- Speaker #0
immense place. C'est vrai qu'aussi loin que remontent mes souvenirs, j'ai toujours eu, alors, pleuvin d'amis, c'est pas forcément le bon terme, mais en tout cas, des amis, plusieurs amis, des bons amis, bonnes amies. J'ai toujours eu la chance d'être très bien entourée. Mais aujourd'hui, à l'heure où tu me poses cette question, ça s'est un peu transformé en une espèce de bande de potes géante, parce qu'au fil des années, on a fait des choses ensemble, tu vois. J'étais en train de se laver les mains et de surpoiffer devant le miroir. Et je l'ai vu, je l'ai remarqué et j'ai eu un coup de foudre, mais alors un coup de foudre amical.
- Speaker #1
Bienvenue dans le podcast Gang de Copines. Je suis Élodie et dans ce podcast, je discute avec des femmes qui me parlent d'une de leurs histoires d'amitié. Parce qu'aujourd'hui, mes amis ont toutes et chacune une place tout à fait particulière dans ma vie. Et je sais que je ne suis pas la seule. On est nombreuses à s'appuyer sur la sororité. Alors voilà. J'ai juste envie d'exposer la beauté et la puissance des amitiés féminines, parce qu'on a toutes de belles histoires à partager. Bonjour Sonia !
- Speaker #0
Bonjour Elodie !
- Speaker #1
Sonia, tu as 30 ans, tu vis à Marseille, et alors moi je t'ai connue au travers de ton compte Instagram iQuitSex. Tu as aussi publié un livre qui s'appelle Je démissionne, bisous, et tu viens tout juste de lancer une nouvelle activité de coaching. Voilà pour les grandes lignes. C'est ça ! Qu'est-ce que toi, tu voudrais rajouter pour compléter cette présentation ?
- Speaker #0
Non, c'est ça. Mon livre Je démissionne, bisous, qui est paru aux éditions Amethyst au printemps dernier. Et mon activité de coaching, qui est du coaching carrière destiné aux salariés, hommes et femmes, millennials, qui sont déprimés dans leur job, qui veulent changer de vie professionnelle, donc se reconvertir ou entreprendre, ou les deux. mais qui n'ont aucune idée de quoi faire de leur vie.
- Speaker #1
Donc l'idée, c'est vraiment de les aider, de les guider vers cette nouvelle voie professionnelle.
- Speaker #0
Exactement, c'est ça. Mon job, c'est de les accompagner tout au long de leur transformation, d'un point A qui finalement est je suis salarié, je m'ennuie, je manque de sens, je suis surchargé, je suis dans un environnement toxique, voire les quatre à la fois. Et je rêve de me reconvertir et ou d'entreprendre, mais je n'ai pas de projet. Et puis, j'ai peur aussi. J'ai peur de l'insécurité financière, de l'échec, du regard des autres. J'ai le syndrome de l'imposteur, etc. Et donc, moi, je les accompagne de ce point A à un point B qui est ça y est, j'ai repris confiance en moi. Je crois en moi, en ma capacité à changer de vie pro. J'ai mon projet professionnel qui me motive profondément et qui est aussi safe, sécurisant, qui respecte mes contraintes diverses. Et puis, j'ai ma feuille de route, ma stratégie pour faire passer ce projet du rêve à la réalité.
- Speaker #1
Ok. Et alors, j'ai deux questions par rapport à ce que tu viens d'expliquer. La première, c'est pourquoi spécifiquement les millennials ?
- Speaker #0
Pourquoi spécifiquement les millennials ? Alors, la réponse un peu mégalo, c'est parce que je suis une millennial. Et en fait, la réalité du monde du coaching, du monde de la prestation de service au sens large aujourd'hui, c'est que c'est important de se... se nicher de choisir une cible. On ne peut pas coacher tout le monde sur tout et n'importe quoi. Il faut une expertise. Et donc la mienne, c'est de parler plutôt à des gens qui me ressemblent, parce que chaque personne est complètement unique. Et l'idée, c'est plus de m'adresser à une cible qui va être... Plutôt, tu vois, des années 80-90, parce que c'est un peu cette génération qui, à l'inverse de nos parents et alors nos grands-parents, j'en parle même pas, mais c'est une génération qui va vraiment se poser des questions de sens, d'équilibre, tu vois, une génération qui ne veut plus que sa vie se résume à son travail, qui veut certes s'accomplir par son travail, trouver du sens et avoir un impact positif, etc. Mais qui n'est plus dans cette logique. très poussiéreuse de je rejoins une boîte et j'y passe 40 ans Et donc, on va partager finalement un système de valeurs, on va partager des rêves. Et à mon sens, ça marche mieux quand on se comprend, même si je reste la coach et je ne vais pas les pousser dans une direction ou dans une autre, ni leur donner leur propre réponse, mais bien leur poser les questions qui leur permettront de trouver leur réponse à eux. Mais voilà, ça marche bien quand on se comprend un minimum, on va dire.
- Speaker #1
Tu travailles plutôt avec des hommes ou des femmes ? Quand je dis tu travailles, c'est est-ce que tu coaches plus d'hommes que de femmes, plus de femmes que d'hommes, et est-ce que dans ton entourage entrepreneurial, tu as plutôt des hommes ou des femmes ?
- Speaker #0
Alors, à la première question, j'ai plus de femmes. Cela dit, ma méthode de coaching, donc mon programme de coaching individuel qui s'appelle aujourd'hui en tout cas la méthode I Quit Thanks, s'adresse aux femmes et aux hommes. C'est un truc non genré. D'accord. Mais le fait est que je ne sais pas vraiment pourquoi, mais j'ai plus de femmes. Voilà, peut-être parce que je suis une femme moi-même. J'ai, je dirais… Sur 10 coachés, je vais avoir 7-8 femmes, mais j'ai des hommes aussi. Et alors, est-ce que dans mon entourage, mon écosystème entrepreneurial, j'ai plus de femmes ? Alors là, pour le coup, non. Franchement, je dirais que c'est à peu près 50-50.
- Speaker #1
D'accord. Pour entrer dans le vif du sujet, sur la thématique du jour et sur la sororité, comment toi, tu définis la sororité ?
- Speaker #0
Pour moi, la sororité, c'est un peu comme un lien de solidarité entre femmes, où on va se soutenir sans se juger, sans se mettre en compétition. C'est un peu cette idée qu'on peut avancer ensemble en se célébrant, en célébrant nos forces, nos réussites, ou en cédant dans les moments les plus durs. Et ouais, c'est puissant parce que ça change en fait complètement la manière dont on va se connecter en tant que femme et dont on se construit aussi. Et c'est parfois aussi une forme de courage en fait que de sortir de cette espèce de compétition, tu vois, qu'on peut, alors c'est pas mon cas à titre personnel, mais qu'on peut nous avoir mis un peu en tête, tu vois, notre entourage, la société, voilà, un peu cette guerre. Ouais, moi, heureusement, je n'ai jamais été... Donc voilà, pour moi, c'est un peu ça, la sororité.
- Speaker #1
Ok. Et alors, pour faire le lien avec ton activité, quel serait un peu le conseil que tu donnerais à quelqu'un qui veut faire preuve de sororité auprès d'une amie qui traverse une période de remise en question professionnelle ?
- Speaker #0
Quand on a une amie, en l'occurrence, qui traverse une période de remise en question professionnelle, la meilleure posture à adopter, Et c'est valable que ce soit dans un contexte de sororité ou juste un contexte de lien humain au sens plus large. C'est une posture finalement de non-jugement et d'ouverture. Et c'est ce que j'ai appris en coaching et qui est tellement nouveau en fait. Parce que quand on a une amie qui va nous faire part de... De ses doutes, ses questionnements, ses peurs, ses freins, etc. Le réflexe humain un peu naturel, c'est d'aller chercher des solutions tout de suite. D'aller donner les meilleurs conseils. Et souvent, ça passe aussi par du moi à ta place ou moi quand j'ai été à ta place aussi, ça peut être ça.
- Speaker #1
J'allais dire, c'est dur de ne pas donner un avis.
- Speaker #0
Oui, c'est dur de ne pas donner un avis. Et c'est bien de donner son avis. Mais dans un contexte comme celui-là, où on se retrouve face à une personne en détresse, paumé, perdu, en flip. En fait, donner un avis, ce n'est pas le meilleur moyen de l'aider. Ou en tout cas, ça a très peu de chances de l'être. Le meilleur moyen de l'aider, c'est de lui poser des questions. C'est de la coacher, en fait. Et comment on coach ? C'est avec des questions qui sont ouvertes. Donc c'est, par exemple, mais tu as peur de changer de vie pro parce que tu as peur de te planter, c'est ça ? Ça, ce n'est pas une bonne question. Si on veut aider quelqu'un, c'est... Mais de quoi t'as peur ? Ou encore mieux, et si tu laisses tes peurs s'envoler, qu'est-ce qu'il y a à la place ? Et dans un monde où tu peux te répercroire, tu vois, c'est ce qu'on appelle des questions puissantes. Et en fait, c'est des questions qui sont ouvertes. Parce que dans la vie, dans 99% des cas, on va poser des questions fermées, tu vois. On mange quoi ce soir ? Sushi ou pizza ? Alors que tu dis, qu'est-ce que t'aimerais manger ce soir ? Ou même, c'est quoi ? toutes les choses que tu aimerais manger ce soir. Ah bah, je ne sais pas, pâte thaï, bobounes, et je ne sais pas, blanquettes de veau. Ah ouais, j'avoue, pourquoi pas une blanquette de veau ? Tu vois ? Tu vas élargir en fait le champ des possibles. Si on revient à notre sujet, c'est quand tu as une personne en questionnement pro, en fait, tu vas lui rendre service quand tu vas l'aider à se questionner. Parce que toi, tu n'as pas les réponses pour elle. C'est impossible. Y compris si tu la connais très bien. Ce n'est pas possible. Par contre, ce que tu as, ce que tu peux faire, c'est lui permettre de se poser les bonnes questions pour trouver ses propres réponses. Et ça, c'est possible avec des questions qui vont être ouvertes et avec une posture vraiment de neutralité, de non-jugement.
- Speaker #1
Waouh ! Ils sont déjà hyper cool ces conseils. Merci pour tout ça. Tu vois, ma première réponse avant de t'écouter, c'était Ah là là, c'est dur de ne pas donner son avis Et en fait, il y a des petits tips déjà tout simples pour pouvoir, comme tu le dis, être en posture d'écoute et pas… imposer une idée qu'on a dans la tête à notre interlocutrice ou notre interlocuteur, en fait, qui se sent déjà pas hyper bien, quoi.
- Speaker #0
Ben ouais, c'est ça. Et quand tu vas donner un conseil, alors déjà, tu peux pas vraiment savoir avec certitude qu'un conseil est un bon conseil. Et quand bien même tu le saurais, par exemple, t'as une copine qui est dans une boîte affreuse avec un ou une boss, ultra toxiques, elle travaille 80 heures par semaine, etc. A priori, le bon conseil c'est quand même de lui dire de partir. Mais, pour autant, lui donner ce conseil-là ne suffira pas à la faire partir. Elle partira quand elle aura décidé de partir et quand elle aura compris pourquoi il faut qu'elle parte. Et c'est pour ça que quand tu vas lui poser des questions, pour l'aider à réfléchir et pour l'aider à prendre conscience par elle-même qu'il faut qu'elle parte, c'est là que tu lui rends service.
- Speaker #1
Ok, ok. Alors pour parler peut-être un peu plus de toi et de la place qu'a la sororité dans ta vie, j'ai envie déjà de te poser cette question toute simple. Quelle place a l'amitié dans ta vie ?
- Speaker #0
Immense, immense place. Je pense comme peut-être beaucoup de gens. Immense place, c'est vrai qu'aussi loin que remontent mes souvenirs, j'ai toujours eu alors... Plein d'amis, ce n'est pas forcément le bon terme, mais en tout cas, des amis, plusieurs amis, des bons amis, bonnes amies. J'ai toujours eu la chance d'être très bien entourée. Et tu vois, mes parents aussi, ils ont une vie sociale hyper développée, on va dire, depuis que je suis toute petite à la maison. C'est des allées et venues, tous les week-ends, on reçoit, ils sont reçus. Et donc, j'ai un peu grandi dans cette... Dans cette idée que les amis, c'est important, tout simplement.
- Speaker #1
C'est hyper intéressant de parler de ça et justement de l'environnement dans lequel tu as grandi. S'il y a plus ou moins d'amis, si tes parents ont une vie sociale plus ou moins importante ou intense, en effet, ça peut donner envie ou le contraire, d'avoir le même genre de vie. C'est intéressant.
- Speaker #0
Ça contribue au fait que je considère l'amitié avec autant d'importance. Je ne sais pas, mais voilà. En tout cas, c'est clairement très, très, très, très important pour moi.
- Speaker #1
Tu as plutôt des amis que tu vois individuels, juste toi et elle, ou plutôt des groupes d'amis ? Comment ça marche un peu l'amitié, du coup, dans ta vie ?
- Speaker #0
Alors, ce qui est assez rigolo, c'est qu'à la base, j'avais plutôt des amis... qui n'avaient pas de lien entre eux. Alors, si on reprend un peu la scolarité, j'allais avoir des binômes, des trinômes, tu vois, une, deux, trois copines. Donc, c'était comme des mini-gangues de copines, mais pas de grosses bandes de potes. Et puis ensuite, arrivé au lycée, moi, j'ai quitté ma petite ville d'enfance qui s'appelle Provins. C'est une cité médiévale en Seine-et-Marne, pour ceux et celles qui connaissent. Et donc, je suis arrivée à Paris à 15 ans au lycée. Et après, j'ai fait mes études à Dauphine. Et après, j'ai bossé dans différents cabinets de conseil, etc. Donc, j'ai appartenu à différents écosystèmes. Et à chaque fois, j'allais me faire une, deux, trois nouvelles amitiés. Et donc, en fait, à la base, j'ai plutôt des amis qui ne se connaissent pas les uns avec les autres. Mais aujourd'hui, à l'heure où tu me poses cette question, ça s'est un peu transformé en une espèce de bande de potes géante. Parce qu'au fil des années, on a fait des choses ensemble. J'ai fait se rencontrer certaines personnes. en me disant, ça peut matcher, et de fait, ça a matché. Et donc, en fait, aujourd'hui, j'ai, je dirais, deux grosses, alors entre guillemets, 10-15 personnes, deux grosses bandes de potes, qui à la base étaient plutôt des amis qui ne se connaissaient pas entre elles, et qui maintenant sont devenues amies, et qui parfois même se voient sans moi, d'ailleurs. Ce que je trouve génial. Et donc, voilà, je n'ai pas un profil bande de potes de base, et d'ailleurs, ça me manquait un peu, ça me rendait un peu triste, parce que tu vois, dans... certaines séries, certains films, je ne sais pas, là tout de suite, je pense à Friends, How I Met, t'as ce truc-là, tu vois. Et pendant des années, je ne l'avais pas. Et aujourd'hui, je l'ai. D'accord. Et c'est chouette, ça me plaît. J'aime bien.
- Speaker #1
Trop bien. Et tu vas nous parler d'une personne en particulier aujourd'hui ?
- Speaker #0
Ouais.
- Speaker #1
De qui ? De qui et pourquoi ?
- Speaker #0
Roulement de temps. Moi aussi. Je vais parler de ma copine Victoria. C'est un choix que j'ai fait parce que finalement, c'est un peu ma copine qui me ressemble le plus, avec qui on a vraiment plein de points communs. qui ne sont pas forcément évidents quand on nous rencontre, mais qui sont évidents pour nous, pour elle et moi. On se ressemble énormément. Et c'est mon ami depuis une dizaine d'années. Et ce qui est marrant, c'est qu'on est aussi deux personnes qui... Alors, parmi, si tu veux, notre être semblant, il y a le fait qu'on évolue beaucoup. On est tout le temps en changement, en mouvement. Enfin, c'est presque un peu trop parfois, mais c'est tout le temps. Et qu'on a... ont traversé, au fil de ces dix dernières années, les mêmes grandes étapes, un peu au même moment. Et c'est assez drôle de repenser à la Victoria et la Sonia qui se sont rencontrées il y a dix ans, et de voir les personnes qu'on est aujourd'hui, et de se dire, punaise, on se ressemble énormément. Aujourd'hui, on se ressemble encore énormément, mais pour autant, on n'est absolument pas les mêmes personnes qu'à l'époque.
- Speaker #1
On va revenir un petit peu en détail sur les parallèles, peut-être, qu'il y a entre vos deux chemins. Mais déjà, pour commencer, est-ce que tu peux nous dire comment vous vous êtes rencontrés il y a dix ans ?
- Speaker #0
Oui, on s'est rencontrés parce qu'on a été en terrasse d'un bar à Paris. Existe-t-il encore ? Je ne sais pas. De mémoire, c'était le Frog & Rose Beef à Étienne Marcel, donc un bon Irish Pub comme on aime. Et on était toutes les deux les pièces rapportées de membres de cette bande de potes qui étaient là en terrasse. Et donc, on n'était pas assises à côté du tout. On ne s'est pas parlé. Je pense qu'on ne s'est même pas remarqué. Et puis, elle est partie aux toilettes. Et cinq minutes après, je suis allée aussi. Et donc, quand je suis arrivée dans les toilettes du Frog & Rose Beef, elle avait terminé. Donc, elle était en train de se laver les mains et de se recoiffer devant le miroir. Et je l'ai vue, je l'ai remarquée. Et j'ai eu un coup de foudre. Mais alors, un coup de foudre amical. C'est assez étrange. Ça ne m'est arrivé qu'une fois. Et c'est vraiment, si tu veux, c'est sans aucun lien avec l'apparence physique. Mais c'est... J'ai trop envie de devenir copine avec elle. Et voilà. Et c'est tout. Et ça m'a traversé l'esprit comme ça. Puis je suis allée à la toilette. Je suis ressortie. Je me suis lavé les mains. Je me suis recoiffée. Je suis revenue en terrasse. On a continué la soirée sans se parler parce qu'à nouveau, on n'était pas... assise à côté. Et puis par la suite, on s'est vu, revu, revu, et en fait, on a commencé à discuter, et en effet, on s'est très, très bien entendus, quoi. On s'est très, très bien entendus tout de suite.
- Speaker #1
Est-ce que tu peux nous en dire un tout petit peu plus sur la sensation, ce coup de foudre ? Ça a duré trois secondes, ou ça t'a tenu, t'y as pensé toute la soirée, ou... Là, tu nous en parles, donc j'imagine que c'est quelque chose qui est très fort.
- Speaker #0
Oui, c'est quelque chose qui est fort, mais pour autant, ça a duré trois secondes. Ça ne m'a pas travaillé ensuite. Toute la soirée, quand on est retourné s'asseoir en terrasse, je n'étais pas en train de lui lancer des regards furtifs. Et le soir, je ne suis pas allée sur Facebook ou Insta. Je ne sais même pas si ça existait à l'époque. Je crois que ça commençait. Mais tu vois, je ne suis pas allée la chercher pour la follow. Pas du tout, en fait. C'est par la suite, quand on s'est revus une fois, deux fois, trois fois, qu'on a commencé à parler. et à se connaître, en fait, que j'ai repensé à ça. À ça,
- Speaker #1
d'accord.
- Speaker #0
Je me suis dit, mais punaise, c'est drôle, quoi. J'ai quand même eu un excellent feeling avec cette fille avant même de juste connaître son prénom ou le son de sa voix, quoi. Et c'est assez drôle parce que ça ne m'était jamais arrivé avant et ça ne m'est pas arrivé depuis. Il y a des gens, si tu veux, tu te dis, oh, ils ont l'air sympas. Mais là, c'était vraiment un truc assez puissant, finalement, comme un coup de foudre amoureux, mais version amicale.
- Speaker #1
OK. Qu'est-ce qui fait que vous avez commencé à vous voir après ça ?
- Speaker #0
Après, vu qu'on avait pas mal d'amis en commun, on s'est retrouvés à des soirées, à des week-ends. Elle a fait un week-end, elle a organisé un week-end chez ses grands-parents, auxquels elle m'a invitée. C'est peut-être là qu'a vraiment démarré notre amitié. Parce que du coup, tu vois, tu passes deux jours pleins ensemble, tu as le temps de bien parler, de bien boire aussi, mais de bien t'amuser. Et voilà, on a commencé comme ça, nos premières années d'amitié. Finalement, c'était très orienté soirée. Mais toujours avec des moments qualis, tu vois, que ce soit avant ou après. C'est pas on se retrouve devant une boîte, on rentre, on danse et on se sépare au bout de trois heures et on n'a pas échangé. C'est plus qu'on allait, je sais pas, se faire un dîner ou un verre et puis ensuite on allait en soirée. Mais pendant ce dîner ou ce verre qui avait précédé, on allait prendre le temps d'aborder vraiment des sujets hyper en profondeur, de savoir comment allait l'autre. de connecter vraiment. Mais pour autant, clairement, les 3, 4, 5 premières années de notre relation, il était assez rare qu'on se voit sans que ça termine au Rex, à la Concrète. Si vous m'entendez, vous savez de quel genre de soirée je parle. Voilà, des bonnes soirées qui finissent bien tard, mais qui sont très fun, en fait. Même si maintenant, j'ai vraiment plus l'âge pour ça.
- Speaker #1
Ça, c'était au début de votre relation, les premières années. Donc, c'est les sorties que vous faisiez ensemble et au niveau professionnel.
- Speaker #0
Et alors, au niveau professionnel, déjà, on s'est rencontrés pendant nos études. Moi, j'étais à Dauphine, elle était à PSB, Paris School of Business. Et on était vraiment... On se laissait, tu vois, un peu naviguer à vue sans se poser de questions sur la suite. Elle était plutôt marketing et moi plutôt, j'allais dire bullshit, mais le vrai boss management. Et voilà, tu vois, pendant nos études, c'était... Ouais, clairement, on ne parlait pas de ça. On ne parlait pas de ça, on n'était pas sur ce genre de sujet. On allait parler plutôt de... D'amitié, d'amour, de philo, de socio, plein de sujets. Mais le sujet de qu'est-ce que je veux faire de ma vie, qui est-ce que je veux devenir à travers mon travail, c'était très, très, très loin de nos considérations de l'époque.
- Speaker #1
D'accord,
- Speaker #0
oui. On ne se posait absolument aucune question là-dessus. Et après nos études, elle est partie, elle a fait différents jobs en marketing, moi, du coup, différents jobs en conseil. Et on a finalement, même si je pense que moi, c'était un chouïa avant elle, on a toutes les deux traversé une phase de plusieurs années de questionnement pro. De Oula, je crois qu'en fait, ça ne va pas le faire. Je crois qu'en fait, 40 ans comme ça, que ce soit pour elle en marketing ou pour moi en conseil, Ouais, il y a quelque chose de mieux qui m'attend. Mais quoi ? Et alors du coup, moi, comment je me suis sortie de là ? À l'automne 2020, j'ai créé ma page Insta iQuit. Et j'ai commencé à interviewer des reconvertis entrepreneurs pour puiser mon courage dans leur parcours, tu vois, en me disant, voilà, moi, je... Aujourd'hui, je suis salariée, je sais que ça ne me plaît pas. Le conseil, je n'aime pas. Le salariat, je n'aime pas. Donc, a priori, il faut que je me reconvertisse et que je me lance à mon compte. Mais en même temps, je n'ai aucune idée de quoi faire de ma vie. Et puis, j'ai peur de plein, plein de trucs. Donc, je vais aller interviewer des gens qui l'ont fait pour comprendre comment ils ont fait et pour qu'à terme, moi, j'arrive à le faire moi-même. Moi, c'est à partir de là que j'ai commencé à tenir cette page iQuitTanks et à poster des interviews. Victoria, elle, faisait partie forcément des premiers abonnés à la page parce que bien sûr, les 100, peut-être 200 personnes qui m'ont suivi en premier étaient des gens de mon réseau. Et donc, en fait, Victoria, elle a consommé pendant plusieurs années. Donc, c'est disons de 2020 à 2022, grosso modo, elle a consommé. Ces interviews, elle les lisait, elle les repartageait, elle les likait, elle commentait. Et puis quand on se voyait, elle me disait Oh, c'est super ce que tu fais, c'est super, c'est super. Et puis, un beau jour, elle m'a dit Sonia, I quit. Je vais me reconvertir. Je quitte le marketing et je vais devenir architecte d'intérieur.
- Speaker #1
Excellent.
- Speaker #0
Je me suis inscrite à une formation, ça y est, ça va durer six mois, ça commence, je ne sais pas, en janvier, bref. Et c'est grâce à toi. Alors là, ça... forcément, réflexe de base, Ah mais non, mais quoi ? Mais c'est pour rien ! Attends, mais c'est toi ! C'est pas moi ! Et non, elle a insisté, elle continue à me le dire aujourd'hui, et c'est vrai que ça me touche, et puis ça me fait très plaisir, surtout, de me dire que, a priori, j'ai contribué, un petit peu en tout cas, à sa décision, à travers ma page, et ça c'est super chouette.
- Speaker #1
Donc, aujourd'hui, vous êtes toutes les deux entrepreneurs, c'est ça ?
- Speaker #0
Et voilà. Et du coup, moi, c'était un petit peu après elle. Tu vois, c'est ironique finalement, mais c'est la fondatrice d'I Quit qui quitte la deuxième. Et voilà, l'été 2022, j'ai lâché mon dernier CDI en conseil. Et à ce moment-là, j'avais atteint 100 interviews. Donc, c'était un peu le cap symbolique qui m'a permis de me dire, OK, tu commences à avoir assez de matière pour écrire un livre. En tout cas, tu vas le tenter et on verra bien ce que ça donne. Et du coup, de l'été 2022 à l'été 2023, j'ai écrit mon livre. C'était un petit peu moins long que ça, mais j'ai écrit mon livre Je démissionne, bisous qui est du coup la synthèse de tout ce que mes 100 premières interviews m'ont appris sur pourquoi je suis malheureuse dans mon job, comment est-ce que je peux trouver ma voie ou mes voies, et comment est-ce que je peux reprendre confiance en moi et trouver le courage de me lancer, en fait. Et donc, c'est un livre qui est illustré d'extraits de mes interviews. déjà illustrée au sens propre par de vraies illustrations très très belles et très colorées et joyeuses, et puis illustrées par des extraits d'interviews et des bribes de ma propre histoire, des fiches de coaching, etc. Et ensuite, ça si tu veux, c'était un premier pan de ma reconversion, on va dire, en tant qu'autrice. Et le deuxième pan, c'est ce dont je parlais tout à l'heure, c'est le coaching carrière. J'ai fait l'école Ericsson, qui est une école canadienne. à l'été 2023. Et depuis, j'ai lancé la méthode iQuickTanks, qui est ce programme d'accompagnement destiné aux salariés qui veulent changer de vie pro, mais qui ne savent pas quoi faire, ni par où commencer, ni comment reprendre confiance en eux, etc. Et donc aujourd'hui, en effet, moi j'ai quitté le conseil pour être autrice et coach indépendante. Et Vic, elle a quitté le marketing pour être architecte d'intérieur. Et alors il y a autre chose de complètement dingue qu'elle fait. C'est magnifique. C'est de la peinture. Alors, à la base, ça avait commencé en side project, tu vois. Donc, vraiment, sur son temps libre, peut-être un week-end par mois, grand max. Vic, si tu m'écoutes, j'espère ne pas me tromper, mais bon, je... Au pire, c'est pas très, très important, je sais pas, mais... Bref, au début, vraiment, c'était un side project. Et donc, elle a acheté des toiles, des pinceaux, des... Enfin, j'ai pas des pots de peinture. Bref, je connais pas le bon vocabulaire, mais elle a acheté tout le matos. Et elle a commencé à juste laisser libre cours à sa créativité. Et une toile, deux toiles, trois toiles, elle a commencé à poster des photos sur son compte Insta qui s'appelle Lemon Curves. Et les gens, très justement, de manière très fondée et légitime, ont commencé à la complimenter en lui disant Mais attends, Vick, c'est magnifique ce que tu peins là ! Ah bon, vous êtes sûre ? Oui, oui, c'est très très beau ! Et donc en fait, là, ça fait, je ne sais pas, peut-être deux ans qu'elle peint. Et c'est une partie de son activité d'indépendante. Alors, ce n'est aujourd'hui pas l'activité principale, mais c'est un vrai pan, si tu veux, de son activité pro. Et en fait, ça vient complètement compléter, tu vois, son activité d'architecte d'intérieur, parce qu'elle va designer des espaces, non seulement d'un point de vue... comment dire, franchement je m'en veux parce que j'ai vraiment tellement pas le vocabulaire, j'ai peur de raconter n'importe quoi mais niveau optimisation d'espace, ergonomie je sais pas, plomberie, électricité, que sais-je et aussi niveau bien sûr couleur, ambiance, déco mais en fait sa petite touche personnelle c'est qu'elle propose aussi des toiles qui vont venir être un peu la cerise sur le gâteau tu vois, qui vont rendre les intérieurs qu'elle design finalement encore plus beaux.
- Speaker #1
D'accord Voilà Est-ce que la créativité, c'est quelque chose que vous avez en commun ?
- Speaker #0
Alors, je suis tiraillée entre répondre oui et non. Oui, parce que, bon, alors, elle, évidemment, est une personne extrêmement créative. Moi, je pense aussi l'être, mais sous d'autres formes. Sous d'autres formes, si tu veux, moi, tu me mets un pinceau dans les mains. Enfin, ça fait peut-être 20 ans que je n'ai pas peint, mais je pense que ça ne donne pas grand-chose, quoi. Je n'ai pas l'œil. pour associer des couleurs entre elles, encore moins pour designer un espace. Après, ce n'est pas mon métier, mais je ne suis pas créative dans ce sens-là. Je ne suis pas manuelle. Et je n'aspire pas forcément à le devenir, si tu veux. Ce n'est pas quelque chose que je te dis avec une boule dans la gorge, tu vois. Je suis triste. Non, en vrai, ma créativité, elle va prendre d'autres formes. Je pense que je suis créative dans mon... Enfin, j'espère en tout cas, dans mon écriture et dans la manière dont je vais imaginer des choses, des projets, des méthodes, des programmes et des manières d'aider finalement l'autre. Et peut-être créative aussi dans les formats que je crée aujourd'hui ou qu'en tout cas, je m'apprête à créer en 2025 avec très probablement en tout cas un podcast, une chaîne YouTube et beaucoup plus de contenu vidéo sur Instagram. À terme, j'espère pouvoir faire un docu. je ne sais pas encore sur quoi, mais voilà, peut-être écrire un roman. Oui, donc voilà. Oui,
- Speaker #1
oui, la créativité, elle est quand même bien. J'ai l'impression, différemment.
- Speaker #0
Oui, non plus, parce que, elle, si tu veux, je ne sais pas, si tu prends des bonnes potes et que tu leur dis, pour vous, c'est Vic ou Sonia la créative, enfin, il n'y a pas une hésitation, c'est Vic, parce que, si tu veux, elle a quand même, à mon sens, une créativité qui est plus, plus, développée, plus puissante, plus plurielle. Et elle a aussi, en plus de son activité d'archive et de peintre, elle s'est mise à... Je crois que ça commence à faire un moment, parce que c'était pendant le premier confinement. Donc voilà, bientôt 5 ans. Oh là là !
- Speaker #1
4 ans ? Non, 5 ans. Ah ouais, ouais, ouais.
- Speaker #0
Ouah, truc de fou ! Bon, du coup, elle s'est mise à mixer. Donc voilà, tu vois, elle s'est dit, oh, j'aimerais bien apprendre à mixer. Parce que du coup, tu l'auras compris, on aimait beaucoup, elle et moi, sortir en soirée techno. Alors là, j'aimais plus les soirées techno pour l'ambiance, l'atmosphère, un peu la vibe et tout. L'expérience, finalement, là où elle, elle est vraiment une immense fan de son. Et donc, elle écoute, elle écoutait et elle écoute encore de là. techno au sens très large, minimal, etc. Je ne sais pas exactement ce qu'elle écoute, mais en tout cas, elle aime ce type de son. Et donc, en 2020, elle s'est dit, tiens, j'aimerais bien apprendre à mixer. Tu vois, encore une chose que moi, je ne ferais pas, je pense. Et elle s'est lancée là-dedans. Et en fait, elle cartonne. Elle fait des dates, quoi. Elle fait des dates dans des lieux trop stylés à Paris. Ils sont plusieurs. Ils ont monté leur petit collectif et c'est hyper chouette. Donc, tu vois, voilà, Vix, c'est la vraie copine créative, quoi. C'est franchement... à lui enlever ce statut.
- Speaker #1
Et alors, si on rentre peut-être un peu plus dans le détail, j'entends que vous avez ce point commun, ce goût pour la musique, les sorties. Est-ce qu'il y a d'autres choses que vous avez en commun ? Alors, je ne veux pas les opposer, mais quels sont vos points communs et les choses sur lesquelles vous êtes plutôt complémentaires, on va dire ?
- Speaker #0
OK. Nos points communs, je pense que c'est... Je pense que c'est notre... Au-delà des soirées techno qui, finalement, étaient une activité qu'on allait partager pendant plusieurs années, moi, aujourd'hui, je ne fais quasiment plus de soirées techno. Elle continue. Ce n'est pas un point commun à proprement parler. Mais disons que c'est un peu cette soif de vivre, ce besoin dont je te parlais tout à l'heure et qui est parfois trop, je dois dire. Ce besoin... perpétuel et constant de nouveautés. On s'ennuie extrêmement vite, elle et moi, et bon, dit comme ça, c'est assez négatif finalement, mais c'est aussi du coup ce qui va faire qu'on va se questionner tout le temps, être curieuse, découvrir, parler, voyager, lire, écrire, et ce qui fait qu'en fait, elle et moi, avant nos 30 ans, on s'était reconvertis et on s'était lancés à notre compte. Si on avait moins eu finalement ce Ce côté un peu éternelle insatisfaite, tu vois, qui a pu nous jouer les tours. Mais si on n'avait pas eu ça, cette capacité à se questionner en continu sur Ok, est-ce que je suis bien aujourd'hui ? Oui, non, ok, non, bon, qu'est-ce que je fais ? Eh bien, on serait encore en train de pourrir en fait en marketing et en conseil. Donc ça, c'est notre plus grand point commun, je pense. On en rigole parce que parfois c'est trop. On a un peu ce truc de je ne suis jamais contente, je veux tout le temps des trucs nouveaux, je veux tout le temps que ça change, je ne veux jamais m'ennuyer. Alors que la vie, c'est ça aussi. Mais oui, c'est aussi une force, je pense. Je suis sûre même.
- Speaker #1
Ça, c'est votre principal point commun et en quoi vous êtes plutôt complémentaire dans le sens, qu'est-ce que tu lui apportes, qu'est-ce qu'elle va t'apporter ?
- Speaker #0
Ça, alors le premier truc qui me vient, c'est que moi, je vais avoir une gestion du stress qui est assez, disons, dont je ne suis pas satisfaite aujourd'hui, qui s'améliore. Mais je peux, dans une situation toute bête... là malheureusement j'ai pas d'exemple ah si tiens j'en ai un pas mal au mois de mai dernier j'ai eu une galère avec les impôts et j'ai la phobie admin mais vraiment c'est un truc mais rien que de t'en parler là j'ai la chair de poule j'ai horreur et alors les impôts c'est vraiment le summum de ce truc c'est horrible, les impôts ça fait trop peur et Et du coup, Vick, elle est énormément... Je suis terrifiée par ce truc. Et je sais pas, j'ai toujours l'impression que... Alors que, enfin, je suis évidemment extrêmement honnête et tout. Enfin, j'ai absolument rien à cacher. Mais je sais pas, parfois, je me dis, je sais pas, imagine, ils se plantent. Et je me retrouve, je sais pas, en prison. Enfin, je sais pas, ça me fait trop flipper,
- Speaker #1
les enfants.
- Speaker #0
Et Vick... Enfin, je vais exagérer un petit peu, mais voilà, t'as l'idée. Et donc, Vick, elle était à Marseille, chez moi. Et c'est à ce moment-là que j'ai appris cette histoire de galère d'impôts. Et tu vois, je... Mais tout de suite, quoi, je commence à paniquer. même un peu à pleurer, je ne sais pas par où commencer, je perds complètement mes moyens, je bois du noir, ça ne va pas. Et Vic, peut-être que c'est parce que ce n'était pas à elle que ça arrivait, mais on pense qu'il n'y a pas de rapport. Elle a eu cette capacité à m'aider, à me calmer, à me tempérer, à reprendre le contrôle, à laisser à nouveau mon côté rationnel, à prendre le dessus et finalement à gérer la situation. Et je dirais que c'est en ça, le premier truc qui m'est venu, qu'on se complète, c'est-à-dire qu'on a beau beaucoup se ressembler toutes les deux, voilà, je ne sais pas, joyeuse, motivée, dynamique, un peu tout le temps voilà, je ne sais pas, dispo, un peu à fond quoi, toutes les deux, on a quand même des grandes, voilà, des différences et des points de complémentarité et celui-là, ça en fait partie. C'est que moi, je vais être un peu la meuf stressée vite, là où elle, elle a quand même un sacré self-control et du coup une grande capacité à me réconcilier. à m'aider à me calmer dans des situations où ça ne vaut pas le coup de flipper, genre un mail des impôts. Et dans l'autre sens, ma formation de coach m'a énormément apporté en clairvoyance, en capacité à prendre du recul, ce qui semble paradoxal avec ce que je viens d'expliquer, mais disons en tout cas pour les autres. C'est-à-dire que je le fais encore aujourd'hui comme tout être humain, face à mes propres. Démons, croyances limitantes, peurs, freins, etc. Mais disons que ma formation de coach, et heureusement d'ailleurs, m'aide aujourd'hui à voir chez les autres des ressources, des forces qu'ils ne voient pas eux-mêmes. Et donc Vic, je pense, a parfois besoin de mon aide pour lui rappeler tout ça, toutes les raisons qui font qu'en fait, il ne faut pas qu'elle ait peur. Il ne faut pas qu'elle ait peur de... De ne pas y arriver, il ne faut pas qu'elle ait peur. Il ne faut pas qu'elle ait peur. Et donc, c'est vrai qu'on a des coups de fil assez puissants. Parfois, où en fait, elle commence avec le moral dans les chaussettes, un peu en perte de confiance. Et je pense, enfin je crois de ce qu'elle me dit, réussir mieux que quelqu'un d'autre à trouver les mots pour la rebooster, en fait, lui redonner du courage. Mais au final, ça marche dans les deux sens. Parce qu'il y a aussi des fois où c'est moi qui appelle en disant, ben voilà, en coup de mou quoi. Et elle trouve aussi les mots parfaits, les mots justes.
- Speaker #1
Je trouve que c'est une très belle illustration de la sororité, ce soutien et le fait de se rebooster en tant qu'amis l'une et l'autre. remotiver, on va dire, ou de, comment dire, de permettre à l'autre de voir les choses sous un angle un peu différent qu'au début d'une conversation et qu'à la fin, on se retrouve dans un tout autre état d'esprit. Ça m'est déjà arrivé, ça m'arrive régulièrement, moi aussi avec des amis, et je trouve que vraiment, c'est hyper beau et hyper puissant.
- Speaker #0
C'est hyper puissant, et l'entrepreneuriat nous rapproche énormément avec Vic, parce qu'en fait, à quelques mois près, et... et aussi modulo le fait qu'on n'est absolument pas sur les mêmes types de business, on s'est quand même un peu lancé en même temps. Et on est un peu en train de vivre la même chose au même moment. Et donc, c'est assez marrant parce que... Dans les moments et qui sont, et les entrepreneurs, entrepreneuses qui m'écoutent le savent, ces moments, et toi d'ailleurs, Élodie, la première, c'est vraiment des hauts et des bas. C'est dingue, c'est tellement de moments où tu te dis, mais ça ne va pas le faire, ça ne le fait pas, je suis nulle, qu'est-ce que je fous là, je suis un imposteur. Je ne sais pas. C'est compliqué. Et dans ces moments-là, Vic et moi, en espérant que l'autre ne soit pas en train de traverser la même phase de down, mais pour le moment, ce n'est pas encore arrivé. En fait, on est vraiment capable de dire à l'autre, mais bien sûr que si, ça va marcher. Et pas juste de lui dire pour lui faire plaisir, pour lui mentir, un peu comme un enfant. Genre, oui, oui, je vais t'emmener chez ma gueule. Voilà, c'est vraiment vrai. C'est-à-dire que quand Vic va me dire... Ah, mais meuf, je ne sais pas, là, en ce moment, c'est chaud, j'ai des doutes sur tel ou tel point. Et moi, c'est une évidence absolue pour moi que cette fille, elle va aller super loin. Et je ne parle pas là de chiffre d'affaires ou d'influence à l'échelle mondiale dans le monde de l'archi d'intérieur. Ce n'est pas ça, c'est juste qu'elle ira aussi loin qu'elle veut aller, en tout cas. J'ai une certitude absolue quant au fait qu'elle a toutes les ressources pour cartonner, que ce soit en archi, en peinture, en son. dans le monde de l'entrepreneuriat ou dans quelques projets que ce soit et qu'elle décidera. Parce que peut-être que dans deux ans, elle voudra redevenir salariée. C'est complètement cool. Mais je sais que cette fille, elle a toutes les ressources en elle. Et parfois, du coup, je le lui rappelle. Et dans l'autre sens, du coup, ça marche aussi. Et donc, c'est vraiment marrant. J'ai hâte du jour où on pourra trinquer à nos premières années de galère entrepreneuriale et se rappeler en rigolant un peu comme on se rappelle en rigolant aujourd'hui. nos années d'études où on avait des problèmes qui nous semblaient absolument insurmontables, genre tel mec n'a pas répondu à mon message. Au revoir.
- Speaker #1
Au revoir.
- Speaker #0
Et donc j'avoue avoir parfois hâte du moment où on pourra rigoler un peu de ces coups de fil. Je dis coups de fil parce que du coup maintenant j'habite à Marseille et elle est à Paris, mais on se voit encore en vrai plein de fois dans l'année. Donc tous ces moments... où en fait, on est au bout de notre vie parce qu'on a l'impression que notre business ne marchera jamais. J'ai hâte du jour où on pourra en rire, parce qu'en fait, là, à l'heure où je te parle, en tout cas, c'est la partie rationnelle qui parle. En fait, ce jour, il arrivera, quoi. Ce jour où il n'y aura plus de problèmes et où on considérera avoir vraiment complètement réussi à atteindre finalement l'équilibre, parce que c'est ça aussi qui nous lie, c'est cette quête d'équilibre. Parce qu'aujourd'hui, nos business, que ce soit le sien ou le mien, ils tournent. C'est comment est-ce que je peux faire maintenant pour avoir l'équilibre de vie parfait auquel j'aspire ? Et c'est ça, en fait, finalement, nos challenges actuels à elle comme à moi.
- Speaker #1
Là, tu viens de parler plutôt du côté pro et tu as mentionné le fait que vous ne viviez pas au même endroit. Comment, du coup, vous entretenez votre relation aujourd'hui ?
- Speaker #0
Moi, du coup, je rentre à Paris une fois par mois pour... aller voir mes parents à Provins, la petite cité médiévale dont je parlais avant à l'une heure et demie de Paris. Ça, c'est une fois par mois. Et du coup, j'en profite pour me caler au moins une soirée à Paris pour voir mes amis. Et donc là, forcément, Sylvie qui est à Paris, on se voit. On ne se voit plus trop toutes les deux uniquement, même si à chaque fois que c'est possible, on le fait. Mais on se voit avec notre bande de copains, parce qu'on appartient à une bande qui s'appelle, pour la petite histoire, euh... KDL, pour Que Du Love. Voilà. C'est une bande que j'ai rejointe en cours de route. Je n'ai pas participé à l'élaboration de ce nom à ma décharge. Non, mais je rigole, c'est très mignon. Mais bref, du coup, on est deux garçons et quatre filles et avec les plus sains. Bref, c'est une large, vaste bande de joyeux lurons, tous très sympathiques. et que j'aime très fort. Et donc, Vic et moi, on fait partie de cette bande-là et on se voit, je dirais, une fois par mois. Et ce qui est chouette, et là où on peut avoir plus de quality time, on va dire, c'est... Enfin, quality time. C'est horrible dit comme ça. On dirait que les moments qu'on passe avec notre bande de potes ne sont pas bons. Ce n'est absolument pas ce que je veux dire. Mais plus, les moments qu'on arrive à se dégager, juste à deux, ça va être quand elle va venir à Marseille, ce qui est assez fréquent, parce qu'elle adore Marseille et je suis ravie parce qu'il y a, à tout moment, un petit déménagement. de Vic à Marseille. Ça, ça serait vraiment super chouette. Elle vient régulièrement chez moi, chez nous, avec mon copain Paul. Fun fact aussi, c'est Vic qui m'a présenté mon copain Paul il y a six ans.
- Speaker #1
Ah oui, c'est un bon... Un point fort, je ne sais pas si on peut dire ça, mais un point important dans votre amitié aussi.
- Speaker #0
C'est vrai que je suis complètement omis de le mentionner, mais ça, c'est un truc assez cool aussi, dont je suis très reconnaissante. Et donc, du coup, elle vit. C'est un petit peu notre petit animal de compagnie. Elle vient se couper quelques jours par-ci, par-là. Bon, le plus grand bonheur, franchement, on a Vic, si tu m'entends, mais je sais que tu m'entends. Viens vivre à Marseille, je t'en supplie. Ça va être trop bien.
- Speaker #1
Entre les rencontres physiques, vous vous appelez, WhatsApp, Insta, comment vous gardez le lien entre deux ?
- Speaker #0
Ça, c'est un très bon point. Ce qui est génial et ce que j'adore, une des choses que j'adore dans cette amitié, mais pour le coup, c'est valable aussi avec toutes mes amitiés, c'est l'absence totale de pression quant au délai de réponse. Je peux complètement envoyer un message et pas avoir de nouvelles pendant dix jours et il n'y a aucun problème. On est dans un monde qui va très vite. On est complètement surmenés. Et en plus, elle et moi, on est entrepreneuses. Donc, c'est encore un niveau de charge qui vient s'ajouter à tout ça. Et franchement, la pression de devoir répondre tout de suite à un message WhatsApp ou répondre même dans les 24 heures à un message WhatsApp, Insta ou je ne sais pas quoi. C'est non, quoi. Clairement, c'est non. Et donc, c'est super parce qu'il n'y a aucune pression. On s'écrit, on se parle parfois, on s'appelle, mais c'est très fluctuant. On peut se parler tous les jours pendant trois jours, puis plus de nouvelles pendant trois semaines. Et ça ne change rien au fait qu'en cas d'urgence, on saura être là. Mais être vraiment branchée à ton tel, je l'ai été, je pense, comme beaucoup de personnes, pendant plusieurs années et là, depuis quelques mois, je suis vraiment en train d'essayer de me détacher de ça et ça marche plutôt bien parce que j'ai... J'ai plus Messenger sur mon téléphone, j'ai plus Facebook, j'ai plus mon compte Insta perso. Je me connecte une fois tous les dix jours, mais sinon il est déconnecté. Et je n'ai en fait que mon compte Insta pro, qui est finalement iQuittate. En effet, je vais tous les jours pour garder le lien avec la communauté, parce que ça me fait plaisir. Mais sinon, ouais. Donc voilà comment on garde le lien. C'est très naturel, c'est sans pression, c'est sans stress. Je n'ai pas peur quand je vois un message de Vic de devoir lui répondre tout de suite et inversement. Et je pense que c'est ça aussi qui fait que ça dure avec elle, comme avec mes autres amis dont on ne parle pas aujourd'hui. Mais depuis qu'on est partis à Marseille il y a bientôt deux ans, toutes nos amitiés subsistent parce qu'on ne se dit pas Ah, ça y est, maintenant on ne se voit plus tous les jours, on ne se parle plus tous les jours, donc on s'oublie. Non. On peut très bien laisser passer plusieurs semaines, voire pour certains plusieurs mois, et se revoir. C'est comme si on s'était séparés la veille.
- Speaker #1
C'est vrai que tu as abordé deux sujets qui sont intéressants et difficiles, et en même temps de fortes actualités. C'est cette pression un peu de... Il peut, dans certaines amitiés, avoir, ou certaines personnes, peuvent avoir cette pression. pression de se dire à la fois absolument que je réponds tout de suite j'ai peur sinon on va plus copines et ça peut ne pas être forcément facile de se détacher de ça comment dire je pense qu'il faut en discuter quoi voilà si quand on a peur ou quand on se pose des questions sur le fait que l'autre ne répondent pas à la seconde à notre message est ce que c'est normal ou pas mais je pense que pour avoir la réponse à cette question il faut en parler avec la la personne qui est en face, mais c'est pas évident.
- Speaker #0
Non, c'est clair, et je pense que, est-ce que c'est normal ou pas, j'en sais rien, mais en tout cas, moi, à titre personnel, c'est quelque chose que je pourrais pas supporter, ce qui ne veut pas dire, une fois de plus, que, tu vois, s'il y a eu une urgence, je me libère pas. Bien sûr que si, ça va de soi, par contre, si c'est juste, entre guillemets, tu vois, pour se donner des nouvelles, parler, et voilà, se tenir un peu au courant de ce qui se passe dans nos vies, ça peut attendre, quoi. Il n'y a aucun message qui... ne peut pas attendre, qu'il ne puisse pas attendre quelques jours, parce qu'une fois de plus, le monde va très vite, je ne sais pas, c'est une phrase un peu bateau, j'ai l'impression d'avoir 85 ans quand je dis ça, mais en vrai, c'est un peu le tourniquet. c'est vrai et c'est pas parce que tu réponds pas dans la seconde que tu méprises tes amitiés bien au contraire il faut le comprendre et je pense qu'on a tout intérêt à tout ça à le comprendre parce qu'à mon avis ça va être une tendance une réelle tendance, c'est à dire que moi aujourd'hui je suis la première de ma bande de potes à avoir supprimer toutes les notifications portables, supprimer autant de réseaux sociaux que possible, je suis pas sur TikTok, Snapchat Insta, je t'ai dit voilà mon compte Insta perso je l'ai désactivé, j'ai plus Messenger enfin là aujourd'hui tu m'écris sur Facebook, je sais pas si je te répondrai en 2025 quoi mais pour autant personne m'en veut parce que les gens savent que déjà quand on se voit, ils voient bien que je suis là, je suis pleinement là je suis en pleine écoute je suis très contente d'être là je suis vraiment présente dans tous les sens du terme et les gens savent que s'il y a besoin, je serai là aussi. Dans les moments durs, je serai là. Mais par contre, je ne suis plus cette fille que j'ai pu être, peut-être entre mes 20 et 25-26 ans, qui te répond dans la demi-heure. Non. Le temps passe trop vite pour ça.
- Speaker #1
Je ne sais pas si c'est une tendance, avec des gros guillemets, mais j'ai la sensation qu'on parle de plus en plus de ce sujet. de déconnexion, de se reconnecter au réel. Voilà, est-ce que c'est quelque chose qui va durer ou pas ? Je ne sais pas, mais en tout cas, j'ai la sensation que pas mal de gens, alors c'est basé sur mon impression à moi, mais on en marre d'avoir leurs yeux vissés sur leurs écrans et sur leur téléphone H24 et qu'on essaye de trouver aujourd'hui des stratagèmes pour s'en défaire. désactiver les notifs, supprimer les applis, et je fais la même chose, et des gens dans mon entourage font la même chose, pour passer du temps avec les gens, et pas forcément être que 100% à répondre à des messages WhatsApp.
- Speaker #0
Après, moi je ne suis pas évidemment sociologue, donc je ne vais pas parler de ce que je ne connais pas, mais je suis vraiment d'accord avec toi, et j'ai l'impression, cela dit, que est-ce que c'est un problème entre guillemets de riche, j'en sais rien, mais disons que... Ça suppose quand même un certain niveau de conscience sur les dangers, tu vois, des écrans, des réseaux, de la comparaison, de tout ça. Il y a quand même une sacrément grande partie de la population française et mondiale qui ne capte pas à quel point ça peut être dangereux. Les réseaux, les écrans, voilà. Je considère en tout cas avoir la chance d'avoir ce niveau de conscience-là. Je suis entourée en effet comme toi de personnes qui l'ont aussi et tant mieux. Et après, je le souhaite en tout cas à un max de monde parce que juste passer, et d'autant plus si tu as un job de bureau derrière un écran, passer à deux heures et demie, trois heures, parfois quatre heures sur ton portable par jour, franchement, c'est dramatique.
- Speaker #1
Pour revenir à ton amitié avec Vic, comment tu aimerais voir cette relation évoluer ?
- Speaker #0
Évidemment, j'espère que cette relation va continuer pour toujours, qu'on continuera à se construire plein de beaux souvenirs ensemble. J'espère qu'on arrivera à se voir plus. Mais comme je te disais, j'entreaperçois un déménagement à Marseille un jour. Oui, c'est pas quand. Et puis, blague à part, s'il n'y a pas de déménagement à Marseille, ce n'est absolument pas grave. On saura toujours se libérer du temps pour se voir. Et oui, j'ai hâte, comme je te disais, de repenser à ces premières années d'entrepreneuriat, de galère, en rigolant, en se disant qu'on a eu tort de se plaindre pour rien alors qu'on n'avait pas de problème. Et c'est aussi assez marrant de se dire qu'en fait, je pense que c'est aussi ce qui nous lie et ce qui fait que cette relation, elle est originale et elle est drôle. C'est qu'en fait, on se plaindra toute notre vie. Et même dans 10 ans, quand on aura notre super équilibre de vie et qu'on n'aura plus du tout les mêmes sujets qu'aujourd'hui, on en aura d'autres. Et on se plaindra. Et on se dira, vivement dans 10 ans, quand on repensera à maintenant. Et on se dira que je pense que c'est juste un cycle éternel. Mais toujours quand même avec un mouvement, tu vois. Une avancée, une réalisation de soi. Et sans jamais stagner ou reculer. On est vraiment... On est vraiment dans ça avec Vic, dans cette quête effrénée de changements, de nouveautés, de nouveaux départs, de réalisation de soi. Et c'est hyper, enfin moi ça m'inspire énormément en tout cas d'avoir des amis parce qu'aujourd'hui on parle d'elle. Bien sûr j'ai d'autres amis aussi extraordinaires. Ça m'inspire énormément d'être entourée de gens comme ça quoi. C'est une sacrée chance.
- Speaker #1
On arrive tranquillement à la fin de cet épisode. Est-ce qu'il y a un dernier mot, un petit message que tu aimerais passer à Vic ?
- Speaker #0
Vic, c'est quoi ta dispo pour une prochaine teuf ? Non, je rigole. Vic, tu vas tout casser. Même on va tout casser. Ausha, accrochons-nous. Et ça va être incroyable. Et j'ai hâte de nous virer bateau à Marseille, au soleil. et de toutes les aventures qui nous attendent en France et ailleurs.
- Speaker #1
Où est-ce qu'on peut suivre tes activités et ton actualité, Sonia ?
- Speaker #0
Il y a plusieurs endroits. Je dirais que le meilleur, c'est mon compte Instagram. Alors, c'est iQuitThanks, avec un point entre chaque mot. Et si je le dicte, c'est i.quit.thanks. Voilà. Et puis ensuite, du coup, depuis ce compte Insta... Il y a un petit lien qui redirige vers mon site, mon agenda pour prendre un petit atelier découverte offert. Sinon, je suis aussi sur LinkedIn et Facebook. Mais franchement, Insta, c'est là où je suis la plus dispo, la plus à l'aise aussi. Et après, il y a aussi mon livre Je démissionne, bisous, publié aux éditions Amethyst et qui est dispo partout. Alors peut-être pas dans la... première librairie de quartier dans laquelle vous allez rentrer. Mais vous pouvez le commander, en tout cas, dans toutes les librairies. Et sinon, il est aussi sur le site de la FNAC.
- Speaker #1
Très bien. Merci beaucoup, Sonia.
- Speaker #0
Merci à toi, Élodie. C'était super cool.
- Speaker #1
C'était l'épisode 40 du podcast Gant de Copines. Il est hyper riche, cet épisode. J'ai beaucoup aimé les conseils de Sonia, sa façon de nous raconter son croche amicale et les détails de cette relation. Si toi aussi tu as aimé cet épisode, c'est le moment de lui mettre 5 étoiles sur Apple Podcast, de l'ajouter dans tes favoris sur Spotify ou sur YouTube. On se retrouve dans deux semaines pour le prochain épisode, mais d'ici là, on peut discuter sur Instagram, le compte c'est gangdecopinespodcast et potes ça s'écrit comme une pote. A bientôt !