- Speaker #0
Bonjour et bienvenue au podcast Gouttes à la vie. Aujourd'hui, je suis contente parce que je reçois une personne, pour moi, qui est exceptionnelle dans ce qu'on va parler aujourd'hui. Alors, c'est une femme qui carbure à la purée de dents. Maman marathonienne, conférencière en série et entrepreneur visionnaire, elle croit que tout est possible dans la vie. Avec ses produits offerts en épicerie, elle a l'intention de changer les choses dans le paysage de l'alimentation. Sa mission, faire la guerre au sucre raffiné. pour améliorer la santé des terriens. Bonjour, Mme Labriski, Myriam. Bonjour,
- Speaker #1
bonjour. Bonjour, Ski.
- Speaker #0
Ça va bien ?
- Speaker #1
Bien oui, ça va super bien. Merci de m'inviter. Je pense que ça va être savoureux.
- Speaker #0
Oui, je pense que oui, effectivement, ça va goûter bon la vie ici. Oh là là. Alors, aujourd'hui, en fait, la raison pour laquelle je t'invitais sur le podcast, c'est qu'il y a quelque chose qui a attiré mon attention dans les dernières semaines. En fait, au début scolaire, tu as fait une story qui parle justement de ces recettes qu'on voit parler, qu'on voit passer sur les réseaux sociaux et qui a beaucoup de sucre et qui a beaucoup d'aliments transformés à l'intérieur de ce qu'on peut offrir des boîtes à lunch de nos jeunes. Et toi, dans cette story que j'adore, tu pètes un peu la coche.
- Speaker #1
Oui.
- Speaker #0
Peux-tu m'en dire plus ?
- Speaker #1
En fait, c'est vrai que j'ai pété un peu une coche. J'étais même partie dehors. J'ai fait ma story. J'étais comme à bout. Parce que ça n'a pas de bon sens tout ce qu'on met dans les boîtes à lunch. Comme tu le dis, les recettes à la rentrée. Plein de monde font des belles recettes saines. Plein de sucre, plein de cassonade. Tu vas dans les épiceries. Le monde, j'étais pour ne pas le nommer au Costco, des caisses de pas de doute commercial. C'est la rentrée. Hey, wake up everybody ! Ce n'est pas en se nourrissant de sucre sous prétexte que c'est fait pour la rentrée qu'on va se sentir bien. Ça va avec mon combat depuis toujours. Ça fait maintenant 12 ans que chez Mme Lambrisky, je fais la guerre au sucre et raffiné ajouté. Mais j'étais juste en mode. C'est mon expression. Wake up la truite ! C'est comme ça n'a pas de bon sens.
- Speaker #0
Ça fait 12 ans que tu fais ça !
- Speaker #1
12 ans. J'ai mis madamelabriski.com en ligne en 2012. Donc, ça fait 13 ans. Ben, quoi,
- Speaker #0
non ?
- Speaker #1
Ça va faire 13 ans, là, le 12 novembre 2025. Ça fait 13 ans.
- Speaker #0
Wow ! Félicitations ! Sérieusement, parce que c'est quelque chose qui est important pour moi de justement faire la différence entre un sucre qui va être bon pour ta santé pis ces fameux sucres raffinés. Parce que les gens n'ont pas l'air de comprendre tout ça encore, tu sais.
- Speaker #1
Les gens ne comprennent pas.
- Speaker #0
Non.
- Speaker #1
Ils ne voient pas ce qu'il y a de mal à... à manger du sucre, bien voyons, du sucre c'est bon, du sucre c'est doux, du sucre ça rend du bien, du sucre c'est une récompense, il n'y a rien de mal là-dedans. Le pire que j'ai rencontré, tu sais, moi j'ai des produits en épicerie, puis je faisais la tournée des plus grandes, il faut dire les magasins, des plus grands magasins d'alimentation dans l'Est du Québec, et je parlais au gérant de catégorie qui achète les produits. Et là, je parlais de ma mission, et moi d'entendre c'est quoi le problème avec le sucre raffiné ?
- Speaker #0
Oh boy !
- Speaker #1
Je suis tombée de ma chaise. J'étais comme, mais qu'est-ce que je fais ici ? Vous êtes en alimentation. J'ai trouvé ça assez dur. Puis là, j'ai expliqué pourquoi, tu sais. Et même notre beau sirop d'érable, qui est une richesse québécoise, qui est un magnifique produit. Mais le beau sirop d'érable, il est minéraux, c'est mieux que le sucre et la cassanade. Mais dans notre beau sirop d'érable, il n'y a aucune fibre alimentaire. alors pour notre corps c'est la même chose C'est un sujet très, très particulier parce qu'il y a un lobbying avec le sirop d'érable aussi, que je commence à dire, avant je faisais hyper attention, là je commence à dire « fuck off » , excuse-moi. Je commence, excusez-moi tout le monde. Madame Labriski, elle commence à faire comme « hey, come on everybody, qu'est-ce qu'on veut ? Est-ce qu'on veut une société en meilleure santé ? Est-ce qu'on veut des gens qui sont bien dans leur peau, dans leur tête, des gens qui arrivent à se concentrer, des gens qui prennent possession de leur pouvoir ? » Tout ça, ça va très, très, très loin, le pouvoir de couper le sucre raffiné. Et ce n'est pas en se privant. Ce n'est jamais en se privant. C'est dans la gourmandise saine. Je dis toujours, chez Madame Lambrisquier, moi, je suis une bébête à sucre, une vraie de vraie. Puis, j'ai créé l'univers pour pouvoir me régaler sans culpabilité, pour prendre soin de moi, prendre soin de mon corps, prendre soin de mon énergie. Et là, c'est une mission. Ça va faire 13 ans. Ça fait 13 ans dans quelques semaines que je fais la guerre au sucre raffiné ajouté. Ce n'est pas toujours facile.
- Speaker #0
Là, je suis juste comme curieuse. D'où est-ce que ça vient l'idée de manger des dates ? D'où est-ce que tu as parti ? Parce que ça vient de quelque part, ça, là. je veux dire, t'as choisi ça.
- Speaker #1
Puis pour ceux qui ne savent pas, Madame Labriski est 100% québécoise. Mais bon, l'idée, ce n'est pas compliqué. Je vais te faire une histoire très, très courte. Moi, je suis devenue marathonienne après une rupture amoureuse. Je suis devenue marathonienne pour prendre soin de moi parce que je n'allais vraiment, vraiment pas. Et la course à pied m'a « grounded » . Et en faisant la course à pied, je me suis aperçue à quel point je me suis mise à performer sur le marathon. J'ai pris connaissance de l'importance de la qualité des ingrédients que je mettais dans mon corps. pour performer, puis pour être bien. Puis c'est là que j'ai commencé à avoir des sensations face à moi-même, extraordinaire face à mon bien-être. Et dans mon congé de maternité en 2011, où je n'étais pas encore une entrepreneur, j'étais dans une quête. Comment arriver à sucrer d'une façon qui soit aussi saine que bonne au goût ? Et je vais le dire, c'est nouveau que je le dis aussi, qui contribuait aussi à ne pas avoir le fameux sentiment de culpabilité. Je vais dire les Québécois, mais beaucoup les Québécoises, le sentiment de culpabilité. Et moi, c'est écrit dans mon livre que j'ai sorti de Croissance personnelle, j'ai fait de joie. Ma soeur aînée a souffert d'anorexie sévère. Donc, j'ai vu ma soeur rentrer à l'hôpital. Elle mesurait 5,6. Lorsqu'elle est rentrée à l'hôpital, elle pesait 78 livres. Et je l'ai vue devenir obsédée par les calories. Et des calories, on doit en manger tous les jours. On doit manger de bonnes calories saines. Et je fais le parallèle parce que quand, oui, mieux manger. Oui, couper le sucre raffiné, mais aussi, je voulais aussi, à ma façon, contribuer, trouver une solution pour ne pas se sentir coupable de manger, ne pas avoir peur des aliments plaisir, ne pas avoir peur de manger dans la joie des aliments gourmands. Donc, à ma façon, c'est nouveau que je commence à en parler, à contribuer à aider les gens qui se mettent à avoir peur de manger, qui ont une obsession sur les aliments. Combien de gens, des fois, me disent, il y a combien de calories là-dedans ? Tu dois manger des calories. Si tu ne manges que de l'eau et des céleris, tu vas péter ta coche, tu vas être de mauvaise humeur. Donc, tout ça pour te dire que dans mon congé de maternité, je cherche une façon sucrée, qui soit bonne au goût, qui soit saine, qu'on peut manger sans culpabilité. Pas dire « oh non ! » C'est ma façon de contribuer à ne pas avoir d'aliments interdits, les fameux aliments interdits qui nous bousaient notre mental, qui nous bousaient notre morale. Et je suis dans ma cuisine, j'ai accouché, je déteste ça, moi, la maternité. J'haïs ça. Je donne de l'amour à mon bébé, mais je suis en adaptation, disons. Et je cherche une façon de sucrer. Et j'essaie toutes sortes de choses, de la purée de banane, de la purée de pomme. Mais là, je veux quelque chose, moi, qui ait un goût neutre. Un goût neutre que je vais pouvoir décliner à l'infini. Et c'est en pensant à l'armoire qu'il y avait chez ma mère à l'époque, une Lady Suzanne. Oui. qui tournait dans les années 80. Et il y avait... Ma mère, elle ne gardait pas de trucs sucrés. Jamais, jamais. Ça veut dire que moi, quand j'allais à l'endroit qu'il y en avait, je dévorais tout. Mais il y avait une boîte de dates Jaffa, la boîte orange qui tournait. Les dates toutes rabougries, parce que les dates Jaffa, en passant, tout le monde, c'est la moins bonne qualité de date. Bref, je vais vous faire une histoire courte, on en parlera. Mais je pense à la boîte de dates qui... tourne dans le Lady Suzanne à ma mère et que ma mère fait des carrés aux dates une à deux fois par année, comme toute Québécoise québécoise, on ne cuisine pas avec les dates. Et de là, mon idée, pardonnez-moi l'expression, le stuff à carrés aux dates. Et je regarde la recette, puis là, sur la recette, ils disent de rajouter du jus d'orange, de rajouter du sucre aussi, puis moi, c'est comme, non, non, non, je ne vais pas ajouter du sucre, je vais y aller avec juste des dates et de l'eau. Et c'est comme ça que ça s'est fait. Et je me suis mise à tester. Puis là, je me suis mise à lire sur les dates. Les dates qui est le fruit séché au goût le plus neutre. Excessivement, il y a plein de bienfaits. Excessivement riche en fibres. Et à faire un brownie, à faire un biscuit aux bananes, à faire un biscuit à l'avoine, à m'apercevoir que ça ne goûte pas les dates. C'est là que j'ai compris. La date est le fruit séché au goût le plus neutre. Ça goûte les aliments qu'on va ajouter. Et c'est là vraiment que j'ai eu un frisson. Puis j'ai dit, OK, je vais changer le monde. Parce qu'avant de revenir de la date, le potentiel est illimité. C'est excessivement puissant. Moi, j'ai des témoignages, des gens qui ont perdu 100 livres, 50 livres, 20 livres. Des gens que les enfants étaient TDAH, qui ont vu qu'ils sont arrivés à se concentrer. Des gens que leur vie a complètement changé. Puis, on me dit toujours, je ne me suis jamais privée. Je me suis toujours régalée. Et ça va même, les desserts chez Mme Lambrisky, tu peux en manger pour déjeuner. Il n'y a pas de sucre raffiné, c'est riche en fibres. Donc, ça change absolument tout. Parce que les Canadiens, Là, tu m'arrêteras, je te garoche trop d'informations. Mais les Canadiens, les Québécoises, je ne dis pas seulement les Québécois, les Québécoises, parce que c'est aussi les Canadiens, à l'échelle pas canadienne, nous ne consommons pas assez de fibres alimentaires. Et c'est un problème aussi, ça. Donc, il y a beaucoup d'éducation à faire. Ce n'est pas assez de fibres alimentaires.
- Speaker #0
Et qu'est-ce que ça fait ? Avoir des fibres, justement, avec cet aliment sucré.
- Speaker #1
Bien, la fée, c'est que la fibre alimentaire va permettre aussi de nous soutenir longtemps. Ce n'est pas un courant d'air. Ça fait qu'on a une énergie de qualité pendant longtemps. Ça va nous éviter aussi les fameux pics de glycémie. Tu sais, tout le monde est capable de manger une rangée de Biscoréo. Tout le monde. Au pire, c'est en cachette, mais tout le monde est capable. Ce n'est que du Grotrans et du sucre et zéro fibre alimentaire. Donc, on peut manger, manger, manger. On n'a jamais le sentiment de satiété. C'est un courant d'air. Une explosion de calories vides. Malheureusement, quand il y a une explosion, on l'accumule. Il n'y a pas de fibre alimentaire. La fibre alimentaire va aussi te donner ton sentiment de satiété.
- Speaker #0
Contrairement à du sucre raffiné.
- Speaker #1
Oui, on va se sentir. Il y a des gens qui me disent « je mange deux de tes galettes et je suis bourrée » . Oui, c'est sain. Et tu n'as pas de pic de glycémie aussi. Tu n'as pas à avoir un dent. Tu as une énergie constante de qualité plus longtemps. C'est ça la différence. C'est hyper important, mais c'est nouveau qu'on parle des fibres alimentaires. Et moi, je n'en parlais même pas tant que ça avant. Je pensais, moi, que tout le monde savait ça.
- Speaker #0
Oui, non, non, pas du tout, pas du tout.
- Speaker #1
Donc là, je tiens beaucoup. Oui, pardon.
- Speaker #0
C'est une des raisons pour lesquelles je voulais que tu viennes en parler davantage parce que je trouve important d'amener les gens, justement, parce que, écoute, tu as tellement de beaux produits en épicerie. Moi, j'ai toujours des dates en purée. de Mme Labrisky dans mon frigo parce que je fais mes boules d'énergie avec ça. Parce que je le mets dans toutes mes recettes. Comme tu dis, ça ne goûte pas, mais c'est sucré. Oui. Moi, bien entendu, je fais attention à tout ça, mais nos enfants, ils ont été habitués à manger toutes sortes de petites choses. Ils vont tester des choses. Puis là, de pouvoir offrir des muffins. Écoute, moi, j'adore aussi tous tes livres. tes livres comme ceux-ci, où est-ce que tu peux faire plein de recettes de muffins, tu sais. C'est ce que je veux apporter aux familles québécoises, de pouvoir utiliser des produits comme ceux-là pour faire ses propres muffins. Pas acheter les muffins déjà fabriqués à l'épicerie, s'il vous plaît. Il y a tellement de grottes rances, justement. Il y a tellement d'oméga-6 qui vont venir vraiment créer de l'inflammation dans le corps, puis qui n'aident pas. Donc, d'avoir des produits comme ceux-là et de les faire soi-même, de choisir ses aliments. Quand on a le choix, on choisit la santé.
- Speaker #1
On choisit la santé.
- Speaker #0
Exactement. Donc, ça, t'as des livres de recettes, t'as des produits en épicerie. Donc, tout ça ensemble, on arrive à faire. Parce qu'en plus de dans ton livre, j'ai remarqué que tu mets au tout début cette image-là avec tout ce que tu peux mettre. Oui,
- Speaker #1
la manière de manger, les choses à avoir de base.
- Speaker #0
Exactement. Mais écoute, tout est bon. Oui, OK, il y a deux, trois petites...
- Speaker #1
Des petites pépites. Des petites pépites.
- Speaker #0
Mais tu sais, le reste, my God, j'ai rien à dire. J'ai rien à dire.
- Speaker #1
En fait, ce livre-là dont tu parles, c'est mon livre dont tout le monde parle, a été primé meilleur livre pancanadien de sa catégorie. Et ma petite fierté, qui est-ce qui est arrivé ? Moi, j'ai été médaillée d'or pancanadien. Qui est-ce qui est arrivé médaillée d'argent ? Toi donc ? Ricardo et son équipe.
- Speaker #0
Ah non ! Non !
- Speaker #1
C'était ma grande fierté parce que moi, je fais mon R&D, je fais ma rédaction, je fais ma structure de livre moi-même. On respecte Ricardo, on l'aime Ricardo. On a des combats différents, des missions différentes. Mais moi, j'ai eu une fierté parce que j'étais dans un moment de doute. Et quand j'ai gagné ce prix-là, en Canadien, j'ai fait « arrête de douter, continue avec ta mission. » Absolument. Puis mes produits. Puis tu sais, chez Labrisky, il y a une particularité aussi. Je suis une maman, je suis en affaires, je m'entraîne, je manque de temps. C'est facile. On met tout dans le bol. puis on mélange. That's it. Puis les produits que j'ai sortis, entre autres, par exemple, on parle de muffin, ma préparation à muffin, c'est la seule préparation sans sucre raffiné ajoutée sur le marché. Source élevée de fibres. Donc, c'est un raccourci pour ceux, tu sais, il y a du monde qui n'aime pas ça cuisiner, c'est correct. Mais il n'y a rien de pire que d'acheter des muffins puis des galettes commerciaux. Sincèrement, c'est comme se donner, s'alimenter avec du poison. Exact. Ça n'a pas de bon sens. Ça n'a pas de bon sens. Si vous auriez, tout le monde, des lunettes infrarouges, rayons X, je ne sais pas comment appeler ça, puis vous verrez ce qu'il y a dans ces muffins-là, jamais vous ne mangeriez ça. Jamais, jamais. C'est du poison. Oui,
- Speaker #0
puis voir ce que ça fait dans le corps, surtout. Vous voyez ce que ça fait dans le corps, c'est parce qu'on ne le voit pas. Quand ça rentre à l'intérieur, c'est bon, c'est bon. C'est bon, c'est bon. Quelqu'un travaille fort pour faire ça.
- Speaker #1
Exactement. Moi, je débarque, puis comme mes mélanges secs, je n'en ai pas dans mon bureau. Normalement, tous les mélanges dans l'épicerie, la moitié du sac, si c'est non, pas le 3 quarts, ce n'est que du sucre. Chez la brisquille, il y en a zéro parce que je sucre avec des dates en poudre. Donc, c'est hyper sain. Ça se fait en 5 minutes et là, ça sent bon dans la maison. Il n'y a pas de raison de ne pas prendre le temps. Tout le monde a 5 minutes pour que ça sente bon dans la maison.
- Speaker #0
Absolument, je suis entièrement d'accord.
- Speaker #1
C'est ça, moi, qui me motive parce que je vois que ça a un impact vraiment dans la santé. de la société, en fait.
- Speaker #0
Exactement, exactement. Mais là, j'ai cru comprendre que tu vas au-delà de juste parler du sucre raffiné. Peux-tu m'en dire plus ? Oui,
- Speaker #1
en fait, tu sais, oui, le combat, ça fait 13 ans chez Mme Lambrisky, maintenant il y a cinq best-sellers, 350 000 exemplaires dans mes livres de cuisine vendus. Très, très fière parce qu'un best-seller au Québec, c'est 5 000. Et, tu sais, on met tout dans le bol, on mélange. s'il y a une recette, tu sais, il y a des mondes des fois qui me disent « Ah, mais rien, tu sais, moi, je n'achète pas tes livres, je vais sur tes recettes gratuites. » Oui, il y a 350 recettes sur mon site, mais les livres, il y a vraiment une valeur ajoutée, il y en a vraiment plus. Et dans les livres,
- Speaker #0
les gens... C'est tellement beau.
- Speaker #1
Coloré. Ah oui, c'est coloré.
- Speaker #0
À ton image.
- Speaker #1
Et là, bon, bien, j'ai les livres, j'ai les produits en épicerie. Et moi, à un moment donné, c'est tout mon être qui a crié. autant de la même façon, parce qu'il faut savoir que je ne suis pas nutritionniste, moi je ne suis pas naturopathe, je ne suis pas diététicienne, je ne suis pas pâtissière, je ne suis pas boulangère, je ne suis rien de tout ça, je suis une fille de communication. Et quand j'ai créé l'univers de Mme Labrisky, c'est que je vais rentrer dans un volet plus spirituel, mais c'est mon âme qui criait. J'avais besoin de me réaliser plus grand, même si j'avais un travail créatif. Parce que Mme Labrisky, c'est vraiment l'incarnation de toutes mes passions. Depuis que je suis jeune, moi j'adore cuisiner des biscuits, puis cuisiner de mon fun, cuisiner des gâteaux, des tartes, j'aime ça ! C'est merveilleux. Et là, je voulais manger dans la joie sans culpabilité, avoir une belle qualité d'énergie. Et là, à l'époque, je dis que j'ai été kidnappée par ETI pour faire une différence. Je me souviens encore le moment où j'ai pensé purée de date, on va sucrer avec la purée de date. J'étais animée, j'étais vraiment énergisée, je te dirais, à un autre niveau. Mais là, après tout ça, après certains défis aussi, parce que c'est un grand, grand combat. Moi, c'est sûr que je rêve que mes produits rentrent dans les institutions, dans les écoles, mais c'est un gros, gros, gros combat. Il faut que les décideurs comprennent. Ce n'est pas vrai que les décideurs, ce n'est pas vrai que tous ceux qui ont des grosses jobs comprennent tout ce qui se passe pour améliorer la société. Grosse déception aussi, mais je vais continuer, mais c'est top. Et là, moi, c'est mon âme qui a crié de « Ok, tu ne peux pas aller plus vite que la société, Myriam. Garde ton enthousiasme, garde ta joie, mais ouvre sur d'autres choses que tu as compris. » Alors, j'ai ouvert sur vraiment, on va dire, je vais appeler ça le potentiel humain sur la croissance personnelle. J'ai lancé mon balado qui s'appelle « J'ai faim de joie pour les âmes affamées de mieux-être » . Mon livre aussi qui s'appelle « J'ai faim de joie » qu'on voit derrière, qui est un livre de croissance personnelle, puis c'est marqué « Réflexions et outils pour transformer sa vie » . Moi, j'ai transformé ma vie. Tu sais, je suis une publicitaire de formation, là. Puis là, je chantais en dedans de moi. que j'avais une mission plus grande. J'ai créé l'univers de Mme Lambrisky. Mais là, j'ai créé sur le volet, je vais dire, d'une nouvelle conscience. Après avoir été dans la nouvelle conscience alimentaire, je rentre dans la nouvelle conscience du potentiel humain. Parce qu'on possède tous un potentiel immense, extraordinaire. Mais il faut être à l'écoute de ses besoins, vraiment, de son bien-être absolu. Et c'est là-dessus que j'ai ouvert. C'est ça, avoir j'ai faim de joie. J'ai faim d'épanouissement. J'ai faim d'une société en meilleure santé. Et moi, ce que je suis arrivée à faire, très humblement, chez Mme Lambrisky, à chaque année, je gagne des prix. J'en ai remporté un la semaine passée. Au moment qu'on en réjouit, j'ai un autre gala ce soir où je suis finaliste. Et on ne m'a jamais rien expliqué. Je n'ai pas de coach d'affaires. J'écoute mon intuition. J'ai une peur bleue, moi, de rater ma vie. Donc, je suis assoiffée d'évoluer. On n'est pas sur Terre pour être malheureux. On est sur Terre pour s'épanouir. Et ça commence par ce qu'on met dans notre corps. Qu'est-ce qu'on met dans notre corps ? Par exemple, on met de l'essence ou de l'électricité dans notre voiture pour avancer. Qu'est-ce qu'on met dans notre corps qui est notre super machine pour s'épanouir ? Et il y a un impact direct avec la qualité des aliments. Moi, j'ai fait le choix. Je ne suis pas dans la malbouffe, je suis dans les aliments sucrés. Parce qu'il y en a partout. Et là, mes dangers et fins de joie jouent justement sur le mieux-être. C'est pour ça que sur mon site, ce n'est plus marqué « Je déclare la guerre au sucre raffiné » . mais je fais l'agar au sucre raffiné, mais c'est marqué mieux manger pour mieux être. et mieux vivre. Et ça, c'est tout un tout. Donc, Madame Labrisky, pour moi, devient une destination à 360 degrés sur l'art de mieux vivre, pour être épanouie, pour triper sur sa vie, puis aller au bout de ses passions. Et c'est fou parce que ça fait mon balado, j'ai Fin de joie disponible sur toutes les plateformes. Je l'ai lancé le 18 février dernier. Donc, 18 février 2024. Parce que ça faisait deux ans que je refoulais l'idée. Et en 2024, j'ai dit, c'est pas vrai que je tombe en 2025 et que j'ai pas commencé. Donc, le 18 février, je l'ai lancé. Puis c'était le jour de la fête de mon bébé. Bien, c'est plus un bébé, là, il y a neuf ans. Mais pour moi, c'était symbolique. OK, c'est un autre accouchement. Let's go, c'est parti. C'est une grande aventure. Je savais que mon livre, mon livre de croissance personnelle, et les fins de joie, il s'écrit tout seul en écriture automatique. Dès que je m'installais, C'est comme si j'étais guidée. De la même façon que j'ai créé l'univers de Mme Lambrisky. Alors là, ce que j'enseigne, parce que j'ai ouvert une académie aussi, l'académie de Mme Lambrisky, avec des masterclass, et il y a un programme aussi pour entrepreneurs, j'enseigne à apprendre à être consciente de son potentiel.
- Speaker #0
OK.
- Speaker #1
Parce que c'est ça, dans le fond, que je suis arrivée à faire. Parce que moi, on est tous un canal. Là, on rentre dans une autre dimension, mais on est tous un canal. Et moi, je capte beaucoup, beaucoup, beaucoup de choses. Moi, la valve, je dis, il faut ouvrir la valve des possibilités. On a juste une vie, il faut s'épanouir. Mais ça commence par bien s'alimenter, être conscient de son potentiel. Se dire, est-ce que je suis vraiment heureuse ou je pense que je suis heureux ou heureuse ? Est-ce que je sens que j'ai quelque chose à l'intérieur de moi que je refoule ? Beaucoup de gens refoulent des choses. C'est comme ça qu'arrivent des maladies, des mal-êtres, des grosses crises existentielles. Donc, moi, j'ai passé par une crise. Mon âme criait d'ouvrir là-dessus, puis je refoulais, ben non, là, je suis dans l'alimentation, ben non, je suis dans l'alimentation, et j'en pouvais plus, j'en pouvais plus, puis j'ai décidé d'ouvrir, et quel bien-être de tout mon organisme, de tout mon être. Alors, j'ai compris qu'il fallait que moi, j'offre tout ça.
- Speaker #0
C'est merveilleux, c'est merveilleux parce que ça va très bien dans le cadre de ce podcast, parce que d'unir les trois corps, le corps physique, le corps mental et le corps émotionnel. Tu comprends ? C'est ça.
- Speaker #1
Et voilà !
- Speaker #0
Voilà.
- Speaker #1
Et voilà !
- Speaker #0
Il faut nourrir, parce que bien qu'on se nourrit bien le corps, si le mental n'est pas bien nourri, si l'émotionnel n'est pas bien nourri, bien, d'une façon ou d'une autre, ça va bouetter à quelque part. On va le dire comme ça.
- Speaker #1
Ça va bouetter. Puis moi, je dis souvent, ma phrase, c'est « On est ce que l'on mange, on est ce que l'on pense. » Ah ! Il y en a beaucoup qui... cette auto-sabote-là. Et on est ce que l'on fait.
- Speaker #0
C'est quasiment rough !
- Speaker #1
Oui, oui !
- Speaker #0
C'est parfait ! C'est parfait à tous ceux et celles qui mangent régulièrement des poutines, des pizzas. C'est pas méchant, ce que je vous dis là, mais c'est ça !
- Speaker #1
Mais oui ! Mais c'est juste déjà d'être ouvert à avoir l'éveil de « Oh ! » C'est déjà un premier pas.
- Speaker #0
Exactement.
- Speaker #1
Mais il y a un impact immense.
- Speaker #0
Il y a toujours un endroit pour commencer. il y a toujours un moment, il y a toujours une journée. Ça ne veut pas dire que tu coupes tout. Ça ne veut pas dire... Tu sais, parce qu'il y a des gens qui sont habitués dans une façon de vivre et de manger. Je ne vous dis pas de tout arrêter. L'important, c'est de commencer à quelque part. Puis je trouve que pour éviter justement de ne plus avoir ce goût sucré qu'on a peur de perdre. Parce que quand on se dit, « Ah mon Dieu, tu as nommé tantôt, n'importe qui peut manger une rangée d'oreos. » C'est bon. Tout le monde.
- Speaker #1
Tout le monde.
- Speaker #0
Et tu te dis, à tous les jours, moi, je mange ma rangée d'Oreos, puis que du jour au lendemain, je lui dis à mon cerveau, on ne mange plus d'Oreos. Qu'est-ce qui arrive ? Ton cerveau fait comme, ah, on tombe en famine ! On n'en aura plus jamais ! Tu me dis-tu qu'on n'en aura plus ? Alors là, c'est là qu'on tombe dans un mauvais état d'être, qu'on devient, écoute, ça ne va pas du tout, puis là, ouap, on va replonger encore plus profond, on va manger deux rangées plutôt qu'une la prochaine fois qu'on va en manger. Alors que de switcher tranquillement avec d'autres éléments sucrants, mais qui sont bons pour votre santé. Je ne vous dis pas qu'il faut vider le sachet de date, dans le sens qu'on ne boit pas après le sachet. Mais l'idée est d'amener d'autres éléments sucrants qui peuvent être beaucoup moins nocifs pour votre santé.
- Speaker #1
Et c'est petit pas par petit pas. je fais souvent un parallèle moi avec la course à pied parce que la course à pied m'a démontré le chemin de l'entrepreneuriat c'est un kilomètre à la fois un changement si d'habitude vous avez l'habitude d'acheter 3 paquets de biscuits parce que c'est 3 paquets pour 6$ peut-être c'est de dire cette semaine on va en acheter un puis on va cuisiner une recette oui Puis on va cuisiner. Il y a plein de recettes gratuites sur madamelavrisky.com. On va cuisiner une recette. Mais il faut faire attention aux recettes qu'on retrouve sur les réseaux parce que je vois souvent, oh, recette santé. J'en vois qui font de la purée d'âtre puis qui rajoutent une tasse de sucre. Non, non, non, non, non, non. C'est ça qui est difficile en ce moment. Moi, je deviens frustrée par moments parce qu'avec les réseaux, on est bombardé de toutes sortes d'informations. Puis on prend pour acquis que la personne le dit, que c'est un dieu ou une magnifie. Mais il faut faire attention. Moi, je trouve que c'est abominable, la période dans laquelle on est, parce qu'il y a beaucoup de me-too, des gens qui font comme les autres, sans avoir une mission. Chez Labriski, je suis contre tous ceux qui font des recettes. Je ne suis pas contre, je suis dans le même territoire. Mais des recettes vraiment saines, ça ne court pas les rues. Ça ne court pas les rues. Même les gros, gros noms. Les gros, gros noms qu'on retrouve au Québec. Mais des fois, c'est gênant.
- Speaker #0
Oui, bien, je suis rendue gênée. Puis,
- Speaker #1
tu sais, moi, avant, je respectais. Non, là, je mets mon pied à terre.
- Speaker #0
J'achetais les revues, moi, à l'époque. Je me souviens très bien. La bonne fois ! Je regarde ça, des fois, puis je m'arrête à l'épicerie. Je suis vraiment dans les racks. Puis je suis comme, voyons, mais comment il peut proposer ça ? C'est pas bon pour la santé.
- Speaker #1
Ça s'appelle faire de l'argent simplement. Moi, juste pour dire, à une période prédicite chez Mme Lavrisky, parce que tous les entrepreneurs ont vidéos et débats, tout le monde, même les plus grands, mon chum m'a déjà dit « Myriam, ta plus grande force, c'est ton muscle à aider. T'es une fille de marketing. Tu sais comment faire maintenant. Si ça fait pas, porte-toi un autre brand avec du sucre. Tu sais comment faire. Ça va tellement être plus facile. » Il a raison, mais mon âme a dit non. Mon corps entier a dit non. Myriam, tu continues ta mission. J'ai l'ambition de faire évoluer l'alimentation et faire évoluer la société. Mon lègue que je veux laisser, c'est améliorer la santé durable. Je prends mon bâton de pèlerin. Mon chum avait raison.
- Speaker #0
C'est une question de valeur aussi. Tu vas à l'encontre de tes valeurs.
- Speaker #1
Oui, mais mon chum avait quand même raison.
- Speaker #0
Absolument.
- Speaker #1
Je pourrais le faire sur un autre brand. On ne voit jamais mon image. Je sais comment le faire. Je pourrais vraiment le faire.
- Speaker #0
Absolument. C'est clair.
- Speaker #1
Mais j'ai l'impression que je vais me prostituer, puis moi, je ne peux pas. Moi, je suis droite, droite, droite, clean, clean, clean. Grosse mission noble. Ce n'est pas toujours facile, mais j'y crois. Puis c'est pour ça que j'ai pété ma coche dans ma story. Tu sais, elle va arrêter d'être gentille, Mme Lambriski, là. Elle va appeler un chat, un chat. C'est comme tout le monde, là. Ce n'est pas parce que c'est la rentrée qu'on met une tonne de sucre dans les boîtes à l'homme chez les enfants, là. Même s'ils bougent. Nos enfants, ils brûlent tout. Nos enfants, normalement, un enfant, ça bouge beaucoup. Ça brûle.
- Speaker #0
Puis l'autre affaire, c'est que viens bien nourrir son intestin, ça va bien nourrir son cerveau. C'est tout ça aussi, toutes les étiquettes que les enfants portent aujourd'hui sur les TDA et toutes ces choses-là. Ils sont tous étiquettés, mais ils ont tous des lunchs qui n'ont pas de bon sens. La majorité des enfants vont avoir un petit gâteau, un petit si, un petit ça, toutes les choses qui tabarouettent.
- Speaker #1
Moi, en fait, le pire, c'est qu'une année, pour la rentrée scolaire, j'étais la conférencière invitée à l'école de mon garçon. Et il manquait de place dans l'école. Fait qu'en tout cas, je vais faire une histoire courte, je termine la conférence. L'espèce de cantine, le service de traiteur s'installe. Puis mes enfants, avant, ils étaient au service de traiteur. Et là, mes enfants m'en parlaient. Là, j'ai pris connaissance de ce qu'il allait leur donner. Ça a été la dernière fois qu'il allait au service de traiteur. J'étais découragée de ce qu'il leur donnait. C'est pas grave. Puis, j'étais encore découragée. Là, tu sais, il y a quelqu'un qui m'a dit, « Pourquoi tu ne t'impliques pas à l'école ? » À un moment donné, c'est une question de temps puis une question de combat, là. Mais moi, j'ai retiré mon enfant de la cantine puis il était en boîte à lunch parce que j'étais découragée. Puis, ce n'est pas la seule école. Puis, c'est une très bonne école, là, mais il y a un manque de personnel partout. Ils font ce qu'ils peuvent. Ce n'est pas tout le monde qui a les connaissances. Moi, j'ai donné des conférences dans les écoles, puis je voyais les professeurs, là, aucune idée de ce que je disais. C'est à tout niveau de l'éducation. Pire, il y a quelqu'un qui m'écrit l'autre jour, puis elle ne sait pas quoi faire parce que la professeure, à chaque vendredi, elle donne des jujubes aux enfants. Hé ! C'est tellement, oui, mais c'est tellement dans notre société d'arriver avec des sacs de jujubes.
- Speaker #0
De bonbons, c'est ça,
- Speaker #1
exactement. De temps en temps, là, mes enfants en manquent de temps en temps. Je veux dire, c'est des enfants, là, il ne faut pas virer fou, là. Moi, j'aimerais ça qu'ils n'en aillent pas du tout, mais je ne veux pas qu'ils créent des frustrations, des refoulements. Fait que, tu sais, des fois, il y en a. Mais c'est de perdre le réflexe que trop de monde a.
- Speaker #0
que c'est normal. Ah, parce que c'est jour de fête, gros sac de jojoba.
- Speaker #1
Parce que c'est un monstre en faisant ça. C'est comme si l'enfant dit « Hey, parce que j'ai bien fait ça, j'ai le droit d'avoir ce sucre-là. » En fait, il ne sait pas que c'est du sucre. C'est un bonbon, c'est bon. « Hey, parce que... » Il va-t-il se forcer à faire ça bien pour pouvoir avoir ceci ? Donc, ça devient une roue qui roule et qu'il va toujours aller vouloir rechercher ça.
- Speaker #0
Ben oui, puis c'est comme...
- Speaker #1
C'est un bon moment.
- Speaker #0
une tranche de vie il y a une petite femme, une fois, qui est dans le livre justement que tu montrais tantôt, c'est ma femme dont tout le monde parle, le muffin qui s'appelle Gratitude chocolatée. C'est un muffin triple chocolat. Là, vous allez me dire, « Ouais, mais attends, pourquoi triple chocolat ? » Parce que je propose de mettre des pépites de chocolat blanc, de chocolat au lait, puis de chocolat noir. Là, vous me direz, « Ah, mais c'est plein de sucre. » Oui, mais ça demeure que la base, elle est complètement saine. Alors, on n'est pas obligé d'en mettre plein de pépites. Non,
- Speaker #1
non, on ne faut pas le faire.
- Speaker #0
On ne sait pas. Ben non, c'est ça. Mais là, il y a une madame qui m'avait écrit parce qu'elle faisait gratitude chocolatée pour ses enfants. Et la directrice avait écrit un message à la dame pour dire, vous ne pouvez pas envoyer cette collation-là à vos enfants. Et la dame a pris une photocopie du livre et elle l'a envoyé à la directrice pour dire, voici la recette que mes enfants mangent. Et la directrice s'est excusée. Wow ! Puis là, elle a demandé d'avoir la recette. Ça, c'est un autre dossier, là, parce qu'on est dans les droits d'auteur, ici. Mais, c'est un autre dossier, ceci étant dit ! J'ai fait, bon, c'est ça, la base de la recette. Oui, on peut mettre des pépites. Puis oui, éventuellement, je propose aux gens, allez vers le chocolat noir, le chocolat 50 %. Puis si vos enfants, souvent, ils n'en aiment pas ça, mettez moitié-moitié. S'ils sont habitués au chocolat au lait, ils ne trouvent pas ça bon. Mais même des adultes, des fois. Oui, non,
- Speaker #1
non, mais c'est ça, je te dis, il faut commencer petit pas par petit pas. Puis à un moment donné, tu vas tout changer parce que tu vas dire, c'est bien trop sucré. Bien oui. Ça vient de toi-même.
- Speaker #0
Les pépites, au pire, au lieu de mettre 100 % chocolat, mettez moitié-moitié ou bien un quart, trois quarts, puis vous allez y arriver.
- Speaker #1
Exactement.
- Speaker #0
Vous n'en voudrez plus de ces pépites de chocolat qui goûtent la barre aéro. Qui ne goûtent pas bon,
- Speaker #1
c'est ça.
- Speaker #0
Qui ne goûtent pas bon,
- Speaker #1
c'est ça. C'est rendu tellement vide, ça, pour moi.
- Speaker #0
Tellement vide.
- Speaker #1
Oh my God ! Non,
- Speaker #0
c'est vraiment bon.
- Speaker #1
Tu vois, je vais partager aussi... Ce week-end, je devais faire des jus verts dans un événement ici pour la ville. Et puis, des jus verts. En partant, le monde fait comme « verts » . Alors, bien sûr, je mettais du sugar, je mettais de la bêta-carre dedans, je mettais de la pousse de tournesol. Alors là, juste en partant, ça fait vraiment un beau vert, tu sais. Mais moi, je voulais qu'il y en boit. Oui. Je n'ai pas rajouté du sirop dedans. Je n'ai pas rajouté. J'ai rajouté des pommes.
- Speaker #0
Bien oui.
- Speaker #1
j'ai rajouté quelques morceaux d'ananas. Et ça te changeait le jus complètement. Où est-ce que les gens faisaient, ah, il est vert ! Puis là, quand ils goûtaient, oh, c'est bon ! Il suffit de trouver, il suffit de... Et j'ai rien ajouté de sucre raffiné.
- Speaker #0
Mais non, mais il y en a plusieurs. Ma fille, elle m'a dit une fois que son amie, chez elle, faisait des smoothies, puis elle avait mis une tasse de sucre dans la recette. Puis elle a dit à son amie, « Bien, ça n'a pas de bon sens, tu sais. » Puis même la mère, « Bien non, bien non, c'est correct. On a mis des légumes, tu sais. »
- Speaker #1
Ah, non ! Oh my God, hein !
- Speaker #0
Oui, mais il y a des solutions. Je pense qu'on est dans, j'appelle ça, moi, la nouvelle conscience alimentaire. On rentre dans une nouvelle ère. Puis moi, je pense qu'il va y avoir, ça va permettre d'avoir des changements, justement. Ce que tu parlais, les enfants, ils ont toutes une étiquette. Il y a un lien avec l'alimentation aussi.
- Speaker #1
Absolument, absolument.
- Speaker #0
Là, on parle de plus en plus du microbiote. C'est un lien aussi direct. C'est notre deuxième cerveau, mais c'est tout déconnecté. C'est nouveau qu'on en parle. Enfin !
- Speaker #1
Oui, exactement. Que ce soit plus rendu public, parce que c'est quelque chose qu'on sait depuis longtemps, mais on n'en parlait pas.
- Speaker #0
On n'en parle pas.
- Speaker #1
Il y a du lobbyiste encore en arrière de tout ça. On est vraiment aussi, tous les produits sucrés.
- Speaker #0
Même en épicerie.
- Speaker #1
Il y a beaucoup de choses, c'est un lobbying incroyable.
- Speaker #0
Oui, puis moi, j'ai des produits en épicerie. Puis je me bats pour avoir ma place en épicerie. C'est sûr que le marchand, lui, ou les bagnères, qu'est-ce qu'ils veulent ? Ils veulent faire de l'argent. C'est normal. C'est ça. Mais ils ne vont pas. Ils vont toujours regarder et je vais, « Ouais, mais je vois-tu en vente ? » Les gens, des fois, me demandent, « Pourquoi tu as des allées ? J'ai différents produits. » Puis il n'y a pas une section, Madame Labrisky, parce que ça ne marche pas comme ça. Alors que, même si moi, j'arrive avec des solutions qui changent le monde, puis plus les gens vont le voir, plus les gens vont Ils vont en consommer, mais c'est un énorme combat parce que les épiceries, eux, ne sont pas dans une mission d'améliorer la santé des gens. Les autres, ils veulent faire du cash. Point à la ligne. Là, il y en a qui me disent « Non, non, c'est pas vrai. » À haut niveau, dans les hauts, tu fais des bannières, il y a des meetings pour se positionner, par exemple, manger local, des meilleurs aliments, mais c'est pas si évident que ça. Moi, je vous le dis, c'est un gros, gros, gros, gros, gros combat en ce moment que je mène avec les bannières. Prendre de la place encore plus pour démontrer qu'on est une solution, tu sais, puis que c'est sûr que les gens doivent voir les produits. Moi, sur mon épicerie en ligne, là, les gens achètent mes produits à la caisse, tu sais, pas à l'unité, à la caisse.
- Speaker #1
Non, non, c'est ça. Quand je vais m'en acheter,
- Speaker #0
j'ai tout le temps cinq, six sachets, là.
- Speaker #1
C'est ça. Les gens… C'est de l'envie,
- Speaker #0
là. Fait que, mais tu sais, c'est un gros combat de société. Le lobbying, même les entreprises, tu sais, je veux dire, l'industrialisation a fait en sorte, tu sais. de mettre beaucoup de sucre aussi dans les produits. Le sucre, c'est un magnifieur de goût. Le sucre, c'est un agent de conservation. Le sucre ne va pas coûter cher non plus. Ça coûte moins cher que mettre, par exemple, des dates en poudre qui sont un fruit. Donc, c'est plein de facteurs qui font que oui. Il y avait un article hier dans l'actualité alimentaire, je pense, manger santé, ça coûte plus cher. Malheureusement, oui, mais ça coûte moins cher tantôt à la société.
- Speaker #1
Oui, parce que tu vas tomber malade, exactement.
- Speaker #0
Je commence à en parler aussi, que le sucre va contribuer aussi à l'inflammation chronique des gens. Mais les gens disent, non, ça ne se peut pas, c'est sucré, c'est doux, c'est bon.
- Speaker #1
C'est là qu'on entre dans l'éducation aussi. C'est important d'amener ces notions-là parce que les gens ne le savent pas.
- Speaker #0
Plus on va être à le partager,
- Speaker #1
plus les gens vont en prendre conscience, petit peu par petit peu. Quand on donne de l'information, ils vont retenir quelques mots de ce qu'on vient de raconter. Mais il n'en reste pas moins que l'idée, c'est de les bombarder de tout ça.
- Speaker #0
Bien oui, parce que les gens ne jouent que par leur médecin, puis c'est correct. Mais l'alimentation, c'est de la médecine. Oui. Puis on ne doit pas vraiment présenter comme ça, tu sais. Non. De la bouffe, c'est de la bouffe. Mais non, une calorie, ce n'est pas une calorie. Puis il y a un effet sur ton corps, tu sais, sur ton... sur ton estomac, sur ton cerveau. En fait, ça devrait faire partie de l'éducation, je trouve, vraiment. Des notions dès le primaire. L'art de mettre du carburant dans notre super machine. Mais bon, on va continuer de rêver. Je pourrais partir une académie, un programme scolaire. Oui,
- Speaker #1
vraiment.
- Speaker #0
J'ai ajouté au programme gouvernemental.
- Speaker #1
Mais est-ce qu'ils vont te prendre ?
- Speaker #0
Gros dossier ! Gros dossier !
- Speaker #1
Exactement.
- Speaker #0
Gros dossier ! Mais je vais... Moi, je suis vraiment animée.
- Speaker #1
L'idée est là. Ah bien oui, c'est clair. C'est le temps d'amener les gens, justement. Moi, je suis vraiment dans le monde agricole aussi. Puis l'idée, parce que tu l'as mentionné, il y a des gens qui ne savent pas du tout. Il y a des fibres dans les bêtes. Bon, tu sais, tout ce qui est produit en agriculture, les jeunes, même qui habitent ici dans la région, vont penser que tout provient de l'épicerie. Mais non, on est là pour les faire pousser, ces aliments-là, tu sais. Puis on n'est pas obligé de les faire venir d'un autre bout de la planète non plus. On peut choisir manger local, tu l'as nommé tantôt aussi. Choisir ses producteurs, tabarouette, il y en a tellement qui font de l'excellent travail pour offrir un produit de qualité. Donc, ça aussi, c'est tout ça, toute l'alimentation, c'est important d'en savoir davantage et c'est pour ça que je veux l'amener davantage sur le podcast.
- Speaker #0
Et
- Speaker #1
Myriam. J'ai une question pour toi pour la fin du podcast. En fait, je demande toujours à mes invités, qu'est-ce qu'ils font pour leur corps physique, leur corps mental et leur corps émotionnel ? Alors, peux-tu m'en dire un peu plus sur toi ?
- Speaker #0
Wow ! J'adore, j'adore, j'adore ! Écoute, bien moi, le corps physique, pour moi, bouger, ça fait partie de ma routine de vie. Manger, boire de l'eau, dormir, bouger.
- Speaker #1
Ça t'a sauvée en quelque sorte ?
- Speaker #0
Ça m'a sauvée plus. Quand je n'allais pas bien, j'ai toujours été une sportive. Moi, je suis une sportive de nature. Mais dans le balad, une grosse, grosse crise existentielle, fin vingtaine, grosse séparation d'une relation de neuf ans où je n'allais pas du tout. La course à pied m'a « grounded » . La course à pied m'a permis de prendre soin de moi, de devenir la meilleure amie de mon corps, de comprendre que c'est mon outil avec lequel je m'incarne sur la terre parce que j'ai mon esprit, mais j'ai mon corps physique. Puis mon corps, il faut que je l'aime, il faut que je sois bien dedans, donc c'est à moi de prendre soin de lui. Ça, ça a été un gros, gros, gros éveil, tu sais, d'aimer mon corps, de dire à mon corps que je l'aime. Puis c Dans le cadre d'un programme que j'ai, on fait le Mindset Bodyset Club, le mardi matin à 6h du matin, ça dure une demi-heure. Et c'est justement, on va dire à notre corps qu'on l'aime, on fait de la musculation, mais on fait des mantras pour s'assurer de partir la journée dans la joie. Parce que tout le long, je dis aux gens de faire des phrases, mais de toujours se sourire. On est là, on se parle, puis on se sourit. Puis il y a vraiment un effet, ça dégage des hormones dans notre cerveau. donc là je te parlais de physiquement Mais tu sais, spirituellement, moi, je suis très sûre. Le potentiel humain, on est ce que l'on mange, on est ce que l'on pense. Moi, je sais que je peux conquérir la planète. C'est une décision que j'ai prise et ce n'est pas facile tous les jours. Mais je le sais que je peux moi-même me saboter dans les moments difficiles. Mais non, j'ai compris que personne ne va me dérouler le tapis rouge dans la vie, dans toutes mes quêtes. C'est à moi d'avancer. C'est à moi d'en être convaincue. C'est à moi d'emmener les gens avec moi dans ma quête. Et ça, c'est de ma spiritualité à moi. Parce que tout est en nous. Au nom du Père, du Fils, du Saint-Esprit, Amen, c'est tout ça. Puis on est sur terre pour s'épanouir. Moi, c'est l'entrepreneuriat. Ça me donne que mon couple va bien, mes enfants, ça va bien. L'entrepreneuriat, c'est mon outil d'incarnation parce que j'étais un peu hors de la marge, une espèce de droulou-berlou avec ses idées un peu en avance. Mais j'ai la folie pour le faire.
- Speaker #1
Tout à fait.
- Speaker #0
Donc physique, spirituel, c'est quoi l'autre ?
- Speaker #1
Mental.
- Speaker #0
Ah bien mental. Moi, je cours beaucoup. La course à pied, encore une fois.
- Speaker #1
Oui, c'est ça. La course à pied.
- Speaker #0
On a démontré. Tu sais, faire des marathons, on n'est pas obligé de faire du 42,2 km. Moi, je suis une fille d'endurance. J'ai des aptitudes d'endurance. Mais on a démontré que lorsqu'on a un objectif, qu'on fait ce qu'on a à faire, petit pas par petit pas, boucher par boucher, choix par choix, et qu'on ne lâche pas. on récolte toujours. Le problème, 95 % de la population va se décourager avant de commencer à récolter. C'est vraiment la course à pied. C'est long, 42 km.
- Speaker #1
Oui, c'est long.
- Speaker #0
Mais ça s'applique pour nos changements, changements alimentaires, désir de changer de carrière. Dans une quête, je ne vais pas dire de perte de poids, mais d'élimination de poids, parce que quand on perd ses clés, on veut les retrouver. Mais si on veut éliminer du poids,
- Speaker #1
on ne peut pas les retrouver. Oui, effectivement.
- Speaker #0
C'est toute une question, le pouvoir aussi de nos mots, ce qu'on dit. Je disais, on est ce que l'on mange, on est ce que l'on pense. Attention à ce qu'on dit. Alors, c'est tout un travail que je fais sur moi depuis que j'ai créé Madame Lambriski. Mais à ce niveau-là, au niveau de la puissance des mots, de la puissance de notre intérieur, de notre pouvoir illimité, ça fait vraiment cinq ans. J'en fais vraiment une mission de vie. Ça m'anime énormément. Mon plaisir, c'est de contribuer à élever les gens parce qu'on a tous ce potentiel-là. Il faut trouver ce qui nous anime. Quand les choses nous animent, on est inarrêtable. C'est ça qui est fantastique.
- Speaker #1
Wow, wow, wow ! Merci infiniment ! Écoute, regarde, non mais avoue que ça clôture bien.
- Speaker #0
Ben oui, non,
- Speaker #1
je suis satisfaite ! Avoue que c'est vrai ! Je suis satisfaite ! C'est tout ça, puis c'est exactement ça. Puis c'est ce que je souhaite à tout le monde, de trouver. Ça ne prend pas nécessairement une grosse mésaventure pour que ça arrive dans votre vie. On est là pour vous le partager, on est là pour vous dire qu'est-ce qu'il y en a, qu'est-ce qui est possible d'aller encore plus loin pour nous. Absolument. Merci infiniment, Myriam. Merci de ta visite. On peut retrouver tes produits en épicerie.
- Speaker #0
Oui, mes produits alimentaires sans sucre raffiné ajouté et riches en fibres sont disponibles chez IGA. sur mon épicerie en ligne. Bientôt, je l'annonce, bientôt chez Métro, chez Super C, chez Maxi, qui est très contente. Alors, sur mes réseaux, je vais l'annoncer. Mon réseau le plus puissant, je suis sur Facebook, Instagram, TikTok, Pinterest, mais l'endroit le plus puissant, c'est le Facebook. Il y en a qui disent que Facebook, c'est mort. Ce n'est pas mort. Et aussi, bien, mon balado,
- Speaker #1
j'ai fait le choix.
- Speaker #0
Oui, bien, mon site, madamelabristi.com. Et mon balado, disponible sur Spotify, Apple Podcasts, sur YouTube aussi. Mais sinon, vous tapez Madame Lavrisky sur Google, puis je ne vais pas payer.
- Speaker #1
Puis ton livre, on peut le retrouver aussi à plusieurs endroits, si je ne me trompe pas.
- Speaker #0
Partout où on vend des livres. Bien oui, les livres de cuisine chez Avril, oui, mais généralement partout où on trouve des livres. Et sinon, sur ma boutique en ligne, parce que tu sais, comme mon premier, il est sorti en 2016, donc ça fait déjà neuf ans. Il y a eu un rite d'un livre à chaque deux ans. Et là, il y a l'aventure aussi. Pour prendre soin de soi, mon livre « J'ai faim de joie » outil réflexion pour transformer sa vie qui va avec tout ce que je viens de vous dire aussi comme clôture. Ça a été très, très fort en moi. Tu dois partager. Je partage, je partage.
- Speaker #1
Merci beaucoup,
- Speaker #0
merci beaucoup. Merci à toi.
- Speaker #1
Génial. Alors, je vous dis à la semaine prochaine pour un autre épisode de Goûte à la vie. Bye-bye. Bye.