Speaker #0Et si un petit verre pour relaxer ou socialiser, que tu crois inoffensif, était en réalité un poison lent qui sabote ton énergie, ton sommeil et ta clarté mentale, et même ta connexion avec toi-même ? Aujourd'hui, on met les lunettes de vérité. Être en santé, ça dépend pas seulement de ton corps physique, mais aussi de ton corps mental et de ton corps émotionnel. C'est pourquoi je te partagerai différentes approches pour harmoniser les trois quarts afin d'avoir une santé globale. Ce podcast s'adresse à ceux et celles désirant vivre un changement significatif dans leur vie. Je suis Marie-Ève Tremblay, naturopathe holistique, et je t'invite personnellement à venir découvrir comment goûter à la vie. Bonjour et bienvenue dans le podcast Goûte à la vie. Vous le savez, je suis une passionnée de santé globale. Puis aujourd'hui, on va parler d'un sujet qui dérange pas mal. Ça mérite par contre qu'on l'explore en pleine conscience et c'est l'alcool. On va le décortiquer ensemble, non pas dans le jugement, mais avec des faits, de la science et un peu d'introspection. Pourquoi on a autant besoin de boire pour se sentir bien ? Qu'est-ce que l'alcool fait réellement dans notre cerveau, à nos cellules et à notre santé émotionnelle ? Pourquoi on banalise autant alors que c'est l'un des produits les plus toxiques et les plus normalisés de notre culture ? Alors reste avec moi jusqu'à la fin, tu vas voir que tu ne verras plus ton petit verre de vin du vendredi de la même façon. L'alcool, c'est la seule drogue qu'on a besoin de justifier de ne pas consommer. Comment souvent on va dire à nos amis, « Ah non, non, moi j'en veux pas ce soir. » « Eh, voyons, prends-en juste un peu, prends-en juste un verre. » « Non, non, je conduis. » Non, non, bien, tu sais, c'est comme ça tout le temps. Et pourtant, la science est bien claire là-dessus. Il n'existe pas de niveau de consommation sans risque pour ta santé. En 2018, il y a une étude publiée dans The Lancet qui a fait beaucoup de bruit. Ça disait que la consommation d'alcool la plus sécuritaire, c'était zéro. L'Organisation mondiale de la santé, elle, le classe parmi les cancérogènes du groupe 1. Ça veut dire, à même titre que l'amiante, l'arsenic puis la cigarette. Wow ! Ça donne le goût d'en prendre, hein ? Alors, pourquoi continuer à le banaliser autant, cet alcool-là ? Parce que c'est associé au... plaisir, à la détente, puis à des rituels de gang. Comment de fois qu'on s'en va quelque part, puis qu'est-ce qu'on amène comme cadeau de hôte ou quelque chose comme ça ? C'est une bouteille de vin, c'est une bouteille de quelque chose, puis on la prend en mangeant, ou bien en apéro, ou bien... Mais biologiquement parlant, l'alcool, c'est un solvant. Il va perturber ta communication entre tes cellules, il va créer de l'inflammation, puis du stress oxydatif. Puis en plus, il va détruire des tissus, notamment celui de ton foin. de ton cerveau et de ton tube digestif. Tu veux des chiffres ? M'entends donner des chiffres. Regarde bien ça. L'alcool est responsable de plus de 3 millions de décès par an dans le monde. Je n'ai pas dit 3 personnes, j'ai dit 3 millions de décès. C'est impliqué dans plus de 200 pathologies, telles que, par exemple, le cancer, les troubles hépatiques, maladies cardiovasculaires, les troubles mentaux, etc. Parce qu'il y en a bien d'autres aussi. Une consommation de seulement un verre par jour augmente de 15 % les risques de cancer du sein chez la femme. Deux verres, c'est à peu près 50 %. My God, ça te tente-tu ? Veux-tu un verre ? Je fais des blagues, mais tu sais, à un moment donné, il faut vraiment penser à ça, à ce qu'on ingère. On est les responsables de ce qu'on se met dans notre bouche, dans notre corps. Alors, c'est important ça, de le prendre en considération. L'impact direct sur ton cerveau et ton système nerveux. Quand tu bois de l'alcool, tu sens une détente, un lâche-éprise. Mais sais-tu pourquoi ? C'est pas de la magie, c'est neurochimique. L'alcool va agir comme un dépresseur du système nerveux central. Il stimule temporairement ta libération de dopamine, donc ton hormone du plaisir, du GABA, celui de la relaxation, mais il va inhiber aussi le glutamate, celui de l'éveil. Puis en d'autres mots... ton cerveau se met en mode ralenti. C'est pour ça que des fois, le monde parle un peu de même. Je pense que vous avez peut-être déjà vu des gens autour de vous parler de cette façon-là et vous vous dites, oh boy, lui, il est parti pour un petit bout. Mais cette fausse détente-là, elle a un prix à payer. Ça va dérégler votre cycle du sommeil, ça te rend plus anxieux le lendemain, puis à long terme, ça va altérer ta mémoire, ton jugement et ta motivation. Il y a des IRM cérébrales qui ont montré que les personnes qui consomment de l'alcool régulièrement présentent une réduction du volume de l'hippocampe. Ça, c'est une lampe. C'est la zone liée, en fait, à la mémoire, l'apprentissage et l'émotion. Tu sais, quand je disais que ça altère ta mémoire, ton jugement et ta motivation, bien, c'est ça. L'addiction puis le conditionnement social. Là, on touche un point encore plus subtil. Pourquoi c'est si difficile d'arrêter, de prendre de l'alcool ? Pourquoi on a besoin d'un verre entre amis, à l'apéro ou en vacances ? Parce que l'alcool, c'est un addictif. Non seulement il agit sur le circuit de la récompense, mais il va modifier aussi ton cerveau à chaque consommation. Ton système dopaminergique devient paresseux. Il attend sa dose. Et socialement, l'alcool c'est un facilitateur d'intégration, une porte d'entrée dans le groupe. Refuser de boire, c'est souvent être vu comme plate, rigide, un pot de party. Maudit qu'il est plate, il ne prend même pas de verre. Je suis capable d'en témoigner, ma fille ne boit pas. J'en ai une qui prend plus d'alcool, puis l'autre qui en prend moins. Qui en prend moins, qui n'en prend pas du tout. Puis souvent, elle dit « Bien voyons, t'as pas de vie, tout ça. » Mais au contraire, elle fait attention à sa santé tout simplement. Elle est consciente de ça, puis elle n'en veut pas, puis elle est super heureuse comme ça. Mais si on y pense, pourquoi on a besoin d'une molécule externe pour être à l'aise, drôle et détendue ? Puis si ce besoin-là révélait peut-être une insécurité émotionnelle bien plus profonde que ce qu'on peut imaginer ? Le corps émotionnel Est-ce que c'est pour être anesthésié ou entendu ? L'alcool n'engourdit pas juste le stress, il va tout engourdir. Oui, tu bois pour oublier ta journée, ton anxiété, ton trop-plein, mais tu éteins aussi ta capacité de ressentir ton bonheur, ton intuition et ta connexion, ta réelle connexion. Puis avec le temps, tu deviens plus irritable, moins stable, tu te sens plus perdu parce que tu as appris à fuir. plutôt qu'à ressentir. Dans ma pratique de naturopathe, je vois souvent cette dynamique-là des gens fatigués, vides de sens, qui ne font plus de lien entre leur verre du soir et leur humeur du matin. Mais quand on enlève l'alcool, soudainement la clarté revient. Les émotions reviennent. Et c'est là que le travail peut vraiment commencer. L'alcool attaque chaque cellule. Biologiquement, chaque gorgée va avoir un effet. Elle diminue l'absorption du magnésium, des vitamines B, du zinc. Ça détruit aussi les muqueuses digestives, ce qui amène à des troubles intestinaux, des ballonnements, des baisses d'immunité. Ça va freiner aussi la détoxification du foie, ce qui ralentit aussi l'élimination des autres toxines dans ton corps. Puis ça va augmenter aussi les radicaux libres responsables du vieillissement cellulaire. Puis non, boire bio modérément, ça ne rend pas l'alcool moins toxique, by the way. Le foie ne fait pas vraiment la différence entre un vin qui va être biologique ou une vodka en cocktail. Il doit le traiter comme un poison, à même titre que tous les autres alcools. Tu n'as pas besoin d'un verre pour te relaxer, by the way. La question que je te pose aujourd'hui, c'est, et si tu pouvais te détendre, connecter, célébrer autrement ? Tu sais, tu peux prendre un mocktail, hein. Il y a plein de breuvages maintenant qu'on peut se faire qui sont sans alcool. Il y a plein de recettes possibles, tu sais, puis tu peux même le faire un mocktail vivant. J'aime ça dire ça parce que tu peux le faire à base de kombucha, avec du gingembre, du citron, c'est pétillant, tu sais, puis by the way, c'est full bon pour ta santé. Tu vas t'amener des probiotiques en plus en le prenant. Tu sais, tu viens te nourrir plutôt que de te détruire. Tu peux faire aussi un défi sans alcool, juste pour voir comment tu te sens, juste pour voir comment tu vas vivre ça. Puis durant l'été, je trouve que c'est encore mieux. Tu vas me dire, oui, mais là, c'est bien trop difficile. Hé, ça, c'est une question de volonté. By the way, c'est toi qui décides ce que tu te mets dans ta bouche. Puis si tu veux voir comment ça va agir sur ton corps, ce n'est pas 30 jours dans une vie qui va faire la différence de, mon Dieu, tu vas mourir parce que c'est plate. Ce n'est pas plate, là. C'est là aussi que je veux vous amener à comprendre que les gens sont rendus au-delà de juste penser à eux, leur santé. Ça veut combler un besoin encore externe qui n'a pas rapport. Alors, redécouvrir ta capacité naturelle de ressentir, ça aussi c'est de créer du plaisir. Puis sérieusement, ça va être sans t'engourdir. Il me semble que ça ferait du bien. Bref, tu feras bien ce que tu voudras. mais au moins, moi, je te l'aurais dit. Puis quand on le sait, au moins, ça reste dans la petite porte d'en arrière et tu es au courant que quand tu prends ta gorgée de vin ou ton petit drink, bien, ça fait plus de dommages que du bien. J'aimerais te dire que, bien oui, l'alcool, ça fait partie de notre culture. Mais il ne devrait jamais faire partie de ton identité. Tu n'as pas besoin de ça pour vivre, OK ? Si tu ressens que l'alcool t'éloigne de toi, si tu sens qu'il te ralentit, qu'il t'affaiblit, qu'il te fait parler comme ça, qu'il perd de ta vitalité, tu as le droit de faire un pas de côté et de dire, OK, là, je prends soin de moi. Pas pour toujours. juste pour observer, pour te sentir, pour t'écouter, juste pour savoir c'est où ta limite. Puis, veux-tu vraiment me mettre ça dans mon corps, moi, puis risquer de me faire du mal ? Parce que de goûter à la vie, c'est pas juste de s'anesthésier, by the way, hein ? C'est au contraire, c'est retrouver ton plein pouvoir, ta lucidité et ta lumière. Je vous remercie d'avoir écouté le podcast cette semaine. Si vous pensez qu'il peut... peut faire du bien à une personne autour de vous, partagez-le. C'est la plus belle façon pour moi de me faire connaître, de aussi offrir peut-être mes services à certaines personnes qui sont autour de vous ou même vous-même. Donc, j'ai toujours des liens au bas de mon podcast qui vous dirigent vers tous les services que j'offre, vers tous les produits que j'ai à vendre sur la santé. Alors, n'hésitez pas à les consulter. Si vous avez des questions, n'hésitez pas à venir m'écrire aussi. Ça va me faire plaisir de vous lire et de vous répondre. Alors, on se dit à la semaine prochaine pour le prochain épisode de Goûte à la vie !