- Speaker #0
aujourd'hui, j'ai la chance d'avoir une invitée qui accompagne les producteurs agricoles, les productrices agricoles. Elle est maman de plusieurs enfants, elle est grand-maman de plusieurs enfants et elle est aussi productrice agricole. Donc, elle comprend bien les producteurs, qu'est-ce qu'ils ont besoin. Alors, elle se dit aussi alliée de votre réussite quand elle accompagne les gens. Je vous présente Nathalie Tremblay.
- Speaker #1
Bonjour, je suis vraiment contente de participer à ton podcast.
- Speaker #0
Merci beaucoup d'être là parce que je pense que tu apportes beaucoup à beaucoup de gens dans ton accompagnement avec les producteurs. Moi aussi, je suis productrice, puis ça me tient à cœur ce que tu fais parce que je vois aussi autour de moi le besoin qui est là. Ma première question. que j'ai pour toi. Pourquoi tu accompagnes les producteurs ? C'est quoi leurs besoins exactement ? Pourquoi tu en as fait quasiment une job à temps plein ? Qu'est-ce qui se passe dans ce monde-là, ce si beau monde-là ?
- Speaker #1
Bon, tu sais, je suis en agriculture, ça fait 38 ans. Et puis, bien, je suis très heureuse de dire aujourd'hui que cette semaine, on a transféré... je suis vraiment contente, puis... Mais à travers tout ça, j'ai mon vécu, moi j'ai marché le terrain en agriculture, avec toutes sortes de hauts, de bas, des rencontres agricoles et tout ça. Puis ça fait quand même plusieurs années que je fais de l'accompagnement, mais là encore plus sérieusement depuis les 6-7 dernières années. Et puis pourquoi ? Parce qu'il y a vraiment des besoins en agriculture. Elle est déjà à peu près, peut-être 27 ans. J'étais présidente du groupe Conseil agricole Aquaticook à ce moment-là. Puis j'avais demandé à la psychologue agricole qu'on a, nous autres, au Québec, qui est Pierrette Desrosiers, je lui avais dit, Hé, viens donc faire une conférence sur la gestion du stress. On commençait, il y a, dans ce moment-là, à dire, Hum, je pense que ce ne sera pas facile l'agriculture. Fait que maintenant, ce que je fais, c'est ça. Je fais de l'accompagnement. Puis humblement. J'ai de l'expérience, puis moi, mon objectif, c'est vraiment si je peux contribuer à l'humain pour faire des prises de conscience, apprendre à mieux se connaître, parce que de l'adversité, il y en a tous les jours. Des petits, mais des grands aussi. Puis comment qu'on le gère ? Mais ça, il faut développer des habiletés, développer des outils. C'est pour ça que je le fais. Puis mon territoire, il est grand. Je ne me limite pas à une région. Moi, j'ai dit, bien, tant qu'à faire, on le fait au Québec. Je me promène à travers le Québec pour justement rencontrer des gens. J'ai des ambassadeurs sur le terrain, puis les gens lèvent la main. Encore tantôt, j'ai deux demandes ce matin. Je me dis, OK, comment je peux voir pour accompagner, pour le transfert de ferme, concilier travail-famille ? C'est large, mais il y a des besoins. Puis moi, mon secteur, c'est l'agriculture. C'est sûr que quand je lui ai une demande, quand quelqu'un lève la main pour dire on aimerait ça avoir de l'accompagnement nous autres à la ferme je dois travailler soit avec le couple individu ou les synergies d'équipe. Ça veut dire avec les associés, la relève et tout ça. L'adversité, ça peut être aussi bien qu'il arrive un événement sur la ferme. Il y a un exemple, il y a eu un conflit le matin. Puis là, ça ne va pas. Puis là, il y a différents conflits qui s'installent, difficile la communication. Là, il lève la main pour avoir de l'accompagnement. C'est sûr que je vais faire des rencontres parce que... Il y a de l'ouverture. Déjà, ça prend du courage pour demander de l'aide. Puis moi, je me considère accompagnante. Je peux agir comme consultante, mentor. Du coaching, ça rentre aussi. Des fois, je dis là, je mets mon chapeau d'accompagnante, je mets mon chapeau de mentor. Je vais parler d'expérience. Mais de l'adversité, il y en a. Puis les conflits, la communication, c'est une des bases. Oui, bien, c'est sûr que c'est multipotentiel, c'est multitâche. On parle de plus d'une vingtaine de métiers qu'un agriculteur ou une agricultrice va apprendre. ou appliquer à travers son quotidien. C'est entre 20 et 25 métiers qu'on va toucher. Quand il arrive un événement, on va dire, souvent les gens vont dire, je n'ai pas besoin d'appeler quelqu'un, je suis capable de me débrouiller, je suis débrouillard, je suis proactif. Mais où est-ce qu'on ne travaille pas, où c'est moins considéré, c'est dans l'humain. Le savoir-faire, excellent. Le savoir-être, à développer.
- Speaker #0
Ok. Puis qu'est-ce qui arrive ? Peux-tu me donner des exemples justement chez le producteur ? Parce que peut-être que ça va éveiller aussi d'autres producteurs à aller vers toi suite à ça.
- Speaker #1
C'est sûr que c'est pas moi qui vais aller lui montrer à travers. Je leur montre qu'ils peuvent faire des relations, c'est pas dans mon domaine. Je sais comment faire, je sais c'est quoi. Par contre, communiquer, être en contact avec ses émotions, c'est des défis. Parce que j'appelle ça, moi, fonctionner avec un bon 2 par 4. On ne descend pas là. Ce n'est pas le temps, je n'ai pas le temps.
- Speaker #0
C'est dans le cœur, ça. C'est dans le cœur pour ceux qui écoutent là.
- Speaker #1
Et voilà. J'ai l'impression d'ici, au niveau du cœur, ce n'est pas facile. Souvent, les gens ne sont pas outillés. Ils ont peur de qu'est-ce qui va arriver si je ressens ? Parce qu'ils sont beaucoup dans l'automatisme. Il y a des entreprises qui l'ont. C'est numéro un, c'est fantastique. Et je... J'accompagne sur des fermes où ils ont saisi ça, c'est magnifique. Mais tu en as d'autres que c'est moins évident. Mais ça, ça se développe. Puis à un moment donné, il faut se poser la question, comment je me sens maintenant ? Il arrive un événement, je ne sais pas moi, un tracteur qui brise. Le jeune relève, il est allé faucher, puis il a ramassé le poteau de téléphone en tournant avec sa faucheuse. Bon, c'est juste un bris. Mais ça peut tellement faire des conflits, ou la parole peut tellement être persécutante, que ça peut... affecter le jeune. Ça peut détruire la confiance et dire Ah, moi je ne veux plus faire ça, je ne veux plus me faire chicaner. Là, ça démotive et tout ça. Mais il faut que la personne qui a peut-être parlé plus intensément, c'est important qu'elle comprenne que ça fait du dommage collatéral si c'est trop intense. On peut blesser une personne, mais il faut en prendre conscience. C'est là que moi, je vais intervenir dans des rencontres parce que ce n'est pas une rencontre d'accompagnement. C'est souvent échelonné sur une année, deux années. J'ai des entreprises, ça fait cinq ans. Vous voyez, je reste là tout le temps pour... On travaille l'équipe, on se fait des meetings, des meetings humains. On parle des vraies choses. On crée une zone de sécurité et ça nous permet de nommer les vraies affaires sans se faire juger. Il y a des endroits, là, c'est magnifique ce qui se passe. Ils vont s'accueillir. puis ils travaillent ensemble, ils ont compris l'interdépendance.
- Speaker #0
Puis quand tu travailles avec ces gens-là, c'est pas juste une rencontre, parce que quand on a un problème qui est arrivé, souvent ça vient pas juste de se faire, ça fait des années peut-être que ça traîne. Puis on parle de plusieurs générations, donc il y a des générations qui se confrontent aussi. Donc, tu travailles avec eux sur…
- Speaker #1
C'est sûr, oui, excuse-moi, c'est sûr que maintenant, ce que je regarde, c'est beaucoup plus le système familial que l'individu. Parce que je vais aller voir l'ensemble. C'est quoi la culture d'entreprise qu'il y a là ? C'est quoi la culture familiale qui est installée ? C'est quoi les paradigmes ? Mais quand on en parle, ils vont comprendre, ah, c'est pour ça que je fonctionne comme ça, je ne comprenais pas avant. Mais moi, la première, le paradigme du travail, je l'ai encore, mais j'en suis consciente. Mais je suis fière de faire ce que je fais. Par contre, j'ai des outils maintenant.
- Speaker #0
C'est plus facile comme ça avec des outils. Est-ce que tu accompagnes dans toutes les sphères de l'agriculture, dans toutes les productions, ou tu te concentres juste en laitier, par exemple ? Non,
- Speaker #1
non, non. Moi, j'ai diverses productions parce que je travaille avec l'humain. Peu importe l'entreprise, moi je dis tout le temps, l'entreprise, ça c'est le prétexte pour pouvoir faire du cheminement. Puis l'entreprise, c'est ce qu'on a dans les mains pour avancer, pour travailler. On s'est acheté une job, c'est une entreprise. Bon, c'est pas là le problème, c'est les humains. L'état de l'humain, tout ce qui est au niveau décisionnel, l'intelligence émotionnelle, travailler en équipe, tout va dépendre de l'humeur du matin, de comment vous me lèvez. Parce que j'ai toujours le choix de mon comportement, de mon attitude.
- Speaker #0
Absolument.
- Speaker #1
C'est clair. Mais quand les gens le comprennent, la business, ce n'est pas le problème. C'est comment je vais interagir avec mon équipe, comment je vais être avec mon conjoint ou ma conjointe, les enfants.
- Speaker #0
Quels sont les outils que tu utilises quand tu travailles avec les gens ?
- Speaker #1
C'est sûr que l'outil numéro un, en partant. Puis c'est ce que je nommais ce matin à des nouveaux clients. Je fais les tests Nova, les tests psychométriques. Moi, je suis certifiée pour faire les tests Nova. Alors, puis quel bel outil pour faire du cheminement rapidement pour voir et comprendre de quelle façon on fonctionne en naturel, mais en adapté. En conscience que je suis la majeure partie du temps en adapté, puis j'ai un coût humain épouvantable, puis pourquoi la fatigue et tout ça, d'où ça vient. Ou je comprends que je peux aller me connecter à mon naturel pour justement… diminuer les coûts humains. Ça, c'est vraiment important. Ça, c'est un de mes premiers outils. Mais après ça, je vais beaucoup regarder au niveau de... Juste dans des situations difficiles, conversations difficiles. Moi, j'ai un outil, il est tellement facile. Ça venait de l'école d'entrepreneuriat de Beauce, alors je les cite. C'était les quatre faits. Lorsque c'est difficile, en communication, c'est quoi les faits ? Numéro un, quels sont les faits ? Qu'est-ce que ça te fait ? Qu'est-ce que ça me fait ? Puis qu'est-ce qu'on fait ? On passe pas des heures là-dessus. On y va avec des faits, on ne rentre pas dans les émotions, on ne s'accuse pas, on s'écoute et on s'accueille. Puis là, c'est quoi la troisième idée ? Qu'est-ce qu'on peut co-créer ensemble pour que ça revienne ? Ça, c'en est des outils. Sinon, la respiration, c'est des trucs de base. On revient à l'essentiel à la base. Prendre du recul. J'ai besoin d'une tisane. Je m'assois et j'essaie de la boire au complet, pas juste la moitié. Je reste assise au complet. C'est des bases et ça, c'est vraiment juste quelques outils.
- Speaker #0
C'est génial. Ça va vraiment dans le fil de ce que je parle aux gens aussi. C'est vraiment intéressant. J'aimerais savoir, est-ce que tu dois avoir vraiment un problème pour... faire affaire avec toi ? Est-ce que la personne doit vraiment avoir un enjeu important ou non, on a juste envie d'aller encore avancer encore plus loin et être encore meilleure dans notre entreprise ? Est-ce que ?
- Speaker #1
Oui, c'est ça. C'est pas nécessairement suite à des conflits. Fait que c'est sûr que souvent, les gens vont dire, Hey, je vois que ta communication, ça passe pas bien avec ma relève. Je pense qu'on aurait besoin d'aide. Regarde, je vais offrir de l'accompagnement, mais si je vois que ça ne bouge pas, c'est parce qu'il y a probablement une fin à l'association. Mais sinon, c'est des entreprises qui sont très proactives, de croissance, qui ont déjà compris une bonne base sur la communication, synergie d'équipe, mais ils veulent être accompagnés pour aller plus loin dans les cheminements. C'est là qu'on va aller en plus en profondeur dans les prises de conscience et de parler des vraies choses. Quand on arrive à ça dans les entreprises, ça sera un cadeau. Ça, c'est vraiment un cadeau. Ce n'est pas nécessairement parce qu'il y a des besoins particuliers, mais la base, c'est tout le temps la communication.
- Speaker #0
OK. C'est sûr que c'est un élément déclencheur quand on va aller chercher de l'aide. C'est parce qu'il y a quelque chose qui a commencé, mais c'est bien aussi de prévenir.
- Speaker #1
Oui, oui, ça va y avoir un an.
- Speaker #0
Quand on sait qu'il va y avoir un transfert de ferme, de penser à avoir une tierce personne qui peut faire partie du groupe pour justement accompagner là-dedans, pour que ce soit encore plus facile, ça peut être bon, hein ?
- Speaker #1
Oui, j'ai des entreprises où est-ce que je vais faire partie des intervenants avec le notaire, le comptable, le gars des assurances. Tu sais, là, je vais faire partie du groupe multidisciplinaire parce que moi, c'est l'humain. Fait que si on travaille, je ne sais pas, des conventions d'actionnaires où on fait juste parler du transfert d'entreprise, bien, c'est sûr que moi, je vais beaucoup questionner sur l'humain. Comment les gens vivent ça ? Est-ce qu'il y a des questions ? Fait que, puis après ça, moi, ça me permet de travailler par la bande. Fait que, tu sais, c'est, non, c'est un privilège.
- Speaker #0
Ah, c'est merveilleux. Merci d'avoir partagé tout ça. Alors, moi, j'aurais quelques questions blitz que j'appelle à chacun de mes invités qui viennent d'ici. Alors, je... demande parce que, bien entendu, pour moi, goûte à la vie. On travaille le corps physique, on travaille le corps mental, on travaille le corps émotionnel. Alors, pour toi, parce que tu accompagnes tellement de gens, mais pour toi, qu'est-ce que tu fais pour, par exemple, ton corps physique ? Comment tu en prends soin ?
- Speaker #1
Mon corps physique ? Je fais une pause. Merci. Pour moi, ce n'est pas naturel d'aller prendre une marche. Mais je sais que je vieillis présentement. Je me pardonne, mais j'ai entré dans mon horaire depuis une certaine discussion avec une Marie-Ève Tremblay d'intégrer un 15 minutes de marche sur mon tapis qui est juste derrière moi. Entre deux rencontres clients. Ça, j'ai commencé à le faire parce que c'est... Bon, il y a beaucoup de travail et tout. Mais il y a ça. Mais le sommeil, j'essaie le soir le plus possible. Je vais prendre ma tisane. Je vais me coucher plus tôt. Parce que pour moi, dormir, je suis souvent réveillée. Ce n'est pas naturel de faire une nuit complète. Ça fait longtemps que c'est difficile. Mais en même temps, si je n'ai pas une bonne nuit de sommeil, je vais prendre du recul dans la journée. Je vais me permettre des petites pauses. J'utilise d'autres outils, justement, pour faire des petits power naps. qui fait que ça me redonne de l'énergie, puis là, je suis capable de fonctionner après. Mais il faut prendre des petites pauses. L'alimentation, je pense que je mange quand même assez bien. Mais moi, je pratique déjà un intermittent. Ça va faire plus de dix mois. Puis ça, j'aime bien ça, ce Ausha. Ça m'apporte beaucoup de clarté dans mes pensées. Puis je suis très bien dans ce mode de fonctionnement. J'ai trouvé mon rythme à moi, puis ça, j'aime beaucoup ça.
- Speaker #0
J'adore ça. Alors, on s'en suit avec le corps mental. Qu'est-ce que tu fais pour toute la partie ? Bon, on a parlé du sommeil, que tu avais, bon, tu as besoin de bien dormir pour être en forme, tout ça.
- Speaker #1
Alors,
- Speaker #0
dans ta tête, qu'est-ce que tu as comme outil, toi, pour t'aider, justement ?
- Speaker #1
Bon, j'ai appris à méditer parce que je n'étais pas capable d'arrêter trois minutes. J'étais trop intense dans mon passé. Maintenant, pour moi, la méditation, c'est comme un essentiel. Je m'ennuie des fois de ne pas m'asseoir pour juste méditer. Méditer, ça ne veut pas dire faire des aoums. Non, non, c'est juste de s'asseoir, accueillir ce qui est là. Mes pensées arrivent et je les laisse aller. C'est tout simple, mais ça fait du bien. Et ça, ça ramène l'enlignement intérieur. Ça, pour moi, c'est vraiment essentiel. Des fois, ça va être juste cinq minutes. Puis d'autres fois, je me permets 20 à 30 minutes. Et ça, c'est un cadeau que je me fais et j'appelle ça, c'est ça, avoir la liberté. Je me permets juste par moi-même d'aller m'auto-réguler à l'intérieur, tout simplement, puis de m'apporter une clarté de pensée. Et ça, pour moi, c'est important parce que je travaille avec des gens. Oui,
- Speaker #0
oui. Moi, ce que j'aime aussi dans tout ça, parce que c'est quelque chose que moi aussi, je pratique souvent, quand on n'arrive pas à faire quelque chose, souvent, on va aller se former pour pouvoir l'offrir aux autres. C'est un peu ça que tu as fait aussi, parce que je me souviens très bien que tu n'arrivais pas à faire justement cette méditation trois minutes,
- Speaker #1
trois minutes. Oui,
- Speaker #0
mais en faisant, en t'obligeant dans le fond, bien, puis c'était pour ton bien, de faire la formation, de pouvoir offrir des méditations aux gens, tu n'as pas eu le choix, puis là tu as découvert, c'était quoi ? La liberté et le bonheur.
- Speaker #1
Oui, quand on touche à ce bien-être-là, on en a soif. Oui. de retrouver cet état de pain intérieur. Ça, c'est important. Une autre des choses pour moi, pour mon mental, c'est premièrement d'être reconnaissante. Moi, je suis très reconnaissante. Je regarde encore tous les matins le lever du soleil. Chez nous, le coucher de soleil, de ce côté-là, on est sur une ferme, on a un environnement qui est extraordinaire. Revoir tous les jours mon environnement. On a la chance d'avoir une maison à l'île verte, mais le fleuve, pour moi, l'eau, la force de l'eau, le bruit, l'énergie, pour moi, ça, c'est tellement bon. Ça, c'est pour ma santé mentale aussi. Parfois, ça va être juste une tisane. Mais prendre ma tasse, là. matasse et n'en profiter. C'est quelques minutes. Ça, c'est bon pour moi. J'aime les odeurs. J'ai fait mon petit push-push à main. Je sens que ça, ça fait du bien. Quand on est surchargé, on a besoin de nos petits outils de survie que j'appelle pour juste revenir ici maintenant. Parce que la surcharge fait qu'on fonctionne en automatisme. Maintenant, on n'est plus conscient. Mais quand on fait juste ça, on dit que ça fait du bien.
- Speaker #0
Donc, d'être aussi, de faire ces gratitudes. Tu l'as nommé, merci pour ce beau soleil qui se lève. Merci pour le fleuve. Merci pour, tu sais, c'est important aussi.
- Speaker #1
C'est la rave.
- Speaker #0
C'est ça, ça l'amène un positif. Dans une vie, ça l'amène une énergie positive. Et pour ton corps émotionnel, qu'as-tu trouvé pour t'aider, t'accompagner dans tout ça ?
- Speaker #1
Moi, j'aime beaucoup prendre des pauses, vraiment me permettre des petits temps. Puis moi, je travaille en agriculture, donc je dis, ce n'est pas deux semaines, mais prendre des petits temps, faire des lectures qui font du bien, prendre conscience de comment ça va, accueillir ce qui est là. Ne pas me juger ou, j'appelle ça, m'auto-fouetter parce que je vais juger. Mais juste d'accueillir ce qui est là et de dire, regarde, c'est comme ça. Je le sais en dedans, je m'accueille là-dedans, c'est correct.
- Speaker #0
Tu n'as pas un outil que tu as aussi fait, en fait, la formation dernièrement pour aider tout ce côté émotionnel-là de la personne ?
- Speaker #1
Bien, bon. C'est sûr que là, je suis en formation pour les constellations familiales, mais aussi comprendre, surtout quand on parlait du système familial, de comprendre qu'est-ce qui m'appartient, mais qu'est-ce qui ne m'appartient pas, pour justement libérer tout ça. Puis, on peut-tu juste se permettre d'être, mais aussi pour travailler sur soi, pour nos générations. Je suis parent, je suis maman quand même de plusieurs enfants, 11 enfants, puis j'ai mes 9 petits-enfants. Puis on peut juste soulager, on peut juste préparer leur voix à eux, les libérer de ce qui ne leur appartient pas, dans le fond.
- Speaker #0
Oui, tu en as fait pour toi des constellations.
- Speaker #1
Oui, puis ça...
- Speaker #0
Tu as fait le bien-être.
- Speaker #1
Oui, c'est le sentiment de paix. L'espèce de fardeau qui s'en va, cette espèce de lourdeur qui ne nous appartient pas. C'est ça la liberté encore là. C'est la liberté intérieure, c'est ça.
- Speaker #0
C'est merveilleux. C'est vraiment merveilleux. Écoute, Nathalie, je suis vraiment contente de t'avoir accueillie aujourd'hui. Je pense qu'il y a des gens qui vont aller chercher beaucoup de bonnes informations, autant pour les producteurs agricoles, s'il y en a qui vont écouter ce podcast-là aujourd'hui. C'est plein d'informations qui sont pertinentes et qui peuvent être accompagnées aussi. Dis-moi, pour te rejoindre, tu as un site Internet ?
- Speaker #1
Oui, c'est alliésdevotereussite.com.
- Speaker #0
Parfait. Et s'ils veulent te rejoindre, est-ce que tu veux qu'on laisse dans les descriptifs du podcast ton courriel, par exemple, les informations de ton... Parfait, excellent. Donc, au bas, vous allez retrouver les informations de Nathalie pour pouvoir la rejoindre et peut-être avoir un merveilleux accompagnement avec elle.
- Speaker #1
Merci. Ça me fait plaisir. Puis si je l'ai contribué ou partagé, c'est correct. Moi, je suis vraiment contente de cette belle rencontre-là. Et puis, humblement, je souhaite le bien pour les gens.
- Speaker #0
Merci à toi.