Speaker #0Coucou, bienvenue sur le podcast grandiose, le podcast qui t'aide à grandir et oser prendre ta place. Je suis Vanessa, une femme en quête de croissance personnelle, explorant la puissance et la profondeur de l'amour de soi. En tant que coach holistique, j'accompagne les femmes qui manquent de confiance et d'estime. à se reconnecter à elles-mêmes en se réconciliant avec leur corps, leur mental et leurs émotions. Si toi aussi tu désires éveiller ta conscience, augmenter ton estime de toi et surtout vivre une vie plus sereine, tu es au bon endroit. Sur ce podcast, je te partage mes prises de conscience et mes expériences avec authenticité. Mon but est que tu aies des outils concrets pour booster ta confiance en toi, t'accepter tel que tu es pour redevenir ta propre meilleure amie et la chef de ta vie. Je me réjouis de partager ce nouvel épisode avec toi. Are you ready ? Mets-toi dans ta bulle et c'est parti ! Coucou et bienvenue dans ce nouvel épisode tant attendu où je te raconte la suite de mon voyage sur le chemin de Compostelle. Donc pour te remettre un petit peu dans le contexte, je te partage la fin du centième épisode et du coup la suite. Je disais qu'il y a vraiment un jour où j'étais au bout de ma vie. J'étais seule et ça a été... hyper puissant pour moi de vivre ça, même si ça a été vraiment dur. Je crois que mon corps n'était pas encore habitué, c'était vraiment encore au tout début et j'ai pas eu le choix que d'accueillir, d'accepter cette souffrance, mais d'avancer quand même. La seule option sur le moment, c'était d'aller puiser au fond de mes propres ressources. À ce moment-là, franchement, j'aurais pu appeler un proche et demander du soutien. J'aurais pu aussi mettre de la musique ou un podcast dans mes oreilles pour me distraire et penser à autre chose. Mais pour moi en fait c'était une forme de fuite et je voulais pas fuir. Je voulais pas fuir la douleur, je voulais pas fuir la difficulté. J'étais vraiment prête pour une fois à vivre pleinement l'expérience et me prouver que j'étais capable de dépasser ça aussi, que j'étais capable de m'appuyer en fait sur moi-même. Et c'était en plus la bonne opportunité à ce moment-là de vivre ça comme ça parce que j'étais pas dans une détresse, j'étais pas dans une situation dramatique. Donc je savais que de toute façon ça allait passer. Alors peut-être que tu te demandes pourquoi s'infliger ça si on peut trouver un autre moyen d'apaiser la douleur en se distrayant, en focalisant sur autre chose. Mais en fait, ce que j'ai réalisé après coup, c'est que vraiment, ça m'a permis de cultiver ma confiance en moi. Ça m'a permis de réaliser encore plus à quel point je peux m'autosuffire, à quel point je peux me fier à moi-même. J'ai réalisé que j'avais des ressources insoupçonnées à l'intérieur de moi pour surmonter chaque difficulté. Et même si en étant accompagné, c'est... plus facile et plus agréable. Je sais maintenant que je suis capable de surmonter des défis, des obstacles, même si je suis toute seule. Après, ça m'a clairement fait réaliser aussi que à deux, c'est clairement mieux et que j'ai une chance incroyable d'être accompagnée dans ma vie et d'être bien entourée. Personnellement, moi j'avais besoin de ça, j'avais besoin de vivre cette expérience parce que je ne l'avais jamais vraiment expérimenté auparavant. Comme je l'ai dit, j'ai toujours... eu quelqu'un sur qui m'appuyer, j'ai toujours tout fait à deux ou à plusieurs. Et je veux pas qu'il y ait de mauvaises interprétations non plus, dans le sens où j'ai souvent des personnes qui viennent me voir parce qu'au contraire, elles ont toujours tout fait toutes seules et qu'elles osent pas demander de l'aide, elles osent pas s'entourer. Et je pense que c'est important de trouver un juste équilibre, savoir demander de l'aide quand on en a vraiment besoin, mais aussi apprendre à compter sur soi-même. Et là typiquement je savais au fond de moi que j'avais les ressources en moi et que c'était pas nécessaire d'appeler quelqu'un, de me plaindre parce que de toute façon la personne, si j'aurais appelé mon copain par exemple, peut-être qu'il aurait été dans une posture où il serait mal à l'aise parce qu'il aurait pas pu m'aider plus que tant, si ce n'est m'accompagner à distance. Là c'est vraiment moi qui ai pu trouver mes ressources intérieures, notamment avec la respiration, des phrases valorisantes, etc. Après je pense quand même qu'instinctivement... l'humain est attiré et a besoin d'être accompagné dans la vie et c'est complètement ok. Sauf que parfois à trop compter et à trop s'appuyer sur les autres, ben en fait ça nous éloigne de nous-mêmes, de nos véritables besoins, de nos ressources intérieures. On se laisse peut-être influencé par nos peurs, par le monde extérieur. On a parfois besoin de prouver aux autres. C'est beaucoup plus facile de se mettre en mode victime quand il y a quelqu'un en face. Mais quand on est seul, il n'y a plus aucun sens en fait de prendre cette posture. Parce qu'il n'y a personne qui peut venir nous sauver. Donc en fait là, le seul rôle qu'on peut prendre c'est être notre propre sauveur. Et justement je pense que si on dépend trop des autres, si on se déconnecte de soi, et qu'on ne s'écoute pas, si on ne se respecte pas, on peut peut-être se retrouver confronté à des émotions comme de la frustration, de la colère ou de la déception et d'autres émotions. Et justement à propos de ça, il y a un autre challenge puissant que j'ai vécu, c'est qu'au fil du chemin, on fait des connaissances, on fait des rencontres de personnes avec qui on tisse des liens assez forts, alors on a envie de cheminer ensemble. Parce que justement, tout est plus facile quand on est plusieurs. C'est agréable, on discute, on apprend à se connaître, le temps passe plus vite. On se concentre sur autre chose que nos douleurs et on se pousse vers le haut. Les peurs se dissipent. Et à un moment donné, j'ai senti que mon corps avait besoin de ralentir, malgré les rencontres que j'ai faites, de faire une plus petite étape, mais en même temps, j'avais envie de continuer à cheminer avec mon petit groupe. Surtout que je savais que j'en avais les capacités. Mais là, sur le moment, c'était pas mon besoin. J'étais dans un gros dilemme à ce moment-là. J'avais une part de moi qui avait vraiment besoin de ralentir, de prendre un peu de temps pour moi toute seule. Et j'avais une autre part de moi qui voulait que je me dépasse, qui voulait que je reste avec le groupe. Et le truc c'est que sur le moment t'as pas 46 000 ans pour faire un choix. Du coup le jour où j'ai été confrontée à ce challenge, j'ai décidé de marcher seule pour pas être influencée. Parce que ça c'est aussi quelque chose que je me suis rendu compte, j'ai tendance à être influencée facilement. Alors en prenant ce temps pour moi, j'ai pris conscience que le premier choix, C'était vraiment ce que mon cœur voulait. Et le deuxième choix, c'était ce que mon mental voulait. L'un était driveé par l'amour et l'autre par la peur. Alors comme je l'ai dit tout à l'heure, instinctivement, on a besoin d'être entouré. Mon petit groupe, c'était devenu ma zone de confort. Je me sentais en sécurité avec eux. Par contre, me retrouver seule, c'était beaucoup plus inconfortable. Et ça a été vraiment un conflit intérieur entre justement ces deux émotions, la peur et l'amour. J'en parle d'ailleurs plus en détail dans l'épisode 92, si jamais ça t'intéresse. Et ce qui est formidable, c'est qu'au moment où je me retrouve confrontée à ce dilemme, je reçois un message de cette amie qui, justement, a fait le chemin de Compostelle. Et du coup, je lui fais un audio pour lui expliquer un petit peu ce challenge du jour. Et en lui exprimant tout ça de vive voix, en fait, ça m'a vraiment permis de prendre conscience de tout ce que je suis en train de t'expliquer. Et donc, ça a sonné vraiment comme une évidence. Donc j'ai décidé de m'arrêter bien avant le groupe et je me suis retrouvée dans un gîte juste incroyable. Et là pareil, j'ai ressenti à nouveau cette validation intérieure. Je suis au bon endroit, au beau moment. Au même moment, je reçois la réponse par message de mon ami qui m'écrit Que tes choix soient basés sur tes espoirs et non tes peurs. Les plus belles choses se passent en dehors de ta zone de confort. Et là, je souris. Je confirme, j'étais trop fière d'avoir écouté La Voix du Coeur parce que c'était vraiment ça. Elle a résumé ce que je venais d'expérimenter. Donc j'ai vraiment pu prendre du temps pour moi le jour-là, j'ai pu écrire, lire, faire de nouvelles rencontres et surtout recharger mes batteries. Et c'est vrai qu'en étant entourée les jours précédents, j'ai moins pu prendre le temps de faire tout ça. Donc le lendemain, j'ai marché seule et c'était vraiment trop bien, c'était vraiment différent de l'expérience que j'avais vécue la veille. Et toutes mes peurs se sont dissipées. Toutes les peurs que j'avais du fait de me retrouver seule, en fait, elles se sont vraiment petit à petit dissipées. Et encore une fois, je me suis prouvée à moi-même que je pouvais être seule et en sécurité, que je pouvais être seule et être confortable. Même si encore une fois, ensemble, c'est bien plus sympathique. Et comme la vie est faite de surprises, en fait, j'ai fini par retrouver mon petit groupe. J'étais trop contente et en même temps, j'étais hyper reconnaissante de m'être écoutée, d'avoir pu faire mon petit bout de chemin toute seule. Ce que j'ai réalisé aussi, c'est que pendant que j'en chiais, en même temps, je ressentais de la gratitude. J'étais dans le mal et en même temps, j'arrivais à voir tout le beau qui m'entourait. Et là, je me suis dit ok, c'est pas toujours que blanc ou que noir. Ça peut être un mélange des deux aussi. Et je me suis vraiment rendue compte que finalement, la vie, c'est ça en fait. C'est un mélange. Parfois, on vit des moments difficiles, on a l'impression qu'il n'y a rien qui va parce qu'on voit que le noir. On voit le verre à moitié vide. Mais en réalité, Même quand on est au plus bas, il y a toujours du beau. L'un n'empêche pas l'autre. Et tout finit par passer. La vie est en mouvement constant. Rien n'est figé, rien n'est acquis. Il y a des jours où on a eu du soleil, d'autres jours où on a eu de la pluie. Il y a des jours où on a eu des gîtes hyper confortables, d'autres un peu moins. Il y a des jours où on a mangé hyper bien, d'autres où on a mangé un peu moins bien. Et c'est pour ça qu'il est tellement important de profiter de chaque instant. profiter du moment présent et savourer chaque petit cadeau que la vie nous offre. Et je crois que ça faisait vraiment longtemps que j'étais pas aussi connectée vraiment à l'instant présent. Ça a été tellement bénéfique de me couper finalement de mon quotidien. En 24 heures, je suis vraiment passée d'un quotidien hyper stressant au rien, au calme total. Déconnecter des écrans, arrêter de faire et juste être. Marcher, un pas après l'autre, en pleine nature. Respirer, prendre le temps. C'était tellement nourrissant. J'ai tellement l'habitude d'être tout le temps dans la productivité. énormément dans la productivité, je m'autorise pas beaucoup de temps de pause. J'ai vraiment une relation avec le temps, je t'en avais déjà parlé dans un autre épisode, une relation en temps un peu compliqué où j'ai peur de perdre du temps. Donc je veux faire énormément de choses et là en fait il n'y avait rien à faire entre guillemets. Juste se lever, marcher, même pas besoin de réfléchir où je vais parce que tout était super bien balisé donc c'était facile. Pas besoin de penser à Qu'est-ce que je vais cuisiner le soir ? Parce que tout était en demi-pension. Enfin voilà, c'était vraiment une libération de la charge mentale. Et ça laisse justement de la place pour cette introspection, pour se reconnecter à l'essentiel, pour se reconnecter à soi. J'ai fait des rencontres magiques. Le chemin s'est vraiment propice à des partages profonds, des partages authentiques. Je me suis dépassée physiquement, j'ai dépassé mes peurs, j'ai dépassé ce besoin de contrôle, l'inconnu. Je ne savais pas que j'étais capable de faire ça, de partir seule et marcher plus de 200 kilomètres. Et je reviens vraiment avec beaucoup plus de confiance en moi. Fière de mon corps qui m'a permis de vivre cette expérience. Fière d'avoir su écouter les petits signes de la vie qui m'ont guidée sur ce chemin. Franchement, jamais j'aurais pensé vivre un tel voyage cette année. Ce n'était pas du tout dans mes projets, mais je m'en souviendrai comme un cadeau pour l'année de mes 30 ans. Alors j'en profite pour dire un grand merci à toutes les personnes que j'ai croisées et qui par leurs mots, leurs sourires, leur énergie ont illuminé mon chemin. Un grand merci en particulier à Patricia, Romane, Lorane, Sophie, Martin, Gérard, Véronique, Loïc. Merci à toutes les personnes qui m'ont reçue avec le cœur grand ouvert. Thierry, Cynthia et Barbara, Karine, Gaëtan et Sophie, Christian, Michel, Dani, Ramona. Florian, Marine et toutes les personnes que j'ai pas citées parce qu'il y en a énormément, mais qui sont aussi dans mon coeur. Ce petit bout de chemin de Compostelle a été une vraie révélation pour moi. C'est assez fou ce qui peut se passer en l'espace de deux semaines. C'est assez fou comme certains choix qu'on fait ont le pouvoir de changer beaucoup de choses dans nos vies. Et je pense que cette expérience m'aura beaucoup apporté et que c'est pas encore fini. Enfin voilà, si à travers ce petit récit, grand récit, tu sens que toi aussi Le chemin de Compostelle t'appelle, vas-y. Merci d'avoir écouté cet épisode. Pour encore plus de contenu ou pour interagir avec moi, rejoins-moi sur les réseaux sociaux. Au fond de la description de cet épisode, tu trouveras un arbre à lien qui te redirigera vers mes réseaux sociaux, des ressources gratuites ainsi que mes accompagnements si tu désires travailler avec moi. 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