'on vit de faire, eh bien on peut y arriver. Et que les barrières, en fait, on se les met tout seul. C'est-à-dire que candidater pour moi, c'était aussi montrer que... Tout le monde pouvait y arriver en fait, qu'il suffisait de se donner un petit peu de courage et d'énergie et oser en fait se dire qu'on était capable de le faire. Et ça c'était pas quelque chose d'évident en fait pour moi. Je travaille vraiment énormément sur ça, sur ce challenge-là. C'est-à-dire que quand j'ai regardé les dates où les Jeux Olympiques étaient passés en France, je me suis rendu compte que la dernière fois qu'ils étaient passés c'était il y a 100 ans. Et que s'ils repassaient dans 50-70 ans, j'aurais pu... la capacité de porter la flamme, je ne serais plus du tout compétente pour faire ça. Donc, en fait, que si je voulais faire quelque chose de nouveau que je n'avais jamais fait, eh bien, si je voulais porter la flamme, c'était ma seule occasion de tenter ma chance. Donc, j'ai expliqué tout ça à l'intelligence artificielle. Je lui ai expliqué également que elle était, en fait, je l'ai mise dans une position du jury. C'est-à-dire que je lui ai expliqué qu'elle était... le jury de la flamme olympique, du conseil qui allait déterminer les candidatures qui étaient éligibles pour porter la flamme et que je souhaitais qu'elle étudie ma candidature et qu'on rédige ensemble la meilleure candidature possible dans le nombre de mots qui m'étaient imposés par le formulaire. Voilà donc comment, en travaillant un certain temps quand même avec mon intelligence artificielle, j'ai rédigé un petit courrier qui expliquait à la fois ce que j'avais fait, ce que j'avais envie de faire Et c'est pourquoi j'étais alignée avec les valeurs des Jeux Olympiques tout en n'étant pas une sportive. C'est-à-dire que tout ce que j'avais fait était des soft skills qui étaient transférables. C'est-à-dire que même si je n'avais jamais pratiqué beaucoup de sport, j'étais quand même une belle représentante des femmes et j'étais capable de porter la flamme olympique sur 200 mètres. Il faut quand même le dire qu'on n'est pas en train de porter la flamme sur plusieurs kilomètres. Le but c'est de marcher un peu vite. Elle se déplace à 4 km heure donc il faut quand même... avancer, mais on profite aussi. Donc le but n'est pas de faire avancer la flamme le plus vite possible, absolument pas. C'est de montrer que toutes les richesses de la France, en fait, chaque porteur de flamme va montrer un petit peu une richesse différente de la France. Et donc je voulais être une de... Voilà donc comment j'ai cliqué sur le bouton envoyer ma candidature un dimanche matin et que j'ai attendu. Et l'attente a été très longue. C'est-à-dire que moi, j'ai envoyé ma candidature au mois d'octobre. Ensuite, on a eu une information un petit peu au mois de novembre, comme quoi on devait éventuellement communiquer sur les réseaux sociaux. Donc, en fait, annoncer à notre communauté, à notre réseau, à notre fête, qu'on avait candidaté pour la flamme. Et là, on avait... carte blanche sur la façon dont on voulait annoncer qu'on avait candidaté pour la FLA. Et là, Mass of Skills Créativité avait beaucoup plus de place que dans le petit formulaire qu'on nous avait donné au démarrage. Donc je me suis recentrée sur, finalement, pourquoi je le faisais, et je suis revenue à ma fille, qui était vraiment, au démarrage, le moteur principal. Celle que je veux inspirer le plus, c'est ma fille. C'est-à-dire que je veux être la représentante de toutes ces femmes qui n'osent pas, mais je veux surtout être la preuve pour ma fille. de 8 ans et ma fille de 12 ans, que quand on se lance un challenge, aussi grand soit-il, aussi difficile soit-il, ou aussi futile ou autre, eh bien, on peut y arriver, en fait. Donc, du coup, nous avions réalisé... une petite fridge, parce qu'on reste quand même sur notre symbole de la fridge, une petite fridge en perles à souder. J'avais designé le modèle, j'étais allée faire des recherches et tout ça pour créer moi-même ce modèle en perles à souder qui n'existait pas sur le web. Donc on avait créé une petite fridge olympique. et elle avait fait en perles à souder également une petite flamme olympique. Et donc moi j'ai créé une petite vidéo où on voit les deux fridges en peluche, et à côté notre fridge faite en perles à souder, et avec ma main je pose la flamme sur cette petite fridge, n'existant que du coup, je souhaite être porteuse de flammes. J'ai partagé ça sur les réseaux sociaux, je ne sais pas si c'est ça qui a joué, franchement je n'ai aucune raison de croire que c'est ça ou de croire que c'est ma candidature, aussi bien c'était un tirage au sort, je ne sais absolument pas comment l'équipe de sélection a fait pour choisir les porteurs de flamme. Je vous dis juste comment moi j'ai procédé, et vraiment uniquement ça. J'ai donc posté mes stories, mes vidéos sur les réseaux sociaux, j'ai fait quelques stories parlées où j'expliquais vraiment ce que je viens de vous expliquer, pourquoi est-ce que je me challengeais là-dessus, pourquoi est-ce que je voulais montrer à toutes les femmes qu'elles en étaient capables, pourquoi est-ce que je voulais porter la flamme en Bretagne également. Enfin, tout ça, c'était hyper important pour moi. Et donc, on a attendu longtemps. J'ai même envoyé un mail à certains partenaires en leur disant est-ce que les résultats sont tombés, peut-être j'ai loupé un poste ou quelque chose. Et on m'a expliqué que les résultats tomberaient en janvier et qu'il fallait patienter. Donc, j'ai patienté. J'ai même presque oublié, c'est-à-dire que début janvier, j'ai dit à ma fille aînée, si on n'a pas de réponse dans quelques jours, sûrement on n'a pas été sélectionné. Il y a milliers de candidatures certainement. J'étais presque en train de me conditionner à l'échec alors que rien n'avait été décidé et rien ne disait que ce n'était pas fait. Un matin, je l'emmène au collège, l'aînée, et dans la voiture, j'entends que certains candidats, principalement des candidats issus de la fédération, ont reçu l'information qu'ils étaient porteurs de flammes et qu'on pensait avoir des noms qui circulaient de porteurs de flammes. et que tous les autres, que ce soit ceux des clubs ou ceux qui avaient candidaté par les partenaires, allaient recevoir l'informe. Aujourd'hui, on était lundi et je me suis dit, au moins on sera fixé. Je rentre chez moi et mon conjoint, je lui annonce que c'est aujourd'hui. Et là, il me dit, il y a eu combien de candidatures ? Et je lui dis, en l'occurrence Coca-Cola, ils ont reçu 15 000 candidatures. Il me regarde et il me dit, tu as une chance sur 15 000 d'être sélectionné Morgane. Je lui dis non, je n'ai pas une chance sur 15 000. Il y a beaucoup de porteurs de flammes, mais je suis d'accord avec toi. j'ai peu de chances d'être sélectionnée, mais tant que je n'ai pas reçu de message me disant que je ne suis pas sélectionnée, alors que ça peut se faire. Je pars faire mon activité du matin, je travaille toute la matinée, je reviens à mi-demi, on commence à se mettre à table, et là je me dis mais, et la flamme quoi ? Peut-être j'ai reçu un mail dans la matinée, je vais sur mon téléphone, et là je vois que j'ai reçu un mail de Coca-Cola, qui m'informe que j'ai été sélectionnée, dès l'objet du mail en fait, je sais que j'ai été sélectionnée, et donc... Je vais porter la flamme olympique. J'ouvre le mail et je comprends vraiment que j'ai été sélectionnée pour porter la flamme olympique. J'imprime le mail parce que j'ai besoin de l'avoir sur papier pour vraiment y croire et concrétiser le truc. Et donc je célèbre ça avec mon conjoint, mais je suis impatiente d'aller récupérer ma fille à l'école. Elle finit un peu tard ce soir-là, donc du coup à 5h30 je vais la chercher à l'école primaire et j'ai imprimé un petit papier sur lequel il y a écrit que je cours pour l'histoire, je suis sélectionnée pour porter la flamme au linge. Je lui donne ce papier et au début elle ne comprend pas, elle regarde le haut du message et elle croit que c'est elle qui a reçu un message et je lui dis non c'est moi qui lis ce qu'il y a écrit et là dans ses yeux elle comprend que j'ai été sélectionnée pour la flamme et que je vais porter la flamme. On est toutes les deux hyper contentes, hyper heureuses de partager ce moment-là et elle décide. de venir avec moi chez le fleuriste pour qu'on s'achète une rose. Une rose pour célébrer la flamme. Donc elle m'offre une rose. Le lendemain, on doit commencer à communiquer autour de nous et sur les réseaux sociaux en annonçant qu'on est porteur de flammes. Et on nous donne un petit kit de communication. Et donc je commence à rédiger un poste. Toujours avec l'aide de mon assistant, le chat GPT. pour annoncer à mon réseau que j'ai été sélectionnée et pourquoi je suis heureuse et fière de cet honneur que j'ai de peut-être porter la flamme dans ma région. Franchement, je n'en sais rien du tout. Je ne sais pas du tout où je vais porter la flamme à ce moment-là. Mais je sais qu'à un moment donné, entre mai et juillet, je vais porter la flamme olympique sur 200 mètres quelque part en France. Et là, je reçois énormément de commentaires de soutien, énormément de gens qui sont... impressionnée, de gens qui sont inspirés par le parcours, par le fait que je porte la flamme. Alors que moi, franchement, je n'ai pas été championne du monde, je n'ai pas fait de choses extraordinaires en matière sportive. Je veux dire, peut-être en sport du cerveau, je fais en sorte de faire rayonner le maximum les sports du cerveau, mais en sport, je veux dire, je ne suis pas du tout une grande sportive. Mais je prends cette opportunité de porter la flamme comme un challenge pour justement apprendre. Ce que c'est que courir ? Ce que c'est courir pour faire aller la flamme de Olympie, donc où elle part, elle va être allumée à Olympie, elle va partir à Athènes, puis de Athènes elle va voyager jusque dans toute la France et les Dômes pour revenir être allumée à Paris lors de la cérémonie d'inauguration des Jeux Olympiques puis Paralympiques. Donc pour moi c'était un symbole tellement important, tellement fort. L'idée de me dire que depuis des millénaires et des millénaires, les Grecs de l'Antiquité déjà faisaient voyager la flamme pour commencer les Jeux Olympiques, c'était très très très important pour moi, le symbole, vous savez à quel point les métaphores sont importantes pour moi. Et donc porter la flamme, c'était véhiculer toutes les particularités de la France et de la particularité des valeurs que transfèrent les Jeux Olympiques. Et donc du coup, j'étais ravie d'être une de ces petites personnes qui va contribuer telle une chaîne, vraiment l'un après l'autre, 200 mètres après 200 mètres, à faire la distance Olympie, la France entière et Paris pour allumer la flûte. Voilà donc où j'en suis aujourd'hui, on est fin janvier, je vais me challenger moi pour apprendre à courir et à ne pas m'essouffler. quand j'aurai la flamme entre les mains, car évidemment qu'il va falloir courir, évidemment qu'il ne fait pas toujours beau, donc on espère que le soleil sera avec nous le jour où la flamme viendra à Brest, mais peut-être que la météo ne sera pas avec nous, on n'en sait rien, donc il faut que je sois capable de relever ce challenge par toutes les conditions météorologiques. Et donc voilà où j'en suis aujourd'hui, à me féliciter. d'avoir passé cette étape-là, à me préparer à aller vers la suite. On en saura plus au mois de mars. Donc j'ai décidé d'enregistrer cet épisode en plusieurs morceaux pour que vous ayez l'intégralité du voyage. Donc là, je vous laisse fin janvier et je vous retrouve plus tard de mon voyage avec la flamme olympique. Nous sommes le 13 mars 2024 et ce soir j'ai reçu un message dans ma boîte mail m'indiquant que je vais porter la flamme olympique le 7 juin sur le tronçon de Vannes à Brest. Je suis extrêmement heureuse de pouvoir porter la flamme sur mes terres bretonnes en Finistère parce que ça veut également dire que ma famille va pouvoir être près de moi et m'applaudir. et immortaliser, faire des photos et des films de cet événement. Je suis ravie de vous faire ce dernier petit bout d'enregistrement car je viens d'avoir la nouvelle par mail comme quoi je vais porter la flamme olympique à Plougastel d'Aoulas. Et non, ce ne sera pas à Brest. Ce qui me rend très heureuse, c'est que la flamme va passer à Plougastel d'Aoulas à 11h50 le matin et qu'elle passera à Brest à 17h50. Ce qui veut dire que je vais pouvoir faire passer la flamme olympique à 11h50 à Plougastel d'Aoulas et que je pourrais la revoir passer à Brest, juste à côté de chez moi, à 17h50. Et peut-être même que je pourrais assister à l'allumage du chaudron par Laurie Tillman et à la mise à bord du bateau d'Armel Le Cleach. Je me dis que ça me met moins la pression finalement de porter la flamme à Plougastel d'Aolas. J'ai envie de me dire qu'il y aura peut-être moins de monde, que ce sera peut-être moins la foule et que les gens qui m'aiment et qui veulent venir me soutenir vont pouvoir... plus me voir de plus près et profiter plus avec moi. Je suis vraiment ravie parce que, en plus de mon conjoint, mes filles, mon papa, il y aura d'autres personnes de ma famille et plein de gens qui se sont manifestés, que ce soit dans mon entourage professionnel, associatif, et qui vont venir me voir à Plougastel pour qui ça résonne et qui me font la grande joie de m'accompagner ce jour-là. Une chose est sûre, ça va être un instant unique. Et je continue à me préparer pour ça avec ma coach préférée qui est ma fille de 9 ans qui m'entraîne à courir autour du terrain. On va d'ailleurs prochainement ajouter une petite subtilité, c'est qu'on va s'entraîner à courir avec une bouteille d'eau d'1,5 litre parce que la torche pèse un peu plus d'1,2 kg et donc du coup... eh bien en portant 1,5 litre, je vais m'entraîner et pouvoir peut-être un petit peu avoir plus d'assurance quand ce sera la flamme que j'aurai à porter. Je vais porter la flamme dans un peu moins de 15 jours à l'heure où je vous parle. L'épisode sera diffusé une semaine avant que je porte la flamme. Et j'ai pu déjà, du coup, observer les premiers porteurs de flammes. Et j'ai pu constater que selon l'endroit, selon la disposition des lieux... Et bien certains courent mais la plupart marchent ou trottinent gentiment pour que les gens qui sont venus les applaudir et qui sont venus voir passer la flamme olympique puissent également en profiter. Je n'ai pas encore plus d'informations concernant le lieu exact où je vais porter la flamme, mais je sais que je vais recevoir une convocation sous peu. Une chose est sûre, c'est que je suis sereine, je sais que ça va bien se passer, l'organisation est vraiment rodée, c'est vraiment hyper bien calibré. J'ai juste très hâte de savoir qui va être le porteur de flamme juste avant moi et qui sera celui ou celle juste après moi. J'ai vraiment l'envie... de rencontrer ces personnes qui ont fait cette même aventure en parallèle de moi et qui habitent peut-être juste à côté de chez moi. Donc je suis hyper impatiente. J'espère qu'on sera invité à la fête à Brest parce qu'évidemment qu'à Brest, il va y avoir toutes les stars, toutes ces femmes et hommes que j'admire et qui sont des Bretons et qui seront à Brest. Mais je me dis que la fête, elle va surtout être au sein de ma famille et dans les yeux de mes enfants. et de ceux que j'aime. J'ai vraiment hâte de vivre cet événement, maintenant qu'on est si proches. Pour vous dire à quel point c'est bien organisé, on nous a, dès le début, demandé nos tailles, on nous a donné tout un gabarit pour prendre nos mesures, afin que nous ayons la tenue officielle du porteur de flammes, qui est une tenue blanche. Je crois que ça a été designé par Decathlon, si je ne me trompe pas. En tout cas, c'est eux qui sont chargés de la logistique de ce truc-là. Et donc, on va tous être habillés pareil. et je me suis procuré une paire de baskets blanches pour être au plus proche de la tenue blanche, et je suis impatiente de courir avec mes baskets. Je sais que je vais repartir en plus de tous les souvenirs que je vais avoir dans mon cœur, et dans les photos et les vidéos que vont faire les gens qui seront là, je vais recevoir un petit présent d'après ce que l'on m'a expliqué dans le mail, qui est le centre de la torche de flamme. Donc c'est en fait la partie brillante qui est entre la partie haute et la partie basse et qui sera gravée avec les informations comme quoi j'ai été porteuse de flamme de la flamme de Paris 2024. Et certainement que je vous en dirai plus dans le prochain épisode parce que j'ai décidé d'arrêter cet épisode ici pour que vous ayez l'avant préparation, la candidature et... que ensuite je refasse un épisode pour vous raconter comment ça s'est passé dans les vrais faits. Qu'est-ce qui s'est passé ? Qui est-ce que j'ai rencontré ? Comment ça se passe en fait ? Un relais de flamme olympique, en tout cas comment ça s'est passé pour moi à Plougastel d'Aoulas et comment est-ce qu'on participe à un événement humain aussi grand que ça parce qu'il faut savoir que la torche olympique est considérée comme un chef d'état, donc c'est quand même pas rien. Et... J'aimerais aussi vous faire un retour d'expérience, soft skills évidemment, sur ce que j'ai découvert sur moi, sur les soft skills que j'ai aussi développé avec cette expérience, et plus une analyse à près, à froid, entre guillemets. Mais je suis ravie d'avoir documenté cette expérience parce que c'est vraiment un souvenir qui va rester pour moi, et le fait de l'avoir partagé avec vous, c'est une très grande joie. En tout cas... Si vous êtes dans le secteur, je vous invite à venir me saluer le 7 juin à Plougastel. Quelque part, je serai là avec la torche. Je vous invite également à faire en sorte de réserver le soleil, parce que ce serait vraiment beaucoup plus sympa de porter la torche. Partant beau que sous la pluie, mais comme on est des Bretons, on sortira dans tous les cas. Moi, en tout cas, je suis hyper impatiente de vivre cet événement. Je me dis que ça va vraiment être quelque chose d'extraordinaire. Je vous donne rendez-vous après l'événement et je vous invite à commenter un maximum cet épisode pour faire un max de buzz. Merci beaucoup ! Je te remercie d'avoir écouté cet épisode. On se retrouve dans 15 jours. Si cet épisode t'a plu, je serais ravie de lire ton commentaire et de voir ton like. Toi aussi, tu peux faire rayonner les soft skills en partageant cet épisode. Et pour continuer à les explorer, tu peux t'abonner à cette chaîne ou me retrouver sur tous mes réseaux sociaux sous le nom Morgane Ansperger ou Morgane Facilitation. Je te souhaite une très belle journée. A très vite !

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