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FLOW AND CASH FLOW : Le shot d’optimisme pour entreprendre

19. Reprendre le contrôle de son temps : la clé d’une vie alignée (1/2 Jean-Baptiste Baron)

19. Reprendre le contrôle de son temps : la clé d’une vie alignée (1/2 Jean-Baptiste Baron)

19min |11/06/2025
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Description

Dans cet épisode, Jean-Baptiste partage comment il a fait le choix audacieux d’organiser sa vie professionnelle autour de sa vie personnelle — et non l’inverse.


Il nous dévoile comment il aide les dirigeants à reprendre le contrôle de leur temps, à se reconnecter à leurs besoins profonds, et à sortir du pilotage automatique.


On parle de santé mentale, de routines sur-mesure, de peurs invisibles qui guident les décisions… et surtout, de liberté retrouvée.


▶️▶️ Retrouve mon invitée ici :

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💡Autres épisodes:

Episode 15 : Trouver l'équilibre entre ambition et alignement (2/2 Elisa Garemi)

Episode 17 : Du Chaos à l'équilibre : la méthode EPSSY (1/2 Sophie Surjus)


☀️☀️QUIZ gratuit : Es-tu vraiment prêt pour l'hyper croissance?


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Belle journée, soft and sharp 🌺☀️

Chloé Domon


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Flow & Cash Flow, c'est ce moment capsule où tu vas pouvoir prendre un shot d'énergie, te recharger et apprendre des tips et des insights pour entreprendre ta vie. Parce que nous ne sommes pas juste des employés ou des entrepreneurs, nous pouvons tous cultiver l'art de conjuguer toutes nos facettes. Alors que tu sois entrepreneur, salarié avec un side project, artisan ou juste un humain, reste à l'écoute. Ma vision, c'est qu'il est temps que tout un chacun puisse se révéler, sublimer ses talents tout en ayant du succès, avec sa propre définition du succès. Accomplir et s'accomplir. Ici, je te parlerai de rayonner, de compter, d'optimiser, d'organiser, de sublimer et de kiffer. Alors, si tu te sens concerné, abonne-toi, tu risques d'adorer ce moment.

  • Speaker #1

    J'aide les personnes à reprendre le contrôle de leur temps. C'est-à-dire que la plupart de mes clients sont des dirigeants d'entreprise qui courent sans arrêt, qui n'ont pas une minute à eux, qui n'ont justement pas du tout d'équilibre entre leur vie pro et leur vie perso. Et c'est parce que je vais écouter la manière dont il me raconte ses journées que je vais comprendre la raison derrière la raison pour laquelle il se trouve dans cette situation aujourd'hui.

  • Speaker #0

    Bienvenue sur le podcast Flow & Cashflow. Aujourd'hui, j'accueille Jean-Baptiste. Bonjour Jean-Baptiste.

  • Speaker #1

    Bonjour Chloé.

  • Speaker #0

    La première question que je voudrais te poser aujourd'hui, c'est qu'est-ce que tu as fait ces derniers temps, que ce soit pro ou perso, et qui t'a apporté une grande fierté ?

  • Speaker #1

    La plus grande fierté à laquelle je pense, c'est justement d'avoir organisé ma vie professionnelle au service de ma vie privée et de ma vie en général. Alors ça fait 5 ans que ça dure et je touche du bois pour que ça puisse continuer aussi longtemps que possible. Mais c'est quelque chose dont je suis fier parce que ça veut dire que dans ces circonstances-là, je m'occupe de moi, je m'occupe de ma famille, je m'occupe de mes clients, mais dans cet ordre-là, pas l'ordre inverse.

  • Speaker #0

    Super, et tu as mis ça en place depuis quelques années comme tu l'as dit. Est-ce que c'est parce que tu as eu un bug dans la machine et ça t'a fait pivoter ? Ou est-ce que tu as commencé comme ça dès le départ ?

  • Speaker #1

    Non, non, non, j'ai commencé comme ça dès le départ. Mais on peut parler d'un bug dans le sens où j'ai voulu quitter le salariat parce qu'à un moment donné, je ne me retrouvais pas tant dans l'équilibre que j'y avais, mais dans le sens de ce que je faisais. Et redonner du sens à mon métier, à ma carrière ou à mes actions auprès des personnes que j'accompagne, c'est une chose. Mais je ne voulais pas que ce soit au détriment de cet équilibre dont on parle. Et donc, ma démarche était de dire, OK, remettons du sens dans mon métier, remettons du sens dans ma carrière, mais pas au détriment du reste. Et donc, ça a été un choix de dire, OK, je veux pouvoir m'occuper de moi, je veux pouvoir m'occuper de mes enfants, je veux pouvoir m'occuper de ma famille. C'est ça la priorité. Et le métier suit. Le métier s'adapte à ce que je veux d'abord dans ma vie.

  • Speaker #0

    Est-ce que tu peux nous rappeler un peu quelle a été ta singularité dans ta carrière et le type d'accompagnement que tu fais pour qu'on comprenne un petit peu quels sont tes enjeux professionnels ?

  • Speaker #1

    J'ai toujours du mal à parler de singularité en ce qui me concerne, mais je vais jouer le jeu jusqu'au bout puisque tu m'en donnes l'opportunité. Mon talent, c'est d'entendre dans ce que me disent les gens où se trouve la problématique derrière. ce qu'ils ressentent. Mon métier est très simple. J'aide les personnes à reprendre le contrôle de leur temps. C'est-à-dire que la plupart de mes clients sont des dirigeants d'entreprises qui courent sans arrêt, qui n'ont pas une minute à eux, qui n'ont justement pas du tout d'équilibre entre leur vie pro et leur vie perso. Et c'est parce que je vais écouter la manière dont ils me racontent ces journées que je vais comprendre la raison, d'ailleurs la raison pour laquelle ils se trouvent dans cette situation aujourd'hui. Et donc, en... En remettant en place certaines petites choses, j'arrive à leur faire comprendre que leurs décisions ne sont pas alignées avec leurs besoins, probablement parce que leurs besoins ne sont pas toujours très conscients. Et en mettant de la lumière sur ces besoins-là, en prenant de meilleures décisions, ce n'est pas un jugement de valeur, c'est juste un « est-ce que cette décision est cohérente avec ce besoin ? » On arrive à des résultats beaucoup plus efficaces et donc beaucoup moins de temps perdu dans le process. C'est difficilement mieux résumable, mais derrière ça, on va quand même aller regarder qu'est-ce qui va venir polluer ces décisions, comment est-ce que la peur va agir, comment est-ce que le perfectionnisme va agir, comment est-ce que le besoin de faire plaisir va agir. Parce que toutes ces choses-là, qui sont des mécaniques de la psyché humaine que tout le monde connaît, elles vont venir influencer nos décisions. Le but de l'opération, ce n'est pas de faire disparaître la peur ou le perfectionnisme. Ça ne marche pas, ça nous appartient. C'est plus de comprendre le message que ça va venir dire sur... ce que sont nos besoins, sur ce que sont nos décisions. Et à partir du moment où on comprend cette mécanique qui nous est propre, on a tous et toutes nos mécaniques à nous et on n'a pas tous la même chose. on peut mieux comprendre ces décisions-là et donc mieux les changer pour de meilleurs résultats derrière.

  • Speaker #0

    Super, merci pour toutes ces infos. Qu'est-ce que tu as mis en place, toi, dans ta vie à toi, comme routine ou comme habitude ou comme framework, pour sauvegarder ta santé mentale, justement ?

  • Speaker #1

    La santé mentale, c'est un grand sujet parce que ça n'est pas que lié à la manière dont on s'organise, à la manière dont on gère notre temps. Mais les deux vont se retrouver dans ce que j'explique depuis tout à l'heure, c'est est-ce que je suis conscient de mes besoins ? Quand je parle de besoins, les gens souvent vont penser à la pyramide de Maslow. Le modèle a été revu, y compris par Maslow lui-même, donc c'est quelque chose qui peut être améliorable. Là, je parle plus de besoins psychologiques, c'est-à-dire qu'il y a des gens qui ont besoin de... de se fonder sur leurs compétences dans leur travail. Il y a des gens qui ont besoin de reconnaissance pour leur qualité humaine. Il y a des gens qui ont besoin de se mettre un petit peu en retrait pour réfléchir à toutes les idées qu'elles ont. Il y a des gens qui ont besoin d'excitation, de contact, de proximité avec les autres. Et c'est ça qui va nourrir notre psyché, notre psychologie. Si on n'est pas conscient de comment on fonctionne et de ce que sont nos besoins et de comment on les priorise, comment on les hiérarchise dans la manière dont on va prendre des décisions pour y répondre, on peut passer des mois, voire des années entières à essayer d'y répondre et se tromper. Et plus on se trompe et plus on voit que les résultats qu'on veut obtenir s'éloignent, et plus la charge mentale, justement, va être de plus en plus forte. Et c'est là où il y a des risques, dont le plus connu qui est le burn-out, qui est de dire, en fait, je fais, je fais, je fais, je fais, je fais, mais je n'obtiens pas. Comment ça se fait ? et à un moment donné, le cerveau ne réfléchit plus et il craque. Bon, c'est l'explication très très courte de ce que c'est qu'un burn-out. En vrai, c'est un petit peu plus, comment dire, un peu plus subtil. Mais donc, pour répondre à ta question, ma première démarche, c'est de dire, en fait, de quoi j'ai besoin, et qu'est-ce que je mets en place tous les jours pour répondre en priorité à ces besoins-là. C'est parce que j'ai répondu à ces besoins en priorité que le reste... peut être fait si c'est nécessaire.

  • Speaker #0

    Finalement, j'entends que c'est surtout parce qu'en fait, tu n'es pas en pilotage automatique, que tu vas reprendre du temps, j'ai l'impression, revenir dans l'instant présent pour à chaque fois te demander où est-ce que j'en suis, est-ce que mes priorités sont les bonnes et dans quelle ordre je mets les choses en fait ? C'est juste un questionnement omniprésent, j'ai l'impression, non ?

  • Speaker #1

    On pourrait, ça pourrait être une sorte de méditation un peu permanente. Heureusement, le cerveau fonctionne... assez facilement sur un bon système de pilotage automatique. C'est-à-dire que soit tu es en pilotage automatique, mais tu n'es pas conscient de ce que tu fais, et il peut y avoir des conséquences assez négatives, et c'est ce que j'avais expliqué juste avant. Soit tu sais que les routines que tu as mises en place, les habitudes que tu as mises en place, elles te servent parce qu'elles servent tes besoins, et parce que ces besoins sont conscients, et auquel cas, le cerveau, il applique. Toute la subtilité, c'est de faire attention à ne pas recopier ce qui fonctionne pour le voisin ou pour la voisine, parce que c'est son modèle à lui ou à elle. Ça ne peut pas être exactement le même pour nous. Et il y a beaucoup de gens qui ont cette idée de « ouais, ouais, en fait, je vais gagner du temps en reproduisant exactement la même chose que le voisin » , et ils se rendent compte au bout d'un certain temps que ça ne marche pas et qu'ils ne comprennent pas pourquoi. Et ils retombent dans cette forme de fatalité qui est très néfaste, d'ailleurs. Mais c'est simplement qu'ils ne se sont pas suffisamment posé la question pour eux de... de quoi j'ai besoin moi, je n'ai pas besoin de copier le voisin ou la voisine, je comprends qu'eux, ils ont trouvé leur système qui marche, et c'est super, tant mieux. Comment je peux m'en inspirer, pas le copier, juste m'en inspirer pour que ça fonctionne pour moi ?

  • Speaker #0

    Il y a eu un événement, toi, dans ta vie ou dans tes rencontres, une rencontre peut-être qui a été game changer, qui vraiment t'a permis de switcher ou alors de passer un niveau ou d'avoir des compréhensions, où ça t'a permis une grosse prise de conscience ?

  • Speaker #1

    Difficile de t'en donner une, parce que... J'ai quand même un certain nombre d'expériences professionnelles qui ont toutes été marquées par certaines déceptions dans un certain cas et par des grandes révélations dans d'autres, pour rester dans la thématique de ta question. Je pense que celle qui est le plus en lien avec ce que je fais aujourd'hui, c'est cette personne qui m'a permis de découvrir ce qu'on appelle l'analyse transactionnelle. et par extension ProcessCom. Ce sont des outils en psychologie qui sont rudement efficaces. qui ont un effet terrier de lapin où tu crois que tu as compris un truc et en fait non, il y a un autre truc derrière et puis une fois que tu l'as compris, il y a encore autre chose derrière et donc il y a une espèce d'infinité de procédés et de démarches à découvrir et c'est quelque chose de tout à fait passionnant en tout cas moi je trouve que c'est tout à fait passionnant il y a des gens à qui ça ne parle pas du tout mais c'est pas grave mais ça amène à cette sorte de remise en question permanente qui est de dire, c'est pas parce que je crois savoir quelque chose que c'est forcément admis, d'une part, et que c'est forcément admis pour tout le monde d'autre part. Et donc toute la démarche, c'est de dire, comment est-ce que je fais pour utiliser cette information sans que ce soit devenu une vérité absolue ? Et je perds un peu mes mots, mais tu sais, il y a des gens qui vont trouver un truc et vont se dire, à partir de maintenant, je ne bouge plus, je ne change plus d'avis. Et c'est presque dommage, parce qu'on s'interdit de nouvelles découvertes. Et là où je veux en venir, c'est qu'il y a 3 ou 4 ans, je ne connaissais pas ces outils-là. Et je découvre un nouvel univers. Et je me dis, chouette, parce que peut-être que dans 3 ou 4 ans, je découvrirai une nouvelle chose. Et ce sera de nouvelles portes à ouvrir. Et ce sera de nouvelles expériences à vivre. Et c'est ça que j'aime dans les relations humaines de manière générale. Et dans ces transmissions de nouvelles connaissances en particulier.

  • Speaker #0

    Oui, ça me fait vraiment écho avec le fait d'avoir un mindset de croissance finalement. Le fait de vouloir toujours apprendre. se nourrir et avancer et ne pas être figé dans ses croyances et dans ses états. Du coup, j'ai l'impression que ça t'a vraiment permis d'aligner la proposition professionnelle que toi, tu as mis en place dans ta vie. Est-ce que du coup, ça t'a… comment dire ? Est-ce qu'il y a eu des actions que tu as posées concrètement au niveau professionnel qui t'ont permis justement de revenir ? parce que j'ai vraiment la sensation que tu es aligné avec ta carrière, avec ta mission peut-être s'il y en a une, ou en tout cas le sens du service que tu as l'air de déployer. Qu'est-ce que tu as mis toi professionnellement en place pour vraiment du coup que ça s'aligne ?

  • Speaker #1

    Tu sais, il y a cette expression qui dit les cordonniers sont les plus mal chaussés. Il y a eu des... des idées qui disaient qu'en fait les cordonniers se sont mal chaussés parce qu'ils sont tellement exigeants que quand ils vont voir un confrère cordonnier, ils vont dire « ouais mais en fait je veux la chaussure comme ci, comme ci, comme ça » , donc les autres ils en auront le bol parce que forcément ils savent exactement ce qu'ils veulent, ils ne peuvent pas le servir, donc il n'a pas de chaussure. Et puis il y a aussi la blague de, comme il ne s'occupe que de ses clients, il ne s'occupe pas de lui-même. Pour moi, il y a une sorte d'éthique à dire « je ne peux pas… » proposer un accompagnement en gestion du temps à mes clients si, de ce point de vue-là, ma vie est en bordel. Alors, ça ne veut pas dire que ma vie est absolument exemplaire et qu'il faudrait en faire un film pour que les gens apprennent. C'est surtout pas le... C'est surtout pas le propos. Mais encore une fois, j'en reviens à ce que je disais tout à l'heure. Si je suis conscient de mes besoins, si je sais quelles sont les décisions que je dois prendre pour les respecter et y répondre, forcément, ma vie ressemble à quelque chose. de l'ordre de ce que je veux. Je ne dis pas que mes clients n'ont pas la vie qu'ils veulent, je dis qu'aujourd'hui, peut-être qu'ils ont le sentiment de la subir plus que de la vivre. Parce que, tu vois, typiquement, le client type qui va venir me voir un peu trop tard à chaque fois, malheureusement, c'est le dirigeant d'entreprise qui va se lever à 4h30 ou 5h du matin, qui va arriver à l'entreprise vers 6h, 6h30, en se disant, chic, j'ai... 1h30, 2h de paix avant que tous les employés ne débarquent. Et quand les employés débarquent, c'est des incendies à éteindre dans tous les sens. Donc il commence sa journée de travail plutôt le soir vers 19h, 19h30, quand tout le monde est reparti. Moins les peut-être 1h30 ou 2h de paix qu'il a eues avant que tout le monde ne débarque. Donc il rentre chez lui, il est 23h00. Il n'a pas vu sa femme, il n'a pas vu ses gamins, et il se dit « putain, demain c'est pareil » . À un moment donné... Je n'imagine pas que quelqu'un se dise « ce mode de vie, je l'ai choisi et je l'assume et super, je suis très content » . Le problème, c'est qu'il va partir du principe qu'il n'a pas le choix que de la vivre comme ça, parce qu'il n'a pas le choix que de continuer d'éteindre des incendies dans tous les sens. Mon travail, c'est de lui montrer que si, non seulement il a le choix, mais qu'en prenant un tout petit peu de hauteur de vue par rapport à ce qui se passe, pendant cette journée-là, type de « je cours dans tous les sens pour éteindre des incendies » , il a pris des décisions, parce qu'on ne fait que ça toute la journée, prendre des décisions. on en prend 35 000 par jour à peu près en moyenne. qui ne sont pas alignés avec ses besoins, qui ne sont pas alignés avec sa mission, qui ne sont pas alignés avec ce qu'il voulait de sa vie. Il est tellement pris justement par la peur de perdre ses clients, le perfectionnisme de « il faut que ce soit bien fait en temps et en heure » , etc. Le besoin de faire plaisir à ses collaborateurs parce que j'aurais peur qu'ils s'en aillent et que je me retrouve sans bras pour faire le job, etc. Tout ça va venir polluer ses décisions. Je ne peux pas te dire que moi je suis insensible à la peur, j'ai peur de plein de choses. Je ne peux pas te dire que je sois insensible à un certain perfectionnisme parce que, par exemple, je m'applique tous les jours à poster du contenu sur LinkedIn. Pour évangéliser aussi un petit peu les gens qui me font le plaisir de me lire sur ces questions-là, je ne peux pas te dire que je sois insensible à la notion de faire plaisir, parce que quand quelqu'un me demande un service, j'ai envie de l'aider, j'ai envie de lui faire plaisir. Mais dans quelle mesure je me laisse alpaguer par la peur ou par le perfectionnisme ou par le besoin de faire plaisir, et dans quelle mesure je sais que ça m'habite, mais que ça ne va pas venir polluer mes objectifs au final ? Et c'est ça qui est le plus important. Et c'est cette idée que j'ai envie de communiquer à mes clients, qui est de leur dire où est-ce que tu te retrouves dans les décisions que tu prends. Est-ce que c'est aligné avec l'objectif, non pas de la fin de la journée ou de la fin de la semaine que tu t'es donné, mais celui que tu as pour dans 50 ans, 100 ans, 200 ans pour ta boîte. Je les emmène beaucoup plus loin. Et donc là, ok, on commence à décoller le nez du guidon et à se poser d'autres questions que celles de l'urgence et des incendies du quotidien.

  • Speaker #0

    C'est super intéressant, je te remercie. On reviendra sur cette partie dans la deuxième partie du podcast. Pour la fin de la première partie, j'aurais une dernière question justement sur l'acquisition des clients en tant qu'entrepreneurs pour pouvoir inspirer ceux qui nous écoutent. Par quel médium tu passes, toi, pour que les clients arrivent jusqu'à toi et puissent collaborer avec toi ?

  • Speaker #1

    J'ai plusieurs canaux d'acquisition. Le chemin se fait par plusieurs étapes, si tu veux. Quand on est dans de l'accompagnement, c'est assez complexe de faire de la prospection à froid. Tu vois, on imagine assez mal... Je paraphrase un collègue, on imagine assez mal un médecin se dire « Ok, je sors de la fac de médecine et puis je vais aller appeler tous les gens de mon village pour leur dire « Coucou, venez me voir, mon cabinet est ouvert » . Ça fait un petit peu bizarre. Donc, pour attirer l'attention... Il y a surtout une démarche marketing qui est de dire « ok, je vais produire du contenu, je produis du contenu plus que tous les jours sur LinkedIn pour répondre à des situations vues, à des situations vécues de ce que vit mon « client idéal » parce que ça crée une certaine notoriété, parce que ça crée une certaine attention, parce que je vais me positionner vraiment en tant qu'expert de ces questions. » Et quand je vais proposer par exemple un webinaire, quand je vais proposer une masterclass, des sessions de questions-réponses, il va toujours y avoir des petits curieux qui vont se dire « Ah tiens, je l'ai lu l'autre jour, je vais aller voir ce qu'il raconte » . De fil en aiguille, ils entendent que ce que je dis involontairement fait écho à leur quotidien. Et là, on peut passer dans une autre étape du tunnel, entre guillemets, qui est de dire « Ok, Jean-Baptiste, je voudrais prendre un rendez-vous avec vous, parce qu'il m'arrive ceci, il m'arrive cela » . Et c'est comme ça que la crédibilité... de mon discours en amont permet d'attirer des clients en aval. C'est un process qui est assez long, mais qui, couplé avec un peu de prospection à froid, ou en tout cas du réchauffage de plusieurs leads un peu plus anciens, notamment par téléphone, permet d'alimenter le pipe, comme on dit, de manière assez sereine.

  • Speaker #0

    Super, je te remercie pour tous ces détails. c'est la fin du premier épisode on te retrouve du coup sur LinkedIn je mettrai le lien en résumé exactement ok merci Jean-Baptiste merci Chloé si tu as aimé cet épisode tu peux laisser 5 étoiles sur Apple Podcast ou Spotify et bien sûr partage-le à quelqu'un qui pourrait en avoir besoin tu peux me taguer et laisser un commentaire j'adore avoir ton feedback ça m'aide à grandir et à proposer des épisodes qui te ressemblent belle journée

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Dans cet épisode, Jean-Baptiste partage comment il a fait le choix audacieux d’organiser sa vie professionnelle autour de sa vie personnelle — et non l’inverse.


Il nous dévoile comment il aide les dirigeants à reprendre le contrôle de leur temps, à se reconnecter à leurs besoins profonds, et à sortir du pilotage automatique.


On parle de santé mentale, de routines sur-mesure, de peurs invisibles qui guident les décisions… et surtout, de liberté retrouvée.


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Chloé Domon


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  • Speaker #0

    Flow & Cash Flow, c'est ce moment capsule où tu vas pouvoir prendre un shot d'énergie, te recharger et apprendre des tips et des insights pour entreprendre ta vie. Parce que nous ne sommes pas juste des employés ou des entrepreneurs, nous pouvons tous cultiver l'art de conjuguer toutes nos facettes. Alors que tu sois entrepreneur, salarié avec un side project, artisan ou juste un humain, reste à l'écoute. Ma vision, c'est qu'il est temps que tout un chacun puisse se révéler, sublimer ses talents tout en ayant du succès, avec sa propre définition du succès. Accomplir et s'accomplir. Ici, je te parlerai de rayonner, de compter, d'optimiser, d'organiser, de sublimer et de kiffer. Alors, si tu te sens concerné, abonne-toi, tu risques d'adorer ce moment.

  • Speaker #1

    J'aide les personnes à reprendre le contrôle de leur temps. C'est-à-dire que la plupart de mes clients sont des dirigeants d'entreprise qui courent sans arrêt, qui n'ont pas une minute à eux, qui n'ont justement pas du tout d'équilibre entre leur vie pro et leur vie perso. Et c'est parce que je vais écouter la manière dont il me raconte ses journées que je vais comprendre la raison derrière la raison pour laquelle il se trouve dans cette situation aujourd'hui.

  • Speaker #0

    Bienvenue sur le podcast Flow & Cashflow. Aujourd'hui, j'accueille Jean-Baptiste. Bonjour Jean-Baptiste.

  • Speaker #1

    Bonjour Chloé.

  • Speaker #0

    La première question que je voudrais te poser aujourd'hui, c'est qu'est-ce que tu as fait ces derniers temps, que ce soit pro ou perso, et qui t'a apporté une grande fierté ?

  • Speaker #1

    La plus grande fierté à laquelle je pense, c'est justement d'avoir organisé ma vie professionnelle au service de ma vie privée et de ma vie en général. Alors ça fait 5 ans que ça dure et je touche du bois pour que ça puisse continuer aussi longtemps que possible. Mais c'est quelque chose dont je suis fier parce que ça veut dire que dans ces circonstances-là, je m'occupe de moi, je m'occupe de ma famille, je m'occupe de mes clients, mais dans cet ordre-là, pas l'ordre inverse.

  • Speaker #0

    Super, et tu as mis ça en place depuis quelques années comme tu l'as dit. Est-ce que c'est parce que tu as eu un bug dans la machine et ça t'a fait pivoter ? Ou est-ce que tu as commencé comme ça dès le départ ?

  • Speaker #1

    Non, non, non, j'ai commencé comme ça dès le départ. Mais on peut parler d'un bug dans le sens où j'ai voulu quitter le salariat parce qu'à un moment donné, je ne me retrouvais pas tant dans l'équilibre que j'y avais, mais dans le sens de ce que je faisais. Et redonner du sens à mon métier, à ma carrière ou à mes actions auprès des personnes que j'accompagne, c'est une chose. Mais je ne voulais pas que ce soit au détriment de cet équilibre dont on parle. Et donc, ma démarche était de dire, OK, remettons du sens dans mon métier, remettons du sens dans ma carrière, mais pas au détriment du reste. Et donc, ça a été un choix de dire, OK, je veux pouvoir m'occuper de moi, je veux pouvoir m'occuper de mes enfants, je veux pouvoir m'occuper de ma famille. C'est ça la priorité. Et le métier suit. Le métier s'adapte à ce que je veux d'abord dans ma vie.

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    Est-ce que tu peux nous rappeler un peu quelle a été ta singularité dans ta carrière et le type d'accompagnement que tu fais pour qu'on comprenne un petit peu quels sont tes enjeux professionnels ?

  • Speaker #1

    J'ai toujours du mal à parler de singularité en ce qui me concerne, mais je vais jouer le jeu jusqu'au bout puisque tu m'en donnes l'opportunité. Mon talent, c'est d'entendre dans ce que me disent les gens où se trouve la problématique derrière. ce qu'ils ressentent. Mon métier est très simple. J'aide les personnes à reprendre le contrôle de leur temps. C'est-à-dire que la plupart de mes clients sont des dirigeants d'entreprises qui courent sans arrêt, qui n'ont pas une minute à eux, qui n'ont justement pas du tout d'équilibre entre leur vie pro et leur vie perso. Et c'est parce que je vais écouter la manière dont ils me racontent ces journées que je vais comprendre la raison, d'ailleurs la raison pour laquelle ils se trouvent dans cette situation aujourd'hui. Et donc, en... En remettant en place certaines petites choses, j'arrive à leur faire comprendre que leurs décisions ne sont pas alignées avec leurs besoins, probablement parce que leurs besoins ne sont pas toujours très conscients. Et en mettant de la lumière sur ces besoins-là, en prenant de meilleures décisions, ce n'est pas un jugement de valeur, c'est juste un « est-ce que cette décision est cohérente avec ce besoin ? » On arrive à des résultats beaucoup plus efficaces et donc beaucoup moins de temps perdu dans le process. C'est difficilement mieux résumable, mais derrière ça, on va quand même aller regarder qu'est-ce qui va venir polluer ces décisions, comment est-ce que la peur va agir, comment est-ce que le perfectionnisme va agir, comment est-ce que le besoin de faire plaisir va agir. Parce que toutes ces choses-là, qui sont des mécaniques de la psyché humaine que tout le monde connaît, elles vont venir influencer nos décisions. Le but de l'opération, ce n'est pas de faire disparaître la peur ou le perfectionnisme. Ça ne marche pas, ça nous appartient. C'est plus de comprendre le message que ça va venir dire sur... ce que sont nos besoins, sur ce que sont nos décisions. Et à partir du moment où on comprend cette mécanique qui nous est propre, on a tous et toutes nos mécaniques à nous et on n'a pas tous la même chose. on peut mieux comprendre ces décisions-là et donc mieux les changer pour de meilleurs résultats derrière.

  • Speaker #0

    Super, merci pour toutes ces infos. Qu'est-ce que tu as mis en place, toi, dans ta vie à toi, comme routine ou comme habitude ou comme framework, pour sauvegarder ta santé mentale, justement ?

  • Speaker #1

    La santé mentale, c'est un grand sujet parce que ça n'est pas que lié à la manière dont on s'organise, à la manière dont on gère notre temps. Mais les deux vont se retrouver dans ce que j'explique depuis tout à l'heure, c'est est-ce que je suis conscient de mes besoins ? Quand je parle de besoins, les gens souvent vont penser à la pyramide de Maslow. Le modèle a été revu, y compris par Maslow lui-même, donc c'est quelque chose qui peut être améliorable. Là, je parle plus de besoins psychologiques, c'est-à-dire qu'il y a des gens qui ont besoin de... de se fonder sur leurs compétences dans leur travail. Il y a des gens qui ont besoin de reconnaissance pour leur qualité humaine. Il y a des gens qui ont besoin de se mettre un petit peu en retrait pour réfléchir à toutes les idées qu'elles ont. Il y a des gens qui ont besoin d'excitation, de contact, de proximité avec les autres. Et c'est ça qui va nourrir notre psyché, notre psychologie. Si on n'est pas conscient de comment on fonctionne et de ce que sont nos besoins et de comment on les priorise, comment on les hiérarchise dans la manière dont on va prendre des décisions pour y répondre, on peut passer des mois, voire des années entières à essayer d'y répondre et se tromper. Et plus on se trompe et plus on voit que les résultats qu'on veut obtenir s'éloignent, et plus la charge mentale, justement, va être de plus en plus forte. Et c'est là où il y a des risques, dont le plus connu qui est le burn-out, qui est de dire, en fait, je fais, je fais, je fais, je fais, je fais, mais je n'obtiens pas. Comment ça se fait ? et à un moment donné, le cerveau ne réfléchit plus et il craque. Bon, c'est l'explication très très courte de ce que c'est qu'un burn-out. En vrai, c'est un petit peu plus, comment dire, un peu plus subtil. Mais donc, pour répondre à ta question, ma première démarche, c'est de dire, en fait, de quoi j'ai besoin, et qu'est-ce que je mets en place tous les jours pour répondre en priorité à ces besoins-là. C'est parce que j'ai répondu à ces besoins en priorité que le reste... peut être fait si c'est nécessaire.

  • Speaker #0

    Finalement, j'entends que c'est surtout parce qu'en fait, tu n'es pas en pilotage automatique, que tu vas reprendre du temps, j'ai l'impression, revenir dans l'instant présent pour à chaque fois te demander où est-ce que j'en suis, est-ce que mes priorités sont les bonnes et dans quelle ordre je mets les choses en fait ? C'est juste un questionnement omniprésent, j'ai l'impression, non ?

  • Speaker #1

    On pourrait, ça pourrait être une sorte de méditation un peu permanente. Heureusement, le cerveau fonctionne... assez facilement sur un bon système de pilotage automatique. C'est-à-dire que soit tu es en pilotage automatique, mais tu n'es pas conscient de ce que tu fais, et il peut y avoir des conséquences assez négatives, et c'est ce que j'avais expliqué juste avant. Soit tu sais que les routines que tu as mises en place, les habitudes que tu as mises en place, elles te servent parce qu'elles servent tes besoins, et parce que ces besoins sont conscients, et auquel cas, le cerveau, il applique. Toute la subtilité, c'est de faire attention à ne pas recopier ce qui fonctionne pour le voisin ou pour la voisine, parce que c'est son modèle à lui ou à elle. Ça ne peut pas être exactement le même pour nous. Et il y a beaucoup de gens qui ont cette idée de « ouais, ouais, en fait, je vais gagner du temps en reproduisant exactement la même chose que le voisin » , et ils se rendent compte au bout d'un certain temps que ça ne marche pas et qu'ils ne comprennent pas pourquoi. Et ils retombent dans cette forme de fatalité qui est très néfaste, d'ailleurs. Mais c'est simplement qu'ils ne se sont pas suffisamment posé la question pour eux de... de quoi j'ai besoin moi, je n'ai pas besoin de copier le voisin ou la voisine, je comprends qu'eux, ils ont trouvé leur système qui marche, et c'est super, tant mieux. Comment je peux m'en inspirer, pas le copier, juste m'en inspirer pour que ça fonctionne pour moi ?

  • Speaker #0

    Il y a eu un événement, toi, dans ta vie ou dans tes rencontres, une rencontre peut-être qui a été game changer, qui vraiment t'a permis de switcher ou alors de passer un niveau ou d'avoir des compréhensions, où ça t'a permis une grosse prise de conscience ?

  • Speaker #1

    Difficile de t'en donner une, parce que... J'ai quand même un certain nombre d'expériences professionnelles qui ont toutes été marquées par certaines déceptions dans un certain cas et par des grandes révélations dans d'autres, pour rester dans la thématique de ta question. Je pense que celle qui est le plus en lien avec ce que je fais aujourd'hui, c'est cette personne qui m'a permis de découvrir ce qu'on appelle l'analyse transactionnelle. et par extension ProcessCom. Ce sont des outils en psychologie qui sont rudement efficaces. qui ont un effet terrier de lapin où tu crois que tu as compris un truc et en fait non, il y a un autre truc derrière et puis une fois que tu l'as compris, il y a encore autre chose derrière et donc il y a une espèce d'infinité de procédés et de démarches à découvrir et c'est quelque chose de tout à fait passionnant en tout cas moi je trouve que c'est tout à fait passionnant il y a des gens à qui ça ne parle pas du tout mais c'est pas grave mais ça amène à cette sorte de remise en question permanente qui est de dire, c'est pas parce que je crois savoir quelque chose que c'est forcément admis, d'une part, et que c'est forcément admis pour tout le monde d'autre part. Et donc toute la démarche, c'est de dire, comment est-ce que je fais pour utiliser cette information sans que ce soit devenu une vérité absolue ? Et je perds un peu mes mots, mais tu sais, il y a des gens qui vont trouver un truc et vont se dire, à partir de maintenant, je ne bouge plus, je ne change plus d'avis. Et c'est presque dommage, parce qu'on s'interdit de nouvelles découvertes. Et là où je veux en venir, c'est qu'il y a 3 ou 4 ans, je ne connaissais pas ces outils-là. Et je découvre un nouvel univers. Et je me dis, chouette, parce que peut-être que dans 3 ou 4 ans, je découvrirai une nouvelle chose. Et ce sera de nouvelles portes à ouvrir. Et ce sera de nouvelles expériences à vivre. Et c'est ça que j'aime dans les relations humaines de manière générale. Et dans ces transmissions de nouvelles connaissances en particulier.

  • Speaker #0

    Oui, ça me fait vraiment écho avec le fait d'avoir un mindset de croissance finalement. Le fait de vouloir toujours apprendre. se nourrir et avancer et ne pas être figé dans ses croyances et dans ses états. Du coup, j'ai l'impression que ça t'a vraiment permis d'aligner la proposition professionnelle que toi, tu as mis en place dans ta vie. Est-ce que du coup, ça t'a… comment dire ? Est-ce qu'il y a eu des actions que tu as posées concrètement au niveau professionnel qui t'ont permis justement de revenir ? parce que j'ai vraiment la sensation que tu es aligné avec ta carrière, avec ta mission peut-être s'il y en a une, ou en tout cas le sens du service que tu as l'air de déployer. Qu'est-ce que tu as mis toi professionnellement en place pour vraiment du coup que ça s'aligne ?

  • Speaker #1

    Tu sais, il y a cette expression qui dit les cordonniers sont les plus mal chaussés. Il y a eu des... des idées qui disaient qu'en fait les cordonniers se sont mal chaussés parce qu'ils sont tellement exigeants que quand ils vont voir un confrère cordonnier, ils vont dire « ouais mais en fait je veux la chaussure comme ci, comme ci, comme ça » , donc les autres ils en auront le bol parce que forcément ils savent exactement ce qu'ils veulent, ils ne peuvent pas le servir, donc il n'a pas de chaussure. Et puis il y a aussi la blague de, comme il ne s'occupe que de ses clients, il ne s'occupe pas de lui-même. Pour moi, il y a une sorte d'éthique à dire « je ne peux pas… » proposer un accompagnement en gestion du temps à mes clients si, de ce point de vue-là, ma vie est en bordel. Alors, ça ne veut pas dire que ma vie est absolument exemplaire et qu'il faudrait en faire un film pour que les gens apprennent. C'est surtout pas le... C'est surtout pas le propos. Mais encore une fois, j'en reviens à ce que je disais tout à l'heure. Si je suis conscient de mes besoins, si je sais quelles sont les décisions que je dois prendre pour les respecter et y répondre, forcément, ma vie ressemble à quelque chose. de l'ordre de ce que je veux. Je ne dis pas que mes clients n'ont pas la vie qu'ils veulent, je dis qu'aujourd'hui, peut-être qu'ils ont le sentiment de la subir plus que de la vivre. Parce que, tu vois, typiquement, le client type qui va venir me voir un peu trop tard à chaque fois, malheureusement, c'est le dirigeant d'entreprise qui va se lever à 4h30 ou 5h du matin, qui va arriver à l'entreprise vers 6h, 6h30, en se disant, chic, j'ai... 1h30, 2h de paix avant que tous les employés ne débarquent. Et quand les employés débarquent, c'est des incendies à éteindre dans tous les sens. Donc il commence sa journée de travail plutôt le soir vers 19h, 19h30, quand tout le monde est reparti. Moins les peut-être 1h30 ou 2h de paix qu'il a eues avant que tout le monde ne débarque. Donc il rentre chez lui, il est 23h00. Il n'a pas vu sa femme, il n'a pas vu ses gamins, et il se dit « putain, demain c'est pareil » . À un moment donné... Je n'imagine pas que quelqu'un se dise « ce mode de vie, je l'ai choisi et je l'assume et super, je suis très content » . Le problème, c'est qu'il va partir du principe qu'il n'a pas le choix que de la vivre comme ça, parce qu'il n'a pas le choix que de continuer d'éteindre des incendies dans tous les sens. Mon travail, c'est de lui montrer que si, non seulement il a le choix, mais qu'en prenant un tout petit peu de hauteur de vue par rapport à ce qui se passe, pendant cette journée-là, type de « je cours dans tous les sens pour éteindre des incendies » , il a pris des décisions, parce qu'on ne fait que ça toute la journée, prendre des décisions. on en prend 35 000 par jour à peu près en moyenne. qui ne sont pas alignés avec ses besoins, qui ne sont pas alignés avec sa mission, qui ne sont pas alignés avec ce qu'il voulait de sa vie. Il est tellement pris justement par la peur de perdre ses clients, le perfectionnisme de « il faut que ce soit bien fait en temps et en heure » , etc. Le besoin de faire plaisir à ses collaborateurs parce que j'aurais peur qu'ils s'en aillent et que je me retrouve sans bras pour faire le job, etc. Tout ça va venir polluer ses décisions. Je ne peux pas te dire que moi je suis insensible à la peur, j'ai peur de plein de choses. Je ne peux pas te dire que je sois insensible à un certain perfectionnisme parce que, par exemple, je m'applique tous les jours à poster du contenu sur LinkedIn. Pour évangéliser aussi un petit peu les gens qui me font le plaisir de me lire sur ces questions-là, je ne peux pas te dire que je sois insensible à la notion de faire plaisir, parce que quand quelqu'un me demande un service, j'ai envie de l'aider, j'ai envie de lui faire plaisir. Mais dans quelle mesure je me laisse alpaguer par la peur ou par le perfectionnisme ou par le besoin de faire plaisir, et dans quelle mesure je sais que ça m'habite, mais que ça ne va pas venir polluer mes objectifs au final ? Et c'est ça qui est le plus important. Et c'est cette idée que j'ai envie de communiquer à mes clients, qui est de leur dire où est-ce que tu te retrouves dans les décisions que tu prends. Est-ce que c'est aligné avec l'objectif, non pas de la fin de la journée ou de la fin de la semaine que tu t'es donné, mais celui que tu as pour dans 50 ans, 100 ans, 200 ans pour ta boîte. Je les emmène beaucoup plus loin. Et donc là, ok, on commence à décoller le nez du guidon et à se poser d'autres questions que celles de l'urgence et des incendies du quotidien.

  • Speaker #0

    C'est super intéressant, je te remercie. On reviendra sur cette partie dans la deuxième partie du podcast. Pour la fin de la première partie, j'aurais une dernière question justement sur l'acquisition des clients en tant qu'entrepreneurs pour pouvoir inspirer ceux qui nous écoutent. Par quel médium tu passes, toi, pour que les clients arrivent jusqu'à toi et puissent collaborer avec toi ?

  • Speaker #1

    J'ai plusieurs canaux d'acquisition. Le chemin se fait par plusieurs étapes, si tu veux. Quand on est dans de l'accompagnement, c'est assez complexe de faire de la prospection à froid. Tu vois, on imagine assez mal... Je paraphrase un collègue, on imagine assez mal un médecin se dire « Ok, je sors de la fac de médecine et puis je vais aller appeler tous les gens de mon village pour leur dire « Coucou, venez me voir, mon cabinet est ouvert » . Ça fait un petit peu bizarre. Donc, pour attirer l'attention... Il y a surtout une démarche marketing qui est de dire « ok, je vais produire du contenu, je produis du contenu plus que tous les jours sur LinkedIn pour répondre à des situations vues, à des situations vécues de ce que vit mon « client idéal » parce que ça crée une certaine notoriété, parce que ça crée une certaine attention, parce que je vais me positionner vraiment en tant qu'expert de ces questions. » Et quand je vais proposer par exemple un webinaire, quand je vais proposer une masterclass, des sessions de questions-réponses, il va toujours y avoir des petits curieux qui vont se dire « Ah tiens, je l'ai lu l'autre jour, je vais aller voir ce qu'il raconte » . De fil en aiguille, ils entendent que ce que je dis involontairement fait écho à leur quotidien. Et là, on peut passer dans une autre étape du tunnel, entre guillemets, qui est de dire « Ok, Jean-Baptiste, je voudrais prendre un rendez-vous avec vous, parce qu'il m'arrive ceci, il m'arrive cela » . Et c'est comme ça que la crédibilité... de mon discours en amont permet d'attirer des clients en aval. C'est un process qui est assez long, mais qui, couplé avec un peu de prospection à froid, ou en tout cas du réchauffage de plusieurs leads un peu plus anciens, notamment par téléphone, permet d'alimenter le pipe, comme on dit, de manière assez sereine.

  • Speaker #0

    Super, je te remercie pour tous ces détails. c'est la fin du premier épisode on te retrouve du coup sur LinkedIn je mettrai le lien en résumé exactement ok merci Jean-Baptiste merci Chloé si tu as aimé cet épisode tu peux laisser 5 étoiles sur Apple Podcast ou Spotify et bien sûr partage-le à quelqu'un qui pourrait en avoir besoin tu peux me taguer et laisser un commentaire j'adore avoir ton feedback ça m'aide à grandir et à proposer des épisodes qui te ressemblent belle journée

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Description

Dans cet épisode, Jean-Baptiste partage comment il a fait le choix audacieux d’organiser sa vie professionnelle autour de sa vie personnelle — et non l’inverse.


Il nous dévoile comment il aide les dirigeants à reprendre le contrôle de leur temps, à se reconnecter à leurs besoins profonds, et à sortir du pilotage automatique.


On parle de santé mentale, de routines sur-mesure, de peurs invisibles qui guident les décisions… et surtout, de liberté retrouvée.


▶️▶️ Retrouve mon invitée ici :

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💡Autres épisodes:

Episode 15 : Trouver l'équilibre entre ambition et alignement (2/2 Elisa Garemi)

Episode 17 : Du Chaos à l'équilibre : la méthode EPSSY (1/2 Sophie Surjus)


☀️☀️QUIZ gratuit : Es-tu vraiment prêt pour l'hyper croissance?


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Belle journée, soft and sharp 🌺☀️

Chloé Domon


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Flow & Cash Flow, c'est ce moment capsule où tu vas pouvoir prendre un shot d'énergie, te recharger et apprendre des tips et des insights pour entreprendre ta vie. Parce que nous ne sommes pas juste des employés ou des entrepreneurs, nous pouvons tous cultiver l'art de conjuguer toutes nos facettes. Alors que tu sois entrepreneur, salarié avec un side project, artisan ou juste un humain, reste à l'écoute. Ma vision, c'est qu'il est temps que tout un chacun puisse se révéler, sublimer ses talents tout en ayant du succès, avec sa propre définition du succès. Accomplir et s'accomplir. Ici, je te parlerai de rayonner, de compter, d'optimiser, d'organiser, de sublimer et de kiffer. Alors, si tu te sens concerné, abonne-toi, tu risques d'adorer ce moment.

  • Speaker #1

    J'aide les personnes à reprendre le contrôle de leur temps. C'est-à-dire que la plupart de mes clients sont des dirigeants d'entreprise qui courent sans arrêt, qui n'ont pas une minute à eux, qui n'ont justement pas du tout d'équilibre entre leur vie pro et leur vie perso. Et c'est parce que je vais écouter la manière dont il me raconte ses journées que je vais comprendre la raison derrière la raison pour laquelle il se trouve dans cette situation aujourd'hui.

  • Speaker #0

    Bienvenue sur le podcast Flow & Cashflow. Aujourd'hui, j'accueille Jean-Baptiste. Bonjour Jean-Baptiste.

  • Speaker #1

    Bonjour Chloé.

  • Speaker #0

    La première question que je voudrais te poser aujourd'hui, c'est qu'est-ce que tu as fait ces derniers temps, que ce soit pro ou perso, et qui t'a apporté une grande fierté ?

  • Speaker #1

    La plus grande fierté à laquelle je pense, c'est justement d'avoir organisé ma vie professionnelle au service de ma vie privée et de ma vie en général. Alors ça fait 5 ans que ça dure et je touche du bois pour que ça puisse continuer aussi longtemps que possible. Mais c'est quelque chose dont je suis fier parce que ça veut dire que dans ces circonstances-là, je m'occupe de moi, je m'occupe de ma famille, je m'occupe de mes clients, mais dans cet ordre-là, pas l'ordre inverse.

  • Speaker #0

    Super, et tu as mis ça en place depuis quelques années comme tu l'as dit. Est-ce que c'est parce que tu as eu un bug dans la machine et ça t'a fait pivoter ? Ou est-ce que tu as commencé comme ça dès le départ ?

  • Speaker #1

    Non, non, non, j'ai commencé comme ça dès le départ. Mais on peut parler d'un bug dans le sens où j'ai voulu quitter le salariat parce qu'à un moment donné, je ne me retrouvais pas tant dans l'équilibre que j'y avais, mais dans le sens de ce que je faisais. Et redonner du sens à mon métier, à ma carrière ou à mes actions auprès des personnes que j'accompagne, c'est une chose. Mais je ne voulais pas que ce soit au détriment de cet équilibre dont on parle. Et donc, ma démarche était de dire, OK, remettons du sens dans mon métier, remettons du sens dans ma carrière, mais pas au détriment du reste. Et donc, ça a été un choix de dire, OK, je veux pouvoir m'occuper de moi, je veux pouvoir m'occuper de mes enfants, je veux pouvoir m'occuper de ma famille. C'est ça la priorité. Et le métier suit. Le métier s'adapte à ce que je veux d'abord dans ma vie.

  • Speaker #0

    Est-ce que tu peux nous rappeler un peu quelle a été ta singularité dans ta carrière et le type d'accompagnement que tu fais pour qu'on comprenne un petit peu quels sont tes enjeux professionnels ?

  • Speaker #1

    J'ai toujours du mal à parler de singularité en ce qui me concerne, mais je vais jouer le jeu jusqu'au bout puisque tu m'en donnes l'opportunité. Mon talent, c'est d'entendre dans ce que me disent les gens où se trouve la problématique derrière. ce qu'ils ressentent. Mon métier est très simple. J'aide les personnes à reprendre le contrôle de leur temps. C'est-à-dire que la plupart de mes clients sont des dirigeants d'entreprises qui courent sans arrêt, qui n'ont pas une minute à eux, qui n'ont justement pas du tout d'équilibre entre leur vie pro et leur vie perso. Et c'est parce que je vais écouter la manière dont ils me racontent ces journées que je vais comprendre la raison, d'ailleurs la raison pour laquelle ils se trouvent dans cette situation aujourd'hui. Et donc, en... En remettant en place certaines petites choses, j'arrive à leur faire comprendre que leurs décisions ne sont pas alignées avec leurs besoins, probablement parce que leurs besoins ne sont pas toujours très conscients. Et en mettant de la lumière sur ces besoins-là, en prenant de meilleures décisions, ce n'est pas un jugement de valeur, c'est juste un « est-ce que cette décision est cohérente avec ce besoin ? » On arrive à des résultats beaucoup plus efficaces et donc beaucoup moins de temps perdu dans le process. C'est difficilement mieux résumable, mais derrière ça, on va quand même aller regarder qu'est-ce qui va venir polluer ces décisions, comment est-ce que la peur va agir, comment est-ce que le perfectionnisme va agir, comment est-ce que le besoin de faire plaisir va agir. Parce que toutes ces choses-là, qui sont des mécaniques de la psyché humaine que tout le monde connaît, elles vont venir influencer nos décisions. Le but de l'opération, ce n'est pas de faire disparaître la peur ou le perfectionnisme. Ça ne marche pas, ça nous appartient. C'est plus de comprendre le message que ça va venir dire sur... ce que sont nos besoins, sur ce que sont nos décisions. Et à partir du moment où on comprend cette mécanique qui nous est propre, on a tous et toutes nos mécaniques à nous et on n'a pas tous la même chose. on peut mieux comprendre ces décisions-là et donc mieux les changer pour de meilleurs résultats derrière.

  • Speaker #0

    Super, merci pour toutes ces infos. Qu'est-ce que tu as mis en place, toi, dans ta vie à toi, comme routine ou comme habitude ou comme framework, pour sauvegarder ta santé mentale, justement ?

  • Speaker #1

    La santé mentale, c'est un grand sujet parce que ça n'est pas que lié à la manière dont on s'organise, à la manière dont on gère notre temps. Mais les deux vont se retrouver dans ce que j'explique depuis tout à l'heure, c'est est-ce que je suis conscient de mes besoins ? Quand je parle de besoins, les gens souvent vont penser à la pyramide de Maslow. Le modèle a été revu, y compris par Maslow lui-même, donc c'est quelque chose qui peut être améliorable. Là, je parle plus de besoins psychologiques, c'est-à-dire qu'il y a des gens qui ont besoin de... de se fonder sur leurs compétences dans leur travail. Il y a des gens qui ont besoin de reconnaissance pour leur qualité humaine. Il y a des gens qui ont besoin de se mettre un petit peu en retrait pour réfléchir à toutes les idées qu'elles ont. Il y a des gens qui ont besoin d'excitation, de contact, de proximité avec les autres. Et c'est ça qui va nourrir notre psyché, notre psychologie. Si on n'est pas conscient de comment on fonctionne et de ce que sont nos besoins et de comment on les priorise, comment on les hiérarchise dans la manière dont on va prendre des décisions pour y répondre, on peut passer des mois, voire des années entières à essayer d'y répondre et se tromper. Et plus on se trompe et plus on voit que les résultats qu'on veut obtenir s'éloignent, et plus la charge mentale, justement, va être de plus en plus forte. Et c'est là où il y a des risques, dont le plus connu qui est le burn-out, qui est de dire, en fait, je fais, je fais, je fais, je fais, je fais, mais je n'obtiens pas. Comment ça se fait ? et à un moment donné, le cerveau ne réfléchit plus et il craque. Bon, c'est l'explication très très courte de ce que c'est qu'un burn-out. En vrai, c'est un petit peu plus, comment dire, un peu plus subtil. Mais donc, pour répondre à ta question, ma première démarche, c'est de dire, en fait, de quoi j'ai besoin, et qu'est-ce que je mets en place tous les jours pour répondre en priorité à ces besoins-là. C'est parce que j'ai répondu à ces besoins en priorité que le reste... peut être fait si c'est nécessaire.

  • Speaker #0

    Finalement, j'entends que c'est surtout parce qu'en fait, tu n'es pas en pilotage automatique, que tu vas reprendre du temps, j'ai l'impression, revenir dans l'instant présent pour à chaque fois te demander où est-ce que j'en suis, est-ce que mes priorités sont les bonnes et dans quelle ordre je mets les choses en fait ? C'est juste un questionnement omniprésent, j'ai l'impression, non ?

  • Speaker #1

    On pourrait, ça pourrait être une sorte de méditation un peu permanente. Heureusement, le cerveau fonctionne... assez facilement sur un bon système de pilotage automatique. C'est-à-dire que soit tu es en pilotage automatique, mais tu n'es pas conscient de ce que tu fais, et il peut y avoir des conséquences assez négatives, et c'est ce que j'avais expliqué juste avant. Soit tu sais que les routines que tu as mises en place, les habitudes que tu as mises en place, elles te servent parce qu'elles servent tes besoins, et parce que ces besoins sont conscients, et auquel cas, le cerveau, il applique. Toute la subtilité, c'est de faire attention à ne pas recopier ce qui fonctionne pour le voisin ou pour la voisine, parce que c'est son modèle à lui ou à elle. Ça ne peut pas être exactement le même pour nous. Et il y a beaucoup de gens qui ont cette idée de « ouais, ouais, en fait, je vais gagner du temps en reproduisant exactement la même chose que le voisin » , et ils se rendent compte au bout d'un certain temps que ça ne marche pas et qu'ils ne comprennent pas pourquoi. Et ils retombent dans cette forme de fatalité qui est très néfaste, d'ailleurs. Mais c'est simplement qu'ils ne se sont pas suffisamment posé la question pour eux de... de quoi j'ai besoin moi, je n'ai pas besoin de copier le voisin ou la voisine, je comprends qu'eux, ils ont trouvé leur système qui marche, et c'est super, tant mieux. Comment je peux m'en inspirer, pas le copier, juste m'en inspirer pour que ça fonctionne pour moi ?

  • Speaker #0

    Il y a eu un événement, toi, dans ta vie ou dans tes rencontres, une rencontre peut-être qui a été game changer, qui vraiment t'a permis de switcher ou alors de passer un niveau ou d'avoir des compréhensions, où ça t'a permis une grosse prise de conscience ?

  • Speaker #1

    Difficile de t'en donner une, parce que... J'ai quand même un certain nombre d'expériences professionnelles qui ont toutes été marquées par certaines déceptions dans un certain cas et par des grandes révélations dans d'autres, pour rester dans la thématique de ta question. Je pense que celle qui est le plus en lien avec ce que je fais aujourd'hui, c'est cette personne qui m'a permis de découvrir ce qu'on appelle l'analyse transactionnelle. et par extension ProcessCom. Ce sont des outils en psychologie qui sont rudement efficaces. qui ont un effet terrier de lapin où tu crois que tu as compris un truc et en fait non, il y a un autre truc derrière et puis une fois que tu l'as compris, il y a encore autre chose derrière et donc il y a une espèce d'infinité de procédés et de démarches à découvrir et c'est quelque chose de tout à fait passionnant en tout cas moi je trouve que c'est tout à fait passionnant il y a des gens à qui ça ne parle pas du tout mais c'est pas grave mais ça amène à cette sorte de remise en question permanente qui est de dire, c'est pas parce que je crois savoir quelque chose que c'est forcément admis, d'une part, et que c'est forcément admis pour tout le monde d'autre part. Et donc toute la démarche, c'est de dire, comment est-ce que je fais pour utiliser cette information sans que ce soit devenu une vérité absolue ? Et je perds un peu mes mots, mais tu sais, il y a des gens qui vont trouver un truc et vont se dire, à partir de maintenant, je ne bouge plus, je ne change plus d'avis. Et c'est presque dommage, parce qu'on s'interdit de nouvelles découvertes. Et là où je veux en venir, c'est qu'il y a 3 ou 4 ans, je ne connaissais pas ces outils-là. Et je découvre un nouvel univers. Et je me dis, chouette, parce que peut-être que dans 3 ou 4 ans, je découvrirai une nouvelle chose. Et ce sera de nouvelles portes à ouvrir. Et ce sera de nouvelles expériences à vivre. Et c'est ça que j'aime dans les relations humaines de manière générale. Et dans ces transmissions de nouvelles connaissances en particulier.

  • Speaker #0

    Oui, ça me fait vraiment écho avec le fait d'avoir un mindset de croissance finalement. Le fait de vouloir toujours apprendre. se nourrir et avancer et ne pas être figé dans ses croyances et dans ses états. Du coup, j'ai l'impression que ça t'a vraiment permis d'aligner la proposition professionnelle que toi, tu as mis en place dans ta vie. Est-ce que du coup, ça t'a… comment dire ? Est-ce qu'il y a eu des actions que tu as posées concrètement au niveau professionnel qui t'ont permis justement de revenir ? parce que j'ai vraiment la sensation que tu es aligné avec ta carrière, avec ta mission peut-être s'il y en a une, ou en tout cas le sens du service que tu as l'air de déployer. Qu'est-ce que tu as mis toi professionnellement en place pour vraiment du coup que ça s'aligne ?

  • Speaker #1

    Tu sais, il y a cette expression qui dit les cordonniers sont les plus mal chaussés. Il y a eu des... des idées qui disaient qu'en fait les cordonniers se sont mal chaussés parce qu'ils sont tellement exigeants que quand ils vont voir un confrère cordonnier, ils vont dire « ouais mais en fait je veux la chaussure comme ci, comme ci, comme ça » , donc les autres ils en auront le bol parce que forcément ils savent exactement ce qu'ils veulent, ils ne peuvent pas le servir, donc il n'a pas de chaussure. Et puis il y a aussi la blague de, comme il ne s'occupe que de ses clients, il ne s'occupe pas de lui-même. Pour moi, il y a une sorte d'éthique à dire « je ne peux pas… » proposer un accompagnement en gestion du temps à mes clients si, de ce point de vue-là, ma vie est en bordel. Alors, ça ne veut pas dire que ma vie est absolument exemplaire et qu'il faudrait en faire un film pour que les gens apprennent. C'est surtout pas le... C'est surtout pas le propos. Mais encore une fois, j'en reviens à ce que je disais tout à l'heure. Si je suis conscient de mes besoins, si je sais quelles sont les décisions que je dois prendre pour les respecter et y répondre, forcément, ma vie ressemble à quelque chose. de l'ordre de ce que je veux. Je ne dis pas que mes clients n'ont pas la vie qu'ils veulent, je dis qu'aujourd'hui, peut-être qu'ils ont le sentiment de la subir plus que de la vivre. Parce que, tu vois, typiquement, le client type qui va venir me voir un peu trop tard à chaque fois, malheureusement, c'est le dirigeant d'entreprise qui va se lever à 4h30 ou 5h du matin, qui va arriver à l'entreprise vers 6h, 6h30, en se disant, chic, j'ai... 1h30, 2h de paix avant que tous les employés ne débarquent. Et quand les employés débarquent, c'est des incendies à éteindre dans tous les sens. Donc il commence sa journée de travail plutôt le soir vers 19h, 19h30, quand tout le monde est reparti. Moins les peut-être 1h30 ou 2h de paix qu'il a eues avant que tout le monde ne débarque. Donc il rentre chez lui, il est 23h00. Il n'a pas vu sa femme, il n'a pas vu ses gamins, et il se dit « putain, demain c'est pareil » . À un moment donné... Je n'imagine pas que quelqu'un se dise « ce mode de vie, je l'ai choisi et je l'assume et super, je suis très content » . Le problème, c'est qu'il va partir du principe qu'il n'a pas le choix que de la vivre comme ça, parce qu'il n'a pas le choix que de continuer d'éteindre des incendies dans tous les sens. Mon travail, c'est de lui montrer que si, non seulement il a le choix, mais qu'en prenant un tout petit peu de hauteur de vue par rapport à ce qui se passe, pendant cette journée-là, type de « je cours dans tous les sens pour éteindre des incendies » , il a pris des décisions, parce qu'on ne fait que ça toute la journée, prendre des décisions. on en prend 35 000 par jour à peu près en moyenne. qui ne sont pas alignés avec ses besoins, qui ne sont pas alignés avec sa mission, qui ne sont pas alignés avec ce qu'il voulait de sa vie. Il est tellement pris justement par la peur de perdre ses clients, le perfectionnisme de « il faut que ce soit bien fait en temps et en heure » , etc. Le besoin de faire plaisir à ses collaborateurs parce que j'aurais peur qu'ils s'en aillent et que je me retrouve sans bras pour faire le job, etc. Tout ça va venir polluer ses décisions. Je ne peux pas te dire que moi je suis insensible à la peur, j'ai peur de plein de choses. Je ne peux pas te dire que je sois insensible à un certain perfectionnisme parce que, par exemple, je m'applique tous les jours à poster du contenu sur LinkedIn. Pour évangéliser aussi un petit peu les gens qui me font le plaisir de me lire sur ces questions-là, je ne peux pas te dire que je sois insensible à la notion de faire plaisir, parce que quand quelqu'un me demande un service, j'ai envie de l'aider, j'ai envie de lui faire plaisir. Mais dans quelle mesure je me laisse alpaguer par la peur ou par le perfectionnisme ou par le besoin de faire plaisir, et dans quelle mesure je sais que ça m'habite, mais que ça ne va pas venir polluer mes objectifs au final ? Et c'est ça qui est le plus important. Et c'est cette idée que j'ai envie de communiquer à mes clients, qui est de leur dire où est-ce que tu te retrouves dans les décisions que tu prends. Est-ce que c'est aligné avec l'objectif, non pas de la fin de la journée ou de la fin de la semaine que tu t'es donné, mais celui que tu as pour dans 50 ans, 100 ans, 200 ans pour ta boîte. Je les emmène beaucoup plus loin. Et donc là, ok, on commence à décoller le nez du guidon et à se poser d'autres questions que celles de l'urgence et des incendies du quotidien.

  • Speaker #0

    C'est super intéressant, je te remercie. On reviendra sur cette partie dans la deuxième partie du podcast. Pour la fin de la première partie, j'aurais une dernière question justement sur l'acquisition des clients en tant qu'entrepreneurs pour pouvoir inspirer ceux qui nous écoutent. Par quel médium tu passes, toi, pour que les clients arrivent jusqu'à toi et puissent collaborer avec toi ?

  • Speaker #1

    J'ai plusieurs canaux d'acquisition. Le chemin se fait par plusieurs étapes, si tu veux. Quand on est dans de l'accompagnement, c'est assez complexe de faire de la prospection à froid. Tu vois, on imagine assez mal... Je paraphrase un collègue, on imagine assez mal un médecin se dire « Ok, je sors de la fac de médecine et puis je vais aller appeler tous les gens de mon village pour leur dire « Coucou, venez me voir, mon cabinet est ouvert » . Ça fait un petit peu bizarre. Donc, pour attirer l'attention... Il y a surtout une démarche marketing qui est de dire « ok, je vais produire du contenu, je produis du contenu plus que tous les jours sur LinkedIn pour répondre à des situations vues, à des situations vécues de ce que vit mon « client idéal » parce que ça crée une certaine notoriété, parce que ça crée une certaine attention, parce que je vais me positionner vraiment en tant qu'expert de ces questions. » Et quand je vais proposer par exemple un webinaire, quand je vais proposer une masterclass, des sessions de questions-réponses, il va toujours y avoir des petits curieux qui vont se dire « Ah tiens, je l'ai lu l'autre jour, je vais aller voir ce qu'il raconte » . De fil en aiguille, ils entendent que ce que je dis involontairement fait écho à leur quotidien. Et là, on peut passer dans une autre étape du tunnel, entre guillemets, qui est de dire « Ok, Jean-Baptiste, je voudrais prendre un rendez-vous avec vous, parce qu'il m'arrive ceci, il m'arrive cela » . Et c'est comme ça que la crédibilité... de mon discours en amont permet d'attirer des clients en aval. C'est un process qui est assez long, mais qui, couplé avec un peu de prospection à froid, ou en tout cas du réchauffage de plusieurs leads un peu plus anciens, notamment par téléphone, permet d'alimenter le pipe, comme on dit, de manière assez sereine.

  • Speaker #0

    Super, je te remercie pour tous ces détails. c'est la fin du premier épisode on te retrouve du coup sur LinkedIn je mettrai le lien en résumé exactement ok merci Jean-Baptiste merci Chloé si tu as aimé cet épisode tu peux laisser 5 étoiles sur Apple Podcast ou Spotify et bien sûr partage-le à quelqu'un qui pourrait en avoir besoin tu peux me taguer et laisser un commentaire j'adore avoir ton feedback ça m'aide à grandir et à proposer des épisodes qui te ressemblent belle journée

Description

Dans cet épisode, Jean-Baptiste partage comment il a fait le choix audacieux d’organiser sa vie professionnelle autour de sa vie personnelle — et non l’inverse.


Il nous dévoile comment il aide les dirigeants à reprendre le contrôle de leur temps, à se reconnecter à leurs besoins profonds, et à sortir du pilotage automatique.


On parle de santé mentale, de routines sur-mesure, de peurs invisibles qui guident les décisions… et surtout, de liberté retrouvée.


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💡Autres épisodes:

Episode 15 : Trouver l'équilibre entre ambition et alignement (2/2 Elisa Garemi)

Episode 17 : Du Chaos à l'équilibre : la méthode EPSSY (1/2 Sophie Surjus)


☀️☀️QUIZ gratuit : Es-tu vraiment prêt pour l'hyper croissance?


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Belle journée, soft and sharp 🌺☀️

Chloé Domon


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Flow & Cash Flow, c'est ce moment capsule où tu vas pouvoir prendre un shot d'énergie, te recharger et apprendre des tips et des insights pour entreprendre ta vie. Parce que nous ne sommes pas juste des employés ou des entrepreneurs, nous pouvons tous cultiver l'art de conjuguer toutes nos facettes. Alors que tu sois entrepreneur, salarié avec un side project, artisan ou juste un humain, reste à l'écoute. Ma vision, c'est qu'il est temps que tout un chacun puisse se révéler, sublimer ses talents tout en ayant du succès, avec sa propre définition du succès. Accomplir et s'accomplir. Ici, je te parlerai de rayonner, de compter, d'optimiser, d'organiser, de sublimer et de kiffer. Alors, si tu te sens concerné, abonne-toi, tu risques d'adorer ce moment.

  • Speaker #1

    J'aide les personnes à reprendre le contrôle de leur temps. C'est-à-dire que la plupart de mes clients sont des dirigeants d'entreprise qui courent sans arrêt, qui n'ont pas une minute à eux, qui n'ont justement pas du tout d'équilibre entre leur vie pro et leur vie perso. Et c'est parce que je vais écouter la manière dont il me raconte ses journées que je vais comprendre la raison derrière la raison pour laquelle il se trouve dans cette situation aujourd'hui.

  • Speaker #0

    Bienvenue sur le podcast Flow & Cashflow. Aujourd'hui, j'accueille Jean-Baptiste. Bonjour Jean-Baptiste.

  • Speaker #1

    Bonjour Chloé.

  • Speaker #0

    La première question que je voudrais te poser aujourd'hui, c'est qu'est-ce que tu as fait ces derniers temps, que ce soit pro ou perso, et qui t'a apporté une grande fierté ?

  • Speaker #1

    La plus grande fierté à laquelle je pense, c'est justement d'avoir organisé ma vie professionnelle au service de ma vie privée et de ma vie en général. Alors ça fait 5 ans que ça dure et je touche du bois pour que ça puisse continuer aussi longtemps que possible. Mais c'est quelque chose dont je suis fier parce que ça veut dire que dans ces circonstances-là, je m'occupe de moi, je m'occupe de ma famille, je m'occupe de mes clients, mais dans cet ordre-là, pas l'ordre inverse.

  • Speaker #0

    Super, et tu as mis ça en place depuis quelques années comme tu l'as dit. Est-ce que c'est parce que tu as eu un bug dans la machine et ça t'a fait pivoter ? Ou est-ce que tu as commencé comme ça dès le départ ?

  • Speaker #1

    Non, non, non, j'ai commencé comme ça dès le départ. Mais on peut parler d'un bug dans le sens où j'ai voulu quitter le salariat parce qu'à un moment donné, je ne me retrouvais pas tant dans l'équilibre que j'y avais, mais dans le sens de ce que je faisais. Et redonner du sens à mon métier, à ma carrière ou à mes actions auprès des personnes que j'accompagne, c'est une chose. Mais je ne voulais pas que ce soit au détriment de cet équilibre dont on parle. Et donc, ma démarche était de dire, OK, remettons du sens dans mon métier, remettons du sens dans ma carrière, mais pas au détriment du reste. Et donc, ça a été un choix de dire, OK, je veux pouvoir m'occuper de moi, je veux pouvoir m'occuper de mes enfants, je veux pouvoir m'occuper de ma famille. C'est ça la priorité. Et le métier suit. Le métier s'adapte à ce que je veux d'abord dans ma vie.

  • Speaker #0

    Est-ce que tu peux nous rappeler un peu quelle a été ta singularité dans ta carrière et le type d'accompagnement que tu fais pour qu'on comprenne un petit peu quels sont tes enjeux professionnels ?

  • Speaker #1

    J'ai toujours du mal à parler de singularité en ce qui me concerne, mais je vais jouer le jeu jusqu'au bout puisque tu m'en donnes l'opportunité. Mon talent, c'est d'entendre dans ce que me disent les gens où se trouve la problématique derrière. ce qu'ils ressentent. Mon métier est très simple. J'aide les personnes à reprendre le contrôle de leur temps. C'est-à-dire que la plupart de mes clients sont des dirigeants d'entreprises qui courent sans arrêt, qui n'ont pas une minute à eux, qui n'ont justement pas du tout d'équilibre entre leur vie pro et leur vie perso. Et c'est parce que je vais écouter la manière dont ils me racontent ces journées que je vais comprendre la raison, d'ailleurs la raison pour laquelle ils se trouvent dans cette situation aujourd'hui. Et donc, en... En remettant en place certaines petites choses, j'arrive à leur faire comprendre que leurs décisions ne sont pas alignées avec leurs besoins, probablement parce que leurs besoins ne sont pas toujours très conscients. Et en mettant de la lumière sur ces besoins-là, en prenant de meilleures décisions, ce n'est pas un jugement de valeur, c'est juste un « est-ce que cette décision est cohérente avec ce besoin ? » On arrive à des résultats beaucoup plus efficaces et donc beaucoup moins de temps perdu dans le process. C'est difficilement mieux résumable, mais derrière ça, on va quand même aller regarder qu'est-ce qui va venir polluer ces décisions, comment est-ce que la peur va agir, comment est-ce que le perfectionnisme va agir, comment est-ce que le besoin de faire plaisir va agir. Parce que toutes ces choses-là, qui sont des mécaniques de la psyché humaine que tout le monde connaît, elles vont venir influencer nos décisions. Le but de l'opération, ce n'est pas de faire disparaître la peur ou le perfectionnisme. Ça ne marche pas, ça nous appartient. C'est plus de comprendre le message que ça va venir dire sur... ce que sont nos besoins, sur ce que sont nos décisions. Et à partir du moment où on comprend cette mécanique qui nous est propre, on a tous et toutes nos mécaniques à nous et on n'a pas tous la même chose. on peut mieux comprendre ces décisions-là et donc mieux les changer pour de meilleurs résultats derrière.

  • Speaker #0

    Super, merci pour toutes ces infos. Qu'est-ce que tu as mis en place, toi, dans ta vie à toi, comme routine ou comme habitude ou comme framework, pour sauvegarder ta santé mentale, justement ?

  • Speaker #1

    La santé mentale, c'est un grand sujet parce que ça n'est pas que lié à la manière dont on s'organise, à la manière dont on gère notre temps. Mais les deux vont se retrouver dans ce que j'explique depuis tout à l'heure, c'est est-ce que je suis conscient de mes besoins ? Quand je parle de besoins, les gens souvent vont penser à la pyramide de Maslow. Le modèle a été revu, y compris par Maslow lui-même, donc c'est quelque chose qui peut être améliorable. Là, je parle plus de besoins psychologiques, c'est-à-dire qu'il y a des gens qui ont besoin de... de se fonder sur leurs compétences dans leur travail. Il y a des gens qui ont besoin de reconnaissance pour leur qualité humaine. Il y a des gens qui ont besoin de se mettre un petit peu en retrait pour réfléchir à toutes les idées qu'elles ont. Il y a des gens qui ont besoin d'excitation, de contact, de proximité avec les autres. Et c'est ça qui va nourrir notre psyché, notre psychologie. Si on n'est pas conscient de comment on fonctionne et de ce que sont nos besoins et de comment on les priorise, comment on les hiérarchise dans la manière dont on va prendre des décisions pour y répondre, on peut passer des mois, voire des années entières à essayer d'y répondre et se tromper. Et plus on se trompe et plus on voit que les résultats qu'on veut obtenir s'éloignent, et plus la charge mentale, justement, va être de plus en plus forte. Et c'est là où il y a des risques, dont le plus connu qui est le burn-out, qui est de dire, en fait, je fais, je fais, je fais, je fais, je fais, mais je n'obtiens pas. Comment ça se fait ? et à un moment donné, le cerveau ne réfléchit plus et il craque. Bon, c'est l'explication très très courte de ce que c'est qu'un burn-out. En vrai, c'est un petit peu plus, comment dire, un peu plus subtil. Mais donc, pour répondre à ta question, ma première démarche, c'est de dire, en fait, de quoi j'ai besoin, et qu'est-ce que je mets en place tous les jours pour répondre en priorité à ces besoins-là. C'est parce que j'ai répondu à ces besoins en priorité que le reste... peut être fait si c'est nécessaire.

  • Speaker #0

    Finalement, j'entends que c'est surtout parce qu'en fait, tu n'es pas en pilotage automatique, que tu vas reprendre du temps, j'ai l'impression, revenir dans l'instant présent pour à chaque fois te demander où est-ce que j'en suis, est-ce que mes priorités sont les bonnes et dans quelle ordre je mets les choses en fait ? C'est juste un questionnement omniprésent, j'ai l'impression, non ?

  • Speaker #1

    On pourrait, ça pourrait être une sorte de méditation un peu permanente. Heureusement, le cerveau fonctionne... assez facilement sur un bon système de pilotage automatique. C'est-à-dire que soit tu es en pilotage automatique, mais tu n'es pas conscient de ce que tu fais, et il peut y avoir des conséquences assez négatives, et c'est ce que j'avais expliqué juste avant. Soit tu sais que les routines que tu as mises en place, les habitudes que tu as mises en place, elles te servent parce qu'elles servent tes besoins, et parce que ces besoins sont conscients, et auquel cas, le cerveau, il applique. Toute la subtilité, c'est de faire attention à ne pas recopier ce qui fonctionne pour le voisin ou pour la voisine, parce que c'est son modèle à lui ou à elle. Ça ne peut pas être exactement le même pour nous. Et il y a beaucoup de gens qui ont cette idée de « ouais, ouais, en fait, je vais gagner du temps en reproduisant exactement la même chose que le voisin » , et ils se rendent compte au bout d'un certain temps que ça ne marche pas et qu'ils ne comprennent pas pourquoi. Et ils retombent dans cette forme de fatalité qui est très néfaste, d'ailleurs. Mais c'est simplement qu'ils ne se sont pas suffisamment posé la question pour eux de... de quoi j'ai besoin moi, je n'ai pas besoin de copier le voisin ou la voisine, je comprends qu'eux, ils ont trouvé leur système qui marche, et c'est super, tant mieux. Comment je peux m'en inspirer, pas le copier, juste m'en inspirer pour que ça fonctionne pour moi ?

  • Speaker #0

    Il y a eu un événement, toi, dans ta vie ou dans tes rencontres, une rencontre peut-être qui a été game changer, qui vraiment t'a permis de switcher ou alors de passer un niveau ou d'avoir des compréhensions, où ça t'a permis une grosse prise de conscience ?

  • Speaker #1

    Difficile de t'en donner une, parce que... J'ai quand même un certain nombre d'expériences professionnelles qui ont toutes été marquées par certaines déceptions dans un certain cas et par des grandes révélations dans d'autres, pour rester dans la thématique de ta question. Je pense que celle qui est le plus en lien avec ce que je fais aujourd'hui, c'est cette personne qui m'a permis de découvrir ce qu'on appelle l'analyse transactionnelle. et par extension ProcessCom. Ce sont des outils en psychologie qui sont rudement efficaces. qui ont un effet terrier de lapin où tu crois que tu as compris un truc et en fait non, il y a un autre truc derrière et puis une fois que tu l'as compris, il y a encore autre chose derrière et donc il y a une espèce d'infinité de procédés et de démarches à découvrir et c'est quelque chose de tout à fait passionnant en tout cas moi je trouve que c'est tout à fait passionnant il y a des gens à qui ça ne parle pas du tout mais c'est pas grave mais ça amène à cette sorte de remise en question permanente qui est de dire, c'est pas parce que je crois savoir quelque chose que c'est forcément admis, d'une part, et que c'est forcément admis pour tout le monde d'autre part. Et donc toute la démarche, c'est de dire, comment est-ce que je fais pour utiliser cette information sans que ce soit devenu une vérité absolue ? Et je perds un peu mes mots, mais tu sais, il y a des gens qui vont trouver un truc et vont se dire, à partir de maintenant, je ne bouge plus, je ne change plus d'avis. Et c'est presque dommage, parce qu'on s'interdit de nouvelles découvertes. Et là où je veux en venir, c'est qu'il y a 3 ou 4 ans, je ne connaissais pas ces outils-là. Et je découvre un nouvel univers. Et je me dis, chouette, parce que peut-être que dans 3 ou 4 ans, je découvrirai une nouvelle chose. Et ce sera de nouvelles portes à ouvrir. Et ce sera de nouvelles expériences à vivre. Et c'est ça que j'aime dans les relations humaines de manière générale. Et dans ces transmissions de nouvelles connaissances en particulier.

  • Speaker #0

    Oui, ça me fait vraiment écho avec le fait d'avoir un mindset de croissance finalement. Le fait de vouloir toujours apprendre. se nourrir et avancer et ne pas être figé dans ses croyances et dans ses états. Du coup, j'ai l'impression que ça t'a vraiment permis d'aligner la proposition professionnelle que toi, tu as mis en place dans ta vie. Est-ce que du coup, ça t'a… comment dire ? Est-ce qu'il y a eu des actions que tu as posées concrètement au niveau professionnel qui t'ont permis justement de revenir ? parce que j'ai vraiment la sensation que tu es aligné avec ta carrière, avec ta mission peut-être s'il y en a une, ou en tout cas le sens du service que tu as l'air de déployer. Qu'est-ce que tu as mis toi professionnellement en place pour vraiment du coup que ça s'aligne ?

  • Speaker #1

    Tu sais, il y a cette expression qui dit les cordonniers sont les plus mal chaussés. Il y a eu des... des idées qui disaient qu'en fait les cordonniers se sont mal chaussés parce qu'ils sont tellement exigeants que quand ils vont voir un confrère cordonnier, ils vont dire « ouais mais en fait je veux la chaussure comme ci, comme ci, comme ça » , donc les autres ils en auront le bol parce que forcément ils savent exactement ce qu'ils veulent, ils ne peuvent pas le servir, donc il n'a pas de chaussure. Et puis il y a aussi la blague de, comme il ne s'occupe que de ses clients, il ne s'occupe pas de lui-même. Pour moi, il y a une sorte d'éthique à dire « je ne peux pas… » proposer un accompagnement en gestion du temps à mes clients si, de ce point de vue-là, ma vie est en bordel. Alors, ça ne veut pas dire que ma vie est absolument exemplaire et qu'il faudrait en faire un film pour que les gens apprennent. C'est surtout pas le... C'est surtout pas le propos. Mais encore une fois, j'en reviens à ce que je disais tout à l'heure. Si je suis conscient de mes besoins, si je sais quelles sont les décisions que je dois prendre pour les respecter et y répondre, forcément, ma vie ressemble à quelque chose. de l'ordre de ce que je veux. Je ne dis pas que mes clients n'ont pas la vie qu'ils veulent, je dis qu'aujourd'hui, peut-être qu'ils ont le sentiment de la subir plus que de la vivre. Parce que, tu vois, typiquement, le client type qui va venir me voir un peu trop tard à chaque fois, malheureusement, c'est le dirigeant d'entreprise qui va se lever à 4h30 ou 5h du matin, qui va arriver à l'entreprise vers 6h, 6h30, en se disant, chic, j'ai... 1h30, 2h de paix avant que tous les employés ne débarquent. Et quand les employés débarquent, c'est des incendies à éteindre dans tous les sens. Donc il commence sa journée de travail plutôt le soir vers 19h, 19h30, quand tout le monde est reparti. Moins les peut-être 1h30 ou 2h de paix qu'il a eues avant que tout le monde ne débarque. Donc il rentre chez lui, il est 23h00. Il n'a pas vu sa femme, il n'a pas vu ses gamins, et il se dit « putain, demain c'est pareil » . À un moment donné... Je n'imagine pas que quelqu'un se dise « ce mode de vie, je l'ai choisi et je l'assume et super, je suis très content » . Le problème, c'est qu'il va partir du principe qu'il n'a pas le choix que de la vivre comme ça, parce qu'il n'a pas le choix que de continuer d'éteindre des incendies dans tous les sens. Mon travail, c'est de lui montrer que si, non seulement il a le choix, mais qu'en prenant un tout petit peu de hauteur de vue par rapport à ce qui se passe, pendant cette journée-là, type de « je cours dans tous les sens pour éteindre des incendies » , il a pris des décisions, parce qu'on ne fait que ça toute la journée, prendre des décisions. on en prend 35 000 par jour à peu près en moyenne. qui ne sont pas alignés avec ses besoins, qui ne sont pas alignés avec sa mission, qui ne sont pas alignés avec ce qu'il voulait de sa vie. Il est tellement pris justement par la peur de perdre ses clients, le perfectionnisme de « il faut que ce soit bien fait en temps et en heure » , etc. Le besoin de faire plaisir à ses collaborateurs parce que j'aurais peur qu'ils s'en aillent et que je me retrouve sans bras pour faire le job, etc. Tout ça va venir polluer ses décisions. Je ne peux pas te dire que moi je suis insensible à la peur, j'ai peur de plein de choses. Je ne peux pas te dire que je sois insensible à un certain perfectionnisme parce que, par exemple, je m'applique tous les jours à poster du contenu sur LinkedIn. Pour évangéliser aussi un petit peu les gens qui me font le plaisir de me lire sur ces questions-là, je ne peux pas te dire que je sois insensible à la notion de faire plaisir, parce que quand quelqu'un me demande un service, j'ai envie de l'aider, j'ai envie de lui faire plaisir. Mais dans quelle mesure je me laisse alpaguer par la peur ou par le perfectionnisme ou par le besoin de faire plaisir, et dans quelle mesure je sais que ça m'habite, mais que ça ne va pas venir polluer mes objectifs au final ? Et c'est ça qui est le plus important. Et c'est cette idée que j'ai envie de communiquer à mes clients, qui est de leur dire où est-ce que tu te retrouves dans les décisions que tu prends. Est-ce que c'est aligné avec l'objectif, non pas de la fin de la journée ou de la fin de la semaine que tu t'es donné, mais celui que tu as pour dans 50 ans, 100 ans, 200 ans pour ta boîte. Je les emmène beaucoup plus loin. Et donc là, ok, on commence à décoller le nez du guidon et à se poser d'autres questions que celles de l'urgence et des incendies du quotidien.

  • Speaker #0

    C'est super intéressant, je te remercie. On reviendra sur cette partie dans la deuxième partie du podcast. Pour la fin de la première partie, j'aurais une dernière question justement sur l'acquisition des clients en tant qu'entrepreneurs pour pouvoir inspirer ceux qui nous écoutent. Par quel médium tu passes, toi, pour que les clients arrivent jusqu'à toi et puissent collaborer avec toi ?

  • Speaker #1

    J'ai plusieurs canaux d'acquisition. Le chemin se fait par plusieurs étapes, si tu veux. Quand on est dans de l'accompagnement, c'est assez complexe de faire de la prospection à froid. Tu vois, on imagine assez mal... Je paraphrase un collègue, on imagine assez mal un médecin se dire « Ok, je sors de la fac de médecine et puis je vais aller appeler tous les gens de mon village pour leur dire « Coucou, venez me voir, mon cabinet est ouvert » . Ça fait un petit peu bizarre. Donc, pour attirer l'attention... Il y a surtout une démarche marketing qui est de dire « ok, je vais produire du contenu, je produis du contenu plus que tous les jours sur LinkedIn pour répondre à des situations vues, à des situations vécues de ce que vit mon « client idéal » parce que ça crée une certaine notoriété, parce que ça crée une certaine attention, parce que je vais me positionner vraiment en tant qu'expert de ces questions. » Et quand je vais proposer par exemple un webinaire, quand je vais proposer une masterclass, des sessions de questions-réponses, il va toujours y avoir des petits curieux qui vont se dire « Ah tiens, je l'ai lu l'autre jour, je vais aller voir ce qu'il raconte » . De fil en aiguille, ils entendent que ce que je dis involontairement fait écho à leur quotidien. Et là, on peut passer dans une autre étape du tunnel, entre guillemets, qui est de dire « Ok, Jean-Baptiste, je voudrais prendre un rendez-vous avec vous, parce qu'il m'arrive ceci, il m'arrive cela » . Et c'est comme ça que la crédibilité... de mon discours en amont permet d'attirer des clients en aval. C'est un process qui est assez long, mais qui, couplé avec un peu de prospection à froid, ou en tout cas du réchauffage de plusieurs leads un peu plus anciens, notamment par téléphone, permet d'alimenter le pipe, comme on dit, de manière assez sereine.

  • Speaker #0

    Super, je te remercie pour tous ces détails. c'est la fin du premier épisode on te retrouve du coup sur LinkedIn je mettrai le lien en résumé exactement ok merci Jean-Baptiste merci Chloé si tu as aimé cet épisode tu peux laisser 5 étoiles sur Apple Podcast ou Spotify et bien sûr partage-le à quelqu'un qui pourrait en avoir besoin tu peux me taguer et laisser un commentaire j'adore avoir ton feedback ça m'aide à grandir et à proposer des épisodes qui te ressemblent belle journée

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