- Speaker #0
Attention ! Chaque mot que tu utilises a une commande directe pour ton cerveau. Le langage peut devenir ton meilleur allié ou encore ton pire ennemi. Tu veux savoir pourquoi ? Être en santé, ça dépend pas seulement de ton corps physique, mais aussi de ton corps mental et de ton corps émotionnel. C'est pourquoi je te partagerai différentes approches pour harmoniser les trois corps afin d'avoir une santé globale. Ce podcast s'adresse à ceux et celles désirant vivre un changement significatif dans leur vie. Je suis Marie-Ève Tremblay, naturopathe holistique, et je t'invite personnellement à venir découvrir comment goûter à la vie. Bonjour et bienvenue au podcast Goûte à la vie. Aujourd'hui, on parle neurosciences, parce que vous savez, j'adore les neurosciences. Et pour ce faire, j'ai une invitée qui est une passionnée du cerveau de l'humain. Moi, je le suis, mais elle, elle l'est mille fois plus que moi. Elle en fait même sa spécialité actuellement. Je trouve ça vraiment intéressant, tout ce qu'elle fait et la façon qu'elle nous le vulgarise, c'est facile de comprendre. Elle a accompagné aussi plusieurs entreprises dans la communication, les relations humaines. Voyons, je bafouille. Elle a accompagné plusieurs entreprises dans les communications et les relations humaines. elle est auteur de... plus de dix livres. Écoutez, moi, ce qui m'a appelée à lire ces livres, c'est que je me retrouvais dans une relation sous emprise. Alors, c'est un livre qu'elle a fait et qui est tout simplement merveilleux. Et tous ces livres de la synergologie, moi, ça, c'était une vraie passion pour moi de lire ceci. Bienvenue, Annabelle Boyer.
- Speaker #1
Bonjour, Marie-Ève.
- Speaker #0
Merci d'être ici pour parler de neurosciences. Écoute, moi, c'est quelque chose qui me passionne aussi. Parce qu'il y a vraiment le côté mental, c'est le corps mental que j'aime nourrir aussi. Puis il y a plusieurs façons de le faire. Puis il y a quelque chose que tu fais actuellement que j'ai entendu parler, c'est vraiment sur le pouvoir des mots. Peux-tu m'en dire un peu plus par rapport à ça ?
- Speaker #1
En fait, ça fait déjà longtemps, ça fait plusieurs décennies qu'on s'intéresse au pouvoir des mots. Et même dans les années 1800, il y avait un pharmacien en Europe qui s'appelle... Émile Coué, qui à un moment donné doit donner une prescription à un patient et il se rend compte qu'il n'a plus le médicament dont le patient a besoin. C'est un médicament pour son cœur. Alors, il va lui donner un placebo, donc une pilule de sucre, en lui disant qu'à chaque fois qu'il va prendre sa prescription, il doit répéter tous les jours à tout point de vue, je vais de mieux en mieux, et il doit répéter cette phrase-là une vingtaine de fois avec Merci. Conviction. En disant au patient que c'est un nouveau médicament qui vient de sortir et l'idée c'est de le tester pendant 2-3 jours et s'il préfère son ancien médicament, qu'il revienne le voir dans 2 jours. Et sinon, on se revoit dans un mois. Et finalement, le patient ne revient qu'un mois plus tard en disant, écoutez docteur, c'est vraiment extraordinaire ce nouveau médicament-là. et en plus je n'ai aucun effet secondaire, je me sens beaucoup mieux, on continue avec celui-là. Il avait évidemment une formation aussi en hypnose, donc il avait compris l'importance des mots et il avait compris l'importance de la conviction que l'on donne dans nos mots parce que c'est pas seulement le mot, c'est la charge émotionnelle qui vient avec le mot. Et il s'est mis à développer une technique où quand il mettait ses gens en hypnose, il leur lisait Merci. texte avec des phrases naïves. Les phrases naïves, ce sont des phrases affirmatives, donc on évite les « ne pas » dans les phrases. Et ce sont des phrases qui sont tellement simples que le cerveau, même s'il peut être critique, il va accepter. Des phrases du genre « je dors d'un sommeil réparateur et rafraîchissant et je me réveille pleinement reposé, énergisé, vitalisé. » Donc, ce sont des phrases que tout le monde accepte. Mais il demandait aux patients de Merci. de relire ces phrases-là et de se les répéter une vingtaine de fois par jour aussi. Et on voyait une amélioration de l'état de santé des patients parce que les patients s'auto-convainquaient avec des phrases qu'ils devaient répéter. Et quand tu répètes des phrases 20 fois, c'est un texte qui fait à peu près une page, quand tu relis cette page-là 20 fois, ton cerveau, à ce moment-là, passe des ondes cérébrales que l'on dit bêta. Donc, quand on est réveillé dans la journée et qu'on est actif, on est en ondes. bêta et il switchait vers les ondes Alpha. Les ondes alpha, c'est ça qu'on a quand on fait une méditation profonde, quand on est en hypnose, quand on fait de l'EFT clinique accompagné par un spécialiste ou aussi quand on est juste sur le point de s'endormir. Quand on a perdu la conscience du monde conscient et qu'on est en train de faire le switch avec le rêve, là, à ce moment-là, on est dans un monde alpha. Et dans ce niveau-là, dans ces ondes cérébrales-là, à ce moment-là, on peut accélérer. activé des mécanismes inconscients qui favorisent, entre autres, la guérison. À l'époque, on ne connaissait pas encore les ondes gamma, qui sont des ondes qui permettent à ce moment-là de se connecter à sa zone de génie. Mais donc, Émile Coué avait compris que quand on répète des mots sous forme, en fait, de mantra, de prière, et qu'on y met une conviction positive, à ce moment-là, on peut aider le cerveau à se reformater en termes... de croyances en termes de positivité, de motivation, de confiance, de volonté, et aussi pour aider le corps à remettre en branle tous les mécanismes d'autoguérison.
- Speaker #0
Wow ! Elsa, est-ce que, parce que bon, c'est pour tout le monde, bien entendu, on peut pratiquer ça, on peut pratiquer des phrases, est-ce qu'il faut absolument aller en hypnose, par exemple, ou encore comme un praticien en EFT ? est-ce que Bien sûr, ça risque d'être encore plus bénéfique, mais j'imagine que si on commence par se répéter des phrases comme ça tous les jours, ça va amener un aspect différent dans notre vie émotionnelle, j'imagine.
- Speaker #1
Ça va amener un aspect différent si et seulement si on fait l'exercice adéquatement. En ce sens qu'on a tous dans notre cerveau ce qu'on appelle en hypnose le facteur critique. Ça, c'est la petite voix qui chiale et qui dit, ça ne marchera jamais, ces affaires-là. Tu as déjà essayé plein d'autres affaires. Cette petite voix. Voilà, là. Évidemment, quand on dit, par exemple, devant le miroir, je suis riche, je suis prospère, la petite voix, elle, en arrière, elle fait, c'est même pas vrai, tu n'y arriveras jamais. Dans ta famille, il n'y a personne de riche et prospère, tu ne sais pas comment faire. Inévitablement, quand on se dit des affirmations positives, cette voix-là se réveille. C'est automatique. Et c'est pour ça qu'il faut prendre le temps, à ce moment-là, d'aller travailler sur ces pensées négatives-là qui sont dans notre esprit. Et à ce moment-là, on doit faire des exercices soit d'EFT, soit d'auto-hypnose, soit d'auto-méditation. Il y a plein d'exercices qui existent en fait pour aider à gérer ces pensées-là. Et on peut développer ce qu'on appelle des exercices de mental blanc. Des exercices qui permettent d'arrêter le hamster dans la tête, de faire en sorte que le nombre de pensées diminue. Parce qu'il faut se rappeler que dans nos pensées, on a... Dans notre cerveau, on a deux hémisphères et les deux hémisphères se communiquent énormément d'informations par un pont entre les deux. Mais les deux hémisphères, il faut un peu imaginer que nous, on essaie de changer une pensée et on essaie de traverser entre les deux hémisphères. Mais qu'entre les deux hémisphères, il y a une série d'autoroutes à quatre voies remplies en plein trafic. Puis nous, on essaie de traverser ce trafic-là de façon perpendiculaire. Alors évidemment... Comme on a 60 000 pensées par jour, mais il y a beaucoup de voitures sur beaucoup d'autoroutes, c'est bien trop dangereux de traverser, ça ne marche pas pantoute. Et donc, la nouvelle pensée qu'on essaie d'implanter, elle ne se rend pas jusqu'à l'inconscient parce qu'il y a beaucoup trop de véhicules sur les autoroutes.
- Speaker #0
Est-ce que par le pouvoir de la répétition, par contre, on va arriver au bout de cette autoroute-là, par exemple ?
- Speaker #1
Si on est dans une bonne journée, qu'on a pris le temps... Et là, tu vas bien comprendre qu'on a pris le temps de bien manger, qu'on a pris le temps de faire des exercices en nature, qu'on a pris le temps de faire de l'activité physique. Là, on peut y arriver. Mais si on est dans une journée stressante, qu'on a mangé une grosse poutine et qu'on est dans une digestion un peu plus difficile et qu'on n'a pas fait de sport depuis un certain temps, on n'y arrivera pas.
- Speaker #0
C'est un tout,
- Speaker #1
hein ? C'est un tout, ça. C'est un tout. C'est vraiment global. Et ça va être important à ce moment-là de faire des exercices de mental blanc. Mais il faut bien se rappeler que notre mental, il répond à l'état général de notre corps. Donc, si je veux que mon mental aille bien, je dois prendre soin de mon corps aussi. Si je viens de vivre un conflit, une discussion houleuse avec quelqu'un et que j'essaie de me répéter des phrases positives, ça ne fonctionnera pas. Je suis mieux d'aller monter l'escalier cinq, six fois. de faire des push-ups, de faire des squats, d'aller me dépenser énergétiquement avant pour brûler les hormones de stress dans mon corps et ensuite prendre le temps de faire des exercices de mental blanc et ensuite prendre le temps... de me répéter des phrases positives et affirmatives. Et il faut bien comprendre aussi que le cerveau ne peut pas passer de l'erreur à la vérité d'un seul coup. Donc, si je vis dans la pauvreté, c'est très difficile de dire à mon cerveau « je suis riche, je suis prospère » . Le gap, le saut est trop gros. Et c'est pour ça qu'on va souvent faire des exercices qu'on appelle entre autres la boucle de feedback rétroactif. Là, on va passer d'une croyance ressource que l'on va retravailler, retravailler, retravailler, mais en utilisant des façons de faire pour être sûr que le cerveau l'accepte. Donc, si je me dis, en ce moment, je suis dans la pauvreté, à ce moment-là, je dois faire un X sur les mots que je n'aime pas et je dois le faire de façon manuscrite. C'est vraiment important, ce boulot, parce que je dois impliquer ma main dans le mouvement et à ce moment-là, mon cerveau reptilien s'active parce qu'il gère les mouvements. Et je dois reformuler. Et là, au début, je vais mettre « je suis riche » , « je suis prospère » . Mon cerveau, il ne croira pas ça. Donc, je dois ajouter plutôt un verbe de progression. « Je chemine » , « je progresse » , « j'apprends » , « j'évolue » . Et là, le cerveau, pour lui, ça, c'est déjà plus acceptable. Donc, on remplace le « je suis » par « je progresse » , « je chemine » , « j'apprends » , « j'évolue » ou tout autre verbe de progression. Et on va rajouter d'autres expressions de progression à chaque jour. tous les jours, à chaque instant, à chaque moment. On choisit ce que l'on veut. On va rajouter après ça de plus en plus, de mieux en mieux, d'avantages, mais on y va étape par étape. On ne fait pas tous les changements d'un coup. Sinon, on passe de l'erreur à la vérité d'un seul coup. On sabote à ce moment-là l'exercice. Et c'est pour ça que c'est important de le faire avec quelqu'un d'autre. Et on va retravailler, je te dirais, il y a à peu près une quinzaine d'étapes avant d'en arriver à une phrase. Mais quand on arrive à la phrase qui est une croyance Merci. ressource, elle est à ce moment-là très puissante. Parce qu'elle a été travaillée de façon stratégique et intelligente pour être acceptée par le cerveau inconscient. Parce que c'est le cerveau inconscient qui est puissant. Là, quand on se parle, en ce moment, c'est notre cerveau conscient qui est en train d'agir. Et notre cerveau conscient, en termes de puissance, c'est l'équivalent d'un bonhomme Playmobil. Donc, l'équivalent d'un petit tube de rouge à lèvres. Alors que notre cerveau inconscient, c'est le Mont-Éverest. Donc, même si je me répète des phrases alors que mon cerveau est éveillé, donc en onde bêta, je travaille avec mon rouge à lèvres. Je ne travaille pas avec le Mont-Éverest. J'essaie de déplacer le Mont-Éverest avec le rouge à lèvres. C'est un petit peu une chose. Donc, j'ai intérêt à utiliser mon inconscient et à utiliser des stratégies que le Mont-Éverest va accepter. Parce qu'à ce moment-là, évidemment, si mon inconscient n'est pas d'accord avec mon changement, j'aurais beau me répéter les phrases que je veux, ça ne fonctionnera pas. Et l'inconscient, lui, il y a des mots qu'il n'entend pas. Les « ne pas » , il ne les entend pas. Donc, si tu as un enfant, « cours pas » , l'inconscient de l'enfant entend « cours, cours, cours » . Je regardais une vidéo, j'étais en formation récemment, et je regardais une vidéo qui nous a été présentée par la formatrice, et je trouvais ça tellement génial. T'as une maman qui est avec sa petite-fille de 4 ans, et elle lui tend deux toutous, un jaune et un rose. Et elle lui dit, ne me montre pas le toutou rose. Et la petite-fille pointe tout de suite le toutou rose. Elle prend deux autres jouets, une voiture et un camion. Ne me montre pas la voiture. Et elle monte, elle pointe la voiture. Elle le fait 12 fois comme ça. Et à chaque fois, la petite fille pointe l'objet pour lequel elle s'est centrée sur le mot principal. Elle fait totalement abstraction du « ne pas » . Et notre inconscient fait totalement abstraction du « ne pas » . Fait que quand je me dis « faut pas que j'arrive en retard » , le dire à mon inconscient arrive en retard.
- Speaker #0
Je ne suis pas pauvre.
- Speaker #1
Je ne suis pas pauvre. Je ne veux pas attirer une personne toxique. Je ne veux pas me retrouver dans une relation qui n'est pas content. Je ne veux pas perdre mon emploi. Je ne veux pas stresser. Je ne veux pas me réveiller en retard. Je ne veux pas faire de l'insomnie. Tout ça, évidemment, l'inconscient, lui, il fait abstraction des ne pas. Et il ne retient que les mots-clés. La fin d'un courriel. N'hésitez surtout pas à me contacter. Ah,
- Speaker #0
c'est vrai ! Ah, mon Dieu ! Il n'y a pas de problème !
- Speaker #1
Il y a un problème. Comment ça va ? Ça ne va pas pire !
- Speaker #0
Ça ne va pas de la merde.
- Speaker #1
C'est ça. Et c'est là où le vocabulaire est extrêmement important. Parce que le cerveau, lui, il a accroché juste... sur les mots-clés. Mais combien de fois au téléphone on se fait dire « Hey, merci d'avoir réglé ça, pas de problème ! » Mon Dieu, c'est hallucinant cette phrase-là, combien de fois on l'a dit. Et combien de fois on se dit aussi des questions merdiocratiques. Pourquoi ça m'arrive tout le temps ?
- Speaker #0
Ah, mon Dieu, qu'on l'a appris ça.
- Speaker #1
Les questions comme ça, c'est horrible. Il y a une expérience qui a été faite de façon très involontaire à Harvard. On a trois étudiants qui ont pris un peu trop d'alcool, pour utiliser une expression bien québécoise, ils ont viré une brosse. Alors, ils sont complètement sous. Les trois étudiants, il y en a un en neurosciences, un en droit, un en philosophie. Et dans leur grande intelligence de gars complètement sous, ils décident de se rendre au laboratoire de neurosciences et de faire des expériences avec l'équipement d'imagerie médicale fonctionnelle, équipement qui vaut 1,5 million.
- Speaker #0
Bien sûr.
- Speaker #1
Il n'y a rien de trop beau pour eux. Et évidemment, le lendemain matin, ils ont déplacé certains objets dans la salle. Alors, le directeur du laboratoire se rend bien compte qu'il a dû se passer quelque chose durant la nuit puisqu'elle avait bien tout replacé la veille. Regarde les caméras de surveillance. Et là, il voit évidemment les trois étudiants à la démarche chancelante qui utilisent un équipement protégé. et il reconnaît. l'étudiant de neurosciences. Alors, les trois étudiants sont rencontrés par le directeur de Harvard et le directeur leur dit, vous avez utilisé de l'équipement sans autorisation, vous êtes dehors. Sauf que le directeur du laboratoire, lui, il faisait une recherche pour essayer de trouver comment faire en sorte que les gens arrêtent le hamster négatif dans leur tête sans être obligé de faire de la méditation intensive pendant quatre ans. Parce qu'il avait compris que ça prend quatre ans de méditation assidus, supervisés pour arriver à mettre le cerveau à off. Quatre ans, c'est long et ce n'est pas tout le monde évidemment qui fait l'exercice et l'effort durant quatre ans. La majorité abandonne. Alors, évidemment, les caméras de surveillance ont capté l'image, mais pas le son. Sauf qu'ils voient un étudiant qui rentre dans l'équipement d'imagerie médicale fonctionnelle. Ils voient l'étudiant en neurosciences. qui dirige les opérations, et il voit un autre étudiant qui parle. Et il ne sait pas ce qu'il dit, mais il voit le tracé du cerveau du gars qui est dans l'équipement, et il voit les pensées qui chutent drastiquement et qui demeurent à un niveau relativement plat. Et lui, il veut savoir c'est quoi la recette secrète de cette expérience-là, parce qu'il essaye de trouver des moyens d'atteindre cet état-là. Et cet état-là a été atteint en moins de trois minutes. Donc, ils veulent savoir. L'étudiant Androi, malgré la brume de l'alcool, se réveille un peu et dit, « Ah, ça va nous faire plaisir de vous partager notre secret, à condition qu'on puisse rester à l'université. » Fait que, considérant l'insistance du directeur de laboratoire, l'importance de la recherche en cours, le directeur de Harvard va accepter, mais évidemment en leur faisant signer un certain nombre de papiers pour être sûr qu'ils ne recommencent pas. Et là, on apprend que c'est l'étudiant en droit, en fait, qui était dans la machine et c'est l'étudiant en philosophie qui lui parlait. Et l'étudiant en philosophie, tout ce qu'il a fait, c'est qu'il lui a dit, ferme les yeux, concentre-toi sur ta respiration et ne fais qu'écouter les questions que je vais te poser. Et sa première question était, quelle est l'origine de ma prochaine pensée ? Et là, le cerveau, je vais reprendre une expression de ma fille. Il fait un « mind fuck » . Le cerveau ne sait pas quelle est la réponse à cette question-là puisqu'il ne sait pas c'est quoi sa prochaine pensée. Alors, il gèle. Et là, l'étudiant en philosophie attendait 30 secondes et il rajoutait « quelle est la couleur de ma prochaine pensée ? » 30 secondes plus tard. « Quelle est la texture de ma prochaine pensée ? » En hypnose, on appelle ça une technique de confusion. Or, c'est une très bonne façon de mettre quelqu'un en hypnose. Parce que quand le cerveau est complètement confusionné, il ne sait pas à quoi s'accrocher. Et après ça, on a juste à rajouter, l'important, c'est de se détendre, n'est-ce pas ? Et ça, le cerveau, il fait, « Oh, cette phrase-là, je comprends ! » Et il va donc adhérer à cette phrase-là. En hypnose, c'est ce que l'on fait en utilisant des phrases complètement étranges. On va dire, par exemple, « Il est possible que ton corps soit ici et que ton esprit soit ailleurs. » À moins que ce soit l'inverse. L'esprit est ici et le corps est ailleurs. Mais l'important, c'est de se détendre, n'est-ce pas ? et le cerveau fait, qu'est-ce qu'elle dit ? de quoi ? et là il fait Ça détente ? Ok, ça je comprends. Et je peux donc utiliser des techniques comme ça de confusion. Et c'est comme ça qu'on a découvert que le cerveau ne peut pas arrêter une question. Donc, si je me pose des questions du genre, pourquoi ça m'arrive tout le temps ? Pourquoi je ne suis pas capable d'attirer la bonne personne ? Pourquoi je perds tout le temps mon argent ? Pourquoi je perds tout le temps mon emploi ? Les questions de pourquoi sont généralement extrêmement dangereuses. et vont nécessairement enclencher un mécanisme où le cerveau... Il va chercher des réponses négatives. Donc, il va nourrir un discours extrêmement négatif. Et là, même si on essaie de se dire des phrases positives, ça ne fonctionnera pas. Parce que le cerveau, il faut qu'il trouve toutes les réponses aux questions.
- Speaker #0
La personne qui nous écoute aujourd'hui et qui se pose tout le temps plein de questions avec le pourquoi, tu lui dis de dire quoi dans sa tête ?
- Speaker #1
Qu'est-ce qui me rendrait heureux aujourd'hui ? OK. Qu'est-ce qui me procure de la joie en ce moment ? Qu'est-ce qui est important pour moi ? Envers quoi je m'engage en ce moment ? Quels sont les projets qui me font rêver en ce moment ? Envers qui je suis reconnaissant en ce moment ? Qu'est-ce qui me transporte ? Qui peut me faire grandir ou qui m'a fait grandir jusqu'à présent ? Donc, des phrases intelligentes. Oui, exactement. À ce moment-là, ça fait tout. la différence.
- Speaker #0
Ça amène beaucoup de douceur aussi. Tu faisais juste les dire et mon Dieu que c'est doux. J'en viens aussi à la cohérence cardiaque. Oui. Dans l'épisode de la semaine dernière, c'est ce que je parle. Parce que j'ai bien sûr lu le livre, le guide pratique de la cohérence cardiaque. Et on amène vraiment ceci à parler avec le cœur. Oui. Parce que le cœur est intelligent, parce que le cœur a son propre, on va dire, cerveau. Ok, un processus des neurones pour pouvoir communiquer. Tu es d'accord qu'en faisant ça, bien sûr, on vient communiquer aussi avec le cœur ?
- Speaker #1
En fait, il y a trois choses. Un, il y a des neurones dans notre cerveau, dans notre cœur et dans nos intestins. Et on a un air qui relie tout ça qui s'appelle le nerf vagal. 80% des informations de ce nerf-là partent des organes et remontent vers le cerveau. Et seulement 20% des informations partent du cerveau pour redescendre. Mais quand je suis dans mes zones bêta de la journée, en agitation mentale, à ce moment-là, le cerveau va émettre une certaine fréquence, parce qu'il faut savoir que nos neurones, à l'intérieur du tuyau du neurone, il y a des ions positifs et des ions négatifs. Il y a donc une charge électrique. Il y a donc de l'électricité à l'intérieur du neurone, et autour du neurone, il y a un champ. magnétique. Ça veut donc dire que dans mon cerveau, dans mon cœur et dans mes intestins, il y a un champ électromagnétique. Sauf que quand je suis en agitation mentale, mon champ électromagnétique n'est pas du tout le même dans mon cerveau, dans mon cœur et dans mes intestins. Mais quand ce n'est pas le même, on est donc en... cohérence cardiaque en ce sens que le cœur n'est pas sur la même fréquence que le cerveau et pas sur la même fréquence que les intestins. Ça fait que c'est comme si on avait des walkie-talkies. Le cœur est sur la fréquence 7, le cerveau est sur la fréquence 3, les intestins sont sur la fréquence 5. Ils ne sont plus capables de se parler, mais plus du tout. Le problème qui est malheureusement pas encore bien décrit, c'est que dans ce temps-là, le système nerveux se met en mode sympathique. Ça, ça ne veut pas dire gentil. Ça veut dire dans son mode d'activation. Le système nerveux, il est soit en mode sympathique, soit en mode parasympathique. Sauf que, pour bien comprendre, le mode sympathique, c'est un peu comme dans Star Wars. Il y a le côté de la lumière et il y a le côté obscur. Donc, quand je suis dans mon côté sympathique, Jedi, j'ai de l'énergie, j'ai de la motivation, j'ai de la drive, j'ai de la volonté, j'ai de la confiance. Mais quand je fais du côté obscur, là, je ne suis pas dans la drive, l'énergie, la motivation. Je tombe du côté Darth Vader. Je suis dans l'agressivité, dans la vengeance. Il m'a dit ça, ça veut dire ça. Puis, ce qu'il voulait vraiment me dire, c'était ça. Donc, j'ai de l'énergie, mais c'est de l'énergie extrêmement négative. On est vraiment du côté Darth Vader. Quand je fais du côté parasympathique, si je suis du côté Jedi, je suis Yoda. Je suis... parfaite harmonie avec la nature, je connecte avec l'univers, je suis dans la zénitude et dans la gratitude. Mais si je suis du côté de la noirceur, du côté obscur, Il n'y a plus rien qui me tente. Je n'ai pas envie de faire aucun effort. Je ne daignerai pas faire d'effort pour personne. Je ne m'intéresse à personne. Je suis dans ma petite bulle et je me contrefous de tout le reste. Donc, les deux coexistent, les deux cohabitent. Ce qui est intéressant, par contre, c'est que mon cœur, il est extrêmement puissant. Donc, si je prends le temps de bien réaligner tout ça, ça va bien aller. Sauf que si je suis du côté obscur. Dans le sympathique, donc dans l'agressivité, ça veut dire que je respire par le haut de la poitrine. Je suis soit dans un mode de fuite ou un mode de combat. Je ne suis pas dans un mode de faire face de façon saine et sereine. Et dans ce temps-là, ça veut dire que je respire par le haut de la poitrine et donc je ne respire pas par le ventre et je ne respire pas par les côtes sur les côtés. Et quand je respire par le haut de la poitrine, j'active automatiquement le mode sympathique. et j'empêche la connexion avec le parasympathique. Même si je fais de la cohérence cardiaque, si je respire par le haut de la poitrine, je scrappe totalement l'exercice. Ça ne marche pas du tout.
- Speaker #0
Qu'est-ce que tu fais dans ce cas-là pour aligner les trois cerveaux, l'intestin, le cœur, et que tu peux sortir de ton sympathique qui est dans la noirceur, disons ? Oui,
- Speaker #1
et je vais devoir faire des exercices, je vais devoir forcer ma... cage thoracique à respirer par le bas. Je vais par exemple prendre la posture Wonder Woman, mettre mes poings sur mes hanches et quand j'inspire, je vais écraser mes poings sur ma cage thoracique, donc dans le bas des côtes et quand j'inspire, je vais essayer de forcer et je peux y aller un côté à la fois, c'est souvent plus facile. Si je mets mon poing à gauche, quand j'inspire, j'essaie de pousser dans mon poing, mais pousser avec l'inspiration. Donc c'est l'air qui fait pousser mon poing. Je rééduque à ce moment-là mes poumons. Je le fais des deux côtés, je le fais tous les jours. Et là, à ce moment-là, ça oblige ma respiration à être dans le bas de la cage thoracique et automatiquement, à ce moment-là, je viens rééduquer mon système respiratoire. Il y a d'autres respirations qui vont m'aider, entre autres la respiration alternée. Parce qu'il y a une de nos narines qui active le système nerveux sympathique. et l'autre active le système nerveux parasympathique. Donc, si je prends mon pouce gauche et que je bloque ma narine gauche, je vais donc inspirer par la narine droite et là, j'inverse. Je prends mon pouce droit, je bloque ma narine droite et je souffle par ma narine gauche. Je réinspire par la même narine et j'alterne. Donc, à chaque fois que j'alterne, c'est pour souffler la prochaine fois et réinspirer. Et quand je fais ça, je viens rééquilibrer le système nerveux sympathique. et parasympathique. Et après, je peux faire à ce moment-là une cohérence cardiaque. Et là, ça fonctionne bien. Si j'ai un système sonore qui me dit qu'en inspirer, qu'en souffler, je me concentre sur une respiration qui est beaucoup plus dans le bas de la cage thoracique. Et surtout, surtout, j'imagine dans mon cerveau un souvenir agréable. Je remémore, par exemple, dans mon cas, c'est sur la plage, en République dominicaine. avec mon conjoint. Donc, j'imagine tout de suite le son des vagues. Et je m'assure de l'entendre dans ma tête. Donc, je le revis. Je m'assure de revoir le décor magnifique. Je vois la mer, je vois le mouvement de l'eau. Je vois le somme, je vois le ciel, je vois le soleil. J'entends même le chant des goélands au loin. J'imagine l'odeur de la mer. J'imagine que je prends la main. de mon conjoint. J'imagine que je pose un pied au sol et que je sens le sable chaud. J'imagine la chaleur du soleil. J'imagine la brise du vent. J'imagine même une gorgée de pina colada. J'imagine que j'ai un super livre entre les mains et que je me dis, mon Dieu, que c'est merveilleux. Et je ressens cette gratitude-là et je la localise dans mon corps. Donc, dans mon corps, ma gratitude immense, elle est à l'intérieur de mon cœur et je lui donne, à ce moment-là, la cour. couleur bleue. Donc, j'imagine que cette gratitude bleue-là, à chaque fois que j'inspire, elle grandit en même temps. Et à chaque fois que je souffle, j'ai bien dit « je souffle » et non pas « j'expire » . Parce que je rappelle que sur... Quand on va acheter de la viande à l'épicerie, il y a une date d'expiration.
- Speaker #0
Je souffle.
- Speaker #1
Je souffle. Quand je souffle, je me dis « je laisse partir ce qui doit partir » . Et j'inspire encore plus de gratitude bleue.
- Speaker #0
Et je laisse partir ce qui doit partir avec mon souffle. Donc, il faut être très prudent avec les mots. Et dans les autres mots qui sont souvent intéressants à regarder et qu'on utilise beaucoup, malheureusement, encore quand on fait du sport, quand on parle à nos enfants, quand on parle à nos clients, quand on se parle à nous-mêmes, il faut que je fasse la vaisselle. Il faut que je fasse le ménage. Il faut que je rencontre tel client que ça ne me tente pas. Dès qu'on est dans « il faut » , « je dois » , « tu devrais » , « falloir » et « devoir » précèdent « faillir » . Dès que je suis dans « il faut » , « je dois » , « tu dois » , à ce moment-là, mon cerveau automatiquement voit que c'est une obligation. Il déteste l'obligation. Il déteste la restriction. Il aime la liberté de choisir. Alors, quand je dis « il faut, je dois, tu devrais » , automatiquement, il y a une zone dans mon cerveau qui s'active et c'est une zone d'autosabotage. Donc, si je me dis « là, il faut que je m'entraîne de trois fois par semaine si je veux perdre du poids, puis là, il va falloir que je coupe dans la crème glacée, puis là, il va falloir que je prenne moins de chips » , juste parce que je dis ça, je suis déjà en train d'activer tous les mécanismes d'autosabotage.
- Speaker #1
Ok.
- Speaker #0
Mais si je dis « je m'aime » , donc je choisis de m'entraîner, Plus loin, je m'aime, donc je décide de m'entraîner. Encore plus fort, je m'aime, alors je m'engage à m'entraîner. Je choisis, je décide, je m'engage. Là, le cerveau, il comprend qu'on a un objectif. Mais quand je vais m'être entraîné, il est hyper important que j'évite de me dire « Hey, bravo, tu t'es entraîné ! » Parce que si je fais ça... Il y a un autre mécanisme qui vient de s'enclencher, l'autorisation morale. Si dans la semaine, je me suis dit, bravo, tu as bien mangé, bravo, tu t'es entraîné, bravo, tu as fait ta méditation. Là, dans le cerveau, il y a une autre petite zone d'autosabotage qui s'active, une zone de permission. Tu as fait plein d'efforts, il faudrait que tu te récompenses. On peut se permettre une coupe de verre de vin, on peut se permettre une poutine, un morceau de grotto, un sac de chips. et là, inévitablement, Si je fais ça le vendredi soir, de me permettre de manger tout croche, mon cerveau, il fait « Ah ah, je te l'avais dit, tu ne t'offrais pas. » Le lendemain matin, je vais me lever et je vais dire « Pas de la merde pour le régime, pas de la merde pour la paire de poids. » Je vais manger un gros croissant aux amandes. Et là, c'est ce qu'on appelle l'effet foutu pour foutu. Tant qu'à scraper ma belle alimentation et mes belles résolutions, on va les scraper solidement. Ce qui veut dire que quand je fais quelque chose, dans le but d'atteindre un objectif et que je suis fière de moi. Au lieu de dire, bravo Annabelle, tu as fait un effort, je vais plutôt me dire, bravo Annabelle, tu te rapproches de ton objectif. Et ça, les Japonais l'avaient compris. Au karaté, on ne passe jamais de la blanche à la noire. On passe d'une blanche, au Japon au début il n'y avait même pas de couleur. La blanche, on l'a longtemps, longtemps, longtemps, longtemps. Et on fait juste répéter le karaté. On fait simplement marcher et monter une marche de plus dans un escalier sans fin. Quand on atteint l'instinct sur le noir, on se fait dire, c'est juste le début. Là, tu commences à maîtriser. L'art s'en vient. Et quand on a introduit le système des couleurs pour les Nord-Américains, parce qu'eux autres, ils avaient besoin de voir comment on peut mesurer la progression, on y va avec... plusieurs ceintures. C'est pour ça que c'est blanc, jaune, orange, vert, bleu, mauve, brune, brune, brune, noir, chaudanne, noir, nidanne, noir, sandanne, noir, yondanne, noir, gaudanne.
- Speaker #1
Excuse-moi, Annabelle, tu les connais tous, c'est parce que tu es rendue quelle ceinture, toi ?
- Speaker #0
Quatrième, yondanne.
- Speaker #1
Wow ! Impressionnant !
- Speaker #0
Et c'est pour ça que au karaté, on avait compris que on ne se compare pas aux autres et l'objectif, il n'est jamais atteint. Il y a toujours de l'amélioration. Et tu vois, j'ai beaucoup de clients qui souvent me disent, je me souviens d'un en particulier, il rêvait de faire le marathon de Boston. Il s'est entraîné pendant des années, il a commencé par des demi-marathons, il a fait des marathons un peu plus courts, un peu plus faciles, avec moins de dénivellation. Et quand il a fait le marathon de Boston, sept ans après avoir commencé à s'entraîner, il a arrêté totalement l'entraînement. Parce qu'il a fait la gaffe énorme de se dire, bravo, tu as atteint ton objectif. Et là, le cerveau, il a fait, wesh, il n'a plus d'objectif. J'ai horreur du vide, j'abandonne. C'est ce qu'on appelle le syndrome de la limite supérieure. Et c'est pour ça qu'il est hyper important, quand on se donne un objectif, avant de l'atteindre. On augmente cet objectif-là, on le bonifie pour s'assurer que notre cerveau, à ce moment-là, ne va pas tomber dans un mécanisme de vide et ne va pas s'auto-saboter. Au karaté, on s'est rendu compte que les gens abandonnaient dans le mois avant l'examen de la ceinture noire ou dans le mois qui suit, si on n'a pas pris le temps d'activer l'idée dans le cerveau que c'est une marche de plus dans un escalier sans fin et qu'il y a encore beaucoup plus qui s'en vient. Donc, c'est hyper important quand on se donne un objectif d'utiliser un vocabulaire de progression pour que le cerveau comprenne que non seulement ça n'arrivera pas d'un seul coup parce que de toute façon, il ne croira pas, mais qu'en plus, on va y aller progressivement et que c'est une très belle longue marche vers l'infini et plus loin encore, comme on l'avait entendu dans un dessin animé. Donc, c'est pour ça que c'est important de faire très attention au vocabulaire. de s'assurer d'avoir un vocabulaire qui est inspirant pour nous et d'utiliser des mots qui fitent avec nous. Quand on fait, par exemple, une lettre que l'on s'écrit à soi-même ou une lettre à l'univers dans laquelle on décrit nos objectifs, il est important d'utiliser des verbes d'action qui sont inspirants pour nous. Si j'écris « je vais travailler à développer telle affaire » et que je n'aime pas le verbe « travailler » , Mon cerveau va saboter cette phrase-là complètement. Alors que si j'écris, je m'entraîne à développer telle compétence. J'apprends, je travaille, ça peut être très péjoratif, surtout que le verbe travailler, à la base, c'est utilisé pour l'esclavage. Donc, c'est important de faire attention Ausha des mots que l'on utilise. Et l'autre élément, c'est hyper important d'être très attentif. Ausha des qualificatifs que l'on a envers nous-mêmes dans notre tête. Je me souviens d'une conférence de Sylvain Dion, qui a déjà travaillé, entre autres, avec le Canadien de Montréal, et il racontait que souvent, les femmes, quand on arrive devant le miroir, les premières choses qu'on se dit, c'est « Mon Dieu, t'as-tu vu bourreler, toi, un matin ? Ça n'a pas de bon sens. T'as de la misère à entrer dans tes jeans, c'est donc bien laid. Ça, étais-tu vu les cernes en dessous des yeux ? « Mon Dieu, tu as l'air fatigué aujourd'hui à matin. » Hé ! Quelle énergie ça lance ! Quel message ça envoie à notre corps ! Et faites juste imaginer de dire ça à tous vos amis dans la prochaine semaine. Je vous garantis qu'au bout d'une semaine, il n'y a plus personne qui veut vous parler. Tu vas-tu arriver avec ta meilleure amie ? Hé ! Tu vas la faire ce matin ? Franchement ! Ces vêtements-là, ça ne te fait pas bien pendant tout. Ça te fait tout pareil, tes trois ou quatre bourrelets. Mais t'es-tu vu ? Voyons donc ! Il n'y a personne qui va endurer ça. Et pourtant... On se le dit à nous-mêmes. À nous-mêmes. Rappelle-toi les expériences du docteur Emoto avec l'eau. Il prenait un verre. Il collait des mots sur les verres. Amour, paix, joie. Il prend d'autres verres, puis il colle guerre, je te déteste, je t'haïs, meurtre. Il va congeler l'eau. Et il va ensuite sortir l'eau, la découper en plaquettes, regarder les molécules d'eau et on se rend compte. Les molécules d'eau pour lesquelles on a écrit des mots positifs, ça donne des beaux flocons, comme du givre sur le bord de la fenêtre en hiver. Alors que les verres pour lesquels on avait écrit des mots négatifs, ça donne des flocons complètement difformes. On dirait qu'ils ont le cancer, ça n'a pas de bon sens. Cette expérience-là a été reprise parce qu'évidemment, à ce moment-là, Dr Emoto, il y en a beaucoup qui l'ont critiqué en disant « ça ne se peut pas, c'est impossible » . Mais finalement, il y en a plusieurs qui ont refait l'expérience. aux États-Unis, mais aussi dans plusieurs pays d'Europe. Et à chaque fois, on arrive exactement au même résultat.
- Speaker #1
Voilà. Donc,
- Speaker #0
l'eau a une mémoire, elle enregistre la vibration du mot. Et on a une autre expérience qui a été faite avec du riz. Et là, cette expérience-là a été faite par des milliers de gens où on a un bol de riz cuit sur lequel on va diriger des mots positifs, un bol de riz cuit sur lequel on va diriger des mots négatifs. On l'engueule, en fait, pendant un mois. et un bol de riz. à qui on ne s'adresse pas. Lui, on ne lui parle pas. Et on regarde au bout d'un mois, le bol de riz à qui on a dit des mots positifs, il est encore blanc et il sent encore bon. Et pourtant, il est sur le comptoir de la cuisine. Le bol de riz à qui on a dit des mots négatifs, il est à moitié noir et il ne sent pas bon. Mais le pire, c'est le bol de riz à qui on ne s'est pas adressé. Lui, il est complètement pourri, complètement noirci. Il a une odeur nauséabonde épouvantable. Rappelle-toi. Qu'on avait dans les années 50 fait une expérience sur des enfants dans un orphelinat. On a dit aux infirmières de la pouponnière, « Vous autres, quand vous allez vous occuper des bébés, vous changez leur couche, vous les nourrissez, vous vous assurez qu'ils ont suffisamment chaud, mais vous ne leur parlez pas. » Au bout d'un mois, 80 % des enfants étaient morts. Le cerveau a besoin d'être connu, reconnu, vu. apprécié. Donc, quand on parle à quelqu'un, on reconnaît. C'est pour ça que dans le film, on va dire « je te vois » . C'est pour ça qu'on va dire souvent en sanscrit « namasté » , qui est « je vois la lumière qui est en toi » . C'est ça que ça veut dire, « namasté » . Alors que, quand on a quelqu'un à qui on ne donne jamais d'attention, cette personne-là, elle dépérit. Parce que, évidemment, l'homme de Néandertal que nous avons déjà été, On va très bien enregistrer que seul, on ne peut pas survivre. Pendant qu'on dort, le prédateur va nous bouffer. On ne peut pas, en même temps, s'occuper de la marmaille et aller chasser une proie. On ne peut pas se protéger d'un prédateur seul. Donc, dans notre cerveau, c'est programmé que d'être seul, c'est une immense menace. Il vaut mieux se laisser mourir si ça peut arriver au bébé. C'est pour ça que les adolescents, quand ils n'ont pas assez d'attention des parents, ils se mettent à faire des mauvais coups. Tant qu'à vivre de l'indifférence, ils préfèrent avoir de l'attention négative, c'est moins menaçant pour le cerveau. Le riz nous le démontre. En effet, c'est moins menaçant des mots négatifs que pas de mots du tout. Donc, dans notre tête, combien de fois on s'adresse à nous-mêmes et est-ce qu'on le fait de façon positive, constructive, douce et harmonieuse ? À un moment donné, dans une formation, on m'avait demandé de m'écrire une lettre à moi-même, la plus belle lettre. que j'aurais voulu recevoir dans un moment difficile. La lettre la plus motivante, la plus inspirante. Et cette lettre-là, tu la remets à ta meilleure amie et tu t'en gardes une copie que tu peux, à ce moment-là, relire dans des moments difficiles. Et quand ta meilleure amie se rend compte que tu ne vas pas bien, elle va te redonner la lettre aussi. Et quand tu te relis, tu es toujours ému de voir tout ce que tu as pu écrire et de recevoir tous les mots dont tu avais vraiment... besoin.
- Speaker #1
Ah, c'est fascinant, Annabelle. Sérieux, c'est... Écoute, je pense que si tout le monde pouvait avoir accès à ça, parce que c'est une information que les gens ne savent pas.
- Speaker #0
Exact.
- Speaker #1
C'est pour ça que je voulais que tu sois sur le podcast aujourd'hui pour amener un peu de toi, de tes connaissances, parce que, my God, que ça fait un bien incroyable. Juste tout ce que tu as partagé, ça devient encore plus léger, là.
- Speaker #0
Oui.
- Speaker #1
C'est merveilleux. Écoute, Annabelle, pour terminer, en fait, j'aime bien poser la question aux gens. Qu'est-ce que tu fais pour ton corps physique, ton corps mental et ton corps émotionnel, toi ?
- Speaker #0
En fait, pour mon corps physique, je fais du karaté deux fois par semaine. Je fais de la musculation, je fais des exercices de renforcement, des exercices de mobilité et du vélo en pleine nature.
- Speaker #1
Wow !
- Speaker #0
Quand ce n'est pas du vélo, ça va être à pied, mais je fais beaucoup de vélo en nature, le plus possible dans la forêt. parce que ça a un effet extrêmement bénéfique. Je fais aussi beaucoup de méditation, de visualisation, d'auto-hypnose et d'autres exercices que j'ai appris en neurosciences. Entre autres, je vais faire aussi de l'EFT sur moi-même, mais d'autres exercices, dont de la logosynthèse, pour permettre d'évacuer le plus possible. Mais je vais aussi prendre le temps de faire des rituels énergétiques, des rituels au niveau du réalignement des chakras, de la circulation de l'énergie, des rituels de protection. Parce que j'ai une clientèle qui peut arriver avec une charge émotionnelle importante. Et j'ai dans ma clientèle des gens qui ont la sensation d'être porteurs de quelque chose de plus lourd qui ne leur appartient peut-être pas. Et les neurosciences commencent à étudier ces phénomènes-là. Alors moi, je mets en place une série. de rituel, justement pour me protéger le plus possible de tout ce qui pourrait advenir. Et je dois dire que je constate une différence.
- Speaker #1
Ah, c'est merveilleux ça. C'est vraiment merveilleux. J'ai vu sur ton site, tu as plusieurs formations qu'on peut se procurer, qui sont basées sur ce qu'on a discuté aujourd'hui, j'imagine ?
- Speaker #0
Oui, tout à fait.
- Speaker #1
Alors, je vais mettre ton lien au bas du podcast aujourd'hui. Si les gens sont intéressés, allez voir, en tout cas, parce qu'il y en a plusieurs que j'ai remarquées. Je te remercie énormément, Annabelle. Ce fut un plaisir de te recevoir, de parler de neurosciences, de parler du pouvoir des paroles, de la pensée, de tout ce qui est. Parce que c'est une des choses les plus importantes, je pense, pour la santé du corps. Oui, tout à fait. Il n'y a pas juste se nourrir, manger des bons aliments. C'est vraiment aussi, c'est un tout. on l'a mentionné, il y a les trois cerveaux. Donc, je te remercie infiniment.
- Speaker #0
Merci de m'avoir invitée, ça m'a fait extrêmement plaisir.
- Speaker #1
Merveilleux. Alors, je vous dis à la semaine prochaine pour le prochain épisode.