Speaker #1Coucou et bienvenue dans ce tout nouvel épisode du podcast Grandiose. Aujourd'hui, j'avais envie de te faire une petite piqûre de rappel à toi, à moi, à nous toutes et tous, parce que c'est quelque chose qui me touche personnellement et que je continue à pratiquer au quotidien, même si j'avoue, ce n'est pas tous les jours évident. C'est tout. tolérance envers soi-même. Si t'écoutes ce podcast, il y a de grandes chances que, comme moi, tu sois du genre hyper exigeante avec toi-même et peut-être même perfectionniste. Crois-moi, je connais très très bien ce mode de fonctionnement parce que j'en ai fait et j'en fais encore parfois, même souvent, l'expérience. Être tolérante envers moi-même, c'est vraiment un défi du quotidien parce que je suis toujours du genre à toujours vouloir faire mieux, à toujours voir la tâche que j'ai pas réussi à accomplir. plutôt que de voir ce que j'ai réussi à accomplir. Et parfois, je n'arrive pas à voir tout ce que j'ai déjà fait, tout ce que j'ai réussi, tout ce que j'ai accompli. Je suis sûre que ça te parle toi aussi. Cette fameuse habitude qu'on a de toujours voir ce qui manque plutôt que de voir ce qu'on a déjà réussi à atteindre. Et en fait, tu vois, quand on agit comme ça, on oublie complètement qu'on est des êtres humains, pas des fers humains, comme j'aime bien dire. On vit dans une société de... performance, où on valorise énormément la productivité, l'efficacité. C'est valorisant d'être occupé tout le temps. Et en fait, ça, ça nous pousse à nous traiter comme des machines, tout simplement. Mais souvenons-nous que nous ne sommes pas des machines, nous ne sommes pas des robots, nous sommes des êtres humains. Et on n'est pas fait pour être constamment en action, constamment dans la performance, constamment dans le faire. Être tolérante envers soi-même, c'est aussi accepter, finalement, qu'on ne peut pas tout le temps être au top. C'est accepté que parfois, on a juste besoin de ralentir, de se reposer, ou même carrément de rien faire du tout. Et j'en ai d'ailleurs parlé dans l'épisode précédent. Et je sais combien c'est difficile, c'est quelque chose que je vis également. Mais je te rassure, c'est normal en fait que ce soit inconfortable parce qu'on n'a pas l'habitude. Justement, on a intégré que plus on faisait, plus on avait de la valeur, plus on était important, plus on était une bonne personne. Et du coup, automatiquement, quand on s'autorise à prendre une pause, automatiquement, on va culpabiliser. On va se juger dès qu'on a l'impression de ne pas faire assez bien, assez vite ou assez tout court. Et tous ces jugements, finalement, ils sont complètement injustes. Ils sont trop durs. Et pour te le prouver, en fait, il y a juste à te poser la question. Est-ce que tu oserais dire à une de tes meilleures amies « Franchement, t'es vraiment nulle, t'as rien foutu aujourd'hui, bouge-toi le cul, là. Il y a encore un million de trucs à faire à la maison. » J'espère que non. Après, des fois quand on est dur avec soi-même, on est aussi dur avec les autres, mais très souvent on est quand même plus tolérant avec les autres qu'avec soi-même, il faut se l'avouer. Et tu vois, la grande question c'est toujours pourquoi on s'autorise à se parler à soi-même de cette façon alors qu'on ne le ferait pas forcément avec quelqu'un qu'on aime. Parce que finalement la tolérance envers soi-même c'est ça, c'est traite-toi comme tu aimerais qu'on te traite. Souviens-toi que tu as le droit de ne pas être parfaite, tu as le droit d'être fatigué, tu as le droit de faire des pauses. Tu as le droit de ne pas toujours savoir quoi faire ni comment faire. Tu es humaine. Et je trouve que ce manque de tolérance, en fait, ça nous déconnecte de plus en plus de nous-mêmes. Déjà qu'à la base, ce manque de tolérance envers soi-même, ce manque de bienveillance, ça montre souvent à quel point on s'estime ou à quel point on ne s'estime pas. Et du coup, plus on continue à être dur avec soi-même, plus cette estime de soi, elle s'affaiblit. Et plus ça s'affaiblit, plus on passe à côté de soi-même. plus on passe à côté de la beauté de la vie. Tu vois, la vie, pour moi, c'est vraiment comme un voyage, un long et beau voyage. Et si tu passes tout ton temps à courir en te disant « vite, vite, je dois arriver à tel endroit, vite, je dois faire ci, je dois faire ça » , en regardant uniquement le point final sur la carte, En fait, tu passes complètement à côté du paysage, tu vois même plus la beauté du chemin. T'es tellement focalisé sur là où tu veux aller que t'oublies complètement de regarder là où tu es déjà et tout ce que t'as déjà parcouru en route et d'apprécier tout ça. Et tu vois, pour moi, cette tolérance envers soi-même qui se cultive au quotidien, c'est se rappeler régulièrement. Et attends, regarde tout ce chemin que t'as déjà parcouru. Regarde tout ce que t'as déjà fait, toutes les graines que t'as semées, tout ce que t'as surmonté. Toutes les étapes passées. Ce chemin, on ne se rend pas compte, mais c'est ce qui compte le plus. C'est lui qui donne tout son sens à la destination. Et tu vois, en vrai, la vie, elle se passe ici et maintenant. Pas uniquement quand tu auras accompli tes tâches, tes objectifs dans le futur. Alors c'est très bien d'avoir des objectifs. C'est génial même parce que c'est ce qui donne la direction. Mais si on ne se focalise que sur ce qu'on n'a pas fait, sur ce qui nous manque, et qu'on oublie de célébrer chaque petit pas, chaque victoire, Chaque moment où on relève un défi, où on dépasse une difficulté, ben en fait, on passe totalement à côté du but même de la vie, qui est de vivre pleinement et de savourer chaque petit pas. Et encore une fois, la tolérance envers soi-même, elle commence par te rappeler que ta valeur ne se mesure pas uniquement à ce que tu fais ou à ce que tu ne fais pas, mais surtout à qui tu es. Alors tu vois, aujourd'hui, j'aimerais vraiment t'inviter... à t'autoriser cette douceur, de prendre le temps, d'observer, de savourer, de t'écouter et de respecter ton rythme. Et je te le rappelle, c'est une pratique quotidienne. Ça se fait pas tout seul, ça se fait pas en un claquement de doigts. Et surtout, personne ne peut le faire à ta place. Ça se fait avec la conscience. Et je vais te partager 4 choses que je fais personnellement pour m'aider à être plus douce, plus tolérante avec moi-même chaque jour. La première des choses, c'est que je célèbre les... petite victoire. Chaque jour, je prends quelques petites minutes pour observer qu'est-ce que j'ai fait aujourd'hui. Quel petit truc mérite d'être célébré ? Même si c'est juste par exemple avoir réussi à prendre 15 minutes de pause ou alors réussi une recette, qu'importe, je prends vraiment le temps de ressentir et de cultiver cette fierté. Autre chose que je fais, c'est d'observer ma voix intérieure. Justement, c'est observer quand il y a mes petits saboteurs qui commencent à critiquer. Et au lieu de me laisser submerger par mes pensées, je prends un moment et je me dis intérieurement, ok, je t'entends. Mais aujourd'hui, je choisis de ne pas te croire à 100%. Je choisis de voir aussi tout ce que j'ai accompli plutôt que de voir tout ce que je n'ai pas fait. Et tu vois, rien que ça, ça me permet de switcher mon regard, de switcher ma perception. Ensuite, j'essaie d'accepter les moments off. Et c'est un défi pour moi parce que c'est vraiment quelque chose que je n'ai pas l'habitude de faire. Donc j'essaie de plus en plus de m'autoriser ces moments où je ne fais rien. où je me recharge, au lieu de culpabiliser, je me donne vraiment le droit de me reposer. Rappelle-toi aussi que ces moments de pause sont essentiels et ne sont pas une perte de temps. Moi, c'est quelque chose que je me suis longtemps dit, alors qu'en fait, pas du tout. C'est vraiment ce qui permet de repartir avec encore plus de clarté, plus d'énergie et souvent, ça crée de l'espace pour des choses vraiment essentielles. Moi, c'est souvent dans ces moments-là que j'ai des déclics, que je me reconnecte à moi et c'est vraiment super puissant. Je crois que tu ne te rends même pas compte. Et dernière des choses, c'est arrêter la comparaison. Clairement, si tu passes du temps sur les réseaux sociaux à te comparer, prends-en conscience quand tu es en train de le faire parce que très souvent, on passe tellement de temps sur les réseaux sociaux en train de scroller que parfois, quand on pose notre téléphone, on ne se sent pas bien et on ne sait même pas pourquoi. Donc, quand tu es sur les réseaux sociaux... prends conscience de qu'est-ce que tu es en train de regarder comme contenu et comment tu te sens. Et surtout, observe à quoi tu te compares, pourquoi tu te compares. Et souviens-toi que la vie des autres ne définit absolument pas ta propre valeur. Tu es sur ton propre chemin, à ton propre rythme, et c'est totalement OK. J'ai déjà dû le dire à plusieurs reprises sur le podcast, mais fais attention à quel contenu tu es en train de regarder. Fais du tri dans tes abonnés, dans tes abonnements. Et vraiment, essaye de te nourrir de choses qui te font vraiment du bien, plutôt que de regarder des choses qui te font te comparer et qui te font te sentir comme une merde. Donc voilà, souviens-toi que la tolérance envers soi-même, l'amour de soi, ce n'est pas une destination où tu arrives un jour et où tu y restes pour toujours. C'est vraiment un chemin, une pratique constante. C'est vraiment revenir à soi, encore et encore, avec douceur, avec bienveillance et respect. Et pour terminer cet épisode, je vais simplement t'inviter à répéter une affirmation à voix haute ou dans ta tête. Tu peux simplement dire « À partir d'aujourd'hui et chaque jour, je fais de mon mieux pour être plus douce et tolérante avec moi-même. » Et voilà ce que je voulais te partager aujourd'hui. Prends le temps de vivre, pas juste de courir, sois tolérante envers toi-même. Et rappelle-toi que tu es humaine, parfaitement imparfaite, et c'est précisément ça qui te rend si unique, si authentique. Je te fais plein de gros bisous et je te dis à la semaine prochaine pour un tout nouvel épisode du podcast Grandiose. Ah, et j'y pense, si cet épisode t'a plu, n'hésite pas à le partager autour de toi, à mettre un petit commentaire juste en dessous. Et si tu n'as pas encore noté le podcast, tu peux le noter avec la note de ton choix.