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Fibromyalgie autrement !

Quand le changement s’impose et que tout en toi résiste //S7-E133

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43min |14/10/2025
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Fibromyalgie autrement !

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43min |14/10/2025
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Description

Changement, lâcher-prise, équilibre intérieur.

Tu sens qu’un virage s’impose mais tout en toi résiste? Dans cet épisode, on parle vrai : comment laisser aller sans te trahir, différencier abandonner de se respecter, et retrouver une harmonie qui tient compte de ta douleur, de ton énergie et de tes limites.


On aborde :

  • la peur du changement quand ton corps est déjà à fleur de peau

  • le respect de soi comme boussole (valeurs, limites, rythme)

  • la période floue du “je ne sais pas encore”… et comment l’accueillir avec douceur

  • faire moins, mieux, et aligné — pour que ça t’aide vraiment


👉 À écouter si tu veux avancer sans te brusquer, un pas doux à la fois.


Bonne écoute 💜🎧


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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    bon ça y est bonjour tout le monde on est un petit peu rouillé stéphanie et moi donc aujourd'hui c'est l'émission deux femmes un partage deux voix alors on est super content ça fait un petit bout qu'on n'a pas fait ça hein ma belle stéphanie un petit bout donc on vous le dit déjà d'avance ça se peut qu'on aille le faux rire et ça se peut qu'on qu'on ait comme des... Je ne sais pas. Parce que, c'est ça, on en revient à nos bonnes habitudes tranquillement. Donc aujourd'hui, dans le podcast, ce que j'aimerais, c'est vraiment te partager un peu ce que j'ai vécu en m'en allant trois semaines en vacances. Quand je suis revenue, je... ben, tout le temps, en fait, je veux pas donner l'impression que je réfléchissais tout le temps, c'est pas vrai. Mais en arrière, dans mon cerveau, mon subconscient, il y avait toujours cette... J'étais toujours en train de me demander, il y a plein de choses qui changent dans ma vie, moi la première. Donc, moi je sais qu'on évolue, je sais qu'on grandit, on change, on prend des prises de conscience, je suis bien consciente de tout ça, mais je sais aussi que parfois, en tout cas je vais parler pour moi, je pense que je m'accroche à certaines choses qui sont intégrées. c'est le mot qui me vient dans ma vie, qui, ça fonctionne bien, je le fais tout le temps comme ça, je sais où je m'en vais. Hi, hi, hi, hi, hi. Je sais pas si ça sonne des petites clochettes, mais je sais aussi que dans certains moments de notre vie, dans les saisons, tout ce qu'on vit, il y a des choses qui conviennent plus réellement. Il y a des choses que on veut mettre de côté, mais on hésite, on voudrait des changements, mais on veut ça très gros. Donc, au moins, Ou simplement, ça ne résonne juste plus dans mon corps. Donc, ce que je veux dire par résonne, c'est qu'il n'y a plus de cohérence, il me semble, dans ma tête. Ce n'est pas évident. Je vous avoue que je trouve ça dur. Ce n'est pas évident de lâcher prise sur plein de choses. Puis, surtout des choses que j'aime faire. Donc, ce matin, avec Stéphanie, on va échanger. On a envie de discuter un peu de ça. On n'a pas les réponses. Je pense que chacune, c'est individuel. Tu es d'accord avec moi, Stéphanie ?

  • Speaker #1

    Je suis d'accord, mais en fait, ce que tu veux qu'on parle, c'est un peu du lâcher-prise sur certaines...

  • Speaker #0

    Ça rentre en ligne de compte, mais il y a plus que lâcher-prise. Je pense que c'est aussi un côté routinier, un côté aussi émotionnel. Ça a toujours fonctionné, pourquoi j'arrêterais ? Tu comprends ? C'est clair qu'il y a du lâcher-prise. Il y en a dans tout, du lâcher-prise. Ah ! Il y en a dans tout.

  • Speaker #1

    Le fameux mot qui ne veut rien dire et tout dire en même temps.

  • Speaker #0

    En fait, c'est vraiment comme un moment charnière dans ma vie en ce moment où je sens qu'il y a des gros changements qui s'imposent. Ils sont là. Effectivement. Est-ce que je vais les accueillir ou je vais continuer sur la voie de « Ah, ici, je suis bien entourée, je sais ce qui va arriver. » En tout cas, je peux prédire quasiment. C'est une place où ce qui est... Aussi, déjà douce.

  • Speaker #1

    C'est sécurisant. Oui,

  • Speaker #0

    c'est ça.

  • Speaker #1

    Quand c'est dans notre routine, quand c'est quelque chose qu'on fait régulièrement, comme tu dis, ou un endroit, ou une personne avec qui on est bien, quand ça s'en va, c'est déroutant parfois parce que ce n'est pas ce qu'on est habitué, ce n'est pas notre quotidien.

  • Speaker #0

    Je trouve que mon micro est plus haut que moi. Oui, tu as tout à fait raison. Donc, j'ai sélectionné quelques petites questions que je vais... poser à moi-même et à ma chère amie Stéphanie. Donc, j'aimerais ça Stéphanie, je vais essayer de la répondre, mais pensez et interrompez-moi, il n'y a pas de problème, tu sais, fais comme à l'école, fais ça, c'est faux. Pour ceux qui sont en audio seulement, je fais comme une levée de main. Donc, comment tu sais, toi ou moi, qu'un changement s'impose ? Comment tu fais pour savoir ça, que c'est comme, OK, c'est vrai, je suis là. Ça s'impose. Bien, pour moi, en vacances, je pensais tout le temps à comment je veux travailler maintenant, aujourd'hui. Parce que quand j'ai commencé, je n'étais pas naturopathe, mais je faisais quand même du coaching. Il y a 8, presque 9 ans, je n'étais pas la femme que je suis aujourd'hui. Physiquement, dans mon corps, avec les maladies et tout ça, je n'étais pas la même personne. Je ne vivais pas les mêmes choses. Donc il y a des... Il y avait des montagnes russes, des moments où j'étais beaucoup plus capable, d'autres non, au lit complètement pendant des mois. Donc là, aujourd'hui, je regarde où je suis physiquement. émotionnellement, même spirituellement, même physiquement. Puis je me dis, là, c'est même plus une question de tous ces petits points-là, c'est une question, qu'est-ce que j'ai le goût ? Bientôt à 63 ans, au mois de novembre, qu'est-ce que j'ai le goût, moi, dans ma vie ? C'est quoi qui me fait vibrer là, là, aujourd'hui ? C'est plus les mêmes choses que quand j'avais 10 ans auparavant. Donc, je ne sais pas. Mais ce que je me suis rendu compte, c'est que ça part pour le sentiment de peut-être que tu es dû pour faire un petit retour, regarder et vérifier si c'est encore ça qui est pertinent pour toi aujourd'hui. Parce que peut-être que ce qui était bon pour moi l'année passée, ça ne l'est plus aujourd'hui. Ce n'est plus ça que je désire.

  • Speaker #1

    Effectivement, si tu me permets, je pense que peu importe l'âge, en fait. Moi, j'ai 48.

  • Speaker #0

    Hey, toi t'es jeune mon ami.

  • Speaker #1

    Toi aussi, toi aussi. Mais peu importe l'âge, je pense qu'à un moment donné, on a des périodes, je dirais, dans nos vies, où on prend conscience de vraiment ce qu'on désire, ce qu'on souhaite, puis ce qui est aligné avec ce qu'on est. Parce que je pense que c'est la base. Parfois on s'écoute, parfois on s'écoute pas. Puis quand on s'écoute pas, souvent notre corps nous le dit. C'est ça, tu le sais. Je pense que quand ton corps t'envoie des messages,

  • Speaker #0

    il faut que tu écoutes. Oui, mais là je te dirais que c'est ma tête qui veut interpeller mon... justement de faire une harmonie avec ce que mon corps me dit. J'ai pas vécu ça bien des fois. Je sais pas si c'est le fait que je prends de l'âge, de la maturité, je le sais pas, ou que je suis plus à l'écoute, mais toi... Toi, comment tu fais pour savoir, ok, ça j'aime ça, mais il faut que je le laisse aller ?

  • Speaker #1

    Ben en fait, je pense que les réponses finissent par venir d'elles-mêmes malgré tout. Oui, on parlait du corps qui nous interpelle souvent en faisant des petits mots, M-A-U-X là. Mais je pense que quand tu écoutes vraiment ton cœur, je pense que tu as les réponses. Souvent, on a tendance à écouter la petite voix dans notre tête. On a tous un petit hamster dans notre tête.

  • Speaker #0

    J'en ai deux, des fois deux. On est deux,

  • Speaker #1

    trois.

  • Speaker #0

    Ils se compliquent.

  • Speaker #1

    Ils se plaignent entre eux autres. Mais je pense que quand vraiment tu te déposes, tu peux demander à l'univers, à Dieu, à peu importe en quoi tu crois, mais demander de donner des réponses, ça vient les réponses, automatiquement ils viennent. Je le sais parce que je le vois de plus en plus. Pis regarde, toi aussi en ce moment, tu veux être alignée vraiment. Tu veux faire des choses que t'aimes, qui te passionnent. Parce qu'à travers ce que tu vas faire, tu vas aider les autres aussi.

  • Speaker #0

    C'est vrai, c'est un bon point. On est le reflet aussi de ce qu'on pratique dans nos naturopathies avec nos clients. Je ne sais pas ta question,

  • Speaker #1

    mais je suis partie par d'autres.

  • Speaker #0

    Non, mais je l'aime. En fait, c'est vraiment dur à expliquer ce que je... C'est comme... Je ne sais pas trop. On va continuer. Je vais aller à la deuxième question. Ça va peut-être s'éclaircir. Mais c'est très particulier ce qui se passe en ce moment. Ce que je vis, c'est vraiment un changement. Je le sais. C'est en train de se mettre en place. Mais c'est, comme tu as dit, il y a un lâcher-prise. Mais c'est plus que ça. C'est plus que ça. J'aime ça faire ça. J'aime ça.

  • Speaker #1

    C'est ça, c'est de t'aligner avec vraiment ton essence, avec ce que t'es vraiment. Moi aussi, je suis dans cette période-là de faire comme, OK, il y a des choses que je fais actuellement que je vais tasser éventuellement parce que les autres choses qui ont plus d'importance pour moi et qui me font plus vibrer, bien, ils vont prendre de la place. Tu sais, des fois, puis oui, on va se le dire, c'était pas dans la question, mais il y a une question de budget.

  • Speaker #0

    Ah, bien sûr ! Des fois,

  • Speaker #1

    on fait des choses... Par nécessité, parce que bon, comme tout le monde, on a des comptes à payer,

  • Speaker #0

    tu sais. Ah, c'est sûr, c'est sûr.

  • Speaker #1

    Juste qu'au moment où tu fais comme, OK, mais là, on va aligner les choses pour que je fasse vraiment ce que j'aime, c'est ce que tu es en train de faire dans ta vie.

  • Speaker #0

    Souvent, les gens oublient aussi, je vais le nommer ce que tu as dit parce que c'est tellement important. C'est que les gens oublient qu'on fait ça par passion, mais on a des frais à tout ce qu'on fait. Tu sais, moi, je suis sur une application, là, il y a des frais à ça, c'est pas gratuit. C'est américain et ça me coûte cher tous les mois, juste pour faire des podcasts que je donne aux gens. Oui,

  • Speaker #1

    c'est ça que tu les donnes.

  • Speaker #0

    À un moment donné, il faut qu'il y ait aussi un revenu qui rentre, parce que sinon, je veux dire, à moins que tu aies vraiment le portefeuille pour, ça se... Tout aujourd'hui, il faut payer tout. C'est la réalité. C'est ça. Fait que je me dis, on veut faire ce qui nous passionne, mais aussi, ça doit être rentable. Parce que sinon, on va fermer l'entreprise. On le sait, là, on le voit, les gens, il y a beaucoup de gens qui ont de la difficulté. En fait, ça, tu vois, je suis contente de le nommer, c'est sûr que ça rentre aussi en ligne de compte pour moi. J'ai énormément de frais, j'en ai déjà discuté avec toi. De toute... les plateformes partout où je suis. Fait que je me dis, à un moment donné, ça devient comme l'eau, s'il n'y a pas au moins un petit peu qui rentre pour aider à maintenir le flow. Fait que c'est comme, comment je peux faire ?

  • Speaker #1

    Souvent, on est mal de parler d'argent, mais c'est la réalité.

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    La réalité est là.

  • Speaker #0

    Ah, c'est ça que je voulais dire. C'est que souvent, les gens oublient quand on donne beaucoup, comme moi et toi, on donne beaucoup. Et puis, ça nous fait plaisir parce que c'est notre passion. Bien, ils oublient aussi que, attends, là, on a une business, puis ça, on charge pour X choses. Parce qu'on ne peut pas tout le temps être dans la gratuité. On en fait déjà beaucoup, et c'est bien. Mais les gens oublient à un moment donné que, ah, OK, OK, ils ont une business, eux autres, tu sais. Puis moi, je le vois dans mon infolette parce que, moi, je suis, tu sais, comme je n'ai pas peur de vendre dans mon infolette. Parce que mon infolette... C'est vraiment mes VIP et puis tout ce que je fais, je donne l'opportunité à ceux qui sont dans mon infolette, qui sont les personnes les plus importantes dans mon univers, qui rouvrent mon infolette et qui me répondent « Ah oui, moi ça m'intéresse. » Bien, parfait ! Là, ça, ça n'amène pas le pain pour payer toutes ces plateformes-là. Je pense que c'est ça, je suis comme là, mais j'aime ça faire ça, j'aime ça donner.

  • Speaker #1

    Mais ça n'en fait pas de donner, mais il faut équilibrer.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça. Il faut trouver une belle harmonie entre ça. Donc, ça arrive à ma deuxième question, c'est super pire. Qu'est-ce qui rend si difficile le fait de laisser aller quelque chose qu'on aime ? Qu'est-ce qui rend difficile ? C'est ça. Ben là, on vient de le nommer. Moi, ce qui fait que là, je fais des changements, je shift, c'est que j'aime aider les gens. J'aime vraiment aider les gens. Je pense que tout le monde le sait en ce moment, qui me suit. Mais là, il y a une limite. Où est-ce que je peux donner et avoir une harmonie dans ça, un bel équilibre, comme tu as dit. Où est-ce que c'est comme, wow, OK. Là, je donne plus que ce que je peux.

  • Speaker #1

    Exactement, c'est ce que j'allais dire. Aider les gens, mais t'aider toi aussi.

  • Speaker #0

    Ben, c'est que oui, je veux bien. Parce que la réalité,

  • Speaker #1

    c'est ça. À un moment donné, il faut se respecter soi. Peu importe la décision. Tu sais, là, on parle du travail, mais ça peut être dans une relation, ça peut être dans la famille, ça peut être n'importe quoi.

  • Speaker #0

    Exactement.

  • Speaker #1

    C'est de se respecter à la base. Ah, on a un pouce. Pourquoi on a un pouce ?

  • Speaker #0

    Tu sais, c'est mon ordinateur. Quand j'ai le pouce trop long, il fait ça. Pour ceux qui sont sur la vidéo, vous allez voir des pouces. Oui, pis, ben, je pense que c'est un peu... Pourquoi c'est difficile pour moi de laisser aller certaines choses, c'est que j'ai l'impression que ma vision, tu sais, d'aider les gens, elle va être comme bousillée, mais elle l'est pas. C'est un mensonge que je pense parce que je vais aider, mais d'une autre façon. Je suis encore là, tu sais, c'est difficile dans ma tête de faire un changement parce que ça fait 8 ans, 9 ans que je donne, mais je me rends compte et puis tous mes coachs me l'ont toujours dit. Il faut qu'il y ait un équilibre. S'il n'y en a pas une, c'est un déséquilibre. Oui,

  • Speaker #1

    c'est ça. Puis c'est du temps. Tu sais, comme aujourd'hui, toi et moi, on n'est pas payés à être ici. Ça me donne n'importe quoi. J'ai quelqu'un qui va m'envoyer un petit message. « Hey, tu prendrais quoi, toi ? » Pas « tu prendrais quoi » , mais « tu ferais quoi dans telle situation ? » Je prends le temps. On discute, on jase. Mais tu sais, c'est un... C'est bon.

  • Speaker #0

    Moi, je ne fais plus ça. Oui,

  • Speaker #1

    mais c'est ça.

  • Speaker #0

    Je ne fais plus. Je les perds, mais je ne le fais plus.

  • Speaker #1

    Ah, ok. Mais je ne pourrai plus. Non. Je pars mes affaires parce que je veux que ça roule moi aussi. J'ai fait un choix, je vais être avec un centre. Je fais des choix aussi pour moi.

  • Speaker #0

    Exactement. Puis c'est un peu ça, dans le fond, c'est la même chose. Tu as dû laisser de côté des choses pour dire je vais aller faire ça. Parce que c'est aller travailler à l'extérieur dans un centre. Je crois que pour faire cette décision-là, tu as dû dire non à quelque chose pour dire oui à ça.

  • Speaker #1

    En fait, j'ai dit je vais devoir dire non éventuellement. Je n'ai pas encore mis de... je ne sais pas comment dire, pas de stop, mais je vais devoir. C'est ça que je vais devoir, parce que j'ai bien l'intention que ça fonctionne, puis que ça soit ma business à part,

  • Speaker #0

    et en vie. C'est drôle, je te dis ça, puis là, c'est comme ça répond à ma question, pourquoi je suis rendue là, mais c'est que là, je suis rendue à dire non à certaines choses, parce que sinon, si je dis oui à ça, bien, j'ai pas de temps pour faire X affaires. Dans le fond, je suis en train de prioriser, de placer mes priorités.

  • Speaker #1

    C'est ça, voilà.

  • Speaker #0

    Je veux encore avoir des clientes, mais je vais travailler différemment. Je vais faire exceptionnellement peut-être du 1 à 1 avec une de mes clientes qui sera dans ma communauté. C'est là que je m'en vais. Si vous avez ouvert votre infolette, vous avez déjà lu les VIP, un peu d'informations. Je suis très excitée, mais ça a été dur pour moi parce que c'est comme si je devais faire un choix.

  • Speaker #1

    Mais tu devais faire un choix.

  • Speaker #0

    Oui, c'est sûr. Donc c'est dur de laisser aller quelque chose qu'on aime parce qu'on aime ça. Si t'aimes pas ça, c'est très facile de passer à l'autre. Pis aussi, ben je vais dire là, t'avais-tu quelque chose à me parler ?

  • Speaker #1

    Ben si tu me permets.

  • Speaker #0

    Ben arrête de dire ça, je te permets, on échange.

  • Speaker #1

    Quand tu fais de la place, quand t'ouvres des choses qui sont moins bonnes ou peu importe, là c'est pas le mot que je cherche nécessairement, mais...

  • Speaker #0

    Ce sont plus ta priorité autant là.

  • Speaker #1

    Tu ouvres tes portes à... Une tonne de possibilités, puis une tonne de choses qui vont être alignées à toi, puis qui vont être bonnes pour toi.

  • Speaker #0

    C'est bon, ça. Oui, je le vis déjà comme ça, un peu plus. Aussi, la réponse des gens en suivant mon courriel m'a encouragée. OK, ils sont prêtes, les femmes, pour ce que je veux offrir. Oui. Ça, je suis contente. Mais ma prochaine question, c'est comment différencier, ça, c'est là que j'ai eu de la misère, autre abandonner et choisir de le laisser aller par amour de soi. Amour de soi ou amour de ce que tu fais, là, pour moi, c'est l'amour de faire des choses que j'aime pour les gens que je sais qui sont aux prises avec ce que j'ai été souvent, je le suis encore des fois, tu sais. C'est... Ouais. Abandonner, c'est un gros mot, mais oui. Des fois, j'avais l'impression qu'en faisant un shift comme ça, je reste encore avec les gens qui ont la fibromyalgie, les gens, les femmes qui ont la fibromyalgie. qui ont la douleur chronique. Mais j'avais vraiment l'impression au début, Stéphanie, que j'abandonnais. Elles à laquelle ils sont... qui me suivent partout, qui sont intéressées par ce que je donne gratuitement. Mais j'ai dû faire un mind shift parce que c'est ça.

  • Speaker #1

    Mais tu les abandonnes pas. Ça veut pas dire qu'ils peuvent continuer à te suivre de la façon dont toi, tu vas aller, simplement.

  • Speaker #0

    Oui, c'est vrai.

  • Speaker #1

    C'est leur choix. Après ça, c'est pas le tien.

  • Speaker #0

    Exact. Mais il y a une dame qui m'a dit, il y a une semaine à peu près, que j'avais un très grand cœur. Puis j'ai dit, ben, ça doit. Elle m'a dit, non, mais t'es toujours dans le... tu veux aider les gens, on le sent. Mais à un moment donné, il va falloir que tu trouves une... belle harmonie, équilibre dans tout ça. Elle avait raison. Oui, mais ça m'a estomaqué un peu. J'ai fait, wow.

  • Speaker #1

    Parce qu'on a l'âme sauveur,

  • Speaker #0

    hein ? C'était comme la troisième fois que je parlais. C'est comme, c'est pas une grande amie qui me connaît, là. Ouais, c'est ça. C'était peut-être le syndrome du sauveur. Oui,

  • Speaker #1

    toi et moi, je pense qu'on l'a fort.

  • Speaker #0

    En fait, on a souffert. Moi et toi, on a souffert énormément de plein de choses dans notre vie. Que ce soit physique, émotionnel, psychologique, tout ça. Ça fait qu'on veut aider les gens qui ont passé là ou qu'on va éviter qu'ils passent là.

  • Speaker #1

    On voudrait éviter aux gens qu'il y ait de la douleur. Mais à quelque part, toi t'en as eu, moi j'en ai eu. Tout le monde va en avoir, tout le monde a son chemin à faire.

  • Speaker #0

    T'as raison. Et en plus, la douleur sert beaucoup à faire maturer. Puis apprendre si on prend cette voie-là, parce que la douleur peut faire autre chose aussi. C'est toujours une fourche. Moi et toi, on a choisi vraiment, OK, on va aller aider. Mais quand même, je trouve ça, en fait, penser à ce que j'ai besoin pour continuer dans cette voie que j'aime, à donner une partie, à charger des frais pour une autre partie. C'est pour ça que je le fais, là, je suis naturopathe, quand ils viennent m'en voir, j'ai un prix fixe, pis t'sais, je te fais un reçu, pis c'est fini, là, c'est ça. Mais là, on dirait que j'arrive dans quelque chose qui pivote. Ça me fait plus... Je suis de plus en plus bien avec mon choix, mais il y a quand même une partie de laisser aller que je trouve difficile.

  • Speaker #1

    C'est sûr de laisser aller quelque chose dans lequel on est confortable, dans lequel on est habitué. Puis là, on parle de travail, mais comme je disais tantôt, ça peut être une relation aussi, ça peut être plein de choses.

  • Speaker #0

    Oui, mais le travail, ça nous valorise. Je trouve, je découvre quand être des gens. Ben oui. En tout cas, moi, je découvre les capacités que j'ai, je découvre les connaissances que j'ai. Puis je me découvre comme femme aussi que, wow, j'aime, j'aime ça. Tu sais, moi, je n'ai pas plus de gratitude que je peux avoir plus que ça quand je vois une cliente qui est à rentrée d'un tel type de femme. Puis quand elle sort, wow, belle transformation. Ça, c'est ma paix. Toi, là, toi. Ma belle Stéphanie, c'est quoi ton petit geste ou ton rituel de douceur qui t'aide à accueillir le changement ? C'est ça, hein ?

  • Speaker #1

    Ben, en fait, j'ai pas nécessairement de rituel ou de geste qui m'aide à accueillir le changement. Je te dirais... C'est normal, je cherche les mots, mais je pense que le changement, parfois, on doit l'accueillir tranquillement. Parfois, il peut être difficile sur le moment, mais... Comme on disait tantôt, quand tu laisses place, quand tu enlèves des choses qui sont moins bonnes pour toi pour laisser place à d'autres choses, tu te rends compte que finalement, ce qui s'en vient est mieux que ce qui était en arrière. Tu comprends ?

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    Je ne sais pas si c'est clair,

  • Speaker #0

    mais... Oui.

  • Speaker #1

    Fait que tu sais, je n'ai pas nécessairement de rituel, sauf de me taper dans le dos puis de me faire un câlin. Il faut se le dire, tu sais, je pense... C'est pas ne pas s'enfler la tête, c'est pas ça. Je pense que c'est juste important de se dire que bravo, regarde, tu fais ça pour toi, ce changement-là, tu le fais pour toi. Même si tu vois pas tout le temps, tout de suite, pourquoi ? Tu finis par comprendre avec le temps que, ok, j'ai passé ça pour en arriver là aujourd'hui. Wow, ok, je suis fière de moi, bravo, tu sais. J'ai pas de rituel comme tel.

  • Speaker #0

    C'est sûr que des fois on en a, mais on les voit pas. Mais je pense qu'on en a, on a des réflexes qui font soit de protection. Parce que, en fait, j'ai dit depuis mes vacances, mais ça a commencé là, comme ça doit faire trois mois que je suis là-dedans. Fait que là, j'ai comme pris position en revenant. Dans le fond, mes vacances ont servi beaucoup à m'aider à accueillir ce changement-là. Aussi parce que j'étais tellement bien, j'étais tellement en paix là-bas, je vivais vraiment beaucoup, beaucoup de douceur envers moi-même. Ce que j'ai de la misère à faire, je le dis souvent, c'est pas pour rien que j'ai la fibrose. C'est comme je suis toujours la dernière sur la liste de prendre soin de moi. Je mets ça beaucoup de l'avant parce que c'est ce que je vis. Je sais que je ne suis pas toute seule. Mais là, en faisant ces changements-là... C'est une façon que j'ai réalisée qui va faire que je vais aussi en même temps prendre soin de moi, en me priorisant. Mais en aidant aussi encore des femmes, un prix abordable, parce qu'on va être dans une communauté. C'est pas de un à un. Mais pour moi, je me suis rendu compte que c'est le temps. Je me suis rendu compte que je fais ça quand je vis des choses, puis je sais pas trop où je m'en vais. Avant, plus jeune... Je suis une femme beaucoup plus d'action rapide. Un offert, on réussit tout de suite. Taf, taf, taf, on change. Tu sais, dans une semaine, tout est changé. Mais là, la preuve, il y a deux mois, j'ai commencé à bâtir une communauté puis j'ai tout arrêté. Je ne me sentais pas que c'était le moment. Je savais juste dans mon cerveau. Mais il y avait une résistance. Je n'étais pas prête. Je n'avais pas encore été goûtée à... Le bienfait d'être beaucoup plus calme, moins un peu partout, parce qu'on s'entend là-bas. Je ne faisais pas mon... Toutes mes affaires étaient faites d'avance. Pas toutes. J'ai arrêté le podcast, mais je n'avais aucun souci de ce que j'ai à faire. C'était juste ce que je vais manger ou est-ce qu'on va... C'était le fun ! Mais là, je me suis dit, j'aime ça, cette simplicité-là, cette tranquillité-là. Je suis rendue là dans ma vie. Pis quand je suis revenue, j'étais « Ok, je sais, c'est ça que je veux. » Mais en même temps, c'est... C'est aussi de laisser aller tout le confort que j'ai de savoir, « Ah, ça c'était le jour où on faisait ça, t'as l'affaire. » Là, c'est toute une autre routine que je rentre dans ma vie. Mais ce que j'ai eu le plus de misère, je pense, c'est ça, de voir le cheminement, qu'est-ce qui s'est passé, puis c'est le temps pour moi, c'est d'être douce, puis de ne pas vouloir précipiter les choses. D'être douce envers... Ce changement-là qui veut s'installer, que des fois je pousse un peu, ou j'ai un « Ah, ok, tu peux, mais pas trop, non, c'est trop. » Fait que j'étais vraiment... Puis aussi, j'ai fait appel à un ami, parce que j'ai juste blablaté mes choses, que je m'en vais vers ça, je comprends rien, etc. Bon, ça, ça m'aide. Moi, quand je déblate à quelqu'un qui m'écoute, qui me juge pas... Ah ben ça, on pourrait dire que c'est un petit rituel, ça. Oui, on pourrait. Ben ça, c'est comme si je vide mon contenant de toutes ces pensées-là. Puis après ça, je peux même m'écouter et dire, « T'entends-tu ce que tu dis ? » Ben voyons. Ouais. Ah ben ça, je dirais,

  • Speaker #1

    mon rituel, c'est de blablater.

  • Speaker #0

    Fait que le temps, pour moi, ça fait partie de maintenant, quand je veux faire des changements, quand je veux installer des nouvelles choses, le temps. Que ce soit perso, que ce soit business. Tu sais, des fois, je veux faire des petits changements. Si on veut changer un petit peu, il faut y aller vraiment doucement et lentement. Ben tiens, je vais me flatter. Je suis fière de moi. Je me suis donné le temps, je me suis donné aussi... Ça, ça va avoir l'air bizarre, mais le temps dans un cadre de... Ah, je ne sais pas. Est-ce que c'est pas vrai ? Ben, on n'est pas bien quand on est là. Non. Est-ce que c'est bien ?

  • Speaker #1

    Non.

  • Speaker #0

    Moi, je veux sortir de cette camp-là le plus rapidement possible.

  • Speaker #1

    Oui, oui, non. Moi aussi, j'ai été dans une période, je ne sais pas. Ah non, un petit peu. J'ai été dans une période, je ne sais pas. Et là, ça devient de plus en plus clair. Puis, je commence à être mieux, là. Tu sais, on s'entend parce que ce n'est pas le fun d'être dans je ne sais pas. Surtout, en tout cas, je vais parler pour moi qui est un peu anxieuse puis qui est un peu insécure. Ça, ça nous insécurise, là, le changement et tout ça, là. Tu sais, c'est insécurisant quand même.

  • Speaker #0

    Oui, c'est vraiment une case, j'appelle, un tiroir qui est super... En coésant, c'est le mot de... Qu'est-ce qui va se passer ? Je sais pas ! Ah mais là, faut que je m'en aille, faut que je sorte, faut que je fasse un choix. C'est là, là, faut que je dessine. Mais cette fois-ci, j'étais juste comme... Mais je le sais pas. Fait que je suis juste pas capable de me répondre. Fait que ça va venir, comme tu disais au début. Et ça finit par venir. Ok. Je lui ai-tu posé cette question-là, comment tu trouves ton équilibre entre évoluer et rester fidèle à toi-même ?

  • Speaker #1

    Je ne pense pas. En fait, l'équilibre, je pense que ça se fait d'elle-même. Justement, en étant fidèle à toi-même, normalement, tu trouves pas mal ton équilibre quand tu es fidèle à toi-même.

  • Speaker #0

    Tu veux me définir fidèle à toi-même, qu'est-ce que c'est pour toi ?

  • Speaker #1

    T'assumer dans ton entièreté. Avec, même si tu as des défauts, des cas, peu importe, c'est ce que t'es. Tu sais, comme toi, bon, t'es hypersensible comme moi, tu sais, je suis hypersensible. Souvent, bon, on s'est dit, on est trop, on est ci, on est ça. Bien, maintenant, je l'accepte, tu sais. Fait que, oui, j'ai un rituel de pleurer aussi.

  • Speaker #0

    Ferme ! Oui, c'est bon ça. Mais... Oui, non, mais c'est bien.

  • Speaker #1

    Je pense que... Plus tu deviens toi-même, parce que je pense pas qu'on devient nous-mêmes instantanément dans la vie. Je pense qu'avec toutes nos blessures, avec tout ce qu'on a, bien des fois on cherche. Mais plus tu deviens toi-même,

  • Speaker #0

    plus tu... On a des masques, hein ? On a des masques, puis avec le temps, je dirais la sagesse, aussi la souffrance, on décide que, ok, celui-là, je l'enlève. Tu sais, je l'enlève, je juge.

  • Speaker #1

    On n'en a pas besoin, c'est ça. Oui. Je pense que...

  • Speaker #0

    Non, c'est ça.

  • Speaker #1

    Pour moi, c'est ça. Je pense que plus tu deviens toi-même, plus tu trouves ton équilibre.

  • Speaker #0

    C'est bien. Moi, pour moi, rester fidèle à moi-même, c'est de mettre de l'avant mes valeurs. C'est quoi mes valeurs ? C'est quoi qui est super important pour moi, mes priorités ? Et j'ai fait ça dernièrement. Ça, ça m'a aidé beaucoup. Donc, la personne qui nous écoute, qui est dans un dilemme de « je ne sais pas ce que je veux » , bien, je t'invite à écrire tes valeurs sur un papier. Tu sais, pour moi, l'authenticité... c'est primordial depuis que je suis jeune. Je ne sais pas d'où ça vient, mais c'est tellement fort. Et puis, l'honnêteté, d'être vraie. Moi, des fois, je suis trop vraie, peut-être. Des fois, je dis les vraies choses à mes amis. Ils me posent une question. Je ne vais pas mettre de la crème bien épaisse. Je ne suis pas comme ça.

  • Speaker #1

    Moi, je crème un peu des fois.

  • Speaker #0

    T'es quoi ?

  • Speaker #1

    Moi, je crème un peu des fois.

  • Speaker #0

    Ben, là, avec le temps, les années, j'essaie d'être... Bon, je crèmerai pas, mais... Je vais y aller, mais plus douce peut-être, plus ou moins... Mais là, tu sais bien que... Moi, je dis,

  • Speaker #1

    et ça je le répète souvent, mais tout se dit.

  • Speaker #0

    Tout se dit.

  • Speaker #1

    Quand c'est dit avec amour et douceur, tout se dit. Pour moi, je le dis maintenant, je nomme plus de choses. Parce que c'est important ça, c'est de devenir aussi, comme tu dis, fidèle à toi.

  • Speaker #0

    Oui, puis tu sais, des fois, je suis étonnée de voir que des gens je parle avec... Je leur demande de me nommer leurs valeurs, ils ne sont pas capables. C'est mêlé là, ils ne savent pas trop. Moi, je connais mes valeurs. Pour moi, c'est super important. Plein de choses dans ma vie, mais j'en ai des qui sont là depuis des années qui n'ont jamais changé. C'est sûr, l'honnêteté, l'authenticité, ça fait partie. Mais j'ai ajouté dernièrement le respect de moi-même. C'est très, très... parce que je ne peux pas respecter quelqu'un. C'est impossible pour moi que tu aies un beau respect pour une personne si tu n'es pas capable de respecter tes limites. Est-ce que tu... comment est-ce que tu... tu sais, oui, tantôt tu disais on n'est pas parfaites, c'est vrai, moi je connais mes faiblesses, mais ils font partie de moi, fait que je les respecte maintenant dans le sens que je ne me tape plus sur la tête, là. J'ai dit un mot trop fort, ben, ouais, ça m'arrête. Mais je suis capable de m'excuser.

  • Speaker #1

    On peut s'excuser. Écoute, désolée.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça. Mais c'est super important. Je pense que c'est ça qui fait qu'on reste fidèle à soi. Donc, si tu ne sais pas quelles sont tes valeurs, tes critères de vie, l'équilibre, l'harmonie n'est pas là. Elle ne peut pas. Mais ça, c'est super important. tu es dans cette période-là, c'est une bonne question pour toi. Dans le fond, et moi, qu'est-ce que cette période de transformation t'apprend sur toi-même ? Moi,

  • Speaker #1

    je suis dans une période de transformation personnelle et professionnelle. Alors, ce que ça m'apprend, c'est qu'à chaque fois, je suis quand même étonnée d'être aussi forte que je le suis. Ça, je me le dis. Oui, la force dans la douceur.

  • Speaker #0

    Moi, ça m'a toujours influencé. Puis, bien, ça revient à connaître aussi ses valeurs. Je veux dire, dans ta transition, si tu sais tes valeurs, tu vas rester solide. Puis tu vas apprendre. Moi, j'aime ça. Je trouve ça beau que tu dises que... Tu sais, on est surpris des fois de voir comment on a une force en nous qui est vraiment, vraiment éteinte par le passé ou par des... Parce que, tu sais, bon, il n'y a pas personne, même Steve Jobs. qui a parti s'accompagner, qu'il y a eu des échecs. On en a tous. Et est-ce que c'est vraiment un échec ? Moi, j'appelle ça...

  • Speaker #1

    Moi,

  • Speaker #0

    je pense que c'est des apprentissages. Oui, des apprentissages.

  • Speaker #1

    Des leçons, des apprentissages.

  • Speaker #0

    Exactement.

  • Speaker #1

    Je pense que tout ce qui nous arrive, comme on disait, que ce soit par rapport au travail, relation, peu importe, tout ce qui arrive devait arriver pour nous apprendre des choses.

  • Speaker #0

    Puis, c'est ça. Tantôt, tu as dit, je suis en transformation dans ma vie professionnelle et personnelle. Puis, honnêtement, Steph, moi, je pense que quand il y a une transition, ça se fait automatiquement les deux. Parce que ça vient travailler, le professionnel vient travailler le personnel et le personnel vient travailler le professionnel. Donc, je pense qu'on ne peut pas se dissocier. En tout cas, pas moi. pas capable.

  • Speaker #1

    Mais probablement que ça vient d'emblée parce que peu importe que ça soit un ou l'autre, comme on disait, peu importe que ça soit le personnel qui a amené qu'un changement dans le professionnel ou l'inverse, je pense que ça vient ensemble parce que, bon, quand t'es dans quelque chose où ça va pas nécessairement, où t'es moins bien, où c'est plus difficile, où ça demande de l'énergie, en fait, je pense que t'as moins de temps pour un ou pour l'autre.

  • Speaker #0

    Exact.

  • Speaker #1

    Quand tu retrouves ton équilibre, quand tout se place et tout s'aligne.

  • Speaker #0

    C'est un bon point parce que celles qui me suivent sur le podcast, vous savez, j'en ai parlé, j'ai eu des grandes douleurs au plan chez Pelvien. Là, ça va beaucoup mieux, mais il reste que quand j'ai débarqué de l'avion, j'ai senti pas longtemps après une petite douleur plus intense que ce que j'avais. Là, c'est vrai que j'étais 8h30 d'un avion, assise. Je me suis levé deux fois, ça n'aide pas. Mais au retour, je me suis dit, qu'est-ce qui fait que là, tu as un peu plus de douleur ? J'ai pu faire le lien. C'est le stress que je vis, que des fois, je ne suis même pas consciente. Mais le stress de, il faut que mon podcast soit en ligne à telle date, à telle heure, mon infolette est en tort. Ça, ça crée des stress. Puis là, ben... Je me suis dit, ok, ça, j'aime pas ça. C'est pas bon pour moi. Donc, tu sais, je retravaille ma façon de faire mes choses pour justement, parce que oui, c'est un facteur. Puis là, je peux plus le négliger. Je l'ai clairement vu que mon mari, ça fait longtemps qu'il me dit, ça te stresse tout ce que t'as à faire. T'en as peut-être trop. Fait que là, je suis en train de réduire un peu, justement, en faisant ces changements-là. Genre là, je fais deux podcasts par semaine, mais probablement ça ne sera plus comme ça. Ça va être les petites bouchées, je ne sais pas ce que je vais en faire avec, mais ça ne sera pas probablement dans la saison 8. Parce que c'est exigeant. Puis je me dis, comment je peux rendre ça plus profitable, autant pour moi que les gens qui m'écoutent. C'est des petits trucs comme ça qui fait que j'apprends sur moi, j'apprends et je le place. Bon, j'ai la fibromyalgie, fait que toutes ces choses-là m'affectent. Moi, il n'y a rien qui ne touche pas mon corps.

  • Speaker #1

    Même pas atteint de fibro, ça peut toucher notre corps. Exact. Imagine, tout ce que tu vis, comme tu dis, le stress que tu ne te rends pas compte, le stress inconscient, tout ça fait que...

  • Speaker #0

    Oui, c'est un peu fou. Écoute, je trouve qu'on dit ça quand tu vas en avion. Il y a un décollage horaire. Donc, je suis un peu tannée. Ça fait longtemps que je suis arrivée. Ça fait plus d'une semaine et demie. Ça va faire quasiment deux semaines lundi. Ça va faire deux semaines lundi. Là, on est à l'heure de... J'ai encore là-dedans. Hier, j'ai fait une recherche. Eh bien oui, quand tu as la fibromyalgie, ça peut prendre jusqu'à trois semaines.

  • Speaker #1

    C'est ça, c'est plus long.

  • Speaker #0

    Au lieu de quelques jours. On peut même avoir une grosse augmentation de douleur. Ça explique aussi un petit peu ma douleur, pourquoi elle a... Donc, c'est ça. C'est le cadeau qui vient avec la fibre. Attends un petit peu. C'est la dernière question. Si quelqu'un sent qu'un changement s'impose, mais a peur, ce serait quoi ton conseil ? Fonce. Ah, j'aime ça. Short and sweet. Fonce.

  • Speaker #1

    Non, mais fonce parce que... Oui, ça fait peur. Oui, c'est déstabilisant, c'est insécurisant. Mais au bout du compte, je te garantis que c'est pour le mieux.

  • Speaker #0

    Oui, puis je suis d'accord avec toi. Je te dirais, fais-toi confiance à ton intuition aussi. Ça, c'est quelque chose que j'ai développé beaucoup plus, d'apprendre à... Tu sais, mes intestins me le disent, moi, physiquement. Oui, tu as tout compris ce que ça faisait. Physiquement, si je refuse de voir quelque chose, j'ai soit une constipation, soit la diarrhée. Plus souvent qu'autrement, ça se promène là-dedans. mais C'est hallucinant. Je suis très d'accord avec ta façon de le voir. Fonce, fais-toi confiance. Et puis la vie, comme tu as dit tantôt, va fermer une porte, mais il va s'en ouvrir des belles portes aussi. Puis si tu la laisses fermer, ces belles opportunités-là, elles passent tout d'ouvert.

  • Speaker #1

    Puis des fois, ce n'est pas tout de suite, mais tu vas le voir, il va y avoir des choses, ça va être mieux.

  • Speaker #0

    Moi, j'aime ça que tu rajoutes.

  • Speaker #1

    Ça ne peut pas être instantané tout le temps, mais c'est sûr que ça va être mieux.

  • Speaker #0

    Oui, puis je te dirais, dans ce moment-là, où est-ce que c'est pas tout de suite, c'est parfois difficile, ça peut être difficile psychologiquement, émotionnel, même au niveau financier, mais tiens bon, tiens bon, tu sais, ça va venir, ça s'en vient, tu sais, c'est là. Fait que c'est pas toujours facile, là, de faire des changements.

  • Speaker #1

    Puis faire confiance à la vie.

  • Speaker #0

    Oui, puis je finirais en disant pour une personne comme moi qui vit la douleur chronique. Puis bon, et d'autres choses, tu sais, je vois aussi que la stabilité, de savoir où je m'en vais, ça m'aide à gérer mes maladies, mes affaires. Fait que là, je me déstabilise. Pour faire autrement, il faut que je sois très vigilante. C'est un conseil que je lance là de même. Même pas un conseil, mais ce que je vis plutôt, c'est ce que je vis. Quand on a la fibro ou la douleur chronique, on a de la misère à faire des changements. Parce que quand c'est stable, normalement, on va stabiliser nos douleurs. Mais ça ne veut pas dire parce qu'on fait des changements que ça va nécessairement monter. En tout cas, moi, je le vois présentement, je vais tranquillement. Je me donne le temps de faire les choix et d'y aller.

  • Speaker #1

    Mais c'est correct de prendre le temps. Moi aussi, je suis quelqu'un d'hypersensible. Moi, tout changement me heurte. J'en pleure un coup. C'est des montagnes russes, mais c'est correct. Il faut l'accepter aussi.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça. C'est l'accueil de tout ça.

  • Speaker #1

    Exact, l'accueil.

  • Speaker #0

    Finalement, on avait quand même pas mal de choses à dire.

  • Speaker #1

    On a toujours plein de choses à dire. On dérange un peu parfois, mais c'est OK. Ben,

  • Speaker #0

    je trouve pas. Ça se tient tout. Non, il y a un fil conducteur. Les changements, c'est pas évident. Mais je pense que, en tout cas, perso, moi, quand ça change plus, je me dis que je grandis plus. Il y a de quoi qui est... c'est stagnant. T'sais, ta fleur qui a grandi plus, a fleuri plus, ben qu'est-ce qu'elle fait ? Elle meurt. Ouais.

  • Speaker #1

    Mais on a le droit d'aller bien, par exemple. On a le droit que ça soit stable, dans le sens que ça soit... En tout cas, je cherche mes mots, mais...

  • Speaker #0

    Non, je comprends.

  • Speaker #1

    On a le droit que ça soit stable, mais ça continue toujours de grandir à travers cette stabilité-là, en fait.

  • Speaker #0

    C'est un très bon point. C'est que, oui, il y a des moments dans ta vie que tu veux que ça soit stable. Oui. Parce que là, t'es fatigué de les hauts et les bas, fait que tu cherches la stabilité, pis ça, c'est bien. Mais, après ça... Il vient un petit bourgeon. J'ai le goût d'aller un petit peu plus loin. Parce que quand tu es stagnant, à un moment donné, tu ne grandis plus. Non,

  • Speaker #1

    il faut qu'il y ait...

  • Speaker #0

    Tu ne croises plus, je le dis comme ça. Exact. On est en belle croissance, moi et toi. Donc, félicitations pour nous. Vous suivez Stéphanie sur sa page. Comment elle s'appelle, ta page Facebook ?

  • Speaker #1

    Naturellement Rebelle.

  • Speaker #0

    Donc, elle est naturelle. pâtes, même école que moi. Donc, elle va avoir des belles nouveautés. Je vous invite à aller la suivre. Puis de mon côté, il va y avoir plein de choses. Je vais te laisser les partager quand tu seras prêt. De mon côté, si tu es abonné à l'infolette, je t'invite de l'ouvrir. Tu as de l'information sur ce qui s'en vient dans pas grand temps.

  • Speaker #1

    Des belles choses.

  • Speaker #0

    Oui, et il y a aussi le sommet. Si tu n'es pas inscrit, je vais mettre le lien. Ça s'en vient aussi. C'est à la fin du mois. Et cette année, ça va être Deux jours. Ouais, j'ai coupé une troisième journée parce que pour moi, c'était extrêmement lourd. Et pour les gens aussi, parce que j'ai la fibo. Je vous comprends. Donc, on va garder ça plus simple cette année. On va voir ce que ça va faire. Des belles invitées, entre autres Stéphanie, va être là. Hey Stéphanie, j'aimerais ça si tu peux juste nous partager une petite affaire. Ça va être quoi ton thématique ?

  • Speaker #1

    Les cinq blessures émotionnelles. de les bonbons. On va les effleurer, parce qu'on s'entend qu'on a comme 40 minutes, 1 heure.

  • Speaker #0

    45 minutes, puis 15 minutes de questions.

  • Speaker #1

    On va effleurer, mais ça va être super intéressant. On va jaser de ça, moi et Anne.

  • Speaker #0

    Moi, je vais plus poser les questions. Elle va plus me poser des questions. Oui, c'est sûr. Et puis, il y en a d'autres. On est une belle petite gang. Ça va être super le fun. Et cette année, je pense que... Vous voulez pas manquer ça. Comme l'année passée, c'était tellement bon. Ça fait du bien. Et la version gratuite, c'est quand vous êtes en direct. Et il va y avoir aussi des tirages. Donc, je t'invite à être là. Ça va prendre ta caméra ouverte, par exemple, et que tu sois là en virtuel. C'est ça. Parce que, il y a des belles choses. Alors, sur ce, je vous dis merci d'avoir écouté ou de regarder sur YouTube. Puis, on se dit à la semaine prochaine. Merci. Bye.

  • Speaker #1

    Bye.

Chapters

  • Introduction et retrouvailles

    00:01

  • Réflexions sur les vacances et changements personnels

    00:35

  • Difficulté de lâcher prise et de changement

    02:05

  • Comment savoir quand un changement s'impose ?

    04:12

  • Difficulté de laisser aller ce qu'on aime

    12:04

  • Différencier abandon et amour de soi

    16:41

  • Conseils pour accueillir le changement

    37:10

Description

Changement, lâcher-prise, équilibre intérieur.

Tu sens qu’un virage s’impose mais tout en toi résiste? Dans cet épisode, on parle vrai : comment laisser aller sans te trahir, différencier abandonner de se respecter, et retrouver une harmonie qui tient compte de ta douleur, de ton énergie et de tes limites.


On aborde :

  • la peur du changement quand ton corps est déjà à fleur de peau

  • le respect de soi comme boussole (valeurs, limites, rythme)

  • la période floue du “je ne sais pas encore”… et comment l’accueillir avec douceur

  • faire moins, mieux, et aligné — pour que ça t’aide vraiment


👉 À écouter si tu veux avancer sans te brusquer, un pas doux à la fois.


Bonne écoute 💜🎧


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Transcription

  • Speaker #0

    bon ça y est bonjour tout le monde on est un petit peu rouillé stéphanie et moi donc aujourd'hui c'est l'émission deux femmes un partage deux voix alors on est super content ça fait un petit bout qu'on n'a pas fait ça hein ma belle stéphanie un petit bout donc on vous le dit déjà d'avance ça se peut qu'on aille le faux rire et ça se peut qu'on qu'on ait comme des... Je ne sais pas. Parce que, c'est ça, on en revient à nos bonnes habitudes tranquillement. Donc aujourd'hui, dans le podcast, ce que j'aimerais, c'est vraiment te partager un peu ce que j'ai vécu en m'en allant trois semaines en vacances. Quand je suis revenue, je... ben, tout le temps, en fait, je veux pas donner l'impression que je réfléchissais tout le temps, c'est pas vrai. Mais en arrière, dans mon cerveau, mon subconscient, il y avait toujours cette... J'étais toujours en train de me demander, il y a plein de choses qui changent dans ma vie, moi la première. Donc, moi je sais qu'on évolue, je sais qu'on grandit, on change, on prend des prises de conscience, je suis bien consciente de tout ça, mais je sais aussi que parfois, en tout cas je vais parler pour moi, je pense que je m'accroche à certaines choses qui sont intégrées. c'est le mot qui me vient dans ma vie, qui, ça fonctionne bien, je le fais tout le temps comme ça, je sais où je m'en vais. Hi, hi, hi, hi, hi. Je sais pas si ça sonne des petites clochettes, mais je sais aussi que dans certains moments de notre vie, dans les saisons, tout ce qu'on vit, il y a des choses qui conviennent plus réellement. Il y a des choses que on veut mettre de côté, mais on hésite, on voudrait des changements, mais on veut ça très gros. Donc, au moins, Ou simplement, ça ne résonne juste plus dans mon corps. Donc, ce que je veux dire par résonne, c'est qu'il n'y a plus de cohérence, il me semble, dans ma tête. Ce n'est pas évident. Je vous avoue que je trouve ça dur. Ce n'est pas évident de lâcher prise sur plein de choses. Puis, surtout des choses que j'aime faire. Donc, ce matin, avec Stéphanie, on va échanger. On a envie de discuter un peu de ça. On n'a pas les réponses. Je pense que chacune, c'est individuel. Tu es d'accord avec moi, Stéphanie ?

  • Speaker #1

    Je suis d'accord, mais en fait, ce que tu veux qu'on parle, c'est un peu du lâcher-prise sur certaines...

  • Speaker #0

    Ça rentre en ligne de compte, mais il y a plus que lâcher-prise. Je pense que c'est aussi un côté routinier, un côté aussi émotionnel. Ça a toujours fonctionné, pourquoi j'arrêterais ? Tu comprends ? C'est clair qu'il y a du lâcher-prise. Il y en a dans tout, du lâcher-prise. Ah ! Il y en a dans tout.

  • Speaker #1

    Le fameux mot qui ne veut rien dire et tout dire en même temps.

  • Speaker #0

    En fait, c'est vraiment comme un moment charnière dans ma vie en ce moment où je sens qu'il y a des gros changements qui s'imposent. Ils sont là. Effectivement. Est-ce que je vais les accueillir ou je vais continuer sur la voie de « Ah, ici, je suis bien entourée, je sais ce qui va arriver. » En tout cas, je peux prédire quasiment. C'est une place où ce qui est... Aussi, déjà douce.

  • Speaker #1

    C'est sécurisant. Oui,

  • Speaker #0

    c'est ça.

  • Speaker #1

    Quand c'est dans notre routine, quand c'est quelque chose qu'on fait régulièrement, comme tu dis, ou un endroit, ou une personne avec qui on est bien, quand ça s'en va, c'est déroutant parfois parce que ce n'est pas ce qu'on est habitué, ce n'est pas notre quotidien.

  • Speaker #0

    Je trouve que mon micro est plus haut que moi. Oui, tu as tout à fait raison. Donc, j'ai sélectionné quelques petites questions que je vais... poser à moi-même et à ma chère amie Stéphanie. Donc, j'aimerais ça Stéphanie, je vais essayer de la répondre, mais pensez et interrompez-moi, il n'y a pas de problème, tu sais, fais comme à l'école, fais ça, c'est faux. Pour ceux qui sont en audio seulement, je fais comme une levée de main. Donc, comment tu sais, toi ou moi, qu'un changement s'impose ? Comment tu fais pour savoir ça, que c'est comme, OK, c'est vrai, je suis là. Ça s'impose. Bien, pour moi, en vacances, je pensais tout le temps à comment je veux travailler maintenant, aujourd'hui. Parce que quand j'ai commencé, je n'étais pas naturopathe, mais je faisais quand même du coaching. Il y a 8, presque 9 ans, je n'étais pas la femme que je suis aujourd'hui. Physiquement, dans mon corps, avec les maladies et tout ça, je n'étais pas la même personne. Je ne vivais pas les mêmes choses. Donc il y a des... Il y avait des montagnes russes, des moments où j'étais beaucoup plus capable, d'autres non, au lit complètement pendant des mois. Donc là, aujourd'hui, je regarde où je suis physiquement. émotionnellement, même spirituellement, même physiquement. Puis je me dis, là, c'est même plus une question de tous ces petits points-là, c'est une question, qu'est-ce que j'ai le goût ? Bientôt à 63 ans, au mois de novembre, qu'est-ce que j'ai le goût, moi, dans ma vie ? C'est quoi qui me fait vibrer là, là, aujourd'hui ? C'est plus les mêmes choses que quand j'avais 10 ans auparavant. Donc, je ne sais pas. Mais ce que je me suis rendu compte, c'est que ça part pour le sentiment de peut-être que tu es dû pour faire un petit retour, regarder et vérifier si c'est encore ça qui est pertinent pour toi aujourd'hui. Parce que peut-être que ce qui était bon pour moi l'année passée, ça ne l'est plus aujourd'hui. Ce n'est plus ça que je désire.

  • Speaker #1

    Effectivement, si tu me permets, je pense que peu importe l'âge, en fait. Moi, j'ai 48.

  • Speaker #0

    Hey, toi t'es jeune mon ami.

  • Speaker #1

    Toi aussi, toi aussi. Mais peu importe l'âge, je pense qu'à un moment donné, on a des périodes, je dirais, dans nos vies, où on prend conscience de vraiment ce qu'on désire, ce qu'on souhaite, puis ce qui est aligné avec ce qu'on est. Parce que je pense que c'est la base. Parfois on s'écoute, parfois on s'écoute pas. Puis quand on s'écoute pas, souvent notre corps nous le dit. C'est ça, tu le sais. Je pense que quand ton corps t'envoie des messages,

  • Speaker #0

    il faut que tu écoutes. Oui, mais là je te dirais que c'est ma tête qui veut interpeller mon... justement de faire une harmonie avec ce que mon corps me dit. J'ai pas vécu ça bien des fois. Je sais pas si c'est le fait que je prends de l'âge, de la maturité, je le sais pas, ou que je suis plus à l'écoute, mais toi... Toi, comment tu fais pour savoir, ok, ça j'aime ça, mais il faut que je le laisse aller ?

  • Speaker #1

    Ben en fait, je pense que les réponses finissent par venir d'elles-mêmes malgré tout. Oui, on parlait du corps qui nous interpelle souvent en faisant des petits mots, M-A-U-X là. Mais je pense que quand tu écoutes vraiment ton cœur, je pense que tu as les réponses. Souvent, on a tendance à écouter la petite voix dans notre tête. On a tous un petit hamster dans notre tête.

  • Speaker #0

    J'en ai deux, des fois deux. On est deux,

  • Speaker #1

    trois.

  • Speaker #0

    Ils se compliquent.

  • Speaker #1

    Ils se plaignent entre eux autres. Mais je pense que quand vraiment tu te déposes, tu peux demander à l'univers, à Dieu, à peu importe en quoi tu crois, mais demander de donner des réponses, ça vient les réponses, automatiquement ils viennent. Je le sais parce que je le vois de plus en plus. Pis regarde, toi aussi en ce moment, tu veux être alignée vraiment. Tu veux faire des choses que t'aimes, qui te passionnent. Parce qu'à travers ce que tu vas faire, tu vas aider les autres aussi.

  • Speaker #0

    C'est vrai, c'est un bon point. On est le reflet aussi de ce qu'on pratique dans nos naturopathies avec nos clients. Je ne sais pas ta question,

  • Speaker #1

    mais je suis partie par d'autres.

  • Speaker #0

    Non, mais je l'aime. En fait, c'est vraiment dur à expliquer ce que je... C'est comme... Je ne sais pas trop. On va continuer. Je vais aller à la deuxième question. Ça va peut-être s'éclaircir. Mais c'est très particulier ce qui se passe en ce moment. Ce que je vis, c'est vraiment un changement. Je le sais. C'est en train de se mettre en place. Mais c'est, comme tu as dit, il y a un lâcher-prise. Mais c'est plus que ça. C'est plus que ça. J'aime ça faire ça. J'aime ça.

  • Speaker #1

    C'est ça, c'est de t'aligner avec vraiment ton essence, avec ce que t'es vraiment. Moi aussi, je suis dans cette période-là de faire comme, OK, il y a des choses que je fais actuellement que je vais tasser éventuellement parce que les autres choses qui ont plus d'importance pour moi et qui me font plus vibrer, bien, ils vont prendre de la place. Tu sais, des fois, puis oui, on va se le dire, c'était pas dans la question, mais il y a une question de budget.

  • Speaker #0

    Ah, bien sûr ! Des fois,

  • Speaker #1

    on fait des choses... Par nécessité, parce que bon, comme tout le monde, on a des comptes à payer,

  • Speaker #0

    tu sais. Ah, c'est sûr, c'est sûr.

  • Speaker #1

    Juste qu'au moment où tu fais comme, OK, mais là, on va aligner les choses pour que je fasse vraiment ce que j'aime, c'est ce que tu es en train de faire dans ta vie.

  • Speaker #0

    Souvent, les gens oublient aussi, je vais le nommer ce que tu as dit parce que c'est tellement important. C'est que les gens oublient qu'on fait ça par passion, mais on a des frais à tout ce qu'on fait. Tu sais, moi, je suis sur une application, là, il y a des frais à ça, c'est pas gratuit. C'est américain et ça me coûte cher tous les mois, juste pour faire des podcasts que je donne aux gens. Oui,

  • Speaker #1

    c'est ça que tu les donnes.

  • Speaker #0

    À un moment donné, il faut qu'il y ait aussi un revenu qui rentre, parce que sinon, je veux dire, à moins que tu aies vraiment le portefeuille pour, ça se... Tout aujourd'hui, il faut payer tout. C'est la réalité. C'est ça. Fait que je me dis, on veut faire ce qui nous passionne, mais aussi, ça doit être rentable. Parce que sinon, on va fermer l'entreprise. On le sait, là, on le voit, les gens, il y a beaucoup de gens qui ont de la difficulté. En fait, ça, tu vois, je suis contente de le nommer, c'est sûr que ça rentre aussi en ligne de compte pour moi. J'ai énormément de frais, j'en ai déjà discuté avec toi. De toute... les plateformes partout où je suis. Fait que je me dis, à un moment donné, ça devient comme l'eau, s'il n'y a pas au moins un petit peu qui rentre pour aider à maintenir le flow. Fait que c'est comme, comment je peux faire ?

  • Speaker #1

    Souvent, on est mal de parler d'argent, mais c'est la réalité.

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    La réalité est là.

  • Speaker #0

    Ah, c'est ça que je voulais dire. C'est que souvent, les gens oublient quand on donne beaucoup, comme moi et toi, on donne beaucoup. Et puis, ça nous fait plaisir parce que c'est notre passion. Bien, ils oublient aussi que, attends, là, on a une business, puis ça, on charge pour X choses. Parce qu'on ne peut pas tout le temps être dans la gratuité. On en fait déjà beaucoup, et c'est bien. Mais les gens oublient à un moment donné que, ah, OK, OK, ils ont une business, eux autres, tu sais. Puis moi, je le vois dans mon infolette parce que, moi, je suis, tu sais, comme je n'ai pas peur de vendre dans mon infolette. Parce que mon infolette... C'est vraiment mes VIP et puis tout ce que je fais, je donne l'opportunité à ceux qui sont dans mon infolette, qui sont les personnes les plus importantes dans mon univers, qui rouvrent mon infolette et qui me répondent « Ah oui, moi ça m'intéresse. » Bien, parfait ! Là, ça, ça n'amène pas le pain pour payer toutes ces plateformes-là. Je pense que c'est ça, je suis comme là, mais j'aime ça faire ça, j'aime ça donner.

  • Speaker #1

    Mais ça n'en fait pas de donner, mais il faut équilibrer.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça. Il faut trouver une belle harmonie entre ça. Donc, ça arrive à ma deuxième question, c'est super pire. Qu'est-ce qui rend si difficile le fait de laisser aller quelque chose qu'on aime ? Qu'est-ce qui rend difficile ? C'est ça. Ben là, on vient de le nommer. Moi, ce qui fait que là, je fais des changements, je shift, c'est que j'aime aider les gens. J'aime vraiment aider les gens. Je pense que tout le monde le sait en ce moment, qui me suit. Mais là, il y a une limite. Où est-ce que je peux donner et avoir une harmonie dans ça, un bel équilibre, comme tu as dit. Où est-ce que c'est comme, wow, OK. Là, je donne plus que ce que je peux.

  • Speaker #1

    Exactement, c'est ce que j'allais dire. Aider les gens, mais t'aider toi aussi.

  • Speaker #0

    Ben, c'est que oui, je veux bien. Parce que la réalité,

  • Speaker #1

    c'est ça. À un moment donné, il faut se respecter soi. Peu importe la décision. Tu sais, là, on parle du travail, mais ça peut être dans une relation, ça peut être dans la famille, ça peut être n'importe quoi.

  • Speaker #0

    Exactement.

  • Speaker #1

    C'est de se respecter à la base. Ah, on a un pouce. Pourquoi on a un pouce ?

  • Speaker #0

    Tu sais, c'est mon ordinateur. Quand j'ai le pouce trop long, il fait ça. Pour ceux qui sont sur la vidéo, vous allez voir des pouces. Oui, pis, ben, je pense que c'est un peu... Pourquoi c'est difficile pour moi de laisser aller certaines choses, c'est que j'ai l'impression que ma vision, tu sais, d'aider les gens, elle va être comme bousillée, mais elle l'est pas. C'est un mensonge que je pense parce que je vais aider, mais d'une autre façon. Je suis encore là, tu sais, c'est difficile dans ma tête de faire un changement parce que ça fait 8 ans, 9 ans que je donne, mais je me rends compte et puis tous mes coachs me l'ont toujours dit. Il faut qu'il y ait un équilibre. S'il n'y en a pas une, c'est un déséquilibre. Oui,

  • Speaker #1

    c'est ça. Puis c'est du temps. Tu sais, comme aujourd'hui, toi et moi, on n'est pas payés à être ici. Ça me donne n'importe quoi. J'ai quelqu'un qui va m'envoyer un petit message. « Hey, tu prendrais quoi, toi ? » Pas « tu prendrais quoi » , mais « tu ferais quoi dans telle situation ? » Je prends le temps. On discute, on jase. Mais tu sais, c'est un... C'est bon.

  • Speaker #0

    Moi, je ne fais plus ça. Oui,

  • Speaker #1

    mais c'est ça.

  • Speaker #0

    Je ne fais plus. Je les perds, mais je ne le fais plus.

  • Speaker #1

    Ah, ok. Mais je ne pourrai plus. Non. Je pars mes affaires parce que je veux que ça roule moi aussi. J'ai fait un choix, je vais être avec un centre. Je fais des choix aussi pour moi.

  • Speaker #0

    Exactement. Puis c'est un peu ça, dans le fond, c'est la même chose. Tu as dû laisser de côté des choses pour dire je vais aller faire ça. Parce que c'est aller travailler à l'extérieur dans un centre. Je crois que pour faire cette décision-là, tu as dû dire non à quelque chose pour dire oui à ça.

  • Speaker #1

    En fait, j'ai dit je vais devoir dire non éventuellement. Je n'ai pas encore mis de... je ne sais pas comment dire, pas de stop, mais je vais devoir. C'est ça que je vais devoir, parce que j'ai bien l'intention que ça fonctionne, puis que ça soit ma business à part,

  • Speaker #0

    et en vie. C'est drôle, je te dis ça, puis là, c'est comme ça répond à ma question, pourquoi je suis rendue là, mais c'est que là, je suis rendue à dire non à certaines choses, parce que sinon, si je dis oui à ça, bien, j'ai pas de temps pour faire X affaires. Dans le fond, je suis en train de prioriser, de placer mes priorités.

  • Speaker #1

    C'est ça, voilà.

  • Speaker #0

    Je veux encore avoir des clientes, mais je vais travailler différemment. Je vais faire exceptionnellement peut-être du 1 à 1 avec une de mes clientes qui sera dans ma communauté. C'est là que je m'en vais. Si vous avez ouvert votre infolette, vous avez déjà lu les VIP, un peu d'informations. Je suis très excitée, mais ça a été dur pour moi parce que c'est comme si je devais faire un choix.

  • Speaker #1

    Mais tu devais faire un choix.

  • Speaker #0

    Oui, c'est sûr. Donc c'est dur de laisser aller quelque chose qu'on aime parce qu'on aime ça. Si t'aimes pas ça, c'est très facile de passer à l'autre. Pis aussi, ben je vais dire là, t'avais-tu quelque chose à me parler ?

  • Speaker #1

    Ben si tu me permets.

  • Speaker #0

    Ben arrête de dire ça, je te permets, on échange.

  • Speaker #1

    Quand tu fais de la place, quand t'ouvres des choses qui sont moins bonnes ou peu importe, là c'est pas le mot que je cherche nécessairement, mais...

  • Speaker #0

    Ce sont plus ta priorité autant là.

  • Speaker #1

    Tu ouvres tes portes à... Une tonne de possibilités, puis une tonne de choses qui vont être alignées à toi, puis qui vont être bonnes pour toi.

  • Speaker #0

    C'est bon, ça. Oui, je le vis déjà comme ça, un peu plus. Aussi, la réponse des gens en suivant mon courriel m'a encouragée. OK, ils sont prêtes, les femmes, pour ce que je veux offrir. Oui. Ça, je suis contente. Mais ma prochaine question, c'est comment différencier, ça, c'est là que j'ai eu de la misère, autre abandonner et choisir de le laisser aller par amour de soi. Amour de soi ou amour de ce que tu fais, là, pour moi, c'est l'amour de faire des choses que j'aime pour les gens que je sais qui sont aux prises avec ce que j'ai été souvent, je le suis encore des fois, tu sais. C'est... Ouais. Abandonner, c'est un gros mot, mais oui. Des fois, j'avais l'impression qu'en faisant un shift comme ça, je reste encore avec les gens qui ont la fibromyalgie, les gens, les femmes qui ont la fibromyalgie. qui ont la douleur chronique. Mais j'avais vraiment l'impression au début, Stéphanie, que j'abandonnais. Elles à laquelle ils sont... qui me suivent partout, qui sont intéressées par ce que je donne gratuitement. Mais j'ai dû faire un mind shift parce que c'est ça.

  • Speaker #1

    Mais tu les abandonnes pas. Ça veut pas dire qu'ils peuvent continuer à te suivre de la façon dont toi, tu vas aller, simplement.

  • Speaker #0

    Oui, c'est vrai.

  • Speaker #1

    C'est leur choix. Après ça, c'est pas le tien.

  • Speaker #0

    Exact. Mais il y a une dame qui m'a dit, il y a une semaine à peu près, que j'avais un très grand cœur. Puis j'ai dit, ben, ça doit. Elle m'a dit, non, mais t'es toujours dans le... tu veux aider les gens, on le sent. Mais à un moment donné, il va falloir que tu trouves une... belle harmonie, équilibre dans tout ça. Elle avait raison. Oui, mais ça m'a estomaqué un peu. J'ai fait, wow.

  • Speaker #1

    Parce qu'on a l'âme sauveur,

  • Speaker #0

    hein ? C'était comme la troisième fois que je parlais. C'est comme, c'est pas une grande amie qui me connaît, là. Ouais, c'est ça. C'était peut-être le syndrome du sauveur. Oui,

  • Speaker #1

    toi et moi, je pense qu'on l'a fort.

  • Speaker #0

    En fait, on a souffert. Moi et toi, on a souffert énormément de plein de choses dans notre vie. Que ce soit physique, émotionnel, psychologique, tout ça. Ça fait qu'on veut aider les gens qui ont passé là ou qu'on va éviter qu'ils passent là.

  • Speaker #1

    On voudrait éviter aux gens qu'il y ait de la douleur. Mais à quelque part, toi t'en as eu, moi j'en ai eu. Tout le monde va en avoir, tout le monde a son chemin à faire.

  • Speaker #0

    T'as raison. Et en plus, la douleur sert beaucoup à faire maturer. Puis apprendre si on prend cette voie-là, parce que la douleur peut faire autre chose aussi. C'est toujours une fourche. Moi et toi, on a choisi vraiment, OK, on va aller aider. Mais quand même, je trouve ça, en fait, penser à ce que j'ai besoin pour continuer dans cette voie que j'aime, à donner une partie, à charger des frais pour une autre partie. C'est pour ça que je le fais, là, je suis naturopathe, quand ils viennent m'en voir, j'ai un prix fixe, pis t'sais, je te fais un reçu, pis c'est fini, là, c'est ça. Mais là, on dirait que j'arrive dans quelque chose qui pivote. Ça me fait plus... Je suis de plus en plus bien avec mon choix, mais il y a quand même une partie de laisser aller que je trouve difficile.

  • Speaker #1

    C'est sûr de laisser aller quelque chose dans lequel on est confortable, dans lequel on est habitué. Puis là, on parle de travail, mais comme je disais tantôt, ça peut être une relation aussi, ça peut être plein de choses.

  • Speaker #0

    Oui, mais le travail, ça nous valorise. Je trouve, je découvre quand être des gens. Ben oui. En tout cas, moi, je découvre les capacités que j'ai, je découvre les connaissances que j'ai. Puis je me découvre comme femme aussi que, wow, j'aime, j'aime ça. Tu sais, moi, je n'ai pas plus de gratitude que je peux avoir plus que ça quand je vois une cliente qui est à rentrée d'un tel type de femme. Puis quand elle sort, wow, belle transformation. Ça, c'est ma paix. Toi, là, toi. Ma belle Stéphanie, c'est quoi ton petit geste ou ton rituel de douceur qui t'aide à accueillir le changement ? C'est ça, hein ?

  • Speaker #1

    Ben, en fait, j'ai pas nécessairement de rituel ou de geste qui m'aide à accueillir le changement. Je te dirais... C'est normal, je cherche les mots, mais je pense que le changement, parfois, on doit l'accueillir tranquillement. Parfois, il peut être difficile sur le moment, mais... Comme on disait tantôt, quand tu laisses place, quand tu enlèves des choses qui sont moins bonnes pour toi pour laisser place à d'autres choses, tu te rends compte que finalement, ce qui s'en vient est mieux que ce qui était en arrière. Tu comprends ?

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    Je ne sais pas si c'est clair,

  • Speaker #0

    mais... Oui.

  • Speaker #1

    Fait que tu sais, je n'ai pas nécessairement de rituel, sauf de me taper dans le dos puis de me faire un câlin. Il faut se le dire, tu sais, je pense... C'est pas ne pas s'enfler la tête, c'est pas ça. Je pense que c'est juste important de se dire que bravo, regarde, tu fais ça pour toi, ce changement-là, tu le fais pour toi. Même si tu vois pas tout le temps, tout de suite, pourquoi ? Tu finis par comprendre avec le temps que, ok, j'ai passé ça pour en arriver là aujourd'hui. Wow, ok, je suis fière de moi, bravo, tu sais. J'ai pas de rituel comme tel.

  • Speaker #0

    C'est sûr que des fois on en a, mais on les voit pas. Mais je pense qu'on en a, on a des réflexes qui font soit de protection. Parce que, en fait, j'ai dit depuis mes vacances, mais ça a commencé là, comme ça doit faire trois mois que je suis là-dedans. Fait que là, j'ai comme pris position en revenant. Dans le fond, mes vacances ont servi beaucoup à m'aider à accueillir ce changement-là. Aussi parce que j'étais tellement bien, j'étais tellement en paix là-bas, je vivais vraiment beaucoup, beaucoup de douceur envers moi-même. Ce que j'ai de la misère à faire, je le dis souvent, c'est pas pour rien que j'ai la fibrose. C'est comme je suis toujours la dernière sur la liste de prendre soin de moi. Je mets ça beaucoup de l'avant parce que c'est ce que je vis. Je sais que je ne suis pas toute seule. Mais là, en faisant ces changements-là... C'est une façon que j'ai réalisée qui va faire que je vais aussi en même temps prendre soin de moi, en me priorisant. Mais en aidant aussi encore des femmes, un prix abordable, parce qu'on va être dans une communauté. C'est pas de un à un. Mais pour moi, je me suis rendu compte que c'est le temps. Je me suis rendu compte que je fais ça quand je vis des choses, puis je sais pas trop où je m'en vais. Avant, plus jeune... Je suis une femme beaucoup plus d'action rapide. Un offert, on réussit tout de suite. Taf, taf, taf, on change. Tu sais, dans une semaine, tout est changé. Mais là, la preuve, il y a deux mois, j'ai commencé à bâtir une communauté puis j'ai tout arrêté. Je ne me sentais pas que c'était le moment. Je savais juste dans mon cerveau. Mais il y avait une résistance. Je n'étais pas prête. Je n'avais pas encore été goûtée à... Le bienfait d'être beaucoup plus calme, moins un peu partout, parce qu'on s'entend là-bas. Je ne faisais pas mon... Toutes mes affaires étaient faites d'avance. Pas toutes. J'ai arrêté le podcast, mais je n'avais aucun souci de ce que j'ai à faire. C'était juste ce que je vais manger ou est-ce qu'on va... C'était le fun ! Mais là, je me suis dit, j'aime ça, cette simplicité-là, cette tranquillité-là. Je suis rendue là dans ma vie. Pis quand je suis revenue, j'étais « Ok, je sais, c'est ça que je veux. » Mais en même temps, c'est... C'est aussi de laisser aller tout le confort que j'ai de savoir, « Ah, ça c'était le jour où on faisait ça, t'as l'affaire. » Là, c'est toute une autre routine que je rentre dans ma vie. Mais ce que j'ai eu le plus de misère, je pense, c'est ça, de voir le cheminement, qu'est-ce qui s'est passé, puis c'est le temps pour moi, c'est d'être douce, puis de ne pas vouloir précipiter les choses. D'être douce envers... Ce changement-là qui veut s'installer, que des fois je pousse un peu, ou j'ai un « Ah, ok, tu peux, mais pas trop, non, c'est trop. » Fait que j'étais vraiment... Puis aussi, j'ai fait appel à un ami, parce que j'ai juste blablaté mes choses, que je m'en vais vers ça, je comprends rien, etc. Bon, ça, ça m'aide. Moi, quand je déblate à quelqu'un qui m'écoute, qui me juge pas... Ah ben ça, on pourrait dire que c'est un petit rituel, ça. Oui, on pourrait. Ben ça, c'est comme si je vide mon contenant de toutes ces pensées-là. Puis après ça, je peux même m'écouter et dire, « T'entends-tu ce que tu dis ? » Ben voyons. Ouais. Ah ben ça, je dirais,

  • Speaker #1

    mon rituel, c'est de blablater.

  • Speaker #0

    Fait que le temps, pour moi, ça fait partie de maintenant, quand je veux faire des changements, quand je veux installer des nouvelles choses, le temps. Que ce soit perso, que ce soit business. Tu sais, des fois, je veux faire des petits changements. Si on veut changer un petit peu, il faut y aller vraiment doucement et lentement. Ben tiens, je vais me flatter. Je suis fière de moi. Je me suis donné le temps, je me suis donné aussi... Ça, ça va avoir l'air bizarre, mais le temps dans un cadre de... Ah, je ne sais pas. Est-ce que c'est pas vrai ? Ben, on n'est pas bien quand on est là. Non. Est-ce que c'est bien ?

  • Speaker #1

    Non.

  • Speaker #0

    Moi, je veux sortir de cette camp-là le plus rapidement possible.

  • Speaker #1

    Oui, oui, non. Moi aussi, j'ai été dans une période, je ne sais pas. Ah non, un petit peu. J'ai été dans une période, je ne sais pas. Et là, ça devient de plus en plus clair. Puis, je commence à être mieux, là. Tu sais, on s'entend parce que ce n'est pas le fun d'être dans je ne sais pas. Surtout, en tout cas, je vais parler pour moi qui est un peu anxieuse puis qui est un peu insécure. Ça, ça nous insécurise, là, le changement et tout ça, là. Tu sais, c'est insécurisant quand même.

  • Speaker #0

    Oui, c'est vraiment une case, j'appelle, un tiroir qui est super... En coésant, c'est le mot de... Qu'est-ce qui va se passer ? Je sais pas ! Ah mais là, faut que je m'en aille, faut que je sorte, faut que je fasse un choix. C'est là, là, faut que je dessine. Mais cette fois-ci, j'étais juste comme... Mais je le sais pas. Fait que je suis juste pas capable de me répondre. Fait que ça va venir, comme tu disais au début. Et ça finit par venir. Ok. Je lui ai-tu posé cette question-là, comment tu trouves ton équilibre entre évoluer et rester fidèle à toi-même ?

  • Speaker #1

    Je ne pense pas. En fait, l'équilibre, je pense que ça se fait d'elle-même. Justement, en étant fidèle à toi-même, normalement, tu trouves pas mal ton équilibre quand tu es fidèle à toi-même.

  • Speaker #0

    Tu veux me définir fidèle à toi-même, qu'est-ce que c'est pour toi ?

  • Speaker #1

    T'assumer dans ton entièreté. Avec, même si tu as des défauts, des cas, peu importe, c'est ce que t'es. Tu sais, comme toi, bon, t'es hypersensible comme moi, tu sais, je suis hypersensible. Souvent, bon, on s'est dit, on est trop, on est ci, on est ça. Bien, maintenant, je l'accepte, tu sais. Fait que, oui, j'ai un rituel de pleurer aussi.

  • Speaker #0

    Ferme ! Oui, c'est bon ça. Mais... Oui, non, mais c'est bien.

  • Speaker #1

    Je pense que... Plus tu deviens toi-même, parce que je pense pas qu'on devient nous-mêmes instantanément dans la vie. Je pense qu'avec toutes nos blessures, avec tout ce qu'on a, bien des fois on cherche. Mais plus tu deviens toi-même,

  • Speaker #0

    plus tu... On a des masques, hein ? On a des masques, puis avec le temps, je dirais la sagesse, aussi la souffrance, on décide que, ok, celui-là, je l'enlève. Tu sais, je l'enlève, je juge.

  • Speaker #1

    On n'en a pas besoin, c'est ça. Oui. Je pense que...

  • Speaker #0

    Non, c'est ça.

  • Speaker #1

    Pour moi, c'est ça. Je pense que plus tu deviens toi-même, plus tu trouves ton équilibre.

  • Speaker #0

    C'est bien. Moi, pour moi, rester fidèle à moi-même, c'est de mettre de l'avant mes valeurs. C'est quoi mes valeurs ? C'est quoi qui est super important pour moi, mes priorités ? Et j'ai fait ça dernièrement. Ça, ça m'a aidé beaucoup. Donc, la personne qui nous écoute, qui est dans un dilemme de « je ne sais pas ce que je veux » , bien, je t'invite à écrire tes valeurs sur un papier. Tu sais, pour moi, l'authenticité... c'est primordial depuis que je suis jeune. Je ne sais pas d'où ça vient, mais c'est tellement fort. Et puis, l'honnêteté, d'être vraie. Moi, des fois, je suis trop vraie, peut-être. Des fois, je dis les vraies choses à mes amis. Ils me posent une question. Je ne vais pas mettre de la crème bien épaisse. Je ne suis pas comme ça.

  • Speaker #1

    Moi, je crème un peu des fois.

  • Speaker #0

    T'es quoi ?

  • Speaker #1

    Moi, je crème un peu des fois.

  • Speaker #0

    Ben, là, avec le temps, les années, j'essaie d'être... Bon, je crèmerai pas, mais... Je vais y aller, mais plus douce peut-être, plus ou moins... Mais là, tu sais bien que... Moi, je dis,

  • Speaker #1

    et ça je le répète souvent, mais tout se dit.

  • Speaker #0

    Tout se dit.

  • Speaker #1

    Quand c'est dit avec amour et douceur, tout se dit. Pour moi, je le dis maintenant, je nomme plus de choses. Parce que c'est important ça, c'est de devenir aussi, comme tu dis, fidèle à toi.

  • Speaker #0

    Oui, puis tu sais, des fois, je suis étonnée de voir que des gens je parle avec... Je leur demande de me nommer leurs valeurs, ils ne sont pas capables. C'est mêlé là, ils ne savent pas trop. Moi, je connais mes valeurs. Pour moi, c'est super important. Plein de choses dans ma vie, mais j'en ai des qui sont là depuis des années qui n'ont jamais changé. C'est sûr, l'honnêteté, l'authenticité, ça fait partie. Mais j'ai ajouté dernièrement le respect de moi-même. C'est très, très... parce que je ne peux pas respecter quelqu'un. C'est impossible pour moi que tu aies un beau respect pour une personne si tu n'es pas capable de respecter tes limites. Est-ce que tu... comment est-ce que tu... tu sais, oui, tantôt tu disais on n'est pas parfaites, c'est vrai, moi je connais mes faiblesses, mais ils font partie de moi, fait que je les respecte maintenant dans le sens que je ne me tape plus sur la tête, là. J'ai dit un mot trop fort, ben, ouais, ça m'arrête. Mais je suis capable de m'excuser.

  • Speaker #1

    On peut s'excuser. Écoute, désolée.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça. Mais c'est super important. Je pense que c'est ça qui fait qu'on reste fidèle à soi. Donc, si tu ne sais pas quelles sont tes valeurs, tes critères de vie, l'équilibre, l'harmonie n'est pas là. Elle ne peut pas. Mais ça, c'est super important. tu es dans cette période-là, c'est une bonne question pour toi. Dans le fond, et moi, qu'est-ce que cette période de transformation t'apprend sur toi-même ? Moi,

  • Speaker #1

    je suis dans une période de transformation personnelle et professionnelle. Alors, ce que ça m'apprend, c'est qu'à chaque fois, je suis quand même étonnée d'être aussi forte que je le suis. Ça, je me le dis. Oui, la force dans la douceur.

  • Speaker #0

    Moi, ça m'a toujours influencé. Puis, bien, ça revient à connaître aussi ses valeurs. Je veux dire, dans ta transition, si tu sais tes valeurs, tu vas rester solide. Puis tu vas apprendre. Moi, j'aime ça. Je trouve ça beau que tu dises que... Tu sais, on est surpris des fois de voir comment on a une force en nous qui est vraiment, vraiment éteinte par le passé ou par des... Parce que, tu sais, bon, il n'y a pas personne, même Steve Jobs. qui a parti s'accompagner, qu'il y a eu des échecs. On en a tous. Et est-ce que c'est vraiment un échec ? Moi, j'appelle ça...

  • Speaker #1

    Moi,

  • Speaker #0

    je pense que c'est des apprentissages. Oui, des apprentissages.

  • Speaker #1

    Des leçons, des apprentissages.

  • Speaker #0

    Exactement.

  • Speaker #1

    Je pense que tout ce qui nous arrive, comme on disait, que ce soit par rapport au travail, relation, peu importe, tout ce qui arrive devait arriver pour nous apprendre des choses.

  • Speaker #0

    Puis, c'est ça. Tantôt, tu as dit, je suis en transformation dans ma vie professionnelle et personnelle. Puis, honnêtement, Steph, moi, je pense que quand il y a une transition, ça se fait automatiquement les deux. Parce que ça vient travailler, le professionnel vient travailler le personnel et le personnel vient travailler le professionnel. Donc, je pense qu'on ne peut pas se dissocier. En tout cas, pas moi. pas capable.

  • Speaker #1

    Mais probablement que ça vient d'emblée parce que peu importe que ça soit un ou l'autre, comme on disait, peu importe que ça soit le personnel qui a amené qu'un changement dans le professionnel ou l'inverse, je pense que ça vient ensemble parce que, bon, quand t'es dans quelque chose où ça va pas nécessairement, où t'es moins bien, où c'est plus difficile, où ça demande de l'énergie, en fait, je pense que t'as moins de temps pour un ou pour l'autre.

  • Speaker #0

    Exact.

  • Speaker #1

    Quand tu retrouves ton équilibre, quand tout se place et tout s'aligne.

  • Speaker #0

    C'est un bon point parce que celles qui me suivent sur le podcast, vous savez, j'en ai parlé, j'ai eu des grandes douleurs au plan chez Pelvien. Là, ça va beaucoup mieux, mais il reste que quand j'ai débarqué de l'avion, j'ai senti pas longtemps après une petite douleur plus intense que ce que j'avais. Là, c'est vrai que j'étais 8h30 d'un avion, assise. Je me suis levé deux fois, ça n'aide pas. Mais au retour, je me suis dit, qu'est-ce qui fait que là, tu as un peu plus de douleur ? J'ai pu faire le lien. C'est le stress que je vis, que des fois, je ne suis même pas consciente. Mais le stress de, il faut que mon podcast soit en ligne à telle date, à telle heure, mon infolette est en tort. Ça, ça crée des stress. Puis là, ben... Je me suis dit, ok, ça, j'aime pas ça. C'est pas bon pour moi. Donc, tu sais, je retravaille ma façon de faire mes choses pour justement, parce que oui, c'est un facteur. Puis là, je peux plus le négliger. Je l'ai clairement vu que mon mari, ça fait longtemps qu'il me dit, ça te stresse tout ce que t'as à faire. T'en as peut-être trop. Fait que là, je suis en train de réduire un peu, justement, en faisant ces changements-là. Genre là, je fais deux podcasts par semaine, mais probablement ça ne sera plus comme ça. Ça va être les petites bouchées, je ne sais pas ce que je vais en faire avec, mais ça ne sera pas probablement dans la saison 8. Parce que c'est exigeant. Puis je me dis, comment je peux rendre ça plus profitable, autant pour moi que les gens qui m'écoutent. C'est des petits trucs comme ça qui fait que j'apprends sur moi, j'apprends et je le place. Bon, j'ai la fibromyalgie, fait que toutes ces choses-là m'affectent. Moi, il n'y a rien qui ne touche pas mon corps.

  • Speaker #1

    Même pas atteint de fibro, ça peut toucher notre corps. Exact. Imagine, tout ce que tu vis, comme tu dis, le stress que tu ne te rends pas compte, le stress inconscient, tout ça fait que...

  • Speaker #0

    Oui, c'est un peu fou. Écoute, je trouve qu'on dit ça quand tu vas en avion. Il y a un décollage horaire. Donc, je suis un peu tannée. Ça fait longtemps que je suis arrivée. Ça fait plus d'une semaine et demie. Ça va faire quasiment deux semaines lundi. Ça va faire deux semaines lundi. Là, on est à l'heure de... J'ai encore là-dedans. Hier, j'ai fait une recherche. Eh bien oui, quand tu as la fibromyalgie, ça peut prendre jusqu'à trois semaines.

  • Speaker #1

    C'est ça, c'est plus long.

  • Speaker #0

    Au lieu de quelques jours. On peut même avoir une grosse augmentation de douleur. Ça explique aussi un petit peu ma douleur, pourquoi elle a... Donc, c'est ça. C'est le cadeau qui vient avec la fibre. Attends un petit peu. C'est la dernière question. Si quelqu'un sent qu'un changement s'impose, mais a peur, ce serait quoi ton conseil ? Fonce. Ah, j'aime ça. Short and sweet. Fonce.

  • Speaker #1

    Non, mais fonce parce que... Oui, ça fait peur. Oui, c'est déstabilisant, c'est insécurisant. Mais au bout du compte, je te garantis que c'est pour le mieux.

  • Speaker #0

    Oui, puis je suis d'accord avec toi. Je te dirais, fais-toi confiance à ton intuition aussi. Ça, c'est quelque chose que j'ai développé beaucoup plus, d'apprendre à... Tu sais, mes intestins me le disent, moi, physiquement. Oui, tu as tout compris ce que ça faisait. Physiquement, si je refuse de voir quelque chose, j'ai soit une constipation, soit la diarrhée. Plus souvent qu'autrement, ça se promène là-dedans. mais C'est hallucinant. Je suis très d'accord avec ta façon de le voir. Fonce, fais-toi confiance. Et puis la vie, comme tu as dit tantôt, va fermer une porte, mais il va s'en ouvrir des belles portes aussi. Puis si tu la laisses fermer, ces belles opportunités-là, elles passent tout d'ouvert.

  • Speaker #1

    Puis des fois, ce n'est pas tout de suite, mais tu vas le voir, il va y avoir des choses, ça va être mieux.

  • Speaker #0

    Moi, j'aime ça que tu rajoutes.

  • Speaker #1

    Ça ne peut pas être instantané tout le temps, mais c'est sûr que ça va être mieux.

  • Speaker #0

    Oui, puis je te dirais, dans ce moment-là, où est-ce que c'est pas tout de suite, c'est parfois difficile, ça peut être difficile psychologiquement, émotionnel, même au niveau financier, mais tiens bon, tiens bon, tu sais, ça va venir, ça s'en vient, tu sais, c'est là. Fait que c'est pas toujours facile, là, de faire des changements.

  • Speaker #1

    Puis faire confiance à la vie.

  • Speaker #0

    Oui, puis je finirais en disant pour une personne comme moi qui vit la douleur chronique. Puis bon, et d'autres choses, tu sais, je vois aussi que la stabilité, de savoir où je m'en vais, ça m'aide à gérer mes maladies, mes affaires. Fait que là, je me déstabilise. Pour faire autrement, il faut que je sois très vigilante. C'est un conseil que je lance là de même. Même pas un conseil, mais ce que je vis plutôt, c'est ce que je vis. Quand on a la fibro ou la douleur chronique, on a de la misère à faire des changements. Parce que quand c'est stable, normalement, on va stabiliser nos douleurs. Mais ça ne veut pas dire parce qu'on fait des changements que ça va nécessairement monter. En tout cas, moi, je le vois présentement, je vais tranquillement. Je me donne le temps de faire les choix et d'y aller.

  • Speaker #1

    Mais c'est correct de prendre le temps. Moi aussi, je suis quelqu'un d'hypersensible. Moi, tout changement me heurte. J'en pleure un coup. C'est des montagnes russes, mais c'est correct. Il faut l'accepter aussi.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça. C'est l'accueil de tout ça.

  • Speaker #1

    Exact, l'accueil.

  • Speaker #0

    Finalement, on avait quand même pas mal de choses à dire.

  • Speaker #1

    On a toujours plein de choses à dire. On dérange un peu parfois, mais c'est OK. Ben,

  • Speaker #0

    je trouve pas. Ça se tient tout. Non, il y a un fil conducteur. Les changements, c'est pas évident. Mais je pense que, en tout cas, perso, moi, quand ça change plus, je me dis que je grandis plus. Il y a de quoi qui est... c'est stagnant. T'sais, ta fleur qui a grandi plus, a fleuri plus, ben qu'est-ce qu'elle fait ? Elle meurt. Ouais.

  • Speaker #1

    Mais on a le droit d'aller bien, par exemple. On a le droit que ça soit stable, dans le sens que ça soit... En tout cas, je cherche mes mots, mais...

  • Speaker #0

    Non, je comprends.

  • Speaker #1

    On a le droit que ça soit stable, mais ça continue toujours de grandir à travers cette stabilité-là, en fait.

  • Speaker #0

    C'est un très bon point. C'est que, oui, il y a des moments dans ta vie que tu veux que ça soit stable. Oui. Parce que là, t'es fatigué de les hauts et les bas, fait que tu cherches la stabilité, pis ça, c'est bien. Mais, après ça... Il vient un petit bourgeon. J'ai le goût d'aller un petit peu plus loin. Parce que quand tu es stagnant, à un moment donné, tu ne grandis plus. Non,

  • Speaker #1

    il faut qu'il y ait...

  • Speaker #0

    Tu ne croises plus, je le dis comme ça. Exact. On est en belle croissance, moi et toi. Donc, félicitations pour nous. Vous suivez Stéphanie sur sa page. Comment elle s'appelle, ta page Facebook ?

  • Speaker #1

    Naturellement Rebelle.

  • Speaker #0

    Donc, elle est naturelle. pâtes, même école que moi. Donc, elle va avoir des belles nouveautés. Je vous invite à aller la suivre. Puis de mon côté, il va y avoir plein de choses. Je vais te laisser les partager quand tu seras prêt. De mon côté, si tu es abonné à l'infolette, je t'invite de l'ouvrir. Tu as de l'information sur ce qui s'en vient dans pas grand temps.

  • Speaker #1

    Des belles choses.

  • Speaker #0

    Oui, et il y a aussi le sommet. Si tu n'es pas inscrit, je vais mettre le lien. Ça s'en vient aussi. C'est à la fin du mois. Et cette année, ça va être Deux jours. Ouais, j'ai coupé une troisième journée parce que pour moi, c'était extrêmement lourd. Et pour les gens aussi, parce que j'ai la fibo. Je vous comprends. Donc, on va garder ça plus simple cette année. On va voir ce que ça va faire. Des belles invitées, entre autres Stéphanie, va être là. Hey Stéphanie, j'aimerais ça si tu peux juste nous partager une petite affaire. Ça va être quoi ton thématique ?

  • Speaker #1

    Les cinq blessures émotionnelles. de les bonbons. On va les effleurer, parce qu'on s'entend qu'on a comme 40 minutes, 1 heure.

  • Speaker #0

    45 minutes, puis 15 minutes de questions.

  • Speaker #1

    On va effleurer, mais ça va être super intéressant. On va jaser de ça, moi et Anne.

  • Speaker #0

    Moi, je vais plus poser les questions. Elle va plus me poser des questions. Oui, c'est sûr. Et puis, il y en a d'autres. On est une belle petite gang. Ça va être super le fun. Et cette année, je pense que... Vous voulez pas manquer ça. Comme l'année passée, c'était tellement bon. Ça fait du bien. Et la version gratuite, c'est quand vous êtes en direct. Et il va y avoir aussi des tirages. Donc, je t'invite à être là. Ça va prendre ta caméra ouverte, par exemple, et que tu sois là en virtuel. C'est ça. Parce que, il y a des belles choses. Alors, sur ce, je vous dis merci d'avoir écouté ou de regarder sur YouTube. Puis, on se dit à la semaine prochaine. Merci. Bye.

  • Speaker #1

    Bye.

Chapters

  • Introduction et retrouvailles

    00:01

  • Réflexions sur les vacances et changements personnels

    00:35

  • Difficulté de lâcher prise et de changement

    02:05

  • Comment savoir quand un changement s'impose ?

    04:12

  • Difficulté de laisser aller ce qu'on aime

    12:04

  • Différencier abandon et amour de soi

    16:41

  • Conseils pour accueillir le changement

    37:10

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Description

Changement, lâcher-prise, équilibre intérieur.

Tu sens qu’un virage s’impose mais tout en toi résiste? Dans cet épisode, on parle vrai : comment laisser aller sans te trahir, différencier abandonner de se respecter, et retrouver une harmonie qui tient compte de ta douleur, de ton énergie et de tes limites.


On aborde :

  • la peur du changement quand ton corps est déjà à fleur de peau

  • le respect de soi comme boussole (valeurs, limites, rythme)

  • la période floue du “je ne sais pas encore”… et comment l’accueillir avec douceur

  • faire moins, mieux, et aligné — pour que ça t’aide vraiment


👉 À écouter si tu veux avancer sans te brusquer, un pas doux à la fois.


Bonne écoute 💜🎧


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Transcription

  • Speaker #0

    bon ça y est bonjour tout le monde on est un petit peu rouillé stéphanie et moi donc aujourd'hui c'est l'émission deux femmes un partage deux voix alors on est super content ça fait un petit bout qu'on n'a pas fait ça hein ma belle stéphanie un petit bout donc on vous le dit déjà d'avance ça se peut qu'on aille le faux rire et ça se peut qu'on qu'on ait comme des... Je ne sais pas. Parce que, c'est ça, on en revient à nos bonnes habitudes tranquillement. Donc aujourd'hui, dans le podcast, ce que j'aimerais, c'est vraiment te partager un peu ce que j'ai vécu en m'en allant trois semaines en vacances. Quand je suis revenue, je... ben, tout le temps, en fait, je veux pas donner l'impression que je réfléchissais tout le temps, c'est pas vrai. Mais en arrière, dans mon cerveau, mon subconscient, il y avait toujours cette... J'étais toujours en train de me demander, il y a plein de choses qui changent dans ma vie, moi la première. Donc, moi je sais qu'on évolue, je sais qu'on grandit, on change, on prend des prises de conscience, je suis bien consciente de tout ça, mais je sais aussi que parfois, en tout cas je vais parler pour moi, je pense que je m'accroche à certaines choses qui sont intégrées. c'est le mot qui me vient dans ma vie, qui, ça fonctionne bien, je le fais tout le temps comme ça, je sais où je m'en vais. Hi, hi, hi, hi, hi. Je sais pas si ça sonne des petites clochettes, mais je sais aussi que dans certains moments de notre vie, dans les saisons, tout ce qu'on vit, il y a des choses qui conviennent plus réellement. Il y a des choses que on veut mettre de côté, mais on hésite, on voudrait des changements, mais on veut ça très gros. Donc, au moins, Ou simplement, ça ne résonne juste plus dans mon corps. Donc, ce que je veux dire par résonne, c'est qu'il n'y a plus de cohérence, il me semble, dans ma tête. Ce n'est pas évident. Je vous avoue que je trouve ça dur. Ce n'est pas évident de lâcher prise sur plein de choses. Puis, surtout des choses que j'aime faire. Donc, ce matin, avec Stéphanie, on va échanger. On a envie de discuter un peu de ça. On n'a pas les réponses. Je pense que chacune, c'est individuel. Tu es d'accord avec moi, Stéphanie ?

  • Speaker #1

    Je suis d'accord, mais en fait, ce que tu veux qu'on parle, c'est un peu du lâcher-prise sur certaines...

  • Speaker #0

    Ça rentre en ligne de compte, mais il y a plus que lâcher-prise. Je pense que c'est aussi un côté routinier, un côté aussi émotionnel. Ça a toujours fonctionné, pourquoi j'arrêterais ? Tu comprends ? C'est clair qu'il y a du lâcher-prise. Il y en a dans tout, du lâcher-prise. Ah ! Il y en a dans tout.

  • Speaker #1

    Le fameux mot qui ne veut rien dire et tout dire en même temps.

  • Speaker #0

    En fait, c'est vraiment comme un moment charnière dans ma vie en ce moment où je sens qu'il y a des gros changements qui s'imposent. Ils sont là. Effectivement. Est-ce que je vais les accueillir ou je vais continuer sur la voie de « Ah, ici, je suis bien entourée, je sais ce qui va arriver. » En tout cas, je peux prédire quasiment. C'est une place où ce qui est... Aussi, déjà douce.

  • Speaker #1

    C'est sécurisant. Oui,

  • Speaker #0

    c'est ça.

  • Speaker #1

    Quand c'est dans notre routine, quand c'est quelque chose qu'on fait régulièrement, comme tu dis, ou un endroit, ou une personne avec qui on est bien, quand ça s'en va, c'est déroutant parfois parce que ce n'est pas ce qu'on est habitué, ce n'est pas notre quotidien.

  • Speaker #0

    Je trouve que mon micro est plus haut que moi. Oui, tu as tout à fait raison. Donc, j'ai sélectionné quelques petites questions que je vais... poser à moi-même et à ma chère amie Stéphanie. Donc, j'aimerais ça Stéphanie, je vais essayer de la répondre, mais pensez et interrompez-moi, il n'y a pas de problème, tu sais, fais comme à l'école, fais ça, c'est faux. Pour ceux qui sont en audio seulement, je fais comme une levée de main. Donc, comment tu sais, toi ou moi, qu'un changement s'impose ? Comment tu fais pour savoir ça, que c'est comme, OK, c'est vrai, je suis là. Ça s'impose. Bien, pour moi, en vacances, je pensais tout le temps à comment je veux travailler maintenant, aujourd'hui. Parce que quand j'ai commencé, je n'étais pas naturopathe, mais je faisais quand même du coaching. Il y a 8, presque 9 ans, je n'étais pas la femme que je suis aujourd'hui. Physiquement, dans mon corps, avec les maladies et tout ça, je n'étais pas la même personne. Je ne vivais pas les mêmes choses. Donc il y a des... Il y avait des montagnes russes, des moments où j'étais beaucoup plus capable, d'autres non, au lit complètement pendant des mois. Donc là, aujourd'hui, je regarde où je suis physiquement. émotionnellement, même spirituellement, même physiquement. Puis je me dis, là, c'est même plus une question de tous ces petits points-là, c'est une question, qu'est-ce que j'ai le goût ? Bientôt à 63 ans, au mois de novembre, qu'est-ce que j'ai le goût, moi, dans ma vie ? C'est quoi qui me fait vibrer là, là, aujourd'hui ? C'est plus les mêmes choses que quand j'avais 10 ans auparavant. Donc, je ne sais pas. Mais ce que je me suis rendu compte, c'est que ça part pour le sentiment de peut-être que tu es dû pour faire un petit retour, regarder et vérifier si c'est encore ça qui est pertinent pour toi aujourd'hui. Parce que peut-être que ce qui était bon pour moi l'année passée, ça ne l'est plus aujourd'hui. Ce n'est plus ça que je désire.

  • Speaker #1

    Effectivement, si tu me permets, je pense que peu importe l'âge, en fait. Moi, j'ai 48.

  • Speaker #0

    Hey, toi t'es jeune mon ami.

  • Speaker #1

    Toi aussi, toi aussi. Mais peu importe l'âge, je pense qu'à un moment donné, on a des périodes, je dirais, dans nos vies, où on prend conscience de vraiment ce qu'on désire, ce qu'on souhaite, puis ce qui est aligné avec ce qu'on est. Parce que je pense que c'est la base. Parfois on s'écoute, parfois on s'écoute pas. Puis quand on s'écoute pas, souvent notre corps nous le dit. C'est ça, tu le sais. Je pense que quand ton corps t'envoie des messages,

  • Speaker #0

    il faut que tu écoutes. Oui, mais là je te dirais que c'est ma tête qui veut interpeller mon... justement de faire une harmonie avec ce que mon corps me dit. J'ai pas vécu ça bien des fois. Je sais pas si c'est le fait que je prends de l'âge, de la maturité, je le sais pas, ou que je suis plus à l'écoute, mais toi... Toi, comment tu fais pour savoir, ok, ça j'aime ça, mais il faut que je le laisse aller ?

  • Speaker #1

    Ben en fait, je pense que les réponses finissent par venir d'elles-mêmes malgré tout. Oui, on parlait du corps qui nous interpelle souvent en faisant des petits mots, M-A-U-X là. Mais je pense que quand tu écoutes vraiment ton cœur, je pense que tu as les réponses. Souvent, on a tendance à écouter la petite voix dans notre tête. On a tous un petit hamster dans notre tête.

  • Speaker #0

    J'en ai deux, des fois deux. On est deux,

  • Speaker #1

    trois.

  • Speaker #0

    Ils se compliquent.

  • Speaker #1

    Ils se plaignent entre eux autres. Mais je pense que quand vraiment tu te déposes, tu peux demander à l'univers, à Dieu, à peu importe en quoi tu crois, mais demander de donner des réponses, ça vient les réponses, automatiquement ils viennent. Je le sais parce que je le vois de plus en plus. Pis regarde, toi aussi en ce moment, tu veux être alignée vraiment. Tu veux faire des choses que t'aimes, qui te passionnent. Parce qu'à travers ce que tu vas faire, tu vas aider les autres aussi.

  • Speaker #0

    C'est vrai, c'est un bon point. On est le reflet aussi de ce qu'on pratique dans nos naturopathies avec nos clients. Je ne sais pas ta question,

  • Speaker #1

    mais je suis partie par d'autres.

  • Speaker #0

    Non, mais je l'aime. En fait, c'est vraiment dur à expliquer ce que je... C'est comme... Je ne sais pas trop. On va continuer. Je vais aller à la deuxième question. Ça va peut-être s'éclaircir. Mais c'est très particulier ce qui se passe en ce moment. Ce que je vis, c'est vraiment un changement. Je le sais. C'est en train de se mettre en place. Mais c'est, comme tu as dit, il y a un lâcher-prise. Mais c'est plus que ça. C'est plus que ça. J'aime ça faire ça. J'aime ça.

  • Speaker #1

    C'est ça, c'est de t'aligner avec vraiment ton essence, avec ce que t'es vraiment. Moi aussi, je suis dans cette période-là de faire comme, OK, il y a des choses que je fais actuellement que je vais tasser éventuellement parce que les autres choses qui ont plus d'importance pour moi et qui me font plus vibrer, bien, ils vont prendre de la place. Tu sais, des fois, puis oui, on va se le dire, c'était pas dans la question, mais il y a une question de budget.

  • Speaker #0

    Ah, bien sûr ! Des fois,

  • Speaker #1

    on fait des choses... Par nécessité, parce que bon, comme tout le monde, on a des comptes à payer,

  • Speaker #0

    tu sais. Ah, c'est sûr, c'est sûr.

  • Speaker #1

    Juste qu'au moment où tu fais comme, OK, mais là, on va aligner les choses pour que je fasse vraiment ce que j'aime, c'est ce que tu es en train de faire dans ta vie.

  • Speaker #0

    Souvent, les gens oublient aussi, je vais le nommer ce que tu as dit parce que c'est tellement important. C'est que les gens oublient qu'on fait ça par passion, mais on a des frais à tout ce qu'on fait. Tu sais, moi, je suis sur une application, là, il y a des frais à ça, c'est pas gratuit. C'est américain et ça me coûte cher tous les mois, juste pour faire des podcasts que je donne aux gens. Oui,

  • Speaker #1

    c'est ça que tu les donnes.

  • Speaker #0

    À un moment donné, il faut qu'il y ait aussi un revenu qui rentre, parce que sinon, je veux dire, à moins que tu aies vraiment le portefeuille pour, ça se... Tout aujourd'hui, il faut payer tout. C'est la réalité. C'est ça. Fait que je me dis, on veut faire ce qui nous passionne, mais aussi, ça doit être rentable. Parce que sinon, on va fermer l'entreprise. On le sait, là, on le voit, les gens, il y a beaucoup de gens qui ont de la difficulté. En fait, ça, tu vois, je suis contente de le nommer, c'est sûr que ça rentre aussi en ligne de compte pour moi. J'ai énormément de frais, j'en ai déjà discuté avec toi. De toute... les plateformes partout où je suis. Fait que je me dis, à un moment donné, ça devient comme l'eau, s'il n'y a pas au moins un petit peu qui rentre pour aider à maintenir le flow. Fait que c'est comme, comment je peux faire ?

  • Speaker #1

    Souvent, on est mal de parler d'argent, mais c'est la réalité.

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    La réalité est là.

  • Speaker #0

    Ah, c'est ça que je voulais dire. C'est que souvent, les gens oublient quand on donne beaucoup, comme moi et toi, on donne beaucoup. Et puis, ça nous fait plaisir parce que c'est notre passion. Bien, ils oublient aussi que, attends, là, on a une business, puis ça, on charge pour X choses. Parce qu'on ne peut pas tout le temps être dans la gratuité. On en fait déjà beaucoup, et c'est bien. Mais les gens oublient à un moment donné que, ah, OK, OK, ils ont une business, eux autres, tu sais. Puis moi, je le vois dans mon infolette parce que, moi, je suis, tu sais, comme je n'ai pas peur de vendre dans mon infolette. Parce que mon infolette... C'est vraiment mes VIP et puis tout ce que je fais, je donne l'opportunité à ceux qui sont dans mon infolette, qui sont les personnes les plus importantes dans mon univers, qui rouvrent mon infolette et qui me répondent « Ah oui, moi ça m'intéresse. » Bien, parfait ! Là, ça, ça n'amène pas le pain pour payer toutes ces plateformes-là. Je pense que c'est ça, je suis comme là, mais j'aime ça faire ça, j'aime ça donner.

  • Speaker #1

    Mais ça n'en fait pas de donner, mais il faut équilibrer.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça. Il faut trouver une belle harmonie entre ça. Donc, ça arrive à ma deuxième question, c'est super pire. Qu'est-ce qui rend si difficile le fait de laisser aller quelque chose qu'on aime ? Qu'est-ce qui rend difficile ? C'est ça. Ben là, on vient de le nommer. Moi, ce qui fait que là, je fais des changements, je shift, c'est que j'aime aider les gens. J'aime vraiment aider les gens. Je pense que tout le monde le sait en ce moment, qui me suit. Mais là, il y a une limite. Où est-ce que je peux donner et avoir une harmonie dans ça, un bel équilibre, comme tu as dit. Où est-ce que c'est comme, wow, OK. Là, je donne plus que ce que je peux.

  • Speaker #1

    Exactement, c'est ce que j'allais dire. Aider les gens, mais t'aider toi aussi.

  • Speaker #0

    Ben, c'est que oui, je veux bien. Parce que la réalité,

  • Speaker #1

    c'est ça. À un moment donné, il faut se respecter soi. Peu importe la décision. Tu sais, là, on parle du travail, mais ça peut être dans une relation, ça peut être dans la famille, ça peut être n'importe quoi.

  • Speaker #0

    Exactement.

  • Speaker #1

    C'est de se respecter à la base. Ah, on a un pouce. Pourquoi on a un pouce ?

  • Speaker #0

    Tu sais, c'est mon ordinateur. Quand j'ai le pouce trop long, il fait ça. Pour ceux qui sont sur la vidéo, vous allez voir des pouces. Oui, pis, ben, je pense que c'est un peu... Pourquoi c'est difficile pour moi de laisser aller certaines choses, c'est que j'ai l'impression que ma vision, tu sais, d'aider les gens, elle va être comme bousillée, mais elle l'est pas. C'est un mensonge que je pense parce que je vais aider, mais d'une autre façon. Je suis encore là, tu sais, c'est difficile dans ma tête de faire un changement parce que ça fait 8 ans, 9 ans que je donne, mais je me rends compte et puis tous mes coachs me l'ont toujours dit. Il faut qu'il y ait un équilibre. S'il n'y en a pas une, c'est un déséquilibre. Oui,

  • Speaker #1

    c'est ça. Puis c'est du temps. Tu sais, comme aujourd'hui, toi et moi, on n'est pas payés à être ici. Ça me donne n'importe quoi. J'ai quelqu'un qui va m'envoyer un petit message. « Hey, tu prendrais quoi, toi ? » Pas « tu prendrais quoi » , mais « tu ferais quoi dans telle situation ? » Je prends le temps. On discute, on jase. Mais tu sais, c'est un... C'est bon.

  • Speaker #0

    Moi, je ne fais plus ça. Oui,

  • Speaker #1

    mais c'est ça.

  • Speaker #0

    Je ne fais plus. Je les perds, mais je ne le fais plus.

  • Speaker #1

    Ah, ok. Mais je ne pourrai plus. Non. Je pars mes affaires parce que je veux que ça roule moi aussi. J'ai fait un choix, je vais être avec un centre. Je fais des choix aussi pour moi.

  • Speaker #0

    Exactement. Puis c'est un peu ça, dans le fond, c'est la même chose. Tu as dû laisser de côté des choses pour dire je vais aller faire ça. Parce que c'est aller travailler à l'extérieur dans un centre. Je crois que pour faire cette décision-là, tu as dû dire non à quelque chose pour dire oui à ça.

  • Speaker #1

    En fait, j'ai dit je vais devoir dire non éventuellement. Je n'ai pas encore mis de... je ne sais pas comment dire, pas de stop, mais je vais devoir. C'est ça que je vais devoir, parce que j'ai bien l'intention que ça fonctionne, puis que ça soit ma business à part,

  • Speaker #0

    et en vie. C'est drôle, je te dis ça, puis là, c'est comme ça répond à ma question, pourquoi je suis rendue là, mais c'est que là, je suis rendue à dire non à certaines choses, parce que sinon, si je dis oui à ça, bien, j'ai pas de temps pour faire X affaires. Dans le fond, je suis en train de prioriser, de placer mes priorités.

  • Speaker #1

    C'est ça, voilà.

  • Speaker #0

    Je veux encore avoir des clientes, mais je vais travailler différemment. Je vais faire exceptionnellement peut-être du 1 à 1 avec une de mes clientes qui sera dans ma communauté. C'est là que je m'en vais. Si vous avez ouvert votre infolette, vous avez déjà lu les VIP, un peu d'informations. Je suis très excitée, mais ça a été dur pour moi parce que c'est comme si je devais faire un choix.

  • Speaker #1

    Mais tu devais faire un choix.

  • Speaker #0

    Oui, c'est sûr. Donc c'est dur de laisser aller quelque chose qu'on aime parce qu'on aime ça. Si t'aimes pas ça, c'est très facile de passer à l'autre. Pis aussi, ben je vais dire là, t'avais-tu quelque chose à me parler ?

  • Speaker #1

    Ben si tu me permets.

  • Speaker #0

    Ben arrête de dire ça, je te permets, on échange.

  • Speaker #1

    Quand tu fais de la place, quand t'ouvres des choses qui sont moins bonnes ou peu importe, là c'est pas le mot que je cherche nécessairement, mais...

  • Speaker #0

    Ce sont plus ta priorité autant là.

  • Speaker #1

    Tu ouvres tes portes à... Une tonne de possibilités, puis une tonne de choses qui vont être alignées à toi, puis qui vont être bonnes pour toi.

  • Speaker #0

    C'est bon, ça. Oui, je le vis déjà comme ça, un peu plus. Aussi, la réponse des gens en suivant mon courriel m'a encouragée. OK, ils sont prêtes, les femmes, pour ce que je veux offrir. Oui. Ça, je suis contente. Mais ma prochaine question, c'est comment différencier, ça, c'est là que j'ai eu de la misère, autre abandonner et choisir de le laisser aller par amour de soi. Amour de soi ou amour de ce que tu fais, là, pour moi, c'est l'amour de faire des choses que j'aime pour les gens que je sais qui sont aux prises avec ce que j'ai été souvent, je le suis encore des fois, tu sais. C'est... Ouais. Abandonner, c'est un gros mot, mais oui. Des fois, j'avais l'impression qu'en faisant un shift comme ça, je reste encore avec les gens qui ont la fibromyalgie, les gens, les femmes qui ont la fibromyalgie. qui ont la douleur chronique. Mais j'avais vraiment l'impression au début, Stéphanie, que j'abandonnais. Elles à laquelle ils sont... qui me suivent partout, qui sont intéressées par ce que je donne gratuitement. Mais j'ai dû faire un mind shift parce que c'est ça.

  • Speaker #1

    Mais tu les abandonnes pas. Ça veut pas dire qu'ils peuvent continuer à te suivre de la façon dont toi, tu vas aller, simplement.

  • Speaker #0

    Oui, c'est vrai.

  • Speaker #1

    C'est leur choix. Après ça, c'est pas le tien.

  • Speaker #0

    Exact. Mais il y a une dame qui m'a dit, il y a une semaine à peu près, que j'avais un très grand cœur. Puis j'ai dit, ben, ça doit. Elle m'a dit, non, mais t'es toujours dans le... tu veux aider les gens, on le sent. Mais à un moment donné, il va falloir que tu trouves une... belle harmonie, équilibre dans tout ça. Elle avait raison. Oui, mais ça m'a estomaqué un peu. J'ai fait, wow.

  • Speaker #1

    Parce qu'on a l'âme sauveur,

  • Speaker #0

    hein ? C'était comme la troisième fois que je parlais. C'est comme, c'est pas une grande amie qui me connaît, là. Ouais, c'est ça. C'était peut-être le syndrome du sauveur. Oui,

  • Speaker #1

    toi et moi, je pense qu'on l'a fort.

  • Speaker #0

    En fait, on a souffert. Moi et toi, on a souffert énormément de plein de choses dans notre vie. Que ce soit physique, émotionnel, psychologique, tout ça. Ça fait qu'on veut aider les gens qui ont passé là ou qu'on va éviter qu'ils passent là.

  • Speaker #1

    On voudrait éviter aux gens qu'il y ait de la douleur. Mais à quelque part, toi t'en as eu, moi j'en ai eu. Tout le monde va en avoir, tout le monde a son chemin à faire.

  • Speaker #0

    T'as raison. Et en plus, la douleur sert beaucoup à faire maturer. Puis apprendre si on prend cette voie-là, parce que la douleur peut faire autre chose aussi. C'est toujours une fourche. Moi et toi, on a choisi vraiment, OK, on va aller aider. Mais quand même, je trouve ça, en fait, penser à ce que j'ai besoin pour continuer dans cette voie que j'aime, à donner une partie, à charger des frais pour une autre partie. C'est pour ça que je le fais, là, je suis naturopathe, quand ils viennent m'en voir, j'ai un prix fixe, pis t'sais, je te fais un reçu, pis c'est fini, là, c'est ça. Mais là, on dirait que j'arrive dans quelque chose qui pivote. Ça me fait plus... Je suis de plus en plus bien avec mon choix, mais il y a quand même une partie de laisser aller que je trouve difficile.

  • Speaker #1

    C'est sûr de laisser aller quelque chose dans lequel on est confortable, dans lequel on est habitué. Puis là, on parle de travail, mais comme je disais tantôt, ça peut être une relation aussi, ça peut être plein de choses.

  • Speaker #0

    Oui, mais le travail, ça nous valorise. Je trouve, je découvre quand être des gens. Ben oui. En tout cas, moi, je découvre les capacités que j'ai, je découvre les connaissances que j'ai. Puis je me découvre comme femme aussi que, wow, j'aime, j'aime ça. Tu sais, moi, je n'ai pas plus de gratitude que je peux avoir plus que ça quand je vois une cliente qui est à rentrée d'un tel type de femme. Puis quand elle sort, wow, belle transformation. Ça, c'est ma paix. Toi, là, toi. Ma belle Stéphanie, c'est quoi ton petit geste ou ton rituel de douceur qui t'aide à accueillir le changement ? C'est ça, hein ?

  • Speaker #1

    Ben, en fait, j'ai pas nécessairement de rituel ou de geste qui m'aide à accueillir le changement. Je te dirais... C'est normal, je cherche les mots, mais je pense que le changement, parfois, on doit l'accueillir tranquillement. Parfois, il peut être difficile sur le moment, mais... Comme on disait tantôt, quand tu laisses place, quand tu enlèves des choses qui sont moins bonnes pour toi pour laisser place à d'autres choses, tu te rends compte que finalement, ce qui s'en vient est mieux que ce qui était en arrière. Tu comprends ?

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    Je ne sais pas si c'est clair,

  • Speaker #0

    mais... Oui.

  • Speaker #1

    Fait que tu sais, je n'ai pas nécessairement de rituel, sauf de me taper dans le dos puis de me faire un câlin. Il faut se le dire, tu sais, je pense... C'est pas ne pas s'enfler la tête, c'est pas ça. Je pense que c'est juste important de se dire que bravo, regarde, tu fais ça pour toi, ce changement-là, tu le fais pour toi. Même si tu vois pas tout le temps, tout de suite, pourquoi ? Tu finis par comprendre avec le temps que, ok, j'ai passé ça pour en arriver là aujourd'hui. Wow, ok, je suis fière de moi, bravo, tu sais. J'ai pas de rituel comme tel.

  • Speaker #0

    C'est sûr que des fois on en a, mais on les voit pas. Mais je pense qu'on en a, on a des réflexes qui font soit de protection. Parce que, en fait, j'ai dit depuis mes vacances, mais ça a commencé là, comme ça doit faire trois mois que je suis là-dedans. Fait que là, j'ai comme pris position en revenant. Dans le fond, mes vacances ont servi beaucoup à m'aider à accueillir ce changement-là. Aussi parce que j'étais tellement bien, j'étais tellement en paix là-bas, je vivais vraiment beaucoup, beaucoup de douceur envers moi-même. Ce que j'ai de la misère à faire, je le dis souvent, c'est pas pour rien que j'ai la fibrose. C'est comme je suis toujours la dernière sur la liste de prendre soin de moi. Je mets ça beaucoup de l'avant parce que c'est ce que je vis. Je sais que je ne suis pas toute seule. Mais là, en faisant ces changements-là... C'est une façon que j'ai réalisée qui va faire que je vais aussi en même temps prendre soin de moi, en me priorisant. Mais en aidant aussi encore des femmes, un prix abordable, parce qu'on va être dans une communauté. C'est pas de un à un. Mais pour moi, je me suis rendu compte que c'est le temps. Je me suis rendu compte que je fais ça quand je vis des choses, puis je sais pas trop où je m'en vais. Avant, plus jeune... Je suis une femme beaucoup plus d'action rapide. Un offert, on réussit tout de suite. Taf, taf, taf, on change. Tu sais, dans une semaine, tout est changé. Mais là, la preuve, il y a deux mois, j'ai commencé à bâtir une communauté puis j'ai tout arrêté. Je ne me sentais pas que c'était le moment. Je savais juste dans mon cerveau. Mais il y avait une résistance. Je n'étais pas prête. Je n'avais pas encore été goûtée à... Le bienfait d'être beaucoup plus calme, moins un peu partout, parce qu'on s'entend là-bas. Je ne faisais pas mon... Toutes mes affaires étaient faites d'avance. Pas toutes. J'ai arrêté le podcast, mais je n'avais aucun souci de ce que j'ai à faire. C'était juste ce que je vais manger ou est-ce qu'on va... C'était le fun ! Mais là, je me suis dit, j'aime ça, cette simplicité-là, cette tranquillité-là. Je suis rendue là dans ma vie. Pis quand je suis revenue, j'étais « Ok, je sais, c'est ça que je veux. » Mais en même temps, c'est... C'est aussi de laisser aller tout le confort que j'ai de savoir, « Ah, ça c'était le jour où on faisait ça, t'as l'affaire. » Là, c'est toute une autre routine que je rentre dans ma vie. Mais ce que j'ai eu le plus de misère, je pense, c'est ça, de voir le cheminement, qu'est-ce qui s'est passé, puis c'est le temps pour moi, c'est d'être douce, puis de ne pas vouloir précipiter les choses. D'être douce envers... Ce changement-là qui veut s'installer, que des fois je pousse un peu, ou j'ai un « Ah, ok, tu peux, mais pas trop, non, c'est trop. » Fait que j'étais vraiment... Puis aussi, j'ai fait appel à un ami, parce que j'ai juste blablaté mes choses, que je m'en vais vers ça, je comprends rien, etc. Bon, ça, ça m'aide. Moi, quand je déblate à quelqu'un qui m'écoute, qui me juge pas... Ah ben ça, on pourrait dire que c'est un petit rituel, ça. Oui, on pourrait. Ben ça, c'est comme si je vide mon contenant de toutes ces pensées-là. Puis après ça, je peux même m'écouter et dire, « T'entends-tu ce que tu dis ? » Ben voyons. Ouais. Ah ben ça, je dirais,

  • Speaker #1

    mon rituel, c'est de blablater.

  • Speaker #0

    Fait que le temps, pour moi, ça fait partie de maintenant, quand je veux faire des changements, quand je veux installer des nouvelles choses, le temps. Que ce soit perso, que ce soit business. Tu sais, des fois, je veux faire des petits changements. Si on veut changer un petit peu, il faut y aller vraiment doucement et lentement. Ben tiens, je vais me flatter. Je suis fière de moi. Je me suis donné le temps, je me suis donné aussi... Ça, ça va avoir l'air bizarre, mais le temps dans un cadre de... Ah, je ne sais pas. Est-ce que c'est pas vrai ? Ben, on n'est pas bien quand on est là. Non. Est-ce que c'est bien ?

  • Speaker #1

    Non.

  • Speaker #0

    Moi, je veux sortir de cette camp-là le plus rapidement possible.

  • Speaker #1

    Oui, oui, non. Moi aussi, j'ai été dans une période, je ne sais pas. Ah non, un petit peu. J'ai été dans une période, je ne sais pas. Et là, ça devient de plus en plus clair. Puis, je commence à être mieux, là. Tu sais, on s'entend parce que ce n'est pas le fun d'être dans je ne sais pas. Surtout, en tout cas, je vais parler pour moi qui est un peu anxieuse puis qui est un peu insécure. Ça, ça nous insécurise, là, le changement et tout ça, là. Tu sais, c'est insécurisant quand même.

  • Speaker #0

    Oui, c'est vraiment une case, j'appelle, un tiroir qui est super... En coésant, c'est le mot de... Qu'est-ce qui va se passer ? Je sais pas ! Ah mais là, faut que je m'en aille, faut que je sorte, faut que je fasse un choix. C'est là, là, faut que je dessine. Mais cette fois-ci, j'étais juste comme... Mais je le sais pas. Fait que je suis juste pas capable de me répondre. Fait que ça va venir, comme tu disais au début. Et ça finit par venir. Ok. Je lui ai-tu posé cette question-là, comment tu trouves ton équilibre entre évoluer et rester fidèle à toi-même ?

  • Speaker #1

    Je ne pense pas. En fait, l'équilibre, je pense que ça se fait d'elle-même. Justement, en étant fidèle à toi-même, normalement, tu trouves pas mal ton équilibre quand tu es fidèle à toi-même.

  • Speaker #0

    Tu veux me définir fidèle à toi-même, qu'est-ce que c'est pour toi ?

  • Speaker #1

    T'assumer dans ton entièreté. Avec, même si tu as des défauts, des cas, peu importe, c'est ce que t'es. Tu sais, comme toi, bon, t'es hypersensible comme moi, tu sais, je suis hypersensible. Souvent, bon, on s'est dit, on est trop, on est ci, on est ça. Bien, maintenant, je l'accepte, tu sais. Fait que, oui, j'ai un rituel de pleurer aussi.

  • Speaker #0

    Ferme ! Oui, c'est bon ça. Mais... Oui, non, mais c'est bien.

  • Speaker #1

    Je pense que... Plus tu deviens toi-même, parce que je pense pas qu'on devient nous-mêmes instantanément dans la vie. Je pense qu'avec toutes nos blessures, avec tout ce qu'on a, bien des fois on cherche. Mais plus tu deviens toi-même,

  • Speaker #0

    plus tu... On a des masques, hein ? On a des masques, puis avec le temps, je dirais la sagesse, aussi la souffrance, on décide que, ok, celui-là, je l'enlève. Tu sais, je l'enlève, je juge.

  • Speaker #1

    On n'en a pas besoin, c'est ça. Oui. Je pense que...

  • Speaker #0

    Non, c'est ça.

  • Speaker #1

    Pour moi, c'est ça. Je pense que plus tu deviens toi-même, plus tu trouves ton équilibre.

  • Speaker #0

    C'est bien. Moi, pour moi, rester fidèle à moi-même, c'est de mettre de l'avant mes valeurs. C'est quoi mes valeurs ? C'est quoi qui est super important pour moi, mes priorités ? Et j'ai fait ça dernièrement. Ça, ça m'a aidé beaucoup. Donc, la personne qui nous écoute, qui est dans un dilemme de « je ne sais pas ce que je veux » , bien, je t'invite à écrire tes valeurs sur un papier. Tu sais, pour moi, l'authenticité... c'est primordial depuis que je suis jeune. Je ne sais pas d'où ça vient, mais c'est tellement fort. Et puis, l'honnêteté, d'être vraie. Moi, des fois, je suis trop vraie, peut-être. Des fois, je dis les vraies choses à mes amis. Ils me posent une question. Je ne vais pas mettre de la crème bien épaisse. Je ne suis pas comme ça.

  • Speaker #1

    Moi, je crème un peu des fois.

  • Speaker #0

    T'es quoi ?

  • Speaker #1

    Moi, je crème un peu des fois.

  • Speaker #0

    Ben, là, avec le temps, les années, j'essaie d'être... Bon, je crèmerai pas, mais... Je vais y aller, mais plus douce peut-être, plus ou moins... Mais là, tu sais bien que... Moi, je dis,

  • Speaker #1

    et ça je le répète souvent, mais tout se dit.

  • Speaker #0

    Tout se dit.

  • Speaker #1

    Quand c'est dit avec amour et douceur, tout se dit. Pour moi, je le dis maintenant, je nomme plus de choses. Parce que c'est important ça, c'est de devenir aussi, comme tu dis, fidèle à toi.

  • Speaker #0

    Oui, puis tu sais, des fois, je suis étonnée de voir que des gens je parle avec... Je leur demande de me nommer leurs valeurs, ils ne sont pas capables. C'est mêlé là, ils ne savent pas trop. Moi, je connais mes valeurs. Pour moi, c'est super important. Plein de choses dans ma vie, mais j'en ai des qui sont là depuis des années qui n'ont jamais changé. C'est sûr, l'honnêteté, l'authenticité, ça fait partie. Mais j'ai ajouté dernièrement le respect de moi-même. C'est très, très... parce que je ne peux pas respecter quelqu'un. C'est impossible pour moi que tu aies un beau respect pour une personne si tu n'es pas capable de respecter tes limites. Est-ce que tu... comment est-ce que tu... tu sais, oui, tantôt tu disais on n'est pas parfaites, c'est vrai, moi je connais mes faiblesses, mais ils font partie de moi, fait que je les respecte maintenant dans le sens que je ne me tape plus sur la tête, là. J'ai dit un mot trop fort, ben, ouais, ça m'arrête. Mais je suis capable de m'excuser.

  • Speaker #1

    On peut s'excuser. Écoute, désolée.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça. Mais c'est super important. Je pense que c'est ça qui fait qu'on reste fidèle à soi. Donc, si tu ne sais pas quelles sont tes valeurs, tes critères de vie, l'équilibre, l'harmonie n'est pas là. Elle ne peut pas. Mais ça, c'est super important. tu es dans cette période-là, c'est une bonne question pour toi. Dans le fond, et moi, qu'est-ce que cette période de transformation t'apprend sur toi-même ? Moi,

  • Speaker #1

    je suis dans une période de transformation personnelle et professionnelle. Alors, ce que ça m'apprend, c'est qu'à chaque fois, je suis quand même étonnée d'être aussi forte que je le suis. Ça, je me le dis. Oui, la force dans la douceur.

  • Speaker #0

    Moi, ça m'a toujours influencé. Puis, bien, ça revient à connaître aussi ses valeurs. Je veux dire, dans ta transition, si tu sais tes valeurs, tu vas rester solide. Puis tu vas apprendre. Moi, j'aime ça. Je trouve ça beau que tu dises que... Tu sais, on est surpris des fois de voir comment on a une force en nous qui est vraiment, vraiment éteinte par le passé ou par des... Parce que, tu sais, bon, il n'y a pas personne, même Steve Jobs. qui a parti s'accompagner, qu'il y a eu des échecs. On en a tous. Et est-ce que c'est vraiment un échec ? Moi, j'appelle ça...

  • Speaker #1

    Moi,

  • Speaker #0

    je pense que c'est des apprentissages. Oui, des apprentissages.

  • Speaker #1

    Des leçons, des apprentissages.

  • Speaker #0

    Exactement.

  • Speaker #1

    Je pense que tout ce qui nous arrive, comme on disait, que ce soit par rapport au travail, relation, peu importe, tout ce qui arrive devait arriver pour nous apprendre des choses.

  • Speaker #0

    Puis, c'est ça. Tantôt, tu as dit, je suis en transformation dans ma vie professionnelle et personnelle. Puis, honnêtement, Steph, moi, je pense que quand il y a une transition, ça se fait automatiquement les deux. Parce que ça vient travailler, le professionnel vient travailler le personnel et le personnel vient travailler le professionnel. Donc, je pense qu'on ne peut pas se dissocier. En tout cas, pas moi. pas capable.

  • Speaker #1

    Mais probablement que ça vient d'emblée parce que peu importe que ça soit un ou l'autre, comme on disait, peu importe que ça soit le personnel qui a amené qu'un changement dans le professionnel ou l'inverse, je pense que ça vient ensemble parce que, bon, quand t'es dans quelque chose où ça va pas nécessairement, où t'es moins bien, où c'est plus difficile, où ça demande de l'énergie, en fait, je pense que t'as moins de temps pour un ou pour l'autre.

  • Speaker #0

    Exact.

  • Speaker #1

    Quand tu retrouves ton équilibre, quand tout se place et tout s'aligne.

  • Speaker #0

    C'est un bon point parce que celles qui me suivent sur le podcast, vous savez, j'en ai parlé, j'ai eu des grandes douleurs au plan chez Pelvien. Là, ça va beaucoup mieux, mais il reste que quand j'ai débarqué de l'avion, j'ai senti pas longtemps après une petite douleur plus intense que ce que j'avais. Là, c'est vrai que j'étais 8h30 d'un avion, assise. Je me suis levé deux fois, ça n'aide pas. Mais au retour, je me suis dit, qu'est-ce qui fait que là, tu as un peu plus de douleur ? J'ai pu faire le lien. C'est le stress que je vis, que des fois, je ne suis même pas consciente. Mais le stress de, il faut que mon podcast soit en ligne à telle date, à telle heure, mon infolette est en tort. Ça, ça crée des stress. Puis là, ben... Je me suis dit, ok, ça, j'aime pas ça. C'est pas bon pour moi. Donc, tu sais, je retravaille ma façon de faire mes choses pour justement, parce que oui, c'est un facteur. Puis là, je peux plus le négliger. Je l'ai clairement vu que mon mari, ça fait longtemps qu'il me dit, ça te stresse tout ce que t'as à faire. T'en as peut-être trop. Fait que là, je suis en train de réduire un peu, justement, en faisant ces changements-là. Genre là, je fais deux podcasts par semaine, mais probablement ça ne sera plus comme ça. Ça va être les petites bouchées, je ne sais pas ce que je vais en faire avec, mais ça ne sera pas probablement dans la saison 8. Parce que c'est exigeant. Puis je me dis, comment je peux rendre ça plus profitable, autant pour moi que les gens qui m'écoutent. C'est des petits trucs comme ça qui fait que j'apprends sur moi, j'apprends et je le place. Bon, j'ai la fibromyalgie, fait que toutes ces choses-là m'affectent. Moi, il n'y a rien qui ne touche pas mon corps.

  • Speaker #1

    Même pas atteint de fibro, ça peut toucher notre corps. Exact. Imagine, tout ce que tu vis, comme tu dis, le stress que tu ne te rends pas compte, le stress inconscient, tout ça fait que...

  • Speaker #0

    Oui, c'est un peu fou. Écoute, je trouve qu'on dit ça quand tu vas en avion. Il y a un décollage horaire. Donc, je suis un peu tannée. Ça fait longtemps que je suis arrivée. Ça fait plus d'une semaine et demie. Ça va faire quasiment deux semaines lundi. Ça va faire deux semaines lundi. Là, on est à l'heure de... J'ai encore là-dedans. Hier, j'ai fait une recherche. Eh bien oui, quand tu as la fibromyalgie, ça peut prendre jusqu'à trois semaines.

  • Speaker #1

    C'est ça, c'est plus long.

  • Speaker #0

    Au lieu de quelques jours. On peut même avoir une grosse augmentation de douleur. Ça explique aussi un petit peu ma douleur, pourquoi elle a... Donc, c'est ça. C'est le cadeau qui vient avec la fibre. Attends un petit peu. C'est la dernière question. Si quelqu'un sent qu'un changement s'impose, mais a peur, ce serait quoi ton conseil ? Fonce. Ah, j'aime ça. Short and sweet. Fonce.

  • Speaker #1

    Non, mais fonce parce que... Oui, ça fait peur. Oui, c'est déstabilisant, c'est insécurisant. Mais au bout du compte, je te garantis que c'est pour le mieux.

  • Speaker #0

    Oui, puis je suis d'accord avec toi. Je te dirais, fais-toi confiance à ton intuition aussi. Ça, c'est quelque chose que j'ai développé beaucoup plus, d'apprendre à... Tu sais, mes intestins me le disent, moi, physiquement. Oui, tu as tout compris ce que ça faisait. Physiquement, si je refuse de voir quelque chose, j'ai soit une constipation, soit la diarrhée. Plus souvent qu'autrement, ça se promène là-dedans. mais C'est hallucinant. Je suis très d'accord avec ta façon de le voir. Fonce, fais-toi confiance. Et puis la vie, comme tu as dit tantôt, va fermer une porte, mais il va s'en ouvrir des belles portes aussi. Puis si tu la laisses fermer, ces belles opportunités-là, elles passent tout d'ouvert.

  • Speaker #1

    Puis des fois, ce n'est pas tout de suite, mais tu vas le voir, il va y avoir des choses, ça va être mieux.

  • Speaker #0

    Moi, j'aime ça que tu rajoutes.

  • Speaker #1

    Ça ne peut pas être instantané tout le temps, mais c'est sûr que ça va être mieux.

  • Speaker #0

    Oui, puis je te dirais, dans ce moment-là, où est-ce que c'est pas tout de suite, c'est parfois difficile, ça peut être difficile psychologiquement, émotionnel, même au niveau financier, mais tiens bon, tiens bon, tu sais, ça va venir, ça s'en vient, tu sais, c'est là. Fait que c'est pas toujours facile, là, de faire des changements.

  • Speaker #1

    Puis faire confiance à la vie.

  • Speaker #0

    Oui, puis je finirais en disant pour une personne comme moi qui vit la douleur chronique. Puis bon, et d'autres choses, tu sais, je vois aussi que la stabilité, de savoir où je m'en vais, ça m'aide à gérer mes maladies, mes affaires. Fait que là, je me déstabilise. Pour faire autrement, il faut que je sois très vigilante. C'est un conseil que je lance là de même. Même pas un conseil, mais ce que je vis plutôt, c'est ce que je vis. Quand on a la fibro ou la douleur chronique, on a de la misère à faire des changements. Parce que quand c'est stable, normalement, on va stabiliser nos douleurs. Mais ça ne veut pas dire parce qu'on fait des changements que ça va nécessairement monter. En tout cas, moi, je le vois présentement, je vais tranquillement. Je me donne le temps de faire les choix et d'y aller.

  • Speaker #1

    Mais c'est correct de prendre le temps. Moi aussi, je suis quelqu'un d'hypersensible. Moi, tout changement me heurte. J'en pleure un coup. C'est des montagnes russes, mais c'est correct. Il faut l'accepter aussi.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça. C'est l'accueil de tout ça.

  • Speaker #1

    Exact, l'accueil.

  • Speaker #0

    Finalement, on avait quand même pas mal de choses à dire.

  • Speaker #1

    On a toujours plein de choses à dire. On dérange un peu parfois, mais c'est OK. Ben,

  • Speaker #0

    je trouve pas. Ça se tient tout. Non, il y a un fil conducteur. Les changements, c'est pas évident. Mais je pense que, en tout cas, perso, moi, quand ça change plus, je me dis que je grandis plus. Il y a de quoi qui est... c'est stagnant. T'sais, ta fleur qui a grandi plus, a fleuri plus, ben qu'est-ce qu'elle fait ? Elle meurt. Ouais.

  • Speaker #1

    Mais on a le droit d'aller bien, par exemple. On a le droit que ça soit stable, dans le sens que ça soit... En tout cas, je cherche mes mots, mais...

  • Speaker #0

    Non, je comprends.

  • Speaker #1

    On a le droit que ça soit stable, mais ça continue toujours de grandir à travers cette stabilité-là, en fait.

  • Speaker #0

    C'est un très bon point. C'est que, oui, il y a des moments dans ta vie que tu veux que ça soit stable. Oui. Parce que là, t'es fatigué de les hauts et les bas, fait que tu cherches la stabilité, pis ça, c'est bien. Mais, après ça... Il vient un petit bourgeon. J'ai le goût d'aller un petit peu plus loin. Parce que quand tu es stagnant, à un moment donné, tu ne grandis plus. Non,

  • Speaker #1

    il faut qu'il y ait...

  • Speaker #0

    Tu ne croises plus, je le dis comme ça. Exact. On est en belle croissance, moi et toi. Donc, félicitations pour nous. Vous suivez Stéphanie sur sa page. Comment elle s'appelle, ta page Facebook ?

  • Speaker #1

    Naturellement Rebelle.

  • Speaker #0

    Donc, elle est naturelle. pâtes, même école que moi. Donc, elle va avoir des belles nouveautés. Je vous invite à aller la suivre. Puis de mon côté, il va y avoir plein de choses. Je vais te laisser les partager quand tu seras prêt. De mon côté, si tu es abonné à l'infolette, je t'invite de l'ouvrir. Tu as de l'information sur ce qui s'en vient dans pas grand temps.

  • Speaker #1

    Des belles choses.

  • Speaker #0

    Oui, et il y a aussi le sommet. Si tu n'es pas inscrit, je vais mettre le lien. Ça s'en vient aussi. C'est à la fin du mois. Et cette année, ça va être Deux jours. Ouais, j'ai coupé une troisième journée parce que pour moi, c'était extrêmement lourd. Et pour les gens aussi, parce que j'ai la fibo. Je vous comprends. Donc, on va garder ça plus simple cette année. On va voir ce que ça va faire. Des belles invitées, entre autres Stéphanie, va être là. Hey Stéphanie, j'aimerais ça si tu peux juste nous partager une petite affaire. Ça va être quoi ton thématique ?

  • Speaker #1

    Les cinq blessures émotionnelles. de les bonbons. On va les effleurer, parce qu'on s'entend qu'on a comme 40 minutes, 1 heure.

  • Speaker #0

    45 minutes, puis 15 minutes de questions.

  • Speaker #1

    On va effleurer, mais ça va être super intéressant. On va jaser de ça, moi et Anne.

  • Speaker #0

    Moi, je vais plus poser les questions. Elle va plus me poser des questions. Oui, c'est sûr. Et puis, il y en a d'autres. On est une belle petite gang. Ça va être super le fun. Et cette année, je pense que... Vous voulez pas manquer ça. Comme l'année passée, c'était tellement bon. Ça fait du bien. Et la version gratuite, c'est quand vous êtes en direct. Et il va y avoir aussi des tirages. Donc, je t'invite à être là. Ça va prendre ta caméra ouverte, par exemple, et que tu sois là en virtuel. C'est ça. Parce que, il y a des belles choses. Alors, sur ce, je vous dis merci d'avoir écouté ou de regarder sur YouTube. Puis, on se dit à la semaine prochaine. Merci. Bye.

  • Speaker #1

    Bye.

Chapters

  • Introduction et retrouvailles

    00:01

  • Réflexions sur les vacances et changements personnels

    00:35

  • Difficulté de lâcher prise et de changement

    02:05

  • Comment savoir quand un changement s'impose ?

    04:12

  • Difficulté de laisser aller ce qu'on aime

    12:04

  • Différencier abandon et amour de soi

    16:41

  • Conseils pour accueillir le changement

    37:10

Description

Changement, lâcher-prise, équilibre intérieur.

Tu sens qu’un virage s’impose mais tout en toi résiste? Dans cet épisode, on parle vrai : comment laisser aller sans te trahir, différencier abandonner de se respecter, et retrouver une harmonie qui tient compte de ta douleur, de ton énergie et de tes limites.


On aborde :

  • la peur du changement quand ton corps est déjà à fleur de peau

  • le respect de soi comme boussole (valeurs, limites, rythme)

  • la période floue du “je ne sais pas encore”… et comment l’accueillir avec douceur

  • faire moins, mieux, et aligné — pour que ça t’aide vraiment


👉 À écouter si tu veux avancer sans te brusquer, un pas doux à la fois.


Bonne écoute 💜🎧


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Transcription

  • Speaker #0

    bon ça y est bonjour tout le monde on est un petit peu rouillé stéphanie et moi donc aujourd'hui c'est l'émission deux femmes un partage deux voix alors on est super content ça fait un petit bout qu'on n'a pas fait ça hein ma belle stéphanie un petit bout donc on vous le dit déjà d'avance ça se peut qu'on aille le faux rire et ça se peut qu'on qu'on ait comme des... Je ne sais pas. Parce que, c'est ça, on en revient à nos bonnes habitudes tranquillement. Donc aujourd'hui, dans le podcast, ce que j'aimerais, c'est vraiment te partager un peu ce que j'ai vécu en m'en allant trois semaines en vacances. Quand je suis revenue, je... ben, tout le temps, en fait, je veux pas donner l'impression que je réfléchissais tout le temps, c'est pas vrai. Mais en arrière, dans mon cerveau, mon subconscient, il y avait toujours cette... J'étais toujours en train de me demander, il y a plein de choses qui changent dans ma vie, moi la première. Donc, moi je sais qu'on évolue, je sais qu'on grandit, on change, on prend des prises de conscience, je suis bien consciente de tout ça, mais je sais aussi que parfois, en tout cas je vais parler pour moi, je pense que je m'accroche à certaines choses qui sont intégrées. c'est le mot qui me vient dans ma vie, qui, ça fonctionne bien, je le fais tout le temps comme ça, je sais où je m'en vais. Hi, hi, hi, hi, hi. Je sais pas si ça sonne des petites clochettes, mais je sais aussi que dans certains moments de notre vie, dans les saisons, tout ce qu'on vit, il y a des choses qui conviennent plus réellement. Il y a des choses que on veut mettre de côté, mais on hésite, on voudrait des changements, mais on veut ça très gros. Donc, au moins, Ou simplement, ça ne résonne juste plus dans mon corps. Donc, ce que je veux dire par résonne, c'est qu'il n'y a plus de cohérence, il me semble, dans ma tête. Ce n'est pas évident. Je vous avoue que je trouve ça dur. Ce n'est pas évident de lâcher prise sur plein de choses. Puis, surtout des choses que j'aime faire. Donc, ce matin, avec Stéphanie, on va échanger. On a envie de discuter un peu de ça. On n'a pas les réponses. Je pense que chacune, c'est individuel. Tu es d'accord avec moi, Stéphanie ?

  • Speaker #1

    Je suis d'accord, mais en fait, ce que tu veux qu'on parle, c'est un peu du lâcher-prise sur certaines...

  • Speaker #0

    Ça rentre en ligne de compte, mais il y a plus que lâcher-prise. Je pense que c'est aussi un côté routinier, un côté aussi émotionnel. Ça a toujours fonctionné, pourquoi j'arrêterais ? Tu comprends ? C'est clair qu'il y a du lâcher-prise. Il y en a dans tout, du lâcher-prise. Ah ! Il y en a dans tout.

  • Speaker #1

    Le fameux mot qui ne veut rien dire et tout dire en même temps.

  • Speaker #0

    En fait, c'est vraiment comme un moment charnière dans ma vie en ce moment où je sens qu'il y a des gros changements qui s'imposent. Ils sont là. Effectivement. Est-ce que je vais les accueillir ou je vais continuer sur la voie de « Ah, ici, je suis bien entourée, je sais ce qui va arriver. » En tout cas, je peux prédire quasiment. C'est une place où ce qui est... Aussi, déjà douce.

  • Speaker #1

    C'est sécurisant. Oui,

  • Speaker #0

    c'est ça.

  • Speaker #1

    Quand c'est dans notre routine, quand c'est quelque chose qu'on fait régulièrement, comme tu dis, ou un endroit, ou une personne avec qui on est bien, quand ça s'en va, c'est déroutant parfois parce que ce n'est pas ce qu'on est habitué, ce n'est pas notre quotidien.

  • Speaker #0

    Je trouve que mon micro est plus haut que moi. Oui, tu as tout à fait raison. Donc, j'ai sélectionné quelques petites questions que je vais... poser à moi-même et à ma chère amie Stéphanie. Donc, j'aimerais ça Stéphanie, je vais essayer de la répondre, mais pensez et interrompez-moi, il n'y a pas de problème, tu sais, fais comme à l'école, fais ça, c'est faux. Pour ceux qui sont en audio seulement, je fais comme une levée de main. Donc, comment tu sais, toi ou moi, qu'un changement s'impose ? Comment tu fais pour savoir ça, que c'est comme, OK, c'est vrai, je suis là. Ça s'impose. Bien, pour moi, en vacances, je pensais tout le temps à comment je veux travailler maintenant, aujourd'hui. Parce que quand j'ai commencé, je n'étais pas naturopathe, mais je faisais quand même du coaching. Il y a 8, presque 9 ans, je n'étais pas la femme que je suis aujourd'hui. Physiquement, dans mon corps, avec les maladies et tout ça, je n'étais pas la même personne. Je ne vivais pas les mêmes choses. Donc il y a des... Il y avait des montagnes russes, des moments où j'étais beaucoup plus capable, d'autres non, au lit complètement pendant des mois. Donc là, aujourd'hui, je regarde où je suis physiquement. émotionnellement, même spirituellement, même physiquement. Puis je me dis, là, c'est même plus une question de tous ces petits points-là, c'est une question, qu'est-ce que j'ai le goût ? Bientôt à 63 ans, au mois de novembre, qu'est-ce que j'ai le goût, moi, dans ma vie ? C'est quoi qui me fait vibrer là, là, aujourd'hui ? C'est plus les mêmes choses que quand j'avais 10 ans auparavant. Donc, je ne sais pas. Mais ce que je me suis rendu compte, c'est que ça part pour le sentiment de peut-être que tu es dû pour faire un petit retour, regarder et vérifier si c'est encore ça qui est pertinent pour toi aujourd'hui. Parce que peut-être que ce qui était bon pour moi l'année passée, ça ne l'est plus aujourd'hui. Ce n'est plus ça que je désire.

  • Speaker #1

    Effectivement, si tu me permets, je pense que peu importe l'âge, en fait. Moi, j'ai 48.

  • Speaker #0

    Hey, toi t'es jeune mon ami.

  • Speaker #1

    Toi aussi, toi aussi. Mais peu importe l'âge, je pense qu'à un moment donné, on a des périodes, je dirais, dans nos vies, où on prend conscience de vraiment ce qu'on désire, ce qu'on souhaite, puis ce qui est aligné avec ce qu'on est. Parce que je pense que c'est la base. Parfois on s'écoute, parfois on s'écoute pas. Puis quand on s'écoute pas, souvent notre corps nous le dit. C'est ça, tu le sais. Je pense que quand ton corps t'envoie des messages,

  • Speaker #0

    il faut que tu écoutes. Oui, mais là je te dirais que c'est ma tête qui veut interpeller mon... justement de faire une harmonie avec ce que mon corps me dit. J'ai pas vécu ça bien des fois. Je sais pas si c'est le fait que je prends de l'âge, de la maturité, je le sais pas, ou que je suis plus à l'écoute, mais toi... Toi, comment tu fais pour savoir, ok, ça j'aime ça, mais il faut que je le laisse aller ?

  • Speaker #1

    Ben en fait, je pense que les réponses finissent par venir d'elles-mêmes malgré tout. Oui, on parlait du corps qui nous interpelle souvent en faisant des petits mots, M-A-U-X là. Mais je pense que quand tu écoutes vraiment ton cœur, je pense que tu as les réponses. Souvent, on a tendance à écouter la petite voix dans notre tête. On a tous un petit hamster dans notre tête.

  • Speaker #0

    J'en ai deux, des fois deux. On est deux,

  • Speaker #1

    trois.

  • Speaker #0

    Ils se compliquent.

  • Speaker #1

    Ils se plaignent entre eux autres. Mais je pense que quand vraiment tu te déposes, tu peux demander à l'univers, à Dieu, à peu importe en quoi tu crois, mais demander de donner des réponses, ça vient les réponses, automatiquement ils viennent. Je le sais parce que je le vois de plus en plus. Pis regarde, toi aussi en ce moment, tu veux être alignée vraiment. Tu veux faire des choses que t'aimes, qui te passionnent. Parce qu'à travers ce que tu vas faire, tu vas aider les autres aussi.

  • Speaker #0

    C'est vrai, c'est un bon point. On est le reflet aussi de ce qu'on pratique dans nos naturopathies avec nos clients. Je ne sais pas ta question,

  • Speaker #1

    mais je suis partie par d'autres.

  • Speaker #0

    Non, mais je l'aime. En fait, c'est vraiment dur à expliquer ce que je... C'est comme... Je ne sais pas trop. On va continuer. Je vais aller à la deuxième question. Ça va peut-être s'éclaircir. Mais c'est très particulier ce qui se passe en ce moment. Ce que je vis, c'est vraiment un changement. Je le sais. C'est en train de se mettre en place. Mais c'est, comme tu as dit, il y a un lâcher-prise. Mais c'est plus que ça. C'est plus que ça. J'aime ça faire ça. J'aime ça.

  • Speaker #1

    C'est ça, c'est de t'aligner avec vraiment ton essence, avec ce que t'es vraiment. Moi aussi, je suis dans cette période-là de faire comme, OK, il y a des choses que je fais actuellement que je vais tasser éventuellement parce que les autres choses qui ont plus d'importance pour moi et qui me font plus vibrer, bien, ils vont prendre de la place. Tu sais, des fois, puis oui, on va se le dire, c'était pas dans la question, mais il y a une question de budget.

  • Speaker #0

    Ah, bien sûr ! Des fois,

  • Speaker #1

    on fait des choses... Par nécessité, parce que bon, comme tout le monde, on a des comptes à payer,

  • Speaker #0

    tu sais. Ah, c'est sûr, c'est sûr.

  • Speaker #1

    Juste qu'au moment où tu fais comme, OK, mais là, on va aligner les choses pour que je fasse vraiment ce que j'aime, c'est ce que tu es en train de faire dans ta vie.

  • Speaker #0

    Souvent, les gens oublient aussi, je vais le nommer ce que tu as dit parce que c'est tellement important. C'est que les gens oublient qu'on fait ça par passion, mais on a des frais à tout ce qu'on fait. Tu sais, moi, je suis sur une application, là, il y a des frais à ça, c'est pas gratuit. C'est américain et ça me coûte cher tous les mois, juste pour faire des podcasts que je donne aux gens. Oui,

  • Speaker #1

    c'est ça que tu les donnes.

  • Speaker #0

    À un moment donné, il faut qu'il y ait aussi un revenu qui rentre, parce que sinon, je veux dire, à moins que tu aies vraiment le portefeuille pour, ça se... Tout aujourd'hui, il faut payer tout. C'est la réalité. C'est ça. Fait que je me dis, on veut faire ce qui nous passionne, mais aussi, ça doit être rentable. Parce que sinon, on va fermer l'entreprise. On le sait, là, on le voit, les gens, il y a beaucoup de gens qui ont de la difficulté. En fait, ça, tu vois, je suis contente de le nommer, c'est sûr que ça rentre aussi en ligne de compte pour moi. J'ai énormément de frais, j'en ai déjà discuté avec toi. De toute... les plateformes partout où je suis. Fait que je me dis, à un moment donné, ça devient comme l'eau, s'il n'y a pas au moins un petit peu qui rentre pour aider à maintenir le flow. Fait que c'est comme, comment je peux faire ?

  • Speaker #1

    Souvent, on est mal de parler d'argent, mais c'est la réalité.

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    La réalité est là.

  • Speaker #0

    Ah, c'est ça que je voulais dire. C'est que souvent, les gens oublient quand on donne beaucoup, comme moi et toi, on donne beaucoup. Et puis, ça nous fait plaisir parce que c'est notre passion. Bien, ils oublient aussi que, attends, là, on a une business, puis ça, on charge pour X choses. Parce qu'on ne peut pas tout le temps être dans la gratuité. On en fait déjà beaucoup, et c'est bien. Mais les gens oublient à un moment donné que, ah, OK, OK, ils ont une business, eux autres, tu sais. Puis moi, je le vois dans mon infolette parce que, moi, je suis, tu sais, comme je n'ai pas peur de vendre dans mon infolette. Parce que mon infolette... C'est vraiment mes VIP et puis tout ce que je fais, je donne l'opportunité à ceux qui sont dans mon infolette, qui sont les personnes les plus importantes dans mon univers, qui rouvrent mon infolette et qui me répondent « Ah oui, moi ça m'intéresse. » Bien, parfait ! Là, ça, ça n'amène pas le pain pour payer toutes ces plateformes-là. Je pense que c'est ça, je suis comme là, mais j'aime ça faire ça, j'aime ça donner.

  • Speaker #1

    Mais ça n'en fait pas de donner, mais il faut équilibrer.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça. Il faut trouver une belle harmonie entre ça. Donc, ça arrive à ma deuxième question, c'est super pire. Qu'est-ce qui rend si difficile le fait de laisser aller quelque chose qu'on aime ? Qu'est-ce qui rend difficile ? C'est ça. Ben là, on vient de le nommer. Moi, ce qui fait que là, je fais des changements, je shift, c'est que j'aime aider les gens. J'aime vraiment aider les gens. Je pense que tout le monde le sait en ce moment, qui me suit. Mais là, il y a une limite. Où est-ce que je peux donner et avoir une harmonie dans ça, un bel équilibre, comme tu as dit. Où est-ce que c'est comme, wow, OK. Là, je donne plus que ce que je peux.

  • Speaker #1

    Exactement, c'est ce que j'allais dire. Aider les gens, mais t'aider toi aussi.

  • Speaker #0

    Ben, c'est que oui, je veux bien. Parce que la réalité,

  • Speaker #1

    c'est ça. À un moment donné, il faut se respecter soi. Peu importe la décision. Tu sais, là, on parle du travail, mais ça peut être dans une relation, ça peut être dans la famille, ça peut être n'importe quoi.

  • Speaker #0

    Exactement.

  • Speaker #1

    C'est de se respecter à la base. Ah, on a un pouce. Pourquoi on a un pouce ?

  • Speaker #0

    Tu sais, c'est mon ordinateur. Quand j'ai le pouce trop long, il fait ça. Pour ceux qui sont sur la vidéo, vous allez voir des pouces. Oui, pis, ben, je pense que c'est un peu... Pourquoi c'est difficile pour moi de laisser aller certaines choses, c'est que j'ai l'impression que ma vision, tu sais, d'aider les gens, elle va être comme bousillée, mais elle l'est pas. C'est un mensonge que je pense parce que je vais aider, mais d'une autre façon. Je suis encore là, tu sais, c'est difficile dans ma tête de faire un changement parce que ça fait 8 ans, 9 ans que je donne, mais je me rends compte et puis tous mes coachs me l'ont toujours dit. Il faut qu'il y ait un équilibre. S'il n'y en a pas une, c'est un déséquilibre. Oui,

  • Speaker #1

    c'est ça. Puis c'est du temps. Tu sais, comme aujourd'hui, toi et moi, on n'est pas payés à être ici. Ça me donne n'importe quoi. J'ai quelqu'un qui va m'envoyer un petit message. « Hey, tu prendrais quoi, toi ? » Pas « tu prendrais quoi » , mais « tu ferais quoi dans telle situation ? » Je prends le temps. On discute, on jase. Mais tu sais, c'est un... C'est bon.

  • Speaker #0

    Moi, je ne fais plus ça. Oui,

  • Speaker #1

    mais c'est ça.

  • Speaker #0

    Je ne fais plus. Je les perds, mais je ne le fais plus.

  • Speaker #1

    Ah, ok. Mais je ne pourrai plus. Non. Je pars mes affaires parce que je veux que ça roule moi aussi. J'ai fait un choix, je vais être avec un centre. Je fais des choix aussi pour moi.

  • Speaker #0

    Exactement. Puis c'est un peu ça, dans le fond, c'est la même chose. Tu as dû laisser de côté des choses pour dire je vais aller faire ça. Parce que c'est aller travailler à l'extérieur dans un centre. Je crois que pour faire cette décision-là, tu as dû dire non à quelque chose pour dire oui à ça.

  • Speaker #1

    En fait, j'ai dit je vais devoir dire non éventuellement. Je n'ai pas encore mis de... je ne sais pas comment dire, pas de stop, mais je vais devoir. C'est ça que je vais devoir, parce que j'ai bien l'intention que ça fonctionne, puis que ça soit ma business à part,

  • Speaker #0

    et en vie. C'est drôle, je te dis ça, puis là, c'est comme ça répond à ma question, pourquoi je suis rendue là, mais c'est que là, je suis rendue à dire non à certaines choses, parce que sinon, si je dis oui à ça, bien, j'ai pas de temps pour faire X affaires. Dans le fond, je suis en train de prioriser, de placer mes priorités.

  • Speaker #1

    C'est ça, voilà.

  • Speaker #0

    Je veux encore avoir des clientes, mais je vais travailler différemment. Je vais faire exceptionnellement peut-être du 1 à 1 avec une de mes clientes qui sera dans ma communauté. C'est là que je m'en vais. Si vous avez ouvert votre infolette, vous avez déjà lu les VIP, un peu d'informations. Je suis très excitée, mais ça a été dur pour moi parce que c'est comme si je devais faire un choix.

  • Speaker #1

    Mais tu devais faire un choix.

  • Speaker #0

    Oui, c'est sûr. Donc c'est dur de laisser aller quelque chose qu'on aime parce qu'on aime ça. Si t'aimes pas ça, c'est très facile de passer à l'autre. Pis aussi, ben je vais dire là, t'avais-tu quelque chose à me parler ?

  • Speaker #1

    Ben si tu me permets.

  • Speaker #0

    Ben arrête de dire ça, je te permets, on échange.

  • Speaker #1

    Quand tu fais de la place, quand t'ouvres des choses qui sont moins bonnes ou peu importe, là c'est pas le mot que je cherche nécessairement, mais...

  • Speaker #0

    Ce sont plus ta priorité autant là.

  • Speaker #1

    Tu ouvres tes portes à... Une tonne de possibilités, puis une tonne de choses qui vont être alignées à toi, puis qui vont être bonnes pour toi.

  • Speaker #0

    C'est bon, ça. Oui, je le vis déjà comme ça, un peu plus. Aussi, la réponse des gens en suivant mon courriel m'a encouragée. OK, ils sont prêtes, les femmes, pour ce que je veux offrir. Oui. Ça, je suis contente. Mais ma prochaine question, c'est comment différencier, ça, c'est là que j'ai eu de la misère, autre abandonner et choisir de le laisser aller par amour de soi. Amour de soi ou amour de ce que tu fais, là, pour moi, c'est l'amour de faire des choses que j'aime pour les gens que je sais qui sont aux prises avec ce que j'ai été souvent, je le suis encore des fois, tu sais. C'est... Ouais. Abandonner, c'est un gros mot, mais oui. Des fois, j'avais l'impression qu'en faisant un shift comme ça, je reste encore avec les gens qui ont la fibromyalgie, les gens, les femmes qui ont la fibromyalgie. qui ont la douleur chronique. Mais j'avais vraiment l'impression au début, Stéphanie, que j'abandonnais. Elles à laquelle ils sont... qui me suivent partout, qui sont intéressées par ce que je donne gratuitement. Mais j'ai dû faire un mind shift parce que c'est ça.

  • Speaker #1

    Mais tu les abandonnes pas. Ça veut pas dire qu'ils peuvent continuer à te suivre de la façon dont toi, tu vas aller, simplement.

  • Speaker #0

    Oui, c'est vrai.

  • Speaker #1

    C'est leur choix. Après ça, c'est pas le tien.

  • Speaker #0

    Exact. Mais il y a une dame qui m'a dit, il y a une semaine à peu près, que j'avais un très grand cœur. Puis j'ai dit, ben, ça doit. Elle m'a dit, non, mais t'es toujours dans le... tu veux aider les gens, on le sent. Mais à un moment donné, il va falloir que tu trouves une... belle harmonie, équilibre dans tout ça. Elle avait raison. Oui, mais ça m'a estomaqué un peu. J'ai fait, wow.

  • Speaker #1

    Parce qu'on a l'âme sauveur,

  • Speaker #0

    hein ? C'était comme la troisième fois que je parlais. C'est comme, c'est pas une grande amie qui me connaît, là. Ouais, c'est ça. C'était peut-être le syndrome du sauveur. Oui,

  • Speaker #1

    toi et moi, je pense qu'on l'a fort.

  • Speaker #0

    En fait, on a souffert. Moi et toi, on a souffert énormément de plein de choses dans notre vie. Que ce soit physique, émotionnel, psychologique, tout ça. Ça fait qu'on veut aider les gens qui ont passé là ou qu'on va éviter qu'ils passent là.

  • Speaker #1

    On voudrait éviter aux gens qu'il y ait de la douleur. Mais à quelque part, toi t'en as eu, moi j'en ai eu. Tout le monde va en avoir, tout le monde a son chemin à faire.

  • Speaker #0

    T'as raison. Et en plus, la douleur sert beaucoup à faire maturer. Puis apprendre si on prend cette voie-là, parce que la douleur peut faire autre chose aussi. C'est toujours une fourche. Moi et toi, on a choisi vraiment, OK, on va aller aider. Mais quand même, je trouve ça, en fait, penser à ce que j'ai besoin pour continuer dans cette voie que j'aime, à donner une partie, à charger des frais pour une autre partie. C'est pour ça que je le fais, là, je suis naturopathe, quand ils viennent m'en voir, j'ai un prix fixe, pis t'sais, je te fais un reçu, pis c'est fini, là, c'est ça. Mais là, on dirait que j'arrive dans quelque chose qui pivote. Ça me fait plus... Je suis de plus en plus bien avec mon choix, mais il y a quand même une partie de laisser aller que je trouve difficile.

  • Speaker #1

    C'est sûr de laisser aller quelque chose dans lequel on est confortable, dans lequel on est habitué. Puis là, on parle de travail, mais comme je disais tantôt, ça peut être une relation aussi, ça peut être plein de choses.

  • Speaker #0

    Oui, mais le travail, ça nous valorise. Je trouve, je découvre quand être des gens. Ben oui. En tout cas, moi, je découvre les capacités que j'ai, je découvre les connaissances que j'ai. Puis je me découvre comme femme aussi que, wow, j'aime, j'aime ça. Tu sais, moi, je n'ai pas plus de gratitude que je peux avoir plus que ça quand je vois une cliente qui est à rentrée d'un tel type de femme. Puis quand elle sort, wow, belle transformation. Ça, c'est ma paix. Toi, là, toi. Ma belle Stéphanie, c'est quoi ton petit geste ou ton rituel de douceur qui t'aide à accueillir le changement ? C'est ça, hein ?

  • Speaker #1

    Ben, en fait, j'ai pas nécessairement de rituel ou de geste qui m'aide à accueillir le changement. Je te dirais... C'est normal, je cherche les mots, mais je pense que le changement, parfois, on doit l'accueillir tranquillement. Parfois, il peut être difficile sur le moment, mais... Comme on disait tantôt, quand tu laisses place, quand tu enlèves des choses qui sont moins bonnes pour toi pour laisser place à d'autres choses, tu te rends compte que finalement, ce qui s'en vient est mieux que ce qui était en arrière. Tu comprends ?

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    Je ne sais pas si c'est clair,

  • Speaker #0

    mais... Oui.

  • Speaker #1

    Fait que tu sais, je n'ai pas nécessairement de rituel, sauf de me taper dans le dos puis de me faire un câlin. Il faut se le dire, tu sais, je pense... C'est pas ne pas s'enfler la tête, c'est pas ça. Je pense que c'est juste important de se dire que bravo, regarde, tu fais ça pour toi, ce changement-là, tu le fais pour toi. Même si tu vois pas tout le temps, tout de suite, pourquoi ? Tu finis par comprendre avec le temps que, ok, j'ai passé ça pour en arriver là aujourd'hui. Wow, ok, je suis fière de moi, bravo, tu sais. J'ai pas de rituel comme tel.

  • Speaker #0

    C'est sûr que des fois on en a, mais on les voit pas. Mais je pense qu'on en a, on a des réflexes qui font soit de protection. Parce que, en fait, j'ai dit depuis mes vacances, mais ça a commencé là, comme ça doit faire trois mois que je suis là-dedans. Fait que là, j'ai comme pris position en revenant. Dans le fond, mes vacances ont servi beaucoup à m'aider à accueillir ce changement-là. Aussi parce que j'étais tellement bien, j'étais tellement en paix là-bas, je vivais vraiment beaucoup, beaucoup de douceur envers moi-même. Ce que j'ai de la misère à faire, je le dis souvent, c'est pas pour rien que j'ai la fibrose. C'est comme je suis toujours la dernière sur la liste de prendre soin de moi. Je mets ça beaucoup de l'avant parce que c'est ce que je vis. Je sais que je ne suis pas toute seule. Mais là, en faisant ces changements-là... C'est une façon que j'ai réalisée qui va faire que je vais aussi en même temps prendre soin de moi, en me priorisant. Mais en aidant aussi encore des femmes, un prix abordable, parce qu'on va être dans une communauté. C'est pas de un à un. Mais pour moi, je me suis rendu compte que c'est le temps. Je me suis rendu compte que je fais ça quand je vis des choses, puis je sais pas trop où je m'en vais. Avant, plus jeune... Je suis une femme beaucoup plus d'action rapide. Un offert, on réussit tout de suite. Taf, taf, taf, on change. Tu sais, dans une semaine, tout est changé. Mais là, la preuve, il y a deux mois, j'ai commencé à bâtir une communauté puis j'ai tout arrêté. Je ne me sentais pas que c'était le moment. Je savais juste dans mon cerveau. Mais il y avait une résistance. Je n'étais pas prête. Je n'avais pas encore été goûtée à... Le bienfait d'être beaucoup plus calme, moins un peu partout, parce qu'on s'entend là-bas. Je ne faisais pas mon... Toutes mes affaires étaient faites d'avance. Pas toutes. J'ai arrêté le podcast, mais je n'avais aucun souci de ce que j'ai à faire. C'était juste ce que je vais manger ou est-ce qu'on va... C'était le fun ! Mais là, je me suis dit, j'aime ça, cette simplicité-là, cette tranquillité-là. Je suis rendue là dans ma vie. Pis quand je suis revenue, j'étais « Ok, je sais, c'est ça que je veux. » Mais en même temps, c'est... C'est aussi de laisser aller tout le confort que j'ai de savoir, « Ah, ça c'était le jour où on faisait ça, t'as l'affaire. » Là, c'est toute une autre routine que je rentre dans ma vie. Mais ce que j'ai eu le plus de misère, je pense, c'est ça, de voir le cheminement, qu'est-ce qui s'est passé, puis c'est le temps pour moi, c'est d'être douce, puis de ne pas vouloir précipiter les choses. D'être douce envers... Ce changement-là qui veut s'installer, que des fois je pousse un peu, ou j'ai un « Ah, ok, tu peux, mais pas trop, non, c'est trop. » Fait que j'étais vraiment... Puis aussi, j'ai fait appel à un ami, parce que j'ai juste blablaté mes choses, que je m'en vais vers ça, je comprends rien, etc. Bon, ça, ça m'aide. Moi, quand je déblate à quelqu'un qui m'écoute, qui me juge pas... Ah ben ça, on pourrait dire que c'est un petit rituel, ça. Oui, on pourrait. Ben ça, c'est comme si je vide mon contenant de toutes ces pensées-là. Puis après ça, je peux même m'écouter et dire, « T'entends-tu ce que tu dis ? » Ben voyons. Ouais. Ah ben ça, je dirais,

  • Speaker #1

    mon rituel, c'est de blablater.

  • Speaker #0

    Fait que le temps, pour moi, ça fait partie de maintenant, quand je veux faire des changements, quand je veux installer des nouvelles choses, le temps. Que ce soit perso, que ce soit business. Tu sais, des fois, je veux faire des petits changements. Si on veut changer un petit peu, il faut y aller vraiment doucement et lentement. Ben tiens, je vais me flatter. Je suis fière de moi. Je me suis donné le temps, je me suis donné aussi... Ça, ça va avoir l'air bizarre, mais le temps dans un cadre de... Ah, je ne sais pas. Est-ce que c'est pas vrai ? Ben, on n'est pas bien quand on est là. Non. Est-ce que c'est bien ?

  • Speaker #1

    Non.

  • Speaker #0

    Moi, je veux sortir de cette camp-là le plus rapidement possible.

  • Speaker #1

    Oui, oui, non. Moi aussi, j'ai été dans une période, je ne sais pas. Ah non, un petit peu. J'ai été dans une période, je ne sais pas. Et là, ça devient de plus en plus clair. Puis, je commence à être mieux, là. Tu sais, on s'entend parce que ce n'est pas le fun d'être dans je ne sais pas. Surtout, en tout cas, je vais parler pour moi qui est un peu anxieuse puis qui est un peu insécure. Ça, ça nous insécurise, là, le changement et tout ça, là. Tu sais, c'est insécurisant quand même.

  • Speaker #0

    Oui, c'est vraiment une case, j'appelle, un tiroir qui est super... En coésant, c'est le mot de... Qu'est-ce qui va se passer ? Je sais pas ! Ah mais là, faut que je m'en aille, faut que je sorte, faut que je fasse un choix. C'est là, là, faut que je dessine. Mais cette fois-ci, j'étais juste comme... Mais je le sais pas. Fait que je suis juste pas capable de me répondre. Fait que ça va venir, comme tu disais au début. Et ça finit par venir. Ok. Je lui ai-tu posé cette question-là, comment tu trouves ton équilibre entre évoluer et rester fidèle à toi-même ?

  • Speaker #1

    Je ne pense pas. En fait, l'équilibre, je pense que ça se fait d'elle-même. Justement, en étant fidèle à toi-même, normalement, tu trouves pas mal ton équilibre quand tu es fidèle à toi-même.

  • Speaker #0

    Tu veux me définir fidèle à toi-même, qu'est-ce que c'est pour toi ?

  • Speaker #1

    T'assumer dans ton entièreté. Avec, même si tu as des défauts, des cas, peu importe, c'est ce que t'es. Tu sais, comme toi, bon, t'es hypersensible comme moi, tu sais, je suis hypersensible. Souvent, bon, on s'est dit, on est trop, on est ci, on est ça. Bien, maintenant, je l'accepte, tu sais. Fait que, oui, j'ai un rituel de pleurer aussi.

  • Speaker #0

    Ferme ! Oui, c'est bon ça. Mais... Oui, non, mais c'est bien.

  • Speaker #1

    Je pense que... Plus tu deviens toi-même, parce que je pense pas qu'on devient nous-mêmes instantanément dans la vie. Je pense qu'avec toutes nos blessures, avec tout ce qu'on a, bien des fois on cherche. Mais plus tu deviens toi-même,

  • Speaker #0

    plus tu... On a des masques, hein ? On a des masques, puis avec le temps, je dirais la sagesse, aussi la souffrance, on décide que, ok, celui-là, je l'enlève. Tu sais, je l'enlève, je juge.

  • Speaker #1

    On n'en a pas besoin, c'est ça. Oui. Je pense que...

  • Speaker #0

    Non, c'est ça.

  • Speaker #1

    Pour moi, c'est ça. Je pense que plus tu deviens toi-même, plus tu trouves ton équilibre.

  • Speaker #0

    C'est bien. Moi, pour moi, rester fidèle à moi-même, c'est de mettre de l'avant mes valeurs. C'est quoi mes valeurs ? C'est quoi qui est super important pour moi, mes priorités ? Et j'ai fait ça dernièrement. Ça, ça m'a aidé beaucoup. Donc, la personne qui nous écoute, qui est dans un dilemme de « je ne sais pas ce que je veux » , bien, je t'invite à écrire tes valeurs sur un papier. Tu sais, pour moi, l'authenticité... c'est primordial depuis que je suis jeune. Je ne sais pas d'où ça vient, mais c'est tellement fort. Et puis, l'honnêteté, d'être vraie. Moi, des fois, je suis trop vraie, peut-être. Des fois, je dis les vraies choses à mes amis. Ils me posent une question. Je ne vais pas mettre de la crème bien épaisse. Je ne suis pas comme ça.

  • Speaker #1

    Moi, je crème un peu des fois.

  • Speaker #0

    T'es quoi ?

  • Speaker #1

    Moi, je crème un peu des fois.

  • Speaker #0

    Ben, là, avec le temps, les années, j'essaie d'être... Bon, je crèmerai pas, mais... Je vais y aller, mais plus douce peut-être, plus ou moins... Mais là, tu sais bien que... Moi, je dis,

  • Speaker #1

    et ça je le répète souvent, mais tout se dit.

  • Speaker #0

    Tout se dit.

  • Speaker #1

    Quand c'est dit avec amour et douceur, tout se dit. Pour moi, je le dis maintenant, je nomme plus de choses. Parce que c'est important ça, c'est de devenir aussi, comme tu dis, fidèle à toi.

  • Speaker #0

    Oui, puis tu sais, des fois, je suis étonnée de voir que des gens je parle avec... Je leur demande de me nommer leurs valeurs, ils ne sont pas capables. C'est mêlé là, ils ne savent pas trop. Moi, je connais mes valeurs. Pour moi, c'est super important. Plein de choses dans ma vie, mais j'en ai des qui sont là depuis des années qui n'ont jamais changé. C'est sûr, l'honnêteté, l'authenticité, ça fait partie. Mais j'ai ajouté dernièrement le respect de moi-même. C'est très, très... parce que je ne peux pas respecter quelqu'un. C'est impossible pour moi que tu aies un beau respect pour une personne si tu n'es pas capable de respecter tes limites. Est-ce que tu... comment est-ce que tu... tu sais, oui, tantôt tu disais on n'est pas parfaites, c'est vrai, moi je connais mes faiblesses, mais ils font partie de moi, fait que je les respecte maintenant dans le sens que je ne me tape plus sur la tête, là. J'ai dit un mot trop fort, ben, ouais, ça m'arrête. Mais je suis capable de m'excuser.

  • Speaker #1

    On peut s'excuser. Écoute, désolée.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça. Mais c'est super important. Je pense que c'est ça qui fait qu'on reste fidèle à soi. Donc, si tu ne sais pas quelles sont tes valeurs, tes critères de vie, l'équilibre, l'harmonie n'est pas là. Elle ne peut pas. Mais ça, c'est super important. tu es dans cette période-là, c'est une bonne question pour toi. Dans le fond, et moi, qu'est-ce que cette période de transformation t'apprend sur toi-même ? Moi,

  • Speaker #1

    je suis dans une période de transformation personnelle et professionnelle. Alors, ce que ça m'apprend, c'est qu'à chaque fois, je suis quand même étonnée d'être aussi forte que je le suis. Ça, je me le dis. Oui, la force dans la douceur.

  • Speaker #0

    Moi, ça m'a toujours influencé. Puis, bien, ça revient à connaître aussi ses valeurs. Je veux dire, dans ta transition, si tu sais tes valeurs, tu vas rester solide. Puis tu vas apprendre. Moi, j'aime ça. Je trouve ça beau que tu dises que... Tu sais, on est surpris des fois de voir comment on a une force en nous qui est vraiment, vraiment éteinte par le passé ou par des... Parce que, tu sais, bon, il n'y a pas personne, même Steve Jobs. qui a parti s'accompagner, qu'il y a eu des échecs. On en a tous. Et est-ce que c'est vraiment un échec ? Moi, j'appelle ça...

  • Speaker #1

    Moi,

  • Speaker #0

    je pense que c'est des apprentissages. Oui, des apprentissages.

  • Speaker #1

    Des leçons, des apprentissages.

  • Speaker #0

    Exactement.

  • Speaker #1

    Je pense que tout ce qui nous arrive, comme on disait, que ce soit par rapport au travail, relation, peu importe, tout ce qui arrive devait arriver pour nous apprendre des choses.

  • Speaker #0

    Puis, c'est ça. Tantôt, tu as dit, je suis en transformation dans ma vie professionnelle et personnelle. Puis, honnêtement, Steph, moi, je pense que quand il y a une transition, ça se fait automatiquement les deux. Parce que ça vient travailler, le professionnel vient travailler le personnel et le personnel vient travailler le professionnel. Donc, je pense qu'on ne peut pas se dissocier. En tout cas, pas moi. pas capable.

  • Speaker #1

    Mais probablement que ça vient d'emblée parce que peu importe que ça soit un ou l'autre, comme on disait, peu importe que ça soit le personnel qui a amené qu'un changement dans le professionnel ou l'inverse, je pense que ça vient ensemble parce que, bon, quand t'es dans quelque chose où ça va pas nécessairement, où t'es moins bien, où c'est plus difficile, où ça demande de l'énergie, en fait, je pense que t'as moins de temps pour un ou pour l'autre.

  • Speaker #0

    Exact.

  • Speaker #1

    Quand tu retrouves ton équilibre, quand tout se place et tout s'aligne.

  • Speaker #0

    C'est un bon point parce que celles qui me suivent sur le podcast, vous savez, j'en ai parlé, j'ai eu des grandes douleurs au plan chez Pelvien. Là, ça va beaucoup mieux, mais il reste que quand j'ai débarqué de l'avion, j'ai senti pas longtemps après une petite douleur plus intense que ce que j'avais. Là, c'est vrai que j'étais 8h30 d'un avion, assise. Je me suis levé deux fois, ça n'aide pas. Mais au retour, je me suis dit, qu'est-ce qui fait que là, tu as un peu plus de douleur ? J'ai pu faire le lien. C'est le stress que je vis, que des fois, je ne suis même pas consciente. Mais le stress de, il faut que mon podcast soit en ligne à telle date, à telle heure, mon infolette est en tort. Ça, ça crée des stress. Puis là, ben... Je me suis dit, ok, ça, j'aime pas ça. C'est pas bon pour moi. Donc, tu sais, je retravaille ma façon de faire mes choses pour justement, parce que oui, c'est un facteur. Puis là, je peux plus le négliger. Je l'ai clairement vu que mon mari, ça fait longtemps qu'il me dit, ça te stresse tout ce que t'as à faire. T'en as peut-être trop. Fait que là, je suis en train de réduire un peu, justement, en faisant ces changements-là. Genre là, je fais deux podcasts par semaine, mais probablement ça ne sera plus comme ça. Ça va être les petites bouchées, je ne sais pas ce que je vais en faire avec, mais ça ne sera pas probablement dans la saison 8. Parce que c'est exigeant. Puis je me dis, comment je peux rendre ça plus profitable, autant pour moi que les gens qui m'écoutent. C'est des petits trucs comme ça qui fait que j'apprends sur moi, j'apprends et je le place. Bon, j'ai la fibromyalgie, fait que toutes ces choses-là m'affectent. Moi, il n'y a rien qui ne touche pas mon corps.

  • Speaker #1

    Même pas atteint de fibro, ça peut toucher notre corps. Exact. Imagine, tout ce que tu vis, comme tu dis, le stress que tu ne te rends pas compte, le stress inconscient, tout ça fait que...

  • Speaker #0

    Oui, c'est un peu fou. Écoute, je trouve qu'on dit ça quand tu vas en avion. Il y a un décollage horaire. Donc, je suis un peu tannée. Ça fait longtemps que je suis arrivée. Ça fait plus d'une semaine et demie. Ça va faire quasiment deux semaines lundi. Ça va faire deux semaines lundi. Là, on est à l'heure de... J'ai encore là-dedans. Hier, j'ai fait une recherche. Eh bien oui, quand tu as la fibromyalgie, ça peut prendre jusqu'à trois semaines.

  • Speaker #1

    C'est ça, c'est plus long.

  • Speaker #0

    Au lieu de quelques jours. On peut même avoir une grosse augmentation de douleur. Ça explique aussi un petit peu ma douleur, pourquoi elle a... Donc, c'est ça. C'est le cadeau qui vient avec la fibre. Attends un petit peu. C'est la dernière question. Si quelqu'un sent qu'un changement s'impose, mais a peur, ce serait quoi ton conseil ? Fonce. Ah, j'aime ça. Short and sweet. Fonce.

  • Speaker #1

    Non, mais fonce parce que... Oui, ça fait peur. Oui, c'est déstabilisant, c'est insécurisant. Mais au bout du compte, je te garantis que c'est pour le mieux.

  • Speaker #0

    Oui, puis je suis d'accord avec toi. Je te dirais, fais-toi confiance à ton intuition aussi. Ça, c'est quelque chose que j'ai développé beaucoup plus, d'apprendre à... Tu sais, mes intestins me le disent, moi, physiquement. Oui, tu as tout compris ce que ça faisait. Physiquement, si je refuse de voir quelque chose, j'ai soit une constipation, soit la diarrhée. Plus souvent qu'autrement, ça se promène là-dedans. mais C'est hallucinant. Je suis très d'accord avec ta façon de le voir. Fonce, fais-toi confiance. Et puis la vie, comme tu as dit tantôt, va fermer une porte, mais il va s'en ouvrir des belles portes aussi. Puis si tu la laisses fermer, ces belles opportunités-là, elles passent tout d'ouvert.

  • Speaker #1

    Puis des fois, ce n'est pas tout de suite, mais tu vas le voir, il va y avoir des choses, ça va être mieux.

  • Speaker #0

    Moi, j'aime ça que tu rajoutes.

  • Speaker #1

    Ça ne peut pas être instantané tout le temps, mais c'est sûr que ça va être mieux.

  • Speaker #0

    Oui, puis je te dirais, dans ce moment-là, où est-ce que c'est pas tout de suite, c'est parfois difficile, ça peut être difficile psychologiquement, émotionnel, même au niveau financier, mais tiens bon, tiens bon, tu sais, ça va venir, ça s'en vient, tu sais, c'est là. Fait que c'est pas toujours facile, là, de faire des changements.

  • Speaker #1

    Puis faire confiance à la vie.

  • Speaker #0

    Oui, puis je finirais en disant pour une personne comme moi qui vit la douleur chronique. Puis bon, et d'autres choses, tu sais, je vois aussi que la stabilité, de savoir où je m'en vais, ça m'aide à gérer mes maladies, mes affaires. Fait que là, je me déstabilise. Pour faire autrement, il faut que je sois très vigilante. C'est un conseil que je lance là de même. Même pas un conseil, mais ce que je vis plutôt, c'est ce que je vis. Quand on a la fibro ou la douleur chronique, on a de la misère à faire des changements. Parce que quand c'est stable, normalement, on va stabiliser nos douleurs. Mais ça ne veut pas dire parce qu'on fait des changements que ça va nécessairement monter. En tout cas, moi, je le vois présentement, je vais tranquillement. Je me donne le temps de faire les choix et d'y aller.

  • Speaker #1

    Mais c'est correct de prendre le temps. Moi aussi, je suis quelqu'un d'hypersensible. Moi, tout changement me heurte. J'en pleure un coup. C'est des montagnes russes, mais c'est correct. Il faut l'accepter aussi.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça. C'est l'accueil de tout ça.

  • Speaker #1

    Exact, l'accueil.

  • Speaker #0

    Finalement, on avait quand même pas mal de choses à dire.

  • Speaker #1

    On a toujours plein de choses à dire. On dérange un peu parfois, mais c'est OK. Ben,

  • Speaker #0

    je trouve pas. Ça se tient tout. Non, il y a un fil conducteur. Les changements, c'est pas évident. Mais je pense que, en tout cas, perso, moi, quand ça change plus, je me dis que je grandis plus. Il y a de quoi qui est... c'est stagnant. T'sais, ta fleur qui a grandi plus, a fleuri plus, ben qu'est-ce qu'elle fait ? Elle meurt. Ouais.

  • Speaker #1

    Mais on a le droit d'aller bien, par exemple. On a le droit que ça soit stable, dans le sens que ça soit... En tout cas, je cherche mes mots, mais...

  • Speaker #0

    Non, je comprends.

  • Speaker #1

    On a le droit que ça soit stable, mais ça continue toujours de grandir à travers cette stabilité-là, en fait.

  • Speaker #0

    C'est un très bon point. C'est que, oui, il y a des moments dans ta vie que tu veux que ça soit stable. Oui. Parce que là, t'es fatigué de les hauts et les bas, fait que tu cherches la stabilité, pis ça, c'est bien. Mais, après ça... Il vient un petit bourgeon. J'ai le goût d'aller un petit peu plus loin. Parce que quand tu es stagnant, à un moment donné, tu ne grandis plus. Non,

  • Speaker #1

    il faut qu'il y ait...

  • Speaker #0

    Tu ne croises plus, je le dis comme ça. Exact. On est en belle croissance, moi et toi. Donc, félicitations pour nous. Vous suivez Stéphanie sur sa page. Comment elle s'appelle, ta page Facebook ?

  • Speaker #1

    Naturellement Rebelle.

  • Speaker #0

    Donc, elle est naturelle. pâtes, même école que moi. Donc, elle va avoir des belles nouveautés. Je vous invite à aller la suivre. Puis de mon côté, il va y avoir plein de choses. Je vais te laisser les partager quand tu seras prêt. De mon côté, si tu es abonné à l'infolette, je t'invite de l'ouvrir. Tu as de l'information sur ce qui s'en vient dans pas grand temps.

  • Speaker #1

    Des belles choses.

  • Speaker #0

    Oui, et il y a aussi le sommet. Si tu n'es pas inscrit, je vais mettre le lien. Ça s'en vient aussi. C'est à la fin du mois. Et cette année, ça va être Deux jours. Ouais, j'ai coupé une troisième journée parce que pour moi, c'était extrêmement lourd. Et pour les gens aussi, parce que j'ai la fibo. Je vous comprends. Donc, on va garder ça plus simple cette année. On va voir ce que ça va faire. Des belles invitées, entre autres Stéphanie, va être là. Hey Stéphanie, j'aimerais ça si tu peux juste nous partager une petite affaire. Ça va être quoi ton thématique ?

  • Speaker #1

    Les cinq blessures émotionnelles. de les bonbons. On va les effleurer, parce qu'on s'entend qu'on a comme 40 minutes, 1 heure.

  • Speaker #0

    45 minutes, puis 15 minutes de questions.

  • Speaker #1

    On va effleurer, mais ça va être super intéressant. On va jaser de ça, moi et Anne.

  • Speaker #0

    Moi, je vais plus poser les questions. Elle va plus me poser des questions. Oui, c'est sûr. Et puis, il y en a d'autres. On est une belle petite gang. Ça va être super le fun. Et cette année, je pense que... Vous voulez pas manquer ça. Comme l'année passée, c'était tellement bon. Ça fait du bien. Et la version gratuite, c'est quand vous êtes en direct. Et il va y avoir aussi des tirages. Donc, je t'invite à être là. Ça va prendre ta caméra ouverte, par exemple, et que tu sois là en virtuel. C'est ça. Parce que, il y a des belles choses. Alors, sur ce, je vous dis merci d'avoir écouté ou de regarder sur YouTube. Puis, on se dit à la semaine prochaine. Merci. Bye.

  • Speaker #1

    Bye.

Chapters

  • Introduction et retrouvailles

    00:01

  • Réflexions sur les vacances et changements personnels

    00:35

  • Difficulté de lâcher prise et de changement

    02:05

  • Comment savoir quand un changement s'impose ?

    04:12

  • Difficulté de laisser aller ce qu'on aime

    12:04

  • Différencier abandon et amour de soi

    16:41

  • Conseils pour accueillir le changement

    37:10

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