- Speaker #0
Hey, salut, bonjour à toi, puis bienvenue à Fibromyalgie Autrement, le podcast qui te donne le plus possible de clés douces. J'aime bien dire que c'est doux. C'est une clé, mais c'est doux. Naturelle, humaine, dans le fond, pour mieux gérer, vivre avec la fibromyalgie, parce que c'est ce qu'on veut. Alors, si tu ne connais pas, mon nom, c'est Anne Elbouillou. Je ne sais pas pourquoi je dis toujours ça, Anne Elbouillou, mais c'est ça. Je suis naturopathe et spécialisée en douleurs chroniques parce que je le vis premièrement. Et aussi, bien sûr, en fibromyalgie. Donc, à chaque semaine, j'aime t'inviter à ralentir puis à comprendre qu'est-ce qui se passe dans ton corps parce que c'est là qu'on retrouve un peu de pouvoir. Peut-être qu'on pensait qu'on n'avait plus. Fait qu'aujourd'hui, j'ai un invité spécial. Puis, je suis très, très contente. Puis, je veux juste vous dire que je l'ai rencontré sur Instagram. Excusez. Mais bon, voilà, c'est Michel, Yoga comme chat, que j'avais commencé à suivre tranquillement sur, ben tranquillement, je me suis abonnée, puis je voyais ses visuels, même ses vidéos qu'elle partageait, puis j'ai fait, oh, je l'aime, moi, elle. parce que moi, vous le savez, je cherche la douceur, puis je cherche aussi des choses qui sont applicables pour moi, personnellement, en premier, parce que j'ai la fibromyalgie, mais ensuite pour les gens avec qui je travaille ou que Je veux partager les connaissances à ces gens-là pour qu'ils puissent implanter ça dans leur vie tranquillement, pas vite. Donc, je suis vraiment tombée passionnément avec... Oh, j'aime ça ! Ça m'enjaunit tout le temps. Fait que je me suis dit, on va l'inviter au podcast. Alors, je vais te l'inviter de te présenter, Michel, parce que je trouve que les gens ont intérêt vraiment à t'écouter plus toi que moi. En ce moment.
- Speaker #1
Hé bien merci pour la présentation, je suis vraiment contente d'être là sur ton podcast, sur ton univers en ligne, j'aime ça quand il y a deux univers qui se croisent. Donc Michel, j'ai 31 ans, au moment d'enregistrer le podcast, je travaille dans le milieu du spectacle à temps plein comme chef son. Et je suis prof de yoga en ligne aussi, mais pas prof de yoga je pense dans le sens typique de la chose, dans le sens que souvent quand on pense yoga, on pense posture de prédile sur le tapis. Belle posture sur Instagram. Et ce n'est pas mon cas. Déjà, je ne suis pas très flexible. Je vis dans un monde où la performance est vraiment mise de l'avant avec tous ces défis. Donc ce que je fais en fait, c'est que j'aide les personnes qui ont des horaires chargées, qui ressentent le stress de performance, à utiliser le yoga comme un mode de vie doux. Pas juste sur le tapis, pas pour faire des postures athlétiques, mais vraiment pour intégrer. toute la philosophie du yoga dans leur quotidien, puis être capable de s'apporter de la douceur dans tout ce qu'ils font dans l'ensemble de leur quotidien. Donc ça, je pense que c'est la façon la plus globale, peut-être, de décrire ce que je fais. Je ne sais pas si ça reflète ce que tu avais vu sur mon compte, mais...
- Speaker #0
Oui, exactement. Puis si j'écoute parler, je me dis « Ah, ça ressemble à ma présentation, là ! » Je pense que c'est pour ça que j'ai tellement aimé ton... Comment t'appelles ça ? Ton fille ? Je sais pas si c'est bon.
- Speaker #1
Ouais, ton fille d'Instagram. Ouais,
- Speaker #0
c'est ça que j'ai vraiment aimé parce que ça m'enjoignait à cause de justement ta façon d'être douce, ta façon d'apporter les choses, les changements. Ça, c'est super important quand on source de fibromyalgie. On est... Ben là, moi, je vais parler pour moi. Je veux pas toutes nous mettre dans le même bateau, mais moi, je suis genre quand je veux... Je vois quelque chose qui pourrait m'aider. Ah, je veux sauter dessus, là. « Ouais, donne-moi ça, puis là, je vais commencer, là, vite, là, puis vite. » Mais t'as pas cette Ausha. Puis ça, ça m'a fait comme heurter, comme « OK, prends ton temps, là. » Parce que, oui, c'est ça, moi, je me blesse souvent quand je commence des trucs de yoga ou que je veux faire, même du tai-chi, des affaires bien banales. Je veux aller trop vite, je pousse mon corps. Mais c'est sûr, j'apprends encore mes limites, c'est sûr. J'ai vu avec toi cette grande douceur de dire, « Va pas plus loin, pousse pas. » C'est super important. Je sais que moi, j'ai besoin de me faire appeler de ça. Je suis sûre que je ne suis pas la seule.
- Speaker #1
Je dois dire que je n'ai pas tout le temps été comme ça. La raison pour laquelle mon message existe maintenant, c'est que j'ai été la première à avoir besoin de ce message-là. Dans le début de ma vingtaine, j'allais tout le temps au bout dans l'intensité. Je pense que ça fait partie de ma personnalité. Puis, je pense que toute notre vie, on devient un peu plus sage. On prend des notes, on s'améliore. Fait que...
- Speaker #0
Mais c'est le but ! Mais toutes, par exemple. Oui. Moi, je dis ça pour les échecs, parce que je ne vois pas ça comme un échec quand quelque chose ne va pas bien, mais je vois ça comme un apprentissage, comme une porte. OK, alors, tu as vu ce qui s'est passé ? Alors, retiens, ça ne marche pas tout le temps, mais bon, j'ai fait.
- Speaker #1
Oui, puis après ça, c'est l'expérience humaine. Tu sais, des fois, on essaie des choses, ça marche moins bien, il y a des choses qui marchent mieux, puis on apprend, puis on évolue. Puis je pense que... En tout cas, dans mon approche du yoga, c'est vraiment ça. Je suis de loin la prof de yoga la plus parfaite, qui connaît toutes les postures, puis qui fait des poses incroyables. Mais je pense que je suis une prof qui intègre l'expérience. Ça fait plus de dix ans que je pratique le yoga. Je prends tous mes essais, mes erreurs, puis j'essaie de transmettre ça le mieux que je peux à mes élèves pour que mes élèves puissent avoir ça dans leur vie de tous les jours. Je pense que c'est le but de l'existence humaine, de faire des erreurs, apprendre, s'améliorer et transmettre ce qu'on a appris.
- Speaker #0
Oui, et j'aime beaucoup aussi que tu n'es pas… Je ne sais pas quelle vidéo j'avais regardée, mais tu nous disais que tu n'étais pas capable de faire cette posture-là. Tu l'avais adaptée. J'ai dit, ça, ça fait-tu bien, ça ? Parce que, oui, on les appelait les post-yoga girls, les post-yoga, la fille… qui fait... Je ne sais pas. Toutes ces affaires-là sont toutes croisées. Je me dis, mais c'est beau. La photo est belle. Je vais me faire ça avec ça,
- Speaker #1
moi.
- Speaker #0
Je ne trouve pas ça réaliste,
- Speaker #1
honnêtement. Non. Fun fact, j'ai fait une séance photo l'année dernière avec une photographe professionnelle. Super belle séance, d'ailleurs. C'était vraiment le fun. Mais quand on... trouvaient les idées pour la séance de photos. On avait un Pinterest qu'on mettait plein d'images. Puis là, il y avait plein, plein, plein de postures que la photographe mettait là. Puis j'étais comme, mais moi, je suis aucunement capable de faire ça. On oublie ça, je ne plie pas dans ce sens-là, moi, là. Puis ça vient quand même avec cette image-là qu'on a du yoga, que ça doit être des postures incroyables. Mais de un, je pense que ce n'est pas accessible pour... J'ai pas de chiffre précis, mais pour une très forte majorité de la population. Puis, à la base, on oublie que c'est pas ça l'objectif du yoga. Ça, c'est très américain comme approche, le yoga comme un exercice ou une forme d'activité physique. Mais c'est, je pense, pas l'essence, en fait, de la pratique.
- Speaker #0
Retiens ta pensée, on va y revenir. Mais, en fait, j'avais déjà lu un article qui disait que c'était tout sauf réaliste les photos de yoga qu'on voyait. C'est des années. et des heures de pratique. Alors moi j'ai pas le temps, c'est pas ça ma profession, je suis pas professeur de yoga, mais tu sais si je veux me mettre, avoir plus de souplesse, pis être capable de garder mon corps, faire du bien de cette façon-là, je veux, mais avec la réalité de mon monde, c'est comme un duel, c'est comme ça, c'est quoi ça là. Pis j'étais tellement contente d'avoir lu ça, ça m'a comme « ouais, ok, enfin la vérité » . La fille qui fait, je ne sais pas quoi, j'essaie de dire les noms des poses, mais je ne sais pas, mais c'est le genre de pose-là qu'elle s'applache au coucher du soleil ou au lever. Mais ça fait comme deux heures qu'elle essaie de la faire et là, oups, elle a réussi. Oui.
- Speaker #1
Mais clairement, c'est tellement un... Pour arriver à faire ces postures-là, peu importe le nom, on s'en fout, mais c'est fou comment c'est un entraînement athlétique. Moi, je dis souvent... Autant mes élèves, mais juste en général dans la vie, si tu veux pas devenir athlète olympique, t'as pas besoin de courir un marathon, t'as pas besoin de t'entraîner deux heures par jour au gym, t'as pas besoin d'essayer de faire les postures de yoga les plus avancées ou les plus complexes. L'idée, c'est d'être bien dans ton corps, que ton corps te permette de faire tes activités quotidiennes, puis que tu trouves un peu cette liberté-là de te sentir bien dans le véhicule que t'as, je pense.
- Speaker #0
Oui, bébé. Je trouve que tu es un bel encouragement pour des personnes qui sont dans la souffrance, que ce soit la fibromyalgie ou autre chose. Tu peux avoir un accident et après ça, ta flexibilité est descendue à moins zéro. Avant, tu étais capable de courir, mais là, tu n'es plus capable pour X raisons. C'est dur quand c'est mis devant nos yeux souvent ces photos-là. C'est un peu comme un profil. Pinterest, là, c'est comme... C'est très beau, mais c'est pas la réalité. Fait que moi, je suis du genre, donne-moi la réalité, s'il te plaît, c'est ça, je veux voir. Tu peux m'en montrer, une ou deux belles poses, mais pas tout le temps ça, parce que c'est ça que je décroche. Parce que je me dis, moi, je me fais violence à tous les jours, puis ça, c'est littéral, pour pas embarquer dans ce visuel-là qu'on me met devant les yeux partout sur les réseaux sociaux. Je vais rester vraiment dans... C'est quoi ma réalité ? C'est de faire... Juste moi, me mettre dans une position assise pour faire un exercice, c'est difficile pour moi. Mon plancher pelvien, il ne plie plus comme je veux. Bon, c'est ma réalité. Des fois, j'aime ça quand un prof va dire, si tu n'es pas capable de le faire sur le sol, voici comment tu peux le faire sur la chaise. Exact. C'est bien, merci. Je t'aime, toi ! Mais quand t'es pas dans cette réalité-là, puis que oui, t'es capable de faire un flip avec ta colonne vertébrale, ben, c'est pas à moi que tu vas parler, là.
- Speaker #1
Non, puis je pense que c'est facile d'oublier, tu sais, quand on est dans... quand notre corps nous permet de faire plein de choses athlétiques, mettons, c'est facile d'oublier que c'est pas la réalité d'une majorité de gens. Puis c'est pour ça que j'aime beaucoup le fait que je continue de travailler dans le milieu du spectacle. Comme là, l'été achève, là, fait que je suis comme à la fin de mon gros rush, tu sais, d'événements, de festivals, puis tout ça. Puis on se cachera pas que c'est un mode de vie malsain, là, travailler dans le milieu du spectacle. C'est de 8 heures le matin à 1 heure du matin pendant 14 jours en ligne. Après ça, t'as une journée de pause, puis ça repart, tu sais. Fait que ça, c'est mon horaire d'été, tu sais.
- Speaker #0
Arrives-tu à faire un petit peu de yoga quelque chose ? Parle-le-de-nous !
- Speaker #1
Bien oui, puis en fait, avant même d'enseigner le yoga, moi je le pratiquais pour moi, pour moi rester saine mentalement puis physiquement. Donc moi ça a tout le temps été une approche de je prends 10 à 15 minutes par jour pour moi. Peu importe ce qui se passe dans ma vie, même si j'ai juste 4 heures de sommeil à mon horaire, je vais prendre un petit temps pour me déposer. Puis il y a des journées là... en festival, quand on a des grosses journées à courir partout, puis bon, tu sais, c'est éprouvant physiquement quand même, ces journées-là. Ce ne sera pas du yoga très athlétique que je fais le soir. Ça va être un yoga vraiment doux avant de me coucher, qui va servir surtout, en fait, à évacuer les tensions qui ont été accumulées, me permettre justement de décompresser. Encore une fois, dans le milieu du spectacle, on est très dans un mode de performance, littéralement, quand le spectacle... commence, c'est un one-shot deal. C'est ça. C'est là que ça se passe. Puis s'il y a un problème, il faut le régler là, puis advienne que pourra. Puis tu sais, c'est un feu roulant. Bon, ça fait qu'on est dans cette anxiété de performance-là, dans ce stress de performance-là. Donc, mon approche d'yoga, c'est vraiment une approche où moi, j'ai appris à venir équilibrer cette intensité-là de mon travail. Donc, depuis des années, avant même d'enseigner, Je me réservais tout le temps un 10 à 15 minutes pour moi par jour. Des fois, c'était 8 minutes de mouvement, puis un peu de méditation, de la respiration, de l'automassage. Des sous des pieds, mettons, puis les mollets, après une journée de festival à courir partout, à être debout, ils ont besoin d'amour.
- Speaker #0
C'est bon aussi, c'est ça.
- Speaker #1
Oui, puis ça fait aussi qu'à la fin de l'été, comme en ce moment dans ma vie, ça, c'est la saison... dans laquelle je suis la moins flexible. Souvent, on pense que le yoga, c'est pour devenir souple et faire les belles postures de près d'elle. Mais moi, je confirme qu'en ce moment, il faut que je plie les genoux pour plier en deux. C'est comme... Dans mon corps, on est là. J'ai eu plusieurs mois à demander beaucoup de travail à mes jambes, à être debout beaucoup, à faire beaucoup de pas par jour. dans des capes d'acier, des souliers à capes d'acier, qui ne sont pas nécessairement les meilleurs souliers pour les pieds. C'est une réalité qui est très différente de mon décor en ce moment.
- Speaker #0
C'est comme deux mondes opposés, cette affaire-là. Oui, oui, oui,
- Speaker #1
vraiment. Mais en même temps, c'est ça qui me permet de trouver mon équilibre. Quand j'enseigne, je ne vais pas enseigner des postures super avancées. En ce moment, mon corps ne me le permet pas avec l'été que j'ai eu. Les petits moments que j'ai pris dans mon été, malgré mes horreurs pas possibles, c'est sûr qu'ils ont minimisé les dégâts, si on veut, l'impact physique, mais surtout, ils m'ont permis de... Moi, je le vois vraiment comme une façon de rester disponible pour être moi-même en tout temps parce que je ne deviens pas surchargée par le stress, je ne deviens pas surchargée par la fatigue. J'accepte beaucoup mieux l'état de mon corps, j'accepte beaucoup mieux où j'en suis. dans ma vie et ça, ça fait que je me présente dans ma journée sans plein d'appréhension ou, tu sais, d'espèce de « Ah, je devrais pouvoir faire ça. Ah, je devrais avoir plus d'énergie. Je devrais ci, je devrais ça. » Puis à la place, j'arrive avec « Ok, voici où moi je suis aujourd'hui dans mon corps, dans ma tête. Voici comment je peux me supporter avec les choses que j'ai à faire. » Parce que des fois, on a des choses à faire qu'on ne peut pas mettre de côté puis ça aussi, ça fait partie de la vie, tu sais. Puis de me dire comment je peux... Être la meilleure personne que je suis avec ma personnalité, mon authenticité et ma réalité actuelle. Sans me sentir coupable, sans me sentir mal, sans jouer la victime. Il y a comme cette espèce d'équilibre-là, des fois, on veut tomber dans « oh, je joue la victime parce que je suis fatiguée » ou que ci ou que ça, sans tomber là-dedans, mais de ne pas non plus me sentir coupable, de dire « ah, je suis fatiguée, ça fait que j'ai moins d'énergie pour faire ça » ou quoi que ce soit. De juste faire, OK, aujourd'hui, je suis là, puis je sais comment je peux donner le meilleur de moi dans l'état actuel, de mon état d'esprit puis de mon corps. Puis ça, je pense que peu importe qu'on vive avec des douleurs chroniques ou pas, on a à naviguer ça, tu sais. Oui.
- Speaker #0
Hé, mais c'est tellement bon ce que tu dis. Ça me fait réfléchir beaucoup parce que je pense que c'est ça. On arrive... Quand on fait quelque chose de nouveau, on arrive toujours avec des idées préconçues. Je veux dire, que ce soit quelqu'un qui vient me voir ou quelqu'un qui travaille avec toi, ils vont enlever les gens comme moi j'arrive, tu sais, puis je pense que ça va se passer comme ça. Puis je trouve que tout emmène une autre côté, comment je dirais, oui, réalisme, mais encore plus axé sur est-ce que tu te connais, tu connais tous tes besoins, sans dire ça, là. C'est ce que ça fait parce que ça va faire que... Je vais être obligée de me questionner parce que la façon que tu m'enseignes... Tu sais, si tu m'enseignes à me pousser pour atteindre X objectifs dans le yoga, moi, je vais suivre ça, là. Juste naturellement parce que je suis déjà une fille qui se pousse trop. Fait que si, mettons, tu m'enseignes puis tu me dis, aujourd'hui, va où est-ce que ton corps est capable. Il t'arrête, tu te pousses pas. Puis si même... t'as pas le goût d'aller là, peut-être juste accueillir ça. C'est déjà ça, dans le yoga, de dire, OK, je reconnais ça sur mon corps. J'entends pas ça tellement souvent, au niveau de quelqu'un enceinte, mais c'est un peu comme moi, j'essaie de permettre à mes clientes de s'accueillir une douceur. C'est comme j'ai parlé en rentrant dans le podcast, c'est ce que je travaille dans ma vie depuis plusieurs années, puis c'est comme ... Je ne peux pas dire que c'est acquis. Malheureusement, je ne peux pas dire ça parce qu'il y a une grosse résistance naturelle dans mon corps de perfectionniste. Puis, je ne trouve pas que c'est mal la perfectionniste en moi. Je ne trouve pas qu'elle est mal. Je trouve que ça a des très beaux résultats quand on gère le spécialiste. Si on la laisse venir folle, bien là, on l'épuise. Puis, tu sais, je parle de moi ici.
- Speaker #1
Ah, mais je me reconnais à 100 %. C'est ça.
- Speaker #0
Moi, je m'appelle... pas des limites fixes. Peu importe ce que je fais, ça peut être faire du ménage, ça peut être faire du tricot. Je vais me blesser, moi, les mains, les poignets. Je ne peux plus bouger mes doigts parce que, ok, j'ai décidé que je voulais faire mon chandail, puis ça allait prendre trois jours. Mais ça, ça ne fait pas de tricoter du manteau un soir. Ben là, tu sais, c'est comme je m'en viens moins pire. Je vous rassure, je m'en viens moins pire. Mais je me suis rendu compte dernièrement que la personne qui mettons, travaille avec moi, puis ça, ça m'a aidé à faire une réflexion avec mes clients, bien, ça, c'est super important, sinon plus que qu'est-ce qu'elle va me proposer, c'est comment elle va me le proposer. Parce qu'il y a plein de gens qui me proposent des choses, puis « Ah, Anne, toi, surtout quand tu entends que j'ai la douleur chronique, je me fais souvent proposer des « Va faire ce cours-là » ou « Écoute, ça, ça va te faire du bien. » Mais c'est là que moi, souvent, je me dis « Ok, Cette personne-là n'a aucune idée de ce que c'est que la douleur du plancher. Elle ne me dira pas qu'elle va faire ça. C'est à moi de savoir ce que je veux. Ils sont à mes limites. Qu'est-ce que je suis capable, ou même pas capable, qu'est-ce que je suis prête à m'accorder de faire ça sans me blesser. Parce que je l'ai fait plusieurs fois. Plusieurs fois. La première fois, c'était avec le yoga, exactement. J'ai acheté un cours en ligne d'un professeur qui fait toutes ces belles poses-là. OK, je vais être honnête, dans le cours, elle dit, « Tu n'es pas capable de me faire de cette façon-là. » Mais elle me dit ça après qu'elle a fait la pose. Moi, dans mon cerveau, ça l'enregistre. Je suis un handicapé, moi, ici. Je vais essayer. C'est ça que ça fait. J'ai essayé. J'ai été deux mois... dans la douleur atroce et je n'ai pas réouvert mon corps. Ça pour moi, c'est ok, j'ai mal jugé. La femme est bonne, elle est très gentille. J'ai compris là que quand je cherche justement une personne à m'aider, que ce soit une acupunctrice, que ce soit du yoga, que ce soit n'importe quoi. Je pense que le plus important, c'est de regarder la personne et voir si c'est dans ton monde de réalité. Ça fait-tu du sens ? Ben oui,
- Speaker #1
je pense que oui.
- Speaker #0
Si elle est dans ma réalité, dans le sens, elle n'a pas besoin d'avoir un mal comme moi, mais elle peut être capable d'avoir cette empathie qui se transmet dans ses cours. Puis ça, je l'ai vu, je pense, c'est pour ça que je t'ai invitée. Je me suis dit, ah oui, il faut que les gens de ma communauté te connaissent. parce que Quand même tu fais attention, tu te protèges d'aller trop loin, puis de pousser quand ton corps n'est pas prêt. Puis c'est ça que nous, je dis nous parce que là, ça c'est vraiment typique aux femmes avec la fibro, qu'on a besoin d'apprendre. Se pousser, ce n'est pas ça qui nous ramène. En fait, ça nous éloigne. La catégorie de femmes que je parle, c'est les fibromyalgies, ou douleurs chroniques aussi. Mais quand on pousse trop, ça... On essaie de repousser nos limites, mais on se blesse, on se fait mal. Et au lieu d'avancer, on racule. Puis après ça, il faut y aller. Ce n'est pas toujours bon, parce que souvent, il y a des séquelles physiques.
- Speaker #1
Oui, mais c'est clair. Puis je pense qu'en fait, ça doit être encore plus vrai pour les personnes qui ont des douleurs chroniques. Mais je pense que c'est un concept qui est très universel quand même. On le voit avec les personnes qui vivent de l'épuisement professionnel ou même les athlètes qui se blessent en sport. Tu sais, c'est... C'est un concept qui est assez universel et je pense qui est très contre-intuitif à cause de la société dans laquelle on vit, où tout est axé sur la performance et tout est chiffré. Et par ça, tu sais, quand quelqu'un commence à courir, on ne va pas lui dire « Hey, tu te sens comment quand tu cours ? » On va dire « Ah, tu cours combien de kilomètres, combien de fois par semaine, en combien de temps ? » Puis quand on commence à faire du yoga, « Ah ouais, ok, tu fais du yoga combien de fois par semaine, des séances de combien de temps ? » temps. OK, puis là, tu sais, tu fais combien de postures ? On va jamais dire comment ça te fait sentir de courir ou de, tu sais, peu importe. Puis, tu sais, j'avais déjà parlé, justement, à une de mes élèves qui avait commencé la course, puis que, tu sais, c'est bien de vouloir s'améliorer, là. Je veux pas tomber dans un extrême ou un autre, là. C'est bien de regarder des données pour s'améliorer quand on fait une nouvelle activité, tu sais, mais j'avais dit à mon élève, puis si demain matin tu cours sans regarder le nombre de kilomètres que tu fais, sans regarder la vitesse à laquelle tu cours, sans regarder combien de temps tu cours, on s'en fout, c'est pas grave.
- Speaker #0
Faire regarder si elle a eu du plaisir à courir, si ça fait du bien à son corps. Mais c'est pas ça qu'on nous enseigne.
- Speaker #1
Mais non ! Puis là, je prends l'exemple de la course parce que je trouve que c'est très imagé, facile, mais on fait ça dans toutes les sphères de notre vie. Bon, moi, j'en... Je suis chef son dans le milieu du spectacle à temps plein et j'enseigne le yoga en ligne à temps partiel, si on veut. Quoique je trouve ça dur de limiter un temps parce qu'en ligne, bon... Oui,
- Speaker #0
c'est ça.
- Speaker #1
Mais quand je parle à mes collègues dans le milieu du spectacle que j'enseigne le yoga, la première question, c'est pas « Ah, comment t'as commencé à enseigner le yoga ? » ou « Est-ce que t'aimes ça ? » ou « Qu'est-ce que ça t'apporte ? » C'est « Ah, t'as-tu beaucoup d'élèves ? Tu fais-tu de l'argent avec ça ? » Fait qu'on retombe encore dans la performance,
- Speaker #0
tu sais. C'est tellement vrai.
- Speaker #1
Toutes les sphères de notre vie, on essaye de mettre des chiffres sur absolument tout. Et ça, ça nous brainwash, excusez l'expression anglaise, mais à vraiment tout le temps observer tous les aspects de notre vie d'un point de vue de la performance.
- Speaker #0
C'est tellement vrai. On regarde les chiffres sur nos réseaux sociaux. Si on a juste deux likes, on se dit « ah, je suis pouiche » , tu sais. Oui. Mais c'est pas tout le monde qui regarde tes affaires qui vont mettre des cœurs. Mais je vous encourage à le faire, par contre. Parce que pour des entrepreneurs, c'est vrai qu'on les regarde, puis des fois, on se met en doute, tu sais, de est-ce que ça vaut la peine que je continue ? Parce que, tu sais, il n'y a pas de... Les gens n'interagissent pas avec nos publications, ils ne laissent pas de petit cœur, on n'a rien. Fait que nous, c'est là qu'on peut avoir un petit pouls, là. Est-ce que c'est ça que les clients veulent, que je fasse des vidéos comme ça ? Est-ce que c'est ça qu'ils veulent que j'écris ? Je ne peux pas le savoir si tu ne me le dis pas.
- Speaker #1
Si vous aimez autre chose, je vais faire autre chose. Oui, c'est ça.
- Speaker #0
Parce que toi, comme moi, je vais dire, quand on fait une publication, ce qu'on veut, dans le fond, ce n'est pas tant avoir 50 likes pour la gloire. Est-ce que c'est sûr que ma clientèle recherche ? Est-ce que je leur donne ? Si vous ne répondez à rien, nous, on reste tout le temps... On s'en va dans notre petite chemin et on ne le sait pas. C'est super important. Moi, j'encourage les gens à le faire. Puis je le fais moi-même. Si c'est des gens que je suis, je vais mettre... C'est sûr que je ne mettrai pas un like si je ne suis pas d'accord avec ce que la fille a dit. Puisque là, je me fais violence, mais bon. Tenez fort. Aidez-nous à savoir si on vous sert comme il faut. Non, mais c'est vrai. Moi, je le vois par mes vidéos des fois sur YouTube. Je me dis, OK, celui-là, il y a eu trois écoutes. C'est quoi ? C'est pas ça que vous voulez entendre ? Mais des fois, tu sais, je le sais pas. Je le sais vraiment pas. Une place, ça fonctionne. L'autre, ça fonctionne pas. Fait que c'est un peu... on va dire, je pense que c'est correct. Puis d'autres fois, je mets une vidéo et je me dis, « Ah, mais ça me fait ta plage. » Puis là, j'ai comme ça en vue. Eh bien, voyons, c'est quoi ça ? Fait que tu sais, c'est dur à savoir.
- Speaker #1
Qu'est-ce qui se passe ? Aidez-moi.
- Speaker #0
Mais en tout cas, pour revenir à nos moutons, comme on dit, c'est ça. C'est vraiment ça qui m'avait attirée à Michel, yoga comme chat, parce qu'il y a beaucoup plus que le yoga. Parce que je ne crois pas que dans le yoga, il y a en cinq temps ce que toi, tu incorpores. Tu as vraiment ta couleur à toi, qui est jaune et bleue. Tu as vraiment ta couleur de ton branding qu'on appelle. Les atouts que tu mets, que tu as, toi, à la batterie de yoga comme ça, est mort. Mais avoir un nom.
- Speaker #1
Oui.
- Speaker #0
T'es venu noir là, mais c'est pas grave. Je vais finir ma phrase pendant que tu cherches ton fil.
- Speaker #1
Ben oui, ma caméra n'est pas branchée. Je vous reviens.
- Speaker #0
C'est correct. Moi, ce que je dis, c'est que t'apportes une couleur vraiment à toi que personne d'autre n'a pas vu tant, en tout cas. Qu'il apportait cet aspect aussi d'être consciente. de ce qu'on recherche, ce qu'on veut vivre, puis ce qu'on est capable de faire. Parce que ça, c'est trois choses distinctes. D'incorporer ça dans le yoga, ça fait vraiment une grosse différence. Fait qu'on attend la belle Michèle, mais en attendant, j'aimerais ça en profiter pour vous dire que si vous ne me suivez pas sur les réseaux sociaux, j'ai quand même fait un petit post à tous les médias sociaux, sauf peut-être... dans mon infolet. Fait que, ah, je finis ce que je voulais dire puis je te reviens. Bienvenue,
- Speaker #1
bienvenue parmi nous. Je suis de retour.
- Speaker #0
Ça, ça va rester comme ça. Moi, je ne nettoie pas ça. C'est beau, c'est le fun. Je disais que j'avais fait des pauses sur mes réseaux sociaux pour annoncer que je ralentissais ma cadence. Là, je me suis faite violente. Vous n'avez aucune, aucune idée. Fait que pour celles qui... qui ne l'ont pas vu parce que non, je ne l'ai pas dit sur YouTube ni les plateformes où je mets le podcast. Mais ça se peut aussi qu'une semaine, il y ait un paire de podcasts. Parce que là, je vais vraiment y aller avec ma capacité physique. Ça fait quatre mois que j'ai vraiment des gros problèmes au niveau de mon plancher pelvien. J'ai l'impression que je parle souvent de ça, mais c'est ma réalité. C'est ça, moi, ma grosse affaire de douleur chronique. puis avec la fibro qui s'en vaille, ça amplifie mes douleurs. Donc, je me fais souvent des pousses comme ça. Ce que ça fait, c'est que j'ai réalisé que j'avais poussé énormément, au-delà de la capacité de mon corps physiquement. Puis là, je paye le prix. Puis je me suis dit, si je veux récupérer, il faut que je prenne un recul pour mieux travailler. C'est ça. Ce n'est pas dit qu'il va y avoir comme j'ai toujours fait depuis que j'ai commencé le podcast, à tous les mardis et à tous les samedis. Puis, je prends une pause quand j'en ai 20, je prends une pause d'un mois. Mais là, ça peut qu'il y ait des pauses entre les vidéos. Ne soyez pas déçus ou découragés ou je ne sais pas. Ou peut-être dire, je ne sais pas.
- Speaker #1
Le podcast va revenir. Oui, c'est ça.
- Speaker #0
Ce n'est pas la fin. Oui, il va revenir, mais tu sais, c'est comme, il va peut-être avoir des espaces entre, parce que... Dans le fond, c'est ça. Les gens le savent que je suis atteinte de plusieurs affaires. Donc, c'est ce qui fait... C'est ma réalité. Dans le fond, je veux être très authentique. Je ne veux pas être une superwoman. Mais j'essaie. J'essaie. Parce que la société, elle m'influence. J'ai de la misère. Je suis très vulnérable en ce moment en vous disant ça. Mais j'ai vraiment de la misère. à ne pas me laisser tirer vers cette vague de performant, performant, performe si tu ne réussis pas, c'est parce que tu n'as pas pu performer. Mais là, je suis à près redéfinie, c'est quoi pour moi réussir. Et puis, ça s'applique au yoga aussi.
- Speaker #1
Ça s'applique à tout le monde, je pense. C'est universel. Je pense que plus, là c'est peut-être une grande affaire que je vais dire, mais... Je pense qu'il y a beaucoup de femmes qui ont cette espèce de culpabilité-là quand on va au soin. Écoute,
- Speaker #0
les hommes, il y en a aussi, mais il n'y en a pas. Oui,
- Speaker #1
c'est ça. C'est différent. C'est peut-être vécu, en fait, ou exprimé de façon différente. Mais ce que j'entends là, je trouve ça super beau parce que c'est dur d'accepter ça, de dire, OK, je ralentis et je ne me sens pas coupable de faire.
- Speaker #0
En fait, j'avais de la... peine, c'est-tu niaiseux ? La peine pour mes auditeurs. Je me disais, mais peut-être que ça ne dérange pas tant que ça. Arrête-moi. Bon, ok, il y a l'hypersensible en moi aussi. Parce que c'est comme ça. Mais c'est aussi parce que moi, je suis une personne très fidèle. Quand j'aime quelqu'un, je les suis. Je fais tout pour les encourager. Ça, c'est probablement dû à mon côté entrepreneur aussi. Parce que je sais la valeur que ça a pour... quelqu'un. Puis quand moi, je fais quelque chose, je suis engagée avec moi, puis la décision que j'ai prise. Puis je pense aux gens, je pense comme moi, je pense. Si moi, je suis quelqu'un, puis là, tout à coup, elle lâche, puis deux mots, je ne la vois plus. C'est quoi ça ? Qu'est-ce que tu fais là ? Tu ne peux pas me faire ça. Moi, j'attends ton podcast. Puis ce que j'aime, c'est comme ça. Mais là, je me suis dit « Hey, wow, wow ! » Parce que... Je ne reviendrai plus partout si je m'y prise à ce point-là. Puis, je n'ai pas le goût de vivre un burn-out. Je n'en sais pas. C'est comme wow ! Je me suis dit, mieux me voir disparate ici et là, tu as entendu ? Que pas partout, non ? Oui. Je pense que si je reviens à toi et ce que tu enseignes, comme je disais tantôt, je ne sais pas, je pense que tu n'as peut-être pas compris. C'est ton côté que tu apportes qui fait de toi ton unicité. que j'aime beaucoup dans le sens parce que tu penses à toutes ces petites choses-là, on dirait quand tu parles du yoga. Ça fait comme, oh, c'est le fun, ça. On se sent plus interpellé, je pense, comme personne vivant avec de la douleur ou comme tu dis, ça peut être bien d'autres choses. Ça peut être quelqu'un qui a des défis au quotidien puis qui veut tout faire puis qu'elle s'en met 25 livres sur chaque épaule, mais pourquoi ?
- Speaker #1
Exact. Pourquoi, tu sais ?
- Speaker #0
C'est quoi le but ?
- Speaker #1
Bien, vraiment, puis tant mieux, tu sais, ça interpelle, ça me fait plaisir. Mais je pense que c'est une approche qui est venue par nécessité, en tout cas pour moi, parce que moi, j'ai eu besoin de faire ce cheminement-là, pas parce que je vivais avec de la douleur chronique, mais j'ai eu un gros... Le début de ma vingtaine a été rempli de défis bien condensés, un après l'autre, dont un épuisement professionnel. Donc, moi, j'ai eu à... gérer ma relation à la performance assez tôt dans ma vie d'adulte. Et ça, c'est venu avec accepter, après un épuisement professionnel, que mon corps n'était plus capable de donner comme il donnait avant. Il y a littéralement eu un avant le burn-out et après le burn-out. Puis j'ai dû apprendre à accepter cette réalité-là, puis pour être capable de me remettre sur... pieds. Oui, peut-être que les gens verraient mes horaires d'été en festival, puis ils feraient comme, ben là, oublie ça, tu ne vis pas de burn-out, le fait avec les horaires que tu fais. Mais j'ai quand même dû apprendre à trouver mon équilibre là-dedans avant d'être capable de recommencer à avoir ces horaires-là plus intenses.
- Speaker #0
Ça ne s'est pas fait du jour au lendemain, là, ça ?
- Speaker #1
Non, non, non. Puis on parle de plusieurs années. Ça n'a pas été du jour au lendemain, vraiment pas.
- Speaker #0
Est-ce que tu as comme une alarme dans ton cerveau maintenant qui dit... « Popopopopop, tu vas trop loin ! »
- Speaker #1
Oui, puis je pense, en fait, c'est ça qui est beau avec le yoga, c'est qu'on... ou en tout cas, la façon dont moi, j'ai appris à le pratiquer, c'est de devenir... extrêmement consciente de mes mécanismes, de mon corps, de ma tête, de mon fonctionnement. Puis en étant extrêmement consciente de tout ça, je suis capable de voir les alarmes arriver. Mon corps me le dit quand il n'en peut plus, ma tête me le dit quand elle n'en peut plus. Puis avant d'arriver au point de non-retour, au point où là, OK, ça va être vraiment problématique, je suis capable de faire, « Oh, OK, attends, là, il faut que... » Il faut que je prenne des décisions. Puis, en étant travailleur autonome, des fois, on prend les contrats qui passent, même quand il y en a beaucoup qui sont collés. Avant, j'avais l'habitude de dire oui à à peu près tout.
- Speaker #0
Bien oui, c'est ton moyen financier de vie. Oui. Tu n'as pas le choix, genre.
- Speaker #1
Exact. Puis maintenant, j'accepte que je dis non. Quand je vois mon horaire, je fais « OK, là, j'ai deux semaines où je ne dormirai presque pas. » Mais je me prends des journées off après ça. Puis je le vois, je l'organise mieux. C'est la sagesse peut-être, l'expérience.
- Speaker #0
C'est bien, il faut avoir ça.
- Speaker #1
Mais ça, je le dois, je pense beaucoup au yoga. Et ironiquement, j'ai commencé à pratiquer le yoga quand j'étais au cégep. J'avais des problèmes de tendinite, j'ai étudié en musique. j'ai eu Plein de sphères différentes dans ma vie, mais bref, dans une autre vie, j'étais musicienne. Problème de tendinite et tout ça. Et comme beaucoup de gens, j'ai commencé le yoga en me disant « Ah, ça va être un exercice doux, tu sais, de mouvements sur le tapis qui vont me faire du bien, puis tout ça. » Puis assez rapidement, je me suis rendue compte que c'était pas ça la force du yoga, tu sais, que c'était pas l'aspect physique tant que ça, mais plus l'espèce de... « safe space » , encore un mot en anglais, cette bulle de bien-être-là, cet espace-là que je m'autorise à avoir avec moi-même. Et fast-forward, quelques années plus tard, quand j'ai, bon, épuisement professionnel, tout ça, j'ai été rencontrée par un médecin et une psychologue. J'ai eu un suivi pendant quelques mois. Et c'est la psychologue que je voyais à l'époque qui m'a suggéré de pratiquer la pleine conscience. Et c'est là que j'ai vraiment... découvert en fait la profondeur de la pratique du yoga et de la pleine conscience parce que souvent on le voit comme deux affaires séparées mais parce qu'on voit le yoga comme étant la pratique de mouvement mais en fait le mouvement en yoga c'est les asanas c'est un
- Speaker #0
seul des huit aspects de la pratique fait que c'est un sujet en soi non mais c'est qu'on rentrera pas là mais parce que si tu es novice dans le yoga tu vas voir la personne faire l'exercice, tu vas penser c'est ça le yoga.
- Speaker #1
Exact. C'est comme ça qu'on le vend. C'est comme ça qu'on le vend, je veux dire, en Amérique du Nord, mais même si on traverse l'océan en Europe, en France et tout ça, c'est une vision qu'on a. Yoga égale mouvement sur le tapis. Tandis que le yoga, en fait, c'est à la base. Si on remonte historiquement, je fais une parenthèse, on bifurque, mais...
- Speaker #0
Je suis honteuse.
- Speaker #1
Parfait. Donc, historiquement, en fait, j'ai oublié les dates. Vous m'excusez. Oui, c'est ça. L'encyclopédie de yoga n'est pas...
- Speaker #0
N'est pas à jour.
- Speaker #1
N'est pas à jour. J'ai oublié peut-être certains bouts de ma formation. Mais sur l'histoire. Bref, si on recule, il y a plusieurs centaines et milliers d'années, le yoga, en fait, c'était un style de vie, un peu comme une religion ou un mode de vie, une façon de vivre. Et ça a pratiquement disparu avant d'être récupéré par les communautés indiennes, hindous, bouddhistes et tout ça. Et là, je ne veux pas aller trop dans le détail, ça se peut que je manque des trucs, mais en gros, c'était un mode de vie, un style de vie spirituel. Donc, le mouvement, c'était vraiment une toute petite partie de ce que le yoga était. Et maintenant... On l'enseigne comme des exercices doux sur le tapis, mais ça reste que quand on se plonge dans la philosophie du yoga, dans l'histoire du yoga, il y a une richesse philosophique là-dedans, comme n'importe quelle philosophie qui date d'il y a longtemps. Il y a des choses à prendre, à laisser, à adapter à la vie moderne, tu sais. Mais il y a quelque chose de vraiment, vraiment beau, parce que c'est huit piliers, donc huit aspects. On peut mettre en pratique pour trouver notre unicité. C'est exactement ça le but du yoga.
- Speaker #0
Je ne suis pas sûre que beaucoup de gens savent ça. Encore moins, c'est quoi les huit ? Ça se retrouve dans le premier, je ne te demanderais pas. Oui, oui,
- Speaker #1
c'est comme un... On peut en parler, c'est juste que c'est comme un sujet en soi. Puis des fois, je trouve ça difficile d'aller là-dedans, si on veut, sur les réseaux sociaux, juste parce que c'est tellement un gros changement de... de perception, en fait, que des fois, je trouve ça plus facile de dire « Je donne des cours de yoga et de pleine conscience » , alors que la pleine conscience, c'est du yoga, tu sais. Mais tu le fais !
- Speaker #0
Parce que, tu sais, moi, j'ai vu comment tu... Comme je disais tantôt, je ne me souviens plus les mots que j'ai utilisés. C'est bon, c'est ça. L'enseigne d'une façon où est-ce qu'on est beaucoup plus... Tu nous amènes à être plus conscientes de notre corps, de ce qu'il ressent, ce que tu vis quand tu le fais. Déjà là, pour moi, c'est la pleine conscience, mais c'est important ça. Comment ? Parce que c'est tellement difficile pour ma communauté, moi, de rentrer en connexion avec, je ne veux pas dire les vraies affaires, ça serait très cliché, mais il y a comme, des fois, je ne vais pas parler pour moi, je vais dire, ça c'est vrai, ah oui, c'est vraiment vrai. Puis ça, c'est quoi ? Ce que tu sens autour de toi, c'est quoi ? Tu sais, cette résistance-là. Non, non, c'est ça. C'est correct. C'est correct, là. Puis je veux arrêter là. Mais quand je suis très honnête avec moi-même, je disais, ouais, mais je sens un petit poids ici, là. Un petit... Pourquoi tu braques ? C'est quoi ? Est-ce qu'il y a quelque chose plus loin que j'ai peur ou que je ne veux pas faire face ou que je ne veux pas, tu sais ? Oui. Fait que souvent, je finis par... pas bien bien l'entendre. Je m'étourdis avec les autres bruits. C'est facile. Je rouvre mon Instagram et je commence à scroller. Je suis déjà en train d'entendre beaucoup trop de bruits. J'appelle ça comme ça. C'est beaucoup de bruit dans mon cerveau. Ça me fait rire parce que je me dis que c'est mon médium pour aller connecter avec les gens qui ont besoin de moi. C'est drôle. Je dis ça parce que j'en ai pris conscience il y a deux jours. Je n'avais pas le goût de faire... publication pis je me dis, ouais, mais il faudrait. Mais il faudrait pourquoi ? Je sais pas. Parce qu'on m'a toujours dit ça ! Faut que les gens te voient sur les réseaux sociaux, sinon ils t'oublient ! J'étais dans le dilemme. Mais finalement, je me suis dit, pourquoi ça te tente pas ? Fait que je me suis poussée des questions. Je lui ai fait mon petit analogie de moi-même pis je me suis juste dit... parce que je suis fatiguée, là. Puis j'ai besoin de prendre du temps pour moi juste déconnecter. Puis quand j'ouvre le téléphone puis je m'en vais là, je déconnecte pas, je rebranche déjà à ce que j'appelle une énergie qui...
- Speaker #1
Ben vraiment.
- Speaker #0
Puis j'assure dans mes publications avec les gens. Tu sais, mais c'est comme... Je suis plus capable. Je sais pas ce que je veux, mais en tout cas, je suis là.
- Speaker #1
Je comprends. Moi aussi, j'ai un... Je suis rendue hyper critique sur ce que je consomme sur Instagram, en ligne, parce qu'il y a quelque chose d'additif. Oui, vraiment. Il y a plein de psychologues qui en parlent. C'est prouvé de plus en plus scientifiquement. C'est vraiment un sujet hors de ma portée de connaissances.
- Speaker #0
Ça crée le cerveau, ça crée des besoins, ça crée tellement de choses. puis je me dis, moi, ce que je veux, c'est de créer... Une place de... je ne sais pas trop comment le dire en mots parce que là je pense en même temps, mais mon but depuis le début c'est d'aider et je le fais. Mais là j'ai comme plus le désir de créer une communauté où est-ce que ça va être beau, paisible et doux, puis que c'est là que tu peux venir ici. Tu ne seras pas obligé de rien faire. Tu vas choisir si tu veux les... Tu vas choisir si tu veux faire ça, puis tu vas flusher le reste, puis tu n'auras aucune culpabilité. Une communauté bienveillante, un envers l'autre. Autant, tu sais, pour moi qui donne, qui reçoit aussi, ben tu sais, c'est ça. Je suis tannée de voir des trucs de... Ben si tu ne fais pas ça, tu n'es pas correct, là. Viens, je vais te montrer comment moi, te plier en deux, faire du yoga. Ça, ça va t'aider. Ça, ça va te ramener. Pour vrai, je ne crois plus. Je suis un peu comme... C'est ça. Je me dis, je ne pense pas que je suis seule. Il y a comme un débordement intense de plein de gens qui se disent professionnels dans XX choses. Puis que finalement, tu te rends compte. OK, mais il y avait juste me vendre des affaires. Bien oui, j'en ai des affaires à vendre. Des fois, je dis... Ça reste que ma base, c'est d'aider. Oui.
- Speaker #1
La connexion humaine, d'échanger avec des humains. Ça aussi, je trouve que sur les réseaux sociaux, il y a beaucoup de choses qui nourrissent notre égo. Et là, encore une fois, c'est lié... Pour moi, c'est tout lié à la performance. Tu devrais faire ça. Si tu veux réussir sur les réseaux sociaux, il faut que tu fasses ça. Il faudrait que tu publies. Ça joue sur l'égo. « Ah, bien là, j'ai tout bien fait, je suis la bonne élève, j'ai tout publié, j'ai nanana, donc je devrais performer, donc ça donne nanana. » Mais quand on enlève ça, quand on se déconnecte de ce message-là, c'est beaucoup plus facile, je trouve, d'écouter le message de soi-même.
- Speaker #0
Exact.
- Speaker #1
Écouter c'est quoi mon besoin, c'est quoi que moi je veux partager, c'est comment que moi je veux rentrer en connexion avec les autres. C'est quoi que je veux créer comme environnement ? Et ça, c'est deux façons très différentes d'aborder, je trouve, en tout cas, la vie en général. Là, on pourrait faire une grande généralisation, mais si on parle juste des réseaux sociaux, c'est une façon complètement différente d'aborder la situation. Et je pense que ça, c'est une porte d'entrée magnifique pour changer notre perception de la performance. parce que si la performance Et si la performance, ce n'était pas de cocher toutes les cases, mais c'était de réussir à avoir un mode de vie qu'on peut soutenir longtemps. Si performer, c'était en fait d'avoir un mode de vie qui nous respecte et qui nous permet de mieux nous présenter pour les gens qu'on aime. Parce que quand on est à bout, quand on est fatigué et qu'on se pousse au-delà de nos capacités, ce n'est pas vrai qu'on peut bien se présenter pour les gens autour de nous. On tombe plus émotive, on tombe fatigué, irritable, name it, ça peut se présenter de plein de façons, mais...
- Speaker #0
Ausha à la...
- Speaker #1
Oui, puis ça pour moi, c'est pas être performant, de pas être 100% soi-même. Et si la performance, c'était pas d'avoir un rendement, mais que la performance, c'était d'être capable d'être soi-même en tout temps, puis de se respecter là-dedans. C'est comme un 180 de... tout ce qu'on nous apprend, puis c'est dur de faire ça. Parce que, justement, je reviens à ce que tu disais, mais quand on veut prendre un break, mais qu'on se retrouve sur Instagram à scroller, à regarder un paquet d'affaires, ou peu importe c'est quoi la plateforme de réseau social, on revient à stimuler notre égo, puis à stimuler cette... partie là qui dit on devrait faire plus on devrait faire si on devrait faire ce a faudrait qu'on partage tel type de contenu faudrait faire du contenu super rapide qui arrête le scroll si on se fait oui c'est ce que comment ça preneur pas plus que 30 secondes parce que les gens savent en 30 secondes l'été braves le taille c'est l'on le 30 secondes dans vraie vie 30 secondes c'est court le jeu
- Speaker #0
peut-il faire des connexions qui est là tu m'amènes un point kiki Je suis plus capable. C'est que tout le monde veut du contenu court, mais du contenu court, t'arriveras jamais à connecter avec la personne ou comprendre de quoi elle parle réellement. Parce que, tu sais, une affaire de 15 secondes, là, qu'est-ce que t'as appris ? Rien. T'as entendu une phrase ou deux passer, pis t'as fait « Ah, ça, c'est bon ! » Mais tu sais, t'as pas le contexte, t'as rien. C'est vide. Pour moi, ça, c'est... Pis c'est ça que les gens veulent. Ben, ils ont pas ça avec moi. parce que c'est pas comme ça mais tu sais en tout cas je suis contente qu'on ait échangé parce que vraiment c'est ça qui m'a encroché avec yoga comme un chat le titre aussi j'ai compris par exemple parce que les Ausha j'en ai deux pis ça s'étire ça bouge pas le matin ça sent pas du lit Mon chat il est encore dans le lit quand moi je le parle. Il est à la broche éturée, le dos rond, le dos creux. Je me dis, c'est ça, c'est ça. Il fait son yoga lui.
- Speaker #1
Oui, et puis il y a tellement de liens, en fait. Le nom, ça a été un flash, petite parenthèse. J'ai beaucoup d'amis qui me disent que je suis un peu comme un chat. J'ai un petit côté très affectueux, mais très indépendant, qui est très typique du chat. Le chat, c'est le nom d'une posture de yoga. Yoga comme chat, c'est un jeu de mots. Yoga comme chat, yoga comme ça, yoga à ma façon. puis après ça ça peut découler de plein de façons parce que juste observer un chat aller je veux dire On voit comment il vit son yoga à 100%. Des fois, ma chatte,
- Speaker #0
elle marche, puis là, elle arrête à se tirer les jambes en arrière. Puis là, c'est à navet. Je me disais, il devrait faire ça aussi, mais tirer à mon chat.
- Speaker #1
Ils sont tellement à l'écoute de leur corps. À la base, je veux dire, tu regardes un chat, il fait ce qu'il veut, quand il veut. Impossible de le forcer à faire quoi que ce soit. Ah non !
- Speaker #0
Il faut que je le pousse à la tête. Moi, des fois, il faut que je le pousse. Je le pousse ! Oui, oui. Ou je le prends, je le mets à terre parce que non, il n'est pas prêt.
- Speaker #1
Ah ben ! Fait que c'est drôle, mais ça a été comme un flash que j'ai eu. Puis finalement, on m'en parle souvent. Fait que je guess que ça a été un bon flash, mon nom d'entreprise. Et puis,
- Speaker #0
dis-moi avant qu'on close parce que on va sûrement se reparler dans une autre circonstance où les gens peuvent te trouver. Oui. As-tu un outil gratuit que tu veux offrir ou quelque chose de ce genre ? Oui.
- Speaker #1
Mais là, je ne sais pas quand est-ce que le podcast va être publié. Ceci dit, peu importe. C'est quand, en ce moment, j'ai des places en accompagnement individuel qui vont ouvrir dès octobre.
- Speaker #0
Ah, ça va être mis en ligne avant ça. Ah,
- Speaker #1
OK. Bon, donc, dès octobre, vous pourrez aller voir pour mes accompagnements individuels. Sinon, je travaille. et le C On est un petit peu avant le lancement officiel, mais je vais en parler dès la semaine prochaine, donc je pense qu'on est correct. Mais j'ai une nouvelle gratuité qui s'en vient, un défi de cinq jours qui s'appelle « Bas les pattes » , toujours dans la thématique du chat. C'est cinq jours pour apprendre à chasser le stress puis l'anxiété de son quotidien avec des outils de yoga et de pleine conscience pour se créer un petit rituel pour justement se déposer puis évacuer le stress avec le yoga. Donc ça, c'est gratuit. Ça va être du 6 au 10.
- Speaker #0
Et puis ton défi, juste pour que les gens le savent, est-ce que c'est en direct ou c'est un courriel ?
- Speaker #1
C'est par courriel. Donc, je voulais faire ça simple. Donc, ça va être des petits outils préenregistrés. Il va y avoir aussi des petits PDF à télécharger qui sont facultatifs, mais juste pour avoir des formes de journal déjà prédéfinies. Mais tout peut se faire avec juste papier et crayon aussi. Il va y avoir des petits vidéos. Donc, ça va être plein de petits outils différents. envoyé par courriel donc c'est une inscription gratuite pendant le défi à chaque jour un petit courriel qui arrive avec le nouvel outil génial je pense à ma communauté parce que c'est pas tout le monde qui est en forme à la même heure oui exact si toi tu es une fille qui arrive
- Speaker #0
à midi que tu es en forme tu vas l'ouvrir là ton courriel si tu es matinale tu l'ouvres avant il y a comme la liberté de le faire quand on veut c'est bon
- Speaker #1
J'aime beaucoup les choses préenregistrées pour ça. Étant moi-même une personne très autonome, j'aime ça faire les choses à ma tête quand moi ça me tente. J'essaie beaucoup de le penser comme ça pour ma communauté aussi. Donc, il y a ça comme gratuité, bas les pattes, qui va s'en venir du 6 au 10 octobre. Et ensuite de ça, je vais offrir aussi ma masterclass gratuite à ta griffe que j'avais déjà offerte, qui était disponible en rediffusion. Mais je vais la représenter en direct, juste parce que j'aime ça des fois aussi avoir des événements en direct. Donc ça, ça viendra en novembre par la suite. Donc en ce moment, c'est pas mal les choses qui s'en viennent.
- Speaker #0
C'est ça. De toute façon, je vais mettre tous les liens dans les show notes, ce qu'on appelle dans les notes. La batterie n'est pas forte de son côté. Elle va faire un seul pas de yoga. C'est pas grave. En tout cas. Moi, je veux juste prendre le temps de te dire merci, merci, merci d'avoir été là. Je suis super contente parce que je voulais vraiment que les gens puissent te connaître. Ah, elle est de retour. Que les gens puissent te connaître parce que moi, tout de suite, ta façon de parler, ta façon de transmettre aussi d'autres points de vue, justement, comme tu as nommé, qui fait probablement référence à tes huit autres, tes huit premiers, là, qui faisait que... Ah, ça m'accroche. Puis le fait que tu aies aussi... écoutes de ton corps, puis tu nous partages de prendre conscience tranquillement. C'est une prise de conscience. Ça commence avec ça. Donc, merci beaucoup pour ce que tu fais. Merci à toi. Je pense que c'est super important que les gens aillent te suivre, te connaître, puis faire justement toutes ces belles gratuités-là, parce que c'est comme ça qu'on apprend à connaître quelqu'un, puis qu'on sait, ah oui, avec elle, je serais capable de prendre un cours, tu sais.
- Speaker #1
Oui. Mais merci à toi. C'était vraiment un plaisir d'échanger, puis... Toi aussi, tu as été une super belle découverte, en fait. Je pense que c'est le partage de douceur, puis d'apprendre à...
- Speaker #0
On a les mêmes phares.
- Speaker #1
Oui, exact.
- Speaker #0
Puis le respect aussi de l'autre. Je dis, moi, je suis ce que je suis, puis toi, tu es ce que tu es. Puis ça, c'est correct.
- Speaker #1
Oui.
- Speaker #0
Bien, j'aime ça. Fait que je dis merci à toutes celles qui nous ont écoutées ou regardées sur le podcast. Comme toujours, c'est un plaisir de vous avoir, puis de savoir que vous écoutez le... podcast du premier jour de trombeur. Merci. Si tu as aimé cet épisode et que tu penses que quelqu'un que tu connais pourrait profiter de Yoga comme chat ou du message qu'on a parlé, partage l'épisode ou bien donne-lui le lien. Je vous dis à la semaine prochaine si tout va bien. N'oublie pas surtout que tu n'as pas à porter tout ça toute seule. Tu peux venir m'écrire dans les show notes. Tu peux me partager en privé si tu veux. Surtout, tu n'as pas à être parfaite, mais qu'ensemble, on est une belle communauté comme on est en ce moment avec les gens qui me soutiennent. On peut faire un pas à la fois ensemble et ça peut être des petits pas doux. On n'a pas besoin de courir. Je me le dis aujourd'hui. Donc, on se retrouve samedi prochain pour les petites bouchées. Dieu voulant, il y en aura une. Merci d'avoir été là. Bye !