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17. Du chaos à l’équilibre : la méthode EPSSY (1/2 Sophie Surjus) cover
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FLOW AND CASH FLOW : Le shot d’optimisme pour entreprendre

17. Du chaos à l’équilibre : la méthode EPSSY (1/2 Sophie Surjus)

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31min |04/06/2025
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Description

Dans cet épisode, Sophie Surjus partage un parcours bouleversant de résilience.


Ancienne sportive de haut niveau, elle a fait face à des maladies auto-immunes, une annonce de handicap, et une opération lourde qui aurait pu l’arrêter. Mais Sophie s’est relevée, a réappris à marcher, à respirer, et surtout à être fière d’elle.


Elle nous parle du jeûne transformateur, de sa méthode EPSSY et de l’importance de se reconnecter à soi pour guérir.


Une conversation puissante pour tous ceux qui veulent remettre leur corps, leur santé mentale et leur posture de vie au cœur de leur réussite entrepreneuriale.


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On s'est connu dans le groupe d'entrepreneurs initiés par Sam


💡Autres épisodes:

Episode 14 : Structurer ton business pour kiffer sa vie : la méthode que personne n'explique (2/2 Alexia Desgarceaux)

Episode 13 : Entreprendre avec résilience : s'accomplir sans s'épuiser (1/2 Alexia Desgarceaux)


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Belle journée, soft and sharp 🌺☀️

Chloé Domon


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Flow & Cash Flow, c'est ce moment capsule où tu vas pouvoir prendre un shot d'énergie, te recharger et apprendre des tips et des insights pour entreprendre ta vie. Parce que nous ne sommes pas juste des employés ou des entrepreneurs, nous pouvons tous cultiver l'art de conjuguer toutes nos facettes. Alors que tu sois entrepreneur, salarié avec un side project, artisan ou juste un humain, reste à l'écoute. Ma vision, c'est qu'il est temps que tout un chacun puisse se révéler, sublimer ses talents tout en ayant du succès, avec sa propre définition du succès. accomplir et s'accomplir. Ici, je te parlerai de rayonner, de compter, d'optimiser, d'organiser, de sublimer et de kiffer. Alors, si tu te sens concerné, abonne-toi. Tu risques d'adorer ce moment.

  • Speaker #1

    Tous les matins, dès que je me réveille, je me ressens sur moi. Je fais quelques respirations et je check. J'adore faire un checklist, savoir si mes mains sont correctes, machin, etc. Et ensuite, je me lève. Et première chose que je fais le matin, c'est que je vais me brosser les dents. Et seulement ma journée peut démarrer. Pour ma charge mentale et des phrases que je me dis aussi quand je me brosse les dents ou quand je suis en train de me préparer, je suis fière de moi. Ma journée va être super belle et tu mérites d'être à la place là où tu es.

  • Speaker #0

    Bienvenue dans le podcast Flow & Cashflow. Aujourd'hui, on accueille Sophie. Bonjour Sophie.

  • Speaker #1

    Bonjour. Bonjour à tous.

  • Speaker #0

    Alors aujourd'hui, je vais te poser déjà la toute première question. Qu'est-ce que tu as accompli dernièrement, que ce soit côté pro ou côté perso, et qui t'a donné beaucoup, beaucoup de fierté ?

  • Speaker #1

    Eh bien, il n'y a pas si longtemps que ça, c'est il y a 15 jours, j'ai fait mon premier jeûne de 7 jours, où j'ai pu faire 4 jours hydriques, donc c'est que de l'eau et des tisanes, et 2 jours secs, on appelle ça, où je n'ai rien mangé, rien bu pendant 2 jours. J'étais super fière de moi et depuis je suis encore super fière de moi parce que mon corps, j'ai l'impression qu'il me dit merci tous les jours. J'ai plus de douleurs, j'ai plus d'inflammations et j'ai l'impression d'avoir retrouvé de la souplesse dans mon corps. Et pour autant, c'est mon métier.

  • Speaker #0

    Canon et tu l'as fait encadré j'imagine ou est-ce que tu l'as fait toute seule avec une méthode ?

  • Speaker #1

    Non, non, non, non, non. Si tu veux, toutes les réactions du corps, etc. Même si ce n'était pas mon premier jeûne hydrique, à chaque fois je faisais juste 48 heures, j'ai toujours fait un jeûne encadré parce que les crises d'acidose, j'en ai fait des violentes. Et on va dire, j'en ai peur parce que c'est vraiment surprenant et il vaut mieux le faire encadré. Moi, je ne joue pas avec le corps, pas du tout.

  • Speaker #0

    Crise d'acidose, pour préciser si on ne connaît pas trop, c'est quoi ?

  • Speaker #1

    En fin de compte, c'est ton corps qui élimine l'acide qu'il a à l'intérieur. Et tu as des maux de tête violents, tu peux vomir pour te purger, ton corps peut se rédifier. C'est vraiment... c'est comme si... alors oui, pendant l'acidose, il va se nettoyer, mais en fin de compte, si tu veux, c'est comme si tous les déchets sortaient d'un coup en 24h, 48h. Donc, quelque part, tu es paralysé. Moi, une fois, ça m'est arrivé. La première crise que j'ai faite, je me suis dit « Mais mon Dieu, comment je vais m'en sortir ? » Et le fait d'être encadré, on est rassuré, on sait que ça va passer. Il nous aide à avancer malgré la douleur, etc. Après, le mieux, c'est sûr, c'est de se mettre au lit, de dormir. Mais il y a quand même cette peur. Moi, ça m'a effrayée la fois où j'ai fait la purge et la crise d'acidose. Et donc du coup, là... c'était pour moi une nouvelle expérience de tenter 7 jours et ça a été waouh, le premier verre d'eau quand tu reprends tu n'as même pas l'impression, tu sens les cellules se gonfler dans ton corps c'est magique, enfin moi je le recommande à tout le monde d'essayer une fois dans sa vie mais de le faire encadrer et là où j'étais c'est vraiment le tip top.

  • Speaker #0

    Ah bah super merci, je pense qu'on en reparlera dans le deuxième épisode un peu plus longuement.

  • Speaker #1

    Avec plaisir.

  • Speaker #0

    Alors qu'est-ce que tu mets au quotidien en dehors de ces parenthèses pour justement prendre soin de ta charge mentale ?

  • Speaker #1

    Alors au quotidien déjà, tous les matins, dès que je me réveille, je me ressens sur moi, je fais quelques respirations et je check. J'adore faire un checklist, savoir si mes mains sont correctes, machin, etc. Et ensuite je me lève et première chose que je fais le matin, c'est que je vais me brosser les dents. Et seulement ma journée peut démarrer. Voilà. Pour ma charge mentale. Des phrases que je me dis aussi quand je me brosse les dents ou quand je suis en train de me préparer. Je suis fière de moi, ma journée va être super belle et tu mérites d'être à la place là où tu es.

  • Speaker #0

    C'est vrai, ça paraît hyper logique et c'est vrai qu'on l'entend souvent, mais on oublie de, je trouve, de le, en tout cas moi j'oublie de l'appliquer. C'est un peu comme si tu mettais une intention de bienveillance directe dans ta journée quoi.

  • Speaker #1

    Oui. Si tu veux, dans mon métier, la première des choses que je fais, ne serait-ce que pour redresser quelqu'un au niveau de la posture ou quoi que ce soit, je dis « tu peux me montrer comment tu es fière de toi ? » Et là, des fois, il y a des masques, carrément. J'ai des gens qui se mettent à pleurer et tout. Je dis « mais être fière de soi, c'est juste un état, c'est être soi. » Et c'est le premier pas vers justement la santé mentale, la santé physique. Pour moi, je mets d'abord la santé mentale. en priorité, puis la santé physique. De par mon histoire, c'est mon mental qui m'a tenue, mais jusqu'au jour où mon mental a dit stop, et le physique, il n'a plus marché. Il n'a plus marché du tout. Donc, c'est tout un process qui fait qu'il y a un équilibre des deux, mais c'est ton positivisme qui va faire que ta journée va bien se passer. Après, tu n'es pas... Tu n'es pas conscient des événements qui vont t'arriver. Ça peut se dérouler mal. Mais toi, tu sais que tu es déjà dans un état de positif.

  • Speaker #0

    Dans ton parcours, est-ce qu'il y a eu une rencontre ou un événement justement qui aurait pu être game changer vraiment, qui t'a fait faire une déviation, un virage ou une prise de conscience ?

  • Speaker #1

    Alors, si tu veux mon game changer, Alors je l'ai fait il y a 5 ans quand on a fait le point sur... J'ai deux maladies auto-immunes qui sont la spondylarthrite ankylosante et le syndrome du côlon irritable. Et quand on a fait le point de cette maladie, j'ai compensé la douleur pendant 3 ans. Je ne voulais pas entendre parler d'opération, rien du tout. Et là je me suis rendu compte de la gravité dans laquelle je m'étais mise toute seule à force de compenser la douleur où je me suis inversé les vertèbres lombaires. donc mon game changer ça a été ma rencontre avec le chirurgien quand il m'a dit je ne sais pas comment vous tenez debout même si je ne marchais plus très bien vous devriez être dans un fauteuil et là j'ai pris vraiment conscience de la gravité il me dit je ne sais pas par quelle bouche je dois commencer j'ai dit ok d'accord mais on fait quoi parce que moi je venais juste pour une infiltration et puis je remarche et puis c'est bon il me dit mais madame vous ne vous rendez même pas compte de ce que vous avez donc j'ai dû faire des examens complémentaires Merci. Et un mois après, il m'opérait, pas en urgence, mais à partir du moment où on a pris la décision d'opérer en une seule fois, il y avait quatre opérations. Là, ça a été très dur d'attendre l'opération parce que tout avait lâché. Et du coup, mon opération, c'est mon game changer. Et derrière, je me transforme pour ne plus répéter les schémas que j'ai eus par le passé. et pour ne plus dévier mon corps, pour ne plus le dégénérer. Donc je vais dire que cette prise de conscience, même si ça a été aujourd'hui je suis handicapée, etc. Et c'est ok avec ça, je dis c'est grâce à ça que je suis devenue la personne que je suis, même si j'étais une belle personne, si je suis solaire, etc. Il n'y a aucun souci là-dessus. Mais aujourd'hui ma priorité c'est moi, et je suis fière de moi. Je ne l'ai jamais entendu par le passé, de par mes parents, ma famille ou quoi que ce soit. pour autant J'ai eu des résultats au niveau sportif, mais peu importe. Aujourd'hui, moi, je suis fière de moi et je crois que c'est la priorité. Si j'avais un message, un seul message à dire à tout le monde, c'est vous êtes votre priorité. Soyez fiers de qui vous êtes, même si vous êtes cabossé. Parce que cabossé, ça veut dire qu'on est vivant. Et c'est ça le plus complexe à comprendre. C'est même cabossé, on est vivant, on a le droit d'exister, on a le droit de prendre une place. Et cette place, on la mérite parce qu'on peut être inspirant pour n'importe qui. On est toujours l'inspiration de quelqu'un.

  • Speaker #0

    C'est super. En tout cas, bravo pour ton parcours de résilience. Parce que ce que j'entends, c'est vraiment que tu as eu du coup, Game Changer, ça veut dire gros moment de chaos quand même, pour tout déconstruire et accepter. Et ce que j'entends aussi, c'est vraiment que tu as réussi à alchimiser. Et justement à faire avec, c'est-à-dire que je trouve qu'on peut souvent, c'est facile de faire du développement personnel, du développement spirituel et d'être en paix quand tout va bien, qu'on vit à la campagne et qu'il y a zéro interaction et zéro challenge. Mais faire avec nos failles et les événements qui nous percutent et les personnes qui viennent dans notre champ et tout ne se passe pas comme on a prévu, c'est ça la vraie résilience et j'ai l'impression que c'est vraiment ça que tu as réussi à cultiver.

  • Speaker #1

    Alors si tu veux, oui, j'ai réussi à le cultiver. Moi, je vais plus loin. J'ai une histoire, j'ai vécu avec pendant 50 ans. Et pour me transformer, j'ai appris à vivre à côté de cette histoire qui est de souffrance, maltraitance, de violence, tout ce que tu veux. Enfin, tout ce que tu veux. Non, c'est mon histoire, mais c'est la réalité. Il y a beaucoup de trauma au milieu. Et j'en ai fait même aujourd'hui, si tu veux, au bout de... Enfin, j'ai créé ma propre méthode. de travail et d'éducation corporelle, il y a cinq ans, suite à ma reconstruction, j'ai dit que ce n'était pas possible qu'il n'y ait pas une méthode qui nous permette de réparer notre corps et notre mental. Parce qu'en fin de compte, le psychocorporel, on n'en parle pas, la somatisation, c'est presque un sujet tabou, la santé mentale, c'est en train de s'ouvrir grâce à des sportifs comme Camille Lacour, comme Florent Manodou. comme leur préparateur mental que j'ai rencontré, Thomas Samut, etc. À l'époque, les sportifs, on n'était pas suivis. C'était marche ou crève, c'était la douleur, la douleur, la douleur, elle fait partie de ton corps, c'est normal, machin. Non, stop ! Moi, la douleur, elle m'a détruite. Parce que cette éducation que l'on a reçue par le passé, je ne vais pas dire qu'elle n'est pas bonne, elle nous donne des valeurs, elle nous donne un chemin. C'est le chemin que l'on devait prendre. pour se détruire, pour derrière se reconstruire. Et cette destruction, moi aujourd'hui j'en ai fait ma force, et EPSI, éducation corporelle, c'est tout ce chemin que je transmets avec amour, parce que pour moi, quelqu'un qui ne comprend pas comment fonctionne un corps, il s'engouffre dans une douleur intérieure qu'il ne comprend pas. Et j'avoue avoir exploré toutes les surfaces de la douleur, et aujourd'hui, je sais que quand quelqu'un a mal, j'arrive à lui dire Merci. Ok, tu as mal là, mais tu sais, ça peut venir de plus profond ou peut-être de plus bas. Quelqu'un qui a mal à l'épaule, je vais te dire une bêtise, mais ça peut se tenir, qui a mal à l'épaule, c'est peut-être le pied inverse qui déconne. Bref, et tout ça, enfin après je suis quelqu'un de passionné, donc je pourrais en parler des heures, mais en fin de compte, si tu veux, tout ça pour te dire qu'effectivement, ma résilience, j'ai appris à vivre à côté pour construire quelque chose et reconstruire quelque chose, de transformer. Et de l'intérieur, parce que c'est ça le plus complexe, c'est de se dire, mais putain, je répète le schéma, mais pourquoi j'ai tout fait correctement ? J'ai fait du développement personnel, machin, de la psy, mais il y a toujours un truc. Et ce petit truc-là, c'est ça que je vais chercher moi. Le petit détail qui ne nous permet pas forcément d'évoluer comme on souhaiterait, c'est-à-dire dans le mieux-être. Et moi, je cherche le mieux-être. Le bien-être ne m'intéresse pas, je veux du mieux, une amélioration. Et tant que tu n'as pas le mieux, je vais chercher. Je vais chercher pour trouver ce qui te correspond à toi.

  • Speaker #0

    Super, c'est passionnant. Merci, merci pour tous ces détails. C'est très, très riche. Et du coup, à partir du moment, si on rembobine, on avance un petit peu rapide. À partir du moment où tu as choisi de te reconvertir et où vraiment tu as construit ta méthode et ta structure, quelles actions tu as pu poser pour justement commencer à faire un pas après l'autre dans ta vie d'entrepreneur ?

  • Speaker #1

    Alors, je reviens en arrière. Depuis l'âge de 15 ans, je transmets le corps en mouvement. Donc, ce n'est pas une reconversion, moi, c'est une continuité. Et depuis 13 ans, je suis indépendante. Je faisais partie d'une franchise. La franchise ne m'a pas suivie, on va dire, tout au long de mon arrêt de travail, parce que j'ai eu quand même 6 mois d'arrêt de travail, reconstruction, machin, etc. Donc, j'ai dit, je vais partir seule et je vais partir à transmettre EPSI et uniquement EPSI éducation corporelle. Et... Et le déclic, ça a été que… Mais j'ai perdu le fil de ta question.

  • Speaker #0

    Quelles actions t'as posées pour faire un pas après l'autre dans ce chemin d'entrepreneur pour l'instructure ?

  • Speaker #1

    Mon pas, en fin de compte, si tu veux, ça a été la globalité. Je fais d'abord la respiration. Il y a cinq piliers. La respiration, l'ancrage, l'équilibre, la posture et le respect du corps et des axes du corps. Une fois, j'avais posé ça. J'ai eu des gens qui m'ont aidé à structurer et pour rien cacher, j'ai été contactée par les compagnons du devoir au niveau national pour transmettre ma méthode. Donc là, il a fallu vraiment que je me structure parce qu'au niveau national, ce n'est pas « one again, tu observes quelqu'un » . Non, là, c'est « tu as 300 personnes et tu as un message à faire passer, il doit être clair, etc. » Donc le message est bien passé. La seule chose, ils m'ont dit « Sophie, tu es perché » . Donc j'assume d'être perchée et je me rends compte que quand je fais des conférences, il faut que je sois encore plus factuel et concret. Et les compagnons du devoir, même si j'ai bossé avec les couvreurs, avec les chaudronniers, j'ai formé des formateurs, etc. J'en suis très fière et pour autant j'ai été perchée, mais ça m'a permis de structurer et d'aller à l'essentiel. et essayer de vulgariser au mieux. Je n'y suis pas arrivée complètement, parce que je suis encore en train de me structurer et d'essayer de vulgariser, d'essayer de parler à un enfant de 5 ans. On me met au défi régulièrement, mais je m'aperçois que délivrer un message sur la toile, c'est compliqué. Et ma mission, dans pas longtemps, c'est de justement... Aujourd'hui, on n'apprend plus à l'école, on apprend sur la toile. Donc je vais délivrer ma formation pour la mettre sur la toile pour qu'elle soit apprise par le maximum de gens. Parce que j'ai un objectif, c'est qu'un jour l'éducation corporelle soit à l'éducation nationale au programme de l'EPS. Parce que pour moi, un enfant, avant de courir vite, il faut qu'il sache marcher naturellement. Et les pas que j'ai fait pour moi avancer, j'ai repris pas à pas la respiration, toutes les bases pour... apprendre à marcher. Je ne marchais plus, je marchais courbée. J'ai réappris à marcher un pas après l'autre, pendant le Covid. C'était le Covid, donc c'était génial. Et derrière, j'ai recouru doucement, progressivement, etc. Et aujourd'hui, cinq ans après, on est encore à reprogrammer des choses, parce que mon corps avait vraiment dit non. La force, on est en train de reprogrammer la force, la synchro... coordination, etc. Parce que du côté gauche, ça a été coupé pendant l'opération, c'est comme ça. Mais tout ça se reprogramme et j'en suis la preuve que la neuroplasticité, ça s'appelle, ça fonctionne. C'est compliqué, c'est dur, c'est de la répétition tous les jours, mais ça fonctionne. Il faut savoir que les cellules musculaires sont celles qui peuvent se renouveler jusqu'à notre dernier jour de vie.

  • Speaker #0

    Ok, super. Un gros projet alors avec cette formation en ligne. J'ai une dernière question pour cette première partie de podcast. C'était au sujet justement de l'acquisition de tes clients. Quelle est ta stratégie, toi, pour magnétiser à toi de nouveaux clients ? Par quels canaux tu passes ? Est-ce que c'est physique, Internet ? Qu'est-ce que tu mets en place pour ça ?

  • Speaker #1

    Alors aujourd'hui, je suis sur les réseaux comme beaucoup. Mais on va dire que... via mon site internet ou les réseaux sociaux, je n'ai pas d'acquisition client. Mes acquisitions clients, c'est le bouche à oreille depuis 13 ans. Encore il y a deux jours, quelqu'un que je n'ai pas vu depuis 10 ans a parlé de moi. Parce que sur les réseaux, elle me voit, elle me connaît, elle sait comment je travaille. Elle lui dit, la personne qui peut t'aider, c'est Sophie. Je répare les corps cassés pour être... Pour vulgariser le truc. Casser de l'intérieur, de l'extérieur.

  • Speaker #0

    Ok, donc toi, tu fortifies ton réseau et j'imagine que tu vas à des événements, tu t'es mise peut-être dans des forums au début pour pouvoir diffuser ton expertise ?

  • Speaker #1

    Non, je m'y remets cette année parce que j'ai décidé de développer de plus en plus ces psy-éducations corporelles. Et je le dis en rigolant, mais ce n'est pas vraiment rigolo. Je veux créer un empire et psy. pour vraiment diffuser l'information et que les gens prennent conscience du message de la douleur et la douleur c'est un stop, c'est une limite point et la sédentarité pourquoi elle est aussi importante c'est parce qu'à l'école on nous dit cours vite et on sait pas respirer, on sait pas marcher donc comment veux-tu courir ne sachant pas marcher c'est des choses comme ça, c'est modifier des idées reçues pour dire vous pouvez tous faire un pas, un pas est essentiel pour démarrer. Se tenir debout, c'est déjà la plus belle des choses. Moi qui tenais plus debout, qui étais courbée en permanence, aujourd'hui j'ai peut-être l'aide d'une tour Eiffel dans mon dos, mais je tiens debout et je suis fière d'être debout. Je ne suis pas dans un fauteuil. On m'avait dit à 45 ans, vous serez dans un fauteuil avec votre histoire. Mais non, je n'y suis pas, je suis vivante, je suis debout et je veux que tout le monde puisse être debout et vivre. Moi, par exemple, j'ai eu des handicapés en cours Les handicapés, je ne vais pas les considérer comme des handicapés, ce sont des êtres humains avant tout. Et même, j'ai eu des trisomies, des autistes, machin, pour moi, c'est des personnes. Et je les considère comme tout le monde. Et c'est ça qui est merveilleux parce que dès que tu leur parles de manière naturelle et authentique, ils ont les yeux qui brillent, mais comme des gamins. Et moi, j'adore voir les yeux pétillants des élèves à se dire, en fin de compte, je vais être capable. capable de faire ce qu'elle me demande. Parce qu'en fin de compte, c'est des petits pas. Comme on dit à la Réunion, j'ai toute ma famille à la Réunion, on dit petit pas, petit pas, on y va arriver. Et petit pas, petit pas, tu y arrives. De vouloir monter les escaliers à deux pas, à quoi ça sert ? Si tu ne peux même pas monter ton pied, ton genou pour passer la première marche.

  • Speaker #0

    Ah bah super, ça donne vraiment une bonne vision de ta pratique et de ce que je perçois, c'est vraiment le regard que tu poses en fait sur les individus qui est la première étape.

  • Speaker #1

    Ouais, j'ai appris à écouter, à observer et surtout à avoir une écoute active. Je suis quelqu'un qui n'est surtout pas dans le jugement, on m'a jugé toute ma vie, je suis nulle, je suis bonne à rien. Et ça si tu veux, c'est quelque chose que, tu vois j'ai même les émotions qui arrivent, pardon, c'est quelque chose que je ne tolère pas. Le jugement, la critique, non, on ne critique pas, on observe. Tu ne connais pas l'histoire de la personne qui est en face de toi. Et ça, pour moi, c'est hyper important. Il y a toujours cette petite voix. Sophie, tu ne connais pas la personne qui est devant toi. Donc, tu n'as qu'une chose à faire. L'écouter, la rassurer et la prendre, entre guillemets, dans tes bras. Et prendre quelqu'un dans ses bras, c'est l'accompagner vers du mieux. parce que... toutes les personnes sont bien dans leur déséquilibre. Moi, je recherche un équilibre pour que les gens aillent mieux. Et si tu ne prends pas les gens dans leur globalité, avec leurs défauts, leurs différences, etc., et que tu ne les prends pas comme ça, tu leur dis « Mais n'aie crainte, n'aie pas peur, je suis là pour t'aider, même si tu as des problèmes, il n'y a pas de problème, il n'y a que des solutions, on va y aller ensemble. » Et je trouve ça merveilleux. mais merveilleux d'accompagner les gens avec cette, entre guillemets, cette simplicité du regard. Comme si c'était deux enfants qui s'observaient et de dire, allez viens, on va jouer tous les deux et on va essayer de courir tous les deux, d'apprendre à courir tous les deux. C'est juste ça, moi, qui m'intéresse. Et sans douleur, parce que ça, c'est la vie. Sans douleur.

  • Speaker #0

    Super, merci Sophie pour cette vision très, très claire de ton parcours. Si on veut te suivre, où est-ce qu'on te retrouve ? Je le mettrai dans la description de l'épisode.

  • Speaker #1

    Sur Facebook, sur Instagram et sur LinkedIn, vous tapez Epsi éducation corporelle ou Sophie sur jus, ça passe. Sinon, j'ai un site internet, Epsi.fr. Et bientôt, je dois finir mon livre, donc il va y avoir un livre qui va sortir sur toute ma reconstruction, mon parcours. et les formations qui vont suivre, j'espère, d'ici trois ou quatre mois.

  • Speaker #0

    Flow & Cashflow, c'est ce moment capsule où tu vas pouvoir prendre un shot d'énergie, te recharger et apprendre des tips et des insights pour entreprendre ta vie. Parce que nous ne sommes pas juste des employés ou des entrepreneurs, nous pouvons tous cultiver l'art de conjuguer toutes nos facettes. Alors que tu sois entrepreneur, salarié avec un side project, artisan ou juste un humain, reste à l'écoute. Ma vision, c'est qu'il est temps que tout un chacun puisse se révéler, sublimer ses talents tout en ayant du succès, avec sa propre définition du succès, accomplir et s'accomplir. Ici, je te parlerai de rayonner, de compter, d'optimiser, d'organiser, de sublimer et de kiffer. Alors, si tu te sens concerné, abonne-toi, tu risques d'adorer ce moment.

Description

Dans cet épisode, Sophie Surjus partage un parcours bouleversant de résilience.


Ancienne sportive de haut niveau, elle a fait face à des maladies auto-immunes, une annonce de handicap, et une opération lourde qui aurait pu l’arrêter. Mais Sophie s’est relevée, a réappris à marcher, à respirer, et surtout à être fière d’elle.


Elle nous parle du jeûne transformateur, de sa méthode EPSSY et de l’importance de se reconnecter à soi pour guérir.


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    Flow & Cash Flow, c'est ce moment capsule où tu vas pouvoir prendre un shot d'énergie, te recharger et apprendre des tips et des insights pour entreprendre ta vie. Parce que nous ne sommes pas juste des employés ou des entrepreneurs, nous pouvons tous cultiver l'art de conjuguer toutes nos facettes. Alors que tu sois entrepreneur, salarié avec un side project, artisan ou juste un humain, reste à l'écoute. Ma vision, c'est qu'il est temps que tout un chacun puisse se révéler, sublimer ses talents tout en ayant du succès, avec sa propre définition du succès. accomplir et s'accomplir. Ici, je te parlerai de rayonner, de compter, d'optimiser, d'organiser, de sublimer et de kiffer. Alors, si tu te sens concerné, abonne-toi. Tu risques d'adorer ce moment.

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    Tous les matins, dès que je me réveille, je me ressens sur moi. Je fais quelques respirations et je check. J'adore faire un checklist, savoir si mes mains sont correctes, machin, etc. Et ensuite, je me lève. Et première chose que je fais le matin, c'est que je vais me brosser les dents. Et seulement ma journée peut démarrer. Pour ma charge mentale et des phrases que je me dis aussi quand je me brosse les dents ou quand je suis en train de me préparer, je suis fière de moi. Ma journée va être super belle et tu mérites d'être à la place là où tu es.

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    Bienvenue dans le podcast Flow & Cashflow. Aujourd'hui, on accueille Sophie. Bonjour Sophie.

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    Bonjour. Bonjour à tous.

  • Speaker #0

    Alors aujourd'hui, je vais te poser déjà la toute première question. Qu'est-ce que tu as accompli dernièrement, que ce soit côté pro ou côté perso, et qui t'a donné beaucoup, beaucoup de fierté ?

  • Speaker #1

    Eh bien, il n'y a pas si longtemps que ça, c'est il y a 15 jours, j'ai fait mon premier jeûne de 7 jours, où j'ai pu faire 4 jours hydriques, donc c'est que de l'eau et des tisanes, et 2 jours secs, on appelle ça, où je n'ai rien mangé, rien bu pendant 2 jours. J'étais super fière de moi et depuis je suis encore super fière de moi parce que mon corps, j'ai l'impression qu'il me dit merci tous les jours. J'ai plus de douleurs, j'ai plus d'inflammations et j'ai l'impression d'avoir retrouvé de la souplesse dans mon corps. Et pour autant, c'est mon métier.

  • Speaker #0

    Canon et tu l'as fait encadré j'imagine ou est-ce que tu l'as fait toute seule avec une méthode ?

  • Speaker #1

    Non, non, non, non, non. Si tu veux, toutes les réactions du corps, etc. Même si ce n'était pas mon premier jeûne hydrique, à chaque fois je faisais juste 48 heures, j'ai toujours fait un jeûne encadré parce que les crises d'acidose, j'en ai fait des violentes. Et on va dire, j'en ai peur parce que c'est vraiment surprenant et il vaut mieux le faire encadré. Moi, je ne joue pas avec le corps, pas du tout.

  • Speaker #0

    Crise d'acidose, pour préciser si on ne connaît pas trop, c'est quoi ?

  • Speaker #1

    En fin de compte, c'est ton corps qui élimine l'acide qu'il a à l'intérieur. Et tu as des maux de tête violents, tu peux vomir pour te purger, ton corps peut se rédifier. C'est vraiment... c'est comme si... alors oui, pendant l'acidose, il va se nettoyer, mais en fin de compte, si tu veux, c'est comme si tous les déchets sortaient d'un coup en 24h, 48h. Donc, quelque part, tu es paralysé. Moi, une fois, ça m'est arrivé. La première crise que j'ai faite, je me suis dit « Mais mon Dieu, comment je vais m'en sortir ? » Et le fait d'être encadré, on est rassuré, on sait que ça va passer. Il nous aide à avancer malgré la douleur, etc. Après, le mieux, c'est sûr, c'est de se mettre au lit, de dormir. Mais il y a quand même cette peur. Moi, ça m'a effrayée la fois où j'ai fait la purge et la crise d'acidose. Et donc du coup, là... c'était pour moi une nouvelle expérience de tenter 7 jours et ça a été waouh, le premier verre d'eau quand tu reprends tu n'as même pas l'impression, tu sens les cellules se gonfler dans ton corps c'est magique, enfin moi je le recommande à tout le monde d'essayer une fois dans sa vie mais de le faire encadrer et là où j'étais c'est vraiment le tip top.

  • Speaker #0

    Ah bah super merci, je pense qu'on en reparlera dans le deuxième épisode un peu plus longuement.

  • Speaker #1

    Avec plaisir.

  • Speaker #0

    Alors qu'est-ce que tu mets au quotidien en dehors de ces parenthèses pour justement prendre soin de ta charge mentale ?

  • Speaker #1

    Alors au quotidien déjà, tous les matins, dès que je me réveille, je me ressens sur moi, je fais quelques respirations et je check. J'adore faire un checklist, savoir si mes mains sont correctes, machin, etc. Et ensuite je me lève et première chose que je fais le matin, c'est que je vais me brosser les dents. Et seulement ma journée peut démarrer. Voilà. Pour ma charge mentale. Des phrases que je me dis aussi quand je me brosse les dents ou quand je suis en train de me préparer. Je suis fière de moi, ma journée va être super belle et tu mérites d'être à la place là où tu es.

  • Speaker #0

    C'est vrai, ça paraît hyper logique et c'est vrai qu'on l'entend souvent, mais on oublie de, je trouve, de le, en tout cas moi j'oublie de l'appliquer. C'est un peu comme si tu mettais une intention de bienveillance directe dans ta journée quoi.

  • Speaker #1

    Oui. Si tu veux, dans mon métier, la première des choses que je fais, ne serait-ce que pour redresser quelqu'un au niveau de la posture ou quoi que ce soit, je dis « tu peux me montrer comment tu es fière de toi ? » Et là, des fois, il y a des masques, carrément. J'ai des gens qui se mettent à pleurer et tout. Je dis « mais être fière de soi, c'est juste un état, c'est être soi. » Et c'est le premier pas vers justement la santé mentale, la santé physique. Pour moi, je mets d'abord la santé mentale. en priorité, puis la santé physique. De par mon histoire, c'est mon mental qui m'a tenue, mais jusqu'au jour où mon mental a dit stop, et le physique, il n'a plus marché. Il n'a plus marché du tout. Donc, c'est tout un process qui fait qu'il y a un équilibre des deux, mais c'est ton positivisme qui va faire que ta journée va bien se passer. Après, tu n'es pas... Tu n'es pas conscient des événements qui vont t'arriver. Ça peut se dérouler mal. Mais toi, tu sais que tu es déjà dans un état de positif.

  • Speaker #0

    Dans ton parcours, est-ce qu'il y a eu une rencontre ou un événement justement qui aurait pu être game changer vraiment, qui t'a fait faire une déviation, un virage ou une prise de conscience ?

  • Speaker #1

    Alors, si tu veux mon game changer, Alors je l'ai fait il y a 5 ans quand on a fait le point sur... J'ai deux maladies auto-immunes qui sont la spondylarthrite ankylosante et le syndrome du côlon irritable. Et quand on a fait le point de cette maladie, j'ai compensé la douleur pendant 3 ans. Je ne voulais pas entendre parler d'opération, rien du tout. Et là je me suis rendu compte de la gravité dans laquelle je m'étais mise toute seule à force de compenser la douleur où je me suis inversé les vertèbres lombaires. donc mon game changer ça a été ma rencontre avec le chirurgien quand il m'a dit je ne sais pas comment vous tenez debout même si je ne marchais plus très bien vous devriez être dans un fauteuil et là j'ai pris vraiment conscience de la gravité il me dit je ne sais pas par quelle bouche je dois commencer j'ai dit ok d'accord mais on fait quoi parce que moi je venais juste pour une infiltration et puis je remarche et puis c'est bon il me dit mais madame vous ne vous rendez même pas compte de ce que vous avez donc j'ai dû faire des examens complémentaires Merci. Et un mois après, il m'opérait, pas en urgence, mais à partir du moment où on a pris la décision d'opérer en une seule fois, il y avait quatre opérations. Là, ça a été très dur d'attendre l'opération parce que tout avait lâché. Et du coup, mon opération, c'est mon game changer. Et derrière, je me transforme pour ne plus répéter les schémas que j'ai eus par le passé. et pour ne plus dévier mon corps, pour ne plus le dégénérer. Donc je vais dire que cette prise de conscience, même si ça a été aujourd'hui je suis handicapée, etc. Et c'est ok avec ça, je dis c'est grâce à ça que je suis devenue la personne que je suis, même si j'étais une belle personne, si je suis solaire, etc. Il n'y a aucun souci là-dessus. Mais aujourd'hui ma priorité c'est moi, et je suis fière de moi. Je ne l'ai jamais entendu par le passé, de par mes parents, ma famille ou quoi que ce soit. pour autant J'ai eu des résultats au niveau sportif, mais peu importe. Aujourd'hui, moi, je suis fière de moi et je crois que c'est la priorité. Si j'avais un message, un seul message à dire à tout le monde, c'est vous êtes votre priorité. Soyez fiers de qui vous êtes, même si vous êtes cabossé. Parce que cabossé, ça veut dire qu'on est vivant. Et c'est ça le plus complexe à comprendre. C'est même cabossé, on est vivant, on a le droit d'exister, on a le droit de prendre une place. Et cette place, on la mérite parce qu'on peut être inspirant pour n'importe qui. On est toujours l'inspiration de quelqu'un.

  • Speaker #0

    C'est super. En tout cas, bravo pour ton parcours de résilience. Parce que ce que j'entends, c'est vraiment que tu as eu du coup, Game Changer, ça veut dire gros moment de chaos quand même, pour tout déconstruire et accepter. Et ce que j'entends aussi, c'est vraiment que tu as réussi à alchimiser. Et justement à faire avec, c'est-à-dire que je trouve qu'on peut souvent, c'est facile de faire du développement personnel, du développement spirituel et d'être en paix quand tout va bien, qu'on vit à la campagne et qu'il y a zéro interaction et zéro challenge. Mais faire avec nos failles et les événements qui nous percutent et les personnes qui viennent dans notre champ et tout ne se passe pas comme on a prévu, c'est ça la vraie résilience et j'ai l'impression que c'est vraiment ça que tu as réussi à cultiver.

  • Speaker #1

    Alors si tu veux, oui, j'ai réussi à le cultiver. Moi, je vais plus loin. J'ai une histoire, j'ai vécu avec pendant 50 ans. Et pour me transformer, j'ai appris à vivre à côté de cette histoire qui est de souffrance, maltraitance, de violence, tout ce que tu veux. Enfin, tout ce que tu veux. Non, c'est mon histoire, mais c'est la réalité. Il y a beaucoup de trauma au milieu. Et j'en ai fait même aujourd'hui, si tu veux, au bout de... Enfin, j'ai créé ma propre méthode. de travail et d'éducation corporelle, il y a cinq ans, suite à ma reconstruction, j'ai dit que ce n'était pas possible qu'il n'y ait pas une méthode qui nous permette de réparer notre corps et notre mental. Parce qu'en fin de compte, le psychocorporel, on n'en parle pas, la somatisation, c'est presque un sujet tabou, la santé mentale, c'est en train de s'ouvrir grâce à des sportifs comme Camille Lacour, comme Florent Manodou. comme leur préparateur mental que j'ai rencontré, Thomas Samut, etc. À l'époque, les sportifs, on n'était pas suivis. C'était marche ou crève, c'était la douleur, la douleur, la douleur, elle fait partie de ton corps, c'est normal, machin. Non, stop ! Moi, la douleur, elle m'a détruite. Parce que cette éducation que l'on a reçue par le passé, je ne vais pas dire qu'elle n'est pas bonne, elle nous donne des valeurs, elle nous donne un chemin. C'est le chemin que l'on devait prendre. pour se détruire, pour derrière se reconstruire. Et cette destruction, moi aujourd'hui j'en ai fait ma force, et EPSI, éducation corporelle, c'est tout ce chemin que je transmets avec amour, parce que pour moi, quelqu'un qui ne comprend pas comment fonctionne un corps, il s'engouffre dans une douleur intérieure qu'il ne comprend pas. Et j'avoue avoir exploré toutes les surfaces de la douleur, et aujourd'hui, je sais que quand quelqu'un a mal, j'arrive à lui dire Merci. Ok, tu as mal là, mais tu sais, ça peut venir de plus profond ou peut-être de plus bas. Quelqu'un qui a mal à l'épaule, je vais te dire une bêtise, mais ça peut se tenir, qui a mal à l'épaule, c'est peut-être le pied inverse qui déconne. Bref, et tout ça, enfin après je suis quelqu'un de passionné, donc je pourrais en parler des heures, mais en fin de compte, si tu veux, tout ça pour te dire qu'effectivement, ma résilience, j'ai appris à vivre à côté pour construire quelque chose et reconstruire quelque chose, de transformer. Et de l'intérieur, parce que c'est ça le plus complexe, c'est de se dire, mais putain, je répète le schéma, mais pourquoi j'ai tout fait correctement ? J'ai fait du développement personnel, machin, de la psy, mais il y a toujours un truc. Et ce petit truc-là, c'est ça que je vais chercher moi. Le petit détail qui ne nous permet pas forcément d'évoluer comme on souhaiterait, c'est-à-dire dans le mieux-être. Et moi, je cherche le mieux-être. Le bien-être ne m'intéresse pas, je veux du mieux, une amélioration. Et tant que tu n'as pas le mieux, je vais chercher. Je vais chercher pour trouver ce qui te correspond à toi.

  • Speaker #0

    Super, c'est passionnant. Merci, merci pour tous ces détails. C'est très, très riche. Et du coup, à partir du moment, si on rembobine, on avance un petit peu rapide. À partir du moment où tu as choisi de te reconvertir et où vraiment tu as construit ta méthode et ta structure, quelles actions tu as pu poser pour justement commencer à faire un pas après l'autre dans ta vie d'entrepreneur ?

  • Speaker #1

    Alors, je reviens en arrière. Depuis l'âge de 15 ans, je transmets le corps en mouvement. Donc, ce n'est pas une reconversion, moi, c'est une continuité. Et depuis 13 ans, je suis indépendante. Je faisais partie d'une franchise. La franchise ne m'a pas suivie, on va dire, tout au long de mon arrêt de travail, parce que j'ai eu quand même 6 mois d'arrêt de travail, reconstruction, machin, etc. Donc, j'ai dit, je vais partir seule et je vais partir à transmettre EPSI et uniquement EPSI éducation corporelle. Et... Et le déclic, ça a été que… Mais j'ai perdu le fil de ta question.

  • Speaker #0

    Quelles actions t'as posées pour faire un pas après l'autre dans ce chemin d'entrepreneur pour l'instructure ?

  • Speaker #1

    Mon pas, en fin de compte, si tu veux, ça a été la globalité. Je fais d'abord la respiration. Il y a cinq piliers. La respiration, l'ancrage, l'équilibre, la posture et le respect du corps et des axes du corps. Une fois, j'avais posé ça. J'ai eu des gens qui m'ont aidé à structurer et pour rien cacher, j'ai été contactée par les compagnons du devoir au niveau national pour transmettre ma méthode. Donc là, il a fallu vraiment que je me structure parce qu'au niveau national, ce n'est pas « one again, tu observes quelqu'un » . Non, là, c'est « tu as 300 personnes et tu as un message à faire passer, il doit être clair, etc. » Donc le message est bien passé. La seule chose, ils m'ont dit « Sophie, tu es perché » . Donc j'assume d'être perchée et je me rends compte que quand je fais des conférences, il faut que je sois encore plus factuel et concret. Et les compagnons du devoir, même si j'ai bossé avec les couvreurs, avec les chaudronniers, j'ai formé des formateurs, etc. J'en suis très fière et pour autant j'ai été perchée, mais ça m'a permis de structurer et d'aller à l'essentiel. et essayer de vulgariser au mieux. Je n'y suis pas arrivée complètement, parce que je suis encore en train de me structurer et d'essayer de vulgariser, d'essayer de parler à un enfant de 5 ans. On me met au défi régulièrement, mais je m'aperçois que délivrer un message sur la toile, c'est compliqué. Et ma mission, dans pas longtemps, c'est de justement... Aujourd'hui, on n'apprend plus à l'école, on apprend sur la toile. Donc je vais délivrer ma formation pour la mettre sur la toile pour qu'elle soit apprise par le maximum de gens. Parce que j'ai un objectif, c'est qu'un jour l'éducation corporelle soit à l'éducation nationale au programme de l'EPS. Parce que pour moi, un enfant, avant de courir vite, il faut qu'il sache marcher naturellement. Et les pas que j'ai fait pour moi avancer, j'ai repris pas à pas la respiration, toutes les bases pour... apprendre à marcher. Je ne marchais plus, je marchais courbée. J'ai réappris à marcher un pas après l'autre, pendant le Covid. C'était le Covid, donc c'était génial. Et derrière, j'ai recouru doucement, progressivement, etc. Et aujourd'hui, cinq ans après, on est encore à reprogrammer des choses, parce que mon corps avait vraiment dit non. La force, on est en train de reprogrammer la force, la synchro... coordination, etc. Parce que du côté gauche, ça a été coupé pendant l'opération, c'est comme ça. Mais tout ça se reprogramme et j'en suis la preuve que la neuroplasticité, ça s'appelle, ça fonctionne. C'est compliqué, c'est dur, c'est de la répétition tous les jours, mais ça fonctionne. Il faut savoir que les cellules musculaires sont celles qui peuvent se renouveler jusqu'à notre dernier jour de vie.

  • Speaker #0

    Ok, super. Un gros projet alors avec cette formation en ligne. J'ai une dernière question pour cette première partie de podcast. C'était au sujet justement de l'acquisition de tes clients. Quelle est ta stratégie, toi, pour magnétiser à toi de nouveaux clients ? Par quels canaux tu passes ? Est-ce que c'est physique, Internet ? Qu'est-ce que tu mets en place pour ça ?

  • Speaker #1

    Alors aujourd'hui, je suis sur les réseaux comme beaucoup. Mais on va dire que... via mon site internet ou les réseaux sociaux, je n'ai pas d'acquisition client. Mes acquisitions clients, c'est le bouche à oreille depuis 13 ans. Encore il y a deux jours, quelqu'un que je n'ai pas vu depuis 10 ans a parlé de moi. Parce que sur les réseaux, elle me voit, elle me connaît, elle sait comment je travaille. Elle lui dit, la personne qui peut t'aider, c'est Sophie. Je répare les corps cassés pour être... Pour vulgariser le truc. Casser de l'intérieur, de l'extérieur.

  • Speaker #0

    Ok, donc toi, tu fortifies ton réseau et j'imagine que tu vas à des événements, tu t'es mise peut-être dans des forums au début pour pouvoir diffuser ton expertise ?

  • Speaker #1

    Non, je m'y remets cette année parce que j'ai décidé de développer de plus en plus ces psy-éducations corporelles. Et je le dis en rigolant, mais ce n'est pas vraiment rigolo. Je veux créer un empire et psy. pour vraiment diffuser l'information et que les gens prennent conscience du message de la douleur et la douleur c'est un stop, c'est une limite point et la sédentarité pourquoi elle est aussi importante c'est parce qu'à l'école on nous dit cours vite et on sait pas respirer, on sait pas marcher donc comment veux-tu courir ne sachant pas marcher c'est des choses comme ça, c'est modifier des idées reçues pour dire vous pouvez tous faire un pas, un pas est essentiel pour démarrer. Se tenir debout, c'est déjà la plus belle des choses. Moi qui tenais plus debout, qui étais courbée en permanence, aujourd'hui j'ai peut-être l'aide d'une tour Eiffel dans mon dos, mais je tiens debout et je suis fière d'être debout. Je ne suis pas dans un fauteuil. On m'avait dit à 45 ans, vous serez dans un fauteuil avec votre histoire. Mais non, je n'y suis pas, je suis vivante, je suis debout et je veux que tout le monde puisse être debout et vivre. Moi, par exemple, j'ai eu des handicapés en cours Les handicapés, je ne vais pas les considérer comme des handicapés, ce sont des êtres humains avant tout. Et même, j'ai eu des trisomies, des autistes, machin, pour moi, c'est des personnes. Et je les considère comme tout le monde. Et c'est ça qui est merveilleux parce que dès que tu leur parles de manière naturelle et authentique, ils ont les yeux qui brillent, mais comme des gamins. Et moi, j'adore voir les yeux pétillants des élèves à se dire, en fin de compte, je vais être capable. capable de faire ce qu'elle me demande. Parce qu'en fin de compte, c'est des petits pas. Comme on dit à la Réunion, j'ai toute ma famille à la Réunion, on dit petit pas, petit pas, on y va arriver. Et petit pas, petit pas, tu y arrives. De vouloir monter les escaliers à deux pas, à quoi ça sert ? Si tu ne peux même pas monter ton pied, ton genou pour passer la première marche.

  • Speaker #0

    Ah bah super, ça donne vraiment une bonne vision de ta pratique et de ce que je perçois, c'est vraiment le regard que tu poses en fait sur les individus qui est la première étape.

  • Speaker #1

    Ouais, j'ai appris à écouter, à observer et surtout à avoir une écoute active. Je suis quelqu'un qui n'est surtout pas dans le jugement, on m'a jugé toute ma vie, je suis nulle, je suis bonne à rien. Et ça si tu veux, c'est quelque chose que, tu vois j'ai même les émotions qui arrivent, pardon, c'est quelque chose que je ne tolère pas. Le jugement, la critique, non, on ne critique pas, on observe. Tu ne connais pas l'histoire de la personne qui est en face de toi. Et ça, pour moi, c'est hyper important. Il y a toujours cette petite voix. Sophie, tu ne connais pas la personne qui est devant toi. Donc, tu n'as qu'une chose à faire. L'écouter, la rassurer et la prendre, entre guillemets, dans tes bras. Et prendre quelqu'un dans ses bras, c'est l'accompagner vers du mieux. parce que... toutes les personnes sont bien dans leur déséquilibre. Moi, je recherche un équilibre pour que les gens aillent mieux. Et si tu ne prends pas les gens dans leur globalité, avec leurs défauts, leurs différences, etc., et que tu ne les prends pas comme ça, tu leur dis « Mais n'aie crainte, n'aie pas peur, je suis là pour t'aider, même si tu as des problèmes, il n'y a pas de problème, il n'y a que des solutions, on va y aller ensemble. » Et je trouve ça merveilleux. mais merveilleux d'accompagner les gens avec cette, entre guillemets, cette simplicité du regard. Comme si c'était deux enfants qui s'observaient et de dire, allez viens, on va jouer tous les deux et on va essayer de courir tous les deux, d'apprendre à courir tous les deux. C'est juste ça, moi, qui m'intéresse. Et sans douleur, parce que ça, c'est la vie. Sans douleur.

  • Speaker #0

    Super, merci Sophie pour cette vision très, très claire de ton parcours. Si on veut te suivre, où est-ce qu'on te retrouve ? Je le mettrai dans la description de l'épisode.

  • Speaker #1

    Sur Facebook, sur Instagram et sur LinkedIn, vous tapez Epsi éducation corporelle ou Sophie sur jus, ça passe. Sinon, j'ai un site internet, Epsi.fr. Et bientôt, je dois finir mon livre, donc il va y avoir un livre qui va sortir sur toute ma reconstruction, mon parcours. et les formations qui vont suivre, j'espère, d'ici trois ou quatre mois.

  • Speaker #0

    Flow & Cashflow, c'est ce moment capsule où tu vas pouvoir prendre un shot d'énergie, te recharger et apprendre des tips et des insights pour entreprendre ta vie. Parce que nous ne sommes pas juste des employés ou des entrepreneurs, nous pouvons tous cultiver l'art de conjuguer toutes nos facettes. Alors que tu sois entrepreneur, salarié avec un side project, artisan ou juste un humain, reste à l'écoute. Ma vision, c'est qu'il est temps que tout un chacun puisse se révéler, sublimer ses talents tout en ayant du succès, avec sa propre définition du succès, accomplir et s'accomplir. Ici, je te parlerai de rayonner, de compter, d'optimiser, d'organiser, de sublimer et de kiffer. Alors, si tu te sens concerné, abonne-toi, tu risques d'adorer ce moment.

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Description

Dans cet épisode, Sophie Surjus partage un parcours bouleversant de résilience.


Ancienne sportive de haut niveau, elle a fait face à des maladies auto-immunes, une annonce de handicap, et une opération lourde qui aurait pu l’arrêter. Mais Sophie s’est relevée, a réappris à marcher, à respirer, et surtout à être fière d’elle.


Elle nous parle du jeûne transformateur, de sa méthode EPSSY et de l’importance de se reconnecter à soi pour guérir.


Une conversation puissante pour tous ceux qui veulent remettre leur corps, leur santé mentale et leur posture de vie au cœur de leur réussite entrepreneuriale.


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💡Autres épisodes:

Episode 14 : Structurer ton business pour kiffer sa vie : la méthode que personne n'explique (2/2 Alexia Desgarceaux)

Episode 13 : Entreprendre avec résilience : s'accomplir sans s'épuiser (1/2 Alexia Desgarceaux)


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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Flow & Cash Flow, c'est ce moment capsule où tu vas pouvoir prendre un shot d'énergie, te recharger et apprendre des tips et des insights pour entreprendre ta vie. Parce que nous ne sommes pas juste des employés ou des entrepreneurs, nous pouvons tous cultiver l'art de conjuguer toutes nos facettes. Alors que tu sois entrepreneur, salarié avec un side project, artisan ou juste un humain, reste à l'écoute. Ma vision, c'est qu'il est temps que tout un chacun puisse se révéler, sublimer ses talents tout en ayant du succès, avec sa propre définition du succès. accomplir et s'accomplir. Ici, je te parlerai de rayonner, de compter, d'optimiser, d'organiser, de sublimer et de kiffer. Alors, si tu te sens concerné, abonne-toi. Tu risques d'adorer ce moment.

  • Speaker #1

    Tous les matins, dès que je me réveille, je me ressens sur moi. Je fais quelques respirations et je check. J'adore faire un checklist, savoir si mes mains sont correctes, machin, etc. Et ensuite, je me lève. Et première chose que je fais le matin, c'est que je vais me brosser les dents. Et seulement ma journée peut démarrer. Pour ma charge mentale et des phrases que je me dis aussi quand je me brosse les dents ou quand je suis en train de me préparer, je suis fière de moi. Ma journée va être super belle et tu mérites d'être à la place là où tu es.

  • Speaker #0

    Bienvenue dans le podcast Flow & Cashflow. Aujourd'hui, on accueille Sophie. Bonjour Sophie.

  • Speaker #1

    Bonjour. Bonjour à tous.

  • Speaker #0

    Alors aujourd'hui, je vais te poser déjà la toute première question. Qu'est-ce que tu as accompli dernièrement, que ce soit côté pro ou côté perso, et qui t'a donné beaucoup, beaucoup de fierté ?

  • Speaker #1

    Eh bien, il n'y a pas si longtemps que ça, c'est il y a 15 jours, j'ai fait mon premier jeûne de 7 jours, où j'ai pu faire 4 jours hydriques, donc c'est que de l'eau et des tisanes, et 2 jours secs, on appelle ça, où je n'ai rien mangé, rien bu pendant 2 jours. J'étais super fière de moi et depuis je suis encore super fière de moi parce que mon corps, j'ai l'impression qu'il me dit merci tous les jours. J'ai plus de douleurs, j'ai plus d'inflammations et j'ai l'impression d'avoir retrouvé de la souplesse dans mon corps. Et pour autant, c'est mon métier.

  • Speaker #0

    Canon et tu l'as fait encadré j'imagine ou est-ce que tu l'as fait toute seule avec une méthode ?

  • Speaker #1

    Non, non, non, non, non. Si tu veux, toutes les réactions du corps, etc. Même si ce n'était pas mon premier jeûne hydrique, à chaque fois je faisais juste 48 heures, j'ai toujours fait un jeûne encadré parce que les crises d'acidose, j'en ai fait des violentes. Et on va dire, j'en ai peur parce que c'est vraiment surprenant et il vaut mieux le faire encadré. Moi, je ne joue pas avec le corps, pas du tout.

  • Speaker #0

    Crise d'acidose, pour préciser si on ne connaît pas trop, c'est quoi ?

  • Speaker #1

    En fin de compte, c'est ton corps qui élimine l'acide qu'il a à l'intérieur. Et tu as des maux de tête violents, tu peux vomir pour te purger, ton corps peut se rédifier. C'est vraiment... c'est comme si... alors oui, pendant l'acidose, il va se nettoyer, mais en fin de compte, si tu veux, c'est comme si tous les déchets sortaient d'un coup en 24h, 48h. Donc, quelque part, tu es paralysé. Moi, une fois, ça m'est arrivé. La première crise que j'ai faite, je me suis dit « Mais mon Dieu, comment je vais m'en sortir ? » Et le fait d'être encadré, on est rassuré, on sait que ça va passer. Il nous aide à avancer malgré la douleur, etc. Après, le mieux, c'est sûr, c'est de se mettre au lit, de dormir. Mais il y a quand même cette peur. Moi, ça m'a effrayée la fois où j'ai fait la purge et la crise d'acidose. Et donc du coup, là... c'était pour moi une nouvelle expérience de tenter 7 jours et ça a été waouh, le premier verre d'eau quand tu reprends tu n'as même pas l'impression, tu sens les cellules se gonfler dans ton corps c'est magique, enfin moi je le recommande à tout le monde d'essayer une fois dans sa vie mais de le faire encadrer et là où j'étais c'est vraiment le tip top.

  • Speaker #0

    Ah bah super merci, je pense qu'on en reparlera dans le deuxième épisode un peu plus longuement.

  • Speaker #1

    Avec plaisir.

  • Speaker #0

    Alors qu'est-ce que tu mets au quotidien en dehors de ces parenthèses pour justement prendre soin de ta charge mentale ?

  • Speaker #1

    Alors au quotidien déjà, tous les matins, dès que je me réveille, je me ressens sur moi, je fais quelques respirations et je check. J'adore faire un checklist, savoir si mes mains sont correctes, machin, etc. Et ensuite je me lève et première chose que je fais le matin, c'est que je vais me brosser les dents. Et seulement ma journée peut démarrer. Voilà. Pour ma charge mentale. Des phrases que je me dis aussi quand je me brosse les dents ou quand je suis en train de me préparer. Je suis fière de moi, ma journée va être super belle et tu mérites d'être à la place là où tu es.

  • Speaker #0

    C'est vrai, ça paraît hyper logique et c'est vrai qu'on l'entend souvent, mais on oublie de, je trouve, de le, en tout cas moi j'oublie de l'appliquer. C'est un peu comme si tu mettais une intention de bienveillance directe dans ta journée quoi.

  • Speaker #1

    Oui. Si tu veux, dans mon métier, la première des choses que je fais, ne serait-ce que pour redresser quelqu'un au niveau de la posture ou quoi que ce soit, je dis « tu peux me montrer comment tu es fière de toi ? » Et là, des fois, il y a des masques, carrément. J'ai des gens qui se mettent à pleurer et tout. Je dis « mais être fière de soi, c'est juste un état, c'est être soi. » Et c'est le premier pas vers justement la santé mentale, la santé physique. Pour moi, je mets d'abord la santé mentale. en priorité, puis la santé physique. De par mon histoire, c'est mon mental qui m'a tenue, mais jusqu'au jour où mon mental a dit stop, et le physique, il n'a plus marché. Il n'a plus marché du tout. Donc, c'est tout un process qui fait qu'il y a un équilibre des deux, mais c'est ton positivisme qui va faire que ta journée va bien se passer. Après, tu n'es pas... Tu n'es pas conscient des événements qui vont t'arriver. Ça peut se dérouler mal. Mais toi, tu sais que tu es déjà dans un état de positif.

  • Speaker #0

    Dans ton parcours, est-ce qu'il y a eu une rencontre ou un événement justement qui aurait pu être game changer vraiment, qui t'a fait faire une déviation, un virage ou une prise de conscience ?

  • Speaker #1

    Alors, si tu veux mon game changer, Alors je l'ai fait il y a 5 ans quand on a fait le point sur... J'ai deux maladies auto-immunes qui sont la spondylarthrite ankylosante et le syndrome du côlon irritable. Et quand on a fait le point de cette maladie, j'ai compensé la douleur pendant 3 ans. Je ne voulais pas entendre parler d'opération, rien du tout. Et là je me suis rendu compte de la gravité dans laquelle je m'étais mise toute seule à force de compenser la douleur où je me suis inversé les vertèbres lombaires. donc mon game changer ça a été ma rencontre avec le chirurgien quand il m'a dit je ne sais pas comment vous tenez debout même si je ne marchais plus très bien vous devriez être dans un fauteuil et là j'ai pris vraiment conscience de la gravité il me dit je ne sais pas par quelle bouche je dois commencer j'ai dit ok d'accord mais on fait quoi parce que moi je venais juste pour une infiltration et puis je remarche et puis c'est bon il me dit mais madame vous ne vous rendez même pas compte de ce que vous avez donc j'ai dû faire des examens complémentaires Merci. Et un mois après, il m'opérait, pas en urgence, mais à partir du moment où on a pris la décision d'opérer en une seule fois, il y avait quatre opérations. Là, ça a été très dur d'attendre l'opération parce que tout avait lâché. Et du coup, mon opération, c'est mon game changer. Et derrière, je me transforme pour ne plus répéter les schémas que j'ai eus par le passé. et pour ne plus dévier mon corps, pour ne plus le dégénérer. Donc je vais dire que cette prise de conscience, même si ça a été aujourd'hui je suis handicapée, etc. Et c'est ok avec ça, je dis c'est grâce à ça que je suis devenue la personne que je suis, même si j'étais une belle personne, si je suis solaire, etc. Il n'y a aucun souci là-dessus. Mais aujourd'hui ma priorité c'est moi, et je suis fière de moi. Je ne l'ai jamais entendu par le passé, de par mes parents, ma famille ou quoi que ce soit. pour autant J'ai eu des résultats au niveau sportif, mais peu importe. Aujourd'hui, moi, je suis fière de moi et je crois que c'est la priorité. Si j'avais un message, un seul message à dire à tout le monde, c'est vous êtes votre priorité. Soyez fiers de qui vous êtes, même si vous êtes cabossé. Parce que cabossé, ça veut dire qu'on est vivant. Et c'est ça le plus complexe à comprendre. C'est même cabossé, on est vivant, on a le droit d'exister, on a le droit de prendre une place. Et cette place, on la mérite parce qu'on peut être inspirant pour n'importe qui. On est toujours l'inspiration de quelqu'un.

  • Speaker #0

    C'est super. En tout cas, bravo pour ton parcours de résilience. Parce que ce que j'entends, c'est vraiment que tu as eu du coup, Game Changer, ça veut dire gros moment de chaos quand même, pour tout déconstruire et accepter. Et ce que j'entends aussi, c'est vraiment que tu as réussi à alchimiser. Et justement à faire avec, c'est-à-dire que je trouve qu'on peut souvent, c'est facile de faire du développement personnel, du développement spirituel et d'être en paix quand tout va bien, qu'on vit à la campagne et qu'il y a zéro interaction et zéro challenge. Mais faire avec nos failles et les événements qui nous percutent et les personnes qui viennent dans notre champ et tout ne se passe pas comme on a prévu, c'est ça la vraie résilience et j'ai l'impression que c'est vraiment ça que tu as réussi à cultiver.

  • Speaker #1

    Alors si tu veux, oui, j'ai réussi à le cultiver. Moi, je vais plus loin. J'ai une histoire, j'ai vécu avec pendant 50 ans. Et pour me transformer, j'ai appris à vivre à côté de cette histoire qui est de souffrance, maltraitance, de violence, tout ce que tu veux. Enfin, tout ce que tu veux. Non, c'est mon histoire, mais c'est la réalité. Il y a beaucoup de trauma au milieu. Et j'en ai fait même aujourd'hui, si tu veux, au bout de... Enfin, j'ai créé ma propre méthode. de travail et d'éducation corporelle, il y a cinq ans, suite à ma reconstruction, j'ai dit que ce n'était pas possible qu'il n'y ait pas une méthode qui nous permette de réparer notre corps et notre mental. Parce qu'en fin de compte, le psychocorporel, on n'en parle pas, la somatisation, c'est presque un sujet tabou, la santé mentale, c'est en train de s'ouvrir grâce à des sportifs comme Camille Lacour, comme Florent Manodou. comme leur préparateur mental que j'ai rencontré, Thomas Samut, etc. À l'époque, les sportifs, on n'était pas suivis. C'était marche ou crève, c'était la douleur, la douleur, la douleur, elle fait partie de ton corps, c'est normal, machin. Non, stop ! Moi, la douleur, elle m'a détruite. Parce que cette éducation que l'on a reçue par le passé, je ne vais pas dire qu'elle n'est pas bonne, elle nous donne des valeurs, elle nous donne un chemin. C'est le chemin que l'on devait prendre. pour se détruire, pour derrière se reconstruire. Et cette destruction, moi aujourd'hui j'en ai fait ma force, et EPSI, éducation corporelle, c'est tout ce chemin que je transmets avec amour, parce que pour moi, quelqu'un qui ne comprend pas comment fonctionne un corps, il s'engouffre dans une douleur intérieure qu'il ne comprend pas. Et j'avoue avoir exploré toutes les surfaces de la douleur, et aujourd'hui, je sais que quand quelqu'un a mal, j'arrive à lui dire Merci. Ok, tu as mal là, mais tu sais, ça peut venir de plus profond ou peut-être de plus bas. Quelqu'un qui a mal à l'épaule, je vais te dire une bêtise, mais ça peut se tenir, qui a mal à l'épaule, c'est peut-être le pied inverse qui déconne. Bref, et tout ça, enfin après je suis quelqu'un de passionné, donc je pourrais en parler des heures, mais en fin de compte, si tu veux, tout ça pour te dire qu'effectivement, ma résilience, j'ai appris à vivre à côté pour construire quelque chose et reconstruire quelque chose, de transformer. Et de l'intérieur, parce que c'est ça le plus complexe, c'est de se dire, mais putain, je répète le schéma, mais pourquoi j'ai tout fait correctement ? J'ai fait du développement personnel, machin, de la psy, mais il y a toujours un truc. Et ce petit truc-là, c'est ça que je vais chercher moi. Le petit détail qui ne nous permet pas forcément d'évoluer comme on souhaiterait, c'est-à-dire dans le mieux-être. Et moi, je cherche le mieux-être. Le bien-être ne m'intéresse pas, je veux du mieux, une amélioration. Et tant que tu n'as pas le mieux, je vais chercher. Je vais chercher pour trouver ce qui te correspond à toi.

  • Speaker #0

    Super, c'est passionnant. Merci, merci pour tous ces détails. C'est très, très riche. Et du coup, à partir du moment, si on rembobine, on avance un petit peu rapide. À partir du moment où tu as choisi de te reconvertir et où vraiment tu as construit ta méthode et ta structure, quelles actions tu as pu poser pour justement commencer à faire un pas après l'autre dans ta vie d'entrepreneur ?

  • Speaker #1

    Alors, je reviens en arrière. Depuis l'âge de 15 ans, je transmets le corps en mouvement. Donc, ce n'est pas une reconversion, moi, c'est une continuité. Et depuis 13 ans, je suis indépendante. Je faisais partie d'une franchise. La franchise ne m'a pas suivie, on va dire, tout au long de mon arrêt de travail, parce que j'ai eu quand même 6 mois d'arrêt de travail, reconstruction, machin, etc. Donc, j'ai dit, je vais partir seule et je vais partir à transmettre EPSI et uniquement EPSI éducation corporelle. Et... Et le déclic, ça a été que… Mais j'ai perdu le fil de ta question.

  • Speaker #0

    Quelles actions t'as posées pour faire un pas après l'autre dans ce chemin d'entrepreneur pour l'instructure ?

  • Speaker #1

    Mon pas, en fin de compte, si tu veux, ça a été la globalité. Je fais d'abord la respiration. Il y a cinq piliers. La respiration, l'ancrage, l'équilibre, la posture et le respect du corps et des axes du corps. Une fois, j'avais posé ça. J'ai eu des gens qui m'ont aidé à structurer et pour rien cacher, j'ai été contactée par les compagnons du devoir au niveau national pour transmettre ma méthode. Donc là, il a fallu vraiment que je me structure parce qu'au niveau national, ce n'est pas « one again, tu observes quelqu'un » . Non, là, c'est « tu as 300 personnes et tu as un message à faire passer, il doit être clair, etc. » Donc le message est bien passé. La seule chose, ils m'ont dit « Sophie, tu es perché » . Donc j'assume d'être perchée et je me rends compte que quand je fais des conférences, il faut que je sois encore plus factuel et concret. Et les compagnons du devoir, même si j'ai bossé avec les couvreurs, avec les chaudronniers, j'ai formé des formateurs, etc. J'en suis très fière et pour autant j'ai été perchée, mais ça m'a permis de structurer et d'aller à l'essentiel. et essayer de vulgariser au mieux. Je n'y suis pas arrivée complètement, parce que je suis encore en train de me structurer et d'essayer de vulgariser, d'essayer de parler à un enfant de 5 ans. On me met au défi régulièrement, mais je m'aperçois que délivrer un message sur la toile, c'est compliqué. Et ma mission, dans pas longtemps, c'est de justement... Aujourd'hui, on n'apprend plus à l'école, on apprend sur la toile. Donc je vais délivrer ma formation pour la mettre sur la toile pour qu'elle soit apprise par le maximum de gens. Parce que j'ai un objectif, c'est qu'un jour l'éducation corporelle soit à l'éducation nationale au programme de l'EPS. Parce que pour moi, un enfant, avant de courir vite, il faut qu'il sache marcher naturellement. Et les pas que j'ai fait pour moi avancer, j'ai repris pas à pas la respiration, toutes les bases pour... apprendre à marcher. Je ne marchais plus, je marchais courbée. J'ai réappris à marcher un pas après l'autre, pendant le Covid. C'était le Covid, donc c'était génial. Et derrière, j'ai recouru doucement, progressivement, etc. Et aujourd'hui, cinq ans après, on est encore à reprogrammer des choses, parce que mon corps avait vraiment dit non. La force, on est en train de reprogrammer la force, la synchro... coordination, etc. Parce que du côté gauche, ça a été coupé pendant l'opération, c'est comme ça. Mais tout ça se reprogramme et j'en suis la preuve que la neuroplasticité, ça s'appelle, ça fonctionne. C'est compliqué, c'est dur, c'est de la répétition tous les jours, mais ça fonctionne. Il faut savoir que les cellules musculaires sont celles qui peuvent se renouveler jusqu'à notre dernier jour de vie.

  • Speaker #0

    Ok, super. Un gros projet alors avec cette formation en ligne. J'ai une dernière question pour cette première partie de podcast. C'était au sujet justement de l'acquisition de tes clients. Quelle est ta stratégie, toi, pour magnétiser à toi de nouveaux clients ? Par quels canaux tu passes ? Est-ce que c'est physique, Internet ? Qu'est-ce que tu mets en place pour ça ?

  • Speaker #1

    Alors aujourd'hui, je suis sur les réseaux comme beaucoup. Mais on va dire que... via mon site internet ou les réseaux sociaux, je n'ai pas d'acquisition client. Mes acquisitions clients, c'est le bouche à oreille depuis 13 ans. Encore il y a deux jours, quelqu'un que je n'ai pas vu depuis 10 ans a parlé de moi. Parce que sur les réseaux, elle me voit, elle me connaît, elle sait comment je travaille. Elle lui dit, la personne qui peut t'aider, c'est Sophie. Je répare les corps cassés pour être... Pour vulgariser le truc. Casser de l'intérieur, de l'extérieur.

  • Speaker #0

    Ok, donc toi, tu fortifies ton réseau et j'imagine que tu vas à des événements, tu t'es mise peut-être dans des forums au début pour pouvoir diffuser ton expertise ?

  • Speaker #1

    Non, je m'y remets cette année parce que j'ai décidé de développer de plus en plus ces psy-éducations corporelles. Et je le dis en rigolant, mais ce n'est pas vraiment rigolo. Je veux créer un empire et psy. pour vraiment diffuser l'information et que les gens prennent conscience du message de la douleur et la douleur c'est un stop, c'est une limite point et la sédentarité pourquoi elle est aussi importante c'est parce qu'à l'école on nous dit cours vite et on sait pas respirer, on sait pas marcher donc comment veux-tu courir ne sachant pas marcher c'est des choses comme ça, c'est modifier des idées reçues pour dire vous pouvez tous faire un pas, un pas est essentiel pour démarrer. Se tenir debout, c'est déjà la plus belle des choses. Moi qui tenais plus debout, qui étais courbée en permanence, aujourd'hui j'ai peut-être l'aide d'une tour Eiffel dans mon dos, mais je tiens debout et je suis fière d'être debout. Je ne suis pas dans un fauteuil. On m'avait dit à 45 ans, vous serez dans un fauteuil avec votre histoire. Mais non, je n'y suis pas, je suis vivante, je suis debout et je veux que tout le monde puisse être debout et vivre. Moi, par exemple, j'ai eu des handicapés en cours Les handicapés, je ne vais pas les considérer comme des handicapés, ce sont des êtres humains avant tout. Et même, j'ai eu des trisomies, des autistes, machin, pour moi, c'est des personnes. Et je les considère comme tout le monde. Et c'est ça qui est merveilleux parce que dès que tu leur parles de manière naturelle et authentique, ils ont les yeux qui brillent, mais comme des gamins. Et moi, j'adore voir les yeux pétillants des élèves à se dire, en fin de compte, je vais être capable. capable de faire ce qu'elle me demande. Parce qu'en fin de compte, c'est des petits pas. Comme on dit à la Réunion, j'ai toute ma famille à la Réunion, on dit petit pas, petit pas, on y va arriver. Et petit pas, petit pas, tu y arrives. De vouloir monter les escaliers à deux pas, à quoi ça sert ? Si tu ne peux même pas monter ton pied, ton genou pour passer la première marche.

  • Speaker #0

    Ah bah super, ça donne vraiment une bonne vision de ta pratique et de ce que je perçois, c'est vraiment le regard que tu poses en fait sur les individus qui est la première étape.

  • Speaker #1

    Ouais, j'ai appris à écouter, à observer et surtout à avoir une écoute active. Je suis quelqu'un qui n'est surtout pas dans le jugement, on m'a jugé toute ma vie, je suis nulle, je suis bonne à rien. Et ça si tu veux, c'est quelque chose que, tu vois j'ai même les émotions qui arrivent, pardon, c'est quelque chose que je ne tolère pas. Le jugement, la critique, non, on ne critique pas, on observe. Tu ne connais pas l'histoire de la personne qui est en face de toi. Et ça, pour moi, c'est hyper important. Il y a toujours cette petite voix. Sophie, tu ne connais pas la personne qui est devant toi. Donc, tu n'as qu'une chose à faire. L'écouter, la rassurer et la prendre, entre guillemets, dans tes bras. Et prendre quelqu'un dans ses bras, c'est l'accompagner vers du mieux. parce que... toutes les personnes sont bien dans leur déséquilibre. Moi, je recherche un équilibre pour que les gens aillent mieux. Et si tu ne prends pas les gens dans leur globalité, avec leurs défauts, leurs différences, etc., et que tu ne les prends pas comme ça, tu leur dis « Mais n'aie crainte, n'aie pas peur, je suis là pour t'aider, même si tu as des problèmes, il n'y a pas de problème, il n'y a que des solutions, on va y aller ensemble. » Et je trouve ça merveilleux. mais merveilleux d'accompagner les gens avec cette, entre guillemets, cette simplicité du regard. Comme si c'était deux enfants qui s'observaient et de dire, allez viens, on va jouer tous les deux et on va essayer de courir tous les deux, d'apprendre à courir tous les deux. C'est juste ça, moi, qui m'intéresse. Et sans douleur, parce que ça, c'est la vie. Sans douleur.

  • Speaker #0

    Super, merci Sophie pour cette vision très, très claire de ton parcours. Si on veut te suivre, où est-ce qu'on te retrouve ? Je le mettrai dans la description de l'épisode.

  • Speaker #1

    Sur Facebook, sur Instagram et sur LinkedIn, vous tapez Epsi éducation corporelle ou Sophie sur jus, ça passe. Sinon, j'ai un site internet, Epsi.fr. Et bientôt, je dois finir mon livre, donc il va y avoir un livre qui va sortir sur toute ma reconstruction, mon parcours. et les formations qui vont suivre, j'espère, d'ici trois ou quatre mois.

  • Speaker #0

    Flow & Cashflow, c'est ce moment capsule où tu vas pouvoir prendre un shot d'énergie, te recharger et apprendre des tips et des insights pour entreprendre ta vie. Parce que nous ne sommes pas juste des employés ou des entrepreneurs, nous pouvons tous cultiver l'art de conjuguer toutes nos facettes. Alors que tu sois entrepreneur, salarié avec un side project, artisan ou juste un humain, reste à l'écoute. Ma vision, c'est qu'il est temps que tout un chacun puisse se révéler, sublimer ses talents tout en ayant du succès, avec sa propre définition du succès, accomplir et s'accomplir. Ici, je te parlerai de rayonner, de compter, d'optimiser, d'organiser, de sublimer et de kiffer. Alors, si tu te sens concerné, abonne-toi, tu risques d'adorer ce moment.

Description

Dans cet épisode, Sophie Surjus partage un parcours bouleversant de résilience.


Ancienne sportive de haut niveau, elle a fait face à des maladies auto-immunes, une annonce de handicap, et une opération lourde qui aurait pu l’arrêter. Mais Sophie s’est relevée, a réappris à marcher, à respirer, et surtout à être fière d’elle.


Elle nous parle du jeûne transformateur, de sa méthode EPSSY et de l’importance de se reconnecter à soi pour guérir.


Une conversation puissante pour tous ceux qui veulent remettre leur corps, leur santé mentale et leur posture de vie au cœur de leur réussite entrepreneuriale.


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💡Autres épisodes:

Episode 14 : Structurer ton business pour kiffer sa vie : la méthode que personne n'explique (2/2 Alexia Desgarceaux)

Episode 13 : Entreprendre avec résilience : s'accomplir sans s'épuiser (1/2 Alexia Desgarceaux)


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Belle journée, soft and sharp 🌺☀️

Chloé Domon


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Flow & Cash Flow, c'est ce moment capsule où tu vas pouvoir prendre un shot d'énergie, te recharger et apprendre des tips et des insights pour entreprendre ta vie. Parce que nous ne sommes pas juste des employés ou des entrepreneurs, nous pouvons tous cultiver l'art de conjuguer toutes nos facettes. Alors que tu sois entrepreneur, salarié avec un side project, artisan ou juste un humain, reste à l'écoute. Ma vision, c'est qu'il est temps que tout un chacun puisse se révéler, sublimer ses talents tout en ayant du succès, avec sa propre définition du succès. accomplir et s'accomplir. Ici, je te parlerai de rayonner, de compter, d'optimiser, d'organiser, de sublimer et de kiffer. Alors, si tu te sens concerné, abonne-toi. Tu risques d'adorer ce moment.

  • Speaker #1

    Tous les matins, dès que je me réveille, je me ressens sur moi. Je fais quelques respirations et je check. J'adore faire un checklist, savoir si mes mains sont correctes, machin, etc. Et ensuite, je me lève. Et première chose que je fais le matin, c'est que je vais me brosser les dents. Et seulement ma journée peut démarrer. Pour ma charge mentale et des phrases que je me dis aussi quand je me brosse les dents ou quand je suis en train de me préparer, je suis fière de moi. Ma journée va être super belle et tu mérites d'être à la place là où tu es.

  • Speaker #0

    Bienvenue dans le podcast Flow & Cashflow. Aujourd'hui, on accueille Sophie. Bonjour Sophie.

  • Speaker #1

    Bonjour. Bonjour à tous.

  • Speaker #0

    Alors aujourd'hui, je vais te poser déjà la toute première question. Qu'est-ce que tu as accompli dernièrement, que ce soit côté pro ou côté perso, et qui t'a donné beaucoup, beaucoup de fierté ?

  • Speaker #1

    Eh bien, il n'y a pas si longtemps que ça, c'est il y a 15 jours, j'ai fait mon premier jeûne de 7 jours, où j'ai pu faire 4 jours hydriques, donc c'est que de l'eau et des tisanes, et 2 jours secs, on appelle ça, où je n'ai rien mangé, rien bu pendant 2 jours. J'étais super fière de moi et depuis je suis encore super fière de moi parce que mon corps, j'ai l'impression qu'il me dit merci tous les jours. J'ai plus de douleurs, j'ai plus d'inflammations et j'ai l'impression d'avoir retrouvé de la souplesse dans mon corps. Et pour autant, c'est mon métier.

  • Speaker #0

    Canon et tu l'as fait encadré j'imagine ou est-ce que tu l'as fait toute seule avec une méthode ?

  • Speaker #1

    Non, non, non, non, non. Si tu veux, toutes les réactions du corps, etc. Même si ce n'était pas mon premier jeûne hydrique, à chaque fois je faisais juste 48 heures, j'ai toujours fait un jeûne encadré parce que les crises d'acidose, j'en ai fait des violentes. Et on va dire, j'en ai peur parce que c'est vraiment surprenant et il vaut mieux le faire encadré. Moi, je ne joue pas avec le corps, pas du tout.

  • Speaker #0

    Crise d'acidose, pour préciser si on ne connaît pas trop, c'est quoi ?

  • Speaker #1

    En fin de compte, c'est ton corps qui élimine l'acide qu'il a à l'intérieur. Et tu as des maux de tête violents, tu peux vomir pour te purger, ton corps peut se rédifier. C'est vraiment... c'est comme si... alors oui, pendant l'acidose, il va se nettoyer, mais en fin de compte, si tu veux, c'est comme si tous les déchets sortaient d'un coup en 24h, 48h. Donc, quelque part, tu es paralysé. Moi, une fois, ça m'est arrivé. La première crise que j'ai faite, je me suis dit « Mais mon Dieu, comment je vais m'en sortir ? » Et le fait d'être encadré, on est rassuré, on sait que ça va passer. Il nous aide à avancer malgré la douleur, etc. Après, le mieux, c'est sûr, c'est de se mettre au lit, de dormir. Mais il y a quand même cette peur. Moi, ça m'a effrayée la fois où j'ai fait la purge et la crise d'acidose. Et donc du coup, là... c'était pour moi une nouvelle expérience de tenter 7 jours et ça a été waouh, le premier verre d'eau quand tu reprends tu n'as même pas l'impression, tu sens les cellules se gonfler dans ton corps c'est magique, enfin moi je le recommande à tout le monde d'essayer une fois dans sa vie mais de le faire encadrer et là où j'étais c'est vraiment le tip top.

  • Speaker #0

    Ah bah super merci, je pense qu'on en reparlera dans le deuxième épisode un peu plus longuement.

  • Speaker #1

    Avec plaisir.

  • Speaker #0

    Alors qu'est-ce que tu mets au quotidien en dehors de ces parenthèses pour justement prendre soin de ta charge mentale ?

  • Speaker #1

    Alors au quotidien déjà, tous les matins, dès que je me réveille, je me ressens sur moi, je fais quelques respirations et je check. J'adore faire un checklist, savoir si mes mains sont correctes, machin, etc. Et ensuite je me lève et première chose que je fais le matin, c'est que je vais me brosser les dents. Et seulement ma journée peut démarrer. Voilà. Pour ma charge mentale. Des phrases que je me dis aussi quand je me brosse les dents ou quand je suis en train de me préparer. Je suis fière de moi, ma journée va être super belle et tu mérites d'être à la place là où tu es.

  • Speaker #0

    C'est vrai, ça paraît hyper logique et c'est vrai qu'on l'entend souvent, mais on oublie de, je trouve, de le, en tout cas moi j'oublie de l'appliquer. C'est un peu comme si tu mettais une intention de bienveillance directe dans ta journée quoi.

  • Speaker #1

    Oui. Si tu veux, dans mon métier, la première des choses que je fais, ne serait-ce que pour redresser quelqu'un au niveau de la posture ou quoi que ce soit, je dis « tu peux me montrer comment tu es fière de toi ? » Et là, des fois, il y a des masques, carrément. J'ai des gens qui se mettent à pleurer et tout. Je dis « mais être fière de soi, c'est juste un état, c'est être soi. » Et c'est le premier pas vers justement la santé mentale, la santé physique. Pour moi, je mets d'abord la santé mentale. en priorité, puis la santé physique. De par mon histoire, c'est mon mental qui m'a tenue, mais jusqu'au jour où mon mental a dit stop, et le physique, il n'a plus marché. Il n'a plus marché du tout. Donc, c'est tout un process qui fait qu'il y a un équilibre des deux, mais c'est ton positivisme qui va faire que ta journée va bien se passer. Après, tu n'es pas... Tu n'es pas conscient des événements qui vont t'arriver. Ça peut se dérouler mal. Mais toi, tu sais que tu es déjà dans un état de positif.

  • Speaker #0

    Dans ton parcours, est-ce qu'il y a eu une rencontre ou un événement justement qui aurait pu être game changer vraiment, qui t'a fait faire une déviation, un virage ou une prise de conscience ?

  • Speaker #1

    Alors, si tu veux mon game changer, Alors je l'ai fait il y a 5 ans quand on a fait le point sur... J'ai deux maladies auto-immunes qui sont la spondylarthrite ankylosante et le syndrome du côlon irritable. Et quand on a fait le point de cette maladie, j'ai compensé la douleur pendant 3 ans. Je ne voulais pas entendre parler d'opération, rien du tout. Et là je me suis rendu compte de la gravité dans laquelle je m'étais mise toute seule à force de compenser la douleur où je me suis inversé les vertèbres lombaires. donc mon game changer ça a été ma rencontre avec le chirurgien quand il m'a dit je ne sais pas comment vous tenez debout même si je ne marchais plus très bien vous devriez être dans un fauteuil et là j'ai pris vraiment conscience de la gravité il me dit je ne sais pas par quelle bouche je dois commencer j'ai dit ok d'accord mais on fait quoi parce que moi je venais juste pour une infiltration et puis je remarche et puis c'est bon il me dit mais madame vous ne vous rendez même pas compte de ce que vous avez donc j'ai dû faire des examens complémentaires Merci. Et un mois après, il m'opérait, pas en urgence, mais à partir du moment où on a pris la décision d'opérer en une seule fois, il y avait quatre opérations. Là, ça a été très dur d'attendre l'opération parce que tout avait lâché. Et du coup, mon opération, c'est mon game changer. Et derrière, je me transforme pour ne plus répéter les schémas que j'ai eus par le passé. et pour ne plus dévier mon corps, pour ne plus le dégénérer. Donc je vais dire que cette prise de conscience, même si ça a été aujourd'hui je suis handicapée, etc. Et c'est ok avec ça, je dis c'est grâce à ça que je suis devenue la personne que je suis, même si j'étais une belle personne, si je suis solaire, etc. Il n'y a aucun souci là-dessus. Mais aujourd'hui ma priorité c'est moi, et je suis fière de moi. Je ne l'ai jamais entendu par le passé, de par mes parents, ma famille ou quoi que ce soit. pour autant J'ai eu des résultats au niveau sportif, mais peu importe. Aujourd'hui, moi, je suis fière de moi et je crois que c'est la priorité. Si j'avais un message, un seul message à dire à tout le monde, c'est vous êtes votre priorité. Soyez fiers de qui vous êtes, même si vous êtes cabossé. Parce que cabossé, ça veut dire qu'on est vivant. Et c'est ça le plus complexe à comprendre. C'est même cabossé, on est vivant, on a le droit d'exister, on a le droit de prendre une place. Et cette place, on la mérite parce qu'on peut être inspirant pour n'importe qui. On est toujours l'inspiration de quelqu'un.

  • Speaker #0

    C'est super. En tout cas, bravo pour ton parcours de résilience. Parce que ce que j'entends, c'est vraiment que tu as eu du coup, Game Changer, ça veut dire gros moment de chaos quand même, pour tout déconstruire et accepter. Et ce que j'entends aussi, c'est vraiment que tu as réussi à alchimiser. Et justement à faire avec, c'est-à-dire que je trouve qu'on peut souvent, c'est facile de faire du développement personnel, du développement spirituel et d'être en paix quand tout va bien, qu'on vit à la campagne et qu'il y a zéro interaction et zéro challenge. Mais faire avec nos failles et les événements qui nous percutent et les personnes qui viennent dans notre champ et tout ne se passe pas comme on a prévu, c'est ça la vraie résilience et j'ai l'impression que c'est vraiment ça que tu as réussi à cultiver.

  • Speaker #1

    Alors si tu veux, oui, j'ai réussi à le cultiver. Moi, je vais plus loin. J'ai une histoire, j'ai vécu avec pendant 50 ans. Et pour me transformer, j'ai appris à vivre à côté de cette histoire qui est de souffrance, maltraitance, de violence, tout ce que tu veux. Enfin, tout ce que tu veux. Non, c'est mon histoire, mais c'est la réalité. Il y a beaucoup de trauma au milieu. Et j'en ai fait même aujourd'hui, si tu veux, au bout de... Enfin, j'ai créé ma propre méthode. de travail et d'éducation corporelle, il y a cinq ans, suite à ma reconstruction, j'ai dit que ce n'était pas possible qu'il n'y ait pas une méthode qui nous permette de réparer notre corps et notre mental. Parce qu'en fin de compte, le psychocorporel, on n'en parle pas, la somatisation, c'est presque un sujet tabou, la santé mentale, c'est en train de s'ouvrir grâce à des sportifs comme Camille Lacour, comme Florent Manodou. comme leur préparateur mental que j'ai rencontré, Thomas Samut, etc. À l'époque, les sportifs, on n'était pas suivis. C'était marche ou crève, c'était la douleur, la douleur, la douleur, elle fait partie de ton corps, c'est normal, machin. Non, stop ! Moi, la douleur, elle m'a détruite. Parce que cette éducation que l'on a reçue par le passé, je ne vais pas dire qu'elle n'est pas bonne, elle nous donne des valeurs, elle nous donne un chemin. C'est le chemin que l'on devait prendre. pour se détruire, pour derrière se reconstruire. Et cette destruction, moi aujourd'hui j'en ai fait ma force, et EPSI, éducation corporelle, c'est tout ce chemin que je transmets avec amour, parce que pour moi, quelqu'un qui ne comprend pas comment fonctionne un corps, il s'engouffre dans une douleur intérieure qu'il ne comprend pas. Et j'avoue avoir exploré toutes les surfaces de la douleur, et aujourd'hui, je sais que quand quelqu'un a mal, j'arrive à lui dire Merci. Ok, tu as mal là, mais tu sais, ça peut venir de plus profond ou peut-être de plus bas. Quelqu'un qui a mal à l'épaule, je vais te dire une bêtise, mais ça peut se tenir, qui a mal à l'épaule, c'est peut-être le pied inverse qui déconne. Bref, et tout ça, enfin après je suis quelqu'un de passionné, donc je pourrais en parler des heures, mais en fin de compte, si tu veux, tout ça pour te dire qu'effectivement, ma résilience, j'ai appris à vivre à côté pour construire quelque chose et reconstruire quelque chose, de transformer. Et de l'intérieur, parce que c'est ça le plus complexe, c'est de se dire, mais putain, je répète le schéma, mais pourquoi j'ai tout fait correctement ? J'ai fait du développement personnel, machin, de la psy, mais il y a toujours un truc. Et ce petit truc-là, c'est ça que je vais chercher moi. Le petit détail qui ne nous permet pas forcément d'évoluer comme on souhaiterait, c'est-à-dire dans le mieux-être. Et moi, je cherche le mieux-être. Le bien-être ne m'intéresse pas, je veux du mieux, une amélioration. Et tant que tu n'as pas le mieux, je vais chercher. Je vais chercher pour trouver ce qui te correspond à toi.

  • Speaker #0

    Super, c'est passionnant. Merci, merci pour tous ces détails. C'est très, très riche. Et du coup, à partir du moment, si on rembobine, on avance un petit peu rapide. À partir du moment où tu as choisi de te reconvertir et où vraiment tu as construit ta méthode et ta structure, quelles actions tu as pu poser pour justement commencer à faire un pas après l'autre dans ta vie d'entrepreneur ?

  • Speaker #1

    Alors, je reviens en arrière. Depuis l'âge de 15 ans, je transmets le corps en mouvement. Donc, ce n'est pas une reconversion, moi, c'est une continuité. Et depuis 13 ans, je suis indépendante. Je faisais partie d'une franchise. La franchise ne m'a pas suivie, on va dire, tout au long de mon arrêt de travail, parce que j'ai eu quand même 6 mois d'arrêt de travail, reconstruction, machin, etc. Donc, j'ai dit, je vais partir seule et je vais partir à transmettre EPSI et uniquement EPSI éducation corporelle. Et... Et le déclic, ça a été que… Mais j'ai perdu le fil de ta question.

  • Speaker #0

    Quelles actions t'as posées pour faire un pas après l'autre dans ce chemin d'entrepreneur pour l'instructure ?

  • Speaker #1

    Mon pas, en fin de compte, si tu veux, ça a été la globalité. Je fais d'abord la respiration. Il y a cinq piliers. La respiration, l'ancrage, l'équilibre, la posture et le respect du corps et des axes du corps. Une fois, j'avais posé ça. J'ai eu des gens qui m'ont aidé à structurer et pour rien cacher, j'ai été contactée par les compagnons du devoir au niveau national pour transmettre ma méthode. Donc là, il a fallu vraiment que je me structure parce qu'au niveau national, ce n'est pas « one again, tu observes quelqu'un » . Non, là, c'est « tu as 300 personnes et tu as un message à faire passer, il doit être clair, etc. » Donc le message est bien passé. La seule chose, ils m'ont dit « Sophie, tu es perché » . Donc j'assume d'être perchée et je me rends compte que quand je fais des conférences, il faut que je sois encore plus factuel et concret. Et les compagnons du devoir, même si j'ai bossé avec les couvreurs, avec les chaudronniers, j'ai formé des formateurs, etc. J'en suis très fière et pour autant j'ai été perchée, mais ça m'a permis de structurer et d'aller à l'essentiel. et essayer de vulgariser au mieux. Je n'y suis pas arrivée complètement, parce que je suis encore en train de me structurer et d'essayer de vulgariser, d'essayer de parler à un enfant de 5 ans. On me met au défi régulièrement, mais je m'aperçois que délivrer un message sur la toile, c'est compliqué. Et ma mission, dans pas longtemps, c'est de justement... Aujourd'hui, on n'apprend plus à l'école, on apprend sur la toile. Donc je vais délivrer ma formation pour la mettre sur la toile pour qu'elle soit apprise par le maximum de gens. Parce que j'ai un objectif, c'est qu'un jour l'éducation corporelle soit à l'éducation nationale au programme de l'EPS. Parce que pour moi, un enfant, avant de courir vite, il faut qu'il sache marcher naturellement. Et les pas que j'ai fait pour moi avancer, j'ai repris pas à pas la respiration, toutes les bases pour... apprendre à marcher. Je ne marchais plus, je marchais courbée. J'ai réappris à marcher un pas après l'autre, pendant le Covid. C'était le Covid, donc c'était génial. Et derrière, j'ai recouru doucement, progressivement, etc. Et aujourd'hui, cinq ans après, on est encore à reprogrammer des choses, parce que mon corps avait vraiment dit non. La force, on est en train de reprogrammer la force, la synchro... coordination, etc. Parce que du côté gauche, ça a été coupé pendant l'opération, c'est comme ça. Mais tout ça se reprogramme et j'en suis la preuve que la neuroplasticité, ça s'appelle, ça fonctionne. C'est compliqué, c'est dur, c'est de la répétition tous les jours, mais ça fonctionne. Il faut savoir que les cellules musculaires sont celles qui peuvent se renouveler jusqu'à notre dernier jour de vie.

  • Speaker #0

    Ok, super. Un gros projet alors avec cette formation en ligne. J'ai une dernière question pour cette première partie de podcast. C'était au sujet justement de l'acquisition de tes clients. Quelle est ta stratégie, toi, pour magnétiser à toi de nouveaux clients ? Par quels canaux tu passes ? Est-ce que c'est physique, Internet ? Qu'est-ce que tu mets en place pour ça ?

  • Speaker #1

    Alors aujourd'hui, je suis sur les réseaux comme beaucoup. Mais on va dire que... via mon site internet ou les réseaux sociaux, je n'ai pas d'acquisition client. Mes acquisitions clients, c'est le bouche à oreille depuis 13 ans. Encore il y a deux jours, quelqu'un que je n'ai pas vu depuis 10 ans a parlé de moi. Parce que sur les réseaux, elle me voit, elle me connaît, elle sait comment je travaille. Elle lui dit, la personne qui peut t'aider, c'est Sophie. Je répare les corps cassés pour être... Pour vulgariser le truc. Casser de l'intérieur, de l'extérieur.

  • Speaker #0

    Ok, donc toi, tu fortifies ton réseau et j'imagine que tu vas à des événements, tu t'es mise peut-être dans des forums au début pour pouvoir diffuser ton expertise ?

  • Speaker #1

    Non, je m'y remets cette année parce que j'ai décidé de développer de plus en plus ces psy-éducations corporelles. Et je le dis en rigolant, mais ce n'est pas vraiment rigolo. Je veux créer un empire et psy. pour vraiment diffuser l'information et que les gens prennent conscience du message de la douleur et la douleur c'est un stop, c'est une limite point et la sédentarité pourquoi elle est aussi importante c'est parce qu'à l'école on nous dit cours vite et on sait pas respirer, on sait pas marcher donc comment veux-tu courir ne sachant pas marcher c'est des choses comme ça, c'est modifier des idées reçues pour dire vous pouvez tous faire un pas, un pas est essentiel pour démarrer. Se tenir debout, c'est déjà la plus belle des choses. Moi qui tenais plus debout, qui étais courbée en permanence, aujourd'hui j'ai peut-être l'aide d'une tour Eiffel dans mon dos, mais je tiens debout et je suis fière d'être debout. Je ne suis pas dans un fauteuil. On m'avait dit à 45 ans, vous serez dans un fauteuil avec votre histoire. Mais non, je n'y suis pas, je suis vivante, je suis debout et je veux que tout le monde puisse être debout et vivre. Moi, par exemple, j'ai eu des handicapés en cours Les handicapés, je ne vais pas les considérer comme des handicapés, ce sont des êtres humains avant tout. Et même, j'ai eu des trisomies, des autistes, machin, pour moi, c'est des personnes. Et je les considère comme tout le monde. Et c'est ça qui est merveilleux parce que dès que tu leur parles de manière naturelle et authentique, ils ont les yeux qui brillent, mais comme des gamins. Et moi, j'adore voir les yeux pétillants des élèves à se dire, en fin de compte, je vais être capable. capable de faire ce qu'elle me demande. Parce qu'en fin de compte, c'est des petits pas. Comme on dit à la Réunion, j'ai toute ma famille à la Réunion, on dit petit pas, petit pas, on y va arriver. Et petit pas, petit pas, tu y arrives. De vouloir monter les escaliers à deux pas, à quoi ça sert ? Si tu ne peux même pas monter ton pied, ton genou pour passer la première marche.

  • Speaker #0

    Ah bah super, ça donne vraiment une bonne vision de ta pratique et de ce que je perçois, c'est vraiment le regard que tu poses en fait sur les individus qui est la première étape.

  • Speaker #1

    Ouais, j'ai appris à écouter, à observer et surtout à avoir une écoute active. Je suis quelqu'un qui n'est surtout pas dans le jugement, on m'a jugé toute ma vie, je suis nulle, je suis bonne à rien. Et ça si tu veux, c'est quelque chose que, tu vois j'ai même les émotions qui arrivent, pardon, c'est quelque chose que je ne tolère pas. Le jugement, la critique, non, on ne critique pas, on observe. Tu ne connais pas l'histoire de la personne qui est en face de toi. Et ça, pour moi, c'est hyper important. Il y a toujours cette petite voix. Sophie, tu ne connais pas la personne qui est devant toi. Donc, tu n'as qu'une chose à faire. L'écouter, la rassurer et la prendre, entre guillemets, dans tes bras. Et prendre quelqu'un dans ses bras, c'est l'accompagner vers du mieux. parce que... toutes les personnes sont bien dans leur déséquilibre. Moi, je recherche un équilibre pour que les gens aillent mieux. Et si tu ne prends pas les gens dans leur globalité, avec leurs défauts, leurs différences, etc., et que tu ne les prends pas comme ça, tu leur dis « Mais n'aie crainte, n'aie pas peur, je suis là pour t'aider, même si tu as des problèmes, il n'y a pas de problème, il n'y a que des solutions, on va y aller ensemble. » Et je trouve ça merveilleux. mais merveilleux d'accompagner les gens avec cette, entre guillemets, cette simplicité du regard. Comme si c'était deux enfants qui s'observaient et de dire, allez viens, on va jouer tous les deux et on va essayer de courir tous les deux, d'apprendre à courir tous les deux. C'est juste ça, moi, qui m'intéresse. Et sans douleur, parce que ça, c'est la vie. Sans douleur.

  • Speaker #0

    Super, merci Sophie pour cette vision très, très claire de ton parcours. Si on veut te suivre, où est-ce qu'on te retrouve ? Je le mettrai dans la description de l'épisode.

  • Speaker #1

    Sur Facebook, sur Instagram et sur LinkedIn, vous tapez Epsi éducation corporelle ou Sophie sur jus, ça passe. Sinon, j'ai un site internet, Epsi.fr. Et bientôt, je dois finir mon livre, donc il va y avoir un livre qui va sortir sur toute ma reconstruction, mon parcours. et les formations qui vont suivre, j'espère, d'ici trois ou quatre mois.

  • Speaker #0

    Flow & Cashflow, c'est ce moment capsule où tu vas pouvoir prendre un shot d'énergie, te recharger et apprendre des tips et des insights pour entreprendre ta vie. Parce que nous ne sommes pas juste des employés ou des entrepreneurs, nous pouvons tous cultiver l'art de conjuguer toutes nos facettes. Alors que tu sois entrepreneur, salarié avec un side project, artisan ou juste un humain, reste à l'écoute. Ma vision, c'est qu'il est temps que tout un chacun puisse se révéler, sublimer ses talents tout en ayant du succès, avec sa propre définition du succès, accomplir et s'accomplir. Ici, je te parlerai de rayonner, de compter, d'optimiser, d'organiser, de sublimer et de kiffer. Alors, si tu te sens concerné, abonne-toi, tu risques d'adorer ce moment.

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