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14. Structurer ton business pour kiffer sa vie : la méthode que personne n'explique (2/2 Alexia Desgarceaux) cover
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FLOW AND CASH FLOW : Le shot d’optimisme pour entreprendre

14. Structurer ton business pour kiffer sa vie : la méthode que personne n'explique (2/2 Alexia Desgarceaux)

14. Structurer ton business pour kiffer sa vie : la méthode que personne n'explique (2/2 Alexia Desgarceaux)

23min |26/05/2025
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FLOW AND CASH FLOW : Le shot d’optimisme pour entreprendre

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Description

Dans cette seconde partie, Alexia nous plonge dans les coulisses de son parcours hybride, entre structuration rigoureuse et énergie débordante. On parle de cashflow, de spiritualité, de burn-out évité de justesse, mais aussi d’automatisation, de vision long terme, et surtout de LIBERTÉ.


🔥 Elle partage sans filtre :


  • Pourquoi son graal, c’est la liberté financière et géographique

  • Comment elle aide les entrepreneurs à transformer un chaos en business bien huilé

  • Sa méthode pour reprendre le contrôle de sa vie et ne plus subir son business

  • Son regard sur les femmes qui s’auto-sabotent (et les hommes aussi)


À écouter si tu veux :
✔️ Te recentrer
✔️ Te structurer
✔️ Et surtout, kiffer ta vie autant que ton business.


▶️▶️ Alexia est ici

On s'est connu dans le groupe d'entrepreneurs initiés par Sam


💡Autres épisodes:

Episode 13 : Entreprendre avec résilience : s'accomplir sans s'épuiser (Alexia Desgarceaux)

Episode 11 : Comment font les entrepreneurs qui cartonnent pour augmenter leur cash flow?


☀️QUIZ gratuit : Où en est la croissance de ta boîte? Découvre ton score business et les 5 leviers à activer maintenant


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Belle journée, soft and sharp 🌺☀️

Chloé Domon


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Flow & Cash Flow, c'est ce moment capsule où tu vas pouvoir prendre un shot d'énergie, te recharger et apprendre des tips et des insights pour entreprendre ta vie. Parce que nous ne sommes pas juste des employés ou des entrepreneurs, nous pouvons tous cultiver l'art de conjuguer toutes nos facettes. Alors que tu sois entrepreneur, salarié avec un side project, artisan ou juste un humain, reste à l'écoute. Ma vision, c'est qu'il est temps que tout un chacun puisse se révéler, sublimer ses talents tout en ayant du succès, avec sa propre définition du succès. Accomplir et s'accomplir. Ici, je te parlerai de rayonner, de compter, d'optimiser, d'organiser, de sublimer et de kiffer. Alors, si tu te sens concerné, abonne-toi. Tu risques d'adorer ce moment.

  • Speaker #1

    Même l'entrepreneur que je vais aider, je n'ai pas envie de lui promettre qu'il va gagner 30 000 euros de plus de chiffre d'affaires avec moi ou par mois. Par contre, je vais lui promettre que je suis à fond derrière lui pour qu'il retrouve une sérénité, qu'il retrouve le contrôle de sa vie et de son business. Et qu'il puisse kiffer les deux, mais surtout, il ait cet équilibre vie pro-perso.

  • Speaker #0

    Alors, ce qui m'intrigue dans ton parcours, j'ai l'impression que... Mais tu m'arrêtes si je me trompe. Alors, le podcast s'appelle Flow & Cashflow. Donc, il y a les deux. Il y a du spirituel et du mindset et du cash flow, du business et du pratico-pratique. Ce que j'entends dans ton parcours, c'est un volet assez spirituel dans le sens… Peut-être que tu peux nous en dire un peu plus justement sur ton état d'esprit, tes valeurs, qu'est-ce qui transpire de toi dans ta manière d'approcher tes clients et aussi tous tes partenaires ou collaborateurs qui peuvent du coup venir graviter autour en ce moment ou dans les mois à venir.

  • Speaker #1

    Tout à fait. Alors je suis... Je ne suis pas croyante, je suis spirituelle, complètement rattachée, complètement ancrée. Des fois, je peux partir dans tous les sens. Mais bon. Mais oui, tu sais, tous les aléas de la vie, un divorce, un machin, un truc, un licenciement, tout ce qui s'ensuit, ont fait qu'il y a un moment, j'ai eu besoin du développement personnel, comme je pense énormément d'entrepreneurs. On a tous lu des livres de devs perso pour être un peu plus alignés avec qui on est réellement, arrêter d'avoir des masques, développer vraiment. notre cœur de génie et qui on est, même si ça ne plaît pas à tout le monde, ça plaira forcément à quelques-uns. Donc ça, perso, je l'avais pas mal développé. Ensuite arrive l'entrepreneuriat qui revient plus terre à terre. Et c'est vrai qu'à un moment, et à le cashflow, je suis d'accord avec toi, que je ne vis pas pour la gloire, loin de là. Et j'ai des prétentions de CA et d'envie de développer parce que j'ai envie de kiffer ma vie, tout simplement. Mon leitmotiv à moi, ce n'est pas forcément d'aller créer des multinationales, même l'on l'a, mais c'est ma liberté financière et géographique. Ça, c'est mon graal, si tu veux. Quand je me dis que je suis célibataire, je suis propriétaire de ma maison, quand je me dis que je suis capable de m'auto-assumer de toute façon toute seule, bien comme il faut, de me faire plaisir, de pouvoir voyager, ça, c'est mon graal. Et c'est ce que j'ai travaillé pendant des années. Et j'avoue qu'après, le décès de mon neveu m'a un peu ramenée sur la spiritualité parce que ça te pose juste des questions de « Putain, pourquoi ? » Pourquoi lui ? Pourquoi 24 ans ? Pourquoi nous, on est encore là ? Enfin, tu vois le sens. Ça peut être pompeux peut-être, mais le sens de la vie. Tu vois le truc, je suis censée apprendre quelque chose de ce décès, à part que j'ai super mal. Voilà, il faut que j'en sorte une leçon. Quelle est la leçon ? Et la leçon que je ressors maintenant, hier, ça m'a fait thé, c'est malheureusement sept mois de décès, c'est que oui, la vie peut être courte. Mais je sais que ce gamin-là, en 24 ans, il a profité de sa vie à fond. Et je sais que peut-être certains, à 70 balais ou... voire plus, je leur souhaite plus, vont mourir en étant passés à côté de leur vie. Et c'est ça mon leitmotiv maintenant pour tout, c'est-à-dire même l'entrepreneur que je vais aider, je n'ai pas envie de lui promettre qu'il va gagner 30 000 euros de plus de chiffre d'affaires avec moi par mois. D'abord, qu'est-ce que j'en sais ? Je ne connais pas encore le business, tu vois, donc ça serait extrapolé. Je ne peux pas lui promettre que je vais lui faire gagner 10 heures à sa semaine parce que je vais le déléguer de tâches. Bien sûr que je vais essayer de le faire au maximum. Par contre, je vais lui promettre que je suis à fond derrière lui pour... qu'il retrouve une sérénité, qu'il retrouve le contrôle de sa vie et de son business, et que il puisse kiffer les deux, mais surtout, il ait cet équilibre vie pro-perso, et qu'il ne se frustre pas ni sur l'un ni sur l'autre. Je vois beaucoup de femmes qui s'auto-sabotent parce qu'elles disent « Ah ben non, mais j'ai mes gosses, donc si tu veux, le business, il part, enfin, il va commencer, mais après, son homme, les gosses... » le ménage, le repassage, les courses et le pilates. Donc là, on ne développe pas un business. Et inversement, elles se font des fois happées par le business et elles sont en train de se dire, mais je ne suis plus une bonne mère, je ne suis plus une bonne épouse, je ne suis plus une bonne amie, je n'ai pas le temps de voir mes copines, je ne suis pas une bonne businesswoman parce que je ne développe pas tout ce que je pourrais faire et elles se sentent frustrées. Et de l'autre côté, tu as aussi l'entrepreneur homme, mais qui développe à fond. Mais il voit tous ses potes faire pareil et divorcer les uns après les autres. Et il se dit, mais si c'est au prix de ma vie de famille, non. Donc, retrouver encore une fois un équilibre. Et c'est sur ça que je tense. Et moi, je veux vraiment aider ces gens-là, les assister en disant, on se pose, t'inquiète, ça, je gère. Ça, je gère. On va brainstorm ensemble et on va suivre ta ligne de conduite parce que c'est quand même son business à la base. Pardon, j'ai la cafetière. Mais vraiment, dans cette idée de « on va kiffer notre vie ensemble, si tu développes ton entreprise, je développe la mienne en parallèle » , c'est vraiment de l'entraide. Mais dans une idée de finir en se disant, le jour où on sera à la retraite tous les deux, en train de se dire « on a fait un truc bien, et regarde, notre vie, elle est bien » , c'est ça. Donc, il n'y a pas que du business.

  • Speaker #0

    Super. Et qu'est-ce que tu mets en œuvre toi ? C'est ça qui vient me chercher là comme question. C'est qu'est-ce que tu mets en œuvre toi avec les entrepreneurs que tu accompagnes concrètement pour pouvoir clarifier les choses ? Parce que parfois, faire par exemple un peu le bilan et se rendre compte, comme tu dis, en brainstormant qu'il y a des pans de la vie qui ont été oubliés, il y a des priorités qui ont été mises malgré soi souvent sur des domaines de notre vie et pas les autres. Par quoi tu commences toi quand tu commences à brainstormer avec quelqu'un justement pour se dire ok par quel bout on prend la chose ? Parce que parfois j'ai l'impression qu'on ne peut pas trop identifier quand on est la tête dans le guidon, identifier la source un petit peu des choses. Alors qu'est-ce que tu vas poser toi comme question ? Est-ce que tu as des outils ? Est-ce que tu as des pratiques peut-être ou des habitudes ou des exercices qui permettent justement un petit peu de clarifier vraiment aux prémices de ce brainstorming ?

  • Speaker #1

    des outils j'en ai mais je fais enfin je fais beaucoup feeling c'est bête de dire ça mais ça va démarrer de toute façon par un audit avec la personne et on va faire le tour 360 de son écosystème qu'est-ce qu'il utilise qu'est-ce qu'il veut développer d'abord on commence par qui est ton client à qui tu parles qu'est-ce que tu veux lui lui promettre enfin voilà quelle est ton action quelle est la transformation que ton client a derrière est-ce que cette transformation le client il en est conscient est-ce que déjà le Merci. En général, il l'est parce que c'est quand même des entrepreneurs qui commencent à bien booster, ce qui veut dire que la première étape de faire comprendre leur offre, c'est fait, puisque elle est achetée. Mais après, du coup, c'est voilà. D'abord, tu as combien d'outils ? Parce que souvent, on démarre tous avec « Ah, super, je vais faire ça. Il me faut mon Notion. Alors, je prends mon Notion. Après, je vais faire une formation en ligne. Je prends mon système I.O. Je mets là. Après, je vais faire une campagne d'emailing. Je rajoute ActiveCampaign. Et puis, je fais l'emailing là. Et puis, je vais rajouter ça. Et en même temps, je vais aller chercher mes leads à tel endroit. Et tu te retrouves avec un panel d'outils. Mais au bout d'un moment, tu es en train de se dire putain, j'allais faire un copier-coller. de ce listing-là pour aller l'intégrer, pour aller faire ceci, pour aller faire ça. Et tu deviens esclave de ta propre machine, entre guillemets. Donc, c'est vraiment déjà ça, parce que moi, c'est mon cœur de métier, c'est vraiment structuration, organisation, automatisation. C'est aller regarder les outils que tu as, se dire, OK, alors déjà, peut-être ça, je pourrais te l'annuler parce qu'on pourrait tout recentrer à un endroit. Ça, c'est pas... Il faut le faire, mais c'est chiant, on va l'automatiser. Et après, faire le point, si tu veux, Euh... Combien de temps tu utilises sur ces différentes tâches ? Est-ce que c'est rentable pour toi ? On parle toujours du 80-20, mais est-ce que tu développes plein d'offres et puis au final, tu n'en as que deux qui sont vendues ? Dans ce cas-là, pourquoi continuer à travailler les autres ? Essayer de recentrer aussi le cœur de métier parce qu'on a tous envie de présenter 40 000 trucs mais qui ne sont pas forcément rentables et qui sont par contre chronophages. Donc vraiment, c'est faire le point. Est-ce que ça, c'est vraiment utile ? Et ce regard extérieur, comme tu l'as dit toi-même, quand on a créé soi-même son écosystème, on n'est plus foncièrement conscient que ça, ça peut être éliminé, ça peut être réglé, ça peut être rangé, ça peut être automatisé. Tu sais, quand même, quand tu fais du rédactionnel, souvent, tu vas créer une newsletter, tu as intérêt à revenir le lendemain pour regarder parce que c'est bourré de fautes, mais le jour même, tu ne peux plus les voir. Tu es trop dans ton action. Et l'œil extérieur est très intéressant. Quand on a fait ce constat, je suis d'accord avec toi, on priorise. Qu'est-ce qui est urgent ? Qu'est-ce qui va brûler ? On peut gérer ça beaucoup plus tard. Et puis, on commence à faire un planning, une roadmap, comme on dit, des actions qui vont être en cours sur les trois prochains mois, sur les choses les plus urgentes. Et puis, petit à petit, on fait évoluer. Mon idée, c'est de transformer un chaos en business bien huilé, avec l'idée que... L'entrepreneur peut partir en vacances, le truc, il tourne tout seul, tu vois. Donc, la dernière fois, je regardais encore une interview du patron de Odoo, un Belge, qui disait « J'ai travaillé 7 ans, non-stop, sans vacances, mais même sans week-end. » Il travaille aussi le week-end. Il dit « Je comptais même plus mes heures, en moins de 10, 15 heures, jusqu'à ce que sa femme, elle n'en puisse plus et qu'elle lui a collé 3 semaines de vacances en Mongolique. » Donc, avec zéro Internet et tout ce que tu veux. Donc, il a fait ces trois semaines et il est revenu. Et il a remarqué que rien ne s'était écroulé et que sa société continuait à fonctionner. Donc aussi, quelquefois, si tu veux, c'est prendre du recul, souffler un grand coup, voir comment ça fonctionne et redevenir le pilote et être sur la tour de contrôle. La tour de contrôle et plus sur le tarmac en train de regarder les avions rouler.

  • Speaker #0

    C'est intéressant. Qu'est-ce que tu... Du coup, je reprends. Tu me disais tout à l'heure que tu avais une carrière d'assistante médicale. Comment est-ce que tu arrives à alchimiser cette carrière-là avec tes bagages actuels ? Parce que moi, je vois que c'est une singularité, ce type de parcours. Et c'est justement des parcours qui, de mon point de vue, sont hyper intéressants. Parce que du coup, c'est des tranches de vie où on a été complètement en immersion avec les dirigeants au quotidien. Et du coup, quelle essence, toi, tu en retires de ce parcours-là et que tu peux implémenter dans tes accompagnements aujourd'hui ? C'est quoi la force que tu en retires de ça ?

  • Speaker #1

    La force, c'est d'avoir une... Déjà, moi, j'ai toujours eu besoin d'avoir une vision 360 des choses. Même quand j'étais secrétaire médicale, et entre autres, par exemple, pour programmer des hospitalisations, pour expliquer aux patients ce qu'il allait y avoir en salle de bloc, je suis descendue en salle de bloc. et j'ai suivi une opération. Parce que pour moi, c'était quand même beaucoup plus simple de lui expliquer si moi, je l'avais vu moi-même. Anecdote bête, mais on pèle dans une salle d'opération et très froide parce qu'il faudrait refroidir les machines. Bon, ben voilà. Vous pourrez appréhender que, ben oui, vous arrivez en tenue de bloc, donc pas très, très chaud et vous allez vous geler. Donc, voilà, tu vois, c'est... Mais les préparer et tout et leur faire vivre l'expérience avant qu'ils aient l'expérience. Comme ça, tu dédramatises un peu. Moi, il fallait que je comprenne tout l'écosystème. J'ai travaillé après avec des urologues et l'urologie, c'est assez complexe parce qu'il y a quand même plusieurs organes associés. Et j'avais besoin de savoir ce que c'était la sonde du machin, où est-ce qu'elle se trouve et comment on va la mettre et comment on va la retirer. Parce que c'est comme ça que je fonctionne. Moi, il faut que… Je te l'ai dit, je suis chimiste. Après, j'étais commerciale. Après, j'étais administrative. Donc, j'ai ce cerveau à tiroirs. Ou si je n'ai pas compris les tenants aboutissants de tout, j'ai du mal à te le ressortir et surtout j'ai du mal à l'implémenter derrière. Donc c'est comme ça. Mon passé de secrétaire médicale, j'ai réussi dans les cabinets où j'étais, surtout en cardiologie, à finir avec un concept d'une secrétaire et un médecin. Donc j'étais vraiment son assistante de direction du médecin. à vraiment gérer tout son écosystème. Je savais exactement comment il voulait tourner les phrases, comment il tournait les courriers, comment il tournait les ordonnances. Et j'avais vraiment un check final avec lui pour valider deux, trois trucs. Mais il y en a beaucoup, je faisais tout, toute seule. Et lui, c'était focus, c'est patient, c'est patient, c'est patient. Il savait que le reste, ça se gère. Je l'avais aussi avec mon ancien client sur les e-boutiques. où j'adorais quand on faisait réunion avec ceux qui s'occupaient des publicités Google et qui disaient, ça tu vois avec Alex, c'est elle qui gère, moi je ne sais même pas. Tu vois, c'était le truc. Donc voilà, ce côté décharge mentale. Et non, c'est pour ça que j'ai voulu passer au BM, entre guillemets, non plus assistante, même si franchement, des assistantes digitales, il y a des perles et qui font vraiment le même boulot. C'était entre guillemets, tu ne me décharges plus des tâches, tu me décharges des responsabilités. Dis-moi ce que tu veux décharger, on va dire, comme Paul. Et t'inquiète, moi, je vais le faire. Je vais aller chercher mes tenants et aboutissants. Je n'attends pas que tu me dises, alors, je veux que tu fasses ça, et puis je veux que tu fasses ça, et puis je veux que tu fasses ça. Tu vois, je ne suis plus salariée. Je suis entrepreneur qui travaille avec un entrepreneur.

  • Speaker #0

    Comment tu faisais d'ailleurs quand tu étais secrétaire médicale ? Ça me fait penser, tu sais, aux entrepreneurs qui font beaucoup de B2C. Par exemple, des personnes qui vont faire des massages ou qui vont faire les ongles ou qui vont faire vraiment des prestations digitales. avec pléthore de personnes, comment tu faisais par rapport à ton énergie, par rapport à ta disponibilité, parce que du coup tu devais être en lien avec beaucoup beaucoup de personnes dans la journée, et je me suis toujours dit que c'était un métier hyper pour moi, en tout cas qui m'apparaît très très complexe, d'avoir à rencontrer des personnes au fur et à mesure de la journée, et du coup... Quelles habitudes, quelle hygiène tu as mis toi en place ? Peut-être maintenant, c'est des automatismes pour justement être en lien avec toutes ces personnes dans la journée et ne pas baisser ta vibration et ton énergie.

  • Speaker #1

    Alors déjà, niveau boulot, c'est vrai que secrétaire médicale, on se dit, oui, elle répond au téléphone, elle chute des numéros, des rendez-vous, pas que, loin de là, tu vois. Et parce que simplement, tu es en train de... de gérer le courrier d'un patient qui vient de passer avec ton médecin. Tu as le médecin qui passe derrière, qui t'envoie une information. Il est déjà reparti. Donc, tu as intérêt à avoir les oreilles, si tu veux, qui captent ce qu'il vient de dire et de le mettre. Et tu prends le téléphone et tu as un autre patient qui te parle d'une autre problématique. Du coup, tu vois, c'est clac, clac, tiroir, tiroir. Et limite, tu es en train de gérer trois, quatre trucs en même temps. Donc, à un moment, tu te dis juste à cinq, six, ça commence à être plus compliqué. Mais trois, quatre en même temps, tu sais faire. Après énergie... Bien sûr que j'étais face à des patients avec des cancers, avec des problèmes cardiaques importants et tout, donc avec une certaine détresse. Mais déjà, moi, je me suis toujours dit, moi, je ne fais pas le médical. Je ne sais pas moi qui vais leur faire le diagnostic. Quelques petites notions quand même, mais ce n'est pas mon job. Par contre, si le patient, il arrive, qu'en plus, je tire la gueule, alors que lui, il a un cancer, que je tire la gueule, le machin. Enfin, j'ai dit, moi, je peux être sa bouffée d'oxygène et le fait qu'il n'a pas le choix, il peut venir dans le cabinet, autant qu'il passe un bon moment. Donc, voilà, essayez d'être le plus rapide. possible sur certains points, et essayer d'avoir le sourire, la joie, et quand ils repartent avec la banane, j'ai fait mon job, tu vois, je ne peux pas le guérir, mais j'ai participé à ce qu'il passe une journée moins pourrie qu'il n'aurait dû. Et après ça, en toute objectivité, ça ne m'a jamais été très valorisé vis-à-vis de mes collègues. J'ai toujours eu des soucis avec mes collègues, parce que je dis toujours qu'il faut avoir la rêve. Je te fais le remake de la pub Vachekiri, c'est-à-dire je suis trop. Je parle trop à mes patients, je parle trop à mes médecins, je rigole trop, je bouge trop, je travaille trop vite, toujours trop, tu vois, c'est le truc. Mais en même temps, c'est comme je suis, tu vois. Donc, c'est pour ça qu'à un terme, j'ai dit, je n'ai jamais d'ailleurs su travailler que pour un salaire. C'était bien le salaire à la fin du mois, mais il fallait que, émotionnellement et intellectuellement, je me nourrisse. Et euh... Bon, quand j'ai vu un peu comment ça a tourné, j'ai dit, mais moi, je bosse comme si c'était ma boîte dans la dernière cabine. Des fois, je revenais le samedi parce que je trouvais que ma compta n'était pas assez carrée. Dans ma tête, j'étais bête. Le jour où ils vendent le cabinet, tu ne prends pas des parts. Donc, du coup, c'est pour ça que je me suis dit, mais tu travailles comme si c'était ta propre boîte. Va créer ta propre boîte. Au moins, tu sauras pourquoi tu développes ça. Tu vois, c'est l'énergie. Quand j'ai envie de faire les choses, j'ai envie de bien les faire. Et puis, je m'éclate dans ce que je fais.

  • Speaker #0

    Du coup, ça me paraît hyper pertinent parce que tu sais, selon les entrepreneurs et selon les CEOs, ils n'ont pas tous les mêmes personnalités. Et de mon expérience, on peut croiser ce que j'appelle des créatifs, c'est-à-dire des dirigeants qui vont avoir tout le temps mille idées à la seconde. Une priorité vient embousculer une autre. Voilà, la tout doux, elle change complètement. Et du coup, je comprends que c'est un parcours qui est cousu main et sur mesure. pour ce type de profil, en fait. Parce que du coup, les changements de programme au quotidien, c'est facile pour toi. Et tu sais tout à fait faire avec ce genre de personnalité maintenant.

  • Speaker #1

    C'est ça. Et en même temps, je travaille aussi mes propres erreurs parce que je serais comme eux, à partir un peu dans tous les sens. Tout m'intéresse, tu vois. Je sais que quand je suis rentrée dans le mentorat d'OBM, franchement, c'était pour essayer de valider quelque chose. Alors que j'ai déjà à l'intérieur, je le faisais déjà pour mes clients et entre guillemets, je le faisais pour mon médecin. mais Je n'adhérais pas à tout d'ailleurs parce que voilà, leur concept c'était même si tu ne sais pas faire, tu sais faire et t'inquiète on va t'expliquer. Non, j'en reviens toujours au même, j'ai besoin de comprendre le 360 pour expliquer aux gens parce que je ne peux pas t'expliquer quelque chose dont je ne suis pas convaincue. Mais après si tu veux c'était, il faut que tu trouves une niche. Mais non, parce que moi j'aime travailler sur tout type de sujet, tout m'intéresse. Tout type d'entrepreneur ne m'intéresse pas. C'est-à-dire que je suis d'accord avec toi que c'est les personnalités qui vont me faire matcher. Mais après, le business en lui-même, je ne connais rien à la permaculture. Mais si je dois bosser pour la permaculture, je vais me former. Donc voilà, c'est vraiment la mentalité de la personne qui m'intéresse. Est-ce que c'est une niche ? J'en sais rien. Moi, j'aime bien un peu les farfelus et en même temps les cash. Parce que tu l'as vu, je suis quand même assez punchy. Et je sais que je peux en frustrer ou en perturber certains. Et c'est pas grave, enfin, pas faire la coach en te disant c'est ok, mais je sais que ma personnalité n'ira pas avec tout le monde et ça me va très bien. Mais par contre, là où j'ai trouvé après moi ma force, c'est ça, structuration, automatisation et tout. Donc j'ai dit, mais c'est ça ma niche, c'est juste que je ne vais pas tout faire pour un client, parce que ma force, c'est plutôt à ce niveau-là. Mais voilà. Et après, le multi-potentialité fait que je sais que je peux partir dans tous les tours et je sais qu'il faut que je me ressente, donc je peux aussi être le garde-fou d'un entrepreneur qui a plein d'idées, tu vois, donc on va brainstormer, je vais tout noter, il n'y a pas de souci, puis je vais dire bon. Maintenant, on va commencer par une seule. Mais t'inquiète, j'ai tout noté. On va les garder dans les tuyaux. Mais par où on part ? Parce que je sais que mon ancien client, en partie sur une idée d'une formation ou d'une vente ou d'un truc, je l'ai pliée, je faisais le tunnel de vente, le truc. Et puis la semaine d'après, non, tout le monde veut faire ça. OK, donc vas-y, je refaisais le tunnel de vente. Au bout d'un moment, je fais, t'as arrêté de faire des tunnels de vente dans le vent ? Je dis, tu ne peux pas qu'on se focalise quand même sur un truc et qu'on voit si ça marche. Et des fois, je lui disais, non, stop. on part sur une idée on se la tient donc mais voilà mais je sais aussi ce que c'est de partir un peu dans tous les sens bon bah super bah écoute ton parcours je le trouve vraiment très très riche merci beaucoup pour tous ces partages merci pour te retrouver donc c'est sur LinkedIn je mettrai ton lien dans

  • Speaker #0

    les commentaires enfin dans la description du podcast oui je sais pas ça viendra mais c'est pas encore carré loin de là ok est-ce que t'aurais un petit mot de la fin d'optimisme à nous laisser avant de partir

  • Speaker #1

    Je vais dire, ma phrase en ce moment, c'est les cimetières sont pleines de gens riches. J'espère juste qu'ils ne soient pas passés à côté de leur vie. Donc, qu'ils font, on a plein de trucs à faire. On est arrivés sur Terre pour apprendre et apprendre à n'importe quel âge. Et pour les petits jeunes, parce que ça, c'est un petit sujet que j'ai en ce moment, que je mets sur mes postes. Je peux paraître la daronne du business. D'ailleurs, j'aime bien ce terme. Parce que si tu veux, je vois les trucs où, tu sais, tu as des jeunes qui te font oui. Elle a 51 ans, elle doit cliquer sur le mulot. Tu vois, c'est le truc. Alors que bon, je suis, par exemple, toujours en train de faire une... Enfin, je finis une formation de certifiante sur l'automatisation. Donc, je suis toujours en train d'essayer de me reformer et tout et de rester à la page. Et j'ai ce truc où je disais à une fille la dernière fois, je lui fais « Ouais, t'as les jeunes qui te regardent un peu de loin en disant « On n'a pas les mêmes générations, on n'a pas les mêmes attentes et tout. » Je lui dis « Mais en attendant, ces mêmes gars ou ces mêmes nanas, dès qu'ils ont un problème, ils appellent qui ? Leur mère. Donc, tu vois... Donc, je peux être l'heure d'arôme du business parce que moi, j'adore l'intergénérationnel. On a tout ça à prendre de chacun, d'ailleurs. Et voilà, le monde d'entrepreneurs, il est au moins cet avantage que l'état d'esprit n'est pas du tout le même et que d'entrepreneurs, il y a entreprendre et au moins, ils y vont. Donc, c'est ça le positif, c'est qu'on a tout notre avenir devant nous.

  • Speaker #0

    Ok, super. Merci beaucoup, Alexia.

  • Speaker #1

    Merci à toi.

  • Speaker #0

    Si tu as aimé cet épisode, tu peux laisser 5 étoiles sur Apple Podcasts ou Spotify. Et bien sûr, partage-le à quelqu'un qui pourrait en avoir besoin. Tu peux me taguer et laisser un commentaire. J'adore avoir ton feedback. Ça m'aide à grandir et à proposer des épisodes qui te ressemblent. Belle journée !

Description

Dans cette seconde partie, Alexia nous plonge dans les coulisses de son parcours hybride, entre structuration rigoureuse et énergie débordante. On parle de cashflow, de spiritualité, de burn-out évité de justesse, mais aussi d’automatisation, de vision long terme, et surtout de LIBERTÉ.


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  • Pourquoi son graal, c’est la liberté financière et géographique

  • Comment elle aide les entrepreneurs à transformer un chaos en business bien huilé

  • Sa méthode pour reprendre le contrôle de sa vie et ne plus subir son business

  • Son regard sur les femmes qui s’auto-sabotent (et les hommes aussi)


À écouter si tu veux :
✔️ Te recentrer
✔️ Te structurer
✔️ Et surtout, kiffer ta vie autant que ton business.


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Chloé Domon


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Transcription

  • Speaker #0

    Flow & Cash Flow, c'est ce moment capsule où tu vas pouvoir prendre un shot d'énergie, te recharger et apprendre des tips et des insights pour entreprendre ta vie. Parce que nous ne sommes pas juste des employés ou des entrepreneurs, nous pouvons tous cultiver l'art de conjuguer toutes nos facettes. Alors que tu sois entrepreneur, salarié avec un side project, artisan ou juste un humain, reste à l'écoute. Ma vision, c'est qu'il est temps que tout un chacun puisse se révéler, sublimer ses talents tout en ayant du succès, avec sa propre définition du succès. Accomplir et s'accomplir. Ici, je te parlerai de rayonner, de compter, d'optimiser, d'organiser, de sublimer et de kiffer. Alors, si tu te sens concerné, abonne-toi. Tu risques d'adorer ce moment.

  • Speaker #1

    Même l'entrepreneur que je vais aider, je n'ai pas envie de lui promettre qu'il va gagner 30 000 euros de plus de chiffre d'affaires avec moi ou par mois. Par contre, je vais lui promettre que je suis à fond derrière lui pour qu'il retrouve une sérénité, qu'il retrouve le contrôle de sa vie et de son business. Et qu'il puisse kiffer les deux, mais surtout, il ait cet équilibre vie pro-perso.

  • Speaker #0

    Alors, ce qui m'intrigue dans ton parcours, j'ai l'impression que... Mais tu m'arrêtes si je me trompe. Alors, le podcast s'appelle Flow & Cashflow. Donc, il y a les deux. Il y a du spirituel et du mindset et du cash flow, du business et du pratico-pratique. Ce que j'entends dans ton parcours, c'est un volet assez spirituel dans le sens… Peut-être que tu peux nous en dire un peu plus justement sur ton état d'esprit, tes valeurs, qu'est-ce qui transpire de toi dans ta manière d'approcher tes clients et aussi tous tes partenaires ou collaborateurs qui peuvent du coup venir graviter autour en ce moment ou dans les mois à venir.

  • Speaker #1

    Tout à fait. Alors je suis... Je ne suis pas croyante, je suis spirituelle, complètement rattachée, complètement ancrée. Des fois, je peux partir dans tous les sens. Mais bon. Mais oui, tu sais, tous les aléas de la vie, un divorce, un machin, un truc, un licenciement, tout ce qui s'ensuit, ont fait qu'il y a un moment, j'ai eu besoin du développement personnel, comme je pense énormément d'entrepreneurs. On a tous lu des livres de devs perso pour être un peu plus alignés avec qui on est réellement, arrêter d'avoir des masques, développer vraiment. notre cœur de génie et qui on est, même si ça ne plaît pas à tout le monde, ça plaira forcément à quelques-uns. Donc ça, perso, je l'avais pas mal développé. Ensuite arrive l'entrepreneuriat qui revient plus terre à terre. Et c'est vrai qu'à un moment, et à le cashflow, je suis d'accord avec toi, que je ne vis pas pour la gloire, loin de là. Et j'ai des prétentions de CA et d'envie de développer parce que j'ai envie de kiffer ma vie, tout simplement. Mon leitmotiv à moi, ce n'est pas forcément d'aller créer des multinationales, même l'on l'a, mais c'est ma liberté financière et géographique. Ça, c'est mon graal, si tu veux. Quand je me dis que je suis célibataire, je suis propriétaire de ma maison, quand je me dis que je suis capable de m'auto-assumer de toute façon toute seule, bien comme il faut, de me faire plaisir, de pouvoir voyager, ça, c'est mon graal. Et c'est ce que j'ai travaillé pendant des années. Et j'avoue qu'après, le décès de mon neveu m'a un peu ramenée sur la spiritualité parce que ça te pose juste des questions de « Putain, pourquoi ? » Pourquoi lui ? Pourquoi 24 ans ? Pourquoi nous, on est encore là ? Enfin, tu vois le sens. Ça peut être pompeux peut-être, mais le sens de la vie. Tu vois le truc, je suis censée apprendre quelque chose de ce décès, à part que j'ai super mal. Voilà, il faut que j'en sorte une leçon. Quelle est la leçon ? Et la leçon que je ressors maintenant, hier, ça m'a fait thé, c'est malheureusement sept mois de décès, c'est que oui, la vie peut être courte. Mais je sais que ce gamin-là, en 24 ans, il a profité de sa vie à fond. Et je sais que peut-être certains, à 70 balais ou... voire plus, je leur souhaite plus, vont mourir en étant passés à côté de leur vie. Et c'est ça mon leitmotiv maintenant pour tout, c'est-à-dire même l'entrepreneur que je vais aider, je n'ai pas envie de lui promettre qu'il va gagner 30 000 euros de plus de chiffre d'affaires avec moi par mois. D'abord, qu'est-ce que j'en sais ? Je ne connais pas encore le business, tu vois, donc ça serait extrapolé. Je ne peux pas lui promettre que je vais lui faire gagner 10 heures à sa semaine parce que je vais le déléguer de tâches. Bien sûr que je vais essayer de le faire au maximum. Par contre, je vais lui promettre que je suis à fond derrière lui pour... qu'il retrouve une sérénité, qu'il retrouve le contrôle de sa vie et de son business, et que il puisse kiffer les deux, mais surtout, il ait cet équilibre vie pro-perso, et qu'il ne se frustre pas ni sur l'un ni sur l'autre. Je vois beaucoup de femmes qui s'auto-sabotent parce qu'elles disent « Ah ben non, mais j'ai mes gosses, donc si tu veux, le business, il part, enfin, il va commencer, mais après, son homme, les gosses... » le ménage, le repassage, les courses et le pilates. Donc là, on ne développe pas un business. Et inversement, elles se font des fois happées par le business et elles sont en train de se dire, mais je ne suis plus une bonne mère, je ne suis plus une bonne épouse, je ne suis plus une bonne amie, je n'ai pas le temps de voir mes copines, je ne suis pas une bonne businesswoman parce que je ne développe pas tout ce que je pourrais faire et elles se sentent frustrées. Et de l'autre côté, tu as aussi l'entrepreneur homme, mais qui développe à fond. Mais il voit tous ses potes faire pareil et divorcer les uns après les autres. Et il se dit, mais si c'est au prix de ma vie de famille, non. Donc, retrouver encore une fois un équilibre. Et c'est sur ça que je tense. Et moi, je veux vraiment aider ces gens-là, les assister en disant, on se pose, t'inquiète, ça, je gère. Ça, je gère. On va brainstorm ensemble et on va suivre ta ligne de conduite parce que c'est quand même son business à la base. Pardon, j'ai la cafetière. Mais vraiment, dans cette idée de « on va kiffer notre vie ensemble, si tu développes ton entreprise, je développe la mienne en parallèle » , c'est vraiment de l'entraide. Mais dans une idée de finir en se disant, le jour où on sera à la retraite tous les deux, en train de se dire « on a fait un truc bien, et regarde, notre vie, elle est bien » , c'est ça. Donc, il n'y a pas que du business.

  • Speaker #0

    Super. Et qu'est-ce que tu mets en œuvre toi ? C'est ça qui vient me chercher là comme question. C'est qu'est-ce que tu mets en œuvre toi avec les entrepreneurs que tu accompagnes concrètement pour pouvoir clarifier les choses ? Parce que parfois, faire par exemple un peu le bilan et se rendre compte, comme tu dis, en brainstormant qu'il y a des pans de la vie qui ont été oubliés, il y a des priorités qui ont été mises malgré soi souvent sur des domaines de notre vie et pas les autres. Par quoi tu commences toi quand tu commences à brainstormer avec quelqu'un justement pour se dire ok par quel bout on prend la chose ? Parce que parfois j'ai l'impression qu'on ne peut pas trop identifier quand on est la tête dans le guidon, identifier la source un petit peu des choses. Alors qu'est-ce que tu vas poser toi comme question ? Est-ce que tu as des outils ? Est-ce que tu as des pratiques peut-être ou des habitudes ou des exercices qui permettent justement un petit peu de clarifier vraiment aux prémices de ce brainstorming ?

  • Speaker #1

    des outils j'en ai mais je fais enfin je fais beaucoup feeling c'est bête de dire ça mais ça va démarrer de toute façon par un audit avec la personne et on va faire le tour 360 de son écosystème qu'est-ce qu'il utilise qu'est-ce qu'il veut développer d'abord on commence par qui est ton client à qui tu parles qu'est-ce que tu veux lui lui promettre enfin voilà quelle est ton action quelle est la transformation que ton client a derrière est-ce que cette transformation le client il en est conscient est-ce que déjà le Merci. En général, il l'est parce que c'est quand même des entrepreneurs qui commencent à bien booster, ce qui veut dire que la première étape de faire comprendre leur offre, c'est fait, puisque elle est achetée. Mais après, du coup, c'est voilà. D'abord, tu as combien d'outils ? Parce que souvent, on démarre tous avec « Ah, super, je vais faire ça. Il me faut mon Notion. Alors, je prends mon Notion. Après, je vais faire une formation en ligne. Je prends mon système I.O. Je mets là. Après, je vais faire une campagne d'emailing. Je rajoute ActiveCampaign. Et puis, je fais l'emailing là. Et puis, je vais rajouter ça. Et en même temps, je vais aller chercher mes leads à tel endroit. Et tu te retrouves avec un panel d'outils. Mais au bout d'un moment, tu es en train de se dire putain, j'allais faire un copier-coller. de ce listing-là pour aller l'intégrer, pour aller faire ceci, pour aller faire ça. Et tu deviens esclave de ta propre machine, entre guillemets. Donc, c'est vraiment déjà ça, parce que moi, c'est mon cœur de métier, c'est vraiment structuration, organisation, automatisation. C'est aller regarder les outils que tu as, se dire, OK, alors déjà, peut-être ça, je pourrais te l'annuler parce qu'on pourrait tout recentrer à un endroit. Ça, c'est pas... Il faut le faire, mais c'est chiant, on va l'automatiser. Et après, faire le point, si tu veux, Euh... Combien de temps tu utilises sur ces différentes tâches ? Est-ce que c'est rentable pour toi ? On parle toujours du 80-20, mais est-ce que tu développes plein d'offres et puis au final, tu n'en as que deux qui sont vendues ? Dans ce cas-là, pourquoi continuer à travailler les autres ? Essayer de recentrer aussi le cœur de métier parce qu'on a tous envie de présenter 40 000 trucs mais qui ne sont pas forcément rentables et qui sont par contre chronophages. Donc vraiment, c'est faire le point. Est-ce que ça, c'est vraiment utile ? Et ce regard extérieur, comme tu l'as dit toi-même, quand on a créé soi-même son écosystème, on n'est plus foncièrement conscient que ça, ça peut être éliminé, ça peut être réglé, ça peut être rangé, ça peut être automatisé. Tu sais, quand même, quand tu fais du rédactionnel, souvent, tu vas créer une newsletter, tu as intérêt à revenir le lendemain pour regarder parce que c'est bourré de fautes, mais le jour même, tu ne peux plus les voir. Tu es trop dans ton action. Et l'œil extérieur est très intéressant. Quand on a fait ce constat, je suis d'accord avec toi, on priorise. Qu'est-ce qui est urgent ? Qu'est-ce qui va brûler ? On peut gérer ça beaucoup plus tard. Et puis, on commence à faire un planning, une roadmap, comme on dit, des actions qui vont être en cours sur les trois prochains mois, sur les choses les plus urgentes. Et puis, petit à petit, on fait évoluer. Mon idée, c'est de transformer un chaos en business bien huilé, avec l'idée que... L'entrepreneur peut partir en vacances, le truc, il tourne tout seul, tu vois. Donc, la dernière fois, je regardais encore une interview du patron de Odoo, un Belge, qui disait « J'ai travaillé 7 ans, non-stop, sans vacances, mais même sans week-end. » Il travaille aussi le week-end. Il dit « Je comptais même plus mes heures, en moins de 10, 15 heures, jusqu'à ce que sa femme, elle n'en puisse plus et qu'elle lui a collé 3 semaines de vacances en Mongolique. » Donc, avec zéro Internet et tout ce que tu veux. Donc, il a fait ces trois semaines et il est revenu. Et il a remarqué que rien ne s'était écroulé et que sa société continuait à fonctionner. Donc aussi, quelquefois, si tu veux, c'est prendre du recul, souffler un grand coup, voir comment ça fonctionne et redevenir le pilote et être sur la tour de contrôle. La tour de contrôle et plus sur le tarmac en train de regarder les avions rouler.

  • Speaker #0

    C'est intéressant. Qu'est-ce que tu... Du coup, je reprends. Tu me disais tout à l'heure que tu avais une carrière d'assistante médicale. Comment est-ce que tu arrives à alchimiser cette carrière-là avec tes bagages actuels ? Parce que moi, je vois que c'est une singularité, ce type de parcours. Et c'est justement des parcours qui, de mon point de vue, sont hyper intéressants. Parce que du coup, c'est des tranches de vie où on a été complètement en immersion avec les dirigeants au quotidien. Et du coup, quelle essence, toi, tu en retires de ce parcours-là et que tu peux implémenter dans tes accompagnements aujourd'hui ? C'est quoi la force que tu en retires de ça ?

  • Speaker #1

    La force, c'est d'avoir une... Déjà, moi, j'ai toujours eu besoin d'avoir une vision 360 des choses. Même quand j'étais secrétaire médicale, et entre autres, par exemple, pour programmer des hospitalisations, pour expliquer aux patients ce qu'il allait y avoir en salle de bloc, je suis descendue en salle de bloc. et j'ai suivi une opération. Parce que pour moi, c'était quand même beaucoup plus simple de lui expliquer si moi, je l'avais vu moi-même. Anecdote bête, mais on pèle dans une salle d'opération et très froide parce qu'il faudrait refroidir les machines. Bon, ben voilà. Vous pourrez appréhender que, ben oui, vous arrivez en tenue de bloc, donc pas très, très chaud et vous allez vous geler. Donc, voilà, tu vois, c'est... Mais les préparer et tout et leur faire vivre l'expérience avant qu'ils aient l'expérience. Comme ça, tu dédramatises un peu. Moi, il fallait que je comprenne tout l'écosystème. J'ai travaillé après avec des urologues et l'urologie, c'est assez complexe parce qu'il y a quand même plusieurs organes associés. Et j'avais besoin de savoir ce que c'était la sonde du machin, où est-ce qu'elle se trouve et comment on va la mettre et comment on va la retirer. Parce que c'est comme ça que je fonctionne. Moi, il faut que… Je te l'ai dit, je suis chimiste. Après, j'étais commerciale. Après, j'étais administrative. Donc, j'ai ce cerveau à tiroirs. Ou si je n'ai pas compris les tenants aboutissants de tout, j'ai du mal à te le ressortir et surtout j'ai du mal à l'implémenter derrière. Donc c'est comme ça. Mon passé de secrétaire médicale, j'ai réussi dans les cabinets où j'étais, surtout en cardiologie, à finir avec un concept d'une secrétaire et un médecin. Donc j'étais vraiment son assistante de direction du médecin. à vraiment gérer tout son écosystème. Je savais exactement comment il voulait tourner les phrases, comment il tournait les courriers, comment il tournait les ordonnances. Et j'avais vraiment un check final avec lui pour valider deux, trois trucs. Mais il y en a beaucoup, je faisais tout, toute seule. Et lui, c'était focus, c'est patient, c'est patient, c'est patient. Il savait que le reste, ça se gère. Je l'avais aussi avec mon ancien client sur les e-boutiques. où j'adorais quand on faisait réunion avec ceux qui s'occupaient des publicités Google et qui disaient, ça tu vois avec Alex, c'est elle qui gère, moi je ne sais même pas. Tu vois, c'était le truc. Donc voilà, ce côté décharge mentale. Et non, c'est pour ça que j'ai voulu passer au BM, entre guillemets, non plus assistante, même si franchement, des assistantes digitales, il y a des perles et qui font vraiment le même boulot. C'était entre guillemets, tu ne me décharges plus des tâches, tu me décharges des responsabilités. Dis-moi ce que tu veux décharger, on va dire, comme Paul. Et t'inquiète, moi, je vais le faire. Je vais aller chercher mes tenants et aboutissants. Je n'attends pas que tu me dises, alors, je veux que tu fasses ça, et puis je veux que tu fasses ça, et puis je veux que tu fasses ça. Tu vois, je ne suis plus salariée. Je suis entrepreneur qui travaille avec un entrepreneur.

  • Speaker #0

    Comment tu faisais d'ailleurs quand tu étais secrétaire médicale ? Ça me fait penser, tu sais, aux entrepreneurs qui font beaucoup de B2C. Par exemple, des personnes qui vont faire des massages ou qui vont faire les ongles ou qui vont faire vraiment des prestations digitales. avec pléthore de personnes, comment tu faisais par rapport à ton énergie, par rapport à ta disponibilité, parce que du coup tu devais être en lien avec beaucoup beaucoup de personnes dans la journée, et je me suis toujours dit que c'était un métier hyper pour moi, en tout cas qui m'apparaît très très complexe, d'avoir à rencontrer des personnes au fur et à mesure de la journée, et du coup... Quelles habitudes, quelle hygiène tu as mis toi en place ? Peut-être maintenant, c'est des automatismes pour justement être en lien avec toutes ces personnes dans la journée et ne pas baisser ta vibration et ton énergie.

  • Speaker #1

    Alors déjà, niveau boulot, c'est vrai que secrétaire médicale, on se dit, oui, elle répond au téléphone, elle chute des numéros, des rendez-vous, pas que, loin de là, tu vois. Et parce que simplement, tu es en train de... de gérer le courrier d'un patient qui vient de passer avec ton médecin. Tu as le médecin qui passe derrière, qui t'envoie une information. Il est déjà reparti. Donc, tu as intérêt à avoir les oreilles, si tu veux, qui captent ce qu'il vient de dire et de le mettre. Et tu prends le téléphone et tu as un autre patient qui te parle d'une autre problématique. Du coup, tu vois, c'est clac, clac, tiroir, tiroir. Et limite, tu es en train de gérer trois, quatre trucs en même temps. Donc, à un moment, tu te dis juste à cinq, six, ça commence à être plus compliqué. Mais trois, quatre en même temps, tu sais faire. Après énergie... Bien sûr que j'étais face à des patients avec des cancers, avec des problèmes cardiaques importants et tout, donc avec une certaine détresse. Mais déjà, moi, je me suis toujours dit, moi, je ne fais pas le médical. Je ne sais pas moi qui vais leur faire le diagnostic. Quelques petites notions quand même, mais ce n'est pas mon job. Par contre, si le patient, il arrive, qu'en plus, je tire la gueule, alors que lui, il a un cancer, que je tire la gueule, le machin. Enfin, j'ai dit, moi, je peux être sa bouffée d'oxygène et le fait qu'il n'a pas le choix, il peut venir dans le cabinet, autant qu'il passe un bon moment. Donc, voilà, essayez d'être le plus rapide. possible sur certains points, et essayer d'avoir le sourire, la joie, et quand ils repartent avec la banane, j'ai fait mon job, tu vois, je ne peux pas le guérir, mais j'ai participé à ce qu'il passe une journée moins pourrie qu'il n'aurait dû. Et après ça, en toute objectivité, ça ne m'a jamais été très valorisé vis-à-vis de mes collègues. J'ai toujours eu des soucis avec mes collègues, parce que je dis toujours qu'il faut avoir la rêve. Je te fais le remake de la pub Vachekiri, c'est-à-dire je suis trop. Je parle trop à mes patients, je parle trop à mes médecins, je rigole trop, je bouge trop, je travaille trop vite, toujours trop, tu vois, c'est le truc. Mais en même temps, c'est comme je suis, tu vois. Donc, c'est pour ça qu'à un terme, j'ai dit, je n'ai jamais d'ailleurs su travailler que pour un salaire. C'était bien le salaire à la fin du mois, mais il fallait que, émotionnellement et intellectuellement, je me nourrisse. Et euh... Bon, quand j'ai vu un peu comment ça a tourné, j'ai dit, mais moi, je bosse comme si c'était ma boîte dans la dernière cabine. Des fois, je revenais le samedi parce que je trouvais que ma compta n'était pas assez carrée. Dans ma tête, j'étais bête. Le jour où ils vendent le cabinet, tu ne prends pas des parts. Donc, du coup, c'est pour ça que je me suis dit, mais tu travailles comme si c'était ta propre boîte. Va créer ta propre boîte. Au moins, tu sauras pourquoi tu développes ça. Tu vois, c'est l'énergie. Quand j'ai envie de faire les choses, j'ai envie de bien les faire. Et puis, je m'éclate dans ce que je fais.

  • Speaker #0

    Du coup, ça me paraît hyper pertinent parce que tu sais, selon les entrepreneurs et selon les CEOs, ils n'ont pas tous les mêmes personnalités. Et de mon expérience, on peut croiser ce que j'appelle des créatifs, c'est-à-dire des dirigeants qui vont avoir tout le temps mille idées à la seconde. Une priorité vient embousculer une autre. Voilà, la tout doux, elle change complètement. Et du coup, je comprends que c'est un parcours qui est cousu main et sur mesure. pour ce type de profil, en fait. Parce que du coup, les changements de programme au quotidien, c'est facile pour toi. Et tu sais tout à fait faire avec ce genre de personnalité maintenant.

  • Speaker #1

    C'est ça. Et en même temps, je travaille aussi mes propres erreurs parce que je serais comme eux, à partir un peu dans tous les sens. Tout m'intéresse, tu vois. Je sais que quand je suis rentrée dans le mentorat d'OBM, franchement, c'était pour essayer de valider quelque chose. Alors que j'ai déjà à l'intérieur, je le faisais déjà pour mes clients et entre guillemets, je le faisais pour mon médecin. mais Je n'adhérais pas à tout d'ailleurs parce que voilà, leur concept c'était même si tu ne sais pas faire, tu sais faire et t'inquiète on va t'expliquer. Non, j'en reviens toujours au même, j'ai besoin de comprendre le 360 pour expliquer aux gens parce que je ne peux pas t'expliquer quelque chose dont je ne suis pas convaincue. Mais après si tu veux c'était, il faut que tu trouves une niche. Mais non, parce que moi j'aime travailler sur tout type de sujet, tout m'intéresse. Tout type d'entrepreneur ne m'intéresse pas. C'est-à-dire que je suis d'accord avec toi que c'est les personnalités qui vont me faire matcher. Mais après, le business en lui-même, je ne connais rien à la permaculture. Mais si je dois bosser pour la permaculture, je vais me former. Donc voilà, c'est vraiment la mentalité de la personne qui m'intéresse. Est-ce que c'est une niche ? J'en sais rien. Moi, j'aime bien un peu les farfelus et en même temps les cash. Parce que tu l'as vu, je suis quand même assez punchy. Et je sais que je peux en frustrer ou en perturber certains. Et c'est pas grave, enfin, pas faire la coach en te disant c'est ok, mais je sais que ma personnalité n'ira pas avec tout le monde et ça me va très bien. Mais par contre, là où j'ai trouvé après moi ma force, c'est ça, structuration, automatisation et tout. Donc j'ai dit, mais c'est ça ma niche, c'est juste que je ne vais pas tout faire pour un client, parce que ma force, c'est plutôt à ce niveau-là. Mais voilà. Et après, le multi-potentialité fait que je sais que je peux partir dans tous les tours et je sais qu'il faut que je me ressente, donc je peux aussi être le garde-fou d'un entrepreneur qui a plein d'idées, tu vois, donc on va brainstormer, je vais tout noter, il n'y a pas de souci, puis je vais dire bon. Maintenant, on va commencer par une seule. Mais t'inquiète, j'ai tout noté. On va les garder dans les tuyaux. Mais par où on part ? Parce que je sais que mon ancien client, en partie sur une idée d'une formation ou d'une vente ou d'un truc, je l'ai pliée, je faisais le tunnel de vente, le truc. Et puis la semaine d'après, non, tout le monde veut faire ça. OK, donc vas-y, je refaisais le tunnel de vente. Au bout d'un moment, je fais, t'as arrêté de faire des tunnels de vente dans le vent ? Je dis, tu ne peux pas qu'on se focalise quand même sur un truc et qu'on voit si ça marche. Et des fois, je lui disais, non, stop. on part sur une idée on se la tient donc mais voilà mais je sais aussi ce que c'est de partir un peu dans tous les sens bon bah super bah écoute ton parcours je le trouve vraiment très très riche merci beaucoup pour tous ces partages merci pour te retrouver donc c'est sur LinkedIn je mettrai ton lien dans

  • Speaker #0

    les commentaires enfin dans la description du podcast oui je sais pas ça viendra mais c'est pas encore carré loin de là ok est-ce que t'aurais un petit mot de la fin d'optimisme à nous laisser avant de partir

  • Speaker #1

    Je vais dire, ma phrase en ce moment, c'est les cimetières sont pleines de gens riches. J'espère juste qu'ils ne soient pas passés à côté de leur vie. Donc, qu'ils font, on a plein de trucs à faire. On est arrivés sur Terre pour apprendre et apprendre à n'importe quel âge. Et pour les petits jeunes, parce que ça, c'est un petit sujet que j'ai en ce moment, que je mets sur mes postes. Je peux paraître la daronne du business. D'ailleurs, j'aime bien ce terme. Parce que si tu veux, je vois les trucs où, tu sais, tu as des jeunes qui te font oui. Elle a 51 ans, elle doit cliquer sur le mulot. Tu vois, c'est le truc. Alors que bon, je suis, par exemple, toujours en train de faire une... Enfin, je finis une formation de certifiante sur l'automatisation. Donc, je suis toujours en train d'essayer de me reformer et tout et de rester à la page. Et j'ai ce truc où je disais à une fille la dernière fois, je lui fais « Ouais, t'as les jeunes qui te regardent un peu de loin en disant « On n'a pas les mêmes générations, on n'a pas les mêmes attentes et tout. » Je lui dis « Mais en attendant, ces mêmes gars ou ces mêmes nanas, dès qu'ils ont un problème, ils appellent qui ? Leur mère. Donc, tu vois... Donc, je peux être l'heure d'arôme du business parce que moi, j'adore l'intergénérationnel. On a tout ça à prendre de chacun, d'ailleurs. Et voilà, le monde d'entrepreneurs, il est au moins cet avantage que l'état d'esprit n'est pas du tout le même et que d'entrepreneurs, il y a entreprendre et au moins, ils y vont. Donc, c'est ça le positif, c'est qu'on a tout notre avenir devant nous.

  • Speaker #0

    Ok, super. Merci beaucoup, Alexia.

  • Speaker #1

    Merci à toi.

  • Speaker #0

    Si tu as aimé cet épisode, tu peux laisser 5 étoiles sur Apple Podcasts ou Spotify. Et bien sûr, partage-le à quelqu'un qui pourrait en avoir besoin. Tu peux me taguer et laisser un commentaire. J'adore avoir ton feedback. Ça m'aide à grandir et à proposer des épisodes qui te ressemblent. Belle journée !

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Description

Dans cette seconde partie, Alexia nous plonge dans les coulisses de son parcours hybride, entre structuration rigoureuse et énergie débordante. On parle de cashflow, de spiritualité, de burn-out évité de justesse, mais aussi d’automatisation, de vision long terme, et surtout de LIBERTÉ.


🔥 Elle partage sans filtre :


  • Pourquoi son graal, c’est la liberté financière et géographique

  • Comment elle aide les entrepreneurs à transformer un chaos en business bien huilé

  • Sa méthode pour reprendre le contrôle de sa vie et ne plus subir son business

  • Son regard sur les femmes qui s’auto-sabotent (et les hommes aussi)


À écouter si tu veux :
✔️ Te recentrer
✔️ Te structurer
✔️ Et surtout, kiffer ta vie autant que ton business.


▶️▶️ Alexia est ici

On s'est connu dans le groupe d'entrepreneurs initiés par Sam


💡Autres épisodes:

Episode 13 : Entreprendre avec résilience : s'accomplir sans s'épuiser (Alexia Desgarceaux)

Episode 11 : Comment font les entrepreneurs qui cartonnent pour augmenter leur cash flow?


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Chloé Domon


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Flow & Cash Flow, c'est ce moment capsule où tu vas pouvoir prendre un shot d'énergie, te recharger et apprendre des tips et des insights pour entreprendre ta vie. Parce que nous ne sommes pas juste des employés ou des entrepreneurs, nous pouvons tous cultiver l'art de conjuguer toutes nos facettes. Alors que tu sois entrepreneur, salarié avec un side project, artisan ou juste un humain, reste à l'écoute. Ma vision, c'est qu'il est temps que tout un chacun puisse se révéler, sublimer ses talents tout en ayant du succès, avec sa propre définition du succès. Accomplir et s'accomplir. Ici, je te parlerai de rayonner, de compter, d'optimiser, d'organiser, de sublimer et de kiffer. Alors, si tu te sens concerné, abonne-toi. Tu risques d'adorer ce moment.

  • Speaker #1

    Même l'entrepreneur que je vais aider, je n'ai pas envie de lui promettre qu'il va gagner 30 000 euros de plus de chiffre d'affaires avec moi ou par mois. Par contre, je vais lui promettre que je suis à fond derrière lui pour qu'il retrouve une sérénité, qu'il retrouve le contrôle de sa vie et de son business. Et qu'il puisse kiffer les deux, mais surtout, il ait cet équilibre vie pro-perso.

  • Speaker #0

    Alors, ce qui m'intrigue dans ton parcours, j'ai l'impression que... Mais tu m'arrêtes si je me trompe. Alors, le podcast s'appelle Flow & Cashflow. Donc, il y a les deux. Il y a du spirituel et du mindset et du cash flow, du business et du pratico-pratique. Ce que j'entends dans ton parcours, c'est un volet assez spirituel dans le sens… Peut-être que tu peux nous en dire un peu plus justement sur ton état d'esprit, tes valeurs, qu'est-ce qui transpire de toi dans ta manière d'approcher tes clients et aussi tous tes partenaires ou collaborateurs qui peuvent du coup venir graviter autour en ce moment ou dans les mois à venir.

  • Speaker #1

    Tout à fait. Alors je suis... Je ne suis pas croyante, je suis spirituelle, complètement rattachée, complètement ancrée. Des fois, je peux partir dans tous les sens. Mais bon. Mais oui, tu sais, tous les aléas de la vie, un divorce, un machin, un truc, un licenciement, tout ce qui s'ensuit, ont fait qu'il y a un moment, j'ai eu besoin du développement personnel, comme je pense énormément d'entrepreneurs. On a tous lu des livres de devs perso pour être un peu plus alignés avec qui on est réellement, arrêter d'avoir des masques, développer vraiment. notre cœur de génie et qui on est, même si ça ne plaît pas à tout le monde, ça plaira forcément à quelques-uns. Donc ça, perso, je l'avais pas mal développé. Ensuite arrive l'entrepreneuriat qui revient plus terre à terre. Et c'est vrai qu'à un moment, et à le cashflow, je suis d'accord avec toi, que je ne vis pas pour la gloire, loin de là. Et j'ai des prétentions de CA et d'envie de développer parce que j'ai envie de kiffer ma vie, tout simplement. Mon leitmotiv à moi, ce n'est pas forcément d'aller créer des multinationales, même l'on l'a, mais c'est ma liberté financière et géographique. Ça, c'est mon graal, si tu veux. Quand je me dis que je suis célibataire, je suis propriétaire de ma maison, quand je me dis que je suis capable de m'auto-assumer de toute façon toute seule, bien comme il faut, de me faire plaisir, de pouvoir voyager, ça, c'est mon graal. Et c'est ce que j'ai travaillé pendant des années. Et j'avoue qu'après, le décès de mon neveu m'a un peu ramenée sur la spiritualité parce que ça te pose juste des questions de « Putain, pourquoi ? » Pourquoi lui ? Pourquoi 24 ans ? Pourquoi nous, on est encore là ? Enfin, tu vois le sens. Ça peut être pompeux peut-être, mais le sens de la vie. Tu vois le truc, je suis censée apprendre quelque chose de ce décès, à part que j'ai super mal. Voilà, il faut que j'en sorte une leçon. Quelle est la leçon ? Et la leçon que je ressors maintenant, hier, ça m'a fait thé, c'est malheureusement sept mois de décès, c'est que oui, la vie peut être courte. Mais je sais que ce gamin-là, en 24 ans, il a profité de sa vie à fond. Et je sais que peut-être certains, à 70 balais ou... voire plus, je leur souhaite plus, vont mourir en étant passés à côté de leur vie. Et c'est ça mon leitmotiv maintenant pour tout, c'est-à-dire même l'entrepreneur que je vais aider, je n'ai pas envie de lui promettre qu'il va gagner 30 000 euros de plus de chiffre d'affaires avec moi par mois. D'abord, qu'est-ce que j'en sais ? Je ne connais pas encore le business, tu vois, donc ça serait extrapolé. Je ne peux pas lui promettre que je vais lui faire gagner 10 heures à sa semaine parce que je vais le déléguer de tâches. Bien sûr que je vais essayer de le faire au maximum. Par contre, je vais lui promettre que je suis à fond derrière lui pour... qu'il retrouve une sérénité, qu'il retrouve le contrôle de sa vie et de son business, et que il puisse kiffer les deux, mais surtout, il ait cet équilibre vie pro-perso, et qu'il ne se frustre pas ni sur l'un ni sur l'autre. Je vois beaucoup de femmes qui s'auto-sabotent parce qu'elles disent « Ah ben non, mais j'ai mes gosses, donc si tu veux, le business, il part, enfin, il va commencer, mais après, son homme, les gosses... » le ménage, le repassage, les courses et le pilates. Donc là, on ne développe pas un business. Et inversement, elles se font des fois happées par le business et elles sont en train de se dire, mais je ne suis plus une bonne mère, je ne suis plus une bonne épouse, je ne suis plus une bonne amie, je n'ai pas le temps de voir mes copines, je ne suis pas une bonne businesswoman parce que je ne développe pas tout ce que je pourrais faire et elles se sentent frustrées. Et de l'autre côté, tu as aussi l'entrepreneur homme, mais qui développe à fond. Mais il voit tous ses potes faire pareil et divorcer les uns après les autres. Et il se dit, mais si c'est au prix de ma vie de famille, non. Donc, retrouver encore une fois un équilibre. Et c'est sur ça que je tense. Et moi, je veux vraiment aider ces gens-là, les assister en disant, on se pose, t'inquiète, ça, je gère. Ça, je gère. On va brainstorm ensemble et on va suivre ta ligne de conduite parce que c'est quand même son business à la base. Pardon, j'ai la cafetière. Mais vraiment, dans cette idée de « on va kiffer notre vie ensemble, si tu développes ton entreprise, je développe la mienne en parallèle » , c'est vraiment de l'entraide. Mais dans une idée de finir en se disant, le jour où on sera à la retraite tous les deux, en train de se dire « on a fait un truc bien, et regarde, notre vie, elle est bien » , c'est ça. Donc, il n'y a pas que du business.

  • Speaker #0

    Super. Et qu'est-ce que tu mets en œuvre toi ? C'est ça qui vient me chercher là comme question. C'est qu'est-ce que tu mets en œuvre toi avec les entrepreneurs que tu accompagnes concrètement pour pouvoir clarifier les choses ? Parce que parfois, faire par exemple un peu le bilan et se rendre compte, comme tu dis, en brainstormant qu'il y a des pans de la vie qui ont été oubliés, il y a des priorités qui ont été mises malgré soi souvent sur des domaines de notre vie et pas les autres. Par quoi tu commences toi quand tu commences à brainstormer avec quelqu'un justement pour se dire ok par quel bout on prend la chose ? Parce que parfois j'ai l'impression qu'on ne peut pas trop identifier quand on est la tête dans le guidon, identifier la source un petit peu des choses. Alors qu'est-ce que tu vas poser toi comme question ? Est-ce que tu as des outils ? Est-ce que tu as des pratiques peut-être ou des habitudes ou des exercices qui permettent justement un petit peu de clarifier vraiment aux prémices de ce brainstorming ?

  • Speaker #1

    des outils j'en ai mais je fais enfin je fais beaucoup feeling c'est bête de dire ça mais ça va démarrer de toute façon par un audit avec la personne et on va faire le tour 360 de son écosystème qu'est-ce qu'il utilise qu'est-ce qu'il veut développer d'abord on commence par qui est ton client à qui tu parles qu'est-ce que tu veux lui lui promettre enfin voilà quelle est ton action quelle est la transformation que ton client a derrière est-ce que cette transformation le client il en est conscient est-ce que déjà le Merci. En général, il l'est parce que c'est quand même des entrepreneurs qui commencent à bien booster, ce qui veut dire que la première étape de faire comprendre leur offre, c'est fait, puisque elle est achetée. Mais après, du coup, c'est voilà. D'abord, tu as combien d'outils ? Parce que souvent, on démarre tous avec « Ah, super, je vais faire ça. Il me faut mon Notion. Alors, je prends mon Notion. Après, je vais faire une formation en ligne. Je prends mon système I.O. Je mets là. Après, je vais faire une campagne d'emailing. Je rajoute ActiveCampaign. Et puis, je fais l'emailing là. Et puis, je vais rajouter ça. Et en même temps, je vais aller chercher mes leads à tel endroit. Et tu te retrouves avec un panel d'outils. Mais au bout d'un moment, tu es en train de se dire putain, j'allais faire un copier-coller. de ce listing-là pour aller l'intégrer, pour aller faire ceci, pour aller faire ça. Et tu deviens esclave de ta propre machine, entre guillemets. Donc, c'est vraiment déjà ça, parce que moi, c'est mon cœur de métier, c'est vraiment structuration, organisation, automatisation. C'est aller regarder les outils que tu as, se dire, OK, alors déjà, peut-être ça, je pourrais te l'annuler parce qu'on pourrait tout recentrer à un endroit. Ça, c'est pas... Il faut le faire, mais c'est chiant, on va l'automatiser. Et après, faire le point, si tu veux, Euh... Combien de temps tu utilises sur ces différentes tâches ? Est-ce que c'est rentable pour toi ? On parle toujours du 80-20, mais est-ce que tu développes plein d'offres et puis au final, tu n'en as que deux qui sont vendues ? Dans ce cas-là, pourquoi continuer à travailler les autres ? Essayer de recentrer aussi le cœur de métier parce qu'on a tous envie de présenter 40 000 trucs mais qui ne sont pas forcément rentables et qui sont par contre chronophages. Donc vraiment, c'est faire le point. Est-ce que ça, c'est vraiment utile ? Et ce regard extérieur, comme tu l'as dit toi-même, quand on a créé soi-même son écosystème, on n'est plus foncièrement conscient que ça, ça peut être éliminé, ça peut être réglé, ça peut être rangé, ça peut être automatisé. Tu sais, quand même, quand tu fais du rédactionnel, souvent, tu vas créer une newsletter, tu as intérêt à revenir le lendemain pour regarder parce que c'est bourré de fautes, mais le jour même, tu ne peux plus les voir. Tu es trop dans ton action. Et l'œil extérieur est très intéressant. Quand on a fait ce constat, je suis d'accord avec toi, on priorise. Qu'est-ce qui est urgent ? Qu'est-ce qui va brûler ? On peut gérer ça beaucoup plus tard. Et puis, on commence à faire un planning, une roadmap, comme on dit, des actions qui vont être en cours sur les trois prochains mois, sur les choses les plus urgentes. Et puis, petit à petit, on fait évoluer. Mon idée, c'est de transformer un chaos en business bien huilé, avec l'idée que... L'entrepreneur peut partir en vacances, le truc, il tourne tout seul, tu vois. Donc, la dernière fois, je regardais encore une interview du patron de Odoo, un Belge, qui disait « J'ai travaillé 7 ans, non-stop, sans vacances, mais même sans week-end. » Il travaille aussi le week-end. Il dit « Je comptais même plus mes heures, en moins de 10, 15 heures, jusqu'à ce que sa femme, elle n'en puisse plus et qu'elle lui a collé 3 semaines de vacances en Mongolique. » Donc, avec zéro Internet et tout ce que tu veux. Donc, il a fait ces trois semaines et il est revenu. Et il a remarqué que rien ne s'était écroulé et que sa société continuait à fonctionner. Donc aussi, quelquefois, si tu veux, c'est prendre du recul, souffler un grand coup, voir comment ça fonctionne et redevenir le pilote et être sur la tour de contrôle. La tour de contrôle et plus sur le tarmac en train de regarder les avions rouler.

  • Speaker #0

    C'est intéressant. Qu'est-ce que tu... Du coup, je reprends. Tu me disais tout à l'heure que tu avais une carrière d'assistante médicale. Comment est-ce que tu arrives à alchimiser cette carrière-là avec tes bagages actuels ? Parce que moi, je vois que c'est une singularité, ce type de parcours. Et c'est justement des parcours qui, de mon point de vue, sont hyper intéressants. Parce que du coup, c'est des tranches de vie où on a été complètement en immersion avec les dirigeants au quotidien. Et du coup, quelle essence, toi, tu en retires de ce parcours-là et que tu peux implémenter dans tes accompagnements aujourd'hui ? C'est quoi la force que tu en retires de ça ?

  • Speaker #1

    La force, c'est d'avoir une... Déjà, moi, j'ai toujours eu besoin d'avoir une vision 360 des choses. Même quand j'étais secrétaire médicale, et entre autres, par exemple, pour programmer des hospitalisations, pour expliquer aux patients ce qu'il allait y avoir en salle de bloc, je suis descendue en salle de bloc. et j'ai suivi une opération. Parce que pour moi, c'était quand même beaucoup plus simple de lui expliquer si moi, je l'avais vu moi-même. Anecdote bête, mais on pèle dans une salle d'opération et très froide parce qu'il faudrait refroidir les machines. Bon, ben voilà. Vous pourrez appréhender que, ben oui, vous arrivez en tenue de bloc, donc pas très, très chaud et vous allez vous geler. Donc, voilà, tu vois, c'est... Mais les préparer et tout et leur faire vivre l'expérience avant qu'ils aient l'expérience. Comme ça, tu dédramatises un peu. Moi, il fallait que je comprenne tout l'écosystème. J'ai travaillé après avec des urologues et l'urologie, c'est assez complexe parce qu'il y a quand même plusieurs organes associés. Et j'avais besoin de savoir ce que c'était la sonde du machin, où est-ce qu'elle se trouve et comment on va la mettre et comment on va la retirer. Parce que c'est comme ça que je fonctionne. Moi, il faut que… Je te l'ai dit, je suis chimiste. Après, j'étais commerciale. Après, j'étais administrative. Donc, j'ai ce cerveau à tiroirs. Ou si je n'ai pas compris les tenants aboutissants de tout, j'ai du mal à te le ressortir et surtout j'ai du mal à l'implémenter derrière. Donc c'est comme ça. Mon passé de secrétaire médicale, j'ai réussi dans les cabinets où j'étais, surtout en cardiologie, à finir avec un concept d'une secrétaire et un médecin. Donc j'étais vraiment son assistante de direction du médecin. à vraiment gérer tout son écosystème. Je savais exactement comment il voulait tourner les phrases, comment il tournait les courriers, comment il tournait les ordonnances. Et j'avais vraiment un check final avec lui pour valider deux, trois trucs. Mais il y en a beaucoup, je faisais tout, toute seule. Et lui, c'était focus, c'est patient, c'est patient, c'est patient. Il savait que le reste, ça se gère. Je l'avais aussi avec mon ancien client sur les e-boutiques. où j'adorais quand on faisait réunion avec ceux qui s'occupaient des publicités Google et qui disaient, ça tu vois avec Alex, c'est elle qui gère, moi je ne sais même pas. Tu vois, c'était le truc. Donc voilà, ce côté décharge mentale. Et non, c'est pour ça que j'ai voulu passer au BM, entre guillemets, non plus assistante, même si franchement, des assistantes digitales, il y a des perles et qui font vraiment le même boulot. C'était entre guillemets, tu ne me décharges plus des tâches, tu me décharges des responsabilités. Dis-moi ce que tu veux décharger, on va dire, comme Paul. Et t'inquiète, moi, je vais le faire. Je vais aller chercher mes tenants et aboutissants. Je n'attends pas que tu me dises, alors, je veux que tu fasses ça, et puis je veux que tu fasses ça, et puis je veux que tu fasses ça. Tu vois, je ne suis plus salariée. Je suis entrepreneur qui travaille avec un entrepreneur.

  • Speaker #0

    Comment tu faisais d'ailleurs quand tu étais secrétaire médicale ? Ça me fait penser, tu sais, aux entrepreneurs qui font beaucoup de B2C. Par exemple, des personnes qui vont faire des massages ou qui vont faire les ongles ou qui vont faire vraiment des prestations digitales. avec pléthore de personnes, comment tu faisais par rapport à ton énergie, par rapport à ta disponibilité, parce que du coup tu devais être en lien avec beaucoup beaucoup de personnes dans la journée, et je me suis toujours dit que c'était un métier hyper pour moi, en tout cas qui m'apparaît très très complexe, d'avoir à rencontrer des personnes au fur et à mesure de la journée, et du coup... Quelles habitudes, quelle hygiène tu as mis toi en place ? Peut-être maintenant, c'est des automatismes pour justement être en lien avec toutes ces personnes dans la journée et ne pas baisser ta vibration et ton énergie.

  • Speaker #1

    Alors déjà, niveau boulot, c'est vrai que secrétaire médicale, on se dit, oui, elle répond au téléphone, elle chute des numéros, des rendez-vous, pas que, loin de là, tu vois. Et parce que simplement, tu es en train de... de gérer le courrier d'un patient qui vient de passer avec ton médecin. Tu as le médecin qui passe derrière, qui t'envoie une information. Il est déjà reparti. Donc, tu as intérêt à avoir les oreilles, si tu veux, qui captent ce qu'il vient de dire et de le mettre. Et tu prends le téléphone et tu as un autre patient qui te parle d'une autre problématique. Du coup, tu vois, c'est clac, clac, tiroir, tiroir. Et limite, tu es en train de gérer trois, quatre trucs en même temps. Donc, à un moment, tu te dis juste à cinq, six, ça commence à être plus compliqué. Mais trois, quatre en même temps, tu sais faire. Après énergie... Bien sûr que j'étais face à des patients avec des cancers, avec des problèmes cardiaques importants et tout, donc avec une certaine détresse. Mais déjà, moi, je me suis toujours dit, moi, je ne fais pas le médical. Je ne sais pas moi qui vais leur faire le diagnostic. Quelques petites notions quand même, mais ce n'est pas mon job. Par contre, si le patient, il arrive, qu'en plus, je tire la gueule, alors que lui, il a un cancer, que je tire la gueule, le machin. Enfin, j'ai dit, moi, je peux être sa bouffée d'oxygène et le fait qu'il n'a pas le choix, il peut venir dans le cabinet, autant qu'il passe un bon moment. Donc, voilà, essayez d'être le plus rapide. possible sur certains points, et essayer d'avoir le sourire, la joie, et quand ils repartent avec la banane, j'ai fait mon job, tu vois, je ne peux pas le guérir, mais j'ai participé à ce qu'il passe une journée moins pourrie qu'il n'aurait dû. Et après ça, en toute objectivité, ça ne m'a jamais été très valorisé vis-à-vis de mes collègues. J'ai toujours eu des soucis avec mes collègues, parce que je dis toujours qu'il faut avoir la rêve. Je te fais le remake de la pub Vachekiri, c'est-à-dire je suis trop. Je parle trop à mes patients, je parle trop à mes médecins, je rigole trop, je bouge trop, je travaille trop vite, toujours trop, tu vois, c'est le truc. Mais en même temps, c'est comme je suis, tu vois. Donc, c'est pour ça qu'à un terme, j'ai dit, je n'ai jamais d'ailleurs su travailler que pour un salaire. C'était bien le salaire à la fin du mois, mais il fallait que, émotionnellement et intellectuellement, je me nourrisse. Et euh... Bon, quand j'ai vu un peu comment ça a tourné, j'ai dit, mais moi, je bosse comme si c'était ma boîte dans la dernière cabine. Des fois, je revenais le samedi parce que je trouvais que ma compta n'était pas assez carrée. Dans ma tête, j'étais bête. Le jour où ils vendent le cabinet, tu ne prends pas des parts. Donc, du coup, c'est pour ça que je me suis dit, mais tu travailles comme si c'était ta propre boîte. Va créer ta propre boîte. Au moins, tu sauras pourquoi tu développes ça. Tu vois, c'est l'énergie. Quand j'ai envie de faire les choses, j'ai envie de bien les faire. Et puis, je m'éclate dans ce que je fais.

  • Speaker #0

    Du coup, ça me paraît hyper pertinent parce que tu sais, selon les entrepreneurs et selon les CEOs, ils n'ont pas tous les mêmes personnalités. Et de mon expérience, on peut croiser ce que j'appelle des créatifs, c'est-à-dire des dirigeants qui vont avoir tout le temps mille idées à la seconde. Une priorité vient embousculer une autre. Voilà, la tout doux, elle change complètement. Et du coup, je comprends que c'est un parcours qui est cousu main et sur mesure. pour ce type de profil, en fait. Parce que du coup, les changements de programme au quotidien, c'est facile pour toi. Et tu sais tout à fait faire avec ce genre de personnalité maintenant.

  • Speaker #1

    C'est ça. Et en même temps, je travaille aussi mes propres erreurs parce que je serais comme eux, à partir un peu dans tous les sens. Tout m'intéresse, tu vois. Je sais que quand je suis rentrée dans le mentorat d'OBM, franchement, c'était pour essayer de valider quelque chose. Alors que j'ai déjà à l'intérieur, je le faisais déjà pour mes clients et entre guillemets, je le faisais pour mon médecin. mais Je n'adhérais pas à tout d'ailleurs parce que voilà, leur concept c'était même si tu ne sais pas faire, tu sais faire et t'inquiète on va t'expliquer. Non, j'en reviens toujours au même, j'ai besoin de comprendre le 360 pour expliquer aux gens parce que je ne peux pas t'expliquer quelque chose dont je ne suis pas convaincue. Mais après si tu veux c'était, il faut que tu trouves une niche. Mais non, parce que moi j'aime travailler sur tout type de sujet, tout m'intéresse. Tout type d'entrepreneur ne m'intéresse pas. C'est-à-dire que je suis d'accord avec toi que c'est les personnalités qui vont me faire matcher. Mais après, le business en lui-même, je ne connais rien à la permaculture. Mais si je dois bosser pour la permaculture, je vais me former. Donc voilà, c'est vraiment la mentalité de la personne qui m'intéresse. Est-ce que c'est une niche ? J'en sais rien. Moi, j'aime bien un peu les farfelus et en même temps les cash. Parce que tu l'as vu, je suis quand même assez punchy. Et je sais que je peux en frustrer ou en perturber certains. Et c'est pas grave, enfin, pas faire la coach en te disant c'est ok, mais je sais que ma personnalité n'ira pas avec tout le monde et ça me va très bien. Mais par contre, là où j'ai trouvé après moi ma force, c'est ça, structuration, automatisation et tout. Donc j'ai dit, mais c'est ça ma niche, c'est juste que je ne vais pas tout faire pour un client, parce que ma force, c'est plutôt à ce niveau-là. Mais voilà. Et après, le multi-potentialité fait que je sais que je peux partir dans tous les tours et je sais qu'il faut que je me ressente, donc je peux aussi être le garde-fou d'un entrepreneur qui a plein d'idées, tu vois, donc on va brainstormer, je vais tout noter, il n'y a pas de souci, puis je vais dire bon. Maintenant, on va commencer par une seule. Mais t'inquiète, j'ai tout noté. On va les garder dans les tuyaux. Mais par où on part ? Parce que je sais que mon ancien client, en partie sur une idée d'une formation ou d'une vente ou d'un truc, je l'ai pliée, je faisais le tunnel de vente, le truc. Et puis la semaine d'après, non, tout le monde veut faire ça. OK, donc vas-y, je refaisais le tunnel de vente. Au bout d'un moment, je fais, t'as arrêté de faire des tunnels de vente dans le vent ? Je dis, tu ne peux pas qu'on se focalise quand même sur un truc et qu'on voit si ça marche. Et des fois, je lui disais, non, stop. on part sur une idée on se la tient donc mais voilà mais je sais aussi ce que c'est de partir un peu dans tous les sens bon bah super bah écoute ton parcours je le trouve vraiment très très riche merci beaucoup pour tous ces partages merci pour te retrouver donc c'est sur LinkedIn je mettrai ton lien dans

  • Speaker #0

    les commentaires enfin dans la description du podcast oui je sais pas ça viendra mais c'est pas encore carré loin de là ok est-ce que t'aurais un petit mot de la fin d'optimisme à nous laisser avant de partir

  • Speaker #1

    Je vais dire, ma phrase en ce moment, c'est les cimetières sont pleines de gens riches. J'espère juste qu'ils ne soient pas passés à côté de leur vie. Donc, qu'ils font, on a plein de trucs à faire. On est arrivés sur Terre pour apprendre et apprendre à n'importe quel âge. Et pour les petits jeunes, parce que ça, c'est un petit sujet que j'ai en ce moment, que je mets sur mes postes. Je peux paraître la daronne du business. D'ailleurs, j'aime bien ce terme. Parce que si tu veux, je vois les trucs où, tu sais, tu as des jeunes qui te font oui. Elle a 51 ans, elle doit cliquer sur le mulot. Tu vois, c'est le truc. Alors que bon, je suis, par exemple, toujours en train de faire une... Enfin, je finis une formation de certifiante sur l'automatisation. Donc, je suis toujours en train d'essayer de me reformer et tout et de rester à la page. Et j'ai ce truc où je disais à une fille la dernière fois, je lui fais « Ouais, t'as les jeunes qui te regardent un peu de loin en disant « On n'a pas les mêmes générations, on n'a pas les mêmes attentes et tout. » Je lui dis « Mais en attendant, ces mêmes gars ou ces mêmes nanas, dès qu'ils ont un problème, ils appellent qui ? Leur mère. Donc, tu vois... Donc, je peux être l'heure d'arôme du business parce que moi, j'adore l'intergénérationnel. On a tout ça à prendre de chacun, d'ailleurs. Et voilà, le monde d'entrepreneurs, il est au moins cet avantage que l'état d'esprit n'est pas du tout le même et que d'entrepreneurs, il y a entreprendre et au moins, ils y vont. Donc, c'est ça le positif, c'est qu'on a tout notre avenir devant nous.

  • Speaker #0

    Ok, super. Merci beaucoup, Alexia.

  • Speaker #1

    Merci à toi.

  • Speaker #0

    Si tu as aimé cet épisode, tu peux laisser 5 étoiles sur Apple Podcasts ou Spotify. Et bien sûr, partage-le à quelqu'un qui pourrait en avoir besoin. Tu peux me taguer et laisser un commentaire. J'adore avoir ton feedback. Ça m'aide à grandir et à proposer des épisodes qui te ressemblent. Belle journée !

Description

Dans cette seconde partie, Alexia nous plonge dans les coulisses de son parcours hybride, entre structuration rigoureuse et énergie débordante. On parle de cashflow, de spiritualité, de burn-out évité de justesse, mais aussi d’automatisation, de vision long terme, et surtout de LIBERTÉ.


🔥 Elle partage sans filtre :


  • Pourquoi son graal, c’est la liberté financière et géographique

  • Comment elle aide les entrepreneurs à transformer un chaos en business bien huilé

  • Sa méthode pour reprendre le contrôle de sa vie et ne plus subir son business

  • Son regard sur les femmes qui s’auto-sabotent (et les hommes aussi)


À écouter si tu veux :
✔️ Te recentrer
✔️ Te structurer
✔️ Et surtout, kiffer ta vie autant que ton business.


▶️▶️ Alexia est ici

On s'est connu dans le groupe d'entrepreneurs initiés par Sam


💡Autres épisodes:

Episode 13 : Entreprendre avec résilience : s'accomplir sans s'épuiser (Alexia Desgarceaux)

Episode 11 : Comment font les entrepreneurs qui cartonnent pour augmenter leur cash flow?


☀️QUIZ gratuit : Où en est la croissance de ta boîte? Découvre ton score business et les 5 leviers à activer maintenant


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Belle journée, soft and sharp 🌺☀️

Chloé Domon


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Flow & Cash Flow, c'est ce moment capsule où tu vas pouvoir prendre un shot d'énergie, te recharger et apprendre des tips et des insights pour entreprendre ta vie. Parce que nous ne sommes pas juste des employés ou des entrepreneurs, nous pouvons tous cultiver l'art de conjuguer toutes nos facettes. Alors que tu sois entrepreneur, salarié avec un side project, artisan ou juste un humain, reste à l'écoute. Ma vision, c'est qu'il est temps que tout un chacun puisse se révéler, sublimer ses talents tout en ayant du succès, avec sa propre définition du succès. Accomplir et s'accomplir. Ici, je te parlerai de rayonner, de compter, d'optimiser, d'organiser, de sublimer et de kiffer. Alors, si tu te sens concerné, abonne-toi. Tu risques d'adorer ce moment.

  • Speaker #1

    Même l'entrepreneur que je vais aider, je n'ai pas envie de lui promettre qu'il va gagner 30 000 euros de plus de chiffre d'affaires avec moi ou par mois. Par contre, je vais lui promettre que je suis à fond derrière lui pour qu'il retrouve une sérénité, qu'il retrouve le contrôle de sa vie et de son business. Et qu'il puisse kiffer les deux, mais surtout, il ait cet équilibre vie pro-perso.

  • Speaker #0

    Alors, ce qui m'intrigue dans ton parcours, j'ai l'impression que... Mais tu m'arrêtes si je me trompe. Alors, le podcast s'appelle Flow & Cashflow. Donc, il y a les deux. Il y a du spirituel et du mindset et du cash flow, du business et du pratico-pratique. Ce que j'entends dans ton parcours, c'est un volet assez spirituel dans le sens… Peut-être que tu peux nous en dire un peu plus justement sur ton état d'esprit, tes valeurs, qu'est-ce qui transpire de toi dans ta manière d'approcher tes clients et aussi tous tes partenaires ou collaborateurs qui peuvent du coup venir graviter autour en ce moment ou dans les mois à venir.

  • Speaker #1

    Tout à fait. Alors je suis... Je ne suis pas croyante, je suis spirituelle, complètement rattachée, complètement ancrée. Des fois, je peux partir dans tous les sens. Mais bon. Mais oui, tu sais, tous les aléas de la vie, un divorce, un machin, un truc, un licenciement, tout ce qui s'ensuit, ont fait qu'il y a un moment, j'ai eu besoin du développement personnel, comme je pense énormément d'entrepreneurs. On a tous lu des livres de devs perso pour être un peu plus alignés avec qui on est réellement, arrêter d'avoir des masques, développer vraiment. notre cœur de génie et qui on est, même si ça ne plaît pas à tout le monde, ça plaira forcément à quelques-uns. Donc ça, perso, je l'avais pas mal développé. Ensuite arrive l'entrepreneuriat qui revient plus terre à terre. Et c'est vrai qu'à un moment, et à le cashflow, je suis d'accord avec toi, que je ne vis pas pour la gloire, loin de là. Et j'ai des prétentions de CA et d'envie de développer parce que j'ai envie de kiffer ma vie, tout simplement. Mon leitmotiv à moi, ce n'est pas forcément d'aller créer des multinationales, même l'on l'a, mais c'est ma liberté financière et géographique. Ça, c'est mon graal, si tu veux. Quand je me dis que je suis célibataire, je suis propriétaire de ma maison, quand je me dis que je suis capable de m'auto-assumer de toute façon toute seule, bien comme il faut, de me faire plaisir, de pouvoir voyager, ça, c'est mon graal. Et c'est ce que j'ai travaillé pendant des années. Et j'avoue qu'après, le décès de mon neveu m'a un peu ramenée sur la spiritualité parce que ça te pose juste des questions de « Putain, pourquoi ? » Pourquoi lui ? Pourquoi 24 ans ? Pourquoi nous, on est encore là ? Enfin, tu vois le sens. Ça peut être pompeux peut-être, mais le sens de la vie. Tu vois le truc, je suis censée apprendre quelque chose de ce décès, à part que j'ai super mal. Voilà, il faut que j'en sorte une leçon. Quelle est la leçon ? Et la leçon que je ressors maintenant, hier, ça m'a fait thé, c'est malheureusement sept mois de décès, c'est que oui, la vie peut être courte. Mais je sais que ce gamin-là, en 24 ans, il a profité de sa vie à fond. Et je sais que peut-être certains, à 70 balais ou... voire plus, je leur souhaite plus, vont mourir en étant passés à côté de leur vie. Et c'est ça mon leitmotiv maintenant pour tout, c'est-à-dire même l'entrepreneur que je vais aider, je n'ai pas envie de lui promettre qu'il va gagner 30 000 euros de plus de chiffre d'affaires avec moi par mois. D'abord, qu'est-ce que j'en sais ? Je ne connais pas encore le business, tu vois, donc ça serait extrapolé. Je ne peux pas lui promettre que je vais lui faire gagner 10 heures à sa semaine parce que je vais le déléguer de tâches. Bien sûr que je vais essayer de le faire au maximum. Par contre, je vais lui promettre que je suis à fond derrière lui pour... qu'il retrouve une sérénité, qu'il retrouve le contrôle de sa vie et de son business, et que il puisse kiffer les deux, mais surtout, il ait cet équilibre vie pro-perso, et qu'il ne se frustre pas ni sur l'un ni sur l'autre. Je vois beaucoup de femmes qui s'auto-sabotent parce qu'elles disent « Ah ben non, mais j'ai mes gosses, donc si tu veux, le business, il part, enfin, il va commencer, mais après, son homme, les gosses... » le ménage, le repassage, les courses et le pilates. Donc là, on ne développe pas un business. Et inversement, elles se font des fois happées par le business et elles sont en train de se dire, mais je ne suis plus une bonne mère, je ne suis plus une bonne épouse, je ne suis plus une bonne amie, je n'ai pas le temps de voir mes copines, je ne suis pas une bonne businesswoman parce que je ne développe pas tout ce que je pourrais faire et elles se sentent frustrées. Et de l'autre côté, tu as aussi l'entrepreneur homme, mais qui développe à fond. Mais il voit tous ses potes faire pareil et divorcer les uns après les autres. Et il se dit, mais si c'est au prix de ma vie de famille, non. Donc, retrouver encore une fois un équilibre. Et c'est sur ça que je tense. Et moi, je veux vraiment aider ces gens-là, les assister en disant, on se pose, t'inquiète, ça, je gère. Ça, je gère. On va brainstorm ensemble et on va suivre ta ligne de conduite parce que c'est quand même son business à la base. Pardon, j'ai la cafetière. Mais vraiment, dans cette idée de « on va kiffer notre vie ensemble, si tu développes ton entreprise, je développe la mienne en parallèle » , c'est vraiment de l'entraide. Mais dans une idée de finir en se disant, le jour où on sera à la retraite tous les deux, en train de se dire « on a fait un truc bien, et regarde, notre vie, elle est bien » , c'est ça. Donc, il n'y a pas que du business.

  • Speaker #0

    Super. Et qu'est-ce que tu mets en œuvre toi ? C'est ça qui vient me chercher là comme question. C'est qu'est-ce que tu mets en œuvre toi avec les entrepreneurs que tu accompagnes concrètement pour pouvoir clarifier les choses ? Parce que parfois, faire par exemple un peu le bilan et se rendre compte, comme tu dis, en brainstormant qu'il y a des pans de la vie qui ont été oubliés, il y a des priorités qui ont été mises malgré soi souvent sur des domaines de notre vie et pas les autres. Par quoi tu commences toi quand tu commences à brainstormer avec quelqu'un justement pour se dire ok par quel bout on prend la chose ? Parce que parfois j'ai l'impression qu'on ne peut pas trop identifier quand on est la tête dans le guidon, identifier la source un petit peu des choses. Alors qu'est-ce que tu vas poser toi comme question ? Est-ce que tu as des outils ? Est-ce que tu as des pratiques peut-être ou des habitudes ou des exercices qui permettent justement un petit peu de clarifier vraiment aux prémices de ce brainstorming ?

  • Speaker #1

    des outils j'en ai mais je fais enfin je fais beaucoup feeling c'est bête de dire ça mais ça va démarrer de toute façon par un audit avec la personne et on va faire le tour 360 de son écosystème qu'est-ce qu'il utilise qu'est-ce qu'il veut développer d'abord on commence par qui est ton client à qui tu parles qu'est-ce que tu veux lui lui promettre enfin voilà quelle est ton action quelle est la transformation que ton client a derrière est-ce que cette transformation le client il en est conscient est-ce que déjà le Merci. En général, il l'est parce que c'est quand même des entrepreneurs qui commencent à bien booster, ce qui veut dire que la première étape de faire comprendre leur offre, c'est fait, puisque elle est achetée. Mais après, du coup, c'est voilà. D'abord, tu as combien d'outils ? Parce que souvent, on démarre tous avec « Ah, super, je vais faire ça. Il me faut mon Notion. Alors, je prends mon Notion. Après, je vais faire une formation en ligne. Je prends mon système I.O. Je mets là. Après, je vais faire une campagne d'emailing. Je rajoute ActiveCampaign. Et puis, je fais l'emailing là. Et puis, je vais rajouter ça. Et en même temps, je vais aller chercher mes leads à tel endroit. Et tu te retrouves avec un panel d'outils. Mais au bout d'un moment, tu es en train de se dire putain, j'allais faire un copier-coller. de ce listing-là pour aller l'intégrer, pour aller faire ceci, pour aller faire ça. Et tu deviens esclave de ta propre machine, entre guillemets. Donc, c'est vraiment déjà ça, parce que moi, c'est mon cœur de métier, c'est vraiment structuration, organisation, automatisation. C'est aller regarder les outils que tu as, se dire, OK, alors déjà, peut-être ça, je pourrais te l'annuler parce qu'on pourrait tout recentrer à un endroit. Ça, c'est pas... Il faut le faire, mais c'est chiant, on va l'automatiser. Et après, faire le point, si tu veux, Euh... Combien de temps tu utilises sur ces différentes tâches ? Est-ce que c'est rentable pour toi ? On parle toujours du 80-20, mais est-ce que tu développes plein d'offres et puis au final, tu n'en as que deux qui sont vendues ? Dans ce cas-là, pourquoi continuer à travailler les autres ? Essayer de recentrer aussi le cœur de métier parce qu'on a tous envie de présenter 40 000 trucs mais qui ne sont pas forcément rentables et qui sont par contre chronophages. Donc vraiment, c'est faire le point. Est-ce que ça, c'est vraiment utile ? Et ce regard extérieur, comme tu l'as dit toi-même, quand on a créé soi-même son écosystème, on n'est plus foncièrement conscient que ça, ça peut être éliminé, ça peut être réglé, ça peut être rangé, ça peut être automatisé. Tu sais, quand même, quand tu fais du rédactionnel, souvent, tu vas créer une newsletter, tu as intérêt à revenir le lendemain pour regarder parce que c'est bourré de fautes, mais le jour même, tu ne peux plus les voir. Tu es trop dans ton action. Et l'œil extérieur est très intéressant. Quand on a fait ce constat, je suis d'accord avec toi, on priorise. Qu'est-ce qui est urgent ? Qu'est-ce qui va brûler ? On peut gérer ça beaucoup plus tard. Et puis, on commence à faire un planning, une roadmap, comme on dit, des actions qui vont être en cours sur les trois prochains mois, sur les choses les plus urgentes. Et puis, petit à petit, on fait évoluer. Mon idée, c'est de transformer un chaos en business bien huilé, avec l'idée que... L'entrepreneur peut partir en vacances, le truc, il tourne tout seul, tu vois. Donc, la dernière fois, je regardais encore une interview du patron de Odoo, un Belge, qui disait « J'ai travaillé 7 ans, non-stop, sans vacances, mais même sans week-end. » Il travaille aussi le week-end. Il dit « Je comptais même plus mes heures, en moins de 10, 15 heures, jusqu'à ce que sa femme, elle n'en puisse plus et qu'elle lui a collé 3 semaines de vacances en Mongolique. » Donc, avec zéro Internet et tout ce que tu veux. Donc, il a fait ces trois semaines et il est revenu. Et il a remarqué que rien ne s'était écroulé et que sa société continuait à fonctionner. Donc aussi, quelquefois, si tu veux, c'est prendre du recul, souffler un grand coup, voir comment ça fonctionne et redevenir le pilote et être sur la tour de contrôle. La tour de contrôle et plus sur le tarmac en train de regarder les avions rouler.

  • Speaker #0

    C'est intéressant. Qu'est-ce que tu... Du coup, je reprends. Tu me disais tout à l'heure que tu avais une carrière d'assistante médicale. Comment est-ce que tu arrives à alchimiser cette carrière-là avec tes bagages actuels ? Parce que moi, je vois que c'est une singularité, ce type de parcours. Et c'est justement des parcours qui, de mon point de vue, sont hyper intéressants. Parce que du coup, c'est des tranches de vie où on a été complètement en immersion avec les dirigeants au quotidien. Et du coup, quelle essence, toi, tu en retires de ce parcours-là et que tu peux implémenter dans tes accompagnements aujourd'hui ? C'est quoi la force que tu en retires de ça ?

  • Speaker #1

    La force, c'est d'avoir une... Déjà, moi, j'ai toujours eu besoin d'avoir une vision 360 des choses. Même quand j'étais secrétaire médicale, et entre autres, par exemple, pour programmer des hospitalisations, pour expliquer aux patients ce qu'il allait y avoir en salle de bloc, je suis descendue en salle de bloc. et j'ai suivi une opération. Parce que pour moi, c'était quand même beaucoup plus simple de lui expliquer si moi, je l'avais vu moi-même. Anecdote bête, mais on pèle dans une salle d'opération et très froide parce qu'il faudrait refroidir les machines. Bon, ben voilà. Vous pourrez appréhender que, ben oui, vous arrivez en tenue de bloc, donc pas très, très chaud et vous allez vous geler. Donc, voilà, tu vois, c'est... Mais les préparer et tout et leur faire vivre l'expérience avant qu'ils aient l'expérience. Comme ça, tu dédramatises un peu. Moi, il fallait que je comprenne tout l'écosystème. J'ai travaillé après avec des urologues et l'urologie, c'est assez complexe parce qu'il y a quand même plusieurs organes associés. Et j'avais besoin de savoir ce que c'était la sonde du machin, où est-ce qu'elle se trouve et comment on va la mettre et comment on va la retirer. Parce que c'est comme ça que je fonctionne. Moi, il faut que… Je te l'ai dit, je suis chimiste. Après, j'étais commerciale. Après, j'étais administrative. Donc, j'ai ce cerveau à tiroirs. Ou si je n'ai pas compris les tenants aboutissants de tout, j'ai du mal à te le ressortir et surtout j'ai du mal à l'implémenter derrière. Donc c'est comme ça. Mon passé de secrétaire médicale, j'ai réussi dans les cabinets où j'étais, surtout en cardiologie, à finir avec un concept d'une secrétaire et un médecin. Donc j'étais vraiment son assistante de direction du médecin. à vraiment gérer tout son écosystème. Je savais exactement comment il voulait tourner les phrases, comment il tournait les courriers, comment il tournait les ordonnances. Et j'avais vraiment un check final avec lui pour valider deux, trois trucs. Mais il y en a beaucoup, je faisais tout, toute seule. Et lui, c'était focus, c'est patient, c'est patient, c'est patient. Il savait que le reste, ça se gère. Je l'avais aussi avec mon ancien client sur les e-boutiques. où j'adorais quand on faisait réunion avec ceux qui s'occupaient des publicités Google et qui disaient, ça tu vois avec Alex, c'est elle qui gère, moi je ne sais même pas. Tu vois, c'était le truc. Donc voilà, ce côté décharge mentale. Et non, c'est pour ça que j'ai voulu passer au BM, entre guillemets, non plus assistante, même si franchement, des assistantes digitales, il y a des perles et qui font vraiment le même boulot. C'était entre guillemets, tu ne me décharges plus des tâches, tu me décharges des responsabilités. Dis-moi ce que tu veux décharger, on va dire, comme Paul. Et t'inquiète, moi, je vais le faire. Je vais aller chercher mes tenants et aboutissants. Je n'attends pas que tu me dises, alors, je veux que tu fasses ça, et puis je veux que tu fasses ça, et puis je veux que tu fasses ça. Tu vois, je ne suis plus salariée. Je suis entrepreneur qui travaille avec un entrepreneur.

  • Speaker #0

    Comment tu faisais d'ailleurs quand tu étais secrétaire médicale ? Ça me fait penser, tu sais, aux entrepreneurs qui font beaucoup de B2C. Par exemple, des personnes qui vont faire des massages ou qui vont faire les ongles ou qui vont faire vraiment des prestations digitales. avec pléthore de personnes, comment tu faisais par rapport à ton énergie, par rapport à ta disponibilité, parce que du coup tu devais être en lien avec beaucoup beaucoup de personnes dans la journée, et je me suis toujours dit que c'était un métier hyper pour moi, en tout cas qui m'apparaît très très complexe, d'avoir à rencontrer des personnes au fur et à mesure de la journée, et du coup... Quelles habitudes, quelle hygiène tu as mis toi en place ? Peut-être maintenant, c'est des automatismes pour justement être en lien avec toutes ces personnes dans la journée et ne pas baisser ta vibration et ton énergie.

  • Speaker #1

    Alors déjà, niveau boulot, c'est vrai que secrétaire médicale, on se dit, oui, elle répond au téléphone, elle chute des numéros, des rendez-vous, pas que, loin de là, tu vois. Et parce que simplement, tu es en train de... de gérer le courrier d'un patient qui vient de passer avec ton médecin. Tu as le médecin qui passe derrière, qui t'envoie une information. Il est déjà reparti. Donc, tu as intérêt à avoir les oreilles, si tu veux, qui captent ce qu'il vient de dire et de le mettre. Et tu prends le téléphone et tu as un autre patient qui te parle d'une autre problématique. Du coup, tu vois, c'est clac, clac, tiroir, tiroir. Et limite, tu es en train de gérer trois, quatre trucs en même temps. Donc, à un moment, tu te dis juste à cinq, six, ça commence à être plus compliqué. Mais trois, quatre en même temps, tu sais faire. Après énergie... Bien sûr que j'étais face à des patients avec des cancers, avec des problèmes cardiaques importants et tout, donc avec une certaine détresse. Mais déjà, moi, je me suis toujours dit, moi, je ne fais pas le médical. Je ne sais pas moi qui vais leur faire le diagnostic. Quelques petites notions quand même, mais ce n'est pas mon job. Par contre, si le patient, il arrive, qu'en plus, je tire la gueule, alors que lui, il a un cancer, que je tire la gueule, le machin. Enfin, j'ai dit, moi, je peux être sa bouffée d'oxygène et le fait qu'il n'a pas le choix, il peut venir dans le cabinet, autant qu'il passe un bon moment. Donc, voilà, essayez d'être le plus rapide. possible sur certains points, et essayer d'avoir le sourire, la joie, et quand ils repartent avec la banane, j'ai fait mon job, tu vois, je ne peux pas le guérir, mais j'ai participé à ce qu'il passe une journée moins pourrie qu'il n'aurait dû. Et après ça, en toute objectivité, ça ne m'a jamais été très valorisé vis-à-vis de mes collègues. J'ai toujours eu des soucis avec mes collègues, parce que je dis toujours qu'il faut avoir la rêve. Je te fais le remake de la pub Vachekiri, c'est-à-dire je suis trop. Je parle trop à mes patients, je parle trop à mes médecins, je rigole trop, je bouge trop, je travaille trop vite, toujours trop, tu vois, c'est le truc. Mais en même temps, c'est comme je suis, tu vois. Donc, c'est pour ça qu'à un terme, j'ai dit, je n'ai jamais d'ailleurs su travailler que pour un salaire. C'était bien le salaire à la fin du mois, mais il fallait que, émotionnellement et intellectuellement, je me nourrisse. Et euh... Bon, quand j'ai vu un peu comment ça a tourné, j'ai dit, mais moi, je bosse comme si c'était ma boîte dans la dernière cabine. Des fois, je revenais le samedi parce que je trouvais que ma compta n'était pas assez carrée. Dans ma tête, j'étais bête. Le jour où ils vendent le cabinet, tu ne prends pas des parts. Donc, du coup, c'est pour ça que je me suis dit, mais tu travailles comme si c'était ta propre boîte. Va créer ta propre boîte. Au moins, tu sauras pourquoi tu développes ça. Tu vois, c'est l'énergie. Quand j'ai envie de faire les choses, j'ai envie de bien les faire. Et puis, je m'éclate dans ce que je fais.

  • Speaker #0

    Du coup, ça me paraît hyper pertinent parce que tu sais, selon les entrepreneurs et selon les CEOs, ils n'ont pas tous les mêmes personnalités. Et de mon expérience, on peut croiser ce que j'appelle des créatifs, c'est-à-dire des dirigeants qui vont avoir tout le temps mille idées à la seconde. Une priorité vient embousculer une autre. Voilà, la tout doux, elle change complètement. Et du coup, je comprends que c'est un parcours qui est cousu main et sur mesure. pour ce type de profil, en fait. Parce que du coup, les changements de programme au quotidien, c'est facile pour toi. Et tu sais tout à fait faire avec ce genre de personnalité maintenant.

  • Speaker #1

    C'est ça. Et en même temps, je travaille aussi mes propres erreurs parce que je serais comme eux, à partir un peu dans tous les sens. Tout m'intéresse, tu vois. Je sais que quand je suis rentrée dans le mentorat d'OBM, franchement, c'était pour essayer de valider quelque chose. Alors que j'ai déjà à l'intérieur, je le faisais déjà pour mes clients et entre guillemets, je le faisais pour mon médecin. mais Je n'adhérais pas à tout d'ailleurs parce que voilà, leur concept c'était même si tu ne sais pas faire, tu sais faire et t'inquiète on va t'expliquer. Non, j'en reviens toujours au même, j'ai besoin de comprendre le 360 pour expliquer aux gens parce que je ne peux pas t'expliquer quelque chose dont je ne suis pas convaincue. Mais après si tu veux c'était, il faut que tu trouves une niche. Mais non, parce que moi j'aime travailler sur tout type de sujet, tout m'intéresse. Tout type d'entrepreneur ne m'intéresse pas. C'est-à-dire que je suis d'accord avec toi que c'est les personnalités qui vont me faire matcher. Mais après, le business en lui-même, je ne connais rien à la permaculture. Mais si je dois bosser pour la permaculture, je vais me former. Donc voilà, c'est vraiment la mentalité de la personne qui m'intéresse. Est-ce que c'est une niche ? J'en sais rien. Moi, j'aime bien un peu les farfelus et en même temps les cash. Parce que tu l'as vu, je suis quand même assez punchy. Et je sais que je peux en frustrer ou en perturber certains. Et c'est pas grave, enfin, pas faire la coach en te disant c'est ok, mais je sais que ma personnalité n'ira pas avec tout le monde et ça me va très bien. Mais par contre, là où j'ai trouvé après moi ma force, c'est ça, structuration, automatisation et tout. Donc j'ai dit, mais c'est ça ma niche, c'est juste que je ne vais pas tout faire pour un client, parce que ma force, c'est plutôt à ce niveau-là. Mais voilà. Et après, le multi-potentialité fait que je sais que je peux partir dans tous les tours et je sais qu'il faut que je me ressente, donc je peux aussi être le garde-fou d'un entrepreneur qui a plein d'idées, tu vois, donc on va brainstormer, je vais tout noter, il n'y a pas de souci, puis je vais dire bon. Maintenant, on va commencer par une seule. Mais t'inquiète, j'ai tout noté. On va les garder dans les tuyaux. Mais par où on part ? Parce que je sais que mon ancien client, en partie sur une idée d'une formation ou d'une vente ou d'un truc, je l'ai pliée, je faisais le tunnel de vente, le truc. Et puis la semaine d'après, non, tout le monde veut faire ça. OK, donc vas-y, je refaisais le tunnel de vente. Au bout d'un moment, je fais, t'as arrêté de faire des tunnels de vente dans le vent ? Je dis, tu ne peux pas qu'on se focalise quand même sur un truc et qu'on voit si ça marche. Et des fois, je lui disais, non, stop. on part sur une idée on se la tient donc mais voilà mais je sais aussi ce que c'est de partir un peu dans tous les sens bon bah super bah écoute ton parcours je le trouve vraiment très très riche merci beaucoup pour tous ces partages merci pour te retrouver donc c'est sur LinkedIn je mettrai ton lien dans

  • Speaker #0

    les commentaires enfin dans la description du podcast oui je sais pas ça viendra mais c'est pas encore carré loin de là ok est-ce que t'aurais un petit mot de la fin d'optimisme à nous laisser avant de partir

  • Speaker #1

    Je vais dire, ma phrase en ce moment, c'est les cimetières sont pleines de gens riches. J'espère juste qu'ils ne soient pas passés à côté de leur vie. Donc, qu'ils font, on a plein de trucs à faire. On est arrivés sur Terre pour apprendre et apprendre à n'importe quel âge. Et pour les petits jeunes, parce que ça, c'est un petit sujet que j'ai en ce moment, que je mets sur mes postes. Je peux paraître la daronne du business. D'ailleurs, j'aime bien ce terme. Parce que si tu veux, je vois les trucs où, tu sais, tu as des jeunes qui te font oui. Elle a 51 ans, elle doit cliquer sur le mulot. Tu vois, c'est le truc. Alors que bon, je suis, par exemple, toujours en train de faire une... Enfin, je finis une formation de certifiante sur l'automatisation. Donc, je suis toujours en train d'essayer de me reformer et tout et de rester à la page. Et j'ai ce truc où je disais à une fille la dernière fois, je lui fais « Ouais, t'as les jeunes qui te regardent un peu de loin en disant « On n'a pas les mêmes générations, on n'a pas les mêmes attentes et tout. » Je lui dis « Mais en attendant, ces mêmes gars ou ces mêmes nanas, dès qu'ils ont un problème, ils appellent qui ? Leur mère. Donc, tu vois... Donc, je peux être l'heure d'arôme du business parce que moi, j'adore l'intergénérationnel. On a tout ça à prendre de chacun, d'ailleurs. Et voilà, le monde d'entrepreneurs, il est au moins cet avantage que l'état d'esprit n'est pas du tout le même et que d'entrepreneurs, il y a entreprendre et au moins, ils y vont. Donc, c'est ça le positif, c'est qu'on a tout notre avenir devant nous.

  • Speaker #0

    Ok, super. Merci beaucoup, Alexia.

  • Speaker #1

    Merci à toi.

  • Speaker #0

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