Speaker #0Hello à tous, Gérard Angasser pour ce nouvel épisode de Gardons le Cap, le podcast qui fait grandir les entrepreneurs et qui les amène vers le succès. Alors ça fait un moment que je ne vous ai pas parlé ici, il faut dire que ces deux derniers mois ont été plutôt sportifs. entre le lancement de notre programme Évolution, la préparation de l'immersion de notre cercle de croissance et surtout le quotidien auprès des entrepreneurs qu'on accompagne où tout prend plus de temps parce que le monde est tel qu'il est que tout se complique. On est suivi avec les dossiers de financement, les accompagnements qui se complexifient. Donc il faut être présent, nous le sommes. J'ai envie de dire que je n'ai pas vu passer le printemps. Mais je suis vraiment ravi de revenir vers vous aujourd'hui parce que j'ai un sujet justement qui me tient particulièrement à... cœur aujourd'hui et qui, à mon sens, est devenu le vrai sujet des dirigeants en ce moment. L'anxiété, l'anxiété, oui. Alors plantons le décor. Bon, vous l'avez constaté, nous vivons dans un monde où l'incertitude est devenue la seule certitude. Je le dis dans des masterclass, j'en parle, On parle souvent, mais c'est vrai que c'est une réalité. Le monde n'a jamais été certain, mais là, vraiment, nous sommes servis. D'un côté, nous avons des tensions politiques qui exposent un peu partout. Une guerre Israël-Iran qui a duré une grosse semaine, mais les tensions sont toujours là. parfois des répercussions directes sur le business ou de l'énergie, hausse des matières premières, des marchés qui se ferment. C'est ce qu'on vit depuis 5 ans, sans parler du Covid et puis les choses s'emballent. D'un autre côté, nous avons une situation nationale, bon, soyons honnêtes. D'un autre côté, nous avons une situation nationale, bon, soyons honnêtes, où le bon sens semble avoir pris des vacances prolongées depuis bien longtemps chez ceux qui nous gouvernent. Où va-t-on franchement ? On a l'impression qu'il n'y a plus de capitaine à bord sans faire de politique. C'est vrai que je croise moi tous les jours des chefs d'entreprise qui me disent « Gérard, je ne comprends plus rien à la politique économique française. Les règles changent tous les quatre matins et à la fin, c'est toujours sur nous que ça retombe. » C'est vrai que nous, les entrepreneurs, on a l'impression de payer beaucoup. Et finalement, qu'est-ce qui reste ? C'est vrai que quand on compte la richesse créée par les entreprises et ce qui reste dans le portefeuille des agents économiques après, en fait, franchement, ce n'est pas top. Donc ça, c'est une réalité. Les impôts, les charges, les aides qui apparaissent, qui disparaissent, les normes, la fiscalité. Pour tout vous dire, avec mon équipe, ça nous rend d'aide parce que nous sommes en veille. Et évidemment, c'est notre obligation d'être au courant de beaucoup de choses. Donc évidemment, tout ce qui se passe autour pour pouvoir aider les entrepreneurs. Alors, je me souviens d'un dirigeant que j'accompagne depuis plusieurs années. Il a une belle boîte dans le bâtiment, une vingtaine de salariés. Un entrepreneur brillant vraiment que j'apprécie beaucoup, passionné, bosseur. Mais récemment, il est arrivé à un rendez-vous vraiment très tendu, complètement blême. Et je lui ai dit, mais qu'est-ce qu'il t'arrive ? Il me dit, Gérard, je n'ai pas dormi depuis trois nuits. J'ai lu un article sur une possible récession en Europe. Et si ça se confirme, je ne sais pas si je vais pouvoir tenir mes carnets de commandes en fait. Alors, je le connais bien, je le suis. Et je sais que son carnet de commandes est bien rempli et qu'il y en a, lui, pour en moyenne 8 mois à 1 an. Je lui réponds, ouais, concrètement, où sont tes commandes ? Elles en sont où aujourd'hui ? Il me sort le tableau qu'on lui a confectionné il y a quelque temps. Il me dit, j'ai 8 mois de commandes fermes. J'ai un carnet de commandes plein de commandes neufs. Et comme j'ai en plus des absences, je ne sais même pas si je pourrais le faire. Bref, comme en plus il a une trésorerie solide, et pourtant, il est persuadé qu'il va au casse-pipe. C'est ça l'anxiété. Sachez que quand on commence à réfléchir la nuit, avec un ami psychiatre, il me disait que la nuit En fait, c'est là où on a tendance à voir tous les scénarii négatifs. Donc, le drame, c'est que l'anxiété déforme la réalité. Alors, attention, je ne suis pas de ceux qui vont déformer la réalité. Oui, c'est compliqué pour les entrepreneurs. Oui, c'est compliqué pour tout le monde aujourd'hui, d'ailleurs, parce qu'il y a ce contexte dont on vous a parlé et que j'ai vu, moi, des entreprises qui sont venues me voir trop tard l'année dernière, qui avaient de superbes bilans en 2023. et qui se sont cassés la figure en 2024, quelques mois après leur belle année 2023. Oui, tout va très vite. Et donc la vigilance est de règle. Mais cette anxiété qui déforme la réalité, on peut finir par croire à des scénarios catastrophes, même quand objectivement tout va bien. J'ai un entrepreneur par exemple qui a arrêté un accompagnement en début d'année avec 200 000 euros de trésorerie, une augmentation de chiffre d'affaires. mais ils participent à des réseaux d'entrepreneurs où certains, en début d'année, affichaient leur pessimisme. Ça a été contagieux. Et derrière, il m'a dit, Gérard, j'ai peur, je ne vais plus pouvoir te payer, on est en difficulté, ce qui n'était pas du tout la réalité. Et comme j'ai des news, je sais que ce n'est pas du tout la réalité. Nos pensées peuvent déformer la réalité, les exagérer. Encore une fois, je ne veux pas nier la réalité des complications. Et c'est là que le rôle de l'accompagnement est fondamental. Parce que ce que je vois depuis plusieurs mois, c'est que l'anxiété chez les dirigeants monte en flèche. Alors, certains vivent dans la peur permanente de perdre des clients, d'autres doutent de leur capacité à motiver leurs équipes. C'est vrai que la manière de motiver les équipes a changé. On ne pilote pas une entreprise aujourd'hui comme il y a 10 ans, 15 ans, 20 ans et surtout 30 ans. qui pilotent de manière militaire leur boîte, de manière très hiérarchique. Aujourd'hui, il s'agit de donner du sens et ça, c'est vraiment important. Et d'ailleurs, moi, je considère dans mon équipe que nous sommes au même niveau. Alors, bien sûr, avec Laetitia, mon épouse qui pilote avec moi, nous sommes les leaders. Mais moi, je leur demande d'être des leaders, de prendre des initiatives, de contribuer, ce qu'ils font d'ailleurs très bien, mais ils m'apportent autant que je ne l'aurai pas. Peut-être que je vais leur apporter mes connaissances et leurs expériences. Je suis plus âgé, je suis leur guide et leur aîné avec Laetitia. Mais ils m'amènent leur jeunesse, leur fraîcheur et leur dynamisme aussi. C'est important, c'est une part sur la motivation des équipes. Et d'autres encore ne donnent plus à l'idée que leurs banquiers disent non au prochain crédit. Parce que le banquier aujourd'hui resserre les vannes du crédit, c'est aussi une réalité. Pour eux, les temps sont. incertains, il y a des risques, il y a des PGE qui n'ont pas été remboursés, et donc c'est vraiment compliqué. Donc la plus grosse angoisse, c'est celle-ci, est-ce que je vais y arriver, est-ce que je vais pouvoir me payer, est-ce que je ne vais pas tout perdre, je suis caution, j'ai des crédits, et c'est compliqué à tout moment, percer son marché, développer ses marchés, ses ventes, motiver ses équipes, avoir suffisamment de trésorerie. J'ai même un client qui m'a dit un jour, C'est assez récent. Gérard, je me demande si je ne vais pas aller élever des chèvres dans les Pyrénées. Eh oui, au moins elle, elle ne me demanderait pas un business plan. Donc, c'est vrai que je vois des entrepreneurs dépités, pas tous, bien sûr, mais même quand ils ne sont pas dépités, il règne une vigilance que je n'ai jamais vue. Alors, moi, je ne suis pas contre la vigilance, c'est plutôt bien d'être vigilant, mais quand ça dérive sur de l'hyper-anxiété... nous pouvons perdre notre lucidité. La lucidité est liée à cette capacité à gérer ses émotions. L'état d'hypéréphorie peut faire perdre la lucidité. J'en ai vu aussi par le passé. Aujourd'hui, ça se voit moins. Mais plus sérieusement, pour nous, les accompagnants, notre métier évolue aussi. Je me souviens, au début de mon activité, nous étions vraiment axés sur les finances, la stratégie, les chiffres. Et progressivement, nous sommes allés sur des aspects... connaissance de soi, psychologie. Et aujourd'hui, on doit être là pour écouter les doutes, la solitude, la charge mentale des dirigeants, qui est vraiment énorme. D'ailleurs, un mouvement qui date depuis une grosse dizaine d'années, depuis l'après 2010 d'ailleurs, on a de plus en plus de dirigeants qui font des burn-out, des dépressions, qui ont des maladies, qui se déclenchent par des somatisations, des émotions en fait. Donc les difficultés, elles ne sont pas toujours financières aujourd'hui, elles sont souvent psychologiques. Quand je revois un peu mon histoire, je me souviens de mon époque à la banque. Alors ça remonte avant les années 2002, puisque j'ai transformé ma vie en 2002 en passant de l'autre côté. Et oui, ça ne me rajeunit pas tout ça, ça fait 23 ans que j'accompagne les entrepreneurs. Et j'ai vu passer des centaines de dirigeants, voire quelques milliers au final. Puisqu'à la banque, je m'occupais essentiellement des entreprises, quel que soit le poste où j'ai été, que ce soit des artisans, des commerçants, des PME. J'avais toujours des entreprises à m'occuper. Et j'ai remarqué une chose, les boîtes qui s'en sortaient, même dans les crises, avaient des dirigeants solides mentalement. Et oui, je crois que le mental des dirigeants est important. C'est comme en sport, avoir ce que j'appelle moi un cerveau go. J'y reviendrai. le cerveau qui avance, qui accepte les moments difficiles, comme un cycliste, à un moment donné, va monter des cols et redescendre. Les gens qui s'en sortent, ce sont des dirigeants solides mentalement. Alors, ce n'était pas forcément les plus diplômés. Souvent d'ailleurs, c'est des autodidactes. C'était ceux qui savaient prendre du recul, demander de l'aide et accepter qu'ils n'étaient pas seuls. Ce que je vous dis, c'est important. Vous n'êtes pas seul à condition de bien vous entourer. dans votre entreprise, de prendre des personnes avec lesquelles vous allez matcher. Moi, j'ai un client qui est happé par un collaborateur interne, mais qui a tendance à faire baisser l'énergie du dirigeant que j'accompagne. Et c'est terrible, parce que cette personne-là, j'en ai pas qu'un d'ailleurs comme ça, mais l'entourage au sein de l'entreprise sur des postes clés est fondamental. Les gens doivent y croire, doivent avancer, doivent participer au projet, à la stratégie. pas la remettre en cause tous les jours parce que c'est difficile et surtout ne pas bouffer l'énergie du dirigeant ça c'est vraiment important parce que je vois trop de choses comme ça donc dans nos recrutements aussi recrutons sur des valeurs avec des personnes qui ont de la combativité de la passion et qui s'accroche surtout voilà c'est vraiment important aujourd'hui dans les équipes nous ne pouvons plus travailler avec des gens passifs c'est pas possible il doit y avoir une capacité d'agilité détail. et de vivacité et de réactivité, y impose un dynamisme raisonné pour s'adapter au contexte de l'entreprise dans laquelle elle est. Voilà un peu le constat. Et alors, quelles solutions ? Évidemment, parce que vous me connaissez, je ne suis pas juste là pour dresser un tableau noir. Moi, je vous explique ce que je vois et je vous donne les solutions. Mais je ne peux pas faire un tableau. Vous voyez bien le contexte dans lequel on est. Et en plus, on a des médias qui exagèrent tout. Donc ça n'arrange pas les choses. Surtout, coupez le son des médias traditionnels parce que parfois ça a tendance à vraiment plomber. Alors quelles sont les solutions ? Parce que je suis convaincu que les entrepreneurs peuvent s'en sortir, que nous pouvons nous en sortir. Je suis aussi un entrepreneur, même dans cette période, mais ça demande quelques changements dans notre manière de piloter et les gens que nous accompagnons en profitent également. Le premier point, pas évident, facile à dire, je le sais. Prends du recul. Je le dis souvent, quand tu es dans l'œil du cyclone, tout paraît calme. Mais si tu prends de la hauteur, tu vas voir que le ciel est bleu. J'emploie aussi une autre métaphore. J'entends souvent les gens me dire, je suis sous l'eau. Quand vous êtes à 20 mètres de profondeur, on est sous l'eau. Quand on est à 10 mètres de profondeur et qu'on a progressé de 10 mètres, nous sommes toujours sous l'eau. Par contre, on a progressé de 10 mètres, il y a la moitié du chemin à faire. Quand on est à 3 mètres de profondeur, on est toujours sous l'eau. Quand on est à 1 mètre de profondeur, on est sous l'eau, mais on voit la lueur. Et donc en fait, ce que je veux dire, c'est qu'il faut parfois savoir s'arrêter, regarder la situation avec objectivité. Quand j'accompagne un dirigeant, la première chose que je fais, c'est poser les chiffres, les faits, parce que souvent, la réalité est bien moins catastrophique que ce qu'on imagine. Par contre, ça demande toujours des actions, parce que sans action, il n'y a pas de redressement possible. Et sans action, l'anxiété croît. Donc le deuxième point, c'est être dans l'action. dans le plan d'action pour réagir à des difficultés. Par exemple, si je manque de chiffres et qu'on dit, on fait le constat qu'il manque de chiffres pour faire les mois d'après, en fait, c'est je vais sans réfléchir chercher du chiffre d'affaires. Je vais voir mes clients, mes anciens clients, je vais faire des promos, pourquoi pas. Je vais réfléchir à de nouveaux produits. Je vais réfléchir à mon autre activité clientèle en fonction de mon métier. Bien entendu, tous les métiers n'ont pas le même modèle pour capter de la clientèle. Troisième point. être bien entouré. Ne restez jamais seul et on ne gagne jamais seul. Quand vous êtes seul avec vos idées noires, elles prennent une ampleur démesurée. Dans nos groupes comme le programme Evolution ou le cercle de croissance ou même Impulsion qui est pour les personnes qui débutent, je vois des dirigeants qui retrouvent le sourire juste parce qu'ils partagent leurs problèmes. Ah bon, toi aussi tu as ce problème ? Ah ouais, moi j'ai fait ça, ça m'a aidé. Tout ça, ça vaut de l'or. Vous n'êtes pas seul, c'est hyper important. Quatrième point, retrouver de la... clarté. L'incertitude alimente l'angoisse. Je vois beaucoup de dirigeants paniquer parce qu'ils n'ont pas de lecture claire de leurs chiffres, de leurs marges, de leurs flux de trésorerie. Alors nous, chez K-Manager, qu'est-ce qu'on fait ? On remet de la clarté. Où tu gagnes de l'argent ? Où tu en perds ? Qu'est-ce qui est prioritaire ? Où va ta trésor ? Quels sont tes produits qui te font gagner ? Quels sont les clients avec lesquels tu perds de l'argent ? Bref, je ne vais pas faire toutes les numérations, ça serait long, mais ça, ça calme tout de suite l'angoisse. Cinquième point, travailler la posture du leader. Je dis souvent, le dirigeant c'est le capitaine du bateau. S'il panique, tout l'équipage panique. Même quand on n'a pas toutes les réponses, il faut savoir tenir debout. Pas facile, mais vous pouvez nous appeler. Être transparent avec ses équipes et dire qu'on cherche des solutions. C'est ça la base. Rétablir la confiance, la posture, la communication qu'on voit souvent dans les programmes que nous donnons. Le sixième point, trouver du sens. C'est le plus important pour moi parce qu'il faut savoir pourquoi on se lève. tous les matins. Si à un moment donné, on a créé une boîte, si on a repris une boîte, si nous sommes dans la croissance, si nous recrutons, toujours se demander pourquoi nous faisons ça. Le pourquoi, le why, la vision, définir notre destinée, c'est ce qui est vraiment important. Pour nous, pour moi, moi je le révise souvent avec Laetitia, nous regardons si nous sommes toujours bien calés. Je me souviens, ça me fait penser à un entrepreneur que j'accompagne depuis plus de 5 ans, même avant le Covid. Il a traversé une crise Pendant ce Covid, avec son chiffre d'affaires divisé par plus que deux. Pourquoi ? Parce qu'il avait un restaurant. À l'époque, je m'occupais de lui. Et je lui ai posé une question. Pourquoi tu fais ça ? Pourquoi ton entreprise existe ? Et puis, il a commencé à me parler de sa passion qui était de créer des recettes, de créer des produits, etc. Et pendant le Covid, il n'avait jamais vraiment commencé à le faire. Et je lui ai dit, mais ta passion qui est de créer des recettes, pourquoi tu ne fais pas des produits d'épicerie fine ? en conserve. Il m'a dit, mais c'est vrai, mais... Est-ce qu'on m'achèterait ces produits ? Mais j'ai dit, mais qu'est-ce qui t'en empêche ? Tu as du temps, ton restaurant est fermé. Et puis, il a commencé à faire ses recettes. Et à un moment donné, en fait, 4 ans après, son chiffre d'affaires est alimenté à 70% par les produits d'épicerie fine. Et en fait, il a gardé son sens. Il kiffe vraiment ce qu'il fait. Et surtout, il a sécurisé son business. Vous voyez, c'est des questions que l'on doit se poser aussi. Je voudrais finir sur les solutions. Occupez-vous de vous. C'est très important de prendre du temps. temps pour soi de faire ce qui vous fait plaisir, de faire du sport, de la méditation, une activité qui vous fait plaisir, qui vous détend, d'écouter de la musique. En tout cas, faites quelque chose qui vraiment vous permet d'évacuer ce stress, cette anxiété. Et enfin, il ne faut pas oublier de vous faire aider. Alors bien sûr, nous coachons les entrepreneurs. Laetitia a des accompagnements spécifiques en coaching, mais pour aller plus loin, parfois. il faut se faire accompagner par un psychologue voire un psychiatre et oui il n'y a pas de mal à ça, il n'y a pas de problème à avoir nous avons envoyé 3-4 clients chez des psychiatres parce qu'à un moment donné il faut un accompagnement plus puissant pour pouvoir gérer son stress je ne suis pas pro-médecin, loin de là mais évidemment à un moment donné il faudra un professionnel qui va permettre peut-être d'adapter un traitement pour réguler cette anxiété de plus en plus de chefs d'entreprise consultent parce que ça devient insoutenable tout simplement. Voilà pour les principales solutions que vous pouvez avoir quand vous vous sentez en grand stress. Vous avez compris, ne restez pas seul. Alors voilà, oui c'est dur d'être dirigeant aujourd'hui. Oui le climat économique, géopolitique, social est anxiogène. Oui c'est compliqué de piloter sa boîte parce que... Aujourd'hui, on devrait avoir une tête comme une mouche avec des yeux partout. Il faut avoir des yeux partout. Mais moi, j'ai une conviction profonde. Vous êtes capable de traverser ça parce que vous pouvez être accompagné, parce que vous pouvez choisir des personnes qui vont vous faire avancer. Vous pouvez bâtir un écosystème fort. Je crois que j'en parle dans des précédents podcasts, notamment sur les débuts, et son écosystème booster. La clé, vraiment, c'est de ne pas rester seul, d'apprendre à prendre du recul, de remettre de la clé. clarté dans votre business et surtout de ne jamais perdre le sens qui vous anime. Chez ID, notre organisme de formation, l'Institut de développement entrepreneurial, évolutif et systémique, nous abordons ces thématiques-là pour vous faire grandir, pour vous aider à garder la tête hors de l'eau, à rester lucide et continuer à avancer. Parce qu'au bout du chemin, il y a toujours de belles réussites. et souvent des réussites bien plus grandes que celles que vous imaginez. Je suis passé, je vous l'ai dit déjà, par des épisodes extrêmement compliqués parce que je teste les choses, c'est mon kiff. Avec Laetitia, on a notre laboratoire, parfois ça nous coûte. Et d'ailleurs, ce qu'on préconise, ce sont que des choses qui marchent, que nous avons testées, nous ne faisons prendre aucun risque à nos clients. Nous arrivons à la fin de ce podcast. Gardez le cap et à très bientôt dans un nouvel épisode. Vous pouvez partager. Vous pouvez liker, vous pouvez partager à vos amis entrepreneurs. Je vous dis à très vite. Ciao, ciao !