L'énergie : Et si les augmentations étaient une bonne chose ? cover
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Radio Monaco - Feel Good

L'énergie : Et si les augmentations étaient une bonne chose ?

L'énergie : Et si les augmentations étaient une bonne chose ?

03min |30/01/2023|

62

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Florent Favier, notre expert en transition écologique a décidé de bousculer une idée reçue. Et si les augmentations de l'énergie étaient une bonne chose : quand beaucoup de gens ont du mal à payer leur facture de gaz ou d’électricité n’est-ce pas un peu de la provocation ?


La fin de l'abondance ?

Florent Favier s'est posé la question en partant du principe que nous étions de toute façons rentrés dans une période de « fin de l’abondance ».
Notre Président a en effet reconnu que nous entrions dans une période où les matières premières allaient devenir plus rares. Et dans l’économie de marché, ce qui est rare est cher.


De ce constat, Florent Favier a tiré deux réflexions


La première, c’est que vivre dans l’abondance est confortable, mais pas indispensable. Au contraire, c’est contre-productif puisque par exemple une énergie ou de l’eau est abondante et bon marché incitent à un gaspillage.


Alors l’augmentation des prix de l’énergie vont sans doute nous amener à considérer la valeur de ces ressources avec plus de considération. Le changement est d’ailleurs brutal pour beaucoup et profondément injuste. Les plus riches ne seront que modérément touchés, tandis que les plus modestes seront lésés.


La seconde réflexion est que la décroissance nous la subissons.
En économie de marché la décroissance serait source d’autant de maux que la croissance serait source de vertus. Mais c’est parce qu’elle fait subir sans anticipation les conséquences d’un effondrement des ressources aux catégories sociales les moins favorisées.


La théorie d’une décroissance choisie, brillamment portée par le jeune économiste Timothée Parrique. Elle démontre qu’en choisissant les secteurs économiques, on entre dans un cercle plus vertueux pour les ressources planétaires comme pour les humains.


Une crise durable

Nous savons que le maximum d’extraction de pétrole a déjà été atteint, les stocks ne font que diminuer. Nous estimons la durée de vie de leurs réserves à une cinquantaine d’années, à peu près comme le gaz, et à une centaine pour l’uranium et le charbon.
On va donc nécessairement vers une contraction des ressources d’énergie majeures, considérés jusqu’ici comme abondants.


C’est aussi pourquoi l’énergie est un des enjeux géopolitiques majeurs depuis plusieurs décennies.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Description

Florent Favier, notre expert en transition écologique a décidé de bousculer une idée reçue. Et si les augmentations de l'énergie étaient une bonne chose : quand beaucoup de gens ont du mal à payer leur facture de gaz ou d’électricité n’est-ce pas un peu de la provocation ?


La fin de l'abondance ?

Florent Favier s'est posé la question en partant du principe que nous étions de toute façons rentrés dans une période de « fin de l’abondance ».
Notre Président a en effet reconnu que nous entrions dans une période où les matières premières allaient devenir plus rares. Et dans l’économie de marché, ce qui est rare est cher.


De ce constat, Florent Favier a tiré deux réflexions


La première, c’est que vivre dans l’abondance est confortable, mais pas indispensable. Au contraire, c’est contre-productif puisque par exemple une énergie ou de l’eau est abondante et bon marché incitent à un gaspillage.


Alors l’augmentation des prix de l’énergie vont sans doute nous amener à considérer la valeur de ces ressources avec plus de considération. Le changement est d’ailleurs brutal pour beaucoup et profondément injuste. Les plus riches ne seront que modérément touchés, tandis que les plus modestes seront lésés.


La seconde réflexion est que la décroissance nous la subissons.
En économie de marché la décroissance serait source d’autant de maux que la croissance serait source de vertus. Mais c’est parce qu’elle fait subir sans anticipation les conséquences d’un effondrement des ressources aux catégories sociales les moins favorisées.


La théorie d’une décroissance choisie, brillamment portée par le jeune économiste Timothée Parrique. Elle démontre qu’en choisissant les secteurs économiques, on entre dans un cercle plus vertueux pour les ressources planétaires comme pour les humains.


Une crise durable

Nous savons que le maximum d’extraction de pétrole a déjà été atteint, les stocks ne font que diminuer. Nous estimons la durée de vie de leurs réserves à une cinquantaine d’années, à peu près comme le gaz, et à une centaine pour l’uranium et le charbon.
On va donc nécessairement vers une contraction des ressources d’énergie majeures, considérés jusqu’ici comme abondants.


C’est aussi pourquoi l’énergie est un des enjeux géopolitiques majeurs depuis plusieurs décennies.


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La fin de l'abondance ?

Florent Favier s'est posé la question en partant du principe que nous étions de toute façons rentrés dans une période de « fin de l’abondance ».
Notre Président a en effet reconnu que nous entrions dans une période où les matières premières allaient devenir plus rares. Et dans l’économie de marché, ce qui est rare est cher.


De ce constat, Florent Favier a tiré deux réflexions


La première, c’est que vivre dans l’abondance est confortable, mais pas indispensable. Au contraire, c’est contre-productif puisque par exemple une énergie ou de l’eau est abondante et bon marché incitent à un gaspillage.


Alors l’augmentation des prix de l’énergie vont sans doute nous amener à considérer la valeur de ces ressources avec plus de considération. Le changement est d’ailleurs brutal pour beaucoup et profondément injuste. Les plus riches ne seront que modérément touchés, tandis que les plus modestes seront lésés.


La seconde réflexion est que la décroissance nous la subissons.
En économie de marché la décroissance serait source d’autant de maux que la croissance serait source de vertus. Mais c’est parce qu’elle fait subir sans anticipation les conséquences d’un effondrement des ressources aux catégories sociales les moins favorisées.


La théorie d’une décroissance choisie, brillamment portée par le jeune économiste Timothée Parrique. Elle démontre qu’en choisissant les secteurs économiques, on entre dans un cercle plus vertueux pour les ressources planétaires comme pour les humains.


Une crise durable

Nous savons que le maximum d’extraction de pétrole a déjà été atteint, les stocks ne font que diminuer. Nous estimons la durée de vie de leurs réserves à une cinquantaine d’années, à peu près comme le gaz, et à une centaine pour l’uranium et le charbon.
On va donc nécessairement vers une contraction des ressources d’énergie majeures, considérés jusqu’ici comme abondants.


C’est aussi pourquoi l’énergie est un des enjeux géopolitiques majeurs depuis plusieurs décennies.


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Florent Favier, notre expert en transition écologique a décidé de bousculer une idée reçue. Et si les augmentations de l'énergie étaient une bonne chose : quand beaucoup de gens ont du mal à payer leur facture de gaz ou d’électricité n’est-ce pas un peu de la provocation ?


La fin de l'abondance ?

Florent Favier s'est posé la question en partant du principe que nous étions de toute façons rentrés dans une période de « fin de l’abondance ».
Notre Président a en effet reconnu que nous entrions dans une période où les matières premières allaient devenir plus rares. Et dans l’économie de marché, ce qui est rare est cher.


De ce constat, Florent Favier a tiré deux réflexions


La première, c’est que vivre dans l’abondance est confortable, mais pas indispensable. Au contraire, c’est contre-productif puisque par exemple une énergie ou de l’eau est abondante et bon marché incitent à un gaspillage.


Alors l’augmentation des prix de l’énergie vont sans doute nous amener à considérer la valeur de ces ressources avec plus de considération. Le changement est d’ailleurs brutal pour beaucoup et profondément injuste. Les plus riches ne seront que modérément touchés, tandis que les plus modestes seront lésés.


La seconde réflexion est que la décroissance nous la subissons.
En économie de marché la décroissance serait source d’autant de maux que la croissance serait source de vertus. Mais c’est parce qu’elle fait subir sans anticipation les conséquences d’un effondrement des ressources aux catégories sociales les moins favorisées.


La théorie d’une décroissance choisie, brillamment portée par le jeune économiste Timothée Parrique. Elle démontre qu’en choisissant les secteurs économiques, on entre dans un cercle plus vertueux pour les ressources planétaires comme pour les humains.


Une crise durable

Nous savons que le maximum d’extraction de pétrole a déjà été atteint, les stocks ne font que diminuer. Nous estimons la durée de vie de leurs réserves à une cinquantaine d’années, à peu près comme le gaz, et à une centaine pour l’uranium et le charbon.
On va donc nécessairement vers une contraction des ressources d’énergie majeures, considérés jusqu’ici comme abondants.


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