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Devenir mère à 44, 46, 48 ans, elles l'ont fait ! Denise Bonnet hypno-thérapeute et Vanessa nous livrent leurs expériences. cover
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Flammes des années 80. Le podcast qui allume la femme.

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46min |26/01/2025
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Description

La flamme de la maternité.

Quand deux femmes nous montrent que c'est possible.


Bienvenue dans “Flammes des années 80, le podcast qui allume la femme”.

Aujourd’hui, nous recevons Denise, 61 ans Hypno-thérapeute spécialisée dans l'amour, elle accompagne beaucoup de femmes qui se questionnent sur la maternité. Elle nous livre l'histoire de la conception de son premier enfant à 46 ans et son 2ème à 48 ans.

Et Vanessa, qui nous livre l'histoire de la conception de son 2ème enfant à 44 ans.

Nous avions déjà reçu Denise avec Vanessa l'année dernière. Elles nous avaient livré leurs tips pour trouver l'amour, ici nous faisons un focus sur leur maternité tardive.


Nous espérons que vous prendrez autant de plaisir à les écouter que nous avons eu à les accueillir sous notre tente.


On a hâte d’allumer la flamme avec vous afin de se sentir plus fortes ensemble pour nous aider à devenir fière de nos blessures, de nos parcours, et de nos différences.


Quelques citations de l'épisode:


Vanessa 44 ans en couple 2 enfants.


  • J’ai accouché pour mes 44 ans , j’ai eu le plus beau cadeau dont je pouvais rêver.


  • Réussir à croire en ses rêves et ne pas s’enfermer . Il y a plein de possibilités.


  • La vie nous offre plein de possibilités à ne pas négliger.



Denise 61 ans Hypnotherapeute spécialisé dans l'amour et le désir de maternité.


  • Ma grand-mère avait eu des enfants jusqu’à 48 ans.


  • Je suis tombée enceinte la première fois à 45 ans et demie et comme mamie j’ai eu mon 2eme a 48 ans. 


  • Un médecin m’a dit "Vous savez sur la conception on ne sait rien … on sait faire des FIV, des tas de choses mais en réalité la vie c’est toujours un miracle. "


  • Heureusement que la science existe ça aide énormément de femmes mais parfois c’est pas toujours la vérité et les femmes doivent s’écouter. 


  • Se respecter et s’écouter est la clé.


  • Si les femmes étaient plus proche de leur ressenti intérieur elle serait que pour elles ça va être ok. 


  • Une femme qui sait qu’elle n’aura pas d’enfants et qui le ressent profondément, elle peut être en paix avec elle. 


  • Faire sa demande et le faire savoir autour de soi. Et à partir de là il y a plein de choses qui sont possibles. 


SITE DE DENISE BONNET : https://www.hypnose-paris-3.com


On va parler de:

Femmes. Flammes. Allumer. Podcast. Maternité. Amour. Sexe. Psychologie. Témoignages inspirants. Développement personnel. Dating. Célibat. Rencontre. Rupture. Gosthing. Polyamour. Couple.

Année 80. Santé. Bien être. Psychologie. Spiritualité. Violence. Carrières. Désirs. Histoires intimes. Relations.



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Flamme des années 80.

  • Speaker #1

    Le podcast qui allume la femme.

  • Speaker #0

    Bonjour, alors on est très heureuse aujourd'hui de recevoir Denise une nouvelle fois parce qu'on t'avait reçu l'année dernière, on avait fait une émission sur l'amour avec Vanessa et c'est marrant parce qu'on avait vraiment fait une émission sur l'amour et à la fin de cette émission... On avait vachement parlé de maternité parce que vous aussi, Vanessa et toi, vous avez une histoire assez particulière et très positive sur la maternité. Et on ne l'avait pas mis dans le podcast. Et là, j'étais en train de me dire, l'année dernière, on a parlé de maternité au mois de janvier. Là, c'est un sujet qui me tient à cœur. Je trouve que vu que nos auditrices sont plutôt entre 35 et 50 ans, c'est vraiment le moment où on se pose aussi les questions, où il y a toute cette ménopause qui potentiellement pourrait arriver. Voilà toute cette pression. Du coup, je me suis dit, j'aimerais bien reparler. J'ai repensé à ce moment, je me suis dit, on ne l'a jamais mis, alors que moi, j'en parle tout le temps à tout le monde de vos histoires. Parce que, donc, Denise, toi, tu es hypnothérapeute et ton histoire en deux mots de maternité ?

  • Speaker #2

    Alors moi, la maternité, en fait, ce n'était pas un sujet pour moi jusqu'à mes 40 ans. C'était quelque chose qui était totalement en dehors de mon champ de vision et d'intérêt. Et puis, tout d'un coup, ça m'est apparu comme une nécessité absolue. Il fallait que je devienne maman. Mais à 40 ans, ce n'est pas si simple parce que justement, effectivement, la pression biologique, le corps qui change, etc. Des médecins qui étaient assez timorés par rapport à mes chances d'avoir des enfants. En plus, j'ai fait des fausses couches comme pas mal de personnes, enfin de femmes. Et effectivement, j'ai eu un passage un peu difficile où je me suis posé la question, est-ce que ça peut m'arriver ?

  • Speaker #0

    Et le happy ending, c'est que ça t'est quand même arrivé. Parce qu'après, on va mettre le petit morceau où tu racontes un petit peu toutes les étapes, qui est vachement intéressant. Là, c'est un petit peu un teasing.

  • Speaker #2

    Alors oui, ça m'est arrivé. Et j'ai eu deux enfants.

  • Speaker #0

    À un âge assez exceptionnel.

  • Speaker #2

    À un âge assez exceptionnel. En tous les cas, rares. En plus, avec des grossesses spontanées, des grossesses hyper faciles, des accouchements très simples.

  • Speaker #0

    Le premier, à 45 ans et demi, tu t'es enceinte.

  • Speaker #2

    Oui. Donc j'ai accouché à 46, c'est le deuxième. Je suis tombée enceinte neuf mois après la naissance du premier. Donc j'avais 47 et demi, quelque chose comme ça. Et j'ai accouché à 48 ans.

  • Speaker #0

    Ça c'est quand même fabuleux.

  • Speaker #2

    C'était fabuleux. C'était merveilleux.

  • Speaker #0

    Et oui, donc Vanessa aussi, son histoire était assez folle parce qu'elle n'avait vraiment pas du tout de réserve ovarienne. Et donc elle le raconte très bien. Donc ça, on vous le racontera après. Et toi, en fait... C'est ça qui est intéressant parce qu'on rencontre dans le podcast beaucoup de thérapeutes ou de coachs d'hypnothérapeutes. Et en fait, ton histoire personnelle de maternité te permet d'accompagner beaucoup de femmes qui viennent te voir sans savoir que tu as eu des enfants à cet âge-là pour justement la maternité, tomber enceinte ou ce moment, ce désir. Est-ce que vraiment j'en ai envie ?

  • Speaker #2

    C'est ça un petit peu ? Oui, il y a beaucoup de femmes effectivement qui se posent ces questions-là. C'est une question d'actualité, d'autant plus qu'il y a des femmes qui ne souhaitent pas avoir d'enfants. Aujourd'hui, c'est une vraie question. Avant, ça allait un peu plus de soi. On était en couple, on allait fonder une famille. Pas tout le monde, mais c'était quand même un peu plus répandu. Aujourd'hui, c'est une vraie question. Et le désir de maternité est très présent chez certaines femmes et moins présent chez d'autres. Moi, je connais bien le sujet puisque le mien est arrivé très, très tard. Tu as eu les deux. Je me suis fait les deux. et on aborde ce problème, enfin ce choix ce choix qui est un choix important le moment de, est-ce que je m'engage dans la maternité est-ce que je veux fonder une famille est-ce que je suis prête pour ça, est-ce que c'est le moment est-ce que je peux différer en fonction de l'âge et puis aussi après j'accompagne beaucoup de femmes pour qui la maternité ne va pas de soi, c'est-à-dire qu'il y a des difficultés, il y a des questions par rapport à Comment est-ce que je vais avoir des enfants ? Parce que ça ne se passe pas par une grossesse spontanée.

  • Speaker #0

    Il y a une possibilité aussi qui est quand même assez vertigineuse. Parce qu'avant, c'était plus simple, mais il y avait moins de choix. Il y avait moins de choix. Là, on peut faire un enfant déjà seul. On peut congeler ses ovocytes. On peut aller dans un pays étranger. On peut, si on n'a plus assez d'ovocytes, faire un don d'ovocytes, faire un don de sperme. On peut se perdre aussi un peu, je pense, à un moment donné dans tout ça, non ? Oui,

  • Speaker #2

    et puis dans comment, avec quoi je vais être le plus, enfin, avec quelle méthode je vais être le plus à l'aise ? D'abord, est-ce que je vais être à l'aise d'adopter un enfant dans un couple homosexuel, que ce soit homme ou femme ?

  • Speaker #0

    C'est une super émission d'ailleurs. Dans deux semaines, il y aura une super émission justement sur l'adoption homosexuelle. Et vraiment, c'est une émission qui me tient vraiment à cœur. On va parler aussi de l'adoption tardive. Et voilà, donc ça, je vous fais une petite parenthèse que vraiment, elle est top cette émission.

  • Speaker #2

    Il y a le problème de l'âge. Est-ce que c'est trop tard pour adopter ? Est-ce que je serai en capacité d'élever des enfants à l'âge que j'ai ? Est-ce que je pourrais me lever la nuit ? Alors, je suis parfaitement bien placée pour parler du sujet. Et puis, il y a toutes les autres questions. Effectivement, beaucoup de jeunes femmes aujourd'hui se posent la question Est-ce que je fais congeler mes ovocytes ? Parce que je ne me sens pas prête ou je n'ai personne dans ma vie ou je me pose encore des questions. Donc, comme c'est possible en France jusqu'à 37 ans, on me pose ces questions-là. Il y a des personnes qui sentent qu'il y a une pression de la part du partenaire ou de la partenaire. Et bien sûr, tout ça, ça demande une réflexion, un accompagnement parfois, de prendre des décisions, de faire des choix. Et puis, est-ce que je vais en Espagne ? Est-ce que j'adopte ? Est-ce que je fais un don d'ovocyte ? Est-ce que j'essaye plus longtemps une grossesse spontanée ? Et puis parfois, il y a aussi, est-ce que je suis prête pour une autre grossesse après, ou bien un avortement ? Non. et ça peut être aussi un avortement médical de grossesse. Et souvent, celui-là, c'est un petit peu plus tardif. Et puis, ça peut être...

  • Speaker #0

    Il y a beaucoup de choses.

  • Speaker #2

    Après, une fausse couche. Il y a tout ça. Il faut se remettre de ces moments-là pour certaines personnes. Et parfois, il y a...

  • Speaker #0

    Ce n'est pas anodin dans tous les cas.

  • Speaker #2

    Ce n'est pas anodin.

  • Speaker #0

    Un avortement ou une fausse couche, il y a un deuil à faire, tel qu'il se trouve. tel qu'il est, où il y a un passage, où il y a quelque chose en fait. Alors,

  • Speaker #2

    moi je pense que c'est bien pour toute personne qui a vécu la perte d'un enfant, que ce soit choisi ou pas, de faire un travail. Et ça ne nécessite pas de faire un travail très long, mais de consacrer un petit moment. Il y a des femmes qui choisissent de ne rien faire et ça leur appartient. Oui, on a le droit de faire comme on veut, d'être à l'aise avec ça. Parce qu'il y a certaines femmes qui pensent que c'est culpabilisant de devoir faire. Alors moi, ce n'est pas du tout mon rôle ni mon but de culpabiliser les femmes. Mais certaines femmes le vivent comme une culpabilité quand on doit faire un travail après un avortement. Oui,

  • Speaker #0

    c'est quelque chose qu'il faut sentir aussi. Je viens de savoir en fait, parce que ce n'est pas forcément évident, on peut sentir ça, mais trouver la bonne personne qui va nous accompagner et à même justement de... D'avoir vécu aussi. On fait un petit cadeau en parlant de tout ça, certaines femmes. Parce que c'est vrai que c'est important. Souvent, tu vas te retrouver avec une liste de gens hypnothérapeutes. Mais est-ce qu'elle va m'aider ? Après, l'univers, des fois, fait bien les choses. Parce qu'il y a plein de gens qui viennent vers toi sans avoir écouté cette émission. C'est vrai. On a révolutionné une balle à la planète. Mais quand même, c'est important.

  • Speaker #2

    Et d'ailleurs, à ce sujet, la première femme qui est venue me voir sur le sujet de la maternité est quelqu'un qui... a dû faire un avortement médical de grossesse. Alors, ce n'était pas nécessairement mon sujet, mais en tous les cas, elle voulait absolument tout bâcler, faire très vite comme si ça n'existait pas. Et je l'ai vraiment invitée à traverser tout ça avec beaucoup de respect, avec des étapes, avec un rituel. Elle et son mari. Et ne pas faire comme si ce bébé n'avait pas existé.

  • Speaker #0

    Tu travailles beaucoup avec des rituels aussi, c'est important tu penses ?

  • Speaker #2

    Alors le rituel dans tous les cas c'est dans le sens d'accueillir ce bébé, d'oser le rencontrer, de le nommer, peut-être même de l'enregistrer à l'état civil, de faire toutes les choses qui font que l'enfant a existé. Et cette femme m'a dit mais jamais, jamais je ferai ça. Et en fait elle a tout fait. Et elle a même fait une carte de naissance qu'elle a adressée aux gens pour leur dire voilà il y a eu ce petit être qui est venu dans nos vies. Et elle m'a remercié tellement. elle et son mari en disant, mais c'est tellement merveilleux que vous nous ayez incité à faire ça, parce que ce bébé-là, il a compté pour nous, et il a existé. Et c'était une très belle expérience.

  • Speaker #0

    C'est joli, parce qu'après, c'est aussi du cas par cas. C'est une expérience avec cette personne. Tout le monde n'est pas obligé de penser dans tout ça, mais c'est hyper intéressant d'avoir... Parce qu'en fait, souvent, on veut imaginer que ça n'a pas existé, et en fait, c'est ça qui peut créer des blocages pour la suite.

  • Speaker #2

    Tout à fait. Tout à fait. Ça permet à la personne de tourner la page tout en douceur, en fait. Mais effectivement, cas par cas, chacun fait comme il veut. Il y a des personnes qui n'accepteront jamais de faire ça et c'est leur droit. Il faut être à l'aise et il faut le sentir. Il faut avoir envie.

  • Speaker #0

    Oui, et puis surtout, on n'a pas tous besoin d'être accompagnés, même si de temps en temps, on ressent. Mais pour les femmes qui en ressentent le besoin, c'est chouette de savoir que ça peut exister et qu'on peut se sentir perdue face à toute cette multitude de possibilités, de choix. Puis il y a aussi tout le questionnement à partir de 40 ans, quand on est célibataire, même de 35, avec qui je vais faire cet enfant ? Est-ce que je vais faire un enfant toute seule ? On a fait une émission justement aussi sur la maternité. On vous invite à regarder toutes les émissions de la maternité qu'on a écoutées. qu'on a fait l'année dernière sur des grossesses tardives, une adoption, une femme qui décide de faire un bébé toute seule et qui arrive au bout. Je pense que chacun a son chemin, c'est vachement important aussi. Aujourd'hui, en 2025, on est capable de choisir son propre chemin. On n'est pas un chemin complètement dicté par la société où il faut être comme avant, on avait moins le choix dans un sens.

  • Speaker #2

    Oui, ça doit être... En fait, on doit suivre son intuition et sa petite voix intérieure, vraiment. Ça se sent, les femmes le savent en réalité. et quand moi je voulais avoir mes enfants, enfin à l'époque je pensais que j'en aurais qu'un, un enfant, j'avais vu une femme, une énergéticienne qui m'a aidée et qui m'avait dit vous savez le jour où vous allez tomber enceinte, vous le saurez. Arrêtez de calculer, arrêtez de suivre votre courbe de température, etc. Il y a un jour où vous saurez que c'est le jour. Et ça m'est arrivé exactement comme ça. Et un jour je suis rentrée à la maison et j'ai dit c'est maintenant. À vous. et je suis tombée enceinte. Donc,

  • Speaker #0

    c'est avant l'acte que tu le savais. Je trouvais ça pour savoir.

  • Speaker #2

    Moi, je l'ai su avant l'acte, oui.

  • Speaker #0

    C'est fou.

  • Speaker #2

    Et j'ai dit à son père, c'est maintenant. Et c'était maintenant. Et je devais aller au restaurant après. Il m'a dit, mais après peut-être. Non, c'est maintenant.

  • Speaker #0

    C'est marrant. C'est hyper intéressant. On en parle souvent dans les émissions, mais de rentrer en contact vraiment avec soi,

  • Speaker #2

    de s'écouter,

  • Speaker #0

    être vraiment dans son intuition. Et ce n'est pas facile parce que quand on vit surtout dans une capitale ou même dans une grande ville ou même dans une petite ville, mais ce n'est même pas tant la grosseur de la ville, c'est juste de prendre ce temps-là avec ces vies qui sont assez palpitantes de vraiment s'écouter les réponses qu'on peut avoir et de s'aligner. Puisque souvent notre mental va dire un truc, mais parce qu'il veut nous protéger ou il y a des peurs qui vont rentrer en compte. Mais quand on est vraiment dans le cœur, il n'y a plus les peurs. C'est autre chose.

  • Speaker #2

    Il y a cette intuition profonde, la petite voix de dedans qui sait exactement par où on doit passer, ce qu'on doit faire. pas faire, ce qu'on doit traverser, ce qu'on est prêt à faire, à vivre, ou pas. Et ça, il faut le respecter.

  • Speaker #0

    Et souvent, je me rappelle qu'on avait beaucoup parlé aussi de tout ce qui peut être transgénérationnel, justement, dans les lignées de femmes, quand on parle de maternité. Est-ce que tu peux nous en dire un peu plus, toi, par rapport à ce que ton expérience, en fait, de toutes les femmes que tu as rencontrées dans tes séances ?

  • Speaker #2

    Alors, déjà, moi, si j'ai eu mon dernier enfant à 49 ans, c'est... parce que je me suis vraiment appuyée sur l'expérience de ma grand-mère qui a eu son dernier enfant et qui a fait sa dernière grossesse à 48 ans. Donc ça m'a beaucoup moralement aidée et peut-être même aussi au niveau génétique, ça je ne sais pas. Mais en tous les cas, j'étais forte de cette expérience familiale. Et en effet, quand je travaille avec les femmes qui viennent me voir, je leur demande souvent, même quasiment toujours, comment ça s'est passé dans leur famille, au niveau de... de leur mère, de leur grand-mère, et peut-être même sur les étages supérieurs, enfin les générations d'avant. Parce qu'il y a une transmission transgénérationnelle au niveau de la maternité. Et puis il y a des tas d'histoires dans la vie des femmes. Il y a, lui, les fausses couches, les avortements clandestins. Tout ça, ça peut impacter des lignées. Il peut y avoir eu aussi des grossesses contrariées ou des femmes qui sont tombées enceintes de l'homme qu'elles n'aimaient pas. Tout ça, ça peut influer sur la grossesse. de la descendance. Donc, on travaille là-dessus.

  • Speaker #0

    C'est comme la systémie familiale ?

  • Speaker #2

    Oui, mais on ne le fait pas comme dans une constellation familiale, mais on travaille sur la systémie familiale en regardant tout ce qui s'est passé et puis en permettant à la personne de se libérer de tout ça, d'être consciente, de prendre conscience, de voir l'impact que ça a sur elle et en même temps de se donner un autre choix, de s'autoriser à faire un autre choix.

  • Speaker #0

    C'est vachement intéressant parce qu'on a fait justement aussi des émissions sur les constellations familiales ou générationnelles. Je vous invite à l'écouter. Vous allez écouter toutes les émissions. Et moi, c'est vrai que j'ai rencontré Emma, justement, Nicolas, suite à cette émission. Et j'ai fait pas mal de constellations familiales. où j'ai participé. Et du coup, on a eu l'idée de faire un projet avec Emma qui, c'est des retraites, en fait, des séminaires de cinq jours où il y aura Constellation Familiale. Et moi, maintenant qu'il suit coach aussi, parce que ça y est, j'ai eu mon diplôme de coach, et je suis... Ma spécialité, c'est un peu la libération émotionnelle avec tout mon travail d'actrice aussi. Donc, je groupe les deux. Donc, il y a une Constellation Familiale, un moment d'intégration, une libération émotionnelle. Et après, qu'est-ce qu'on fait de tout ça et comment est-ce qu'on repart dans notre vie pour s'en servir ? Est-ce que... Souvent, on va faire une constellation familiale une fois et c'est vrai que l'intérêt, c'est de pouvoir le mettre en application dans sa propre vie et de comprendre. Il n'y a rien de magique, on ne va pas se mentir. En plus, on parle après dans tout ce qu'on va dire après par rapport à une constellation familiale qui devait dû t'avoir marquée à 45 ans où la personne qui avait pris ton rôle dit justement, je ne suis pas prête. Et ça, ça t'avait... Enfin, on parlait mieux que moi, mais...

  • Speaker #2

    Ah oui, ça avait été un moment très marquant pour moi, très choquant. Et j'ai vraiment cru à ce moment-là que je n'aurais pas d'enfant. Parce qu'en me pensant qu'à 45 ans, la personne qui me représentait, c'est-à-dire quelqu'un qui n'a pas le filtre de mon mental, mais plutôt de choses qui se jouent à un autre niveau, puisse dire je ne suis pas prête Si on n'est pas prêt à 45 ans, quand on est une femme, à quel âge est-ce qu'on est prête ? Je ne pouvais pas différer ça à 60 ou 70 ans.

  • Speaker #0

    C'est ça que je trouve génial dans les constellations, c'est parce qu'à un moment donné, tu as une ouverture sur quelque chose qui, peut-être qu'elle est à présent à 45 ans. Ce jour-là, tu t'es rendu compte que tu n'avais jamais été prête. Et le fait de le conscientiser fait en sorte que peut-être qu'à partir du lendemain, tu commençais à devenir prête. Et c'est intéressant parce qu'il y a plein de fois, même avec l'amour, le nombre de fois qu'on dit mais c'est bon, je suis prête, je suis prête mais qu'en fait, au bout de deux ans après, tu es toujours célibataire, tu te dis je crois que je n'étais pas vraiment prête en fait Mais c'est dur, ce n'est pas évident de savoir quand on est prêt ou quand on n'est pas prêt. Et c'est vrai que ça aide vachement cet outil de constellation. Rien n'est ancré dans le marbre, c'est ça que je veux dire. Il n'y a pas une magie qui fait en sorte que... Mais ça débloque des choses.

  • Speaker #2

    Pour moi, c'était la prise de conscience d'une partie de moi qui disait non, en fait. Qui disait pas maintenant, pas encore, j'y suis pas. Et ça m'a beaucoup aidée, effectivement, à aller voir un peu cette partie de moi qui est de la faire évoluer, de la faire progresser pour qu'enfin elle dise oui.

  • Speaker #0

    Après, oui, parce que tu en avais envie, mais c'est marrant, comme on est fait bizarrement quand même. Parce qu'entre ce qu'on a, on imagine vouloir. Et puis, une fois qu'on peut l'avoir, on se rend compte qu'il y a d'autres peurs qui vont émerger. Et moi, je trouve que ça me passionne d'accompagner justement les femmes, mais aussi d'être accompagnée, parce que je trouve que seule, ce n'est pas forcément évident de gérer tout ça. Quand on est un peu ouvert et quand on se pose vraiment des questions, ce n'est pas forcément simple de faire tout.

  • Speaker #2

    Vraiment, cette partie-là de moi était... totalement inconsciente. Et si on n'est pas accompagnée, ces parties-là, elles restent aveugles et on n'a pas accès. C'est ce que j'appelle les angles morts. Personnellement, c'est le mot que j'utilise. C'était un véritable angle mort. Et ça m'a marquée, mais c'était incroyablement utile d'avoir accès à cet angle mort.

  • Speaker #0

    Moi, je propose qu'on écoute ton histoire en plus en profondeur qu'on avait enregistrée l'année dernière avec Vanessa, qu'on embrasse très fort. Et puis on se retrouve juste après.

  • Speaker #2

    En fait, l'extérieur sert de miroir aussi. Donc tous les événements qui vont se répéter, où la personne risque de se dire pourquoi ça s'acharne, pourquoi est-ce que ça se passe toujours comme ça pour moi, au lieu de le voir comme ça, c'est qu'est-ce que ça vient me raconter sur moi ? Pourquoi est-ce que ça, ça m'arrive régulièrement ? J'ai un truc à comprendre là-dessus. Et là, ça change le point de vue, on ne le vit plus comme une victime qui subit, mais on devient acteur et là on a le levier pour changer, pour se dire... Ah mais oui, mais alors ça, ça m'arrive à chaque fois, mais d'où ça vient ce truc-là ? Ah, et là, même la personne seule peut arriver à comprendre que c'est une croyance, mais c'est comme ma mère, mais mes parents, ils ont vécu la même chose et ils ont divorcé, mais c'est pour ça que pour moi, c'est difficile de... En fait, c'est se laisser enseigner par ce qu'on vit tous les jours.

  • Speaker #1

    C'est ça, prendre les expériences comme des exercices, même si ça se passe mal, c'est un exercice, la prochaine fois, l'exercice, je le ferai mieux.

  • Speaker #0

    Après, c'est marrant, ça me fait un peu penser à un parallèle qu'on a déjà eu dans pas mal d'émissions. Ce fameux lâcher prise, justement, même si on a la conscience, même si on travaille, même si on fait le Miracle Morning, si on est allé voir beaucoup de gens et qu'à un moment donné, c'est comme une femme qui veut tomber enceinte, qui a conscience qu'elle doit lâcher prise parce que tout le monde lui dit tu verras quand tu verras lâcher prise. Elle a vu tous les gens de Paris, de la terre entière, elle a tout fait. Elle n'arrive pas à lâcher prise et elle n'a pas d'enfant. Et peut-être qu'elle n'y arrivera jamais. pour le coup, dans la maternité. Je trouve que c'est un beau parallèle à faire avec l'amour, d'aller voir plein de gens, de travailler sur soi, de comprendre les exercices qui se répètent malgré les choses qu'on peut mettre en place. Et je trouve ça intéressant, en fait, de faire ce parallèle avec la maternité. qui, en fait, n'est pas très loin de la magie, de cette petite magie qui va arriver à un moment donné, quand on va rencontrer quelqu'un, quand on va tomber enceinte. Vous qui êtes maman, alors du coup, ça vous parle, ce que je vous dis ?

  • Speaker #1

    Oui, oui. Par exemple, tu parlais tout à l'heure, Denise, de tableau de visualisation. Moi, je sais que ça m'a beaucoup aidée. Enfin, je sais. Moi, je l'ai vécu comme ça. Mon tableau de visualisation m'a beaucoup aidée pour tomber enceinte. J'avais plus le temps de faire le miracle morning en entier, donc je me suis dit, tiens, je vais me concentrer sur quelque chose. La visualisation avec ce tableau que j'avais juste à côté de mon lit, que je regardais. Je faisais des prières aussi, des prières, pas des prières religieuses, des prières à ma sauce, on va dire. Et tu avais mis quoi, par exemple, sur ce tableau ? J'avais eu plusieurs choses. J'avais mis une image de femme enceinte, d'ailleurs, que j'ai changée parce qu'après, j'ai fait une grossesse arrêtée. Donc après, j'ai mis un bébé, plutôt. Mais j'avais mis aussi une image de spectateur. de théâtre et ce qui est très drôle parce que je voulais réécrire une histoire mais j'avais pas d'idée préconçue j'avais mis une lune parce que voilà j'aime bien la lune et finalement mais j'ai fait un court métrage qui se passait enfin en hommage à ma grand mère qui se passait dans l'espace et là mon spectacle que j'écris c'est sur l'espace mais c'est marrant et je pense qu'un consciemment c'est en voyant cette image de lune finalement les deux projets qui sont venus après que je pensais pas du tout faire c'était ça se passait dans l'espace comme quoi les projets que tu as couché que j'ai accouché. Et en plus, j'ai eu mon bébé. Et ce tableau de visualisation m'a donné la confiance qui me manquait, la confiance que la science ne te donne pas forcément, bien au contraire, souvent. Et des fois, cette confiance, on peut aller la chercher ailleurs, quand c'est difficile d'avoir un bébé.

  • Speaker #0

    Tu peux nous raconter justement ton expérience. Le premier, c'était peut-être un peu plus facile, mais par rapport au deuxième ?

  • Speaker #1

    La première, j'ai arrêté la pilule, je suis tombée enceinte. enceinte alors que j'étais quand même dans les grossesses considérées comme gériatrique donc moi je pensais que ça allait mettre un an donc ça faisait pas longtemps qu'on était ensemble avec pierre donc le fameux pierre que j'ai rencontré et comme je pensais que ça allait mettre très longtemps j'ai arrêté la pilule et voilà au bout de trois mois j'avais violette donc ça c'était merveilleux et pour la deuxième j'ai cru que ça allait faire pareil mais on a commencé en fin 2019 et en fait ça ne venait pas ça ne venait pas j'ai fait des j'ai fait appel à la science et là j'ai vu que mon taux AMH était très très bas, mais vraiment très très bas. Donc en gros...

  • Speaker #0

    Je vais te donner ton taux juste pour...

  • Speaker #1

    Expliquez-nous ce que c'est un taux AMH. Je l'ai laissé très loin. C'est ta réserve ovarienne en fait. C'est un chiffre qui te donne ta réserve ovarienne.

  • Speaker #0

    Que tu fais par prise de sang.

  • Speaker #1

    Que tu fais par prise de sang. Et moi, il était de 0,01 ou 0,01. Mais je crois que c'était 0,01. Enfin, quand je l'ai vu... Je ne savais pas trop ce que ça voulait dire, mais je me doutais quand même que c'était un peu la merde. C'est quand même très bas. Bon, on me l'a confirmé. Et en gros, on m'a dit que tellement c'était bas que je ne pouvais même pas faire de FIV. Parce que ça m'abîmerait trop mes horaires. Ça serait trop agressif pour moi. Ça n'en valait pas le coup. Ça pourrait avoir l'effet inverse. Donc, j'avais le droit aux inséminations. Donc, j'en ai fait quatre qui ont échoué. Avant ça, j'ai fait une grossesse arrêtée en plus. Donc, c'était difficile à vivre. Et au bout de quatre, je me suis dit, je n'en peux plus, j'arrête tout parce que le corps, il prend cher.

  • Speaker #0

    Tu avais quel âge ?

  • Speaker #1

    Quand j'ai arrêté, j'avais 42, j'allais avoir 43. Et je m'étais dit, et intrinsèquement, je sentais que j'allais avoir ce deuxième bébé. Donc j'étais sûre, mais je ne sais pas d'où ça me venait parce que les chiffres étaient catastrophiques. J'avais fait quatre inséminations, ça ne marchait pas. J'avais mon vision board, mon petit tableau de visualisation. Donc moi, j'y croyais, je ne sais pas, comme un... un truc qu'on ne peut pas expliquer. Mais du coup, après, je n'ai pas lu mes règles pendant des mois et des mois. Donc, je n'y pensais plus. Je ne me disais pas, j'ai oublié, j'ai oublié. J'étais dans un no man's land qui me convenait très bien après tout ce parcours où j'étais tout le temps arrêtée sur les dates, les prises de sang. Et non, c'est négatif. C'est haut, c'est bas. Enfin, ce n'était plus possible. Et finalement, je me suis rendue compte en juillet 2022 que j'étais enceinte parce que je devais voir une kinésiologue et il fallait qu'on sache si j'étais enceinte ou pas. Puis comme j'avais plein de tests de grossesse qui traînaient, je me suis dit, bon, je vais le faire, mais vraiment en me disant, c'est mort. Et finalement, il y a eu les deux barres. Et tellement on m'a dit qu'en plus, ça ne serait pas possible naturellement, que je croyais que c'était faux. Je croyais que c'était un faux positif. Il s'avère que ça n'existe pas de faux positif. Donc, j'ai fait la prise de sang et c'est après, quand j'ai fait ma deuxième prise de sang, où j'ai vu que le taux bêta HCG avait doublé, je me suis dit, ah non, je suis enceinte. Alors que normalement, j'aurais dû exploser de joie. Mais tellement c'était impossible. Et c'était merveilleux. C'était fou. C'était fou. C'est une grossesse qui est arrivée comme un cadeau. Et en plus, elle est née le jour de mon anniversaire. Donc, c'était vraiment de mes 44 ans. Du coup, j'ai accouché pour mes 44 ans. J'ai eu le plus beau cadeau que moi, je pouvais rêver. Comme quoi, voilà, il y a la médecine et puis il y a autre chose. Il y a notre corps à qui on peut parler, qui est merveilleux et qui fait plein de choses. Et puis, croire, en tout cas, être dans une croyance positive. Parce que de toute façon, si on croit la science, on arrête tout. Et puis, je n'aurais pas eu cette énergie. Je pense qu'elle ne serait jamais arrivée, Uma. C'est un vomissage d'espoir. Ah oui, vraiment. Et j'ai envie de le transmettre parce que... Là, je synthétise, mais ça a été vraiment un parcours du combattant et émotionnellement très difficile. Et voilà, ça peut finir par quelque chose de merveilleux. C'est ça qui est beau.

  • Speaker #0

    Et toi, Denise, ça te fait...

  • Speaker #2

    Parce que toi aussi, tu as une sacrée histoire au niveau de la maternité. Oui, ça me replonge un peu dans tout ça, en fait. Ça commence, mes fils sont grands maintenant, mais moi, j'ai commencé à m'intéresser à la maternité assez tôt. tard. J'avais une vie très passionnante, je voyageais beaucoup, je n'avais pas trop le temps de penser à ces choses-là. Et quand c'est arrivé, je me suis rendue compte qu'effectivement, il y avait une espèce de finitude de la fécondité de la femme. Ça a été une découverte. Moi, j'étais très peu informée de ces choses-là. Ça paraît bêta, mais c'est simplement parce que je ne m'y étais pas intéressée. Bien sûr, c'était une évidence, mais je ne m'y étais jamais intéressée. Et là, c'est devenu concret. Et c'était tellement concret qu'en plus, j'ai eu des médecins qui m'ont effectivement dit Mais madame, vous savez, à votre âge… Alors, j'avais déjà plus de 40 ans quand je suis tombée enceinte la première fois. Et les médecins m'ont dit Mais vous savez, c'est trop tard, à votre âge, c'est difficile. En plus, c'était il y a quelques années en arrière, donc c'était très tard. Et en même temps, moi, ça me paraissait étrange parce que ma grand-mère avait eu des enfants jusqu'à 48 ans. et du côté maternel. Donc, c'est la lignée des utérus, comme j'appelle ça. Donc, a priori, le mien, il devait fonctionner jusqu'à 48 ans. J'avais encore quelques années devant moi. Les médecins n'avaient pas la même vision des choses. Et on m'a découragée. On a commencé par me dire, la première fois que je suis tombée enceinte, vous savez, une grossesse sur 10 finit en fausse couche. Et du coup, ça m'est arrivé. Alors, je ne sais pas si c'est lié, mais en tous les cas, voilà. Et puis ça s'est reproduit à plusieurs reprises. J'ai changé après de gynécologue et j'ai eu une femme formidable qui m'a pris sous son aile et qui m'a dit mais moi j'aime tellement les femmes enceintes, j'ai tellement envie que vous deveniez maman, que je ferai tout ce que je peux pour vous aider Et j'ai eu une stimulation ovarienne qui n'a rien donné. On faisait aussi les tests pour voir quand j'ovulais. Alors ce n'était pas les tests comme on a aujourd'hui, j'allais chez le médecin, ma gynécologue. qui me faisait une échographie. Donc, c'était fastidieux, parce qu'en plus, ça met toujours une heure de retard dans les rendez-vous. Et c'est un tue-l'amour, il faut le dire. Oui, quand même, sexuellement parlant.

  • Speaker #1

    Et sur les nerfs aussi.

  • Speaker #2

    Ça met sur les nerfs, on est très tendu. Il y a beaucoup de déceptions aussi, chaque mois. Donc, c'était un parcours assez lourd. Et puis, à un moment, moi, j'ai envoyé tout promener en me disant, de toute façon, ça ne marchera jamais. En plus, j'ai fait une constellation familiale où effectivement, la personne qui me représentait a dit qu'elle n'était pas prête. Et là, je me suis dit à 45 ans, si je ne suis pas prête, c'est vrai, les médecins ont raison, c'est trop tard. Et puis, je suis partie en vacances. J'ai fait beaucoup de voyages cette année-là. J'ai eu la chance de voyager, d'aller au Liban où je me suis couché sur la pierre de Balbeck qui a des propriétés de fécondité. Et apparemment, quand on la touche... ce n'est pas une légende. Quand on la touche, on tombe enceinte. Enfin, pas au moment où on la touche, mais en tout cas,

  • Speaker #0

    ça apporte bonheur.

  • Speaker #2

    Moi, je me suis couchée sur la pierre de Balbeck et parmi les gens que je connaissais au Liban, il y avait un des hommes qui travaillait à la... qui était, je ne sais plus, attaché culturel, je crois, à l'époque, à l'ambassade de France, et qui a mis ça à l'ambassade de France, qui a dit que la pierre de Balbeck, ça marchait, qu'il avait une amie qui avait eu deux enfants grâce à ça. J'étais affichée à l'ambassade. Ça marche. Après, je suis allée aussi en Thaïlande. J'ai fait mes prières dans les temples. J'ai mis de l'encens. En tous les cas, j'ai annoncé à l'univers que vraiment, j'avais envie que ça se fasse. Mais tout en lâchant prise.

  • Speaker #0

    Et puis, cette année-là, j'ai fait aussi, j'avais oublié ça, mais j'ai fait aussi un voyage au Botswana, mais professionnel. Et moi, je suis très attachée au Botswana. C'est un pays où, je ne sais pas, il y a un vrai courant qui se passe. C'est très sauvage. C'est magnifique. Et j'ai rencontré une famille d'Américains qui m'ont dit Mais vous avez des enfants ? Et moi, j'aurais dit Ben non, non Et ils m'ont dit Mais comment ça, vous n'avez pas d'enfants à votre âge ? Vous n'avez pas d'enfants ? Mais nous, on en a six ! Alors... Et... On en a six et on en a trois qui sont nos enfants et trois qu'on a adoptés. Qu'est-ce que vous attendez pour adopter quelqu'un ? Il y a un enfant qui vous attend là, madame, adoptez-le. Mais vraiment, j'avais complètement oublié ça. Et du coup, je suis rentrée à Paris et je me suis dit, peut-être qu'il faut que je renonce à avoir un enfant de manière naturelle et il faut que je m'intéresse à l'adoption. Et j'ai appelé une association. La personne qui m'a répondu s'appelait madame... l'enfant. Ça ne s'invente pas, je vous jure, c'est vrai. Et on a eu une très longue conversation avec Madame l'enfant et effectivement, à ce moment-là, j'ai lâché prise sur la maternité, le fait que moi, j'allais faire des enfants. Et je me suis mise en tête que voilà, j'allais faire ce dossier, qu'elle allait m'accompagner. La semaine d'après, j'étais enceinte.

  • Speaker #1

    C'est ça, sur le lâcher prise, moi c'est pareil. On a parlé de dons d'ovocytes, donc j'étais partie. me renseigner pour aller en Espagne à la rentrée. C'est vrai que du coup, j'avais quelque part moi aussi abandonné. Moi, je m'étais dit que j'aurais un enfant, mais je ne savais pas comment il allait arriver. En tout cas, j'étais sûre de ça, mais je n'étais pas sûre que ce soit moi qui ai mes ovocytes. C'est vrai que de lâcher prise, ça fait du bien aussi de lâcher et de voir les possibilités aussi qu'il y a. Ne pas s'enfermer quelque part, voir toutes les possibilités qu'il y a.

  • Speaker #0

    Il y a plusieurs façons d'avenir parent, bien sûr. L'adoption, c'en est une. Les dons de vos sites, des dons aussi d'embryons, ça peut être... Oui,

  • Speaker #1

    il y a beaucoup de...

  • Speaker #2

    Du coup, toi, tu es tombée enceinte à quel âge ?

  • Speaker #0

    J'avais 45 ans et demi et j'ai eu mon premier enfant à 46 et demi.

  • Speaker #2

    Et le deuxième ?

  • Speaker #0

    À presque 48.

  • Speaker #2

    T'as fait comme mon grand-mère ! Comme mon grand-mère !

  • Speaker #3

    Est-ce que c'est ta mère qui est arrivée à 48 ans ?

  • Speaker #0

    Non, non, non. Ma mère était la deuxième. Non, non, c'était une petite sœur. Ma petite dernière. Je peux juste rajouter deux choses. Oui, bien sûr. Il y a quand même un des médecins que j'avais rencontré qui m'avait dit... Mais ça, c'est quand j'étais beaucoup plus jeune qui m'avait dit, vous savez, sur la conception, on ne sait rien. On sait faire des fives, on sait faire des tas de choses. Mais en réalité, la vie, c'est toujours un miracle. Parce que même les fives, ça ne marche pas toujours. Il y a des tas de méthodes. très scientifique qui ne fonctionne pas. Parce qu'en réalité, il y a toujours une part de miracle, toujours une part de magie. Et ça, j'avais trouvé ça très beau et pour moi, ça, c'est très vrai. Et il y a une des femmes que j'ai accompagnée à qui il restait trois ovocytes. Donc, vraiment, les pronostics étaient très, très bas. Et en fait, elle a fait une grossesse spontanée. Donc, toutes ces choses autour de la science, de la médecine, heureusement que ça existe. Et je... En rien, je veux dire qu'il faut abandonner ça ou ne pas croire en ça. Heureusement que ça existe et ça aide énormément de femmes. Mais parfois, ce n'est pas toujours la vérité et les femmes doivent s'écouter.

  • Speaker #1

    C'est exactement ce que j'allais dire, il faut s'écouter. Et puis,

  • Speaker #2

    il n'y a pas une vérité absolue. C'est ça. C'est sa propre vérité propre.

  • Speaker #0

    C'est ça.

  • Speaker #1

    Mais je sais, quand j'ai fait le test d'AMH, où vraiment c'était la catastrophe, c'est 0,01, c'était fou. J'avais perdu ma grand-mère. de temps avant. Donc moi, quelque part, je savais que mon corps, j'étais sur off au moment. Je ne l'ai pas refait après. Ça se trouve,

  • Speaker #2

    il n'aurait pas été beaucoup plus élevé.

  • Speaker #1

    Moi, je savais aussi que la perte de ma grand-mère m'avait vidé de beaucoup de choses et que mon corps, là, il n'était pas à sa... Comment dire ? Il n'avait pas du tout l'énergie qu'il a normalement. Et d'ailleurs, je me suis occupée de travailler mon deuil. C'est ça aussi, d'être toujours actrice et de voir les trucs qui... qui ne vont pas et comment faire ? Et en effet, après, je me suis remise sur ON. Donc déjà, c'était mieux de se remettre sur ON avant de vouloir faire un enfant, de déjà traiter le deuil pour accueillir la naissance. J'avais vu une énergéticienne qui m'avait dit Comment vous voulez qu'un enfant... Parce que chez les Chinois, ils arrivent du ciel. Et ma grand-mère, elle est partie vers le ciel. Vous n'allez pas dans le bon sens. Vous êtes partie avec votre grand-mère là-haut. Non, il faut redescendre déjà pour que le bébé arrive. Enfin voilà, c'était imagé. Oui, mais... Ça voulait dire que déjà, ça n'allait pas. Et des fois, c'est comme ça. On veut quelque chose, alors que si on regarde bien... Tout, qu'on décolle sa tête du tableau et qu'on voit tout le tableau, on se dit Ah ben ouais, merde, attends. Avant de voir ça, il faut peut-être que je règle ça. Et après, ça sera mieux pour accueillir cette chose que je veux tant.

  • Speaker #3

    Il faut dézoomer et nettoyer.

  • Speaker #1

    Ah ouais, dézoomer et nettoyer. Et ça change beaucoup de choses. Que des fois, on veut tout en même temps alors qu'il y a deux secondes, on fait le ménage un peu.

  • Speaker #2

    Oui, il y a un temps pour tout. Et on en parlait aussi tout à l'heure. C'est vrai que pour les femmes, à partir de 35 ans, il y a une course. effrénée qui se passe de si t'es célibataire, de trouver quelqu'un, puis un géniteur, puis on a genre il nous reste pas beaucoup de temps, pour peu qu'on ait fait un test AMH pas très bon à 35 ans, il y a une pression, c'est genre un film d'action qui va vraiment mal finir, il faut vraiment se dépêcher, et t'as souvent des femmes comme ça, tu me dis, dans ton cabinet qui viennent avec cette problématique de qu'est-ce que je fais en fait ? C'est hyper dur de lâcher prise quand tu sens que tout s'effondre en fait.

  • Speaker #1

    Moi, ce qui m'a aidée, à lâcher prise justement. Je me suis retrouvée dans cette situation où j'avais 37 ans, je n'avais pas de copains, je voulais un enfant, donc j'avais pensé en faire un avec mon ami homosexuel de l'époque, ou alors je m'étais dit je vais le faire toute seule. Et j'ai commencé à me renseigner sur ça parce que j'avais une amie qui l'avait fait en Espagne et juste d'avoir cette perspective-là, que je sais qu'il y en a qui veulent absolument un père, moi je voulais absolument un enfant, je ne voulais pas passer à côté de ça. Et juste de savoir que c'était possible de le faire sans homme, que je pourrais le faire toute seule, je pense que déjà, ça m'a permis de lâcher prise. Et d'arrêter d'avoir cette angoisse que je devais mettre au mec, d'ailleurs, sans m'en rendre compte, vraiment inconsciemment. Et ça aussi, ça a permis d'apaiser cette envie viscérale de fonder ma famille.

  • Speaker #2

    Oui, mais moi, par contre, j'ai des amis autour de moi qui arrivent à un moment à 35, 36, et qui sont là, il faut que je le fasse maintenant, c'est maintenant ou jamais. Comment est-ce que tu peux... peut-être Denise, d'étendre la machine ? Vous avez dit beaucoup de choses, mais juste sur ce moment un peu particulier, où on n'a peut-être pas encore la maturité le vécu de se dire que ça arrive en deux secondes, c'est 35 ans, c'est là en fait. Ce n'est pas le recul d'après, quand tu as plus de 40 ans, que tu as déjà travaillé sur la question, mais quand ça t'arrive tout de suite ?

  • Speaker #0

    C'est se respecter, s'écouter, parce que chaque femme va avoir son rythme. Oui, il y a des statistiques qui prouvent que, mais toutes les courbes, toutes les tendances, d'abord ça va dépendre comment elles ont été faites, ces tendances, ces courbes. Peut-être que dans quelques années, on trouvera des résultats complètement différents. Les fourchettes varient, c'est vrai, par exemple avec le cholestérol, aujourd'hui on sait que pendant un certain temps, on donnait une fourchette très précise, on était en dessous de la limite du cholestérol ou au-dessus. Aujourd'hui, tout ça, ça a déjà changé. Donc ce sera peut-être comme ça pour la fécondité. Effectivement les femmes avaient des enfants jusqu'à 48 ans, c'était pas rare. Il y avait beaucoup de femmes avant qui avaient des enfants jusqu'à leur ménopause. Il n'y avait pas de contrôle des naissances, enfin de contrôle, il n'y avait pas de moyens contraceptifs, ce qui faisait que les femmes commençaient à tomber enceintes dès qu'elles avaient une vie sexuelle et elles arrêtaient d'être enceintes quand elles étaient ménopausées. Alors, il y avait eu plein de difficultés aussi. Il y avait des fausses couches, il y avait tout ça. Mais n'empêche que la femme avait des enfants tout au cours de sa vie. En Afrique, c'est encore vrai. La nounou, la première nounou de mon premier fils m'a dit Mais comment ça, vous n'allez pas en avoir un deuxième ? Mais si vous étiez africaine, on n'en aurait rien à faire de votre âge. Elle m'a dit ça. Parce que là-bas, ce n'est pas une question tant que la femme. à ses règles et ses cycles, elle est en âge de procréer. Donc, il y a tout un tas d'enfermements comme ça qui sont liés à notre société, au contrôle des naissances. On veut tout contrôler, on veut tout gérer, on veut tout calculer. Et en réalité, ce n'est pas ça la maternité, ce n'est pas ça l'amour non plus. C'est des choses qui nous échappent. C'est beaucoup en lien avec des désirs, avec se respecter, avec s'écouter. Et vraiment, si les femmes étaient beaucoup plus proches de leur ressenti... intérieure, elle saurait que pour elle, ça va être OK. Ou au contraire, une femme qui sait qu'elle n'aura pas d'enfant et qu'il le ressent profondément, elle peut être en paix avec elle. Elle peut trouver cette paix au fond d'elle-même parce qu'elle sait que ce n'est pas sur son chemin. Elle en est convaincue. Et là, on peut arriver à être en paix. Moi, je peux travailler avec des personnes qui vont se rendre compte de ça, qui vont prendre conscience de ça. Je sens finalement, ça m'embête, toute ma famille me met la pression. Moi aussi, quelque part, j'ai peur de le regretter, mais j'ai l'impression que ce n'est pas sur mon chemin. Eh bien, on travaille là-dessus. Et c'est vrai qu'elles sont beaucoup plus apaisées. D'ailleurs, ça, ça peut créer un lâcher prise qui fait que l'enfant peut arriver. Ou au contraire, ça peut être vraiment avancer paisiblement sur son chemin en se disant, ce n'était pas pour moi ce truc-là. Et c'est OK, je suis très contente de ne pas... Finalement, je me sens plus libre et plus à ma place. C'est vraiment essayer de trouver au fond de soi qui on est et quel est son chemin.

  • Speaker #2

    Oui, et de ne pas coller à ce que la société attend, aux statistiques, aux chiffres, à un taux AMH qui est trop bas ou trop élevé, qui fait en sorte que... En tout cas, on n'a pas vu le temps passer. Non. Est-ce que vous avez encore des choses à dire ? Vous avez un dernier petit mot pour la fin ?

  • Speaker #1

    D'y croire, d'y croire. De croire en soi et toutes les possibilités. Ne pas s'enfermer. Il y a plein de possibilités. La vie nous offre plein de possibilités. Et de ne pas les négliger.

  • Speaker #0

    Oui, moi je rejoins ça. Aujourd'hui, on parle de ligne quantique et de pouvoir choisir la ligne quantique sur laquelle on a envie d'être. Et franchement, moi j'y crois. pour l'avoir vécu personnellement et pas que par rapport à l'amour ou par rapport aux enfants, mais dans d'autres domaines de ma vie. Il m'est arrivé des tas de choses où je me suis dit, je me suis pincée en me disant c'est pas en train d'arriver vraiment. Et si, c'était en train d'arriver. Donc, il y a énormément de possibles. Il faut choisir. Il faut vraiment offrir son choix, le montrer, en parler, le dire. Quand on parle de prière, c'est ça, c'est faire sa demande en fait. Faire sa demande et le faire savoir et en parler autour de soi. Et on va avoir des réponses. Et ça, c'est très important. Et à partir de là, il y a plein de choses qui sont possibles. Quand tu parlais de faire le ménage, etc. Moi, j'appelle ça un peu faire des réglages. Et dans mon métier, j'ai un peu l'impression d'être là à essayer de faire des réglages. Alors là, ça coince. Là, ce n'est pas terrible. Là, on peut faire mieux. Là, c'est un tout petit réglage de rien du tout, mais ça va faire la différence. Et c'est vraiment quelque chose de cet ordre-là. C'est comme un ingé son avec ses curseurs qui va faire ses petits réglages. Ou les grands, des fois. Ça peut être des grands, mais ça demande une connaissance de soi. Ça demande d'avoir la foi en la vie.

  • Speaker #2

    Et puis, des fois, ça prend un peu de temps.

  • Speaker #0

    Et puis, des fois, ça prend même beaucoup de temps. Ça prend beaucoup de temps. Moi, je dis ça aujourd'hui, j'ai 60 ans. Il y a un certain nombre d'années, avant de commencer le travail de développement personnel, je n'étais pas du tout là-dedans. J'étais dans la frustration. Est-ce que je vais y arriver ? Dans tous les cas, dans certains domaines, dans le domaine de l'amour. Même si j'ai aimé ma vie seule, il y avait des moments quand même, je me disais, ça fait un peu seul, ça dure un peu longtemps, depuis longtemps.

  • Speaker #2

    L'impatience.

  • Speaker #0

    Ça fait un peu longtemps que ça dure quand même.

  • Speaker #2

    Des fois, la durée est à la hauteur de ce qu'il faut traverser, de ce qu'il faut nettoyer à la fois dans le transgénérationnel et à la fois dans ses croyances.

  • Speaker #0

    C'est aussi une histoire de résistance. Plus on est fort, plus on est résistant. Et ça, c'est la rançon de la force. C'est très bien d'être fort, c'est super, mais... on a aussi énormément de force pour garder toutes les couches, toute l'armure qui nous empêche d'avoir accès à autre chose.

  • Speaker #3

    C'est vrai que souvent, il y a ce truc de guerrière et de savoir qu'on est une guerrière et de se dire et donc il y a un truc un peu qu'on élève comme ça mais moi, je suis une guerrière, moi, je suis une guerrière. Mais en fait, c'est vrai que la guerrière, elle a un énorme bouclier et plus le bouclier est gros, plus ça va être compliqué de passer au travers aussi.

  • Speaker #0

    D'aller chercher la vulnérabilité.

  • Speaker #3

    Et ça, c'est hyper important.

  • Speaker #0

    On va finir là-dessus.

  • Speaker #2

    En tout cas, merci pour avoir partagé ce moment d'amour avec nous.

  • Speaker #0

    Merci. Merci.

  • Speaker #2

    C'est hyper intéressant de se réentendre un an après sur justement tous ces... Moi, je me rappelle très bien de ce moment quand tu parlais de la vulnérabilité et la guerrière qui doit lâcher. Je pense que j'étais vraiment un peu là-dedans l'année dernière. je me sens beaucoup plus je pense tu vois j'ai fait comme la psy c'est moi-même qui me suis auto-arrêtée elle a dit on va arrêter là ça m'a fait beaucoup réfléchir donc voilà c'est une petite anecdote parce que comme on reprend ici un an plus tard en tout cas c'était vraiment hyper beau de réentendre Vanessa avec son histoire de réentendre ton histoire et c'est vrai que on ne l'avait pas mis l'année dernière parce que c'est une émission qui était beaucoup trop longue parce qu'on avait beaucoup trop parlé et moi j'en ai parlé beaucoup cette année de vos histoires respectives parce que je trouve que c'est des vrais messages d'espoir et D'amour et de confiance en soi, de se faire confiance. Pas la confiance en soi comme on l'entend, mais de se faire vraiment confiance. Confiance à notre corps et ce qu'on a vraiment envie. Donc c'était super. Moi, j'invite beaucoup de nos auditrices ou auditeurs, parce que tu reçois des hommes aussi. Oui. De plus en plus, d'ailleurs, tu m'avais dit cette année.

  • Speaker #0

    Oui, j'en ai eu beaucoup cette année, oui.

  • Speaker #2

    Ça, c'est chouette. C'était un peu dans les trucs du début, en disant, moi, je reçois beaucoup de femmes. Mais là, c'est chouette que les hommes fassent le pas, en fait, d'aller travailler aussi.

  • Speaker #0

    Il y a vraiment... Les hommes ont besoin d'être accompagnés. Ils acceptent plus leur vulnérabilité. Et puis aussi, je crois que par rapport à l'hypnose, ils sont beaucoup plus sensibles. Ce n'est pas comme aller voir une psy. C'est différent. Et ils acceptent beaucoup mieux d'être accompagnés en hypnose. Ils sont curieux, ils viennent faire l'expérience. Ils savent que ça va fonctionner plus rapidement. Donc, ils sont assez curieux de l'hypnose, oui.

  • Speaker #2

    En tout cas, on vous invite. On a mis les coordonnées de Denise sur l'émission. Donc, n'hésitez pas à la contacter. Tu fais de la visio, tu es à Paris.

  • Speaker #0

    Oui, je me déplace parfois à domicile quand les personnes ont du mal à se déplacer. Par exemple, une femme enceinte qui n'a pas le droit de se déplacer, je peux me rendre à domicile si c'est dans Paris-Centre quand même. Je ne vais pas non plus traiter de moi. Ça,

  • Speaker #2

    c'est très chouette. Évidemment, je fais une séance avec Denise qui est venue à la maison avec ses petits bouchons. C'est génial. Je recommande énormément. J'ai pas mal d'amis, en fait, suite aux émissions, qui t'ont contacté et qui ont travaillé avec toi et qui ont été hyper contentes, qui ont trouvé l'amour. C'était une très belle rencontre, en tout cas. qu'on a fait l'année dernière.

  • Speaker #0

    Oui, pour moi aussi. C'était très, très agréable de vous rencontrer, toi et Angélica. Et je suis ravie de vous connaître.

  • Speaker #2

    C'est trop chouette. Et on mettra aussi dans toutes ces belles rencontres la rencontre que j'ai faite avec Emma. Donc, sur toute cette retraite, constellation et libération émotionnelle. Vous pouvez tout trouver sur mon Insta et sur l'Insta de Flamme. Et surtout, sur mon Insta, il y aura tout le programme. Voilà, c'est du 12 au 16 mars. Il reste quelques places. Donc, dépêchez-vous. Ce serait l'occasion de se rencontrer aussi. Et puis, nous, on vous dit... Enfin, non, Denise ne reviendra pas la semaine prochaine, mais moi, en tout cas, je serai là. Et donc, je vous souhaite une belle semaine et puis on se retrouve très vite. Merci encore.

  • Speaker #0

    Merci.

Description

La flamme de la maternité.

Quand deux femmes nous montrent que c'est possible.


Bienvenue dans “Flammes des années 80, le podcast qui allume la femme”.

Aujourd’hui, nous recevons Denise, 61 ans Hypno-thérapeute spécialisée dans l'amour, elle accompagne beaucoup de femmes qui se questionnent sur la maternité. Elle nous livre l'histoire de la conception de son premier enfant à 46 ans et son 2ème à 48 ans.

Et Vanessa, qui nous livre l'histoire de la conception de son 2ème enfant à 44 ans.

Nous avions déjà reçu Denise avec Vanessa l'année dernière. Elles nous avaient livré leurs tips pour trouver l'amour, ici nous faisons un focus sur leur maternité tardive.


Nous espérons que vous prendrez autant de plaisir à les écouter que nous avons eu à les accueillir sous notre tente.


On a hâte d’allumer la flamme avec vous afin de se sentir plus fortes ensemble pour nous aider à devenir fière de nos blessures, de nos parcours, et de nos différences.


Quelques citations de l'épisode:


Vanessa 44 ans en couple 2 enfants.


  • J’ai accouché pour mes 44 ans , j’ai eu le plus beau cadeau dont je pouvais rêver.


  • Réussir à croire en ses rêves et ne pas s’enfermer . Il y a plein de possibilités.


  • La vie nous offre plein de possibilités à ne pas négliger.



Denise 61 ans Hypnotherapeute spécialisé dans l'amour et le désir de maternité.


  • Ma grand-mère avait eu des enfants jusqu’à 48 ans.


  • Je suis tombée enceinte la première fois à 45 ans et demie et comme mamie j’ai eu mon 2eme a 48 ans. 


  • Un médecin m’a dit "Vous savez sur la conception on ne sait rien … on sait faire des FIV, des tas de choses mais en réalité la vie c’est toujours un miracle. "


  • Heureusement que la science existe ça aide énormément de femmes mais parfois c’est pas toujours la vérité et les femmes doivent s’écouter. 


  • Se respecter et s’écouter est la clé.


  • Si les femmes étaient plus proche de leur ressenti intérieur elle serait que pour elles ça va être ok. 


  • Une femme qui sait qu’elle n’aura pas d’enfants et qui le ressent profondément, elle peut être en paix avec elle. 


  • Faire sa demande et le faire savoir autour de soi. Et à partir de là il y a plein de choses qui sont possibles. 


SITE DE DENISE BONNET : https://www.hypnose-paris-3.com


On va parler de:

Femmes. Flammes. Allumer. Podcast. Maternité. Amour. Sexe. Psychologie. Témoignages inspirants. Développement personnel. Dating. Célibat. Rencontre. Rupture. Gosthing. Polyamour. Couple.

Année 80. Santé. Bien être. Psychologie. Spiritualité. Violence. Carrières. Désirs. Histoires intimes. Relations.



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Flamme des années 80.

  • Speaker #1

    Le podcast qui allume la femme.

  • Speaker #0

    Bonjour, alors on est très heureuse aujourd'hui de recevoir Denise une nouvelle fois parce qu'on t'avait reçu l'année dernière, on avait fait une émission sur l'amour avec Vanessa et c'est marrant parce qu'on avait vraiment fait une émission sur l'amour et à la fin de cette émission... On avait vachement parlé de maternité parce que vous aussi, Vanessa et toi, vous avez une histoire assez particulière et très positive sur la maternité. Et on ne l'avait pas mis dans le podcast. Et là, j'étais en train de me dire, l'année dernière, on a parlé de maternité au mois de janvier. Là, c'est un sujet qui me tient à cœur. Je trouve que vu que nos auditrices sont plutôt entre 35 et 50 ans, c'est vraiment le moment où on se pose aussi les questions, où il y a toute cette ménopause qui potentiellement pourrait arriver. Voilà toute cette pression. Du coup, je me suis dit, j'aimerais bien reparler. J'ai repensé à ce moment, je me suis dit, on ne l'a jamais mis, alors que moi, j'en parle tout le temps à tout le monde de vos histoires. Parce que, donc, Denise, toi, tu es hypnothérapeute et ton histoire en deux mots de maternité ?

  • Speaker #2

    Alors moi, la maternité, en fait, ce n'était pas un sujet pour moi jusqu'à mes 40 ans. C'était quelque chose qui était totalement en dehors de mon champ de vision et d'intérêt. Et puis, tout d'un coup, ça m'est apparu comme une nécessité absolue. Il fallait que je devienne maman. Mais à 40 ans, ce n'est pas si simple parce que justement, effectivement, la pression biologique, le corps qui change, etc. Des médecins qui étaient assez timorés par rapport à mes chances d'avoir des enfants. En plus, j'ai fait des fausses couches comme pas mal de personnes, enfin de femmes. Et effectivement, j'ai eu un passage un peu difficile où je me suis posé la question, est-ce que ça peut m'arriver ?

  • Speaker #0

    Et le happy ending, c'est que ça t'est quand même arrivé. Parce qu'après, on va mettre le petit morceau où tu racontes un petit peu toutes les étapes, qui est vachement intéressant. Là, c'est un petit peu un teasing.

  • Speaker #2

    Alors oui, ça m'est arrivé. Et j'ai eu deux enfants.

  • Speaker #0

    À un âge assez exceptionnel.

  • Speaker #2

    À un âge assez exceptionnel. En tous les cas, rares. En plus, avec des grossesses spontanées, des grossesses hyper faciles, des accouchements très simples.

  • Speaker #0

    Le premier, à 45 ans et demi, tu t'es enceinte.

  • Speaker #2

    Oui. Donc j'ai accouché à 46, c'est le deuxième. Je suis tombée enceinte neuf mois après la naissance du premier. Donc j'avais 47 et demi, quelque chose comme ça. Et j'ai accouché à 48 ans.

  • Speaker #0

    Ça c'est quand même fabuleux.

  • Speaker #2

    C'était fabuleux. C'était merveilleux.

  • Speaker #0

    Et oui, donc Vanessa aussi, son histoire était assez folle parce qu'elle n'avait vraiment pas du tout de réserve ovarienne. Et donc elle le raconte très bien. Donc ça, on vous le racontera après. Et toi, en fait... C'est ça qui est intéressant parce qu'on rencontre dans le podcast beaucoup de thérapeutes ou de coachs d'hypnothérapeutes. Et en fait, ton histoire personnelle de maternité te permet d'accompagner beaucoup de femmes qui viennent te voir sans savoir que tu as eu des enfants à cet âge-là pour justement la maternité, tomber enceinte ou ce moment, ce désir. Est-ce que vraiment j'en ai envie ?

  • Speaker #2

    C'est ça un petit peu ? Oui, il y a beaucoup de femmes effectivement qui se posent ces questions-là. C'est une question d'actualité, d'autant plus qu'il y a des femmes qui ne souhaitent pas avoir d'enfants. Aujourd'hui, c'est une vraie question. Avant, ça allait un peu plus de soi. On était en couple, on allait fonder une famille. Pas tout le monde, mais c'était quand même un peu plus répandu. Aujourd'hui, c'est une vraie question. Et le désir de maternité est très présent chez certaines femmes et moins présent chez d'autres. Moi, je connais bien le sujet puisque le mien est arrivé très, très tard. Tu as eu les deux. Je me suis fait les deux. et on aborde ce problème, enfin ce choix ce choix qui est un choix important le moment de, est-ce que je m'engage dans la maternité est-ce que je veux fonder une famille est-ce que je suis prête pour ça, est-ce que c'est le moment est-ce que je peux différer en fonction de l'âge et puis aussi après j'accompagne beaucoup de femmes pour qui la maternité ne va pas de soi, c'est-à-dire qu'il y a des difficultés, il y a des questions par rapport à Comment est-ce que je vais avoir des enfants ? Parce que ça ne se passe pas par une grossesse spontanée.

  • Speaker #0

    Il y a une possibilité aussi qui est quand même assez vertigineuse. Parce qu'avant, c'était plus simple, mais il y avait moins de choix. Il y avait moins de choix. Là, on peut faire un enfant déjà seul. On peut congeler ses ovocytes. On peut aller dans un pays étranger. On peut, si on n'a plus assez d'ovocytes, faire un don d'ovocytes, faire un don de sperme. On peut se perdre aussi un peu, je pense, à un moment donné dans tout ça, non ? Oui,

  • Speaker #2

    et puis dans comment, avec quoi je vais être le plus, enfin, avec quelle méthode je vais être le plus à l'aise ? D'abord, est-ce que je vais être à l'aise d'adopter un enfant dans un couple homosexuel, que ce soit homme ou femme ?

  • Speaker #0

    C'est une super émission d'ailleurs. Dans deux semaines, il y aura une super émission justement sur l'adoption homosexuelle. Et vraiment, c'est une émission qui me tient vraiment à cœur. On va parler aussi de l'adoption tardive. Et voilà, donc ça, je vous fais une petite parenthèse que vraiment, elle est top cette émission.

  • Speaker #2

    Il y a le problème de l'âge. Est-ce que c'est trop tard pour adopter ? Est-ce que je serai en capacité d'élever des enfants à l'âge que j'ai ? Est-ce que je pourrais me lever la nuit ? Alors, je suis parfaitement bien placée pour parler du sujet. Et puis, il y a toutes les autres questions. Effectivement, beaucoup de jeunes femmes aujourd'hui se posent la question Est-ce que je fais congeler mes ovocytes ? Parce que je ne me sens pas prête ou je n'ai personne dans ma vie ou je me pose encore des questions. Donc, comme c'est possible en France jusqu'à 37 ans, on me pose ces questions-là. Il y a des personnes qui sentent qu'il y a une pression de la part du partenaire ou de la partenaire. Et bien sûr, tout ça, ça demande une réflexion, un accompagnement parfois, de prendre des décisions, de faire des choix. Et puis, est-ce que je vais en Espagne ? Est-ce que j'adopte ? Est-ce que je fais un don d'ovocyte ? Est-ce que j'essaye plus longtemps une grossesse spontanée ? Et puis parfois, il y a aussi, est-ce que je suis prête pour une autre grossesse après, ou bien un avortement ? Non. et ça peut être aussi un avortement médical de grossesse. Et souvent, celui-là, c'est un petit peu plus tardif. Et puis, ça peut être...

  • Speaker #0

    Il y a beaucoup de choses.

  • Speaker #2

    Après, une fausse couche. Il y a tout ça. Il faut se remettre de ces moments-là pour certaines personnes. Et parfois, il y a...

  • Speaker #0

    Ce n'est pas anodin dans tous les cas.

  • Speaker #2

    Ce n'est pas anodin.

  • Speaker #0

    Un avortement ou une fausse couche, il y a un deuil à faire, tel qu'il se trouve. tel qu'il est, où il y a un passage, où il y a quelque chose en fait. Alors,

  • Speaker #2

    moi je pense que c'est bien pour toute personne qui a vécu la perte d'un enfant, que ce soit choisi ou pas, de faire un travail. Et ça ne nécessite pas de faire un travail très long, mais de consacrer un petit moment. Il y a des femmes qui choisissent de ne rien faire et ça leur appartient. Oui, on a le droit de faire comme on veut, d'être à l'aise avec ça. Parce qu'il y a certaines femmes qui pensent que c'est culpabilisant de devoir faire. Alors moi, ce n'est pas du tout mon rôle ni mon but de culpabiliser les femmes. Mais certaines femmes le vivent comme une culpabilité quand on doit faire un travail après un avortement. Oui,

  • Speaker #0

    c'est quelque chose qu'il faut sentir aussi. Je viens de savoir en fait, parce que ce n'est pas forcément évident, on peut sentir ça, mais trouver la bonne personne qui va nous accompagner et à même justement de... D'avoir vécu aussi. On fait un petit cadeau en parlant de tout ça, certaines femmes. Parce que c'est vrai que c'est important. Souvent, tu vas te retrouver avec une liste de gens hypnothérapeutes. Mais est-ce qu'elle va m'aider ? Après, l'univers, des fois, fait bien les choses. Parce qu'il y a plein de gens qui viennent vers toi sans avoir écouté cette émission. C'est vrai. On a révolutionné une balle à la planète. Mais quand même, c'est important.

  • Speaker #2

    Et d'ailleurs, à ce sujet, la première femme qui est venue me voir sur le sujet de la maternité est quelqu'un qui... a dû faire un avortement médical de grossesse. Alors, ce n'était pas nécessairement mon sujet, mais en tous les cas, elle voulait absolument tout bâcler, faire très vite comme si ça n'existait pas. Et je l'ai vraiment invitée à traverser tout ça avec beaucoup de respect, avec des étapes, avec un rituel. Elle et son mari. Et ne pas faire comme si ce bébé n'avait pas existé.

  • Speaker #0

    Tu travailles beaucoup avec des rituels aussi, c'est important tu penses ?

  • Speaker #2

    Alors le rituel dans tous les cas c'est dans le sens d'accueillir ce bébé, d'oser le rencontrer, de le nommer, peut-être même de l'enregistrer à l'état civil, de faire toutes les choses qui font que l'enfant a existé. Et cette femme m'a dit mais jamais, jamais je ferai ça. Et en fait elle a tout fait. Et elle a même fait une carte de naissance qu'elle a adressée aux gens pour leur dire voilà il y a eu ce petit être qui est venu dans nos vies. Et elle m'a remercié tellement. elle et son mari en disant, mais c'est tellement merveilleux que vous nous ayez incité à faire ça, parce que ce bébé-là, il a compté pour nous, et il a existé. Et c'était une très belle expérience.

  • Speaker #0

    C'est joli, parce qu'après, c'est aussi du cas par cas. C'est une expérience avec cette personne. Tout le monde n'est pas obligé de penser dans tout ça, mais c'est hyper intéressant d'avoir... Parce qu'en fait, souvent, on veut imaginer que ça n'a pas existé, et en fait, c'est ça qui peut créer des blocages pour la suite.

  • Speaker #2

    Tout à fait. Tout à fait. Ça permet à la personne de tourner la page tout en douceur, en fait. Mais effectivement, cas par cas, chacun fait comme il veut. Il y a des personnes qui n'accepteront jamais de faire ça et c'est leur droit. Il faut être à l'aise et il faut le sentir. Il faut avoir envie.

  • Speaker #0

    Oui, et puis surtout, on n'a pas tous besoin d'être accompagnés, même si de temps en temps, on ressent. Mais pour les femmes qui en ressentent le besoin, c'est chouette de savoir que ça peut exister et qu'on peut se sentir perdue face à toute cette multitude de possibilités, de choix. Puis il y a aussi tout le questionnement à partir de 40 ans, quand on est célibataire, même de 35, avec qui je vais faire cet enfant ? Est-ce que je vais faire un enfant toute seule ? On a fait une émission justement aussi sur la maternité. On vous invite à regarder toutes les émissions de la maternité qu'on a écoutées. qu'on a fait l'année dernière sur des grossesses tardives, une adoption, une femme qui décide de faire un bébé toute seule et qui arrive au bout. Je pense que chacun a son chemin, c'est vachement important aussi. Aujourd'hui, en 2025, on est capable de choisir son propre chemin. On n'est pas un chemin complètement dicté par la société où il faut être comme avant, on avait moins le choix dans un sens.

  • Speaker #2

    Oui, ça doit être... En fait, on doit suivre son intuition et sa petite voix intérieure, vraiment. Ça se sent, les femmes le savent en réalité. et quand moi je voulais avoir mes enfants, enfin à l'époque je pensais que j'en aurais qu'un, un enfant, j'avais vu une femme, une énergéticienne qui m'a aidée et qui m'avait dit vous savez le jour où vous allez tomber enceinte, vous le saurez. Arrêtez de calculer, arrêtez de suivre votre courbe de température, etc. Il y a un jour où vous saurez que c'est le jour. Et ça m'est arrivé exactement comme ça. Et un jour je suis rentrée à la maison et j'ai dit c'est maintenant. À vous. et je suis tombée enceinte. Donc,

  • Speaker #0

    c'est avant l'acte que tu le savais. Je trouvais ça pour savoir.

  • Speaker #2

    Moi, je l'ai su avant l'acte, oui.

  • Speaker #0

    C'est fou.

  • Speaker #2

    Et j'ai dit à son père, c'est maintenant. Et c'était maintenant. Et je devais aller au restaurant après. Il m'a dit, mais après peut-être. Non, c'est maintenant.

  • Speaker #0

    C'est marrant. C'est hyper intéressant. On en parle souvent dans les émissions, mais de rentrer en contact vraiment avec soi,

  • Speaker #2

    de s'écouter,

  • Speaker #0

    être vraiment dans son intuition. Et ce n'est pas facile parce que quand on vit surtout dans une capitale ou même dans une grande ville ou même dans une petite ville, mais ce n'est même pas tant la grosseur de la ville, c'est juste de prendre ce temps-là avec ces vies qui sont assez palpitantes de vraiment s'écouter les réponses qu'on peut avoir et de s'aligner. Puisque souvent notre mental va dire un truc, mais parce qu'il veut nous protéger ou il y a des peurs qui vont rentrer en compte. Mais quand on est vraiment dans le cœur, il n'y a plus les peurs. C'est autre chose.

  • Speaker #2

    Il y a cette intuition profonde, la petite voix de dedans qui sait exactement par où on doit passer, ce qu'on doit faire. pas faire, ce qu'on doit traverser, ce qu'on est prêt à faire, à vivre, ou pas. Et ça, il faut le respecter.

  • Speaker #0

    Et souvent, je me rappelle qu'on avait beaucoup parlé aussi de tout ce qui peut être transgénérationnel, justement, dans les lignées de femmes, quand on parle de maternité. Est-ce que tu peux nous en dire un peu plus, toi, par rapport à ce que ton expérience, en fait, de toutes les femmes que tu as rencontrées dans tes séances ?

  • Speaker #2

    Alors, déjà, moi, si j'ai eu mon dernier enfant à 49 ans, c'est... parce que je me suis vraiment appuyée sur l'expérience de ma grand-mère qui a eu son dernier enfant et qui a fait sa dernière grossesse à 48 ans. Donc ça m'a beaucoup moralement aidée et peut-être même aussi au niveau génétique, ça je ne sais pas. Mais en tous les cas, j'étais forte de cette expérience familiale. Et en effet, quand je travaille avec les femmes qui viennent me voir, je leur demande souvent, même quasiment toujours, comment ça s'est passé dans leur famille, au niveau de... de leur mère, de leur grand-mère, et peut-être même sur les étages supérieurs, enfin les générations d'avant. Parce qu'il y a une transmission transgénérationnelle au niveau de la maternité. Et puis il y a des tas d'histoires dans la vie des femmes. Il y a, lui, les fausses couches, les avortements clandestins. Tout ça, ça peut impacter des lignées. Il peut y avoir eu aussi des grossesses contrariées ou des femmes qui sont tombées enceintes de l'homme qu'elles n'aimaient pas. Tout ça, ça peut influer sur la grossesse. de la descendance. Donc, on travaille là-dessus.

  • Speaker #0

    C'est comme la systémie familiale ?

  • Speaker #2

    Oui, mais on ne le fait pas comme dans une constellation familiale, mais on travaille sur la systémie familiale en regardant tout ce qui s'est passé et puis en permettant à la personne de se libérer de tout ça, d'être consciente, de prendre conscience, de voir l'impact que ça a sur elle et en même temps de se donner un autre choix, de s'autoriser à faire un autre choix.

  • Speaker #0

    C'est vachement intéressant parce qu'on a fait justement aussi des émissions sur les constellations familiales ou générationnelles. Je vous invite à l'écouter. Vous allez écouter toutes les émissions. Et moi, c'est vrai que j'ai rencontré Emma, justement, Nicolas, suite à cette émission. Et j'ai fait pas mal de constellations familiales. où j'ai participé. Et du coup, on a eu l'idée de faire un projet avec Emma qui, c'est des retraites, en fait, des séminaires de cinq jours où il y aura Constellation Familiale. Et moi, maintenant qu'il suit coach aussi, parce que ça y est, j'ai eu mon diplôme de coach, et je suis... Ma spécialité, c'est un peu la libération émotionnelle avec tout mon travail d'actrice aussi. Donc, je groupe les deux. Donc, il y a une Constellation Familiale, un moment d'intégration, une libération émotionnelle. Et après, qu'est-ce qu'on fait de tout ça et comment est-ce qu'on repart dans notre vie pour s'en servir ? Est-ce que... Souvent, on va faire une constellation familiale une fois et c'est vrai que l'intérêt, c'est de pouvoir le mettre en application dans sa propre vie et de comprendre. Il n'y a rien de magique, on ne va pas se mentir. En plus, on parle après dans tout ce qu'on va dire après par rapport à une constellation familiale qui devait dû t'avoir marquée à 45 ans où la personne qui avait pris ton rôle dit justement, je ne suis pas prête. Et ça, ça t'avait... Enfin, on parlait mieux que moi, mais...

  • Speaker #2

    Ah oui, ça avait été un moment très marquant pour moi, très choquant. Et j'ai vraiment cru à ce moment-là que je n'aurais pas d'enfant. Parce qu'en me pensant qu'à 45 ans, la personne qui me représentait, c'est-à-dire quelqu'un qui n'a pas le filtre de mon mental, mais plutôt de choses qui se jouent à un autre niveau, puisse dire je ne suis pas prête Si on n'est pas prêt à 45 ans, quand on est une femme, à quel âge est-ce qu'on est prête ? Je ne pouvais pas différer ça à 60 ou 70 ans.

  • Speaker #0

    C'est ça que je trouve génial dans les constellations, c'est parce qu'à un moment donné, tu as une ouverture sur quelque chose qui, peut-être qu'elle est à présent à 45 ans. Ce jour-là, tu t'es rendu compte que tu n'avais jamais été prête. Et le fait de le conscientiser fait en sorte que peut-être qu'à partir du lendemain, tu commençais à devenir prête. Et c'est intéressant parce qu'il y a plein de fois, même avec l'amour, le nombre de fois qu'on dit mais c'est bon, je suis prête, je suis prête mais qu'en fait, au bout de deux ans après, tu es toujours célibataire, tu te dis je crois que je n'étais pas vraiment prête en fait Mais c'est dur, ce n'est pas évident de savoir quand on est prêt ou quand on n'est pas prêt. Et c'est vrai que ça aide vachement cet outil de constellation. Rien n'est ancré dans le marbre, c'est ça que je veux dire. Il n'y a pas une magie qui fait en sorte que... Mais ça débloque des choses.

  • Speaker #2

    Pour moi, c'était la prise de conscience d'une partie de moi qui disait non, en fait. Qui disait pas maintenant, pas encore, j'y suis pas. Et ça m'a beaucoup aidée, effectivement, à aller voir un peu cette partie de moi qui est de la faire évoluer, de la faire progresser pour qu'enfin elle dise oui.

  • Speaker #0

    Après, oui, parce que tu en avais envie, mais c'est marrant, comme on est fait bizarrement quand même. Parce qu'entre ce qu'on a, on imagine vouloir. Et puis, une fois qu'on peut l'avoir, on se rend compte qu'il y a d'autres peurs qui vont émerger. Et moi, je trouve que ça me passionne d'accompagner justement les femmes, mais aussi d'être accompagnée, parce que je trouve que seule, ce n'est pas forcément évident de gérer tout ça. Quand on est un peu ouvert et quand on se pose vraiment des questions, ce n'est pas forcément simple de faire tout.

  • Speaker #2

    Vraiment, cette partie-là de moi était... totalement inconsciente. Et si on n'est pas accompagnée, ces parties-là, elles restent aveugles et on n'a pas accès. C'est ce que j'appelle les angles morts. Personnellement, c'est le mot que j'utilise. C'était un véritable angle mort. Et ça m'a marquée, mais c'était incroyablement utile d'avoir accès à cet angle mort.

  • Speaker #0

    Moi, je propose qu'on écoute ton histoire en plus en profondeur qu'on avait enregistrée l'année dernière avec Vanessa, qu'on embrasse très fort. Et puis on se retrouve juste après.

  • Speaker #2

    En fait, l'extérieur sert de miroir aussi. Donc tous les événements qui vont se répéter, où la personne risque de se dire pourquoi ça s'acharne, pourquoi est-ce que ça se passe toujours comme ça pour moi, au lieu de le voir comme ça, c'est qu'est-ce que ça vient me raconter sur moi ? Pourquoi est-ce que ça, ça m'arrive régulièrement ? J'ai un truc à comprendre là-dessus. Et là, ça change le point de vue, on ne le vit plus comme une victime qui subit, mais on devient acteur et là on a le levier pour changer, pour se dire... Ah mais oui, mais alors ça, ça m'arrive à chaque fois, mais d'où ça vient ce truc-là ? Ah, et là, même la personne seule peut arriver à comprendre que c'est une croyance, mais c'est comme ma mère, mais mes parents, ils ont vécu la même chose et ils ont divorcé, mais c'est pour ça que pour moi, c'est difficile de... En fait, c'est se laisser enseigner par ce qu'on vit tous les jours.

  • Speaker #1

    C'est ça, prendre les expériences comme des exercices, même si ça se passe mal, c'est un exercice, la prochaine fois, l'exercice, je le ferai mieux.

  • Speaker #0

    Après, c'est marrant, ça me fait un peu penser à un parallèle qu'on a déjà eu dans pas mal d'émissions. Ce fameux lâcher prise, justement, même si on a la conscience, même si on travaille, même si on fait le Miracle Morning, si on est allé voir beaucoup de gens et qu'à un moment donné, c'est comme une femme qui veut tomber enceinte, qui a conscience qu'elle doit lâcher prise parce que tout le monde lui dit tu verras quand tu verras lâcher prise. Elle a vu tous les gens de Paris, de la terre entière, elle a tout fait. Elle n'arrive pas à lâcher prise et elle n'a pas d'enfant. Et peut-être qu'elle n'y arrivera jamais. pour le coup, dans la maternité. Je trouve que c'est un beau parallèle à faire avec l'amour, d'aller voir plein de gens, de travailler sur soi, de comprendre les exercices qui se répètent malgré les choses qu'on peut mettre en place. Et je trouve ça intéressant, en fait, de faire ce parallèle avec la maternité. qui, en fait, n'est pas très loin de la magie, de cette petite magie qui va arriver à un moment donné, quand on va rencontrer quelqu'un, quand on va tomber enceinte. Vous qui êtes maman, alors du coup, ça vous parle, ce que je vous dis ?

  • Speaker #1

    Oui, oui. Par exemple, tu parlais tout à l'heure, Denise, de tableau de visualisation. Moi, je sais que ça m'a beaucoup aidée. Enfin, je sais. Moi, je l'ai vécu comme ça. Mon tableau de visualisation m'a beaucoup aidée pour tomber enceinte. J'avais plus le temps de faire le miracle morning en entier, donc je me suis dit, tiens, je vais me concentrer sur quelque chose. La visualisation avec ce tableau que j'avais juste à côté de mon lit, que je regardais. Je faisais des prières aussi, des prières, pas des prières religieuses, des prières à ma sauce, on va dire. Et tu avais mis quoi, par exemple, sur ce tableau ? J'avais eu plusieurs choses. J'avais mis une image de femme enceinte, d'ailleurs, que j'ai changée parce qu'après, j'ai fait une grossesse arrêtée. Donc après, j'ai mis un bébé, plutôt. Mais j'avais mis aussi une image de spectateur. de théâtre et ce qui est très drôle parce que je voulais réécrire une histoire mais j'avais pas d'idée préconçue j'avais mis une lune parce que voilà j'aime bien la lune et finalement mais j'ai fait un court métrage qui se passait enfin en hommage à ma grand mère qui se passait dans l'espace et là mon spectacle que j'écris c'est sur l'espace mais c'est marrant et je pense qu'un consciemment c'est en voyant cette image de lune finalement les deux projets qui sont venus après que je pensais pas du tout faire c'était ça se passait dans l'espace comme quoi les projets que tu as couché que j'ai accouché. Et en plus, j'ai eu mon bébé. Et ce tableau de visualisation m'a donné la confiance qui me manquait, la confiance que la science ne te donne pas forcément, bien au contraire, souvent. Et des fois, cette confiance, on peut aller la chercher ailleurs, quand c'est difficile d'avoir un bébé.

  • Speaker #0

    Tu peux nous raconter justement ton expérience. Le premier, c'était peut-être un peu plus facile, mais par rapport au deuxième ?

  • Speaker #1

    La première, j'ai arrêté la pilule, je suis tombée enceinte. enceinte alors que j'étais quand même dans les grossesses considérées comme gériatrique donc moi je pensais que ça allait mettre un an donc ça faisait pas longtemps qu'on était ensemble avec pierre donc le fameux pierre que j'ai rencontré et comme je pensais que ça allait mettre très longtemps j'ai arrêté la pilule et voilà au bout de trois mois j'avais violette donc ça c'était merveilleux et pour la deuxième j'ai cru que ça allait faire pareil mais on a commencé en fin 2019 et en fait ça ne venait pas ça ne venait pas j'ai fait des j'ai fait appel à la science et là j'ai vu que mon taux AMH était très très bas, mais vraiment très très bas. Donc en gros...

  • Speaker #0

    Je vais te donner ton taux juste pour...

  • Speaker #1

    Expliquez-nous ce que c'est un taux AMH. Je l'ai laissé très loin. C'est ta réserve ovarienne en fait. C'est un chiffre qui te donne ta réserve ovarienne.

  • Speaker #0

    Que tu fais par prise de sang.

  • Speaker #1

    Que tu fais par prise de sang. Et moi, il était de 0,01 ou 0,01. Mais je crois que c'était 0,01. Enfin, quand je l'ai vu... Je ne savais pas trop ce que ça voulait dire, mais je me doutais quand même que c'était un peu la merde. C'est quand même très bas. Bon, on me l'a confirmé. Et en gros, on m'a dit que tellement c'était bas que je ne pouvais même pas faire de FIV. Parce que ça m'abîmerait trop mes horaires. Ça serait trop agressif pour moi. Ça n'en valait pas le coup. Ça pourrait avoir l'effet inverse. Donc, j'avais le droit aux inséminations. Donc, j'en ai fait quatre qui ont échoué. Avant ça, j'ai fait une grossesse arrêtée en plus. Donc, c'était difficile à vivre. Et au bout de quatre, je me suis dit, je n'en peux plus, j'arrête tout parce que le corps, il prend cher.

  • Speaker #0

    Tu avais quel âge ?

  • Speaker #1

    Quand j'ai arrêté, j'avais 42, j'allais avoir 43. Et je m'étais dit, et intrinsèquement, je sentais que j'allais avoir ce deuxième bébé. Donc j'étais sûre, mais je ne sais pas d'où ça me venait parce que les chiffres étaient catastrophiques. J'avais fait quatre inséminations, ça ne marchait pas. J'avais mon vision board, mon petit tableau de visualisation. Donc moi, j'y croyais, je ne sais pas, comme un... un truc qu'on ne peut pas expliquer. Mais du coup, après, je n'ai pas lu mes règles pendant des mois et des mois. Donc, je n'y pensais plus. Je ne me disais pas, j'ai oublié, j'ai oublié. J'étais dans un no man's land qui me convenait très bien après tout ce parcours où j'étais tout le temps arrêtée sur les dates, les prises de sang. Et non, c'est négatif. C'est haut, c'est bas. Enfin, ce n'était plus possible. Et finalement, je me suis rendue compte en juillet 2022 que j'étais enceinte parce que je devais voir une kinésiologue et il fallait qu'on sache si j'étais enceinte ou pas. Puis comme j'avais plein de tests de grossesse qui traînaient, je me suis dit, bon, je vais le faire, mais vraiment en me disant, c'est mort. Et finalement, il y a eu les deux barres. Et tellement on m'a dit qu'en plus, ça ne serait pas possible naturellement, que je croyais que c'était faux. Je croyais que c'était un faux positif. Il s'avère que ça n'existe pas de faux positif. Donc, j'ai fait la prise de sang et c'est après, quand j'ai fait ma deuxième prise de sang, où j'ai vu que le taux bêta HCG avait doublé, je me suis dit, ah non, je suis enceinte. Alors que normalement, j'aurais dû exploser de joie. Mais tellement c'était impossible. Et c'était merveilleux. C'était fou. C'était fou. C'est une grossesse qui est arrivée comme un cadeau. Et en plus, elle est née le jour de mon anniversaire. Donc, c'était vraiment de mes 44 ans. Du coup, j'ai accouché pour mes 44 ans. J'ai eu le plus beau cadeau que moi, je pouvais rêver. Comme quoi, voilà, il y a la médecine et puis il y a autre chose. Il y a notre corps à qui on peut parler, qui est merveilleux et qui fait plein de choses. Et puis, croire, en tout cas, être dans une croyance positive. Parce que de toute façon, si on croit la science, on arrête tout. Et puis, je n'aurais pas eu cette énergie. Je pense qu'elle ne serait jamais arrivée, Uma. C'est un vomissage d'espoir. Ah oui, vraiment. Et j'ai envie de le transmettre parce que... Là, je synthétise, mais ça a été vraiment un parcours du combattant et émotionnellement très difficile. Et voilà, ça peut finir par quelque chose de merveilleux. C'est ça qui est beau.

  • Speaker #0

    Et toi, Denise, ça te fait...

  • Speaker #2

    Parce que toi aussi, tu as une sacrée histoire au niveau de la maternité. Oui, ça me replonge un peu dans tout ça, en fait. Ça commence, mes fils sont grands maintenant, mais moi, j'ai commencé à m'intéresser à la maternité assez tôt. tard. J'avais une vie très passionnante, je voyageais beaucoup, je n'avais pas trop le temps de penser à ces choses-là. Et quand c'est arrivé, je me suis rendue compte qu'effectivement, il y avait une espèce de finitude de la fécondité de la femme. Ça a été une découverte. Moi, j'étais très peu informée de ces choses-là. Ça paraît bêta, mais c'est simplement parce que je ne m'y étais pas intéressée. Bien sûr, c'était une évidence, mais je ne m'y étais jamais intéressée. Et là, c'est devenu concret. Et c'était tellement concret qu'en plus, j'ai eu des médecins qui m'ont effectivement dit Mais madame, vous savez, à votre âge… Alors, j'avais déjà plus de 40 ans quand je suis tombée enceinte la première fois. Et les médecins m'ont dit Mais vous savez, c'est trop tard, à votre âge, c'est difficile. En plus, c'était il y a quelques années en arrière, donc c'était très tard. Et en même temps, moi, ça me paraissait étrange parce que ma grand-mère avait eu des enfants jusqu'à 48 ans. et du côté maternel. Donc, c'est la lignée des utérus, comme j'appelle ça. Donc, a priori, le mien, il devait fonctionner jusqu'à 48 ans. J'avais encore quelques années devant moi. Les médecins n'avaient pas la même vision des choses. Et on m'a découragée. On a commencé par me dire, la première fois que je suis tombée enceinte, vous savez, une grossesse sur 10 finit en fausse couche. Et du coup, ça m'est arrivé. Alors, je ne sais pas si c'est lié, mais en tous les cas, voilà. Et puis ça s'est reproduit à plusieurs reprises. J'ai changé après de gynécologue et j'ai eu une femme formidable qui m'a pris sous son aile et qui m'a dit mais moi j'aime tellement les femmes enceintes, j'ai tellement envie que vous deveniez maman, que je ferai tout ce que je peux pour vous aider Et j'ai eu une stimulation ovarienne qui n'a rien donné. On faisait aussi les tests pour voir quand j'ovulais. Alors ce n'était pas les tests comme on a aujourd'hui, j'allais chez le médecin, ma gynécologue. qui me faisait une échographie. Donc, c'était fastidieux, parce qu'en plus, ça met toujours une heure de retard dans les rendez-vous. Et c'est un tue-l'amour, il faut le dire. Oui, quand même, sexuellement parlant.

  • Speaker #1

    Et sur les nerfs aussi.

  • Speaker #2

    Ça met sur les nerfs, on est très tendu. Il y a beaucoup de déceptions aussi, chaque mois. Donc, c'était un parcours assez lourd. Et puis, à un moment, moi, j'ai envoyé tout promener en me disant, de toute façon, ça ne marchera jamais. En plus, j'ai fait une constellation familiale où effectivement, la personne qui me représentait a dit qu'elle n'était pas prête. Et là, je me suis dit à 45 ans, si je ne suis pas prête, c'est vrai, les médecins ont raison, c'est trop tard. Et puis, je suis partie en vacances. J'ai fait beaucoup de voyages cette année-là. J'ai eu la chance de voyager, d'aller au Liban où je me suis couché sur la pierre de Balbeck qui a des propriétés de fécondité. Et apparemment, quand on la touche... ce n'est pas une légende. Quand on la touche, on tombe enceinte. Enfin, pas au moment où on la touche, mais en tout cas,

  • Speaker #0

    ça apporte bonheur.

  • Speaker #2

    Moi, je me suis couchée sur la pierre de Balbeck et parmi les gens que je connaissais au Liban, il y avait un des hommes qui travaillait à la... qui était, je ne sais plus, attaché culturel, je crois, à l'époque, à l'ambassade de France, et qui a mis ça à l'ambassade de France, qui a dit que la pierre de Balbeck, ça marchait, qu'il avait une amie qui avait eu deux enfants grâce à ça. J'étais affichée à l'ambassade. Ça marche. Après, je suis allée aussi en Thaïlande. J'ai fait mes prières dans les temples. J'ai mis de l'encens. En tous les cas, j'ai annoncé à l'univers que vraiment, j'avais envie que ça se fasse. Mais tout en lâchant prise.

  • Speaker #0

    Et puis, cette année-là, j'ai fait aussi, j'avais oublié ça, mais j'ai fait aussi un voyage au Botswana, mais professionnel. Et moi, je suis très attachée au Botswana. C'est un pays où, je ne sais pas, il y a un vrai courant qui se passe. C'est très sauvage. C'est magnifique. Et j'ai rencontré une famille d'Américains qui m'ont dit Mais vous avez des enfants ? Et moi, j'aurais dit Ben non, non Et ils m'ont dit Mais comment ça, vous n'avez pas d'enfants à votre âge ? Vous n'avez pas d'enfants ? Mais nous, on en a six ! Alors... Et... On en a six et on en a trois qui sont nos enfants et trois qu'on a adoptés. Qu'est-ce que vous attendez pour adopter quelqu'un ? Il y a un enfant qui vous attend là, madame, adoptez-le. Mais vraiment, j'avais complètement oublié ça. Et du coup, je suis rentrée à Paris et je me suis dit, peut-être qu'il faut que je renonce à avoir un enfant de manière naturelle et il faut que je m'intéresse à l'adoption. Et j'ai appelé une association. La personne qui m'a répondu s'appelait madame... l'enfant. Ça ne s'invente pas, je vous jure, c'est vrai. Et on a eu une très longue conversation avec Madame l'enfant et effectivement, à ce moment-là, j'ai lâché prise sur la maternité, le fait que moi, j'allais faire des enfants. Et je me suis mise en tête que voilà, j'allais faire ce dossier, qu'elle allait m'accompagner. La semaine d'après, j'étais enceinte.

  • Speaker #1

    C'est ça, sur le lâcher prise, moi c'est pareil. On a parlé de dons d'ovocytes, donc j'étais partie. me renseigner pour aller en Espagne à la rentrée. C'est vrai que du coup, j'avais quelque part moi aussi abandonné. Moi, je m'étais dit que j'aurais un enfant, mais je ne savais pas comment il allait arriver. En tout cas, j'étais sûre de ça, mais je n'étais pas sûre que ce soit moi qui ai mes ovocytes. C'est vrai que de lâcher prise, ça fait du bien aussi de lâcher et de voir les possibilités aussi qu'il y a. Ne pas s'enfermer quelque part, voir toutes les possibilités qu'il y a.

  • Speaker #0

    Il y a plusieurs façons d'avenir parent, bien sûr. L'adoption, c'en est une. Les dons de vos sites, des dons aussi d'embryons, ça peut être... Oui,

  • Speaker #1

    il y a beaucoup de...

  • Speaker #2

    Du coup, toi, tu es tombée enceinte à quel âge ?

  • Speaker #0

    J'avais 45 ans et demi et j'ai eu mon premier enfant à 46 et demi.

  • Speaker #2

    Et le deuxième ?

  • Speaker #0

    À presque 48.

  • Speaker #2

    T'as fait comme mon grand-mère ! Comme mon grand-mère !

  • Speaker #3

    Est-ce que c'est ta mère qui est arrivée à 48 ans ?

  • Speaker #0

    Non, non, non. Ma mère était la deuxième. Non, non, c'était une petite sœur. Ma petite dernière. Je peux juste rajouter deux choses. Oui, bien sûr. Il y a quand même un des médecins que j'avais rencontré qui m'avait dit... Mais ça, c'est quand j'étais beaucoup plus jeune qui m'avait dit, vous savez, sur la conception, on ne sait rien. On sait faire des fives, on sait faire des tas de choses. Mais en réalité, la vie, c'est toujours un miracle. Parce que même les fives, ça ne marche pas toujours. Il y a des tas de méthodes. très scientifique qui ne fonctionne pas. Parce qu'en réalité, il y a toujours une part de miracle, toujours une part de magie. Et ça, j'avais trouvé ça très beau et pour moi, ça, c'est très vrai. Et il y a une des femmes que j'ai accompagnée à qui il restait trois ovocytes. Donc, vraiment, les pronostics étaient très, très bas. Et en fait, elle a fait une grossesse spontanée. Donc, toutes ces choses autour de la science, de la médecine, heureusement que ça existe. Et je... En rien, je veux dire qu'il faut abandonner ça ou ne pas croire en ça. Heureusement que ça existe et ça aide énormément de femmes. Mais parfois, ce n'est pas toujours la vérité et les femmes doivent s'écouter.

  • Speaker #1

    C'est exactement ce que j'allais dire, il faut s'écouter. Et puis,

  • Speaker #2

    il n'y a pas une vérité absolue. C'est ça. C'est sa propre vérité propre.

  • Speaker #0

    C'est ça.

  • Speaker #1

    Mais je sais, quand j'ai fait le test d'AMH, où vraiment c'était la catastrophe, c'est 0,01, c'était fou. J'avais perdu ma grand-mère. de temps avant. Donc moi, quelque part, je savais que mon corps, j'étais sur off au moment. Je ne l'ai pas refait après. Ça se trouve,

  • Speaker #2

    il n'aurait pas été beaucoup plus élevé.

  • Speaker #1

    Moi, je savais aussi que la perte de ma grand-mère m'avait vidé de beaucoup de choses et que mon corps, là, il n'était pas à sa... Comment dire ? Il n'avait pas du tout l'énergie qu'il a normalement. Et d'ailleurs, je me suis occupée de travailler mon deuil. C'est ça aussi, d'être toujours actrice et de voir les trucs qui... qui ne vont pas et comment faire ? Et en effet, après, je me suis remise sur ON. Donc déjà, c'était mieux de se remettre sur ON avant de vouloir faire un enfant, de déjà traiter le deuil pour accueillir la naissance. J'avais vu une énergéticienne qui m'avait dit Comment vous voulez qu'un enfant... Parce que chez les Chinois, ils arrivent du ciel. Et ma grand-mère, elle est partie vers le ciel. Vous n'allez pas dans le bon sens. Vous êtes partie avec votre grand-mère là-haut. Non, il faut redescendre déjà pour que le bébé arrive. Enfin voilà, c'était imagé. Oui, mais... Ça voulait dire que déjà, ça n'allait pas. Et des fois, c'est comme ça. On veut quelque chose, alors que si on regarde bien... Tout, qu'on décolle sa tête du tableau et qu'on voit tout le tableau, on se dit Ah ben ouais, merde, attends. Avant de voir ça, il faut peut-être que je règle ça. Et après, ça sera mieux pour accueillir cette chose que je veux tant.

  • Speaker #3

    Il faut dézoomer et nettoyer.

  • Speaker #1

    Ah ouais, dézoomer et nettoyer. Et ça change beaucoup de choses. Que des fois, on veut tout en même temps alors qu'il y a deux secondes, on fait le ménage un peu.

  • Speaker #2

    Oui, il y a un temps pour tout. Et on en parlait aussi tout à l'heure. C'est vrai que pour les femmes, à partir de 35 ans, il y a une course. effrénée qui se passe de si t'es célibataire, de trouver quelqu'un, puis un géniteur, puis on a genre il nous reste pas beaucoup de temps, pour peu qu'on ait fait un test AMH pas très bon à 35 ans, il y a une pression, c'est genre un film d'action qui va vraiment mal finir, il faut vraiment se dépêcher, et t'as souvent des femmes comme ça, tu me dis, dans ton cabinet qui viennent avec cette problématique de qu'est-ce que je fais en fait ? C'est hyper dur de lâcher prise quand tu sens que tout s'effondre en fait.

  • Speaker #1

    Moi, ce qui m'a aidée, à lâcher prise justement. Je me suis retrouvée dans cette situation où j'avais 37 ans, je n'avais pas de copains, je voulais un enfant, donc j'avais pensé en faire un avec mon ami homosexuel de l'époque, ou alors je m'étais dit je vais le faire toute seule. Et j'ai commencé à me renseigner sur ça parce que j'avais une amie qui l'avait fait en Espagne et juste d'avoir cette perspective-là, que je sais qu'il y en a qui veulent absolument un père, moi je voulais absolument un enfant, je ne voulais pas passer à côté de ça. Et juste de savoir que c'était possible de le faire sans homme, que je pourrais le faire toute seule, je pense que déjà, ça m'a permis de lâcher prise. Et d'arrêter d'avoir cette angoisse que je devais mettre au mec, d'ailleurs, sans m'en rendre compte, vraiment inconsciemment. Et ça aussi, ça a permis d'apaiser cette envie viscérale de fonder ma famille.

  • Speaker #2

    Oui, mais moi, par contre, j'ai des amis autour de moi qui arrivent à un moment à 35, 36, et qui sont là, il faut que je le fasse maintenant, c'est maintenant ou jamais. Comment est-ce que tu peux... peut-être Denise, d'étendre la machine ? Vous avez dit beaucoup de choses, mais juste sur ce moment un peu particulier, où on n'a peut-être pas encore la maturité le vécu de se dire que ça arrive en deux secondes, c'est 35 ans, c'est là en fait. Ce n'est pas le recul d'après, quand tu as plus de 40 ans, que tu as déjà travaillé sur la question, mais quand ça t'arrive tout de suite ?

  • Speaker #0

    C'est se respecter, s'écouter, parce que chaque femme va avoir son rythme. Oui, il y a des statistiques qui prouvent que, mais toutes les courbes, toutes les tendances, d'abord ça va dépendre comment elles ont été faites, ces tendances, ces courbes. Peut-être que dans quelques années, on trouvera des résultats complètement différents. Les fourchettes varient, c'est vrai, par exemple avec le cholestérol, aujourd'hui on sait que pendant un certain temps, on donnait une fourchette très précise, on était en dessous de la limite du cholestérol ou au-dessus. Aujourd'hui, tout ça, ça a déjà changé. Donc ce sera peut-être comme ça pour la fécondité. Effectivement les femmes avaient des enfants jusqu'à 48 ans, c'était pas rare. Il y avait beaucoup de femmes avant qui avaient des enfants jusqu'à leur ménopause. Il n'y avait pas de contrôle des naissances, enfin de contrôle, il n'y avait pas de moyens contraceptifs, ce qui faisait que les femmes commençaient à tomber enceintes dès qu'elles avaient une vie sexuelle et elles arrêtaient d'être enceintes quand elles étaient ménopausées. Alors, il y avait eu plein de difficultés aussi. Il y avait des fausses couches, il y avait tout ça. Mais n'empêche que la femme avait des enfants tout au cours de sa vie. En Afrique, c'est encore vrai. La nounou, la première nounou de mon premier fils m'a dit Mais comment ça, vous n'allez pas en avoir un deuxième ? Mais si vous étiez africaine, on n'en aurait rien à faire de votre âge. Elle m'a dit ça. Parce que là-bas, ce n'est pas une question tant que la femme. à ses règles et ses cycles, elle est en âge de procréer. Donc, il y a tout un tas d'enfermements comme ça qui sont liés à notre société, au contrôle des naissances. On veut tout contrôler, on veut tout gérer, on veut tout calculer. Et en réalité, ce n'est pas ça la maternité, ce n'est pas ça l'amour non plus. C'est des choses qui nous échappent. C'est beaucoup en lien avec des désirs, avec se respecter, avec s'écouter. Et vraiment, si les femmes étaient beaucoup plus proches de leur ressenti... intérieure, elle saurait que pour elle, ça va être OK. Ou au contraire, une femme qui sait qu'elle n'aura pas d'enfant et qu'il le ressent profondément, elle peut être en paix avec elle. Elle peut trouver cette paix au fond d'elle-même parce qu'elle sait que ce n'est pas sur son chemin. Elle en est convaincue. Et là, on peut arriver à être en paix. Moi, je peux travailler avec des personnes qui vont se rendre compte de ça, qui vont prendre conscience de ça. Je sens finalement, ça m'embête, toute ma famille me met la pression. Moi aussi, quelque part, j'ai peur de le regretter, mais j'ai l'impression que ce n'est pas sur mon chemin. Eh bien, on travaille là-dessus. Et c'est vrai qu'elles sont beaucoup plus apaisées. D'ailleurs, ça, ça peut créer un lâcher prise qui fait que l'enfant peut arriver. Ou au contraire, ça peut être vraiment avancer paisiblement sur son chemin en se disant, ce n'était pas pour moi ce truc-là. Et c'est OK, je suis très contente de ne pas... Finalement, je me sens plus libre et plus à ma place. C'est vraiment essayer de trouver au fond de soi qui on est et quel est son chemin.

  • Speaker #2

    Oui, et de ne pas coller à ce que la société attend, aux statistiques, aux chiffres, à un taux AMH qui est trop bas ou trop élevé, qui fait en sorte que... En tout cas, on n'a pas vu le temps passer. Non. Est-ce que vous avez encore des choses à dire ? Vous avez un dernier petit mot pour la fin ?

  • Speaker #1

    D'y croire, d'y croire. De croire en soi et toutes les possibilités. Ne pas s'enfermer. Il y a plein de possibilités. La vie nous offre plein de possibilités. Et de ne pas les négliger.

  • Speaker #0

    Oui, moi je rejoins ça. Aujourd'hui, on parle de ligne quantique et de pouvoir choisir la ligne quantique sur laquelle on a envie d'être. Et franchement, moi j'y crois. pour l'avoir vécu personnellement et pas que par rapport à l'amour ou par rapport aux enfants, mais dans d'autres domaines de ma vie. Il m'est arrivé des tas de choses où je me suis dit, je me suis pincée en me disant c'est pas en train d'arriver vraiment. Et si, c'était en train d'arriver. Donc, il y a énormément de possibles. Il faut choisir. Il faut vraiment offrir son choix, le montrer, en parler, le dire. Quand on parle de prière, c'est ça, c'est faire sa demande en fait. Faire sa demande et le faire savoir et en parler autour de soi. Et on va avoir des réponses. Et ça, c'est très important. Et à partir de là, il y a plein de choses qui sont possibles. Quand tu parlais de faire le ménage, etc. Moi, j'appelle ça un peu faire des réglages. Et dans mon métier, j'ai un peu l'impression d'être là à essayer de faire des réglages. Alors là, ça coince. Là, ce n'est pas terrible. Là, on peut faire mieux. Là, c'est un tout petit réglage de rien du tout, mais ça va faire la différence. Et c'est vraiment quelque chose de cet ordre-là. C'est comme un ingé son avec ses curseurs qui va faire ses petits réglages. Ou les grands, des fois. Ça peut être des grands, mais ça demande une connaissance de soi. Ça demande d'avoir la foi en la vie.

  • Speaker #2

    Et puis, des fois, ça prend un peu de temps.

  • Speaker #0

    Et puis, des fois, ça prend même beaucoup de temps. Ça prend beaucoup de temps. Moi, je dis ça aujourd'hui, j'ai 60 ans. Il y a un certain nombre d'années, avant de commencer le travail de développement personnel, je n'étais pas du tout là-dedans. J'étais dans la frustration. Est-ce que je vais y arriver ? Dans tous les cas, dans certains domaines, dans le domaine de l'amour. Même si j'ai aimé ma vie seule, il y avait des moments quand même, je me disais, ça fait un peu seul, ça dure un peu longtemps, depuis longtemps.

  • Speaker #2

    L'impatience.

  • Speaker #0

    Ça fait un peu longtemps que ça dure quand même.

  • Speaker #2

    Des fois, la durée est à la hauteur de ce qu'il faut traverser, de ce qu'il faut nettoyer à la fois dans le transgénérationnel et à la fois dans ses croyances.

  • Speaker #0

    C'est aussi une histoire de résistance. Plus on est fort, plus on est résistant. Et ça, c'est la rançon de la force. C'est très bien d'être fort, c'est super, mais... on a aussi énormément de force pour garder toutes les couches, toute l'armure qui nous empêche d'avoir accès à autre chose.

  • Speaker #3

    C'est vrai que souvent, il y a ce truc de guerrière et de savoir qu'on est une guerrière et de se dire et donc il y a un truc un peu qu'on élève comme ça mais moi, je suis une guerrière, moi, je suis une guerrière. Mais en fait, c'est vrai que la guerrière, elle a un énorme bouclier et plus le bouclier est gros, plus ça va être compliqué de passer au travers aussi.

  • Speaker #0

    D'aller chercher la vulnérabilité.

  • Speaker #3

    Et ça, c'est hyper important.

  • Speaker #0

    On va finir là-dessus.

  • Speaker #2

    En tout cas, merci pour avoir partagé ce moment d'amour avec nous.

  • Speaker #0

    Merci. Merci.

  • Speaker #2

    C'est hyper intéressant de se réentendre un an après sur justement tous ces... Moi, je me rappelle très bien de ce moment quand tu parlais de la vulnérabilité et la guerrière qui doit lâcher. Je pense que j'étais vraiment un peu là-dedans l'année dernière. je me sens beaucoup plus je pense tu vois j'ai fait comme la psy c'est moi-même qui me suis auto-arrêtée elle a dit on va arrêter là ça m'a fait beaucoup réfléchir donc voilà c'est une petite anecdote parce que comme on reprend ici un an plus tard en tout cas c'était vraiment hyper beau de réentendre Vanessa avec son histoire de réentendre ton histoire et c'est vrai que on ne l'avait pas mis l'année dernière parce que c'est une émission qui était beaucoup trop longue parce qu'on avait beaucoup trop parlé et moi j'en ai parlé beaucoup cette année de vos histoires respectives parce que je trouve que c'est des vrais messages d'espoir et D'amour et de confiance en soi, de se faire confiance. Pas la confiance en soi comme on l'entend, mais de se faire vraiment confiance. Confiance à notre corps et ce qu'on a vraiment envie. Donc c'était super. Moi, j'invite beaucoup de nos auditrices ou auditeurs, parce que tu reçois des hommes aussi. Oui. De plus en plus, d'ailleurs, tu m'avais dit cette année.

  • Speaker #0

    Oui, j'en ai eu beaucoup cette année, oui.

  • Speaker #2

    Ça, c'est chouette. C'était un peu dans les trucs du début, en disant, moi, je reçois beaucoup de femmes. Mais là, c'est chouette que les hommes fassent le pas, en fait, d'aller travailler aussi.

  • Speaker #0

    Il y a vraiment... Les hommes ont besoin d'être accompagnés. Ils acceptent plus leur vulnérabilité. Et puis aussi, je crois que par rapport à l'hypnose, ils sont beaucoup plus sensibles. Ce n'est pas comme aller voir une psy. C'est différent. Et ils acceptent beaucoup mieux d'être accompagnés en hypnose. Ils sont curieux, ils viennent faire l'expérience. Ils savent que ça va fonctionner plus rapidement. Donc, ils sont assez curieux de l'hypnose, oui.

  • Speaker #2

    En tout cas, on vous invite. On a mis les coordonnées de Denise sur l'émission. Donc, n'hésitez pas à la contacter. Tu fais de la visio, tu es à Paris.

  • Speaker #0

    Oui, je me déplace parfois à domicile quand les personnes ont du mal à se déplacer. Par exemple, une femme enceinte qui n'a pas le droit de se déplacer, je peux me rendre à domicile si c'est dans Paris-Centre quand même. Je ne vais pas non plus traiter de moi. Ça,

  • Speaker #2

    c'est très chouette. Évidemment, je fais une séance avec Denise qui est venue à la maison avec ses petits bouchons. C'est génial. Je recommande énormément. J'ai pas mal d'amis, en fait, suite aux émissions, qui t'ont contacté et qui ont travaillé avec toi et qui ont été hyper contentes, qui ont trouvé l'amour. C'était une très belle rencontre, en tout cas. qu'on a fait l'année dernière.

  • Speaker #0

    Oui, pour moi aussi. C'était très, très agréable de vous rencontrer, toi et Angélica. Et je suis ravie de vous connaître.

  • Speaker #2

    C'est trop chouette. Et on mettra aussi dans toutes ces belles rencontres la rencontre que j'ai faite avec Emma. Donc, sur toute cette retraite, constellation et libération émotionnelle. Vous pouvez tout trouver sur mon Insta et sur l'Insta de Flamme. Et surtout, sur mon Insta, il y aura tout le programme. Voilà, c'est du 12 au 16 mars. Il reste quelques places. Donc, dépêchez-vous. Ce serait l'occasion de se rencontrer aussi. Et puis, nous, on vous dit... Enfin, non, Denise ne reviendra pas la semaine prochaine, mais moi, en tout cas, je serai là. Et donc, je vous souhaite une belle semaine et puis on se retrouve très vite. Merci encore.

  • Speaker #0

    Merci.

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Description

La flamme de la maternité.

Quand deux femmes nous montrent que c'est possible.


Bienvenue dans “Flammes des années 80, le podcast qui allume la femme”.

Aujourd’hui, nous recevons Denise, 61 ans Hypno-thérapeute spécialisée dans l'amour, elle accompagne beaucoup de femmes qui se questionnent sur la maternité. Elle nous livre l'histoire de la conception de son premier enfant à 46 ans et son 2ème à 48 ans.

Et Vanessa, qui nous livre l'histoire de la conception de son 2ème enfant à 44 ans.

Nous avions déjà reçu Denise avec Vanessa l'année dernière. Elles nous avaient livré leurs tips pour trouver l'amour, ici nous faisons un focus sur leur maternité tardive.


Nous espérons que vous prendrez autant de plaisir à les écouter que nous avons eu à les accueillir sous notre tente.


On a hâte d’allumer la flamme avec vous afin de se sentir plus fortes ensemble pour nous aider à devenir fière de nos blessures, de nos parcours, et de nos différences.


Quelques citations de l'épisode:


Vanessa 44 ans en couple 2 enfants.


  • J’ai accouché pour mes 44 ans , j’ai eu le plus beau cadeau dont je pouvais rêver.


  • Réussir à croire en ses rêves et ne pas s’enfermer . Il y a plein de possibilités.


  • La vie nous offre plein de possibilités à ne pas négliger.



Denise 61 ans Hypnotherapeute spécialisé dans l'amour et le désir de maternité.


  • Ma grand-mère avait eu des enfants jusqu’à 48 ans.


  • Je suis tombée enceinte la première fois à 45 ans et demie et comme mamie j’ai eu mon 2eme a 48 ans. 


  • Un médecin m’a dit "Vous savez sur la conception on ne sait rien … on sait faire des FIV, des tas de choses mais en réalité la vie c’est toujours un miracle. "


  • Heureusement que la science existe ça aide énormément de femmes mais parfois c’est pas toujours la vérité et les femmes doivent s’écouter. 


  • Se respecter et s’écouter est la clé.


  • Si les femmes étaient plus proche de leur ressenti intérieur elle serait que pour elles ça va être ok. 


  • Une femme qui sait qu’elle n’aura pas d’enfants et qui le ressent profondément, elle peut être en paix avec elle. 


  • Faire sa demande et le faire savoir autour de soi. Et à partir de là il y a plein de choses qui sont possibles. 


SITE DE DENISE BONNET : https://www.hypnose-paris-3.com


On va parler de:

Femmes. Flammes. Allumer. Podcast. Maternité. Amour. Sexe. Psychologie. Témoignages inspirants. Développement personnel. Dating. Célibat. Rencontre. Rupture. Gosthing. Polyamour. Couple.

Année 80. Santé. Bien être. Psychologie. Spiritualité. Violence. Carrières. Désirs. Histoires intimes. Relations.



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Flamme des années 80.

  • Speaker #1

    Le podcast qui allume la femme.

  • Speaker #0

    Bonjour, alors on est très heureuse aujourd'hui de recevoir Denise une nouvelle fois parce qu'on t'avait reçu l'année dernière, on avait fait une émission sur l'amour avec Vanessa et c'est marrant parce qu'on avait vraiment fait une émission sur l'amour et à la fin de cette émission... On avait vachement parlé de maternité parce que vous aussi, Vanessa et toi, vous avez une histoire assez particulière et très positive sur la maternité. Et on ne l'avait pas mis dans le podcast. Et là, j'étais en train de me dire, l'année dernière, on a parlé de maternité au mois de janvier. Là, c'est un sujet qui me tient à cœur. Je trouve que vu que nos auditrices sont plutôt entre 35 et 50 ans, c'est vraiment le moment où on se pose aussi les questions, où il y a toute cette ménopause qui potentiellement pourrait arriver. Voilà toute cette pression. Du coup, je me suis dit, j'aimerais bien reparler. J'ai repensé à ce moment, je me suis dit, on ne l'a jamais mis, alors que moi, j'en parle tout le temps à tout le monde de vos histoires. Parce que, donc, Denise, toi, tu es hypnothérapeute et ton histoire en deux mots de maternité ?

  • Speaker #2

    Alors moi, la maternité, en fait, ce n'était pas un sujet pour moi jusqu'à mes 40 ans. C'était quelque chose qui était totalement en dehors de mon champ de vision et d'intérêt. Et puis, tout d'un coup, ça m'est apparu comme une nécessité absolue. Il fallait que je devienne maman. Mais à 40 ans, ce n'est pas si simple parce que justement, effectivement, la pression biologique, le corps qui change, etc. Des médecins qui étaient assez timorés par rapport à mes chances d'avoir des enfants. En plus, j'ai fait des fausses couches comme pas mal de personnes, enfin de femmes. Et effectivement, j'ai eu un passage un peu difficile où je me suis posé la question, est-ce que ça peut m'arriver ?

  • Speaker #0

    Et le happy ending, c'est que ça t'est quand même arrivé. Parce qu'après, on va mettre le petit morceau où tu racontes un petit peu toutes les étapes, qui est vachement intéressant. Là, c'est un petit peu un teasing.

  • Speaker #2

    Alors oui, ça m'est arrivé. Et j'ai eu deux enfants.

  • Speaker #0

    À un âge assez exceptionnel.

  • Speaker #2

    À un âge assez exceptionnel. En tous les cas, rares. En plus, avec des grossesses spontanées, des grossesses hyper faciles, des accouchements très simples.

  • Speaker #0

    Le premier, à 45 ans et demi, tu t'es enceinte.

  • Speaker #2

    Oui. Donc j'ai accouché à 46, c'est le deuxième. Je suis tombée enceinte neuf mois après la naissance du premier. Donc j'avais 47 et demi, quelque chose comme ça. Et j'ai accouché à 48 ans.

  • Speaker #0

    Ça c'est quand même fabuleux.

  • Speaker #2

    C'était fabuleux. C'était merveilleux.

  • Speaker #0

    Et oui, donc Vanessa aussi, son histoire était assez folle parce qu'elle n'avait vraiment pas du tout de réserve ovarienne. Et donc elle le raconte très bien. Donc ça, on vous le racontera après. Et toi, en fait... C'est ça qui est intéressant parce qu'on rencontre dans le podcast beaucoup de thérapeutes ou de coachs d'hypnothérapeutes. Et en fait, ton histoire personnelle de maternité te permet d'accompagner beaucoup de femmes qui viennent te voir sans savoir que tu as eu des enfants à cet âge-là pour justement la maternité, tomber enceinte ou ce moment, ce désir. Est-ce que vraiment j'en ai envie ?

  • Speaker #2

    C'est ça un petit peu ? Oui, il y a beaucoup de femmes effectivement qui se posent ces questions-là. C'est une question d'actualité, d'autant plus qu'il y a des femmes qui ne souhaitent pas avoir d'enfants. Aujourd'hui, c'est une vraie question. Avant, ça allait un peu plus de soi. On était en couple, on allait fonder une famille. Pas tout le monde, mais c'était quand même un peu plus répandu. Aujourd'hui, c'est une vraie question. Et le désir de maternité est très présent chez certaines femmes et moins présent chez d'autres. Moi, je connais bien le sujet puisque le mien est arrivé très, très tard. Tu as eu les deux. Je me suis fait les deux. et on aborde ce problème, enfin ce choix ce choix qui est un choix important le moment de, est-ce que je m'engage dans la maternité est-ce que je veux fonder une famille est-ce que je suis prête pour ça, est-ce que c'est le moment est-ce que je peux différer en fonction de l'âge et puis aussi après j'accompagne beaucoup de femmes pour qui la maternité ne va pas de soi, c'est-à-dire qu'il y a des difficultés, il y a des questions par rapport à Comment est-ce que je vais avoir des enfants ? Parce que ça ne se passe pas par une grossesse spontanée.

  • Speaker #0

    Il y a une possibilité aussi qui est quand même assez vertigineuse. Parce qu'avant, c'était plus simple, mais il y avait moins de choix. Il y avait moins de choix. Là, on peut faire un enfant déjà seul. On peut congeler ses ovocytes. On peut aller dans un pays étranger. On peut, si on n'a plus assez d'ovocytes, faire un don d'ovocytes, faire un don de sperme. On peut se perdre aussi un peu, je pense, à un moment donné dans tout ça, non ? Oui,

  • Speaker #2

    et puis dans comment, avec quoi je vais être le plus, enfin, avec quelle méthode je vais être le plus à l'aise ? D'abord, est-ce que je vais être à l'aise d'adopter un enfant dans un couple homosexuel, que ce soit homme ou femme ?

  • Speaker #0

    C'est une super émission d'ailleurs. Dans deux semaines, il y aura une super émission justement sur l'adoption homosexuelle. Et vraiment, c'est une émission qui me tient vraiment à cœur. On va parler aussi de l'adoption tardive. Et voilà, donc ça, je vous fais une petite parenthèse que vraiment, elle est top cette émission.

  • Speaker #2

    Il y a le problème de l'âge. Est-ce que c'est trop tard pour adopter ? Est-ce que je serai en capacité d'élever des enfants à l'âge que j'ai ? Est-ce que je pourrais me lever la nuit ? Alors, je suis parfaitement bien placée pour parler du sujet. Et puis, il y a toutes les autres questions. Effectivement, beaucoup de jeunes femmes aujourd'hui se posent la question Est-ce que je fais congeler mes ovocytes ? Parce que je ne me sens pas prête ou je n'ai personne dans ma vie ou je me pose encore des questions. Donc, comme c'est possible en France jusqu'à 37 ans, on me pose ces questions-là. Il y a des personnes qui sentent qu'il y a une pression de la part du partenaire ou de la partenaire. Et bien sûr, tout ça, ça demande une réflexion, un accompagnement parfois, de prendre des décisions, de faire des choix. Et puis, est-ce que je vais en Espagne ? Est-ce que j'adopte ? Est-ce que je fais un don d'ovocyte ? Est-ce que j'essaye plus longtemps une grossesse spontanée ? Et puis parfois, il y a aussi, est-ce que je suis prête pour une autre grossesse après, ou bien un avortement ? Non. et ça peut être aussi un avortement médical de grossesse. Et souvent, celui-là, c'est un petit peu plus tardif. Et puis, ça peut être...

  • Speaker #0

    Il y a beaucoup de choses.

  • Speaker #2

    Après, une fausse couche. Il y a tout ça. Il faut se remettre de ces moments-là pour certaines personnes. Et parfois, il y a...

  • Speaker #0

    Ce n'est pas anodin dans tous les cas.

  • Speaker #2

    Ce n'est pas anodin.

  • Speaker #0

    Un avortement ou une fausse couche, il y a un deuil à faire, tel qu'il se trouve. tel qu'il est, où il y a un passage, où il y a quelque chose en fait. Alors,

  • Speaker #2

    moi je pense que c'est bien pour toute personne qui a vécu la perte d'un enfant, que ce soit choisi ou pas, de faire un travail. Et ça ne nécessite pas de faire un travail très long, mais de consacrer un petit moment. Il y a des femmes qui choisissent de ne rien faire et ça leur appartient. Oui, on a le droit de faire comme on veut, d'être à l'aise avec ça. Parce qu'il y a certaines femmes qui pensent que c'est culpabilisant de devoir faire. Alors moi, ce n'est pas du tout mon rôle ni mon but de culpabiliser les femmes. Mais certaines femmes le vivent comme une culpabilité quand on doit faire un travail après un avortement. Oui,

  • Speaker #0

    c'est quelque chose qu'il faut sentir aussi. Je viens de savoir en fait, parce que ce n'est pas forcément évident, on peut sentir ça, mais trouver la bonne personne qui va nous accompagner et à même justement de... D'avoir vécu aussi. On fait un petit cadeau en parlant de tout ça, certaines femmes. Parce que c'est vrai que c'est important. Souvent, tu vas te retrouver avec une liste de gens hypnothérapeutes. Mais est-ce qu'elle va m'aider ? Après, l'univers, des fois, fait bien les choses. Parce qu'il y a plein de gens qui viennent vers toi sans avoir écouté cette émission. C'est vrai. On a révolutionné une balle à la planète. Mais quand même, c'est important.

  • Speaker #2

    Et d'ailleurs, à ce sujet, la première femme qui est venue me voir sur le sujet de la maternité est quelqu'un qui... a dû faire un avortement médical de grossesse. Alors, ce n'était pas nécessairement mon sujet, mais en tous les cas, elle voulait absolument tout bâcler, faire très vite comme si ça n'existait pas. Et je l'ai vraiment invitée à traverser tout ça avec beaucoup de respect, avec des étapes, avec un rituel. Elle et son mari. Et ne pas faire comme si ce bébé n'avait pas existé.

  • Speaker #0

    Tu travailles beaucoup avec des rituels aussi, c'est important tu penses ?

  • Speaker #2

    Alors le rituel dans tous les cas c'est dans le sens d'accueillir ce bébé, d'oser le rencontrer, de le nommer, peut-être même de l'enregistrer à l'état civil, de faire toutes les choses qui font que l'enfant a existé. Et cette femme m'a dit mais jamais, jamais je ferai ça. Et en fait elle a tout fait. Et elle a même fait une carte de naissance qu'elle a adressée aux gens pour leur dire voilà il y a eu ce petit être qui est venu dans nos vies. Et elle m'a remercié tellement. elle et son mari en disant, mais c'est tellement merveilleux que vous nous ayez incité à faire ça, parce que ce bébé-là, il a compté pour nous, et il a existé. Et c'était une très belle expérience.

  • Speaker #0

    C'est joli, parce qu'après, c'est aussi du cas par cas. C'est une expérience avec cette personne. Tout le monde n'est pas obligé de penser dans tout ça, mais c'est hyper intéressant d'avoir... Parce qu'en fait, souvent, on veut imaginer que ça n'a pas existé, et en fait, c'est ça qui peut créer des blocages pour la suite.

  • Speaker #2

    Tout à fait. Tout à fait. Ça permet à la personne de tourner la page tout en douceur, en fait. Mais effectivement, cas par cas, chacun fait comme il veut. Il y a des personnes qui n'accepteront jamais de faire ça et c'est leur droit. Il faut être à l'aise et il faut le sentir. Il faut avoir envie.

  • Speaker #0

    Oui, et puis surtout, on n'a pas tous besoin d'être accompagnés, même si de temps en temps, on ressent. Mais pour les femmes qui en ressentent le besoin, c'est chouette de savoir que ça peut exister et qu'on peut se sentir perdue face à toute cette multitude de possibilités, de choix. Puis il y a aussi tout le questionnement à partir de 40 ans, quand on est célibataire, même de 35, avec qui je vais faire cet enfant ? Est-ce que je vais faire un enfant toute seule ? On a fait une émission justement aussi sur la maternité. On vous invite à regarder toutes les émissions de la maternité qu'on a écoutées. qu'on a fait l'année dernière sur des grossesses tardives, une adoption, une femme qui décide de faire un bébé toute seule et qui arrive au bout. Je pense que chacun a son chemin, c'est vachement important aussi. Aujourd'hui, en 2025, on est capable de choisir son propre chemin. On n'est pas un chemin complètement dicté par la société où il faut être comme avant, on avait moins le choix dans un sens.

  • Speaker #2

    Oui, ça doit être... En fait, on doit suivre son intuition et sa petite voix intérieure, vraiment. Ça se sent, les femmes le savent en réalité. et quand moi je voulais avoir mes enfants, enfin à l'époque je pensais que j'en aurais qu'un, un enfant, j'avais vu une femme, une énergéticienne qui m'a aidée et qui m'avait dit vous savez le jour où vous allez tomber enceinte, vous le saurez. Arrêtez de calculer, arrêtez de suivre votre courbe de température, etc. Il y a un jour où vous saurez que c'est le jour. Et ça m'est arrivé exactement comme ça. Et un jour je suis rentrée à la maison et j'ai dit c'est maintenant. À vous. et je suis tombée enceinte. Donc,

  • Speaker #0

    c'est avant l'acte que tu le savais. Je trouvais ça pour savoir.

  • Speaker #2

    Moi, je l'ai su avant l'acte, oui.

  • Speaker #0

    C'est fou.

  • Speaker #2

    Et j'ai dit à son père, c'est maintenant. Et c'était maintenant. Et je devais aller au restaurant après. Il m'a dit, mais après peut-être. Non, c'est maintenant.

  • Speaker #0

    C'est marrant. C'est hyper intéressant. On en parle souvent dans les émissions, mais de rentrer en contact vraiment avec soi,

  • Speaker #2

    de s'écouter,

  • Speaker #0

    être vraiment dans son intuition. Et ce n'est pas facile parce que quand on vit surtout dans une capitale ou même dans une grande ville ou même dans une petite ville, mais ce n'est même pas tant la grosseur de la ville, c'est juste de prendre ce temps-là avec ces vies qui sont assez palpitantes de vraiment s'écouter les réponses qu'on peut avoir et de s'aligner. Puisque souvent notre mental va dire un truc, mais parce qu'il veut nous protéger ou il y a des peurs qui vont rentrer en compte. Mais quand on est vraiment dans le cœur, il n'y a plus les peurs. C'est autre chose.

  • Speaker #2

    Il y a cette intuition profonde, la petite voix de dedans qui sait exactement par où on doit passer, ce qu'on doit faire. pas faire, ce qu'on doit traverser, ce qu'on est prêt à faire, à vivre, ou pas. Et ça, il faut le respecter.

  • Speaker #0

    Et souvent, je me rappelle qu'on avait beaucoup parlé aussi de tout ce qui peut être transgénérationnel, justement, dans les lignées de femmes, quand on parle de maternité. Est-ce que tu peux nous en dire un peu plus, toi, par rapport à ce que ton expérience, en fait, de toutes les femmes que tu as rencontrées dans tes séances ?

  • Speaker #2

    Alors, déjà, moi, si j'ai eu mon dernier enfant à 49 ans, c'est... parce que je me suis vraiment appuyée sur l'expérience de ma grand-mère qui a eu son dernier enfant et qui a fait sa dernière grossesse à 48 ans. Donc ça m'a beaucoup moralement aidée et peut-être même aussi au niveau génétique, ça je ne sais pas. Mais en tous les cas, j'étais forte de cette expérience familiale. Et en effet, quand je travaille avec les femmes qui viennent me voir, je leur demande souvent, même quasiment toujours, comment ça s'est passé dans leur famille, au niveau de... de leur mère, de leur grand-mère, et peut-être même sur les étages supérieurs, enfin les générations d'avant. Parce qu'il y a une transmission transgénérationnelle au niveau de la maternité. Et puis il y a des tas d'histoires dans la vie des femmes. Il y a, lui, les fausses couches, les avortements clandestins. Tout ça, ça peut impacter des lignées. Il peut y avoir eu aussi des grossesses contrariées ou des femmes qui sont tombées enceintes de l'homme qu'elles n'aimaient pas. Tout ça, ça peut influer sur la grossesse. de la descendance. Donc, on travaille là-dessus.

  • Speaker #0

    C'est comme la systémie familiale ?

  • Speaker #2

    Oui, mais on ne le fait pas comme dans une constellation familiale, mais on travaille sur la systémie familiale en regardant tout ce qui s'est passé et puis en permettant à la personne de se libérer de tout ça, d'être consciente, de prendre conscience, de voir l'impact que ça a sur elle et en même temps de se donner un autre choix, de s'autoriser à faire un autre choix.

  • Speaker #0

    C'est vachement intéressant parce qu'on a fait justement aussi des émissions sur les constellations familiales ou générationnelles. Je vous invite à l'écouter. Vous allez écouter toutes les émissions. Et moi, c'est vrai que j'ai rencontré Emma, justement, Nicolas, suite à cette émission. Et j'ai fait pas mal de constellations familiales. où j'ai participé. Et du coup, on a eu l'idée de faire un projet avec Emma qui, c'est des retraites, en fait, des séminaires de cinq jours où il y aura Constellation Familiale. Et moi, maintenant qu'il suit coach aussi, parce que ça y est, j'ai eu mon diplôme de coach, et je suis... Ma spécialité, c'est un peu la libération émotionnelle avec tout mon travail d'actrice aussi. Donc, je groupe les deux. Donc, il y a une Constellation Familiale, un moment d'intégration, une libération émotionnelle. Et après, qu'est-ce qu'on fait de tout ça et comment est-ce qu'on repart dans notre vie pour s'en servir ? Est-ce que... Souvent, on va faire une constellation familiale une fois et c'est vrai que l'intérêt, c'est de pouvoir le mettre en application dans sa propre vie et de comprendre. Il n'y a rien de magique, on ne va pas se mentir. En plus, on parle après dans tout ce qu'on va dire après par rapport à une constellation familiale qui devait dû t'avoir marquée à 45 ans où la personne qui avait pris ton rôle dit justement, je ne suis pas prête. Et ça, ça t'avait... Enfin, on parlait mieux que moi, mais...

  • Speaker #2

    Ah oui, ça avait été un moment très marquant pour moi, très choquant. Et j'ai vraiment cru à ce moment-là que je n'aurais pas d'enfant. Parce qu'en me pensant qu'à 45 ans, la personne qui me représentait, c'est-à-dire quelqu'un qui n'a pas le filtre de mon mental, mais plutôt de choses qui se jouent à un autre niveau, puisse dire je ne suis pas prête Si on n'est pas prêt à 45 ans, quand on est une femme, à quel âge est-ce qu'on est prête ? Je ne pouvais pas différer ça à 60 ou 70 ans.

  • Speaker #0

    C'est ça que je trouve génial dans les constellations, c'est parce qu'à un moment donné, tu as une ouverture sur quelque chose qui, peut-être qu'elle est à présent à 45 ans. Ce jour-là, tu t'es rendu compte que tu n'avais jamais été prête. Et le fait de le conscientiser fait en sorte que peut-être qu'à partir du lendemain, tu commençais à devenir prête. Et c'est intéressant parce qu'il y a plein de fois, même avec l'amour, le nombre de fois qu'on dit mais c'est bon, je suis prête, je suis prête mais qu'en fait, au bout de deux ans après, tu es toujours célibataire, tu te dis je crois que je n'étais pas vraiment prête en fait Mais c'est dur, ce n'est pas évident de savoir quand on est prêt ou quand on n'est pas prêt. Et c'est vrai que ça aide vachement cet outil de constellation. Rien n'est ancré dans le marbre, c'est ça que je veux dire. Il n'y a pas une magie qui fait en sorte que... Mais ça débloque des choses.

  • Speaker #2

    Pour moi, c'était la prise de conscience d'une partie de moi qui disait non, en fait. Qui disait pas maintenant, pas encore, j'y suis pas. Et ça m'a beaucoup aidée, effectivement, à aller voir un peu cette partie de moi qui est de la faire évoluer, de la faire progresser pour qu'enfin elle dise oui.

  • Speaker #0

    Après, oui, parce que tu en avais envie, mais c'est marrant, comme on est fait bizarrement quand même. Parce qu'entre ce qu'on a, on imagine vouloir. Et puis, une fois qu'on peut l'avoir, on se rend compte qu'il y a d'autres peurs qui vont émerger. Et moi, je trouve que ça me passionne d'accompagner justement les femmes, mais aussi d'être accompagnée, parce que je trouve que seule, ce n'est pas forcément évident de gérer tout ça. Quand on est un peu ouvert et quand on se pose vraiment des questions, ce n'est pas forcément simple de faire tout.

  • Speaker #2

    Vraiment, cette partie-là de moi était... totalement inconsciente. Et si on n'est pas accompagnée, ces parties-là, elles restent aveugles et on n'a pas accès. C'est ce que j'appelle les angles morts. Personnellement, c'est le mot que j'utilise. C'était un véritable angle mort. Et ça m'a marquée, mais c'était incroyablement utile d'avoir accès à cet angle mort.

  • Speaker #0

    Moi, je propose qu'on écoute ton histoire en plus en profondeur qu'on avait enregistrée l'année dernière avec Vanessa, qu'on embrasse très fort. Et puis on se retrouve juste après.

  • Speaker #2

    En fait, l'extérieur sert de miroir aussi. Donc tous les événements qui vont se répéter, où la personne risque de se dire pourquoi ça s'acharne, pourquoi est-ce que ça se passe toujours comme ça pour moi, au lieu de le voir comme ça, c'est qu'est-ce que ça vient me raconter sur moi ? Pourquoi est-ce que ça, ça m'arrive régulièrement ? J'ai un truc à comprendre là-dessus. Et là, ça change le point de vue, on ne le vit plus comme une victime qui subit, mais on devient acteur et là on a le levier pour changer, pour se dire... Ah mais oui, mais alors ça, ça m'arrive à chaque fois, mais d'où ça vient ce truc-là ? Ah, et là, même la personne seule peut arriver à comprendre que c'est une croyance, mais c'est comme ma mère, mais mes parents, ils ont vécu la même chose et ils ont divorcé, mais c'est pour ça que pour moi, c'est difficile de... En fait, c'est se laisser enseigner par ce qu'on vit tous les jours.

  • Speaker #1

    C'est ça, prendre les expériences comme des exercices, même si ça se passe mal, c'est un exercice, la prochaine fois, l'exercice, je le ferai mieux.

  • Speaker #0

    Après, c'est marrant, ça me fait un peu penser à un parallèle qu'on a déjà eu dans pas mal d'émissions. Ce fameux lâcher prise, justement, même si on a la conscience, même si on travaille, même si on fait le Miracle Morning, si on est allé voir beaucoup de gens et qu'à un moment donné, c'est comme une femme qui veut tomber enceinte, qui a conscience qu'elle doit lâcher prise parce que tout le monde lui dit tu verras quand tu verras lâcher prise. Elle a vu tous les gens de Paris, de la terre entière, elle a tout fait. Elle n'arrive pas à lâcher prise et elle n'a pas d'enfant. Et peut-être qu'elle n'y arrivera jamais. pour le coup, dans la maternité. Je trouve que c'est un beau parallèle à faire avec l'amour, d'aller voir plein de gens, de travailler sur soi, de comprendre les exercices qui se répètent malgré les choses qu'on peut mettre en place. Et je trouve ça intéressant, en fait, de faire ce parallèle avec la maternité. qui, en fait, n'est pas très loin de la magie, de cette petite magie qui va arriver à un moment donné, quand on va rencontrer quelqu'un, quand on va tomber enceinte. Vous qui êtes maman, alors du coup, ça vous parle, ce que je vous dis ?

  • Speaker #1

    Oui, oui. Par exemple, tu parlais tout à l'heure, Denise, de tableau de visualisation. Moi, je sais que ça m'a beaucoup aidée. Enfin, je sais. Moi, je l'ai vécu comme ça. Mon tableau de visualisation m'a beaucoup aidée pour tomber enceinte. J'avais plus le temps de faire le miracle morning en entier, donc je me suis dit, tiens, je vais me concentrer sur quelque chose. La visualisation avec ce tableau que j'avais juste à côté de mon lit, que je regardais. Je faisais des prières aussi, des prières, pas des prières religieuses, des prières à ma sauce, on va dire. Et tu avais mis quoi, par exemple, sur ce tableau ? J'avais eu plusieurs choses. J'avais mis une image de femme enceinte, d'ailleurs, que j'ai changée parce qu'après, j'ai fait une grossesse arrêtée. Donc après, j'ai mis un bébé, plutôt. Mais j'avais mis aussi une image de spectateur. de théâtre et ce qui est très drôle parce que je voulais réécrire une histoire mais j'avais pas d'idée préconçue j'avais mis une lune parce que voilà j'aime bien la lune et finalement mais j'ai fait un court métrage qui se passait enfin en hommage à ma grand mère qui se passait dans l'espace et là mon spectacle que j'écris c'est sur l'espace mais c'est marrant et je pense qu'un consciemment c'est en voyant cette image de lune finalement les deux projets qui sont venus après que je pensais pas du tout faire c'était ça se passait dans l'espace comme quoi les projets que tu as couché que j'ai accouché. Et en plus, j'ai eu mon bébé. Et ce tableau de visualisation m'a donné la confiance qui me manquait, la confiance que la science ne te donne pas forcément, bien au contraire, souvent. Et des fois, cette confiance, on peut aller la chercher ailleurs, quand c'est difficile d'avoir un bébé.

  • Speaker #0

    Tu peux nous raconter justement ton expérience. Le premier, c'était peut-être un peu plus facile, mais par rapport au deuxième ?

  • Speaker #1

    La première, j'ai arrêté la pilule, je suis tombée enceinte. enceinte alors que j'étais quand même dans les grossesses considérées comme gériatrique donc moi je pensais que ça allait mettre un an donc ça faisait pas longtemps qu'on était ensemble avec pierre donc le fameux pierre que j'ai rencontré et comme je pensais que ça allait mettre très longtemps j'ai arrêté la pilule et voilà au bout de trois mois j'avais violette donc ça c'était merveilleux et pour la deuxième j'ai cru que ça allait faire pareil mais on a commencé en fin 2019 et en fait ça ne venait pas ça ne venait pas j'ai fait des j'ai fait appel à la science et là j'ai vu que mon taux AMH était très très bas, mais vraiment très très bas. Donc en gros...

  • Speaker #0

    Je vais te donner ton taux juste pour...

  • Speaker #1

    Expliquez-nous ce que c'est un taux AMH. Je l'ai laissé très loin. C'est ta réserve ovarienne en fait. C'est un chiffre qui te donne ta réserve ovarienne.

  • Speaker #0

    Que tu fais par prise de sang.

  • Speaker #1

    Que tu fais par prise de sang. Et moi, il était de 0,01 ou 0,01. Mais je crois que c'était 0,01. Enfin, quand je l'ai vu... Je ne savais pas trop ce que ça voulait dire, mais je me doutais quand même que c'était un peu la merde. C'est quand même très bas. Bon, on me l'a confirmé. Et en gros, on m'a dit que tellement c'était bas que je ne pouvais même pas faire de FIV. Parce que ça m'abîmerait trop mes horaires. Ça serait trop agressif pour moi. Ça n'en valait pas le coup. Ça pourrait avoir l'effet inverse. Donc, j'avais le droit aux inséminations. Donc, j'en ai fait quatre qui ont échoué. Avant ça, j'ai fait une grossesse arrêtée en plus. Donc, c'était difficile à vivre. Et au bout de quatre, je me suis dit, je n'en peux plus, j'arrête tout parce que le corps, il prend cher.

  • Speaker #0

    Tu avais quel âge ?

  • Speaker #1

    Quand j'ai arrêté, j'avais 42, j'allais avoir 43. Et je m'étais dit, et intrinsèquement, je sentais que j'allais avoir ce deuxième bébé. Donc j'étais sûre, mais je ne sais pas d'où ça me venait parce que les chiffres étaient catastrophiques. J'avais fait quatre inséminations, ça ne marchait pas. J'avais mon vision board, mon petit tableau de visualisation. Donc moi, j'y croyais, je ne sais pas, comme un... un truc qu'on ne peut pas expliquer. Mais du coup, après, je n'ai pas lu mes règles pendant des mois et des mois. Donc, je n'y pensais plus. Je ne me disais pas, j'ai oublié, j'ai oublié. J'étais dans un no man's land qui me convenait très bien après tout ce parcours où j'étais tout le temps arrêtée sur les dates, les prises de sang. Et non, c'est négatif. C'est haut, c'est bas. Enfin, ce n'était plus possible. Et finalement, je me suis rendue compte en juillet 2022 que j'étais enceinte parce que je devais voir une kinésiologue et il fallait qu'on sache si j'étais enceinte ou pas. Puis comme j'avais plein de tests de grossesse qui traînaient, je me suis dit, bon, je vais le faire, mais vraiment en me disant, c'est mort. Et finalement, il y a eu les deux barres. Et tellement on m'a dit qu'en plus, ça ne serait pas possible naturellement, que je croyais que c'était faux. Je croyais que c'était un faux positif. Il s'avère que ça n'existe pas de faux positif. Donc, j'ai fait la prise de sang et c'est après, quand j'ai fait ma deuxième prise de sang, où j'ai vu que le taux bêta HCG avait doublé, je me suis dit, ah non, je suis enceinte. Alors que normalement, j'aurais dû exploser de joie. Mais tellement c'était impossible. Et c'était merveilleux. C'était fou. C'était fou. C'est une grossesse qui est arrivée comme un cadeau. Et en plus, elle est née le jour de mon anniversaire. Donc, c'était vraiment de mes 44 ans. Du coup, j'ai accouché pour mes 44 ans. J'ai eu le plus beau cadeau que moi, je pouvais rêver. Comme quoi, voilà, il y a la médecine et puis il y a autre chose. Il y a notre corps à qui on peut parler, qui est merveilleux et qui fait plein de choses. Et puis, croire, en tout cas, être dans une croyance positive. Parce que de toute façon, si on croit la science, on arrête tout. Et puis, je n'aurais pas eu cette énergie. Je pense qu'elle ne serait jamais arrivée, Uma. C'est un vomissage d'espoir. Ah oui, vraiment. Et j'ai envie de le transmettre parce que... Là, je synthétise, mais ça a été vraiment un parcours du combattant et émotionnellement très difficile. Et voilà, ça peut finir par quelque chose de merveilleux. C'est ça qui est beau.

  • Speaker #0

    Et toi, Denise, ça te fait...

  • Speaker #2

    Parce que toi aussi, tu as une sacrée histoire au niveau de la maternité. Oui, ça me replonge un peu dans tout ça, en fait. Ça commence, mes fils sont grands maintenant, mais moi, j'ai commencé à m'intéresser à la maternité assez tôt. tard. J'avais une vie très passionnante, je voyageais beaucoup, je n'avais pas trop le temps de penser à ces choses-là. Et quand c'est arrivé, je me suis rendue compte qu'effectivement, il y avait une espèce de finitude de la fécondité de la femme. Ça a été une découverte. Moi, j'étais très peu informée de ces choses-là. Ça paraît bêta, mais c'est simplement parce que je ne m'y étais pas intéressée. Bien sûr, c'était une évidence, mais je ne m'y étais jamais intéressée. Et là, c'est devenu concret. Et c'était tellement concret qu'en plus, j'ai eu des médecins qui m'ont effectivement dit Mais madame, vous savez, à votre âge… Alors, j'avais déjà plus de 40 ans quand je suis tombée enceinte la première fois. Et les médecins m'ont dit Mais vous savez, c'est trop tard, à votre âge, c'est difficile. En plus, c'était il y a quelques années en arrière, donc c'était très tard. Et en même temps, moi, ça me paraissait étrange parce que ma grand-mère avait eu des enfants jusqu'à 48 ans. et du côté maternel. Donc, c'est la lignée des utérus, comme j'appelle ça. Donc, a priori, le mien, il devait fonctionner jusqu'à 48 ans. J'avais encore quelques années devant moi. Les médecins n'avaient pas la même vision des choses. Et on m'a découragée. On a commencé par me dire, la première fois que je suis tombée enceinte, vous savez, une grossesse sur 10 finit en fausse couche. Et du coup, ça m'est arrivé. Alors, je ne sais pas si c'est lié, mais en tous les cas, voilà. Et puis ça s'est reproduit à plusieurs reprises. J'ai changé après de gynécologue et j'ai eu une femme formidable qui m'a pris sous son aile et qui m'a dit mais moi j'aime tellement les femmes enceintes, j'ai tellement envie que vous deveniez maman, que je ferai tout ce que je peux pour vous aider Et j'ai eu une stimulation ovarienne qui n'a rien donné. On faisait aussi les tests pour voir quand j'ovulais. Alors ce n'était pas les tests comme on a aujourd'hui, j'allais chez le médecin, ma gynécologue. qui me faisait une échographie. Donc, c'était fastidieux, parce qu'en plus, ça met toujours une heure de retard dans les rendez-vous. Et c'est un tue-l'amour, il faut le dire. Oui, quand même, sexuellement parlant.

  • Speaker #1

    Et sur les nerfs aussi.

  • Speaker #2

    Ça met sur les nerfs, on est très tendu. Il y a beaucoup de déceptions aussi, chaque mois. Donc, c'était un parcours assez lourd. Et puis, à un moment, moi, j'ai envoyé tout promener en me disant, de toute façon, ça ne marchera jamais. En plus, j'ai fait une constellation familiale où effectivement, la personne qui me représentait a dit qu'elle n'était pas prête. Et là, je me suis dit à 45 ans, si je ne suis pas prête, c'est vrai, les médecins ont raison, c'est trop tard. Et puis, je suis partie en vacances. J'ai fait beaucoup de voyages cette année-là. J'ai eu la chance de voyager, d'aller au Liban où je me suis couché sur la pierre de Balbeck qui a des propriétés de fécondité. Et apparemment, quand on la touche... ce n'est pas une légende. Quand on la touche, on tombe enceinte. Enfin, pas au moment où on la touche, mais en tout cas,

  • Speaker #0

    ça apporte bonheur.

  • Speaker #2

    Moi, je me suis couchée sur la pierre de Balbeck et parmi les gens que je connaissais au Liban, il y avait un des hommes qui travaillait à la... qui était, je ne sais plus, attaché culturel, je crois, à l'époque, à l'ambassade de France, et qui a mis ça à l'ambassade de France, qui a dit que la pierre de Balbeck, ça marchait, qu'il avait une amie qui avait eu deux enfants grâce à ça. J'étais affichée à l'ambassade. Ça marche. Après, je suis allée aussi en Thaïlande. J'ai fait mes prières dans les temples. J'ai mis de l'encens. En tous les cas, j'ai annoncé à l'univers que vraiment, j'avais envie que ça se fasse. Mais tout en lâchant prise.

  • Speaker #0

    Et puis, cette année-là, j'ai fait aussi, j'avais oublié ça, mais j'ai fait aussi un voyage au Botswana, mais professionnel. Et moi, je suis très attachée au Botswana. C'est un pays où, je ne sais pas, il y a un vrai courant qui se passe. C'est très sauvage. C'est magnifique. Et j'ai rencontré une famille d'Américains qui m'ont dit Mais vous avez des enfants ? Et moi, j'aurais dit Ben non, non Et ils m'ont dit Mais comment ça, vous n'avez pas d'enfants à votre âge ? Vous n'avez pas d'enfants ? Mais nous, on en a six ! Alors... Et... On en a six et on en a trois qui sont nos enfants et trois qu'on a adoptés. Qu'est-ce que vous attendez pour adopter quelqu'un ? Il y a un enfant qui vous attend là, madame, adoptez-le. Mais vraiment, j'avais complètement oublié ça. Et du coup, je suis rentrée à Paris et je me suis dit, peut-être qu'il faut que je renonce à avoir un enfant de manière naturelle et il faut que je m'intéresse à l'adoption. Et j'ai appelé une association. La personne qui m'a répondu s'appelait madame... l'enfant. Ça ne s'invente pas, je vous jure, c'est vrai. Et on a eu une très longue conversation avec Madame l'enfant et effectivement, à ce moment-là, j'ai lâché prise sur la maternité, le fait que moi, j'allais faire des enfants. Et je me suis mise en tête que voilà, j'allais faire ce dossier, qu'elle allait m'accompagner. La semaine d'après, j'étais enceinte.

  • Speaker #1

    C'est ça, sur le lâcher prise, moi c'est pareil. On a parlé de dons d'ovocytes, donc j'étais partie. me renseigner pour aller en Espagne à la rentrée. C'est vrai que du coup, j'avais quelque part moi aussi abandonné. Moi, je m'étais dit que j'aurais un enfant, mais je ne savais pas comment il allait arriver. En tout cas, j'étais sûre de ça, mais je n'étais pas sûre que ce soit moi qui ai mes ovocytes. C'est vrai que de lâcher prise, ça fait du bien aussi de lâcher et de voir les possibilités aussi qu'il y a. Ne pas s'enfermer quelque part, voir toutes les possibilités qu'il y a.

  • Speaker #0

    Il y a plusieurs façons d'avenir parent, bien sûr. L'adoption, c'en est une. Les dons de vos sites, des dons aussi d'embryons, ça peut être... Oui,

  • Speaker #1

    il y a beaucoup de...

  • Speaker #2

    Du coup, toi, tu es tombée enceinte à quel âge ?

  • Speaker #0

    J'avais 45 ans et demi et j'ai eu mon premier enfant à 46 et demi.

  • Speaker #2

    Et le deuxième ?

  • Speaker #0

    À presque 48.

  • Speaker #2

    T'as fait comme mon grand-mère ! Comme mon grand-mère !

  • Speaker #3

    Est-ce que c'est ta mère qui est arrivée à 48 ans ?

  • Speaker #0

    Non, non, non. Ma mère était la deuxième. Non, non, c'était une petite sœur. Ma petite dernière. Je peux juste rajouter deux choses. Oui, bien sûr. Il y a quand même un des médecins que j'avais rencontré qui m'avait dit... Mais ça, c'est quand j'étais beaucoup plus jeune qui m'avait dit, vous savez, sur la conception, on ne sait rien. On sait faire des fives, on sait faire des tas de choses. Mais en réalité, la vie, c'est toujours un miracle. Parce que même les fives, ça ne marche pas toujours. Il y a des tas de méthodes. très scientifique qui ne fonctionne pas. Parce qu'en réalité, il y a toujours une part de miracle, toujours une part de magie. Et ça, j'avais trouvé ça très beau et pour moi, ça, c'est très vrai. Et il y a une des femmes que j'ai accompagnée à qui il restait trois ovocytes. Donc, vraiment, les pronostics étaient très, très bas. Et en fait, elle a fait une grossesse spontanée. Donc, toutes ces choses autour de la science, de la médecine, heureusement que ça existe. Et je... En rien, je veux dire qu'il faut abandonner ça ou ne pas croire en ça. Heureusement que ça existe et ça aide énormément de femmes. Mais parfois, ce n'est pas toujours la vérité et les femmes doivent s'écouter.

  • Speaker #1

    C'est exactement ce que j'allais dire, il faut s'écouter. Et puis,

  • Speaker #2

    il n'y a pas une vérité absolue. C'est ça. C'est sa propre vérité propre.

  • Speaker #0

    C'est ça.

  • Speaker #1

    Mais je sais, quand j'ai fait le test d'AMH, où vraiment c'était la catastrophe, c'est 0,01, c'était fou. J'avais perdu ma grand-mère. de temps avant. Donc moi, quelque part, je savais que mon corps, j'étais sur off au moment. Je ne l'ai pas refait après. Ça se trouve,

  • Speaker #2

    il n'aurait pas été beaucoup plus élevé.

  • Speaker #1

    Moi, je savais aussi que la perte de ma grand-mère m'avait vidé de beaucoup de choses et que mon corps, là, il n'était pas à sa... Comment dire ? Il n'avait pas du tout l'énergie qu'il a normalement. Et d'ailleurs, je me suis occupée de travailler mon deuil. C'est ça aussi, d'être toujours actrice et de voir les trucs qui... qui ne vont pas et comment faire ? Et en effet, après, je me suis remise sur ON. Donc déjà, c'était mieux de se remettre sur ON avant de vouloir faire un enfant, de déjà traiter le deuil pour accueillir la naissance. J'avais vu une énergéticienne qui m'avait dit Comment vous voulez qu'un enfant... Parce que chez les Chinois, ils arrivent du ciel. Et ma grand-mère, elle est partie vers le ciel. Vous n'allez pas dans le bon sens. Vous êtes partie avec votre grand-mère là-haut. Non, il faut redescendre déjà pour que le bébé arrive. Enfin voilà, c'était imagé. Oui, mais... Ça voulait dire que déjà, ça n'allait pas. Et des fois, c'est comme ça. On veut quelque chose, alors que si on regarde bien... Tout, qu'on décolle sa tête du tableau et qu'on voit tout le tableau, on se dit Ah ben ouais, merde, attends. Avant de voir ça, il faut peut-être que je règle ça. Et après, ça sera mieux pour accueillir cette chose que je veux tant.

  • Speaker #3

    Il faut dézoomer et nettoyer.

  • Speaker #1

    Ah ouais, dézoomer et nettoyer. Et ça change beaucoup de choses. Que des fois, on veut tout en même temps alors qu'il y a deux secondes, on fait le ménage un peu.

  • Speaker #2

    Oui, il y a un temps pour tout. Et on en parlait aussi tout à l'heure. C'est vrai que pour les femmes, à partir de 35 ans, il y a une course. effrénée qui se passe de si t'es célibataire, de trouver quelqu'un, puis un géniteur, puis on a genre il nous reste pas beaucoup de temps, pour peu qu'on ait fait un test AMH pas très bon à 35 ans, il y a une pression, c'est genre un film d'action qui va vraiment mal finir, il faut vraiment se dépêcher, et t'as souvent des femmes comme ça, tu me dis, dans ton cabinet qui viennent avec cette problématique de qu'est-ce que je fais en fait ? C'est hyper dur de lâcher prise quand tu sens que tout s'effondre en fait.

  • Speaker #1

    Moi, ce qui m'a aidée, à lâcher prise justement. Je me suis retrouvée dans cette situation où j'avais 37 ans, je n'avais pas de copains, je voulais un enfant, donc j'avais pensé en faire un avec mon ami homosexuel de l'époque, ou alors je m'étais dit je vais le faire toute seule. Et j'ai commencé à me renseigner sur ça parce que j'avais une amie qui l'avait fait en Espagne et juste d'avoir cette perspective-là, que je sais qu'il y en a qui veulent absolument un père, moi je voulais absolument un enfant, je ne voulais pas passer à côté de ça. Et juste de savoir que c'était possible de le faire sans homme, que je pourrais le faire toute seule, je pense que déjà, ça m'a permis de lâcher prise. Et d'arrêter d'avoir cette angoisse que je devais mettre au mec, d'ailleurs, sans m'en rendre compte, vraiment inconsciemment. Et ça aussi, ça a permis d'apaiser cette envie viscérale de fonder ma famille.

  • Speaker #2

    Oui, mais moi, par contre, j'ai des amis autour de moi qui arrivent à un moment à 35, 36, et qui sont là, il faut que je le fasse maintenant, c'est maintenant ou jamais. Comment est-ce que tu peux... peut-être Denise, d'étendre la machine ? Vous avez dit beaucoup de choses, mais juste sur ce moment un peu particulier, où on n'a peut-être pas encore la maturité le vécu de se dire que ça arrive en deux secondes, c'est 35 ans, c'est là en fait. Ce n'est pas le recul d'après, quand tu as plus de 40 ans, que tu as déjà travaillé sur la question, mais quand ça t'arrive tout de suite ?

  • Speaker #0

    C'est se respecter, s'écouter, parce que chaque femme va avoir son rythme. Oui, il y a des statistiques qui prouvent que, mais toutes les courbes, toutes les tendances, d'abord ça va dépendre comment elles ont été faites, ces tendances, ces courbes. Peut-être que dans quelques années, on trouvera des résultats complètement différents. Les fourchettes varient, c'est vrai, par exemple avec le cholestérol, aujourd'hui on sait que pendant un certain temps, on donnait une fourchette très précise, on était en dessous de la limite du cholestérol ou au-dessus. Aujourd'hui, tout ça, ça a déjà changé. Donc ce sera peut-être comme ça pour la fécondité. Effectivement les femmes avaient des enfants jusqu'à 48 ans, c'était pas rare. Il y avait beaucoup de femmes avant qui avaient des enfants jusqu'à leur ménopause. Il n'y avait pas de contrôle des naissances, enfin de contrôle, il n'y avait pas de moyens contraceptifs, ce qui faisait que les femmes commençaient à tomber enceintes dès qu'elles avaient une vie sexuelle et elles arrêtaient d'être enceintes quand elles étaient ménopausées. Alors, il y avait eu plein de difficultés aussi. Il y avait des fausses couches, il y avait tout ça. Mais n'empêche que la femme avait des enfants tout au cours de sa vie. En Afrique, c'est encore vrai. La nounou, la première nounou de mon premier fils m'a dit Mais comment ça, vous n'allez pas en avoir un deuxième ? Mais si vous étiez africaine, on n'en aurait rien à faire de votre âge. Elle m'a dit ça. Parce que là-bas, ce n'est pas une question tant que la femme. à ses règles et ses cycles, elle est en âge de procréer. Donc, il y a tout un tas d'enfermements comme ça qui sont liés à notre société, au contrôle des naissances. On veut tout contrôler, on veut tout gérer, on veut tout calculer. Et en réalité, ce n'est pas ça la maternité, ce n'est pas ça l'amour non plus. C'est des choses qui nous échappent. C'est beaucoup en lien avec des désirs, avec se respecter, avec s'écouter. Et vraiment, si les femmes étaient beaucoup plus proches de leur ressenti... intérieure, elle saurait que pour elle, ça va être OK. Ou au contraire, une femme qui sait qu'elle n'aura pas d'enfant et qu'il le ressent profondément, elle peut être en paix avec elle. Elle peut trouver cette paix au fond d'elle-même parce qu'elle sait que ce n'est pas sur son chemin. Elle en est convaincue. Et là, on peut arriver à être en paix. Moi, je peux travailler avec des personnes qui vont se rendre compte de ça, qui vont prendre conscience de ça. Je sens finalement, ça m'embête, toute ma famille me met la pression. Moi aussi, quelque part, j'ai peur de le regretter, mais j'ai l'impression que ce n'est pas sur mon chemin. Eh bien, on travaille là-dessus. Et c'est vrai qu'elles sont beaucoup plus apaisées. D'ailleurs, ça, ça peut créer un lâcher prise qui fait que l'enfant peut arriver. Ou au contraire, ça peut être vraiment avancer paisiblement sur son chemin en se disant, ce n'était pas pour moi ce truc-là. Et c'est OK, je suis très contente de ne pas... Finalement, je me sens plus libre et plus à ma place. C'est vraiment essayer de trouver au fond de soi qui on est et quel est son chemin.

  • Speaker #2

    Oui, et de ne pas coller à ce que la société attend, aux statistiques, aux chiffres, à un taux AMH qui est trop bas ou trop élevé, qui fait en sorte que... En tout cas, on n'a pas vu le temps passer. Non. Est-ce que vous avez encore des choses à dire ? Vous avez un dernier petit mot pour la fin ?

  • Speaker #1

    D'y croire, d'y croire. De croire en soi et toutes les possibilités. Ne pas s'enfermer. Il y a plein de possibilités. La vie nous offre plein de possibilités. Et de ne pas les négliger.

  • Speaker #0

    Oui, moi je rejoins ça. Aujourd'hui, on parle de ligne quantique et de pouvoir choisir la ligne quantique sur laquelle on a envie d'être. Et franchement, moi j'y crois. pour l'avoir vécu personnellement et pas que par rapport à l'amour ou par rapport aux enfants, mais dans d'autres domaines de ma vie. Il m'est arrivé des tas de choses où je me suis dit, je me suis pincée en me disant c'est pas en train d'arriver vraiment. Et si, c'était en train d'arriver. Donc, il y a énormément de possibles. Il faut choisir. Il faut vraiment offrir son choix, le montrer, en parler, le dire. Quand on parle de prière, c'est ça, c'est faire sa demande en fait. Faire sa demande et le faire savoir et en parler autour de soi. Et on va avoir des réponses. Et ça, c'est très important. Et à partir de là, il y a plein de choses qui sont possibles. Quand tu parlais de faire le ménage, etc. Moi, j'appelle ça un peu faire des réglages. Et dans mon métier, j'ai un peu l'impression d'être là à essayer de faire des réglages. Alors là, ça coince. Là, ce n'est pas terrible. Là, on peut faire mieux. Là, c'est un tout petit réglage de rien du tout, mais ça va faire la différence. Et c'est vraiment quelque chose de cet ordre-là. C'est comme un ingé son avec ses curseurs qui va faire ses petits réglages. Ou les grands, des fois. Ça peut être des grands, mais ça demande une connaissance de soi. Ça demande d'avoir la foi en la vie.

  • Speaker #2

    Et puis, des fois, ça prend un peu de temps.

  • Speaker #0

    Et puis, des fois, ça prend même beaucoup de temps. Ça prend beaucoup de temps. Moi, je dis ça aujourd'hui, j'ai 60 ans. Il y a un certain nombre d'années, avant de commencer le travail de développement personnel, je n'étais pas du tout là-dedans. J'étais dans la frustration. Est-ce que je vais y arriver ? Dans tous les cas, dans certains domaines, dans le domaine de l'amour. Même si j'ai aimé ma vie seule, il y avait des moments quand même, je me disais, ça fait un peu seul, ça dure un peu longtemps, depuis longtemps.

  • Speaker #2

    L'impatience.

  • Speaker #0

    Ça fait un peu longtemps que ça dure quand même.

  • Speaker #2

    Des fois, la durée est à la hauteur de ce qu'il faut traverser, de ce qu'il faut nettoyer à la fois dans le transgénérationnel et à la fois dans ses croyances.

  • Speaker #0

    C'est aussi une histoire de résistance. Plus on est fort, plus on est résistant. Et ça, c'est la rançon de la force. C'est très bien d'être fort, c'est super, mais... on a aussi énormément de force pour garder toutes les couches, toute l'armure qui nous empêche d'avoir accès à autre chose.

  • Speaker #3

    C'est vrai que souvent, il y a ce truc de guerrière et de savoir qu'on est une guerrière et de se dire et donc il y a un truc un peu qu'on élève comme ça mais moi, je suis une guerrière, moi, je suis une guerrière. Mais en fait, c'est vrai que la guerrière, elle a un énorme bouclier et plus le bouclier est gros, plus ça va être compliqué de passer au travers aussi.

  • Speaker #0

    D'aller chercher la vulnérabilité.

  • Speaker #3

    Et ça, c'est hyper important.

  • Speaker #0

    On va finir là-dessus.

  • Speaker #2

    En tout cas, merci pour avoir partagé ce moment d'amour avec nous.

  • Speaker #0

    Merci. Merci.

  • Speaker #2

    C'est hyper intéressant de se réentendre un an après sur justement tous ces... Moi, je me rappelle très bien de ce moment quand tu parlais de la vulnérabilité et la guerrière qui doit lâcher. Je pense que j'étais vraiment un peu là-dedans l'année dernière. je me sens beaucoup plus je pense tu vois j'ai fait comme la psy c'est moi-même qui me suis auto-arrêtée elle a dit on va arrêter là ça m'a fait beaucoup réfléchir donc voilà c'est une petite anecdote parce que comme on reprend ici un an plus tard en tout cas c'était vraiment hyper beau de réentendre Vanessa avec son histoire de réentendre ton histoire et c'est vrai que on ne l'avait pas mis l'année dernière parce que c'est une émission qui était beaucoup trop longue parce qu'on avait beaucoup trop parlé et moi j'en ai parlé beaucoup cette année de vos histoires respectives parce que je trouve que c'est des vrais messages d'espoir et D'amour et de confiance en soi, de se faire confiance. Pas la confiance en soi comme on l'entend, mais de se faire vraiment confiance. Confiance à notre corps et ce qu'on a vraiment envie. Donc c'était super. Moi, j'invite beaucoup de nos auditrices ou auditeurs, parce que tu reçois des hommes aussi. Oui. De plus en plus, d'ailleurs, tu m'avais dit cette année.

  • Speaker #0

    Oui, j'en ai eu beaucoup cette année, oui.

  • Speaker #2

    Ça, c'est chouette. C'était un peu dans les trucs du début, en disant, moi, je reçois beaucoup de femmes. Mais là, c'est chouette que les hommes fassent le pas, en fait, d'aller travailler aussi.

  • Speaker #0

    Il y a vraiment... Les hommes ont besoin d'être accompagnés. Ils acceptent plus leur vulnérabilité. Et puis aussi, je crois que par rapport à l'hypnose, ils sont beaucoup plus sensibles. Ce n'est pas comme aller voir une psy. C'est différent. Et ils acceptent beaucoup mieux d'être accompagnés en hypnose. Ils sont curieux, ils viennent faire l'expérience. Ils savent que ça va fonctionner plus rapidement. Donc, ils sont assez curieux de l'hypnose, oui.

  • Speaker #2

    En tout cas, on vous invite. On a mis les coordonnées de Denise sur l'émission. Donc, n'hésitez pas à la contacter. Tu fais de la visio, tu es à Paris.

  • Speaker #0

    Oui, je me déplace parfois à domicile quand les personnes ont du mal à se déplacer. Par exemple, une femme enceinte qui n'a pas le droit de se déplacer, je peux me rendre à domicile si c'est dans Paris-Centre quand même. Je ne vais pas non plus traiter de moi. Ça,

  • Speaker #2

    c'est très chouette. Évidemment, je fais une séance avec Denise qui est venue à la maison avec ses petits bouchons. C'est génial. Je recommande énormément. J'ai pas mal d'amis, en fait, suite aux émissions, qui t'ont contacté et qui ont travaillé avec toi et qui ont été hyper contentes, qui ont trouvé l'amour. C'était une très belle rencontre, en tout cas. qu'on a fait l'année dernière.

  • Speaker #0

    Oui, pour moi aussi. C'était très, très agréable de vous rencontrer, toi et Angélica. Et je suis ravie de vous connaître.

  • Speaker #2

    C'est trop chouette. Et on mettra aussi dans toutes ces belles rencontres la rencontre que j'ai faite avec Emma. Donc, sur toute cette retraite, constellation et libération émotionnelle. Vous pouvez tout trouver sur mon Insta et sur l'Insta de Flamme. Et surtout, sur mon Insta, il y aura tout le programme. Voilà, c'est du 12 au 16 mars. Il reste quelques places. Donc, dépêchez-vous. Ce serait l'occasion de se rencontrer aussi. Et puis, nous, on vous dit... Enfin, non, Denise ne reviendra pas la semaine prochaine, mais moi, en tout cas, je serai là. Et donc, je vous souhaite une belle semaine et puis on se retrouve très vite. Merci encore.

  • Speaker #0

    Merci.

Description

La flamme de la maternité.

Quand deux femmes nous montrent que c'est possible.


Bienvenue dans “Flammes des années 80, le podcast qui allume la femme”.

Aujourd’hui, nous recevons Denise, 61 ans Hypno-thérapeute spécialisée dans l'amour, elle accompagne beaucoup de femmes qui se questionnent sur la maternité. Elle nous livre l'histoire de la conception de son premier enfant à 46 ans et son 2ème à 48 ans.

Et Vanessa, qui nous livre l'histoire de la conception de son 2ème enfant à 44 ans.

Nous avions déjà reçu Denise avec Vanessa l'année dernière. Elles nous avaient livré leurs tips pour trouver l'amour, ici nous faisons un focus sur leur maternité tardive.


Nous espérons que vous prendrez autant de plaisir à les écouter que nous avons eu à les accueillir sous notre tente.


On a hâte d’allumer la flamme avec vous afin de se sentir plus fortes ensemble pour nous aider à devenir fière de nos blessures, de nos parcours, et de nos différences.


Quelques citations de l'épisode:


Vanessa 44 ans en couple 2 enfants.


  • J’ai accouché pour mes 44 ans , j’ai eu le plus beau cadeau dont je pouvais rêver.


  • Réussir à croire en ses rêves et ne pas s’enfermer . Il y a plein de possibilités.


  • La vie nous offre plein de possibilités à ne pas négliger.



Denise 61 ans Hypnotherapeute spécialisé dans l'amour et le désir de maternité.


  • Ma grand-mère avait eu des enfants jusqu’à 48 ans.


  • Je suis tombée enceinte la première fois à 45 ans et demie et comme mamie j’ai eu mon 2eme a 48 ans. 


  • Un médecin m’a dit "Vous savez sur la conception on ne sait rien … on sait faire des FIV, des tas de choses mais en réalité la vie c’est toujours un miracle. "


  • Heureusement que la science existe ça aide énormément de femmes mais parfois c’est pas toujours la vérité et les femmes doivent s’écouter. 


  • Se respecter et s’écouter est la clé.


  • Si les femmes étaient plus proche de leur ressenti intérieur elle serait que pour elles ça va être ok. 


  • Une femme qui sait qu’elle n’aura pas d’enfants et qui le ressent profondément, elle peut être en paix avec elle. 


  • Faire sa demande et le faire savoir autour de soi. Et à partir de là il y a plein de choses qui sont possibles. 


SITE DE DENISE BONNET : https://www.hypnose-paris-3.com


On va parler de:

Femmes. Flammes. Allumer. Podcast. Maternité. Amour. Sexe. Psychologie. Témoignages inspirants. Développement personnel. Dating. Célibat. Rencontre. Rupture. Gosthing. Polyamour. Couple.

Année 80. Santé. Bien être. Psychologie. Spiritualité. Violence. Carrières. Désirs. Histoires intimes. Relations.



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Flamme des années 80.

  • Speaker #1

    Le podcast qui allume la femme.

  • Speaker #0

    Bonjour, alors on est très heureuse aujourd'hui de recevoir Denise une nouvelle fois parce qu'on t'avait reçu l'année dernière, on avait fait une émission sur l'amour avec Vanessa et c'est marrant parce qu'on avait vraiment fait une émission sur l'amour et à la fin de cette émission... On avait vachement parlé de maternité parce que vous aussi, Vanessa et toi, vous avez une histoire assez particulière et très positive sur la maternité. Et on ne l'avait pas mis dans le podcast. Et là, j'étais en train de me dire, l'année dernière, on a parlé de maternité au mois de janvier. Là, c'est un sujet qui me tient à cœur. Je trouve que vu que nos auditrices sont plutôt entre 35 et 50 ans, c'est vraiment le moment où on se pose aussi les questions, où il y a toute cette ménopause qui potentiellement pourrait arriver. Voilà toute cette pression. Du coup, je me suis dit, j'aimerais bien reparler. J'ai repensé à ce moment, je me suis dit, on ne l'a jamais mis, alors que moi, j'en parle tout le temps à tout le monde de vos histoires. Parce que, donc, Denise, toi, tu es hypnothérapeute et ton histoire en deux mots de maternité ?

  • Speaker #2

    Alors moi, la maternité, en fait, ce n'était pas un sujet pour moi jusqu'à mes 40 ans. C'était quelque chose qui était totalement en dehors de mon champ de vision et d'intérêt. Et puis, tout d'un coup, ça m'est apparu comme une nécessité absolue. Il fallait que je devienne maman. Mais à 40 ans, ce n'est pas si simple parce que justement, effectivement, la pression biologique, le corps qui change, etc. Des médecins qui étaient assez timorés par rapport à mes chances d'avoir des enfants. En plus, j'ai fait des fausses couches comme pas mal de personnes, enfin de femmes. Et effectivement, j'ai eu un passage un peu difficile où je me suis posé la question, est-ce que ça peut m'arriver ?

  • Speaker #0

    Et le happy ending, c'est que ça t'est quand même arrivé. Parce qu'après, on va mettre le petit morceau où tu racontes un petit peu toutes les étapes, qui est vachement intéressant. Là, c'est un petit peu un teasing.

  • Speaker #2

    Alors oui, ça m'est arrivé. Et j'ai eu deux enfants.

  • Speaker #0

    À un âge assez exceptionnel.

  • Speaker #2

    À un âge assez exceptionnel. En tous les cas, rares. En plus, avec des grossesses spontanées, des grossesses hyper faciles, des accouchements très simples.

  • Speaker #0

    Le premier, à 45 ans et demi, tu t'es enceinte.

  • Speaker #2

    Oui. Donc j'ai accouché à 46, c'est le deuxième. Je suis tombée enceinte neuf mois après la naissance du premier. Donc j'avais 47 et demi, quelque chose comme ça. Et j'ai accouché à 48 ans.

  • Speaker #0

    Ça c'est quand même fabuleux.

  • Speaker #2

    C'était fabuleux. C'était merveilleux.

  • Speaker #0

    Et oui, donc Vanessa aussi, son histoire était assez folle parce qu'elle n'avait vraiment pas du tout de réserve ovarienne. Et donc elle le raconte très bien. Donc ça, on vous le racontera après. Et toi, en fait... C'est ça qui est intéressant parce qu'on rencontre dans le podcast beaucoup de thérapeutes ou de coachs d'hypnothérapeutes. Et en fait, ton histoire personnelle de maternité te permet d'accompagner beaucoup de femmes qui viennent te voir sans savoir que tu as eu des enfants à cet âge-là pour justement la maternité, tomber enceinte ou ce moment, ce désir. Est-ce que vraiment j'en ai envie ?

  • Speaker #2

    C'est ça un petit peu ? Oui, il y a beaucoup de femmes effectivement qui se posent ces questions-là. C'est une question d'actualité, d'autant plus qu'il y a des femmes qui ne souhaitent pas avoir d'enfants. Aujourd'hui, c'est une vraie question. Avant, ça allait un peu plus de soi. On était en couple, on allait fonder une famille. Pas tout le monde, mais c'était quand même un peu plus répandu. Aujourd'hui, c'est une vraie question. Et le désir de maternité est très présent chez certaines femmes et moins présent chez d'autres. Moi, je connais bien le sujet puisque le mien est arrivé très, très tard. Tu as eu les deux. Je me suis fait les deux. et on aborde ce problème, enfin ce choix ce choix qui est un choix important le moment de, est-ce que je m'engage dans la maternité est-ce que je veux fonder une famille est-ce que je suis prête pour ça, est-ce que c'est le moment est-ce que je peux différer en fonction de l'âge et puis aussi après j'accompagne beaucoup de femmes pour qui la maternité ne va pas de soi, c'est-à-dire qu'il y a des difficultés, il y a des questions par rapport à Comment est-ce que je vais avoir des enfants ? Parce que ça ne se passe pas par une grossesse spontanée.

  • Speaker #0

    Il y a une possibilité aussi qui est quand même assez vertigineuse. Parce qu'avant, c'était plus simple, mais il y avait moins de choix. Il y avait moins de choix. Là, on peut faire un enfant déjà seul. On peut congeler ses ovocytes. On peut aller dans un pays étranger. On peut, si on n'a plus assez d'ovocytes, faire un don d'ovocytes, faire un don de sperme. On peut se perdre aussi un peu, je pense, à un moment donné dans tout ça, non ? Oui,

  • Speaker #2

    et puis dans comment, avec quoi je vais être le plus, enfin, avec quelle méthode je vais être le plus à l'aise ? D'abord, est-ce que je vais être à l'aise d'adopter un enfant dans un couple homosexuel, que ce soit homme ou femme ?

  • Speaker #0

    C'est une super émission d'ailleurs. Dans deux semaines, il y aura une super émission justement sur l'adoption homosexuelle. Et vraiment, c'est une émission qui me tient vraiment à cœur. On va parler aussi de l'adoption tardive. Et voilà, donc ça, je vous fais une petite parenthèse que vraiment, elle est top cette émission.

  • Speaker #2

    Il y a le problème de l'âge. Est-ce que c'est trop tard pour adopter ? Est-ce que je serai en capacité d'élever des enfants à l'âge que j'ai ? Est-ce que je pourrais me lever la nuit ? Alors, je suis parfaitement bien placée pour parler du sujet. Et puis, il y a toutes les autres questions. Effectivement, beaucoup de jeunes femmes aujourd'hui se posent la question Est-ce que je fais congeler mes ovocytes ? Parce que je ne me sens pas prête ou je n'ai personne dans ma vie ou je me pose encore des questions. Donc, comme c'est possible en France jusqu'à 37 ans, on me pose ces questions-là. Il y a des personnes qui sentent qu'il y a une pression de la part du partenaire ou de la partenaire. Et bien sûr, tout ça, ça demande une réflexion, un accompagnement parfois, de prendre des décisions, de faire des choix. Et puis, est-ce que je vais en Espagne ? Est-ce que j'adopte ? Est-ce que je fais un don d'ovocyte ? Est-ce que j'essaye plus longtemps une grossesse spontanée ? Et puis parfois, il y a aussi, est-ce que je suis prête pour une autre grossesse après, ou bien un avortement ? Non. et ça peut être aussi un avortement médical de grossesse. Et souvent, celui-là, c'est un petit peu plus tardif. Et puis, ça peut être...

  • Speaker #0

    Il y a beaucoup de choses.

  • Speaker #2

    Après, une fausse couche. Il y a tout ça. Il faut se remettre de ces moments-là pour certaines personnes. Et parfois, il y a...

  • Speaker #0

    Ce n'est pas anodin dans tous les cas.

  • Speaker #2

    Ce n'est pas anodin.

  • Speaker #0

    Un avortement ou une fausse couche, il y a un deuil à faire, tel qu'il se trouve. tel qu'il est, où il y a un passage, où il y a quelque chose en fait. Alors,

  • Speaker #2

    moi je pense que c'est bien pour toute personne qui a vécu la perte d'un enfant, que ce soit choisi ou pas, de faire un travail. Et ça ne nécessite pas de faire un travail très long, mais de consacrer un petit moment. Il y a des femmes qui choisissent de ne rien faire et ça leur appartient. Oui, on a le droit de faire comme on veut, d'être à l'aise avec ça. Parce qu'il y a certaines femmes qui pensent que c'est culpabilisant de devoir faire. Alors moi, ce n'est pas du tout mon rôle ni mon but de culpabiliser les femmes. Mais certaines femmes le vivent comme une culpabilité quand on doit faire un travail après un avortement. Oui,

  • Speaker #0

    c'est quelque chose qu'il faut sentir aussi. Je viens de savoir en fait, parce que ce n'est pas forcément évident, on peut sentir ça, mais trouver la bonne personne qui va nous accompagner et à même justement de... D'avoir vécu aussi. On fait un petit cadeau en parlant de tout ça, certaines femmes. Parce que c'est vrai que c'est important. Souvent, tu vas te retrouver avec une liste de gens hypnothérapeutes. Mais est-ce qu'elle va m'aider ? Après, l'univers, des fois, fait bien les choses. Parce qu'il y a plein de gens qui viennent vers toi sans avoir écouté cette émission. C'est vrai. On a révolutionné une balle à la planète. Mais quand même, c'est important.

  • Speaker #2

    Et d'ailleurs, à ce sujet, la première femme qui est venue me voir sur le sujet de la maternité est quelqu'un qui... a dû faire un avortement médical de grossesse. Alors, ce n'était pas nécessairement mon sujet, mais en tous les cas, elle voulait absolument tout bâcler, faire très vite comme si ça n'existait pas. Et je l'ai vraiment invitée à traverser tout ça avec beaucoup de respect, avec des étapes, avec un rituel. Elle et son mari. Et ne pas faire comme si ce bébé n'avait pas existé.

  • Speaker #0

    Tu travailles beaucoup avec des rituels aussi, c'est important tu penses ?

  • Speaker #2

    Alors le rituel dans tous les cas c'est dans le sens d'accueillir ce bébé, d'oser le rencontrer, de le nommer, peut-être même de l'enregistrer à l'état civil, de faire toutes les choses qui font que l'enfant a existé. Et cette femme m'a dit mais jamais, jamais je ferai ça. Et en fait elle a tout fait. Et elle a même fait une carte de naissance qu'elle a adressée aux gens pour leur dire voilà il y a eu ce petit être qui est venu dans nos vies. Et elle m'a remercié tellement. elle et son mari en disant, mais c'est tellement merveilleux que vous nous ayez incité à faire ça, parce que ce bébé-là, il a compté pour nous, et il a existé. Et c'était une très belle expérience.

  • Speaker #0

    C'est joli, parce qu'après, c'est aussi du cas par cas. C'est une expérience avec cette personne. Tout le monde n'est pas obligé de penser dans tout ça, mais c'est hyper intéressant d'avoir... Parce qu'en fait, souvent, on veut imaginer que ça n'a pas existé, et en fait, c'est ça qui peut créer des blocages pour la suite.

  • Speaker #2

    Tout à fait. Tout à fait. Ça permet à la personne de tourner la page tout en douceur, en fait. Mais effectivement, cas par cas, chacun fait comme il veut. Il y a des personnes qui n'accepteront jamais de faire ça et c'est leur droit. Il faut être à l'aise et il faut le sentir. Il faut avoir envie.

  • Speaker #0

    Oui, et puis surtout, on n'a pas tous besoin d'être accompagnés, même si de temps en temps, on ressent. Mais pour les femmes qui en ressentent le besoin, c'est chouette de savoir que ça peut exister et qu'on peut se sentir perdue face à toute cette multitude de possibilités, de choix. Puis il y a aussi tout le questionnement à partir de 40 ans, quand on est célibataire, même de 35, avec qui je vais faire cet enfant ? Est-ce que je vais faire un enfant toute seule ? On a fait une émission justement aussi sur la maternité. On vous invite à regarder toutes les émissions de la maternité qu'on a écoutées. qu'on a fait l'année dernière sur des grossesses tardives, une adoption, une femme qui décide de faire un bébé toute seule et qui arrive au bout. Je pense que chacun a son chemin, c'est vachement important aussi. Aujourd'hui, en 2025, on est capable de choisir son propre chemin. On n'est pas un chemin complètement dicté par la société où il faut être comme avant, on avait moins le choix dans un sens.

  • Speaker #2

    Oui, ça doit être... En fait, on doit suivre son intuition et sa petite voix intérieure, vraiment. Ça se sent, les femmes le savent en réalité. et quand moi je voulais avoir mes enfants, enfin à l'époque je pensais que j'en aurais qu'un, un enfant, j'avais vu une femme, une énergéticienne qui m'a aidée et qui m'avait dit vous savez le jour où vous allez tomber enceinte, vous le saurez. Arrêtez de calculer, arrêtez de suivre votre courbe de température, etc. Il y a un jour où vous saurez que c'est le jour. Et ça m'est arrivé exactement comme ça. Et un jour je suis rentrée à la maison et j'ai dit c'est maintenant. À vous. et je suis tombée enceinte. Donc,

  • Speaker #0

    c'est avant l'acte que tu le savais. Je trouvais ça pour savoir.

  • Speaker #2

    Moi, je l'ai su avant l'acte, oui.

  • Speaker #0

    C'est fou.

  • Speaker #2

    Et j'ai dit à son père, c'est maintenant. Et c'était maintenant. Et je devais aller au restaurant après. Il m'a dit, mais après peut-être. Non, c'est maintenant.

  • Speaker #0

    C'est marrant. C'est hyper intéressant. On en parle souvent dans les émissions, mais de rentrer en contact vraiment avec soi,

  • Speaker #2

    de s'écouter,

  • Speaker #0

    être vraiment dans son intuition. Et ce n'est pas facile parce que quand on vit surtout dans une capitale ou même dans une grande ville ou même dans une petite ville, mais ce n'est même pas tant la grosseur de la ville, c'est juste de prendre ce temps-là avec ces vies qui sont assez palpitantes de vraiment s'écouter les réponses qu'on peut avoir et de s'aligner. Puisque souvent notre mental va dire un truc, mais parce qu'il veut nous protéger ou il y a des peurs qui vont rentrer en compte. Mais quand on est vraiment dans le cœur, il n'y a plus les peurs. C'est autre chose.

  • Speaker #2

    Il y a cette intuition profonde, la petite voix de dedans qui sait exactement par où on doit passer, ce qu'on doit faire. pas faire, ce qu'on doit traverser, ce qu'on est prêt à faire, à vivre, ou pas. Et ça, il faut le respecter.

  • Speaker #0

    Et souvent, je me rappelle qu'on avait beaucoup parlé aussi de tout ce qui peut être transgénérationnel, justement, dans les lignées de femmes, quand on parle de maternité. Est-ce que tu peux nous en dire un peu plus, toi, par rapport à ce que ton expérience, en fait, de toutes les femmes que tu as rencontrées dans tes séances ?

  • Speaker #2

    Alors, déjà, moi, si j'ai eu mon dernier enfant à 49 ans, c'est... parce que je me suis vraiment appuyée sur l'expérience de ma grand-mère qui a eu son dernier enfant et qui a fait sa dernière grossesse à 48 ans. Donc ça m'a beaucoup moralement aidée et peut-être même aussi au niveau génétique, ça je ne sais pas. Mais en tous les cas, j'étais forte de cette expérience familiale. Et en effet, quand je travaille avec les femmes qui viennent me voir, je leur demande souvent, même quasiment toujours, comment ça s'est passé dans leur famille, au niveau de... de leur mère, de leur grand-mère, et peut-être même sur les étages supérieurs, enfin les générations d'avant. Parce qu'il y a une transmission transgénérationnelle au niveau de la maternité. Et puis il y a des tas d'histoires dans la vie des femmes. Il y a, lui, les fausses couches, les avortements clandestins. Tout ça, ça peut impacter des lignées. Il peut y avoir eu aussi des grossesses contrariées ou des femmes qui sont tombées enceintes de l'homme qu'elles n'aimaient pas. Tout ça, ça peut influer sur la grossesse. de la descendance. Donc, on travaille là-dessus.

  • Speaker #0

    C'est comme la systémie familiale ?

  • Speaker #2

    Oui, mais on ne le fait pas comme dans une constellation familiale, mais on travaille sur la systémie familiale en regardant tout ce qui s'est passé et puis en permettant à la personne de se libérer de tout ça, d'être consciente, de prendre conscience, de voir l'impact que ça a sur elle et en même temps de se donner un autre choix, de s'autoriser à faire un autre choix.

  • Speaker #0

    C'est vachement intéressant parce qu'on a fait justement aussi des émissions sur les constellations familiales ou générationnelles. Je vous invite à l'écouter. Vous allez écouter toutes les émissions. Et moi, c'est vrai que j'ai rencontré Emma, justement, Nicolas, suite à cette émission. Et j'ai fait pas mal de constellations familiales. où j'ai participé. Et du coup, on a eu l'idée de faire un projet avec Emma qui, c'est des retraites, en fait, des séminaires de cinq jours où il y aura Constellation Familiale. Et moi, maintenant qu'il suit coach aussi, parce que ça y est, j'ai eu mon diplôme de coach, et je suis... Ma spécialité, c'est un peu la libération émotionnelle avec tout mon travail d'actrice aussi. Donc, je groupe les deux. Donc, il y a une Constellation Familiale, un moment d'intégration, une libération émotionnelle. Et après, qu'est-ce qu'on fait de tout ça et comment est-ce qu'on repart dans notre vie pour s'en servir ? Est-ce que... Souvent, on va faire une constellation familiale une fois et c'est vrai que l'intérêt, c'est de pouvoir le mettre en application dans sa propre vie et de comprendre. Il n'y a rien de magique, on ne va pas se mentir. En plus, on parle après dans tout ce qu'on va dire après par rapport à une constellation familiale qui devait dû t'avoir marquée à 45 ans où la personne qui avait pris ton rôle dit justement, je ne suis pas prête. Et ça, ça t'avait... Enfin, on parlait mieux que moi, mais...

  • Speaker #2

    Ah oui, ça avait été un moment très marquant pour moi, très choquant. Et j'ai vraiment cru à ce moment-là que je n'aurais pas d'enfant. Parce qu'en me pensant qu'à 45 ans, la personne qui me représentait, c'est-à-dire quelqu'un qui n'a pas le filtre de mon mental, mais plutôt de choses qui se jouent à un autre niveau, puisse dire je ne suis pas prête Si on n'est pas prêt à 45 ans, quand on est une femme, à quel âge est-ce qu'on est prête ? Je ne pouvais pas différer ça à 60 ou 70 ans.

  • Speaker #0

    C'est ça que je trouve génial dans les constellations, c'est parce qu'à un moment donné, tu as une ouverture sur quelque chose qui, peut-être qu'elle est à présent à 45 ans. Ce jour-là, tu t'es rendu compte que tu n'avais jamais été prête. Et le fait de le conscientiser fait en sorte que peut-être qu'à partir du lendemain, tu commençais à devenir prête. Et c'est intéressant parce qu'il y a plein de fois, même avec l'amour, le nombre de fois qu'on dit mais c'est bon, je suis prête, je suis prête mais qu'en fait, au bout de deux ans après, tu es toujours célibataire, tu te dis je crois que je n'étais pas vraiment prête en fait Mais c'est dur, ce n'est pas évident de savoir quand on est prêt ou quand on n'est pas prêt. Et c'est vrai que ça aide vachement cet outil de constellation. Rien n'est ancré dans le marbre, c'est ça que je veux dire. Il n'y a pas une magie qui fait en sorte que... Mais ça débloque des choses.

  • Speaker #2

    Pour moi, c'était la prise de conscience d'une partie de moi qui disait non, en fait. Qui disait pas maintenant, pas encore, j'y suis pas. Et ça m'a beaucoup aidée, effectivement, à aller voir un peu cette partie de moi qui est de la faire évoluer, de la faire progresser pour qu'enfin elle dise oui.

  • Speaker #0

    Après, oui, parce que tu en avais envie, mais c'est marrant, comme on est fait bizarrement quand même. Parce qu'entre ce qu'on a, on imagine vouloir. Et puis, une fois qu'on peut l'avoir, on se rend compte qu'il y a d'autres peurs qui vont émerger. Et moi, je trouve que ça me passionne d'accompagner justement les femmes, mais aussi d'être accompagnée, parce que je trouve que seule, ce n'est pas forcément évident de gérer tout ça. Quand on est un peu ouvert et quand on se pose vraiment des questions, ce n'est pas forcément simple de faire tout.

  • Speaker #2

    Vraiment, cette partie-là de moi était... totalement inconsciente. Et si on n'est pas accompagnée, ces parties-là, elles restent aveugles et on n'a pas accès. C'est ce que j'appelle les angles morts. Personnellement, c'est le mot que j'utilise. C'était un véritable angle mort. Et ça m'a marquée, mais c'était incroyablement utile d'avoir accès à cet angle mort.

  • Speaker #0

    Moi, je propose qu'on écoute ton histoire en plus en profondeur qu'on avait enregistrée l'année dernière avec Vanessa, qu'on embrasse très fort. Et puis on se retrouve juste après.

  • Speaker #2

    En fait, l'extérieur sert de miroir aussi. Donc tous les événements qui vont se répéter, où la personne risque de se dire pourquoi ça s'acharne, pourquoi est-ce que ça se passe toujours comme ça pour moi, au lieu de le voir comme ça, c'est qu'est-ce que ça vient me raconter sur moi ? Pourquoi est-ce que ça, ça m'arrive régulièrement ? J'ai un truc à comprendre là-dessus. Et là, ça change le point de vue, on ne le vit plus comme une victime qui subit, mais on devient acteur et là on a le levier pour changer, pour se dire... Ah mais oui, mais alors ça, ça m'arrive à chaque fois, mais d'où ça vient ce truc-là ? Ah, et là, même la personne seule peut arriver à comprendre que c'est une croyance, mais c'est comme ma mère, mais mes parents, ils ont vécu la même chose et ils ont divorcé, mais c'est pour ça que pour moi, c'est difficile de... En fait, c'est se laisser enseigner par ce qu'on vit tous les jours.

  • Speaker #1

    C'est ça, prendre les expériences comme des exercices, même si ça se passe mal, c'est un exercice, la prochaine fois, l'exercice, je le ferai mieux.

  • Speaker #0

    Après, c'est marrant, ça me fait un peu penser à un parallèle qu'on a déjà eu dans pas mal d'émissions. Ce fameux lâcher prise, justement, même si on a la conscience, même si on travaille, même si on fait le Miracle Morning, si on est allé voir beaucoup de gens et qu'à un moment donné, c'est comme une femme qui veut tomber enceinte, qui a conscience qu'elle doit lâcher prise parce que tout le monde lui dit tu verras quand tu verras lâcher prise. Elle a vu tous les gens de Paris, de la terre entière, elle a tout fait. Elle n'arrive pas à lâcher prise et elle n'a pas d'enfant. Et peut-être qu'elle n'y arrivera jamais. pour le coup, dans la maternité. Je trouve que c'est un beau parallèle à faire avec l'amour, d'aller voir plein de gens, de travailler sur soi, de comprendre les exercices qui se répètent malgré les choses qu'on peut mettre en place. Et je trouve ça intéressant, en fait, de faire ce parallèle avec la maternité. qui, en fait, n'est pas très loin de la magie, de cette petite magie qui va arriver à un moment donné, quand on va rencontrer quelqu'un, quand on va tomber enceinte. Vous qui êtes maman, alors du coup, ça vous parle, ce que je vous dis ?

  • Speaker #1

    Oui, oui. Par exemple, tu parlais tout à l'heure, Denise, de tableau de visualisation. Moi, je sais que ça m'a beaucoup aidée. Enfin, je sais. Moi, je l'ai vécu comme ça. Mon tableau de visualisation m'a beaucoup aidée pour tomber enceinte. J'avais plus le temps de faire le miracle morning en entier, donc je me suis dit, tiens, je vais me concentrer sur quelque chose. La visualisation avec ce tableau que j'avais juste à côté de mon lit, que je regardais. Je faisais des prières aussi, des prières, pas des prières religieuses, des prières à ma sauce, on va dire. Et tu avais mis quoi, par exemple, sur ce tableau ? J'avais eu plusieurs choses. J'avais mis une image de femme enceinte, d'ailleurs, que j'ai changée parce qu'après, j'ai fait une grossesse arrêtée. Donc après, j'ai mis un bébé, plutôt. Mais j'avais mis aussi une image de spectateur. de théâtre et ce qui est très drôle parce que je voulais réécrire une histoire mais j'avais pas d'idée préconçue j'avais mis une lune parce que voilà j'aime bien la lune et finalement mais j'ai fait un court métrage qui se passait enfin en hommage à ma grand mère qui se passait dans l'espace et là mon spectacle que j'écris c'est sur l'espace mais c'est marrant et je pense qu'un consciemment c'est en voyant cette image de lune finalement les deux projets qui sont venus après que je pensais pas du tout faire c'était ça se passait dans l'espace comme quoi les projets que tu as couché que j'ai accouché. Et en plus, j'ai eu mon bébé. Et ce tableau de visualisation m'a donné la confiance qui me manquait, la confiance que la science ne te donne pas forcément, bien au contraire, souvent. Et des fois, cette confiance, on peut aller la chercher ailleurs, quand c'est difficile d'avoir un bébé.

  • Speaker #0

    Tu peux nous raconter justement ton expérience. Le premier, c'était peut-être un peu plus facile, mais par rapport au deuxième ?

  • Speaker #1

    La première, j'ai arrêté la pilule, je suis tombée enceinte. enceinte alors que j'étais quand même dans les grossesses considérées comme gériatrique donc moi je pensais que ça allait mettre un an donc ça faisait pas longtemps qu'on était ensemble avec pierre donc le fameux pierre que j'ai rencontré et comme je pensais que ça allait mettre très longtemps j'ai arrêté la pilule et voilà au bout de trois mois j'avais violette donc ça c'était merveilleux et pour la deuxième j'ai cru que ça allait faire pareil mais on a commencé en fin 2019 et en fait ça ne venait pas ça ne venait pas j'ai fait des j'ai fait appel à la science et là j'ai vu que mon taux AMH était très très bas, mais vraiment très très bas. Donc en gros...

  • Speaker #0

    Je vais te donner ton taux juste pour...

  • Speaker #1

    Expliquez-nous ce que c'est un taux AMH. Je l'ai laissé très loin. C'est ta réserve ovarienne en fait. C'est un chiffre qui te donne ta réserve ovarienne.

  • Speaker #0

    Que tu fais par prise de sang.

  • Speaker #1

    Que tu fais par prise de sang. Et moi, il était de 0,01 ou 0,01. Mais je crois que c'était 0,01. Enfin, quand je l'ai vu... Je ne savais pas trop ce que ça voulait dire, mais je me doutais quand même que c'était un peu la merde. C'est quand même très bas. Bon, on me l'a confirmé. Et en gros, on m'a dit que tellement c'était bas que je ne pouvais même pas faire de FIV. Parce que ça m'abîmerait trop mes horaires. Ça serait trop agressif pour moi. Ça n'en valait pas le coup. Ça pourrait avoir l'effet inverse. Donc, j'avais le droit aux inséminations. Donc, j'en ai fait quatre qui ont échoué. Avant ça, j'ai fait une grossesse arrêtée en plus. Donc, c'était difficile à vivre. Et au bout de quatre, je me suis dit, je n'en peux plus, j'arrête tout parce que le corps, il prend cher.

  • Speaker #0

    Tu avais quel âge ?

  • Speaker #1

    Quand j'ai arrêté, j'avais 42, j'allais avoir 43. Et je m'étais dit, et intrinsèquement, je sentais que j'allais avoir ce deuxième bébé. Donc j'étais sûre, mais je ne sais pas d'où ça me venait parce que les chiffres étaient catastrophiques. J'avais fait quatre inséminations, ça ne marchait pas. J'avais mon vision board, mon petit tableau de visualisation. Donc moi, j'y croyais, je ne sais pas, comme un... un truc qu'on ne peut pas expliquer. Mais du coup, après, je n'ai pas lu mes règles pendant des mois et des mois. Donc, je n'y pensais plus. Je ne me disais pas, j'ai oublié, j'ai oublié. J'étais dans un no man's land qui me convenait très bien après tout ce parcours où j'étais tout le temps arrêtée sur les dates, les prises de sang. Et non, c'est négatif. C'est haut, c'est bas. Enfin, ce n'était plus possible. Et finalement, je me suis rendue compte en juillet 2022 que j'étais enceinte parce que je devais voir une kinésiologue et il fallait qu'on sache si j'étais enceinte ou pas. Puis comme j'avais plein de tests de grossesse qui traînaient, je me suis dit, bon, je vais le faire, mais vraiment en me disant, c'est mort. Et finalement, il y a eu les deux barres. Et tellement on m'a dit qu'en plus, ça ne serait pas possible naturellement, que je croyais que c'était faux. Je croyais que c'était un faux positif. Il s'avère que ça n'existe pas de faux positif. Donc, j'ai fait la prise de sang et c'est après, quand j'ai fait ma deuxième prise de sang, où j'ai vu que le taux bêta HCG avait doublé, je me suis dit, ah non, je suis enceinte. Alors que normalement, j'aurais dû exploser de joie. Mais tellement c'était impossible. Et c'était merveilleux. C'était fou. C'était fou. C'est une grossesse qui est arrivée comme un cadeau. Et en plus, elle est née le jour de mon anniversaire. Donc, c'était vraiment de mes 44 ans. Du coup, j'ai accouché pour mes 44 ans. J'ai eu le plus beau cadeau que moi, je pouvais rêver. Comme quoi, voilà, il y a la médecine et puis il y a autre chose. Il y a notre corps à qui on peut parler, qui est merveilleux et qui fait plein de choses. Et puis, croire, en tout cas, être dans une croyance positive. Parce que de toute façon, si on croit la science, on arrête tout. Et puis, je n'aurais pas eu cette énergie. Je pense qu'elle ne serait jamais arrivée, Uma. C'est un vomissage d'espoir. Ah oui, vraiment. Et j'ai envie de le transmettre parce que... Là, je synthétise, mais ça a été vraiment un parcours du combattant et émotionnellement très difficile. Et voilà, ça peut finir par quelque chose de merveilleux. C'est ça qui est beau.

  • Speaker #0

    Et toi, Denise, ça te fait...

  • Speaker #2

    Parce que toi aussi, tu as une sacrée histoire au niveau de la maternité. Oui, ça me replonge un peu dans tout ça, en fait. Ça commence, mes fils sont grands maintenant, mais moi, j'ai commencé à m'intéresser à la maternité assez tôt. tard. J'avais une vie très passionnante, je voyageais beaucoup, je n'avais pas trop le temps de penser à ces choses-là. Et quand c'est arrivé, je me suis rendue compte qu'effectivement, il y avait une espèce de finitude de la fécondité de la femme. Ça a été une découverte. Moi, j'étais très peu informée de ces choses-là. Ça paraît bêta, mais c'est simplement parce que je ne m'y étais pas intéressée. Bien sûr, c'était une évidence, mais je ne m'y étais jamais intéressée. Et là, c'est devenu concret. Et c'était tellement concret qu'en plus, j'ai eu des médecins qui m'ont effectivement dit Mais madame, vous savez, à votre âge… Alors, j'avais déjà plus de 40 ans quand je suis tombée enceinte la première fois. Et les médecins m'ont dit Mais vous savez, c'est trop tard, à votre âge, c'est difficile. En plus, c'était il y a quelques années en arrière, donc c'était très tard. Et en même temps, moi, ça me paraissait étrange parce que ma grand-mère avait eu des enfants jusqu'à 48 ans. et du côté maternel. Donc, c'est la lignée des utérus, comme j'appelle ça. Donc, a priori, le mien, il devait fonctionner jusqu'à 48 ans. J'avais encore quelques années devant moi. Les médecins n'avaient pas la même vision des choses. Et on m'a découragée. On a commencé par me dire, la première fois que je suis tombée enceinte, vous savez, une grossesse sur 10 finit en fausse couche. Et du coup, ça m'est arrivé. Alors, je ne sais pas si c'est lié, mais en tous les cas, voilà. Et puis ça s'est reproduit à plusieurs reprises. J'ai changé après de gynécologue et j'ai eu une femme formidable qui m'a pris sous son aile et qui m'a dit mais moi j'aime tellement les femmes enceintes, j'ai tellement envie que vous deveniez maman, que je ferai tout ce que je peux pour vous aider Et j'ai eu une stimulation ovarienne qui n'a rien donné. On faisait aussi les tests pour voir quand j'ovulais. Alors ce n'était pas les tests comme on a aujourd'hui, j'allais chez le médecin, ma gynécologue. qui me faisait une échographie. Donc, c'était fastidieux, parce qu'en plus, ça met toujours une heure de retard dans les rendez-vous. Et c'est un tue-l'amour, il faut le dire. Oui, quand même, sexuellement parlant.

  • Speaker #1

    Et sur les nerfs aussi.

  • Speaker #2

    Ça met sur les nerfs, on est très tendu. Il y a beaucoup de déceptions aussi, chaque mois. Donc, c'était un parcours assez lourd. Et puis, à un moment, moi, j'ai envoyé tout promener en me disant, de toute façon, ça ne marchera jamais. En plus, j'ai fait une constellation familiale où effectivement, la personne qui me représentait a dit qu'elle n'était pas prête. Et là, je me suis dit à 45 ans, si je ne suis pas prête, c'est vrai, les médecins ont raison, c'est trop tard. Et puis, je suis partie en vacances. J'ai fait beaucoup de voyages cette année-là. J'ai eu la chance de voyager, d'aller au Liban où je me suis couché sur la pierre de Balbeck qui a des propriétés de fécondité. Et apparemment, quand on la touche... ce n'est pas une légende. Quand on la touche, on tombe enceinte. Enfin, pas au moment où on la touche, mais en tout cas,

  • Speaker #0

    ça apporte bonheur.

  • Speaker #2

    Moi, je me suis couchée sur la pierre de Balbeck et parmi les gens que je connaissais au Liban, il y avait un des hommes qui travaillait à la... qui était, je ne sais plus, attaché culturel, je crois, à l'époque, à l'ambassade de France, et qui a mis ça à l'ambassade de France, qui a dit que la pierre de Balbeck, ça marchait, qu'il avait une amie qui avait eu deux enfants grâce à ça. J'étais affichée à l'ambassade. Ça marche. Après, je suis allée aussi en Thaïlande. J'ai fait mes prières dans les temples. J'ai mis de l'encens. En tous les cas, j'ai annoncé à l'univers que vraiment, j'avais envie que ça se fasse. Mais tout en lâchant prise.

  • Speaker #0

    Et puis, cette année-là, j'ai fait aussi, j'avais oublié ça, mais j'ai fait aussi un voyage au Botswana, mais professionnel. Et moi, je suis très attachée au Botswana. C'est un pays où, je ne sais pas, il y a un vrai courant qui se passe. C'est très sauvage. C'est magnifique. Et j'ai rencontré une famille d'Américains qui m'ont dit Mais vous avez des enfants ? Et moi, j'aurais dit Ben non, non Et ils m'ont dit Mais comment ça, vous n'avez pas d'enfants à votre âge ? Vous n'avez pas d'enfants ? Mais nous, on en a six ! Alors... Et... On en a six et on en a trois qui sont nos enfants et trois qu'on a adoptés. Qu'est-ce que vous attendez pour adopter quelqu'un ? Il y a un enfant qui vous attend là, madame, adoptez-le. Mais vraiment, j'avais complètement oublié ça. Et du coup, je suis rentrée à Paris et je me suis dit, peut-être qu'il faut que je renonce à avoir un enfant de manière naturelle et il faut que je m'intéresse à l'adoption. Et j'ai appelé une association. La personne qui m'a répondu s'appelait madame... l'enfant. Ça ne s'invente pas, je vous jure, c'est vrai. Et on a eu une très longue conversation avec Madame l'enfant et effectivement, à ce moment-là, j'ai lâché prise sur la maternité, le fait que moi, j'allais faire des enfants. Et je me suis mise en tête que voilà, j'allais faire ce dossier, qu'elle allait m'accompagner. La semaine d'après, j'étais enceinte.

  • Speaker #1

    C'est ça, sur le lâcher prise, moi c'est pareil. On a parlé de dons d'ovocytes, donc j'étais partie. me renseigner pour aller en Espagne à la rentrée. C'est vrai que du coup, j'avais quelque part moi aussi abandonné. Moi, je m'étais dit que j'aurais un enfant, mais je ne savais pas comment il allait arriver. En tout cas, j'étais sûre de ça, mais je n'étais pas sûre que ce soit moi qui ai mes ovocytes. C'est vrai que de lâcher prise, ça fait du bien aussi de lâcher et de voir les possibilités aussi qu'il y a. Ne pas s'enfermer quelque part, voir toutes les possibilités qu'il y a.

  • Speaker #0

    Il y a plusieurs façons d'avenir parent, bien sûr. L'adoption, c'en est une. Les dons de vos sites, des dons aussi d'embryons, ça peut être... Oui,

  • Speaker #1

    il y a beaucoup de...

  • Speaker #2

    Du coup, toi, tu es tombée enceinte à quel âge ?

  • Speaker #0

    J'avais 45 ans et demi et j'ai eu mon premier enfant à 46 et demi.

  • Speaker #2

    Et le deuxième ?

  • Speaker #0

    À presque 48.

  • Speaker #2

    T'as fait comme mon grand-mère ! Comme mon grand-mère !

  • Speaker #3

    Est-ce que c'est ta mère qui est arrivée à 48 ans ?

  • Speaker #0

    Non, non, non. Ma mère était la deuxième. Non, non, c'était une petite sœur. Ma petite dernière. Je peux juste rajouter deux choses. Oui, bien sûr. Il y a quand même un des médecins que j'avais rencontré qui m'avait dit... Mais ça, c'est quand j'étais beaucoup plus jeune qui m'avait dit, vous savez, sur la conception, on ne sait rien. On sait faire des fives, on sait faire des tas de choses. Mais en réalité, la vie, c'est toujours un miracle. Parce que même les fives, ça ne marche pas toujours. Il y a des tas de méthodes. très scientifique qui ne fonctionne pas. Parce qu'en réalité, il y a toujours une part de miracle, toujours une part de magie. Et ça, j'avais trouvé ça très beau et pour moi, ça, c'est très vrai. Et il y a une des femmes que j'ai accompagnée à qui il restait trois ovocytes. Donc, vraiment, les pronostics étaient très, très bas. Et en fait, elle a fait une grossesse spontanée. Donc, toutes ces choses autour de la science, de la médecine, heureusement que ça existe. Et je... En rien, je veux dire qu'il faut abandonner ça ou ne pas croire en ça. Heureusement que ça existe et ça aide énormément de femmes. Mais parfois, ce n'est pas toujours la vérité et les femmes doivent s'écouter.

  • Speaker #1

    C'est exactement ce que j'allais dire, il faut s'écouter. Et puis,

  • Speaker #2

    il n'y a pas une vérité absolue. C'est ça. C'est sa propre vérité propre.

  • Speaker #0

    C'est ça.

  • Speaker #1

    Mais je sais, quand j'ai fait le test d'AMH, où vraiment c'était la catastrophe, c'est 0,01, c'était fou. J'avais perdu ma grand-mère. de temps avant. Donc moi, quelque part, je savais que mon corps, j'étais sur off au moment. Je ne l'ai pas refait après. Ça se trouve,

  • Speaker #2

    il n'aurait pas été beaucoup plus élevé.

  • Speaker #1

    Moi, je savais aussi que la perte de ma grand-mère m'avait vidé de beaucoup de choses et que mon corps, là, il n'était pas à sa... Comment dire ? Il n'avait pas du tout l'énergie qu'il a normalement. Et d'ailleurs, je me suis occupée de travailler mon deuil. C'est ça aussi, d'être toujours actrice et de voir les trucs qui... qui ne vont pas et comment faire ? Et en effet, après, je me suis remise sur ON. Donc déjà, c'était mieux de se remettre sur ON avant de vouloir faire un enfant, de déjà traiter le deuil pour accueillir la naissance. J'avais vu une énergéticienne qui m'avait dit Comment vous voulez qu'un enfant... Parce que chez les Chinois, ils arrivent du ciel. Et ma grand-mère, elle est partie vers le ciel. Vous n'allez pas dans le bon sens. Vous êtes partie avec votre grand-mère là-haut. Non, il faut redescendre déjà pour que le bébé arrive. Enfin voilà, c'était imagé. Oui, mais... Ça voulait dire que déjà, ça n'allait pas. Et des fois, c'est comme ça. On veut quelque chose, alors que si on regarde bien... Tout, qu'on décolle sa tête du tableau et qu'on voit tout le tableau, on se dit Ah ben ouais, merde, attends. Avant de voir ça, il faut peut-être que je règle ça. Et après, ça sera mieux pour accueillir cette chose que je veux tant.

  • Speaker #3

    Il faut dézoomer et nettoyer.

  • Speaker #1

    Ah ouais, dézoomer et nettoyer. Et ça change beaucoup de choses. Que des fois, on veut tout en même temps alors qu'il y a deux secondes, on fait le ménage un peu.

  • Speaker #2

    Oui, il y a un temps pour tout. Et on en parlait aussi tout à l'heure. C'est vrai que pour les femmes, à partir de 35 ans, il y a une course. effrénée qui se passe de si t'es célibataire, de trouver quelqu'un, puis un géniteur, puis on a genre il nous reste pas beaucoup de temps, pour peu qu'on ait fait un test AMH pas très bon à 35 ans, il y a une pression, c'est genre un film d'action qui va vraiment mal finir, il faut vraiment se dépêcher, et t'as souvent des femmes comme ça, tu me dis, dans ton cabinet qui viennent avec cette problématique de qu'est-ce que je fais en fait ? C'est hyper dur de lâcher prise quand tu sens que tout s'effondre en fait.

  • Speaker #1

    Moi, ce qui m'a aidée, à lâcher prise justement. Je me suis retrouvée dans cette situation où j'avais 37 ans, je n'avais pas de copains, je voulais un enfant, donc j'avais pensé en faire un avec mon ami homosexuel de l'époque, ou alors je m'étais dit je vais le faire toute seule. Et j'ai commencé à me renseigner sur ça parce que j'avais une amie qui l'avait fait en Espagne et juste d'avoir cette perspective-là, que je sais qu'il y en a qui veulent absolument un père, moi je voulais absolument un enfant, je ne voulais pas passer à côté de ça. Et juste de savoir que c'était possible de le faire sans homme, que je pourrais le faire toute seule, je pense que déjà, ça m'a permis de lâcher prise. Et d'arrêter d'avoir cette angoisse que je devais mettre au mec, d'ailleurs, sans m'en rendre compte, vraiment inconsciemment. Et ça aussi, ça a permis d'apaiser cette envie viscérale de fonder ma famille.

  • Speaker #2

    Oui, mais moi, par contre, j'ai des amis autour de moi qui arrivent à un moment à 35, 36, et qui sont là, il faut que je le fasse maintenant, c'est maintenant ou jamais. Comment est-ce que tu peux... peut-être Denise, d'étendre la machine ? Vous avez dit beaucoup de choses, mais juste sur ce moment un peu particulier, où on n'a peut-être pas encore la maturité le vécu de se dire que ça arrive en deux secondes, c'est 35 ans, c'est là en fait. Ce n'est pas le recul d'après, quand tu as plus de 40 ans, que tu as déjà travaillé sur la question, mais quand ça t'arrive tout de suite ?

  • Speaker #0

    C'est se respecter, s'écouter, parce que chaque femme va avoir son rythme. Oui, il y a des statistiques qui prouvent que, mais toutes les courbes, toutes les tendances, d'abord ça va dépendre comment elles ont été faites, ces tendances, ces courbes. Peut-être que dans quelques années, on trouvera des résultats complètement différents. Les fourchettes varient, c'est vrai, par exemple avec le cholestérol, aujourd'hui on sait que pendant un certain temps, on donnait une fourchette très précise, on était en dessous de la limite du cholestérol ou au-dessus. Aujourd'hui, tout ça, ça a déjà changé. Donc ce sera peut-être comme ça pour la fécondité. Effectivement les femmes avaient des enfants jusqu'à 48 ans, c'était pas rare. Il y avait beaucoup de femmes avant qui avaient des enfants jusqu'à leur ménopause. Il n'y avait pas de contrôle des naissances, enfin de contrôle, il n'y avait pas de moyens contraceptifs, ce qui faisait que les femmes commençaient à tomber enceintes dès qu'elles avaient une vie sexuelle et elles arrêtaient d'être enceintes quand elles étaient ménopausées. Alors, il y avait eu plein de difficultés aussi. Il y avait des fausses couches, il y avait tout ça. Mais n'empêche que la femme avait des enfants tout au cours de sa vie. En Afrique, c'est encore vrai. La nounou, la première nounou de mon premier fils m'a dit Mais comment ça, vous n'allez pas en avoir un deuxième ? Mais si vous étiez africaine, on n'en aurait rien à faire de votre âge. Elle m'a dit ça. Parce que là-bas, ce n'est pas une question tant que la femme. à ses règles et ses cycles, elle est en âge de procréer. Donc, il y a tout un tas d'enfermements comme ça qui sont liés à notre société, au contrôle des naissances. On veut tout contrôler, on veut tout gérer, on veut tout calculer. Et en réalité, ce n'est pas ça la maternité, ce n'est pas ça l'amour non plus. C'est des choses qui nous échappent. C'est beaucoup en lien avec des désirs, avec se respecter, avec s'écouter. Et vraiment, si les femmes étaient beaucoup plus proches de leur ressenti... intérieure, elle saurait que pour elle, ça va être OK. Ou au contraire, une femme qui sait qu'elle n'aura pas d'enfant et qu'il le ressent profondément, elle peut être en paix avec elle. Elle peut trouver cette paix au fond d'elle-même parce qu'elle sait que ce n'est pas sur son chemin. Elle en est convaincue. Et là, on peut arriver à être en paix. Moi, je peux travailler avec des personnes qui vont se rendre compte de ça, qui vont prendre conscience de ça. Je sens finalement, ça m'embête, toute ma famille me met la pression. Moi aussi, quelque part, j'ai peur de le regretter, mais j'ai l'impression que ce n'est pas sur mon chemin. Eh bien, on travaille là-dessus. Et c'est vrai qu'elles sont beaucoup plus apaisées. D'ailleurs, ça, ça peut créer un lâcher prise qui fait que l'enfant peut arriver. Ou au contraire, ça peut être vraiment avancer paisiblement sur son chemin en se disant, ce n'était pas pour moi ce truc-là. Et c'est OK, je suis très contente de ne pas... Finalement, je me sens plus libre et plus à ma place. C'est vraiment essayer de trouver au fond de soi qui on est et quel est son chemin.

  • Speaker #2

    Oui, et de ne pas coller à ce que la société attend, aux statistiques, aux chiffres, à un taux AMH qui est trop bas ou trop élevé, qui fait en sorte que... En tout cas, on n'a pas vu le temps passer. Non. Est-ce que vous avez encore des choses à dire ? Vous avez un dernier petit mot pour la fin ?

  • Speaker #1

    D'y croire, d'y croire. De croire en soi et toutes les possibilités. Ne pas s'enfermer. Il y a plein de possibilités. La vie nous offre plein de possibilités. Et de ne pas les négliger.

  • Speaker #0

    Oui, moi je rejoins ça. Aujourd'hui, on parle de ligne quantique et de pouvoir choisir la ligne quantique sur laquelle on a envie d'être. Et franchement, moi j'y crois. pour l'avoir vécu personnellement et pas que par rapport à l'amour ou par rapport aux enfants, mais dans d'autres domaines de ma vie. Il m'est arrivé des tas de choses où je me suis dit, je me suis pincée en me disant c'est pas en train d'arriver vraiment. Et si, c'était en train d'arriver. Donc, il y a énormément de possibles. Il faut choisir. Il faut vraiment offrir son choix, le montrer, en parler, le dire. Quand on parle de prière, c'est ça, c'est faire sa demande en fait. Faire sa demande et le faire savoir et en parler autour de soi. Et on va avoir des réponses. Et ça, c'est très important. Et à partir de là, il y a plein de choses qui sont possibles. Quand tu parlais de faire le ménage, etc. Moi, j'appelle ça un peu faire des réglages. Et dans mon métier, j'ai un peu l'impression d'être là à essayer de faire des réglages. Alors là, ça coince. Là, ce n'est pas terrible. Là, on peut faire mieux. Là, c'est un tout petit réglage de rien du tout, mais ça va faire la différence. Et c'est vraiment quelque chose de cet ordre-là. C'est comme un ingé son avec ses curseurs qui va faire ses petits réglages. Ou les grands, des fois. Ça peut être des grands, mais ça demande une connaissance de soi. Ça demande d'avoir la foi en la vie.

  • Speaker #2

    Et puis, des fois, ça prend un peu de temps.

  • Speaker #0

    Et puis, des fois, ça prend même beaucoup de temps. Ça prend beaucoup de temps. Moi, je dis ça aujourd'hui, j'ai 60 ans. Il y a un certain nombre d'années, avant de commencer le travail de développement personnel, je n'étais pas du tout là-dedans. J'étais dans la frustration. Est-ce que je vais y arriver ? Dans tous les cas, dans certains domaines, dans le domaine de l'amour. Même si j'ai aimé ma vie seule, il y avait des moments quand même, je me disais, ça fait un peu seul, ça dure un peu longtemps, depuis longtemps.

  • Speaker #2

    L'impatience.

  • Speaker #0

    Ça fait un peu longtemps que ça dure quand même.

  • Speaker #2

    Des fois, la durée est à la hauteur de ce qu'il faut traverser, de ce qu'il faut nettoyer à la fois dans le transgénérationnel et à la fois dans ses croyances.

  • Speaker #0

    C'est aussi une histoire de résistance. Plus on est fort, plus on est résistant. Et ça, c'est la rançon de la force. C'est très bien d'être fort, c'est super, mais... on a aussi énormément de force pour garder toutes les couches, toute l'armure qui nous empêche d'avoir accès à autre chose.

  • Speaker #3

    C'est vrai que souvent, il y a ce truc de guerrière et de savoir qu'on est une guerrière et de se dire et donc il y a un truc un peu qu'on élève comme ça mais moi, je suis une guerrière, moi, je suis une guerrière. Mais en fait, c'est vrai que la guerrière, elle a un énorme bouclier et plus le bouclier est gros, plus ça va être compliqué de passer au travers aussi.

  • Speaker #0

    D'aller chercher la vulnérabilité.

  • Speaker #3

    Et ça, c'est hyper important.

  • Speaker #0

    On va finir là-dessus.

  • Speaker #2

    En tout cas, merci pour avoir partagé ce moment d'amour avec nous.

  • Speaker #0

    Merci. Merci.

  • Speaker #2

    C'est hyper intéressant de se réentendre un an après sur justement tous ces... Moi, je me rappelle très bien de ce moment quand tu parlais de la vulnérabilité et la guerrière qui doit lâcher. Je pense que j'étais vraiment un peu là-dedans l'année dernière. je me sens beaucoup plus je pense tu vois j'ai fait comme la psy c'est moi-même qui me suis auto-arrêtée elle a dit on va arrêter là ça m'a fait beaucoup réfléchir donc voilà c'est une petite anecdote parce que comme on reprend ici un an plus tard en tout cas c'était vraiment hyper beau de réentendre Vanessa avec son histoire de réentendre ton histoire et c'est vrai que on ne l'avait pas mis l'année dernière parce que c'est une émission qui était beaucoup trop longue parce qu'on avait beaucoup trop parlé et moi j'en ai parlé beaucoup cette année de vos histoires respectives parce que je trouve que c'est des vrais messages d'espoir et D'amour et de confiance en soi, de se faire confiance. Pas la confiance en soi comme on l'entend, mais de se faire vraiment confiance. Confiance à notre corps et ce qu'on a vraiment envie. Donc c'était super. Moi, j'invite beaucoup de nos auditrices ou auditeurs, parce que tu reçois des hommes aussi. Oui. De plus en plus, d'ailleurs, tu m'avais dit cette année.

  • Speaker #0

    Oui, j'en ai eu beaucoup cette année, oui.

  • Speaker #2

    Ça, c'est chouette. C'était un peu dans les trucs du début, en disant, moi, je reçois beaucoup de femmes. Mais là, c'est chouette que les hommes fassent le pas, en fait, d'aller travailler aussi.

  • Speaker #0

    Il y a vraiment... Les hommes ont besoin d'être accompagnés. Ils acceptent plus leur vulnérabilité. Et puis aussi, je crois que par rapport à l'hypnose, ils sont beaucoup plus sensibles. Ce n'est pas comme aller voir une psy. C'est différent. Et ils acceptent beaucoup mieux d'être accompagnés en hypnose. Ils sont curieux, ils viennent faire l'expérience. Ils savent que ça va fonctionner plus rapidement. Donc, ils sont assez curieux de l'hypnose, oui.

  • Speaker #2

    En tout cas, on vous invite. On a mis les coordonnées de Denise sur l'émission. Donc, n'hésitez pas à la contacter. Tu fais de la visio, tu es à Paris.

  • Speaker #0

    Oui, je me déplace parfois à domicile quand les personnes ont du mal à se déplacer. Par exemple, une femme enceinte qui n'a pas le droit de se déplacer, je peux me rendre à domicile si c'est dans Paris-Centre quand même. Je ne vais pas non plus traiter de moi. Ça,

  • Speaker #2

    c'est très chouette. Évidemment, je fais une séance avec Denise qui est venue à la maison avec ses petits bouchons. C'est génial. Je recommande énormément. J'ai pas mal d'amis, en fait, suite aux émissions, qui t'ont contacté et qui ont travaillé avec toi et qui ont été hyper contentes, qui ont trouvé l'amour. C'était une très belle rencontre, en tout cas. qu'on a fait l'année dernière.

  • Speaker #0

    Oui, pour moi aussi. C'était très, très agréable de vous rencontrer, toi et Angélica. Et je suis ravie de vous connaître.

  • Speaker #2

    C'est trop chouette. Et on mettra aussi dans toutes ces belles rencontres la rencontre que j'ai faite avec Emma. Donc, sur toute cette retraite, constellation et libération émotionnelle. Vous pouvez tout trouver sur mon Insta et sur l'Insta de Flamme. Et surtout, sur mon Insta, il y aura tout le programme. Voilà, c'est du 12 au 16 mars. Il reste quelques places. Donc, dépêchez-vous. Ce serait l'occasion de se rencontrer aussi. Et puis, nous, on vous dit... Enfin, non, Denise ne reviendra pas la semaine prochaine, mais moi, en tout cas, je serai là. Et donc, je vous souhaite une belle semaine et puis on se retrouve très vite. Merci encore.

  • Speaker #0

    Merci.

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