undefined cover
undefined cover
La Sexualité des Flammes : Tension sexuelle & désir. cover
La Sexualité des Flammes : Tension sexuelle & désir. cover
Flammes des années 80. Le podcast qui allume la femme.

La Sexualité des Flammes : Tension sexuelle & désir.

La Sexualité des Flammes : Tension sexuelle & désir.

29min |16/11/2025
Play
undefined cover
undefined cover
La Sexualité des Flammes : Tension sexuelle & désir. cover
La Sexualité des Flammes : Tension sexuelle & désir. cover
Flammes des années 80. Le podcast qui allume la femme.

La Sexualité des Flammes : Tension sexuelle & désir.

La Sexualité des Flammes : Tension sexuelle & désir.

29min |16/11/2025
Play

Description

Et si la tension sexuelle n’était pas réservée au début d’une histoire ?
Cette semaine, dans La Sexualité des Flammes, on explore ce mystère qui traverse nos vies : la tension sexuelle. Ce moment suspendu où le corps réagit avant la tête, où le cœur s’accélère, où quelque chose s’éveille sans qu’on sache pourquoi.

Avec Gabrielle, sexologue et thérapeute de couple, on met des mots sur ce phénomène à la fois animal, émotionnel et profondément humain. Parce qu’on parle souvent de désir comme d’une affaire de couple, alors qu’il peut aussi naître d’un regard, d’une rencontre, d’un instant. La tension sexuelle, c’est une vibration du vivant — celle qui nous relie à nous-mêmes, à l’autre, au monde.

Gabrielle explique ce qui se passe dans le corps quand cette tension apparaît : respiration qui s’accélère, chaleur, papillons dans le ventre, regard qui s’aiguise. Autant de signes d’une énergie qui circule. Mais cette tension peut aussi effrayer : quand elle réveille d’anciennes blessures ou brouille la frontière entre attirance, amour et sécurité.

Alors, comment l’accueillir ? Comment la vivre sans la juger ?
C’est tout l’enjeu de cette conversation — à la fois lucide et pleine d’humour.

On parle du rapport au corps, de la confiance en soi, de cette frontière fine entre excitation et peur. On évoque aussi le bien-être féminin : se sentir vivante, oser ressentir, ne plus avoir honte de ce que le corps exprime.

Et pour celles et ceux qui sont en couple, Gabrielle partage trois clés simples :
💫 L’espace – respirer chacun de son côté, laisser du mystère.
🔥 L’admiration – redécouvrir l’autre dans sa lumière.
🌹 La complicité vivante – rire, se surprendre, garder du jeu.

Trois repères pour nourrir la flamme du développement personnel féminin et relationnel : s’aimer, se voir autrement, cultiver le feu sans se brûler.

En filigrane, Gabrielle nous invite à revenir au corps : observer les signaux, retrouver le plaisir du moment présent. Car la tension sexuelle n’est pas qu’une histoire d’attirance : c’est un mouvement de vie, un rappel de notre puissance sensible.

Un échange profond et joyeux, pour toutes celles qui veulent redonner sa place au désir — celui du couple, de la rencontre, ou simplement celui d’être là, pleinement vivante.

📲 Rejoignez-nous sur Instagram pour suivre les coulisses, les inspirations et ne rien manquer des prochains épisodes.

📰 Inscrivez-vous aussi à notre Newsletter  pour recevoir chaque mois une dose de motivation, des pépites exclusives et les actualités du podcast directement dans votre boîte mail.

🎧 Écoutez Flammes des Années 80 sur toutes vos plateformes d’écoute préférées.

🔥 D’une petite flamme peut naître un grand feu… Prête à embraser ta vie avec nous ? Abonne-toi ! 🔥

🎙️ Flammes des Années 80 – Le podcast qui allume la femme.
Chaque semaine, des conversations autour du développement personnel féminin, de la confiance en soi, du bien-être, de la transmission et de l’épanouissement personnel. On y explore l’introspection, les émotions, la résilience, la maternité, l’amour, la psychologie et les témoignages inspirants de femmes et d’hommes audacieux. Un podcast pour femmes, pour révéler sa flamme intérieure, oser être soi et nourrir sa spiritualité féminine.
Flammes des Années 80, pour écouter votre flamme intérieure grandir. 🔥


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour, alors je suis très heureuse pour cette chronique La Sexualité des Flammes. Donc je reçois Gabrielle, qu'on a déjà reçue pas mal cet été pour toutes les chroniques de l'été. Et là, voilà, c'est la première en fait du lancement de La Sexualité des Flammes, voilà. Bonjour Gabrielle, alors comment tu vas ?

  • Speaker #1

    Salut Sarah, je vais très bien. Je suis trop contente encore une fois de m'enregistrer cet épisode avec toi sur un sujet que j'aime beaucoup et sur lequel on me sollicite beaucoup en consultation.

  • Speaker #0

    Alors, quel est ce sujet extraordinaire ? Je fais un petit spoiler. Est-ce que ce ne serait pas la tension sexuelle, par hasard ?

  • Speaker #1

    Si, c'est la tension sexuelle. Enfin, la question qu'on me pose plus largement, c'est comment est-ce qu'on peut faire pour entretenir ou pour ressentir encore, dans un couple long terme, cette tension-là ? Et je trouve que c'est un sujet et une question intéressantes, justement parce qu'il y a une injonction autour de ce sujet. Enfin, une injonction, non, plutôt une croyance, pas une injonction, qui est que cette tension n'existe qu'au début. Et moi, je suis intimement convaincue qu'on peut l'entretenir et la nourrir. Et donc, c'est de ça qu'on va parler aujourd'hui.

  • Speaker #0

    Génial. Alors, est-ce que tu peux me décrire qu'est-ce qu'une tension sexuelle ? Parce que c'est étrange ce mot, genre tension sexuelle. Parce que tension, on pourrait penser que c'est quelque chose qui n'est pas forcément positif. Donc, comment est-ce que tu le décrirais ?

  • Speaker #1

    La tension sexuelle, déjà, c'est quelque chose qu'on va ressentir physiquement. Donc, c'est un peu ce moment où le corps, finalement, va répondre avant même qu'on ait décidé quoi que ce soit. Donc, tu vois, c'est un signal du corps. C'est une activation physiologique. Le cœur s'accélère, la respiration va changer, on va ressentir un peu quelque chose dans le ventre, ce qu'on appelle les papillons, les fameux papillons. Mais il va y aussi y avoir une activation psychique. Et à ce moment-là, on a l'impression, tu sais, je ne sais pas si ça t'es déjà arrivé, mais tu as l'impression que tu es plus fatigué. Tu deviens un espèce de radar, tu es plus attentif, tu es plus réceptif, tu es plus éveillé. tu es plus excité, tu sens qu'il se passe clairement quelque chose dans ton système nerveux en plus. Donc c'est un peu ce mélange entre ce qui se passe dans ton corps, ce qui se passe dans ta tête, qui est clairement identifiable, où tu sais qu'il s'est passé quelque chose avec cette personne. Donc c'est un peu un mélange de curiosité, de désir, d'anticipation, d'inconnu. Notre corps et notre tête nous préparent à quelque chose. Ça, c'est l'attention.

  • Speaker #0

    Ok, et ça, ce que tu décris, naïvement, j'ai l'impression que c'est quelqu'un qu'on ne connaît pas, qu'on rencontre comme ça par hasard, et qu'il faut en sorte qu'à un moment, on ne sait même pas si la personne est bien pour nous ou pas, mais on est un peu comme un animal. Moi, c'est ce que j'entends, mais peut-être pas. C'est peut-être aussi tous les jours, dans le quotidien, on peut ramener ça. C'est le sujet de l'émission.

  • Speaker #1

    En fait, c'est quelque chose que plus communément, je pense qu'on a tous et toutes ressenti en début de relation. Donc quand on rencontre une personne et qu'on sent qu'il se passe quelque chose et du coup on est un peu dans cette excitation, cette attente, cet imaginaire où tout nous stimule. Mais je pense que c'est aussi quelque chose que l'on peut entretenir et ressentir dans un couple long terme si on a les bons outils et la bonne manière de regarder l'autre et de re-ressentir l'autre sans prendre les choses pour acquis. Donc c'est un peu un entraînement, entre guillemets, pour le ressentir à long terme. Mais c'est quelque chose qu'on ressent naturellement, en général, en début de relation. Ou à certaines étapes de relation, tu vois, quand on vit des choses importantes, des moments importants, voilà.

  • Speaker #0

    Et est-ce que tu penses que si c'est quelque chose qu'on n'a pas en début de relation, ce n'est pas une relation qui pourrait fonctionner, par exemple ?

  • Speaker #1

    En fait, tout dépend de ce que tu mets dans la tension. Tout dépend de ce que tu vas mettre dans la tension. Tu vois, il y a des personnes qui vont dire, nous, et ça m'arrive souvent en consultation, j'ai des personnes qui vont dire, ben... Nous, on n'a jamais eu vraiment, entre guillemets, cette partie lune de miel, tension forte au début de notre relation dans la sexualité. Et donc, du coup, on ne l'a jamais eu. Et il y a un peu cette attente, c'est-à-dire qu'il y a un peu cette attente de ressentir cette tension-là. En début de relation, il faut toujours l'avoir. On ne ressent pas forcément ça. Et d'ailleurs, peut-être que chaque personne va le ressentir un peu différemment. Tu vois, il y a des personnes qui vont... Comme ça vient de ton système nerveux, et qu'on est tous et toutes différents, il y a des personnes qui sont plus sensibles, il y a des personnes qui vont être plus alertes, il y a des personnes qui, quand on vient piquer leur curiosité, qui vont tout de suite être très activées par ça. Il y a d'autres personnes qui sont plus calmes, et qui en fait, même quand leur système nerveux est activé, parce que c'est clairement le système nerveux sympathique qui est activé quand on est dans cette tension. Le système sympathique, pour rappel, c'est le système qui s'active quand on est dans le bonheur, dans le plaisir, détendu. Il y a un spectre de ressenti, tu vois, dans tout ça. Et il y a des personnes qui ressentent les choses beaucoup plus calmement. Il y a des personnes pour qui ça va être un bouton de champagne. Ça dépend vraiment. C'est très personnel, cette manière de ressentir le désir. Et l'attention, pardon, mais cette croyance. C'est un peu comme l'orgasme. J'ai plein de personnes qui arrivent en consultation et qui me disent « Je crois que je n'ai jamais eu d'orgasme. » Je leur dis « Mais pour vous, c'est quoi déjà l'orgasme ? » Elles me disent « J'ai l'impression que ça doit être… On ne sent plus son corps, on perd un peu pied, on a des frissons dans tout le corps. » On est très vocal. Tu vois, il y a un peu ces croyances-là, alors que non, en fait, ça peut être complètement différent pour quelqu'un. L'attention, c'est pareil. On peut le vivre de manière très intense, très forte. Et il y a d'autres personnes qui vont le vivre de manière plus posée, où ils sentent qu'il y a une connexion, ils sentent qu'il y a quelque chose, mais ça ne va pas forcément les activer à fond, dans leur cœur, dans leur tête et dans leur corps.

  • Speaker #0

    Est-ce que tu penses que ça a un rapport aussi avec comment est-ce qu'on est dans notre vie ? Est-ce que, par exemple, si on est quelqu'un de très posé l'attention sexuelle pourrait être très forte. Ça, on ne sait pas, en fait.

  • Speaker #1

    Ben ouais, complètement. Je pense que ça a complètement à voir avec notre personnalité, notre manière de vivre les choses. Tu vois, par exemple, l'attention sexuelle telle qu'on peut la ressentir, ou en tout cas, si je dois l'apparence, si je dois la transformer en pensée ou en symptômes physiques, en général, ce qu'on dit, c'est papillon dans le ventre. Mais ça peut aussi être les joues qui rosissent. Ça peut être un sentiment de chaleur, ça peut être dans la tête, ça peut être des pensées très rapides, ça peut être une attention plus accrue à l'autre, ça peut être une impression un peu d'être hors du temps, de ne plus savoir le jour, la nuit, je suis fatiguée, je ne suis pas fatiguée, ça peut être une impulsion. Donc en fait, tu vois, en fonction de chaque personne, comment elle est, même cette tension, pour certaines personnes, elle peut être vécue pleinement, et pour d'autres, elle peut être un peu étouffée. Ça peut faire peur aussi de ressentir ça. Donc, tout dépend. En fait, tout dépend de la personne. C'est ça aussi qui est intéressant.

  • Speaker #0

    Oui, parce que ça peut faire peur. Et même les gens, certaines personnes peuvent ressentir ça. Au contraire, ils ont envie de partir des fois plutôt que de rester parce que c'est trop fort. Ou alors tu te dis, non, non, je ne vais pas. Tu t'en vas parce que tu te demandes. Ça, c'est une vraie question que j'ai à te poser. Souvent, je l'ai déjà dit dans des émissions. par exemple ces papillons dans le ventre, je ne sais pas si c'est avec toi ou avec quelqu'un d'autre, que c'est pas forcément quelque chose de positif. C'est comme si ça accélérait quelque chose en disant « Ah, il faut que je me méfie aussi de la personne. » Enfin, tu vois, il y a aussi tous ces warnings qui peuvent rentrer en compte. Quand on ressent beaucoup de choses, ça peut être normal aussi de se dire « Je vais partir faire un tour et puis je reviendrai peut-être plus tard parce que c'est un peu fort. »

  • Speaker #1

    Oui, complètement. Complètement, en fait, si tu veux, cette tension qu'on peut ressentir, cette tension sexuelle ou amoureuse ou relationnelle, enfin, peu importe en fait d'où ça vient. C'est pas bon ou mauvais. C'est pas quelque chose qui est bon ou qui est mauvais. Ça va vraiment dépendre du contexte et surtout de ce que ça active chez une personne. Tu vois, je dirais que la tension, oui, effectivement, elle peut faire peur parce que sentir un cœur qui bat, sentir soudainement le fait d'être envahi par ses émotions, par ses sentiments, etc. Effectivement, ça peut faire flipper. Mais ce que je veux dire, c'est que la tension, quoi qu'il arrive, elle est positive quand elle crée... du lien, du jeu, de la curiosité, quand elle contribue à une rencontre, quand elle permet un lâcher-prise, une vitalité, ou quand on se sent en sécurité. Et elle est plus ambivalente ou plus difficile à capter quand on sent que nos repères sont un peu brouillés, quand ça peut activer des blessures ou des pensées qui ne nous ont pas forcément mis à l'aise dans d'autres situations. quand ça nous amène à nous oublier ou quand on finit par confondre un peu excitation, amour, tension sexuelle ou est-ce que c'est autre chose ? Comme c'est un peu un mélange d'adrénaline, d'ocytocine, de tout ça, tu ne sais pas trop. Donc c'est bien de se dire « ok, qu'est-ce que ça me fait ressentir tout ça ? C'est positif, c'est négatif ? Je me sens bien, je ne me sens pas bien, c'est quoi ? » C'est bien de s'interroger dans ces moments-là.

  • Speaker #0

    Mais c'est intéressant ce que tu dis sur justement ce qu'on ressent. Est-ce que c'est de l'excitation ? Est-ce que c'est de l'amour ? Et je pense que souvent, c'est peut-être un avis un peu... Mais selon les personnes, et souvent les femmes, entre guillemets, de ce que... C'est pas un truc de féministe, au contraire, vont peut-être l'assimiler plus facilement à de l'amour, alors que l'homme, il arrive plus à différencier les deux dans l'inconscient collectif. Dis-moi si je me trompe, c'est toi l'experte, c'est pas moi. Mais est-ce que dans ta patientèle ou clientèle, t'as des gens où tu vois que c'est un peu différent ?

  • Speaker #1

    Ouais, en fait, je dirais que les femmes vont plus rapidement sécréter une hormone qui s'appelle l'ocytocine. Et l'ocytocine, c'est l'hormone de l'attachement, c'est l'hormone de l'amour. alors que les hommes vont sécréter moins cette hormone-là et vont plus sécréter de l'adrénaline, des endorphines, etc. Nous aussi, on en sécrète. Je dirais que l'ocytocine prend plus de place. C'est pour ça que... Alors, je ne veux pas trop le genrer, mais en tout cas, c'est des choses que je vois en consultation ou même que j'ai pu expérimenter moi aussi. C'est... Imagine que tu passes... Une nuit de sexe incroyable avec quelqu'un. Je pense qu'une femme va dégager tellement d'ocytocine à ce moment-là qu'elle va peut-être avoir un sentiment d'attachement, presque d'attachement, alors que ça peut être quelqu'un qu'elle ne connaît pas, à cette personne avec qui elle vient de passer la nuit, alors que peut-être que c'était purement sexuel et que c'est sans lendemain et qu'il n'y aura pas de suite. Mais en tout cas, il y aura cette sécrétion d'ocytocine qui va être... là et qui va dire ok on a partagé ce moment là et j'ai donné de mon corps et de mon énergie et pour une femme c'est vrai que c'est pas anodin et c'est vrai que cette oxytocine joue pour beaucoup.

  • Speaker #0

    Et est-ce que cette tension sexuelle, parce que souvent on a aussi cette façon de penser que si nous on a une tension sexuelle très forte, la personne d'en face va le ressentir et les deux vont être un petit peu sur la même longueur d'onde tu vois. Est-ce que c'est possible de se retrouver avec une tension sexuelle très forte alors que notre partenaire... ou ne ressemble pas exactement à la même chose ? Ou est-ce que c'est vraiment un truc d'alchimie à ce moment-là où, en fait, pour avoir cette tension sexuelle si forte, la personne en face nous renvoie quelque chose ? C'est presque philosophique comme question. Ou alors très scientifique.

  • Speaker #1

    Je pense qu'il y a les deux types. Je pense qu'il y a les deux types, tu vois. Je pense que tu peux, en fait, à ce moment-là, connecter avec une personne et ressentir, en fait, cette tension et cet élan. finalement, vers l'autre, et tout ce que ton corps et ta tête vont t'envoyer comme signaux à ce moment-là, de « Ok, cette personne te plaît, cette personne a telle odeur. » Enfin, tu vois, ça peut aussi être ultra sensuel, sensoriel. « Cette personne a telle attitude. » « Tiens, cette personne m'envoie tel signal. » Tu vois, c'est tellement nerveux et physique qu'en fait, ça va être un mélange de signal ou qui vont être vécus en fait en miroir. C'est-à-dire que les deux personnes vont, à ce moment-là, se renvoyer un peu quelque chose qui font que Soudainement, il y a cette espèce de flottement entre deux personnes et ça, je pense que c'est ce qu'on appelle l'alchimie. Ou alors, c'est quelque chose qui peut être ressenti de manière unilatérale, tu vois. Ou en fait, les signaux chez une personne vont, toi, te renvoyer à des choses, que ce soit des odeurs, que ce soit une attitude, que ce soit une manière de parler, que ce soit un geste que toi, tu interprètes. Donc je pense que ça peut être unilatéral aussi. C'est pas forcément en miroir, je pense.

  • Speaker #0

    Et depuis que tu parles, tout à l'heure, avec tous ces odeurs, ces choses comme ça, j'ai l'impression qu'on est un peu des animaux aussi dans ces moments-là. Est-ce qu'il y a un côté extrêmement animal qui rentre en compte ? Parce qu'on oublie un peu qu'on est descendant des singes, des animaux, quoi. Est-ce qu'on n'a pas ce côté-là un peu bestial, à ce moment-là, dans l'attention sexuelle ?

  • Speaker #1

    Complètement, complètement. et je pense que c'est quelque chose, tu vois, justement dans la sexualité. ou dans les relations, etc., qu'on a beaucoup de mal à assumer, assumer ce côté, justement, très animal. En fait, la tension qu'il peut y avoir entre deux personnes, encore une fois, qu'elle soit sexuelle ou qu'elle soit autre, elle va activer le système nerveux, donc le système sympathique, des hormones, donc une sécrétion, tu vois, chimique, et des réflexes qu'on peut avoir qui sont très archaïques, qui sont... Je suis attirée par toi, c'est attirer et être attirée. Donc, ce n'est pas forcément de l'amour, ce n'est pas un signe de sécurité, c'est juste un signe que le système nerveux est stimulé. Et donc ça, je pense que finalement, c'est ce côté animal-là. C'est quelque chose qu'on ne contrôle pas.

  • Speaker #0

    Justement, on ne contrôle pas. Donc, comment est-ce qu'on peut lâcher prise ? On a fait une émission avec Emma Nicolas sur l'âme des flammes, sur le lâcher prise et le détachement, sans être forcément détachée. De cette tension sexuelle, parce qu'on rêve tous d'avoir toujours des tensions sexuelles avec nos nouveaux partenaires ou avec notre partenaire, si on a un partenaire depuis longtemps. Mais il y a aussi un truc de lâcher prise, parce qu'on perd un peu le contrôle, en fait, dans un sens. Quand on a ces tensions sexuelles, on ne comprend plus trop ce qui se passe, on a chaud, on commence à rougir alors qu'on ne veut pas du tout rougir. Ça commence à se voir. Enfin, il y a un côté qui est agréable quand on est dans le lâcher prise. Mais un côté qu'on a envie de contrôler. Si on n'est pas que tous les deux et qu'il y a plus de monde autour, tu as envie de disparaître des fois. Tu te dis, mais pourquoi ? Je deviens rouge comme ça ? Qu'est-ce qui se passe ?

  • Speaker #1

    Oui. En fait, ce qui est intéressant quand on ressent cette tension-là... Cette attirance-là, cet attrait-là, c'est que l'attention sexuelle, elle va à l'inverse de tout ce qu'on vit, je pense, en notre vie, la majorité des cas, parce qu'on est ultra-cérébraux, c'est que l'attention sexuelle, elle va mettre le corps au premier plan. C'est que le corps, c'est le corps qui va réagir en premier. Chaleur, rougissement, tremblement, avoir le sentiment d'avoir envie de se rapprocher de quelqu'un, cœur qui bat, etc. C'est le corps qui va réagir en premier. Le mental ne disparaît pas complètement, parce qu'il y a quand même ton système nerveux, mais il passe en arrière-plan. Et donc, si tu veux, c'est pour ça que les gens sont souvent très nostalgiques de ces débuts. C'est qu'en fait, c'est une forme un peu de lâcher prise naturelle. On va ressentir plus qu'on va calculer. C'est-à-dire qu'à ce moment-là, alors qu'en général, tu vois, dans nos vies, on est toujours en train d'intellectualiser. Ok, je fais ça, ok, je dis ça, ok, je peux me permettre tel ou tel geste, ok, je peux demander telle ou telle chose, etc. Et là, on va plus être dans le ressenti corporel. C'est pour ça, tu vois, que moi, il y a une situation que je rencontre souvent en consultation, c'est des femmes qui me disent, mais avec mon partenaire actuel, par exemple, j'ai beaucoup plus de mal à me lâcher dans la sexualité, j'ai beaucoup plus de mal à être, justement, à être plus animale, plus... Ouais, plus ancrée dans ma sexualité de femme, à demander vraiment des choses que je n'aurais pas demandé. J'ai plus de mal à faire ça avec mon partenaire que je connais par cœur et qui je suis en sécurité, que je pourrais le faire avec une personne que je viens de rencontrer et avec qui il se passe quelque chose. Là, je pense que j'aurai plus de facilité. Et je pense que ça vient de là. C'est qu'en fait, notre corps et notre tête gardent en mémoire un peu ces premiers instants où justement, il y a ce lâcher prise. On a plus de mal à avoir après. dans la relation.

  • Speaker #0

    Oui, parce que quand on ne connaît pas trop la personne, du coup, on ne sait même pas trop ce qu'il va y avoir un lendemain. Donc, on est un peu dans un lâcher-prise. On fait un peu confiance dans un sens où on se fait confiance à nos ressentis. Alors que quand on est avec quelqu'un et qu'on a créé une famille, on a un appartement à payer, on a tout ça, on peut se dire, attends, là, j'ai tellement de choses à tenir que s'il peut peut-être voir ce côté de moi, peut-être inconsciemment, peut-être que ça met beaucoup de choses en compte. Alors qu'en fait, pas forcément, je pense. Les gens seraient contents de partager des choses un peu bestiales.

  • Speaker #1

    Oui, exactement. C'est qu'on a du mal, en fait, quand on est en couple avec quelqu'un depuis longtemps, j'ai l'impression qu'on a plus de mal à se détacher du côté très rationnel du quotidien, de la fatigue du quotidien, des choses à gérer, des engagements. Et on va être dans ce côté très rationnel qui va nous empêcher beaucoup plus de se laisser aller, de se laisser porter. C'est pour ça que c'est intéressant, tu vois, dans un couple. de consciemment se dire allez ok tu vois allez vendredi on se lâche on fait quelque chose ensemble et on se lâche enfin tu vois de le décider ensemble je trouve que c'est intéressant de se donner ce rendez-vous là se donner un rendez-vous vas-y viens on se fait une soirée là on pense à rien en fait juste on s'amuse juste on se marre on va danser on ne check pas l'heure à laquelle on rentre enfin tu vois d'avoir des rendez-vous un peu comme ça je trouve ça intéressant t'as d'autres petits tips comme ça pour les couples en fait qui sont ensemble depuis longtemps et qui va essayer de retrouver...

  • Speaker #0

    retrouver cette tension sexuelle qu'ils avaient au début ?

  • Speaker #1

    Oui, bien sûr. Bien sûr. En fait, pour moi, il y a des piliers dans la relation qu'on perd un peu au fur et à mesure que la relation avance. Et c'est dommage. C'est dommage. Et pour moi, ces piliers, le premier, c'est laisser de l'espace à l'autre. C'est-à-dire que souvent, quand on est dans une relation, quand on est amoureux, amoureuse, etc., on a tendance à avoir un peu cette envie de fusion. Cette envie de fusionner avec l'autre, d'être tout le temps avec l'autre, de tout partager, d'être ensemble, de se rassurer. Et en fait, finalement, cette fusion, elle vient desservir un peu le côté désir et tension sexuelle dans le couple. Parce qu'en fait, la réalité, c'est qu'on a besoin d'espace. On a besoin d'espace pour ne pas se fondre dans l'autre. On a besoin d'espace pour garder sa vie, garder ses activités, garder un peu de mystère, tu vois. Et quand je dis ça, je ne veux pas qu'on confonde... On se dit ok il faut mettre de l'insécurité. Non évidemment la sécurité c'est le maître mot d'un couple qui va bien et qui va réussir justement à vivre des choses ensemble. Mais quand je parle de mystère c'est pas ok je te réponds pas pendant trois jours et puis je vois si tu t'es inquiété si t'es bien. Non c'est de se dire bah tu vois là j'ai envie de sortir avec mes amis, là j'ai envie de faire une activité seule. C'est l'idée j'existe en fait, j'existe aussi sans toi et j'existais sans toi avant et j'existe aussi Même avec toi, j'existe aussi sans toi et j'ai envie de prendre soin de qui je suis et parfois ça t'inclut pas. Et je pense que cet espace-là, il est nécessaire. Je trouve qu'il y a aussi... Tu vois, pareil dans ce côté fusion, où on est un peu l'un sur l'autre, c'est-à-dire que notre œil finit un peu, nos yeux finissent un peu par s'habituer à l'autre. Et je trouve que du coup, ça dessert l'admiration. Et l'admiration, c'est une des choses les plus importantes, je pense. C'est voir l'autre personne, voir l'autre personne vivante, voir l'autre personne vibrante, libre, être animée par des choses qui lui plaisent, être admirée par d'autres gens. C'est un peu, bah ouais, j'apprends à désirer ce que j'ai déjà en fait, j'apprends à désirer ce que je connais et ça c'est essentiel et tu vois souvent en consultation, pour te donner un exemple, j'ai une femme qui m'a dit la dernière fois, moi je me mêlais pas à des affaires pro de mon mari, j'allais pas avec lui à des trucs pro, j'allais pas avec lui avec ses collègues, je connais pas ses collègues, j'allais pas le chercher au taf, rien du tout et donc je ne le connaissais pas dans dans ce milieu pro. Et j'ai été invitée, j'ai été invitée à un moment à une de ses conférences. Et en fait, de le voir... sur scène, présenter un sujet sur lequel il bosse depuis des mois, être animée par ce sujet, être applaudie, être admirée, être remerciée. En fait, je me suis dit, mais waouh ! En fait, je ne l'ai pas vue dans cette situation-là et je trouve qu'il a trop de charisme. Je le trouve magnifique. Et en fait, de le voir, tu vois, ça permet de voir l'autre avec des yeux nouveaux. En fait, de ne pas juste voir l'autre dans les quatre murs de sa maison, tu vois, en pyjama, dans son confort, à faire le... Le déjeuner ou le dîner, à prendre soin de la maison, non, mais de voir l'autre dans son élément aussi, qui est parfois un peu étouffé par la maison, tu vois, entre guillemets, la maison, mais tu vois ce que je veux dire, par le confort, parfois, du quotidien, où on fait les choses un peu en automatique et on ne montre pas à l'autre ce qui nous anime, ce qui nous passionne. Parfois, on le réserve à d'autres. Et c'est bien, justement, de parfois mettre un peu ces lunettes d'admiration et de se dire, mais... Cette personne, il y a un moment où je l'ai admirée, je l'ai regardée, je l'ai désirée. Et pourquoi ça s'est un peu éteint ? Qu'est-ce que je peux faire pour que ça se rallume ? Donc il y a l'admiration. Et pour moi, la troisième chose, ce troisième pilier, puisque tu me demandais des tips, il y a l'espace, se laisser de l'espace, se voir avec des yeux nouveaux, l'admiration. Et pour moi, il y a ce que j'appelle la complicité vivante. Tu vois, souvent, pourquoi on se met en couple avec quelqu'un ? parce qu'on va sentir qu'on a des points communs. On a des points communs avec cette personne. Tiens, on aime les mêmes choses. Tiens, on est intéressé par les mêmes choses. Tiens, il y a ci, il y a ça, etc. Et d'ailleurs, quand on a des choses différentes, quand on a des hobbies différents, quand on a des passions différentes, on se dit, oh là là, mince, on n'aime pas trop les mêmes choses, on n'est pas très aligné là-dessus et là-dessus. En fait, quoi qu'il arrive, c'est s'intéresser à ce qu'aime l'autre et l'autre s'intéresserait à toi. C'est garder du jeu, garder une forme d'intelligence partagée, je te fais découvrir des choses, tu me fais découvrir des choses. Ouais, je sais que j'aime tel type de film et t'aimes pas ça, mais viens avec moi quand même, ça va être sympa. Si ça se trouve, tu vas aimer, puis c'est toujours un moment partagé. Tu vois, c'est des moments qu'on vit un peu comme un fardeau. Quand une personne aime l'art et que l'autre personne aime, je sais pas, jouer aux jeux vidéo, elles partageront pas ça en commun. Alors que parfois, c'est chouette de se dire, on va, allez, je suis trop contente, je vais venir avec toi à cette expo. Trop chouette que tu me fasses découvrir ça et ça participe aussi à l'admiration, tu vois. si tu me fais découvrir quelque chose qui te passionne. Je vais voir dans tes yeux qu'il y a quelque chose qui s'allume et juste de voir ça déjà, même si je partage pas vraiment ton intérêt pour cette chose-là, ça me fait du bien que tu me partages ça et d'apprendre aussi. Je pense que ça, c'est des choses qu'on perd un peu avec le temps et qu'on gagnerait en fait à vivre beaucoup plus à deux pour le désir, pour l'attention, pour la complicité. Oui,

  • Speaker #0

    c'est un peu comme redécouvrir la personne qu'on a vue pour la première fois. Je ne sais pas si c'était tes collègues de boulot, par exemple, pour ton exemple, tu voyais qu'il était comme ça. Après, tu peux changer de travail et tu ne te rappelles plus, en fait, qu'en dix ans, il a pris un poste hyper important, qu'il a complètement changé de posture, qu'il est beaucoup plus... Et tu te dis, ah ouais, c'est mon mec. parce que des fois, tu as ce sentiment aussi ah, c'est ma meuf, ah, je suis hyper fière, en fait, de la personne qu'elle est. des trucs extraordinaires. Il ne faut pas se mettre une barre aussi hyper haute moi, je veux devenir... Genre, je ne sais pas, un ingénieur renommé avec le prix Nobel, sinon ma femme ne me regardera pas. C'est peut-être des petites choses comme un truc de jeu vidéo ou n'importe quoi, quelque chose qui fait en sorte qu'il a réussi à faire ça, c'est chouette. Et aussi, je pense de voir les regards des autres sur la personne qu'on aime, ça fait aussi quelque chose en se disant, c'est mon mari ou c'est ma femme ou c'est mon partenaire, c'est avec moi qu'il construit quelque chose, c'est aussi vachement valorisant.

  • Speaker #1

    Exactement. Ça permet de se dire, en fait, cette personne est désirable. Je ne m'en souvenais plus ou je le voyais moins, mais cette personne est désirable et je la désire.

  • Speaker #0

    Trop chouette, mais ça passe trop vite, on est arrivé presque à la fin des 20 minutes.

  • Speaker #1

    Ouais, on a déjà donné plein d'infos.

  • Speaker #0

    On a donné plein d'infos, mais on n'a pas parlé de l'info principale en ce qui te concerne, parce que tu as créé un programme qui a l'air génial. Il sort quand ?

  • Speaker #1

    Il sort très bientôt, il sort la semaine prochaine, il sort le mardi 18 novembre.

  • Speaker #0

    Ça, c'est génial. Alors explique-nous en quelques lignes, qu'est-ce que c'est ?

  • Speaker #1

    C'est un programme qui s'appelle Désir vivant. Le sujet du désir, c'est un sujet pour lequel on sollicite en permanence, je pense que c'est 90%, 95% des objets de mes consultations. Et en fait, au fur et à mesure, c'est un sujet qui a commencé à me faire énormément réfléchir. C'est qu'est-ce qui se passe réellement en fait ? Qu'est-ce qui se passe réellement ? Pourquoi est-ce qu'on a peur de perdre le désir ? Pourquoi est-ce que c'est quelque chose qui s'éteint en nous et dans notre corps ? Pourquoi est-ce que c'est quelque chose qu'on souhaite forcer ? Pourquoi c'est quelque chose qu'on comprend aussi peu alors qu'en fait, notre corps nous envoie des signaux ? Et en fait, ça... C'est un sujet qui a commencé vraiment à me faire réfléchir. Et en fait, dans ce programme en autonomie, qui est un programme, en fait, c'est des vidéos à suivre, des vidéos qui durent entre 5 et 10 minutes. Il y en a 19, donc c'est pas mal sur toute une progression très pédagogique sur le désir. Parce qu'en fait, je commence le programme par expliquer tout le désir, justement cette pédagogie du désir. La deuxième partie, on la relie à... à la personne qui suit le programme, donc à vous, à votre histoire, à votre éducation, à vos relations, à votre corps. La troisième partie, justement, c'est retourner dans le corps, apaiser le système nerveux, comprendre à quel endroit sont stockées les tensions. Parfois, on a des douleurs, parfois on sent que notre corps réagit moins. Donc l'idée, c'est retourner dans le corps, sortir de la tête pour retourner dans le corps. Et la quatrième partie, c'est celle que j'appelle « désir en dialogue » . C'est une fois qu'on a fait ces trois premières parties et qu'on a compris finalement comment ça fonctionne pour nous. Comment est-ce qu'on peut communiquer avec des mots intelligibles, justes, tout ça à notre partenaire, pour qu'il puisse partager avec nous cette responsabilité du désir et de la sexualité dans le couple, justement pour sortir de la culpabilité, qui est un sentiment qu'on ressent énormément dans le couple vis-à-vis de la sexualité, la culpabilité ou la frustration. Donc ça permet d'instaurer un dialogue ultra clair, construit. Ouais, donc c'est un programme guidé, en quatre étapes, en quatre temps. Et donc, je suis extrêmement fière et contente. Et j'ai vraiment trop hâte qu'il soit à vous, que vous puissiez le suivre et l'acheter. Donc, c'est rendez-vous mardi prochain, le 18 novembre.

  • Speaker #0

    Génial. Et c'est un programme qu'on fait tout seul, j'imagine, mais qu'on peut partager après à son partenaire. Il va forcément vouloir le faire. Mais parce que tu donnes tous les bons conseils, justement, pour qu'il n'ait pas besoin de le faire. Mais ça peut être chouette aussi de se dire... Puis c'est Noël, là. C'est un super cadeau de Noël. En plus, comme on arrive presque à Noël, c'est dans pas longtemps franchement c'est un super cadeau de Noël

  • Speaker #1

    C'est clair, je pense que c'est même bien mieux de s'offrir ça que quelque chose de matériel, parce que je pense qu'en plus de ça, le programme vous appartient à vie. Donc une fois que vous l'achetez, c'est quelque chose sur lequel vous pouvez revenir. Il y a des exercices corporels, des exercices de réflexion, des exercices, des questionnements que vous pouvez vous poser à deux avec votre partenaire, etc. Et effectivement, c'est un programme que vous pouvez suivre si vous êtes célibataire et que vous avez du mal à comprendre votre sexualité. C'est un programme que vous pouvez suivre si vous êtes en couple et que vous sentez que vous n'avez plus ou moins de désir depuis quelque temps. Mais quoi qu'il arrive, j'encourage, si vous êtes en couple, évidemment, partagez-le. Soit vous le suivez seul et vous partagez ce que vous apprenez avec votre partenaire. Soit vous regardez les vidéos à deux, c'est encore mieux parce que je pense que ça permet de donner de la conversation et du corps à ce que vous apprenez. Donc, clairement, partager, c'est tellement bien.

  • Speaker #0

    Bon, génial. On mettra tout dans la description du podcast. en tout cas moi j'étais trop contente on se retrouve une fois par trimestre du coup avec Gabrielle pour des petites émissions de la sexualité des flammes croate on se retrouvera l'année prochaine parce que là on est déjà au mois de novembre donc décembre, janvier allez en février on fera une petite émission ou en mars peut-être pour les beaux jours on y est presque génial avec plaisir bon bah trop chouette Gabrielle je te remercie beaucoup et puis ben moi je vous dis à la semaine prochaine merci à toi Sarah à bientôt

Description

Et si la tension sexuelle n’était pas réservée au début d’une histoire ?
Cette semaine, dans La Sexualité des Flammes, on explore ce mystère qui traverse nos vies : la tension sexuelle. Ce moment suspendu où le corps réagit avant la tête, où le cœur s’accélère, où quelque chose s’éveille sans qu’on sache pourquoi.

Avec Gabrielle, sexologue et thérapeute de couple, on met des mots sur ce phénomène à la fois animal, émotionnel et profondément humain. Parce qu’on parle souvent de désir comme d’une affaire de couple, alors qu’il peut aussi naître d’un regard, d’une rencontre, d’un instant. La tension sexuelle, c’est une vibration du vivant — celle qui nous relie à nous-mêmes, à l’autre, au monde.

Gabrielle explique ce qui se passe dans le corps quand cette tension apparaît : respiration qui s’accélère, chaleur, papillons dans le ventre, regard qui s’aiguise. Autant de signes d’une énergie qui circule. Mais cette tension peut aussi effrayer : quand elle réveille d’anciennes blessures ou brouille la frontière entre attirance, amour et sécurité.

Alors, comment l’accueillir ? Comment la vivre sans la juger ?
C’est tout l’enjeu de cette conversation — à la fois lucide et pleine d’humour.

On parle du rapport au corps, de la confiance en soi, de cette frontière fine entre excitation et peur. On évoque aussi le bien-être féminin : se sentir vivante, oser ressentir, ne plus avoir honte de ce que le corps exprime.

Et pour celles et ceux qui sont en couple, Gabrielle partage trois clés simples :
💫 L’espace – respirer chacun de son côté, laisser du mystère.
🔥 L’admiration – redécouvrir l’autre dans sa lumière.
🌹 La complicité vivante – rire, se surprendre, garder du jeu.

Trois repères pour nourrir la flamme du développement personnel féminin et relationnel : s’aimer, se voir autrement, cultiver le feu sans se brûler.

En filigrane, Gabrielle nous invite à revenir au corps : observer les signaux, retrouver le plaisir du moment présent. Car la tension sexuelle n’est pas qu’une histoire d’attirance : c’est un mouvement de vie, un rappel de notre puissance sensible.

Un échange profond et joyeux, pour toutes celles qui veulent redonner sa place au désir — celui du couple, de la rencontre, ou simplement celui d’être là, pleinement vivante.

📲 Rejoignez-nous sur Instagram pour suivre les coulisses, les inspirations et ne rien manquer des prochains épisodes.

📰 Inscrivez-vous aussi à notre Newsletter  pour recevoir chaque mois une dose de motivation, des pépites exclusives et les actualités du podcast directement dans votre boîte mail.

🎧 Écoutez Flammes des Années 80 sur toutes vos plateformes d’écoute préférées.

🔥 D’une petite flamme peut naître un grand feu… Prête à embraser ta vie avec nous ? Abonne-toi ! 🔥

🎙️ Flammes des Années 80 – Le podcast qui allume la femme.
Chaque semaine, des conversations autour du développement personnel féminin, de la confiance en soi, du bien-être, de la transmission et de l’épanouissement personnel. On y explore l’introspection, les émotions, la résilience, la maternité, l’amour, la psychologie et les témoignages inspirants de femmes et d’hommes audacieux. Un podcast pour femmes, pour révéler sa flamme intérieure, oser être soi et nourrir sa spiritualité féminine.
Flammes des Années 80, pour écouter votre flamme intérieure grandir. 🔥


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour, alors je suis très heureuse pour cette chronique La Sexualité des Flammes. Donc je reçois Gabrielle, qu'on a déjà reçue pas mal cet été pour toutes les chroniques de l'été. Et là, voilà, c'est la première en fait du lancement de La Sexualité des Flammes, voilà. Bonjour Gabrielle, alors comment tu vas ?

  • Speaker #1

    Salut Sarah, je vais très bien. Je suis trop contente encore une fois de m'enregistrer cet épisode avec toi sur un sujet que j'aime beaucoup et sur lequel on me sollicite beaucoup en consultation.

  • Speaker #0

    Alors, quel est ce sujet extraordinaire ? Je fais un petit spoiler. Est-ce que ce ne serait pas la tension sexuelle, par hasard ?

  • Speaker #1

    Si, c'est la tension sexuelle. Enfin, la question qu'on me pose plus largement, c'est comment est-ce qu'on peut faire pour entretenir ou pour ressentir encore, dans un couple long terme, cette tension-là ? Et je trouve que c'est un sujet et une question intéressantes, justement parce qu'il y a une injonction autour de ce sujet. Enfin, une injonction, non, plutôt une croyance, pas une injonction, qui est que cette tension n'existe qu'au début. Et moi, je suis intimement convaincue qu'on peut l'entretenir et la nourrir. Et donc, c'est de ça qu'on va parler aujourd'hui.

  • Speaker #0

    Génial. Alors, est-ce que tu peux me décrire qu'est-ce qu'une tension sexuelle ? Parce que c'est étrange ce mot, genre tension sexuelle. Parce que tension, on pourrait penser que c'est quelque chose qui n'est pas forcément positif. Donc, comment est-ce que tu le décrirais ?

  • Speaker #1

    La tension sexuelle, déjà, c'est quelque chose qu'on va ressentir physiquement. Donc, c'est un peu ce moment où le corps, finalement, va répondre avant même qu'on ait décidé quoi que ce soit. Donc, tu vois, c'est un signal du corps. C'est une activation physiologique. Le cœur s'accélère, la respiration va changer, on va ressentir un peu quelque chose dans le ventre, ce qu'on appelle les papillons, les fameux papillons. Mais il va y aussi y avoir une activation psychique. Et à ce moment-là, on a l'impression, tu sais, je ne sais pas si ça t'es déjà arrivé, mais tu as l'impression que tu es plus fatigué. Tu deviens un espèce de radar, tu es plus attentif, tu es plus réceptif, tu es plus éveillé. tu es plus excité, tu sens qu'il se passe clairement quelque chose dans ton système nerveux en plus. Donc c'est un peu ce mélange entre ce qui se passe dans ton corps, ce qui se passe dans ta tête, qui est clairement identifiable, où tu sais qu'il s'est passé quelque chose avec cette personne. Donc c'est un peu un mélange de curiosité, de désir, d'anticipation, d'inconnu. Notre corps et notre tête nous préparent à quelque chose. Ça, c'est l'attention.

  • Speaker #0

    Ok, et ça, ce que tu décris, naïvement, j'ai l'impression que c'est quelqu'un qu'on ne connaît pas, qu'on rencontre comme ça par hasard, et qu'il faut en sorte qu'à un moment, on ne sait même pas si la personne est bien pour nous ou pas, mais on est un peu comme un animal. Moi, c'est ce que j'entends, mais peut-être pas. C'est peut-être aussi tous les jours, dans le quotidien, on peut ramener ça. C'est le sujet de l'émission.

  • Speaker #1

    En fait, c'est quelque chose que plus communément, je pense qu'on a tous et toutes ressenti en début de relation. Donc quand on rencontre une personne et qu'on sent qu'il se passe quelque chose et du coup on est un peu dans cette excitation, cette attente, cet imaginaire où tout nous stimule. Mais je pense que c'est aussi quelque chose que l'on peut entretenir et ressentir dans un couple long terme si on a les bons outils et la bonne manière de regarder l'autre et de re-ressentir l'autre sans prendre les choses pour acquis. Donc c'est un peu un entraînement, entre guillemets, pour le ressentir à long terme. Mais c'est quelque chose qu'on ressent naturellement, en général, en début de relation. Ou à certaines étapes de relation, tu vois, quand on vit des choses importantes, des moments importants, voilà.

  • Speaker #0

    Et est-ce que tu penses que si c'est quelque chose qu'on n'a pas en début de relation, ce n'est pas une relation qui pourrait fonctionner, par exemple ?

  • Speaker #1

    En fait, tout dépend de ce que tu mets dans la tension. Tout dépend de ce que tu vas mettre dans la tension. Tu vois, il y a des personnes qui vont dire, nous, et ça m'arrive souvent en consultation, j'ai des personnes qui vont dire, ben... Nous, on n'a jamais eu vraiment, entre guillemets, cette partie lune de miel, tension forte au début de notre relation dans la sexualité. Et donc, du coup, on ne l'a jamais eu. Et il y a un peu cette attente, c'est-à-dire qu'il y a un peu cette attente de ressentir cette tension-là. En début de relation, il faut toujours l'avoir. On ne ressent pas forcément ça. Et d'ailleurs, peut-être que chaque personne va le ressentir un peu différemment. Tu vois, il y a des personnes qui vont... Comme ça vient de ton système nerveux, et qu'on est tous et toutes différents, il y a des personnes qui sont plus sensibles, il y a des personnes qui vont être plus alertes, il y a des personnes qui, quand on vient piquer leur curiosité, qui vont tout de suite être très activées par ça. Il y a d'autres personnes qui sont plus calmes, et qui en fait, même quand leur système nerveux est activé, parce que c'est clairement le système nerveux sympathique qui est activé quand on est dans cette tension. Le système sympathique, pour rappel, c'est le système qui s'active quand on est dans le bonheur, dans le plaisir, détendu. Il y a un spectre de ressenti, tu vois, dans tout ça. Et il y a des personnes qui ressentent les choses beaucoup plus calmement. Il y a des personnes pour qui ça va être un bouton de champagne. Ça dépend vraiment. C'est très personnel, cette manière de ressentir le désir. Et l'attention, pardon, mais cette croyance. C'est un peu comme l'orgasme. J'ai plein de personnes qui arrivent en consultation et qui me disent « Je crois que je n'ai jamais eu d'orgasme. » Je leur dis « Mais pour vous, c'est quoi déjà l'orgasme ? » Elles me disent « J'ai l'impression que ça doit être… On ne sent plus son corps, on perd un peu pied, on a des frissons dans tout le corps. » On est très vocal. Tu vois, il y a un peu ces croyances-là, alors que non, en fait, ça peut être complètement différent pour quelqu'un. L'attention, c'est pareil. On peut le vivre de manière très intense, très forte. Et il y a d'autres personnes qui vont le vivre de manière plus posée, où ils sentent qu'il y a une connexion, ils sentent qu'il y a quelque chose, mais ça ne va pas forcément les activer à fond, dans leur cœur, dans leur tête et dans leur corps.

  • Speaker #0

    Est-ce que tu penses que ça a un rapport aussi avec comment est-ce qu'on est dans notre vie ? Est-ce que, par exemple, si on est quelqu'un de très posé l'attention sexuelle pourrait être très forte. Ça, on ne sait pas, en fait.

  • Speaker #1

    Ben ouais, complètement. Je pense que ça a complètement à voir avec notre personnalité, notre manière de vivre les choses. Tu vois, par exemple, l'attention sexuelle telle qu'on peut la ressentir, ou en tout cas, si je dois l'apparence, si je dois la transformer en pensée ou en symptômes physiques, en général, ce qu'on dit, c'est papillon dans le ventre. Mais ça peut aussi être les joues qui rosissent. Ça peut être un sentiment de chaleur, ça peut être dans la tête, ça peut être des pensées très rapides, ça peut être une attention plus accrue à l'autre, ça peut être une impression un peu d'être hors du temps, de ne plus savoir le jour, la nuit, je suis fatiguée, je ne suis pas fatiguée, ça peut être une impulsion. Donc en fait, tu vois, en fonction de chaque personne, comment elle est, même cette tension, pour certaines personnes, elle peut être vécue pleinement, et pour d'autres, elle peut être un peu étouffée. Ça peut faire peur aussi de ressentir ça. Donc, tout dépend. En fait, tout dépend de la personne. C'est ça aussi qui est intéressant.

  • Speaker #0

    Oui, parce que ça peut faire peur. Et même les gens, certaines personnes peuvent ressentir ça. Au contraire, ils ont envie de partir des fois plutôt que de rester parce que c'est trop fort. Ou alors tu te dis, non, non, je ne vais pas. Tu t'en vas parce que tu te demandes. Ça, c'est une vraie question que j'ai à te poser. Souvent, je l'ai déjà dit dans des émissions. par exemple ces papillons dans le ventre, je ne sais pas si c'est avec toi ou avec quelqu'un d'autre, que c'est pas forcément quelque chose de positif. C'est comme si ça accélérait quelque chose en disant « Ah, il faut que je me méfie aussi de la personne. » Enfin, tu vois, il y a aussi tous ces warnings qui peuvent rentrer en compte. Quand on ressent beaucoup de choses, ça peut être normal aussi de se dire « Je vais partir faire un tour et puis je reviendrai peut-être plus tard parce que c'est un peu fort. »

  • Speaker #1

    Oui, complètement. Complètement, en fait, si tu veux, cette tension qu'on peut ressentir, cette tension sexuelle ou amoureuse ou relationnelle, enfin, peu importe en fait d'où ça vient. C'est pas bon ou mauvais. C'est pas quelque chose qui est bon ou qui est mauvais. Ça va vraiment dépendre du contexte et surtout de ce que ça active chez une personne. Tu vois, je dirais que la tension, oui, effectivement, elle peut faire peur parce que sentir un cœur qui bat, sentir soudainement le fait d'être envahi par ses émotions, par ses sentiments, etc. Effectivement, ça peut faire flipper. Mais ce que je veux dire, c'est que la tension, quoi qu'il arrive, elle est positive quand elle crée... du lien, du jeu, de la curiosité, quand elle contribue à une rencontre, quand elle permet un lâcher-prise, une vitalité, ou quand on se sent en sécurité. Et elle est plus ambivalente ou plus difficile à capter quand on sent que nos repères sont un peu brouillés, quand ça peut activer des blessures ou des pensées qui ne nous ont pas forcément mis à l'aise dans d'autres situations. quand ça nous amène à nous oublier ou quand on finit par confondre un peu excitation, amour, tension sexuelle ou est-ce que c'est autre chose ? Comme c'est un peu un mélange d'adrénaline, d'ocytocine, de tout ça, tu ne sais pas trop. Donc c'est bien de se dire « ok, qu'est-ce que ça me fait ressentir tout ça ? C'est positif, c'est négatif ? Je me sens bien, je ne me sens pas bien, c'est quoi ? » C'est bien de s'interroger dans ces moments-là.

  • Speaker #0

    Mais c'est intéressant ce que tu dis sur justement ce qu'on ressent. Est-ce que c'est de l'excitation ? Est-ce que c'est de l'amour ? Et je pense que souvent, c'est peut-être un avis un peu... Mais selon les personnes, et souvent les femmes, entre guillemets, de ce que... C'est pas un truc de féministe, au contraire, vont peut-être l'assimiler plus facilement à de l'amour, alors que l'homme, il arrive plus à différencier les deux dans l'inconscient collectif. Dis-moi si je me trompe, c'est toi l'experte, c'est pas moi. Mais est-ce que dans ta patientèle ou clientèle, t'as des gens où tu vois que c'est un peu différent ?

  • Speaker #1

    Ouais, en fait, je dirais que les femmes vont plus rapidement sécréter une hormone qui s'appelle l'ocytocine. Et l'ocytocine, c'est l'hormone de l'attachement, c'est l'hormone de l'amour. alors que les hommes vont sécréter moins cette hormone-là et vont plus sécréter de l'adrénaline, des endorphines, etc. Nous aussi, on en sécrète. Je dirais que l'ocytocine prend plus de place. C'est pour ça que... Alors, je ne veux pas trop le genrer, mais en tout cas, c'est des choses que je vois en consultation ou même que j'ai pu expérimenter moi aussi. C'est... Imagine que tu passes... Une nuit de sexe incroyable avec quelqu'un. Je pense qu'une femme va dégager tellement d'ocytocine à ce moment-là qu'elle va peut-être avoir un sentiment d'attachement, presque d'attachement, alors que ça peut être quelqu'un qu'elle ne connaît pas, à cette personne avec qui elle vient de passer la nuit, alors que peut-être que c'était purement sexuel et que c'est sans lendemain et qu'il n'y aura pas de suite. Mais en tout cas, il y aura cette sécrétion d'ocytocine qui va être... là et qui va dire ok on a partagé ce moment là et j'ai donné de mon corps et de mon énergie et pour une femme c'est vrai que c'est pas anodin et c'est vrai que cette oxytocine joue pour beaucoup.

  • Speaker #0

    Et est-ce que cette tension sexuelle, parce que souvent on a aussi cette façon de penser que si nous on a une tension sexuelle très forte, la personne d'en face va le ressentir et les deux vont être un petit peu sur la même longueur d'onde tu vois. Est-ce que c'est possible de se retrouver avec une tension sexuelle très forte alors que notre partenaire... ou ne ressemble pas exactement à la même chose ? Ou est-ce que c'est vraiment un truc d'alchimie à ce moment-là où, en fait, pour avoir cette tension sexuelle si forte, la personne en face nous renvoie quelque chose ? C'est presque philosophique comme question. Ou alors très scientifique.

  • Speaker #1

    Je pense qu'il y a les deux types. Je pense qu'il y a les deux types, tu vois. Je pense que tu peux, en fait, à ce moment-là, connecter avec une personne et ressentir, en fait, cette tension et cet élan. finalement, vers l'autre, et tout ce que ton corps et ta tête vont t'envoyer comme signaux à ce moment-là, de « Ok, cette personne te plaît, cette personne a telle odeur. » Enfin, tu vois, ça peut aussi être ultra sensuel, sensoriel. « Cette personne a telle attitude. » « Tiens, cette personne m'envoie tel signal. » Tu vois, c'est tellement nerveux et physique qu'en fait, ça va être un mélange de signal ou qui vont être vécus en fait en miroir. C'est-à-dire que les deux personnes vont, à ce moment-là, se renvoyer un peu quelque chose qui font que Soudainement, il y a cette espèce de flottement entre deux personnes et ça, je pense que c'est ce qu'on appelle l'alchimie. Ou alors, c'est quelque chose qui peut être ressenti de manière unilatérale, tu vois. Ou en fait, les signaux chez une personne vont, toi, te renvoyer à des choses, que ce soit des odeurs, que ce soit une attitude, que ce soit une manière de parler, que ce soit un geste que toi, tu interprètes. Donc je pense que ça peut être unilatéral aussi. C'est pas forcément en miroir, je pense.

  • Speaker #0

    Et depuis que tu parles, tout à l'heure, avec tous ces odeurs, ces choses comme ça, j'ai l'impression qu'on est un peu des animaux aussi dans ces moments-là. Est-ce qu'il y a un côté extrêmement animal qui rentre en compte ? Parce qu'on oublie un peu qu'on est descendant des singes, des animaux, quoi. Est-ce qu'on n'a pas ce côté-là un peu bestial, à ce moment-là, dans l'attention sexuelle ?

  • Speaker #1

    Complètement, complètement. et je pense que c'est quelque chose, tu vois, justement dans la sexualité. ou dans les relations, etc., qu'on a beaucoup de mal à assumer, assumer ce côté, justement, très animal. En fait, la tension qu'il peut y avoir entre deux personnes, encore une fois, qu'elle soit sexuelle ou qu'elle soit autre, elle va activer le système nerveux, donc le système sympathique, des hormones, donc une sécrétion, tu vois, chimique, et des réflexes qu'on peut avoir qui sont très archaïques, qui sont... Je suis attirée par toi, c'est attirer et être attirée. Donc, ce n'est pas forcément de l'amour, ce n'est pas un signe de sécurité, c'est juste un signe que le système nerveux est stimulé. Et donc ça, je pense que finalement, c'est ce côté animal-là. C'est quelque chose qu'on ne contrôle pas.

  • Speaker #0

    Justement, on ne contrôle pas. Donc, comment est-ce qu'on peut lâcher prise ? On a fait une émission avec Emma Nicolas sur l'âme des flammes, sur le lâcher prise et le détachement, sans être forcément détachée. De cette tension sexuelle, parce qu'on rêve tous d'avoir toujours des tensions sexuelles avec nos nouveaux partenaires ou avec notre partenaire, si on a un partenaire depuis longtemps. Mais il y a aussi un truc de lâcher prise, parce qu'on perd un peu le contrôle, en fait, dans un sens. Quand on a ces tensions sexuelles, on ne comprend plus trop ce qui se passe, on a chaud, on commence à rougir alors qu'on ne veut pas du tout rougir. Ça commence à se voir. Enfin, il y a un côté qui est agréable quand on est dans le lâcher prise. Mais un côté qu'on a envie de contrôler. Si on n'est pas que tous les deux et qu'il y a plus de monde autour, tu as envie de disparaître des fois. Tu te dis, mais pourquoi ? Je deviens rouge comme ça ? Qu'est-ce qui se passe ?

  • Speaker #1

    Oui. En fait, ce qui est intéressant quand on ressent cette tension-là... Cette attirance-là, cet attrait-là, c'est que l'attention sexuelle, elle va à l'inverse de tout ce qu'on vit, je pense, en notre vie, la majorité des cas, parce qu'on est ultra-cérébraux, c'est que l'attention sexuelle, elle va mettre le corps au premier plan. C'est que le corps, c'est le corps qui va réagir en premier. Chaleur, rougissement, tremblement, avoir le sentiment d'avoir envie de se rapprocher de quelqu'un, cœur qui bat, etc. C'est le corps qui va réagir en premier. Le mental ne disparaît pas complètement, parce qu'il y a quand même ton système nerveux, mais il passe en arrière-plan. Et donc, si tu veux, c'est pour ça que les gens sont souvent très nostalgiques de ces débuts. C'est qu'en fait, c'est une forme un peu de lâcher prise naturelle. On va ressentir plus qu'on va calculer. C'est-à-dire qu'à ce moment-là, alors qu'en général, tu vois, dans nos vies, on est toujours en train d'intellectualiser. Ok, je fais ça, ok, je dis ça, ok, je peux me permettre tel ou tel geste, ok, je peux demander telle ou telle chose, etc. Et là, on va plus être dans le ressenti corporel. C'est pour ça, tu vois, que moi, il y a une situation que je rencontre souvent en consultation, c'est des femmes qui me disent, mais avec mon partenaire actuel, par exemple, j'ai beaucoup plus de mal à me lâcher dans la sexualité, j'ai beaucoup plus de mal à être, justement, à être plus animale, plus... Ouais, plus ancrée dans ma sexualité de femme, à demander vraiment des choses que je n'aurais pas demandé. J'ai plus de mal à faire ça avec mon partenaire que je connais par cœur et qui je suis en sécurité, que je pourrais le faire avec une personne que je viens de rencontrer et avec qui il se passe quelque chose. Là, je pense que j'aurai plus de facilité. Et je pense que ça vient de là. C'est qu'en fait, notre corps et notre tête gardent en mémoire un peu ces premiers instants où justement, il y a ce lâcher prise. On a plus de mal à avoir après. dans la relation.

  • Speaker #0

    Oui, parce que quand on ne connaît pas trop la personne, du coup, on ne sait même pas trop ce qu'il va y avoir un lendemain. Donc, on est un peu dans un lâcher-prise. On fait un peu confiance dans un sens où on se fait confiance à nos ressentis. Alors que quand on est avec quelqu'un et qu'on a créé une famille, on a un appartement à payer, on a tout ça, on peut se dire, attends, là, j'ai tellement de choses à tenir que s'il peut peut-être voir ce côté de moi, peut-être inconsciemment, peut-être que ça met beaucoup de choses en compte. Alors qu'en fait, pas forcément, je pense. Les gens seraient contents de partager des choses un peu bestiales.

  • Speaker #1

    Oui, exactement. C'est qu'on a du mal, en fait, quand on est en couple avec quelqu'un depuis longtemps, j'ai l'impression qu'on a plus de mal à se détacher du côté très rationnel du quotidien, de la fatigue du quotidien, des choses à gérer, des engagements. Et on va être dans ce côté très rationnel qui va nous empêcher beaucoup plus de se laisser aller, de se laisser porter. C'est pour ça que c'est intéressant, tu vois, dans un couple. de consciemment se dire allez ok tu vois allez vendredi on se lâche on fait quelque chose ensemble et on se lâche enfin tu vois de le décider ensemble je trouve que c'est intéressant de se donner ce rendez-vous là se donner un rendez-vous vas-y viens on se fait une soirée là on pense à rien en fait juste on s'amuse juste on se marre on va danser on ne check pas l'heure à laquelle on rentre enfin tu vois d'avoir des rendez-vous un peu comme ça je trouve ça intéressant t'as d'autres petits tips comme ça pour les couples en fait qui sont ensemble depuis longtemps et qui va essayer de retrouver...

  • Speaker #0

    retrouver cette tension sexuelle qu'ils avaient au début ?

  • Speaker #1

    Oui, bien sûr. Bien sûr. En fait, pour moi, il y a des piliers dans la relation qu'on perd un peu au fur et à mesure que la relation avance. Et c'est dommage. C'est dommage. Et pour moi, ces piliers, le premier, c'est laisser de l'espace à l'autre. C'est-à-dire que souvent, quand on est dans une relation, quand on est amoureux, amoureuse, etc., on a tendance à avoir un peu cette envie de fusion. Cette envie de fusionner avec l'autre, d'être tout le temps avec l'autre, de tout partager, d'être ensemble, de se rassurer. Et en fait, finalement, cette fusion, elle vient desservir un peu le côté désir et tension sexuelle dans le couple. Parce qu'en fait, la réalité, c'est qu'on a besoin d'espace. On a besoin d'espace pour ne pas se fondre dans l'autre. On a besoin d'espace pour garder sa vie, garder ses activités, garder un peu de mystère, tu vois. Et quand je dis ça, je ne veux pas qu'on confonde... On se dit ok il faut mettre de l'insécurité. Non évidemment la sécurité c'est le maître mot d'un couple qui va bien et qui va réussir justement à vivre des choses ensemble. Mais quand je parle de mystère c'est pas ok je te réponds pas pendant trois jours et puis je vois si tu t'es inquiété si t'es bien. Non c'est de se dire bah tu vois là j'ai envie de sortir avec mes amis, là j'ai envie de faire une activité seule. C'est l'idée j'existe en fait, j'existe aussi sans toi et j'existais sans toi avant et j'existe aussi Même avec toi, j'existe aussi sans toi et j'ai envie de prendre soin de qui je suis et parfois ça t'inclut pas. Et je pense que cet espace-là, il est nécessaire. Je trouve qu'il y a aussi... Tu vois, pareil dans ce côté fusion, où on est un peu l'un sur l'autre, c'est-à-dire que notre œil finit un peu, nos yeux finissent un peu par s'habituer à l'autre. Et je trouve que du coup, ça dessert l'admiration. Et l'admiration, c'est une des choses les plus importantes, je pense. C'est voir l'autre personne, voir l'autre personne vivante, voir l'autre personne vibrante, libre, être animée par des choses qui lui plaisent, être admirée par d'autres gens. C'est un peu, bah ouais, j'apprends à désirer ce que j'ai déjà en fait, j'apprends à désirer ce que je connais et ça c'est essentiel et tu vois souvent en consultation, pour te donner un exemple, j'ai une femme qui m'a dit la dernière fois, moi je me mêlais pas à des affaires pro de mon mari, j'allais pas avec lui à des trucs pro, j'allais pas avec lui avec ses collègues, je connais pas ses collègues, j'allais pas le chercher au taf, rien du tout et donc je ne le connaissais pas dans dans ce milieu pro. Et j'ai été invitée, j'ai été invitée à un moment à une de ses conférences. Et en fait, de le voir... sur scène, présenter un sujet sur lequel il bosse depuis des mois, être animée par ce sujet, être applaudie, être admirée, être remerciée. En fait, je me suis dit, mais waouh ! En fait, je ne l'ai pas vue dans cette situation-là et je trouve qu'il a trop de charisme. Je le trouve magnifique. Et en fait, de le voir, tu vois, ça permet de voir l'autre avec des yeux nouveaux. En fait, de ne pas juste voir l'autre dans les quatre murs de sa maison, tu vois, en pyjama, dans son confort, à faire le... Le déjeuner ou le dîner, à prendre soin de la maison, non, mais de voir l'autre dans son élément aussi, qui est parfois un peu étouffé par la maison, tu vois, entre guillemets, la maison, mais tu vois ce que je veux dire, par le confort, parfois, du quotidien, où on fait les choses un peu en automatique et on ne montre pas à l'autre ce qui nous anime, ce qui nous passionne. Parfois, on le réserve à d'autres. Et c'est bien, justement, de parfois mettre un peu ces lunettes d'admiration et de se dire, mais... Cette personne, il y a un moment où je l'ai admirée, je l'ai regardée, je l'ai désirée. Et pourquoi ça s'est un peu éteint ? Qu'est-ce que je peux faire pour que ça se rallume ? Donc il y a l'admiration. Et pour moi, la troisième chose, ce troisième pilier, puisque tu me demandais des tips, il y a l'espace, se laisser de l'espace, se voir avec des yeux nouveaux, l'admiration. Et pour moi, il y a ce que j'appelle la complicité vivante. Tu vois, souvent, pourquoi on se met en couple avec quelqu'un ? parce qu'on va sentir qu'on a des points communs. On a des points communs avec cette personne. Tiens, on aime les mêmes choses. Tiens, on est intéressé par les mêmes choses. Tiens, il y a ci, il y a ça, etc. Et d'ailleurs, quand on a des choses différentes, quand on a des hobbies différents, quand on a des passions différentes, on se dit, oh là là, mince, on n'aime pas trop les mêmes choses, on n'est pas très aligné là-dessus et là-dessus. En fait, quoi qu'il arrive, c'est s'intéresser à ce qu'aime l'autre et l'autre s'intéresserait à toi. C'est garder du jeu, garder une forme d'intelligence partagée, je te fais découvrir des choses, tu me fais découvrir des choses. Ouais, je sais que j'aime tel type de film et t'aimes pas ça, mais viens avec moi quand même, ça va être sympa. Si ça se trouve, tu vas aimer, puis c'est toujours un moment partagé. Tu vois, c'est des moments qu'on vit un peu comme un fardeau. Quand une personne aime l'art et que l'autre personne aime, je sais pas, jouer aux jeux vidéo, elles partageront pas ça en commun. Alors que parfois, c'est chouette de se dire, on va, allez, je suis trop contente, je vais venir avec toi à cette expo. Trop chouette que tu me fasses découvrir ça et ça participe aussi à l'admiration, tu vois. si tu me fais découvrir quelque chose qui te passionne. Je vais voir dans tes yeux qu'il y a quelque chose qui s'allume et juste de voir ça déjà, même si je partage pas vraiment ton intérêt pour cette chose-là, ça me fait du bien que tu me partages ça et d'apprendre aussi. Je pense que ça, c'est des choses qu'on perd un peu avec le temps et qu'on gagnerait en fait à vivre beaucoup plus à deux pour le désir, pour l'attention, pour la complicité. Oui,

  • Speaker #0

    c'est un peu comme redécouvrir la personne qu'on a vue pour la première fois. Je ne sais pas si c'était tes collègues de boulot, par exemple, pour ton exemple, tu voyais qu'il était comme ça. Après, tu peux changer de travail et tu ne te rappelles plus, en fait, qu'en dix ans, il a pris un poste hyper important, qu'il a complètement changé de posture, qu'il est beaucoup plus... Et tu te dis, ah ouais, c'est mon mec. parce que des fois, tu as ce sentiment aussi ah, c'est ma meuf, ah, je suis hyper fière, en fait, de la personne qu'elle est. des trucs extraordinaires. Il ne faut pas se mettre une barre aussi hyper haute moi, je veux devenir... Genre, je ne sais pas, un ingénieur renommé avec le prix Nobel, sinon ma femme ne me regardera pas. C'est peut-être des petites choses comme un truc de jeu vidéo ou n'importe quoi, quelque chose qui fait en sorte qu'il a réussi à faire ça, c'est chouette. Et aussi, je pense de voir les regards des autres sur la personne qu'on aime, ça fait aussi quelque chose en se disant, c'est mon mari ou c'est ma femme ou c'est mon partenaire, c'est avec moi qu'il construit quelque chose, c'est aussi vachement valorisant.

  • Speaker #1

    Exactement. Ça permet de se dire, en fait, cette personne est désirable. Je ne m'en souvenais plus ou je le voyais moins, mais cette personne est désirable et je la désire.

  • Speaker #0

    Trop chouette, mais ça passe trop vite, on est arrivé presque à la fin des 20 minutes.

  • Speaker #1

    Ouais, on a déjà donné plein d'infos.

  • Speaker #0

    On a donné plein d'infos, mais on n'a pas parlé de l'info principale en ce qui te concerne, parce que tu as créé un programme qui a l'air génial. Il sort quand ?

  • Speaker #1

    Il sort très bientôt, il sort la semaine prochaine, il sort le mardi 18 novembre.

  • Speaker #0

    Ça, c'est génial. Alors explique-nous en quelques lignes, qu'est-ce que c'est ?

  • Speaker #1

    C'est un programme qui s'appelle Désir vivant. Le sujet du désir, c'est un sujet pour lequel on sollicite en permanence, je pense que c'est 90%, 95% des objets de mes consultations. Et en fait, au fur et à mesure, c'est un sujet qui a commencé à me faire énormément réfléchir. C'est qu'est-ce qui se passe réellement en fait ? Qu'est-ce qui se passe réellement ? Pourquoi est-ce qu'on a peur de perdre le désir ? Pourquoi est-ce que c'est quelque chose qui s'éteint en nous et dans notre corps ? Pourquoi est-ce que c'est quelque chose qu'on souhaite forcer ? Pourquoi c'est quelque chose qu'on comprend aussi peu alors qu'en fait, notre corps nous envoie des signaux ? Et en fait, ça... C'est un sujet qui a commencé vraiment à me faire réfléchir. Et en fait, dans ce programme en autonomie, qui est un programme, en fait, c'est des vidéos à suivre, des vidéos qui durent entre 5 et 10 minutes. Il y en a 19, donc c'est pas mal sur toute une progression très pédagogique sur le désir. Parce qu'en fait, je commence le programme par expliquer tout le désir, justement cette pédagogie du désir. La deuxième partie, on la relie à... à la personne qui suit le programme, donc à vous, à votre histoire, à votre éducation, à vos relations, à votre corps. La troisième partie, justement, c'est retourner dans le corps, apaiser le système nerveux, comprendre à quel endroit sont stockées les tensions. Parfois, on a des douleurs, parfois on sent que notre corps réagit moins. Donc l'idée, c'est retourner dans le corps, sortir de la tête pour retourner dans le corps. Et la quatrième partie, c'est celle que j'appelle « désir en dialogue » . C'est une fois qu'on a fait ces trois premières parties et qu'on a compris finalement comment ça fonctionne pour nous. Comment est-ce qu'on peut communiquer avec des mots intelligibles, justes, tout ça à notre partenaire, pour qu'il puisse partager avec nous cette responsabilité du désir et de la sexualité dans le couple, justement pour sortir de la culpabilité, qui est un sentiment qu'on ressent énormément dans le couple vis-à-vis de la sexualité, la culpabilité ou la frustration. Donc ça permet d'instaurer un dialogue ultra clair, construit. Ouais, donc c'est un programme guidé, en quatre étapes, en quatre temps. Et donc, je suis extrêmement fière et contente. Et j'ai vraiment trop hâte qu'il soit à vous, que vous puissiez le suivre et l'acheter. Donc, c'est rendez-vous mardi prochain, le 18 novembre.

  • Speaker #0

    Génial. Et c'est un programme qu'on fait tout seul, j'imagine, mais qu'on peut partager après à son partenaire. Il va forcément vouloir le faire. Mais parce que tu donnes tous les bons conseils, justement, pour qu'il n'ait pas besoin de le faire. Mais ça peut être chouette aussi de se dire... Puis c'est Noël, là. C'est un super cadeau de Noël. En plus, comme on arrive presque à Noël, c'est dans pas longtemps franchement c'est un super cadeau de Noël

  • Speaker #1

    C'est clair, je pense que c'est même bien mieux de s'offrir ça que quelque chose de matériel, parce que je pense qu'en plus de ça, le programme vous appartient à vie. Donc une fois que vous l'achetez, c'est quelque chose sur lequel vous pouvez revenir. Il y a des exercices corporels, des exercices de réflexion, des exercices, des questionnements que vous pouvez vous poser à deux avec votre partenaire, etc. Et effectivement, c'est un programme que vous pouvez suivre si vous êtes célibataire et que vous avez du mal à comprendre votre sexualité. C'est un programme que vous pouvez suivre si vous êtes en couple et que vous sentez que vous n'avez plus ou moins de désir depuis quelque temps. Mais quoi qu'il arrive, j'encourage, si vous êtes en couple, évidemment, partagez-le. Soit vous le suivez seul et vous partagez ce que vous apprenez avec votre partenaire. Soit vous regardez les vidéos à deux, c'est encore mieux parce que je pense que ça permet de donner de la conversation et du corps à ce que vous apprenez. Donc, clairement, partager, c'est tellement bien.

  • Speaker #0

    Bon, génial. On mettra tout dans la description du podcast. en tout cas moi j'étais trop contente on se retrouve une fois par trimestre du coup avec Gabrielle pour des petites émissions de la sexualité des flammes croate on se retrouvera l'année prochaine parce que là on est déjà au mois de novembre donc décembre, janvier allez en février on fera une petite émission ou en mars peut-être pour les beaux jours on y est presque génial avec plaisir bon bah trop chouette Gabrielle je te remercie beaucoup et puis ben moi je vous dis à la semaine prochaine merci à toi Sarah à bientôt

Share

Embed

You may also like

Description

Et si la tension sexuelle n’était pas réservée au début d’une histoire ?
Cette semaine, dans La Sexualité des Flammes, on explore ce mystère qui traverse nos vies : la tension sexuelle. Ce moment suspendu où le corps réagit avant la tête, où le cœur s’accélère, où quelque chose s’éveille sans qu’on sache pourquoi.

Avec Gabrielle, sexologue et thérapeute de couple, on met des mots sur ce phénomène à la fois animal, émotionnel et profondément humain. Parce qu’on parle souvent de désir comme d’une affaire de couple, alors qu’il peut aussi naître d’un regard, d’une rencontre, d’un instant. La tension sexuelle, c’est une vibration du vivant — celle qui nous relie à nous-mêmes, à l’autre, au monde.

Gabrielle explique ce qui se passe dans le corps quand cette tension apparaît : respiration qui s’accélère, chaleur, papillons dans le ventre, regard qui s’aiguise. Autant de signes d’une énergie qui circule. Mais cette tension peut aussi effrayer : quand elle réveille d’anciennes blessures ou brouille la frontière entre attirance, amour et sécurité.

Alors, comment l’accueillir ? Comment la vivre sans la juger ?
C’est tout l’enjeu de cette conversation — à la fois lucide et pleine d’humour.

On parle du rapport au corps, de la confiance en soi, de cette frontière fine entre excitation et peur. On évoque aussi le bien-être féminin : se sentir vivante, oser ressentir, ne plus avoir honte de ce que le corps exprime.

Et pour celles et ceux qui sont en couple, Gabrielle partage trois clés simples :
💫 L’espace – respirer chacun de son côté, laisser du mystère.
🔥 L’admiration – redécouvrir l’autre dans sa lumière.
🌹 La complicité vivante – rire, se surprendre, garder du jeu.

Trois repères pour nourrir la flamme du développement personnel féminin et relationnel : s’aimer, se voir autrement, cultiver le feu sans se brûler.

En filigrane, Gabrielle nous invite à revenir au corps : observer les signaux, retrouver le plaisir du moment présent. Car la tension sexuelle n’est pas qu’une histoire d’attirance : c’est un mouvement de vie, un rappel de notre puissance sensible.

Un échange profond et joyeux, pour toutes celles qui veulent redonner sa place au désir — celui du couple, de la rencontre, ou simplement celui d’être là, pleinement vivante.

📲 Rejoignez-nous sur Instagram pour suivre les coulisses, les inspirations et ne rien manquer des prochains épisodes.

📰 Inscrivez-vous aussi à notre Newsletter  pour recevoir chaque mois une dose de motivation, des pépites exclusives et les actualités du podcast directement dans votre boîte mail.

🎧 Écoutez Flammes des Années 80 sur toutes vos plateformes d’écoute préférées.

🔥 D’une petite flamme peut naître un grand feu… Prête à embraser ta vie avec nous ? Abonne-toi ! 🔥

🎙️ Flammes des Années 80 – Le podcast qui allume la femme.
Chaque semaine, des conversations autour du développement personnel féminin, de la confiance en soi, du bien-être, de la transmission et de l’épanouissement personnel. On y explore l’introspection, les émotions, la résilience, la maternité, l’amour, la psychologie et les témoignages inspirants de femmes et d’hommes audacieux. Un podcast pour femmes, pour révéler sa flamme intérieure, oser être soi et nourrir sa spiritualité féminine.
Flammes des Années 80, pour écouter votre flamme intérieure grandir. 🔥


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour, alors je suis très heureuse pour cette chronique La Sexualité des Flammes. Donc je reçois Gabrielle, qu'on a déjà reçue pas mal cet été pour toutes les chroniques de l'été. Et là, voilà, c'est la première en fait du lancement de La Sexualité des Flammes, voilà. Bonjour Gabrielle, alors comment tu vas ?

  • Speaker #1

    Salut Sarah, je vais très bien. Je suis trop contente encore une fois de m'enregistrer cet épisode avec toi sur un sujet que j'aime beaucoup et sur lequel on me sollicite beaucoup en consultation.

  • Speaker #0

    Alors, quel est ce sujet extraordinaire ? Je fais un petit spoiler. Est-ce que ce ne serait pas la tension sexuelle, par hasard ?

  • Speaker #1

    Si, c'est la tension sexuelle. Enfin, la question qu'on me pose plus largement, c'est comment est-ce qu'on peut faire pour entretenir ou pour ressentir encore, dans un couple long terme, cette tension-là ? Et je trouve que c'est un sujet et une question intéressantes, justement parce qu'il y a une injonction autour de ce sujet. Enfin, une injonction, non, plutôt une croyance, pas une injonction, qui est que cette tension n'existe qu'au début. Et moi, je suis intimement convaincue qu'on peut l'entretenir et la nourrir. Et donc, c'est de ça qu'on va parler aujourd'hui.

  • Speaker #0

    Génial. Alors, est-ce que tu peux me décrire qu'est-ce qu'une tension sexuelle ? Parce que c'est étrange ce mot, genre tension sexuelle. Parce que tension, on pourrait penser que c'est quelque chose qui n'est pas forcément positif. Donc, comment est-ce que tu le décrirais ?

  • Speaker #1

    La tension sexuelle, déjà, c'est quelque chose qu'on va ressentir physiquement. Donc, c'est un peu ce moment où le corps, finalement, va répondre avant même qu'on ait décidé quoi que ce soit. Donc, tu vois, c'est un signal du corps. C'est une activation physiologique. Le cœur s'accélère, la respiration va changer, on va ressentir un peu quelque chose dans le ventre, ce qu'on appelle les papillons, les fameux papillons. Mais il va y aussi y avoir une activation psychique. Et à ce moment-là, on a l'impression, tu sais, je ne sais pas si ça t'es déjà arrivé, mais tu as l'impression que tu es plus fatigué. Tu deviens un espèce de radar, tu es plus attentif, tu es plus réceptif, tu es plus éveillé. tu es plus excité, tu sens qu'il se passe clairement quelque chose dans ton système nerveux en plus. Donc c'est un peu ce mélange entre ce qui se passe dans ton corps, ce qui se passe dans ta tête, qui est clairement identifiable, où tu sais qu'il s'est passé quelque chose avec cette personne. Donc c'est un peu un mélange de curiosité, de désir, d'anticipation, d'inconnu. Notre corps et notre tête nous préparent à quelque chose. Ça, c'est l'attention.

  • Speaker #0

    Ok, et ça, ce que tu décris, naïvement, j'ai l'impression que c'est quelqu'un qu'on ne connaît pas, qu'on rencontre comme ça par hasard, et qu'il faut en sorte qu'à un moment, on ne sait même pas si la personne est bien pour nous ou pas, mais on est un peu comme un animal. Moi, c'est ce que j'entends, mais peut-être pas. C'est peut-être aussi tous les jours, dans le quotidien, on peut ramener ça. C'est le sujet de l'émission.

  • Speaker #1

    En fait, c'est quelque chose que plus communément, je pense qu'on a tous et toutes ressenti en début de relation. Donc quand on rencontre une personne et qu'on sent qu'il se passe quelque chose et du coup on est un peu dans cette excitation, cette attente, cet imaginaire où tout nous stimule. Mais je pense que c'est aussi quelque chose que l'on peut entretenir et ressentir dans un couple long terme si on a les bons outils et la bonne manière de regarder l'autre et de re-ressentir l'autre sans prendre les choses pour acquis. Donc c'est un peu un entraînement, entre guillemets, pour le ressentir à long terme. Mais c'est quelque chose qu'on ressent naturellement, en général, en début de relation. Ou à certaines étapes de relation, tu vois, quand on vit des choses importantes, des moments importants, voilà.

  • Speaker #0

    Et est-ce que tu penses que si c'est quelque chose qu'on n'a pas en début de relation, ce n'est pas une relation qui pourrait fonctionner, par exemple ?

  • Speaker #1

    En fait, tout dépend de ce que tu mets dans la tension. Tout dépend de ce que tu vas mettre dans la tension. Tu vois, il y a des personnes qui vont dire, nous, et ça m'arrive souvent en consultation, j'ai des personnes qui vont dire, ben... Nous, on n'a jamais eu vraiment, entre guillemets, cette partie lune de miel, tension forte au début de notre relation dans la sexualité. Et donc, du coup, on ne l'a jamais eu. Et il y a un peu cette attente, c'est-à-dire qu'il y a un peu cette attente de ressentir cette tension-là. En début de relation, il faut toujours l'avoir. On ne ressent pas forcément ça. Et d'ailleurs, peut-être que chaque personne va le ressentir un peu différemment. Tu vois, il y a des personnes qui vont... Comme ça vient de ton système nerveux, et qu'on est tous et toutes différents, il y a des personnes qui sont plus sensibles, il y a des personnes qui vont être plus alertes, il y a des personnes qui, quand on vient piquer leur curiosité, qui vont tout de suite être très activées par ça. Il y a d'autres personnes qui sont plus calmes, et qui en fait, même quand leur système nerveux est activé, parce que c'est clairement le système nerveux sympathique qui est activé quand on est dans cette tension. Le système sympathique, pour rappel, c'est le système qui s'active quand on est dans le bonheur, dans le plaisir, détendu. Il y a un spectre de ressenti, tu vois, dans tout ça. Et il y a des personnes qui ressentent les choses beaucoup plus calmement. Il y a des personnes pour qui ça va être un bouton de champagne. Ça dépend vraiment. C'est très personnel, cette manière de ressentir le désir. Et l'attention, pardon, mais cette croyance. C'est un peu comme l'orgasme. J'ai plein de personnes qui arrivent en consultation et qui me disent « Je crois que je n'ai jamais eu d'orgasme. » Je leur dis « Mais pour vous, c'est quoi déjà l'orgasme ? » Elles me disent « J'ai l'impression que ça doit être… On ne sent plus son corps, on perd un peu pied, on a des frissons dans tout le corps. » On est très vocal. Tu vois, il y a un peu ces croyances-là, alors que non, en fait, ça peut être complètement différent pour quelqu'un. L'attention, c'est pareil. On peut le vivre de manière très intense, très forte. Et il y a d'autres personnes qui vont le vivre de manière plus posée, où ils sentent qu'il y a une connexion, ils sentent qu'il y a quelque chose, mais ça ne va pas forcément les activer à fond, dans leur cœur, dans leur tête et dans leur corps.

  • Speaker #0

    Est-ce que tu penses que ça a un rapport aussi avec comment est-ce qu'on est dans notre vie ? Est-ce que, par exemple, si on est quelqu'un de très posé l'attention sexuelle pourrait être très forte. Ça, on ne sait pas, en fait.

  • Speaker #1

    Ben ouais, complètement. Je pense que ça a complètement à voir avec notre personnalité, notre manière de vivre les choses. Tu vois, par exemple, l'attention sexuelle telle qu'on peut la ressentir, ou en tout cas, si je dois l'apparence, si je dois la transformer en pensée ou en symptômes physiques, en général, ce qu'on dit, c'est papillon dans le ventre. Mais ça peut aussi être les joues qui rosissent. Ça peut être un sentiment de chaleur, ça peut être dans la tête, ça peut être des pensées très rapides, ça peut être une attention plus accrue à l'autre, ça peut être une impression un peu d'être hors du temps, de ne plus savoir le jour, la nuit, je suis fatiguée, je ne suis pas fatiguée, ça peut être une impulsion. Donc en fait, tu vois, en fonction de chaque personne, comment elle est, même cette tension, pour certaines personnes, elle peut être vécue pleinement, et pour d'autres, elle peut être un peu étouffée. Ça peut faire peur aussi de ressentir ça. Donc, tout dépend. En fait, tout dépend de la personne. C'est ça aussi qui est intéressant.

  • Speaker #0

    Oui, parce que ça peut faire peur. Et même les gens, certaines personnes peuvent ressentir ça. Au contraire, ils ont envie de partir des fois plutôt que de rester parce que c'est trop fort. Ou alors tu te dis, non, non, je ne vais pas. Tu t'en vas parce que tu te demandes. Ça, c'est une vraie question que j'ai à te poser. Souvent, je l'ai déjà dit dans des émissions. par exemple ces papillons dans le ventre, je ne sais pas si c'est avec toi ou avec quelqu'un d'autre, que c'est pas forcément quelque chose de positif. C'est comme si ça accélérait quelque chose en disant « Ah, il faut que je me méfie aussi de la personne. » Enfin, tu vois, il y a aussi tous ces warnings qui peuvent rentrer en compte. Quand on ressent beaucoup de choses, ça peut être normal aussi de se dire « Je vais partir faire un tour et puis je reviendrai peut-être plus tard parce que c'est un peu fort. »

  • Speaker #1

    Oui, complètement. Complètement, en fait, si tu veux, cette tension qu'on peut ressentir, cette tension sexuelle ou amoureuse ou relationnelle, enfin, peu importe en fait d'où ça vient. C'est pas bon ou mauvais. C'est pas quelque chose qui est bon ou qui est mauvais. Ça va vraiment dépendre du contexte et surtout de ce que ça active chez une personne. Tu vois, je dirais que la tension, oui, effectivement, elle peut faire peur parce que sentir un cœur qui bat, sentir soudainement le fait d'être envahi par ses émotions, par ses sentiments, etc. Effectivement, ça peut faire flipper. Mais ce que je veux dire, c'est que la tension, quoi qu'il arrive, elle est positive quand elle crée... du lien, du jeu, de la curiosité, quand elle contribue à une rencontre, quand elle permet un lâcher-prise, une vitalité, ou quand on se sent en sécurité. Et elle est plus ambivalente ou plus difficile à capter quand on sent que nos repères sont un peu brouillés, quand ça peut activer des blessures ou des pensées qui ne nous ont pas forcément mis à l'aise dans d'autres situations. quand ça nous amène à nous oublier ou quand on finit par confondre un peu excitation, amour, tension sexuelle ou est-ce que c'est autre chose ? Comme c'est un peu un mélange d'adrénaline, d'ocytocine, de tout ça, tu ne sais pas trop. Donc c'est bien de se dire « ok, qu'est-ce que ça me fait ressentir tout ça ? C'est positif, c'est négatif ? Je me sens bien, je ne me sens pas bien, c'est quoi ? » C'est bien de s'interroger dans ces moments-là.

  • Speaker #0

    Mais c'est intéressant ce que tu dis sur justement ce qu'on ressent. Est-ce que c'est de l'excitation ? Est-ce que c'est de l'amour ? Et je pense que souvent, c'est peut-être un avis un peu... Mais selon les personnes, et souvent les femmes, entre guillemets, de ce que... C'est pas un truc de féministe, au contraire, vont peut-être l'assimiler plus facilement à de l'amour, alors que l'homme, il arrive plus à différencier les deux dans l'inconscient collectif. Dis-moi si je me trompe, c'est toi l'experte, c'est pas moi. Mais est-ce que dans ta patientèle ou clientèle, t'as des gens où tu vois que c'est un peu différent ?

  • Speaker #1

    Ouais, en fait, je dirais que les femmes vont plus rapidement sécréter une hormone qui s'appelle l'ocytocine. Et l'ocytocine, c'est l'hormone de l'attachement, c'est l'hormone de l'amour. alors que les hommes vont sécréter moins cette hormone-là et vont plus sécréter de l'adrénaline, des endorphines, etc. Nous aussi, on en sécrète. Je dirais que l'ocytocine prend plus de place. C'est pour ça que... Alors, je ne veux pas trop le genrer, mais en tout cas, c'est des choses que je vois en consultation ou même que j'ai pu expérimenter moi aussi. C'est... Imagine que tu passes... Une nuit de sexe incroyable avec quelqu'un. Je pense qu'une femme va dégager tellement d'ocytocine à ce moment-là qu'elle va peut-être avoir un sentiment d'attachement, presque d'attachement, alors que ça peut être quelqu'un qu'elle ne connaît pas, à cette personne avec qui elle vient de passer la nuit, alors que peut-être que c'était purement sexuel et que c'est sans lendemain et qu'il n'y aura pas de suite. Mais en tout cas, il y aura cette sécrétion d'ocytocine qui va être... là et qui va dire ok on a partagé ce moment là et j'ai donné de mon corps et de mon énergie et pour une femme c'est vrai que c'est pas anodin et c'est vrai que cette oxytocine joue pour beaucoup.

  • Speaker #0

    Et est-ce que cette tension sexuelle, parce que souvent on a aussi cette façon de penser que si nous on a une tension sexuelle très forte, la personne d'en face va le ressentir et les deux vont être un petit peu sur la même longueur d'onde tu vois. Est-ce que c'est possible de se retrouver avec une tension sexuelle très forte alors que notre partenaire... ou ne ressemble pas exactement à la même chose ? Ou est-ce que c'est vraiment un truc d'alchimie à ce moment-là où, en fait, pour avoir cette tension sexuelle si forte, la personne en face nous renvoie quelque chose ? C'est presque philosophique comme question. Ou alors très scientifique.

  • Speaker #1

    Je pense qu'il y a les deux types. Je pense qu'il y a les deux types, tu vois. Je pense que tu peux, en fait, à ce moment-là, connecter avec une personne et ressentir, en fait, cette tension et cet élan. finalement, vers l'autre, et tout ce que ton corps et ta tête vont t'envoyer comme signaux à ce moment-là, de « Ok, cette personne te plaît, cette personne a telle odeur. » Enfin, tu vois, ça peut aussi être ultra sensuel, sensoriel. « Cette personne a telle attitude. » « Tiens, cette personne m'envoie tel signal. » Tu vois, c'est tellement nerveux et physique qu'en fait, ça va être un mélange de signal ou qui vont être vécus en fait en miroir. C'est-à-dire que les deux personnes vont, à ce moment-là, se renvoyer un peu quelque chose qui font que Soudainement, il y a cette espèce de flottement entre deux personnes et ça, je pense que c'est ce qu'on appelle l'alchimie. Ou alors, c'est quelque chose qui peut être ressenti de manière unilatérale, tu vois. Ou en fait, les signaux chez une personne vont, toi, te renvoyer à des choses, que ce soit des odeurs, que ce soit une attitude, que ce soit une manière de parler, que ce soit un geste que toi, tu interprètes. Donc je pense que ça peut être unilatéral aussi. C'est pas forcément en miroir, je pense.

  • Speaker #0

    Et depuis que tu parles, tout à l'heure, avec tous ces odeurs, ces choses comme ça, j'ai l'impression qu'on est un peu des animaux aussi dans ces moments-là. Est-ce qu'il y a un côté extrêmement animal qui rentre en compte ? Parce qu'on oublie un peu qu'on est descendant des singes, des animaux, quoi. Est-ce qu'on n'a pas ce côté-là un peu bestial, à ce moment-là, dans l'attention sexuelle ?

  • Speaker #1

    Complètement, complètement. et je pense que c'est quelque chose, tu vois, justement dans la sexualité. ou dans les relations, etc., qu'on a beaucoup de mal à assumer, assumer ce côté, justement, très animal. En fait, la tension qu'il peut y avoir entre deux personnes, encore une fois, qu'elle soit sexuelle ou qu'elle soit autre, elle va activer le système nerveux, donc le système sympathique, des hormones, donc une sécrétion, tu vois, chimique, et des réflexes qu'on peut avoir qui sont très archaïques, qui sont... Je suis attirée par toi, c'est attirer et être attirée. Donc, ce n'est pas forcément de l'amour, ce n'est pas un signe de sécurité, c'est juste un signe que le système nerveux est stimulé. Et donc ça, je pense que finalement, c'est ce côté animal-là. C'est quelque chose qu'on ne contrôle pas.

  • Speaker #0

    Justement, on ne contrôle pas. Donc, comment est-ce qu'on peut lâcher prise ? On a fait une émission avec Emma Nicolas sur l'âme des flammes, sur le lâcher prise et le détachement, sans être forcément détachée. De cette tension sexuelle, parce qu'on rêve tous d'avoir toujours des tensions sexuelles avec nos nouveaux partenaires ou avec notre partenaire, si on a un partenaire depuis longtemps. Mais il y a aussi un truc de lâcher prise, parce qu'on perd un peu le contrôle, en fait, dans un sens. Quand on a ces tensions sexuelles, on ne comprend plus trop ce qui se passe, on a chaud, on commence à rougir alors qu'on ne veut pas du tout rougir. Ça commence à se voir. Enfin, il y a un côté qui est agréable quand on est dans le lâcher prise. Mais un côté qu'on a envie de contrôler. Si on n'est pas que tous les deux et qu'il y a plus de monde autour, tu as envie de disparaître des fois. Tu te dis, mais pourquoi ? Je deviens rouge comme ça ? Qu'est-ce qui se passe ?

  • Speaker #1

    Oui. En fait, ce qui est intéressant quand on ressent cette tension-là... Cette attirance-là, cet attrait-là, c'est que l'attention sexuelle, elle va à l'inverse de tout ce qu'on vit, je pense, en notre vie, la majorité des cas, parce qu'on est ultra-cérébraux, c'est que l'attention sexuelle, elle va mettre le corps au premier plan. C'est que le corps, c'est le corps qui va réagir en premier. Chaleur, rougissement, tremblement, avoir le sentiment d'avoir envie de se rapprocher de quelqu'un, cœur qui bat, etc. C'est le corps qui va réagir en premier. Le mental ne disparaît pas complètement, parce qu'il y a quand même ton système nerveux, mais il passe en arrière-plan. Et donc, si tu veux, c'est pour ça que les gens sont souvent très nostalgiques de ces débuts. C'est qu'en fait, c'est une forme un peu de lâcher prise naturelle. On va ressentir plus qu'on va calculer. C'est-à-dire qu'à ce moment-là, alors qu'en général, tu vois, dans nos vies, on est toujours en train d'intellectualiser. Ok, je fais ça, ok, je dis ça, ok, je peux me permettre tel ou tel geste, ok, je peux demander telle ou telle chose, etc. Et là, on va plus être dans le ressenti corporel. C'est pour ça, tu vois, que moi, il y a une situation que je rencontre souvent en consultation, c'est des femmes qui me disent, mais avec mon partenaire actuel, par exemple, j'ai beaucoup plus de mal à me lâcher dans la sexualité, j'ai beaucoup plus de mal à être, justement, à être plus animale, plus... Ouais, plus ancrée dans ma sexualité de femme, à demander vraiment des choses que je n'aurais pas demandé. J'ai plus de mal à faire ça avec mon partenaire que je connais par cœur et qui je suis en sécurité, que je pourrais le faire avec une personne que je viens de rencontrer et avec qui il se passe quelque chose. Là, je pense que j'aurai plus de facilité. Et je pense que ça vient de là. C'est qu'en fait, notre corps et notre tête gardent en mémoire un peu ces premiers instants où justement, il y a ce lâcher prise. On a plus de mal à avoir après. dans la relation.

  • Speaker #0

    Oui, parce que quand on ne connaît pas trop la personne, du coup, on ne sait même pas trop ce qu'il va y avoir un lendemain. Donc, on est un peu dans un lâcher-prise. On fait un peu confiance dans un sens où on se fait confiance à nos ressentis. Alors que quand on est avec quelqu'un et qu'on a créé une famille, on a un appartement à payer, on a tout ça, on peut se dire, attends, là, j'ai tellement de choses à tenir que s'il peut peut-être voir ce côté de moi, peut-être inconsciemment, peut-être que ça met beaucoup de choses en compte. Alors qu'en fait, pas forcément, je pense. Les gens seraient contents de partager des choses un peu bestiales.

  • Speaker #1

    Oui, exactement. C'est qu'on a du mal, en fait, quand on est en couple avec quelqu'un depuis longtemps, j'ai l'impression qu'on a plus de mal à se détacher du côté très rationnel du quotidien, de la fatigue du quotidien, des choses à gérer, des engagements. Et on va être dans ce côté très rationnel qui va nous empêcher beaucoup plus de se laisser aller, de se laisser porter. C'est pour ça que c'est intéressant, tu vois, dans un couple. de consciemment se dire allez ok tu vois allez vendredi on se lâche on fait quelque chose ensemble et on se lâche enfin tu vois de le décider ensemble je trouve que c'est intéressant de se donner ce rendez-vous là se donner un rendez-vous vas-y viens on se fait une soirée là on pense à rien en fait juste on s'amuse juste on se marre on va danser on ne check pas l'heure à laquelle on rentre enfin tu vois d'avoir des rendez-vous un peu comme ça je trouve ça intéressant t'as d'autres petits tips comme ça pour les couples en fait qui sont ensemble depuis longtemps et qui va essayer de retrouver...

  • Speaker #0

    retrouver cette tension sexuelle qu'ils avaient au début ?

  • Speaker #1

    Oui, bien sûr. Bien sûr. En fait, pour moi, il y a des piliers dans la relation qu'on perd un peu au fur et à mesure que la relation avance. Et c'est dommage. C'est dommage. Et pour moi, ces piliers, le premier, c'est laisser de l'espace à l'autre. C'est-à-dire que souvent, quand on est dans une relation, quand on est amoureux, amoureuse, etc., on a tendance à avoir un peu cette envie de fusion. Cette envie de fusionner avec l'autre, d'être tout le temps avec l'autre, de tout partager, d'être ensemble, de se rassurer. Et en fait, finalement, cette fusion, elle vient desservir un peu le côté désir et tension sexuelle dans le couple. Parce qu'en fait, la réalité, c'est qu'on a besoin d'espace. On a besoin d'espace pour ne pas se fondre dans l'autre. On a besoin d'espace pour garder sa vie, garder ses activités, garder un peu de mystère, tu vois. Et quand je dis ça, je ne veux pas qu'on confonde... On se dit ok il faut mettre de l'insécurité. Non évidemment la sécurité c'est le maître mot d'un couple qui va bien et qui va réussir justement à vivre des choses ensemble. Mais quand je parle de mystère c'est pas ok je te réponds pas pendant trois jours et puis je vois si tu t'es inquiété si t'es bien. Non c'est de se dire bah tu vois là j'ai envie de sortir avec mes amis, là j'ai envie de faire une activité seule. C'est l'idée j'existe en fait, j'existe aussi sans toi et j'existais sans toi avant et j'existe aussi Même avec toi, j'existe aussi sans toi et j'ai envie de prendre soin de qui je suis et parfois ça t'inclut pas. Et je pense que cet espace-là, il est nécessaire. Je trouve qu'il y a aussi... Tu vois, pareil dans ce côté fusion, où on est un peu l'un sur l'autre, c'est-à-dire que notre œil finit un peu, nos yeux finissent un peu par s'habituer à l'autre. Et je trouve que du coup, ça dessert l'admiration. Et l'admiration, c'est une des choses les plus importantes, je pense. C'est voir l'autre personne, voir l'autre personne vivante, voir l'autre personne vibrante, libre, être animée par des choses qui lui plaisent, être admirée par d'autres gens. C'est un peu, bah ouais, j'apprends à désirer ce que j'ai déjà en fait, j'apprends à désirer ce que je connais et ça c'est essentiel et tu vois souvent en consultation, pour te donner un exemple, j'ai une femme qui m'a dit la dernière fois, moi je me mêlais pas à des affaires pro de mon mari, j'allais pas avec lui à des trucs pro, j'allais pas avec lui avec ses collègues, je connais pas ses collègues, j'allais pas le chercher au taf, rien du tout et donc je ne le connaissais pas dans dans ce milieu pro. Et j'ai été invitée, j'ai été invitée à un moment à une de ses conférences. Et en fait, de le voir... sur scène, présenter un sujet sur lequel il bosse depuis des mois, être animée par ce sujet, être applaudie, être admirée, être remerciée. En fait, je me suis dit, mais waouh ! En fait, je ne l'ai pas vue dans cette situation-là et je trouve qu'il a trop de charisme. Je le trouve magnifique. Et en fait, de le voir, tu vois, ça permet de voir l'autre avec des yeux nouveaux. En fait, de ne pas juste voir l'autre dans les quatre murs de sa maison, tu vois, en pyjama, dans son confort, à faire le... Le déjeuner ou le dîner, à prendre soin de la maison, non, mais de voir l'autre dans son élément aussi, qui est parfois un peu étouffé par la maison, tu vois, entre guillemets, la maison, mais tu vois ce que je veux dire, par le confort, parfois, du quotidien, où on fait les choses un peu en automatique et on ne montre pas à l'autre ce qui nous anime, ce qui nous passionne. Parfois, on le réserve à d'autres. Et c'est bien, justement, de parfois mettre un peu ces lunettes d'admiration et de se dire, mais... Cette personne, il y a un moment où je l'ai admirée, je l'ai regardée, je l'ai désirée. Et pourquoi ça s'est un peu éteint ? Qu'est-ce que je peux faire pour que ça se rallume ? Donc il y a l'admiration. Et pour moi, la troisième chose, ce troisième pilier, puisque tu me demandais des tips, il y a l'espace, se laisser de l'espace, se voir avec des yeux nouveaux, l'admiration. Et pour moi, il y a ce que j'appelle la complicité vivante. Tu vois, souvent, pourquoi on se met en couple avec quelqu'un ? parce qu'on va sentir qu'on a des points communs. On a des points communs avec cette personne. Tiens, on aime les mêmes choses. Tiens, on est intéressé par les mêmes choses. Tiens, il y a ci, il y a ça, etc. Et d'ailleurs, quand on a des choses différentes, quand on a des hobbies différents, quand on a des passions différentes, on se dit, oh là là, mince, on n'aime pas trop les mêmes choses, on n'est pas très aligné là-dessus et là-dessus. En fait, quoi qu'il arrive, c'est s'intéresser à ce qu'aime l'autre et l'autre s'intéresserait à toi. C'est garder du jeu, garder une forme d'intelligence partagée, je te fais découvrir des choses, tu me fais découvrir des choses. Ouais, je sais que j'aime tel type de film et t'aimes pas ça, mais viens avec moi quand même, ça va être sympa. Si ça se trouve, tu vas aimer, puis c'est toujours un moment partagé. Tu vois, c'est des moments qu'on vit un peu comme un fardeau. Quand une personne aime l'art et que l'autre personne aime, je sais pas, jouer aux jeux vidéo, elles partageront pas ça en commun. Alors que parfois, c'est chouette de se dire, on va, allez, je suis trop contente, je vais venir avec toi à cette expo. Trop chouette que tu me fasses découvrir ça et ça participe aussi à l'admiration, tu vois. si tu me fais découvrir quelque chose qui te passionne. Je vais voir dans tes yeux qu'il y a quelque chose qui s'allume et juste de voir ça déjà, même si je partage pas vraiment ton intérêt pour cette chose-là, ça me fait du bien que tu me partages ça et d'apprendre aussi. Je pense que ça, c'est des choses qu'on perd un peu avec le temps et qu'on gagnerait en fait à vivre beaucoup plus à deux pour le désir, pour l'attention, pour la complicité. Oui,

  • Speaker #0

    c'est un peu comme redécouvrir la personne qu'on a vue pour la première fois. Je ne sais pas si c'était tes collègues de boulot, par exemple, pour ton exemple, tu voyais qu'il était comme ça. Après, tu peux changer de travail et tu ne te rappelles plus, en fait, qu'en dix ans, il a pris un poste hyper important, qu'il a complètement changé de posture, qu'il est beaucoup plus... Et tu te dis, ah ouais, c'est mon mec. parce que des fois, tu as ce sentiment aussi ah, c'est ma meuf, ah, je suis hyper fière, en fait, de la personne qu'elle est. des trucs extraordinaires. Il ne faut pas se mettre une barre aussi hyper haute moi, je veux devenir... Genre, je ne sais pas, un ingénieur renommé avec le prix Nobel, sinon ma femme ne me regardera pas. C'est peut-être des petites choses comme un truc de jeu vidéo ou n'importe quoi, quelque chose qui fait en sorte qu'il a réussi à faire ça, c'est chouette. Et aussi, je pense de voir les regards des autres sur la personne qu'on aime, ça fait aussi quelque chose en se disant, c'est mon mari ou c'est ma femme ou c'est mon partenaire, c'est avec moi qu'il construit quelque chose, c'est aussi vachement valorisant.

  • Speaker #1

    Exactement. Ça permet de se dire, en fait, cette personne est désirable. Je ne m'en souvenais plus ou je le voyais moins, mais cette personne est désirable et je la désire.

  • Speaker #0

    Trop chouette, mais ça passe trop vite, on est arrivé presque à la fin des 20 minutes.

  • Speaker #1

    Ouais, on a déjà donné plein d'infos.

  • Speaker #0

    On a donné plein d'infos, mais on n'a pas parlé de l'info principale en ce qui te concerne, parce que tu as créé un programme qui a l'air génial. Il sort quand ?

  • Speaker #1

    Il sort très bientôt, il sort la semaine prochaine, il sort le mardi 18 novembre.

  • Speaker #0

    Ça, c'est génial. Alors explique-nous en quelques lignes, qu'est-ce que c'est ?

  • Speaker #1

    C'est un programme qui s'appelle Désir vivant. Le sujet du désir, c'est un sujet pour lequel on sollicite en permanence, je pense que c'est 90%, 95% des objets de mes consultations. Et en fait, au fur et à mesure, c'est un sujet qui a commencé à me faire énormément réfléchir. C'est qu'est-ce qui se passe réellement en fait ? Qu'est-ce qui se passe réellement ? Pourquoi est-ce qu'on a peur de perdre le désir ? Pourquoi est-ce que c'est quelque chose qui s'éteint en nous et dans notre corps ? Pourquoi est-ce que c'est quelque chose qu'on souhaite forcer ? Pourquoi c'est quelque chose qu'on comprend aussi peu alors qu'en fait, notre corps nous envoie des signaux ? Et en fait, ça... C'est un sujet qui a commencé vraiment à me faire réfléchir. Et en fait, dans ce programme en autonomie, qui est un programme, en fait, c'est des vidéos à suivre, des vidéos qui durent entre 5 et 10 minutes. Il y en a 19, donc c'est pas mal sur toute une progression très pédagogique sur le désir. Parce qu'en fait, je commence le programme par expliquer tout le désir, justement cette pédagogie du désir. La deuxième partie, on la relie à... à la personne qui suit le programme, donc à vous, à votre histoire, à votre éducation, à vos relations, à votre corps. La troisième partie, justement, c'est retourner dans le corps, apaiser le système nerveux, comprendre à quel endroit sont stockées les tensions. Parfois, on a des douleurs, parfois on sent que notre corps réagit moins. Donc l'idée, c'est retourner dans le corps, sortir de la tête pour retourner dans le corps. Et la quatrième partie, c'est celle que j'appelle « désir en dialogue » . C'est une fois qu'on a fait ces trois premières parties et qu'on a compris finalement comment ça fonctionne pour nous. Comment est-ce qu'on peut communiquer avec des mots intelligibles, justes, tout ça à notre partenaire, pour qu'il puisse partager avec nous cette responsabilité du désir et de la sexualité dans le couple, justement pour sortir de la culpabilité, qui est un sentiment qu'on ressent énormément dans le couple vis-à-vis de la sexualité, la culpabilité ou la frustration. Donc ça permet d'instaurer un dialogue ultra clair, construit. Ouais, donc c'est un programme guidé, en quatre étapes, en quatre temps. Et donc, je suis extrêmement fière et contente. Et j'ai vraiment trop hâte qu'il soit à vous, que vous puissiez le suivre et l'acheter. Donc, c'est rendez-vous mardi prochain, le 18 novembre.

  • Speaker #0

    Génial. Et c'est un programme qu'on fait tout seul, j'imagine, mais qu'on peut partager après à son partenaire. Il va forcément vouloir le faire. Mais parce que tu donnes tous les bons conseils, justement, pour qu'il n'ait pas besoin de le faire. Mais ça peut être chouette aussi de se dire... Puis c'est Noël, là. C'est un super cadeau de Noël. En plus, comme on arrive presque à Noël, c'est dans pas longtemps franchement c'est un super cadeau de Noël

  • Speaker #1

    C'est clair, je pense que c'est même bien mieux de s'offrir ça que quelque chose de matériel, parce que je pense qu'en plus de ça, le programme vous appartient à vie. Donc une fois que vous l'achetez, c'est quelque chose sur lequel vous pouvez revenir. Il y a des exercices corporels, des exercices de réflexion, des exercices, des questionnements que vous pouvez vous poser à deux avec votre partenaire, etc. Et effectivement, c'est un programme que vous pouvez suivre si vous êtes célibataire et que vous avez du mal à comprendre votre sexualité. C'est un programme que vous pouvez suivre si vous êtes en couple et que vous sentez que vous n'avez plus ou moins de désir depuis quelque temps. Mais quoi qu'il arrive, j'encourage, si vous êtes en couple, évidemment, partagez-le. Soit vous le suivez seul et vous partagez ce que vous apprenez avec votre partenaire. Soit vous regardez les vidéos à deux, c'est encore mieux parce que je pense que ça permet de donner de la conversation et du corps à ce que vous apprenez. Donc, clairement, partager, c'est tellement bien.

  • Speaker #0

    Bon, génial. On mettra tout dans la description du podcast. en tout cas moi j'étais trop contente on se retrouve une fois par trimestre du coup avec Gabrielle pour des petites émissions de la sexualité des flammes croate on se retrouvera l'année prochaine parce que là on est déjà au mois de novembre donc décembre, janvier allez en février on fera une petite émission ou en mars peut-être pour les beaux jours on y est presque génial avec plaisir bon bah trop chouette Gabrielle je te remercie beaucoup et puis ben moi je vous dis à la semaine prochaine merci à toi Sarah à bientôt

Description

Et si la tension sexuelle n’était pas réservée au début d’une histoire ?
Cette semaine, dans La Sexualité des Flammes, on explore ce mystère qui traverse nos vies : la tension sexuelle. Ce moment suspendu où le corps réagit avant la tête, où le cœur s’accélère, où quelque chose s’éveille sans qu’on sache pourquoi.

Avec Gabrielle, sexologue et thérapeute de couple, on met des mots sur ce phénomène à la fois animal, émotionnel et profondément humain. Parce qu’on parle souvent de désir comme d’une affaire de couple, alors qu’il peut aussi naître d’un regard, d’une rencontre, d’un instant. La tension sexuelle, c’est une vibration du vivant — celle qui nous relie à nous-mêmes, à l’autre, au monde.

Gabrielle explique ce qui se passe dans le corps quand cette tension apparaît : respiration qui s’accélère, chaleur, papillons dans le ventre, regard qui s’aiguise. Autant de signes d’une énergie qui circule. Mais cette tension peut aussi effrayer : quand elle réveille d’anciennes blessures ou brouille la frontière entre attirance, amour et sécurité.

Alors, comment l’accueillir ? Comment la vivre sans la juger ?
C’est tout l’enjeu de cette conversation — à la fois lucide et pleine d’humour.

On parle du rapport au corps, de la confiance en soi, de cette frontière fine entre excitation et peur. On évoque aussi le bien-être féminin : se sentir vivante, oser ressentir, ne plus avoir honte de ce que le corps exprime.

Et pour celles et ceux qui sont en couple, Gabrielle partage trois clés simples :
💫 L’espace – respirer chacun de son côté, laisser du mystère.
🔥 L’admiration – redécouvrir l’autre dans sa lumière.
🌹 La complicité vivante – rire, se surprendre, garder du jeu.

Trois repères pour nourrir la flamme du développement personnel féminin et relationnel : s’aimer, se voir autrement, cultiver le feu sans se brûler.

En filigrane, Gabrielle nous invite à revenir au corps : observer les signaux, retrouver le plaisir du moment présent. Car la tension sexuelle n’est pas qu’une histoire d’attirance : c’est un mouvement de vie, un rappel de notre puissance sensible.

Un échange profond et joyeux, pour toutes celles qui veulent redonner sa place au désir — celui du couple, de la rencontre, ou simplement celui d’être là, pleinement vivante.

📲 Rejoignez-nous sur Instagram pour suivre les coulisses, les inspirations et ne rien manquer des prochains épisodes.

📰 Inscrivez-vous aussi à notre Newsletter  pour recevoir chaque mois une dose de motivation, des pépites exclusives et les actualités du podcast directement dans votre boîte mail.

🎧 Écoutez Flammes des Années 80 sur toutes vos plateformes d’écoute préférées.

🔥 D’une petite flamme peut naître un grand feu… Prête à embraser ta vie avec nous ? Abonne-toi ! 🔥

🎙️ Flammes des Années 80 – Le podcast qui allume la femme.
Chaque semaine, des conversations autour du développement personnel féminin, de la confiance en soi, du bien-être, de la transmission et de l’épanouissement personnel. On y explore l’introspection, les émotions, la résilience, la maternité, l’amour, la psychologie et les témoignages inspirants de femmes et d’hommes audacieux. Un podcast pour femmes, pour révéler sa flamme intérieure, oser être soi et nourrir sa spiritualité féminine.
Flammes des Années 80, pour écouter votre flamme intérieure grandir. 🔥


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour, alors je suis très heureuse pour cette chronique La Sexualité des Flammes. Donc je reçois Gabrielle, qu'on a déjà reçue pas mal cet été pour toutes les chroniques de l'été. Et là, voilà, c'est la première en fait du lancement de La Sexualité des Flammes, voilà. Bonjour Gabrielle, alors comment tu vas ?

  • Speaker #1

    Salut Sarah, je vais très bien. Je suis trop contente encore une fois de m'enregistrer cet épisode avec toi sur un sujet que j'aime beaucoup et sur lequel on me sollicite beaucoup en consultation.

  • Speaker #0

    Alors, quel est ce sujet extraordinaire ? Je fais un petit spoiler. Est-ce que ce ne serait pas la tension sexuelle, par hasard ?

  • Speaker #1

    Si, c'est la tension sexuelle. Enfin, la question qu'on me pose plus largement, c'est comment est-ce qu'on peut faire pour entretenir ou pour ressentir encore, dans un couple long terme, cette tension-là ? Et je trouve que c'est un sujet et une question intéressantes, justement parce qu'il y a une injonction autour de ce sujet. Enfin, une injonction, non, plutôt une croyance, pas une injonction, qui est que cette tension n'existe qu'au début. Et moi, je suis intimement convaincue qu'on peut l'entretenir et la nourrir. Et donc, c'est de ça qu'on va parler aujourd'hui.

  • Speaker #0

    Génial. Alors, est-ce que tu peux me décrire qu'est-ce qu'une tension sexuelle ? Parce que c'est étrange ce mot, genre tension sexuelle. Parce que tension, on pourrait penser que c'est quelque chose qui n'est pas forcément positif. Donc, comment est-ce que tu le décrirais ?

  • Speaker #1

    La tension sexuelle, déjà, c'est quelque chose qu'on va ressentir physiquement. Donc, c'est un peu ce moment où le corps, finalement, va répondre avant même qu'on ait décidé quoi que ce soit. Donc, tu vois, c'est un signal du corps. C'est une activation physiologique. Le cœur s'accélère, la respiration va changer, on va ressentir un peu quelque chose dans le ventre, ce qu'on appelle les papillons, les fameux papillons. Mais il va y aussi y avoir une activation psychique. Et à ce moment-là, on a l'impression, tu sais, je ne sais pas si ça t'es déjà arrivé, mais tu as l'impression que tu es plus fatigué. Tu deviens un espèce de radar, tu es plus attentif, tu es plus réceptif, tu es plus éveillé. tu es plus excité, tu sens qu'il se passe clairement quelque chose dans ton système nerveux en plus. Donc c'est un peu ce mélange entre ce qui se passe dans ton corps, ce qui se passe dans ta tête, qui est clairement identifiable, où tu sais qu'il s'est passé quelque chose avec cette personne. Donc c'est un peu un mélange de curiosité, de désir, d'anticipation, d'inconnu. Notre corps et notre tête nous préparent à quelque chose. Ça, c'est l'attention.

  • Speaker #0

    Ok, et ça, ce que tu décris, naïvement, j'ai l'impression que c'est quelqu'un qu'on ne connaît pas, qu'on rencontre comme ça par hasard, et qu'il faut en sorte qu'à un moment, on ne sait même pas si la personne est bien pour nous ou pas, mais on est un peu comme un animal. Moi, c'est ce que j'entends, mais peut-être pas. C'est peut-être aussi tous les jours, dans le quotidien, on peut ramener ça. C'est le sujet de l'émission.

  • Speaker #1

    En fait, c'est quelque chose que plus communément, je pense qu'on a tous et toutes ressenti en début de relation. Donc quand on rencontre une personne et qu'on sent qu'il se passe quelque chose et du coup on est un peu dans cette excitation, cette attente, cet imaginaire où tout nous stimule. Mais je pense que c'est aussi quelque chose que l'on peut entretenir et ressentir dans un couple long terme si on a les bons outils et la bonne manière de regarder l'autre et de re-ressentir l'autre sans prendre les choses pour acquis. Donc c'est un peu un entraînement, entre guillemets, pour le ressentir à long terme. Mais c'est quelque chose qu'on ressent naturellement, en général, en début de relation. Ou à certaines étapes de relation, tu vois, quand on vit des choses importantes, des moments importants, voilà.

  • Speaker #0

    Et est-ce que tu penses que si c'est quelque chose qu'on n'a pas en début de relation, ce n'est pas une relation qui pourrait fonctionner, par exemple ?

  • Speaker #1

    En fait, tout dépend de ce que tu mets dans la tension. Tout dépend de ce que tu vas mettre dans la tension. Tu vois, il y a des personnes qui vont dire, nous, et ça m'arrive souvent en consultation, j'ai des personnes qui vont dire, ben... Nous, on n'a jamais eu vraiment, entre guillemets, cette partie lune de miel, tension forte au début de notre relation dans la sexualité. Et donc, du coup, on ne l'a jamais eu. Et il y a un peu cette attente, c'est-à-dire qu'il y a un peu cette attente de ressentir cette tension-là. En début de relation, il faut toujours l'avoir. On ne ressent pas forcément ça. Et d'ailleurs, peut-être que chaque personne va le ressentir un peu différemment. Tu vois, il y a des personnes qui vont... Comme ça vient de ton système nerveux, et qu'on est tous et toutes différents, il y a des personnes qui sont plus sensibles, il y a des personnes qui vont être plus alertes, il y a des personnes qui, quand on vient piquer leur curiosité, qui vont tout de suite être très activées par ça. Il y a d'autres personnes qui sont plus calmes, et qui en fait, même quand leur système nerveux est activé, parce que c'est clairement le système nerveux sympathique qui est activé quand on est dans cette tension. Le système sympathique, pour rappel, c'est le système qui s'active quand on est dans le bonheur, dans le plaisir, détendu. Il y a un spectre de ressenti, tu vois, dans tout ça. Et il y a des personnes qui ressentent les choses beaucoup plus calmement. Il y a des personnes pour qui ça va être un bouton de champagne. Ça dépend vraiment. C'est très personnel, cette manière de ressentir le désir. Et l'attention, pardon, mais cette croyance. C'est un peu comme l'orgasme. J'ai plein de personnes qui arrivent en consultation et qui me disent « Je crois que je n'ai jamais eu d'orgasme. » Je leur dis « Mais pour vous, c'est quoi déjà l'orgasme ? » Elles me disent « J'ai l'impression que ça doit être… On ne sent plus son corps, on perd un peu pied, on a des frissons dans tout le corps. » On est très vocal. Tu vois, il y a un peu ces croyances-là, alors que non, en fait, ça peut être complètement différent pour quelqu'un. L'attention, c'est pareil. On peut le vivre de manière très intense, très forte. Et il y a d'autres personnes qui vont le vivre de manière plus posée, où ils sentent qu'il y a une connexion, ils sentent qu'il y a quelque chose, mais ça ne va pas forcément les activer à fond, dans leur cœur, dans leur tête et dans leur corps.

  • Speaker #0

    Est-ce que tu penses que ça a un rapport aussi avec comment est-ce qu'on est dans notre vie ? Est-ce que, par exemple, si on est quelqu'un de très posé l'attention sexuelle pourrait être très forte. Ça, on ne sait pas, en fait.

  • Speaker #1

    Ben ouais, complètement. Je pense que ça a complètement à voir avec notre personnalité, notre manière de vivre les choses. Tu vois, par exemple, l'attention sexuelle telle qu'on peut la ressentir, ou en tout cas, si je dois l'apparence, si je dois la transformer en pensée ou en symptômes physiques, en général, ce qu'on dit, c'est papillon dans le ventre. Mais ça peut aussi être les joues qui rosissent. Ça peut être un sentiment de chaleur, ça peut être dans la tête, ça peut être des pensées très rapides, ça peut être une attention plus accrue à l'autre, ça peut être une impression un peu d'être hors du temps, de ne plus savoir le jour, la nuit, je suis fatiguée, je ne suis pas fatiguée, ça peut être une impulsion. Donc en fait, tu vois, en fonction de chaque personne, comment elle est, même cette tension, pour certaines personnes, elle peut être vécue pleinement, et pour d'autres, elle peut être un peu étouffée. Ça peut faire peur aussi de ressentir ça. Donc, tout dépend. En fait, tout dépend de la personne. C'est ça aussi qui est intéressant.

  • Speaker #0

    Oui, parce que ça peut faire peur. Et même les gens, certaines personnes peuvent ressentir ça. Au contraire, ils ont envie de partir des fois plutôt que de rester parce que c'est trop fort. Ou alors tu te dis, non, non, je ne vais pas. Tu t'en vas parce que tu te demandes. Ça, c'est une vraie question que j'ai à te poser. Souvent, je l'ai déjà dit dans des émissions. par exemple ces papillons dans le ventre, je ne sais pas si c'est avec toi ou avec quelqu'un d'autre, que c'est pas forcément quelque chose de positif. C'est comme si ça accélérait quelque chose en disant « Ah, il faut que je me méfie aussi de la personne. » Enfin, tu vois, il y a aussi tous ces warnings qui peuvent rentrer en compte. Quand on ressent beaucoup de choses, ça peut être normal aussi de se dire « Je vais partir faire un tour et puis je reviendrai peut-être plus tard parce que c'est un peu fort. »

  • Speaker #1

    Oui, complètement. Complètement, en fait, si tu veux, cette tension qu'on peut ressentir, cette tension sexuelle ou amoureuse ou relationnelle, enfin, peu importe en fait d'où ça vient. C'est pas bon ou mauvais. C'est pas quelque chose qui est bon ou qui est mauvais. Ça va vraiment dépendre du contexte et surtout de ce que ça active chez une personne. Tu vois, je dirais que la tension, oui, effectivement, elle peut faire peur parce que sentir un cœur qui bat, sentir soudainement le fait d'être envahi par ses émotions, par ses sentiments, etc. Effectivement, ça peut faire flipper. Mais ce que je veux dire, c'est que la tension, quoi qu'il arrive, elle est positive quand elle crée... du lien, du jeu, de la curiosité, quand elle contribue à une rencontre, quand elle permet un lâcher-prise, une vitalité, ou quand on se sent en sécurité. Et elle est plus ambivalente ou plus difficile à capter quand on sent que nos repères sont un peu brouillés, quand ça peut activer des blessures ou des pensées qui ne nous ont pas forcément mis à l'aise dans d'autres situations. quand ça nous amène à nous oublier ou quand on finit par confondre un peu excitation, amour, tension sexuelle ou est-ce que c'est autre chose ? Comme c'est un peu un mélange d'adrénaline, d'ocytocine, de tout ça, tu ne sais pas trop. Donc c'est bien de se dire « ok, qu'est-ce que ça me fait ressentir tout ça ? C'est positif, c'est négatif ? Je me sens bien, je ne me sens pas bien, c'est quoi ? » C'est bien de s'interroger dans ces moments-là.

  • Speaker #0

    Mais c'est intéressant ce que tu dis sur justement ce qu'on ressent. Est-ce que c'est de l'excitation ? Est-ce que c'est de l'amour ? Et je pense que souvent, c'est peut-être un avis un peu... Mais selon les personnes, et souvent les femmes, entre guillemets, de ce que... C'est pas un truc de féministe, au contraire, vont peut-être l'assimiler plus facilement à de l'amour, alors que l'homme, il arrive plus à différencier les deux dans l'inconscient collectif. Dis-moi si je me trompe, c'est toi l'experte, c'est pas moi. Mais est-ce que dans ta patientèle ou clientèle, t'as des gens où tu vois que c'est un peu différent ?

  • Speaker #1

    Ouais, en fait, je dirais que les femmes vont plus rapidement sécréter une hormone qui s'appelle l'ocytocine. Et l'ocytocine, c'est l'hormone de l'attachement, c'est l'hormone de l'amour. alors que les hommes vont sécréter moins cette hormone-là et vont plus sécréter de l'adrénaline, des endorphines, etc. Nous aussi, on en sécrète. Je dirais que l'ocytocine prend plus de place. C'est pour ça que... Alors, je ne veux pas trop le genrer, mais en tout cas, c'est des choses que je vois en consultation ou même que j'ai pu expérimenter moi aussi. C'est... Imagine que tu passes... Une nuit de sexe incroyable avec quelqu'un. Je pense qu'une femme va dégager tellement d'ocytocine à ce moment-là qu'elle va peut-être avoir un sentiment d'attachement, presque d'attachement, alors que ça peut être quelqu'un qu'elle ne connaît pas, à cette personne avec qui elle vient de passer la nuit, alors que peut-être que c'était purement sexuel et que c'est sans lendemain et qu'il n'y aura pas de suite. Mais en tout cas, il y aura cette sécrétion d'ocytocine qui va être... là et qui va dire ok on a partagé ce moment là et j'ai donné de mon corps et de mon énergie et pour une femme c'est vrai que c'est pas anodin et c'est vrai que cette oxytocine joue pour beaucoup.

  • Speaker #0

    Et est-ce que cette tension sexuelle, parce que souvent on a aussi cette façon de penser que si nous on a une tension sexuelle très forte, la personne d'en face va le ressentir et les deux vont être un petit peu sur la même longueur d'onde tu vois. Est-ce que c'est possible de se retrouver avec une tension sexuelle très forte alors que notre partenaire... ou ne ressemble pas exactement à la même chose ? Ou est-ce que c'est vraiment un truc d'alchimie à ce moment-là où, en fait, pour avoir cette tension sexuelle si forte, la personne en face nous renvoie quelque chose ? C'est presque philosophique comme question. Ou alors très scientifique.

  • Speaker #1

    Je pense qu'il y a les deux types. Je pense qu'il y a les deux types, tu vois. Je pense que tu peux, en fait, à ce moment-là, connecter avec une personne et ressentir, en fait, cette tension et cet élan. finalement, vers l'autre, et tout ce que ton corps et ta tête vont t'envoyer comme signaux à ce moment-là, de « Ok, cette personne te plaît, cette personne a telle odeur. » Enfin, tu vois, ça peut aussi être ultra sensuel, sensoriel. « Cette personne a telle attitude. » « Tiens, cette personne m'envoie tel signal. » Tu vois, c'est tellement nerveux et physique qu'en fait, ça va être un mélange de signal ou qui vont être vécus en fait en miroir. C'est-à-dire que les deux personnes vont, à ce moment-là, se renvoyer un peu quelque chose qui font que Soudainement, il y a cette espèce de flottement entre deux personnes et ça, je pense que c'est ce qu'on appelle l'alchimie. Ou alors, c'est quelque chose qui peut être ressenti de manière unilatérale, tu vois. Ou en fait, les signaux chez une personne vont, toi, te renvoyer à des choses, que ce soit des odeurs, que ce soit une attitude, que ce soit une manière de parler, que ce soit un geste que toi, tu interprètes. Donc je pense que ça peut être unilatéral aussi. C'est pas forcément en miroir, je pense.

  • Speaker #0

    Et depuis que tu parles, tout à l'heure, avec tous ces odeurs, ces choses comme ça, j'ai l'impression qu'on est un peu des animaux aussi dans ces moments-là. Est-ce qu'il y a un côté extrêmement animal qui rentre en compte ? Parce qu'on oublie un peu qu'on est descendant des singes, des animaux, quoi. Est-ce qu'on n'a pas ce côté-là un peu bestial, à ce moment-là, dans l'attention sexuelle ?

  • Speaker #1

    Complètement, complètement. et je pense que c'est quelque chose, tu vois, justement dans la sexualité. ou dans les relations, etc., qu'on a beaucoup de mal à assumer, assumer ce côté, justement, très animal. En fait, la tension qu'il peut y avoir entre deux personnes, encore une fois, qu'elle soit sexuelle ou qu'elle soit autre, elle va activer le système nerveux, donc le système sympathique, des hormones, donc une sécrétion, tu vois, chimique, et des réflexes qu'on peut avoir qui sont très archaïques, qui sont... Je suis attirée par toi, c'est attirer et être attirée. Donc, ce n'est pas forcément de l'amour, ce n'est pas un signe de sécurité, c'est juste un signe que le système nerveux est stimulé. Et donc ça, je pense que finalement, c'est ce côté animal-là. C'est quelque chose qu'on ne contrôle pas.

  • Speaker #0

    Justement, on ne contrôle pas. Donc, comment est-ce qu'on peut lâcher prise ? On a fait une émission avec Emma Nicolas sur l'âme des flammes, sur le lâcher prise et le détachement, sans être forcément détachée. De cette tension sexuelle, parce qu'on rêve tous d'avoir toujours des tensions sexuelles avec nos nouveaux partenaires ou avec notre partenaire, si on a un partenaire depuis longtemps. Mais il y a aussi un truc de lâcher prise, parce qu'on perd un peu le contrôle, en fait, dans un sens. Quand on a ces tensions sexuelles, on ne comprend plus trop ce qui se passe, on a chaud, on commence à rougir alors qu'on ne veut pas du tout rougir. Ça commence à se voir. Enfin, il y a un côté qui est agréable quand on est dans le lâcher prise. Mais un côté qu'on a envie de contrôler. Si on n'est pas que tous les deux et qu'il y a plus de monde autour, tu as envie de disparaître des fois. Tu te dis, mais pourquoi ? Je deviens rouge comme ça ? Qu'est-ce qui se passe ?

  • Speaker #1

    Oui. En fait, ce qui est intéressant quand on ressent cette tension-là... Cette attirance-là, cet attrait-là, c'est que l'attention sexuelle, elle va à l'inverse de tout ce qu'on vit, je pense, en notre vie, la majorité des cas, parce qu'on est ultra-cérébraux, c'est que l'attention sexuelle, elle va mettre le corps au premier plan. C'est que le corps, c'est le corps qui va réagir en premier. Chaleur, rougissement, tremblement, avoir le sentiment d'avoir envie de se rapprocher de quelqu'un, cœur qui bat, etc. C'est le corps qui va réagir en premier. Le mental ne disparaît pas complètement, parce qu'il y a quand même ton système nerveux, mais il passe en arrière-plan. Et donc, si tu veux, c'est pour ça que les gens sont souvent très nostalgiques de ces débuts. C'est qu'en fait, c'est une forme un peu de lâcher prise naturelle. On va ressentir plus qu'on va calculer. C'est-à-dire qu'à ce moment-là, alors qu'en général, tu vois, dans nos vies, on est toujours en train d'intellectualiser. Ok, je fais ça, ok, je dis ça, ok, je peux me permettre tel ou tel geste, ok, je peux demander telle ou telle chose, etc. Et là, on va plus être dans le ressenti corporel. C'est pour ça, tu vois, que moi, il y a une situation que je rencontre souvent en consultation, c'est des femmes qui me disent, mais avec mon partenaire actuel, par exemple, j'ai beaucoup plus de mal à me lâcher dans la sexualité, j'ai beaucoup plus de mal à être, justement, à être plus animale, plus... Ouais, plus ancrée dans ma sexualité de femme, à demander vraiment des choses que je n'aurais pas demandé. J'ai plus de mal à faire ça avec mon partenaire que je connais par cœur et qui je suis en sécurité, que je pourrais le faire avec une personne que je viens de rencontrer et avec qui il se passe quelque chose. Là, je pense que j'aurai plus de facilité. Et je pense que ça vient de là. C'est qu'en fait, notre corps et notre tête gardent en mémoire un peu ces premiers instants où justement, il y a ce lâcher prise. On a plus de mal à avoir après. dans la relation.

  • Speaker #0

    Oui, parce que quand on ne connaît pas trop la personne, du coup, on ne sait même pas trop ce qu'il va y avoir un lendemain. Donc, on est un peu dans un lâcher-prise. On fait un peu confiance dans un sens où on se fait confiance à nos ressentis. Alors que quand on est avec quelqu'un et qu'on a créé une famille, on a un appartement à payer, on a tout ça, on peut se dire, attends, là, j'ai tellement de choses à tenir que s'il peut peut-être voir ce côté de moi, peut-être inconsciemment, peut-être que ça met beaucoup de choses en compte. Alors qu'en fait, pas forcément, je pense. Les gens seraient contents de partager des choses un peu bestiales.

  • Speaker #1

    Oui, exactement. C'est qu'on a du mal, en fait, quand on est en couple avec quelqu'un depuis longtemps, j'ai l'impression qu'on a plus de mal à se détacher du côté très rationnel du quotidien, de la fatigue du quotidien, des choses à gérer, des engagements. Et on va être dans ce côté très rationnel qui va nous empêcher beaucoup plus de se laisser aller, de se laisser porter. C'est pour ça que c'est intéressant, tu vois, dans un couple. de consciemment se dire allez ok tu vois allez vendredi on se lâche on fait quelque chose ensemble et on se lâche enfin tu vois de le décider ensemble je trouve que c'est intéressant de se donner ce rendez-vous là se donner un rendez-vous vas-y viens on se fait une soirée là on pense à rien en fait juste on s'amuse juste on se marre on va danser on ne check pas l'heure à laquelle on rentre enfin tu vois d'avoir des rendez-vous un peu comme ça je trouve ça intéressant t'as d'autres petits tips comme ça pour les couples en fait qui sont ensemble depuis longtemps et qui va essayer de retrouver...

  • Speaker #0

    retrouver cette tension sexuelle qu'ils avaient au début ?

  • Speaker #1

    Oui, bien sûr. Bien sûr. En fait, pour moi, il y a des piliers dans la relation qu'on perd un peu au fur et à mesure que la relation avance. Et c'est dommage. C'est dommage. Et pour moi, ces piliers, le premier, c'est laisser de l'espace à l'autre. C'est-à-dire que souvent, quand on est dans une relation, quand on est amoureux, amoureuse, etc., on a tendance à avoir un peu cette envie de fusion. Cette envie de fusionner avec l'autre, d'être tout le temps avec l'autre, de tout partager, d'être ensemble, de se rassurer. Et en fait, finalement, cette fusion, elle vient desservir un peu le côté désir et tension sexuelle dans le couple. Parce qu'en fait, la réalité, c'est qu'on a besoin d'espace. On a besoin d'espace pour ne pas se fondre dans l'autre. On a besoin d'espace pour garder sa vie, garder ses activités, garder un peu de mystère, tu vois. Et quand je dis ça, je ne veux pas qu'on confonde... On se dit ok il faut mettre de l'insécurité. Non évidemment la sécurité c'est le maître mot d'un couple qui va bien et qui va réussir justement à vivre des choses ensemble. Mais quand je parle de mystère c'est pas ok je te réponds pas pendant trois jours et puis je vois si tu t'es inquiété si t'es bien. Non c'est de se dire bah tu vois là j'ai envie de sortir avec mes amis, là j'ai envie de faire une activité seule. C'est l'idée j'existe en fait, j'existe aussi sans toi et j'existais sans toi avant et j'existe aussi Même avec toi, j'existe aussi sans toi et j'ai envie de prendre soin de qui je suis et parfois ça t'inclut pas. Et je pense que cet espace-là, il est nécessaire. Je trouve qu'il y a aussi... Tu vois, pareil dans ce côté fusion, où on est un peu l'un sur l'autre, c'est-à-dire que notre œil finit un peu, nos yeux finissent un peu par s'habituer à l'autre. Et je trouve que du coup, ça dessert l'admiration. Et l'admiration, c'est une des choses les plus importantes, je pense. C'est voir l'autre personne, voir l'autre personne vivante, voir l'autre personne vibrante, libre, être animée par des choses qui lui plaisent, être admirée par d'autres gens. C'est un peu, bah ouais, j'apprends à désirer ce que j'ai déjà en fait, j'apprends à désirer ce que je connais et ça c'est essentiel et tu vois souvent en consultation, pour te donner un exemple, j'ai une femme qui m'a dit la dernière fois, moi je me mêlais pas à des affaires pro de mon mari, j'allais pas avec lui à des trucs pro, j'allais pas avec lui avec ses collègues, je connais pas ses collègues, j'allais pas le chercher au taf, rien du tout et donc je ne le connaissais pas dans dans ce milieu pro. Et j'ai été invitée, j'ai été invitée à un moment à une de ses conférences. Et en fait, de le voir... sur scène, présenter un sujet sur lequel il bosse depuis des mois, être animée par ce sujet, être applaudie, être admirée, être remerciée. En fait, je me suis dit, mais waouh ! En fait, je ne l'ai pas vue dans cette situation-là et je trouve qu'il a trop de charisme. Je le trouve magnifique. Et en fait, de le voir, tu vois, ça permet de voir l'autre avec des yeux nouveaux. En fait, de ne pas juste voir l'autre dans les quatre murs de sa maison, tu vois, en pyjama, dans son confort, à faire le... Le déjeuner ou le dîner, à prendre soin de la maison, non, mais de voir l'autre dans son élément aussi, qui est parfois un peu étouffé par la maison, tu vois, entre guillemets, la maison, mais tu vois ce que je veux dire, par le confort, parfois, du quotidien, où on fait les choses un peu en automatique et on ne montre pas à l'autre ce qui nous anime, ce qui nous passionne. Parfois, on le réserve à d'autres. Et c'est bien, justement, de parfois mettre un peu ces lunettes d'admiration et de se dire, mais... Cette personne, il y a un moment où je l'ai admirée, je l'ai regardée, je l'ai désirée. Et pourquoi ça s'est un peu éteint ? Qu'est-ce que je peux faire pour que ça se rallume ? Donc il y a l'admiration. Et pour moi, la troisième chose, ce troisième pilier, puisque tu me demandais des tips, il y a l'espace, se laisser de l'espace, se voir avec des yeux nouveaux, l'admiration. Et pour moi, il y a ce que j'appelle la complicité vivante. Tu vois, souvent, pourquoi on se met en couple avec quelqu'un ? parce qu'on va sentir qu'on a des points communs. On a des points communs avec cette personne. Tiens, on aime les mêmes choses. Tiens, on est intéressé par les mêmes choses. Tiens, il y a ci, il y a ça, etc. Et d'ailleurs, quand on a des choses différentes, quand on a des hobbies différents, quand on a des passions différentes, on se dit, oh là là, mince, on n'aime pas trop les mêmes choses, on n'est pas très aligné là-dessus et là-dessus. En fait, quoi qu'il arrive, c'est s'intéresser à ce qu'aime l'autre et l'autre s'intéresserait à toi. C'est garder du jeu, garder une forme d'intelligence partagée, je te fais découvrir des choses, tu me fais découvrir des choses. Ouais, je sais que j'aime tel type de film et t'aimes pas ça, mais viens avec moi quand même, ça va être sympa. Si ça se trouve, tu vas aimer, puis c'est toujours un moment partagé. Tu vois, c'est des moments qu'on vit un peu comme un fardeau. Quand une personne aime l'art et que l'autre personne aime, je sais pas, jouer aux jeux vidéo, elles partageront pas ça en commun. Alors que parfois, c'est chouette de se dire, on va, allez, je suis trop contente, je vais venir avec toi à cette expo. Trop chouette que tu me fasses découvrir ça et ça participe aussi à l'admiration, tu vois. si tu me fais découvrir quelque chose qui te passionne. Je vais voir dans tes yeux qu'il y a quelque chose qui s'allume et juste de voir ça déjà, même si je partage pas vraiment ton intérêt pour cette chose-là, ça me fait du bien que tu me partages ça et d'apprendre aussi. Je pense que ça, c'est des choses qu'on perd un peu avec le temps et qu'on gagnerait en fait à vivre beaucoup plus à deux pour le désir, pour l'attention, pour la complicité. Oui,

  • Speaker #0

    c'est un peu comme redécouvrir la personne qu'on a vue pour la première fois. Je ne sais pas si c'était tes collègues de boulot, par exemple, pour ton exemple, tu voyais qu'il était comme ça. Après, tu peux changer de travail et tu ne te rappelles plus, en fait, qu'en dix ans, il a pris un poste hyper important, qu'il a complètement changé de posture, qu'il est beaucoup plus... Et tu te dis, ah ouais, c'est mon mec. parce que des fois, tu as ce sentiment aussi ah, c'est ma meuf, ah, je suis hyper fière, en fait, de la personne qu'elle est. des trucs extraordinaires. Il ne faut pas se mettre une barre aussi hyper haute moi, je veux devenir... Genre, je ne sais pas, un ingénieur renommé avec le prix Nobel, sinon ma femme ne me regardera pas. C'est peut-être des petites choses comme un truc de jeu vidéo ou n'importe quoi, quelque chose qui fait en sorte qu'il a réussi à faire ça, c'est chouette. Et aussi, je pense de voir les regards des autres sur la personne qu'on aime, ça fait aussi quelque chose en se disant, c'est mon mari ou c'est ma femme ou c'est mon partenaire, c'est avec moi qu'il construit quelque chose, c'est aussi vachement valorisant.

  • Speaker #1

    Exactement. Ça permet de se dire, en fait, cette personne est désirable. Je ne m'en souvenais plus ou je le voyais moins, mais cette personne est désirable et je la désire.

  • Speaker #0

    Trop chouette, mais ça passe trop vite, on est arrivé presque à la fin des 20 minutes.

  • Speaker #1

    Ouais, on a déjà donné plein d'infos.

  • Speaker #0

    On a donné plein d'infos, mais on n'a pas parlé de l'info principale en ce qui te concerne, parce que tu as créé un programme qui a l'air génial. Il sort quand ?

  • Speaker #1

    Il sort très bientôt, il sort la semaine prochaine, il sort le mardi 18 novembre.

  • Speaker #0

    Ça, c'est génial. Alors explique-nous en quelques lignes, qu'est-ce que c'est ?

  • Speaker #1

    C'est un programme qui s'appelle Désir vivant. Le sujet du désir, c'est un sujet pour lequel on sollicite en permanence, je pense que c'est 90%, 95% des objets de mes consultations. Et en fait, au fur et à mesure, c'est un sujet qui a commencé à me faire énormément réfléchir. C'est qu'est-ce qui se passe réellement en fait ? Qu'est-ce qui se passe réellement ? Pourquoi est-ce qu'on a peur de perdre le désir ? Pourquoi est-ce que c'est quelque chose qui s'éteint en nous et dans notre corps ? Pourquoi est-ce que c'est quelque chose qu'on souhaite forcer ? Pourquoi c'est quelque chose qu'on comprend aussi peu alors qu'en fait, notre corps nous envoie des signaux ? Et en fait, ça... C'est un sujet qui a commencé vraiment à me faire réfléchir. Et en fait, dans ce programme en autonomie, qui est un programme, en fait, c'est des vidéos à suivre, des vidéos qui durent entre 5 et 10 minutes. Il y en a 19, donc c'est pas mal sur toute une progression très pédagogique sur le désir. Parce qu'en fait, je commence le programme par expliquer tout le désir, justement cette pédagogie du désir. La deuxième partie, on la relie à... à la personne qui suit le programme, donc à vous, à votre histoire, à votre éducation, à vos relations, à votre corps. La troisième partie, justement, c'est retourner dans le corps, apaiser le système nerveux, comprendre à quel endroit sont stockées les tensions. Parfois, on a des douleurs, parfois on sent que notre corps réagit moins. Donc l'idée, c'est retourner dans le corps, sortir de la tête pour retourner dans le corps. Et la quatrième partie, c'est celle que j'appelle « désir en dialogue » . C'est une fois qu'on a fait ces trois premières parties et qu'on a compris finalement comment ça fonctionne pour nous. Comment est-ce qu'on peut communiquer avec des mots intelligibles, justes, tout ça à notre partenaire, pour qu'il puisse partager avec nous cette responsabilité du désir et de la sexualité dans le couple, justement pour sortir de la culpabilité, qui est un sentiment qu'on ressent énormément dans le couple vis-à-vis de la sexualité, la culpabilité ou la frustration. Donc ça permet d'instaurer un dialogue ultra clair, construit. Ouais, donc c'est un programme guidé, en quatre étapes, en quatre temps. Et donc, je suis extrêmement fière et contente. Et j'ai vraiment trop hâte qu'il soit à vous, que vous puissiez le suivre et l'acheter. Donc, c'est rendez-vous mardi prochain, le 18 novembre.

  • Speaker #0

    Génial. Et c'est un programme qu'on fait tout seul, j'imagine, mais qu'on peut partager après à son partenaire. Il va forcément vouloir le faire. Mais parce que tu donnes tous les bons conseils, justement, pour qu'il n'ait pas besoin de le faire. Mais ça peut être chouette aussi de se dire... Puis c'est Noël, là. C'est un super cadeau de Noël. En plus, comme on arrive presque à Noël, c'est dans pas longtemps franchement c'est un super cadeau de Noël

  • Speaker #1

    C'est clair, je pense que c'est même bien mieux de s'offrir ça que quelque chose de matériel, parce que je pense qu'en plus de ça, le programme vous appartient à vie. Donc une fois que vous l'achetez, c'est quelque chose sur lequel vous pouvez revenir. Il y a des exercices corporels, des exercices de réflexion, des exercices, des questionnements que vous pouvez vous poser à deux avec votre partenaire, etc. Et effectivement, c'est un programme que vous pouvez suivre si vous êtes célibataire et que vous avez du mal à comprendre votre sexualité. C'est un programme que vous pouvez suivre si vous êtes en couple et que vous sentez que vous n'avez plus ou moins de désir depuis quelque temps. Mais quoi qu'il arrive, j'encourage, si vous êtes en couple, évidemment, partagez-le. Soit vous le suivez seul et vous partagez ce que vous apprenez avec votre partenaire. Soit vous regardez les vidéos à deux, c'est encore mieux parce que je pense que ça permet de donner de la conversation et du corps à ce que vous apprenez. Donc, clairement, partager, c'est tellement bien.

  • Speaker #0

    Bon, génial. On mettra tout dans la description du podcast. en tout cas moi j'étais trop contente on se retrouve une fois par trimestre du coup avec Gabrielle pour des petites émissions de la sexualité des flammes croate on se retrouvera l'année prochaine parce que là on est déjà au mois de novembre donc décembre, janvier allez en février on fera une petite émission ou en mars peut-être pour les beaux jours on y est presque génial avec plaisir bon bah trop chouette Gabrielle je te remercie beaucoup et puis ben moi je vous dis à la semaine prochaine merci à toi Sarah à bientôt

Share

Embed

You may also like