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Why high performers doubt themselves. Le doute n’est pas une faiblesse mais une opportunité de transformation - Épisode 3 cover
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Happy Success - Leadership & Coaching avec Audrey

Why high performers doubt themselves. Le doute n’est pas une faiblesse mais une opportunité de transformation - Épisode 3

Why high performers doubt themselves. Le doute n’est pas une faiblesse mais une opportunité de transformation - Épisode 3

22min |03/07/2025|

4

Play
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Happy Success - Leadership & Coaching avec Audrey

Why high performers doubt themselves. Le doute n’est pas une faiblesse mais une opportunité de transformation - Épisode 3

Why high performers doubt themselves. Le doute n’est pas une faiblesse mais une opportunité de transformation - Épisode 3

22min |03/07/2025|

4

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Description

Pourquoi les leaders les plus brillant.e.s doutent ?
Parce qu’ils approchent de nouvelles frontières.

Dans cet épisode, on déconstruit ensemble le mythe du leader infaillible.

On explore :
• Pourquoi le doute n’est pas une faiblesse mais un indicateur précieux
• Comment il peut devenir un juge intérieur paralysant
• Et surtout, comment le transformer en levier de croissance et de clarté

Avec des exemples réels et anonymisés de leaders que j’accompagne au quotidien :
👉 Celle qui veut évoluer mais a peur de ne pas être prise au sérieux
👉 Celui qui se prépare à reprendre l’entreprise familiale mais doute de sa place
👉 Celles et ceux qui tremblent à l’idée de prendre la parole en public

🎧 Un épisode pour toutes celles et ceux qui veulent passer d’un leadership sur la défensive à un leadership expansif, conscient et aligné.

➡️ Bonne écoute !


🎙 Happy Success est un podcast créé et animé par Audrey Ghozael, executive & leadership coach certifiée PCC (ICF), formée au coaching par Co-Active Training Institute (Californie), diplômée du MIT (Neuroscience for Business) et de Sciences Po Paris.

✨ Elle accompagne les leaders ambitieux.ses à vivre, penser et créer à une autre échelle — avec clarté, puissance et intention.

🔗 Pour en savoir plus, réserver un coaching ou vous inscrire à sa newsletter :
👉 www.happysuccess.fr
📩 Instagram : @happysuccess.fr
📩 LinkedIn : Audrey Ghozael

🎧 Merci de votre écoute — et n’oubliez pas de vous abonner pour ne manquer aucun épisode.
Le vrai leadership ne s’apprend pas. Il s’incarne.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans Happy Success, le podcast qui transforme votre vie et votre leadership. Ici, on va parler de réussite, de self-leadership, de neurosciences, de haute performance durable, de vitalité et de bien-être. Je vais vous aider à penser plus grand, à agir avec clarté et à augmenter votre impact tout en restant authentique. Bref, c'est le podcast qui vous veut du bien. Je vais vous retrouver chaque semaine pour un shot de clarté. de joie et des questions qui réveillent en partageant avec vous les meilleures pratiques et outils de coaching qui vous aideront à avancer, des dernières recherches et des interviews inspirantes. Alors, bienvenue dans votre futur vous, bienvenue dans Happy Success. Bonjour et bienvenue dans ce troisième épisode de Happy Success et aujourd'hui je veux vous parler d'un sujet que peu de leaders osent évoquer à voix haute mais qui fait pourtant partie intégrante de leur quotidien et ce sujet c'est le doute. Et oui parce que même quand on a réussi, même quand on dirige des équipes, des projets, des politiques, même quand on scale son business et que ça fonctionne très bien, même quand on remplit des salles de concert, même quand on gagne des médailles, Bref, même quand de l'extérieur tout semble parfaitement sous contrôle, eh bien le doute est là. Donc dans cet épisode, on va explorer ce paradoxe. Pourquoi les leaders les plus brillantes et les plus brillants doutent et pourquoi c'est en réalité une chance ? Donc vous allez découvrir pourquoi le doute est un phénomène normal et même sain chez les high performers. Comment la réussite passée peut aussi parfois devenir un frein à votre évolution. Et on va voir en dernier point ce que le concept de « growing your capacity » , donc faire grandir votre capacité, peut changer dans votre manière de penser votre leadership. Et comme toujours, je vous partagerai des exemples très concrets, inspirés de la réalité, mais rendus complètement anonymes dans le respect absolu de la confidentialité de mes coachings. Allez, c'est parti ! Alors le doute. Le doute, c'est peut-être le mot le plus tabou dans les hautes sphères du leadership. Et pourtant, c'est celui que j'entends le plus souvent dans mes sessions de coaching. Et si je n'étais pas la bonne personne pour cette mission ? Et si on se rend compte que finalement, je n'ai pas toutes les réponses ? Et si je n'arrive pas à tenir la cadence ? Et si je n'y arrive pas tout court ? Et si ? Et si ? Etc. Alors, la première vérité à poser dès maintenant, c'est que le doute ne signifie pas que vous êtes un mauvais ou une mauvaise leader. Il signifie finalement que vous êtes un ou une leader en évolution. Et en évolution, on l'est toutes et on l'est tous. Parce que si vous ne doutez jamais, c'est probablement que vous n'êtes plus en train de grandir. Vous avez fermé la porte à tous les possibles. En fait, je vous invite vraiment à prendre le doute comme un indicateur, comme une alarme parfois inconfortable, c'est sûr, mais... très très précieuse. En fait, le doute va vous signaler que vous êtes en train d'atteindre une nouvelle frontière et ça c'est vraiment bon signe. Par contre, il y a vraiment une condition pour que le doute reste un signal positif, c'est de ne pas rester seul avec lui. Tous les leaders et toutes les leaders que j'accompagne doutent, je vous assure, ils sont brillants, elles sont brillantes, compétentes, compétentes, expérimentées et pourtant ils et elles doutent. mais il ou elle doute aussi en silence parce que qu'est ce qu'on vous a appris qu'est ce qu'on nous a tous appris finalement on nous a appris que douter c'était être faible avoir des questions c'était finalement perdre en légitimité c'est toujours un peu bizarre une personne qui pose plein de questions pour mieux comprendre pour savoir on nous a appris que écouter nos émotions c'était finalement perdre en rigueur et on nous a aussi appris que être un dirigeant ou une C'était finalement un peu incarné, cette sorte de super-héros infaillible. Et donc, cette image du leader dur, charismatique, stratégique, lisse, quasi déshumanisé finalement, c'est une construction, c'est une illusion. Et pour beaucoup, ça va aussi devenir une prison mentale. Parce que ces constructions, ces illusions, finalement, qu'on y colle ou qu'on n'y colle pas, eh bien, ce sont des modèles mentaux qui vont déclencher notre jugement intérieur. On va se freiner, on va douter encore plus. Et en fait, finalement, le problème, il est là. Au moment où l'alarme du doute va se transformer en juge, c'est là qu'on tombe dans le piège. parce que finalement... le juge ou les juges de ce qu'on est en train de vivre et de penser vont venir alimenter un discours intérieur qui là pour le coup va souvent être douloureux. Alors j'ai plusieurs exemples clients à vous donner, tous bien entendu réels, mais que j'ai aussi modifiés et adaptés parce que vraiment je tiens à conserver absolument l'anonymat de tous mes clients. Par exemple, on peut parler de cette cliente très brillante qui me disait récemment, moi j'aimerais bien évoluer vers des postes de direction et viser vraiment les plus hauts postes de son entreprise. Mais elle me disait, j'ai peur de ne pas être prise au sérieux, moi je suis plutôt douce, je suis plutôt empathique. Et dans mon esprit, une leader qui réussit, une leader qui est aux commandes, c'est une leader qui doit être dure, qui doit avoir du tranchant. Premier modèle mental. À l'inverse, un autre client, il me disait finalement que les équipes avec lesquelles il travaillait, en fait, étaient en train de reconstruire des stratégies avec lui pour son entreprise. Et il me disait, de toutes les stratégies qu'on est en train de me proposer, mais rien n'est aligné avec cette nouvelle vision qu'on a pour l'entreprise. Je vais devoir dire non à tout, je vais devoir recadrer les équipes. Donc vraiment, on sentait qu'il n'était pas du tout ni d'accord, en fait, ni satisfait du travail qui était proposé. Et il allait leur devoir leur redemander des efforts. Et donc, il me disait, je ne veux pas paraître trop autoritaire, mais en même temps, sans dureté, j'ai la sensation que mon message ne passera jamais. Autre exemple client. Donc, ce client qui se préparait à reprendre la tête de son entreprise familiale. Donc, sur le papier, il était prêt. Donc, il savait que c'était lui depuis un moment qui allait devoir reprendre. cette entreprise, donc il est extrêmement compétent, extrêmement impliqué, l'envie même était là, mais pourtant il ne dormait plus la nuit, il était rongé par le doute et donc voilà les phrases qui revenaient c'était et si j'étais pas à la hauteur et si je n'arrivais pas à respecter l'âme de l'entreprise et si au fond j'en avais pas vraiment envie, en fait en gros le doute s'infiltrait partout dans son esprit parce qu'il se sentait Un tout petit peu, mais quand même en décalage entre la vision qu'on attendait de lui et ce qu'il ressentait profondément. Il se sentait finalement en décalage avec son identité, avec ses valeurs, avec son désir d'impulser autre chose. Donc c'était flou pour lui, c'est ensuite qu'on a mis des mots là-dessus et qu'on a travaillé dessus. Mais en tout cas, dans ces moments-là, le doute finalement est très sain parce qu'il force à la réflexion. C'est pour ça qu'il a poussé la porte de mes séances de coaching, parce qu'il sentait que ce doute-là, qu'il empêchait de dormir, alors qu'il avait pourtant envie, alors qu'il pensait pouvoir y aller, ça lui a permis de forcer la réflexion, ça a invité à plus de clarté. Mais seul en tout cas, si on reste seul avec ce doute, ça devient une spirale qui empêche d'agir et qui, c'est sûr, va complètement tuer votre leadership. Et je pourrais aussi, bien sûr, dans les exemples clients, vous parler des milliers d'exemples de prise de parole en public. J'ai entendu ce thème chez des leaders qui prennent la parole devant 5 personnes, devant 100 personnes ou devant 5000. En tout cas, le doute au moment des prises de parole surgit partout. Ça peut surgir en amont, donc qu'est-ce qui va se passer si je bafouille et si j'oublie ce que je dois dire et si on coupe la parole ? Et donc ça, chez beaucoup de femmes leaders, par exemple, cette peur d'être interrompue revient sans cesse parce que malheureusement, elle est souvent vécue. Parfois, ça peut être plus subtil aussi. Est-ce que je vais être crédible ? Est-ce que je vais être prise au sérieux ? Ça peut aussi même aller jusqu'à la tenue vestimentaire. Des fois, on a des doutes. C'est quoi le dress code ? Est-ce que je vais trop me faire remarquer ? Est-ce que je dois être plus sobre ? Le doute peut venir aussi après la prise de parole. Ça continue. Là, c'est le moment où on va se refaire la scène dans la tête, où on va juger ses mots, on va juger son impact, on va se demander si on avait le bon ton, etc. Et vous voyez, tous ces doutes-là dont je viens de vous parler, ce sont des doutes que j'entends chez des leaders qui sont mais vraiment brillants, brillantes, qui donnent le meilleur d'eux-mêmes, qui sont expérimentés, qui sont stratégiques. Et pourtant, ce scénario de doute intérieur est... universel. Donc vous voyez, ce doute finalement, il n'est pas réservé aux gens qu'on pourrait qualifier de pas sûr d'eux, pas sûr d'elles, pas expérimenté ou pas assez préparé. Ce doute, il peut être partout. Si vous, à votre niveau, vous le ressentez, si vous êtes pourtant brillante, stratégique, solide, eh bien c'est normal de ressentir du doute. Parce que, et là je vais d'introduire une notion clé parce qu'à votre niveau, Le doute n'est pas un problème de compétence, c'est vraiment un problème de croissance. En fait, le doute va apparaître quand vous allez approcher une nouvelle frontière, quand vous allez ne plus pouvoir vous contenter des anciens réflexes, de vos vieilles stratégies. Et c'est exactement pour ça que je voulais introduire cette phrase clé qui est tirée d'un livre dont je vais vous parler juste après, "What got you here, won't get you there » , c'est-à-dire ce qui vous a emmené jusqu'où vous êtes ne vous emmènera pas plus loin. Donc ce titre, c'est le titre d'un livre incontournable, je vous invite vraiment à le lire, de Marshall Goldsmith qui est vraiment un "leader du leadership" et c'est l'un des principes les plus puissants du self-leadership parce que souvent, ce qui nous bloque, ce qui vous bloque, ce n'est pas ce que vous ne savez pas, c'est ce que vous savez trop bien. C'est ce que vous maîtrisez tellement que vous n'osez même plus le questionner. C'est finalement ce modèle de leader que vous avez construit au fur et à mesure du temps, qui vous a permis d'en arriver où vous êtes, soit par les leçons que vous avez tirées vous-même de ce que vous avez vécu, soit par intégration des modèles que vous avez autour de vous. Et c'est ce modèle qui aujourd'hui vous enferme, qui invite le doute et qui diminue votre... leadership. Donc, être enfermé dans des rôles surjoués, eh bien, ça tue le leadership. En revanche, ce qui inspire vraiment, ce qui crée de la transformation, ce qui donne envie de suivre un ou une leader, c'est sa capacité à croître, c'est sa clarté, c'est sa capacité à penser, à écouter, à incarner ce qu'il ou elle prône. C'est sa puissance intérieure. Et c'est exactement ce qu'on va développer dans la suite de l'épisode. Alors dans cette deuxième partie, on va vraiment développer cette notion : ce qui vous a mené où vous êtes ne vous mènera pas plus loin. Donc dans ces interventions, vous pouvez les regarder en ligne, mais vraiment je vous souhaite à toutes et à tous d'assister un jour à une intervention live de Marshall Goldsmith, tellement c'est à la fois drôle, impactant et transformateur. Mais en tout cas, dans ces interventions, il explique avec beaucoup d'humour que les comportements qui nous ont menés au succès sont souvent les mêmes qui vont nous empêcher d'aller plus loin. Et c'est vrai que ce sont des choses que je vois chaque semaine dans mes séances de coaching et là aussi, je vais vous donner des exemples. Par exemple, ce qui revient beaucoup, le culte de la vitesse. Et alors ça... On le voit beaucoup sur les fondateurs de startups. Au démarrage, tout va très vite. On fait vite, on livre vite, on ajuste vite, on convainc vite. Et vraiment, ça marche. C'est vraiment une très grande force de pouvoir itérer comme ça à très grosse vitesse pour pouvoir apprendre de ses erreurs, corriger et réessayer. Donc vraiment, le culte de la vitesse et en tout cas le fait d'aller très très vite, ça marche vraiment. Mais ensuite, l'entreprise arrive à une nouvelle étape. C'est l'étape du scale. Les équipes grandissent, l'entreprise grandit aussi, voire vraiment de façon exponentielle, des fois on peut dire que ça explose, et pourtant le rythme va rester le même. Et là, le résultat, c'est que les équipes, les fondateurs, sont sous tension constante, il peut s'installer un épuisement généralisé, le leadership, lui, est carrément en surchauffe, et finalement, ce qui était un super pouvoir, devient... un piège. Autre exemple, l'hyper perfectionnisme. Donc ça, je le vois beaucoup aussi chez mes clients, des clients qui souvent sont ultra performants, à qui on a toujours confié tous les projets les plus complexes parce que finalement, quand le projet revient, c'est toujours entre guillemets parfait, mais en devenant leader, mais en montant finalement les marges de la hiérarchie, et bien généralement, ces personnes-là n'arrivent pas à déléguer, elles s'épuisent, elles deviennent plus exigeantes et parfois, même très souvent, c'est toxique, malgré eux finalement. Mais finalement, ces personnes qui... ont réussi à avancer grâce à de l'hyperperfectionnisme, eh bien, ça devient une toxicité pour les gens qui les entourent, pour leurs équipes, pour eux-mêmes. Ça les fait beaucoup souffrir, ça fait beaucoup souffrir les équipes. Et finalement, dans ces exemples en tout cas, ce qui est en jeu ici, c'est qu'on ne parle plus de compétences à haut niveau. Il faut parler de capacité. Et ça, c'est le vrai sujet. Je voulais y consacrer carrément une partie, le sujet de la capacité. On en parle trop peu, mais à haut niveau, le vrai sujet, ce n'est pas votre performance, c'est vraiment votre capacité. Alors qu'est-ce que ça veut dire ? Eh bien, c'est votre capacité à encaisser la pression sans vous effondrer, à tenir l'intensité sans perdre votre clarté. C'est votre capacité à élargir votre identité sans vous trahir. C'est votre capacité à continuer à évoluer, à innover, à inspirer sans vous vider. Finalement, quand on est à très haut niveau, il ne s'agit plus juste de progresser, il s'agit de savoir qui on doit devenir pour incarner le leader qu'on a envie d'incarner. Et cette capacité, ça s'entraîne. Donc finalement, faire grandir votre capacité et cette capacité ça s'entraîne. Et justement, c'est l'un des piliers de mon travail de coach. Le coaching, ce n'est pas un « boost » de motivation, même si lorsqu'on travaille ensemble, vous sortez très motivés des séances. Le coaching, ce n'est pas un espace où finalement je vais juste poser des questions. Le coaching, c'est vraiment un espace de musculation mentale et émotionnelle. C'est un espace vraiment rare où on peut faire une pause pour prendre le temps de réfléchir. C'est un espace où on se pose les bonnes questions, où on peut être 100% soi-même pour réaligner tout ce qui n'était pas jusque-là et où on peut retrouver la force et l'envie qui permet de se réinventer, qui permet de croître, qui permet de créer des nouvelles voies neuronales et qui permet d'augmenter sa capacité à être. Et ça, c'est vraiment... Quelque chose que je vous invite à vous demander. Parce que finalement, on est des êtres humains. On n'est pas des fers humains. Et pourtant, on vit nos journées avec des to-do listes de tout ce qu'il y a à faire. Donc forcément, quand on est à très haut niveau, on se dit, on va continuer à faire pareil. On va se mettre des tartines sur nos to-do listes. On va en faire encore plus. On va y aller encore plus fort. On va augmenter nos horaires. Et ça finira bien par passer. La question. qu'il faut se poser à ce niveau-là, elle est complètement différente. Ce n'est pas « qu'est-ce que je vais faire ? » C'est « qui il faut que je sois ? » Et donc, c'est dans cette capacité à se projeter sur le leader que vous voulez incarner qui va vous guider sur finalement tout ce que vous allez faire. Et donc, c'est pour ça que dans toutes mes séances de coaching, j'aide mes clients à vraiment repousser les bords invisibles de leur identité. Je les aide à réguler leurs émotions avec agilité parce que les émotions vous… On n'y échappe jamais qu'elles soient bonnes ou mauvaises. Et d'ailleurs, il n'y a jamais ni de bonnes ni de mauvaises émotions. En tout cas, elles sont là et il faut savoir les réguler avec agilité. Je les aide aussi à savoir produire des pensées qui vont être puissantes, qui vont être conscientes. Et je les aide beaucoup à reconnecter à leur joie, à leur énergie, à leur vision. Et en fait, finalement, quand on va dans une séance de coaching, quand on suit un cycle de coaching, c'est un peu comme faire passer son cerveau d'un vieux logiciel à une version finalement qui va être dix fois plus performance. Donc le doute, en vérité, vous l'aurez bien compris, ce n'est pas une faiblesse, c'est vraiment un signal. C'est un signal que quelque chose est en train d'évoluer, que vous approchez d'une frontière intérieure et que vous êtes prêt ou que vous êtes prête à vous redéfinir. Mais pour ça, il va falloir incarner une nouvelle posture. Plus de contrôle, pas plus de force brute, mais plus de conscience, plus de lucidité, plus d'intention. Et c'est ça exactement qu'on est en train de faire ici par Petite Bride dans ce podcast. Les épisodes sont courts et c'est sûr que ça ne remplacera jamais des séances de coaching. Mais je voudrais quand même vous inviter à vous dire : "Et si c'est normal de douter à ce stade ?", "Et si c'était le signe que j'étais en croissance ?", "Et si ce que je ressens n'est pas une vérité, mais juste un message ?", alors le doute, si vous vous posez ces questions, et si vous prenez aussi des actions, pour progresser et pour incarner cette nouvelle personne qui est en train de naître en vous, le doute va arrêter d'être un poison. Et ça va devenir au contraire un point d'appui. Pour conclure, je sais que cet épisode a peut-être remué des choses en vous. Peut-être que vous vous êtes reconnus dans certains exemples. Peut-être même que vous vous êtes dit « c'est exactement ça, je doute, je suis fatigué.e, j'ai peur de ne pas être à la hauteur » . Alors moi, je voudrais vous dire vraiment ceci, et entendez-le bien. Ce n'est pas un bug. Ce n'est pas le signe que vous êtes mauvais ou mauvaise ou pas à la hauteur. C'est le signe, justement, que vous êtes prêt ou prête pour la suite. Le doute, ce n'est pas l'ennemi du leadership. C'est un indicateur de croissance. C'est un marqueur de passage. C'est vraiment, certes, très inconfortable, mais il faut savoir l'écouter et prendre des actions pour avancer. Alors, je vais vous laisser avec... trois questions parce que quand même, j'aime bien vous faire travailler d'ici la semaine prochaine. Ma première question, ça va être de quoi avez-vous besoin pour franchir votre prochain palier ? Deuxième question, qu'est-ce que vous êtes prêts ou prêtes à remettre en question ? Et surtout, et moi là, je trouve que c'est la plus belle des questions, qui avez-vous envie de devenir. Et vous n'avez pas besoin d'une baguette magique, même si des fois j'aime bien en donner dans mes séances de coaching pour que mes clients puissent réaliser leurs rêves. Vous avez besoin d'un espace de clarté, d'un entraînement intérieur, d'un miroir qui va être exigeant et bienveillant. Et c'est exactement ça que je propose dans mon coaching. C'est exactement ça qu'on construit aussi ensemble ici dans ce podcast. Alors merci d'être là. Merci de marcher sur ce chemin avec moi et surtout, maintenant c'est à vous de jouer. Je vous souhaite d'avancer avec clarté, avec cœur et avec audace. Et en tout cas, je serai là, à vos côtés, à chaque pas. Je vous dis à la semaine prochaine.

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Pourquoi les leaders les plus brillant.e.s doutent ?
Parce qu’ils approchent de nouvelles frontières.

Dans cet épisode, on déconstruit ensemble le mythe du leader infaillible.

On explore :
• Pourquoi le doute n’est pas une faiblesse mais un indicateur précieux
• Comment il peut devenir un juge intérieur paralysant
• Et surtout, comment le transformer en levier de croissance et de clarté

Avec des exemples réels et anonymisés de leaders que j’accompagne au quotidien :
👉 Celle qui veut évoluer mais a peur de ne pas être prise au sérieux
👉 Celui qui se prépare à reprendre l’entreprise familiale mais doute de sa place
👉 Celles et ceux qui tremblent à l’idée de prendre la parole en public

🎧 Un épisode pour toutes celles et ceux qui veulent passer d’un leadership sur la défensive à un leadership expansif, conscient et aligné.

➡️ Bonne écoute !


🎙 Happy Success est un podcast créé et animé par Audrey Ghozael, executive & leadership coach certifiée PCC (ICF), formée au coaching par Co-Active Training Institute (Californie), diplômée du MIT (Neuroscience for Business) et de Sciences Po Paris.

✨ Elle accompagne les leaders ambitieux.ses à vivre, penser et créer à une autre échelle — avec clarté, puissance et intention.

🔗 Pour en savoir plus, réserver un coaching ou vous inscrire à sa newsletter :
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📩 Instagram : @happysuccess.fr
📩 LinkedIn : Audrey Ghozael

🎧 Merci de votre écoute — et n’oubliez pas de vous abonner pour ne manquer aucun épisode.
Le vrai leadership ne s’apprend pas. Il s’incarne.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans Happy Success, le podcast qui transforme votre vie et votre leadership. Ici, on va parler de réussite, de self-leadership, de neurosciences, de haute performance durable, de vitalité et de bien-être. Je vais vous aider à penser plus grand, à agir avec clarté et à augmenter votre impact tout en restant authentique. Bref, c'est le podcast qui vous veut du bien. Je vais vous retrouver chaque semaine pour un shot de clarté. de joie et des questions qui réveillent en partageant avec vous les meilleures pratiques et outils de coaching qui vous aideront à avancer, des dernières recherches et des interviews inspirantes. Alors, bienvenue dans votre futur vous, bienvenue dans Happy Success. Bonjour et bienvenue dans ce troisième épisode de Happy Success et aujourd'hui je veux vous parler d'un sujet que peu de leaders osent évoquer à voix haute mais qui fait pourtant partie intégrante de leur quotidien et ce sujet c'est le doute. Et oui parce que même quand on a réussi, même quand on dirige des équipes, des projets, des politiques, même quand on scale son business et que ça fonctionne très bien, même quand on remplit des salles de concert, même quand on gagne des médailles, Bref, même quand de l'extérieur tout semble parfaitement sous contrôle, eh bien le doute est là. Donc dans cet épisode, on va explorer ce paradoxe. Pourquoi les leaders les plus brillantes et les plus brillants doutent et pourquoi c'est en réalité une chance ? Donc vous allez découvrir pourquoi le doute est un phénomène normal et même sain chez les high performers. Comment la réussite passée peut aussi parfois devenir un frein à votre évolution. Et on va voir en dernier point ce que le concept de « growing your capacity » , donc faire grandir votre capacité, peut changer dans votre manière de penser votre leadership. Et comme toujours, je vous partagerai des exemples très concrets, inspirés de la réalité, mais rendus complètement anonymes dans le respect absolu de la confidentialité de mes coachings. Allez, c'est parti ! Alors le doute. Le doute, c'est peut-être le mot le plus tabou dans les hautes sphères du leadership. Et pourtant, c'est celui que j'entends le plus souvent dans mes sessions de coaching. Et si je n'étais pas la bonne personne pour cette mission ? Et si on se rend compte que finalement, je n'ai pas toutes les réponses ? Et si je n'arrive pas à tenir la cadence ? Et si je n'y arrive pas tout court ? Et si ? Et si ? Etc. Alors, la première vérité à poser dès maintenant, c'est que le doute ne signifie pas que vous êtes un mauvais ou une mauvaise leader. Il signifie finalement que vous êtes un ou une leader en évolution. Et en évolution, on l'est toutes et on l'est tous. Parce que si vous ne doutez jamais, c'est probablement que vous n'êtes plus en train de grandir. Vous avez fermé la porte à tous les possibles. En fait, je vous invite vraiment à prendre le doute comme un indicateur, comme une alarme parfois inconfortable, c'est sûr, mais... très très précieuse. En fait, le doute va vous signaler que vous êtes en train d'atteindre une nouvelle frontière et ça c'est vraiment bon signe. Par contre, il y a vraiment une condition pour que le doute reste un signal positif, c'est de ne pas rester seul avec lui. Tous les leaders et toutes les leaders que j'accompagne doutent, je vous assure, ils sont brillants, elles sont brillantes, compétentes, compétentes, expérimentées et pourtant ils et elles doutent. mais il ou elle doute aussi en silence parce que qu'est ce qu'on vous a appris qu'est ce qu'on nous a tous appris finalement on nous a appris que douter c'était être faible avoir des questions c'était finalement perdre en légitimité c'est toujours un peu bizarre une personne qui pose plein de questions pour mieux comprendre pour savoir on nous a appris que écouter nos émotions c'était finalement perdre en rigueur et on nous a aussi appris que être un dirigeant ou une C'était finalement un peu incarné, cette sorte de super-héros infaillible. Et donc, cette image du leader dur, charismatique, stratégique, lisse, quasi déshumanisé finalement, c'est une construction, c'est une illusion. Et pour beaucoup, ça va aussi devenir une prison mentale. Parce que ces constructions, ces illusions, finalement, qu'on y colle ou qu'on n'y colle pas, eh bien, ce sont des modèles mentaux qui vont déclencher notre jugement intérieur. On va se freiner, on va douter encore plus. Et en fait, finalement, le problème, il est là. Au moment où l'alarme du doute va se transformer en juge, c'est là qu'on tombe dans le piège. parce que finalement... le juge ou les juges de ce qu'on est en train de vivre et de penser vont venir alimenter un discours intérieur qui là pour le coup va souvent être douloureux. Alors j'ai plusieurs exemples clients à vous donner, tous bien entendu réels, mais que j'ai aussi modifiés et adaptés parce que vraiment je tiens à conserver absolument l'anonymat de tous mes clients. Par exemple, on peut parler de cette cliente très brillante qui me disait récemment, moi j'aimerais bien évoluer vers des postes de direction et viser vraiment les plus hauts postes de son entreprise. Mais elle me disait, j'ai peur de ne pas être prise au sérieux, moi je suis plutôt douce, je suis plutôt empathique. Et dans mon esprit, une leader qui réussit, une leader qui est aux commandes, c'est une leader qui doit être dure, qui doit avoir du tranchant. Premier modèle mental. À l'inverse, un autre client, il me disait finalement que les équipes avec lesquelles il travaillait, en fait, étaient en train de reconstruire des stratégies avec lui pour son entreprise. Et il me disait, de toutes les stratégies qu'on est en train de me proposer, mais rien n'est aligné avec cette nouvelle vision qu'on a pour l'entreprise. Je vais devoir dire non à tout, je vais devoir recadrer les équipes. Donc vraiment, on sentait qu'il n'était pas du tout ni d'accord, en fait, ni satisfait du travail qui était proposé. Et il allait leur devoir leur redemander des efforts. Et donc, il me disait, je ne veux pas paraître trop autoritaire, mais en même temps, sans dureté, j'ai la sensation que mon message ne passera jamais. Autre exemple client. Donc, ce client qui se préparait à reprendre la tête de son entreprise familiale. Donc, sur le papier, il était prêt. Donc, il savait que c'était lui depuis un moment qui allait devoir reprendre. cette entreprise, donc il est extrêmement compétent, extrêmement impliqué, l'envie même était là, mais pourtant il ne dormait plus la nuit, il était rongé par le doute et donc voilà les phrases qui revenaient c'était et si j'étais pas à la hauteur et si je n'arrivais pas à respecter l'âme de l'entreprise et si au fond j'en avais pas vraiment envie, en fait en gros le doute s'infiltrait partout dans son esprit parce qu'il se sentait Un tout petit peu, mais quand même en décalage entre la vision qu'on attendait de lui et ce qu'il ressentait profondément. Il se sentait finalement en décalage avec son identité, avec ses valeurs, avec son désir d'impulser autre chose. Donc c'était flou pour lui, c'est ensuite qu'on a mis des mots là-dessus et qu'on a travaillé dessus. Mais en tout cas, dans ces moments-là, le doute finalement est très sain parce qu'il force à la réflexion. C'est pour ça qu'il a poussé la porte de mes séances de coaching, parce qu'il sentait que ce doute-là, qu'il empêchait de dormir, alors qu'il avait pourtant envie, alors qu'il pensait pouvoir y aller, ça lui a permis de forcer la réflexion, ça a invité à plus de clarté. Mais seul en tout cas, si on reste seul avec ce doute, ça devient une spirale qui empêche d'agir et qui, c'est sûr, va complètement tuer votre leadership. Et je pourrais aussi, bien sûr, dans les exemples clients, vous parler des milliers d'exemples de prise de parole en public. J'ai entendu ce thème chez des leaders qui prennent la parole devant 5 personnes, devant 100 personnes ou devant 5000. En tout cas, le doute au moment des prises de parole surgit partout. Ça peut surgir en amont, donc qu'est-ce qui va se passer si je bafouille et si j'oublie ce que je dois dire et si on coupe la parole ? Et donc ça, chez beaucoup de femmes leaders, par exemple, cette peur d'être interrompue revient sans cesse parce que malheureusement, elle est souvent vécue. Parfois, ça peut être plus subtil aussi. Est-ce que je vais être crédible ? Est-ce que je vais être prise au sérieux ? Ça peut aussi même aller jusqu'à la tenue vestimentaire. Des fois, on a des doutes. C'est quoi le dress code ? Est-ce que je vais trop me faire remarquer ? Est-ce que je dois être plus sobre ? Le doute peut venir aussi après la prise de parole. Ça continue. Là, c'est le moment où on va se refaire la scène dans la tête, où on va juger ses mots, on va juger son impact, on va se demander si on avait le bon ton, etc. Et vous voyez, tous ces doutes-là dont je viens de vous parler, ce sont des doutes que j'entends chez des leaders qui sont mais vraiment brillants, brillantes, qui donnent le meilleur d'eux-mêmes, qui sont expérimentés, qui sont stratégiques. Et pourtant, ce scénario de doute intérieur est... universel. Donc vous voyez, ce doute finalement, il n'est pas réservé aux gens qu'on pourrait qualifier de pas sûr d'eux, pas sûr d'elles, pas expérimenté ou pas assez préparé. Ce doute, il peut être partout. Si vous, à votre niveau, vous le ressentez, si vous êtes pourtant brillante, stratégique, solide, eh bien c'est normal de ressentir du doute. Parce que, et là je vais d'introduire une notion clé parce qu'à votre niveau, Le doute n'est pas un problème de compétence, c'est vraiment un problème de croissance. En fait, le doute va apparaître quand vous allez approcher une nouvelle frontière, quand vous allez ne plus pouvoir vous contenter des anciens réflexes, de vos vieilles stratégies. Et c'est exactement pour ça que je voulais introduire cette phrase clé qui est tirée d'un livre dont je vais vous parler juste après, "What got you here, won't get you there » , c'est-à-dire ce qui vous a emmené jusqu'où vous êtes ne vous emmènera pas plus loin. Donc ce titre, c'est le titre d'un livre incontournable, je vous invite vraiment à le lire, de Marshall Goldsmith qui est vraiment un "leader du leadership" et c'est l'un des principes les plus puissants du self-leadership parce que souvent, ce qui nous bloque, ce qui vous bloque, ce n'est pas ce que vous ne savez pas, c'est ce que vous savez trop bien. C'est ce que vous maîtrisez tellement que vous n'osez même plus le questionner. C'est finalement ce modèle de leader que vous avez construit au fur et à mesure du temps, qui vous a permis d'en arriver où vous êtes, soit par les leçons que vous avez tirées vous-même de ce que vous avez vécu, soit par intégration des modèles que vous avez autour de vous. Et c'est ce modèle qui aujourd'hui vous enferme, qui invite le doute et qui diminue votre... leadership. Donc, être enfermé dans des rôles surjoués, eh bien, ça tue le leadership. En revanche, ce qui inspire vraiment, ce qui crée de la transformation, ce qui donne envie de suivre un ou une leader, c'est sa capacité à croître, c'est sa clarté, c'est sa capacité à penser, à écouter, à incarner ce qu'il ou elle prône. C'est sa puissance intérieure. Et c'est exactement ce qu'on va développer dans la suite de l'épisode. Alors dans cette deuxième partie, on va vraiment développer cette notion : ce qui vous a mené où vous êtes ne vous mènera pas plus loin. Donc dans ces interventions, vous pouvez les regarder en ligne, mais vraiment je vous souhaite à toutes et à tous d'assister un jour à une intervention live de Marshall Goldsmith, tellement c'est à la fois drôle, impactant et transformateur. Mais en tout cas, dans ces interventions, il explique avec beaucoup d'humour que les comportements qui nous ont menés au succès sont souvent les mêmes qui vont nous empêcher d'aller plus loin. Et c'est vrai que ce sont des choses que je vois chaque semaine dans mes séances de coaching et là aussi, je vais vous donner des exemples. Par exemple, ce qui revient beaucoup, le culte de la vitesse. Et alors ça... On le voit beaucoup sur les fondateurs de startups. Au démarrage, tout va très vite. On fait vite, on livre vite, on ajuste vite, on convainc vite. Et vraiment, ça marche. C'est vraiment une très grande force de pouvoir itérer comme ça à très grosse vitesse pour pouvoir apprendre de ses erreurs, corriger et réessayer. Donc vraiment, le culte de la vitesse et en tout cas le fait d'aller très très vite, ça marche vraiment. Mais ensuite, l'entreprise arrive à une nouvelle étape. C'est l'étape du scale. Les équipes grandissent, l'entreprise grandit aussi, voire vraiment de façon exponentielle, des fois on peut dire que ça explose, et pourtant le rythme va rester le même. Et là, le résultat, c'est que les équipes, les fondateurs, sont sous tension constante, il peut s'installer un épuisement généralisé, le leadership, lui, est carrément en surchauffe, et finalement, ce qui était un super pouvoir, devient... un piège. Autre exemple, l'hyper perfectionnisme. Donc ça, je le vois beaucoup aussi chez mes clients, des clients qui souvent sont ultra performants, à qui on a toujours confié tous les projets les plus complexes parce que finalement, quand le projet revient, c'est toujours entre guillemets parfait, mais en devenant leader, mais en montant finalement les marges de la hiérarchie, et bien généralement, ces personnes-là n'arrivent pas à déléguer, elles s'épuisent, elles deviennent plus exigeantes et parfois, même très souvent, c'est toxique, malgré eux finalement. Mais finalement, ces personnes qui... ont réussi à avancer grâce à de l'hyperperfectionnisme, eh bien, ça devient une toxicité pour les gens qui les entourent, pour leurs équipes, pour eux-mêmes. Ça les fait beaucoup souffrir, ça fait beaucoup souffrir les équipes. Et finalement, dans ces exemples en tout cas, ce qui est en jeu ici, c'est qu'on ne parle plus de compétences à haut niveau. Il faut parler de capacité. Et ça, c'est le vrai sujet. Je voulais y consacrer carrément une partie, le sujet de la capacité. On en parle trop peu, mais à haut niveau, le vrai sujet, ce n'est pas votre performance, c'est vraiment votre capacité. Alors qu'est-ce que ça veut dire ? Eh bien, c'est votre capacité à encaisser la pression sans vous effondrer, à tenir l'intensité sans perdre votre clarté. C'est votre capacité à élargir votre identité sans vous trahir. C'est votre capacité à continuer à évoluer, à innover, à inspirer sans vous vider. Finalement, quand on est à très haut niveau, il ne s'agit plus juste de progresser, il s'agit de savoir qui on doit devenir pour incarner le leader qu'on a envie d'incarner. Et cette capacité, ça s'entraîne. Donc finalement, faire grandir votre capacité et cette capacité ça s'entraîne. Et justement, c'est l'un des piliers de mon travail de coach. Le coaching, ce n'est pas un « boost » de motivation, même si lorsqu'on travaille ensemble, vous sortez très motivés des séances. Le coaching, ce n'est pas un espace où finalement je vais juste poser des questions. Le coaching, c'est vraiment un espace de musculation mentale et émotionnelle. C'est un espace vraiment rare où on peut faire une pause pour prendre le temps de réfléchir. C'est un espace où on se pose les bonnes questions, où on peut être 100% soi-même pour réaligner tout ce qui n'était pas jusque-là et où on peut retrouver la force et l'envie qui permet de se réinventer, qui permet de croître, qui permet de créer des nouvelles voies neuronales et qui permet d'augmenter sa capacité à être. Et ça, c'est vraiment... Quelque chose que je vous invite à vous demander. Parce que finalement, on est des êtres humains. On n'est pas des fers humains. Et pourtant, on vit nos journées avec des to-do listes de tout ce qu'il y a à faire. Donc forcément, quand on est à très haut niveau, on se dit, on va continuer à faire pareil. On va se mettre des tartines sur nos to-do listes. On va en faire encore plus. On va y aller encore plus fort. On va augmenter nos horaires. Et ça finira bien par passer. La question. qu'il faut se poser à ce niveau-là, elle est complètement différente. Ce n'est pas « qu'est-ce que je vais faire ? » C'est « qui il faut que je sois ? » Et donc, c'est dans cette capacité à se projeter sur le leader que vous voulez incarner qui va vous guider sur finalement tout ce que vous allez faire. Et donc, c'est pour ça que dans toutes mes séances de coaching, j'aide mes clients à vraiment repousser les bords invisibles de leur identité. Je les aide à réguler leurs émotions avec agilité parce que les émotions vous… On n'y échappe jamais qu'elles soient bonnes ou mauvaises. Et d'ailleurs, il n'y a jamais ni de bonnes ni de mauvaises émotions. En tout cas, elles sont là et il faut savoir les réguler avec agilité. Je les aide aussi à savoir produire des pensées qui vont être puissantes, qui vont être conscientes. Et je les aide beaucoup à reconnecter à leur joie, à leur énergie, à leur vision. Et en fait, finalement, quand on va dans une séance de coaching, quand on suit un cycle de coaching, c'est un peu comme faire passer son cerveau d'un vieux logiciel à une version finalement qui va être dix fois plus performance. Donc le doute, en vérité, vous l'aurez bien compris, ce n'est pas une faiblesse, c'est vraiment un signal. C'est un signal que quelque chose est en train d'évoluer, que vous approchez d'une frontière intérieure et que vous êtes prêt ou que vous êtes prête à vous redéfinir. Mais pour ça, il va falloir incarner une nouvelle posture. Plus de contrôle, pas plus de force brute, mais plus de conscience, plus de lucidité, plus d'intention. Et c'est ça exactement qu'on est en train de faire ici par Petite Bride dans ce podcast. Les épisodes sont courts et c'est sûr que ça ne remplacera jamais des séances de coaching. Mais je voudrais quand même vous inviter à vous dire : "Et si c'est normal de douter à ce stade ?", "Et si c'était le signe que j'étais en croissance ?", "Et si ce que je ressens n'est pas une vérité, mais juste un message ?", alors le doute, si vous vous posez ces questions, et si vous prenez aussi des actions, pour progresser et pour incarner cette nouvelle personne qui est en train de naître en vous, le doute va arrêter d'être un poison. Et ça va devenir au contraire un point d'appui. Pour conclure, je sais que cet épisode a peut-être remué des choses en vous. Peut-être que vous vous êtes reconnus dans certains exemples. Peut-être même que vous vous êtes dit « c'est exactement ça, je doute, je suis fatigué.e, j'ai peur de ne pas être à la hauteur » . Alors moi, je voudrais vous dire vraiment ceci, et entendez-le bien. Ce n'est pas un bug. Ce n'est pas le signe que vous êtes mauvais ou mauvaise ou pas à la hauteur. C'est le signe, justement, que vous êtes prêt ou prête pour la suite. Le doute, ce n'est pas l'ennemi du leadership. C'est un indicateur de croissance. C'est un marqueur de passage. C'est vraiment, certes, très inconfortable, mais il faut savoir l'écouter et prendre des actions pour avancer. Alors, je vais vous laisser avec... trois questions parce que quand même, j'aime bien vous faire travailler d'ici la semaine prochaine. Ma première question, ça va être de quoi avez-vous besoin pour franchir votre prochain palier ? Deuxième question, qu'est-ce que vous êtes prêts ou prêtes à remettre en question ? Et surtout, et moi là, je trouve que c'est la plus belle des questions, qui avez-vous envie de devenir. Et vous n'avez pas besoin d'une baguette magique, même si des fois j'aime bien en donner dans mes séances de coaching pour que mes clients puissent réaliser leurs rêves. Vous avez besoin d'un espace de clarté, d'un entraînement intérieur, d'un miroir qui va être exigeant et bienveillant. Et c'est exactement ça que je propose dans mon coaching. C'est exactement ça qu'on construit aussi ensemble ici dans ce podcast. Alors merci d'être là. Merci de marcher sur ce chemin avec moi et surtout, maintenant c'est à vous de jouer. Je vous souhaite d'avancer avec clarté, avec cœur et avec audace. Et en tout cas, je serai là, à vos côtés, à chaque pas. Je vous dis à la semaine prochaine.

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Description

Pourquoi les leaders les plus brillant.e.s doutent ?
Parce qu’ils approchent de nouvelles frontières.

Dans cet épisode, on déconstruit ensemble le mythe du leader infaillible.

On explore :
• Pourquoi le doute n’est pas une faiblesse mais un indicateur précieux
• Comment il peut devenir un juge intérieur paralysant
• Et surtout, comment le transformer en levier de croissance et de clarté

Avec des exemples réels et anonymisés de leaders que j’accompagne au quotidien :
👉 Celle qui veut évoluer mais a peur de ne pas être prise au sérieux
👉 Celui qui se prépare à reprendre l’entreprise familiale mais doute de sa place
👉 Celles et ceux qui tremblent à l’idée de prendre la parole en public

🎧 Un épisode pour toutes celles et ceux qui veulent passer d’un leadership sur la défensive à un leadership expansif, conscient et aligné.

➡️ Bonne écoute !


🎙 Happy Success est un podcast créé et animé par Audrey Ghozael, executive & leadership coach certifiée PCC (ICF), formée au coaching par Co-Active Training Institute (Californie), diplômée du MIT (Neuroscience for Business) et de Sciences Po Paris.

✨ Elle accompagne les leaders ambitieux.ses à vivre, penser et créer à une autre échelle — avec clarté, puissance et intention.

🔗 Pour en savoir plus, réserver un coaching ou vous inscrire à sa newsletter :
👉 www.happysuccess.fr
📩 Instagram : @happysuccess.fr
📩 LinkedIn : Audrey Ghozael

🎧 Merci de votre écoute — et n’oubliez pas de vous abonner pour ne manquer aucun épisode.
Le vrai leadership ne s’apprend pas. Il s’incarne.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans Happy Success, le podcast qui transforme votre vie et votre leadership. Ici, on va parler de réussite, de self-leadership, de neurosciences, de haute performance durable, de vitalité et de bien-être. Je vais vous aider à penser plus grand, à agir avec clarté et à augmenter votre impact tout en restant authentique. Bref, c'est le podcast qui vous veut du bien. Je vais vous retrouver chaque semaine pour un shot de clarté. de joie et des questions qui réveillent en partageant avec vous les meilleures pratiques et outils de coaching qui vous aideront à avancer, des dernières recherches et des interviews inspirantes. Alors, bienvenue dans votre futur vous, bienvenue dans Happy Success. Bonjour et bienvenue dans ce troisième épisode de Happy Success et aujourd'hui je veux vous parler d'un sujet que peu de leaders osent évoquer à voix haute mais qui fait pourtant partie intégrante de leur quotidien et ce sujet c'est le doute. Et oui parce que même quand on a réussi, même quand on dirige des équipes, des projets, des politiques, même quand on scale son business et que ça fonctionne très bien, même quand on remplit des salles de concert, même quand on gagne des médailles, Bref, même quand de l'extérieur tout semble parfaitement sous contrôle, eh bien le doute est là. Donc dans cet épisode, on va explorer ce paradoxe. Pourquoi les leaders les plus brillantes et les plus brillants doutent et pourquoi c'est en réalité une chance ? Donc vous allez découvrir pourquoi le doute est un phénomène normal et même sain chez les high performers. Comment la réussite passée peut aussi parfois devenir un frein à votre évolution. Et on va voir en dernier point ce que le concept de « growing your capacity » , donc faire grandir votre capacité, peut changer dans votre manière de penser votre leadership. Et comme toujours, je vous partagerai des exemples très concrets, inspirés de la réalité, mais rendus complètement anonymes dans le respect absolu de la confidentialité de mes coachings. Allez, c'est parti ! Alors le doute. Le doute, c'est peut-être le mot le plus tabou dans les hautes sphères du leadership. Et pourtant, c'est celui que j'entends le plus souvent dans mes sessions de coaching. Et si je n'étais pas la bonne personne pour cette mission ? Et si on se rend compte que finalement, je n'ai pas toutes les réponses ? Et si je n'arrive pas à tenir la cadence ? Et si je n'y arrive pas tout court ? Et si ? Et si ? Etc. Alors, la première vérité à poser dès maintenant, c'est que le doute ne signifie pas que vous êtes un mauvais ou une mauvaise leader. Il signifie finalement que vous êtes un ou une leader en évolution. Et en évolution, on l'est toutes et on l'est tous. Parce que si vous ne doutez jamais, c'est probablement que vous n'êtes plus en train de grandir. Vous avez fermé la porte à tous les possibles. En fait, je vous invite vraiment à prendre le doute comme un indicateur, comme une alarme parfois inconfortable, c'est sûr, mais... très très précieuse. En fait, le doute va vous signaler que vous êtes en train d'atteindre une nouvelle frontière et ça c'est vraiment bon signe. Par contre, il y a vraiment une condition pour que le doute reste un signal positif, c'est de ne pas rester seul avec lui. Tous les leaders et toutes les leaders que j'accompagne doutent, je vous assure, ils sont brillants, elles sont brillantes, compétentes, compétentes, expérimentées et pourtant ils et elles doutent. mais il ou elle doute aussi en silence parce que qu'est ce qu'on vous a appris qu'est ce qu'on nous a tous appris finalement on nous a appris que douter c'était être faible avoir des questions c'était finalement perdre en légitimité c'est toujours un peu bizarre une personne qui pose plein de questions pour mieux comprendre pour savoir on nous a appris que écouter nos émotions c'était finalement perdre en rigueur et on nous a aussi appris que être un dirigeant ou une C'était finalement un peu incarné, cette sorte de super-héros infaillible. Et donc, cette image du leader dur, charismatique, stratégique, lisse, quasi déshumanisé finalement, c'est une construction, c'est une illusion. Et pour beaucoup, ça va aussi devenir une prison mentale. Parce que ces constructions, ces illusions, finalement, qu'on y colle ou qu'on n'y colle pas, eh bien, ce sont des modèles mentaux qui vont déclencher notre jugement intérieur. On va se freiner, on va douter encore plus. Et en fait, finalement, le problème, il est là. Au moment où l'alarme du doute va se transformer en juge, c'est là qu'on tombe dans le piège. parce que finalement... le juge ou les juges de ce qu'on est en train de vivre et de penser vont venir alimenter un discours intérieur qui là pour le coup va souvent être douloureux. Alors j'ai plusieurs exemples clients à vous donner, tous bien entendu réels, mais que j'ai aussi modifiés et adaptés parce que vraiment je tiens à conserver absolument l'anonymat de tous mes clients. Par exemple, on peut parler de cette cliente très brillante qui me disait récemment, moi j'aimerais bien évoluer vers des postes de direction et viser vraiment les plus hauts postes de son entreprise. Mais elle me disait, j'ai peur de ne pas être prise au sérieux, moi je suis plutôt douce, je suis plutôt empathique. Et dans mon esprit, une leader qui réussit, une leader qui est aux commandes, c'est une leader qui doit être dure, qui doit avoir du tranchant. Premier modèle mental. À l'inverse, un autre client, il me disait finalement que les équipes avec lesquelles il travaillait, en fait, étaient en train de reconstruire des stratégies avec lui pour son entreprise. Et il me disait, de toutes les stratégies qu'on est en train de me proposer, mais rien n'est aligné avec cette nouvelle vision qu'on a pour l'entreprise. Je vais devoir dire non à tout, je vais devoir recadrer les équipes. Donc vraiment, on sentait qu'il n'était pas du tout ni d'accord, en fait, ni satisfait du travail qui était proposé. Et il allait leur devoir leur redemander des efforts. Et donc, il me disait, je ne veux pas paraître trop autoritaire, mais en même temps, sans dureté, j'ai la sensation que mon message ne passera jamais. Autre exemple client. Donc, ce client qui se préparait à reprendre la tête de son entreprise familiale. Donc, sur le papier, il était prêt. Donc, il savait que c'était lui depuis un moment qui allait devoir reprendre. cette entreprise, donc il est extrêmement compétent, extrêmement impliqué, l'envie même était là, mais pourtant il ne dormait plus la nuit, il était rongé par le doute et donc voilà les phrases qui revenaient c'était et si j'étais pas à la hauteur et si je n'arrivais pas à respecter l'âme de l'entreprise et si au fond j'en avais pas vraiment envie, en fait en gros le doute s'infiltrait partout dans son esprit parce qu'il se sentait Un tout petit peu, mais quand même en décalage entre la vision qu'on attendait de lui et ce qu'il ressentait profondément. Il se sentait finalement en décalage avec son identité, avec ses valeurs, avec son désir d'impulser autre chose. Donc c'était flou pour lui, c'est ensuite qu'on a mis des mots là-dessus et qu'on a travaillé dessus. Mais en tout cas, dans ces moments-là, le doute finalement est très sain parce qu'il force à la réflexion. C'est pour ça qu'il a poussé la porte de mes séances de coaching, parce qu'il sentait que ce doute-là, qu'il empêchait de dormir, alors qu'il avait pourtant envie, alors qu'il pensait pouvoir y aller, ça lui a permis de forcer la réflexion, ça a invité à plus de clarté. Mais seul en tout cas, si on reste seul avec ce doute, ça devient une spirale qui empêche d'agir et qui, c'est sûr, va complètement tuer votre leadership. Et je pourrais aussi, bien sûr, dans les exemples clients, vous parler des milliers d'exemples de prise de parole en public. J'ai entendu ce thème chez des leaders qui prennent la parole devant 5 personnes, devant 100 personnes ou devant 5000. En tout cas, le doute au moment des prises de parole surgit partout. Ça peut surgir en amont, donc qu'est-ce qui va se passer si je bafouille et si j'oublie ce que je dois dire et si on coupe la parole ? Et donc ça, chez beaucoup de femmes leaders, par exemple, cette peur d'être interrompue revient sans cesse parce que malheureusement, elle est souvent vécue. Parfois, ça peut être plus subtil aussi. Est-ce que je vais être crédible ? Est-ce que je vais être prise au sérieux ? Ça peut aussi même aller jusqu'à la tenue vestimentaire. Des fois, on a des doutes. C'est quoi le dress code ? Est-ce que je vais trop me faire remarquer ? Est-ce que je dois être plus sobre ? Le doute peut venir aussi après la prise de parole. Ça continue. Là, c'est le moment où on va se refaire la scène dans la tête, où on va juger ses mots, on va juger son impact, on va se demander si on avait le bon ton, etc. Et vous voyez, tous ces doutes-là dont je viens de vous parler, ce sont des doutes que j'entends chez des leaders qui sont mais vraiment brillants, brillantes, qui donnent le meilleur d'eux-mêmes, qui sont expérimentés, qui sont stratégiques. Et pourtant, ce scénario de doute intérieur est... universel. Donc vous voyez, ce doute finalement, il n'est pas réservé aux gens qu'on pourrait qualifier de pas sûr d'eux, pas sûr d'elles, pas expérimenté ou pas assez préparé. Ce doute, il peut être partout. Si vous, à votre niveau, vous le ressentez, si vous êtes pourtant brillante, stratégique, solide, eh bien c'est normal de ressentir du doute. Parce que, et là je vais d'introduire une notion clé parce qu'à votre niveau, Le doute n'est pas un problème de compétence, c'est vraiment un problème de croissance. En fait, le doute va apparaître quand vous allez approcher une nouvelle frontière, quand vous allez ne plus pouvoir vous contenter des anciens réflexes, de vos vieilles stratégies. Et c'est exactement pour ça que je voulais introduire cette phrase clé qui est tirée d'un livre dont je vais vous parler juste après, "What got you here, won't get you there » , c'est-à-dire ce qui vous a emmené jusqu'où vous êtes ne vous emmènera pas plus loin. Donc ce titre, c'est le titre d'un livre incontournable, je vous invite vraiment à le lire, de Marshall Goldsmith qui est vraiment un "leader du leadership" et c'est l'un des principes les plus puissants du self-leadership parce que souvent, ce qui nous bloque, ce qui vous bloque, ce n'est pas ce que vous ne savez pas, c'est ce que vous savez trop bien. C'est ce que vous maîtrisez tellement que vous n'osez même plus le questionner. C'est finalement ce modèle de leader que vous avez construit au fur et à mesure du temps, qui vous a permis d'en arriver où vous êtes, soit par les leçons que vous avez tirées vous-même de ce que vous avez vécu, soit par intégration des modèles que vous avez autour de vous. Et c'est ce modèle qui aujourd'hui vous enferme, qui invite le doute et qui diminue votre... leadership. Donc, être enfermé dans des rôles surjoués, eh bien, ça tue le leadership. En revanche, ce qui inspire vraiment, ce qui crée de la transformation, ce qui donne envie de suivre un ou une leader, c'est sa capacité à croître, c'est sa clarté, c'est sa capacité à penser, à écouter, à incarner ce qu'il ou elle prône. C'est sa puissance intérieure. Et c'est exactement ce qu'on va développer dans la suite de l'épisode. Alors dans cette deuxième partie, on va vraiment développer cette notion : ce qui vous a mené où vous êtes ne vous mènera pas plus loin. Donc dans ces interventions, vous pouvez les regarder en ligne, mais vraiment je vous souhaite à toutes et à tous d'assister un jour à une intervention live de Marshall Goldsmith, tellement c'est à la fois drôle, impactant et transformateur. Mais en tout cas, dans ces interventions, il explique avec beaucoup d'humour que les comportements qui nous ont menés au succès sont souvent les mêmes qui vont nous empêcher d'aller plus loin. Et c'est vrai que ce sont des choses que je vois chaque semaine dans mes séances de coaching et là aussi, je vais vous donner des exemples. Par exemple, ce qui revient beaucoup, le culte de la vitesse. Et alors ça... On le voit beaucoup sur les fondateurs de startups. Au démarrage, tout va très vite. On fait vite, on livre vite, on ajuste vite, on convainc vite. Et vraiment, ça marche. C'est vraiment une très grande force de pouvoir itérer comme ça à très grosse vitesse pour pouvoir apprendre de ses erreurs, corriger et réessayer. Donc vraiment, le culte de la vitesse et en tout cas le fait d'aller très très vite, ça marche vraiment. Mais ensuite, l'entreprise arrive à une nouvelle étape. C'est l'étape du scale. Les équipes grandissent, l'entreprise grandit aussi, voire vraiment de façon exponentielle, des fois on peut dire que ça explose, et pourtant le rythme va rester le même. Et là, le résultat, c'est que les équipes, les fondateurs, sont sous tension constante, il peut s'installer un épuisement généralisé, le leadership, lui, est carrément en surchauffe, et finalement, ce qui était un super pouvoir, devient... un piège. Autre exemple, l'hyper perfectionnisme. Donc ça, je le vois beaucoup aussi chez mes clients, des clients qui souvent sont ultra performants, à qui on a toujours confié tous les projets les plus complexes parce que finalement, quand le projet revient, c'est toujours entre guillemets parfait, mais en devenant leader, mais en montant finalement les marges de la hiérarchie, et bien généralement, ces personnes-là n'arrivent pas à déléguer, elles s'épuisent, elles deviennent plus exigeantes et parfois, même très souvent, c'est toxique, malgré eux finalement. Mais finalement, ces personnes qui... ont réussi à avancer grâce à de l'hyperperfectionnisme, eh bien, ça devient une toxicité pour les gens qui les entourent, pour leurs équipes, pour eux-mêmes. Ça les fait beaucoup souffrir, ça fait beaucoup souffrir les équipes. Et finalement, dans ces exemples en tout cas, ce qui est en jeu ici, c'est qu'on ne parle plus de compétences à haut niveau. Il faut parler de capacité. Et ça, c'est le vrai sujet. Je voulais y consacrer carrément une partie, le sujet de la capacité. On en parle trop peu, mais à haut niveau, le vrai sujet, ce n'est pas votre performance, c'est vraiment votre capacité. Alors qu'est-ce que ça veut dire ? Eh bien, c'est votre capacité à encaisser la pression sans vous effondrer, à tenir l'intensité sans perdre votre clarté. C'est votre capacité à élargir votre identité sans vous trahir. C'est votre capacité à continuer à évoluer, à innover, à inspirer sans vous vider. Finalement, quand on est à très haut niveau, il ne s'agit plus juste de progresser, il s'agit de savoir qui on doit devenir pour incarner le leader qu'on a envie d'incarner. Et cette capacité, ça s'entraîne. Donc finalement, faire grandir votre capacité et cette capacité ça s'entraîne. Et justement, c'est l'un des piliers de mon travail de coach. Le coaching, ce n'est pas un « boost » de motivation, même si lorsqu'on travaille ensemble, vous sortez très motivés des séances. Le coaching, ce n'est pas un espace où finalement je vais juste poser des questions. Le coaching, c'est vraiment un espace de musculation mentale et émotionnelle. C'est un espace vraiment rare où on peut faire une pause pour prendre le temps de réfléchir. C'est un espace où on se pose les bonnes questions, où on peut être 100% soi-même pour réaligner tout ce qui n'était pas jusque-là et où on peut retrouver la force et l'envie qui permet de se réinventer, qui permet de croître, qui permet de créer des nouvelles voies neuronales et qui permet d'augmenter sa capacité à être. Et ça, c'est vraiment... Quelque chose que je vous invite à vous demander. Parce que finalement, on est des êtres humains. On n'est pas des fers humains. Et pourtant, on vit nos journées avec des to-do listes de tout ce qu'il y a à faire. Donc forcément, quand on est à très haut niveau, on se dit, on va continuer à faire pareil. On va se mettre des tartines sur nos to-do listes. On va en faire encore plus. On va y aller encore plus fort. On va augmenter nos horaires. Et ça finira bien par passer. La question. qu'il faut se poser à ce niveau-là, elle est complètement différente. Ce n'est pas « qu'est-ce que je vais faire ? » C'est « qui il faut que je sois ? » Et donc, c'est dans cette capacité à se projeter sur le leader que vous voulez incarner qui va vous guider sur finalement tout ce que vous allez faire. Et donc, c'est pour ça que dans toutes mes séances de coaching, j'aide mes clients à vraiment repousser les bords invisibles de leur identité. Je les aide à réguler leurs émotions avec agilité parce que les émotions vous… On n'y échappe jamais qu'elles soient bonnes ou mauvaises. Et d'ailleurs, il n'y a jamais ni de bonnes ni de mauvaises émotions. En tout cas, elles sont là et il faut savoir les réguler avec agilité. Je les aide aussi à savoir produire des pensées qui vont être puissantes, qui vont être conscientes. Et je les aide beaucoup à reconnecter à leur joie, à leur énergie, à leur vision. Et en fait, finalement, quand on va dans une séance de coaching, quand on suit un cycle de coaching, c'est un peu comme faire passer son cerveau d'un vieux logiciel à une version finalement qui va être dix fois plus performance. Donc le doute, en vérité, vous l'aurez bien compris, ce n'est pas une faiblesse, c'est vraiment un signal. C'est un signal que quelque chose est en train d'évoluer, que vous approchez d'une frontière intérieure et que vous êtes prêt ou que vous êtes prête à vous redéfinir. Mais pour ça, il va falloir incarner une nouvelle posture. Plus de contrôle, pas plus de force brute, mais plus de conscience, plus de lucidité, plus d'intention. Et c'est ça exactement qu'on est en train de faire ici par Petite Bride dans ce podcast. Les épisodes sont courts et c'est sûr que ça ne remplacera jamais des séances de coaching. Mais je voudrais quand même vous inviter à vous dire : "Et si c'est normal de douter à ce stade ?", "Et si c'était le signe que j'étais en croissance ?", "Et si ce que je ressens n'est pas une vérité, mais juste un message ?", alors le doute, si vous vous posez ces questions, et si vous prenez aussi des actions, pour progresser et pour incarner cette nouvelle personne qui est en train de naître en vous, le doute va arrêter d'être un poison. Et ça va devenir au contraire un point d'appui. Pour conclure, je sais que cet épisode a peut-être remué des choses en vous. Peut-être que vous vous êtes reconnus dans certains exemples. Peut-être même que vous vous êtes dit « c'est exactement ça, je doute, je suis fatigué.e, j'ai peur de ne pas être à la hauteur » . Alors moi, je voudrais vous dire vraiment ceci, et entendez-le bien. Ce n'est pas un bug. Ce n'est pas le signe que vous êtes mauvais ou mauvaise ou pas à la hauteur. C'est le signe, justement, que vous êtes prêt ou prête pour la suite. Le doute, ce n'est pas l'ennemi du leadership. C'est un indicateur de croissance. C'est un marqueur de passage. C'est vraiment, certes, très inconfortable, mais il faut savoir l'écouter et prendre des actions pour avancer. Alors, je vais vous laisser avec... trois questions parce que quand même, j'aime bien vous faire travailler d'ici la semaine prochaine. Ma première question, ça va être de quoi avez-vous besoin pour franchir votre prochain palier ? Deuxième question, qu'est-ce que vous êtes prêts ou prêtes à remettre en question ? Et surtout, et moi là, je trouve que c'est la plus belle des questions, qui avez-vous envie de devenir. Et vous n'avez pas besoin d'une baguette magique, même si des fois j'aime bien en donner dans mes séances de coaching pour que mes clients puissent réaliser leurs rêves. Vous avez besoin d'un espace de clarté, d'un entraînement intérieur, d'un miroir qui va être exigeant et bienveillant. Et c'est exactement ça que je propose dans mon coaching. C'est exactement ça qu'on construit aussi ensemble ici dans ce podcast. Alors merci d'être là. Merci de marcher sur ce chemin avec moi et surtout, maintenant c'est à vous de jouer. Je vous souhaite d'avancer avec clarté, avec cœur et avec audace. Et en tout cas, je serai là, à vos côtés, à chaque pas. Je vous dis à la semaine prochaine.

Description

Pourquoi les leaders les plus brillant.e.s doutent ?
Parce qu’ils approchent de nouvelles frontières.

Dans cet épisode, on déconstruit ensemble le mythe du leader infaillible.

On explore :
• Pourquoi le doute n’est pas une faiblesse mais un indicateur précieux
• Comment il peut devenir un juge intérieur paralysant
• Et surtout, comment le transformer en levier de croissance et de clarté

Avec des exemples réels et anonymisés de leaders que j’accompagne au quotidien :
👉 Celle qui veut évoluer mais a peur de ne pas être prise au sérieux
👉 Celui qui se prépare à reprendre l’entreprise familiale mais doute de sa place
👉 Celles et ceux qui tremblent à l’idée de prendre la parole en public

🎧 Un épisode pour toutes celles et ceux qui veulent passer d’un leadership sur la défensive à un leadership expansif, conscient et aligné.

➡️ Bonne écoute !


🎙 Happy Success est un podcast créé et animé par Audrey Ghozael, executive & leadership coach certifiée PCC (ICF), formée au coaching par Co-Active Training Institute (Californie), diplômée du MIT (Neuroscience for Business) et de Sciences Po Paris.

✨ Elle accompagne les leaders ambitieux.ses à vivre, penser et créer à une autre échelle — avec clarté, puissance et intention.

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🎧 Merci de votre écoute — et n’oubliez pas de vous abonner pour ne manquer aucun épisode.
Le vrai leadership ne s’apprend pas. Il s’incarne.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans Happy Success, le podcast qui transforme votre vie et votre leadership. Ici, on va parler de réussite, de self-leadership, de neurosciences, de haute performance durable, de vitalité et de bien-être. Je vais vous aider à penser plus grand, à agir avec clarté et à augmenter votre impact tout en restant authentique. Bref, c'est le podcast qui vous veut du bien. Je vais vous retrouver chaque semaine pour un shot de clarté. de joie et des questions qui réveillent en partageant avec vous les meilleures pratiques et outils de coaching qui vous aideront à avancer, des dernières recherches et des interviews inspirantes. Alors, bienvenue dans votre futur vous, bienvenue dans Happy Success. Bonjour et bienvenue dans ce troisième épisode de Happy Success et aujourd'hui je veux vous parler d'un sujet que peu de leaders osent évoquer à voix haute mais qui fait pourtant partie intégrante de leur quotidien et ce sujet c'est le doute. Et oui parce que même quand on a réussi, même quand on dirige des équipes, des projets, des politiques, même quand on scale son business et que ça fonctionne très bien, même quand on remplit des salles de concert, même quand on gagne des médailles, Bref, même quand de l'extérieur tout semble parfaitement sous contrôle, eh bien le doute est là. Donc dans cet épisode, on va explorer ce paradoxe. Pourquoi les leaders les plus brillantes et les plus brillants doutent et pourquoi c'est en réalité une chance ? Donc vous allez découvrir pourquoi le doute est un phénomène normal et même sain chez les high performers. Comment la réussite passée peut aussi parfois devenir un frein à votre évolution. Et on va voir en dernier point ce que le concept de « growing your capacity » , donc faire grandir votre capacité, peut changer dans votre manière de penser votre leadership. Et comme toujours, je vous partagerai des exemples très concrets, inspirés de la réalité, mais rendus complètement anonymes dans le respect absolu de la confidentialité de mes coachings. Allez, c'est parti ! Alors le doute. Le doute, c'est peut-être le mot le plus tabou dans les hautes sphères du leadership. Et pourtant, c'est celui que j'entends le plus souvent dans mes sessions de coaching. Et si je n'étais pas la bonne personne pour cette mission ? Et si on se rend compte que finalement, je n'ai pas toutes les réponses ? Et si je n'arrive pas à tenir la cadence ? Et si je n'y arrive pas tout court ? Et si ? Et si ? Etc. Alors, la première vérité à poser dès maintenant, c'est que le doute ne signifie pas que vous êtes un mauvais ou une mauvaise leader. Il signifie finalement que vous êtes un ou une leader en évolution. Et en évolution, on l'est toutes et on l'est tous. Parce que si vous ne doutez jamais, c'est probablement que vous n'êtes plus en train de grandir. Vous avez fermé la porte à tous les possibles. En fait, je vous invite vraiment à prendre le doute comme un indicateur, comme une alarme parfois inconfortable, c'est sûr, mais... très très précieuse. En fait, le doute va vous signaler que vous êtes en train d'atteindre une nouvelle frontière et ça c'est vraiment bon signe. Par contre, il y a vraiment une condition pour que le doute reste un signal positif, c'est de ne pas rester seul avec lui. Tous les leaders et toutes les leaders que j'accompagne doutent, je vous assure, ils sont brillants, elles sont brillantes, compétentes, compétentes, expérimentées et pourtant ils et elles doutent. mais il ou elle doute aussi en silence parce que qu'est ce qu'on vous a appris qu'est ce qu'on nous a tous appris finalement on nous a appris que douter c'était être faible avoir des questions c'était finalement perdre en légitimité c'est toujours un peu bizarre une personne qui pose plein de questions pour mieux comprendre pour savoir on nous a appris que écouter nos émotions c'était finalement perdre en rigueur et on nous a aussi appris que être un dirigeant ou une C'était finalement un peu incarné, cette sorte de super-héros infaillible. Et donc, cette image du leader dur, charismatique, stratégique, lisse, quasi déshumanisé finalement, c'est une construction, c'est une illusion. Et pour beaucoup, ça va aussi devenir une prison mentale. Parce que ces constructions, ces illusions, finalement, qu'on y colle ou qu'on n'y colle pas, eh bien, ce sont des modèles mentaux qui vont déclencher notre jugement intérieur. On va se freiner, on va douter encore plus. Et en fait, finalement, le problème, il est là. Au moment où l'alarme du doute va se transformer en juge, c'est là qu'on tombe dans le piège. parce que finalement... le juge ou les juges de ce qu'on est en train de vivre et de penser vont venir alimenter un discours intérieur qui là pour le coup va souvent être douloureux. Alors j'ai plusieurs exemples clients à vous donner, tous bien entendu réels, mais que j'ai aussi modifiés et adaptés parce que vraiment je tiens à conserver absolument l'anonymat de tous mes clients. Par exemple, on peut parler de cette cliente très brillante qui me disait récemment, moi j'aimerais bien évoluer vers des postes de direction et viser vraiment les plus hauts postes de son entreprise. Mais elle me disait, j'ai peur de ne pas être prise au sérieux, moi je suis plutôt douce, je suis plutôt empathique. Et dans mon esprit, une leader qui réussit, une leader qui est aux commandes, c'est une leader qui doit être dure, qui doit avoir du tranchant. Premier modèle mental. À l'inverse, un autre client, il me disait finalement que les équipes avec lesquelles il travaillait, en fait, étaient en train de reconstruire des stratégies avec lui pour son entreprise. Et il me disait, de toutes les stratégies qu'on est en train de me proposer, mais rien n'est aligné avec cette nouvelle vision qu'on a pour l'entreprise. Je vais devoir dire non à tout, je vais devoir recadrer les équipes. Donc vraiment, on sentait qu'il n'était pas du tout ni d'accord, en fait, ni satisfait du travail qui était proposé. Et il allait leur devoir leur redemander des efforts. Et donc, il me disait, je ne veux pas paraître trop autoritaire, mais en même temps, sans dureté, j'ai la sensation que mon message ne passera jamais. Autre exemple client. Donc, ce client qui se préparait à reprendre la tête de son entreprise familiale. Donc, sur le papier, il était prêt. Donc, il savait que c'était lui depuis un moment qui allait devoir reprendre. cette entreprise, donc il est extrêmement compétent, extrêmement impliqué, l'envie même était là, mais pourtant il ne dormait plus la nuit, il était rongé par le doute et donc voilà les phrases qui revenaient c'était et si j'étais pas à la hauteur et si je n'arrivais pas à respecter l'âme de l'entreprise et si au fond j'en avais pas vraiment envie, en fait en gros le doute s'infiltrait partout dans son esprit parce qu'il se sentait Un tout petit peu, mais quand même en décalage entre la vision qu'on attendait de lui et ce qu'il ressentait profondément. Il se sentait finalement en décalage avec son identité, avec ses valeurs, avec son désir d'impulser autre chose. Donc c'était flou pour lui, c'est ensuite qu'on a mis des mots là-dessus et qu'on a travaillé dessus. Mais en tout cas, dans ces moments-là, le doute finalement est très sain parce qu'il force à la réflexion. C'est pour ça qu'il a poussé la porte de mes séances de coaching, parce qu'il sentait que ce doute-là, qu'il empêchait de dormir, alors qu'il avait pourtant envie, alors qu'il pensait pouvoir y aller, ça lui a permis de forcer la réflexion, ça a invité à plus de clarté. Mais seul en tout cas, si on reste seul avec ce doute, ça devient une spirale qui empêche d'agir et qui, c'est sûr, va complètement tuer votre leadership. Et je pourrais aussi, bien sûr, dans les exemples clients, vous parler des milliers d'exemples de prise de parole en public. J'ai entendu ce thème chez des leaders qui prennent la parole devant 5 personnes, devant 100 personnes ou devant 5000. En tout cas, le doute au moment des prises de parole surgit partout. Ça peut surgir en amont, donc qu'est-ce qui va se passer si je bafouille et si j'oublie ce que je dois dire et si on coupe la parole ? Et donc ça, chez beaucoup de femmes leaders, par exemple, cette peur d'être interrompue revient sans cesse parce que malheureusement, elle est souvent vécue. Parfois, ça peut être plus subtil aussi. Est-ce que je vais être crédible ? Est-ce que je vais être prise au sérieux ? Ça peut aussi même aller jusqu'à la tenue vestimentaire. Des fois, on a des doutes. C'est quoi le dress code ? Est-ce que je vais trop me faire remarquer ? Est-ce que je dois être plus sobre ? Le doute peut venir aussi après la prise de parole. Ça continue. Là, c'est le moment où on va se refaire la scène dans la tête, où on va juger ses mots, on va juger son impact, on va se demander si on avait le bon ton, etc. Et vous voyez, tous ces doutes-là dont je viens de vous parler, ce sont des doutes que j'entends chez des leaders qui sont mais vraiment brillants, brillantes, qui donnent le meilleur d'eux-mêmes, qui sont expérimentés, qui sont stratégiques. Et pourtant, ce scénario de doute intérieur est... universel. Donc vous voyez, ce doute finalement, il n'est pas réservé aux gens qu'on pourrait qualifier de pas sûr d'eux, pas sûr d'elles, pas expérimenté ou pas assez préparé. Ce doute, il peut être partout. Si vous, à votre niveau, vous le ressentez, si vous êtes pourtant brillante, stratégique, solide, eh bien c'est normal de ressentir du doute. Parce que, et là je vais d'introduire une notion clé parce qu'à votre niveau, Le doute n'est pas un problème de compétence, c'est vraiment un problème de croissance. En fait, le doute va apparaître quand vous allez approcher une nouvelle frontière, quand vous allez ne plus pouvoir vous contenter des anciens réflexes, de vos vieilles stratégies. Et c'est exactement pour ça que je voulais introduire cette phrase clé qui est tirée d'un livre dont je vais vous parler juste après, "What got you here, won't get you there » , c'est-à-dire ce qui vous a emmené jusqu'où vous êtes ne vous emmènera pas plus loin. Donc ce titre, c'est le titre d'un livre incontournable, je vous invite vraiment à le lire, de Marshall Goldsmith qui est vraiment un "leader du leadership" et c'est l'un des principes les plus puissants du self-leadership parce que souvent, ce qui nous bloque, ce qui vous bloque, ce n'est pas ce que vous ne savez pas, c'est ce que vous savez trop bien. C'est ce que vous maîtrisez tellement que vous n'osez même plus le questionner. C'est finalement ce modèle de leader que vous avez construit au fur et à mesure du temps, qui vous a permis d'en arriver où vous êtes, soit par les leçons que vous avez tirées vous-même de ce que vous avez vécu, soit par intégration des modèles que vous avez autour de vous. Et c'est ce modèle qui aujourd'hui vous enferme, qui invite le doute et qui diminue votre... leadership. Donc, être enfermé dans des rôles surjoués, eh bien, ça tue le leadership. En revanche, ce qui inspire vraiment, ce qui crée de la transformation, ce qui donne envie de suivre un ou une leader, c'est sa capacité à croître, c'est sa clarté, c'est sa capacité à penser, à écouter, à incarner ce qu'il ou elle prône. C'est sa puissance intérieure. Et c'est exactement ce qu'on va développer dans la suite de l'épisode. Alors dans cette deuxième partie, on va vraiment développer cette notion : ce qui vous a mené où vous êtes ne vous mènera pas plus loin. Donc dans ces interventions, vous pouvez les regarder en ligne, mais vraiment je vous souhaite à toutes et à tous d'assister un jour à une intervention live de Marshall Goldsmith, tellement c'est à la fois drôle, impactant et transformateur. Mais en tout cas, dans ces interventions, il explique avec beaucoup d'humour que les comportements qui nous ont menés au succès sont souvent les mêmes qui vont nous empêcher d'aller plus loin. Et c'est vrai que ce sont des choses que je vois chaque semaine dans mes séances de coaching et là aussi, je vais vous donner des exemples. Par exemple, ce qui revient beaucoup, le culte de la vitesse. Et alors ça... On le voit beaucoup sur les fondateurs de startups. Au démarrage, tout va très vite. On fait vite, on livre vite, on ajuste vite, on convainc vite. Et vraiment, ça marche. C'est vraiment une très grande force de pouvoir itérer comme ça à très grosse vitesse pour pouvoir apprendre de ses erreurs, corriger et réessayer. Donc vraiment, le culte de la vitesse et en tout cas le fait d'aller très très vite, ça marche vraiment. Mais ensuite, l'entreprise arrive à une nouvelle étape. C'est l'étape du scale. Les équipes grandissent, l'entreprise grandit aussi, voire vraiment de façon exponentielle, des fois on peut dire que ça explose, et pourtant le rythme va rester le même. Et là, le résultat, c'est que les équipes, les fondateurs, sont sous tension constante, il peut s'installer un épuisement généralisé, le leadership, lui, est carrément en surchauffe, et finalement, ce qui était un super pouvoir, devient... un piège. Autre exemple, l'hyper perfectionnisme. Donc ça, je le vois beaucoup aussi chez mes clients, des clients qui souvent sont ultra performants, à qui on a toujours confié tous les projets les plus complexes parce que finalement, quand le projet revient, c'est toujours entre guillemets parfait, mais en devenant leader, mais en montant finalement les marges de la hiérarchie, et bien généralement, ces personnes-là n'arrivent pas à déléguer, elles s'épuisent, elles deviennent plus exigeantes et parfois, même très souvent, c'est toxique, malgré eux finalement. Mais finalement, ces personnes qui... ont réussi à avancer grâce à de l'hyperperfectionnisme, eh bien, ça devient une toxicité pour les gens qui les entourent, pour leurs équipes, pour eux-mêmes. Ça les fait beaucoup souffrir, ça fait beaucoup souffrir les équipes. Et finalement, dans ces exemples en tout cas, ce qui est en jeu ici, c'est qu'on ne parle plus de compétences à haut niveau. Il faut parler de capacité. Et ça, c'est le vrai sujet. Je voulais y consacrer carrément une partie, le sujet de la capacité. On en parle trop peu, mais à haut niveau, le vrai sujet, ce n'est pas votre performance, c'est vraiment votre capacité. Alors qu'est-ce que ça veut dire ? Eh bien, c'est votre capacité à encaisser la pression sans vous effondrer, à tenir l'intensité sans perdre votre clarté. C'est votre capacité à élargir votre identité sans vous trahir. C'est votre capacité à continuer à évoluer, à innover, à inspirer sans vous vider. Finalement, quand on est à très haut niveau, il ne s'agit plus juste de progresser, il s'agit de savoir qui on doit devenir pour incarner le leader qu'on a envie d'incarner. Et cette capacité, ça s'entraîne. Donc finalement, faire grandir votre capacité et cette capacité ça s'entraîne. Et justement, c'est l'un des piliers de mon travail de coach. Le coaching, ce n'est pas un « boost » de motivation, même si lorsqu'on travaille ensemble, vous sortez très motivés des séances. Le coaching, ce n'est pas un espace où finalement je vais juste poser des questions. Le coaching, c'est vraiment un espace de musculation mentale et émotionnelle. C'est un espace vraiment rare où on peut faire une pause pour prendre le temps de réfléchir. C'est un espace où on se pose les bonnes questions, où on peut être 100% soi-même pour réaligner tout ce qui n'était pas jusque-là et où on peut retrouver la force et l'envie qui permet de se réinventer, qui permet de croître, qui permet de créer des nouvelles voies neuronales et qui permet d'augmenter sa capacité à être. Et ça, c'est vraiment... Quelque chose que je vous invite à vous demander. Parce que finalement, on est des êtres humains. On n'est pas des fers humains. Et pourtant, on vit nos journées avec des to-do listes de tout ce qu'il y a à faire. Donc forcément, quand on est à très haut niveau, on se dit, on va continuer à faire pareil. On va se mettre des tartines sur nos to-do listes. On va en faire encore plus. On va y aller encore plus fort. On va augmenter nos horaires. Et ça finira bien par passer. La question. qu'il faut se poser à ce niveau-là, elle est complètement différente. Ce n'est pas « qu'est-ce que je vais faire ? » C'est « qui il faut que je sois ? » Et donc, c'est dans cette capacité à se projeter sur le leader que vous voulez incarner qui va vous guider sur finalement tout ce que vous allez faire. Et donc, c'est pour ça que dans toutes mes séances de coaching, j'aide mes clients à vraiment repousser les bords invisibles de leur identité. Je les aide à réguler leurs émotions avec agilité parce que les émotions vous… On n'y échappe jamais qu'elles soient bonnes ou mauvaises. Et d'ailleurs, il n'y a jamais ni de bonnes ni de mauvaises émotions. En tout cas, elles sont là et il faut savoir les réguler avec agilité. Je les aide aussi à savoir produire des pensées qui vont être puissantes, qui vont être conscientes. Et je les aide beaucoup à reconnecter à leur joie, à leur énergie, à leur vision. Et en fait, finalement, quand on va dans une séance de coaching, quand on suit un cycle de coaching, c'est un peu comme faire passer son cerveau d'un vieux logiciel à une version finalement qui va être dix fois plus performance. Donc le doute, en vérité, vous l'aurez bien compris, ce n'est pas une faiblesse, c'est vraiment un signal. C'est un signal que quelque chose est en train d'évoluer, que vous approchez d'une frontière intérieure et que vous êtes prêt ou que vous êtes prête à vous redéfinir. Mais pour ça, il va falloir incarner une nouvelle posture. Plus de contrôle, pas plus de force brute, mais plus de conscience, plus de lucidité, plus d'intention. Et c'est ça exactement qu'on est en train de faire ici par Petite Bride dans ce podcast. Les épisodes sont courts et c'est sûr que ça ne remplacera jamais des séances de coaching. Mais je voudrais quand même vous inviter à vous dire : "Et si c'est normal de douter à ce stade ?", "Et si c'était le signe que j'étais en croissance ?", "Et si ce que je ressens n'est pas une vérité, mais juste un message ?", alors le doute, si vous vous posez ces questions, et si vous prenez aussi des actions, pour progresser et pour incarner cette nouvelle personne qui est en train de naître en vous, le doute va arrêter d'être un poison. Et ça va devenir au contraire un point d'appui. Pour conclure, je sais que cet épisode a peut-être remué des choses en vous. Peut-être que vous vous êtes reconnus dans certains exemples. Peut-être même que vous vous êtes dit « c'est exactement ça, je doute, je suis fatigué.e, j'ai peur de ne pas être à la hauteur » . Alors moi, je voudrais vous dire vraiment ceci, et entendez-le bien. Ce n'est pas un bug. Ce n'est pas le signe que vous êtes mauvais ou mauvaise ou pas à la hauteur. C'est le signe, justement, que vous êtes prêt ou prête pour la suite. Le doute, ce n'est pas l'ennemi du leadership. C'est un indicateur de croissance. C'est un marqueur de passage. C'est vraiment, certes, très inconfortable, mais il faut savoir l'écouter et prendre des actions pour avancer. Alors, je vais vous laisser avec... trois questions parce que quand même, j'aime bien vous faire travailler d'ici la semaine prochaine. Ma première question, ça va être de quoi avez-vous besoin pour franchir votre prochain palier ? Deuxième question, qu'est-ce que vous êtes prêts ou prêtes à remettre en question ? Et surtout, et moi là, je trouve que c'est la plus belle des questions, qui avez-vous envie de devenir. Et vous n'avez pas besoin d'une baguette magique, même si des fois j'aime bien en donner dans mes séances de coaching pour que mes clients puissent réaliser leurs rêves. Vous avez besoin d'un espace de clarté, d'un entraînement intérieur, d'un miroir qui va être exigeant et bienveillant. Et c'est exactement ça que je propose dans mon coaching. C'est exactement ça qu'on construit aussi ensemble ici dans ce podcast. Alors merci d'être là. Merci de marcher sur ce chemin avec moi et surtout, maintenant c'est à vous de jouer. Je vous souhaite d'avancer avec clarté, avec cœur et avec audace. Et en tout cas, je serai là, à vos côtés, à chaque pas. Je vous dis à la semaine prochaine.

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