Speaker #0Les six questions essentielles à se poser pour clôturer 2025. Bonjour à toutes et tous, bienvenue sur Solavox, un nouvel épisode où je porte ma voix, ma voix solo, pour traverser les coulisses de mon entrepreneuriat, de ma vie d'entrepreneur, ma vie tout court peut-être, à certains endroits. Je vous souhaite la bienvenue, c'est le troisième épisode et je vais donc jouer le jeu que je vous ai proposé dans une infolettre, celle du 16 novembre. Vous pouvez la retrouver si vous êtes abonné. En tous les cas, à l'intérieur de cette infolettre, je vous pose six questions et je me suis dit que ça pouvait être intéressant que moi aussi j'y réponde, que je ne sois pas juste la personne qui pose des questions, je puisse y répondre. et puis pas seulement pour y répondre. entre moi et moi, mais pour répondre et faire écho, vous permettre d'entendre peut-être des résonances, et aussi peut-être que vous vous dites, si vous lisez ces questions et vous dites je ne sais pas quoi répondre, ou alors c'est pas si clair pour moi, qu'est-ce que j'ai arrêté en 2025, etc., et bien peut-être que mes réponses ou la manière dont je vais y répondre pourra vous éclairer, pour vous permettre aussi à vous de faire ce travail d'introspection par rapport à vous, par rapport à votre... vos entreprises, vos projets, votre création, votre prise de parole, que sais-je, tout ce qui s'est passé en 2025. Évidemment, je t'invite aussi à faire des liens en allant écouter les épisodes de La Voix des Nombres, l'autre émission qui est sur ce podcast Fréquences E, où tu peux retrouver tous les guidons sur l'énergie 2025. Et d'ailleurs, je vais préparer, ou je suis même déjà, je ne sais pas quand cet épisode va sortir, En train de préparer un épisode spécial pour te parler de 2025, faire un résumé, je pense qu'il sortira en décembre, faire un résumé de l'année 2025, tout ce que cette énergie neuve nous a demandé, et puis aussi évidemment te parler de 2026 avec quelques pistes éclairantes pour cette année qui ouvre un nouveau cycle. Voilà, parenthèse fermée. En attendant, on rentre dans les six questions. Je vais citer les six questions une par une. Je vais y répondre et donc à toi de voir s'il y en a une parmi les six aussi. Peut-être on n'est pas obligé de faire les six. Tu prends la question qui te parle ou peut-être même une question par jour sur la semaine. Pourquoi pas ? Ou une question par jour d'ici le 31 décembre. Pourquoi pas ? Voilà, tu fais à ta manière. comme d'habitude et je vais commencer tout de suite par la question. Et donc je vais y répondre. J'ai un peu, bien sûr j'ai un peu réfléchi, mais je me suis dit, moi je suis pas du genre à écrire mes réponses comme ça sur un cahier. C'est pas mon, non, c'est pas ma façon de faire. Je préfère être en interaction, c'est ce qui permet de réveiller chez moi les choses. Et donc, même si je... tiens, un journal, voire même plusieurs journaux d'informations de mes journées, etc. Mais répondre à des questions, ce n'est pas mon habitude. Donc, première question, qu'est-ce qui s'est écroulé en 2025 et qu'est-ce qui, au contraire, s'est révélé solide ? C'est la question que tu peux retrouver par écrit. Je vais remettre les six questions en notes d'épisode, ce sera plus simple pour toi. Qu'est-ce qui s'est écroulé en 2025 et qu'est-ce qui, au contraire, s'est révélé solide ? Donc moi, qu'est-ce qui s'est écroulé en 2025 ? Très clairement, c'est la notion de tenir. De tenir, de faire tenir, de faire tenir un modèle de business, si je parle d'entreprise ici, de faire tenir un modèle qui ne pouvait plus être tenu, en fait. Pour différentes raisons. Parce que j'avais décidé d'arrêter en décembre 2024 l'accompagnement individuel, et en fait ça a amené une cascade de décisions. Donc d'une part, il y a ça, cette prise de conscience que l'accompagnement prenait beaucoup de place dans ma vie, dans mes journées, et dans mes préoccupations mentales. Donc déjà... Il y a ça, il y a quelque chose qui s'est effondré de l'ordre pour moi de l'identité, mon identité d'accompagnante. Il y a quelque chose à cet endroit-là. Et je te parle de modèle, donc de faire tenir parce qu'en fait, il y avait cette envie évidemment de faire tenir une entreprise que j'ai créée en 2017 et de la faire perdurer et de continuer à alimenter ce modèle. Ce modèle économique avec de l'accompagnement collectif et individuel auparavant, jusqu'en fin 2024, et le réseau, la dimension réseau aussi, en plus des accompagnements collectifs. Mais il se trouve que faire tenir, c'était pas juste une histoire de j'ai envie de continuer à accompagner ou pas, c'était aussi une impossibilité physique à pouvoir continuer. Donc pour moi, qu'est-ce qui s'est écroulé en 2025 ? Bah, j'ai envie de dire... c'est mon modèle économique qui s'est écroulé avec l'arrêt, la décision d'arrêter, en tout cas qui m'a travaillé tout l'été parce que j'étais en tension, parce que j'étais vidée d'énergie. Et quand je dis ça, c'est énergie physique, énergie vitale, énergie mentale, c'est toutes mes énergies. Donc j'avais du mal à réfléchir. Donc j'étais en tension tout l'été et en septembre, j'ai envoyé un mail à... à toutes les clientes et clients des étincelles de la saison dernière, pour dire qu'il n'y aura pas de nouvelle saison. Et donc, sachant que les étincelles, c'est 30% de mon chiffre d'affaires, tu comprends bien qu'il y a quelque chose du modèle économique qui s'écroule, sachant qu'avant, 9 mois plus tôt, j'avais arrêté l'accompagnement individuel. Donc non, en 9 mois, on ne recrée pas un modèle économique comme ça, clairement. En tout cas, pour ma part, ça ne se recrée pas de manière magique. Et donc, voilà, qu'est-ce qui s'est écroulé en 2025 ? Qu'est-ce qui s'est au contraire révélé solide ? Ben, j'ai envie de dire, c'est justement ma capacité à dire les choses, à... voilà. Ma capacité à parler, enfin à dire, à dire, à communiquer sur ce qui est en train de se passer, et même quand c'est inconfortable, à ne pas détourner le regard, à ne pas... minimiser ce qui est en train de se passer, à ne pas mettre tout un tas de lisses autour de ce qui est en train de se passer, même si évidemment je suis une personne aussi pudique et je ne raconte pas tout, loin de là, mais dire quand même cette notion de vérité pour moi qui est importante, parce que si j'ai passé autant de temps accompagnée des femmes entrepreneurs et accompagnantes à dire les termes, à prendre la parole et à ne pas se cacher, À vous parler aussi souvent de censure, de retenue, de non-dit, etc., de tabou, c'est pas pour moi-même alimenter ça sur mes espaces et de rester cachée. Donc pour moi, ce qui a été solide et du coup qui a été vraiment un pilier, c'est le fait de pouvoir compter sur ma parole. De compter sur ma parole, de compter sur ma voix, de compter sur cet élan que j'ai d'être authentique. Et en même temps qui me travaille, évidemment, parce que j'ai aussi 50 milliards de filtres et des peurs à révéler telle ou telle chose. Mais clairement, aujourd'hui, dans cet écroulement, ma parole s'est révélée solide et je le constate en vous le disant. Je le ressens en vous le partageant. Je t'invite à faire le même exercice, à ne pas forcément passer mille ans sur les réponses, peut-être de l'enregistrer aussi d'ailleurs comme moi. et puis de voir après en t'écoutant qu'est-ce qui émerge. Ça peut être intéressant, pourquoi pas, petite suggestion. Deuxième question, où as-tu mis ton énergie ? Qu'est-ce qui a mérité ta flamme et qu'est-ce qui l'a étouffée ? Donc où j'ai mis mon énergie ? Clairement, moi j'ai senti que cette année 2025, alors parenthèse, je suis en année 1 personnelle, et très clairement... L'année 9 collectif et le 1 personnel, ça joue, ça joue, ça joue. C'est ce lien, cette relation entre ces deux énergies collectives individuelles que je vous propose d'analyser dans les audios privés et sur mesure que je crée pour vous, dans mon catalogue. Mais clairement, moi j'aurais voulu avoir un audio personnel créé pour moi et ma numérologie, vous voyez. Et donc, où est-ce que j'ai mis mon énergie dans cette année ? Une perso, clairement sur moi. Voilà, ça m'a demandé vraiment un long chemin, ça ne s'est pas fait tout de suite, mais un long chemin justement dans cette histoire de faire tenir un modèle économique à mes dépens, à mon détriment, parce que c'est ça en fait le sujet, parce que je ne me mettais pas au centre de ma vie, très clairement, je vais le dire comme ça, Et donc... Il a fallu aller vraiment loin pour justement prendre une décision. Et donc, ce focus que j'ai mis sur moi, sur ma personne, sur tout un tas de choses, c'est aussi, dans le business, la création de mes audios. À partir de l'été où j'ai eu cette idée de créer des audios, Echo, le premier audio thématique qui est sorti, Echo, je suis restée ultra focus sur cette offre. J'ai agrandi le catalogue, mais je suis restée ultra focus sur cette offre. Et ça, on peut dire que c'est un... Parce que je pouvais mettre dans chaque audio vraiment tous les éléments de mon expérience. Donc c'est ça que j'ai vu. Je vous parle souvent de nectar, mais pour moi, les audios sont des nectars. J'ai vraiment l'impression de mettre un nectar de... d'expérience, je sais pas comment le dire autrement, mais à ce goût-là en fait. Donc j'ai mis mon énergie dans les audios, j'ai mis mon énergie aussi dans les conversations que je pouvais avoir avec différentes personnes, et justement de mettre ma parole au centre, parce que c'est mon mantra et mon guide là, ma voix au centre, tout simplement, ma voix au centre, et elle me guide vraiment. dans plein d'endroits. Je ferai peut-être un épisode spécial sur ça parce que c'est vraiment un pilier, un écosystème en soi et un guide. Et qu'est-ce qui a étouffé ma flamme ? Qu'est-ce qui a étouffé ma flamme ? J'ai envie de dire, c'est cette notion de vouloir tenir, de vouloir tenir alors que mon corps ne tenait plus. C'est ça, la réalité ne tenait plus. J'ai même eu en septembre, pour vous dire, je n'avais jamais vécu ça, mais une chute d'autention et pour plein d'autres raisons que je ne vais pas détailler ici, je suis tombée chez moi. Je me suis évanouie, j'ai perdu connaissance et je suis tombée en plus sur ma bibliothèque et donc il y a plein d'objets qui me sont tombés dessus. et c'est une expérience physique extrêmement... particulière. Et j'ai vécu, en plus, quand je me suis relevée, quand je suis revenue à moi, il y a vraiment eu cette sensation de... J'ai senti l'adrénaline de... Je suis vivante en fait. Il y a vraiment ça qui est venu. Enfin bref, je ne souhaite ce genre d'expérience à personne, mais ça m'est arrivé. Et donc voilà, quand je dis étouffer la flamme, on est au sens littéral. Quand je vous parle du corps, moi je ne suis pas en image, je suis dans le brut de brut. Pourquoi je précise ça ? Parce que souvent, il y a des personnes qui parlent du corps, mais c'est très éthéré quand même. Quand les personnes parlent du corps, ça reste, je sais pas, ça reste aérien. Moi, quand j'en parle, c'est vraiment dans la matière. On est à l'intérieur et ça n'empêche pas d'ailleurs d'aller vers des énergies plus éthérées. Mais c'est important de parler quand même de la matière parce qu'on est justement des êtres de chair. Incarner donc. Et puis peut-être ce qui m'a étouffée c'est aussi le fait d'être attachée. Je suis du signe du taureau pour ceux et celles qui ne le savent pas, signe solaire. Et donc je suis attachée, je suis hyper attachée à ce que je crée. Mais vraiment j'ai un attachement de fou à tout ce que je crée et j'ai un attachement à mes offres, j'ai un attachement aux étincelles forcément. Donc arrêtez une offre qui marche, qui marche très bien. Et l'arrêter au bout de 8 ans, je ne l'avais pas prévu au début de l'année 2025 quand j'étais en train de travailler mon plan de l'année. Donc voilà, c'est ça 2025, c'est une année où en janvier, je disais d'ailleurs dans une session des étincelles, mon année c'est la relâche, la relâche. Et pourquoi j'utilise le mot relâche et pas lâcher prise ? C'est la relâche parce qu'au théâtre, on parle de relâche quand il n'y a pas de show. Pendant une semaine, trois semaines, un mois, etc., une pause, on parle de relâche. Pour moi, il y a cette dimension de je ne suis plus en chaud. Hop là, je relâche et donc je fais un processus de lâcher et de laisser tomber le rideau. Voilà l'image. Donc, qu'est-ce qui m'a étouffée ? C'est aussi ma capacité à m'attacher à mes propres créations. Et donc, il a fallu me détacher. Voilà, tout simplement. Troisième question. est-ce que j'ai parlé ou est-ce que tu as parlé en vérité et où est-ce que tu as préféré te taire ? Voilà. Et on a le droit de se taire aussi. Et on a le droit de parler en vérité aussi. Pour moi, c'est où est-ce que j'ai parlé en vérité ? Il y a plusieurs éléments, mais un élément important de cette année, c'est clairement d'avoir participé à un événement collectif d'une association dont je suis membre pour... parler de l'invisibilité des maladies chroniques. Et donc, voilà, de parler de santé publiquement et de ce qui, pas de manière vague, mais justement de mettre quelques détails sur ce que ça m'empêche de faire et ce que ça aussi me fait voir sur les dysfonctionnements du monde de la santé, que ce soit médical, paramédical. mais aussi des non-postures d'accompagnants, d'accompagnantes non formées, en fait, et qui sont des très bons techniciens, techniciennes, mais zéro posture, enfin voilà, il n'y a aucun questionnement sur la posture d'accompagnement, moi ça me questionne, et donc je parle de ça sur tous les métiers du soin, que ça soit des médecins, des... les professionnels du paramédical comme les ostéopathes, les kinés, mais aussi les professionnels des médecines plus ancestrales ou de la naturopathie. Donc peu importe, en fait, dedans, il y a toujours de la technique quelque part, il y a du métier de la technique, mais après, être formé au trauma, être formé à l'accompagnement, tenir une posture, un cadre, waouh, bon, ben voilà. Donc bref, là je suis partie dans une boucle, mais où est-ce que j'ai parlé en vérité ? C'est parler de ma santé, des impacts sur ma vie professionnelle et sur mon entreprise. Ça, c'était important pour soutenir ce défi collectif, pour soutenir ceux et celles qui ont peur de parler parce que la maladie crée de la honte, très clairement. Donc, il faut dépasser quelque chose de cet ordre-là. Et aussi, ça permet de faire le lien, pour moi, avec mon projet de média sur la santé des femmes. Et de partager aussi cette dimension politique pour moi qui est importante parce que ce n'est pas un hasard si beaucoup de femmes ont des maladies chroniques, c'est pas un hasard si ces maladies chroniques et les autres maladies inflammatoires explosent, ce n'est pas du tout un hasard. Donc pour moi, c'est important d'aller sur ces sujets, même s'ils sont super sensibles. Je le sens que je ne suis pas médecin, mais j'ai une expertise d'accompagner pour le coup. Et là, il y a des ponts qui se font entre ma posture à moi d'accompagnante et d'entrepreneur, mes engagements politiques et mon expérience d'accompagnée où là, j'ai des choses à dire. Donc où est-ce que j'ai parlé en vérité ? Et ce n'est pas fini, c'est à cet endroit-là. Et où est-ce que j'ai préféré me taire ? certainement, là je viens de vous parler de la honte, ça c'est pas des choses que... C'est pas des choses sur lesquelles je... Voilà, je suis... encore à l'aise potentiellement pour en parler mais cette notion la douleur physique qu'est ce que ça provoque dans le corps parce que c'est intéressant on parle de on a beaucoup parlé de santé mentale même si on est loin de connaître vraiment ce sujet parce que d'ailleurs on comprend pas que santé mentale c'est tellement lié à la santé physique ce n'est pas séparé donc tant qu'on dira pas santé tout court il y aura un problème pour moi mais c'est comme ça donc Donc... Ce sujet de la douleur physique, je pense qu'il n'est pas encore exploré, mais parce que, de fait, quand on a mal, c'est compliqué d'aller écrire. C'est compliqué d'aller partager quelque chose. Évidemment, on est carrément dans son corps, même enfermé. On peut sentir cette sensation d'enfermement. Et donc, tout ce que ça réveille, tout ce que la douleur physique réveille, comme le sentiment de honte, qui est ultra puissant comme émotion, le sentiment d'impuissance, donc effectivement la maladie chronique en plus ramène tout le temps cette notion d'impuissance parce qu'on y retourne en fait on y retourne dans le cycle de la douleur et Et quand je vous dis tout ça, je ne cherche pas des conseils non sollicités. Merci, je précise parce qu'à chaque fois qu'on parle de ça, j'ai l'impression de faire des appels de phare. Mais non, ce n'est pas pour faire des appels de phare. Je me dirige vers les personnes qui justement maîtrisent ces sujets. Pour moi, c'est important de connecter avec des personnes qui maîtrisent ces sujets de par leur expérience ou de par leur activité pro. Et donc, voilà. Ça, vous voyez, qu'est-ce que j'ai préféré, Ter ? C'est ça. Écoutez, maintenant, c'est dit. Et je pourrais peut-être développer sur la douleur physique, en fait, qu'est-ce que ça ramène, en fait, au-delà de ce qu'on peut imaginer, que ça crée la douleur physique, mais qui revient, qui s'étale, qui s'étend. Voilà, tous ces symptômes aussi qui ne sont pas toujours entendus par le monde médical, justement. Ça, c'est encore la douleur des femmes. Je pense que vous connaissez le sujet. La douleur des femmes, comment elle est traitée et accueillie ? Ce n'est pas un mythe, c'est la réalité. Elle n'est pas traitée. Je vais le dire, elle n'est pas traitée. Ou elle est traitée à coup d'antidouleurs, à prendre comme ça, à vie. Mais pour moi, ce n'est pas ça, traiter. Ce n'est pas ça, soigner. Voilà, on parle de vérité, moi ça m'ambiance. Mais ce n'est pas encore le moment, ce n'est pas encore le moment. Mais vous voyez, cet exercice, qu'est-ce que ça permet ? Ça permet de réveiller le feu. Alors, quatrième question, qu'as-tu vraiment incarné ? Qu'est-ce que tu as offert au monde ? Non, ce que tu as offert au monde t'a-t-il nourri ou vidé ? Ok, donc, qu'as-tu vraiment incarné ? Ben la relâche. La relâche pour aller dans ma vérité. Voilà. C'est ça en fait. Relâcher ce que j'étais en capacité de relâcher, ce que mon système était en capacité de relâcher pour pas que ça l'emmène je ne sais où dans des peurs extrêmes. j'étais en capacité de lâcher telle et telle chose. Et en fait, j'ai incarné cette relâche. Et pour aller vers la vérité, quand je parle de la vérité, c'est ma vérité. Évidemment, ma vérité est ne plus me cacher quelque part, ne plus tenir, ne plus tenir dans la force, ne plus faire semblant, être vraiment... Et les conversations que j'ai eues cette année, elles étaient aussi tournées autour de ça. Ce podcast Solavox, il est aussi tourné autour de ça, être dans ma vérité, avoir un espace de vérité où je traverse et je constate. Donc je pense que qu'est-ce que j'ai vraiment incarné avec cette notion d'incarner, c'est comme si relâche au début de l'année c'était théorique, et en fait ça devient, c'est pas fini, mais de plus en plus justement physique. Et je sais que c'est pas fini. Je sais que je tiens encore des choses et je sais que j'ai pas fini avec ce sujet-là. Qu'est-ce que j'ai offert au monde ? Enfin non, ce que tu as offert au monde, t'as-tu nourri ou vidé ? Ce qui m'a vidé ou plutôt épuisé, c'est... J'en reviens à cette notion de tenir avec des attentes de résultats. de faire des lancements. J'ai fait plusieurs lancements sur Joue ton jeu cette année. Donc, le lancement de Joue ton jeu, par exemple, ça, c'était épuisant. J'étais déjà en suradaptation à ce moment-là. Alors qu'animer, et donc, qu'est-ce qui m'a nourrie ? Clairement, animer Joue ton jeu, ça a été un kiff de fou. d'être chef d'orchestre, d'avoir une équipe, de sélectionner mon équipe, de permettre à d'autres accompagnantes d'accompagner en direct mes clientes. Vraiment, ça, c'est de la relâche. Pour moi, ça, c'est un niveau de relâche que je n'aurais pas pu avoir avant. donc voilà ça m'a nourri d'être dans mes espaces d'accompagnement d'être avec d'autres je veux dire de de recruter des collaboratrices. Ce mot recruter, il peut être... Peut-être qu'il a une connotation négative, je ne sais pas trop. Mais moi, j'aime bien ça. J'aime ça, j'aime dire « Qui va venir jouer avec moi dans mes espaces ? » En fait, c'est vraiment ça. Donc « Joue ton jeu » , ça a activé cette notion de jeu. Et c'était très kiffant aussi dans mes propres espaces, de laisser la place à quelqu'un d'autre et de moi-même profiter de mon propre espace. C'est ça aussi la relâche. C'est comment on se relâche dans ses propres espaces que l'on crée. Et comment on n'est pas tout le temps en train de tenir la baraque. Et ça, c'est... Voilà, ça a été très nourrissant pour moi. Par contre, qu'est-ce qui m'a vidé ? Ben oui, les lancements, faire deux lancements à un mois ou deux mois d'intervalle, en tenant les étincelles, le quotidien des étincelles, et finir la saison tout en faisant un lancement... Finir la saison en juin tout en faisant un... Un lancement pour Juillet, joue ton jeu, bah là oui, clairement ça m'a vidé, et puis de... Ce qui m'a vidé aussi, c'est de penser à la suite. Parce que moi, en avril, mai, juin, j'étais déjà sur l'automne. Donc voilà, quand on est entrepreneur, on réfléchit à long terme, on n'est pas juste sur le présent. On est aussi sur les mois d'après. Et j'étais là en train de me dire, mais comment je vais faire ? Et qu'un mois d'août ne va pas suffire pour que je récupère parce qu'il ne s'agit pas de vacances, il s'agit de mon état corporel, physique et mental. Donc voilà, tout en ayant des symptômes qui sont là. tout le temps en fait. Donc comment je vais faire ? Et donc là il y avait une équation qui n'était pas qui ne pouvait pas se résoudre, tout simplement. Donc il a fallu accepter ça. Bah justement, ça vient à la question qu'as-tu laissé mourir consciemment et qu'est-ce qui attend encore que tu le lâches ? Qu'as-tu laissé mourir consciemment et qu'est-ce qui attend encore que tu le lâches ? Ah bah très clairement, moi ce que j'ai laissé mourir cette année et qui et c'est intéressant parce que 2024 j'ai Entre fin 2023 et 2024, j'ai vraiment traversé cette notion de la peur de ma propre mort en lien avec mes états de santé. Et en fait, je n'avais jamais eu peur jusqu'ici de ma propre mort. J'ai toujours eu peur de la mort des autres, mais jamais de la mienne. Quand je vous dis me ramener au centre de ma vie, c'est ça. C'est d'avoir peur de ma propre mort et pas que de celle des autres, vous voyez. Donc, je vois là, cette année, dans mon année 1, alors je ne sais pas si je vais mourir demain, évidemment, je ne sais pas, je ne maîtrise pas ça, mais c'est comme si, dans mon année 1, j'avais réalisé que oui, j'étais en train de vivre un processus de mort, mais pas nécessairement, je veux dire nécessairement exprès, pas nécessairement. de mon être entier avec mon corps physique, mais celle d'une identité, et c'est celle de l'identité d'accompagnante, de celle de coach, de facilitatrice, de cette stabilité, puisque c'est un mot qui revient souvent avec des gens que je ne connais pas ou peu, qui me disent « Ouais, t'es là depuis longtemps. » Je ne sais pas d'où vient cette impression, peut-être de mon taureau intérieur. Il y a cette notion de stabilité, de « je suis là depuis longtemps » . Et puis moi aussi, je raconte, je dis souvent que j'ai 20 ans d'expérience dans l'accompagnement, mais parce que pour moi, c'est important. Ces années d'expérience, c'est ce qui a fait que j'ai accompagné des accompagnantes. C'est exactement ça qui a fait que j'ai pu les accompagner, parce que je savais très bien ce qu'elles vivaient. Donc je ne me suis pas orientée sur l'accompagnement des accompagnantes comme ça, par mode et tendance, parce que je sais que c'est devenu une tendance. mais Mon identité de 20 ans, c'est quelque chose qui m'a accompagnée à la sortie de mes études, et toute ma jeunesse, toute ma vingtaine, toute ma trentaine, et ma fin de quarantaine. Mais non, je ne suis pas encore à la fin de la quarantaine. Mon début de quarantaine, voilà. Donc, qu'est-ce que j'ai laissé mourir inconsciemment et consciemment ? Mon identité d'accompagnante. Et puis du coup, ce qui va avec, le fait de penser que ma valeur dépend de ce que je donne. Donc je pense que j'ai laissé mourir aussi ce fonctionnement et ce mécanisme de donner, donner, donner, donner, au détriment de ma vision, au détriment de ma trésor, au détriment de mon business, au détriment de ma santé. Donc ça, je pense que j'ai laissé mourir. C'est peut-être pas terminé comme processus, mais je suis en train de laisser mourir ça. Voilà, et puis aussi, ça c'est aussi au travail, je pense, lié à la parole, le fait de parfois, souvent, m'être censurée, justement, pour pas déranger, et bien ça aussi, c'est en train de, voilà, et par les expériences, et notamment dans le monde médical, où je suis bien obligée de me positionner, clairement, sinon c'est, waouh, c'est pas bon. Donc ouais, il y a quelque chose, il y a plusieurs choses là. qui sont en train de mourir en moi, à moi, autour de moi. Il y a quelque chose que je suis en train d'accepter parce que j'ai suffisamment de sécurité. Ça, je le relie aussi très profondément au travail thérapeutique en psychotrauma sur cette notion de sécurité. Parce que je sais qu'avant, on me l'aurait dit, et d'ailleurs, il y a des personnes qui me connaissent bien, qui pouvaient me le dire, et... Et c'était pas entendable. C'était pas entendable. Qu'est-ce qui attend encore que tu le lâches ? Eh bien, qu'est-ce que j'attends encore ? En parlant de sécurité, je pense qu'il y a un fond. Il y a des niveaux de sécurité que j'arrive à sentir pour faire certaines choses, mais il y a un fond. Il y a un fond d'insécurité qui... qui est viscérale, au sens propre du terme, et qui n'est pas encore lâchée, et qui va avec cette notion de contrôle, qui va avec cette notion de comprendre avant d'agir, de réfléchir, de préparer, etc. Il y a aussi cette chose qui... que j'ai beaucoup travaillé, je pense que j'ai beaucoup travaillé ça, mais de... et c'est pas fini, peut-être que j'ai pas fini encore de... peut-être de justifier, de me justifier par rapport à ce que je suis en train de créer, ce que j'ai envie de créer, et que ça se passe à un niveau énergétique, c'est de la structure énergétique. qui est en train de se consolider. Et c'est dans l'invisible, donc. Mais du coup, peut-être que j'ai encore ce réflexe de justifier ce que je suis en train de faire, de ne pas faire, alors qu'énergétiquement, je suis en train de faire. Voilà. Et que, ouais, il y a ça. Je pense qu'il y a ça qui est là. Quelle part, sixième et dernière question, quelle part de toi refuse encore la faim ? Non mais je rigole, c'est les questions que je vous ai mis dans mon infolet, mais je sais pas, ça me fait rire puisque je me les pose à moi-même. C'est pas du tout pareil quand on les écrit pour les autres. Quelle part de toi refuse encore la faim ? hum Je pense qu'il y a encore une part qui est là avec cette notion d'utilité. Il y a encore cette notion d'utilité. L'accompagnement, c'est quelque chose d'utile, qui est direct, qui est lié à mes compétences. qui est liée à mon expérience, etc., qui aide, qui produit quelque chose qui aide. Et donc d'aller dans le champ professionnel des médias, du média, et notamment du média podcast, il y a quelque chose là, tiens, est-ce que c'est utile ou est-ce que c'est une lubie ou je ne sais pas quoi, alors que c'est un projet d'enfance. Voilà, c'est pas un projet là maintenant, c'est un projet d'enfance. Et là, je sens que ce projet d'enfance, il a maturé toutes ces années, en fait. Et donc, la notion de média a toujours été présente, même au sein de mes accompagnements, au sein des étincelles, faire le podcast avec la voix des étincelles, être en train d'accompagner les personnes à prendre la parole, parce que derrière, c'est mes sujets. Il y a quelque chose ici sur prendre la parole, est-ce vraiment utile ? Alors que je sais que c'est utile, que je sais que ça produit du soin, que je sais que ça produit quelque chose, peu importe ce que c'est et comment la personne reçoit finalement. Mais voilà, je sens qu'il y a une part là qui est là, qui est un peu inquiète. Il y a une part aussi qui a du mal à mettre fin justement. Voilà, parce qu'il y a un peu ce côté la fin égale je vais tout perdre. Je vous parlais de mon attachement à ma création. Donc, si j'y mets fin, je vais perdre. Et puis, je vais perdre tout ce que j'ai fait, toutes ces années. Vous voyez, il y a un peu cette part-là qui parle et qui a une envie que ça reste utile, que ça ne soit pas perdu. En fait, il y a quelque chose de cet ordre-là. Donc, voilà, il y a deux parts qui parlent. Je pense qu'il y en a d'autres. Peut-être, il y a la part quand même de l'accompagnante qui est encore là, qui n'a pas mis la clé sous la porte, elle est toujours là, mais elle prend moins de place et je l'accompagne. En fait, les parts dont je vous parle, j'accompagne ces parts à... à dialoguer entre elles, à se poser autour d'une table, à négocier. Donc on est en négociation avec toutes les parts pour pouvoir être bien ensemble et pouvoir avoir ces discussions ensemble. Donc là, je les mets en discussion avec vous, ces parts. Donc peut-être qu'elles viennent vous voir aussi, ces parts-là, je ne sais pas. Je pense qu'il y a d'autres sujets plus personnels et intimes, donc je ne vais pas les aborder ici, parce que je ne sens pas que ce soit le timing, ni même le sujet. Voilà, donc je le dis, mais voilà. Donc voilà, cette sixième question. Est-ce que tu es encore là ? Voilà. Comment est-ce que tu as fait des pauses à chaque question ? Peut-être tu as répondu et puis après tu m'as écouté ou l'inverse. Voilà, en tout cas, c'est un épisode spécial questions. Eh bien, ouais, parce que le fait de ne plus accompagner individuellement, le fait de ne plus accompagner collectivement en ce moment, le dernier event, c'était en septembre Vortex Business. Bah forcément, moi, je suis une questionneuse. J'adore les questions et avec la numérologie, évidemment, que j'ai envie de continuer à mettre les questions dans le champ. Donc je ne vais pas les garder pour moi. Si cet épisode t'a plu, fais-le moi savoir. Si tu es sur Spotify ou Apple Podcasts, n'hésite pas à mettre un commentaire, à mettre 5 étoiles aussi, ça soutient la diffusion du podcast. Merci parce que c'est important pour toutes nos créations que l'on fait en tant que podcasteuse. On donne vraiment beaucoup de notre temps et on essaie en tout cas de donner, j'essaie de donner du contenu aussi de valeur. Je fais des essais-erreurs, donc je ne sais pas qu'est-ce qui apporte de la valeur. Donc dis-moi si cet épisode t'a plu parce que ça pourrait revenir justement régulièrement. Et moi, ça nourrit la part de moi qui aime poser des questions, qui aime aussi, je pourrais monter en termes de level sur le type de questions que je pourrais te poser pour aller te challenger. Voilà, j'espère que cet épisode de Solavox t'a plu et je te dis à très bientôt.