- Speaker #0
Flamme des années 80,
- Speaker #1
le podcast qui allume la femme.
- Speaker #0
Bonjour, alors bienvenue dans l'âme des flammes, une nouvelle chronique avec Emma Nicolas. Je suis très heureuse de te recevoir à nouveau. Bonjour Emma, alors comment vas-tu ?
- Speaker #1
Je vais bien, moi aussi heureuse de te retrouver et de vous retrouver tous pour ce nouveau mois de novembre.
- Speaker #0
Alors en plus le mois de novembre, tout le monde le sait parce que je le dis dans toutes les émissions, je ne l'aime pas. Je suis désolée.
- Speaker #1
C'est mon mois anniversaire !
- Speaker #0
« Je suis désolée pour ton mois d'anniversaire, mais il fait froid, il pleut, il fait nuit. Genre, moi, je suis une fille du soleil, ça ne va pas du tout. » Donc, pour vous aider dans ce moment où, justement, c'est une émission pour moi-même, on a décidé de faire une émission avec Emma sur le lâcher-prise et le détachement. Vous voyez ?
- Speaker #1
Oui, l'idée, c'était… On avait en fait envie de… de s'adresser aux personnes et en même temps à tout le monde, mais plus particulièrement à toutes celles et tous ceux qui, comme nous, comme moi en tout cas, mettons beaucoup d'énergie à travailler sur nous, à vivre en conscience, à mettre au travail des choses. Et puis, des fois, on se retrouve à des moments de vie, on en est là, mais je ne comprends pas en fait, je n'arrête pas de travailler sur moi, d'aller dénicher les croyances limitantes, d'écouter les synchronicités et en fait, il n'y a rien qui marche, je ne comprends pas. Et cette chronique s'adresse particulièrement à ceux et celles qui se reconnaissent dans ces paroles et aussi à tous les autres qui peut-être se retrouvent des fois là-dedans.
- Speaker #0
De toute façon, je pense que la vie, c'est des périodes. Il y a des périodes où on va bien, entre guillemets, et où tout ce travail qu'on a fait, où toutes ces prises de conscience sont fulgurantes et c'est génial. Et puis, il y a des moments où c'est par palier. On a tous eu ces moments où on se dit « mais pourquoi j'en suis encore là ? Mais comment ça se fait ? » Et je revis encore cette expérience. et du coup, on essaie de... On va filtrer un peu le cerveau alors qu'en fait, on va essayer de vous donner des conseils, des tips ou au moins de discuter un peu philosophiquement sur ces sujets. On espère que ça va vous faire du bien.
- Speaker #1
Oui. Alors déjà, une première chose que j'aimerais bien dire, c'est que tout travail personnel, peu importe que ce soit avec un psy, un thérapeute, dans le corps, sur la psyché, dans l'âme, c'est par étapes. Ça ne se fait jamais en une fois. Je prends souvent l'image des pelures d'oignon. C'est on va aller travailler sur un thème et on va aller guérir ou comprendre. Le terme guérir, je trouve qu'il n'est pas complètement approprié, mais plutôt peut-être comprendre, lâcher certaines choses. Et on se dit, ouais, génial, super, ça y est, j'ai travaillé là-dessus. La plupart du temps, non, parce que certains schémas sont tellement ancrés en nous, parce que la programmation s'est faite dans l'enfance, voire même pendant la vie fétale. qu'on ne peut pas résoudre certains schémas, certaines croyances imitantes en une fois. C'est vraiment un travail qui se fait étape par étape. Et donc parfois, ça peut démoraliser les gens d'entendre ça, en disant « comment ça ? Mais en fait, c'est toute une vie ! » Oui, certes, mais c'est tellement génial aussi de voir qu'à chaque étape, on va mieux. Donc l'idée, c'est de ne pas attendre qu'on ait tout guéri pour être dans la joie, le bonheur, dans le bien-être. Mais c'est déjà de se réjouir à chaque étape que l'on traverse.
- Speaker #0
Et ça, c'est vachement important de mettre de la joie. Moi, c'est mon leitmotiv, mettre de la joie tout le temps, parce que sinon, je trouve que la vie est trop triste. Mais du coup, j'aimerais bien qu'on discute un peu sur... En fait, la nature humaine, j'ai l'impression, on a besoin de contrôle. Parce que là, le thème, c'est détachement, lâcher prise. Forcément, ça veut dire qu'on a besoin de contrôle. Sinon, le lâcher prise serait quelque chose de très facile pour nous. Sauf que pourquoi alors on a... tant de mal justement à lâcher la prise, à lâcher prise. Et pourquoi on a du mal à lâcher prise ? Qu'est-ce que ça veut dire en fait ? Pourquoi on veut maîtriser ? En fait, on veut même maîtriser d'aller bien. On veut tout maîtriser en fait.
- Speaker #1
Oui, tout à fait. Ce qui se passe très souvent, on a une croyance qui est que c'est grâce à l'extérieur que ça va bien ou c'est à cause de l'extérieur qu'on va mal. Donc, quand on est dans le contrôle, on essaie de contrôler notre environnement. ou les gens qui nous entourent, ou la manière dont les événements vont se passer. Et c'est là l'erreur. Et c'est justement l'intérêt, c'est que quand on se rend compte qu'on essaie de contrôler l'extérieur plutôt que ce qui se passe en nous, c'est là qu'on lâche prise. Donc le lâcher prise correspond à ne plus attendre de voir que c'est l'extérieur qui va bouger, en tout cas par notre contrôle, mais c'est vraiment à l'intérieur de nous. que l'on peut aller modifier des croyances ou justement croire que c'est aller changer une croyance limitante ou des choses comme ça. Mais on peut continuer en fait sur le fait de contrôler. Quand on reprend cette phrase, quand on dit, voilà, si on met beaucoup d'énergie à travailler sur soi, c'est souvent que l'on veut contrôler la manière dont on va aller mieux.
- Speaker #0
Ça, c'est hyper intéressant parce que même dans le fait de travailler sur soi, on veut contrôler. Et puis, on veut aller bien, on veut contrôler. On est aussi dans une société où... c'est pas très valorisant d'être triste, mal et déprimé. Il faut tout le temps être joyeux, bien, de bonne humeur, mais souvent c'est un peu fake, parce que la vie, comme on l'a dit tout à l'heure, c'est pas tous les jours la fête, c'est pas tous les jours le drame. Mais donc il faut aussi accepter ces moments où on... Moi ça me fait penser dans le confinement, j'ai vachement vu ça quand on était confinés, donc on avait exactement les mêmes journées, surtout que moi en plus je travaillais pas, vu en tant qu'actrice, je travaillais pas pendant le confinement. Donc je n'avais strictement rien à faire à part écrire, mais j'avais du mal. Toutes mes journées étaient les mêmes. Je n'avais aucun truc extérieur. Il y avait des journées où je me réveillais, j'étais en pleine forme. Et des journées où je me réveillais, ça n'allait pas du tout. Je me suis vraiment rendue compte que ça venait beaucoup de moi, tout simplement.
- Speaker #1
Complètement. La nature humaine, être un être humain, c'est être un être émotionnel. Donc, il est normal que d'un jour à l'autre, notre état émotionnel ne soit pas exactement le même. Aurélia. une certaine croyance dans la société que aller bien, c'est être tout le temps neutre, c'est-à-dire être tout le temps dans le même type d'émotion et ne pas avoir de variabilité. Et en fait, c'est faux. Il y a des jours où on peut être vraiment très très bien, très heureux, puis d'autres jours un peu moins bien, et puis d'autres jours un peu triste. En fait, c'est être ça, un être humain, être dans cette variabilité émotionnelle. Et à un moment donné, il y a un paradoxe dans le travail sur soi, dans la prise de conscience, on comprend que ce n'est pas résister. aux émotions que l'on qualifie de négatives, qui va nous faire avancer. Mais c'est plutôt les traverser. Ça veut dire quoi ? En fait, c'est les accueillir. À nouveau, on revient un peu dans notre thématique de la dualité. C'est si on est conscient d'être triste, alors on va d'autant plus être conscient que l'on va être heureux à côté. Donc, c'est important, en fait, justement, de pouvoir ressentir ces différents types d'émotions. Donc, très souvent, le contrôle dont on parle... C'est on ne veut pas être triste, on ne veut pas ressentir la colère, on ne veut pas ressentir la frustration. Et ça, c'est ce qu'on essaie de contrôler. Or le lâcher prise consiste aussi à des fois juste se laisser aller dans la tristesse.
- Speaker #0
Et c'est quoi la différence entre le lâcher prise et le détachement ?
- Speaker #1
Le lâcher prise, c'est l'action. Le détachement, c'est le résultat. Je lâche prise. C'est-à-dire, j'arrête de résister contre cette émotion que je peux ressentir, ou que j'ai peur de ressentir. Et on arrive à un détachement par rapport à une situation. Par rapport, se détacher, c'est ne plus chercher à contrôler comment je vais obtenir ce que je souhaite obtenir. Mais c'est garder confiance dans, je sais qu'à un moment donné, les choses vont aller mieux. Par exemple, je sais qu'à un moment donné, je vais réussir à avoir un amoureux ou une amoureuse. Comment ? Je ne sais pas forcément.
- Speaker #0
C'est hyper intéressant ce que tu dis sur la confiance. Pour moi, vraiment, le détachement, le lâcher prise, c'est la confiance. Comme si on part du principe que la vie n'est pas linéaire. Quand on est en bas, concrètement, on va forcément remonter. C'est-à-dire qu'évidemment, il y a des problèmes de dépression ou des choses comme ça, où des fois, on reste un peu longtemps en bas. Et donc, quand on a vécu ça, moi, ça m'est arrivé dans ma vie il y a longtemps, mais ça m'est arrivé. Du coup, quand on a vécu cette forme aussi de vague qui s'arrête et qui reste un peu trop longtemps en bas, on a toujours une petite angoisse de vraiment jamais remonter, puisque ça fait très peur. C'est comme quand on a failli se noyer, on a peur de l'eau. Donc, il y a un petit peu comme ça aussi qu'il faut prendre aussi en considération. mais même si ça a été un peu long, c'est remonté. Donc, en ayant toujours confiance qu'à un moment donné, ça change, ça remonte. On peut trouver un amoureux, on peut trouver du travail. C'est des moments qui sont assez compliqués.
- Speaker #1
Oui, tout à fait. Très souvent, en effet, quand on résiste à aller voir cette émotion, et donc c'est là que l'on contrôle. On contrôle la manière dont on veut que les choses se passent ou que l'on contrôle la manière dont ça se passe à l'intérieur de nous. En effet, on a très peur. d'être submergé et d'être pris dans ce tambour de machine à laver et que ça n'arrête jamais, ça n'arrête jamais, ça n'arrête jamais. À partir du moment où on sait qu'à un moment donné, ça peut s'arrêter, c'est là qu'on lâche justement cette résistance. Donc c'est vraiment paradoxal, c'est plus on résiste à ressentir une émotion, plus on en a peur. Alors que si on lâche, on va l'avoir et on va se rendre compte que c'est beaucoup moins fort que ce qu'on avait prévu. Et surtout, ça va durer beaucoup moins longtemps si on la traverse. La traverser, c'est vraiment aller la ressentir pleinement et ça fait beaucoup moins peur.
- Speaker #0
C'est marrant cette notion de peur et de confiance.
- Speaker #1
Exactement, c'est vraiment les deux extrémités du même axe. Quand on quitte la peur, on commence à faire confiance.
- Speaker #0
Alors moi, je vais encore plus loin parce que moi, j'ai l'impression qu'il y a vraiment, c'est soit la peur, soit l'amour. Parce que la confiance, c'est aussi une porte vers l'amour, l'amour de soi, l'amour de faire confiance à ce qui va se passer, d'être dans son cœur. Et quand on a cette confiance-là ou cet amour-là, il ne peut pas nous arriver grand-chose quand même, quand on est pleinement là-dedans.
- Speaker #1
Est-ce que l'amour n'est pas quelque part une forme de faire confiance, être dans le résultat ? Et ne pas se poser la question de comment j'y parviens. C'est déjà se mettre dans l'état d'esprit que les choses vont arriver.
- Speaker #0
Oui, alors là, par contre, on parle de la manifestation.
- Speaker #1
Ou en même temps, le contrôle, quelque part. Le contrôle, c'est quoi ? Pour les personnes qui ont besoin de contrôler, si on revient à cela, c'est quoi ? C'est qu'on a besoin de contrôler la manière dont les choses vont se faire. Mais si on comprend que ce n'est pas forcément dans le faire que les choses vont se manifester, mais plutôt dans être. c'est notre mindset, notre état d'esprit qui va énormément être important, eh bien, ça, ça lâche aussi. Ça permet de lâcher, de vouloir contrôler l'extérieur. La manière dont nos enfants vont se comporter, la manière dont notre compagnon ou notre compagne va se comporter, la manière dont notre chef va se comporter. Et on essaie, en fait, de faire comprendre aux autres, mais non, tu as raison, tu as tort. À nouveau, là, on cherche à contrôler. Ou alors... On veut absolument que, je ne sais pas, telle angoisse disparaisse tout de suite. Vous voyez, c'est le tout de suite. Ça, c'est du contrôle. Je veux décider la manière dont je me débarrasse d'une angoisse. Je veux décider de la manière dont je veux trouver un job. OK ? C'est bien contrôler le comment. Or, on peut arriver au même résultat de plein de manières différentes. Et ce qui n'est pas plus intéressant, c'est d'arriver de façon la plus jolie, douce. Mais attention à ne pas penser que lâcher, c'est baisser les bras. C'est absolument pas ça. Lâcher prise, c'est pas baisser les bras. C'est toujours penser qu'on va faire ce qu'il y a à faire, mais sans essayer de changer l'extérieur, mais plutôt de venir à l'intérieur de nous, identifier est-ce qu'il y a une croyance limitante, est-ce que mon état d'esprit est celui qu'il est nécessaire d'avoir, est-ce que je me dis toujours mais de toute façon ça sert à rien, j'y arriverai pas. C'est évident que si ça ne sert à rien, je n'y arriverai pas. Cette petite voix-là, elle va venir empêcher que des choses se mettent en place. Et on va se dire, je préfère contrôler l'extérieur, c'est plus simple.
- Speaker #0
On fera une émission sur les croyances, mais ce que tu racontes, ça me fait aussi penser à une croyance. C'est-à-dire qu'une croyance limitante ou une croyance, c'est-à-dire que si je pense que, par exemple, je ne suis pas faite pour l'amour, et je suis persuadée que je ne suis pas faite pour l'amour, on est sûr que je vais vraiment prouver au monde entier. que je ne suis pas faite pour l'amour. Comme ça, je vais pouvoir dire je ne suis pas faite pour l'amour. Mais j'essaye, parce qu'en plus, on peut essayer. Mais ça ne marche pas. Et ça, quand on est dans des boucles comme ça, en fait, où ça se vérifie, c'est ça qui est hyper dur, c'est que ça se vérifie. C'est là où, en fait, il faut vraiment... Enfin, il faut... C'est important d'aller travailler ça pour lâcher quelque chose d'autre ou pour essayer de faire une nouvelle recette pour voir si on arrive à modifier. Et c'est vrai que c'est... Ce n'est pas non plus simple de se dire à des moments donnés, « Ah bon, je lâche prise. » Plus on se dit « je lâche prise » , moins on a envie de lâcher.
- Speaker #1
Justement, pour quelqu'un qui a l'habitude d'un peu contrôler les choses, d'être beaucoup dans l'action, qui mène sa vie et tout ça, la croyance peut être vraiment, « Mais en fait, tu es en train de me dire que tu veux que je baisse les bras. » Absolument pas. C'est aller exercer ton contrôle à un autre endroit. Pas sur changer l'extérieur, c'est-à-dire essayer de faire en sorte que, je ne sais pas, ton chef commence à voir les choses différemment ou ton amoureux, ton amoureuse commence à voir les choses différemment. Non, c'est faire ce mouvement-là, c'est revenir à l'intérieur. C'est, est-ce que toi, à l'intérieur, tu pourrais faire ce pas de côté pour que, justement, la situation puisse être vécue de façon différente.
- Speaker #0
Et comment dans le corps, on peut le sentir aussi ? Quand on dit comment on peut le sentir dans le corps, à mon avis, c'est propre à chacun. Est-ce qu'il n'y a pas un moment où...
- Speaker #1
Alors, si tu dois parler de moi, quand je sens que je suis en train de contrôler, vouloir contrôler en fait l'extérieur, en posant les jalons, je me dis voilà, il faudrait que ça soit fait A plus B plus C. Et normalement, comme ça, ça arrive. Et en fait, je sens dans mon corps que je suis de plus en plus crispée. Dans mon dos, là vous ne me voyez pas, mais je mets mes poings qui vont aller, j'y vais, j'y vais, ça va marcher. Et en fait, je suis en train de me motiver, certes, ce qui est une bonne chose, mais je veux que ça se passe exactement comme ce que j'ai dans la tête. Et quand je me rends compte de ça, je me pose, ça prend trois secondes, et je me dis, ah mais là j'essaie de contrôler exactement la manière dont ça m'arrangerait en fait que ça se passe. J'aimerais bien que ça se passe comme ça. Ah, et là, dans mon corps, tout lâche. Mes poings se relâchent, mes biceps se relâchent, mon dos se relâche. En fait, dans mon corps, tout se relâche. Ah, ben oui, c'est quand même plus simple. Maintenant, j'ai mis en place telle action, j'ai été voir telle personne, j'ai contacté telle personne. Je me dis, oui, c'est vrai, je pourrais regarder les choses différemment. Dans mon corps, en fait, ça se relâche. et je pense que même En audio, vous devez entendre que ma voix n'est plus la même, mon ton de voix n'est plus le même, ma manière de parler n'est plus la même. Et pour le coup, dans ma psyché, les choses aussi lâchent. Ça, c'est un des, en PNL, c'est un des piliers. Si on dit, il est toujours plus facile de changer soi-même que de changer l'autre. Donc, quand on se rend compte qu'on veut contrôler l'autre, et bien revenir en se disant, ok, c'est moi en fait, je peux changer quelque chose. Qu'est-ce que je peux changer en fait à l'intérieur de moi ?
- Speaker #0
Et surtout, ce qui est assez intéressant, je pense qu'on peut tous faire l'exercice, les choses dans notre vie qui nous sont arrivées ou les belles choses ou les rencontres. Souvent, en général, on ne les a pas contrôlées. Ça va être une rencontre impromptue alors qu'on était en train de chercher. Bien sûr, on est en train de travailler, on n'est pas chez soi à rien faire. Un travail, c'est parce que finalement, on va rencontrer cette personne-là, alors que ce n'était pas forcément ce qu'on voulait faire, mais c'est vers là qu'on va aller. C'est rare qu'on ait tout bien décidé. Surtout en ce moment, j'ai l'impression que dès que je décide quelque chose, on va me donner complètement autre chose. C'est-à-dire qu'il y a aussi ces énergies du moment et maintenant, on doit être très flexible parce que l'univers, il nous amène plein de choses. Et surtout, les plans qu'on avait faits en ce moment, en général, ils ne sont pas comme on voulait. que ce soit pour nous rassurer. Il y a beaucoup de prises de risques, il faut y aller, il ne faut pas avoir peur, il faut rester dans l'amour. Ce n'est pas forcément évident tous les jours, en tout cas pour moi, mais au moins ça m'amuse parce que je le vois faire. Il y a des jours où ça ne m'amuse pas du tout. Ça dure moins longtemps, mais il y a des jours où je me dis que ce n'est pas possible. J'avais prévu, je voulais que ce soit comme ça, j'avais fait ça, je ne fais pas du tout, il faut tout refaire ou alors il faut tout changer. Et après, plus on est ouvert et si on fait confiance, normalement, il y a des cadeaux qui doivent arriver. Moi, je les attends un petit peu encore. Ils sont en cours. Il faut rester dans ce truc un petit peu positif qu'à un moment, ça se transforme, ça change et ne pas rester inactif. Être vraiment dans une position alignée avec un mindset toujours assez ouvert. Et après des actions, quand on est connecté à son cœur et quand on fait ces exercices-là, soit d'écrire le matin, de... de méditer, de marcher, de faire ce qui nous fait du bien, on est plus connecté à son cœur. Et quand on est connecté à son cœur, on peut demander des messages ou des actions à poser et elles arrivent beaucoup plus facilement. Il y a des fulgurances dans notre tête qui vont arriver, alors que si on est tout le temps, comme tu l'as dit, serré les poings en cherchant, en cherchant, en fait, il n'y a que le mental, il n'y a que le mental et on va s'épuiser à faire plein de tâches qui finalement ne seront peut-être pas forcément en adéquation avec notre cœur et avec ce qu'on veut vraiment et ça va être plus compliqué et plus épuisant.
- Speaker #1
En fait, ce qui me vient là, tu vois, c'est arrêter de vouloir forcer. C'est recevoir et savoir regarder autour de soi. Donc c'est bien d'être toujours en connexion avec notre environnement. C'est toujours être en connexion avec notre environnement, mais en même temps aligné avec nous. C'est voir, par exemple, les synchronicités et c'est voir tous ces petits signes de l'extérieur qui nous disent non, mais au lieu de vouloir aller par là, qui est la première idée que tu avais parce que c'est la ligne droite. Non, ben regarde, tu pourrais en fait passer par ce chemin-là, certes c'est un détour, mais en fait tu vas arriver à ton résultat. Donc c'est aussi, ce n'est pas se refermer sur soi, ce n'est pas attendre sans rien faire, non, c'est continuer à être ouvert vers l'extérieur. Mais regardez ce qui est plus simple, certes ça peut prendre un peu plus de temps. Mais ce n'est pas forcément ce que vous aviez en tête en premier. Et c'est peut-être ce chemin-là, au lieu de monter une montagne en direct, faire 1000 mètres de dénivelé comme ça, on sait qu'on ne peut pas. Alors, qu'est-ce qu'on fait ? On va faire des boucles et des boucles et des boucles. On va peut-être mettre une heure ou deux de plus pour arriver en haut. Un, on va y arriver. Deux, on ne sera pas fatigué. Et trois, on sera super content parce qu'on sera arrivé. Alors que si on essaie d'y aller en une fois, peut-être qu'on va se blesser, on va être complètement... fatigué et notre corps nous dira « Non, Bastoc, tu sais, c'est même pas la peine que tu continues par là parce que non, c'est pas ta voix. » Donc justement, c'est de savoir regarder tout ce qui nous entoure et choisir les chemins, les façons de faire qui sont plus douces. Donc ce serait presque arrêter de vouloir forcer pour aller plutôt vers la douceur. Il y a un mot, c'est « smooth » en anglais, je n'arrive pas très bien à le définir. C'est douceur, mais en même temps, c'est facilité. C'est aller vers ce qui est plus facile. Et pour le coup, là, on saute sur une autre notion qui est une croyance aussi, qui est très ancrée. C'est comme si tout ce que l'on force ou on met beaucoup d'efforts a plus de valeur.
- Speaker #0
Ça, on est beaucoup, beaucoup de femmes aussi à l'avoir, surtout parce que j'ai l'impression qu'on nous a tellement dit ça depuis qu'on est petit.
- Speaker #1
Oui, complètement. Et donc, souvent, quand on est dans ce fameux contrôle, l'essence, le moteur, c'est ça a de la valeur parce que j'y mets des efforts. Pas tout le temps, pas tout le temps. Ça ne fera pas de nous quelqu'un de moins valeureux si on prend une solution qui est un peu plus douce et un peu plus « facile » . Ça ne fera pas de nous quelqu'un de moins successful si ça prend un peu plus de temps que ce que l'on avait prévu. C'est en ça que je disais que le résultat est le plus important, pas forcément le comment. Et puis on revient sur cette fameuse phrase, tout est parfait, celle que j'adore, et on vient tout le temps me taquiner là-dessus. Oui, oui, tout est parfait. Mais oui, tout est parfait, en fait. Les choses se déroulent exactement de la manière dont on a besoin de les apprendre. Et je trouve que moi, en tout cas, cette phrase, elle m'aide tellement. Ça me permet de me réunir. Des fois, le matin, je me dis, punaise, mais ça ne passe pas comme je voudrais. Et là, j'arrête, je me dis, mais tu sais, Emma, tout est parfait. Si tu dois passer par ce chemin-là, c'est qu'à cet endroit-là, Tu vas apprendre quelque chose qui va te permettre d'arriver à l'endroit où tu veux arriver. Alors garde confiance. Garde confiance. Garde juste en moteur, en vue, le résultat où tu veux aller.
- Speaker #0
Ah mais c'était trop bien. Ça m'a fait du bien en ce mois de novembre pluvieux. On arrive à la fin déjà. Ça fait déjà 20 minutes qu'on parle du lâcher prise et du détachement. Et c'est vrai que c'était... En tout cas, moi, ça m'a fait plaisir de faire cette émission. C'est important de... De prendre soin de soi et de comprendre aussi que des fois, surtout dans notre société, on a besoin de tenir. On se dit qu'on va y aller et tout. Et on dit lâcher prise, lâcher prise, comme si c'était simple. Et là, je pense qu'on a bien expliqué ce que c'était. Beaucoup de douceur, beaucoup d'amour. Et puis, tout est parfait. Je trouve que c'est la phrase de l'épisode.
- Speaker #1
Ouais, je ne sais pas si tu le sens. Et moi, en tout cas, je suis là, tu vois, vous avoir parlé comme ça 20 minutes. J'ai le corps qui est beaucoup plus relâché. et puis euh c'est Ça fait du bien, en fait, de se réaligner de cette manière, de se rappeler qu'en effet, tout est parfait. Ce qui importe, c'est de poser un objectif, le résultat. Et comment on y arrive ? Eh bien, les choses vont se mettre en place étape par étape. Et c'est accepter la chose.
- Speaker #0
Bon, ben, étape par étape, on va continuer notre petite journée. Et puis moi, je vous dis à la semaine prochaine pour une nouvelle émission. Écoutez la météo, elle est déjà en ligne. Et on se retrouve le mois prochain avec de nouvelles aventures. On ne sait pas encore. Ah oui ! Et puis le 27 novembre, c'est à ça qu'on peut le dire, on fait une réunion d'information à Paris. On va parler de nos stages que l'on propose. Moi, je propose un stage juste pour les actrices et les acteurs sur le coaching de lettres et du jeu. Vous pouvez aller regarder sur mon site, il y a plusieurs informations là-dessus. Et avec Emma Nicolas, on propose un stage. stage au mois de mars sur les constellations familiales et la libération émotionnelle.
- Speaker #1
Oui, et puis à côté de ça, moi j'organise aussi d'autres stages qui sont des retraites de déconnexion et de reconnexion à soi. Et donc il y en a un qui va avoir lieu à Ouessant, l'île d'Ouessant. Vraiment se déconnecter grâce à la nature et se reconnecter à soi, à son moi profond dans l'élément O et l'élément R. Si tout ça vous intéresse, on vous invite à venir nous rejoindre le 27 novembre à Paris. Pardon, 19h. Oui, 19h. Donc, n'hésitez pas à nous contacter, soit Sarah, soit moi, pour vous inscrire.
- Speaker #0
Oui, puis on vous enverra l'adresse et c'est l'occasion de nous rencontrer et puis de rencontrer des gens qui ont déjà fait aussi les stages de coaching de lettres et du jeu et qui ont déjà fait la retraite qu'on a fait sur les constellations familiales et la libération émotionnelle. Donc, c'est super parce que nous, on parle bien de notre travail. Enfin, on essaye, mais quand c'est des retours d'expérience, c'est peut-être plus sympa de voir, en fait, C'était de... prendre conscience aussi en parlant aux autres si ça résonne, comment ça résonne chez vous et c'est... Voilà, on avait envie de faire ça puis de vous rencontrer en vrai. C'est toujours plus sympa qu'à travers genre un écran ou un micro.
- Speaker #1
Exactement. Alors, au mois prochain.
- Speaker #0
Ouais. Au mois prochain, Emma, et moi, je vous dis à la semaine prochaine. Flamme des années 80.
- Speaker #1
Le podcast qui allume la femme.