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Gang de copines

39 | Aurélie : la puissance de la sororité en collectifs

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28min |12/01/2025
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28min |12/01/2025
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Description

Aujourd’hui, on explore la puissance de la sororité au sein de collectifs avec Aurélie, 41 ans, entrepreneuse aux multiples activités. 

Aurélie dévoile la place essentielle de la sororité dans sa vie personnelle et professionnelle. Elle partage sa vision de cette solidarité féminine, comme un moyen de soutenir, d’unir et de faire grandir les femmes ensemble. 


Coach, animatrice d’un réseau de femmes entrepreneuses, organisatrice de retraites à Bali et auteure, elle consacre sa vie à l’accompagnement des femmes. Sa mission : aider chacune à concrétiser ses projets de cœur en renouant avec sa créativité et son intuition. Aurélie est la fondatrice d’un réseau unique de femmes entrepreneuses, qui repose sur cinq piliers : connexion, intelligence collective, créativité, mindset et spiritualité.


Elle nous plonge aussi dans l’univers de ses retraites à Bali, un mélange de coaching et d’aventure, créant des moments puissants de transformation. Là-bas, la sororité se manifeste dans chaque atelier et chaque moment partagé, renforçant l’entraide et l’empathie entre les participantes.


Les relations amicales d’Aurélie occupent une place précieuse dans sa vie. Elle parle de l’importance de chaque amie, sans chercher à comparer ou à privilégier. Pour elle, chaque amitié est une source unique de soutien bienveillant, qu’il soit personnel ou professionnel.


Enfin, elle dévoile ses aspirations pour 2025, une année placée sous le signe de l’expansion et de l’abondance, tant pour ses projets que pour les femmes qu’elle soutient.

Plongez dans cet échange inspirant pour découvrir comment la sororité peut être un levier puissant d’épanouissement personnel et collectif.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Elodie

    Bienvenue dans le podcast Gang de Copines, je suis Élodie et dans ce podcast, je discute avec des femmes qui me parlent d'une de leurs histoires d'amitié. Parce qu'aujourd'hui, mes amies ont toutes et chacune une place tout à fait particulière dans ma vie et je sais que je ne suis pas la seule, qu'on est nombreuses à s'appuyer sur la sororité. Alors voilà, j'ai juste envie d'exposer la beauté et la puissance des amitiés féminines, parce qu'on a toutes de belles histoires à partager. Bonjour Aurélie !

  • Aurélie

    Bonjour Élodie !

  • Elodie

    Alors Aurélie, tu as 41 ans, tu vis à l'Ambersaar et tu es entrepreneur avec plusieurs casquettes. Coach, animatrice de réseau de femmes entrepreneurs, organisatrice de retraite à Bali, auteur. Déjà, est-ce que tu peux nous en dire un peu plus sur toutes ces activités ?

  • Aurélie

    Oui, alors moi ça fait 6 ans que je suis à mon compte maintenant. Donc en fait j'accompagne les femmes entrepreneurs ou celles en devenir à concrétiser leur... projets de cœur professionnels grâce à leur super pouvoir et grâce à la créativité. J'utilise beaucoup la créativité dans mes accompagnements pour que les femmes sortent de leur mental dans lequel elles peuvent être très souvent, être engluées dans leurs questions, etc. Pour qu'elles se reconnectent à leur cœur, à leur inconscient et finalement à leur vérité, à ce qui est aligné pour elles. Je fais à la fois... de l'accompagnement individuel, de l'accompagnement de groupe à travers mon réseau de femmes entrepreneuses, les créatrices d'un nouveau monde. Et puis, comme tu l'as dit aussi, c'est la casquette d'auteur. Donc, j'ai créé deux livres avec une maison d'édition, dont le dernier qui est sorti en début d'année, qui est un cahier créativité, un mix entre coaching, créativité, théorie pratique, et un oracle en auto-édition qui s'appelle l'oracle des femmes solaires. On veut dire les femmes à prendre leur place, à rayonner. Et aussi, comme tu l'as mentionné, des retraites à Bali et ailleurs, d'ailleurs. On en parlera un petit peu plus tard. Donc, voilà, je suis multiprojet et j'ai besoin de ces projets pour animer mon boulot, en fait. Sinon, je m'ennuie.

  • Elodie

    Sacré programme, et c'est ce que j'allais dire en t'écoutant énumérer tout ça. Tu as quand même du temps pour toi ?

  • Aurélie

    Oui, franchement, oui. J'arrive à trouver un bon équilibre. En fait, j'ai une vie... Pro-riche et j'ai aussi une vie perso qui est riche et je prends le temps aussi pour moi et c'est hyper important et c'est aussi ce que j'ai compris à travers mon parcours entrepreneurial, cette nécessité de trouver cet équilibre et de trouver des temps aussi d'arrêt parce que sinon, en fait, c'est épuisant.

  • Elodie

    C'est temps d'arrêt. J'imagine que tu les partages parfois avec tes amis et quand on a échangé sur le podcast, tu m'as dit que la sororité, ça faisait vraiment partie de ta vie sur tous les plans. hyper important pour toi. Est-ce que tu peux nous expliquer ?

  • Aurélie

    Oui, parce que la sororité, je la vois à la fois dans ma vie perso, c'est-à-dire que j'ai un ensemble d'amis autour de moi qui est formidable et qui me soutiennent au quotidien. Vraiment, je me sens accompagnée à travers cet entourage et à la fois dans mon boulot, puisque moi, j'accompagne les femmes. Et à travers ça, il y a une grande sororité aussi. Pour moi, la sororité, c'est la notion de soutien, en fait. C'est vraiment le mot auquel je relie la sororité, tu vois. Le soutien, l'union, la notion d'ensemble, on se prend la main et on grandit, tu vois. La notion de partage, de… Il y a une sorte d'impulsion, en fait, aussi, dans la sororité. Ensemble, on peut aller loin, finalement.

  • Elodie

    Et alors justement, cette notion d'ensemble, de collectif, ça va être au cœur du sujet de cet épisode parce que dans beaucoup de tes activités, le collectif est au centre. Et du coup, en échangeant, on s'est dit que c'était une bonne accroche. On n'en a pas forcément déjà parlé ici. Donc voilà, on va décortiquer un peu ce que c'est la sororité en collectif au travers de tes exemples. Déjà, si on reprend une de tes activités, tu animes un réseau professionnel, une communauté de femmes. Pourquoi avoir créé un réseau et comment tu l'as créé ?

  • Aurélie

    J'ai créé ce réseau en partant d'un constat. En fait, moi, j'aime beaucoup réseauter, j'aime beaucoup découvrir de nouvelles personnes, partager. Pour moi, ça me nourrit, ça me met vraiment en énergie. Depuis que je suis à mon compte, j'ai fait beaucoup de réseautage. Et à la fois, je n'ai jamais trouvé le réseau qui me correspondait vraiment. J'ai remarqué qu'il y avait beaucoup de réseaux dans une énergie masculine, et là je ne parle pas de genre, mais je parle d'énergie, c'est-à-dire très centré sur le business, sur la recherche de résultats, l'atteinte d'objectifs. Il faut, entre guillemets, montrer que ça va bien, qu'il faut être forte, etc. Et moi, à travers mon réseau, en fait, j'ai envie d'insuffler une énergie féminine. C'est-à-dire que les femmes se reconnectent à leur intuition, leur spiritualité, leur être et non pas le faire. Parce qu'on est beaucoup dans le faire, surtout dans l'entrepreneuriat. Donc, ça part d'un constat où j'adore ça, j'adore créer du lien, j'adore rencontrer des gens. Je n'ai pas trouvé celui qui me correspondait. Et un jour, je me suis dit, tiens, en fait, si ça se trouve, je vais créer le mien. Et je vais raconter aussi une anecdote. Une fois, je vais dans un réseau traditionnel, on va dire. Et au moment de me présenter, à l'époque, j'aimais bien dire que j'étais artiste de l'âme. Et je savais que ça allait un peu dénoter dans ce cadre-là,

  • Elodie

    tu vois.

  • Aurélie

    Et bien, je l'ai dit quand même parce que j'ai un côté où j'aime bien un peu sortir du cadre. Et au moment où je l'ai dit, j'ai entendu les murmures derrière moi. Et en fait, je me suis dit plus jamais ça. Moi, j'ai envie d'un réseau où je me sente à l'aise, où je n'ai pas besoin de cacher une part de moi, où je suis moi-même en fait, tu vois. Donc, ça, c'est pour poser le pourquoi j'ai voulu créer ça. Et après, le comment. Et dans le pourquoi, d'ailleurs, je pourrais rajouter aussi que dans mon activité professionnelle, je me suis rendue compte que moi, j'ai beaucoup fait d'accompagnement individuel au démarrage et je sentais que ça commençait un peu à s'essouffler. Donc, ça vient aussi d'une remise en question de, OK, là, ça marche un peu moins bien. De quoi tu as envie ? Donc, tu vois, me reconnecter vraiment à ce qui me faisait vibrer, c'est vraiment comme un élan, en fait. Tu vois, je l'ai senti en moi, en fait.

  • Elodie

    D'accord. On a parlé de réseau, tu as évoqué réseau traditionnel. Donc, moi, je connais les réseaux d'affaires type BNI. Et du coup, en quoi, toi, ton réseau, il est différent ?

  • Aurélie

    Rien à voir.

  • Elodie

    J'imagine. Et tu l'as un peu dit avant. Oui, oui. Juste tout à l'heure.

  • Aurélie

    Je parlais de réseaux qui sont dans une énergie masculine. Le BNI, pour moi, en fait partie. Alors, attention, moi, je ne dénigre pas du tout les autres réseaux.

  • Elodie

    Ah non, on ne fait pas ça. Oui, tout à fait. On n'est pas en train de faire ça. C'est juste pour refaire. Parce que c'est vrai, comme c'est un exemple que beaucoup d'entrepreneurs connaissent, c'est bien de pouvoir comparer pour expliquer ce que ton réseau n'est pas versus un BNI.

  • Aurélie

    Exactement. Et chaque réseau a sa raison d'être et a sa raison d'exister. Clairement, OK. Moi, en fait, mon réseau, il est autour de cinq piliers. Le premier, c'est la connexion. C'est-à-dire que pour moi, tout part d'une connexion et c'est à partir d'une connexion, à partir du lien que tu crées avec d'autres femmes du réseau que tu peux créer des partenariats, que tu peux développer ton chiffre. L'intelligence collective comme dans tout groupe, parce que là, pour le coup, c'est ce qui permet de prendre du recul, de se nourrir des idées, des unes et des autres. Donc, c'est hyper riche. Et là où on arrive à… où ça se démarque. Donc, moi, il y a la notion de créativité, puisque justement, c'est l'un des outils que j'utilise pour que les femmes arrivent à sortir de leur mental. Le mindset, donc en tant que coach, moi, j'amène les femmes à avoir des prises de conscience, c'est-à-dire qu'à chaque session, en fait, j'anime des ateliers pour justement aider les femmes à conscientiser des choses, à avoir des déclics, des prises de conscience, pour avancer en tant que femmes et donc avancer dans leur entreprise. Et le dernier qui se démarque... clairement des autres réseaux, c'est le pilier de la spiritualité, où pour moi, tu vois, dans mon réseau, je mets de l'encens, ça se peut très bien que je guide une visualisation où je te demande de te connecter à ton âme, etc. Mais toujours dans un... dans une volonté d'apporter des prises de conscience et à travers la spiritualité, c'est pas du tout un dogme que je prône, etc. C'est vraiment une ouverture, en fait. Moi, je crois qu'on est relié à quelque chose de plus grand, c'est plutôt dans ce... Dans ce contexte-là, en fait, tu vois.

  • Elodie

    Ok. Donc, ton réseau, il s'adresse uniquement à des femmes ? Oui. Est-ce qu'il y a des caractéristiques particulières qu'on doit... Des cases à cocher pour pouvoir rejoindre ton réseau ?

  • Aurélie

    Alors, des femmes entrepreneuses. Voilà, ça, c'est la base. Pour le moment, je me concentre sur des femmes qui ont minimum un an d'entreprenariat. Parce que pour moi... Quand tu démarres, ce n'est pas tout à fait les mêmes problématiques, mais dans le futur, je pense que je vais développer d'autres groupes. Pour moi, c'est des femmes qui croient en leur entreprise un minimum, et qui ont envie aussi, à travers leur entreprise, de faire bouger les lignes, de sortir du cadre, qui ont envie de créer des connexions authentiques aussi, et avec qui finalement les piliers résonnent. Oui. les valeurs résonnent. Parce que créatrice d'un nouveau monde, en fait, soit ça attire, soit ça repousse carrément.

  • Elodie

    Et puis, j'imagine qu'il faut qu'il y ait quand même un lien qui se passe avec toi, qu'il y ait quelque chose qui match quand vous discutez et tout ça. Au-delà de tout ça, même si toutes les cases, elles sont cochées, il faut qu'il y ait la fameuse connexion dont tu parlais pour qu'après, ça fasse sens dans le groupe, pour que ça se passe bien. Toi, tu connais les autres personnes, etc.

  • Aurélie

    Carrément, en fait, pour que les femmes adhèrent, si tu veux, elles postulent via un formulaire. Déjà, tu vois, il y a un filtre qui se fait avec ça. Ce qui est important pour moi, c'est que les valeurs matchent. C'est que les besoins qu'elles ont, leurs attentes et ce que je peux proposer, ça matche aussi. Et puis après, moi, je les ai toujours au téléphone aussi pour échanger avec elles et puis voir, comme tu dis, s'il y a un match.

  • Elodie

    OK. Et une fois que ces femmes font partie de ce réseau, qu'est-ce que tu vas apporter, toi, aux participantes ?

  • Aurélie

    En fait, comme je disais tout à l'heure, à travers chaque session, on se réunit deux fois par mois. Donc, ça marche sous forme de cohorte où on est plusieurs mois ensemble. On ne peut pas rentrer à n'importe quel moment. En fait, moi, j'anime des ateliers. Donc, généralement, quand on se rassemble, il y a un petit accueil autour d'un thé tranquille. Après, chaque femme partage son ressenti du moment, avec quoi elle vient, ce qu'elle a envie de déposer. Et après, j'anime un atelier. Donc, ça peut être un atelier, tu vois, sur, je ne sais pas moi, quel est l'impact que je veux avoir avec mon entreprise ? Quelle est ma vision que je veux avoir dans neuf mois ? Qu'est-ce qui me freine ? Enfin, tu vois, différentes thématiques comme ça. Donc, en fait, ça la fait cheminer, en fait. Ça la fait cheminer, ça lui fait prendre de la hauteur. À chaque fois, je dis ça, mais parce que pour moi, c'est important. Tu vois, c'est de la prise de conscience. Et donc, forcément, elle avance step by step, tu vois. Donc, c'est… Je leur apporte quelque chose via ces ateliers. Et puis forcément, c'est ce cocon finalement à travers les créatrices d'un nouveau monde, ce cadre où elles peuvent connecter ensemble aussi. C'est cette authenticité. En fait, moi j'accueille les femmes dans leur authenticité, leur singularité, leur vulnérabilité aussi et leur spiritualité.

  • Elodie

    Et qu'est-ce qu'elle t'apporte ?

  • Aurélie

    Elle m'apporte plein de choses. apporte de la joie, elle m'apporte de la force aussi, leur connaissance, leur expertise, tu vois, c'est hyper riche, leur regard, leur soutien, des connexions aussi avec d'autres femmes, enfin en fait, ça va vraiment dans les deux sens, tu vois, je me nourris autant que je les nourris et c'est ce que je veux aussi à travers mon réseau, tu vois, je veux aussi que ça soit des femmes qui ont à la fois envie de recevoir mais à la fois envie de donner. Parce qu'il y a beaucoup de personnes aussi qui vont dans des réseaux et qui sont là juste pour prendre. Moi, je veux que ça soit vraiment vertueux pour tout le monde, en fait. Et d'ailleurs, dans mon réseau, les adhérentes peuvent aussi animer un atelier si elles le souhaitent, en fonction des besoins du groupe, si ça résonne avec les besoins, avec ce qu'elles peuvent proposer. Aussi, comme laboratoire, elles peuvent tester des ateliers qu'elles ont envie de faire ailleurs. Donc, c'est vraiment vertueux où tout le monde se nourrit, tout le monde grandit ensemble.

  • Elodie

    Ok. J'imagine que la sororité, elle a une belle place dans ce réseau. Est-ce que tu as une anecdote ou un exemple pour nous expliquer comment la sororité s'exprime au sein de ton réseau ?

  • Aurélie

    En fait, elle peut s'exprimer de plein de manières différentes. Ça peut être des adhérentes qui me font un témoignage, qui va me servir pour dupliquer mes cohortes, ou alors des adhérentes actuelles qui me recommandent à des femmes de leur entourage. Donc ça déjà, c'est de la sororité. Oui. Ça peut être des mises en lien, une adhérente qui a mis en lien une autre avec son mari. Donc, du coup, cette adhérente travaille avec son mari. Ça peut être une autre qui nous ramène un cadeau. Elle a participé à l'écriture d'un bouquin au féminin, tu vois, et qui nous fait à chacune ce beau cadeau. En fait, c'est des petits exemples, mais il y en a tout le temps.

  • Elodie

    Des petites ou grandes attentions. Et du soutien aussi bien par le cadeau que vraiment du soutien entrepreneurial. Oui,

  • Aurélie

    et puis le fait d'être à l'écoute aussi des autres. Il y a aussi la constitution de binômes à l'intérieur du réseau. Elles sont aussi à l'extérieur du réseau en binôme. Il y a ce soutien qui va au-delà de nos réunions. Il y a des partages sur le groupe WhatsApp où on est tout ensemble. En fait, c'est effectivement du soutien, de l'écoute, de l'empathie, de l'attention, jusqu'à le côté, comme je te disais, plus concret. Donc c'est vraiment de différentes manières en fait.

  • Elodie

    Une fois que la cohorte, ça dure plusieurs mois, c'est ça ? Oui, c'est ça. Comment ça se passe une fois que ça s'arrête ?

  • Aurélie

    Et bien ça continue !

  • Elodie

    Évidemment, je me doutais de cette réponse !

  • Aurélie

    Oui, l'idée c'est que ça continue en fait. Moi je le fais sous forme de cohorte parce que je me suis dit, je trouve ça hyper puissant, des femmes en fait qui cheminent ensemble en petits groupes, parce que là du coup c'est des groupes de 8 personnes à peu près, en petits groupes et pendant un certain temps, il y a quelque chose qui se crée, il y a des liens forts en fait qui se font, tu vois. C'est pour ça que j'appelle cohorte. Mais en fait, l'idée, c'est que ça continue après. Continuer le chemin ensemble.

  • Elodie

    Donc ça, c'était un point de ton activité, le collectif que tu animes dans ta vie professionnelle. Il y a un autre collectif, celui que tu crées lors de tes retraites à Bali. Est-ce que tu peux déjà nous expliquer cette activité-là ?

  • Aurélie

    Oui. Alors moi, j'adore voyager et j'adore coacher. Donc je me suis dit, si je peux allier les deux, ça serait carrément génial. Ah oui, et puis,

  • Elodie

    pardon, Bali, il y a pire comme destination. Ça va, ça va.

  • Aurélie

    Et en fait, ça c'est pareil, ça faisait un moment que j'avais envie de créer des retraites. Je le sentais en moi comme un élan. Et puis, un jour, si tu veux, moi j'animais des lives Instagram avec une coach astrologue qui s'appelle Anouk. Et nos activités étaient bien complémentaires. On s'est connues via LinkedIn, tu vois. Et puis, en fait, un jour, elle me dit, Bon, en tout cas, si tu as envie de créer des retraites, moi, je suis chaude. Et en fait, je dis, mais carrément, et en fait, c'est parti de genre une graine comme ça. Comme moi, j'avais cette volonté, elle aussi. On s'est dit, vas-y, on y va. Et donc, on a créé notre première retraite à Bali. Donc, c'est quand même... hyper audacieux parce qu'on n'avait jamais créé de retraite, on n'avait jamais vraiment bossé à deux, on n'était jamais parti à Bali et on l'a fait et donc on est hyper contente. Donc il y a une première édition en 2024 où on a emmené onze femmes avec nous sur la thématique de la renaissance pour des femmes qui avaient envie de se reconnecter à qui elles sont et à la fois se délester de ce qu'elles ne sont pas dans un cadre qui est juste incroyable, qui est hyper fort vibratoirement parlant parce que c'est voilà c'est Bali quoi.

  • Elodie

    Et j'allais revenir sur la relation avec Anouk. C'est drôlement osé de, comme ça, rencontrer quelqu'un. Alors, je ne sais pas si tu la connaissais dans la vraie vie, entre guillemets, ou si vous étiez connue exclusivement pour les lives sur Instagram. Mais c'est osé de partir comme ça, d'animer à deux. au bout du monde et en plus d'emmener des femmes comment enfin j'ai l'impression quand tu racontes ça et c'est certainement ça ça s'est décidé un peu sur un coup de tête allez hop on va on va organiser des retraites bah en fait donc

  • Aurélie

    la première fois qu'on s'est connue c'est sur linkedin elle m'a contacté en fait en fait j'avais coaché une nana qui la connaît aussi et donc elle nous avait mis en lien

  • Elodie

    Ok.

  • Aurélie

    Voilà, on avait fait une visio. À partir de cette visio, on s'est dit, tiens, nos activités sont bien complémentaires. Moi, je m'intéresse aussi pas mal à l'astrologie. On s'est dit, tiens, on va faire des lives Insta. Et en fait, le feeling passait bien, tu vois. En fait, moi, j'écoute beaucoup mon intuition aussi, mes ressentis. Et je me suis dit, mais ça peut être génial. Enfin, ouais, c'est... En fait, je ne sais pas si c'est un coup de tête parce que moi, je réfléchis. C'est plutôt intuitif. mais c'est quand même... Je ne serais pas partie avec n'importe qui. Oui,

  • Elodie

    bien sûr. C'est intéressant ce truc de le sentir et se lancer sans se poser un milliard de questions. J'imagine que ça se prépare quand même. Une fois que l'élan est là, c'est OK.

  • Aurélie

    Oui. Je m'étais dit, animer ça toute seule pendant 11 jours, franchement, je ne me sentais pas. Tu portes un groupe pendant 11 jours. Que tu sois en atelier ou pas, parce qu'à l'extérieur des ateliers, tu dois quand même être présente, soutenir le groupe. Et là, je me suis dit, allez, on y va en fait, tu vois. C'est parti.

  • Elodie

    Comment vous faites, comment vous avez fait ensemble avec Anouk pour favoriser ces connexions et faire en sorte qu'il y ait ces résonances dont tu parlais tout à l'heure entre les femmes, entre les participantes ?

  • Aurélie

    Déjà, avant de partir, parce qu'en fait, on travaille avec une agence de voyage. Oui. C'est un partenaire, vraiment, on est trois partenaires. Et c'était hyper important pour nous aussi de bosser avec un spécialiste du coin, parce qu'on ne connaissait pas Bally. Donc, ça, c'est pour poser le contexte. Mais en fait, ils avaient déjà créé un groupe WhatsApp avant de partir. Donc, tu vois, il y a un lien qui se crée. On avait fait une visio ensemble avant de partir aussi. Donc, déjà, là, ça a commencé, tu vois, le lien. Et après, sur place… En fait, on anime des ateliers avec Anouk. Il y a un cercle d'arrivée, si tu veux, où c'est comme un cercle de bienvenue, où tout le monde forcément se présente. Tu vois, donc on pose un cadre dès le départ d'accueil finalement, où tout le monde se sent pleinement accueilli, dans qui il est en fait. Et puis forcément, à travers les ateliers, ça crée du lien, parce qu'il y a des résonances qui peuvent se faire entre les femmes, entre leurs... parcours, tu vois, entre leurs émotions. Il y a du travail en groupe, il y a du travail en binôme. Et puis, c'est tout ça, en fait, qui favorise le lien, tu vois. Et puis après, en fait, on est tout le temps ensemble. Il y a finalement très peu de temps libre parce qu'en fait, pendant le temps où on n'est pas en atelier, c'est du temps où on visite Bali, où on va, tu vois, par exemple, faire des rituels avec des brahmans, enfin... Mais on est ensemble.

  • Elodie

    Tout le temps,

  • Aurélie

    oui. Franchement, à 95% du temps, on est tout le temps ensemble. Donc, tu vois, ça crée une sorte de bulle. Et c'est ce qu'on voulait aussi, qui est cet espace où on se sente relié entre nous et pour que ça soit fort.

  • Elodie

    Comment elle s'exprime, la sororité, pendant cette retraite ?

  • Aurélie

    Entre les participantes, déjà, dans l'empathie qu'elles peuvent avoir entre elles, dans l'écoute qu'elles peuvent avoir entre elles. et d'ailleurs je me souviens d'une anecdote c'est que forcément il y a des femmes, elles ont toutes au moins pleuré une fois enfin je veux dire tu vois quand t'es dans une retraite comme ça et en fait forcément c'est humain quand quelqu'un pleure on a tendance à vouloir aller la consoler, vouloir aller vers elle et tout ça et nous avec Anouk on disait bah écoutez dans ces cas là laisser la personne vivre son émotion, n'allez pas forcément vers elle tout de suite parce que ça peut montrer aussi une notion de la personne, elle ne peut pas s'en sortir toute seule. Et elles avaient vachement de mal à intégrer ça, à comprendre ça, parce qu'elles avaient naturellement envie d'aller soutenir, c'était une manière pour elles de soutenir les personnes. Donc en fait, ça se fait naturellement, la sororité entre elles, entre Anouk et moi aussi, par exemple. Il y a eu beaucoup de soutien entre nous. Comme dans tout groupe, il y a eu des moments aussi un peu challengeants pour nous. Et on s'est soutenus aussi à travers ces moments challengeants. Donc la sororité s'exprime dans le groupe, entre les participantes, entre Anouk et moi, entre Anouk et moi et les participantes aussi, tu vois.

  • Elodie

    Oui, parce que j'imagine que les participantes, elles doivent te renvoyer aussi des remerciements, de l'amour. Elles doivent te donner aussi, t'apporter quelque chose.

  • Aurélie

    Bien sûr, bien sûr, c'est sûr. Enfin, tu vois, c'est pareil, les témoignages qu'elles nous ont faits à la fin, c'était hyper beau. Et sur, tu vois, il y en a 11 femmes qui sont parties avec nous. Sur 11, il y en a 10 qui sont prêtes à repartir avec nous. Trop bien. Et donc, tu vois, il y a toujours le groupe WhatsApp qui est actif d'ailleurs.

  • Elodie

    J'allais te demander, même question que pour le collectif, mais là, après la retraite, est-ce que les... Les nanas, elles sont restées en contact ou pas ?

  • Aurélie

    Oui, carrément. Il y en a qui se sont revues après la retraite. Comme je disais, il y a le groupe WhatsApp qui est encore utilisé. Elles envoient leurs petites nouvelles. Il y a quelque chose de fort qui se crée, en fait. Et donc, elles sont là en train de nous demander à chaque fois, régulièrement, quand est-ce que c'est la prochaine ? On a envie de repartir avec vous.

  • Elodie

    Alors, c'est quand la prochaine ?

  • Aurélie

    Alors, à Bali, ça sera... en 2025, donc fin avril, début mai. Donc, elles, pour le coup, elles l'ont déjà fait. Donc, elles ne vont pas revenir sur cette thématique. Mais en tout cas, on prévoit aussi l'Inde fin septembre, début octobre 2025. Super. Et puis, il y aura le Sri Lanka.

  • Elodie

    L'idée,

  • Aurélie

    c'est de dupliquer aussi ces voyages, ces thématiques pour toujours contribuer à l'évolution des femmes, en fait.

  • Elodie

    OK. Alors, on a plutôt parlé de ta vie professionnelle jusque maintenant, mais dans ta vie amicale, tu abordes aussi les choses de façon collective. Pourquoi je dis ça ? Parce que quand on a préparé cet épisode, tu m'as vraiment dit Non, je ne peux pas choisir une amie plutôt qu'une autre Donc, comment tu décrirais ta vie amicale ?

  • Aurélie

    Je dirais, il y a deux mots qui me sont venus, tu vois, quand tu m'as posé la question. C'est riche et précieuse Vraiment. Pour moi, j'ai une vie amicale, vraiment, mais j'ai des amis autour de moi qui sont incroyables. J'ai vraiment de la chance des amis qui sont fidèles, qui me soutiennent au quotidien dans les moments durs. Et qui sont là aussi pour célébrer avec moi les moments qui sont chouettes, tu vois. Donc, c'est vraiment dans les deux sens. Et c'est vrai que je n'avais pas du tout envie de choisir une personne plutôt qu'une autre. Parce qu'en fait, elles apportent toutes à leur manière quelque chose, tu vois. Et peut-être qu'il y a des sujets que je vais plus aborder avec certaines. Parce qu'on va vivre les mêmes choses. Mais en tout cas, oui, je me sens vraiment bien entourée pour le coup.

  • Elodie

    Est-ce que tu as des amis que tu connais depuis l'enfance, des amis que tu as connus plus tard, etc. ? Est-ce qu'il y a différents cercles qui gravitent autour de toi ?

  • Aurélie

    J'ai différents cercles, j'ai des femmes qui viennent de différents univers quand je remarque. En analysant un peu, alors j'ai certes des amis de longue date, mais j'ai aussi beaucoup d'amis que je me suis faites finalement il n'y a pas si longtemps que ça. On s'est en tout cas connectés. Par des points communs. Ça peut être la danse, ça peut être l'entrepreneuriat, tu vois. Mais effectivement, j'ai différents cercles.

  • Elodie

    D'accord.

  • Aurélie

    Donc, c'est hyper intéressant.

  • Elodie

    Ok. Tes amis, ils t'apportent du soutien, tu dirais, dans quel domaine ?

  • Aurélie

    Ah bah, tout. Pro ou perso. Vraiment les deux, en fait. Ouais. Que ça soit, tu vois, au niveau pro. J'ai beaucoup d'amis entrepreneurs. Donc, tu vois, quand j'ai des questionnements, etc., ça permet aussi d'échanger, d'avoir leur point de vue. Et en fait, ce que je remarque aussi, tu vois, c'est que mes amies, elles vont jamais être dans le jugement, en fait. En fait, elles accueillent ce que je dis, elles sont dans le conseil, mais vraiment, c'est très bienveillant, en fait. Et c'est ça que j'adore. C'est que je sais que je peux être moi-même, que je peux exprimer ce que j'ai envie d'exprimer, ça sera toujours... bien pris. Tu vois ce que je veux dire ? C'est pour ça que je dis que c'est précieux. Je peux être moi-même avec elle, je me sens écoutée, je me sens soutenue. Perso aussi, par rapport à comment je chemine, au niveau sentimental par exemple, quand j'ai des questionnements, on en discute. Tu vois, c'est ouvert. Il y a vraiment une ouverture d'esprit et un partage entre nous.

  • Elodie

    Top. Alors, on est déjà à la fin de cet épisode, mais avant de clôturer, comme on est encore au début de l'année 2025 et on est en plein dans les nouveaux projets, le renouveau, etc. Qu'est-ce qu'on pourrait te souhaiter pour cette année ?

  • Aurélie

    Eh bien, écoute, je dirais une expansion encore de mon réseau Les Créatrices d'un Nouveau Monde. Voilà. Et puis, deux retraites qui se passent super bien. Je n'ai pas de doute non plus là-dessus. Deux retraites qui se passent super bien, qui soient remplies, avec des femmes qui soient satisfaites de tout ça. C'est de continuer finalement à faire pousser les graines que j'ai commencé à planter en 2024. Et puis, l'abondance, je dirais que c'est ça.

  • Elodie

    On nous souhaite à toutes l'abondance. Sachez-le.

  • Aurélie

    À toutes celles qui écoutent,

  • Elodie

    on souhaite l'abondance. Moi, toi, tout le monde. Vraiment.

  • Aurélie

    Dans tous les domaines de notre vie.

  • Elodie

    exactement tout à fait ouais où est-ce qu'on peut suivre toutes tes activités Aurélie ?

  • Aurélie

    sur Insta sur Facebook sur LinkedIn sur mon site internet alors sur Insta c'est luminao underscore find yourself sur Facebook c'est luminao Aurélie Guéant bon sur LinkedIn ça va être mon nom et prénom et puis mon site internet c'est luminao.fr ok super et bien merci beaucoup Aurélie Eh bien, un grand merci à toi, Elodie. J'étais ravie de partager cet épisode avec toi.

Description

Aujourd’hui, on explore la puissance de la sororité au sein de collectifs avec Aurélie, 41 ans, entrepreneuse aux multiples activités. 

Aurélie dévoile la place essentielle de la sororité dans sa vie personnelle et professionnelle. Elle partage sa vision de cette solidarité féminine, comme un moyen de soutenir, d’unir et de faire grandir les femmes ensemble. 


Coach, animatrice d’un réseau de femmes entrepreneuses, organisatrice de retraites à Bali et auteure, elle consacre sa vie à l’accompagnement des femmes. Sa mission : aider chacune à concrétiser ses projets de cœur en renouant avec sa créativité et son intuition. Aurélie est la fondatrice d’un réseau unique de femmes entrepreneuses, qui repose sur cinq piliers : connexion, intelligence collective, créativité, mindset et spiritualité.


Elle nous plonge aussi dans l’univers de ses retraites à Bali, un mélange de coaching et d’aventure, créant des moments puissants de transformation. Là-bas, la sororité se manifeste dans chaque atelier et chaque moment partagé, renforçant l’entraide et l’empathie entre les participantes.


Les relations amicales d’Aurélie occupent une place précieuse dans sa vie. Elle parle de l’importance de chaque amie, sans chercher à comparer ou à privilégier. Pour elle, chaque amitié est une source unique de soutien bienveillant, qu’il soit personnel ou professionnel.


Enfin, elle dévoile ses aspirations pour 2025, une année placée sous le signe de l’expansion et de l’abondance, tant pour ses projets que pour les femmes qu’elle soutient.

Plongez dans cet échange inspirant pour découvrir comment la sororité peut être un levier puissant d’épanouissement personnel et collectif.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Elodie

    Bienvenue dans le podcast Gang de Copines, je suis Élodie et dans ce podcast, je discute avec des femmes qui me parlent d'une de leurs histoires d'amitié. Parce qu'aujourd'hui, mes amies ont toutes et chacune une place tout à fait particulière dans ma vie et je sais que je ne suis pas la seule, qu'on est nombreuses à s'appuyer sur la sororité. Alors voilà, j'ai juste envie d'exposer la beauté et la puissance des amitiés féminines, parce qu'on a toutes de belles histoires à partager. Bonjour Aurélie !

  • Aurélie

    Bonjour Élodie !

  • Elodie

    Alors Aurélie, tu as 41 ans, tu vis à l'Ambersaar et tu es entrepreneur avec plusieurs casquettes. Coach, animatrice de réseau de femmes entrepreneurs, organisatrice de retraite à Bali, auteur. Déjà, est-ce que tu peux nous en dire un peu plus sur toutes ces activités ?

  • Aurélie

    Oui, alors moi ça fait 6 ans que je suis à mon compte maintenant. Donc en fait j'accompagne les femmes entrepreneurs ou celles en devenir à concrétiser leur... projets de cœur professionnels grâce à leur super pouvoir et grâce à la créativité. J'utilise beaucoup la créativité dans mes accompagnements pour que les femmes sortent de leur mental dans lequel elles peuvent être très souvent, être engluées dans leurs questions, etc. Pour qu'elles se reconnectent à leur cœur, à leur inconscient et finalement à leur vérité, à ce qui est aligné pour elles. Je fais à la fois... de l'accompagnement individuel, de l'accompagnement de groupe à travers mon réseau de femmes entrepreneuses, les créatrices d'un nouveau monde. Et puis, comme tu l'as dit aussi, c'est la casquette d'auteur. Donc, j'ai créé deux livres avec une maison d'édition, dont le dernier qui est sorti en début d'année, qui est un cahier créativité, un mix entre coaching, créativité, théorie pratique, et un oracle en auto-édition qui s'appelle l'oracle des femmes solaires. On veut dire les femmes à prendre leur place, à rayonner. Et aussi, comme tu l'as mentionné, des retraites à Bali et ailleurs, d'ailleurs. On en parlera un petit peu plus tard. Donc, voilà, je suis multiprojet et j'ai besoin de ces projets pour animer mon boulot, en fait. Sinon, je m'ennuie.

  • Elodie

    Sacré programme, et c'est ce que j'allais dire en t'écoutant énumérer tout ça. Tu as quand même du temps pour toi ?

  • Aurélie

    Oui, franchement, oui. J'arrive à trouver un bon équilibre. En fait, j'ai une vie... Pro-riche et j'ai aussi une vie perso qui est riche et je prends le temps aussi pour moi et c'est hyper important et c'est aussi ce que j'ai compris à travers mon parcours entrepreneurial, cette nécessité de trouver cet équilibre et de trouver des temps aussi d'arrêt parce que sinon, en fait, c'est épuisant.

  • Elodie

    C'est temps d'arrêt. J'imagine que tu les partages parfois avec tes amis et quand on a échangé sur le podcast, tu m'as dit que la sororité, ça faisait vraiment partie de ta vie sur tous les plans. hyper important pour toi. Est-ce que tu peux nous expliquer ?

  • Aurélie

    Oui, parce que la sororité, je la vois à la fois dans ma vie perso, c'est-à-dire que j'ai un ensemble d'amis autour de moi qui est formidable et qui me soutiennent au quotidien. Vraiment, je me sens accompagnée à travers cet entourage et à la fois dans mon boulot, puisque moi, j'accompagne les femmes. Et à travers ça, il y a une grande sororité aussi. Pour moi, la sororité, c'est la notion de soutien, en fait. C'est vraiment le mot auquel je relie la sororité, tu vois. Le soutien, l'union, la notion d'ensemble, on se prend la main et on grandit, tu vois. La notion de partage, de… Il y a une sorte d'impulsion, en fait, aussi, dans la sororité. Ensemble, on peut aller loin, finalement.

  • Elodie

    Et alors justement, cette notion d'ensemble, de collectif, ça va être au cœur du sujet de cet épisode parce que dans beaucoup de tes activités, le collectif est au centre. Et du coup, en échangeant, on s'est dit que c'était une bonne accroche. On n'en a pas forcément déjà parlé ici. Donc voilà, on va décortiquer un peu ce que c'est la sororité en collectif au travers de tes exemples. Déjà, si on reprend une de tes activités, tu animes un réseau professionnel, une communauté de femmes. Pourquoi avoir créé un réseau et comment tu l'as créé ?

  • Aurélie

    J'ai créé ce réseau en partant d'un constat. En fait, moi, j'aime beaucoup réseauter, j'aime beaucoup découvrir de nouvelles personnes, partager. Pour moi, ça me nourrit, ça me met vraiment en énergie. Depuis que je suis à mon compte, j'ai fait beaucoup de réseautage. Et à la fois, je n'ai jamais trouvé le réseau qui me correspondait vraiment. J'ai remarqué qu'il y avait beaucoup de réseaux dans une énergie masculine, et là je ne parle pas de genre, mais je parle d'énergie, c'est-à-dire très centré sur le business, sur la recherche de résultats, l'atteinte d'objectifs. Il faut, entre guillemets, montrer que ça va bien, qu'il faut être forte, etc. Et moi, à travers mon réseau, en fait, j'ai envie d'insuffler une énergie féminine. C'est-à-dire que les femmes se reconnectent à leur intuition, leur spiritualité, leur être et non pas le faire. Parce qu'on est beaucoup dans le faire, surtout dans l'entrepreneuriat. Donc, ça part d'un constat où j'adore ça, j'adore créer du lien, j'adore rencontrer des gens. Je n'ai pas trouvé celui qui me correspondait. Et un jour, je me suis dit, tiens, en fait, si ça se trouve, je vais créer le mien. Et je vais raconter aussi une anecdote. Une fois, je vais dans un réseau traditionnel, on va dire. Et au moment de me présenter, à l'époque, j'aimais bien dire que j'étais artiste de l'âme. Et je savais que ça allait un peu dénoter dans ce cadre-là,

  • Elodie

    tu vois.

  • Aurélie

    Et bien, je l'ai dit quand même parce que j'ai un côté où j'aime bien un peu sortir du cadre. Et au moment où je l'ai dit, j'ai entendu les murmures derrière moi. Et en fait, je me suis dit plus jamais ça. Moi, j'ai envie d'un réseau où je me sente à l'aise, où je n'ai pas besoin de cacher une part de moi, où je suis moi-même en fait, tu vois. Donc, ça, c'est pour poser le pourquoi j'ai voulu créer ça. Et après, le comment. Et dans le pourquoi, d'ailleurs, je pourrais rajouter aussi que dans mon activité professionnelle, je me suis rendue compte que moi, j'ai beaucoup fait d'accompagnement individuel au démarrage et je sentais que ça commençait un peu à s'essouffler. Donc, ça vient aussi d'une remise en question de, OK, là, ça marche un peu moins bien. De quoi tu as envie ? Donc, tu vois, me reconnecter vraiment à ce qui me faisait vibrer, c'est vraiment comme un élan, en fait. Tu vois, je l'ai senti en moi, en fait.

  • Elodie

    D'accord. On a parlé de réseau, tu as évoqué réseau traditionnel. Donc, moi, je connais les réseaux d'affaires type BNI. Et du coup, en quoi, toi, ton réseau, il est différent ?

  • Aurélie

    Rien à voir.

  • Elodie

    J'imagine. Et tu l'as un peu dit avant. Oui, oui. Juste tout à l'heure.

  • Aurélie

    Je parlais de réseaux qui sont dans une énergie masculine. Le BNI, pour moi, en fait partie. Alors, attention, moi, je ne dénigre pas du tout les autres réseaux.

  • Elodie

    Ah non, on ne fait pas ça. Oui, tout à fait. On n'est pas en train de faire ça. C'est juste pour refaire. Parce que c'est vrai, comme c'est un exemple que beaucoup d'entrepreneurs connaissent, c'est bien de pouvoir comparer pour expliquer ce que ton réseau n'est pas versus un BNI.

  • Aurélie

    Exactement. Et chaque réseau a sa raison d'être et a sa raison d'exister. Clairement, OK. Moi, en fait, mon réseau, il est autour de cinq piliers. Le premier, c'est la connexion. C'est-à-dire que pour moi, tout part d'une connexion et c'est à partir d'une connexion, à partir du lien que tu crées avec d'autres femmes du réseau que tu peux créer des partenariats, que tu peux développer ton chiffre. L'intelligence collective comme dans tout groupe, parce que là, pour le coup, c'est ce qui permet de prendre du recul, de se nourrir des idées, des unes et des autres. Donc, c'est hyper riche. Et là où on arrive à… où ça se démarque. Donc, moi, il y a la notion de créativité, puisque justement, c'est l'un des outils que j'utilise pour que les femmes arrivent à sortir de leur mental. Le mindset, donc en tant que coach, moi, j'amène les femmes à avoir des prises de conscience, c'est-à-dire qu'à chaque session, en fait, j'anime des ateliers pour justement aider les femmes à conscientiser des choses, à avoir des déclics, des prises de conscience, pour avancer en tant que femmes et donc avancer dans leur entreprise. Et le dernier qui se démarque... clairement des autres réseaux, c'est le pilier de la spiritualité, où pour moi, tu vois, dans mon réseau, je mets de l'encens, ça se peut très bien que je guide une visualisation où je te demande de te connecter à ton âme, etc. Mais toujours dans un... dans une volonté d'apporter des prises de conscience et à travers la spiritualité, c'est pas du tout un dogme que je prône, etc. C'est vraiment une ouverture, en fait. Moi, je crois qu'on est relié à quelque chose de plus grand, c'est plutôt dans ce... Dans ce contexte-là, en fait, tu vois.

  • Elodie

    Ok. Donc, ton réseau, il s'adresse uniquement à des femmes ? Oui. Est-ce qu'il y a des caractéristiques particulières qu'on doit... Des cases à cocher pour pouvoir rejoindre ton réseau ?

  • Aurélie

    Alors, des femmes entrepreneuses. Voilà, ça, c'est la base. Pour le moment, je me concentre sur des femmes qui ont minimum un an d'entreprenariat. Parce que pour moi... Quand tu démarres, ce n'est pas tout à fait les mêmes problématiques, mais dans le futur, je pense que je vais développer d'autres groupes. Pour moi, c'est des femmes qui croient en leur entreprise un minimum, et qui ont envie aussi, à travers leur entreprise, de faire bouger les lignes, de sortir du cadre, qui ont envie de créer des connexions authentiques aussi, et avec qui finalement les piliers résonnent. Oui. les valeurs résonnent. Parce que créatrice d'un nouveau monde, en fait, soit ça attire, soit ça repousse carrément.

  • Elodie

    Et puis, j'imagine qu'il faut qu'il y ait quand même un lien qui se passe avec toi, qu'il y ait quelque chose qui match quand vous discutez et tout ça. Au-delà de tout ça, même si toutes les cases, elles sont cochées, il faut qu'il y ait la fameuse connexion dont tu parlais pour qu'après, ça fasse sens dans le groupe, pour que ça se passe bien. Toi, tu connais les autres personnes, etc.

  • Aurélie

    Carrément, en fait, pour que les femmes adhèrent, si tu veux, elles postulent via un formulaire. Déjà, tu vois, il y a un filtre qui se fait avec ça. Ce qui est important pour moi, c'est que les valeurs matchent. C'est que les besoins qu'elles ont, leurs attentes et ce que je peux proposer, ça matche aussi. Et puis après, moi, je les ai toujours au téléphone aussi pour échanger avec elles et puis voir, comme tu dis, s'il y a un match.

  • Elodie

    OK. Et une fois que ces femmes font partie de ce réseau, qu'est-ce que tu vas apporter, toi, aux participantes ?

  • Aurélie

    En fait, comme je disais tout à l'heure, à travers chaque session, on se réunit deux fois par mois. Donc, ça marche sous forme de cohorte où on est plusieurs mois ensemble. On ne peut pas rentrer à n'importe quel moment. En fait, moi, j'anime des ateliers. Donc, généralement, quand on se rassemble, il y a un petit accueil autour d'un thé tranquille. Après, chaque femme partage son ressenti du moment, avec quoi elle vient, ce qu'elle a envie de déposer. Et après, j'anime un atelier. Donc, ça peut être un atelier, tu vois, sur, je ne sais pas moi, quel est l'impact que je veux avoir avec mon entreprise ? Quelle est ma vision que je veux avoir dans neuf mois ? Qu'est-ce qui me freine ? Enfin, tu vois, différentes thématiques comme ça. Donc, en fait, ça la fait cheminer, en fait. Ça la fait cheminer, ça lui fait prendre de la hauteur. À chaque fois, je dis ça, mais parce que pour moi, c'est important. Tu vois, c'est de la prise de conscience. Et donc, forcément, elle avance step by step, tu vois. Donc, c'est… Je leur apporte quelque chose via ces ateliers. Et puis forcément, c'est ce cocon finalement à travers les créatrices d'un nouveau monde, ce cadre où elles peuvent connecter ensemble aussi. C'est cette authenticité. En fait, moi j'accueille les femmes dans leur authenticité, leur singularité, leur vulnérabilité aussi et leur spiritualité.

  • Elodie

    Et qu'est-ce qu'elle t'apporte ?

  • Aurélie

    Elle m'apporte plein de choses. apporte de la joie, elle m'apporte de la force aussi, leur connaissance, leur expertise, tu vois, c'est hyper riche, leur regard, leur soutien, des connexions aussi avec d'autres femmes, enfin en fait, ça va vraiment dans les deux sens, tu vois, je me nourris autant que je les nourris et c'est ce que je veux aussi à travers mon réseau, tu vois, je veux aussi que ça soit des femmes qui ont à la fois envie de recevoir mais à la fois envie de donner. Parce qu'il y a beaucoup de personnes aussi qui vont dans des réseaux et qui sont là juste pour prendre. Moi, je veux que ça soit vraiment vertueux pour tout le monde, en fait. Et d'ailleurs, dans mon réseau, les adhérentes peuvent aussi animer un atelier si elles le souhaitent, en fonction des besoins du groupe, si ça résonne avec les besoins, avec ce qu'elles peuvent proposer. Aussi, comme laboratoire, elles peuvent tester des ateliers qu'elles ont envie de faire ailleurs. Donc, c'est vraiment vertueux où tout le monde se nourrit, tout le monde grandit ensemble.

  • Elodie

    Ok. J'imagine que la sororité, elle a une belle place dans ce réseau. Est-ce que tu as une anecdote ou un exemple pour nous expliquer comment la sororité s'exprime au sein de ton réseau ?

  • Aurélie

    En fait, elle peut s'exprimer de plein de manières différentes. Ça peut être des adhérentes qui me font un témoignage, qui va me servir pour dupliquer mes cohortes, ou alors des adhérentes actuelles qui me recommandent à des femmes de leur entourage. Donc ça déjà, c'est de la sororité. Oui. Ça peut être des mises en lien, une adhérente qui a mis en lien une autre avec son mari. Donc, du coup, cette adhérente travaille avec son mari. Ça peut être une autre qui nous ramène un cadeau. Elle a participé à l'écriture d'un bouquin au féminin, tu vois, et qui nous fait à chacune ce beau cadeau. En fait, c'est des petits exemples, mais il y en a tout le temps.

  • Elodie

    Des petites ou grandes attentions. Et du soutien aussi bien par le cadeau que vraiment du soutien entrepreneurial. Oui,

  • Aurélie

    et puis le fait d'être à l'écoute aussi des autres. Il y a aussi la constitution de binômes à l'intérieur du réseau. Elles sont aussi à l'extérieur du réseau en binôme. Il y a ce soutien qui va au-delà de nos réunions. Il y a des partages sur le groupe WhatsApp où on est tout ensemble. En fait, c'est effectivement du soutien, de l'écoute, de l'empathie, de l'attention, jusqu'à le côté, comme je te disais, plus concret. Donc c'est vraiment de différentes manières en fait.

  • Elodie

    Une fois que la cohorte, ça dure plusieurs mois, c'est ça ? Oui, c'est ça. Comment ça se passe une fois que ça s'arrête ?

  • Aurélie

    Et bien ça continue !

  • Elodie

    Évidemment, je me doutais de cette réponse !

  • Aurélie

    Oui, l'idée c'est que ça continue en fait. Moi je le fais sous forme de cohorte parce que je me suis dit, je trouve ça hyper puissant, des femmes en fait qui cheminent ensemble en petits groupes, parce que là du coup c'est des groupes de 8 personnes à peu près, en petits groupes et pendant un certain temps, il y a quelque chose qui se crée, il y a des liens forts en fait qui se font, tu vois. C'est pour ça que j'appelle cohorte. Mais en fait, l'idée, c'est que ça continue après. Continuer le chemin ensemble.

  • Elodie

    Donc ça, c'était un point de ton activité, le collectif que tu animes dans ta vie professionnelle. Il y a un autre collectif, celui que tu crées lors de tes retraites à Bali. Est-ce que tu peux déjà nous expliquer cette activité-là ?

  • Aurélie

    Oui. Alors moi, j'adore voyager et j'adore coacher. Donc je me suis dit, si je peux allier les deux, ça serait carrément génial. Ah oui, et puis,

  • Elodie

    pardon, Bali, il y a pire comme destination. Ça va, ça va.

  • Aurélie

    Et en fait, ça c'est pareil, ça faisait un moment que j'avais envie de créer des retraites. Je le sentais en moi comme un élan. Et puis, un jour, si tu veux, moi j'animais des lives Instagram avec une coach astrologue qui s'appelle Anouk. Et nos activités étaient bien complémentaires. On s'est connues via LinkedIn, tu vois. Et puis, en fait, un jour, elle me dit, Bon, en tout cas, si tu as envie de créer des retraites, moi, je suis chaude. Et en fait, je dis, mais carrément, et en fait, c'est parti de genre une graine comme ça. Comme moi, j'avais cette volonté, elle aussi. On s'est dit, vas-y, on y va. Et donc, on a créé notre première retraite à Bali. Donc, c'est quand même... hyper audacieux parce qu'on n'avait jamais créé de retraite, on n'avait jamais vraiment bossé à deux, on n'était jamais parti à Bali et on l'a fait et donc on est hyper contente. Donc il y a une première édition en 2024 où on a emmené onze femmes avec nous sur la thématique de la renaissance pour des femmes qui avaient envie de se reconnecter à qui elles sont et à la fois se délester de ce qu'elles ne sont pas dans un cadre qui est juste incroyable, qui est hyper fort vibratoirement parlant parce que c'est voilà c'est Bali quoi.

  • Elodie

    Et j'allais revenir sur la relation avec Anouk. C'est drôlement osé de, comme ça, rencontrer quelqu'un. Alors, je ne sais pas si tu la connaissais dans la vraie vie, entre guillemets, ou si vous étiez connue exclusivement pour les lives sur Instagram. Mais c'est osé de partir comme ça, d'animer à deux. au bout du monde et en plus d'emmener des femmes comment enfin j'ai l'impression quand tu racontes ça et c'est certainement ça ça s'est décidé un peu sur un coup de tête allez hop on va on va organiser des retraites bah en fait donc

  • Aurélie

    la première fois qu'on s'est connue c'est sur linkedin elle m'a contacté en fait en fait j'avais coaché une nana qui la connaît aussi et donc elle nous avait mis en lien

  • Elodie

    Ok.

  • Aurélie

    Voilà, on avait fait une visio. À partir de cette visio, on s'est dit, tiens, nos activités sont bien complémentaires. Moi, je m'intéresse aussi pas mal à l'astrologie. On s'est dit, tiens, on va faire des lives Insta. Et en fait, le feeling passait bien, tu vois. En fait, moi, j'écoute beaucoup mon intuition aussi, mes ressentis. Et je me suis dit, mais ça peut être génial. Enfin, ouais, c'est... En fait, je ne sais pas si c'est un coup de tête parce que moi, je réfléchis. C'est plutôt intuitif. mais c'est quand même... Je ne serais pas partie avec n'importe qui. Oui,

  • Elodie

    bien sûr. C'est intéressant ce truc de le sentir et se lancer sans se poser un milliard de questions. J'imagine que ça se prépare quand même. Une fois que l'élan est là, c'est OK.

  • Aurélie

    Oui. Je m'étais dit, animer ça toute seule pendant 11 jours, franchement, je ne me sentais pas. Tu portes un groupe pendant 11 jours. Que tu sois en atelier ou pas, parce qu'à l'extérieur des ateliers, tu dois quand même être présente, soutenir le groupe. Et là, je me suis dit, allez, on y va en fait, tu vois. C'est parti.

  • Elodie

    Comment vous faites, comment vous avez fait ensemble avec Anouk pour favoriser ces connexions et faire en sorte qu'il y ait ces résonances dont tu parlais tout à l'heure entre les femmes, entre les participantes ?

  • Aurélie

    Déjà, avant de partir, parce qu'en fait, on travaille avec une agence de voyage. Oui. C'est un partenaire, vraiment, on est trois partenaires. Et c'était hyper important pour nous aussi de bosser avec un spécialiste du coin, parce qu'on ne connaissait pas Bally. Donc, ça, c'est pour poser le contexte. Mais en fait, ils avaient déjà créé un groupe WhatsApp avant de partir. Donc, tu vois, il y a un lien qui se crée. On avait fait une visio ensemble avant de partir aussi. Donc, déjà, là, ça a commencé, tu vois, le lien. Et après, sur place… En fait, on anime des ateliers avec Anouk. Il y a un cercle d'arrivée, si tu veux, où c'est comme un cercle de bienvenue, où tout le monde forcément se présente. Tu vois, donc on pose un cadre dès le départ d'accueil finalement, où tout le monde se sent pleinement accueilli, dans qui il est en fait. Et puis forcément, à travers les ateliers, ça crée du lien, parce qu'il y a des résonances qui peuvent se faire entre les femmes, entre leurs... parcours, tu vois, entre leurs émotions. Il y a du travail en groupe, il y a du travail en binôme. Et puis, c'est tout ça, en fait, qui favorise le lien, tu vois. Et puis après, en fait, on est tout le temps ensemble. Il y a finalement très peu de temps libre parce qu'en fait, pendant le temps où on n'est pas en atelier, c'est du temps où on visite Bali, où on va, tu vois, par exemple, faire des rituels avec des brahmans, enfin... Mais on est ensemble.

  • Elodie

    Tout le temps,

  • Aurélie

    oui. Franchement, à 95% du temps, on est tout le temps ensemble. Donc, tu vois, ça crée une sorte de bulle. Et c'est ce qu'on voulait aussi, qui est cet espace où on se sente relié entre nous et pour que ça soit fort.

  • Elodie

    Comment elle s'exprime, la sororité, pendant cette retraite ?

  • Aurélie

    Entre les participantes, déjà, dans l'empathie qu'elles peuvent avoir entre elles, dans l'écoute qu'elles peuvent avoir entre elles. et d'ailleurs je me souviens d'une anecdote c'est que forcément il y a des femmes, elles ont toutes au moins pleuré une fois enfin je veux dire tu vois quand t'es dans une retraite comme ça et en fait forcément c'est humain quand quelqu'un pleure on a tendance à vouloir aller la consoler, vouloir aller vers elle et tout ça et nous avec Anouk on disait bah écoutez dans ces cas là laisser la personne vivre son émotion, n'allez pas forcément vers elle tout de suite parce que ça peut montrer aussi une notion de la personne, elle ne peut pas s'en sortir toute seule. Et elles avaient vachement de mal à intégrer ça, à comprendre ça, parce qu'elles avaient naturellement envie d'aller soutenir, c'était une manière pour elles de soutenir les personnes. Donc en fait, ça se fait naturellement, la sororité entre elles, entre Anouk et moi aussi, par exemple. Il y a eu beaucoup de soutien entre nous. Comme dans tout groupe, il y a eu des moments aussi un peu challengeants pour nous. Et on s'est soutenus aussi à travers ces moments challengeants. Donc la sororité s'exprime dans le groupe, entre les participantes, entre Anouk et moi, entre Anouk et moi et les participantes aussi, tu vois.

  • Elodie

    Oui, parce que j'imagine que les participantes, elles doivent te renvoyer aussi des remerciements, de l'amour. Elles doivent te donner aussi, t'apporter quelque chose.

  • Aurélie

    Bien sûr, bien sûr, c'est sûr. Enfin, tu vois, c'est pareil, les témoignages qu'elles nous ont faits à la fin, c'était hyper beau. Et sur, tu vois, il y en a 11 femmes qui sont parties avec nous. Sur 11, il y en a 10 qui sont prêtes à repartir avec nous. Trop bien. Et donc, tu vois, il y a toujours le groupe WhatsApp qui est actif d'ailleurs.

  • Elodie

    J'allais te demander, même question que pour le collectif, mais là, après la retraite, est-ce que les... Les nanas, elles sont restées en contact ou pas ?

  • Aurélie

    Oui, carrément. Il y en a qui se sont revues après la retraite. Comme je disais, il y a le groupe WhatsApp qui est encore utilisé. Elles envoient leurs petites nouvelles. Il y a quelque chose de fort qui se crée, en fait. Et donc, elles sont là en train de nous demander à chaque fois, régulièrement, quand est-ce que c'est la prochaine ? On a envie de repartir avec vous.

  • Elodie

    Alors, c'est quand la prochaine ?

  • Aurélie

    Alors, à Bali, ça sera... en 2025, donc fin avril, début mai. Donc, elles, pour le coup, elles l'ont déjà fait. Donc, elles ne vont pas revenir sur cette thématique. Mais en tout cas, on prévoit aussi l'Inde fin septembre, début octobre 2025. Super. Et puis, il y aura le Sri Lanka.

  • Elodie

    L'idée,

  • Aurélie

    c'est de dupliquer aussi ces voyages, ces thématiques pour toujours contribuer à l'évolution des femmes, en fait.

  • Elodie

    OK. Alors, on a plutôt parlé de ta vie professionnelle jusque maintenant, mais dans ta vie amicale, tu abordes aussi les choses de façon collective. Pourquoi je dis ça ? Parce que quand on a préparé cet épisode, tu m'as vraiment dit Non, je ne peux pas choisir une amie plutôt qu'une autre Donc, comment tu décrirais ta vie amicale ?

  • Aurélie

    Je dirais, il y a deux mots qui me sont venus, tu vois, quand tu m'as posé la question. C'est riche et précieuse Vraiment. Pour moi, j'ai une vie amicale, vraiment, mais j'ai des amis autour de moi qui sont incroyables. J'ai vraiment de la chance des amis qui sont fidèles, qui me soutiennent au quotidien dans les moments durs. Et qui sont là aussi pour célébrer avec moi les moments qui sont chouettes, tu vois. Donc, c'est vraiment dans les deux sens. Et c'est vrai que je n'avais pas du tout envie de choisir une personne plutôt qu'une autre. Parce qu'en fait, elles apportent toutes à leur manière quelque chose, tu vois. Et peut-être qu'il y a des sujets que je vais plus aborder avec certaines. Parce qu'on va vivre les mêmes choses. Mais en tout cas, oui, je me sens vraiment bien entourée pour le coup.

  • Elodie

    Est-ce que tu as des amis que tu connais depuis l'enfance, des amis que tu as connus plus tard, etc. ? Est-ce qu'il y a différents cercles qui gravitent autour de toi ?

  • Aurélie

    J'ai différents cercles, j'ai des femmes qui viennent de différents univers quand je remarque. En analysant un peu, alors j'ai certes des amis de longue date, mais j'ai aussi beaucoup d'amis que je me suis faites finalement il n'y a pas si longtemps que ça. On s'est en tout cas connectés. Par des points communs. Ça peut être la danse, ça peut être l'entrepreneuriat, tu vois. Mais effectivement, j'ai différents cercles.

  • Elodie

    D'accord.

  • Aurélie

    Donc, c'est hyper intéressant.

  • Elodie

    Ok. Tes amis, ils t'apportent du soutien, tu dirais, dans quel domaine ?

  • Aurélie

    Ah bah, tout. Pro ou perso. Vraiment les deux, en fait. Ouais. Que ça soit, tu vois, au niveau pro. J'ai beaucoup d'amis entrepreneurs. Donc, tu vois, quand j'ai des questionnements, etc., ça permet aussi d'échanger, d'avoir leur point de vue. Et en fait, ce que je remarque aussi, tu vois, c'est que mes amies, elles vont jamais être dans le jugement, en fait. En fait, elles accueillent ce que je dis, elles sont dans le conseil, mais vraiment, c'est très bienveillant, en fait. Et c'est ça que j'adore. C'est que je sais que je peux être moi-même, que je peux exprimer ce que j'ai envie d'exprimer, ça sera toujours... bien pris. Tu vois ce que je veux dire ? C'est pour ça que je dis que c'est précieux. Je peux être moi-même avec elle, je me sens écoutée, je me sens soutenue. Perso aussi, par rapport à comment je chemine, au niveau sentimental par exemple, quand j'ai des questionnements, on en discute. Tu vois, c'est ouvert. Il y a vraiment une ouverture d'esprit et un partage entre nous.

  • Elodie

    Top. Alors, on est déjà à la fin de cet épisode, mais avant de clôturer, comme on est encore au début de l'année 2025 et on est en plein dans les nouveaux projets, le renouveau, etc. Qu'est-ce qu'on pourrait te souhaiter pour cette année ?

  • Aurélie

    Eh bien, écoute, je dirais une expansion encore de mon réseau Les Créatrices d'un Nouveau Monde. Voilà. Et puis, deux retraites qui se passent super bien. Je n'ai pas de doute non plus là-dessus. Deux retraites qui se passent super bien, qui soient remplies, avec des femmes qui soient satisfaites de tout ça. C'est de continuer finalement à faire pousser les graines que j'ai commencé à planter en 2024. Et puis, l'abondance, je dirais que c'est ça.

  • Elodie

    On nous souhaite à toutes l'abondance. Sachez-le.

  • Aurélie

    À toutes celles qui écoutent,

  • Elodie

    on souhaite l'abondance. Moi, toi, tout le monde. Vraiment.

  • Aurélie

    Dans tous les domaines de notre vie.

  • Elodie

    exactement tout à fait ouais où est-ce qu'on peut suivre toutes tes activités Aurélie ?

  • Aurélie

    sur Insta sur Facebook sur LinkedIn sur mon site internet alors sur Insta c'est luminao underscore find yourself sur Facebook c'est luminao Aurélie Guéant bon sur LinkedIn ça va être mon nom et prénom et puis mon site internet c'est luminao.fr ok super et bien merci beaucoup Aurélie Eh bien, un grand merci à toi, Elodie. J'étais ravie de partager cet épisode avec toi.

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Description

Aujourd’hui, on explore la puissance de la sororité au sein de collectifs avec Aurélie, 41 ans, entrepreneuse aux multiples activités. 

Aurélie dévoile la place essentielle de la sororité dans sa vie personnelle et professionnelle. Elle partage sa vision de cette solidarité féminine, comme un moyen de soutenir, d’unir et de faire grandir les femmes ensemble. 


Coach, animatrice d’un réseau de femmes entrepreneuses, organisatrice de retraites à Bali et auteure, elle consacre sa vie à l’accompagnement des femmes. Sa mission : aider chacune à concrétiser ses projets de cœur en renouant avec sa créativité et son intuition. Aurélie est la fondatrice d’un réseau unique de femmes entrepreneuses, qui repose sur cinq piliers : connexion, intelligence collective, créativité, mindset et spiritualité.


Elle nous plonge aussi dans l’univers de ses retraites à Bali, un mélange de coaching et d’aventure, créant des moments puissants de transformation. Là-bas, la sororité se manifeste dans chaque atelier et chaque moment partagé, renforçant l’entraide et l’empathie entre les participantes.


Les relations amicales d’Aurélie occupent une place précieuse dans sa vie. Elle parle de l’importance de chaque amie, sans chercher à comparer ou à privilégier. Pour elle, chaque amitié est une source unique de soutien bienveillant, qu’il soit personnel ou professionnel.


Enfin, elle dévoile ses aspirations pour 2025, une année placée sous le signe de l’expansion et de l’abondance, tant pour ses projets que pour les femmes qu’elle soutient.

Plongez dans cet échange inspirant pour découvrir comment la sororité peut être un levier puissant d’épanouissement personnel et collectif.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Elodie

    Bienvenue dans le podcast Gang de Copines, je suis Élodie et dans ce podcast, je discute avec des femmes qui me parlent d'une de leurs histoires d'amitié. Parce qu'aujourd'hui, mes amies ont toutes et chacune une place tout à fait particulière dans ma vie et je sais que je ne suis pas la seule, qu'on est nombreuses à s'appuyer sur la sororité. Alors voilà, j'ai juste envie d'exposer la beauté et la puissance des amitiés féminines, parce qu'on a toutes de belles histoires à partager. Bonjour Aurélie !

  • Aurélie

    Bonjour Élodie !

  • Elodie

    Alors Aurélie, tu as 41 ans, tu vis à l'Ambersaar et tu es entrepreneur avec plusieurs casquettes. Coach, animatrice de réseau de femmes entrepreneurs, organisatrice de retraite à Bali, auteur. Déjà, est-ce que tu peux nous en dire un peu plus sur toutes ces activités ?

  • Aurélie

    Oui, alors moi ça fait 6 ans que je suis à mon compte maintenant. Donc en fait j'accompagne les femmes entrepreneurs ou celles en devenir à concrétiser leur... projets de cœur professionnels grâce à leur super pouvoir et grâce à la créativité. J'utilise beaucoup la créativité dans mes accompagnements pour que les femmes sortent de leur mental dans lequel elles peuvent être très souvent, être engluées dans leurs questions, etc. Pour qu'elles se reconnectent à leur cœur, à leur inconscient et finalement à leur vérité, à ce qui est aligné pour elles. Je fais à la fois... de l'accompagnement individuel, de l'accompagnement de groupe à travers mon réseau de femmes entrepreneuses, les créatrices d'un nouveau monde. Et puis, comme tu l'as dit aussi, c'est la casquette d'auteur. Donc, j'ai créé deux livres avec une maison d'édition, dont le dernier qui est sorti en début d'année, qui est un cahier créativité, un mix entre coaching, créativité, théorie pratique, et un oracle en auto-édition qui s'appelle l'oracle des femmes solaires. On veut dire les femmes à prendre leur place, à rayonner. Et aussi, comme tu l'as mentionné, des retraites à Bali et ailleurs, d'ailleurs. On en parlera un petit peu plus tard. Donc, voilà, je suis multiprojet et j'ai besoin de ces projets pour animer mon boulot, en fait. Sinon, je m'ennuie.

  • Elodie

    Sacré programme, et c'est ce que j'allais dire en t'écoutant énumérer tout ça. Tu as quand même du temps pour toi ?

  • Aurélie

    Oui, franchement, oui. J'arrive à trouver un bon équilibre. En fait, j'ai une vie... Pro-riche et j'ai aussi une vie perso qui est riche et je prends le temps aussi pour moi et c'est hyper important et c'est aussi ce que j'ai compris à travers mon parcours entrepreneurial, cette nécessité de trouver cet équilibre et de trouver des temps aussi d'arrêt parce que sinon, en fait, c'est épuisant.

  • Elodie

    C'est temps d'arrêt. J'imagine que tu les partages parfois avec tes amis et quand on a échangé sur le podcast, tu m'as dit que la sororité, ça faisait vraiment partie de ta vie sur tous les plans. hyper important pour toi. Est-ce que tu peux nous expliquer ?

  • Aurélie

    Oui, parce que la sororité, je la vois à la fois dans ma vie perso, c'est-à-dire que j'ai un ensemble d'amis autour de moi qui est formidable et qui me soutiennent au quotidien. Vraiment, je me sens accompagnée à travers cet entourage et à la fois dans mon boulot, puisque moi, j'accompagne les femmes. Et à travers ça, il y a une grande sororité aussi. Pour moi, la sororité, c'est la notion de soutien, en fait. C'est vraiment le mot auquel je relie la sororité, tu vois. Le soutien, l'union, la notion d'ensemble, on se prend la main et on grandit, tu vois. La notion de partage, de… Il y a une sorte d'impulsion, en fait, aussi, dans la sororité. Ensemble, on peut aller loin, finalement.

  • Elodie

    Et alors justement, cette notion d'ensemble, de collectif, ça va être au cœur du sujet de cet épisode parce que dans beaucoup de tes activités, le collectif est au centre. Et du coup, en échangeant, on s'est dit que c'était une bonne accroche. On n'en a pas forcément déjà parlé ici. Donc voilà, on va décortiquer un peu ce que c'est la sororité en collectif au travers de tes exemples. Déjà, si on reprend une de tes activités, tu animes un réseau professionnel, une communauté de femmes. Pourquoi avoir créé un réseau et comment tu l'as créé ?

  • Aurélie

    J'ai créé ce réseau en partant d'un constat. En fait, moi, j'aime beaucoup réseauter, j'aime beaucoup découvrir de nouvelles personnes, partager. Pour moi, ça me nourrit, ça me met vraiment en énergie. Depuis que je suis à mon compte, j'ai fait beaucoup de réseautage. Et à la fois, je n'ai jamais trouvé le réseau qui me correspondait vraiment. J'ai remarqué qu'il y avait beaucoup de réseaux dans une énergie masculine, et là je ne parle pas de genre, mais je parle d'énergie, c'est-à-dire très centré sur le business, sur la recherche de résultats, l'atteinte d'objectifs. Il faut, entre guillemets, montrer que ça va bien, qu'il faut être forte, etc. Et moi, à travers mon réseau, en fait, j'ai envie d'insuffler une énergie féminine. C'est-à-dire que les femmes se reconnectent à leur intuition, leur spiritualité, leur être et non pas le faire. Parce qu'on est beaucoup dans le faire, surtout dans l'entrepreneuriat. Donc, ça part d'un constat où j'adore ça, j'adore créer du lien, j'adore rencontrer des gens. Je n'ai pas trouvé celui qui me correspondait. Et un jour, je me suis dit, tiens, en fait, si ça se trouve, je vais créer le mien. Et je vais raconter aussi une anecdote. Une fois, je vais dans un réseau traditionnel, on va dire. Et au moment de me présenter, à l'époque, j'aimais bien dire que j'étais artiste de l'âme. Et je savais que ça allait un peu dénoter dans ce cadre-là,

  • Elodie

    tu vois.

  • Aurélie

    Et bien, je l'ai dit quand même parce que j'ai un côté où j'aime bien un peu sortir du cadre. Et au moment où je l'ai dit, j'ai entendu les murmures derrière moi. Et en fait, je me suis dit plus jamais ça. Moi, j'ai envie d'un réseau où je me sente à l'aise, où je n'ai pas besoin de cacher une part de moi, où je suis moi-même en fait, tu vois. Donc, ça, c'est pour poser le pourquoi j'ai voulu créer ça. Et après, le comment. Et dans le pourquoi, d'ailleurs, je pourrais rajouter aussi que dans mon activité professionnelle, je me suis rendue compte que moi, j'ai beaucoup fait d'accompagnement individuel au démarrage et je sentais que ça commençait un peu à s'essouffler. Donc, ça vient aussi d'une remise en question de, OK, là, ça marche un peu moins bien. De quoi tu as envie ? Donc, tu vois, me reconnecter vraiment à ce qui me faisait vibrer, c'est vraiment comme un élan, en fait. Tu vois, je l'ai senti en moi, en fait.

  • Elodie

    D'accord. On a parlé de réseau, tu as évoqué réseau traditionnel. Donc, moi, je connais les réseaux d'affaires type BNI. Et du coup, en quoi, toi, ton réseau, il est différent ?

  • Aurélie

    Rien à voir.

  • Elodie

    J'imagine. Et tu l'as un peu dit avant. Oui, oui. Juste tout à l'heure.

  • Aurélie

    Je parlais de réseaux qui sont dans une énergie masculine. Le BNI, pour moi, en fait partie. Alors, attention, moi, je ne dénigre pas du tout les autres réseaux.

  • Elodie

    Ah non, on ne fait pas ça. Oui, tout à fait. On n'est pas en train de faire ça. C'est juste pour refaire. Parce que c'est vrai, comme c'est un exemple que beaucoup d'entrepreneurs connaissent, c'est bien de pouvoir comparer pour expliquer ce que ton réseau n'est pas versus un BNI.

  • Aurélie

    Exactement. Et chaque réseau a sa raison d'être et a sa raison d'exister. Clairement, OK. Moi, en fait, mon réseau, il est autour de cinq piliers. Le premier, c'est la connexion. C'est-à-dire que pour moi, tout part d'une connexion et c'est à partir d'une connexion, à partir du lien que tu crées avec d'autres femmes du réseau que tu peux créer des partenariats, que tu peux développer ton chiffre. L'intelligence collective comme dans tout groupe, parce que là, pour le coup, c'est ce qui permet de prendre du recul, de se nourrir des idées, des unes et des autres. Donc, c'est hyper riche. Et là où on arrive à… où ça se démarque. Donc, moi, il y a la notion de créativité, puisque justement, c'est l'un des outils que j'utilise pour que les femmes arrivent à sortir de leur mental. Le mindset, donc en tant que coach, moi, j'amène les femmes à avoir des prises de conscience, c'est-à-dire qu'à chaque session, en fait, j'anime des ateliers pour justement aider les femmes à conscientiser des choses, à avoir des déclics, des prises de conscience, pour avancer en tant que femmes et donc avancer dans leur entreprise. Et le dernier qui se démarque... clairement des autres réseaux, c'est le pilier de la spiritualité, où pour moi, tu vois, dans mon réseau, je mets de l'encens, ça se peut très bien que je guide une visualisation où je te demande de te connecter à ton âme, etc. Mais toujours dans un... dans une volonté d'apporter des prises de conscience et à travers la spiritualité, c'est pas du tout un dogme que je prône, etc. C'est vraiment une ouverture, en fait. Moi, je crois qu'on est relié à quelque chose de plus grand, c'est plutôt dans ce... Dans ce contexte-là, en fait, tu vois.

  • Elodie

    Ok. Donc, ton réseau, il s'adresse uniquement à des femmes ? Oui. Est-ce qu'il y a des caractéristiques particulières qu'on doit... Des cases à cocher pour pouvoir rejoindre ton réseau ?

  • Aurélie

    Alors, des femmes entrepreneuses. Voilà, ça, c'est la base. Pour le moment, je me concentre sur des femmes qui ont minimum un an d'entreprenariat. Parce que pour moi... Quand tu démarres, ce n'est pas tout à fait les mêmes problématiques, mais dans le futur, je pense que je vais développer d'autres groupes. Pour moi, c'est des femmes qui croient en leur entreprise un minimum, et qui ont envie aussi, à travers leur entreprise, de faire bouger les lignes, de sortir du cadre, qui ont envie de créer des connexions authentiques aussi, et avec qui finalement les piliers résonnent. Oui. les valeurs résonnent. Parce que créatrice d'un nouveau monde, en fait, soit ça attire, soit ça repousse carrément.

  • Elodie

    Et puis, j'imagine qu'il faut qu'il y ait quand même un lien qui se passe avec toi, qu'il y ait quelque chose qui match quand vous discutez et tout ça. Au-delà de tout ça, même si toutes les cases, elles sont cochées, il faut qu'il y ait la fameuse connexion dont tu parlais pour qu'après, ça fasse sens dans le groupe, pour que ça se passe bien. Toi, tu connais les autres personnes, etc.

  • Aurélie

    Carrément, en fait, pour que les femmes adhèrent, si tu veux, elles postulent via un formulaire. Déjà, tu vois, il y a un filtre qui se fait avec ça. Ce qui est important pour moi, c'est que les valeurs matchent. C'est que les besoins qu'elles ont, leurs attentes et ce que je peux proposer, ça matche aussi. Et puis après, moi, je les ai toujours au téléphone aussi pour échanger avec elles et puis voir, comme tu dis, s'il y a un match.

  • Elodie

    OK. Et une fois que ces femmes font partie de ce réseau, qu'est-ce que tu vas apporter, toi, aux participantes ?

  • Aurélie

    En fait, comme je disais tout à l'heure, à travers chaque session, on se réunit deux fois par mois. Donc, ça marche sous forme de cohorte où on est plusieurs mois ensemble. On ne peut pas rentrer à n'importe quel moment. En fait, moi, j'anime des ateliers. Donc, généralement, quand on se rassemble, il y a un petit accueil autour d'un thé tranquille. Après, chaque femme partage son ressenti du moment, avec quoi elle vient, ce qu'elle a envie de déposer. Et après, j'anime un atelier. Donc, ça peut être un atelier, tu vois, sur, je ne sais pas moi, quel est l'impact que je veux avoir avec mon entreprise ? Quelle est ma vision que je veux avoir dans neuf mois ? Qu'est-ce qui me freine ? Enfin, tu vois, différentes thématiques comme ça. Donc, en fait, ça la fait cheminer, en fait. Ça la fait cheminer, ça lui fait prendre de la hauteur. À chaque fois, je dis ça, mais parce que pour moi, c'est important. Tu vois, c'est de la prise de conscience. Et donc, forcément, elle avance step by step, tu vois. Donc, c'est… Je leur apporte quelque chose via ces ateliers. Et puis forcément, c'est ce cocon finalement à travers les créatrices d'un nouveau monde, ce cadre où elles peuvent connecter ensemble aussi. C'est cette authenticité. En fait, moi j'accueille les femmes dans leur authenticité, leur singularité, leur vulnérabilité aussi et leur spiritualité.

  • Elodie

    Et qu'est-ce qu'elle t'apporte ?

  • Aurélie

    Elle m'apporte plein de choses. apporte de la joie, elle m'apporte de la force aussi, leur connaissance, leur expertise, tu vois, c'est hyper riche, leur regard, leur soutien, des connexions aussi avec d'autres femmes, enfin en fait, ça va vraiment dans les deux sens, tu vois, je me nourris autant que je les nourris et c'est ce que je veux aussi à travers mon réseau, tu vois, je veux aussi que ça soit des femmes qui ont à la fois envie de recevoir mais à la fois envie de donner. Parce qu'il y a beaucoup de personnes aussi qui vont dans des réseaux et qui sont là juste pour prendre. Moi, je veux que ça soit vraiment vertueux pour tout le monde, en fait. Et d'ailleurs, dans mon réseau, les adhérentes peuvent aussi animer un atelier si elles le souhaitent, en fonction des besoins du groupe, si ça résonne avec les besoins, avec ce qu'elles peuvent proposer. Aussi, comme laboratoire, elles peuvent tester des ateliers qu'elles ont envie de faire ailleurs. Donc, c'est vraiment vertueux où tout le monde se nourrit, tout le monde grandit ensemble.

  • Elodie

    Ok. J'imagine que la sororité, elle a une belle place dans ce réseau. Est-ce que tu as une anecdote ou un exemple pour nous expliquer comment la sororité s'exprime au sein de ton réseau ?

  • Aurélie

    En fait, elle peut s'exprimer de plein de manières différentes. Ça peut être des adhérentes qui me font un témoignage, qui va me servir pour dupliquer mes cohortes, ou alors des adhérentes actuelles qui me recommandent à des femmes de leur entourage. Donc ça déjà, c'est de la sororité. Oui. Ça peut être des mises en lien, une adhérente qui a mis en lien une autre avec son mari. Donc, du coup, cette adhérente travaille avec son mari. Ça peut être une autre qui nous ramène un cadeau. Elle a participé à l'écriture d'un bouquin au féminin, tu vois, et qui nous fait à chacune ce beau cadeau. En fait, c'est des petits exemples, mais il y en a tout le temps.

  • Elodie

    Des petites ou grandes attentions. Et du soutien aussi bien par le cadeau que vraiment du soutien entrepreneurial. Oui,

  • Aurélie

    et puis le fait d'être à l'écoute aussi des autres. Il y a aussi la constitution de binômes à l'intérieur du réseau. Elles sont aussi à l'extérieur du réseau en binôme. Il y a ce soutien qui va au-delà de nos réunions. Il y a des partages sur le groupe WhatsApp où on est tout ensemble. En fait, c'est effectivement du soutien, de l'écoute, de l'empathie, de l'attention, jusqu'à le côté, comme je te disais, plus concret. Donc c'est vraiment de différentes manières en fait.

  • Elodie

    Une fois que la cohorte, ça dure plusieurs mois, c'est ça ? Oui, c'est ça. Comment ça se passe une fois que ça s'arrête ?

  • Aurélie

    Et bien ça continue !

  • Elodie

    Évidemment, je me doutais de cette réponse !

  • Aurélie

    Oui, l'idée c'est que ça continue en fait. Moi je le fais sous forme de cohorte parce que je me suis dit, je trouve ça hyper puissant, des femmes en fait qui cheminent ensemble en petits groupes, parce que là du coup c'est des groupes de 8 personnes à peu près, en petits groupes et pendant un certain temps, il y a quelque chose qui se crée, il y a des liens forts en fait qui se font, tu vois. C'est pour ça que j'appelle cohorte. Mais en fait, l'idée, c'est que ça continue après. Continuer le chemin ensemble.

  • Elodie

    Donc ça, c'était un point de ton activité, le collectif que tu animes dans ta vie professionnelle. Il y a un autre collectif, celui que tu crées lors de tes retraites à Bali. Est-ce que tu peux déjà nous expliquer cette activité-là ?

  • Aurélie

    Oui. Alors moi, j'adore voyager et j'adore coacher. Donc je me suis dit, si je peux allier les deux, ça serait carrément génial. Ah oui, et puis,

  • Elodie

    pardon, Bali, il y a pire comme destination. Ça va, ça va.

  • Aurélie

    Et en fait, ça c'est pareil, ça faisait un moment que j'avais envie de créer des retraites. Je le sentais en moi comme un élan. Et puis, un jour, si tu veux, moi j'animais des lives Instagram avec une coach astrologue qui s'appelle Anouk. Et nos activités étaient bien complémentaires. On s'est connues via LinkedIn, tu vois. Et puis, en fait, un jour, elle me dit, Bon, en tout cas, si tu as envie de créer des retraites, moi, je suis chaude. Et en fait, je dis, mais carrément, et en fait, c'est parti de genre une graine comme ça. Comme moi, j'avais cette volonté, elle aussi. On s'est dit, vas-y, on y va. Et donc, on a créé notre première retraite à Bali. Donc, c'est quand même... hyper audacieux parce qu'on n'avait jamais créé de retraite, on n'avait jamais vraiment bossé à deux, on n'était jamais parti à Bali et on l'a fait et donc on est hyper contente. Donc il y a une première édition en 2024 où on a emmené onze femmes avec nous sur la thématique de la renaissance pour des femmes qui avaient envie de se reconnecter à qui elles sont et à la fois se délester de ce qu'elles ne sont pas dans un cadre qui est juste incroyable, qui est hyper fort vibratoirement parlant parce que c'est voilà c'est Bali quoi.

  • Elodie

    Et j'allais revenir sur la relation avec Anouk. C'est drôlement osé de, comme ça, rencontrer quelqu'un. Alors, je ne sais pas si tu la connaissais dans la vraie vie, entre guillemets, ou si vous étiez connue exclusivement pour les lives sur Instagram. Mais c'est osé de partir comme ça, d'animer à deux. au bout du monde et en plus d'emmener des femmes comment enfin j'ai l'impression quand tu racontes ça et c'est certainement ça ça s'est décidé un peu sur un coup de tête allez hop on va on va organiser des retraites bah en fait donc

  • Aurélie

    la première fois qu'on s'est connue c'est sur linkedin elle m'a contacté en fait en fait j'avais coaché une nana qui la connaît aussi et donc elle nous avait mis en lien

  • Elodie

    Ok.

  • Aurélie

    Voilà, on avait fait une visio. À partir de cette visio, on s'est dit, tiens, nos activités sont bien complémentaires. Moi, je m'intéresse aussi pas mal à l'astrologie. On s'est dit, tiens, on va faire des lives Insta. Et en fait, le feeling passait bien, tu vois. En fait, moi, j'écoute beaucoup mon intuition aussi, mes ressentis. Et je me suis dit, mais ça peut être génial. Enfin, ouais, c'est... En fait, je ne sais pas si c'est un coup de tête parce que moi, je réfléchis. C'est plutôt intuitif. mais c'est quand même... Je ne serais pas partie avec n'importe qui. Oui,

  • Elodie

    bien sûr. C'est intéressant ce truc de le sentir et se lancer sans se poser un milliard de questions. J'imagine que ça se prépare quand même. Une fois que l'élan est là, c'est OK.

  • Aurélie

    Oui. Je m'étais dit, animer ça toute seule pendant 11 jours, franchement, je ne me sentais pas. Tu portes un groupe pendant 11 jours. Que tu sois en atelier ou pas, parce qu'à l'extérieur des ateliers, tu dois quand même être présente, soutenir le groupe. Et là, je me suis dit, allez, on y va en fait, tu vois. C'est parti.

  • Elodie

    Comment vous faites, comment vous avez fait ensemble avec Anouk pour favoriser ces connexions et faire en sorte qu'il y ait ces résonances dont tu parlais tout à l'heure entre les femmes, entre les participantes ?

  • Aurélie

    Déjà, avant de partir, parce qu'en fait, on travaille avec une agence de voyage. Oui. C'est un partenaire, vraiment, on est trois partenaires. Et c'était hyper important pour nous aussi de bosser avec un spécialiste du coin, parce qu'on ne connaissait pas Bally. Donc, ça, c'est pour poser le contexte. Mais en fait, ils avaient déjà créé un groupe WhatsApp avant de partir. Donc, tu vois, il y a un lien qui se crée. On avait fait une visio ensemble avant de partir aussi. Donc, déjà, là, ça a commencé, tu vois, le lien. Et après, sur place… En fait, on anime des ateliers avec Anouk. Il y a un cercle d'arrivée, si tu veux, où c'est comme un cercle de bienvenue, où tout le monde forcément se présente. Tu vois, donc on pose un cadre dès le départ d'accueil finalement, où tout le monde se sent pleinement accueilli, dans qui il est en fait. Et puis forcément, à travers les ateliers, ça crée du lien, parce qu'il y a des résonances qui peuvent se faire entre les femmes, entre leurs... parcours, tu vois, entre leurs émotions. Il y a du travail en groupe, il y a du travail en binôme. Et puis, c'est tout ça, en fait, qui favorise le lien, tu vois. Et puis après, en fait, on est tout le temps ensemble. Il y a finalement très peu de temps libre parce qu'en fait, pendant le temps où on n'est pas en atelier, c'est du temps où on visite Bali, où on va, tu vois, par exemple, faire des rituels avec des brahmans, enfin... Mais on est ensemble.

  • Elodie

    Tout le temps,

  • Aurélie

    oui. Franchement, à 95% du temps, on est tout le temps ensemble. Donc, tu vois, ça crée une sorte de bulle. Et c'est ce qu'on voulait aussi, qui est cet espace où on se sente relié entre nous et pour que ça soit fort.

  • Elodie

    Comment elle s'exprime, la sororité, pendant cette retraite ?

  • Aurélie

    Entre les participantes, déjà, dans l'empathie qu'elles peuvent avoir entre elles, dans l'écoute qu'elles peuvent avoir entre elles. et d'ailleurs je me souviens d'une anecdote c'est que forcément il y a des femmes, elles ont toutes au moins pleuré une fois enfin je veux dire tu vois quand t'es dans une retraite comme ça et en fait forcément c'est humain quand quelqu'un pleure on a tendance à vouloir aller la consoler, vouloir aller vers elle et tout ça et nous avec Anouk on disait bah écoutez dans ces cas là laisser la personne vivre son émotion, n'allez pas forcément vers elle tout de suite parce que ça peut montrer aussi une notion de la personne, elle ne peut pas s'en sortir toute seule. Et elles avaient vachement de mal à intégrer ça, à comprendre ça, parce qu'elles avaient naturellement envie d'aller soutenir, c'était une manière pour elles de soutenir les personnes. Donc en fait, ça se fait naturellement, la sororité entre elles, entre Anouk et moi aussi, par exemple. Il y a eu beaucoup de soutien entre nous. Comme dans tout groupe, il y a eu des moments aussi un peu challengeants pour nous. Et on s'est soutenus aussi à travers ces moments challengeants. Donc la sororité s'exprime dans le groupe, entre les participantes, entre Anouk et moi, entre Anouk et moi et les participantes aussi, tu vois.

  • Elodie

    Oui, parce que j'imagine que les participantes, elles doivent te renvoyer aussi des remerciements, de l'amour. Elles doivent te donner aussi, t'apporter quelque chose.

  • Aurélie

    Bien sûr, bien sûr, c'est sûr. Enfin, tu vois, c'est pareil, les témoignages qu'elles nous ont faits à la fin, c'était hyper beau. Et sur, tu vois, il y en a 11 femmes qui sont parties avec nous. Sur 11, il y en a 10 qui sont prêtes à repartir avec nous. Trop bien. Et donc, tu vois, il y a toujours le groupe WhatsApp qui est actif d'ailleurs.

  • Elodie

    J'allais te demander, même question que pour le collectif, mais là, après la retraite, est-ce que les... Les nanas, elles sont restées en contact ou pas ?

  • Aurélie

    Oui, carrément. Il y en a qui se sont revues après la retraite. Comme je disais, il y a le groupe WhatsApp qui est encore utilisé. Elles envoient leurs petites nouvelles. Il y a quelque chose de fort qui se crée, en fait. Et donc, elles sont là en train de nous demander à chaque fois, régulièrement, quand est-ce que c'est la prochaine ? On a envie de repartir avec vous.

  • Elodie

    Alors, c'est quand la prochaine ?

  • Aurélie

    Alors, à Bali, ça sera... en 2025, donc fin avril, début mai. Donc, elles, pour le coup, elles l'ont déjà fait. Donc, elles ne vont pas revenir sur cette thématique. Mais en tout cas, on prévoit aussi l'Inde fin septembre, début octobre 2025. Super. Et puis, il y aura le Sri Lanka.

  • Elodie

    L'idée,

  • Aurélie

    c'est de dupliquer aussi ces voyages, ces thématiques pour toujours contribuer à l'évolution des femmes, en fait.

  • Elodie

    OK. Alors, on a plutôt parlé de ta vie professionnelle jusque maintenant, mais dans ta vie amicale, tu abordes aussi les choses de façon collective. Pourquoi je dis ça ? Parce que quand on a préparé cet épisode, tu m'as vraiment dit Non, je ne peux pas choisir une amie plutôt qu'une autre Donc, comment tu décrirais ta vie amicale ?

  • Aurélie

    Je dirais, il y a deux mots qui me sont venus, tu vois, quand tu m'as posé la question. C'est riche et précieuse Vraiment. Pour moi, j'ai une vie amicale, vraiment, mais j'ai des amis autour de moi qui sont incroyables. J'ai vraiment de la chance des amis qui sont fidèles, qui me soutiennent au quotidien dans les moments durs. Et qui sont là aussi pour célébrer avec moi les moments qui sont chouettes, tu vois. Donc, c'est vraiment dans les deux sens. Et c'est vrai que je n'avais pas du tout envie de choisir une personne plutôt qu'une autre. Parce qu'en fait, elles apportent toutes à leur manière quelque chose, tu vois. Et peut-être qu'il y a des sujets que je vais plus aborder avec certaines. Parce qu'on va vivre les mêmes choses. Mais en tout cas, oui, je me sens vraiment bien entourée pour le coup.

  • Elodie

    Est-ce que tu as des amis que tu connais depuis l'enfance, des amis que tu as connus plus tard, etc. ? Est-ce qu'il y a différents cercles qui gravitent autour de toi ?

  • Aurélie

    J'ai différents cercles, j'ai des femmes qui viennent de différents univers quand je remarque. En analysant un peu, alors j'ai certes des amis de longue date, mais j'ai aussi beaucoup d'amis que je me suis faites finalement il n'y a pas si longtemps que ça. On s'est en tout cas connectés. Par des points communs. Ça peut être la danse, ça peut être l'entrepreneuriat, tu vois. Mais effectivement, j'ai différents cercles.

  • Elodie

    D'accord.

  • Aurélie

    Donc, c'est hyper intéressant.

  • Elodie

    Ok. Tes amis, ils t'apportent du soutien, tu dirais, dans quel domaine ?

  • Aurélie

    Ah bah, tout. Pro ou perso. Vraiment les deux, en fait. Ouais. Que ça soit, tu vois, au niveau pro. J'ai beaucoup d'amis entrepreneurs. Donc, tu vois, quand j'ai des questionnements, etc., ça permet aussi d'échanger, d'avoir leur point de vue. Et en fait, ce que je remarque aussi, tu vois, c'est que mes amies, elles vont jamais être dans le jugement, en fait. En fait, elles accueillent ce que je dis, elles sont dans le conseil, mais vraiment, c'est très bienveillant, en fait. Et c'est ça que j'adore. C'est que je sais que je peux être moi-même, que je peux exprimer ce que j'ai envie d'exprimer, ça sera toujours... bien pris. Tu vois ce que je veux dire ? C'est pour ça que je dis que c'est précieux. Je peux être moi-même avec elle, je me sens écoutée, je me sens soutenue. Perso aussi, par rapport à comment je chemine, au niveau sentimental par exemple, quand j'ai des questionnements, on en discute. Tu vois, c'est ouvert. Il y a vraiment une ouverture d'esprit et un partage entre nous.

  • Elodie

    Top. Alors, on est déjà à la fin de cet épisode, mais avant de clôturer, comme on est encore au début de l'année 2025 et on est en plein dans les nouveaux projets, le renouveau, etc. Qu'est-ce qu'on pourrait te souhaiter pour cette année ?

  • Aurélie

    Eh bien, écoute, je dirais une expansion encore de mon réseau Les Créatrices d'un Nouveau Monde. Voilà. Et puis, deux retraites qui se passent super bien. Je n'ai pas de doute non plus là-dessus. Deux retraites qui se passent super bien, qui soient remplies, avec des femmes qui soient satisfaites de tout ça. C'est de continuer finalement à faire pousser les graines que j'ai commencé à planter en 2024. Et puis, l'abondance, je dirais que c'est ça.

  • Elodie

    On nous souhaite à toutes l'abondance. Sachez-le.

  • Aurélie

    À toutes celles qui écoutent,

  • Elodie

    on souhaite l'abondance. Moi, toi, tout le monde. Vraiment.

  • Aurélie

    Dans tous les domaines de notre vie.

  • Elodie

    exactement tout à fait ouais où est-ce qu'on peut suivre toutes tes activités Aurélie ?

  • Aurélie

    sur Insta sur Facebook sur LinkedIn sur mon site internet alors sur Insta c'est luminao underscore find yourself sur Facebook c'est luminao Aurélie Guéant bon sur LinkedIn ça va être mon nom et prénom et puis mon site internet c'est luminao.fr ok super et bien merci beaucoup Aurélie Eh bien, un grand merci à toi, Elodie. J'étais ravie de partager cet épisode avec toi.

Description

Aujourd’hui, on explore la puissance de la sororité au sein de collectifs avec Aurélie, 41 ans, entrepreneuse aux multiples activités. 

Aurélie dévoile la place essentielle de la sororité dans sa vie personnelle et professionnelle. Elle partage sa vision de cette solidarité féminine, comme un moyen de soutenir, d’unir et de faire grandir les femmes ensemble. 


Coach, animatrice d’un réseau de femmes entrepreneuses, organisatrice de retraites à Bali et auteure, elle consacre sa vie à l’accompagnement des femmes. Sa mission : aider chacune à concrétiser ses projets de cœur en renouant avec sa créativité et son intuition. Aurélie est la fondatrice d’un réseau unique de femmes entrepreneuses, qui repose sur cinq piliers : connexion, intelligence collective, créativité, mindset et spiritualité.


Elle nous plonge aussi dans l’univers de ses retraites à Bali, un mélange de coaching et d’aventure, créant des moments puissants de transformation. Là-bas, la sororité se manifeste dans chaque atelier et chaque moment partagé, renforçant l’entraide et l’empathie entre les participantes.


Les relations amicales d’Aurélie occupent une place précieuse dans sa vie. Elle parle de l’importance de chaque amie, sans chercher à comparer ou à privilégier. Pour elle, chaque amitié est une source unique de soutien bienveillant, qu’il soit personnel ou professionnel.


Enfin, elle dévoile ses aspirations pour 2025, une année placée sous le signe de l’expansion et de l’abondance, tant pour ses projets que pour les femmes qu’elle soutient.

Plongez dans cet échange inspirant pour découvrir comment la sororité peut être un levier puissant d’épanouissement personnel et collectif.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Elodie

    Bienvenue dans le podcast Gang de Copines, je suis Élodie et dans ce podcast, je discute avec des femmes qui me parlent d'une de leurs histoires d'amitié. Parce qu'aujourd'hui, mes amies ont toutes et chacune une place tout à fait particulière dans ma vie et je sais que je ne suis pas la seule, qu'on est nombreuses à s'appuyer sur la sororité. Alors voilà, j'ai juste envie d'exposer la beauté et la puissance des amitiés féminines, parce qu'on a toutes de belles histoires à partager. Bonjour Aurélie !

  • Aurélie

    Bonjour Élodie !

  • Elodie

    Alors Aurélie, tu as 41 ans, tu vis à l'Ambersaar et tu es entrepreneur avec plusieurs casquettes. Coach, animatrice de réseau de femmes entrepreneurs, organisatrice de retraite à Bali, auteur. Déjà, est-ce que tu peux nous en dire un peu plus sur toutes ces activités ?

  • Aurélie

    Oui, alors moi ça fait 6 ans que je suis à mon compte maintenant. Donc en fait j'accompagne les femmes entrepreneurs ou celles en devenir à concrétiser leur... projets de cœur professionnels grâce à leur super pouvoir et grâce à la créativité. J'utilise beaucoup la créativité dans mes accompagnements pour que les femmes sortent de leur mental dans lequel elles peuvent être très souvent, être engluées dans leurs questions, etc. Pour qu'elles se reconnectent à leur cœur, à leur inconscient et finalement à leur vérité, à ce qui est aligné pour elles. Je fais à la fois... de l'accompagnement individuel, de l'accompagnement de groupe à travers mon réseau de femmes entrepreneuses, les créatrices d'un nouveau monde. Et puis, comme tu l'as dit aussi, c'est la casquette d'auteur. Donc, j'ai créé deux livres avec une maison d'édition, dont le dernier qui est sorti en début d'année, qui est un cahier créativité, un mix entre coaching, créativité, théorie pratique, et un oracle en auto-édition qui s'appelle l'oracle des femmes solaires. On veut dire les femmes à prendre leur place, à rayonner. Et aussi, comme tu l'as mentionné, des retraites à Bali et ailleurs, d'ailleurs. On en parlera un petit peu plus tard. Donc, voilà, je suis multiprojet et j'ai besoin de ces projets pour animer mon boulot, en fait. Sinon, je m'ennuie.

  • Elodie

    Sacré programme, et c'est ce que j'allais dire en t'écoutant énumérer tout ça. Tu as quand même du temps pour toi ?

  • Aurélie

    Oui, franchement, oui. J'arrive à trouver un bon équilibre. En fait, j'ai une vie... Pro-riche et j'ai aussi une vie perso qui est riche et je prends le temps aussi pour moi et c'est hyper important et c'est aussi ce que j'ai compris à travers mon parcours entrepreneurial, cette nécessité de trouver cet équilibre et de trouver des temps aussi d'arrêt parce que sinon, en fait, c'est épuisant.

  • Elodie

    C'est temps d'arrêt. J'imagine que tu les partages parfois avec tes amis et quand on a échangé sur le podcast, tu m'as dit que la sororité, ça faisait vraiment partie de ta vie sur tous les plans. hyper important pour toi. Est-ce que tu peux nous expliquer ?

  • Aurélie

    Oui, parce que la sororité, je la vois à la fois dans ma vie perso, c'est-à-dire que j'ai un ensemble d'amis autour de moi qui est formidable et qui me soutiennent au quotidien. Vraiment, je me sens accompagnée à travers cet entourage et à la fois dans mon boulot, puisque moi, j'accompagne les femmes. Et à travers ça, il y a une grande sororité aussi. Pour moi, la sororité, c'est la notion de soutien, en fait. C'est vraiment le mot auquel je relie la sororité, tu vois. Le soutien, l'union, la notion d'ensemble, on se prend la main et on grandit, tu vois. La notion de partage, de… Il y a une sorte d'impulsion, en fait, aussi, dans la sororité. Ensemble, on peut aller loin, finalement.

  • Elodie

    Et alors justement, cette notion d'ensemble, de collectif, ça va être au cœur du sujet de cet épisode parce que dans beaucoup de tes activités, le collectif est au centre. Et du coup, en échangeant, on s'est dit que c'était une bonne accroche. On n'en a pas forcément déjà parlé ici. Donc voilà, on va décortiquer un peu ce que c'est la sororité en collectif au travers de tes exemples. Déjà, si on reprend une de tes activités, tu animes un réseau professionnel, une communauté de femmes. Pourquoi avoir créé un réseau et comment tu l'as créé ?

  • Aurélie

    J'ai créé ce réseau en partant d'un constat. En fait, moi, j'aime beaucoup réseauter, j'aime beaucoup découvrir de nouvelles personnes, partager. Pour moi, ça me nourrit, ça me met vraiment en énergie. Depuis que je suis à mon compte, j'ai fait beaucoup de réseautage. Et à la fois, je n'ai jamais trouvé le réseau qui me correspondait vraiment. J'ai remarqué qu'il y avait beaucoup de réseaux dans une énergie masculine, et là je ne parle pas de genre, mais je parle d'énergie, c'est-à-dire très centré sur le business, sur la recherche de résultats, l'atteinte d'objectifs. Il faut, entre guillemets, montrer que ça va bien, qu'il faut être forte, etc. Et moi, à travers mon réseau, en fait, j'ai envie d'insuffler une énergie féminine. C'est-à-dire que les femmes se reconnectent à leur intuition, leur spiritualité, leur être et non pas le faire. Parce qu'on est beaucoup dans le faire, surtout dans l'entrepreneuriat. Donc, ça part d'un constat où j'adore ça, j'adore créer du lien, j'adore rencontrer des gens. Je n'ai pas trouvé celui qui me correspondait. Et un jour, je me suis dit, tiens, en fait, si ça se trouve, je vais créer le mien. Et je vais raconter aussi une anecdote. Une fois, je vais dans un réseau traditionnel, on va dire. Et au moment de me présenter, à l'époque, j'aimais bien dire que j'étais artiste de l'âme. Et je savais que ça allait un peu dénoter dans ce cadre-là,

  • Elodie

    tu vois.

  • Aurélie

    Et bien, je l'ai dit quand même parce que j'ai un côté où j'aime bien un peu sortir du cadre. Et au moment où je l'ai dit, j'ai entendu les murmures derrière moi. Et en fait, je me suis dit plus jamais ça. Moi, j'ai envie d'un réseau où je me sente à l'aise, où je n'ai pas besoin de cacher une part de moi, où je suis moi-même en fait, tu vois. Donc, ça, c'est pour poser le pourquoi j'ai voulu créer ça. Et après, le comment. Et dans le pourquoi, d'ailleurs, je pourrais rajouter aussi que dans mon activité professionnelle, je me suis rendue compte que moi, j'ai beaucoup fait d'accompagnement individuel au démarrage et je sentais que ça commençait un peu à s'essouffler. Donc, ça vient aussi d'une remise en question de, OK, là, ça marche un peu moins bien. De quoi tu as envie ? Donc, tu vois, me reconnecter vraiment à ce qui me faisait vibrer, c'est vraiment comme un élan, en fait. Tu vois, je l'ai senti en moi, en fait.

  • Elodie

    D'accord. On a parlé de réseau, tu as évoqué réseau traditionnel. Donc, moi, je connais les réseaux d'affaires type BNI. Et du coup, en quoi, toi, ton réseau, il est différent ?

  • Aurélie

    Rien à voir.

  • Elodie

    J'imagine. Et tu l'as un peu dit avant. Oui, oui. Juste tout à l'heure.

  • Aurélie

    Je parlais de réseaux qui sont dans une énergie masculine. Le BNI, pour moi, en fait partie. Alors, attention, moi, je ne dénigre pas du tout les autres réseaux.

  • Elodie

    Ah non, on ne fait pas ça. Oui, tout à fait. On n'est pas en train de faire ça. C'est juste pour refaire. Parce que c'est vrai, comme c'est un exemple que beaucoup d'entrepreneurs connaissent, c'est bien de pouvoir comparer pour expliquer ce que ton réseau n'est pas versus un BNI.

  • Aurélie

    Exactement. Et chaque réseau a sa raison d'être et a sa raison d'exister. Clairement, OK. Moi, en fait, mon réseau, il est autour de cinq piliers. Le premier, c'est la connexion. C'est-à-dire que pour moi, tout part d'une connexion et c'est à partir d'une connexion, à partir du lien que tu crées avec d'autres femmes du réseau que tu peux créer des partenariats, que tu peux développer ton chiffre. L'intelligence collective comme dans tout groupe, parce que là, pour le coup, c'est ce qui permet de prendre du recul, de se nourrir des idées, des unes et des autres. Donc, c'est hyper riche. Et là où on arrive à… où ça se démarque. Donc, moi, il y a la notion de créativité, puisque justement, c'est l'un des outils que j'utilise pour que les femmes arrivent à sortir de leur mental. Le mindset, donc en tant que coach, moi, j'amène les femmes à avoir des prises de conscience, c'est-à-dire qu'à chaque session, en fait, j'anime des ateliers pour justement aider les femmes à conscientiser des choses, à avoir des déclics, des prises de conscience, pour avancer en tant que femmes et donc avancer dans leur entreprise. Et le dernier qui se démarque... clairement des autres réseaux, c'est le pilier de la spiritualité, où pour moi, tu vois, dans mon réseau, je mets de l'encens, ça se peut très bien que je guide une visualisation où je te demande de te connecter à ton âme, etc. Mais toujours dans un... dans une volonté d'apporter des prises de conscience et à travers la spiritualité, c'est pas du tout un dogme que je prône, etc. C'est vraiment une ouverture, en fait. Moi, je crois qu'on est relié à quelque chose de plus grand, c'est plutôt dans ce... Dans ce contexte-là, en fait, tu vois.

  • Elodie

    Ok. Donc, ton réseau, il s'adresse uniquement à des femmes ? Oui. Est-ce qu'il y a des caractéristiques particulières qu'on doit... Des cases à cocher pour pouvoir rejoindre ton réseau ?

  • Aurélie

    Alors, des femmes entrepreneuses. Voilà, ça, c'est la base. Pour le moment, je me concentre sur des femmes qui ont minimum un an d'entreprenariat. Parce que pour moi... Quand tu démarres, ce n'est pas tout à fait les mêmes problématiques, mais dans le futur, je pense que je vais développer d'autres groupes. Pour moi, c'est des femmes qui croient en leur entreprise un minimum, et qui ont envie aussi, à travers leur entreprise, de faire bouger les lignes, de sortir du cadre, qui ont envie de créer des connexions authentiques aussi, et avec qui finalement les piliers résonnent. Oui. les valeurs résonnent. Parce que créatrice d'un nouveau monde, en fait, soit ça attire, soit ça repousse carrément.

  • Elodie

    Et puis, j'imagine qu'il faut qu'il y ait quand même un lien qui se passe avec toi, qu'il y ait quelque chose qui match quand vous discutez et tout ça. Au-delà de tout ça, même si toutes les cases, elles sont cochées, il faut qu'il y ait la fameuse connexion dont tu parlais pour qu'après, ça fasse sens dans le groupe, pour que ça se passe bien. Toi, tu connais les autres personnes, etc.

  • Aurélie

    Carrément, en fait, pour que les femmes adhèrent, si tu veux, elles postulent via un formulaire. Déjà, tu vois, il y a un filtre qui se fait avec ça. Ce qui est important pour moi, c'est que les valeurs matchent. C'est que les besoins qu'elles ont, leurs attentes et ce que je peux proposer, ça matche aussi. Et puis après, moi, je les ai toujours au téléphone aussi pour échanger avec elles et puis voir, comme tu dis, s'il y a un match.

  • Elodie

    OK. Et une fois que ces femmes font partie de ce réseau, qu'est-ce que tu vas apporter, toi, aux participantes ?

  • Aurélie

    En fait, comme je disais tout à l'heure, à travers chaque session, on se réunit deux fois par mois. Donc, ça marche sous forme de cohorte où on est plusieurs mois ensemble. On ne peut pas rentrer à n'importe quel moment. En fait, moi, j'anime des ateliers. Donc, généralement, quand on se rassemble, il y a un petit accueil autour d'un thé tranquille. Après, chaque femme partage son ressenti du moment, avec quoi elle vient, ce qu'elle a envie de déposer. Et après, j'anime un atelier. Donc, ça peut être un atelier, tu vois, sur, je ne sais pas moi, quel est l'impact que je veux avoir avec mon entreprise ? Quelle est ma vision que je veux avoir dans neuf mois ? Qu'est-ce qui me freine ? Enfin, tu vois, différentes thématiques comme ça. Donc, en fait, ça la fait cheminer, en fait. Ça la fait cheminer, ça lui fait prendre de la hauteur. À chaque fois, je dis ça, mais parce que pour moi, c'est important. Tu vois, c'est de la prise de conscience. Et donc, forcément, elle avance step by step, tu vois. Donc, c'est… Je leur apporte quelque chose via ces ateliers. Et puis forcément, c'est ce cocon finalement à travers les créatrices d'un nouveau monde, ce cadre où elles peuvent connecter ensemble aussi. C'est cette authenticité. En fait, moi j'accueille les femmes dans leur authenticité, leur singularité, leur vulnérabilité aussi et leur spiritualité.

  • Elodie

    Et qu'est-ce qu'elle t'apporte ?

  • Aurélie

    Elle m'apporte plein de choses. apporte de la joie, elle m'apporte de la force aussi, leur connaissance, leur expertise, tu vois, c'est hyper riche, leur regard, leur soutien, des connexions aussi avec d'autres femmes, enfin en fait, ça va vraiment dans les deux sens, tu vois, je me nourris autant que je les nourris et c'est ce que je veux aussi à travers mon réseau, tu vois, je veux aussi que ça soit des femmes qui ont à la fois envie de recevoir mais à la fois envie de donner. Parce qu'il y a beaucoup de personnes aussi qui vont dans des réseaux et qui sont là juste pour prendre. Moi, je veux que ça soit vraiment vertueux pour tout le monde, en fait. Et d'ailleurs, dans mon réseau, les adhérentes peuvent aussi animer un atelier si elles le souhaitent, en fonction des besoins du groupe, si ça résonne avec les besoins, avec ce qu'elles peuvent proposer. Aussi, comme laboratoire, elles peuvent tester des ateliers qu'elles ont envie de faire ailleurs. Donc, c'est vraiment vertueux où tout le monde se nourrit, tout le monde grandit ensemble.

  • Elodie

    Ok. J'imagine que la sororité, elle a une belle place dans ce réseau. Est-ce que tu as une anecdote ou un exemple pour nous expliquer comment la sororité s'exprime au sein de ton réseau ?

  • Aurélie

    En fait, elle peut s'exprimer de plein de manières différentes. Ça peut être des adhérentes qui me font un témoignage, qui va me servir pour dupliquer mes cohortes, ou alors des adhérentes actuelles qui me recommandent à des femmes de leur entourage. Donc ça déjà, c'est de la sororité. Oui. Ça peut être des mises en lien, une adhérente qui a mis en lien une autre avec son mari. Donc, du coup, cette adhérente travaille avec son mari. Ça peut être une autre qui nous ramène un cadeau. Elle a participé à l'écriture d'un bouquin au féminin, tu vois, et qui nous fait à chacune ce beau cadeau. En fait, c'est des petits exemples, mais il y en a tout le temps.

  • Elodie

    Des petites ou grandes attentions. Et du soutien aussi bien par le cadeau que vraiment du soutien entrepreneurial. Oui,

  • Aurélie

    et puis le fait d'être à l'écoute aussi des autres. Il y a aussi la constitution de binômes à l'intérieur du réseau. Elles sont aussi à l'extérieur du réseau en binôme. Il y a ce soutien qui va au-delà de nos réunions. Il y a des partages sur le groupe WhatsApp où on est tout ensemble. En fait, c'est effectivement du soutien, de l'écoute, de l'empathie, de l'attention, jusqu'à le côté, comme je te disais, plus concret. Donc c'est vraiment de différentes manières en fait.

  • Elodie

    Une fois que la cohorte, ça dure plusieurs mois, c'est ça ? Oui, c'est ça. Comment ça se passe une fois que ça s'arrête ?

  • Aurélie

    Et bien ça continue !

  • Elodie

    Évidemment, je me doutais de cette réponse !

  • Aurélie

    Oui, l'idée c'est que ça continue en fait. Moi je le fais sous forme de cohorte parce que je me suis dit, je trouve ça hyper puissant, des femmes en fait qui cheminent ensemble en petits groupes, parce que là du coup c'est des groupes de 8 personnes à peu près, en petits groupes et pendant un certain temps, il y a quelque chose qui se crée, il y a des liens forts en fait qui se font, tu vois. C'est pour ça que j'appelle cohorte. Mais en fait, l'idée, c'est que ça continue après. Continuer le chemin ensemble.

  • Elodie

    Donc ça, c'était un point de ton activité, le collectif que tu animes dans ta vie professionnelle. Il y a un autre collectif, celui que tu crées lors de tes retraites à Bali. Est-ce que tu peux déjà nous expliquer cette activité-là ?

  • Aurélie

    Oui. Alors moi, j'adore voyager et j'adore coacher. Donc je me suis dit, si je peux allier les deux, ça serait carrément génial. Ah oui, et puis,

  • Elodie

    pardon, Bali, il y a pire comme destination. Ça va, ça va.

  • Aurélie

    Et en fait, ça c'est pareil, ça faisait un moment que j'avais envie de créer des retraites. Je le sentais en moi comme un élan. Et puis, un jour, si tu veux, moi j'animais des lives Instagram avec une coach astrologue qui s'appelle Anouk. Et nos activités étaient bien complémentaires. On s'est connues via LinkedIn, tu vois. Et puis, en fait, un jour, elle me dit, Bon, en tout cas, si tu as envie de créer des retraites, moi, je suis chaude. Et en fait, je dis, mais carrément, et en fait, c'est parti de genre une graine comme ça. Comme moi, j'avais cette volonté, elle aussi. On s'est dit, vas-y, on y va. Et donc, on a créé notre première retraite à Bali. Donc, c'est quand même... hyper audacieux parce qu'on n'avait jamais créé de retraite, on n'avait jamais vraiment bossé à deux, on n'était jamais parti à Bali et on l'a fait et donc on est hyper contente. Donc il y a une première édition en 2024 où on a emmené onze femmes avec nous sur la thématique de la renaissance pour des femmes qui avaient envie de se reconnecter à qui elles sont et à la fois se délester de ce qu'elles ne sont pas dans un cadre qui est juste incroyable, qui est hyper fort vibratoirement parlant parce que c'est voilà c'est Bali quoi.

  • Elodie

    Et j'allais revenir sur la relation avec Anouk. C'est drôlement osé de, comme ça, rencontrer quelqu'un. Alors, je ne sais pas si tu la connaissais dans la vraie vie, entre guillemets, ou si vous étiez connue exclusivement pour les lives sur Instagram. Mais c'est osé de partir comme ça, d'animer à deux. au bout du monde et en plus d'emmener des femmes comment enfin j'ai l'impression quand tu racontes ça et c'est certainement ça ça s'est décidé un peu sur un coup de tête allez hop on va on va organiser des retraites bah en fait donc

  • Aurélie

    la première fois qu'on s'est connue c'est sur linkedin elle m'a contacté en fait en fait j'avais coaché une nana qui la connaît aussi et donc elle nous avait mis en lien

  • Elodie

    Ok.

  • Aurélie

    Voilà, on avait fait une visio. À partir de cette visio, on s'est dit, tiens, nos activités sont bien complémentaires. Moi, je m'intéresse aussi pas mal à l'astrologie. On s'est dit, tiens, on va faire des lives Insta. Et en fait, le feeling passait bien, tu vois. En fait, moi, j'écoute beaucoup mon intuition aussi, mes ressentis. Et je me suis dit, mais ça peut être génial. Enfin, ouais, c'est... En fait, je ne sais pas si c'est un coup de tête parce que moi, je réfléchis. C'est plutôt intuitif. mais c'est quand même... Je ne serais pas partie avec n'importe qui. Oui,

  • Elodie

    bien sûr. C'est intéressant ce truc de le sentir et se lancer sans se poser un milliard de questions. J'imagine que ça se prépare quand même. Une fois que l'élan est là, c'est OK.

  • Aurélie

    Oui. Je m'étais dit, animer ça toute seule pendant 11 jours, franchement, je ne me sentais pas. Tu portes un groupe pendant 11 jours. Que tu sois en atelier ou pas, parce qu'à l'extérieur des ateliers, tu dois quand même être présente, soutenir le groupe. Et là, je me suis dit, allez, on y va en fait, tu vois. C'est parti.

  • Elodie

    Comment vous faites, comment vous avez fait ensemble avec Anouk pour favoriser ces connexions et faire en sorte qu'il y ait ces résonances dont tu parlais tout à l'heure entre les femmes, entre les participantes ?

  • Aurélie

    Déjà, avant de partir, parce qu'en fait, on travaille avec une agence de voyage. Oui. C'est un partenaire, vraiment, on est trois partenaires. Et c'était hyper important pour nous aussi de bosser avec un spécialiste du coin, parce qu'on ne connaissait pas Bally. Donc, ça, c'est pour poser le contexte. Mais en fait, ils avaient déjà créé un groupe WhatsApp avant de partir. Donc, tu vois, il y a un lien qui se crée. On avait fait une visio ensemble avant de partir aussi. Donc, déjà, là, ça a commencé, tu vois, le lien. Et après, sur place… En fait, on anime des ateliers avec Anouk. Il y a un cercle d'arrivée, si tu veux, où c'est comme un cercle de bienvenue, où tout le monde forcément se présente. Tu vois, donc on pose un cadre dès le départ d'accueil finalement, où tout le monde se sent pleinement accueilli, dans qui il est en fait. Et puis forcément, à travers les ateliers, ça crée du lien, parce qu'il y a des résonances qui peuvent se faire entre les femmes, entre leurs... parcours, tu vois, entre leurs émotions. Il y a du travail en groupe, il y a du travail en binôme. Et puis, c'est tout ça, en fait, qui favorise le lien, tu vois. Et puis après, en fait, on est tout le temps ensemble. Il y a finalement très peu de temps libre parce qu'en fait, pendant le temps où on n'est pas en atelier, c'est du temps où on visite Bali, où on va, tu vois, par exemple, faire des rituels avec des brahmans, enfin... Mais on est ensemble.

  • Elodie

    Tout le temps,

  • Aurélie

    oui. Franchement, à 95% du temps, on est tout le temps ensemble. Donc, tu vois, ça crée une sorte de bulle. Et c'est ce qu'on voulait aussi, qui est cet espace où on se sente relié entre nous et pour que ça soit fort.

  • Elodie

    Comment elle s'exprime, la sororité, pendant cette retraite ?

  • Aurélie

    Entre les participantes, déjà, dans l'empathie qu'elles peuvent avoir entre elles, dans l'écoute qu'elles peuvent avoir entre elles. et d'ailleurs je me souviens d'une anecdote c'est que forcément il y a des femmes, elles ont toutes au moins pleuré une fois enfin je veux dire tu vois quand t'es dans une retraite comme ça et en fait forcément c'est humain quand quelqu'un pleure on a tendance à vouloir aller la consoler, vouloir aller vers elle et tout ça et nous avec Anouk on disait bah écoutez dans ces cas là laisser la personne vivre son émotion, n'allez pas forcément vers elle tout de suite parce que ça peut montrer aussi une notion de la personne, elle ne peut pas s'en sortir toute seule. Et elles avaient vachement de mal à intégrer ça, à comprendre ça, parce qu'elles avaient naturellement envie d'aller soutenir, c'était une manière pour elles de soutenir les personnes. Donc en fait, ça se fait naturellement, la sororité entre elles, entre Anouk et moi aussi, par exemple. Il y a eu beaucoup de soutien entre nous. Comme dans tout groupe, il y a eu des moments aussi un peu challengeants pour nous. Et on s'est soutenus aussi à travers ces moments challengeants. Donc la sororité s'exprime dans le groupe, entre les participantes, entre Anouk et moi, entre Anouk et moi et les participantes aussi, tu vois.

  • Elodie

    Oui, parce que j'imagine que les participantes, elles doivent te renvoyer aussi des remerciements, de l'amour. Elles doivent te donner aussi, t'apporter quelque chose.

  • Aurélie

    Bien sûr, bien sûr, c'est sûr. Enfin, tu vois, c'est pareil, les témoignages qu'elles nous ont faits à la fin, c'était hyper beau. Et sur, tu vois, il y en a 11 femmes qui sont parties avec nous. Sur 11, il y en a 10 qui sont prêtes à repartir avec nous. Trop bien. Et donc, tu vois, il y a toujours le groupe WhatsApp qui est actif d'ailleurs.

  • Elodie

    J'allais te demander, même question que pour le collectif, mais là, après la retraite, est-ce que les... Les nanas, elles sont restées en contact ou pas ?

  • Aurélie

    Oui, carrément. Il y en a qui se sont revues après la retraite. Comme je disais, il y a le groupe WhatsApp qui est encore utilisé. Elles envoient leurs petites nouvelles. Il y a quelque chose de fort qui se crée, en fait. Et donc, elles sont là en train de nous demander à chaque fois, régulièrement, quand est-ce que c'est la prochaine ? On a envie de repartir avec vous.

  • Elodie

    Alors, c'est quand la prochaine ?

  • Aurélie

    Alors, à Bali, ça sera... en 2025, donc fin avril, début mai. Donc, elles, pour le coup, elles l'ont déjà fait. Donc, elles ne vont pas revenir sur cette thématique. Mais en tout cas, on prévoit aussi l'Inde fin septembre, début octobre 2025. Super. Et puis, il y aura le Sri Lanka.

  • Elodie

    L'idée,

  • Aurélie

    c'est de dupliquer aussi ces voyages, ces thématiques pour toujours contribuer à l'évolution des femmes, en fait.

  • Elodie

    OK. Alors, on a plutôt parlé de ta vie professionnelle jusque maintenant, mais dans ta vie amicale, tu abordes aussi les choses de façon collective. Pourquoi je dis ça ? Parce que quand on a préparé cet épisode, tu m'as vraiment dit Non, je ne peux pas choisir une amie plutôt qu'une autre Donc, comment tu décrirais ta vie amicale ?

  • Aurélie

    Je dirais, il y a deux mots qui me sont venus, tu vois, quand tu m'as posé la question. C'est riche et précieuse Vraiment. Pour moi, j'ai une vie amicale, vraiment, mais j'ai des amis autour de moi qui sont incroyables. J'ai vraiment de la chance des amis qui sont fidèles, qui me soutiennent au quotidien dans les moments durs. Et qui sont là aussi pour célébrer avec moi les moments qui sont chouettes, tu vois. Donc, c'est vraiment dans les deux sens. Et c'est vrai que je n'avais pas du tout envie de choisir une personne plutôt qu'une autre. Parce qu'en fait, elles apportent toutes à leur manière quelque chose, tu vois. Et peut-être qu'il y a des sujets que je vais plus aborder avec certaines. Parce qu'on va vivre les mêmes choses. Mais en tout cas, oui, je me sens vraiment bien entourée pour le coup.

  • Elodie

    Est-ce que tu as des amis que tu connais depuis l'enfance, des amis que tu as connus plus tard, etc. ? Est-ce qu'il y a différents cercles qui gravitent autour de toi ?

  • Aurélie

    J'ai différents cercles, j'ai des femmes qui viennent de différents univers quand je remarque. En analysant un peu, alors j'ai certes des amis de longue date, mais j'ai aussi beaucoup d'amis que je me suis faites finalement il n'y a pas si longtemps que ça. On s'est en tout cas connectés. Par des points communs. Ça peut être la danse, ça peut être l'entrepreneuriat, tu vois. Mais effectivement, j'ai différents cercles.

  • Elodie

    D'accord.

  • Aurélie

    Donc, c'est hyper intéressant.

  • Elodie

    Ok. Tes amis, ils t'apportent du soutien, tu dirais, dans quel domaine ?

  • Aurélie

    Ah bah, tout. Pro ou perso. Vraiment les deux, en fait. Ouais. Que ça soit, tu vois, au niveau pro. J'ai beaucoup d'amis entrepreneurs. Donc, tu vois, quand j'ai des questionnements, etc., ça permet aussi d'échanger, d'avoir leur point de vue. Et en fait, ce que je remarque aussi, tu vois, c'est que mes amies, elles vont jamais être dans le jugement, en fait. En fait, elles accueillent ce que je dis, elles sont dans le conseil, mais vraiment, c'est très bienveillant, en fait. Et c'est ça que j'adore. C'est que je sais que je peux être moi-même, que je peux exprimer ce que j'ai envie d'exprimer, ça sera toujours... bien pris. Tu vois ce que je veux dire ? C'est pour ça que je dis que c'est précieux. Je peux être moi-même avec elle, je me sens écoutée, je me sens soutenue. Perso aussi, par rapport à comment je chemine, au niveau sentimental par exemple, quand j'ai des questionnements, on en discute. Tu vois, c'est ouvert. Il y a vraiment une ouverture d'esprit et un partage entre nous.

  • Elodie

    Top. Alors, on est déjà à la fin de cet épisode, mais avant de clôturer, comme on est encore au début de l'année 2025 et on est en plein dans les nouveaux projets, le renouveau, etc. Qu'est-ce qu'on pourrait te souhaiter pour cette année ?

  • Aurélie

    Eh bien, écoute, je dirais une expansion encore de mon réseau Les Créatrices d'un Nouveau Monde. Voilà. Et puis, deux retraites qui se passent super bien. Je n'ai pas de doute non plus là-dessus. Deux retraites qui se passent super bien, qui soient remplies, avec des femmes qui soient satisfaites de tout ça. C'est de continuer finalement à faire pousser les graines que j'ai commencé à planter en 2024. Et puis, l'abondance, je dirais que c'est ça.

  • Elodie

    On nous souhaite à toutes l'abondance. Sachez-le.

  • Aurélie

    À toutes celles qui écoutent,

  • Elodie

    on souhaite l'abondance. Moi, toi, tout le monde. Vraiment.

  • Aurélie

    Dans tous les domaines de notre vie.

  • Elodie

    exactement tout à fait ouais où est-ce qu'on peut suivre toutes tes activités Aurélie ?

  • Aurélie

    sur Insta sur Facebook sur LinkedIn sur mon site internet alors sur Insta c'est luminao underscore find yourself sur Facebook c'est luminao Aurélie Guéant bon sur LinkedIn ça va être mon nom et prénom et puis mon site internet c'est luminao.fr ok super et bien merci beaucoup Aurélie Eh bien, un grand merci à toi, Elodie. J'étais ravie de partager cet épisode avec toi.

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