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Fréquence E : le podcast des accompagnant.e.s entrepreneur.e.s

2- De l'accompagnement au média, une nouvelle transition - SOLA VOX

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28min |13/10/2025
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Description

🎙️ SOLA VOX, Entreprendre solo

Entreprendre en solo, c’est une aventure qui dépasse largement le business.
C’est une traversée d’identités, de cycles, de choix courageux.

Ici, je parle sans filtre de ce que je vis moi-même :
les fins de cycle, les repositionnements, les mues intérieures, les décisions radicales.
J’y mêle numérologie créative, expériences personnelles et réflexion sur le leadership et la vie d'entrepreneure.


Mon intention : ouvrir un espace de clarté et de désir pour les entrepreneures matures, sensibles et puissantes, qui savent qu’elles ne rentreront jamais dans les cases.

Parce qu’entreprendre solo, ce n’est pas être seule.
C’est apprendre à marcher au rythme de sa voix, de son corps, de ses cycles.


Bienvenue dans SOLA VOX.
Dans cette première série, je documente mon changement actuel de positionnement, et une nouvelle transition de vie pro, sans encore savoir où cela va me mener.
L'entrepreneuriat, c'est aussi ça : suivre son élan vital et marcher le chemin, sans plan tout tracé.

_______


Si tu as besoin d'y voir plus clair dans tes propres mouvements, élans, décisions : 

- ECHO (version Entrepreneur-e), ton audio créé sur mesure qui répond à tes questions business, avec l'aide de la numérologie
https://calendly.com/estellegnana/echo-numerologie



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue sur Solavox, mon podcast, mon émission sur le podcast Fréquences E. On va parler ici d'entrepreneuriat solo. Donc pour moi, entreprendre solo, c'est pas juste développer un business, c'est aussi traverser des identités, des cycles et des choix. Ici, je vais essayer de parler sans filtre. Quand je dis ça, essayer, c'est parce qu'on a tous et toutes des filtres et qu'on ne s'en rend pas toujours compte. Mais je vais parler sans fil de mes transformations, fin de cycle, repositionnement, de mes mouvements intérieurs, des décisions aussi que je prends, mais aussi du lien avec ma numérologie, on m'a déjà demandé ça, de parler de mon propre thème, donc je vais faire du lien avec mon propre thème, de mes expériences, de mes réflexions sur la vie d'entrepreneur et tout ce qu'il y a avec. Mon intention, c'est vraiment d'offrir un espace de discussion, de partage, mais aussi de clarté à vous qui êtes entrepreneur. qui est sensible, qui est puissante, qui est hyper engagée, qui avait envie de changer le monde et qui ne rentreront jamais dans les cases, disons-le. Vous êtes des entrepreneurs hybrides, vous êtes des personnes qui regardaient vers le futur tout en sachant s'appuyer sur le passé et agir au présent. Entreprendre solo, pour moi, c'est tout sauf être seule. C'est aussi s'entourer, mais c'est aussi marcher, apprendre à s'entourer, mais c'est aussi marcher au rythme de sa voix, de son corps, de ses cycles, des cycles de la vie, des cycles d'entreprise. Donc, bienvenue dans Solavox. Aujourd'hui, on va parler d'une décision et d'une annonce que j'ai faite sur mon infolettre cette semaine. Voilà, j'ai envie de vous en parler ici. de compléter mon propos et ce que j'ai pu dire sur mes nouveaux engagements. J'ai annoncé que j'allais passer de l'accompagnement aux médias. Je reprends quand j'ai dit ça à une personne, j'ai dit ça à une thérapeute il n'y a pas si longtemps. Elle me dit « mais qu'est-ce que ça veut dire ? » Déjà que quand je parle d'accompagnement, que je dis que je suis accompagnante, il y a beaucoup de personnes qui me... demande qu'est-ce que ça veut dire. Quand j'ai dit de l'accompagnement aux médias, la personne m'a dit mais qu'est-ce que ça veut dire ? Je lui ai dit, c'est passer de l'écoute, c'est la majorité quand même de notre travail, quand on accompagne, à l'expression, qui est pour moi une dynamique très différente, même si pour s'exprimer, il faut savoir écouter, évidemment. Ça va ensemble en fait. Pour moi, c'est pas séparé, mais c'est un mouvement global, un mouvement général. Pour moi, c'est vraiment l'image du... C'est pas 360, justement, c'est du 180. Faut être précis dans les degrés. Donc du coup, il y a vraiment cette image de l'équerre. Ça s'appelait comme ça ? Non, le rapporteur. Vous vous rappelez le rapporteur ? Le rapporteur à l'école, la demi-lune. C'est ce mouvement que je ressens quand j'en parle. De l'accompagnement à l'expression. Et vraiment, ça me fait lien aussi avec l'école. parce que quand j'étais... Au collège, il y avait tout le temps écrit sur mes bulletins que j'étais silencieuse, travailleuse, mais silencieuse. On aimerait toutes les remarques comme ça. On aimerait plus entendre le son de sa voix. Vous voyez, des remarques comme ça qui ne sont pas souvent sympathiques. C'est plutôt, il y a un côté un peu moquerie, dénigrement. En tout cas, moi, je n'aimais pas vraiment ces remarques sur mes bulletins. Et puis de toute façon, ce qui est intéressant, c'est de voir à quel point ces personnes adultes enseignantes ne posaient pas la question. C'est-à-dire qu'elles mettaient ça sur un bulletin et on se demande, ça m'étonne encore aujourd'hui, et je sais que l'école n'a pas changé depuis toutes ces années, sur certaines pratiques en tout cas, et il n'y avait jamais cette question de me dire, mais Estelle, qu'est-ce qu'il y a ? Pourquoi ? Pourquoi tu prends pas la parole ? Est-ce qu'on peut t'aider à l'apprendre ? Vous imaginez comment ça pourrait tout changer pour un gamin si on lui demande, en fait, si on lui pose la question, plutôt que de foutre dans des bulletins scolaires « On ne t'entend pas » , « Je n'ai jamais entendu sa voix de toute l'année scolaire » , vous voyez, ce genre. « Devrais faire un effort » . Mais quelle bande de conneries ! Je vais pas dire un autre mot, mais voilà, moi j'y pense là, et donc ça m'active quand je vous en parle. Mais c'est clair que ça aurait été intéressant d'avoir cette question. comment on peut t'aider ou qu'est-ce qu'il se joue pour toi, peu importe comment on la formule, surtout au collège. Donc voilà, passer de l'accompagnement à l'expression, pour moi c'est un chemin, le chemin d'une vie, c'est pas du tout le chemin professionnel, c'est au-delà du professionnel, c'est quelque chose qui est vital et l'entrepreneuriat m'a servi ce chemin de ces huit années d'entrepreneuriat, je vous l'ai dit dans le précédent épisode Solavox, le premier épisode qui est sorti en septembre, Eh bien, le nouveau cycle d'entrepreneuriat qui s'ouvre pour moi, je n'avais pas prédit ça, je ne savais pas que j'allais ouvrir un nouveau chapitre dans mon entreprise, dans mon entrepreneuriat. Et en fait, c'est ça qui est en train de se jouer. Et ce qui est en train de se jouer, c'est ce changement de posture. Et c'est ça que j'avais envie de partager avec vous, parce que peut-être que vous vivez ça aussi en ce moment, que vous êtes en train de... On est dans une année, je vous le répète dans mes autres espaces, mais 2025-2026, de grands changements, vraiment, au sens collectif du terme. Ça veut bien dire que c'est chacun, chacune qui allons changer. Et donc, le 9 de notre année collective vient impacter pour tout le monde notre plan mental, donc notre manière d'agir dans le monde. Eh bien, ça m'impacte moi, dans ma manière d'agir dans le monde, c'est-à-dire que plutôt que, justement, accompagner à 80% de mon temps, je dis n'importe quoi, de mon temps de travail, eh bien, passer 80% de mon temps à m'exprimer, vous voyez, de mon temps de travail. C'est pour moi ce changement à 180 qui permet de travailler aussi, de libérer toute cette énergie, de libérer cette énergie retenue, pour plein de raisons, et peut-être j'aurai l'occasion d'en parler dans un autre épisode, là c'est pas le but, je voulais vraiment vous parler de ce changement, de nouveau cycle entrepreneurial que je sens. de ce changement de posture, de l'accompagnement à l'expression, du fait que je n'ai aucun plan, c'est-à-dire que je ne sais pas comment je vais manifester tout ça, je ne sais pas comment ça va se créer, je ne sais pas quelles sont les premières actions à mener, et je sens justement ce besoin de prendre le temps dans un monde qui est hyper exigeant, qui exige de produire, de faire de l'argent, donc très clairement je prends d'énormes risques là ici financiers. Il y a vraiment quelque chose là qui est radical dans l'appel et je ne peux pas y résister à cet appel. Ça fait le lien aussi, j'en ai parlé dans mon infolet, mais très rapidement, du lien avec mon état de santé, qui fait que j'ai senti aussi que le fait d'avoir des rendez-vous, d'être à l'écoute, évidemment ça mobilise beaucoup d'énergie, peut-être que je n'ai plus. Donc il y a aussi ce rapport-là avec le côté... être visio, être assise, enfin bref, il y a toutes sortes de choses qui ne rendent pas mon expérience confortable et qui va avec en fait des envies qui bougent, un désir qui bouge, et je pense qu'il y a beaucoup de sens derrière tout ça aussi avec la santé, mais je n'ai pas envie de plonger dans ce sujet-là ou de détailler, mais c'est juste pour dire, pour compléter mon propos quand je dis que ce n'est pas juste professionnel. On n'est pas sur du professionnel, on est sur quelque chose de vital. Voilà, je vais le dire comme ça. On est sur quelque chose de vital, de viscéral pour moi, que je sens profondément et que je n'ai jamais pu honorer auparavant, que je n'avais pas soit la force, soit le courage, que je n'avais pas les modèles aussi de personnes qui, comment dire, vont dans un champ comme le média. c'est pas un chant qui est facile en fait donc c'est pour ça que je dis aussi Aujourd'hui, j'ai des modèles, mais il y a quelques élus, on va dire, qui vivent de leurs médias en France. Et puis, il y a aussi le fait d'avoir une forme de maturité dans ma quarantaine, dans mon début de quarantaine, d'avoir une forme de maturité qui fait que, quand je dis maturité, dans le sens d'avoir conscience aussi de ma propre finitude. Alors, j'en ai toujours eu conscience, mais... Je l'ai intégré dans le corps, en fait. C'est très différent de le penser en mental que de l'intégrer dans le corps, où ces deux dernières années, j'ai vraiment intégré le rapport à ma mort, en fait. Donc, il y a quelque chose comme ça aussi qui pousse, dans le désir, dans le côté vital, c'est maintenant ou jamais, vous voyez, il y a ce genre de choses qui peuvent arriver. Mais, je n'ai pas de plan. Voilà, je n'ai pas de plan, je ne sais pas comment je vais mener ma barque, avec les connaissances que j'ai, avec les personnes autour de moi aussi qui, comme par hasard, ont envie de faire du média ou naviguent dans le média. Et quand je dis média, c'est vraiment au sens large. Le mot média, pour moi, ce n'est pas la télé. Le média, c'est la notion d'expression, c'est la notion de lien. Média, médiation, médium. Voilà, la racine de ces trois mots, c'est la même. Donc, médié, en fait. Il y a quelque chose de cet ordre-là, de faire du lien. Et c'est à cet endroit-là que j'ai envie de me situer aujourd'hui, que je me suis toujours située. Et l'entrepreneuriat, à quoi m'a servi ce cycle, ce premier cycle d'entrepreneur ? Je crois qu'il m'a vraiment servi maintenant que je le vois un peu... J'en suis pas sortie. Je suis dans un entre-deux. J'en suis pas sortie, mais je le vois comme un... Justement, j'ai appelé en 2017. J'ai créé mon activité officieusement. officiellement je l'ai créé en 2018 et j'ai créé mon site internet qui s'appelait Passerelles et Création. Et pour moi passerelles c'était vraiment aider les personnes à créer leur chemin une passerelle c'est petit, c'est à taille humaine, c'est pour que les piétons traversent, c'est pas fait pour les voitures c'est quelque chose aussi même qu'on peut fabriquer comme un petit pont manuellement donc il y avait vraiment ce côté on fabrique sa passerelle en mode artisanal et ensuite on arrive dans la création, c'est-à-dire dans son univers. Et donc, il y avait ce mouvement de direction, avec la passerelle, de linéaire avec la passerelle, et passerelle et création, pour moi, création, c'est un rond. Et donc, c'est circulaire, et on arrive dans un univers, on arrive dans son univers. Et donc, j'ai fermé ce site en 2024. J'ai créé mon site estheniana.com, et vous pouvez aller le voir, d'ailleurs, si vous voulez. Et en fait, ça a marqué la fin de Passerelles et Créations, parce que je sentais justement que ça y est, j'en avais fini avec cette notion de passé. Et je ne m'étais pas rendu compte que je parlais aussi de moi, que je suis arrivée dans mon univers, et que je ne peux pas en repartir, que je ne peux pas faire semblant comme si je ne l'avais pas vu, que je n'avais pas pris goût de mettre les pieds dedans, notamment via ce podcast, mon podcast, le fait de faire naître Cette énième émission sur cette chaîne Fréquences E. Voilà, il y a tout ça qui est là et je ne peux pas faire comme si ça n'existait pas. Les festivals aussi dans lesquels j'ai été sur le podcast, à différents endroits, comme le festival Longueur d'onde, comme les festivals Léo Parleuse. Enfin voilà, il y a plusieurs autres événements aussi à Nantes. Enfin voilà, il y a des choses comme ça auxquelles j'ai participé ces dernières années. Et je ne peux pas faire comme si en fait j'avais pas senti cet appel, comme si j'avais pas senti que c'était là en fait, que j'avais ma place. Et surtout, ça m'a rappelé le passé, dans ce cycle-là, dans ces cycles précédents. Et le fait d'avoir déjà, comment dire, travaillé sur la notion de documentaire, et donc ça revient. Il y a quelque chose aussi, moi, que j'aimerais, je sais pas comment, mais justement, j'aimerais recontacter cette énergie. Et d'aller sur la dimension documentaire, au-delà du podcast d'interview, au-delà du fait de témoigner, qui sont déjà deux choses différentes très importantes. Et je sens qu'il y a d'autres aspects. Mais pour ça, il faut du temps, il faut de l'espace. Je vous l'ai dit, année 9, on fait de l'espace, on ferme, on clôture et on fait de l'espace. C'est ce que j'ai fait, c'est ce que je suis en train de faire. Et clairement, ce n'est pas du tout évident, surtout quand il y a les aspects économiques derrière qui sont là. et puis cette pression même de la rentrée Il y en a plein de personnes qui m'ont dit ça. Je n'ai pas senti la rentrée. Ce n'est pas comme d'habitude. Ben oui, l'année 9, ce n'est pas du tout comme d'habitude. Et le mois de septembre, c'était un mois de bilan. C'était le moment pour prendre les décisions qui traînaient dans les tiroirs. Donc, voilà ce que ça a pu aussi vous faire. Peut-être que vous aussi, vous êtes en train de faire un 180 ou peut-être un 360. Mais là, dans ce cas-là, ça veut dire que vous revenez au point de départ. Mais pourquoi pas ? Ou peut-être que vous faites la moitié. Vous êtes un 90, je ne sais pas. Donc cet échange, ce partage, c'est vraiment pour vous dire que c'est normal, que quand ça se présente, et vous l'avez peut-être déjà vécu dans votre vie, ce moment où il faut partir, et quand on est salarié, c'est pas toujours évident non plus de partir, de trouver le moyen de partir, et ça prend du temps. Quand on est entrepreneur, finalement, c'est la même chose. On quitte pas ses offres comme ça du jour au lendemain. On a besoin de trouver une transition, et moi la transition que j'ai trouvée pour m'accompagner, c'est... La voix, évidemment. C'est la voix. La voix va avec le média. Et donc, écho. Écho, et qui est un format, pour moi, un nectar de tout ce que... l'essence, en fait, je ne sais pas pourquoi j'ai ce mot nectar, de tout ce que j'ai pu faire avec mon expertise, mon expérience d'accompagnante. Donc, c'est peut-être une première brique pour créer cette transition, justement, vers autre chose, vers l'aventure, vers quelque chose que je ne connais pas, mais que mon âme et mon corps... pour lesquels, en fait, tous les deux semblent d'accord. Il y a juste mon mental qui ralentit, qui freine, qui se préoccupe de toute la logistique, de tout ce qu'il y a à faire, de l'inconnu, donc qui est un peu en panique. Le cerveau, le mental n'aime pas vraiment l'inconnu. Mais il y a une expérience de vie, et ce n'est pas la première fois que je change de vie, que ce soit à titre perso, que ce soit à titre professionnel. Ça m'est arrivé plusieurs fois dans ma vie, sauf que parfois je les fais vraiment un peu n'importe comment, que j'ai fait des choix pas toujours judicieux, que j'ai changé de vie sans prendre le temps de processer, sans prendre le temps de regarder ce qui était en train de se jouer, sans prendre le temps de témoigner, sans prendre le temps de documenter, comme je suis en train de le faire ici, et sans conscience, certainement, avec beaucoup d'envie de... contrôle, de besoin de contrôler, de croyance de contrôle, et en fait, voilà, ça, je sens que j'en ai fini avec ce fonctionnement et ces fonctionnements que j'ai pu avoir dans ma jeunesse. Et là, en fait, ce nouveau chemin s'ouvre, et la thématique que j'ai envie aussi d'explorer avec cette notion de média, la première thématique, c'est une des thématiques qui me concerne, donc la santé. C'est pas parce que justement j'ai des problèmes de santé, j'ai un état de santé défaillant, je vais le dire comme ça, que je m'intéresse, que j'ai envie d'en parler, c'est pas que ça, mais ça me ramène aussi en plongeant dans les lectures, dans des conférences, dans des accompagnements en santé, dans des formations aussi, voilà, en rigolant, je souvent dis que je deviendrais naturo, naturopathe. Je n'ai pas d'autre image. C'est l'image la plus simple que j'ai d'un professionnel de santé, de soins de santé, qui ne soit pas dans la sphère médicale, parce que je ne me vois certainement pas reprendre de longues études, mais que je finirais naturopathe. Dans mon image, je finis naturopathe, prof de danse, qui enseigne en anglais. Pour tout vous dire, je suis à cet endroit-là. 70 ans, donc bon, il me reste un peu de marge. Pour l'instant, il y a vraiment cette appétence à entrer dans les sujets, mais aussi par la force des choses, c'est-à-dire parce que je suis confrontée à une errance médicale, à une non-écoute. Bon, je vais pas... C'est exactement de tout ça dont j'ai envie de vous parler dans des futurs médias autour de la santé des femmes, parce que c'est un sujet qui est pour moi... beaucoup trop pris encore à la légère, beaucoup trop anecdotique, qui est pris de manière totalement individualiste, alors que la santé, c'est une question systémique, c'est une question politique, c'est aussi une question d'éducation à la santé, à la prévention santé, et de quoi on parle quand on parle de prévention, et que 5 jours, 5 légumes et fruits par jour, c'est pas ça la prévention. Donc, il y a ça, il y a aussi la connaissance du monde de l'industrie agroalimentaire, de l'industrie de la pharma. Il y a du monde médical, de comment la médecine est pratiquée, parce que ça aide à comprendre. Si on comprend ce qui est enseigné, on comprend pourquoi on est reçu de telle ou telle manière. Et il y a toutes les questions aussi du syndrome méditerranéen, le racisme dans le milieu médical, le sexisme, les violences sexuelles dans le monde médical. Bref, il y a des tas de sujets à évoquer. Et il y a aussi le manque de connaissances des femmes, de leur corps, de leur cyclicité. Il y a beau avoir des messages sur le cycle menstruel toutes ces dernières années qui s'est beaucoup développé, et tant mieux, mais il y a beaucoup de femmes qui attendent justement d'être confrontées à des problématiques pour s'y intéresser. Et je trouve ça dommage. Il y a aussi l'explosion des maladies chroniques et des cancers chez les femmes, chez la population des femmes. Et donc ça s'explique, il y a des liens avec l'environnement et on ne fait jamais les liens avec l'environnement. C'est marrant, on fait toujours des liens avec ce que devrait faire telle ou telle personne. Bref, il y a beaucoup de sujets, il y a beaucoup de choses aussi que j'ai envie d'évoquer sur la complémentarité entre les médecines allopathiques et les médecines dites parallèles, dites complémentaires. Je ne sais pas comment on les appelle aujourd'hui. l'Ayurveda, la médecine chinoise, la naturopathie. Moi, je ne suis pas dogmatique, vous le savez, j'adore les liens. Donc en fait, je fais beaucoup de liens dans toutes les études que je lis, que je fais, les livres que je lis. Je lis aussi beaucoup de livres de praticiens en santé, de médecins qui, après 40 ans, écrivent des choses et écrivent aussi leurs erreurs. Et ça, c'est très guérisseur aussi de... de lire ça, en même temps que je vais à des rendez-vous et puis je constate. Et je constate. Voilà, donc aujourd'hui, je sens que ces sujets prennent beaucoup de place dans ma vie, de manière non agréable, d'un côté, et puis d'un autre côté, agréable, dans le sens où j'apprends des choses. Et tout ça fait le lien, c'est ce que je voulais vous dire au départ, je fais des boucles, vous le savez. Avec ma jeunesse, justement, cette période du collège ou du lycée, enfin plutôt du collège, où j'adorais en fait la biologie. J'ai toujours aimé la biologie, le fonctionnement du corps humain, et ça me ramène à ça en fait. Et c'est pour ça que j'ai envie d'en faire un sujet, parce que c'est pas que justement politique, etc. C'est aussi cette étude du corps, de comment fonctionne le sang, le foie, l'utérus, les poumons, le diaphragme, le périnée, etc. les genoux, comment il y a des liens partout dans notre corps, que notre corps est un système et qu'il y a besoin de le prendre dans son entièreté, et pas juste symptôme par symptôme. C'est encore comme ça que ça fonctionne aujourd'hui, en 2025. Donc voilà, j'ai envie de plonger là-dedans, j'ai aussi envie de me former à des sujets, par exemple santé et genre, mais j'ai aussi envie de me former à tout ce qui concerne l'éducation thérapeutique, il y a des formations sur ces sujets-là. cette notion de patiente experte aussi que j'ai envie d'explorer pour faire partie peut-être de programmes, je sais pas, j'en sais rien. Il y a des choses qui s'ouvrent en fait comme ça où j'ai envie de plonger plus et ça, ça me demande du temps, ça me demande de l'énergie. J'ai envie d'intégrer des réseaux, des conversations sur ce sujet de la santé des femmes. Et le lien que je fais pour moi, c'est vraiment... Dans cette histoire de briques dont je vous parle, la première brique pour moi c'était Echo, de créer des audios privés qui permettent aux personnes de reprendre confiance, d'y voir plus clair quand c'est flou, de valider, de confirmer des décisions et des ressentis, d'avoir un regard extérieur, de pouvoir aussi bénéficier d'un audio qui a une validité et qui peut servir comme soutien pendant 12 mois. Voilà, parce que j'ai suffisamment expérimenté l'accompagnement pour pouvoir basculer dans ce type de produit en asynchrone et en même temps de manière très personnalisée, puisque les personnes me parlent, écrivent, posent leurs questions dans un questionnaire, dans un formulaire, et que moi je m'adresse à elles et eux à partir de leurs mots et à partir de la grille de la numérologie et de leur date de naissance. Voilà, ça c'est la première brique. Et la deuxième, c'est justement... entrer dans ce sujet de la santé des femmes par la voie du média. Je ne sais pas comment, comme je vous le disais, mais j'ai une vision très long terme pour ce projet-là, qui passe par le média, mais par bien d'autres choses, par aussi des formations. Mais il y a aussi ce sujet de la voie. Je vous l'ai dit tout à l'heure, je suis partie en boucle, mais je vous l'ai dit tout à l'heure, le sujet de la voie où je... J'ai posté un message comme ça, la voix au centre, parce que pour moi, la voix au centre, c'est mon chemin de guérison. Ça fait partie de mon chemin de guérison. L'expression, le fait de vocaliser, c'est pas que l'écriture, qui est aussi une des choses que j'aime le plus, mais il y a aussi cette notion de vocaliser. Et ça, c'est aussi une prise de conscience que j'ai eue quand j'ai participé à des ateliers d'écriture ces dernières années, où je pouvais lire mes textes en public. à haute voix et l'effet est tellement... énorme et tellement puissant que ça s'est ancré dans mon corps et que j'ai envie justement de continuer à explorer ça. Et en mettant la voix au centre, c'est comme un guide pour moi. C'est-à-dire que tout ce qui va avoir trait à la voix au centre, j'y vais. Si ça m'apporte de la joie, évidemment. Mais tout ce qui va m'écarter de la voix au centre, eh bien, je n'y vais pas. Donc voilà, ça me permet de rester ultra focus, de... ne pas m'éparpiller, mais surtout de ne pas revenir en arrière. Ce qui, si tu as changé déjà de voie, peut-être que, ou si tu es en train de le faire, pendant que tu es en train de le faire, il peut y avoir des appels à revenir en arrière. Et ça, je l'ai fait. Je l'ai fait, hein. Je l'ai fait pendant deux ans. Et donc, j'avais décidé intérieurement, mais bon, j'avais rien manifesté, et du coup, je revenais en arrière. Je reproposais des choses d'avant, vous voyez ? Bon, bah là, en fait... La voix au centre, pour moi, c'est plus qu'un mantra, c'est un guide, c'est un soutien, c'est un rappel à l'ordre quand je me disperse, quand j'ai peur, quand je suis en insécurité et que je me dis qu'il faut que je fasse comme avant parce que là, ça ne va pas le faire. Voilà, la voix au centre, c'est mon guide et ça m'amène à produire écho, ces audios privés. Ça m'amène à produire cet épisode Solavox sur Fréquence E, mon podcast Fréquence E. où tu peux retrouver aussi des guidances généralistes chaque mois de numérologie. Ça m'invite à suivre cet élan d'aller dans des conférences autour de la santé des femmes, d'aller suivre plus de médecins que je n'en suis déjà sur LinkedIn par exemple, il y a beaucoup de médecins qui prennent la parole là-bas, et vraiment des paroles très engagées, très disruptives, et qui disent les termes et la vérité aussi de ce qui se passe dans leurs environnements. Voilà, ça m'invite à quitter aussi. des sujets que je suivais pendant toutes ces années, ça m'invite à ça. Et ce que j'avais envie aussi de partager dans ce 180 de l'accompagnement à l'expression, c'est que c'est très relié. Parce qu'entreprendre, c'est déjà avoir ses propres médias, c'est presque obligatoire quelque part, et peu importe la forme de ces médias-là, ça peut être juste une infolettre, mais c'est déjà un média pour moi, une infolettre. Un podcast, un compte de réseau social, c'est un média, parce qu'on se met en lien avec l'extérieur. Et en fait, il y a un renversement que je perçois ici, c'est que mon média ou mes médias, parce que je ne me contenterai pas d'un seul média, vous avez compris, ce qui m'intéresse c'est la pluralité, la diversité et le fait de jouer entre différents espaces aussi, il y a quelque chose pour moi qui est très important, parce que les énergies ne sont pas les mêmes, la vibration n'est pas les mêmes et j'ai beaucoup de projets. en 2023. J'ai dit à une amie entrepreneur et femme de médias, je lui ai dit, moi, je veux être patronne de médias. Au moment, en avril 2023, où je crée ce podcast Fréquences E. Et en fait, j'ai laissé passer. J'ai pas pris au sérieux, j'ai pas pris les sujets au sérieux, j'ai laissé passer, j'ai fait mon podcast, etc. Et là, ça revient. En fait, il y a quelque chose qui s'incarne. Dans Vortex Business, le dernier événement que j'ai animé, je me suis présentée comme ça. Et vous voyez, je sens que c'est un mot... C'est une phrase, une formulation, avec laquelle je suis très à l'aise, et qui a un petit côté provoque pour moi à l'intérieur, parce que je le mets en écho avec patron de média, et je pense tout de suite à Bolloré. Donc ça me met comme ça, là, vous voyez, et je sens l'énergie qu'il y a derrière ce terme de patronne de média. J'adore cette sonorité de patronne, un truc qui me fait vibrer là-dedans. Et voilà, donc je voulais vous partager ça. de ce 180 qui me parle aussi, et j'ai pas fini ma phrase en fait, c'est pour ça que je reviens dessus, qu'en fait le média ou les médias vont être des accompagnants, vont accompagner le collectif en fait, vont peut-être plus accompagner individuellement, quoique l'écoute reste individuelle, mais il y a ce mouvement où je vais accompagner à une autre place. Et c'est ça en fait que j'observe. que j'anticipe, puisque je le vois déjà avec les guidances audio chaque mois, que ça accompagne. Et en fait, je sens que c'est cette place-là qui est intéressante à observer, parce que je sens aussi derrière que le média peut accompagner et le média peut aussi inviter à créer. Et ça, je trouve que c'est très réjouissant. Je vous dis à très bientôt.

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Entreprendre en solo, c’est une aventure qui dépasse largement le business.
C’est une traversée d’identités, de cycles, de choix courageux.

Ici, je parle sans filtre de ce que je vis moi-même :
les fins de cycle, les repositionnements, les mues intérieures, les décisions radicales.
J’y mêle numérologie créative, expériences personnelles et réflexion sur le leadership et la vie d'entrepreneure.


Mon intention : ouvrir un espace de clarté et de désir pour les entrepreneures matures, sensibles et puissantes, qui savent qu’elles ne rentreront jamais dans les cases.

Parce qu’entreprendre solo, ce n’est pas être seule.
C’est apprendre à marcher au rythme de sa voix, de son corps, de ses cycles.


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Dans cette première série, je documente mon changement actuel de positionnement, et une nouvelle transition de vie pro, sans encore savoir où cela va me mener.
L'entrepreneuriat, c'est aussi ça : suivre son élan vital et marcher le chemin, sans plan tout tracé.

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    Bienvenue sur Solavox, mon podcast, mon émission sur le podcast Fréquences E. On va parler ici d'entrepreneuriat solo. Donc pour moi, entreprendre solo, c'est pas juste développer un business, c'est aussi traverser des identités, des cycles et des choix. Ici, je vais essayer de parler sans filtre. Quand je dis ça, essayer, c'est parce qu'on a tous et toutes des filtres et qu'on ne s'en rend pas toujours compte. Mais je vais parler sans fil de mes transformations, fin de cycle, repositionnement, de mes mouvements intérieurs, des décisions aussi que je prends, mais aussi du lien avec ma numérologie, on m'a déjà demandé ça, de parler de mon propre thème, donc je vais faire du lien avec mon propre thème, de mes expériences, de mes réflexions sur la vie d'entrepreneur et tout ce qu'il y a avec. Mon intention, c'est vraiment d'offrir un espace de discussion, de partage, mais aussi de clarté à vous qui êtes entrepreneur. qui est sensible, qui est puissante, qui est hyper engagée, qui avait envie de changer le monde et qui ne rentreront jamais dans les cases, disons-le. Vous êtes des entrepreneurs hybrides, vous êtes des personnes qui regardaient vers le futur tout en sachant s'appuyer sur le passé et agir au présent. Entreprendre solo, pour moi, c'est tout sauf être seule. C'est aussi s'entourer, mais c'est aussi marcher, apprendre à s'entourer, mais c'est aussi marcher au rythme de sa voix, de son corps, de ses cycles, des cycles de la vie, des cycles d'entreprise. Donc, bienvenue dans Solavox. Aujourd'hui, on va parler d'une décision et d'une annonce que j'ai faite sur mon infolettre cette semaine. Voilà, j'ai envie de vous en parler ici. de compléter mon propos et ce que j'ai pu dire sur mes nouveaux engagements. J'ai annoncé que j'allais passer de l'accompagnement aux médias. Je reprends quand j'ai dit ça à une personne, j'ai dit ça à une thérapeute il n'y a pas si longtemps. Elle me dit « mais qu'est-ce que ça veut dire ? » Déjà que quand je parle d'accompagnement, que je dis que je suis accompagnante, il y a beaucoup de personnes qui me... demande qu'est-ce que ça veut dire. Quand j'ai dit de l'accompagnement aux médias, la personne m'a dit mais qu'est-ce que ça veut dire ? Je lui ai dit, c'est passer de l'écoute, c'est la majorité quand même de notre travail, quand on accompagne, à l'expression, qui est pour moi une dynamique très différente, même si pour s'exprimer, il faut savoir écouter, évidemment. Ça va ensemble en fait. Pour moi, c'est pas séparé, mais c'est un mouvement global, un mouvement général. Pour moi, c'est vraiment l'image du... C'est pas 360, justement, c'est du 180. Faut être précis dans les degrés. Donc du coup, il y a vraiment cette image de l'équerre. Ça s'appelait comme ça ? Non, le rapporteur. Vous vous rappelez le rapporteur ? Le rapporteur à l'école, la demi-lune. C'est ce mouvement que je ressens quand j'en parle. De l'accompagnement à l'expression. Et vraiment, ça me fait lien aussi avec l'école. parce que quand j'étais... Au collège, il y avait tout le temps écrit sur mes bulletins que j'étais silencieuse, travailleuse, mais silencieuse. On aimerait toutes les remarques comme ça. On aimerait plus entendre le son de sa voix. Vous voyez, des remarques comme ça qui ne sont pas souvent sympathiques. C'est plutôt, il y a un côté un peu moquerie, dénigrement. En tout cas, moi, je n'aimais pas vraiment ces remarques sur mes bulletins. Et puis de toute façon, ce qui est intéressant, c'est de voir à quel point ces personnes adultes enseignantes ne posaient pas la question. C'est-à-dire qu'elles mettaient ça sur un bulletin et on se demande, ça m'étonne encore aujourd'hui, et je sais que l'école n'a pas changé depuis toutes ces années, sur certaines pratiques en tout cas, et il n'y avait jamais cette question de me dire, mais Estelle, qu'est-ce qu'il y a ? Pourquoi ? Pourquoi tu prends pas la parole ? Est-ce qu'on peut t'aider à l'apprendre ? Vous imaginez comment ça pourrait tout changer pour un gamin si on lui demande, en fait, si on lui pose la question, plutôt que de foutre dans des bulletins scolaires « On ne t'entend pas » , « Je n'ai jamais entendu sa voix de toute l'année scolaire » , vous voyez, ce genre. « Devrais faire un effort » . Mais quelle bande de conneries ! Je vais pas dire un autre mot, mais voilà, moi j'y pense là, et donc ça m'active quand je vous en parle. Mais c'est clair que ça aurait été intéressant d'avoir cette question. comment on peut t'aider ou qu'est-ce qu'il se joue pour toi, peu importe comment on la formule, surtout au collège. Donc voilà, passer de l'accompagnement à l'expression, pour moi c'est un chemin, le chemin d'une vie, c'est pas du tout le chemin professionnel, c'est au-delà du professionnel, c'est quelque chose qui est vital et l'entrepreneuriat m'a servi ce chemin de ces huit années d'entrepreneuriat, je vous l'ai dit dans le précédent épisode Solavox, le premier épisode qui est sorti en septembre, Eh bien, le nouveau cycle d'entrepreneuriat qui s'ouvre pour moi, je n'avais pas prédit ça, je ne savais pas que j'allais ouvrir un nouveau chapitre dans mon entreprise, dans mon entrepreneuriat. Et en fait, c'est ça qui est en train de se jouer. Et ce qui est en train de se jouer, c'est ce changement de posture. Et c'est ça que j'avais envie de partager avec vous, parce que peut-être que vous vivez ça aussi en ce moment, que vous êtes en train de... On est dans une année, je vous le répète dans mes autres espaces, mais 2025-2026, de grands changements, vraiment, au sens collectif du terme. Ça veut bien dire que c'est chacun, chacune qui allons changer. Et donc, le 9 de notre année collective vient impacter pour tout le monde notre plan mental, donc notre manière d'agir dans le monde. Eh bien, ça m'impacte moi, dans ma manière d'agir dans le monde, c'est-à-dire que plutôt que, justement, accompagner à 80% de mon temps, je dis n'importe quoi, de mon temps de travail, eh bien, passer 80% de mon temps à m'exprimer, vous voyez, de mon temps de travail. C'est pour moi ce changement à 180 qui permet de travailler aussi, de libérer toute cette énergie, de libérer cette énergie retenue, pour plein de raisons, et peut-être j'aurai l'occasion d'en parler dans un autre épisode, là c'est pas le but, je voulais vraiment vous parler de ce changement, de nouveau cycle entrepreneurial que je sens. de ce changement de posture, de l'accompagnement à l'expression, du fait que je n'ai aucun plan, c'est-à-dire que je ne sais pas comment je vais manifester tout ça, je ne sais pas comment ça va se créer, je ne sais pas quelles sont les premières actions à mener, et je sens justement ce besoin de prendre le temps dans un monde qui est hyper exigeant, qui exige de produire, de faire de l'argent, donc très clairement je prends d'énormes risques là ici financiers. Il y a vraiment quelque chose là qui est radical dans l'appel et je ne peux pas y résister à cet appel. Ça fait le lien aussi, j'en ai parlé dans mon infolet, mais très rapidement, du lien avec mon état de santé, qui fait que j'ai senti aussi que le fait d'avoir des rendez-vous, d'être à l'écoute, évidemment ça mobilise beaucoup d'énergie, peut-être que je n'ai plus. Donc il y a aussi ce rapport-là avec le côté... être visio, être assise, enfin bref, il y a toutes sortes de choses qui ne rendent pas mon expérience confortable et qui va avec en fait des envies qui bougent, un désir qui bouge, et je pense qu'il y a beaucoup de sens derrière tout ça aussi avec la santé, mais je n'ai pas envie de plonger dans ce sujet-là ou de détailler, mais c'est juste pour dire, pour compléter mon propos quand je dis que ce n'est pas juste professionnel. On n'est pas sur du professionnel, on est sur quelque chose de vital. Voilà, je vais le dire comme ça. On est sur quelque chose de vital, de viscéral pour moi, que je sens profondément et que je n'ai jamais pu honorer auparavant, que je n'avais pas soit la force, soit le courage, que je n'avais pas les modèles aussi de personnes qui, comment dire, vont dans un champ comme le média. c'est pas un chant qui est facile en fait donc c'est pour ça que je dis aussi Aujourd'hui, j'ai des modèles, mais il y a quelques élus, on va dire, qui vivent de leurs médias en France. Et puis, il y a aussi le fait d'avoir une forme de maturité dans ma quarantaine, dans mon début de quarantaine, d'avoir une forme de maturité qui fait que, quand je dis maturité, dans le sens d'avoir conscience aussi de ma propre finitude. Alors, j'en ai toujours eu conscience, mais... Je l'ai intégré dans le corps, en fait. C'est très différent de le penser en mental que de l'intégrer dans le corps, où ces deux dernières années, j'ai vraiment intégré le rapport à ma mort, en fait. Donc, il y a quelque chose comme ça aussi qui pousse, dans le désir, dans le côté vital, c'est maintenant ou jamais, vous voyez, il y a ce genre de choses qui peuvent arriver. Mais, je n'ai pas de plan. Voilà, je n'ai pas de plan, je ne sais pas comment je vais mener ma barque, avec les connaissances que j'ai, avec les personnes autour de moi aussi qui, comme par hasard, ont envie de faire du média ou naviguent dans le média. Et quand je dis média, c'est vraiment au sens large. Le mot média, pour moi, ce n'est pas la télé. Le média, c'est la notion d'expression, c'est la notion de lien. Média, médiation, médium. Voilà, la racine de ces trois mots, c'est la même. Donc, médié, en fait. Il y a quelque chose de cet ordre-là, de faire du lien. Et c'est à cet endroit-là que j'ai envie de me situer aujourd'hui, que je me suis toujours située. Et l'entrepreneuriat, à quoi m'a servi ce cycle, ce premier cycle d'entrepreneur ? Je crois qu'il m'a vraiment servi maintenant que je le vois un peu... J'en suis pas sortie. Je suis dans un entre-deux. J'en suis pas sortie, mais je le vois comme un... Justement, j'ai appelé en 2017. J'ai créé mon activité officieusement. officiellement je l'ai créé en 2018 et j'ai créé mon site internet qui s'appelait Passerelles et Création. Et pour moi passerelles c'était vraiment aider les personnes à créer leur chemin une passerelle c'est petit, c'est à taille humaine, c'est pour que les piétons traversent, c'est pas fait pour les voitures c'est quelque chose aussi même qu'on peut fabriquer comme un petit pont manuellement donc il y avait vraiment ce côté on fabrique sa passerelle en mode artisanal et ensuite on arrive dans la création, c'est-à-dire dans son univers. Et donc, il y avait ce mouvement de direction, avec la passerelle, de linéaire avec la passerelle, et passerelle et création, pour moi, création, c'est un rond. Et donc, c'est circulaire, et on arrive dans un univers, on arrive dans son univers. Et donc, j'ai fermé ce site en 2024. J'ai créé mon site estheniana.com, et vous pouvez aller le voir, d'ailleurs, si vous voulez. Et en fait, ça a marqué la fin de Passerelles et Créations, parce que je sentais justement que ça y est, j'en avais fini avec cette notion de passé. Et je ne m'étais pas rendu compte que je parlais aussi de moi, que je suis arrivée dans mon univers, et que je ne peux pas en repartir, que je ne peux pas faire semblant comme si je ne l'avais pas vu, que je n'avais pas pris goût de mettre les pieds dedans, notamment via ce podcast, mon podcast, le fait de faire naître Cette énième émission sur cette chaîne Fréquences E. Voilà, il y a tout ça qui est là et je ne peux pas faire comme si ça n'existait pas. Les festivals aussi dans lesquels j'ai été sur le podcast, à différents endroits, comme le festival Longueur d'onde, comme les festivals Léo Parleuse. Enfin voilà, il y a plusieurs autres événements aussi à Nantes. Enfin voilà, il y a des choses comme ça auxquelles j'ai participé ces dernières années. Et je ne peux pas faire comme si en fait j'avais pas senti cet appel, comme si j'avais pas senti que c'était là en fait, que j'avais ma place. Et surtout, ça m'a rappelé le passé, dans ce cycle-là, dans ces cycles précédents. Et le fait d'avoir déjà, comment dire, travaillé sur la notion de documentaire, et donc ça revient. Il y a quelque chose aussi, moi, que j'aimerais, je sais pas comment, mais justement, j'aimerais recontacter cette énergie. Et d'aller sur la dimension documentaire, au-delà du podcast d'interview, au-delà du fait de témoigner, qui sont déjà deux choses différentes très importantes. Et je sens qu'il y a d'autres aspects. Mais pour ça, il faut du temps, il faut de l'espace. Je vous l'ai dit, année 9, on fait de l'espace, on ferme, on clôture et on fait de l'espace. C'est ce que j'ai fait, c'est ce que je suis en train de faire. Et clairement, ce n'est pas du tout évident, surtout quand il y a les aspects économiques derrière qui sont là. et puis cette pression même de la rentrée Il y en a plein de personnes qui m'ont dit ça. Je n'ai pas senti la rentrée. Ce n'est pas comme d'habitude. Ben oui, l'année 9, ce n'est pas du tout comme d'habitude. Et le mois de septembre, c'était un mois de bilan. C'était le moment pour prendre les décisions qui traînaient dans les tiroirs. Donc, voilà ce que ça a pu aussi vous faire. Peut-être que vous aussi, vous êtes en train de faire un 180 ou peut-être un 360. Mais là, dans ce cas-là, ça veut dire que vous revenez au point de départ. Mais pourquoi pas ? Ou peut-être que vous faites la moitié. Vous êtes un 90, je ne sais pas. Donc cet échange, ce partage, c'est vraiment pour vous dire que c'est normal, que quand ça se présente, et vous l'avez peut-être déjà vécu dans votre vie, ce moment où il faut partir, et quand on est salarié, c'est pas toujours évident non plus de partir, de trouver le moyen de partir, et ça prend du temps. Quand on est entrepreneur, finalement, c'est la même chose. On quitte pas ses offres comme ça du jour au lendemain. On a besoin de trouver une transition, et moi la transition que j'ai trouvée pour m'accompagner, c'est... La voix, évidemment. C'est la voix. La voix va avec le média. Et donc, écho. Écho, et qui est un format, pour moi, un nectar de tout ce que... l'essence, en fait, je ne sais pas pourquoi j'ai ce mot nectar, de tout ce que j'ai pu faire avec mon expertise, mon expérience d'accompagnante. Donc, c'est peut-être une première brique pour créer cette transition, justement, vers autre chose, vers l'aventure, vers quelque chose que je ne connais pas, mais que mon âme et mon corps... pour lesquels, en fait, tous les deux semblent d'accord. Il y a juste mon mental qui ralentit, qui freine, qui se préoccupe de toute la logistique, de tout ce qu'il y a à faire, de l'inconnu, donc qui est un peu en panique. Le cerveau, le mental n'aime pas vraiment l'inconnu. Mais il y a une expérience de vie, et ce n'est pas la première fois que je change de vie, que ce soit à titre perso, que ce soit à titre professionnel. Ça m'est arrivé plusieurs fois dans ma vie, sauf que parfois je les fais vraiment un peu n'importe comment, que j'ai fait des choix pas toujours judicieux, que j'ai changé de vie sans prendre le temps de processer, sans prendre le temps de regarder ce qui était en train de se jouer, sans prendre le temps de témoigner, sans prendre le temps de documenter, comme je suis en train de le faire ici, et sans conscience, certainement, avec beaucoup d'envie de... contrôle, de besoin de contrôler, de croyance de contrôle, et en fait, voilà, ça, je sens que j'en ai fini avec ce fonctionnement et ces fonctionnements que j'ai pu avoir dans ma jeunesse. Et là, en fait, ce nouveau chemin s'ouvre, et la thématique que j'ai envie aussi d'explorer avec cette notion de média, la première thématique, c'est une des thématiques qui me concerne, donc la santé. C'est pas parce que justement j'ai des problèmes de santé, j'ai un état de santé défaillant, je vais le dire comme ça, que je m'intéresse, que j'ai envie d'en parler, c'est pas que ça, mais ça me ramène aussi en plongeant dans les lectures, dans des conférences, dans des accompagnements en santé, dans des formations aussi, voilà, en rigolant, je souvent dis que je deviendrais naturo, naturopathe. Je n'ai pas d'autre image. C'est l'image la plus simple que j'ai d'un professionnel de santé, de soins de santé, qui ne soit pas dans la sphère médicale, parce que je ne me vois certainement pas reprendre de longues études, mais que je finirais naturopathe. Dans mon image, je finis naturopathe, prof de danse, qui enseigne en anglais. Pour tout vous dire, je suis à cet endroit-là. 70 ans, donc bon, il me reste un peu de marge. Pour l'instant, il y a vraiment cette appétence à entrer dans les sujets, mais aussi par la force des choses, c'est-à-dire parce que je suis confrontée à une errance médicale, à une non-écoute. Bon, je vais pas... C'est exactement de tout ça dont j'ai envie de vous parler dans des futurs médias autour de la santé des femmes, parce que c'est un sujet qui est pour moi... beaucoup trop pris encore à la légère, beaucoup trop anecdotique, qui est pris de manière totalement individualiste, alors que la santé, c'est une question systémique, c'est une question politique, c'est aussi une question d'éducation à la santé, à la prévention santé, et de quoi on parle quand on parle de prévention, et que 5 jours, 5 légumes et fruits par jour, c'est pas ça la prévention. Donc, il y a ça, il y a aussi la connaissance du monde de l'industrie agroalimentaire, de l'industrie de la pharma. Il y a du monde médical, de comment la médecine est pratiquée, parce que ça aide à comprendre. Si on comprend ce qui est enseigné, on comprend pourquoi on est reçu de telle ou telle manière. Et il y a toutes les questions aussi du syndrome méditerranéen, le racisme dans le milieu médical, le sexisme, les violences sexuelles dans le monde médical. Bref, il y a des tas de sujets à évoquer. Et il y a aussi le manque de connaissances des femmes, de leur corps, de leur cyclicité. Il y a beau avoir des messages sur le cycle menstruel toutes ces dernières années qui s'est beaucoup développé, et tant mieux, mais il y a beaucoup de femmes qui attendent justement d'être confrontées à des problématiques pour s'y intéresser. Et je trouve ça dommage. Il y a aussi l'explosion des maladies chroniques et des cancers chez les femmes, chez la population des femmes. Et donc ça s'explique, il y a des liens avec l'environnement et on ne fait jamais les liens avec l'environnement. C'est marrant, on fait toujours des liens avec ce que devrait faire telle ou telle personne. Bref, il y a beaucoup de sujets, il y a beaucoup de choses aussi que j'ai envie d'évoquer sur la complémentarité entre les médecines allopathiques et les médecines dites parallèles, dites complémentaires. Je ne sais pas comment on les appelle aujourd'hui. l'Ayurveda, la médecine chinoise, la naturopathie. Moi, je ne suis pas dogmatique, vous le savez, j'adore les liens. Donc en fait, je fais beaucoup de liens dans toutes les études que je lis, que je fais, les livres que je lis. Je lis aussi beaucoup de livres de praticiens en santé, de médecins qui, après 40 ans, écrivent des choses et écrivent aussi leurs erreurs. Et ça, c'est très guérisseur aussi de... de lire ça, en même temps que je vais à des rendez-vous et puis je constate. Et je constate. Voilà, donc aujourd'hui, je sens que ces sujets prennent beaucoup de place dans ma vie, de manière non agréable, d'un côté, et puis d'un autre côté, agréable, dans le sens où j'apprends des choses. Et tout ça fait le lien, c'est ce que je voulais vous dire au départ, je fais des boucles, vous le savez. Avec ma jeunesse, justement, cette période du collège ou du lycée, enfin plutôt du collège, où j'adorais en fait la biologie. J'ai toujours aimé la biologie, le fonctionnement du corps humain, et ça me ramène à ça en fait. Et c'est pour ça que j'ai envie d'en faire un sujet, parce que c'est pas que justement politique, etc. C'est aussi cette étude du corps, de comment fonctionne le sang, le foie, l'utérus, les poumons, le diaphragme, le périnée, etc. les genoux, comment il y a des liens partout dans notre corps, que notre corps est un système et qu'il y a besoin de le prendre dans son entièreté, et pas juste symptôme par symptôme. C'est encore comme ça que ça fonctionne aujourd'hui, en 2025. Donc voilà, j'ai envie de plonger là-dedans, j'ai aussi envie de me former à des sujets, par exemple santé et genre, mais j'ai aussi envie de me former à tout ce qui concerne l'éducation thérapeutique, il y a des formations sur ces sujets-là. cette notion de patiente experte aussi que j'ai envie d'explorer pour faire partie peut-être de programmes, je sais pas, j'en sais rien. Il y a des choses qui s'ouvrent en fait comme ça où j'ai envie de plonger plus et ça, ça me demande du temps, ça me demande de l'énergie. J'ai envie d'intégrer des réseaux, des conversations sur ce sujet de la santé des femmes. Et le lien que je fais pour moi, c'est vraiment... Dans cette histoire de briques dont je vous parle, la première brique pour moi c'était Echo, de créer des audios privés qui permettent aux personnes de reprendre confiance, d'y voir plus clair quand c'est flou, de valider, de confirmer des décisions et des ressentis, d'avoir un regard extérieur, de pouvoir aussi bénéficier d'un audio qui a une validité et qui peut servir comme soutien pendant 12 mois. Voilà, parce que j'ai suffisamment expérimenté l'accompagnement pour pouvoir basculer dans ce type de produit en asynchrone et en même temps de manière très personnalisée, puisque les personnes me parlent, écrivent, posent leurs questions dans un questionnaire, dans un formulaire, et que moi je m'adresse à elles et eux à partir de leurs mots et à partir de la grille de la numérologie et de leur date de naissance. Voilà, ça c'est la première brique. Et la deuxième, c'est justement... entrer dans ce sujet de la santé des femmes par la voie du média. Je ne sais pas comment, comme je vous le disais, mais j'ai une vision très long terme pour ce projet-là, qui passe par le média, mais par bien d'autres choses, par aussi des formations. Mais il y a aussi ce sujet de la voie. Je vous l'ai dit tout à l'heure, je suis partie en boucle, mais je vous l'ai dit tout à l'heure, le sujet de la voie où je... J'ai posté un message comme ça, la voix au centre, parce que pour moi, la voix au centre, c'est mon chemin de guérison. Ça fait partie de mon chemin de guérison. L'expression, le fait de vocaliser, c'est pas que l'écriture, qui est aussi une des choses que j'aime le plus, mais il y a aussi cette notion de vocaliser. Et ça, c'est aussi une prise de conscience que j'ai eue quand j'ai participé à des ateliers d'écriture ces dernières années, où je pouvais lire mes textes en public. à haute voix et l'effet est tellement... énorme et tellement puissant que ça s'est ancré dans mon corps et que j'ai envie justement de continuer à explorer ça. Et en mettant la voix au centre, c'est comme un guide pour moi. C'est-à-dire que tout ce qui va avoir trait à la voix au centre, j'y vais. Si ça m'apporte de la joie, évidemment. Mais tout ce qui va m'écarter de la voix au centre, eh bien, je n'y vais pas. Donc voilà, ça me permet de rester ultra focus, de... ne pas m'éparpiller, mais surtout de ne pas revenir en arrière. Ce qui, si tu as changé déjà de voie, peut-être que, ou si tu es en train de le faire, pendant que tu es en train de le faire, il peut y avoir des appels à revenir en arrière. Et ça, je l'ai fait. Je l'ai fait, hein. Je l'ai fait pendant deux ans. Et donc, j'avais décidé intérieurement, mais bon, j'avais rien manifesté, et du coup, je revenais en arrière. Je reproposais des choses d'avant, vous voyez ? Bon, bah là, en fait... La voix au centre, pour moi, c'est plus qu'un mantra, c'est un guide, c'est un soutien, c'est un rappel à l'ordre quand je me disperse, quand j'ai peur, quand je suis en insécurité et que je me dis qu'il faut que je fasse comme avant parce que là, ça ne va pas le faire. Voilà, la voix au centre, c'est mon guide et ça m'amène à produire écho, ces audios privés. Ça m'amène à produire cet épisode Solavox sur Fréquence E, mon podcast Fréquence E. où tu peux retrouver aussi des guidances généralistes chaque mois de numérologie. Ça m'invite à suivre cet élan d'aller dans des conférences autour de la santé des femmes, d'aller suivre plus de médecins que je n'en suis déjà sur LinkedIn par exemple, il y a beaucoup de médecins qui prennent la parole là-bas, et vraiment des paroles très engagées, très disruptives, et qui disent les termes et la vérité aussi de ce qui se passe dans leurs environnements. Voilà, ça m'invite à quitter aussi. des sujets que je suivais pendant toutes ces années, ça m'invite à ça. Et ce que j'avais envie aussi de partager dans ce 180 de l'accompagnement à l'expression, c'est que c'est très relié. Parce qu'entreprendre, c'est déjà avoir ses propres médias, c'est presque obligatoire quelque part, et peu importe la forme de ces médias-là, ça peut être juste une infolettre, mais c'est déjà un média pour moi, une infolettre. Un podcast, un compte de réseau social, c'est un média, parce qu'on se met en lien avec l'extérieur. Et en fait, il y a un renversement que je perçois ici, c'est que mon média ou mes médias, parce que je ne me contenterai pas d'un seul média, vous avez compris, ce qui m'intéresse c'est la pluralité, la diversité et le fait de jouer entre différents espaces aussi, il y a quelque chose pour moi qui est très important, parce que les énergies ne sont pas les mêmes, la vibration n'est pas les mêmes et j'ai beaucoup de projets. en 2023. J'ai dit à une amie entrepreneur et femme de médias, je lui ai dit, moi, je veux être patronne de médias. Au moment, en avril 2023, où je crée ce podcast Fréquences E. Et en fait, j'ai laissé passer. J'ai pas pris au sérieux, j'ai pas pris les sujets au sérieux, j'ai laissé passer, j'ai fait mon podcast, etc. Et là, ça revient. En fait, il y a quelque chose qui s'incarne. Dans Vortex Business, le dernier événement que j'ai animé, je me suis présentée comme ça. Et vous voyez, je sens que c'est un mot... C'est une phrase, une formulation, avec laquelle je suis très à l'aise, et qui a un petit côté provoque pour moi à l'intérieur, parce que je le mets en écho avec patron de média, et je pense tout de suite à Bolloré. Donc ça me met comme ça, là, vous voyez, et je sens l'énergie qu'il y a derrière ce terme de patronne de média. J'adore cette sonorité de patronne, un truc qui me fait vibrer là-dedans. Et voilà, donc je voulais vous partager ça. de ce 180 qui me parle aussi, et j'ai pas fini ma phrase en fait, c'est pour ça que je reviens dessus, qu'en fait le média ou les médias vont être des accompagnants, vont accompagner le collectif en fait, vont peut-être plus accompagner individuellement, quoique l'écoute reste individuelle, mais il y a ce mouvement où je vais accompagner à une autre place. Et c'est ça en fait que j'observe. que j'anticipe, puisque je le vois déjà avec les guidances audio chaque mois, que ça accompagne. Et en fait, je sens que c'est cette place-là qui est intéressante à observer, parce que je sens aussi derrière que le média peut accompagner et le média peut aussi inviter à créer. Et ça, je trouve que c'est très réjouissant. Je vous dis à très bientôt.

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🎙️ SOLA VOX, Entreprendre solo

Entreprendre en solo, c’est une aventure qui dépasse largement le business.
C’est une traversée d’identités, de cycles, de choix courageux.

Ici, je parle sans filtre de ce que je vis moi-même :
les fins de cycle, les repositionnements, les mues intérieures, les décisions radicales.
J’y mêle numérologie créative, expériences personnelles et réflexion sur le leadership et la vie d'entrepreneure.


Mon intention : ouvrir un espace de clarté et de désir pour les entrepreneures matures, sensibles et puissantes, qui savent qu’elles ne rentreront jamais dans les cases.

Parce qu’entreprendre solo, ce n’est pas être seule.
C’est apprendre à marcher au rythme de sa voix, de son corps, de ses cycles.


Bienvenue dans SOLA VOX.
Dans cette première série, je documente mon changement actuel de positionnement, et une nouvelle transition de vie pro, sans encore savoir où cela va me mener.
L'entrepreneuriat, c'est aussi ça : suivre son élan vital et marcher le chemin, sans plan tout tracé.

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Si tu as besoin d'y voir plus clair dans tes propres mouvements, élans, décisions : 

- ECHO (version Entrepreneur-e), ton audio créé sur mesure qui répond à tes questions business, avec l'aide de la numérologie
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    Bienvenue sur Solavox, mon podcast, mon émission sur le podcast Fréquences E. On va parler ici d'entrepreneuriat solo. Donc pour moi, entreprendre solo, c'est pas juste développer un business, c'est aussi traverser des identités, des cycles et des choix. Ici, je vais essayer de parler sans filtre. Quand je dis ça, essayer, c'est parce qu'on a tous et toutes des filtres et qu'on ne s'en rend pas toujours compte. Mais je vais parler sans fil de mes transformations, fin de cycle, repositionnement, de mes mouvements intérieurs, des décisions aussi que je prends, mais aussi du lien avec ma numérologie, on m'a déjà demandé ça, de parler de mon propre thème, donc je vais faire du lien avec mon propre thème, de mes expériences, de mes réflexions sur la vie d'entrepreneur et tout ce qu'il y a avec. Mon intention, c'est vraiment d'offrir un espace de discussion, de partage, mais aussi de clarté à vous qui êtes entrepreneur. qui est sensible, qui est puissante, qui est hyper engagée, qui avait envie de changer le monde et qui ne rentreront jamais dans les cases, disons-le. Vous êtes des entrepreneurs hybrides, vous êtes des personnes qui regardaient vers le futur tout en sachant s'appuyer sur le passé et agir au présent. Entreprendre solo, pour moi, c'est tout sauf être seule. C'est aussi s'entourer, mais c'est aussi marcher, apprendre à s'entourer, mais c'est aussi marcher au rythme de sa voix, de son corps, de ses cycles, des cycles de la vie, des cycles d'entreprise. Donc, bienvenue dans Solavox. Aujourd'hui, on va parler d'une décision et d'une annonce que j'ai faite sur mon infolettre cette semaine. Voilà, j'ai envie de vous en parler ici. de compléter mon propos et ce que j'ai pu dire sur mes nouveaux engagements. J'ai annoncé que j'allais passer de l'accompagnement aux médias. Je reprends quand j'ai dit ça à une personne, j'ai dit ça à une thérapeute il n'y a pas si longtemps. Elle me dit « mais qu'est-ce que ça veut dire ? » Déjà que quand je parle d'accompagnement, que je dis que je suis accompagnante, il y a beaucoup de personnes qui me... demande qu'est-ce que ça veut dire. Quand j'ai dit de l'accompagnement aux médias, la personne m'a dit mais qu'est-ce que ça veut dire ? Je lui ai dit, c'est passer de l'écoute, c'est la majorité quand même de notre travail, quand on accompagne, à l'expression, qui est pour moi une dynamique très différente, même si pour s'exprimer, il faut savoir écouter, évidemment. Ça va ensemble en fait. Pour moi, c'est pas séparé, mais c'est un mouvement global, un mouvement général. Pour moi, c'est vraiment l'image du... C'est pas 360, justement, c'est du 180. Faut être précis dans les degrés. Donc du coup, il y a vraiment cette image de l'équerre. Ça s'appelait comme ça ? Non, le rapporteur. Vous vous rappelez le rapporteur ? Le rapporteur à l'école, la demi-lune. C'est ce mouvement que je ressens quand j'en parle. De l'accompagnement à l'expression. Et vraiment, ça me fait lien aussi avec l'école. parce que quand j'étais... Au collège, il y avait tout le temps écrit sur mes bulletins que j'étais silencieuse, travailleuse, mais silencieuse. On aimerait toutes les remarques comme ça. On aimerait plus entendre le son de sa voix. Vous voyez, des remarques comme ça qui ne sont pas souvent sympathiques. C'est plutôt, il y a un côté un peu moquerie, dénigrement. En tout cas, moi, je n'aimais pas vraiment ces remarques sur mes bulletins. Et puis de toute façon, ce qui est intéressant, c'est de voir à quel point ces personnes adultes enseignantes ne posaient pas la question. C'est-à-dire qu'elles mettaient ça sur un bulletin et on se demande, ça m'étonne encore aujourd'hui, et je sais que l'école n'a pas changé depuis toutes ces années, sur certaines pratiques en tout cas, et il n'y avait jamais cette question de me dire, mais Estelle, qu'est-ce qu'il y a ? Pourquoi ? Pourquoi tu prends pas la parole ? Est-ce qu'on peut t'aider à l'apprendre ? Vous imaginez comment ça pourrait tout changer pour un gamin si on lui demande, en fait, si on lui pose la question, plutôt que de foutre dans des bulletins scolaires « On ne t'entend pas » , « Je n'ai jamais entendu sa voix de toute l'année scolaire » , vous voyez, ce genre. « Devrais faire un effort » . Mais quelle bande de conneries ! Je vais pas dire un autre mot, mais voilà, moi j'y pense là, et donc ça m'active quand je vous en parle. Mais c'est clair que ça aurait été intéressant d'avoir cette question. comment on peut t'aider ou qu'est-ce qu'il se joue pour toi, peu importe comment on la formule, surtout au collège. Donc voilà, passer de l'accompagnement à l'expression, pour moi c'est un chemin, le chemin d'une vie, c'est pas du tout le chemin professionnel, c'est au-delà du professionnel, c'est quelque chose qui est vital et l'entrepreneuriat m'a servi ce chemin de ces huit années d'entrepreneuriat, je vous l'ai dit dans le précédent épisode Solavox, le premier épisode qui est sorti en septembre, Eh bien, le nouveau cycle d'entrepreneuriat qui s'ouvre pour moi, je n'avais pas prédit ça, je ne savais pas que j'allais ouvrir un nouveau chapitre dans mon entreprise, dans mon entrepreneuriat. Et en fait, c'est ça qui est en train de se jouer. Et ce qui est en train de se jouer, c'est ce changement de posture. Et c'est ça que j'avais envie de partager avec vous, parce que peut-être que vous vivez ça aussi en ce moment, que vous êtes en train de... On est dans une année, je vous le répète dans mes autres espaces, mais 2025-2026, de grands changements, vraiment, au sens collectif du terme. Ça veut bien dire que c'est chacun, chacune qui allons changer. Et donc, le 9 de notre année collective vient impacter pour tout le monde notre plan mental, donc notre manière d'agir dans le monde. Eh bien, ça m'impacte moi, dans ma manière d'agir dans le monde, c'est-à-dire que plutôt que, justement, accompagner à 80% de mon temps, je dis n'importe quoi, de mon temps de travail, eh bien, passer 80% de mon temps à m'exprimer, vous voyez, de mon temps de travail. C'est pour moi ce changement à 180 qui permet de travailler aussi, de libérer toute cette énergie, de libérer cette énergie retenue, pour plein de raisons, et peut-être j'aurai l'occasion d'en parler dans un autre épisode, là c'est pas le but, je voulais vraiment vous parler de ce changement, de nouveau cycle entrepreneurial que je sens. de ce changement de posture, de l'accompagnement à l'expression, du fait que je n'ai aucun plan, c'est-à-dire que je ne sais pas comment je vais manifester tout ça, je ne sais pas comment ça va se créer, je ne sais pas quelles sont les premières actions à mener, et je sens justement ce besoin de prendre le temps dans un monde qui est hyper exigeant, qui exige de produire, de faire de l'argent, donc très clairement je prends d'énormes risques là ici financiers. Il y a vraiment quelque chose là qui est radical dans l'appel et je ne peux pas y résister à cet appel. Ça fait le lien aussi, j'en ai parlé dans mon infolet, mais très rapidement, du lien avec mon état de santé, qui fait que j'ai senti aussi que le fait d'avoir des rendez-vous, d'être à l'écoute, évidemment ça mobilise beaucoup d'énergie, peut-être que je n'ai plus. Donc il y a aussi ce rapport-là avec le côté... être visio, être assise, enfin bref, il y a toutes sortes de choses qui ne rendent pas mon expérience confortable et qui va avec en fait des envies qui bougent, un désir qui bouge, et je pense qu'il y a beaucoup de sens derrière tout ça aussi avec la santé, mais je n'ai pas envie de plonger dans ce sujet-là ou de détailler, mais c'est juste pour dire, pour compléter mon propos quand je dis que ce n'est pas juste professionnel. On n'est pas sur du professionnel, on est sur quelque chose de vital. Voilà, je vais le dire comme ça. On est sur quelque chose de vital, de viscéral pour moi, que je sens profondément et que je n'ai jamais pu honorer auparavant, que je n'avais pas soit la force, soit le courage, que je n'avais pas les modèles aussi de personnes qui, comment dire, vont dans un champ comme le média. c'est pas un chant qui est facile en fait donc c'est pour ça que je dis aussi Aujourd'hui, j'ai des modèles, mais il y a quelques élus, on va dire, qui vivent de leurs médias en France. Et puis, il y a aussi le fait d'avoir une forme de maturité dans ma quarantaine, dans mon début de quarantaine, d'avoir une forme de maturité qui fait que, quand je dis maturité, dans le sens d'avoir conscience aussi de ma propre finitude. Alors, j'en ai toujours eu conscience, mais... Je l'ai intégré dans le corps, en fait. C'est très différent de le penser en mental que de l'intégrer dans le corps, où ces deux dernières années, j'ai vraiment intégré le rapport à ma mort, en fait. Donc, il y a quelque chose comme ça aussi qui pousse, dans le désir, dans le côté vital, c'est maintenant ou jamais, vous voyez, il y a ce genre de choses qui peuvent arriver. Mais, je n'ai pas de plan. Voilà, je n'ai pas de plan, je ne sais pas comment je vais mener ma barque, avec les connaissances que j'ai, avec les personnes autour de moi aussi qui, comme par hasard, ont envie de faire du média ou naviguent dans le média. Et quand je dis média, c'est vraiment au sens large. Le mot média, pour moi, ce n'est pas la télé. Le média, c'est la notion d'expression, c'est la notion de lien. Média, médiation, médium. Voilà, la racine de ces trois mots, c'est la même. Donc, médié, en fait. Il y a quelque chose de cet ordre-là, de faire du lien. Et c'est à cet endroit-là que j'ai envie de me situer aujourd'hui, que je me suis toujours située. Et l'entrepreneuriat, à quoi m'a servi ce cycle, ce premier cycle d'entrepreneur ? Je crois qu'il m'a vraiment servi maintenant que je le vois un peu... J'en suis pas sortie. Je suis dans un entre-deux. J'en suis pas sortie, mais je le vois comme un... Justement, j'ai appelé en 2017. J'ai créé mon activité officieusement. officiellement je l'ai créé en 2018 et j'ai créé mon site internet qui s'appelait Passerelles et Création. Et pour moi passerelles c'était vraiment aider les personnes à créer leur chemin une passerelle c'est petit, c'est à taille humaine, c'est pour que les piétons traversent, c'est pas fait pour les voitures c'est quelque chose aussi même qu'on peut fabriquer comme un petit pont manuellement donc il y avait vraiment ce côté on fabrique sa passerelle en mode artisanal et ensuite on arrive dans la création, c'est-à-dire dans son univers. Et donc, il y avait ce mouvement de direction, avec la passerelle, de linéaire avec la passerelle, et passerelle et création, pour moi, création, c'est un rond. Et donc, c'est circulaire, et on arrive dans un univers, on arrive dans son univers. Et donc, j'ai fermé ce site en 2024. J'ai créé mon site estheniana.com, et vous pouvez aller le voir, d'ailleurs, si vous voulez. Et en fait, ça a marqué la fin de Passerelles et Créations, parce que je sentais justement que ça y est, j'en avais fini avec cette notion de passé. Et je ne m'étais pas rendu compte que je parlais aussi de moi, que je suis arrivée dans mon univers, et que je ne peux pas en repartir, que je ne peux pas faire semblant comme si je ne l'avais pas vu, que je n'avais pas pris goût de mettre les pieds dedans, notamment via ce podcast, mon podcast, le fait de faire naître Cette énième émission sur cette chaîne Fréquences E. Voilà, il y a tout ça qui est là et je ne peux pas faire comme si ça n'existait pas. Les festivals aussi dans lesquels j'ai été sur le podcast, à différents endroits, comme le festival Longueur d'onde, comme les festivals Léo Parleuse. Enfin voilà, il y a plusieurs autres événements aussi à Nantes. Enfin voilà, il y a des choses comme ça auxquelles j'ai participé ces dernières années. Et je ne peux pas faire comme si en fait j'avais pas senti cet appel, comme si j'avais pas senti que c'était là en fait, que j'avais ma place. Et surtout, ça m'a rappelé le passé, dans ce cycle-là, dans ces cycles précédents. Et le fait d'avoir déjà, comment dire, travaillé sur la notion de documentaire, et donc ça revient. Il y a quelque chose aussi, moi, que j'aimerais, je sais pas comment, mais justement, j'aimerais recontacter cette énergie. Et d'aller sur la dimension documentaire, au-delà du podcast d'interview, au-delà du fait de témoigner, qui sont déjà deux choses différentes très importantes. Et je sens qu'il y a d'autres aspects. Mais pour ça, il faut du temps, il faut de l'espace. Je vous l'ai dit, année 9, on fait de l'espace, on ferme, on clôture et on fait de l'espace. C'est ce que j'ai fait, c'est ce que je suis en train de faire. Et clairement, ce n'est pas du tout évident, surtout quand il y a les aspects économiques derrière qui sont là. et puis cette pression même de la rentrée Il y en a plein de personnes qui m'ont dit ça. Je n'ai pas senti la rentrée. Ce n'est pas comme d'habitude. Ben oui, l'année 9, ce n'est pas du tout comme d'habitude. Et le mois de septembre, c'était un mois de bilan. C'était le moment pour prendre les décisions qui traînaient dans les tiroirs. Donc, voilà ce que ça a pu aussi vous faire. Peut-être que vous aussi, vous êtes en train de faire un 180 ou peut-être un 360. Mais là, dans ce cas-là, ça veut dire que vous revenez au point de départ. Mais pourquoi pas ? Ou peut-être que vous faites la moitié. Vous êtes un 90, je ne sais pas. Donc cet échange, ce partage, c'est vraiment pour vous dire que c'est normal, que quand ça se présente, et vous l'avez peut-être déjà vécu dans votre vie, ce moment où il faut partir, et quand on est salarié, c'est pas toujours évident non plus de partir, de trouver le moyen de partir, et ça prend du temps. Quand on est entrepreneur, finalement, c'est la même chose. On quitte pas ses offres comme ça du jour au lendemain. On a besoin de trouver une transition, et moi la transition que j'ai trouvée pour m'accompagner, c'est... La voix, évidemment. C'est la voix. La voix va avec le média. Et donc, écho. Écho, et qui est un format, pour moi, un nectar de tout ce que... l'essence, en fait, je ne sais pas pourquoi j'ai ce mot nectar, de tout ce que j'ai pu faire avec mon expertise, mon expérience d'accompagnante. Donc, c'est peut-être une première brique pour créer cette transition, justement, vers autre chose, vers l'aventure, vers quelque chose que je ne connais pas, mais que mon âme et mon corps... pour lesquels, en fait, tous les deux semblent d'accord. Il y a juste mon mental qui ralentit, qui freine, qui se préoccupe de toute la logistique, de tout ce qu'il y a à faire, de l'inconnu, donc qui est un peu en panique. Le cerveau, le mental n'aime pas vraiment l'inconnu. Mais il y a une expérience de vie, et ce n'est pas la première fois que je change de vie, que ce soit à titre perso, que ce soit à titre professionnel. Ça m'est arrivé plusieurs fois dans ma vie, sauf que parfois je les fais vraiment un peu n'importe comment, que j'ai fait des choix pas toujours judicieux, que j'ai changé de vie sans prendre le temps de processer, sans prendre le temps de regarder ce qui était en train de se jouer, sans prendre le temps de témoigner, sans prendre le temps de documenter, comme je suis en train de le faire ici, et sans conscience, certainement, avec beaucoup d'envie de... contrôle, de besoin de contrôler, de croyance de contrôle, et en fait, voilà, ça, je sens que j'en ai fini avec ce fonctionnement et ces fonctionnements que j'ai pu avoir dans ma jeunesse. Et là, en fait, ce nouveau chemin s'ouvre, et la thématique que j'ai envie aussi d'explorer avec cette notion de média, la première thématique, c'est une des thématiques qui me concerne, donc la santé. C'est pas parce que justement j'ai des problèmes de santé, j'ai un état de santé défaillant, je vais le dire comme ça, que je m'intéresse, que j'ai envie d'en parler, c'est pas que ça, mais ça me ramène aussi en plongeant dans les lectures, dans des conférences, dans des accompagnements en santé, dans des formations aussi, voilà, en rigolant, je souvent dis que je deviendrais naturo, naturopathe. Je n'ai pas d'autre image. C'est l'image la plus simple que j'ai d'un professionnel de santé, de soins de santé, qui ne soit pas dans la sphère médicale, parce que je ne me vois certainement pas reprendre de longues études, mais que je finirais naturopathe. Dans mon image, je finis naturopathe, prof de danse, qui enseigne en anglais. Pour tout vous dire, je suis à cet endroit-là. 70 ans, donc bon, il me reste un peu de marge. Pour l'instant, il y a vraiment cette appétence à entrer dans les sujets, mais aussi par la force des choses, c'est-à-dire parce que je suis confrontée à une errance médicale, à une non-écoute. Bon, je vais pas... C'est exactement de tout ça dont j'ai envie de vous parler dans des futurs médias autour de la santé des femmes, parce que c'est un sujet qui est pour moi... beaucoup trop pris encore à la légère, beaucoup trop anecdotique, qui est pris de manière totalement individualiste, alors que la santé, c'est une question systémique, c'est une question politique, c'est aussi une question d'éducation à la santé, à la prévention santé, et de quoi on parle quand on parle de prévention, et que 5 jours, 5 légumes et fruits par jour, c'est pas ça la prévention. Donc, il y a ça, il y a aussi la connaissance du monde de l'industrie agroalimentaire, de l'industrie de la pharma. Il y a du monde médical, de comment la médecine est pratiquée, parce que ça aide à comprendre. Si on comprend ce qui est enseigné, on comprend pourquoi on est reçu de telle ou telle manière. Et il y a toutes les questions aussi du syndrome méditerranéen, le racisme dans le milieu médical, le sexisme, les violences sexuelles dans le monde médical. Bref, il y a des tas de sujets à évoquer. Et il y a aussi le manque de connaissances des femmes, de leur corps, de leur cyclicité. Il y a beau avoir des messages sur le cycle menstruel toutes ces dernières années qui s'est beaucoup développé, et tant mieux, mais il y a beaucoup de femmes qui attendent justement d'être confrontées à des problématiques pour s'y intéresser. Et je trouve ça dommage. Il y a aussi l'explosion des maladies chroniques et des cancers chez les femmes, chez la population des femmes. Et donc ça s'explique, il y a des liens avec l'environnement et on ne fait jamais les liens avec l'environnement. C'est marrant, on fait toujours des liens avec ce que devrait faire telle ou telle personne. Bref, il y a beaucoup de sujets, il y a beaucoup de choses aussi que j'ai envie d'évoquer sur la complémentarité entre les médecines allopathiques et les médecines dites parallèles, dites complémentaires. Je ne sais pas comment on les appelle aujourd'hui. l'Ayurveda, la médecine chinoise, la naturopathie. Moi, je ne suis pas dogmatique, vous le savez, j'adore les liens. Donc en fait, je fais beaucoup de liens dans toutes les études que je lis, que je fais, les livres que je lis. Je lis aussi beaucoup de livres de praticiens en santé, de médecins qui, après 40 ans, écrivent des choses et écrivent aussi leurs erreurs. Et ça, c'est très guérisseur aussi de... de lire ça, en même temps que je vais à des rendez-vous et puis je constate. Et je constate. Voilà, donc aujourd'hui, je sens que ces sujets prennent beaucoup de place dans ma vie, de manière non agréable, d'un côté, et puis d'un autre côté, agréable, dans le sens où j'apprends des choses. Et tout ça fait le lien, c'est ce que je voulais vous dire au départ, je fais des boucles, vous le savez. Avec ma jeunesse, justement, cette période du collège ou du lycée, enfin plutôt du collège, où j'adorais en fait la biologie. J'ai toujours aimé la biologie, le fonctionnement du corps humain, et ça me ramène à ça en fait. Et c'est pour ça que j'ai envie d'en faire un sujet, parce que c'est pas que justement politique, etc. C'est aussi cette étude du corps, de comment fonctionne le sang, le foie, l'utérus, les poumons, le diaphragme, le périnée, etc. les genoux, comment il y a des liens partout dans notre corps, que notre corps est un système et qu'il y a besoin de le prendre dans son entièreté, et pas juste symptôme par symptôme. C'est encore comme ça que ça fonctionne aujourd'hui, en 2025. Donc voilà, j'ai envie de plonger là-dedans, j'ai aussi envie de me former à des sujets, par exemple santé et genre, mais j'ai aussi envie de me former à tout ce qui concerne l'éducation thérapeutique, il y a des formations sur ces sujets-là. cette notion de patiente experte aussi que j'ai envie d'explorer pour faire partie peut-être de programmes, je sais pas, j'en sais rien. Il y a des choses qui s'ouvrent en fait comme ça où j'ai envie de plonger plus et ça, ça me demande du temps, ça me demande de l'énergie. J'ai envie d'intégrer des réseaux, des conversations sur ce sujet de la santé des femmes. Et le lien que je fais pour moi, c'est vraiment... Dans cette histoire de briques dont je vous parle, la première brique pour moi c'était Echo, de créer des audios privés qui permettent aux personnes de reprendre confiance, d'y voir plus clair quand c'est flou, de valider, de confirmer des décisions et des ressentis, d'avoir un regard extérieur, de pouvoir aussi bénéficier d'un audio qui a une validité et qui peut servir comme soutien pendant 12 mois. Voilà, parce que j'ai suffisamment expérimenté l'accompagnement pour pouvoir basculer dans ce type de produit en asynchrone et en même temps de manière très personnalisée, puisque les personnes me parlent, écrivent, posent leurs questions dans un questionnaire, dans un formulaire, et que moi je m'adresse à elles et eux à partir de leurs mots et à partir de la grille de la numérologie et de leur date de naissance. Voilà, ça c'est la première brique. Et la deuxième, c'est justement... entrer dans ce sujet de la santé des femmes par la voie du média. Je ne sais pas comment, comme je vous le disais, mais j'ai une vision très long terme pour ce projet-là, qui passe par le média, mais par bien d'autres choses, par aussi des formations. Mais il y a aussi ce sujet de la voie. Je vous l'ai dit tout à l'heure, je suis partie en boucle, mais je vous l'ai dit tout à l'heure, le sujet de la voie où je... J'ai posté un message comme ça, la voix au centre, parce que pour moi, la voix au centre, c'est mon chemin de guérison. Ça fait partie de mon chemin de guérison. L'expression, le fait de vocaliser, c'est pas que l'écriture, qui est aussi une des choses que j'aime le plus, mais il y a aussi cette notion de vocaliser. Et ça, c'est aussi une prise de conscience que j'ai eue quand j'ai participé à des ateliers d'écriture ces dernières années, où je pouvais lire mes textes en public. à haute voix et l'effet est tellement... énorme et tellement puissant que ça s'est ancré dans mon corps et que j'ai envie justement de continuer à explorer ça. Et en mettant la voix au centre, c'est comme un guide pour moi. C'est-à-dire que tout ce qui va avoir trait à la voix au centre, j'y vais. Si ça m'apporte de la joie, évidemment. Mais tout ce qui va m'écarter de la voix au centre, eh bien, je n'y vais pas. Donc voilà, ça me permet de rester ultra focus, de... ne pas m'éparpiller, mais surtout de ne pas revenir en arrière. Ce qui, si tu as changé déjà de voie, peut-être que, ou si tu es en train de le faire, pendant que tu es en train de le faire, il peut y avoir des appels à revenir en arrière. Et ça, je l'ai fait. Je l'ai fait, hein. Je l'ai fait pendant deux ans. Et donc, j'avais décidé intérieurement, mais bon, j'avais rien manifesté, et du coup, je revenais en arrière. Je reproposais des choses d'avant, vous voyez ? Bon, bah là, en fait... La voix au centre, pour moi, c'est plus qu'un mantra, c'est un guide, c'est un soutien, c'est un rappel à l'ordre quand je me disperse, quand j'ai peur, quand je suis en insécurité et que je me dis qu'il faut que je fasse comme avant parce que là, ça ne va pas le faire. Voilà, la voix au centre, c'est mon guide et ça m'amène à produire écho, ces audios privés. Ça m'amène à produire cet épisode Solavox sur Fréquence E, mon podcast Fréquence E. où tu peux retrouver aussi des guidances généralistes chaque mois de numérologie. Ça m'invite à suivre cet élan d'aller dans des conférences autour de la santé des femmes, d'aller suivre plus de médecins que je n'en suis déjà sur LinkedIn par exemple, il y a beaucoup de médecins qui prennent la parole là-bas, et vraiment des paroles très engagées, très disruptives, et qui disent les termes et la vérité aussi de ce qui se passe dans leurs environnements. Voilà, ça m'invite à quitter aussi. des sujets que je suivais pendant toutes ces années, ça m'invite à ça. Et ce que j'avais envie aussi de partager dans ce 180 de l'accompagnement à l'expression, c'est que c'est très relié. Parce qu'entreprendre, c'est déjà avoir ses propres médias, c'est presque obligatoire quelque part, et peu importe la forme de ces médias-là, ça peut être juste une infolettre, mais c'est déjà un média pour moi, une infolettre. Un podcast, un compte de réseau social, c'est un média, parce qu'on se met en lien avec l'extérieur. Et en fait, il y a un renversement que je perçois ici, c'est que mon média ou mes médias, parce que je ne me contenterai pas d'un seul média, vous avez compris, ce qui m'intéresse c'est la pluralité, la diversité et le fait de jouer entre différents espaces aussi, il y a quelque chose pour moi qui est très important, parce que les énergies ne sont pas les mêmes, la vibration n'est pas les mêmes et j'ai beaucoup de projets. en 2023. J'ai dit à une amie entrepreneur et femme de médias, je lui ai dit, moi, je veux être patronne de médias. Au moment, en avril 2023, où je crée ce podcast Fréquences E. Et en fait, j'ai laissé passer. J'ai pas pris au sérieux, j'ai pas pris les sujets au sérieux, j'ai laissé passer, j'ai fait mon podcast, etc. Et là, ça revient. En fait, il y a quelque chose qui s'incarne. Dans Vortex Business, le dernier événement que j'ai animé, je me suis présentée comme ça. Et vous voyez, je sens que c'est un mot... C'est une phrase, une formulation, avec laquelle je suis très à l'aise, et qui a un petit côté provoque pour moi à l'intérieur, parce que je le mets en écho avec patron de média, et je pense tout de suite à Bolloré. Donc ça me met comme ça, là, vous voyez, et je sens l'énergie qu'il y a derrière ce terme de patronne de média. J'adore cette sonorité de patronne, un truc qui me fait vibrer là-dedans. Et voilà, donc je voulais vous partager ça. de ce 180 qui me parle aussi, et j'ai pas fini ma phrase en fait, c'est pour ça que je reviens dessus, qu'en fait le média ou les médias vont être des accompagnants, vont accompagner le collectif en fait, vont peut-être plus accompagner individuellement, quoique l'écoute reste individuelle, mais il y a ce mouvement où je vais accompagner à une autre place. Et c'est ça en fait que j'observe. que j'anticipe, puisque je le vois déjà avec les guidances audio chaque mois, que ça accompagne. Et en fait, je sens que c'est cette place-là qui est intéressante à observer, parce que je sens aussi derrière que le média peut accompagner et le média peut aussi inviter à créer. Et ça, je trouve que c'est très réjouissant. Je vous dis à très bientôt.

Description

🎙️ SOLA VOX, Entreprendre solo

Entreprendre en solo, c’est une aventure qui dépasse largement le business.
C’est une traversée d’identités, de cycles, de choix courageux.

Ici, je parle sans filtre de ce que je vis moi-même :
les fins de cycle, les repositionnements, les mues intérieures, les décisions radicales.
J’y mêle numérologie créative, expériences personnelles et réflexion sur le leadership et la vie d'entrepreneure.


Mon intention : ouvrir un espace de clarté et de désir pour les entrepreneures matures, sensibles et puissantes, qui savent qu’elles ne rentreront jamais dans les cases.

Parce qu’entreprendre solo, ce n’est pas être seule.
C’est apprendre à marcher au rythme de sa voix, de son corps, de ses cycles.


Bienvenue dans SOLA VOX.
Dans cette première série, je documente mon changement actuel de positionnement, et une nouvelle transition de vie pro, sans encore savoir où cela va me mener.
L'entrepreneuriat, c'est aussi ça : suivre son élan vital et marcher le chemin, sans plan tout tracé.

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Si tu as besoin d'y voir plus clair dans tes propres mouvements, élans, décisions : 

- ECHO (version Entrepreneur-e), ton audio créé sur mesure qui répond à tes questions business, avec l'aide de la numérologie
https://calendly.com/estellegnana/echo-numerologie



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    Bienvenue sur Solavox, mon podcast, mon émission sur le podcast Fréquences E. On va parler ici d'entrepreneuriat solo. Donc pour moi, entreprendre solo, c'est pas juste développer un business, c'est aussi traverser des identités, des cycles et des choix. Ici, je vais essayer de parler sans filtre. Quand je dis ça, essayer, c'est parce qu'on a tous et toutes des filtres et qu'on ne s'en rend pas toujours compte. Mais je vais parler sans fil de mes transformations, fin de cycle, repositionnement, de mes mouvements intérieurs, des décisions aussi que je prends, mais aussi du lien avec ma numérologie, on m'a déjà demandé ça, de parler de mon propre thème, donc je vais faire du lien avec mon propre thème, de mes expériences, de mes réflexions sur la vie d'entrepreneur et tout ce qu'il y a avec. Mon intention, c'est vraiment d'offrir un espace de discussion, de partage, mais aussi de clarté à vous qui êtes entrepreneur. qui est sensible, qui est puissante, qui est hyper engagée, qui avait envie de changer le monde et qui ne rentreront jamais dans les cases, disons-le. Vous êtes des entrepreneurs hybrides, vous êtes des personnes qui regardaient vers le futur tout en sachant s'appuyer sur le passé et agir au présent. Entreprendre solo, pour moi, c'est tout sauf être seule. C'est aussi s'entourer, mais c'est aussi marcher, apprendre à s'entourer, mais c'est aussi marcher au rythme de sa voix, de son corps, de ses cycles, des cycles de la vie, des cycles d'entreprise. Donc, bienvenue dans Solavox. Aujourd'hui, on va parler d'une décision et d'une annonce que j'ai faite sur mon infolettre cette semaine. Voilà, j'ai envie de vous en parler ici. de compléter mon propos et ce que j'ai pu dire sur mes nouveaux engagements. J'ai annoncé que j'allais passer de l'accompagnement aux médias. Je reprends quand j'ai dit ça à une personne, j'ai dit ça à une thérapeute il n'y a pas si longtemps. Elle me dit « mais qu'est-ce que ça veut dire ? » Déjà que quand je parle d'accompagnement, que je dis que je suis accompagnante, il y a beaucoup de personnes qui me... demande qu'est-ce que ça veut dire. Quand j'ai dit de l'accompagnement aux médias, la personne m'a dit mais qu'est-ce que ça veut dire ? Je lui ai dit, c'est passer de l'écoute, c'est la majorité quand même de notre travail, quand on accompagne, à l'expression, qui est pour moi une dynamique très différente, même si pour s'exprimer, il faut savoir écouter, évidemment. Ça va ensemble en fait. Pour moi, c'est pas séparé, mais c'est un mouvement global, un mouvement général. Pour moi, c'est vraiment l'image du... C'est pas 360, justement, c'est du 180. Faut être précis dans les degrés. Donc du coup, il y a vraiment cette image de l'équerre. Ça s'appelait comme ça ? Non, le rapporteur. Vous vous rappelez le rapporteur ? Le rapporteur à l'école, la demi-lune. C'est ce mouvement que je ressens quand j'en parle. De l'accompagnement à l'expression. Et vraiment, ça me fait lien aussi avec l'école. parce que quand j'étais... Au collège, il y avait tout le temps écrit sur mes bulletins que j'étais silencieuse, travailleuse, mais silencieuse. On aimerait toutes les remarques comme ça. On aimerait plus entendre le son de sa voix. Vous voyez, des remarques comme ça qui ne sont pas souvent sympathiques. C'est plutôt, il y a un côté un peu moquerie, dénigrement. En tout cas, moi, je n'aimais pas vraiment ces remarques sur mes bulletins. Et puis de toute façon, ce qui est intéressant, c'est de voir à quel point ces personnes adultes enseignantes ne posaient pas la question. C'est-à-dire qu'elles mettaient ça sur un bulletin et on se demande, ça m'étonne encore aujourd'hui, et je sais que l'école n'a pas changé depuis toutes ces années, sur certaines pratiques en tout cas, et il n'y avait jamais cette question de me dire, mais Estelle, qu'est-ce qu'il y a ? Pourquoi ? Pourquoi tu prends pas la parole ? Est-ce qu'on peut t'aider à l'apprendre ? Vous imaginez comment ça pourrait tout changer pour un gamin si on lui demande, en fait, si on lui pose la question, plutôt que de foutre dans des bulletins scolaires « On ne t'entend pas » , « Je n'ai jamais entendu sa voix de toute l'année scolaire » , vous voyez, ce genre. « Devrais faire un effort » . Mais quelle bande de conneries ! Je vais pas dire un autre mot, mais voilà, moi j'y pense là, et donc ça m'active quand je vous en parle. Mais c'est clair que ça aurait été intéressant d'avoir cette question. comment on peut t'aider ou qu'est-ce qu'il se joue pour toi, peu importe comment on la formule, surtout au collège. Donc voilà, passer de l'accompagnement à l'expression, pour moi c'est un chemin, le chemin d'une vie, c'est pas du tout le chemin professionnel, c'est au-delà du professionnel, c'est quelque chose qui est vital et l'entrepreneuriat m'a servi ce chemin de ces huit années d'entrepreneuriat, je vous l'ai dit dans le précédent épisode Solavox, le premier épisode qui est sorti en septembre, Eh bien, le nouveau cycle d'entrepreneuriat qui s'ouvre pour moi, je n'avais pas prédit ça, je ne savais pas que j'allais ouvrir un nouveau chapitre dans mon entreprise, dans mon entrepreneuriat. Et en fait, c'est ça qui est en train de se jouer. Et ce qui est en train de se jouer, c'est ce changement de posture. Et c'est ça que j'avais envie de partager avec vous, parce que peut-être que vous vivez ça aussi en ce moment, que vous êtes en train de... On est dans une année, je vous le répète dans mes autres espaces, mais 2025-2026, de grands changements, vraiment, au sens collectif du terme. Ça veut bien dire que c'est chacun, chacune qui allons changer. Et donc, le 9 de notre année collective vient impacter pour tout le monde notre plan mental, donc notre manière d'agir dans le monde. Eh bien, ça m'impacte moi, dans ma manière d'agir dans le monde, c'est-à-dire que plutôt que, justement, accompagner à 80% de mon temps, je dis n'importe quoi, de mon temps de travail, eh bien, passer 80% de mon temps à m'exprimer, vous voyez, de mon temps de travail. C'est pour moi ce changement à 180 qui permet de travailler aussi, de libérer toute cette énergie, de libérer cette énergie retenue, pour plein de raisons, et peut-être j'aurai l'occasion d'en parler dans un autre épisode, là c'est pas le but, je voulais vraiment vous parler de ce changement, de nouveau cycle entrepreneurial que je sens. de ce changement de posture, de l'accompagnement à l'expression, du fait que je n'ai aucun plan, c'est-à-dire que je ne sais pas comment je vais manifester tout ça, je ne sais pas comment ça va se créer, je ne sais pas quelles sont les premières actions à mener, et je sens justement ce besoin de prendre le temps dans un monde qui est hyper exigeant, qui exige de produire, de faire de l'argent, donc très clairement je prends d'énormes risques là ici financiers. Il y a vraiment quelque chose là qui est radical dans l'appel et je ne peux pas y résister à cet appel. Ça fait le lien aussi, j'en ai parlé dans mon infolet, mais très rapidement, du lien avec mon état de santé, qui fait que j'ai senti aussi que le fait d'avoir des rendez-vous, d'être à l'écoute, évidemment ça mobilise beaucoup d'énergie, peut-être que je n'ai plus. Donc il y a aussi ce rapport-là avec le côté... être visio, être assise, enfin bref, il y a toutes sortes de choses qui ne rendent pas mon expérience confortable et qui va avec en fait des envies qui bougent, un désir qui bouge, et je pense qu'il y a beaucoup de sens derrière tout ça aussi avec la santé, mais je n'ai pas envie de plonger dans ce sujet-là ou de détailler, mais c'est juste pour dire, pour compléter mon propos quand je dis que ce n'est pas juste professionnel. On n'est pas sur du professionnel, on est sur quelque chose de vital. Voilà, je vais le dire comme ça. On est sur quelque chose de vital, de viscéral pour moi, que je sens profondément et que je n'ai jamais pu honorer auparavant, que je n'avais pas soit la force, soit le courage, que je n'avais pas les modèles aussi de personnes qui, comment dire, vont dans un champ comme le média. c'est pas un chant qui est facile en fait donc c'est pour ça que je dis aussi Aujourd'hui, j'ai des modèles, mais il y a quelques élus, on va dire, qui vivent de leurs médias en France. Et puis, il y a aussi le fait d'avoir une forme de maturité dans ma quarantaine, dans mon début de quarantaine, d'avoir une forme de maturité qui fait que, quand je dis maturité, dans le sens d'avoir conscience aussi de ma propre finitude. Alors, j'en ai toujours eu conscience, mais... Je l'ai intégré dans le corps, en fait. C'est très différent de le penser en mental que de l'intégrer dans le corps, où ces deux dernières années, j'ai vraiment intégré le rapport à ma mort, en fait. Donc, il y a quelque chose comme ça aussi qui pousse, dans le désir, dans le côté vital, c'est maintenant ou jamais, vous voyez, il y a ce genre de choses qui peuvent arriver. Mais, je n'ai pas de plan. Voilà, je n'ai pas de plan, je ne sais pas comment je vais mener ma barque, avec les connaissances que j'ai, avec les personnes autour de moi aussi qui, comme par hasard, ont envie de faire du média ou naviguent dans le média. Et quand je dis média, c'est vraiment au sens large. Le mot média, pour moi, ce n'est pas la télé. Le média, c'est la notion d'expression, c'est la notion de lien. Média, médiation, médium. Voilà, la racine de ces trois mots, c'est la même. Donc, médié, en fait. Il y a quelque chose de cet ordre-là, de faire du lien. Et c'est à cet endroit-là que j'ai envie de me situer aujourd'hui, que je me suis toujours située. Et l'entrepreneuriat, à quoi m'a servi ce cycle, ce premier cycle d'entrepreneur ? Je crois qu'il m'a vraiment servi maintenant que je le vois un peu... J'en suis pas sortie. Je suis dans un entre-deux. J'en suis pas sortie, mais je le vois comme un... Justement, j'ai appelé en 2017. J'ai créé mon activité officieusement. officiellement je l'ai créé en 2018 et j'ai créé mon site internet qui s'appelait Passerelles et Création. Et pour moi passerelles c'était vraiment aider les personnes à créer leur chemin une passerelle c'est petit, c'est à taille humaine, c'est pour que les piétons traversent, c'est pas fait pour les voitures c'est quelque chose aussi même qu'on peut fabriquer comme un petit pont manuellement donc il y avait vraiment ce côté on fabrique sa passerelle en mode artisanal et ensuite on arrive dans la création, c'est-à-dire dans son univers. Et donc, il y avait ce mouvement de direction, avec la passerelle, de linéaire avec la passerelle, et passerelle et création, pour moi, création, c'est un rond. Et donc, c'est circulaire, et on arrive dans un univers, on arrive dans son univers. Et donc, j'ai fermé ce site en 2024. J'ai créé mon site estheniana.com, et vous pouvez aller le voir, d'ailleurs, si vous voulez. Et en fait, ça a marqué la fin de Passerelles et Créations, parce que je sentais justement que ça y est, j'en avais fini avec cette notion de passé. Et je ne m'étais pas rendu compte que je parlais aussi de moi, que je suis arrivée dans mon univers, et que je ne peux pas en repartir, que je ne peux pas faire semblant comme si je ne l'avais pas vu, que je n'avais pas pris goût de mettre les pieds dedans, notamment via ce podcast, mon podcast, le fait de faire naître Cette énième émission sur cette chaîne Fréquences E. Voilà, il y a tout ça qui est là et je ne peux pas faire comme si ça n'existait pas. Les festivals aussi dans lesquels j'ai été sur le podcast, à différents endroits, comme le festival Longueur d'onde, comme les festivals Léo Parleuse. Enfin voilà, il y a plusieurs autres événements aussi à Nantes. Enfin voilà, il y a des choses comme ça auxquelles j'ai participé ces dernières années. Et je ne peux pas faire comme si en fait j'avais pas senti cet appel, comme si j'avais pas senti que c'était là en fait, que j'avais ma place. Et surtout, ça m'a rappelé le passé, dans ce cycle-là, dans ces cycles précédents. Et le fait d'avoir déjà, comment dire, travaillé sur la notion de documentaire, et donc ça revient. Il y a quelque chose aussi, moi, que j'aimerais, je sais pas comment, mais justement, j'aimerais recontacter cette énergie. Et d'aller sur la dimension documentaire, au-delà du podcast d'interview, au-delà du fait de témoigner, qui sont déjà deux choses différentes très importantes. Et je sens qu'il y a d'autres aspects. Mais pour ça, il faut du temps, il faut de l'espace. Je vous l'ai dit, année 9, on fait de l'espace, on ferme, on clôture et on fait de l'espace. C'est ce que j'ai fait, c'est ce que je suis en train de faire. Et clairement, ce n'est pas du tout évident, surtout quand il y a les aspects économiques derrière qui sont là. et puis cette pression même de la rentrée Il y en a plein de personnes qui m'ont dit ça. Je n'ai pas senti la rentrée. Ce n'est pas comme d'habitude. Ben oui, l'année 9, ce n'est pas du tout comme d'habitude. Et le mois de septembre, c'était un mois de bilan. C'était le moment pour prendre les décisions qui traînaient dans les tiroirs. Donc, voilà ce que ça a pu aussi vous faire. Peut-être que vous aussi, vous êtes en train de faire un 180 ou peut-être un 360. Mais là, dans ce cas-là, ça veut dire que vous revenez au point de départ. Mais pourquoi pas ? Ou peut-être que vous faites la moitié. Vous êtes un 90, je ne sais pas. Donc cet échange, ce partage, c'est vraiment pour vous dire que c'est normal, que quand ça se présente, et vous l'avez peut-être déjà vécu dans votre vie, ce moment où il faut partir, et quand on est salarié, c'est pas toujours évident non plus de partir, de trouver le moyen de partir, et ça prend du temps. Quand on est entrepreneur, finalement, c'est la même chose. On quitte pas ses offres comme ça du jour au lendemain. On a besoin de trouver une transition, et moi la transition que j'ai trouvée pour m'accompagner, c'est... La voix, évidemment. C'est la voix. La voix va avec le média. Et donc, écho. Écho, et qui est un format, pour moi, un nectar de tout ce que... l'essence, en fait, je ne sais pas pourquoi j'ai ce mot nectar, de tout ce que j'ai pu faire avec mon expertise, mon expérience d'accompagnante. Donc, c'est peut-être une première brique pour créer cette transition, justement, vers autre chose, vers l'aventure, vers quelque chose que je ne connais pas, mais que mon âme et mon corps... pour lesquels, en fait, tous les deux semblent d'accord. Il y a juste mon mental qui ralentit, qui freine, qui se préoccupe de toute la logistique, de tout ce qu'il y a à faire, de l'inconnu, donc qui est un peu en panique. Le cerveau, le mental n'aime pas vraiment l'inconnu. Mais il y a une expérience de vie, et ce n'est pas la première fois que je change de vie, que ce soit à titre perso, que ce soit à titre professionnel. Ça m'est arrivé plusieurs fois dans ma vie, sauf que parfois je les fais vraiment un peu n'importe comment, que j'ai fait des choix pas toujours judicieux, que j'ai changé de vie sans prendre le temps de processer, sans prendre le temps de regarder ce qui était en train de se jouer, sans prendre le temps de témoigner, sans prendre le temps de documenter, comme je suis en train de le faire ici, et sans conscience, certainement, avec beaucoup d'envie de... contrôle, de besoin de contrôler, de croyance de contrôle, et en fait, voilà, ça, je sens que j'en ai fini avec ce fonctionnement et ces fonctionnements que j'ai pu avoir dans ma jeunesse. Et là, en fait, ce nouveau chemin s'ouvre, et la thématique que j'ai envie aussi d'explorer avec cette notion de média, la première thématique, c'est une des thématiques qui me concerne, donc la santé. C'est pas parce que justement j'ai des problèmes de santé, j'ai un état de santé défaillant, je vais le dire comme ça, que je m'intéresse, que j'ai envie d'en parler, c'est pas que ça, mais ça me ramène aussi en plongeant dans les lectures, dans des conférences, dans des accompagnements en santé, dans des formations aussi, voilà, en rigolant, je souvent dis que je deviendrais naturo, naturopathe. Je n'ai pas d'autre image. C'est l'image la plus simple que j'ai d'un professionnel de santé, de soins de santé, qui ne soit pas dans la sphère médicale, parce que je ne me vois certainement pas reprendre de longues études, mais que je finirais naturopathe. Dans mon image, je finis naturopathe, prof de danse, qui enseigne en anglais. Pour tout vous dire, je suis à cet endroit-là. 70 ans, donc bon, il me reste un peu de marge. Pour l'instant, il y a vraiment cette appétence à entrer dans les sujets, mais aussi par la force des choses, c'est-à-dire parce que je suis confrontée à une errance médicale, à une non-écoute. Bon, je vais pas... C'est exactement de tout ça dont j'ai envie de vous parler dans des futurs médias autour de la santé des femmes, parce que c'est un sujet qui est pour moi... beaucoup trop pris encore à la légère, beaucoup trop anecdotique, qui est pris de manière totalement individualiste, alors que la santé, c'est une question systémique, c'est une question politique, c'est aussi une question d'éducation à la santé, à la prévention santé, et de quoi on parle quand on parle de prévention, et que 5 jours, 5 légumes et fruits par jour, c'est pas ça la prévention. Donc, il y a ça, il y a aussi la connaissance du monde de l'industrie agroalimentaire, de l'industrie de la pharma. Il y a du monde médical, de comment la médecine est pratiquée, parce que ça aide à comprendre. Si on comprend ce qui est enseigné, on comprend pourquoi on est reçu de telle ou telle manière. Et il y a toutes les questions aussi du syndrome méditerranéen, le racisme dans le milieu médical, le sexisme, les violences sexuelles dans le monde médical. Bref, il y a des tas de sujets à évoquer. Et il y a aussi le manque de connaissances des femmes, de leur corps, de leur cyclicité. Il y a beau avoir des messages sur le cycle menstruel toutes ces dernières années qui s'est beaucoup développé, et tant mieux, mais il y a beaucoup de femmes qui attendent justement d'être confrontées à des problématiques pour s'y intéresser. Et je trouve ça dommage. Il y a aussi l'explosion des maladies chroniques et des cancers chez les femmes, chez la population des femmes. Et donc ça s'explique, il y a des liens avec l'environnement et on ne fait jamais les liens avec l'environnement. C'est marrant, on fait toujours des liens avec ce que devrait faire telle ou telle personne. Bref, il y a beaucoup de sujets, il y a beaucoup de choses aussi que j'ai envie d'évoquer sur la complémentarité entre les médecines allopathiques et les médecines dites parallèles, dites complémentaires. Je ne sais pas comment on les appelle aujourd'hui. l'Ayurveda, la médecine chinoise, la naturopathie. Moi, je ne suis pas dogmatique, vous le savez, j'adore les liens. Donc en fait, je fais beaucoup de liens dans toutes les études que je lis, que je fais, les livres que je lis. Je lis aussi beaucoup de livres de praticiens en santé, de médecins qui, après 40 ans, écrivent des choses et écrivent aussi leurs erreurs. Et ça, c'est très guérisseur aussi de... de lire ça, en même temps que je vais à des rendez-vous et puis je constate. Et je constate. Voilà, donc aujourd'hui, je sens que ces sujets prennent beaucoup de place dans ma vie, de manière non agréable, d'un côté, et puis d'un autre côté, agréable, dans le sens où j'apprends des choses. Et tout ça fait le lien, c'est ce que je voulais vous dire au départ, je fais des boucles, vous le savez. Avec ma jeunesse, justement, cette période du collège ou du lycée, enfin plutôt du collège, où j'adorais en fait la biologie. J'ai toujours aimé la biologie, le fonctionnement du corps humain, et ça me ramène à ça en fait. Et c'est pour ça que j'ai envie d'en faire un sujet, parce que c'est pas que justement politique, etc. C'est aussi cette étude du corps, de comment fonctionne le sang, le foie, l'utérus, les poumons, le diaphragme, le périnée, etc. les genoux, comment il y a des liens partout dans notre corps, que notre corps est un système et qu'il y a besoin de le prendre dans son entièreté, et pas juste symptôme par symptôme. C'est encore comme ça que ça fonctionne aujourd'hui, en 2025. Donc voilà, j'ai envie de plonger là-dedans, j'ai aussi envie de me former à des sujets, par exemple santé et genre, mais j'ai aussi envie de me former à tout ce qui concerne l'éducation thérapeutique, il y a des formations sur ces sujets-là. cette notion de patiente experte aussi que j'ai envie d'explorer pour faire partie peut-être de programmes, je sais pas, j'en sais rien. Il y a des choses qui s'ouvrent en fait comme ça où j'ai envie de plonger plus et ça, ça me demande du temps, ça me demande de l'énergie. J'ai envie d'intégrer des réseaux, des conversations sur ce sujet de la santé des femmes. Et le lien que je fais pour moi, c'est vraiment... Dans cette histoire de briques dont je vous parle, la première brique pour moi c'était Echo, de créer des audios privés qui permettent aux personnes de reprendre confiance, d'y voir plus clair quand c'est flou, de valider, de confirmer des décisions et des ressentis, d'avoir un regard extérieur, de pouvoir aussi bénéficier d'un audio qui a une validité et qui peut servir comme soutien pendant 12 mois. Voilà, parce que j'ai suffisamment expérimenté l'accompagnement pour pouvoir basculer dans ce type de produit en asynchrone et en même temps de manière très personnalisée, puisque les personnes me parlent, écrivent, posent leurs questions dans un questionnaire, dans un formulaire, et que moi je m'adresse à elles et eux à partir de leurs mots et à partir de la grille de la numérologie et de leur date de naissance. Voilà, ça c'est la première brique. Et la deuxième, c'est justement... entrer dans ce sujet de la santé des femmes par la voie du média. Je ne sais pas comment, comme je vous le disais, mais j'ai une vision très long terme pour ce projet-là, qui passe par le média, mais par bien d'autres choses, par aussi des formations. Mais il y a aussi ce sujet de la voie. Je vous l'ai dit tout à l'heure, je suis partie en boucle, mais je vous l'ai dit tout à l'heure, le sujet de la voie où je... J'ai posté un message comme ça, la voix au centre, parce que pour moi, la voix au centre, c'est mon chemin de guérison. Ça fait partie de mon chemin de guérison. L'expression, le fait de vocaliser, c'est pas que l'écriture, qui est aussi une des choses que j'aime le plus, mais il y a aussi cette notion de vocaliser. Et ça, c'est aussi une prise de conscience que j'ai eue quand j'ai participé à des ateliers d'écriture ces dernières années, où je pouvais lire mes textes en public. à haute voix et l'effet est tellement... énorme et tellement puissant que ça s'est ancré dans mon corps et que j'ai envie justement de continuer à explorer ça. Et en mettant la voix au centre, c'est comme un guide pour moi. C'est-à-dire que tout ce qui va avoir trait à la voix au centre, j'y vais. Si ça m'apporte de la joie, évidemment. Mais tout ce qui va m'écarter de la voix au centre, eh bien, je n'y vais pas. Donc voilà, ça me permet de rester ultra focus, de... ne pas m'éparpiller, mais surtout de ne pas revenir en arrière. Ce qui, si tu as changé déjà de voie, peut-être que, ou si tu es en train de le faire, pendant que tu es en train de le faire, il peut y avoir des appels à revenir en arrière. Et ça, je l'ai fait. Je l'ai fait, hein. Je l'ai fait pendant deux ans. Et donc, j'avais décidé intérieurement, mais bon, j'avais rien manifesté, et du coup, je revenais en arrière. Je reproposais des choses d'avant, vous voyez ? Bon, bah là, en fait... La voix au centre, pour moi, c'est plus qu'un mantra, c'est un guide, c'est un soutien, c'est un rappel à l'ordre quand je me disperse, quand j'ai peur, quand je suis en insécurité et que je me dis qu'il faut que je fasse comme avant parce que là, ça ne va pas le faire. Voilà, la voix au centre, c'est mon guide et ça m'amène à produire écho, ces audios privés. Ça m'amène à produire cet épisode Solavox sur Fréquence E, mon podcast Fréquence E. où tu peux retrouver aussi des guidances généralistes chaque mois de numérologie. Ça m'invite à suivre cet élan d'aller dans des conférences autour de la santé des femmes, d'aller suivre plus de médecins que je n'en suis déjà sur LinkedIn par exemple, il y a beaucoup de médecins qui prennent la parole là-bas, et vraiment des paroles très engagées, très disruptives, et qui disent les termes et la vérité aussi de ce qui se passe dans leurs environnements. Voilà, ça m'invite à quitter aussi. des sujets que je suivais pendant toutes ces années, ça m'invite à ça. Et ce que j'avais envie aussi de partager dans ce 180 de l'accompagnement à l'expression, c'est que c'est très relié. Parce qu'entreprendre, c'est déjà avoir ses propres médias, c'est presque obligatoire quelque part, et peu importe la forme de ces médias-là, ça peut être juste une infolettre, mais c'est déjà un média pour moi, une infolettre. Un podcast, un compte de réseau social, c'est un média, parce qu'on se met en lien avec l'extérieur. Et en fait, il y a un renversement que je perçois ici, c'est que mon média ou mes médias, parce que je ne me contenterai pas d'un seul média, vous avez compris, ce qui m'intéresse c'est la pluralité, la diversité et le fait de jouer entre différents espaces aussi, il y a quelque chose pour moi qui est très important, parce que les énergies ne sont pas les mêmes, la vibration n'est pas les mêmes et j'ai beaucoup de projets. en 2023. J'ai dit à une amie entrepreneur et femme de médias, je lui ai dit, moi, je veux être patronne de médias. Au moment, en avril 2023, où je crée ce podcast Fréquences E. Et en fait, j'ai laissé passer. J'ai pas pris au sérieux, j'ai pas pris les sujets au sérieux, j'ai laissé passer, j'ai fait mon podcast, etc. Et là, ça revient. En fait, il y a quelque chose qui s'incarne. Dans Vortex Business, le dernier événement que j'ai animé, je me suis présentée comme ça. Et vous voyez, je sens que c'est un mot... C'est une phrase, une formulation, avec laquelle je suis très à l'aise, et qui a un petit côté provoque pour moi à l'intérieur, parce que je le mets en écho avec patron de média, et je pense tout de suite à Bolloré. Donc ça me met comme ça, là, vous voyez, et je sens l'énergie qu'il y a derrière ce terme de patronne de média. J'adore cette sonorité de patronne, un truc qui me fait vibrer là-dedans. Et voilà, donc je voulais vous partager ça. de ce 180 qui me parle aussi, et j'ai pas fini ma phrase en fait, c'est pour ça que je reviens dessus, qu'en fait le média ou les médias vont être des accompagnants, vont accompagner le collectif en fait, vont peut-être plus accompagner individuellement, quoique l'écoute reste individuelle, mais il y a ce mouvement où je vais accompagner à une autre place. Et c'est ça en fait que j'observe. que j'anticipe, puisque je le vois déjà avec les guidances audio chaque mois, que ça accompagne. Et en fait, je sens que c'est cette place-là qui est intéressante à observer, parce que je sens aussi derrière que le média peut accompagner et le média peut aussi inviter à créer. Et ça, je trouve que c'est très réjouissant. Je vous dis à très bientôt.

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