Speaker #0Bonjour et bienvenue dans le podcast Goutte à la vie. Aujourd'hui, j'ai envie de vous parler de mon livre qui est sorti le 1er novembre. Donc, en fait, j'ai eu mon lancement le 1er novembre qui a été exceptionnel. Et un des plus beaux moments de ma vie, je peux vous le dire comme ça. Je le compare à quand j'ai accouché. J'aime le dire comme ça parce que je me souviens d'avoir eu ce même feeling. Bien sûr, je ne le compare pas, tu sais, dans le sens que mes filles, c'est mes filles. Mais il n'en reste pas moins qu'il y a une émotion particulière qui s'est produite dans mon corps qui était vraiment semblable à quand j'ai eu mes enfants. Alors, sérieusement, quel accomplissement que de mettre au jour un livre comme ça, qui parle bien sûr une part de mon histoire, mais pour le reste, ce sont mes outils que j'ai utilisés pour moi m'aider à évoluer. Et maintenant... que j'utilise pour accompagner les gens. Alors, magnifique survol à l'intérieur de plusieurs, plusieurs outils que j'utilise, tant dans le corps mental, pour le corps physique et pour le corps émotionnel. Et aujourd'hui, j'ai envie de vous faire part d'une partie de mon livre qui porte sur le pardon. Le pardon, dans mon livre, se situe dans la section du corps émotionnel. Et j'avais envie de vous partager cette partie-là parce que je trouve que c'est une chose qu'on ignore un peu, ce qu'est le pardon et comment on peut l'utiliser. On va penser souvent que quand on pardonne quelque chose, c'est qu'on vient excuser un geste, qu'on vient excuser la personne, qu'on vient... Mais ce n'est pas ça, en fait. Alors laissez-moi vous lire un bout de mon livre afin de vous donner aussi peut-être l'envie de... d'en savoir davantage de ce livre avec tous ces outils qui peuvent vraiment vous transformer. Alors, laissez-moi vous lire cette partie sur le pardon. Pardonner ne se fait pas en un claquement de doigts. C'est un processus, une décision que l'on prend consciemment pour se libérer. Voici quelques étapes pour commencer ce changement intérieur. Premièrement, reconnaître la douleur sans s'y attacher. Avant de pouvoir pardonner, Il est important d'accueillir ce que l'on ressent. Prenez un moment pour identifier la blessure. Qu'est-ce qui vous fait vraiment mal ? Pourquoi ça, ça vous affecte encore aujourd'hui, quand ça fait des années que vous avez eu cet événement, par exemple ? Permettez-vous de ressentir l'émotion. Fermez les yeux et je vous invite à descendre dans votre cœur. Une autre chose qui n'est pas facile à faire. Ne réprimez pas vos émotions. Le but n'est pas d'ignorer la souffrance, mais de reconnaître pour ensuite la transformer. Le deuxième point, comprendre le pardon, que c'est un acte personnel. Le pardon ne nécessite pas l'autre. Vous pouvez pardonner quelqu'un sans lui parler, sans qu'il sache que vous l'avez fait. Pardonner ne veut pas dire revenir vers cette personne ou tolérer son comportement. C'est un acte que vous faites pour vous-même pour couper l'attachement énergétique et émotionnel à cette situation. Le troisième point, écrire une lettre de pardon que vous n'enverrez jamais à la personne. L'un des outils les plus puissants pour se libérer du passé, en fait, c'est l'écriture. Prenez une feuille et écrivez une lettre. à la personne ou même à vous-même. Exprimez ce que vous ressentez. La douleur, la colère, la tristesse, mais aussi votre désir de ne plus être prisonnier de cette émotion. Terminez la lettre par une déclaration de libération. Aujourd'hui, je choisis de reprendre mon plein pouvoir. Je choisis de pardonner et de me libérer. Vous pouvez ensuite soit brûler cette lettre. qui était symbolique pour signifier que vous laissez partir cette charge émotionnelle. Écoutez, ça, ça me rappelle un moment où j'étais adolescente et j'ai participé à un week-end qui était religieux. C'était religieux, c'était un rassemblement de jeunes, mais soit dit en passant, c'était vraiment un beau week-end. Dans la façon que c'était fait, dans la façon que c'était organisé, j'ai... adoré ce moment-là. Mais À un certain moment, il nous faisait faire des activités qu'on ne pouvait pas savoir ce qui se passerait ensuite. C'était un endroit où c'était juste des jeunes comme moi. On était tous des adolescents. Il y a une activité qui était d'écrire une lettre à nos parents. On nous a dit que cette lettre serait brûlée par la suite. Donc, on devait écrire une lettre à notre père et une lettre à notre mère. Donc, on pouvait tout dire dedans. C'est vraiment se vider le cœur. Parce que vous savez, quand on est adolescent, on en a des petites crottes sur le cœur. On en veut à nos parents pour des choses que finalement, quand on devient adulte, on dit « mon Dieu, on capotait dessus des fois » . Mais il n'en reste pas moins que c'était l'idée de se libérer de la colère, de la tristesse, puis même de l'amour qu'on pouvait avoir pour eux. À ce moment-là, moi j'ai 14 ans, puis ma mère, elle a le cancer, puis je lui écris à quel point je l'aime, que j'ai peur de la p... perdre, puis que je souhaite que ça s'intervienne. Mais quand est venu le temps de mon père, disons que je n'utilisais pas le même ton dans ma lettre. Je lui dis tout ce que j'ai sur le cœur. Colère, déception, car je le voyais trop souvent être dur avec ma mère, puis ça, ça m'affectait énormément comme adolescente. C'est à mon tour d'être dur. À la fin du week-end, les parents viennent nous chercher, puis... deviner qu'est-ce qui s'est passé ? Les organisateurs ont remis les lettres à nos parents. Plusieurs pleuraient, même criaient de colère et de peur que leurs parents lisent ces lettres. Je dois avouer que c'était un peu, c'était un risque. Ce n'était pas correct, correct, je trouve, parce qu'autant on avait confiance en ces gens. Autant on se disait, bien voyons, ça veut dire qu'on ne peut pas avoir confiance tout le temps. Mais sachez que l'exercice a été tellement libérateur, même pour ceux qui criaient de peur. Ça a été tellement un beau moment et des rapprochements entre les jeunes et leurs parents. Eh bien, les parents devaient lire les lettres devant nous à haute voix. Ça, c'était pas évident. Pour ma part, quand ma mère a lu la sienne… Les larmes coulaient sur ses joues. Quand est venu le tour de mon père, c'est comme s'il venait de recevoir un coup de deux par quatre dans le front. Il m'a dit à la fin, « Ouais, ben, c'est direct, hein ? » J'avais, moi, le front humide, des frissons de peur qui me traversaient le corps, des oreilles jusqu'aux orteils. J'avais la chienne. Mais finalement, on s'est pris dans nos bras, pis même qu'il s'est excusé. Moi, ça... Venant de mon père, c'était quelque chose, là. Puis je suis arrivée à pardonner un peu ces gestes-là pour au moins alléger ma souffrance parce que c'était dit. Maintenant, je l'avais nommé. Mais en écrivant ces lettres-là, ça a été très libérateur, même s'il ne les avait pas lues, quand on dit qu'on n'est pas obligé de remettre ceci. Parce que moi... Honnêtement, quand j'ai écrit, j'ai pleuré, j'ai fait tous les temps. Et sachez qu'il donnait une boîte de Kleenex à chaque personne, à chaque personne qui était présente, parce que justement, on savait très bien que ce serait difficile. On savait très bien que, sur le coup, moi, je pensais que ça irait bien. Mais là, les lances se sont mises à couler. Puis là, tu entends ton voisin qui se mouche dans son Kleenex. Et là, tu te dis, oh my God ! Là, là, oui, on était en train de faire un exercice. vraiment la différence. Alors, c'est pour ça que j'ai voulu parler du pardon aussi dans mon livre, parce que ça fait partie des étapes de libération de certains événements qu'on peut vivre. C'est une façon qui est souvent ignorée ou encore qu'on ne pense pas, parce que souvent, on va croire que pardon, c'est qu'il faut excuser le geste de l'autre. Vous le savez, une personne qui décide d'en tuer une autre, bien sûr que je n'excuse pas son geste, jamais de la vie, mais avec tout mon recul et avec toute la lecture du livre ici. Vous allez comprendre que j'ai compris aussi par la suite qu'avec les constellations familiales, je réalise qu'à chacun a son histoire. Que vous ayez la vôtre, sachez que si vous avez la vôtre, les autres ont la leur. Et que chaque geste posé... n'est pas excusé nécessairement, mais nous amène à comprendre qu'ils ont une histoire. Oui, on peut avoir de la peine. Oui, on peut être déçu. Oui, ça peut nous déranger. Mais il n'en reste pas moins que chacun a son histoire. Et ça aide à comprendre la souffrance de chacun quand il pose des gestes comme ça. Alors le pardon, encore une fois, ici, est un peu plus facile à comprendre. En ce sens, parce qu'on ne pardonne pas le geste, comme je le nommais, mais on pardonne pour se libérer soi et le laisser à la personne. J'aime dire souvent de l'envoyer à l'expéditeur avec sa conscience rattachée. Donc, vraiment, de tout ce que je peux porter d'une autre personne. Ou encore, je me souviens, ma soeur m'avait expliqué un moment qu'on pouvait, comme si c'était qu'un événement était une tentacule après nous. Imaginez ! une pieuvre, et qui nous pousse cette tentacule tout le tour de nous, puis qu'on coupe ces tentacules, comme si on se libère de ce poids qui ne nous appartient pas. C'est comme si cette tentacule était reliée à cet événement puis qu'on s'en libérait. Alors c'est un peu ça aussi. J'essaie de l'amener en image pour que vous compreniez. Parce que, mon Dieu, que ça fait du bien. Mon Dieu que c'est nécessaire dans une vie. Parce que tôt ou tard... on en vit toujours. À tous les jours, il y a un petit quelque chose qui peut venir nous déranger. À tous les jours, il y a quelque chose qui se passe, puis que on peut en vouloir peut-être à quelqu'un même. Alors, de pardonner, je trouve que c'est une chose qui vient vraiment aider. Mon livre est parsemé d'images comme ça, est parsemé d'exercices que vous pouvez faire, que vous pouvez tenter, pour juste être une meilleure personne en soi. juste découvrir comment on peut s'améliorer. Je trouve que c'est important de le faire. Et c'est pour ça que j'ai écrit ce livre, parce que la plupart du temps, on va se diriger juste vers un corps. Moi, je parle des trois corps, le corps physique, le corps mental et le corps émotionnel. Bien sûr, on va se dire « Ah, bien là, moi, je veux perdre du poids, j'ai envie de perdre du poids, donc on va aller focusser sur le corps physique. » Mais qu'en est-il du corps mental et du corps émotionnel à ce moment-là ? Alors, c'est pour ça que j'amène les trois, pour que vous compreniez que s'il y a un équilibre dans chacun d'eux, bien, inévitablement, vous pouvez bien aller. C'est plus facile ainsi. C'est plus fluide quand les trois sont alignés. Pensez-y. Alors, si vous n'avez jamais fait de travail sur vous, si vous avez peur même, parce qu'il y a des gens qui n'ont pas envie du tout de faire... des changements ou encore d'aller jouer au niveau du cœur parce qu'on a peur de nos émotions. On a peur de ce qui peut se passer. Même dans le pardon, on peut avoir peur de ça aussi. Je vous invite à lire ce livre-là parce que justement, c'est comme un livre écrit en, je vous dirais, c'est pas mauvais, mais je vous dirais que c'est écrit en surface pour justement ceux qui ont de la difficulté à descendre au niveau du cœur. Je trouve que tout est bien expliqué dedans pour commencer un cheminement. Vous savez, j'ai déjà en tête un prochain livre. Mais là, on descend encore plus au niveau du cœur. On va plus en profondeur. C'est comme si on était à la première couche, dans le premier tombe, puis que dans le prochain, on va descendre juste de quelques marches pour aller un peu plus profond, pour comprendre davantage les bienfaits de s'aider de cette façon-là. J'espère qu'aujourd'hui, je vous ai inspiré. J'espère que ça va peut-être vous tenter même d'acheter mon livre, de peut-être en apprendre davantage et à commencer un cheminement sur soi. Bien entendu, je vais mettre le livre ici, au bas du podcast, afin que vous puissiez justement avoir le lien direct à la page pour vous le commander. Je vous le recommande. Ce n'est pas parce que c'est le mien, c'est parce que je trouve que... C'est vraiment un bel outil. Et sur ce, je vous demanderais de me donner des commentaires si vous l'avez acheté, si vous l'avez lu. Vous pouvez l'acheter aussi bien en tablette comme en Kindle pour votre liseuse ou encore tout simplement en livre, bien sûr, broché. Un livre papier. Moi, j'aime bien lire encore dans le papier. Donc, il est magnifique. Je suis extrêmement fière, soit dit en passant. C'est un livre qui est joué. qui est coloré, qui est joyeux, je l'aime, c'est beau, c'est à mon image, soit dit en passant. Alors, si vous voulez mettre aussi un commentaire sur la page quand vous allez l'acheter, ce serait très apprécié. J'ai ajouté des étoiles. Pour moi, ça m'aide aussi à faire découvrir aux gens ce livre qui est d'ailleurs un des meilleurs vendeurs actuellement sur Amazon. Donc, je suis extrêmement excitée. Alors, je vous dis à la semaine prochaine pour un prochain podcast et je vous souhaite, bien sûr, de goûter à la vie.