Speaker #0Coucou, bienvenue sur le podcast grandiose, le podcast qui t'aide à grandir et oser prendre ta place. Je suis Vanessa, une femme en quête de croissance personnelle, explorant la puissance et la profondeur de l'amour de soi. En tant que coach holistique, j'accompagne les femmes qui manquent de confiance et d'estime. à se reconnecter à elles-mêmes en se réconciliant avec leur corps, leur mental et leurs émotions. Si toi aussi tu désires éveiller ta conscience, augmenter ton estime de toi et surtout vivre une vie plus sereine, tu es au bon endroit. Sur ce podcast, je te partage mes prises de conscience et mes expériences avec authenticité. Mon but est que tu aies des outils concrets pour booster ta confiance en toi, t'accepter tel que tu es pour redevenir ta propre meilleure amie et la chef de ta vie. Je me réjouis de partager ce nouvel épisode avec toi. Are you ready ? Mets-toi dans ta bulle et c'est parti ! Coucou, je te souhaite la bienvenue dans ce tout nouvel épisode du podcast Grandiose. Aujourd'hui, j'ai envie qu'on prenne le temps de parler d'un sujet que je connais très très bien, c'est le perfectionnisme. Cette tendance à vouloir que tout soit parfait, que tout soit irréprochable. Si tu te reconnais là-dedans, bienvenue dans la team perfectionniste. J'en fais partie moi aussi comme tu l'auras compris. Du coup, ça fait plusieurs années que j'essaye d'explorer cette thématique et aujourd'hui, j'ai envie de te partager un petit peu ce que j'ai pu prendre conscience ces dernières années. Et ça m'a beaucoup permis d'apaiser cette facette de moi. Et je suis persuadée que ça va t'aider aussi si tu fais partie de cette team-là. Et si tu ne te reconnais pas forcément, écoute l'épisode quand même parce que ça peut peut-être t'aider à comprendre les comportements d'un proche, d'une amie ou d'une collègue. Ça peut toujours servir. Le perfectionnisme, c'est... Cette petite voix dans notre tête qui nous murmure sans arrêt que ça ne suffit pas, que ce n'est pas assez bien, qu'on peut faire mieux. Et ce qu'il faut savoir en fait, c'est que derrière cette petite voix se cache souvent une peur. Une peur immense, une peur profonde, la peur de l'échec. Mais en réalité, derrière cette peur profonde se cachent plein d'autres peurs. C'est un peu comme les couches d'un oignon. Tu enlèves une couche, il y en a encore une dessous et encore une dessous, etc. Et donc, si on va... encore un peu plus loin, derrière cette peur de l'échec, en fait, il y a la peur du jugement. Il y a la peur de décevoir, la peur de ne pas être à la hauteur, la peur de ne pas être accepté si on ne fait pas les choses parfaitement. Et la dernière couche, très souvent, elle dévoile cette peur profonde qu'on a tous, c'est la peur de ne pas être aimé. Peut-être que toi aussi, tu passes des heures à cogiter pour faire le bon choix, pour refaire une présentation pour ton job 47 fois. te regarder dans le miroir en te disant que c'est jamais assez bien. Bref, le perfectionnisme se cache un peu partout et peut prendre des formes différentes. Quoi qu'il en soit, si c'est quelque chose qui est là depuis très longtemps et qui fonctionne en mode pilote automatique de façon inconsciente et qui prend beaucoup de place, il y a de très fortes chances que ce soit épuisant. Même si au fond, tu sais que c'est pas toujours utile d'en faire trop, même si tu sais que la perfection n'existe pas, Malgré tout ça, si tu n'as pas mis en conscience la cause de ce fonctionnement, il y a de fortes chances que tu continues encore et encore de fonctionner de cette manière. Et vraiment, tu le sens, c'est plus fort que toi. Et moi, personnellement, quand j'ai identifié cette facette de perfectionniste, j'ai longtemps cru qu'il fallait que je me libère de ce perfectionniste parce qu'il me paralysait plus que ce qui m'aidait. Dans le sens où, tu vois, parfois, je voyais que ce perfectionnisme avait tendance à me bloquer. Typiquement, il me faisait souvent procrastiner, je remettais toujours les choses au lendemain parce que je sentais que je ne pouvais pas faire les choses parfaitement, je ne pouvais pas contrôler ce que je faisais, c'était nouveau pour moi, c'était en dehors de ma zone de confort et du coup, c'était plus facile pour moi de procrastiner. Et après, quand j'ai mis en lumière la procrastination, j'ai essayé de lutter contre la procrastination parce que pareil, je voyais ça comme un défaut et je pensais qu'il fallait combattre la procrastination. Au final, tout est lié. Et ce qu'il faut comprendre, c'est que que ce soit la procrastination, le perfectionnisme, tout ça, c'est pas des défauts. C'est une stratégie, une protection, une sorte de signal, en fait. Le perfectionnisme, c'est un masque qu'on a appris à porter, en général, très tôt, sans même forcément en avoir conscience. Et tu vois, je pense qu'au fond, le perfectionnisme, c'est bien plus qu'une histoire de vouloir bien faire. C'est plutôt vouloir éviter de mal paraître. Alors oui, c'est de l'exigence, mais en vrai... Comme je l'ai dit tout à l'heure, c'est surtout de la peur camouflée. C'est comme si on avait intégré qu'être irréprochable avait cette capacité de nous protéger de tout. Comme si ça nous donnait de la sécurité, de la valeur, du respect, de l'amour. Et tu vois, c'est super important, je trouve, de prendre conscience de ça. Le perfectionnisme, tu vois, en réalité, il n'est pas là pour te nuire. Il est là pour t'éviter de la douleur. Il est là pour éviter le rejet, l'humiliation, la critique. Mais c'est vrai qu'il devient souvent pesant quand il prend toute la place, quand il prend beaucoup de place. Et en soi, comme toutes les parts de nous, je ne pense pas qu'on ait besoin de combattre ces facettes, mais plutôt de mieux les comprendre. Et quand on comprend nos fonctionnements, il y a une nouvelle perception qui se crée, avec plus de compassion. On arrive petit à petit à cette acceptation. Et ce que j'ai remarqué, c'est que grâce à ce nouveau regard, les choses s'apaisent naturellement. Quand on accepte les choses telles qu'elles sont, avec amour, avec bienveillance, ces choses n'ont plus d'impact sur nous. Donc il y a cet équilibre qui va se créer automatiquement. En vrai, je pense que c'est... part de nous si elles nous font souffrir aujourd'hui, c'est parce qu'on surréagit. On est dans une sorte d'extrême et on sait bien que l'extrême, c'est jamais bon. Pour te donner un exemple, imagine que le perfectionnisme, c'est comme une épice. Si tu mets un tout petit peu d'épice, ça va sublimer ton plat, ça va lui donner une saveur spéciale. Mais par contre, si tu mets trop d'épices, si t'en abuses, ça devient immangeable et ça gâche tout. Avec le perfectionnisme, c'est un peu pareil au final. Si on arrive à contrebalancer et trouver un juste équilibre qui est alignée et qui n'est pas dans la souffrance, en fait, ça va nous permettre de donner le meilleur de nous-mêmes, de nous dépasser et éviter cet extrême qui nous étouffe et nous bloque. Donc finalement, ce que je veux dire, c'est que le perfectionnisme, c'est aussi une qualité quelque part. Quand il est bien canalisé, donc l'objectif, encore une fois, c'est pas de l'éliminer. Tu vois, c'est ce qui fait qu'on est appliqué, consciencieuse, engagé, mais après, ben voilà, c'est toujours l'histoire de l'extrême. Quand ça vire à l'obsession, ça nous bloque, ça nous épuise, ça nous fait douter de tout ce qu'on fait. Et là, en fait, ça nous dessert complètement. Alors, tu vois, au lieu de penser qu'il faut absolument que tu arrêtes d'être perfectionniste et que c'est quelque chose qui te bloque, essaie plutôt de te demander qu'est-ce que tu ressens quand tu ne te sens pas parfaite ? Qu'est-ce que tu cherches à éviter à travers ce perfectionnisme ? Et surtout, concentre-toi sur les peurs dont je t'ai parlé tout à l'heure. Quelle part de toi a peur ? De quoi elle a besoin ? Et tu vois peut-être que cette part de toi qui a peur, elle a juste besoin d'être rassurée. Elle a besoin de sentir qu'elle a le droit de ne pas tout faire parfaitement. Elle a besoin de savoir que même si elle est imparfaite, elle sera quand même aimée. Et c'est là que tout change. Tu passes de la lutte contre toi-même à justement une forme d'autocompassion. Tu reviens à toi, tu t'écoutes et tu peux à ce moment-là commencer à doser. On laissant quand même de la place à cette... part de toi qui a besoin que les choses soient bien faites, mais plus de lui laisser toute la place. Et concrètement, pour trouver cet équilibre, on va dire, l'idée c'est vraiment de créer de la conscience autour de ce perfectionnisme, comprendre pourquoi il est là, à quel moment il devient envahissant. Et la première des choses, à mon sens, et j'en parle beaucoup, c'est de s'observer avec sincérité et sans se juger. C'est vraiment cette capacité, cette habitude à prendre du recul et à voir en fait comment on fonctionne. C'est toujours cette histoire de venir mettre en lumière nos fonctionnements automatiques. Parce que s'ils fonctionnent dans le noir, on ne les voit pas. Donc ça permet d'avoir plus de clarté. Et en allumant la lumière, on a cette clarté qui nous permet de remettre en question nos schémas, nos fonctionnements, nos croyances, etc. La deuxième chose pour apprendre à doser, on va dire, ce perfectionnisme, c'est d'oser tester l'imperfection. Parce que, comme tu l'auras compris, derrière ce besoin de perfection, en réalité, se cache la peur. Et le seul moyen, on va dire, d'apprivoiser la peur, c'est de la dépasser. Et quand je dis oser tester des trucs, je parle pas d'aller faire n'importe quoi ou de faire exprès de mal faire, mais c'est juste de lâcher, on va dire, 5% de contrôle, juste pour voir. Ça peut être par exemple de cuisiner un plat sans avoir à tout peser au gramme près. Ou alors ça peut être de faire quelque chose sans que ce soit au top. Et observer tout simplement que rien ne s'effondre. Personnellement, moi j'aime bien utiliser cette phrase un peu comme un mantra. Et je trouve qu'elle m'aide beaucoup au quotidien, c'est de me dire « vaut mieux fait que parfait » . Et pour terminer, je ne le répéterai jamais assez, mais célèbre. Célèbre même les petits pas. Souvent, quand on est perfectionniste, on a cette fâcheuse tendance à voir tout ce qui nous manque, tout ce qu'on n'a pas assez bien fait, tout ce qu'on a... pas fait tout court, mais rarement tout ce qu'on a déjà accompli. Et pourtant, Je suis persuadée que toi comme moi, on fait un tas de choses au quotidien, tous les jours, beaucoup de choses, même si c'est discret, même si c'est pas parfait, même si c'est pas fini, mais on le fait. Et ça, tu vois, ça mérite d'être valorisé. Ça mérite d'être valorisé et reconnu par toi, pas par le monde extérieur. C'est toi qui dois te gratifier, c'est toi qui dois être fier de ce que tu accomplis. Et si aujourd'hui tu sens que malgré tout ça, tu bloques encore, tu... tournes encore en boucle, que cette part de toi prend encore beaucoup de place et que ce soit celle-ci ou une autre part parce qu'on en a plein des facettes, des masques, des comportements, des schémas qui nous limitent. Alors peut-être que c'est le moment d'aller un peu plus loin, de te faire accompagner. Sache que l'accompagnement c'est pas un aveu d'échec, c'est juste une main tendue pour t'aider à déposer ce que tu as porté trop longtemps toute seule. Comme tu le sais, parfois cette exigence ne vient pas que de toi. Elle peut venir de bien plus loin. peut-être d'un schéma appris dans ton enfance, d'un modèle familial, même d'une peur héritée. Et c'est là que les outils, par exemple, de mon côté, ce que je peux t'offrir, c'est des outils de coaching, de constellation familiale qui sont méga puissants parce qu'on ne va pas juste travailler sur le perfectionnisme en surface. On va aller voir ce qui se cache en dessous. Tout ce que tu portes pour ne pas décevoir, pour être aimé, pour ne pas te sentir rejeté. Et on vient libérer tout ça, remettre du mouvement là où c'est figé depuis trop longtemps. Et c'est vrai que des fois, tout seul, on n'arrive pas à voir ces choses-là, parce qu'on est tellement enfermé dans notre brouillard mental qu'en fait on n'arrive pas à prendre ce recul. Tu vois, par exemple, tu ne peux pas voir sous ton nez, tu ne peux pas voir derrière ta tête, tu ne peux pas voir ton dos. Par contre, quelqu'un d'autre peut le voir à ta place. Toi, tu ne peux voir que ce que tu peux voir. Et si je te le dis, c'est parce que moi aussi j'ai passé par là, j'avais de la peine à demander de l'aide au départ, je voulais vraiment tout faire toute seule, en lisant des livres, en écoutant des podcasts. Mais à un moment donné, je me suis sentie bloquée. J'avais besoin de ce regard extérieur, j'avais besoin d'outils. Et c'est vraiment ça qui m'a permis de transcender, d'accepter et de vraiment avancer. Pour terminer cet épisode, j'aimerais juste te rappeler des choses que tu sais déjà au fond de toi, mais qu'on a toujours besoin d'entendre. C'est que tu n'as pas besoin d'être parfaite pour être aimée. Tu n'as pas besoin de tout maîtriser pour avoir de la valeur. Tu n'as pas besoin d'être irréprochable pour être libre. Tu peux t'aimer telle que tu es, maintenant. Avec tout ce que tu es déjà, parce que tu es assez telle que tu es. Je t'envoie plein de douceur, plein d'amour. Et si ce message t'a parlé et que tu veux aller plus loin, sache que je suis là. Merci d'avoir écouté cet épisode. Pour encore plus de contenu ou pour interagir avec moi, rejoins-moi sur les réseaux sociaux. Au fond de la description de cet épisode, tu trouveras un arbre à lien qui te redirigera vers mes réseaux sociaux, des ressources gratuites, ainsi que mes accompagnements si tu désires travailler avec moi. 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