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FLOW AND CASH FLOW : Le shot d’optimisme pour entreprendre

18. Et si ton corps détenait la clé de ta performance d'entrepreneur ? (2/2 Sophie Surjus)

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32min |09/06/2025
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Description

Dans ce second épisode, Sophie Surjus, ancienne entraîneure de haut niveau et fondatrice d’une méthode de rééquilibrage corps-esprit, partage comment reconnecter les entrepreneurs à leur axe central : leur corps, leur stabilité, leur être.


À travers des exemples puissants et son propre parcours de reconstruction, elle dévoile comment le déséquilibre physique et émotionnel bloque la performance – et comment retrouver son pouvoir personnel pour redevenir un CEO aligné.


Respiration, ancrage, posture, inflammation, mémoire cellulaire : un épisode nécessaire pour tous les dirigeants en surchauffe.


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💡Autres épisodes:

Episode 14 : Structurer ton business pour kiffer sa vie : la méthode que personne n'explique (2/2 Alexia Desgarceaux)

Episode 13 : Trouver l'équilibre entre ambition et alignement (1/2 Elisa Garemi)


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Belle journée, soft and sharp 🌺☀️

Chloé Domon


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Flow & Cash Flow, c'est ce moment capsule où tu vas pouvoir prendre un shot d'énergie, te recharger et apprendre des tips et des insights pour entreprendre ta vie. Parce que nous ne sommes pas juste des employés ou des entrepreneurs, nous pouvons tous cultiver l'art de conjuguer toutes nos facettes. Alors que tu sois entrepreneur, salarié avec un side project, artisan ou juste un humain, reste à l'écoute. Ma vision, c'est qu'il est temps que tout un chacun puisse se révéler, sublimer ses talents tout en ayant du succès, avec sa propre définition du succès. accomplir et s'accomplir. Ici, je te parlerai de rayonner, de compter, d'optimiser, d'organiser, de sublimer et de kiffer. Alors, si tu te sens concerné, abonne-toi. Tu risques d'adorer ce moment.

  • Speaker #1

    Et c'est un game changer pour les entrepreneurs. Et à partir du moment où tu es dans l'être, c'est beaucoup plus facile, c'est beaucoup plus fluide. C'est « Ah ouais ! » Mais faut-il qu'ils osent être déstabilisés ? C'est de la déstabilisation. pour les rendre stables à l'intérieur d'eux.

  • Speaker #0

    Alors Sophie, on a bien compris ton parcours qui était très très riche et un petit peu aussi en slalom. Je voudrais revenir avec toi si tu le veux bien. Sur le début de ta carrière, si j'ai bien compris, tu as eu un rapport au corps, c'était même ta profession. Est-ce que tu peux nous dire du coup un petit peu les prémices de cette vision et de cette pratique avec ton corps, là où ça a commencé ?

  • Speaker #1

    En fin de compte, je suis une sportive née, incarnée. Le sport m'a sauvée, la douleur m'a tuée. J'aime dire ça parce que c'est vraiment ça. Et je suis une ancienne sportive de haut niveau, au niveau natation et volée. Une ancienne entraîneur de natation, j'ai entraîné le centre d'entraînement à Montpellier, le centre universitaire. J'ai entraîné également au centre national à Font-Romeu. Je suis une ancienne entraîneur de Camille Lacour, entre autres. quand il était tout jeune, de Elphie Arnault, une peintre-athlète qui a été aussi au championnat du monde, au championnat d'Europe. Bref, le haut niveau, on va dire, c'est ce qui m'a créée, c'est ce qui m'a aiguillée toute ma vie. J'ai fait des études de STAPS et j'ai toujours baigné dans le sport. J'enseigne depuis l'âge de 15 ans différentes activités. Et par contre, mon parcours a fond remue ma... m'a mis sur un chemin de la performance mais de la performance efficiente. Dans la mesure où par exemple mon entraîneur à l'époque et même c'était la devise du club, on est des on est des formule 1. Une formule 1 c'est la perfection, c'est un geste, un seul geste qui doit te mener le plus loin et le plus vite possible. Sauf que pour ce geste là, il y a plein de choses à mettre en place. On appelle ça la biomécanique du mouvement. Et si tu veux, moi j'ai observé les athlètes de haut niveau, que ce soit les nageurs, les coureurs, tous ceux qui venaient à Fonromeux. C'était juste, j'avais un parterre de sportifs et des échanges qui étaient à l'époque, j'avais pas 30 ans. Et c'était magnifique. J'ai beaucoup, beaucoup observé, beaucoup appris. Et j'ai eu mon œil. Et cet œil-là, en fin de compte, je l'ai maintenant. Sur n'importe quel sport, même si je ne l'ai pas pratiqué, j'ai cet œil, je l'appelle mon œil bionique, parce qu'en fin de compte, j'arrive à voir quand le mouvement s'estompe et diminue dans son efficience. Alors, je rentre un peu dans la technique, mais si tu veux avoir un mouvement efficient, c'est avoir un mouvement utile pour ton corps. Et aujourd'hui, ce que j'enseigne avec EPSY, c'est ça, c'est la base, les fondamentaux, on va dire la respiration, l'ancrage, l'équilibre. Dans l'équilibre, il y a la proprioception, la posture et le respect du corps et de ses axes. Une fois que tu as ces cinq bases, ton corps est en sécurité, il est rassuré, il est stable. Cette stabilité va t'amener un mouvement, quel qu'il soit, dans la sécurité, donc dans le zéro douleur. Une douleur, c'est un signe que ton corps n'est pas sur le bon chemin, c'est une limite. Sauf que tout le monde veut le transgresser parce qu'on nous a appris que les courbatures c'était bon, la douleur c'était bon. Non ! tu te construis dans la douleur, donc tu vas faire un mouvement douloureux. Par contre, si tu reviens en arrière et que tu dis, « Ok, là j'ai fait quoi ? J'ai mal posé mon pied ? Je ne me suis pas redressée quand je l'ai posé ? » Bref, il y a plein de petits tips comme ça, qui font que tout seul,

  • Speaker #0

    toute seule,

  • Speaker #1

    tu peux te corriger. Moi, c'est comme ça que j'enseigne. Je veux que les gens aient des repères pour se corriger seuls et devenir autonomes à la pratique du mouvement, quel qu'il soit.

  • Speaker #0

    Est-ce que tu sais ce que tu dis ? Ça me fait penser à deux choses. Du coup, je vais faire deux remarques. La première, c'est les entraîneurs sportifs de haut niveau. Je crois, mais tu m'arrêtes si je me trompe. Et du coup, je fais le parallèle avec l'entrepreneuriat ou le fait de se spécialiser, de vraiment affûter sa méthode de travail ou son expertise. Par exemple, un tennisman, pour pouvoir jouer bien, on va découper en micro-mouvements le mouvement en entier. Et il va s'entraîner sur ce micro-mouvement, vraiment beaucoup, beaucoup, beaucoup. Est-ce que toi, tu partages cet avis-là ?

  • Speaker #1

    Alors, moi, je vais plus loin parce que si tu veux, ce micro-mouvement, on va dire ce geste, il est réalisé par un corps dans sa globalité. Et moi, je vais corriger le corps dans sa globalité pour économiser ce geste qui est déjà bien. Parce que techniquement, un sportif de haut niveau, il a le bon geste. La seule chose, c'est que les séquences... Avant le premier pas, la position du corps, le machin, le truc, il y a des choses à renforcer pour que ce geste, il soit dans sa globalité, optimisé. Et c'est le corps dans sa globalité qui va optimiser. Je te donne un exemple. Il y a quelques années, j'ai eu un tennisman, on va rester sur le tennis, qui était 15-4. Cette personne voulait passer 15-3. Je n'ai jamais fait de tennis avec lui. Par contre, j'ai travaillé la séquence-ci. L'ancrage, l'équilibre, le déséquilibre, le machin, le truc, la stabilité, le mec, en un an, il est passé 15-3. Et un golfeur, j'ai eu la même chose. Un golfeur qui était, je ne sais plus combien, son objectif, c'était 10. Eh bien, on se voyait une fois par semaine. Moi, je ne prends pas les gens plus, je ne veux pas les assister. En une fois par semaine, le mec, il est passé en moins d'un an à 10. Je n'ai jamais pratiqué de golf. Mais si tu veux, même à vide. Je peux te dire, ça, ça ne va pas. Ton lever de golf, par exemple, oui, mais regarde tes pieds, ils sont instables. Comment veux-tu avoir un geste optimal si tes pieds sont instables, ils ne sont pas ancrés ? Le corps, c'est une globalité. Un geste, c'est un atout spécifique. Si tu as ton corps qui est instable dans sa globalité, tu ne peux pas avoir un geste optimal. Et après, dans le geste, tu as des séquences. Tout ça pour rentrer dans la spécificité. Mais un chef d'entreprise, c'est pareil. On a des connaissances. Moi, j'ai plein de connaissances. Je suis enseignant d'activité physique adaptée, je suis micronutritionniste, je suis fasciathérapeute, je suis posturologue et maître nageur. Donc, j'ai plein de compétences. Et toutes ces compétences, je les ai réunies pour en sortir que la quintessence de l'être. Juste le truc le plus précieux. Et je dis la chose la plus précieuse de notre corps, on ne sait pas où elle est placée. Moi je vais te le dire, c'est notre sacrum, c'est une sacrée pièce. Si on prend conscience de son sacrum, de sa posture, de sa position, de son équilibre, et bien on a gagné déjà une grande partie de son équilibre et de son être. Parce que le sacrum, le plateau sacré, c'est la base de la construction de la personnalité.

  • Speaker #0

    C'est hyper intéressant parce que tu vois, je pense que dans notre audience, il y a beaucoup de personnes qui sont à leur compte et qui sont entrepreneurs. Mais je pense qu'on est tous, moi je fais du trail par exemple, mais on est tous assez sportifs. Et il y en a pas mal qui font des Irox, des Ironman, du triathlon, etc. Et c'est vrai qu'au-delà de la musculation ou l'entraînement ou la préparation, le fractionner, etc. Du coup, de pouvoir revoir l'homme ou la femme dans sa globalité, ça paraît vraiment... vraiment important et c'est vrai que c'est ça que toi tu mets bien en lumière justement j'entendais que tu disais tu parlais de micronutrition dans ton approche de l'inflammation et peut-être à partir de ton parcours personnel mais c'est toi qui vois juste jusqu'où tu veux nous en parler le rapport entre inflammation et du coup je vois le gros rapport entre sacrum et feu intérieur aussi du point de vue énergétique mais ça n'est que mon point de vue mais du coup au niveau inflammatoire qu'est ce que tu qu'est ce que tu as remarqué toi au niveau de l'alimentation qui pouvaient participer à une approche holistique justement de l'individu ?

  • Speaker #1

    Alors si tu veux, déjà, moi le fait d'avoir fait ce jeûne-là, ça m'a pris, j'ai pris conscience de pas mal de choses. Pourtant, je fais de la micronutrition et je suis initiée à l'alimentation. J'avais déjà depuis pas mal d'années enlevé pas mal d'aliments de par le syndrome du côlon irritable aussi. Mais là, je me suis rendue compte que je n'ai pas repris le café. Je buvais du café. Je l'ai. Je ne l'ai pas repris. Mon corps, il me dit merci tous les jours. Le fromage, je ne l'ai pas encore repris. J'ai l'impression que... Ça va le faire, mais par simonie. J'étais une grande mangeuse de fromage, même si c'était du fromage de brebis. J'adore les protéines animales, la viande, le poisson, etc. Maintenant, j'en mange deux fois par semaine. J'en mangeais pas tous les jours, mais le fait de manger plus de légumineuses, plus de céréales, etc. Et le truc que peut-être il y a très peu de gens qui sont au courant, même moi ça m'a surpris, je pensais ne pas être constipée. Et la personne qui nous suivait, c'est high-pratiqueur, naturopathe, micronutritionniste. Le mec, il est ostéopathe, aromathérapeute, acupuncteur. Enfin bref, je n'ai jamais vu quelqu'un avec autant de compétences. On lui disait un mot, il est pire que moi. Il nous disait, un jour je lui ai dit, Christian, stop, je t'ai juste demandé le petit rappel. Dans ma tête, ce n'était pas ordonné. Voilà. Et la constipation, c'est... Par exemple, trois repas, trois cacas. Si on fait un caca par jour, on est constipé. Et la constipation, c'est une accumulation de déchets et c'est déjà la constipation qui favorise l'inflammation. Depuis que je suis rentrée, je n'ai plus de constipation. Ça me fait bizarre même de dire, « Ah mince, mais je fais caca trois fois par jour, quoi ! » Je fais trois repas, je vais aux toilettes trois fois par jour. Alors oui, c'est par les pipi-caca, mais c'est tellement important l'élimination des déchets que c'est la non-élimination de ces déchets qui fait que l'inflammation se répand dans tout le corps. Donc quand on dit qu'il faut boire un litre et demi par jour, c'est pas des conneries. Même s'il y a un litre et demi de salive qui est apportée dans notre organisme tous les jours, ça fait trois litres, mais c'est juste le minimum. Donc tout ça, c'est des petites choses à mettre en place qui nous permettent de comprendre que les limitations, on est notre propre inflammation en fin de compte. C'est tout ce qu'on met à l'intérieur de notre corps, et bien si ce n'est pas bon, on fait comment ? Et bien c'est de la pourriture. Et la pourriture c'est quoi ? C'est de l'inflammation, c'est de l'intoxication. Et je ne parle pas d'alcool, je ne parle pas de cigarettes, quoi que ce soit, même pas. Non, c'est juste dans l'alimentation.

  • Speaker #0

    après le reste ça devient du poison c'est autre chose merci pour ces précisions c'est vrai que la constipation et la rétention comme on est dans une culture où on est quand même enfin pour avoir un peu voyagé c'est vrai qu'on n'ose pas aller aux toilettes quand on n'est pas chez soi il ya quand même toute une intimité toxique finalement un qui est mis autour de ça oui et en parlant d'intimité toxique c'est comme les gens qui se retiennent d'aller aux toilettes

  • Speaker #1

    Ne vous étonnez pas si pour plus tard vous avez des fuites urinaires, parce que votre vessie, elle appuie sur votre périnée. Le périnée c'est un amortisseur, il ne faut pas qu'il soit tout le temps verrouillé, sinon plus tard il n'aura plus ses fonctions d'amortisseur d'organes. Plus tard ça va faire des descentes d'organes, ça fait des hernies atales, ça fait des hernies inguinales, etc. La respiration c'est la base, mais c'est vraiment la base. Parce que quand on a un dysfonctionnement de la respiration naturelle fondamentale de naissance, il y a des conséquences. La première des conséquences, c'est la douleur. Parce que les synergies musculaires ne sont pas déclenchées correctement ou ne sont pas engagées correctement pour que le corps fonctionne naturellement. Moi, je prône pour le naturel.

  • Speaker #0

    Qu'est-ce que tu mets en place ? J'ai entendu que tu étais fasciothérapeute aussi. Moi, j'ai... Je me suis rendu compte qu'au niveau fascia, c'était dingue, au niveau de la cristallisation émotionnelle qui peut y avoir, liée à l'inflammation aussi, mais quel est ton point de vue ? Je t'explique, c'est que de ce que je vois et de ce qu'on entend, je trouve qu'il y a une culpabilisation, je trouve. Par exemple, j'ai une douleur, j'ai un blocage, j'ai une hernie, j'ai quelque chose qui se passe. Je dois aller regarder, en développement personnel c'est aussi ce qu'on entend beaucoup, je dois aller regarder la cause, l'émotion, le trauma. De mon point de vue et de ce que j'ai pu toucher de mon expérience, c'est oui, il faut aller voir, il y a des choses qui se déverrouillent, mais j'ai l'impression que, tu sais, si on revient aux différents corps qu'il y a par exemple dans l'hindouisme, et puis dans plein de traditions, j'ai l'impression que le corps c'est le dernier des corps, et pour moi C'est comme si la mise en conscience, elle était décapsulée au niveau du corps et que c'était finalement le dernier strat, au lieu de se pencher mentalement sur qu'est-ce qui a fait qu'elle est mon émotionnel, qu'elle est mon bagage transgénérationnel. Évidemment, il faut y mettre un regard, mais de mon point de vue, la décristallisation au niveau du corps et la douleur qui apparaît dans le corps, c'est le dernier strat. Qu'est-ce que tu en penses, toi ?

  • Speaker #1

    Alors...

  • Speaker #0

    Vaste question !

  • Speaker #1

    Non, non, non, non, ça va être très simple si tu veux. Pendant des années avant de... Enfin, j'ai compensé pendant trois ans, voire plus, pour dégénérer mon corps, même si j'ai une maladie dégénérative. Ça, c'est OK. Mais si tu veux, j'allais vers des thérapeutes, des fasciathérapeutes, des ostéos, machin, on va dire, qui soignent le corps. Sauf que je me suis rendue compte que ça ne tenait pas. La douleur, elle revenait. On va dire qu'elle était apaisée pendant 10 jours, 15 jours, 15 jours c'était « Ouais, putain, ça y est, j'ai plus mal ! » Et paf ! Et bien souvent, c'était toutes les 3 semaines, c'était par cycle de 3 semaines. Donc tu vas voir quelqu'un, le cycle de 3 semaines, il est ok vu qu'ils te disent, enfin c'est pour tout le monde, que ce soit en énergétique ou en physique, c'est 21 jours d'incubation, de digestion, tu mets le mot que tu veux. Et derrière, paf ! La douleur. putain merde pourquoi ça sera ça se répète pourtant j'ai fait ça je vais voir un psy je fais des de l'hypnose machin putain ça revient et en fin de compte ce qui m'a le plus des sensibiliser de mes traumas parce qu'en fin de compte derrière tout ça ce sont des traumas qui sont ancrés il y en a qui t'appartiennent pas qui sont transgénérationnels etc etc il n'y a que le mdr le mouvement des yeux il n'y a que cette thérapie qui est dit qui des sensibilise les traumas on peut tout essayer j'en ai essayé je vous la micro kiné de la kinésio de l'hypnose de l'eft de machin de trucs la seule chose qui a été efficace dans mon cas mais c'est quand je le recommande c'est que j'ai testé pour vous c'est le mdr le mouvement des yeux parce qu'en fin de compte à partir de ce moment là bon certes je les fais après mon opération même si j'en avais fait avant, ça n'avait pas tenu. Parce que, je ne vais pas dire que c'était mal fait, c'est que le corps physique était tellement en souffrance que le peu de séances de MDR que j'avais fait, ça ne suffisait pas. Il a fallu qu'on casse, qu'on ouvre, qu'on répare pour ensuite le reconstruire. Donc, j'ai envie de dire, et la personne qui me suivait en EMDR m'avait dit, ce qui serait bien, c'est que tous les enfants à l'âge de 18 ans aillent faire 2-3 séances de MDR. Parce qu'il faut savoir que dans l'enfance, on dit « ouais, c'est bon, il a eu une belle enfance » . Mais ça se trouve, le fait que le gamin, on ne lui ait jamais dit « je suis fier de toi » . Est-ce que tu penses que quand il va être grand, il va être fier de lui, vu qu'il n'a jamais entendu ces mots-là pour lui ? Parce que la construction de l'être, c'est quoi ? C'est pour soi. Et bien souvent, comment on se construit ? À travers le regard de l'autre. Et donc, le fait de cette construction à travers de l'autre, c'est que notre être à nous ne peut pas s'équilibrer. Donc tu pourras vouloir équilibrer ton être physique, ton être émotionnel, ton être, ton mental, si en fin de compte tu travailles tout à travers le regard de l'autre, il n'y a rien qui va se passer. A partir du moment où tu prends conscience que les choses, c'est pour toi que tu les fais, pour aller mieux avec l'autre, là... les choses vont évoluer et ça c'est mon parcours qui me fait dire ça mais c'est ce que je me rends compte pour beaucoup c'est que tout le monde fait un travail pour l'autre à partir du moment où tu fais pour toi alors oui ça fait le vide autour de soi parce que tu deviens ta priorité et que jusqu'alors tu faisais tout pour les autres et maintenant je fais pour moi parce qu'aujourd'hui je me respecte et je veux être respecté prendre sa place exister être vivant c'est là la base et l'essence de toute guérison, que ce soit physique, corporelle ou psychique. J'ai répondu à ta question.

  • Speaker #0

    Oui, merci. C'est un point de vue assez riche et ça me fait rebondir sur quelque chose. Tu me diras aussi ce que tu en penses. Tu sais, je partage ton avis. J'ai fait aussi de l'EMDR et c'est vrai que c'est assez efficace pour les traumas qui sont vraiment en cas de... etc.

  • Speaker #1

    Une parenthèse, si tu veux, depuis, j'ai passé 50 ans de ma vie en dissociation. Ce mot, je l'ai entendu 6 mois après mon opération. J'ai dit, mais c'est quoi ce mot ? Le kiné, qui est toujours mon kiné aujourd'hui, je suis toujours en rééducation, enfin, ou en préparation physique, peu importe. Je vais une fois par semaine chez mon kiné. Et il me dit, Sophie, ne cherche pas, tu ne comprendras pas, ok ? J'ai pas cherché. Et... Pour me rééduquer, vu que j'ai cette tour Eiffel, j'ai L5 et S5 qui m'ont laissé libre, ils m'ont juste raclé. Et j'ai voulu apprendre à monter à cheval parce que suite à cette opération, la peur de l'animal est partie. La peur de l'homme n'est pas complètement partie, mais la peur de l'animal est partie. Donc j'ai voulu apprendre à monter un cheval parce que pour moi le cheval c'est un magnifique animal. Et donc j'ai appris et un jour je suis sur mon cheval et il s'arrête. Je fais à ma proche, je fais jazz. Pourtant j'ai fait ce que tu m'as dit. Pas trop, pas trop, pas trop. Putain, stop. Elle me dit oui Sophie, t'es en dissociation. Ah j'ai dit tu vas pas me faire suer toi aussi. Et le lendemain... La fois d'après où j'ai vu mon kiné, j'ai dit je veux soigner la dissociation parce que je veux aller plus loin avec le cheval. Et là il me dit il va falloir que tu fasses une thérapie en EMDR avec telle personne. Et j'y suis allée, ça a duré deux ans. Deux ans, tous les quinze jours pour travailler cette punaise de dissociation. Et aujourd'hui, ce qui me fait sourire, c'est que j'arrive à identifier, quand on me pose une question, quand je me mets en dissociation. Et j'ai même une chanson dans la tête depuis toute petite. qui est ma dissociation. Quand elle arrive, je dis, ok, Sophie, tu te ressens, tu te remets, toi, l'adulte, et pas la petite qui a peur. Tu vois un peu jusqu'où ça peut aller, la dissociation. Et c'est magique, le MDR.

  • Speaker #0

    Oui, c'est un peu le sens de ma remarque. C'est-à-dire que, de mon point de vue, on rencontre au fur et à mesure de notre chemin les différentes personnes. À chaque fois, ça déverrouille un truc. On va voir. tel thérapeute, un ostéo, un énergéticien, etc. Et finalement, c'est comme si ça nous faisait passer des steps de mise en conscience. Et c'est là où je voulais t'amener. Alors, on n'est pas du tout obligé de parler de l'intimité. Néanmoins, je pense que c'est quelque chose qui concerne beaucoup de gens. À savoir que parfois, on va voir un thérapeute ou voir quelqu'un comme toi, dans le cadre de ta formation ou de ta méthode, peu importe finalement la personne et sa spécialité. Il y a quelque chose qui se passe et parfois on n'est pas prêt et ce n'est pas du tout le moment de déverrouiller. Je pense par exemple à ce que dans notre culture, en fait, il y aurait une personne sur trois qui aurait eu des attouchements ou des gestes déplacés de la part d'un adulte quand il est enfant. Et il y a beaucoup, beaucoup de personnes qui ont été complètement dissociées et surtout qui ont fait une amnésie. Et j'entends bon nombre de témoignages d'adultes qui recouvrent la mémoire. Mais une fois adulte et parfois à 50, 60, 70 ans, des choses vraiment troublantes, des choses qui étaient vraiment complètement inconscientes. Et du coup, comme si chaque thérapeute était là pour enlever une couche d'oignon, enlever un voile. Et du coup, ma question c'était, toi j'imagine que dans le cours de ta pratique, vu que tu viens travailler sur le corps et l'émotionnel, comment ça se passe quand tu te retrouves avec des personnes qui peut-être en sont à dévoiler un gros trauma ? Comment tu prends ça en charge toi ? Est-ce que ça t'arrive ?

  • Speaker #1

    Alors, tout ce que tu viens de décrire, c'est mon histoire. Je suis une enfant qui a été violée par son père, je le dis ouvertement aujourd'hui. J'ai fait une amnésie salvatrice qui a duré plus de 20 ans. Et tout est remonté quand on m'a annoncé que j'attendais une fille. Et derrière, tout un parcours à me construire pour être une bonne mère, même si j'ai donné le maximum et que mes enfants... deux de mes... j'ai eu trois enfants, il y a que mon garçon qui me parle, mes filles ne me parlent pas, mais après c'est de la manipulation de la part de l'homme, peu importe. Mais si tu veux, toute mon histoire destructrice, ma reconstruction, donc jusqu'à 50 ans, j'ai vécu des choses et on va dire, elles m'ont nourrie. Pendant longtemps, c'est pour ça que je t'ai dit, j'ai vécu avec. Aujourd'hui, j'ai appris à vivre à côté. Et si tu veux, j'ai un don de l'univers. dont je me sers, je suis clairvoyante, je suis clairaudiante, je vois les choses. Et j'apprends dans le regard de l'autre la crainte, la peur, la détresse. Et si tu veux, j'ai les mots pour rassurer, c'est pour ça que je tiens aussi ce discours, c'est que par exemple, quand tu fais du sport et que tu dis aux gens « contracte » , Moi, je hurle, je dis... arrêtez de me dire ce mot vous ne connaissez pas l'histoire de la personne qui est en face de vous pourquoi ? parce que quand on dit contracte à quelqu'un qui a subi de la violence corporelle intime ou quoi que ce soit elle verrouille pour avancer j'ai passé toute ma vie à verrouiller donc le périnée, le machin j'ai eu 10 opérations entre le nombril et le périnée donc pour te dire toute la rééducation, toute cette Merci. Cette histoire chez moi, elle est chargée. Je suis encore en train de travailler mes cicatrices, mes cicatrices, mes vraies cicatrices, d'un point de vue kiné. Bref, donc si tu veux, tout ça fait que les mots... sont très importants. Et effectivement, je te rejoins quand tu dis que chaque thérapeute enlève des pelures. Et moi, j'essaye d'être la personne, thérapeute, chamane, on met le mot qu'on veut, mais j'essaye d'être la personne la plus authentique et simple et d'être le miroir de l'autre, mais pas de me suradapter, non, c'est que je vois les choses et comme par hasard, j'attire bien souvent. ce genre de personne qui voit que j'ai une histoire et qui me confie presque dès la première séance. Toi Sophie, tu peux me comprendre et je n'ai pas raconté mon histoire. Toi, tu peux me comprendre. C'est des mots que j'entends en permanence. J'ai une cliente, elle a 83 ans. La première fois qu'elle a dit qu'elle a été abusée, elle a 82 ans et elle me le dit à moi. Et elle a vu des thérapeutes, des psychologues, machin. Pourquoi ? J'en sais rien. Parce que peut-être, et c'est ce qu'on me dit aujourd'hui, et je suis fière quand on me dit ça, Sophie, tu es douce. Tu nous amènes une sécurité, mais tellement douce qu'on a l'impression que tu nous caresses pour nous apprivoiser, pour nous rassurer. Comme, voilà. Je sais pas, c'est comme ça. Je vais dire c'est inné, c'est pas inné. C'est mon histoire qui m'a fait devenir qui je suis aujourd'hui. Mais aujourd'hui, je chéris tous les gens qui font appel à moi. Et c'est pour ça que je veux mettre cette méthode en ligne. Parce que j'ai envie que les gens soient bien entourés. Mais pas parce que les autres sont incapables. Pas du tout. C'est que pour moi, il y a un respect de l'être qui aujourd'hui n'est pas respecté. On n'est pas respecté en tant qu'être humain. On est des humains. Le nombre de gens qui nous hurlent dessus, qui nous klaxonnent parce qu'on ne va pas assez vite. Mais oh, c'est bon, on va tous entre quatre planches. Mais laissez-moi vivre comme j'ai envie de vivre.

  • Speaker #0

    Écoute, merci beaucoup pour toutes ces précisions et pour la confiance que tu me fais de pouvoir déposer ces mots dans cet espace. Dans le cadre de ta pratique justement corporelle et de tes accompagnements, j'imagine que tu dois être confronté aussi à beaucoup d'entrepreneurs qui sont la tête dans le guidon et qui sont vraiment dans le faire, faire, faire parce qu'il y a plein de cases à cocher et surtout qu'à un moment donné, quand on s'est mis des objectifs de performance et d'ascension et de réussite, du coup, on pose des actions les unes après les autres. Comment tu fais toi avec ce genre de profil qui pour le coup est un petit peu distancé de toutes ces pratiques et ces connaissances ?

  • Speaker #1

    Alors moi j'adore ce genre de profil parce que c'est des gens qui sont dans le faire et je les ramène à leur être. Donc je les bouscule parce que je leur dis tu sais si tu avais appris à être pour avoir et faire, ben tu serais pas dans le faire. Ton être il est où là ? Il est où ton être ? Dis-moi ! Elle est où ta confiance ? Elle est où ton estime ? Tu n'es que dans le faire. Donc tu as tout et tout fait. Est-ce que tu veux qu'on reparte à zéro et qu'on tue pour faire, pour être, pour avoir, pardon. Et du coup, quand ils acceptent ça, parce que c'est très déstabilisant, moi j'ai eu des fois des personnes d'un haut niveau professionnel, des députés, etc., quand je les bouscule comme ça, waouh ! J'en ai fait pleurer des députés. à se dire, mais non, je suis capable. Pardon ? T'es capable d'être ? Non, t'es capable de faire, tu n'es pas capable d'être. Et je peux parler aussi assez sec sur des gens comme ça, parce qu'en fin de compte, ils sont tout le temps le truc machin, et moi je te le... Paf ! T'es sûr ? Regarde, vas-y, montre-moi comment t'es fier. Et là, je pousse à peine, juste ici, et paf, ils tombent ! Des rugbymans de 150 kilos, ils tombent ! Je leur dis, tu vois, t'es pas... T'es d'enfer, ta posture ! ta posture elle est où ta fierté elle est où mais moi je suis non tu n'es rien et le fait de déconstruire ça ça les interpelle et je peux dire que très rapidement ils se mettent dans leur être il est la séance d'après me dit sophie regarde j'ai travaillé je les travaille et regarde vas-y pousse moi et je pousse il ya des fois ça fonctionne des fois ça fonctionne pas il ya d'autres choses après qui rentrent en jeu comme le tonus musculaire au niveau de la mâchoire enfin bref Je ne vais pas rentrer dans les détails, mais...

  • Speaker #0

    être pour moi c'est la base et il se rend compte qu'à partir du moment où ils sont où ils existent dans le être profond et ben ils deviennent performant dans leur entreprise parce que faire c'est bien plus facile parce que faire c'est quoi c'est je lutte contre moi même contre mon inconscient et mon inconscient il est plus fort que mon conscient parce que c'est lui qui va nous diriger il nous dirige à 95% de notre être donc imaginez vous le conscient c'est 5% Faire ces 5%. Donc vas-y, lutte, lutte contre ton copain là, que tu ne veux pas comprendre. Et à partir du moment où tu es dans l'être, c'est beaucoup plus facile, c'est beaucoup plus fluide. C'est « Ah ouais, d'accord, ok, bon ben on va continuer. » Et c'est un game changer pour les entrepreneurs. Mais faut-il qu'ils osent être déstabilisés ? Alors, ce n'est pas de la déstabiliser. la déstabilisation grandiose c'est de la déstabilisation pour les rendre stables à l'intérieur d'eux parce que dès qu'il ya un coup dur et ben ils tombent tandis qu'à dès que tu comprends qui tu es et si tu es pour exister un coup dur tu vas l'enjamber tu vas le détourner mais tu l'affronte plus ok tu es là je t'accueille ok je t'accueille attends je te mets dans mon dans ma main droite je vais mettre un peu d'amour Et puis on va voir comment ça va se passer. Et puis ça se passe. Bon, je suis peut-être un peu perchée quand je dis ça, mais c'est mon cœur qui parle.

  • Speaker #1

    Ça a l'air hyper efficace. Merci beaucoup Sophie.

  • Speaker #0

    Avec grand plaisir. Merci à toi, j'ai adoré.

  • Speaker #1

    Merci, c'est un plaisir partagé. Je mettrai en commentaire de l'épisode ton site internet et les liens vers tes réseaux sociaux pour qu'on puisse te retrouver si on veut te contacter.

  • Speaker #0

    Merci beaucoup.

  • Speaker #1

    Si tu as aimé cet épisode, tu peux laisser 5 étoiles sur Apple Podcasts ou Spotify. Et bien sûr, partage-le à quelqu'un qui pourrait en avoir besoin. Tu peux me taguer et laisser un commentaire. J'adore avoir ton feedback. Ça m'aide à grandir et à proposer des épisodes qui te ressemblent. Belle journée !

Description

Dans ce second épisode, Sophie Surjus, ancienne entraîneure de haut niveau et fondatrice d’une méthode de rééquilibrage corps-esprit, partage comment reconnecter les entrepreneurs à leur axe central : leur corps, leur stabilité, leur être.


À travers des exemples puissants et son propre parcours de reconstruction, elle dévoile comment le déséquilibre physique et émotionnel bloque la performance – et comment retrouver son pouvoir personnel pour redevenir un CEO aligné.


Respiration, ancrage, posture, inflammation, mémoire cellulaire : un épisode nécessaire pour tous les dirigeants en surchauffe.


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💡Autres épisodes:

Episode 14 : Structurer ton business pour kiffer sa vie : la méthode que personne n'explique (2/2 Alexia Desgarceaux)

Episode 13 : Trouver l'équilibre entre ambition et alignement (1/2 Elisa Garemi)


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Belle journée, soft and sharp 🌺☀️

Chloé Domon


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Flow & Cash Flow, c'est ce moment capsule où tu vas pouvoir prendre un shot d'énergie, te recharger et apprendre des tips et des insights pour entreprendre ta vie. Parce que nous ne sommes pas juste des employés ou des entrepreneurs, nous pouvons tous cultiver l'art de conjuguer toutes nos facettes. Alors que tu sois entrepreneur, salarié avec un side project, artisan ou juste un humain, reste à l'écoute. Ma vision, c'est qu'il est temps que tout un chacun puisse se révéler, sublimer ses talents tout en ayant du succès, avec sa propre définition du succès. accomplir et s'accomplir. Ici, je te parlerai de rayonner, de compter, d'optimiser, d'organiser, de sublimer et de kiffer. Alors, si tu te sens concerné, abonne-toi. Tu risques d'adorer ce moment.

  • Speaker #1

    Et c'est un game changer pour les entrepreneurs. Et à partir du moment où tu es dans l'être, c'est beaucoup plus facile, c'est beaucoup plus fluide. C'est « Ah ouais ! » Mais faut-il qu'ils osent être déstabilisés ? C'est de la déstabilisation. pour les rendre stables à l'intérieur d'eux.

  • Speaker #0

    Alors Sophie, on a bien compris ton parcours qui était très très riche et un petit peu aussi en slalom. Je voudrais revenir avec toi si tu le veux bien. Sur le début de ta carrière, si j'ai bien compris, tu as eu un rapport au corps, c'était même ta profession. Est-ce que tu peux nous dire du coup un petit peu les prémices de cette vision et de cette pratique avec ton corps, là où ça a commencé ?

  • Speaker #1

    En fin de compte, je suis une sportive née, incarnée. Le sport m'a sauvée, la douleur m'a tuée. J'aime dire ça parce que c'est vraiment ça. Et je suis une ancienne sportive de haut niveau, au niveau natation et volée. Une ancienne entraîneur de natation, j'ai entraîné le centre d'entraînement à Montpellier, le centre universitaire. J'ai entraîné également au centre national à Font-Romeu. Je suis une ancienne entraîneur de Camille Lacour, entre autres. quand il était tout jeune, de Elphie Arnault, une peintre-athlète qui a été aussi au championnat du monde, au championnat d'Europe. Bref, le haut niveau, on va dire, c'est ce qui m'a créée, c'est ce qui m'a aiguillée toute ma vie. J'ai fait des études de STAPS et j'ai toujours baigné dans le sport. J'enseigne depuis l'âge de 15 ans différentes activités. Et par contre, mon parcours a fond remue ma... m'a mis sur un chemin de la performance mais de la performance efficiente. Dans la mesure où par exemple mon entraîneur à l'époque et même c'était la devise du club, on est des on est des formule 1. Une formule 1 c'est la perfection, c'est un geste, un seul geste qui doit te mener le plus loin et le plus vite possible. Sauf que pour ce geste là, il y a plein de choses à mettre en place. On appelle ça la biomécanique du mouvement. Et si tu veux, moi j'ai observé les athlètes de haut niveau, que ce soit les nageurs, les coureurs, tous ceux qui venaient à Fonromeux. C'était juste, j'avais un parterre de sportifs et des échanges qui étaient à l'époque, j'avais pas 30 ans. Et c'était magnifique. J'ai beaucoup, beaucoup observé, beaucoup appris. Et j'ai eu mon œil. Et cet œil-là, en fin de compte, je l'ai maintenant. Sur n'importe quel sport, même si je ne l'ai pas pratiqué, j'ai cet œil, je l'appelle mon œil bionique, parce qu'en fin de compte, j'arrive à voir quand le mouvement s'estompe et diminue dans son efficience. Alors, je rentre un peu dans la technique, mais si tu veux avoir un mouvement efficient, c'est avoir un mouvement utile pour ton corps. Et aujourd'hui, ce que j'enseigne avec EPSY, c'est ça, c'est la base, les fondamentaux, on va dire la respiration, l'ancrage, l'équilibre. Dans l'équilibre, il y a la proprioception, la posture et le respect du corps et de ses axes. Une fois que tu as ces cinq bases, ton corps est en sécurité, il est rassuré, il est stable. Cette stabilité va t'amener un mouvement, quel qu'il soit, dans la sécurité, donc dans le zéro douleur. Une douleur, c'est un signe que ton corps n'est pas sur le bon chemin, c'est une limite. Sauf que tout le monde veut le transgresser parce qu'on nous a appris que les courbatures c'était bon, la douleur c'était bon. Non ! tu te construis dans la douleur, donc tu vas faire un mouvement douloureux. Par contre, si tu reviens en arrière et que tu dis, « Ok, là j'ai fait quoi ? J'ai mal posé mon pied ? Je ne me suis pas redressée quand je l'ai posé ? » Bref, il y a plein de petits tips comme ça, qui font que tout seul,

  • Speaker #0

    toute seule,

  • Speaker #1

    tu peux te corriger. Moi, c'est comme ça que j'enseigne. Je veux que les gens aient des repères pour se corriger seuls et devenir autonomes à la pratique du mouvement, quel qu'il soit.

  • Speaker #0

    Est-ce que tu sais ce que tu dis ? Ça me fait penser à deux choses. Du coup, je vais faire deux remarques. La première, c'est les entraîneurs sportifs de haut niveau. Je crois, mais tu m'arrêtes si je me trompe. Et du coup, je fais le parallèle avec l'entrepreneuriat ou le fait de se spécialiser, de vraiment affûter sa méthode de travail ou son expertise. Par exemple, un tennisman, pour pouvoir jouer bien, on va découper en micro-mouvements le mouvement en entier. Et il va s'entraîner sur ce micro-mouvement, vraiment beaucoup, beaucoup, beaucoup. Est-ce que toi, tu partages cet avis-là ?

  • Speaker #1

    Alors, moi, je vais plus loin parce que si tu veux, ce micro-mouvement, on va dire ce geste, il est réalisé par un corps dans sa globalité. Et moi, je vais corriger le corps dans sa globalité pour économiser ce geste qui est déjà bien. Parce que techniquement, un sportif de haut niveau, il a le bon geste. La seule chose, c'est que les séquences... Avant le premier pas, la position du corps, le machin, le truc, il y a des choses à renforcer pour que ce geste, il soit dans sa globalité, optimisé. Et c'est le corps dans sa globalité qui va optimiser. Je te donne un exemple. Il y a quelques années, j'ai eu un tennisman, on va rester sur le tennis, qui était 15-4. Cette personne voulait passer 15-3. Je n'ai jamais fait de tennis avec lui. Par contre, j'ai travaillé la séquence-ci. L'ancrage, l'équilibre, le déséquilibre, le machin, le truc, la stabilité, le mec, en un an, il est passé 15-3. Et un golfeur, j'ai eu la même chose. Un golfeur qui était, je ne sais plus combien, son objectif, c'était 10. Eh bien, on se voyait une fois par semaine. Moi, je ne prends pas les gens plus, je ne veux pas les assister. En une fois par semaine, le mec, il est passé en moins d'un an à 10. Je n'ai jamais pratiqué de golf. Mais si tu veux, même à vide. Je peux te dire, ça, ça ne va pas. Ton lever de golf, par exemple, oui, mais regarde tes pieds, ils sont instables. Comment veux-tu avoir un geste optimal si tes pieds sont instables, ils ne sont pas ancrés ? Le corps, c'est une globalité. Un geste, c'est un atout spécifique. Si tu as ton corps qui est instable dans sa globalité, tu ne peux pas avoir un geste optimal. Et après, dans le geste, tu as des séquences. Tout ça pour rentrer dans la spécificité. Mais un chef d'entreprise, c'est pareil. On a des connaissances. Moi, j'ai plein de connaissances. Je suis enseignant d'activité physique adaptée, je suis micronutritionniste, je suis fasciathérapeute, je suis posturologue et maître nageur. Donc, j'ai plein de compétences. Et toutes ces compétences, je les ai réunies pour en sortir que la quintessence de l'être. Juste le truc le plus précieux. Et je dis la chose la plus précieuse de notre corps, on ne sait pas où elle est placée. Moi je vais te le dire, c'est notre sacrum, c'est une sacrée pièce. Si on prend conscience de son sacrum, de sa posture, de sa position, de son équilibre, et bien on a gagné déjà une grande partie de son équilibre et de son être. Parce que le sacrum, le plateau sacré, c'est la base de la construction de la personnalité.

  • Speaker #0

    C'est hyper intéressant parce que tu vois, je pense que dans notre audience, il y a beaucoup de personnes qui sont à leur compte et qui sont entrepreneurs. Mais je pense qu'on est tous, moi je fais du trail par exemple, mais on est tous assez sportifs. Et il y en a pas mal qui font des Irox, des Ironman, du triathlon, etc. Et c'est vrai qu'au-delà de la musculation ou l'entraînement ou la préparation, le fractionner, etc. Du coup, de pouvoir revoir l'homme ou la femme dans sa globalité, ça paraît vraiment... vraiment important et c'est vrai que c'est ça que toi tu mets bien en lumière justement j'entendais que tu disais tu parlais de micronutrition dans ton approche de l'inflammation et peut-être à partir de ton parcours personnel mais c'est toi qui vois juste jusqu'où tu veux nous en parler le rapport entre inflammation et du coup je vois le gros rapport entre sacrum et feu intérieur aussi du point de vue énergétique mais ça n'est que mon point de vue mais du coup au niveau inflammatoire qu'est ce que tu qu'est ce que tu as remarqué toi au niveau de l'alimentation qui pouvaient participer à une approche holistique justement de l'individu ?

  • Speaker #1

    Alors si tu veux, déjà, moi le fait d'avoir fait ce jeûne-là, ça m'a pris, j'ai pris conscience de pas mal de choses. Pourtant, je fais de la micronutrition et je suis initiée à l'alimentation. J'avais déjà depuis pas mal d'années enlevé pas mal d'aliments de par le syndrome du côlon irritable aussi. Mais là, je me suis rendue compte que je n'ai pas repris le café. Je buvais du café. Je l'ai. Je ne l'ai pas repris. Mon corps, il me dit merci tous les jours. Le fromage, je ne l'ai pas encore repris. J'ai l'impression que... Ça va le faire, mais par simonie. J'étais une grande mangeuse de fromage, même si c'était du fromage de brebis. J'adore les protéines animales, la viande, le poisson, etc. Maintenant, j'en mange deux fois par semaine. J'en mangeais pas tous les jours, mais le fait de manger plus de légumineuses, plus de céréales, etc. Et le truc que peut-être il y a très peu de gens qui sont au courant, même moi ça m'a surpris, je pensais ne pas être constipée. Et la personne qui nous suivait, c'est high-pratiqueur, naturopathe, micronutritionniste. Le mec, il est ostéopathe, aromathérapeute, acupuncteur. Enfin bref, je n'ai jamais vu quelqu'un avec autant de compétences. On lui disait un mot, il est pire que moi. Il nous disait, un jour je lui ai dit, Christian, stop, je t'ai juste demandé le petit rappel. Dans ma tête, ce n'était pas ordonné. Voilà. Et la constipation, c'est... Par exemple, trois repas, trois cacas. Si on fait un caca par jour, on est constipé. Et la constipation, c'est une accumulation de déchets et c'est déjà la constipation qui favorise l'inflammation. Depuis que je suis rentrée, je n'ai plus de constipation. Ça me fait bizarre même de dire, « Ah mince, mais je fais caca trois fois par jour, quoi ! » Je fais trois repas, je vais aux toilettes trois fois par jour. Alors oui, c'est par les pipi-caca, mais c'est tellement important l'élimination des déchets que c'est la non-élimination de ces déchets qui fait que l'inflammation se répand dans tout le corps. Donc quand on dit qu'il faut boire un litre et demi par jour, c'est pas des conneries. Même s'il y a un litre et demi de salive qui est apportée dans notre organisme tous les jours, ça fait trois litres, mais c'est juste le minimum. Donc tout ça, c'est des petites choses à mettre en place qui nous permettent de comprendre que les limitations, on est notre propre inflammation en fin de compte. C'est tout ce qu'on met à l'intérieur de notre corps, et bien si ce n'est pas bon, on fait comment ? Et bien c'est de la pourriture. Et la pourriture c'est quoi ? C'est de l'inflammation, c'est de l'intoxication. Et je ne parle pas d'alcool, je ne parle pas de cigarettes, quoi que ce soit, même pas. Non, c'est juste dans l'alimentation.

  • Speaker #0

    après le reste ça devient du poison c'est autre chose merci pour ces précisions c'est vrai que la constipation et la rétention comme on est dans une culture où on est quand même enfin pour avoir un peu voyagé c'est vrai qu'on n'ose pas aller aux toilettes quand on n'est pas chez soi il ya quand même toute une intimité toxique finalement un qui est mis autour de ça oui et en parlant d'intimité toxique c'est comme les gens qui se retiennent d'aller aux toilettes

  • Speaker #1

    Ne vous étonnez pas si pour plus tard vous avez des fuites urinaires, parce que votre vessie, elle appuie sur votre périnée. Le périnée c'est un amortisseur, il ne faut pas qu'il soit tout le temps verrouillé, sinon plus tard il n'aura plus ses fonctions d'amortisseur d'organes. Plus tard ça va faire des descentes d'organes, ça fait des hernies atales, ça fait des hernies inguinales, etc. La respiration c'est la base, mais c'est vraiment la base. Parce que quand on a un dysfonctionnement de la respiration naturelle fondamentale de naissance, il y a des conséquences. La première des conséquences, c'est la douleur. Parce que les synergies musculaires ne sont pas déclenchées correctement ou ne sont pas engagées correctement pour que le corps fonctionne naturellement. Moi, je prône pour le naturel.

  • Speaker #0

    Qu'est-ce que tu mets en place ? J'ai entendu que tu étais fasciothérapeute aussi. Moi, j'ai... Je me suis rendu compte qu'au niveau fascia, c'était dingue, au niveau de la cristallisation émotionnelle qui peut y avoir, liée à l'inflammation aussi, mais quel est ton point de vue ? Je t'explique, c'est que de ce que je vois et de ce qu'on entend, je trouve qu'il y a une culpabilisation, je trouve. Par exemple, j'ai une douleur, j'ai un blocage, j'ai une hernie, j'ai quelque chose qui se passe. Je dois aller regarder, en développement personnel c'est aussi ce qu'on entend beaucoup, je dois aller regarder la cause, l'émotion, le trauma. De mon point de vue et de ce que j'ai pu toucher de mon expérience, c'est oui, il faut aller voir, il y a des choses qui se déverrouillent, mais j'ai l'impression que, tu sais, si on revient aux différents corps qu'il y a par exemple dans l'hindouisme, et puis dans plein de traditions, j'ai l'impression que le corps c'est le dernier des corps, et pour moi C'est comme si la mise en conscience, elle était décapsulée au niveau du corps et que c'était finalement le dernier strat, au lieu de se pencher mentalement sur qu'est-ce qui a fait qu'elle est mon émotionnel, qu'elle est mon bagage transgénérationnel. Évidemment, il faut y mettre un regard, mais de mon point de vue, la décristallisation au niveau du corps et la douleur qui apparaît dans le corps, c'est le dernier strat. Qu'est-ce que tu en penses, toi ?

  • Speaker #1

    Alors...

  • Speaker #0

    Vaste question !

  • Speaker #1

    Non, non, non, non, ça va être très simple si tu veux. Pendant des années avant de... Enfin, j'ai compensé pendant trois ans, voire plus, pour dégénérer mon corps, même si j'ai une maladie dégénérative. Ça, c'est OK. Mais si tu veux, j'allais vers des thérapeutes, des fasciathérapeutes, des ostéos, machin, on va dire, qui soignent le corps. Sauf que je me suis rendue compte que ça ne tenait pas. La douleur, elle revenait. On va dire qu'elle était apaisée pendant 10 jours, 15 jours, 15 jours c'était « Ouais, putain, ça y est, j'ai plus mal ! » Et paf ! Et bien souvent, c'était toutes les 3 semaines, c'était par cycle de 3 semaines. Donc tu vas voir quelqu'un, le cycle de 3 semaines, il est ok vu qu'ils te disent, enfin c'est pour tout le monde, que ce soit en énergétique ou en physique, c'est 21 jours d'incubation, de digestion, tu mets le mot que tu veux. Et derrière, paf ! La douleur. putain merde pourquoi ça sera ça se répète pourtant j'ai fait ça je vais voir un psy je fais des de l'hypnose machin putain ça revient et en fin de compte ce qui m'a le plus des sensibiliser de mes traumas parce qu'en fin de compte derrière tout ça ce sont des traumas qui sont ancrés il y en a qui t'appartiennent pas qui sont transgénérationnels etc etc il n'y a que le mdr le mouvement des yeux il n'y a que cette thérapie qui est dit qui des sensibilise les traumas on peut tout essayer j'en ai essayé je vous la micro kiné de la kinésio de l'hypnose de l'eft de machin de trucs la seule chose qui a été efficace dans mon cas mais c'est quand je le recommande c'est que j'ai testé pour vous c'est le mdr le mouvement des yeux parce qu'en fin de compte à partir de ce moment là bon certes je les fais après mon opération même si j'en avais fait avant, ça n'avait pas tenu. Parce que, je ne vais pas dire que c'était mal fait, c'est que le corps physique était tellement en souffrance que le peu de séances de MDR que j'avais fait, ça ne suffisait pas. Il a fallu qu'on casse, qu'on ouvre, qu'on répare pour ensuite le reconstruire. Donc, j'ai envie de dire, et la personne qui me suivait en EMDR m'avait dit, ce qui serait bien, c'est que tous les enfants à l'âge de 18 ans aillent faire 2-3 séances de MDR. Parce qu'il faut savoir que dans l'enfance, on dit « ouais, c'est bon, il a eu une belle enfance » . Mais ça se trouve, le fait que le gamin, on ne lui ait jamais dit « je suis fier de toi » . Est-ce que tu penses que quand il va être grand, il va être fier de lui, vu qu'il n'a jamais entendu ces mots-là pour lui ? Parce que la construction de l'être, c'est quoi ? C'est pour soi. Et bien souvent, comment on se construit ? À travers le regard de l'autre. Et donc, le fait de cette construction à travers de l'autre, c'est que notre être à nous ne peut pas s'équilibrer. Donc tu pourras vouloir équilibrer ton être physique, ton être émotionnel, ton être, ton mental, si en fin de compte tu travailles tout à travers le regard de l'autre, il n'y a rien qui va se passer. A partir du moment où tu prends conscience que les choses, c'est pour toi que tu les fais, pour aller mieux avec l'autre, là... les choses vont évoluer et ça c'est mon parcours qui me fait dire ça mais c'est ce que je me rends compte pour beaucoup c'est que tout le monde fait un travail pour l'autre à partir du moment où tu fais pour toi alors oui ça fait le vide autour de soi parce que tu deviens ta priorité et que jusqu'alors tu faisais tout pour les autres et maintenant je fais pour moi parce qu'aujourd'hui je me respecte et je veux être respecté prendre sa place exister être vivant c'est là la base et l'essence de toute guérison, que ce soit physique, corporelle ou psychique. J'ai répondu à ta question.

  • Speaker #0

    Oui, merci. C'est un point de vue assez riche et ça me fait rebondir sur quelque chose. Tu me diras aussi ce que tu en penses. Tu sais, je partage ton avis. J'ai fait aussi de l'EMDR et c'est vrai que c'est assez efficace pour les traumas qui sont vraiment en cas de... etc.

  • Speaker #1

    Une parenthèse, si tu veux, depuis, j'ai passé 50 ans de ma vie en dissociation. Ce mot, je l'ai entendu 6 mois après mon opération. J'ai dit, mais c'est quoi ce mot ? Le kiné, qui est toujours mon kiné aujourd'hui, je suis toujours en rééducation, enfin, ou en préparation physique, peu importe. Je vais une fois par semaine chez mon kiné. Et il me dit, Sophie, ne cherche pas, tu ne comprendras pas, ok ? J'ai pas cherché. Et... Pour me rééduquer, vu que j'ai cette tour Eiffel, j'ai L5 et S5 qui m'ont laissé libre, ils m'ont juste raclé. Et j'ai voulu apprendre à monter à cheval parce que suite à cette opération, la peur de l'animal est partie. La peur de l'homme n'est pas complètement partie, mais la peur de l'animal est partie. Donc j'ai voulu apprendre à monter un cheval parce que pour moi le cheval c'est un magnifique animal. Et donc j'ai appris et un jour je suis sur mon cheval et il s'arrête. Je fais à ma proche, je fais jazz. Pourtant j'ai fait ce que tu m'as dit. Pas trop, pas trop, pas trop. Putain, stop. Elle me dit oui Sophie, t'es en dissociation. Ah j'ai dit tu vas pas me faire suer toi aussi. Et le lendemain... La fois d'après où j'ai vu mon kiné, j'ai dit je veux soigner la dissociation parce que je veux aller plus loin avec le cheval. Et là il me dit il va falloir que tu fasses une thérapie en EMDR avec telle personne. Et j'y suis allée, ça a duré deux ans. Deux ans, tous les quinze jours pour travailler cette punaise de dissociation. Et aujourd'hui, ce qui me fait sourire, c'est que j'arrive à identifier, quand on me pose une question, quand je me mets en dissociation. Et j'ai même une chanson dans la tête depuis toute petite. qui est ma dissociation. Quand elle arrive, je dis, ok, Sophie, tu te ressens, tu te remets, toi, l'adulte, et pas la petite qui a peur. Tu vois un peu jusqu'où ça peut aller, la dissociation. Et c'est magique, le MDR.

  • Speaker #0

    Oui, c'est un peu le sens de ma remarque. C'est-à-dire que, de mon point de vue, on rencontre au fur et à mesure de notre chemin les différentes personnes. À chaque fois, ça déverrouille un truc. On va voir. tel thérapeute, un ostéo, un énergéticien, etc. Et finalement, c'est comme si ça nous faisait passer des steps de mise en conscience. Et c'est là où je voulais t'amener. Alors, on n'est pas du tout obligé de parler de l'intimité. Néanmoins, je pense que c'est quelque chose qui concerne beaucoup de gens. À savoir que parfois, on va voir un thérapeute ou voir quelqu'un comme toi, dans le cadre de ta formation ou de ta méthode, peu importe finalement la personne et sa spécialité. Il y a quelque chose qui se passe et parfois on n'est pas prêt et ce n'est pas du tout le moment de déverrouiller. Je pense par exemple à ce que dans notre culture, en fait, il y aurait une personne sur trois qui aurait eu des attouchements ou des gestes déplacés de la part d'un adulte quand il est enfant. Et il y a beaucoup, beaucoup de personnes qui ont été complètement dissociées et surtout qui ont fait une amnésie. Et j'entends bon nombre de témoignages d'adultes qui recouvrent la mémoire. Mais une fois adulte et parfois à 50, 60, 70 ans, des choses vraiment troublantes, des choses qui étaient vraiment complètement inconscientes. Et du coup, comme si chaque thérapeute était là pour enlever une couche d'oignon, enlever un voile. Et du coup, ma question c'était, toi j'imagine que dans le cours de ta pratique, vu que tu viens travailler sur le corps et l'émotionnel, comment ça se passe quand tu te retrouves avec des personnes qui peut-être en sont à dévoiler un gros trauma ? Comment tu prends ça en charge toi ? Est-ce que ça t'arrive ?

  • Speaker #1

    Alors, tout ce que tu viens de décrire, c'est mon histoire. Je suis une enfant qui a été violée par son père, je le dis ouvertement aujourd'hui. J'ai fait une amnésie salvatrice qui a duré plus de 20 ans. Et tout est remonté quand on m'a annoncé que j'attendais une fille. Et derrière, tout un parcours à me construire pour être une bonne mère, même si j'ai donné le maximum et que mes enfants... deux de mes... j'ai eu trois enfants, il y a que mon garçon qui me parle, mes filles ne me parlent pas, mais après c'est de la manipulation de la part de l'homme, peu importe. Mais si tu veux, toute mon histoire destructrice, ma reconstruction, donc jusqu'à 50 ans, j'ai vécu des choses et on va dire, elles m'ont nourrie. Pendant longtemps, c'est pour ça que je t'ai dit, j'ai vécu avec. Aujourd'hui, j'ai appris à vivre à côté. Et si tu veux, j'ai un don de l'univers. dont je me sers, je suis clairvoyante, je suis clairaudiante, je vois les choses. Et j'apprends dans le regard de l'autre la crainte, la peur, la détresse. Et si tu veux, j'ai les mots pour rassurer, c'est pour ça que je tiens aussi ce discours, c'est que par exemple, quand tu fais du sport et que tu dis aux gens « contracte » , Moi, je hurle, je dis... arrêtez de me dire ce mot vous ne connaissez pas l'histoire de la personne qui est en face de vous pourquoi ? parce que quand on dit contracte à quelqu'un qui a subi de la violence corporelle intime ou quoi que ce soit elle verrouille pour avancer j'ai passé toute ma vie à verrouiller donc le périnée, le machin j'ai eu 10 opérations entre le nombril et le périnée donc pour te dire toute la rééducation, toute cette Merci. Cette histoire chez moi, elle est chargée. Je suis encore en train de travailler mes cicatrices, mes cicatrices, mes vraies cicatrices, d'un point de vue kiné. Bref, donc si tu veux, tout ça fait que les mots... sont très importants. Et effectivement, je te rejoins quand tu dis que chaque thérapeute enlève des pelures. Et moi, j'essaye d'être la personne, thérapeute, chamane, on met le mot qu'on veut, mais j'essaye d'être la personne la plus authentique et simple et d'être le miroir de l'autre, mais pas de me suradapter, non, c'est que je vois les choses et comme par hasard, j'attire bien souvent. ce genre de personne qui voit que j'ai une histoire et qui me confie presque dès la première séance. Toi Sophie, tu peux me comprendre et je n'ai pas raconté mon histoire. Toi, tu peux me comprendre. C'est des mots que j'entends en permanence. J'ai une cliente, elle a 83 ans. La première fois qu'elle a dit qu'elle a été abusée, elle a 82 ans et elle me le dit à moi. Et elle a vu des thérapeutes, des psychologues, machin. Pourquoi ? J'en sais rien. Parce que peut-être, et c'est ce qu'on me dit aujourd'hui, et je suis fière quand on me dit ça, Sophie, tu es douce. Tu nous amènes une sécurité, mais tellement douce qu'on a l'impression que tu nous caresses pour nous apprivoiser, pour nous rassurer. Comme, voilà. Je sais pas, c'est comme ça. Je vais dire c'est inné, c'est pas inné. C'est mon histoire qui m'a fait devenir qui je suis aujourd'hui. Mais aujourd'hui, je chéris tous les gens qui font appel à moi. Et c'est pour ça que je veux mettre cette méthode en ligne. Parce que j'ai envie que les gens soient bien entourés. Mais pas parce que les autres sont incapables. Pas du tout. C'est que pour moi, il y a un respect de l'être qui aujourd'hui n'est pas respecté. On n'est pas respecté en tant qu'être humain. On est des humains. Le nombre de gens qui nous hurlent dessus, qui nous klaxonnent parce qu'on ne va pas assez vite. Mais oh, c'est bon, on va tous entre quatre planches. Mais laissez-moi vivre comme j'ai envie de vivre.

  • Speaker #0

    Écoute, merci beaucoup pour toutes ces précisions et pour la confiance que tu me fais de pouvoir déposer ces mots dans cet espace. Dans le cadre de ta pratique justement corporelle et de tes accompagnements, j'imagine que tu dois être confronté aussi à beaucoup d'entrepreneurs qui sont la tête dans le guidon et qui sont vraiment dans le faire, faire, faire parce qu'il y a plein de cases à cocher et surtout qu'à un moment donné, quand on s'est mis des objectifs de performance et d'ascension et de réussite, du coup, on pose des actions les unes après les autres. Comment tu fais toi avec ce genre de profil qui pour le coup est un petit peu distancé de toutes ces pratiques et ces connaissances ?

  • Speaker #1

    Alors moi j'adore ce genre de profil parce que c'est des gens qui sont dans le faire et je les ramène à leur être. Donc je les bouscule parce que je leur dis tu sais si tu avais appris à être pour avoir et faire, ben tu serais pas dans le faire. Ton être il est où là ? Il est où ton être ? Dis-moi ! Elle est où ta confiance ? Elle est où ton estime ? Tu n'es que dans le faire. Donc tu as tout et tout fait. Est-ce que tu veux qu'on reparte à zéro et qu'on tue pour faire, pour être, pour avoir, pardon. Et du coup, quand ils acceptent ça, parce que c'est très déstabilisant, moi j'ai eu des fois des personnes d'un haut niveau professionnel, des députés, etc., quand je les bouscule comme ça, waouh ! J'en ai fait pleurer des députés. à se dire, mais non, je suis capable. Pardon ? T'es capable d'être ? Non, t'es capable de faire, tu n'es pas capable d'être. Et je peux parler aussi assez sec sur des gens comme ça, parce qu'en fin de compte, ils sont tout le temps le truc machin, et moi je te le... Paf ! T'es sûr ? Regarde, vas-y, montre-moi comment t'es fier. Et là, je pousse à peine, juste ici, et paf, ils tombent ! Des rugbymans de 150 kilos, ils tombent ! Je leur dis, tu vois, t'es pas... T'es d'enfer, ta posture ! ta posture elle est où ta fierté elle est où mais moi je suis non tu n'es rien et le fait de déconstruire ça ça les interpelle et je peux dire que très rapidement ils se mettent dans leur être il est la séance d'après me dit sophie regarde j'ai travaillé je les travaille et regarde vas-y pousse moi et je pousse il ya des fois ça fonctionne des fois ça fonctionne pas il ya d'autres choses après qui rentrent en jeu comme le tonus musculaire au niveau de la mâchoire enfin bref Je ne vais pas rentrer dans les détails, mais...

  • Speaker #0

    être pour moi c'est la base et il se rend compte qu'à partir du moment où ils sont où ils existent dans le être profond et ben ils deviennent performant dans leur entreprise parce que faire c'est bien plus facile parce que faire c'est quoi c'est je lutte contre moi même contre mon inconscient et mon inconscient il est plus fort que mon conscient parce que c'est lui qui va nous diriger il nous dirige à 95% de notre être donc imaginez vous le conscient c'est 5% Faire ces 5%. Donc vas-y, lutte, lutte contre ton copain là, que tu ne veux pas comprendre. Et à partir du moment où tu es dans l'être, c'est beaucoup plus facile, c'est beaucoup plus fluide. C'est « Ah ouais, d'accord, ok, bon ben on va continuer. » Et c'est un game changer pour les entrepreneurs. Mais faut-il qu'ils osent être déstabilisés ? Alors, ce n'est pas de la déstabiliser. la déstabilisation grandiose c'est de la déstabilisation pour les rendre stables à l'intérieur d'eux parce que dès qu'il ya un coup dur et ben ils tombent tandis qu'à dès que tu comprends qui tu es et si tu es pour exister un coup dur tu vas l'enjamber tu vas le détourner mais tu l'affronte plus ok tu es là je t'accueille ok je t'accueille attends je te mets dans mon dans ma main droite je vais mettre un peu d'amour Et puis on va voir comment ça va se passer. Et puis ça se passe. Bon, je suis peut-être un peu perchée quand je dis ça, mais c'est mon cœur qui parle.

  • Speaker #1

    Ça a l'air hyper efficace. Merci beaucoup Sophie.

  • Speaker #0

    Avec grand plaisir. Merci à toi, j'ai adoré.

  • Speaker #1

    Merci, c'est un plaisir partagé. Je mettrai en commentaire de l'épisode ton site internet et les liens vers tes réseaux sociaux pour qu'on puisse te retrouver si on veut te contacter.

  • Speaker #0

    Merci beaucoup.

  • Speaker #1

    Si tu as aimé cet épisode, tu peux laisser 5 étoiles sur Apple Podcasts ou Spotify. Et bien sûr, partage-le à quelqu'un qui pourrait en avoir besoin. Tu peux me taguer et laisser un commentaire. J'adore avoir ton feedback. Ça m'aide à grandir et à proposer des épisodes qui te ressemblent. Belle journée !

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Description

Dans ce second épisode, Sophie Surjus, ancienne entraîneure de haut niveau et fondatrice d’une méthode de rééquilibrage corps-esprit, partage comment reconnecter les entrepreneurs à leur axe central : leur corps, leur stabilité, leur être.


À travers des exemples puissants et son propre parcours de reconstruction, elle dévoile comment le déséquilibre physique et émotionnel bloque la performance – et comment retrouver son pouvoir personnel pour redevenir un CEO aligné.


Respiration, ancrage, posture, inflammation, mémoire cellulaire : un épisode nécessaire pour tous les dirigeants en surchauffe.


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💡Autres épisodes:

Episode 14 : Structurer ton business pour kiffer sa vie : la méthode que personne n'explique (2/2 Alexia Desgarceaux)

Episode 13 : Trouver l'équilibre entre ambition et alignement (1/2 Elisa Garemi)


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Chloé Domon


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Flow & Cash Flow, c'est ce moment capsule où tu vas pouvoir prendre un shot d'énergie, te recharger et apprendre des tips et des insights pour entreprendre ta vie. Parce que nous ne sommes pas juste des employés ou des entrepreneurs, nous pouvons tous cultiver l'art de conjuguer toutes nos facettes. Alors que tu sois entrepreneur, salarié avec un side project, artisan ou juste un humain, reste à l'écoute. Ma vision, c'est qu'il est temps que tout un chacun puisse se révéler, sublimer ses talents tout en ayant du succès, avec sa propre définition du succès. accomplir et s'accomplir. Ici, je te parlerai de rayonner, de compter, d'optimiser, d'organiser, de sublimer et de kiffer. Alors, si tu te sens concerné, abonne-toi. Tu risques d'adorer ce moment.

  • Speaker #1

    Et c'est un game changer pour les entrepreneurs. Et à partir du moment où tu es dans l'être, c'est beaucoup plus facile, c'est beaucoup plus fluide. C'est « Ah ouais ! » Mais faut-il qu'ils osent être déstabilisés ? C'est de la déstabilisation. pour les rendre stables à l'intérieur d'eux.

  • Speaker #0

    Alors Sophie, on a bien compris ton parcours qui était très très riche et un petit peu aussi en slalom. Je voudrais revenir avec toi si tu le veux bien. Sur le début de ta carrière, si j'ai bien compris, tu as eu un rapport au corps, c'était même ta profession. Est-ce que tu peux nous dire du coup un petit peu les prémices de cette vision et de cette pratique avec ton corps, là où ça a commencé ?

  • Speaker #1

    En fin de compte, je suis une sportive née, incarnée. Le sport m'a sauvée, la douleur m'a tuée. J'aime dire ça parce que c'est vraiment ça. Et je suis une ancienne sportive de haut niveau, au niveau natation et volée. Une ancienne entraîneur de natation, j'ai entraîné le centre d'entraînement à Montpellier, le centre universitaire. J'ai entraîné également au centre national à Font-Romeu. Je suis une ancienne entraîneur de Camille Lacour, entre autres. quand il était tout jeune, de Elphie Arnault, une peintre-athlète qui a été aussi au championnat du monde, au championnat d'Europe. Bref, le haut niveau, on va dire, c'est ce qui m'a créée, c'est ce qui m'a aiguillée toute ma vie. J'ai fait des études de STAPS et j'ai toujours baigné dans le sport. J'enseigne depuis l'âge de 15 ans différentes activités. Et par contre, mon parcours a fond remue ma... m'a mis sur un chemin de la performance mais de la performance efficiente. Dans la mesure où par exemple mon entraîneur à l'époque et même c'était la devise du club, on est des on est des formule 1. Une formule 1 c'est la perfection, c'est un geste, un seul geste qui doit te mener le plus loin et le plus vite possible. Sauf que pour ce geste là, il y a plein de choses à mettre en place. On appelle ça la biomécanique du mouvement. Et si tu veux, moi j'ai observé les athlètes de haut niveau, que ce soit les nageurs, les coureurs, tous ceux qui venaient à Fonromeux. C'était juste, j'avais un parterre de sportifs et des échanges qui étaient à l'époque, j'avais pas 30 ans. Et c'était magnifique. J'ai beaucoup, beaucoup observé, beaucoup appris. Et j'ai eu mon œil. Et cet œil-là, en fin de compte, je l'ai maintenant. Sur n'importe quel sport, même si je ne l'ai pas pratiqué, j'ai cet œil, je l'appelle mon œil bionique, parce qu'en fin de compte, j'arrive à voir quand le mouvement s'estompe et diminue dans son efficience. Alors, je rentre un peu dans la technique, mais si tu veux avoir un mouvement efficient, c'est avoir un mouvement utile pour ton corps. Et aujourd'hui, ce que j'enseigne avec EPSY, c'est ça, c'est la base, les fondamentaux, on va dire la respiration, l'ancrage, l'équilibre. Dans l'équilibre, il y a la proprioception, la posture et le respect du corps et de ses axes. Une fois que tu as ces cinq bases, ton corps est en sécurité, il est rassuré, il est stable. Cette stabilité va t'amener un mouvement, quel qu'il soit, dans la sécurité, donc dans le zéro douleur. Une douleur, c'est un signe que ton corps n'est pas sur le bon chemin, c'est une limite. Sauf que tout le monde veut le transgresser parce qu'on nous a appris que les courbatures c'était bon, la douleur c'était bon. Non ! tu te construis dans la douleur, donc tu vas faire un mouvement douloureux. Par contre, si tu reviens en arrière et que tu dis, « Ok, là j'ai fait quoi ? J'ai mal posé mon pied ? Je ne me suis pas redressée quand je l'ai posé ? » Bref, il y a plein de petits tips comme ça, qui font que tout seul,

  • Speaker #0

    toute seule,

  • Speaker #1

    tu peux te corriger. Moi, c'est comme ça que j'enseigne. Je veux que les gens aient des repères pour se corriger seuls et devenir autonomes à la pratique du mouvement, quel qu'il soit.

  • Speaker #0

    Est-ce que tu sais ce que tu dis ? Ça me fait penser à deux choses. Du coup, je vais faire deux remarques. La première, c'est les entraîneurs sportifs de haut niveau. Je crois, mais tu m'arrêtes si je me trompe. Et du coup, je fais le parallèle avec l'entrepreneuriat ou le fait de se spécialiser, de vraiment affûter sa méthode de travail ou son expertise. Par exemple, un tennisman, pour pouvoir jouer bien, on va découper en micro-mouvements le mouvement en entier. Et il va s'entraîner sur ce micro-mouvement, vraiment beaucoup, beaucoup, beaucoup. Est-ce que toi, tu partages cet avis-là ?

  • Speaker #1

    Alors, moi, je vais plus loin parce que si tu veux, ce micro-mouvement, on va dire ce geste, il est réalisé par un corps dans sa globalité. Et moi, je vais corriger le corps dans sa globalité pour économiser ce geste qui est déjà bien. Parce que techniquement, un sportif de haut niveau, il a le bon geste. La seule chose, c'est que les séquences... Avant le premier pas, la position du corps, le machin, le truc, il y a des choses à renforcer pour que ce geste, il soit dans sa globalité, optimisé. Et c'est le corps dans sa globalité qui va optimiser. Je te donne un exemple. Il y a quelques années, j'ai eu un tennisman, on va rester sur le tennis, qui était 15-4. Cette personne voulait passer 15-3. Je n'ai jamais fait de tennis avec lui. Par contre, j'ai travaillé la séquence-ci. L'ancrage, l'équilibre, le déséquilibre, le machin, le truc, la stabilité, le mec, en un an, il est passé 15-3. Et un golfeur, j'ai eu la même chose. Un golfeur qui était, je ne sais plus combien, son objectif, c'était 10. Eh bien, on se voyait une fois par semaine. Moi, je ne prends pas les gens plus, je ne veux pas les assister. En une fois par semaine, le mec, il est passé en moins d'un an à 10. Je n'ai jamais pratiqué de golf. Mais si tu veux, même à vide. Je peux te dire, ça, ça ne va pas. Ton lever de golf, par exemple, oui, mais regarde tes pieds, ils sont instables. Comment veux-tu avoir un geste optimal si tes pieds sont instables, ils ne sont pas ancrés ? Le corps, c'est une globalité. Un geste, c'est un atout spécifique. Si tu as ton corps qui est instable dans sa globalité, tu ne peux pas avoir un geste optimal. Et après, dans le geste, tu as des séquences. Tout ça pour rentrer dans la spécificité. Mais un chef d'entreprise, c'est pareil. On a des connaissances. Moi, j'ai plein de connaissances. Je suis enseignant d'activité physique adaptée, je suis micronutritionniste, je suis fasciathérapeute, je suis posturologue et maître nageur. Donc, j'ai plein de compétences. Et toutes ces compétences, je les ai réunies pour en sortir que la quintessence de l'être. Juste le truc le plus précieux. Et je dis la chose la plus précieuse de notre corps, on ne sait pas où elle est placée. Moi je vais te le dire, c'est notre sacrum, c'est une sacrée pièce. Si on prend conscience de son sacrum, de sa posture, de sa position, de son équilibre, et bien on a gagné déjà une grande partie de son équilibre et de son être. Parce que le sacrum, le plateau sacré, c'est la base de la construction de la personnalité.

  • Speaker #0

    C'est hyper intéressant parce que tu vois, je pense que dans notre audience, il y a beaucoup de personnes qui sont à leur compte et qui sont entrepreneurs. Mais je pense qu'on est tous, moi je fais du trail par exemple, mais on est tous assez sportifs. Et il y en a pas mal qui font des Irox, des Ironman, du triathlon, etc. Et c'est vrai qu'au-delà de la musculation ou l'entraînement ou la préparation, le fractionner, etc. Du coup, de pouvoir revoir l'homme ou la femme dans sa globalité, ça paraît vraiment... vraiment important et c'est vrai que c'est ça que toi tu mets bien en lumière justement j'entendais que tu disais tu parlais de micronutrition dans ton approche de l'inflammation et peut-être à partir de ton parcours personnel mais c'est toi qui vois juste jusqu'où tu veux nous en parler le rapport entre inflammation et du coup je vois le gros rapport entre sacrum et feu intérieur aussi du point de vue énergétique mais ça n'est que mon point de vue mais du coup au niveau inflammatoire qu'est ce que tu qu'est ce que tu as remarqué toi au niveau de l'alimentation qui pouvaient participer à une approche holistique justement de l'individu ?

  • Speaker #1

    Alors si tu veux, déjà, moi le fait d'avoir fait ce jeûne-là, ça m'a pris, j'ai pris conscience de pas mal de choses. Pourtant, je fais de la micronutrition et je suis initiée à l'alimentation. J'avais déjà depuis pas mal d'années enlevé pas mal d'aliments de par le syndrome du côlon irritable aussi. Mais là, je me suis rendue compte que je n'ai pas repris le café. Je buvais du café. Je l'ai. Je ne l'ai pas repris. Mon corps, il me dit merci tous les jours. Le fromage, je ne l'ai pas encore repris. J'ai l'impression que... Ça va le faire, mais par simonie. J'étais une grande mangeuse de fromage, même si c'était du fromage de brebis. J'adore les protéines animales, la viande, le poisson, etc. Maintenant, j'en mange deux fois par semaine. J'en mangeais pas tous les jours, mais le fait de manger plus de légumineuses, plus de céréales, etc. Et le truc que peut-être il y a très peu de gens qui sont au courant, même moi ça m'a surpris, je pensais ne pas être constipée. Et la personne qui nous suivait, c'est high-pratiqueur, naturopathe, micronutritionniste. Le mec, il est ostéopathe, aromathérapeute, acupuncteur. Enfin bref, je n'ai jamais vu quelqu'un avec autant de compétences. On lui disait un mot, il est pire que moi. Il nous disait, un jour je lui ai dit, Christian, stop, je t'ai juste demandé le petit rappel. Dans ma tête, ce n'était pas ordonné. Voilà. Et la constipation, c'est... Par exemple, trois repas, trois cacas. Si on fait un caca par jour, on est constipé. Et la constipation, c'est une accumulation de déchets et c'est déjà la constipation qui favorise l'inflammation. Depuis que je suis rentrée, je n'ai plus de constipation. Ça me fait bizarre même de dire, « Ah mince, mais je fais caca trois fois par jour, quoi ! » Je fais trois repas, je vais aux toilettes trois fois par jour. Alors oui, c'est par les pipi-caca, mais c'est tellement important l'élimination des déchets que c'est la non-élimination de ces déchets qui fait que l'inflammation se répand dans tout le corps. Donc quand on dit qu'il faut boire un litre et demi par jour, c'est pas des conneries. Même s'il y a un litre et demi de salive qui est apportée dans notre organisme tous les jours, ça fait trois litres, mais c'est juste le minimum. Donc tout ça, c'est des petites choses à mettre en place qui nous permettent de comprendre que les limitations, on est notre propre inflammation en fin de compte. C'est tout ce qu'on met à l'intérieur de notre corps, et bien si ce n'est pas bon, on fait comment ? Et bien c'est de la pourriture. Et la pourriture c'est quoi ? C'est de l'inflammation, c'est de l'intoxication. Et je ne parle pas d'alcool, je ne parle pas de cigarettes, quoi que ce soit, même pas. Non, c'est juste dans l'alimentation.

  • Speaker #0

    après le reste ça devient du poison c'est autre chose merci pour ces précisions c'est vrai que la constipation et la rétention comme on est dans une culture où on est quand même enfin pour avoir un peu voyagé c'est vrai qu'on n'ose pas aller aux toilettes quand on n'est pas chez soi il ya quand même toute une intimité toxique finalement un qui est mis autour de ça oui et en parlant d'intimité toxique c'est comme les gens qui se retiennent d'aller aux toilettes

  • Speaker #1

    Ne vous étonnez pas si pour plus tard vous avez des fuites urinaires, parce que votre vessie, elle appuie sur votre périnée. Le périnée c'est un amortisseur, il ne faut pas qu'il soit tout le temps verrouillé, sinon plus tard il n'aura plus ses fonctions d'amortisseur d'organes. Plus tard ça va faire des descentes d'organes, ça fait des hernies atales, ça fait des hernies inguinales, etc. La respiration c'est la base, mais c'est vraiment la base. Parce que quand on a un dysfonctionnement de la respiration naturelle fondamentale de naissance, il y a des conséquences. La première des conséquences, c'est la douleur. Parce que les synergies musculaires ne sont pas déclenchées correctement ou ne sont pas engagées correctement pour que le corps fonctionne naturellement. Moi, je prône pour le naturel.

  • Speaker #0

    Qu'est-ce que tu mets en place ? J'ai entendu que tu étais fasciothérapeute aussi. Moi, j'ai... Je me suis rendu compte qu'au niveau fascia, c'était dingue, au niveau de la cristallisation émotionnelle qui peut y avoir, liée à l'inflammation aussi, mais quel est ton point de vue ? Je t'explique, c'est que de ce que je vois et de ce qu'on entend, je trouve qu'il y a une culpabilisation, je trouve. Par exemple, j'ai une douleur, j'ai un blocage, j'ai une hernie, j'ai quelque chose qui se passe. Je dois aller regarder, en développement personnel c'est aussi ce qu'on entend beaucoup, je dois aller regarder la cause, l'émotion, le trauma. De mon point de vue et de ce que j'ai pu toucher de mon expérience, c'est oui, il faut aller voir, il y a des choses qui se déverrouillent, mais j'ai l'impression que, tu sais, si on revient aux différents corps qu'il y a par exemple dans l'hindouisme, et puis dans plein de traditions, j'ai l'impression que le corps c'est le dernier des corps, et pour moi C'est comme si la mise en conscience, elle était décapsulée au niveau du corps et que c'était finalement le dernier strat, au lieu de se pencher mentalement sur qu'est-ce qui a fait qu'elle est mon émotionnel, qu'elle est mon bagage transgénérationnel. Évidemment, il faut y mettre un regard, mais de mon point de vue, la décristallisation au niveau du corps et la douleur qui apparaît dans le corps, c'est le dernier strat. Qu'est-ce que tu en penses, toi ?

  • Speaker #1

    Alors...

  • Speaker #0

    Vaste question !

  • Speaker #1

    Non, non, non, non, ça va être très simple si tu veux. Pendant des années avant de... Enfin, j'ai compensé pendant trois ans, voire plus, pour dégénérer mon corps, même si j'ai une maladie dégénérative. Ça, c'est OK. Mais si tu veux, j'allais vers des thérapeutes, des fasciathérapeutes, des ostéos, machin, on va dire, qui soignent le corps. Sauf que je me suis rendue compte que ça ne tenait pas. La douleur, elle revenait. On va dire qu'elle était apaisée pendant 10 jours, 15 jours, 15 jours c'était « Ouais, putain, ça y est, j'ai plus mal ! » Et paf ! Et bien souvent, c'était toutes les 3 semaines, c'était par cycle de 3 semaines. Donc tu vas voir quelqu'un, le cycle de 3 semaines, il est ok vu qu'ils te disent, enfin c'est pour tout le monde, que ce soit en énergétique ou en physique, c'est 21 jours d'incubation, de digestion, tu mets le mot que tu veux. Et derrière, paf ! La douleur. putain merde pourquoi ça sera ça se répète pourtant j'ai fait ça je vais voir un psy je fais des de l'hypnose machin putain ça revient et en fin de compte ce qui m'a le plus des sensibiliser de mes traumas parce qu'en fin de compte derrière tout ça ce sont des traumas qui sont ancrés il y en a qui t'appartiennent pas qui sont transgénérationnels etc etc il n'y a que le mdr le mouvement des yeux il n'y a que cette thérapie qui est dit qui des sensibilise les traumas on peut tout essayer j'en ai essayé je vous la micro kiné de la kinésio de l'hypnose de l'eft de machin de trucs la seule chose qui a été efficace dans mon cas mais c'est quand je le recommande c'est que j'ai testé pour vous c'est le mdr le mouvement des yeux parce qu'en fin de compte à partir de ce moment là bon certes je les fais après mon opération même si j'en avais fait avant, ça n'avait pas tenu. Parce que, je ne vais pas dire que c'était mal fait, c'est que le corps physique était tellement en souffrance que le peu de séances de MDR que j'avais fait, ça ne suffisait pas. Il a fallu qu'on casse, qu'on ouvre, qu'on répare pour ensuite le reconstruire. Donc, j'ai envie de dire, et la personne qui me suivait en EMDR m'avait dit, ce qui serait bien, c'est que tous les enfants à l'âge de 18 ans aillent faire 2-3 séances de MDR. Parce qu'il faut savoir que dans l'enfance, on dit « ouais, c'est bon, il a eu une belle enfance » . Mais ça se trouve, le fait que le gamin, on ne lui ait jamais dit « je suis fier de toi » . Est-ce que tu penses que quand il va être grand, il va être fier de lui, vu qu'il n'a jamais entendu ces mots-là pour lui ? Parce que la construction de l'être, c'est quoi ? C'est pour soi. Et bien souvent, comment on se construit ? À travers le regard de l'autre. Et donc, le fait de cette construction à travers de l'autre, c'est que notre être à nous ne peut pas s'équilibrer. Donc tu pourras vouloir équilibrer ton être physique, ton être émotionnel, ton être, ton mental, si en fin de compte tu travailles tout à travers le regard de l'autre, il n'y a rien qui va se passer. A partir du moment où tu prends conscience que les choses, c'est pour toi que tu les fais, pour aller mieux avec l'autre, là... les choses vont évoluer et ça c'est mon parcours qui me fait dire ça mais c'est ce que je me rends compte pour beaucoup c'est que tout le monde fait un travail pour l'autre à partir du moment où tu fais pour toi alors oui ça fait le vide autour de soi parce que tu deviens ta priorité et que jusqu'alors tu faisais tout pour les autres et maintenant je fais pour moi parce qu'aujourd'hui je me respecte et je veux être respecté prendre sa place exister être vivant c'est là la base et l'essence de toute guérison, que ce soit physique, corporelle ou psychique. J'ai répondu à ta question.

  • Speaker #0

    Oui, merci. C'est un point de vue assez riche et ça me fait rebondir sur quelque chose. Tu me diras aussi ce que tu en penses. Tu sais, je partage ton avis. J'ai fait aussi de l'EMDR et c'est vrai que c'est assez efficace pour les traumas qui sont vraiment en cas de... etc.

  • Speaker #1

    Une parenthèse, si tu veux, depuis, j'ai passé 50 ans de ma vie en dissociation. Ce mot, je l'ai entendu 6 mois après mon opération. J'ai dit, mais c'est quoi ce mot ? Le kiné, qui est toujours mon kiné aujourd'hui, je suis toujours en rééducation, enfin, ou en préparation physique, peu importe. Je vais une fois par semaine chez mon kiné. Et il me dit, Sophie, ne cherche pas, tu ne comprendras pas, ok ? J'ai pas cherché. Et... Pour me rééduquer, vu que j'ai cette tour Eiffel, j'ai L5 et S5 qui m'ont laissé libre, ils m'ont juste raclé. Et j'ai voulu apprendre à monter à cheval parce que suite à cette opération, la peur de l'animal est partie. La peur de l'homme n'est pas complètement partie, mais la peur de l'animal est partie. Donc j'ai voulu apprendre à monter un cheval parce que pour moi le cheval c'est un magnifique animal. Et donc j'ai appris et un jour je suis sur mon cheval et il s'arrête. Je fais à ma proche, je fais jazz. Pourtant j'ai fait ce que tu m'as dit. Pas trop, pas trop, pas trop. Putain, stop. Elle me dit oui Sophie, t'es en dissociation. Ah j'ai dit tu vas pas me faire suer toi aussi. Et le lendemain... La fois d'après où j'ai vu mon kiné, j'ai dit je veux soigner la dissociation parce que je veux aller plus loin avec le cheval. Et là il me dit il va falloir que tu fasses une thérapie en EMDR avec telle personne. Et j'y suis allée, ça a duré deux ans. Deux ans, tous les quinze jours pour travailler cette punaise de dissociation. Et aujourd'hui, ce qui me fait sourire, c'est que j'arrive à identifier, quand on me pose une question, quand je me mets en dissociation. Et j'ai même une chanson dans la tête depuis toute petite. qui est ma dissociation. Quand elle arrive, je dis, ok, Sophie, tu te ressens, tu te remets, toi, l'adulte, et pas la petite qui a peur. Tu vois un peu jusqu'où ça peut aller, la dissociation. Et c'est magique, le MDR.

  • Speaker #0

    Oui, c'est un peu le sens de ma remarque. C'est-à-dire que, de mon point de vue, on rencontre au fur et à mesure de notre chemin les différentes personnes. À chaque fois, ça déverrouille un truc. On va voir. tel thérapeute, un ostéo, un énergéticien, etc. Et finalement, c'est comme si ça nous faisait passer des steps de mise en conscience. Et c'est là où je voulais t'amener. Alors, on n'est pas du tout obligé de parler de l'intimité. Néanmoins, je pense que c'est quelque chose qui concerne beaucoup de gens. À savoir que parfois, on va voir un thérapeute ou voir quelqu'un comme toi, dans le cadre de ta formation ou de ta méthode, peu importe finalement la personne et sa spécialité. Il y a quelque chose qui se passe et parfois on n'est pas prêt et ce n'est pas du tout le moment de déverrouiller. Je pense par exemple à ce que dans notre culture, en fait, il y aurait une personne sur trois qui aurait eu des attouchements ou des gestes déplacés de la part d'un adulte quand il est enfant. Et il y a beaucoup, beaucoup de personnes qui ont été complètement dissociées et surtout qui ont fait une amnésie. Et j'entends bon nombre de témoignages d'adultes qui recouvrent la mémoire. Mais une fois adulte et parfois à 50, 60, 70 ans, des choses vraiment troublantes, des choses qui étaient vraiment complètement inconscientes. Et du coup, comme si chaque thérapeute était là pour enlever une couche d'oignon, enlever un voile. Et du coup, ma question c'était, toi j'imagine que dans le cours de ta pratique, vu que tu viens travailler sur le corps et l'émotionnel, comment ça se passe quand tu te retrouves avec des personnes qui peut-être en sont à dévoiler un gros trauma ? Comment tu prends ça en charge toi ? Est-ce que ça t'arrive ?

  • Speaker #1

    Alors, tout ce que tu viens de décrire, c'est mon histoire. Je suis une enfant qui a été violée par son père, je le dis ouvertement aujourd'hui. J'ai fait une amnésie salvatrice qui a duré plus de 20 ans. Et tout est remonté quand on m'a annoncé que j'attendais une fille. Et derrière, tout un parcours à me construire pour être une bonne mère, même si j'ai donné le maximum et que mes enfants... deux de mes... j'ai eu trois enfants, il y a que mon garçon qui me parle, mes filles ne me parlent pas, mais après c'est de la manipulation de la part de l'homme, peu importe. Mais si tu veux, toute mon histoire destructrice, ma reconstruction, donc jusqu'à 50 ans, j'ai vécu des choses et on va dire, elles m'ont nourrie. Pendant longtemps, c'est pour ça que je t'ai dit, j'ai vécu avec. Aujourd'hui, j'ai appris à vivre à côté. Et si tu veux, j'ai un don de l'univers. dont je me sers, je suis clairvoyante, je suis clairaudiante, je vois les choses. Et j'apprends dans le regard de l'autre la crainte, la peur, la détresse. Et si tu veux, j'ai les mots pour rassurer, c'est pour ça que je tiens aussi ce discours, c'est que par exemple, quand tu fais du sport et que tu dis aux gens « contracte » , Moi, je hurle, je dis... arrêtez de me dire ce mot vous ne connaissez pas l'histoire de la personne qui est en face de vous pourquoi ? parce que quand on dit contracte à quelqu'un qui a subi de la violence corporelle intime ou quoi que ce soit elle verrouille pour avancer j'ai passé toute ma vie à verrouiller donc le périnée, le machin j'ai eu 10 opérations entre le nombril et le périnée donc pour te dire toute la rééducation, toute cette Merci. Cette histoire chez moi, elle est chargée. Je suis encore en train de travailler mes cicatrices, mes cicatrices, mes vraies cicatrices, d'un point de vue kiné. Bref, donc si tu veux, tout ça fait que les mots... sont très importants. Et effectivement, je te rejoins quand tu dis que chaque thérapeute enlève des pelures. Et moi, j'essaye d'être la personne, thérapeute, chamane, on met le mot qu'on veut, mais j'essaye d'être la personne la plus authentique et simple et d'être le miroir de l'autre, mais pas de me suradapter, non, c'est que je vois les choses et comme par hasard, j'attire bien souvent. ce genre de personne qui voit que j'ai une histoire et qui me confie presque dès la première séance. Toi Sophie, tu peux me comprendre et je n'ai pas raconté mon histoire. Toi, tu peux me comprendre. C'est des mots que j'entends en permanence. J'ai une cliente, elle a 83 ans. La première fois qu'elle a dit qu'elle a été abusée, elle a 82 ans et elle me le dit à moi. Et elle a vu des thérapeutes, des psychologues, machin. Pourquoi ? J'en sais rien. Parce que peut-être, et c'est ce qu'on me dit aujourd'hui, et je suis fière quand on me dit ça, Sophie, tu es douce. Tu nous amènes une sécurité, mais tellement douce qu'on a l'impression que tu nous caresses pour nous apprivoiser, pour nous rassurer. Comme, voilà. Je sais pas, c'est comme ça. Je vais dire c'est inné, c'est pas inné. C'est mon histoire qui m'a fait devenir qui je suis aujourd'hui. Mais aujourd'hui, je chéris tous les gens qui font appel à moi. Et c'est pour ça que je veux mettre cette méthode en ligne. Parce que j'ai envie que les gens soient bien entourés. Mais pas parce que les autres sont incapables. Pas du tout. C'est que pour moi, il y a un respect de l'être qui aujourd'hui n'est pas respecté. On n'est pas respecté en tant qu'être humain. On est des humains. Le nombre de gens qui nous hurlent dessus, qui nous klaxonnent parce qu'on ne va pas assez vite. Mais oh, c'est bon, on va tous entre quatre planches. Mais laissez-moi vivre comme j'ai envie de vivre.

  • Speaker #0

    Écoute, merci beaucoup pour toutes ces précisions et pour la confiance que tu me fais de pouvoir déposer ces mots dans cet espace. Dans le cadre de ta pratique justement corporelle et de tes accompagnements, j'imagine que tu dois être confronté aussi à beaucoup d'entrepreneurs qui sont la tête dans le guidon et qui sont vraiment dans le faire, faire, faire parce qu'il y a plein de cases à cocher et surtout qu'à un moment donné, quand on s'est mis des objectifs de performance et d'ascension et de réussite, du coup, on pose des actions les unes après les autres. Comment tu fais toi avec ce genre de profil qui pour le coup est un petit peu distancé de toutes ces pratiques et ces connaissances ?

  • Speaker #1

    Alors moi j'adore ce genre de profil parce que c'est des gens qui sont dans le faire et je les ramène à leur être. Donc je les bouscule parce que je leur dis tu sais si tu avais appris à être pour avoir et faire, ben tu serais pas dans le faire. Ton être il est où là ? Il est où ton être ? Dis-moi ! Elle est où ta confiance ? Elle est où ton estime ? Tu n'es que dans le faire. Donc tu as tout et tout fait. Est-ce que tu veux qu'on reparte à zéro et qu'on tue pour faire, pour être, pour avoir, pardon. Et du coup, quand ils acceptent ça, parce que c'est très déstabilisant, moi j'ai eu des fois des personnes d'un haut niveau professionnel, des députés, etc., quand je les bouscule comme ça, waouh ! J'en ai fait pleurer des députés. à se dire, mais non, je suis capable. Pardon ? T'es capable d'être ? Non, t'es capable de faire, tu n'es pas capable d'être. Et je peux parler aussi assez sec sur des gens comme ça, parce qu'en fin de compte, ils sont tout le temps le truc machin, et moi je te le... Paf ! T'es sûr ? Regarde, vas-y, montre-moi comment t'es fier. Et là, je pousse à peine, juste ici, et paf, ils tombent ! Des rugbymans de 150 kilos, ils tombent ! Je leur dis, tu vois, t'es pas... T'es d'enfer, ta posture ! ta posture elle est où ta fierté elle est où mais moi je suis non tu n'es rien et le fait de déconstruire ça ça les interpelle et je peux dire que très rapidement ils se mettent dans leur être il est la séance d'après me dit sophie regarde j'ai travaillé je les travaille et regarde vas-y pousse moi et je pousse il ya des fois ça fonctionne des fois ça fonctionne pas il ya d'autres choses après qui rentrent en jeu comme le tonus musculaire au niveau de la mâchoire enfin bref Je ne vais pas rentrer dans les détails, mais...

  • Speaker #0

    être pour moi c'est la base et il se rend compte qu'à partir du moment où ils sont où ils existent dans le être profond et ben ils deviennent performant dans leur entreprise parce que faire c'est bien plus facile parce que faire c'est quoi c'est je lutte contre moi même contre mon inconscient et mon inconscient il est plus fort que mon conscient parce que c'est lui qui va nous diriger il nous dirige à 95% de notre être donc imaginez vous le conscient c'est 5% Faire ces 5%. Donc vas-y, lutte, lutte contre ton copain là, que tu ne veux pas comprendre. Et à partir du moment où tu es dans l'être, c'est beaucoup plus facile, c'est beaucoup plus fluide. C'est « Ah ouais, d'accord, ok, bon ben on va continuer. » Et c'est un game changer pour les entrepreneurs. Mais faut-il qu'ils osent être déstabilisés ? Alors, ce n'est pas de la déstabiliser. la déstabilisation grandiose c'est de la déstabilisation pour les rendre stables à l'intérieur d'eux parce que dès qu'il ya un coup dur et ben ils tombent tandis qu'à dès que tu comprends qui tu es et si tu es pour exister un coup dur tu vas l'enjamber tu vas le détourner mais tu l'affronte plus ok tu es là je t'accueille ok je t'accueille attends je te mets dans mon dans ma main droite je vais mettre un peu d'amour Et puis on va voir comment ça va se passer. Et puis ça se passe. Bon, je suis peut-être un peu perchée quand je dis ça, mais c'est mon cœur qui parle.

  • Speaker #1

    Ça a l'air hyper efficace. Merci beaucoup Sophie.

  • Speaker #0

    Avec grand plaisir. Merci à toi, j'ai adoré.

  • Speaker #1

    Merci, c'est un plaisir partagé. Je mettrai en commentaire de l'épisode ton site internet et les liens vers tes réseaux sociaux pour qu'on puisse te retrouver si on veut te contacter.

  • Speaker #0

    Merci beaucoup.

  • Speaker #1

    Si tu as aimé cet épisode, tu peux laisser 5 étoiles sur Apple Podcasts ou Spotify. Et bien sûr, partage-le à quelqu'un qui pourrait en avoir besoin. Tu peux me taguer et laisser un commentaire. J'adore avoir ton feedback. Ça m'aide à grandir et à proposer des épisodes qui te ressemblent. Belle journée !

Description

Dans ce second épisode, Sophie Surjus, ancienne entraîneure de haut niveau et fondatrice d’une méthode de rééquilibrage corps-esprit, partage comment reconnecter les entrepreneurs à leur axe central : leur corps, leur stabilité, leur être.


À travers des exemples puissants et son propre parcours de reconstruction, elle dévoile comment le déséquilibre physique et émotionnel bloque la performance – et comment retrouver son pouvoir personnel pour redevenir un CEO aligné.


Respiration, ancrage, posture, inflammation, mémoire cellulaire : un épisode nécessaire pour tous les dirigeants en surchauffe.


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💡Autres épisodes:

Episode 14 : Structurer ton business pour kiffer sa vie : la méthode que personne n'explique (2/2 Alexia Desgarceaux)

Episode 13 : Trouver l'équilibre entre ambition et alignement (1/2 Elisa Garemi)


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Chloé Domon


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Flow & Cash Flow, c'est ce moment capsule où tu vas pouvoir prendre un shot d'énergie, te recharger et apprendre des tips et des insights pour entreprendre ta vie. Parce que nous ne sommes pas juste des employés ou des entrepreneurs, nous pouvons tous cultiver l'art de conjuguer toutes nos facettes. Alors que tu sois entrepreneur, salarié avec un side project, artisan ou juste un humain, reste à l'écoute. Ma vision, c'est qu'il est temps que tout un chacun puisse se révéler, sublimer ses talents tout en ayant du succès, avec sa propre définition du succès. accomplir et s'accomplir. Ici, je te parlerai de rayonner, de compter, d'optimiser, d'organiser, de sublimer et de kiffer. Alors, si tu te sens concerné, abonne-toi. Tu risques d'adorer ce moment.

  • Speaker #1

    Et c'est un game changer pour les entrepreneurs. Et à partir du moment où tu es dans l'être, c'est beaucoup plus facile, c'est beaucoup plus fluide. C'est « Ah ouais ! » Mais faut-il qu'ils osent être déstabilisés ? C'est de la déstabilisation. pour les rendre stables à l'intérieur d'eux.

  • Speaker #0

    Alors Sophie, on a bien compris ton parcours qui était très très riche et un petit peu aussi en slalom. Je voudrais revenir avec toi si tu le veux bien. Sur le début de ta carrière, si j'ai bien compris, tu as eu un rapport au corps, c'était même ta profession. Est-ce que tu peux nous dire du coup un petit peu les prémices de cette vision et de cette pratique avec ton corps, là où ça a commencé ?

  • Speaker #1

    En fin de compte, je suis une sportive née, incarnée. Le sport m'a sauvée, la douleur m'a tuée. J'aime dire ça parce que c'est vraiment ça. Et je suis une ancienne sportive de haut niveau, au niveau natation et volée. Une ancienne entraîneur de natation, j'ai entraîné le centre d'entraînement à Montpellier, le centre universitaire. J'ai entraîné également au centre national à Font-Romeu. Je suis une ancienne entraîneur de Camille Lacour, entre autres. quand il était tout jeune, de Elphie Arnault, une peintre-athlète qui a été aussi au championnat du monde, au championnat d'Europe. Bref, le haut niveau, on va dire, c'est ce qui m'a créée, c'est ce qui m'a aiguillée toute ma vie. J'ai fait des études de STAPS et j'ai toujours baigné dans le sport. J'enseigne depuis l'âge de 15 ans différentes activités. Et par contre, mon parcours a fond remue ma... m'a mis sur un chemin de la performance mais de la performance efficiente. Dans la mesure où par exemple mon entraîneur à l'époque et même c'était la devise du club, on est des on est des formule 1. Une formule 1 c'est la perfection, c'est un geste, un seul geste qui doit te mener le plus loin et le plus vite possible. Sauf que pour ce geste là, il y a plein de choses à mettre en place. On appelle ça la biomécanique du mouvement. Et si tu veux, moi j'ai observé les athlètes de haut niveau, que ce soit les nageurs, les coureurs, tous ceux qui venaient à Fonromeux. C'était juste, j'avais un parterre de sportifs et des échanges qui étaient à l'époque, j'avais pas 30 ans. Et c'était magnifique. J'ai beaucoup, beaucoup observé, beaucoup appris. Et j'ai eu mon œil. Et cet œil-là, en fin de compte, je l'ai maintenant. Sur n'importe quel sport, même si je ne l'ai pas pratiqué, j'ai cet œil, je l'appelle mon œil bionique, parce qu'en fin de compte, j'arrive à voir quand le mouvement s'estompe et diminue dans son efficience. Alors, je rentre un peu dans la technique, mais si tu veux avoir un mouvement efficient, c'est avoir un mouvement utile pour ton corps. Et aujourd'hui, ce que j'enseigne avec EPSY, c'est ça, c'est la base, les fondamentaux, on va dire la respiration, l'ancrage, l'équilibre. Dans l'équilibre, il y a la proprioception, la posture et le respect du corps et de ses axes. Une fois que tu as ces cinq bases, ton corps est en sécurité, il est rassuré, il est stable. Cette stabilité va t'amener un mouvement, quel qu'il soit, dans la sécurité, donc dans le zéro douleur. Une douleur, c'est un signe que ton corps n'est pas sur le bon chemin, c'est une limite. Sauf que tout le monde veut le transgresser parce qu'on nous a appris que les courbatures c'était bon, la douleur c'était bon. Non ! tu te construis dans la douleur, donc tu vas faire un mouvement douloureux. Par contre, si tu reviens en arrière et que tu dis, « Ok, là j'ai fait quoi ? J'ai mal posé mon pied ? Je ne me suis pas redressée quand je l'ai posé ? » Bref, il y a plein de petits tips comme ça, qui font que tout seul,

  • Speaker #0

    toute seule,

  • Speaker #1

    tu peux te corriger. Moi, c'est comme ça que j'enseigne. Je veux que les gens aient des repères pour se corriger seuls et devenir autonomes à la pratique du mouvement, quel qu'il soit.

  • Speaker #0

    Est-ce que tu sais ce que tu dis ? Ça me fait penser à deux choses. Du coup, je vais faire deux remarques. La première, c'est les entraîneurs sportifs de haut niveau. Je crois, mais tu m'arrêtes si je me trompe. Et du coup, je fais le parallèle avec l'entrepreneuriat ou le fait de se spécialiser, de vraiment affûter sa méthode de travail ou son expertise. Par exemple, un tennisman, pour pouvoir jouer bien, on va découper en micro-mouvements le mouvement en entier. Et il va s'entraîner sur ce micro-mouvement, vraiment beaucoup, beaucoup, beaucoup. Est-ce que toi, tu partages cet avis-là ?

  • Speaker #1

    Alors, moi, je vais plus loin parce que si tu veux, ce micro-mouvement, on va dire ce geste, il est réalisé par un corps dans sa globalité. Et moi, je vais corriger le corps dans sa globalité pour économiser ce geste qui est déjà bien. Parce que techniquement, un sportif de haut niveau, il a le bon geste. La seule chose, c'est que les séquences... Avant le premier pas, la position du corps, le machin, le truc, il y a des choses à renforcer pour que ce geste, il soit dans sa globalité, optimisé. Et c'est le corps dans sa globalité qui va optimiser. Je te donne un exemple. Il y a quelques années, j'ai eu un tennisman, on va rester sur le tennis, qui était 15-4. Cette personne voulait passer 15-3. Je n'ai jamais fait de tennis avec lui. Par contre, j'ai travaillé la séquence-ci. L'ancrage, l'équilibre, le déséquilibre, le machin, le truc, la stabilité, le mec, en un an, il est passé 15-3. Et un golfeur, j'ai eu la même chose. Un golfeur qui était, je ne sais plus combien, son objectif, c'était 10. Eh bien, on se voyait une fois par semaine. Moi, je ne prends pas les gens plus, je ne veux pas les assister. En une fois par semaine, le mec, il est passé en moins d'un an à 10. Je n'ai jamais pratiqué de golf. Mais si tu veux, même à vide. Je peux te dire, ça, ça ne va pas. Ton lever de golf, par exemple, oui, mais regarde tes pieds, ils sont instables. Comment veux-tu avoir un geste optimal si tes pieds sont instables, ils ne sont pas ancrés ? Le corps, c'est une globalité. Un geste, c'est un atout spécifique. Si tu as ton corps qui est instable dans sa globalité, tu ne peux pas avoir un geste optimal. Et après, dans le geste, tu as des séquences. Tout ça pour rentrer dans la spécificité. Mais un chef d'entreprise, c'est pareil. On a des connaissances. Moi, j'ai plein de connaissances. Je suis enseignant d'activité physique adaptée, je suis micronutritionniste, je suis fasciathérapeute, je suis posturologue et maître nageur. Donc, j'ai plein de compétences. Et toutes ces compétences, je les ai réunies pour en sortir que la quintessence de l'être. Juste le truc le plus précieux. Et je dis la chose la plus précieuse de notre corps, on ne sait pas où elle est placée. Moi je vais te le dire, c'est notre sacrum, c'est une sacrée pièce. Si on prend conscience de son sacrum, de sa posture, de sa position, de son équilibre, et bien on a gagné déjà une grande partie de son équilibre et de son être. Parce que le sacrum, le plateau sacré, c'est la base de la construction de la personnalité.

  • Speaker #0

    C'est hyper intéressant parce que tu vois, je pense que dans notre audience, il y a beaucoup de personnes qui sont à leur compte et qui sont entrepreneurs. Mais je pense qu'on est tous, moi je fais du trail par exemple, mais on est tous assez sportifs. Et il y en a pas mal qui font des Irox, des Ironman, du triathlon, etc. Et c'est vrai qu'au-delà de la musculation ou l'entraînement ou la préparation, le fractionner, etc. Du coup, de pouvoir revoir l'homme ou la femme dans sa globalité, ça paraît vraiment... vraiment important et c'est vrai que c'est ça que toi tu mets bien en lumière justement j'entendais que tu disais tu parlais de micronutrition dans ton approche de l'inflammation et peut-être à partir de ton parcours personnel mais c'est toi qui vois juste jusqu'où tu veux nous en parler le rapport entre inflammation et du coup je vois le gros rapport entre sacrum et feu intérieur aussi du point de vue énergétique mais ça n'est que mon point de vue mais du coup au niveau inflammatoire qu'est ce que tu qu'est ce que tu as remarqué toi au niveau de l'alimentation qui pouvaient participer à une approche holistique justement de l'individu ?

  • Speaker #1

    Alors si tu veux, déjà, moi le fait d'avoir fait ce jeûne-là, ça m'a pris, j'ai pris conscience de pas mal de choses. Pourtant, je fais de la micronutrition et je suis initiée à l'alimentation. J'avais déjà depuis pas mal d'années enlevé pas mal d'aliments de par le syndrome du côlon irritable aussi. Mais là, je me suis rendue compte que je n'ai pas repris le café. Je buvais du café. Je l'ai. Je ne l'ai pas repris. Mon corps, il me dit merci tous les jours. Le fromage, je ne l'ai pas encore repris. J'ai l'impression que... Ça va le faire, mais par simonie. J'étais une grande mangeuse de fromage, même si c'était du fromage de brebis. J'adore les protéines animales, la viande, le poisson, etc. Maintenant, j'en mange deux fois par semaine. J'en mangeais pas tous les jours, mais le fait de manger plus de légumineuses, plus de céréales, etc. Et le truc que peut-être il y a très peu de gens qui sont au courant, même moi ça m'a surpris, je pensais ne pas être constipée. Et la personne qui nous suivait, c'est high-pratiqueur, naturopathe, micronutritionniste. Le mec, il est ostéopathe, aromathérapeute, acupuncteur. Enfin bref, je n'ai jamais vu quelqu'un avec autant de compétences. On lui disait un mot, il est pire que moi. Il nous disait, un jour je lui ai dit, Christian, stop, je t'ai juste demandé le petit rappel. Dans ma tête, ce n'était pas ordonné. Voilà. Et la constipation, c'est... Par exemple, trois repas, trois cacas. Si on fait un caca par jour, on est constipé. Et la constipation, c'est une accumulation de déchets et c'est déjà la constipation qui favorise l'inflammation. Depuis que je suis rentrée, je n'ai plus de constipation. Ça me fait bizarre même de dire, « Ah mince, mais je fais caca trois fois par jour, quoi ! » Je fais trois repas, je vais aux toilettes trois fois par jour. Alors oui, c'est par les pipi-caca, mais c'est tellement important l'élimination des déchets que c'est la non-élimination de ces déchets qui fait que l'inflammation se répand dans tout le corps. Donc quand on dit qu'il faut boire un litre et demi par jour, c'est pas des conneries. Même s'il y a un litre et demi de salive qui est apportée dans notre organisme tous les jours, ça fait trois litres, mais c'est juste le minimum. Donc tout ça, c'est des petites choses à mettre en place qui nous permettent de comprendre que les limitations, on est notre propre inflammation en fin de compte. C'est tout ce qu'on met à l'intérieur de notre corps, et bien si ce n'est pas bon, on fait comment ? Et bien c'est de la pourriture. Et la pourriture c'est quoi ? C'est de l'inflammation, c'est de l'intoxication. Et je ne parle pas d'alcool, je ne parle pas de cigarettes, quoi que ce soit, même pas. Non, c'est juste dans l'alimentation.

  • Speaker #0

    après le reste ça devient du poison c'est autre chose merci pour ces précisions c'est vrai que la constipation et la rétention comme on est dans une culture où on est quand même enfin pour avoir un peu voyagé c'est vrai qu'on n'ose pas aller aux toilettes quand on n'est pas chez soi il ya quand même toute une intimité toxique finalement un qui est mis autour de ça oui et en parlant d'intimité toxique c'est comme les gens qui se retiennent d'aller aux toilettes

  • Speaker #1

    Ne vous étonnez pas si pour plus tard vous avez des fuites urinaires, parce que votre vessie, elle appuie sur votre périnée. Le périnée c'est un amortisseur, il ne faut pas qu'il soit tout le temps verrouillé, sinon plus tard il n'aura plus ses fonctions d'amortisseur d'organes. Plus tard ça va faire des descentes d'organes, ça fait des hernies atales, ça fait des hernies inguinales, etc. La respiration c'est la base, mais c'est vraiment la base. Parce que quand on a un dysfonctionnement de la respiration naturelle fondamentale de naissance, il y a des conséquences. La première des conséquences, c'est la douleur. Parce que les synergies musculaires ne sont pas déclenchées correctement ou ne sont pas engagées correctement pour que le corps fonctionne naturellement. Moi, je prône pour le naturel.

  • Speaker #0

    Qu'est-ce que tu mets en place ? J'ai entendu que tu étais fasciothérapeute aussi. Moi, j'ai... Je me suis rendu compte qu'au niveau fascia, c'était dingue, au niveau de la cristallisation émotionnelle qui peut y avoir, liée à l'inflammation aussi, mais quel est ton point de vue ? Je t'explique, c'est que de ce que je vois et de ce qu'on entend, je trouve qu'il y a une culpabilisation, je trouve. Par exemple, j'ai une douleur, j'ai un blocage, j'ai une hernie, j'ai quelque chose qui se passe. Je dois aller regarder, en développement personnel c'est aussi ce qu'on entend beaucoup, je dois aller regarder la cause, l'émotion, le trauma. De mon point de vue et de ce que j'ai pu toucher de mon expérience, c'est oui, il faut aller voir, il y a des choses qui se déverrouillent, mais j'ai l'impression que, tu sais, si on revient aux différents corps qu'il y a par exemple dans l'hindouisme, et puis dans plein de traditions, j'ai l'impression que le corps c'est le dernier des corps, et pour moi C'est comme si la mise en conscience, elle était décapsulée au niveau du corps et que c'était finalement le dernier strat, au lieu de se pencher mentalement sur qu'est-ce qui a fait qu'elle est mon émotionnel, qu'elle est mon bagage transgénérationnel. Évidemment, il faut y mettre un regard, mais de mon point de vue, la décristallisation au niveau du corps et la douleur qui apparaît dans le corps, c'est le dernier strat. Qu'est-ce que tu en penses, toi ?

  • Speaker #1

    Alors...

  • Speaker #0

    Vaste question !

  • Speaker #1

    Non, non, non, non, ça va être très simple si tu veux. Pendant des années avant de... Enfin, j'ai compensé pendant trois ans, voire plus, pour dégénérer mon corps, même si j'ai une maladie dégénérative. Ça, c'est OK. Mais si tu veux, j'allais vers des thérapeutes, des fasciathérapeutes, des ostéos, machin, on va dire, qui soignent le corps. Sauf que je me suis rendue compte que ça ne tenait pas. La douleur, elle revenait. On va dire qu'elle était apaisée pendant 10 jours, 15 jours, 15 jours c'était « Ouais, putain, ça y est, j'ai plus mal ! » Et paf ! Et bien souvent, c'était toutes les 3 semaines, c'était par cycle de 3 semaines. Donc tu vas voir quelqu'un, le cycle de 3 semaines, il est ok vu qu'ils te disent, enfin c'est pour tout le monde, que ce soit en énergétique ou en physique, c'est 21 jours d'incubation, de digestion, tu mets le mot que tu veux. Et derrière, paf ! La douleur. putain merde pourquoi ça sera ça se répète pourtant j'ai fait ça je vais voir un psy je fais des de l'hypnose machin putain ça revient et en fin de compte ce qui m'a le plus des sensibiliser de mes traumas parce qu'en fin de compte derrière tout ça ce sont des traumas qui sont ancrés il y en a qui t'appartiennent pas qui sont transgénérationnels etc etc il n'y a que le mdr le mouvement des yeux il n'y a que cette thérapie qui est dit qui des sensibilise les traumas on peut tout essayer j'en ai essayé je vous la micro kiné de la kinésio de l'hypnose de l'eft de machin de trucs la seule chose qui a été efficace dans mon cas mais c'est quand je le recommande c'est que j'ai testé pour vous c'est le mdr le mouvement des yeux parce qu'en fin de compte à partir de ce moment là bon certes je les fais après mon opération même si j'en avais fait avant, ça n'avait pas tenu. Parce que, je ne vais pas dire que c'était mal fait, c'est que le corps physique était tellement en souffrance que le peu de séances de MDR que j'avais fait, ça ne suffisait pas. Il a fallu qu'on casse, qu'on ouvre, qu'on répare pour ensuite le reconstruire. Donc, j'ai envie de dire, et la personne qui me suivait en EMDR m'avait dit, ce qui serait bien, c'est que tous les enfants à l'âge de 18 ans aillent faire 2-3 séances de MDR. Parce qu'il faut savoir que dans l'enfance, on dit « ouais, c'est bon, il a eu une belle enfance » . Mais ça se trouve, le fait que le gamin, on ne lui ait jamais dit « je suis fier de toi » . Est-ce que tu penses que quand il va être grand, il va être fier de lui, vu qu'il n'a jamais entendu ces mots-là pour lui ? Parce que la construction de l'être, c'est quoi ? C'est pour soi. Et bien souvent, comment on se construit ? À travers le regard de l'autre. Et donc, le fait de cette construction à travers de l'autre, c'est que notre être à nous ne peut pas s'équilibrer. Donc tu pourras vouloir équilibrer ton être physique, ton être émotionnel, ton être, ton mental, si en fin de compte tu travailles tout à travers le regard de l'autre, il n'y a rien qui va se passer. A partir du moment où tu prends conscience que les choses, c'est pour toi que tu les fais, pour aller mieux avec l'autre, là... les choses vont évoluer et ça c'est mon parcours qui me fait dire ça mais c'est ce que je me rends compte pour beaucoup c'est que tout le monde fait un travail pour l'autre à partir du moment où tu fais pour toi alors oui ça fait le vide autour de soi parce que tu deviens ta priorité et que jusqu'alors tu faisais tout pour les autres et maintenant je fais pour moi parce qu'aujourd'hui je me respecte et je veux être respecté prendre sa place exister être vivant c'est là la base et l'essence de toute guérison, que ce soit physique, corporelle ou psychique. J'ai répondu à ta question.

  • Speaker #0

    Oui, merci. C'est un point de vue assez riche et ça me fait rebondir sur quelque chose. Tu me diras aussi ce que tu en penses. Tu sais, je partage ton avis. J'ai fait aussi de l'EMDR et c'est vrai que c'est assez efficace pour les traumas qui sont vraiment en cas de... etc.

  • Speaker #1

    Une parenthèse, si tu veux, depuis, j'ai passé 50 ans de ma vie en dissociation. Ce mot, je l'ai entendu 6 mois après mon opération. J'ai dit, mais c'est quoi ce mot ? Le kiné, qui est toujours mon kiné aujourd'hui, je suis toujours en rééducation, enfin, ou en préparation physique, peu importe. Je vais une fois par semaine chez mon kiné. Et il me dit, Sophie, ne cherche pas, tu ne comprendras pas, ok ? J'ai pas cherché. Et... Pour me rééduquer, vu que j'ai cette tour Eiffel, j'ai L5 et S5 qui m'ont laissé libre, ils m'ont juste raclé. Et j'ai voulu apprendre à monter à cheval parce que suite à cette opération, la peur de l'animal est partie. La peur de l'homme n'est pas complètement partie, mais la peur de l'animal est partie. Donc j'ai voulu apprendre à monter un cheval parce que pour moi le cheval c'est un magnifique animal. Et donc j'ai appris et un jour je suis sur mon cheval et il s'arrête. Je fais à ma proche, je fais jazz. Pourtant j'ai fait ce que tu m'as dit. Pas trop, pas trop, pas trop. Putain, stop. Elle me dit oui Sophie, t'es en dissociation. Ah j'ai dit tu vas pas me faire suer toi aussi. Et le lendemain... La fois d'après où j'ai vu mon kiné, j'ai dit je veux soigner la dissociation parce que je veux aller plus loin avec le cheval. Et là il me dit il va falloir que tu fasses une thérapie en EMDR avec telle personne. Et j'y suis allée, ça a duré deux ans. Deux ans, tous les quinze jours pour travailler cette punaise de dissociation. Et aujourd'hui, ce qui me fait sourire, c'est que j'arrive à identifier, quand on me pose une question, quand je me mets en dissociation. Et j'ai même une chanson dans la tête depuis toute petite. qui est ma dissociation. Quand elle arrive, je dis, ok, Sophie, tu te ressens, tu te remets, toi, l'adulte, et pas la petite qui a peur. Tu vois un peu jusqu'où ça peut aller, la dissociation. Et c'est magique, le MDR.

  • Speaker #0

    Oui, c'est un peu le sens de ma remarque. C'est-à-dire que, de mon point de vue, on rencontre au fur et à mesure de notre chemin les différentes personnes. À chaque fois, ça déverrouille un truc. On va voir. tel thérapeute, un ostéo, un énergéticien, etc. Et finalement, c'est comme si ça nous faisait passer des steps de mise en conscience. Et c'est là où je voulais t'amener. Alors, on n'est pas du tout obligé de parler de l'intimité. Néanmoins, je pense que c'est quelque chose qui concerne beaucoup de gens. À savoir que parfois, on va voir un thérapeute ou voir quelqu'un comme toi, dans le cadre de ta formation ou de ta méthode, peu importe finalement la personne et sa spécialité. Il y a quelque chose qui se passe et parfois on n'est pas prêt et ce n'est pas du tout le moment de déverrouiller. Je pense par exemple à ce que dans notre culture, en fait, il y aurait une personne sur trois qui aurait eu des attouchements ou des gestes déplacés de la part d'un adulte quand il est enfant. Et il y a beaucoup, beaucoup de personnes qui ont été complètement dissociées et surtout qui ont fait une amnésie. Et j'entends bon nombre de témoignages d'adultes qui recouvrent la mémoire. Mais une fois adulte et parfois à 50, 60, 70 ans, des choses vraiment troublantes, des choses qui étaient vraiment complètement inconscientes. Et du coup, comme si chaque thérapeute était là pour enlever une couche d'oignon, enlever un voile. Et du coup, ma question c'était, toi j'imagine que dans le cours de ta pratique, vu que tu viens travailler sur le corps et l'émotionnel, comment ça se passe quand tu te retrouves avec des personnes qui peut-être en sont à dévoiler un gros trauma ? Comment tu prends ça en charge toi ? Est-ce que ça t'arrive ?

  • Speaker #1

    Alors, tout ce que tu viens de décrire, c'est mon histoire. Je suis une enfant qui a été violée par son père, je le dis ouvertement aujourd'hui. J'ai fait une amnésie salvatrice qui a duré plus de 20 ans. Et tout est remonté quand on m'a annoncé que j'attendais une fille. Et derrière, tout un parcours à me construire pour être une bonne mère, même si j'ai donné le maximum et que mes enfants... deux de mes... j'ai eu trois enfants, il y a que mon garçon qui me parle, mes filles ne me parlent pas, mais après c'est de la manipulation de la part de l'homme, peu importe. Mais si tu veux, toute mon histoire destructrice, ma reconstruction, donc jusqu'à 50 ans, j'ai vécu des choses et on va dire, elles m'ont nourrie. Pendant longtemps, c'est pour ça que je t'ai dit, j'ai vécu avec. Aujourd'hui, j'ai appris à vivre à côté. Et si tu veux, j'ai un don de l'univers. dont je me sers, je suis clairvoyante, je suis clairaudiante, je vois les choses. Et j'apprends dans le regard de l'autre la crainte, la peur, la détresse. Et si tu veux, j'ai les mots pour rassurer, c'est pour ça que je tiens aussi ce discours, c'est que par exemple, quand tu fais du sport et que tu dis aux gens « contracte » , Moi, je hurle, je dis... arrêtez de me dire ce mot vous ne connaissez pas l'histoire de la personne qui est en face de vous pourquoi ? parce que quand on dit contracte à quelqu'un qui a subi de la violence corporelle intime ou quoi que ce soit elle verrouille pour avancer j'ai passé toute ma vie à verrouiller donc le périnée, le machin j'ai eu 10 opérations entre le nombril et le périnée donc pour te dire toute la rééducation, toute cette Merci. Cette histoire chez moi, elle est chargée. Je suis encore en train de travailler mes cicatrices, mes cicatrices, mes vraies cicatrices, d'un point de vue kiné. Bref, donc si tu veux, tout ça fait que les mots... sont très importants. Et effectivement, je te rejoins quand tu dis que chaque thérapeute enlève des pelures. Et moi, j'essaye d'être la personne, thérapeute, chamane, on met le mot qu'on veut, mais j'essaye d'être la personne la plus authentique et simple et d'être le miroir de l'autre, mais pas de me suradapter, non, c'est que je vois les choses et comme par hasard, j'attire bien souvent. ce genre de personne qui voit que j'ai une histoire et qui me confie presque dès la première séance. Toi Sophie, tu peux me comprendre et je n'ai pas raconté mon histoire. Toi, tu peux me comprendre. C'est des mots que j'entends en permanence. J'ai une cliente, elle a 83 ans. La première fois qu'elle a dit qu'elle a été abusée, elle a 82 ans et elle me le dit à moi. Et elle a vu des thérapeutes, des psychologues, machin. Pourquoi ? J'en sais rien. Parce que peut-être, et c'est ce qu'on me dit aujourd'hui, et je suis fière quand on me dit ça, Sophie, tu es douce. Tu nous amènes une sécurité, mais tellement douce qu'on a l'impression que tu nous caresses pour nous apprivoiser, pour nous rassurer. Comme, voilà. Je sais pas, c'est comme ça. Je vais dire c'est inné, c'est pas inné. C'est mon histoire qui m'a fait devenir qui je suis aujourd'hui. Mais aujourd'hui, je chéris tous les gens qui font appel à moi. Et c'est pour ça que je veux mettre cette méthode en ligne. Parce que j'ai envie que les gens soient bien entourés. Mais pas parce que les autres sont incapables. Pas du tout. C'est que pour moi, il y a un respect de l'être qui aujourd'hui n'est pas respecté. On n'est pas respecté en tant qu'être humain. On est des humains. Le nombre de gens qui nous hurlent dessus, qui nous klaxonnent parce qu'on ne va pas assez vite. Mais oh, c'est bon, on va tous entre quatre planches. Mais laissez-moi vivre comme j'ai envie de vivre.

  • Speaker #0

    Écoute, merci beaucoup pour toutes ces précisions et pour la confiance que tu me fais de pouvoir déposer ces mots dans cet espace. Dans le cadre de ta pratique justement corporelle et de tes accompagnements, j'imagine que tu dois être confronté aussi à beaucoup d'entrepreneurs qui sont la tête dans le guidon et qui sont vraiment dans le faire, faire, faire parce qu'il y a plein de cases à cocher et surtout qu'à un moment donné, quand on s'est mis des objectifs de performance et d'ascension et de réussite, du coup, on pose des actions les unes après les autres. Comment tu fais toi avec ce genre de profil qui pour le coup est un petit peu distancé de toutes ces pratiques et ces connaissances ?

  • Speaker #1

    Alors moi j'adore ce genre de profil parce que c'est des gens qui sont dans le faire et je les ramène à leur être. Donc je les bouscule parce que je leur dis tu sais si tu avais appris à être pour avoir et faire, ben tu serais pas dans le faire. Ton être il est où là ? Il est où ton être ? Dis-moi ! Elle est où ta confiance ? Elle est où ton estime ? Tu n'es que dans le faire. Donc tu as tout et tout fait. Est-ce que tu veux qu'on reparte à zéro et qu'on tue pour faire, pour être, pour avoir, pardon. Et du coup, quand ils acceptent ça, parce que c'est très déstabilisant, moi j'ai eu des fois des personnes d'un haut niveau professionnel, des députés, etc., quand je les bouscule comme ça, waouh ! J'en ai fait pleurer des députés. à se dire, mais non, je suis capable. Pardon ? T'es capable d'être ? Non, t'es capable de faire, tu n'es pas capable d'être. Et je peux parler aussi assez sec sur des gens comme ça, parce qu'en fin de compte, ils sont tout le temps le truc machin, et moi je te le... Paf ! T'es sûr ? Regarde, vas-y, montre-moi comment t'es fier. Et là, je pousse à peine, juste ici, et paf, ils tombent ! Des rugbymans de 150 kilos, ils tombent ! Je leur dis, tu vois, t'es pas... T'es d'enfer, ta posture ! ta posture elle est où ta fierté elle est où mais moi je suis non tu n'es rien et le fait de déconstruire ça ça les interpelle et je peux dire que très rapidement ils se mettent dans leur être il est la séance d'après me dit sophie regarde j'ai travaillé je les travaille et regarde vas-y pousse moi et je pousse il ya des fois ça fonctionne des fois ça fonctionne pas il ya d'autres choses après qui rentrent en jeu comme le tonus musculaire au niveau de la mâchoire enfin bref Je ne vais pas rentrer dans les détails, mais...

  • Speaker #0

    être pour moi c'est la base et il se rend compte qu'à partir du moment où ils sont où ils existent dans le être profond et ben ils deviennent performant dans leur entreprise parce que faire c'est bien plus facile parce que faire c'est quoi c'est je lutte contre moi même contre mon inconscient et mon inconscient il est plus fort que mon conscient parce que c'est lui qui va nous diriger il nous dirige à 95% de notre être donc imaginez vous le conscient c'est 5% Faire ces 5%. Donc vas-y, lutte, lutte contre ton copain là, que tu ne veux pas comprendre. Et à partir du moment où tu es dans l'être, c'est beaucoup plus facile, c'est beaucoup plus fluide. C'est « Ah ouais, d'accord, ok, bon ben on va continuer. » Et c'est un game changer pour les entrepreneurs. Mais faut-il qu'ils osent être déstabilisés ? Alors, ce n'est pas de la déstabiliser. la déstabilisation grandiose c'est de la déstabilisation pour les rendre stables à l'intérieur d'eux parce que dès qu'il ya un coup dur et ben ils tombent tandis qu'à dès que tu comprends qui tu es et si tu es pour exister un coup dur tu vas l'enjamber tu vas le détourner mais tu l'affronte plus ok tu es là je t'accueille ok je t'accueille attends je te mets dans mon dans ma main droite je vais mettre un peu d'amour Et puis on va voir comment ça va se passer. Et puis ça se passe. Bon, je suis peut-être un peu perchée quand je dis ça, mais c'est mon cœur qui parle.

  • Speaker #1

    Ça a l'air hyper efficace. Merci beaucoup Sophie.

  • Speaker #0

    Avec grand plaisir. Merci à toi, j'ai adoré.

  • Speaker #1

    Merci, c'est un plaisir partagé. Je mettrai en commentaire de l'épisode ton site internet et les liens vers tes réseaux sociaux pour qu'on puisse te retrouver si on veut te contacter.

  • Speaker #0

    Merci beaucoup.

  • Speaker #1

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