undefined cover
undefined cover
Éviter les crashs avec la fibromyalgia //S7-E127 cover
Éviter les crashs avec la fibromyalgia //S7-E127 cover
Fibromyalgie autrement !

Éviter les crashs avec la fibromyalgia //S7-E127

Éviter les crashs avec la fibromyalgia //S7-E127

20min |26/08/2025
Play
undefined cover
undefined cover
Éviter les crashs avec la fibromyalgia //S7-E127 cover
Éviter les crashs avec la fibromyalgia //S7-E127 cover
Fibromyalgie autrement !

Éviter les crashs avec la fibromyalgia //S7-E127

Éviter les crashs avec la fibromyalgia //S7-E127

20min |26/08/2025
Play

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour à toi, bienvenue, Fibromyalgie autrement, le podcast qui te donne des clés douces, naturelles, humaines, pour mieux vivre avec la fibromyalgie. Bien oui, et je suis Anne, je suis naturopathe spécialisée en douleurs chroniques et chaque semaine, mon but c'est de t'inviter à ralentir, à comprendre ce qui se passe dans ton corps, et, bien oui, à retrouver un peu de pouvoir là où tu pensais, où tu croyais que tu étais impuissant. Aujourd'hui, je veux qu'on plonge, oui, on va encore approfondir le sujet de gérer son énergie sans culpabilité. Parce que nous, ce qu'on veut, étant personne atteinte de fibromyalgie, c'est d'éviter les crashes avec la fibromyalgie. Alors, ce que je veux qu'on comprenne en partant. En fait, je vais te donner un exemple. Tu connais sûrement ce cycle-là, parce que si je le connais, je sais que je ne suis pas tout seul. Si un jour, tu as un peu d'énergie, tu n'es pas full énergique, mais tu en as un peu, puis tu te dis, je vais en profiter, je vais faire ce que je n'avais pas d'énergie à faire hier, avant-hier et l'autre jour. Donc, tu fais ça, tu es fatigué, mais bon, tu te dis que tu vas t'en remettre. Mais qu'est-ce qui arrive les jours qui vont suivre ? Ça peut être une journée, deux jours, trois jours, on ne le sait pas. Très individuel à chacune d'entre nous. Tu peux te réveiller, soit ton corps va être cloué au lit ou bien que tu vas être assis à faute de rien, comme on dit en bon québécois. Ça, mon ami, c'est ce qu'on appelle un crash. Donc un crash, c'est un effondrement de l'énergie qu'on avait, que beaucoup de personnes, et moi inclue, qui vivent avec la fibromyalgie, vont se retrouver là après avoir fait des efforts, même des petits efforts. Alors moi, avec toi aujourd'hui, je veux qu'on comprenne, et je m'inclus là-dedans parce que, oh, que j'ai de la misère avec ça, qu'on comprenne que pourquoi ça l'arrive ça. Et surtout, comment que je vais doser mon énergie pour éviter, s'il vous plaît, de tomber dans ce piège-là, sans me culpabiliser de faire moins qu'avant. Donc, il y a aussi cette notion-là de culpabilisation qui est là, qui est présente, que quand on est en forme... Tout de suite, on veut aller rentabiliser le temps parce qu'on veut être effectif. Mais il faut apprendre à travailler autrement, intelligemment. C'est ce que je ne vais pas arrêter de me répéter depuis un certain temps. Il faut comprendre que le cycle de fatigue, quand on va là-dedans, ça égale l'effort et l'effort égale un crash et c'est ça qu'il faut doser. Une espèce de « Ah, je suis prête à tout faire aujourd'hui, c'est une bonne journée. » Quand on se sent un peu mieux, c'est ça qui m'arrive à moi, en tout cas. J'ai envie, oui, comme j'ai dit, de rattraper et de me mettre à jour, si on veut. Mais ce n'est pas ça qu'il faut faire. Il faut doser cette journée-là. S'il y a une journée qu'il faut doser, c'est bien celle-là. Mais, écoute. On veut rattraper parce qu'on sent qu'on n'en fait pas assez, puis il y a la culpabilité qui est là. Ça fait que c'est un travail de plusieurs choses en même temps. Mais ce qu'il faut pas oublier, ce qu'il faut absolument se rappeler, comme personne atteinte de fibromyalgie, c'est que ton corps n'a pas la réserve suffisante. Ça fait que si tu en fais trop, qu'est-ce qui arrive ? Oui, tu le sais, tu vas épuiser ton corps. Et je le sais moi aussi, pourtant, je le fais encore. Pas tout le temps. Je vous avoue que j'ai de la difficulté. Là, on a comme l'impression que ton corps te punit après que tu as fait cet effort-là. Mais en fait, ce n'est pas tant une punition. C'est que ton effort que tu as fait, ton corps, lui, l'a perçu comme une agression. Parce que là, lui, il est fatigué, il n'a plus d'énergie, mais on le pousse. Les muscles, le système... système nerveux, même ton cerveau va réagir en déclenchant quoi ? Ben oui, tu m'entends là, hein ? Plus de douleur, puis plus de fatigue. Parce qu'elle sait que tu as dit, arrête, mais on étouffe, on étouffe tout ça. Fait que le crash, lui, il faut le voir, et si je nous parle, moi, toi, et tous ceux qui écoutent, le crash, c'est notre signal de protection. Il nous protège de nous-mêmes. Il nous couche au lit ou il nous assiede une chaise pour exoter, pour récupérer. Donc, c'est à nous. De comprendre ça, puis d'un moment donné, d'avoir une lumière qui allume, puis qu'on se dit, hé, hé, hé, hé, qu'est-ce que tu fais là ? Gère mieux tes journées là. C'est dangereux pour moi quand j'ai de l'énergie. En fait, c'est une façon que notre corps nous dit d'arrêter, puis il va même te forcer à t'arrêter parce que t'as plus rien à donner. Et c'est là que le crash arrive. C'est genre... Tu fais dans deux heures ce que ça aurait été peut-être plus sage de faire sur plusieurs jours, à petite dose. Là, c'est sûr que tu vas avoir une douleur excessive. Ton brouillard mental va être quand même assez haut. Ça, c'est à éviter le plus possible. Mais il faut apprendre à les reconnaître, les signes avant le crash. Donc, c'est quoi les signes ? Donc, c'est peut-être que tu... commences à faire ta journée que tu veux bien remplir, mais tout à coup, tu commences à sentir que tes épaules sont vraiment lourdes. Tu as une tension dans la nuque. Tu as plus de difficulté à rester focus, d'avoir un mental clair. Tout ça s'installe, le brouillard, tranquillement. Là, c'est tes premiers signes. Puis, vraiment, il arrive avant que tu commences à être fatigué. Mais, souvent, on ne le voit pas. En fait, je ne suis pas sûre qu'on ne le voit pas. En tout cas, si je pense à moi, je les vois, les petits signes. Mais j'ai une tête dure, donc je vais le torser, puis je vais dire, j'ai presque fini, je vais me reposer après. Et c'est là, c'est là que je m'en vais dans le crash. Tu as aussi les signes émotionnels, on ne pense pas tout le temps à ça. On pense que c'est normal, mais non, l'irritabilité est soudainement beaucoup plus haute qu'elle n'a jamais été. Tu vas avoir vraiment le sentiment de te sentir débordé, puis tu as envie de lâcher, mais tu persistes, parce que tu veux finir ce que tu as commencé. Mais là, tu commences à avoir beaucoup de signes. Et comment ça se fait qu'on ne les entend pas ? Parce qu'on s'endurcit à ça, parce que c'est ça. Je comprends très bien parce que des fois, on est tanné de ne pas être capable de rien faire. Quand on a cette énergie-là, on pousse, on pousse, on pousse. Les signaux sensoriels aussi sont là. Le bruit te dérange beaucoup plus et il va même t'agresser. La lumière va te déranger. Il y a plein de choses comme ça qui vont être, « Hey, ok, je ne suis plus capable. » Donc, ce qui est important ici dans tout ce que je t'ai partagé, c'est de connaître ton corps au point que tu vas apprendre à écouter. c'est premiers signes-là, c'est comme quand il y a un feu, avant d'être rouge vif, c'est jaune avec un petit peu d'orange et avec le temps, l'intensité, ça devient rouge. On ne veut pas aller au rouge. On ne veut pas. Donc, c'est important d'apprendre à se connaître personnellement et à être capable d'identifier tous ces signes-là que j'ai nommés. Il y a aussi ce qu'on appelle le pacing, qui est une bonne façon de visualiser, dans le fond, comment gérer son énergie. Si on prend l'exemple, le pacing c'est souvent relié avec l'exemple de la cuillère d'énergie. Donc tu t'imagines que chaque matin, toi, tu as un certain nombre de cuillères. Si tu en as cinq, bien il faut les gérer comme il faut, tout ce que tu aimerais être possible de faire. Entre chaque action, puis quand t'as fini, t'enlèves ta cuillère. Il t'en reste combien ? T'en reste 4. Ça se peut que tu commences avec 12 cuillères. Ça va dépendre de toi comment tu vas gauger ou que tu vas observer ton niveau d'énergie. Donc là, chaque action que tu fais dans ta journée, avec ce qu'on appelle justement le pacing, c'est de trouver sa vitesse, comment faire les choses. avec l'image de l'éclua, c'est qu'à chaque... dépenses, tu prends une cuillère et tu l'enlèves. Et quand il ne t'en reste plus, c'est le temps pour toi de dire c'est la fin pour aujourd'hui. Ça, ça reste là. Parce que si tu épuises toutes tes cuillères pour une tâche, qu'est-ce qui va te rester pour le reste de la journée ? Rien. Donc l'idée ici, c'est d'apprendre à fractionner les tâches. Faire le ménage en plusieurs petites... tâches dans ta semaine, pas dans ta journée, dans ta semaine, au lieu de faire un gros effort. Hein ? Ça, c'est sûr. Super important, c'est d'apprendre à être sage envers soi, respecter son corps, ses limites, ça l'englobe tout ça. Donc, ce qu'il faut aussi, c'est planifier des pauses avant que tu sois épuisé. Donc, tu sais, dans le temps que tu fais, je ne sais pas moi, une activité, tu te dis, je ne vais pas arrêter quand je vais être épuisé, quand je vais sentir la fatigue. Je vais prendre une pause. Faut s'arrêter quand ça va encore. Pas quand c'est trop tard. C'est juste ça, dans le fond. Quand ça va encore bien, on s'arrête. Quand ça va plus, ben là, c'est trop tard. On est déjà où ce qu'on veut pas aller. Une des pires choses que je vois, c'est quand les femmes, surtout les femmes, on va comparer son rythme à celui des autres. Et souvent, les autres, c'est des gens qui ont pas la fibromyalgie. Donc ça, c'est un non, non, non, non, non négociable. On ne fait pas ça. Chaque personne a son propre tempo, puis c'est bien correct. Tu sais, si toi, tu es capable de faire tout le ménage de ta maison, faire ton repas, puis tu es encore en forme, puis tu n'as pas eu de crash, mais moi, je t'applaudis honnêtement, puis je suis contente pour toi. Mais si ce n'est pas ton cas, et que toi, c'est simplement faire un repas qui t'épuise, Alors, je t'applaudis si c'est ça que tu fais toi dans ta journée, parce que c'est déjà beaucoup. Donc, justement, prenons cet exemple-là, préparer des repas, c'est beaucoup plus simple quand on y va en plusieurs étapes et qu'on fait des pauses. Moi, j'apprends dernièrement, parce que j'ai beaucoup de douleurs au plancher pelvien qui est revenu, de m'asseoir quand je coupe des légumes. Et puis, ça me fatigue, je trouve ça dur parce que j'aime préférer travailler debout. Mais je me dis que si je suis debout à couper, donc je prends l'exemple de faire une sauce à spaghettis, puis que je suis debout, puis que ça fait une demi-heure que je coupe des légumes, bien là, ça ne sera pas long que je vais être épuisée. Pour moi, c'est ça mon cas. Donc, c'est à moi de trouver des alternatives. Mon alternative en ce moment, c'est de m'asseoir pour couper mes légumes ou préparer mon repas. Parce que, oui, c'est nécessaire pour moi. D'apprendre à me faire violence des fois pour que je prenne du mieux. Donc, ce qu'on veut apprendre, c'est vraiment de soutenir l'énergie ou le nombre de cuillères. Si on fait du pacing, comme j'ai parlé au préalable, c'est vraiment de soutenir notre énergie avec des façons, comme j'ai nommé, de faire des micro-pauses en dessous. voir venir les symptômes que je m'en vais vers un crash, puis de faire des tâches en section, je vais le dire comme ça. Donc, on veut éviter, éviter des pics et des chutes d'énergie. Ça, c'est notre objectif comme personne qui souffre de fibromyalgie. Donc, avec des choix alimentaires, voici mon exemple. Faites attention parce qu'on veut éviter des pics. énergie. Faites attention beaucoup au sucre rapide, le sucre blanc, les sucres dans les produits déjà préparés. Faites attention, évitez ça, parce que ça, ça va te faire avoir une bouse d'énergie, puis là, toi, tu vas réagir avec joie, tu vas agir, mais ça sera pas long que tu vas avoir un crash. Le café fait ça quand on en prête tôt, le thé noir aussi, et même, oui, le thé vert peut faire ça, donner un coup de fouette qu'on appelle, ça donne une bouse d'énergie. Mais, ça va aggraver. la chute après. Donc le système nerveux, il est déjà hyperactif, puis il devient encore plus stimulé, ben ça égale un crash. On veut aussi porter attention à les aliments qui peuvent nous aider à stabiliser, d'éviter un crash. Donc, une des choses, c'est les protéines. C'est super important, parce que ça soutient beaucoup. Donc, ça peut être d'avoir des oeufs à la coque prêtes dans ton frigidaire. Des viandes de pâturage, il y a des bâtons qui se vendent de viandes séchées de pâturage. J'en ai acheté moi-même et j'entraîne des fois deux avec moi partout où je vais. Parce que si j'ai une belle énergie, je vais en manger une. Il y a les bons gras aussi, comme les avocats qu'on peut manger ou des noix. Et surtout, quand on veut garder notre énergie, Je pense que d'avoir beaucoup de légumes verts qui sont riches en magnésium, ça va être très apaisant pour ton système. Et je l'ai déjà nommé dans plusieurs... Pas de casse avant celui-ci, mais les tisanes calmantes, pour moi, qui sont les plus efficaces, c'est vraiment la camomille, la mélisse et il y a aussi le verveine. S'hydrater, j'en ai parlé beaucoup. Ce sont toutes des choses qui vont t'aider à vraiment garder ton énergie plus stable. C'est ça qu'on veut pour éviter un crash ou un pic d'énergie. Ce qu'on veut, c'est de garder le plus possible. Notre vie simplifiée en évitant par la façon qu'on mange, ce qu'on boit, ce qu'on pense et comment on va gérer notre temps, c'est super important. Donc, il y a vraiment aussi la plante, c'est ma plante, une de mes plantes favorites. C'est vraiment la mélisse parce qu'elle aide à calmer la réponse excessive du stress. On va éviter de dépenser peut-être trop d'énergie inutilement. Elle est vraiment une plante en magnésium qui est assez importante et qui a aussi très bon goût. C'est agréable. On veut organiser nos journées pour s'assurer que ce soit des journées douces. Des journées où on va avoir une énergie plus harmonisée. Elle va être plus fluide, elle va nous suivre et on va aller doucement. Parce que c'est ça qu'on veut. C'est ça qu'on aspire. En tout cas, moi, c'est ça que j'aspire. Donc, prévoir dans ta journée ton activité principale par jour ou par semaine ou par trois jours, comme tu es prête. Accepter que c'est... c'est pas... comment je dirais ça ? C'est le mot qui me vient. Ce n'est pas un caprice de prendre ça plus lent, d'être plus planifié. De prendre ça un jour à la fois. Puis de ne pas être dans cette away, away, let's go, ça presse. Cette action qui est vraiment prônée autour de nous dans toutes les sphères de nos vies. Donc, accepte que le planifier pour toi puis d'aller doucement, c'est ça ta vie. Si tu veux éviter des crashs, ça pourrait être que si... Comme moi, quand je dois aller voir un médecin ou voir un thérapeute holistique, je dois faire de la route, je dois me lever plus tôt pour avoir le taux. Donc, tout ça pour moi, ma tâche de la journée, mon rendez-vous. Il n'y a rien d'autre qui va se faire. C'est tout optionnel et c'est tout selon comment je me disais. C'est super important de comprendre ça. Si je reviens chez moi à la fin de la journée, je suis épuisée, je suis fatiguée, mais que je me tape encore. plein de choses à faire qui sont obligées, obligées, obligées, c'est sûr que je vais avoir un crash. Alors, la conclusion de tout ça, à toi qui m'écoutes, c'est gérer ton énergie avec ta fibromyalgie. C'est pas d'abandonner la vie, là. C'est d'apprendre un nouveau rythme. Et ça, pour plusieurs, ça s'appelle respecter son corps et il faut le faire sans se juger, sans se comparer. Puis ça va demander de la patience. La bienveillance envers nous-mêmes. Et ça, c'est pas facile. C'est pas comme ça qu'on a appris à nous en sortir. On a appris à « go, go, go » , même si t'es pas capable. Tu vas bêcher, tu vas te relever. Go, go, go. Et c'est comme ça tout le temps. Moi, ce que je veux qu'on fasse ensemble, c'est d'apprendre à pratiquer tous les points que je t'ai donnés. Et d'avoir cet amour propre envers soi, cette bienveillance pour dire... je ne veux plus vivre comme ça. Je préfère organiser pour que tout soit plus doux. J'espère que tu apprécies, puis je te remercie d'avoir été là. Puis comme toujours, si mon épisode t'a parlé, pense à partager à ton amie qui vit elle aussi avec la fibro ou une personne en besoin, que tu sais, ça pourrait l'aider. Laisse-moi 5 étoiles ! Peu importe où tu écoutes. Et aussi, laisse-moi un petit mot. Ça me fait tellement plaisir quand tu m'écris quelque chose que tu as appris ou que le bien que ça t'a fait, tu n'as aucune idée comment ça me donne des ailes pour continuer. Et puis, c'est sûr que je vais lire ton message en direct dans mon podcast pour te remercier. Et sache que je l'ai pris ici. Que tu prennes ce temps-là pour faire ça pour moi. Surtout, ce que je veux, c'est que tu n'oublies pas que... Tu ne peux pas tout faire ça, tout ça. Je suis là. Il y a plein de belles femmes qui sont là aussi dans le groupe Facebook. Et bientôt, une nouveauté. Tout ça va se faire un doux pas à la fois. Alors, on se retrouve samedi matin pour les petites bouchées. Dans le fond, c'est des petites bouchées inspirantes, pratiques ou pratiques. En lien avec ce que je viens de vous partager aujourd'hui. Alors, merci d'avoir été là. Ciao !

Chapters

  • Introduction à la gestion de l'énergie

    00:00

  • Comprendre les crashes énergétiques

    00:29

  • La culpabilité et la gestion de l'énergie

    01:55

  • Stratégies de pacing pour mieux gérer son énergie

    08:23

  • Alimentation et stabilisation de l'énergie

    13:15

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour à toi, bienvenue, Fibromyalgie autrement, le podcast qui te donne des clés douces, naturelles, humaines, pour mieux vivre avec la fibromyalgie. Bien oui, et je suis Anne, je suis naturopathe spécialisée en douleurs chroniques et chaque semaine, mon but c'est de t'inviter à ralentir, à comprendre ce qui se passe dans ton corps, et, bien oui, à retrouver un peu de pouvoir là où tu pensais, où tu croyais que tu étais impuissant. Aujourd'hui, je veux qu'on plonge, oui, on va encore approfondir le sujet de gérer son énergie sans culpabilité. Parce que nous, ce qu'on veut, étant personne atteinte de fibromyalgie, c'est d'éviter les crashes avec la fibromyalgie. Alors, ce que je veux qu'on comprenne en partant. En fait, je vais te donner un exemple. Tu connais sûrement ce cycle-là, parce que si je le connais, je sais que je ne suis pas tout seul. Si un jour, tu as un peu d'énergie, tu n'es pas full énergique, mais tu en as un peu, puis tu te dis, je vais en profiter, je vais faire ce que je n'avais pas d'énergie à faire hier, avant-hier et l'autre jour. Donc, tu fais ça, tu es fatigué, mais bon, tu te dis que tu vas t'en remettre. Mais qu'est-ce qui arrive les jours qui vont suivre ? Ça peut être une journée, deux jours, trois jours, on ne le sait pas. Très individuel à chacune d'entre nous. Tu peux te réveiller, soit ton corps va être cloué au lit ou bien que tu vas être assis à faute de rien, comme on dit en bon québécois. Ça, mon ami, c'est ce qu'on appelle un crash. Donc un crash, c'est un effondrement de l'énergie qu'on avait, que beaucoup de personnes, et moi inclue, qui vivent avec la fibromyalgie, vont se retrouver là après avoir fait des efforts, même des petits efforts. Alors moi, avec toi aujourd'hui, je veux qu'on comprenne, et je m'inclus là-dedans parce que, oh, que j'ai de la misère avec ça, qu'on comprenne que pourquoi ça l'arrive ça. Et surtout, comment que je vais doser mon énergie pour éviter, s'il vous plaît, de tomber dans ce piège-là, sans me culpabiliser de faire moins qu'avant. Donc, il y a aussi cette notion-là de culpabilisation qui est là, qui est présente, que quand on est en forme... Tout de suite, on veut aller rentabiliser le temps parce qu'on veut être effectif. Mais il faut apprendre à travailler autrement, intelligemment. C'est ce que je ne vais pas arrêter de me répéter depuis un certain temps. Il faut comprendre que le cycle de fatigue, quand on va là-dedans, ça égale l'effort et l'effort égale un crash et c'est ça qu'il faut doser. Une espèce de « Ah, je suis prête à tout faire aujourd'hui, c'est une bonne journée. » Quand on se sent un peu mieux, c'est ça qui m'arrive à moi, en tout cas. J'ai envie, oui, comme j'ai dit, de rattraper et de me mettre à jour, si on veut. Mais ce n'est pas ça qu'il faut faire. Il faut doser cette journée-là. S'il y a une journée qu'il faut doser, c'est bien celle-là. Mais, écoute. On veut rattraper parce qu'on sent qu'on n'en fait pas assez, puis il y a la culpabilité qui est là. Ça fait que c'est un travail de plusieurs choses en même temps. Mais ce qu'il faut pas oublier, ce qu'il faut absolument se rappeler, comme personne atteinte de fibromyalgie, c'est que ton corps n'a pas la réserve suffisante. Ça fait que si tu en fais trop, qu'est-ce qui arrive ? Oui, tu le sais, tu vas épuiser ton corps. Et je le sais moi aussi, pourtant, je le fais encore. Pas tout le temps. Je vous avoue que j'ai de la difficulté. Là, on a comme l'impression que ton corps te punit après que tu as fait cet effort-là. Mais en fait, ce n'est pas tant une punition. C'est que ton effort que tu as fait, ton corps, lui, l'a perçu comme une agression. Parce que là, lui, il est fatigué, il n'a plus d'énergie, mais on le pousse. Les muscles, le système... système nerveux, même ton cerveau va réagir en déclenchant quoi ? Ben oui, tu m'entends là, hein ? Plus de douleur, puis plus de fatigue. Parce qu'elle sait que tu as dit, arrête, mais on étouffe, on étouffe tout ça. Fait que le crash, lui, il faut le voir, et si je nous parle, moi, toi, et tous ceux qui écoutent, le crash, c'est notre signal de protection. Il nous protège de nous-mêmes. Il nous couche au lit ou il nous assiede une chaise pour exoter, pour récupérer. Donc, c'est à nous. De comprendre ça, puis d'un moment donné, d'avoir une lumière qui allume, puis qu'on se dit, hé, hé, hé, hé, qu'est-ce que tu fais là ? Gère mieux tes journées là. C'est dangereux pour moi quand j'ai de l'énergie. En fait, c'est une façon que notre corps nous dit d'arrêter, puis il va même te forcer à t'arrêter parce que t'as plus rien à donner. Et c'est là que le crash arrive. C'est genre... Tu fais dans deux heures ce que ça aurait été peut-être plus sage de faire sur plusieurs jours, à petite dose. Là, c'est sûr que tu vas avoir une douleur excessive. Ton brouillard mental va être quand même assez haut. Ça, c'est à éviter le plus possible. Mais il faut apprendre à les reconnaître, les signes avant le crash. Donc, c'est quoi les signes ? Donc, c'est peut-être que tu... commences à faire ta journée que tu veux bien remplir, mais tout à coup, tu commences à sentir que tes épaules sont vraiment lourdes. Tu as une tension dans la nuque. Tu as plus de difficulté à rester focus, d'avoir un mental clair. Tout ça s'installe, le brouillard, tranquillement. Là, c'est tes premiers signes. Puis, vraiment, il arrive avant que tu commences à être fatigué. Mais, souvent, on ne le voit pas. En fait, je ne suis pas sûre qu'on ne le voit pas. En tout cas, si je pense à moi, je les vois, les petits signes. Mais j'ai une tête dure, donc je vais le torser, puis je vais dire, j'ai presque fini, je vais me reposer après. Et c'est là, c'est là que je m'en vais dans le crash. Tu as aussi les signes émotionnels, on ne pense pas tout le temps à ça. On pense que c'est normal, mais non, l'irritabilité est soudainement beaucoup plus haute qu'elle n'a jamais été. Tu vas avoir vraiment le sentiment de te sentir débordé, puis tu as envie de lâcher, mais tu persistes, parce que tu veux finir ce que tu as commencé. Mais là, tu commences à avoir beaucoup de signes. Et comment ça se fait qu'on ne les entend pas ? Parce qu'on s'endurcit à ça, parce que c'est ça. Je comprends très bien parce que des fois, on est tanné de ne pas être capable de rien faire. Quand on a cette énergie-là, on pousse, on pousse, on pousse. Les signaux sensoriels aussi sont là. Le bruit te dérange beaucoup plus et il va même t'agresser. La lumière va te déranger. Il y a plein de choses comme ça qui vont être, « Hey, ok, je ne suis plus capable. » Donc, ce qui est important ici dans tout ce que je t'ai partagé, c'est de connaître ton corps au point que tu vas apprendre à écouter. c'est premiers signes-là, c'est comme quand il y a un feu, avant d'être rouge vif, c'est jaune avec un petit peu d'orange et avec le temps, l'intensité, ça devient rouge. On ne veut pas aller au rouge. On ne veut pas. Donc, c'est important d'apprendre à se connaître personnellement et à être capable d'identifier tous ces signes-là que j'ai nommés. Il y a aussi ce qu'on appelle le pacing, qui est une bonne façon de visualiser, dans le fond, comment gérer son énergie. Si on prend l'exemple, le pacing c'est souvent relié avec l'exemple de la cuillère d'énergie. Donc tu t'imagines que chaque matin, toi, tu as un certain nombre de cuillères. Si tu en as cinq, bien il faut les gérer comme il faut, tout ce que tu aimerais être possible de faire. Entre chaque action, puis quand t'as fini, t'enlèves ta cuillère. Il t'en reste combien ? T'en reste 4. Ça se peut que tu commences avec 12 cuillères. Ça va dépendre de toi comment tu vas gauger ou que tu vas observer ton niveau d'énergie. Donc là, chaque action que tu fais dans ta journée, avec ce qu'on appelle justement le pacing, c'est de trouver sa vitesse, comment faire les choses. avec l'image de l'éclua, c'est qu'à chaque... dépenses, tu prends une cuillère et tu l'enlèves. Et quand il ne t'en reste plus, c'est le temps pour toi de dire c'est la fin pour aujourd'hui. Ça, ça reste là. Parce que si tu épuises toutes tes cuillères pour une tâche, qu'est-ce qui va te rester pour le reste de la journée ? Rien. Donc l'idée ici, c'est d'apprendre à fractionner les tâches. Faire le ménage en plusieurs petites... tâches dans ta semaine, pas dans ta journée, dans ta semaine, au lieu de faire un gros effort. Hein ? Ça, c'est sûr. Super important, c'est d'apprendre à être sage envers soi, respecter son corps, ses limites, ça l'englobe tout ça. Donc, ce qu'il faut aussi, c'est planifier des pauses avant que tu sois épuisé. Donc, tu sais, dans le temps que tu fais, je ne sais pas moi, une activité, tu te dis, je ne vais pas arrêter quand je vais être épuisé, quand je vais sentir la fatigue. Je vais prendre une pause. Faut s'arrêter quand ça va encore. Pas quand c'est trop tard. C'est juste ça, dans le fond. Quand ça va encore bien, on s'arrête. Quand ça va plus, ben là, c'est trop tard. On est déjà où ce qu'on veut pas aller. Une des pires choses que je vois, c'est quand les femmes, surtout les femmes, on va comparer son rythme à celui des autres. Et souvent, les autres, c'est des gens qui ont pas la fibromyalgie. Donc ça, c'est un non, non, non, non, non négociable. On ne fait pas ça. Chaque personne a son propre tempo, puis c'est bien correct. Tu sais, si toi, tu es capable de faire tout le ménage de ta maison, faire ton repas, puis tu es encore en forme, puis tu n'as pas eu de crash, mais moi, je t'applaudis honnêtement, puis je suis contente pour toi. Mais si ce n'est pas ton cas, et que toi, c'est simplement faire un repas qui t'épuise, Alors, je t'applaudis si c'est ça que tu fais toi dans ta journée, parce que c'est déjà beaucoup. Donc, justement, prenons cet exemple-là, préparer des repas, c'est beaucoup plus simple quand on y va en plusieurs étapes et qu'on fait des pauses. Moi, j'apprends dernièrement, parce que j'ai beaucoup de douleurs au plancher pelvien qui est revenu, de m'asseoir quand je coupe des légumes. Et puis, ça me fatigue, je trouve ça dur parce que j'aime préférer travailler debout. Mais je me dis que si je suis debout à couper, donc je prends l'exemple de faire une sauce à spaghettis, puis que je suis debout, puis que ça fait une demi-heure que je coupe des légumes, bien là, ça ne sera pas long que je vais être épuisée. Pour moi, c'est ça mon cas. Donc, c'est à moi de trouver des alternatives. Mon alternative en ce moment, c'est de m'asseoir pour couper mes légumes ou préparer mon repas. Parce que, oui, c'est nécessaire pour moi. D'apprendre à me faire violence des fois pour que je prenne du mieux. Donc, ce qu'on veut apprendre, c'est vraiment de soutenir l'énergie ou le nombre de cuillères. Si on fait du pacing, comme j'ai parlé au préalable, c'est vraiment de soutenir notre énergie avec des façons, comme j'ai nommé, de faire des micro-pauses en dessous. voir venir les symptômes que je m'en vais vers un crash, puis de faire des tâches en section, je vais le dire comme ça. Donc, on veut éviter, éviter des pics et des chutes d'énergie. Ça, c'est notre objectif comme personne qui souffre de fibromyalgie. Donc, avec des choix alimentaires, voici mon exemple. Faites attention parce qu'on veut éviter des pics. énergie. Faites attention beaucoup au sucre rapide, le sucre blanc, les sucres dans les produits déjà préparés. Faites attention, évitez ça, parce que ça, ça va te faire avoir une bouse d'énergie, puis là, toi, tu vas réagir avec joie, tu vas agir, mais ça sera pas long que tu vas avoir un crash. Le café fait ça quand on en prête tôt, le thé noir aussi, et même, oui, le thé vert peut faire ça, donner un coup de fouette qu'on appelle, ça donne une bouse d'énergie. Mais, ça va aggraver. la chute après. Donc le système nerveux, il est déjà hyperactif, puis il devient encore plus stimulé, ben ça égale un crash. On veut aussi porter attention à les aliments qui peuvent nous aider à stabiliser, d'éviter un crash. Donc, une des choses, c'est les protéines. C'est super important, parce que ça soutient beaucoup. Donc, ça peut être d'avoir des oeufs à la coque prêtes dans ton frigidaire. Des viandes de pâturage, il y a des bâtons qui se vendent de viandes séchées de pâturage. J'en ai acheté moi-même et j'entraîne des fois deux avec moi partout où je vais. Parce que si j'ai une belle énergie, je vais en manger une. Il y a les bons gras aussi, comme les avocats qu'on peut manger ou des noix. Et surtout, quand on veut garder notre énergie, Je pense que d'avoir beaucoup de légumes verts qui sont riches en magnésium, ça va être très apaisant pour ton système. Et je l'ai déjà nommé dans plusieurs... Pas de casse avant celui-ci, mais les tisanes calmantes, pour moi, qui sont les plus efficaces, c'est vraiment la camomille, la mélisse et il y a aussi le verveine. S'hydrater, j'en ai parlé beaucoup. Ce sont toutes des choses qui vont t'aider à vraiment garder ton énergie plus stable. C'est ça qu'on veut pour éviter un crash ou un pic d'énergie. Ce qu'on veut, c'est de garder le plus possible. Notre vie simplifiée en évitant par la façon qu'on mange, ce qu'on boit, ce qu'on pense et comment on va gérer notre temps, c'est super important. Donc, il y a vraiment aussi la plante, c'est ma plante, une de mes plantes favorites. C'est vraiment la mélisse parce qu'elle aide à calmer la réponse excessive du stress. On va éviter de dépenser peut-être trop d'énergie inutilement. Elle est vraiment une plante en magnésium qui est assez importante et qui a aussi très bon goût. C'est agréable. On veut organiser nos journées pour s'assurer que ce soit des journées douces. Des journées où on va avoir une énergie plus harmonisée. Elle va être plus fluide, elle va nous suivre et on va aller doucement. Parce que c'est ça qu'on veut. C'est ça qu'on aspire. En tout cas, moi, c'est ça que j'aspire. Donc, prévoir dans ta journée ton activité principale par jour ou par semaine ou par trois jours, comme tu es prête. Accepter que c'est... c'est pas... comment je dirais ça ? C'est le mot qui me vient. Ce n'est pas un caprice de prendre ça plus lent, d'être plus planifié. De prendre ça un jour à la fois. Puis de ne pas être dans cette away, away, let's go, ça presse. Cette action qui est vraiment prônée autour de nous dans toutes les sphères de nos vies. Donc, accepte que le planifier pour toi puis d'aller doucement, c'est ça ta vie. Si tu veux éviter des crashs, ça pourrait être que si... Comme moi, quand je dois aller voir un médecin ou voir un thérapeute holistique, je dois faire de la route, je dois me lever plus tôt pour avoir le taux. Donc, tout ça pour moi, ma tâche de la journée, mon rendez-vous. Il n'y a rien d'autre qui va se faire. C'est tout optionnel et c'est tout selon comment je me disais. C'est super important de comprendre ça. Si je reviens chez moi à la fin de la journée, je suis épuisée, je suis fatiguée, mais que je me tape encore. plein de choses à faire qui sont obligées, obligées, obligées, c'est sûr que je vais avoir un crash. Alors, la conclusion de tout ça, à toi qui m'écoutes, c'est gérer ton énergie avec ta fibromyalgie. C'est pas d'abandonner la vie, là. C'est d'apprendre un nouveau rythme. Et ça, pour plusieurs, ça s'appelle respecter son corps et il faut le faire sans se juger, sans se comparer. Puis ça va demander de la patience. La bienveillance envers nous-mêmes. Et ça, c'est pas facile. C'est pas comme ça qu'on a appris à nous en sortir. On a appris à « go, go, go » , même si t'es pas capable. Tu vas bêcher, tu vas te relever. Go, go, go. Et c'est comme ça tout le temps. Moi, ce que je veux qu'on fasse ensemble, c'est d'apprendre à pratiquer tous les points que je t'ai donnés. Et d'avoir cet amour propre envers soi, cette bienveillance pour dire... je ne veux plus vivre comme ça. Je préfère organiser pour que tout soit plus doux. J'espère que tu apprécies, puis je te remercie d'avoir été là. Puis comme toujours, si mon épisode t'a parlé, pense à partager à ton amie qui vit elle aussi avec la fibro ou une personne en besoin, que tu sais, ça pourrait l'aider. Laisse-moi 5 étoiles ! Peu importe où tu écoutes. Et aussi, laisse-moi un petit mot. Ça me fait tellement plaisir quand tu m'écris quelque chose que tu as appris ou que le bien que ça t'a fait, tu n'as aucune idée comment ça me donne des ailes pour continuer. Et puis, c'est sûr que je vais lire ton message en direct dans mon podcast pour te remercier. Et sache que je l'ai pris ici. Que tu prennes ce temps-là pour faire ça pour moi. Surtout, ce que je veux, c'est que tu n'oublies pas que... Tu ne peux pas tout faire ça, tout ça. Je suis là. Il y a plein de belles femmes qui sont là aussi dans le groupe Facebook. Et bientôt, une nouveauté. Tout ça va se faire un doux pas à la fois. Alors, on se retrouve samedi matin pour les petites bouchées. Dans le fond, c'est des petites bouchées inspirantes, pratiques ou pratiques. En lien avec ce que je viens de vous partager aujourd'hui. Alors, merci d'avoir été là. Ciao !

Chapters

  • Introduction à la gestion de l'énergie

    00:00

  • Comprendre les crashes énergétiques

    00:29

  • La culpabilité et la gestion de l'énergie

    01:55

  • Stratégies de pacing pour mieux gérer son énergie

    08:23

  • Alimentation et stabilisation de l'énergie

    13:15

Share

Embed

You may also like

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour à toi, bienvenue, Fibromyalgie autrement, le podcast qui te donne des clés douces, naturelles, humaines, pour mieux vivre avec la fibromyalgie. Bien oui, et je suis Anne, je suis naturopathe spécialisée en douleurs chroniques et chaque semaine, mon but c'est de t'inviter à ralentir, à comprendre ce qui se passe dans ton corps, et, bien oui, à retrouver un peu de pouvoir là où tu pensais, où tu croyais que tu étais impuissant. Aujourd'hui, je veux qu'on plonge, oui, on va encore approfondir le sujet de gérer son énergie sans culpabilité. Parce que nous, ce qu'on veut, étant personne atteinte de fibromyalgie, c'est d'éviter les crashes avec la fibromyalgie. Alors, ce que je veux qu'on comprenne en partant. En fait, je vais te donner un exemple. Tu connais sûrement ce cycle-là, parce que si je le connais, je sais que je ne suis pas tout seul. Si un jour, tu as un peu d'énergie, tu n'es pas full énergique, mais tu en as un peu, puis tu te dis, je vais en profiter, je vais faire ce que je n'avais pas d'énergie à faire hier, avant-hier et l'autre jour. Donc, tu fais ça, tu es fatigué, mais bon, tu te dis que tu vas t'en remettre. Mais qu'est-ce qui arrive les jours qui vont suivre ? Ça peut être une journée, deux jours, trois jours, on ne le sait pas. Très individuel à chacune d'entre nous. Tu peux te réveiller, soit ton corps va être cloué au lit ou bien que tu vas être assis à faute de rien, comme on dit en bon québécois. Ça, mon ami, c'est ce qu'on appelle un crash. Donc un crash, c'est un effondrement de l'énergie qu'on avait, que beaucoup de personnes, et moi inclue, qui vivent avec la fibromyalgie, vont se retrouver là après avoir fait des efforts, même des petits efforts. Alors moi, avec toi aujourd'hui, je veux qu'on comprenne, et je m'inclus là-dedans parce que, oh, que j'ai de la misère avec ça, qu'on comprenne que pourquoi ça l'arrive ça. Et surtout, comment que je vais doser mon énergie pour éviter, s'il vous plaît, de tomber dans ce piège-là, sans me culpabiliser de faire moins qu'avant. Donc, il y a aussi cette notion-là de culpabilisation qui est là, qui est présente, que quand on est en forme... Tout de suite, on veut aller rentabiliser le temps parce qu'on veut être effectif. Mais il faut apprendre à travailler autrement, intelligemment. C'est ce que je ne vais pas arrêter de me répéter depuis un certain temps. Il faut comprendre que le cycle de fatigue, quand on va là-dedans, ça égale l'effort et l'effort égale un crash et c'est ça qu'il faut doser. Une espèce de « Ah, je suis prête à tout faire aujourd'hui, c'est une bonne journée. » Quand on se sent un peu mieux, c'est ça qui m'arrive à moi, en tout cas. J'ai envie, oui, comme j'ai dit, de rattraper et de me mettre à jour, si on veut. Mais ce n'est pas ça qu'il faut faire. Il faut doser cette journée-là. S'il y a une journée qu'il faut doser, c'est bien celle-là. Mais, écoute. On veut rattraper parce qu'on sent qu'on n'en fait pas assez, puis il y a la culpabilité qui est là. Ça fait que c'est un travail de plusieurs choses en même temps. Mais ce qu'il faut pas oublier, ce qu'il faut absolument se rappeler, comme personne atteinte de fibromyalgie, c'est que ton corps n'a pas la réserve suffisante. Ça fait que si tu en fais trop, qu'est-ce qui arrive ? Oui, tu le sais, tu vas épuiser ton corps. Et je le sais moi aussi, pourtant, je le fais encore. Pas tout le temps. Je vous avoue que j'ai de la difficulté. Là, on a comme l'impression que ton corps te punit après que tu as fait cet effort-là. Mais en fait, ce n'est pas tant une punition. C'est que ton effort que tu as fait, ton corps, lui, l'a perçu comme une agression. Parce que là, lui, il est fatigué, il n'a plus d'énergie, mais on le pousse. Les muscles, le système... système nerveux, même ton cerveau va réagir en déclenchant quoi ? Ben oui, tu m'entends là, hein ? Plus de douleur, puis plus de fatigue. Parce qu'elle sait que tu as dit, arrête, mais on étouffe, on étouffe tout ça. Fait que le crash, lui, il faut le voir, et si je nous parle, moi, toi, et tous ceux qui écoutent, le crash, c'est notre signal de protection. Il nous protège de nous-mêmes. Il nous couche au lit ou il nous assiede une chaise pour exoter, pour récupérer. Donc, c'est à nous. De comprendre ça, puis d'un moment donné, d'avoir une lumière qui allume, puis qu'on se dit, hé, hé, hé, hé, qu'est-ce que tu fais là ? Gère mieux tes journées là. C'est dangereux pour moi quand j'ai de l'énergie. En fait, c'est une façon que notre corps nous dit d'arrêter, puis il va même te forcer à t'arrêter parce que t'as plus rien à donner. Et c'est là que le crash arrive. C'est genre... Tu fais dans deux heures ce que ça aurait été peut-être plus sage de faire sur plusieurs jours, à petite dose. Là, c'est sûr que tu vas avoir une douleur excessive. Ton brouillard mental va être quand même assez haut. Ça, c'est à éviter le plus possible. Mais il faut apprendre à les reconnaître, les signes avant le crash. Donc, c'est quoi les signes ? Donc, c'est peut-être que tu... commences à faire ta journée que tu veux bien remplir, mais tout à coup, tu commences à sentir que tes épaules sont vraiment lourdes. Tu as une tension dans la nuque. Tu as plus de difficulté à rester focus, d'avoir un mental clair. Tout ça s'installe, le brouillard, tranquillement. Là, c'est tes premiers signes. Puis, vraiment, il arrive avant que tu commences à être fatigué. Mais, souvent, on ne le voit pas. En fait, je ne suis pas sûre qu'on ne le voit pas. En tout cas, si je pense à moi, je les vois, les petits signes. Mais j'ai une tête dure, donc je vais le torser, puis je vais dire, j'ai presque fini, je vais me reposer après. Et c'est là, c'est là que je m'en vais dans le crash. Tu as aussi les signes émotionnels, on ne pense pas tout le temps à ça. On pense que c'est normal, mais non, l'irritabilité est soudainement beaucoup plus haute qu'elle n'a jamais été. Tu vas avoir vraiment le sentiment de te sentir débordé, puis tu as envie de lâcher, mais tu persistes, parce que tu veux finir ce que tu as commencé. Mais là, tu commences à avoir beaucoup de signes. Et comment ça se fait qu'on ne les entend pas ? Parce qu'on s'endurcit à ça, parce que c'est ça. Je comprends très bien parce que des fois, on est tanné de ne pas être capable de rien faire. Quand on a cette énergie-là, on pousse, on pousse, on pousse. Les signaux sensoriels aussi sont là. Le bruit te dérange beaucoup plus et il va même t'agresser. La lumière va te déranger. Il y a plein de choses comme ça qui vont être, « Hey, ok, je ne suis plus capable. » Donc, ce qui est important ici dans tout ce que je t'ai partagé, c'est de connaître ton corps au point que tu vas apprendre à écouter. c'est premiers signes-là, c'est comme quand il y a un feu, avant d'être rouge vif, c'est jaune avec un petit peu d'orange et avec le temps, l'intensité, ça devient rouge. On ne veut pas aller au rouge. On ne veut pas. Donc, c'est important d'apprendre à se connaître personnellement et à être capable d'identifier tous ces signes-là que j'ai nommés. Il y a aussi ce qu'on appelle le pacing, qui est une bonne façon de visualiser, dans le fond, comment gérer son énergie. Si on prend l'exemple, le pacing c'est souvent relié avec l'exemple de la cuillère d'énergie. Donc tu t'imagines que chaque matin, toi, tu as un certain nombre de cuillères. Si tu en as cinq, bien il faut les gérer comme il faut, tout ce que tu aimerais être possible de faire. Entre chaque action, puis quand t'as fini, t'enlèves ta cuillère. Il t'en reste combien ? T'en reste 4. Ça se peut que tu commences avec 12 cuillères. Ça va dépendre de toi comment tu vas gauger ou que tu vas observer ton niveau d'énergie. Donc là, chaque action que tu fais dans ta journée, avec ce qu'on appelle justement le pacing, c'est de trouver sa vitesse, comment faire les choses. avec l'image de l'éclua, c'est qu'à chaque... dépenses, tu prends une cuillère et tu l'enlèves. Et quand il ne t'en reste plus, c'est le temps pour toi de dire c'est la fin pour aujourd'hui. Ça, ça reste là. Parce que si tu épuises toutes tes cuillères pour une tâche, qu'est-ce qui va te rester pour le reste de la journée ? Rien. Donc l'idée ici, c'est d'apprendre à fractionner les tâches. Faire le ménage en plusieurs petites... tâches dans ta semaine, pas dans ta journée, dans ta semaine, au lieu de faire un gros effort. Hein ? Ça, c'est sûr. Super important, c'est d'apprendre à être sage envers soi, respecter son corps, ses limites, ça l'englobe tout ça. Donc, ce qu'il faut aussi, c'est planifier des pauses avant que tu sois épuisé. Donc, tu sais, dans le temps que tu fais, je ne sais pas moi, une activité, tu te dis, je ne vais pas arrêter quand je vais être épuisé, quand je vais sentir la fatigue. Je vais prendre une pause. Faut s'arrêter quand ça va encore. Pas quand c'est trop tard. C'est juste ça, dans le fond. Quand ça va encore bien, on s'arrête. Quand ça va plus, ben là, c'est trop tard. On est déjà où ce qu'on veut pas aller. Une des pires choses que je vois, c'est quand les femmes, surtout les femmes, on va comparer son rythme à celui des autres. Et souvent, les autres, c'est des gens qui ont pas la fibromyalgie. Donc ça, c'est un non, non, non, non, non négociable. On ne fait pas ça. Chaque personne a son propre tempo, puis c'est bien correct. Tu sais, si toi, tu es capable de faire tout le ménage de ta maison, faire ton repas, puis tu es encore en forme, puis tu n'as pas eu de crash, mais moi, je t'applaudis honnêtement, puis je suis contente pour toi. Mais si ce n'est pas ton cas, et que toi, c'est simplement faire un repas qui t'épuise, Alors, je t'applaudis si c'est ça que tu fais toi dans ta journée, parce que c'est déjà beaucoup. Donc, justement, prenons cet exemple-là, préparer des repas, c'est beaucoup plus simple quand on y va en plusieurs étapes et qu'on fait des pauses. Moi, j'apprends dernièrement, parce que j'ai beaucoup de douleurs au plancher pelvien qui est revenu, de m'asseoir quand je coupe des légumes. Et puis, ça me fatigue, je trouve ça dur parce que j'aime préférer travailler debout. Mais je me dis que si je suis debout à couper, donc je prends l'exemple de faire une sauce à spaghettis, puis que je suis debout, puis que ça fait une demi-heure que je coupe des légumes, bien là, ça ne sera pas long que je vais être épuisée. Pour moi, c'est ça mon cas. Donc, c'est à moi de trouver des alternatives. Mon alternative en ce moment, c'est de m'asseoir pour couper mes légumes ou préparer mon repas. Parce que, oui, c'est nécessaire pour moi. D'apprendre à me faire violence des fois pour que je prenne du mieux. Donc, ce qu'on veut apprendre, c'est vraiment de soutenir l'énergie ou le nombre de cuillères. Si on fait du pacing, comme j'ai parlé au préalable, c'est vraiment de soutenir notre énergie avec des façons, comme j'ai nommé, de faire des micro-pauses en dessous. voir venir les symptômes que je m'en vais vers un crash, puis de faire des tâches en section, je vais le dire comme ça. Donc, on veut éviter, éviter des pics et des chutes d'énergie. Ça, c'est notre objectif comme personne qui souffre de fibromyalgie. Donc, avec des choix alimentaires, voici mon exemple. Faites attention parce qu'on veut éviter des pics. énergie. Faites attention beaucoup au sucre rapide, le sucre blanc, les sucres dans les produits déjà préparés. Faites attention, évitez ça, parce que ça, ça va te faire avoir une bouse d'énergie, puis là, toi, tu vas réagir avec joie, tu vas agir, mais ça sera pas long que tu vas avoir un crash. Le café fait ça quand on en prête tôt, le thé noir aussi, et même, oui, le thé vert peut faire ça, donner un coup de fouette qu'on appelle, ça donne une bouse d'énergie. Mais, ça va aggraver. la chute après. Donc le système nerveux, il est déjà hyperactif, puis il devient encore plus stimulé, ben ça égale un crash. On veut aussi porter attention à les aliments qui peuvent nous aider à stabiliser, d'éviter un crash. Donc, une des choses, c'est les protéines. C'est super important, parce que ça soutient beaucoup. Donc, ça peut être d'avoir des oeufs à la coque prêtes dans ton frigidaire. Des viandes de pâturage, il y a des bâtons qui se vendent de viandes séchées de pâturage. J'en ai acheté moi-même et j'entraîne des fois deux avec moi partout où je vais. Parce que si j'ai une belle énergie, je vais en manger une. Il y a les bons gras aussi, comme les avocats qu'on peut manger ou des noix. Et surtout, quand on veut garder notre énergie, Je pense que d'avoir beaucoup de légumes verts qui sont riches en magnésium, ça va être très apaisant pour ton système. Et je l'ai déjà nommé dans plusieurs... Pas de casse avant celui-ci, mais les tisanes calmantes, pour moi, qui sont les plus efficaces, c'est vraiment la camomille, la mélisse et il y a aussi le verveine. S'hydrater, j'en ai parlé beaucoup. Ce sont toutes des choses qui vont t'aider à vraiment garder ton énergie plus stable. C'est ça qu'on veut pour éviter un crash ou un pic d'énergie. Ce qu'on veut, c'est de garder le plus possible. Notre vie simplifiée en évitant par la façon qu'on mange, ce qu'on boit, ce qu'on pense et comment on va gérer notre temps, c'est super important. Donc, il y a vraiment aussi la plante, c'est ma plante, une de mes plantes favorites. C'est vraiment la mélisse parce qu'elle aide à calmer la réponse excessive du stress. On va éviter de dépenser peut-être trop d'énergie inutilement. Elle est vraiment une plante en magnésium qui est assez importante et qui a aussi très bon goût. C'est agréable. On veut organiser nos journées pour s'assurer que ce soit des journées douces. Des journées où on va avoir une énergie plus harmonisée. Elle va être plus fluide, elle va nous suivre et on va aller doucement. Parce que c'est ça qu'on veut. C'est ça qu'on aspire. En tout cas, moi, c'est ça que j'aspire. Donc, prévoir dans ta journée ton activité principale par jour ou par semaine ou par trois jours, comme tu es prête. Accepter que c'est... c'est pas... comment je dirais ça ? C'est le mot qui me vient. Ce n'est pas un caprice de prendre ça plus lent, d'être plus planifié. De prendre ça un jour à la fois. Puis de ne pas être dans cette away, away, let's go, ça presse. Cette action qui est vraiment prônée autour de nous dans toutes les sphères de nos vies. Donc, accepte que le planifier pour toi puis d'aller doucement, c'est ça ta vie. Si tu veux éviter des crashs, ça pourrait être que si... Comme moi, quand je dois aller voir un médecin ou voir un thérapeute holistique, je dois faire de la route, je dois me lever plus tôt pour avoir le taux. Donc, tout ça pour moi, ma tâche de la journée, mon rendez-vous. Il n'y a rien d'autre qui va se faire. C'est tout optionnel et c'est tout selon comment je me disais. C'est super important de comprendre ça. Si je reviens chez moi à la fin de la journée, je suis épuisée, je suis fatiguée, mais que je me tape encore. plein de choses à faire qui sont obligées, obligées, obligées, c'est sûr que je vais avoir un crash. Alors, la conclusion de tout ça, à toi qui m'écoutes, c'est gérer ton énergie avec ta fibromyalgie. C'est pas d'abandonner la vie, là. C'est d'apprendre un nouveau rythme. Et ça, pour plusieurs, ça s'appelle respecter son corps et il faut le faire sans se juger, sans se comparer. Puis ça va demander de la patience. La bienveillance envers nous-mêmes. Et ça, c'est pas facile. C'est pas comme ça qu'on a appris à nous en sortir. On a appris à « go, go, go » , même si t'es pas capable. Tu vas bêcher, tu vas te relever. Go, go, go. Et c'est comme ça tout le temps. Moi, ce que je veux qu'on fasse ensemble, c'est d'apprendre à pratiquer tous les points que je t'ai donnés. Et d'avoir cet amour propre envers soi, cette bienveillance pour dire... je ne veux plus vivre comme ça. Je préfère organiser pour que tout soit plus doux. J'espère que tu apprécies, puis je te remercie d'avoir été là. Puis comme toujours, si mon épisode t'a parlé, pense à partager à ton amie qui vit elle aussi avec la fibro ou une personne en besoin, que tu sais, ça pourrait l'aider. Laisse-moi 5 étoiles ! Peu importe où tu écoutes. Et aussi, laisse-moi un petit mot. Ça me fait tellement plaisir quand tu m'écris quelque chose que tu as appris ou que le bien que ça t'a fait, tu n'as aucune idée comment ça me donne des ailes pour continuer. Et puis, c'est sûr que je vais lire ton message en direct dans mon podcast pour te remercier. Et sache que je l'ai pris ici. Que tu prennes ce temps-là pour faire ça pour moi. Surtout, ce que je veux, c'est que tu n'oublies pas que... Tu ne peux pas tout faire ça, tout ça. Je suis là. Il y a plein de belles femmes qui sont là aussi dans le groupe Facebook. Et bientôt, une nouveauté. Tout ça va se faire un doux pas à la fois. Alors, on se retrouve samedi matin pour les petites bouchées. Dans le fond, c'est des petites bouchées inspirantes, pratiques ou pratiques. En lien avec ce que je viens de vous partager aujourd'hui. Alors, merci d'avoir été là. Ciao !

Chapters

  • Introduction à la gestion de l'énergie

    00:00

  • Comprendre les crashes énergétiques

    00:29

  • La culpabilité et la gestion de l'énergie

    01:55

  • Stratégies de pacing pour mieux gérer son énergie

    08:23

  • Alimentation et stabilisation de l'énergie

    13:15

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour à toi, bienvenue, Fibromyalgie autrement, le podcast qui te donne des clés douces, naturelles, humaines, pour mieux vivre avec la fibromyalgie. Bien oui, et je suis Anne, je suis naturopathe spécialisée en douleurs chroniques et chaque semaine, mon but c'est de t'inviter à ralentir, à comprendre ce qui se passe dans ton corps, et, bien oui, à retrouver un peu de pouvoir là où tu pensais, où tu croyais que tu étais impuissant. Aujourd'hui, je veux qu'on plonge, oui, on va encore approfondir le sujet de gérer son énergie sans culpabilité. Parce que nous, ce qu'on veut, étant personne atteinte de fibromyalgie, c'est d'éviter les crashes avec la fibromyalgie. Alors, ce que je veux qu'on comprenne en partant. En fait, je vais te donner un exemple. Tu connais sûrement ce cycle-là, parce que si je le connais, je sais que je ne suis pas tout seul. Si un jour, tu as un peu d'énergie, tu n'es pas full énergique, mais tu en as un peu, puis tu te dis, je vais en profiter, je vais faire ce que je n'avais pas d'énergie à faire hier, avant-hier et l'autre jour. Donc, tu fais ça, tu es fatigué, mais bon, tu te dis que tu vas t'en remettre. Mais qu'est-ce qui arrive les jours qui vont suivre ? Ça peut être une journée, deux jours, trois jours, on ne le sait pas. Très individuel à chacune d'entre nous. Tu peux te réveiller, soit ton corps va être cloué au lit ou bien que tu vas être assis à faute de rien, comme on dit en bon québécois. Ça, mon ami, c'est ce qu'on appelle un crash. Donc un crash, c'est un effondrement de l'énergie qu'on avait, que beaucoup de personnes, et moi inclue, qui vivent avec la fibromyalgie, vont se retrouver là après avoir fait des efforts, même des petits efforts. Alors moi, avec toi aujourd'hui, je veux qu'on comprenne, et je m'inclus là-dedans parce que, oh, que j'ai de la misère avec ça, qu'on comprenne que pourquoi ça l'arrive ça. Et surtout, comment que je vais doser mon énergie pour éviter, s'il vous plaît, de tomber dans ce piège-là, sans me culpabiliser de faire moins qu'avant. Donc, il y a aussi cette notion-là de culpabilisation qui est là, qui est présente, que quand on est en forme... Tout de suite, on veut aller rentabiliser le temps parce qu'on veut être effectif. Mais il faut apprendre à travailler autrement, intelligemment. C'est ce que je ne vais pas arrêter de me répéter depuis un certain temps. Il faut comprendre que le cycle de fatigue, quand on va là-dedans, ça égale l'effort et l'effort égale un crash et c'est ça qu'il faut doser. Une espèce de « Ah, je suis prête à tout faire aujourd'hui, c'est une bonne journée. » Quand on se sent un peu mieux, c'est ça qui m'arrive à moi, en tout cas. J'ai envie, oui, comme j'ai dit, de rattraper et de me mettre à jour, si on veut. Mais ce n'est pas ça qu'il faut faire. Il faut doser cette journée-là. S'il y a une journée qu'il faut doser, c'est bien celle-là. Mais, écoute. On veut rattraper parce qu'on sent qu'on n'en fait pas assez, puis il y a la culpabilité qui est là. Ça fait que c'est un travail de plusieurs choses en même temps. Mais ce qu'il faut pas oublier, ce qu'il faut absolument se rappeler, comme personne atteinte de fibromyalgie, c'est que ton corps n'a pas la réserve suffisante. Ça fait que si tu en fais trop, qu'est-ce qui arrive ? Oui, tu le sais, tu vas épuiser ton corps. Et je le sais moi aussi, pourtant, je le fais encore. Pas tout le temps. Je vous avoue que j'ai de la difficulté. Là, on a comme l'impression que ton corps te punit après que tu as fait cet effort-là. Mais en fait, ce n'est pas tant une punition. C'est que ton effort que tu as fait, ton corps, lui, l'a perçu comme une agression. Parce que là, lui, il est fatigué, il n'a plus d'énergie, mais on le pousse. Les muscles, le système... système nerveux, même ton cerveau va réagir en déclenchant quoi ? Ben oui, tu m'entends là, hein ? Plus de douleur, puis plus de fatigue. Parce qu'elle sait que tu as dit, arrête, mais on étouffe, on étouffe tout ça. Fait que le crash, lui, il faut le voir, et si je nous parle, moi, toi, et tous ceux qui écoutent, le crash, c'est notre signal de protection. Il nous protège de nous-mêmes. Il nous couche au lit ou il nous assiede une chaise pour exoter, pour récupérer. Donc, c'est à nous. De comprendre ça, puis d'un moment donné, d'avoir une lumière qui allume, puis qu'on se dit, hé, hé, hé, hé, qu'est-ce que tu fais là ? Gère mieux tes journées là. C'est dangereux pour moi quand j'ai de l'énergie. En fait, c'est une façon que notre corps nous dit d'arrêter, puis il va même te forcer à t'arrêter parce que t'as plus rien à donner. Et c'est là que le crash arrive. C'est genre... Tu fais dans deux heures ce que ça aurait été peut-être plus sage de faire sur plusieurs jours, à petite dose. Là, c'est sûr que tu vas avoir une douleur excessive. Ton brouillard mental va être quand même assez haut. Ça, c'est à éviter le plus possible. Mais il faut apprendre à les reconnaître, les signes avant le crash. Donc, c'est quoi les signes ? Donc, c'est peut-être que tu... commences à faire ta journée que tu veux bien remplir, mais tout à coup, tu commences à sentir que tes épaules sont vraiment lourdes. Tu as une tension dans la nuque. Tu as plus de difficulté à rester focus, d'avoir un mental clair. Tout ça s'installe, le brouillard, tranquillement. Là, c'est tes premiers signes. Puis, vraiment, il arrive avant que tu commences à être fatigué. Mais, souvent, on ne le voit pas. En fait, je ne suis pas sûre qu'on ne le voit pas. En tout cas, si je pense à moi, je les vois, les petits signes. Mais j'ai une tête dure, donc je vais le torser, puis je vais dire, j'ai presque fini, je vais me reposer après. Et c'est là, c'est là que je m'en vais dans le crash. Tu as aussi les signes émotionnels, on ne pense pas tout le temps à ça. On pense que c'est normal, mais non, l'irritabilité est soudainement beaucoup plus haute qu'elle n'a jamais été. Tu vas avoir vraiment le sentiment de te sentir débordé, puis tu as envie de lâcher, mais tu persistes, parce que tu veux finir ce que tu as commencé. Mais là, tu commences à avoir beaucoup de signes. Et comment ça se fait qu'on ne les entend pas ? Parce qu'on s'endurcit à ça, parce que c'est ça. Je comprends très bien parce que des fois, on est tanné de ne pas être capable de rien faire. Quand on a cette énergie-là, on pousse, on pousse, on pousse. Les signaux sensoriels aussi sont là. Le bruit te dérange beaucoup plus et il va même t'agresser. La lumière va te déranger. Il y a plein de choses comme ça qui vont être, « Hey, ok, je ne suis plus capable. » Donc, ce qui est important ici dans tout ce que je t'ai partagé, c'est de connaître ton corps au point que tu vas apprendre à écouter. c'est premiers signes-là, c'est comme quand il y a un feu, avant d'être rouge vif, c'est jaune avec un petit peu d'orange et avec le temps, l'intensité, ça devient rouge. On ne veut pas aller au rouge. On ne veut pas. Donc, c'est important d'apprendre à se connaître personnellement et à être capable d'identifier tous ces signes-là que j'ai nommés. Il y a aussi ce qu'on appelle le pacing, qui est une bonne façon de visualiser, dans le fond, comment gérer son énergie. Si on prend l'exemple, le pacing c'est souvent relié avec l'exemple de la cuillère d'énergie. Donc tu t'imagines que chaque matin, toi, tu as un certain nombre de cuillères. Si tu en as cinq, bien il faut les gérer comme il faut, tout ce que tu aimerais être possible de faire. Entre chaque action, puis quand t'as fini, t'enlèves ta cuillère. Il t'en reste combien ? T'en reste 4. Ça se peut que tu commences avec 12 cuillères. Ça va dépendre de toi comment tu vas gauger ou que tu vas observer ton niveau d'énergie. Donc là, chaque action que tu fais dans ta journée, avec ce qu'on appelle justement le pacing, c'est de trouver sa vitesse, comment faire les choses. avec l'image de l'éclua, c'est qu'à chaque... dépenses, tu prends une cuillère et tu l'enlèves. Et quand il ne t'en reste plus, c'est le temps pour toi de dire c'est la fin pour aujourd'hui. Ça, ça reste là. Parce que si tu épuises toutes tes cuillères pour une tâche, qu'est-ce qui va te rester pour le reste de la journée ? Rien. Donc l'idée ici, c'est d'apprendre à fractionner les tâches. Faire le ménage en plusieurs petites... tâches dans ta semaine, pas dans ta journée, dans ta semaine, au lieu de faire un gros effort. Hein ? Ça, c'est sûr. Super important, c'est d'apprendre à être sage envers soi, respecter son corps, ses limites, ça l'englobe tout ça. Donc, ce qu'il faut aussi, c'est planifier des pauses avant que tu sois épuisé. Donc, tu sais, dans le temps que tu fais, je ne sais pas moi, une activité, tu te dis, je ne vais pas arrêter quand je vais être épuisé, quand je vais sentir la fatigue. Je vais prendre une pause. Faut s'arrêter quand ça va encore. Pas quand c'est trop tard. C'est juste ça, dans le fond. Quand ça va encore bien, on s'arrête. Quand ça va plus, ben là, c'est trop tard. On est déjà où ce qu'on veut pas aller. Une des pires choses que je vois, c'est quand les femmes, surtout les femmes, on va comparer son rythme à celui des autres. Et souvent, les autres, c'est des gens qui ont pas la fibromyalgie. Donc ça, c'est un non, non, non, non, non négociable. On ne fait pas ça. Chaque personne a son propre tempo, puis c'est bien correct. Tu sais, si toi, tu es capable de faire tout le ménage de ta maison, faire ton repas, puis tu es encore en forme, puis tu n'as pas eu de crash, mais moi, je t'applaudis honnêtement, puis je suis contente pour toi. Mais si ce n'est pas ton cas, et que toi, c'est simplement faire un repas qui t'épuise, Alors, je t'applaudis si c'est ça que tu fais toi dans ta journée, parce que c'est déjà beaucoup. Donc, justement, prenons cet exemple-là, préparer des repas, c'est beaucoup plus simple quand on y va en plusieurs étapes et qu'on fait des pauses. Moi, j'apprends dernièrement, parce que j'ai beaucoup de douleurs au plancher pelvien qui est revenu, de m'asseoir quand je coupe des légumes. Et puis, ça me fatigue, je trouve ça dur parce que j'aime préférer travailler debout. Mais je me dis que si je suis debout à couper, donc je prends l'exemple de faire une sauce à spaghettis, puis que je suis debout, puis que ça fait une demi-heure que je coupe des légumes, bien là, ça ne sera pas long que je vais être épuisée. Pour moi, c'est ça mon cas. Donc, c'est à moi de trouver des alternatives. Mon alternative en ce moment, c'est de m'asseoir pour couper mes légumes ou préparer mon repas. Parce que, oui, c'est nécessaire pour moi. D'apprendre à me faire violence des fois pour que je prenne du mieux. Donc, ce qu'on veut apprendre, c'est vraiment de soutenir l'énergie ou le nombre de cuillères. Si on fait du pacing, comme j'ai parlé au préalable, c'est vraiment de soutenir notre énergie avec des façons, comme j'ai nommé, de faire des micro-pauses en dessous. voir venir les symptômes que je m'en vais vers un crash, puis de faire des tâches en section, je vais le dire comme ça. Donc, on veut éviter, éviter des pics et des chutes d'énergie. Ça, c'est notre objectif comme personne qui souffre de fibromyalgie. Donc, avec des choix alimentaires, voici mon exemple. Faites attention parce qu'on veut éviter des pics. énergie. Faites attention beaucoup au sucre rapide, le sucre blanc, les sucres dans les produits déjà préparés. Faites attention, évitez ça, parce que ça, ça va te faire avoir une bouse d'énergie, puis là, toi, tu vas réagir avec joie, tu vas agir, mais ça sera pas long que tu vas avoir un crash. Le café fait ça quand on en prête tôt, le thé noir aussi, et même, oui, le thé vert peut faire ça, donner un coup de fouette qu'on appelle, ça donne une bouse d'énergie. Mais, ça va aggraver. la chute après. Donc le système nerveux, il est déjà hyperactif, puis il devient encore plus stimulé, ben ça égale un crash. On veut aussi porter attention à les aliments qui peuvent nous aider à stabiliser, d'éviter un crash. Donc, une des choses, c'est les protéines. C'est super important, parce que ça soutient beaucoup. Donc, ça peut être d'avoir des oeufs à la coque prêtes dans ton frigidaire. Des viandes de pâturage, il y a des bâtons qui se vendent de viandes séchées de pâturage. J'en ai acheté moi-même et j'entraîne des fois deux avec moi partout où je vais. Parce que si j'ai une belle énergie, je vais en manger une. Il y a les bons gras aussi, comme les avocats qu'on peut manger ou des noix. Et surtout, quand on veut garder notre énergie, Je pense que d'avoir beaucoup de légumes verts qui sont riches en magnésium, ça va être très apaisant pour ton système. Et je l'ai déjà nommé dans plusieurs... Pas de casse avant celui-ci, mais les tisanes calmantes, pour moi, qui sont les plus efficaces, c'est vraiment la camomille, la mélisse et il y a aussi le verveine. S'hydrater, j'en ai parlé beaucoup. Ce sont toutes des choses qui vont t'aider à vraiment garder ton énergie plus stable. C'est ça qu'on veut pour éviter un crash ou un pic d'énergie. Ce qu'on veut, c'est de garder le plus possible. Notre vie simplifiée en évitant par la façon qu'on mange, ce qu'on boit, ce qu'on pense et comment on va gérer notre temps, c'est super important. Donc, il y a vraiment aussi la plante, c'est ma plante, une de mes plantes favorites. C'est vraiment la mélisse parce qu'elle aide à calmer la réponse excessive du stress. On va éviter de dépenser peut-être trop d'énergie inutilement. Elle est vraiment une plante en magnésium qui est assez importante et qui a aussi très bon goût. C'est agréable. On veut organiser nos journées pour s'assurer que ce soit des journées douces. Des journées où on va avoir une énergie plus harmonisée. Elle va être plus fluide, elle va nous suivre et on va aller doucement. Parce que c'est ça qu'on veut. C'est ça qu'on aspire. En tout cas, moi, c'est ça que j'aspire. Donc, prévoir dans ta journée ton activité principale par jour ou par semaine ou par trois jours, comme tu es prête. Accepter que c'est... c'est pas... comment je dirais ça ? C'est le mot qui me vient. Ce n'est pas un caprice de prendre ça plus lent, d'être plus planifié. De prendre ça un jour à la fois. Puis de ne pas être dans cette away, away, let's go, ça presse. Cette action qui est vraiment prônée autour de nous dans toutes les sphères de nos vies. Donc, accepte que le planifier pour toi puis d'aller doucement, c'est ça ta vie. Si tu veux éviter des crashs, ça pourrait être que si... Comme moi, quand je dois aller voir un médecin ou voir un thérapeute holistique, je dois faire de la route, je dois me lever plus tôt pour avoir le taux. Donc, tout ça pour moi, ma tâche de la journée, mon rendez-vous. Il n'y a rien d'autre qui va se faire. C'est tout optionnel et c'est tout selon comment je me disais. C'est super important de comprendre ça. Si je reviens chez moi à la fin de la journée, je suis épuisée, je suis fatiguée, mais que je me tape encore. plein de choses à faire qui sont obligées, obligées, obligées, c'est sûr que je vais avoir un crash. Alors, la conclusion de tout ça, à toi qui m'écoutes, c'est gérer ton énergie avec ta fibromyalgie. C'est pas d'abandonner la vie, là. C'est d'apprendre un nouveau rythme. Et ça, pour plusieurs, ça s'appelle respecter son corps et il faut le faire sans se juger, sans se comparer. Puis ça va demander de la patience. La bienveillance envers nous-mêmes. Et ça, c'est pas facile. C'est pas comme ça qu'on a appris à nous en sortir. On a appris à « go, go, go » , même si t'es pas capable. Tu vas bêcher, tu vas te relever. Go, go, go. Et c'est comme ça tout le temps. Moi, ce que je veux qu'on fasse ensemble, c'est d'apprendre à pratiquer tous les points que je t'ai donnés. Et d'avoir cet amour propre envers soi, cette bienveillance pour dire... je ne veux plus vivre comme ça. Je préfère organiser pour que tout soit plus doux. J'espère que tu apprécies, puis je te remercie d'avoir été là. Puis comme toujours, si mon épisode t'a parlé, pense à partager à ton amie qui vit elle aussi avec la fibro ou une personne en besoin, que tu sais, ça pourrait l'aider. Laisse-moi 5 étoiles ! Peu importe où tu écoutes. Et aussi, laisse-moi un petit mot. Ça me fait tellement plaisir quand tu m'écris quelque chose que tu as appris ou que le bien que ça t'a fait, tu n'as aucune idée comment ça me donne des ailes pour continuer. Et puis, c'est sûr que je vais lire ton message en direct dans mon podcast pour te remercier. Et sache que je l'ai pris ici. Que tu prennes ce temps-là pour faire ça pour moi. Surtout, ce que je veux, c'est que tu n'oublies pas que... Tu ne peux pas tout faire ça, tout ça. Je suis là. Il y a plein de belles femmes qui sont là aussi dans le groupe Facebook. Et bientôt, une nouveauté. Tout ça va se faire un doux pas à la fois. Alors, on se retrouve samedi matin pour les petites bouchées. Dans le fond, c'est des petites bouchées inspirantes, pratiques ou pratiques. En lien avec ce que je viens de vous partager aujourd'hui. Alors, merci d'avoir été là. Ciao !

Chapters

  • Introduction à la gestion de l'énergie

    00:00

  • Comprendre les crashes énergétiques

    00:29

  • La culpabilité et la gestion de l'énergie

    01:55

  • Stratégies de pacing pour mieux gérer son énergie

    08:23

  • Alimentation et stabilisation de l'énergie

    13:15

Share

Embed

You may also like