- Speaker #0
Bonjour, je suis Paul Menand, cofondateur de Design Club, un collectif international 100% design et research. Grâce à la force du nombre, on accélère les projets de nos clients et la carrière de nos membres. Je t'encourage à nous découvrir sur notre site designclub.global. Aujourd'hui, j'ai le plaisir d'animer le podcast Head of Design, un podcast qui met en lumière ces personnalités inspirantes qui définissent les tendances du design. Vous découvrirez leur parcours, savoir-faire. et les convictions qui les animent, tout en partageant leurs bonnes pratiques et recommandations. Enfin, si tu apprécies notre démarche et ce podcast, tu peux nous supporter en donnant ton avis 5 étoiles et t'abonner à l'émission pour suivre nos prochains épisodes sur ta plateforme d'écoute préférée. L'expérience podcast est incroyable et vous êtes de plus en plus nombreux à nous suivre, et je vous en remercie. Allez, c'est parti ! Vous avez laissé votre manteau au vestiaire ? Bienvenue dans le club ! Aujourd'hui, nous recevons Sophie Delrault, tu es VP Global Design chez Locala et la nouvelle invitée de ce podcast. Je te remercie chaleureusement d'avoir répondu positivement à mon invitation. Sophie, bonjour.
- Speaker #1
Bonjour Paul et merci pour l'invitation également.
- Speaker #0
Écoute, je suis ravi de t'avoir ici derrière le micro. C'est un vrai plaisir de pouvoir échanger. On va parler de plein de sujets. On va parler d'IA dans le design, on va parler d'organisation multiculturelle, du management multiculturel, d'une organisation aussi que tu as vu naître il y a une dizaine d'années pour ensuite maintenant être une belle entreprise et avec un niveau de maturité design que tu as pu pouvoir évoluer et toi évoluer avec lui. Donc c'est trop bien, on va faire tout ce focus là. Et puis, enfin, on va finir par tes recommandations à nos auditrices et auditeurs. Ça te va ?
- Speaker #1
Ça me va. C'est le programme. C'est parti.
- Speaker #0
Allez, c'est parti. La première question que je vais me poser à mes invités, c'est toi, à quel moment tu découvres le design dans ta vie et que tu te dis, tiens, ça peut être le job de ma vie, de ma carrière ?
- Speaker #1
Je réfléchis. et en fait finalement très tôt, ça remonte à la troisième donc si tu veux c'est super tôt je me souviens qu'à ce moment là dans la vie il faut te dire regarde qu'est-ce que tu veux faire après, comment tu veux au lycée et en fait il y a un truc que j'adorais c'était l'art plastique c'était mon cours préféré et je me souviens en fait c'est la prof d'art plastique qui à l'époque m'a dit mais Sophie tu sais que ça peut être un métier quoi il y a un truc Je ne savais pas à l'époque ce que ça voulait dire. Ça se trouve, à l'époque, je ne me souviens plus trop bien. Je pensais que j'allais finir prof d'art plat. Mais c'est elle qui m'a orientée et qui en a parlé à mes parents à l'époque, à aller vers les écoles. Alors moi, j'ai eu la chance de venir juste d'à côté de Roubaix. Il y a une des grosses écoles françaises, déjà à l'époque, qui s'appelle l'ESAT, et où tu peux commencer ton bac à rappliquer. Et en fait, c'est là que l'histoire a démarré. J'y plongeais dès la seconde. J'étais chaud bouillante. Mes parents ont suivi, ont dit ok. Et je suis allée faire l'école d'art appliqué. Alors, c'est très transverse. Tu vois, au début, un bac à répliquer, je ne sais pas si c'est encore ça maintenant. C'est un STI, peut-être même ça a changé. Mais globalement, tu as des cours de dessin assez globaux. Tu as des cours d'histoire de l'art. Tu as des cours de technique de dessin. Et à côté de ça, on commence à former ton cerveau à l'analyse finalement un peu de tout ça. Et puis après, tu as tous tes cours généraux. Tu te tapes les maths, l'anglais, le français, le sport, etc.
- Speaker #0
Et ensuite, ça te permet d'intégrer une école, pareil, j'imagine,
- Speaker #1
design ?
- Speaker #0
Exactement.
- Speaker #1
Oui, ça te prépare à l'école. Alors moi, j'avais la chance, l'ESAT, c'est l'École supérieure d'art appliqué. Alors, le T, c'est pour textile, mais ça te prépare au... Au diplôme suivant, qui lui, je pense, n'a pas changé, la première case, c'est le BTS. Et là, tu choisis une spécialité. Moi, à l'époque, c'est très différent de ce que je fais aujourd'hui. Je faisais déjà du design produit. Je fais un BTS produit. Mais mes potes disent tout le temps produit, produit. Parce qu'en gros, j'ai un BTS design produit, mais en mobilier, si tu veux. J'ai appris à faire des poubelles, des chaises. Et je me souviens que mes profs m'ont dit, mais Sophie, tout le temps, tu storytelles. Tu fais des histoires, tu vois. Quand t'es à l'école, tu dois faire des plans, j'ai expliqué pourquoi t'as fait tel ou tel couteau, tel ou tel machin. et je me souviens que j'ai dessiné des petits bonhommes pour expliquer « Ah, regarde, j'ai fait ça comme ça. » Je faisais des petites BD tout le temps.
- Speaker #0
Oui, une sorte de user journey. Oui,
- Speaker #1
grave. Exactement, je faisais déjà ça sans savoir que c'était ça. Et ça n'a pas changé aujourd'hui. Quand je dois expliquer un truc à quelqu'un, souvent, je fais des petits grébouillis et je fais « Regarde, ça marche. » Je le monte à la caméra. Et voilà.
- Speaker #0
Le storytelling, c'est souvent une qualité qui est souvent très demandée aux designers pour expliquer leur... leur point de vue, et aussi expliquer surtout le point de vue des utilisateurs.
- Speaker #1
Le point de vue utilisateur, oui.
- Speaker #0
Que les gens puissent se projeter dedans.
- Speaker #1
Complètement. Et ce qui est étonnant, c'est que par contre, c'est une skill qui fait peur, moi, je trouve. Même dans mon équipe actuelle, alors, les filles se mettent un peu, tu vois, mais comme je pense que c'est une skill que t'as, c'est de base que tu dessines. Et aujourd'hui, tu prends beaucoup de designers, ils sont formés sur un tas d'autres trucs que moi, à l'époque. Mais ce n'est pas forcément des dessinateurs. Et du coup, c'est une skill qui fait peur, je trouve. Alors que c'est hyper simple. C'est juste, prends ta pensée, fous-la sur papier et on s'en fout. Ton bonhomme, il n'est pas joli. C'est une manière de schématiser comme une autre, mais pas avec des flèches. Oui,
- Speaker #0
tout à fait. Après, c'est vrai que parfois, le storytelling, comme moi, j'ai vu il n'y a pas très longtemps, j'ai participé à plusieurs meet-ups sur ce sujet et c'était beaucoup un storytelling la voix, peut-être avoir une prèse qui présente un peu ces sujets-là et puis surtout des templates montrés sur différentes étapes pour réussir à ce que la personne intègre et adhère à la réflexion. Mais en effet, toi, t'es très visuel, t'es très dans le schématisé pour exprimer sa pensée.
- Speaker #1
Je trouve que... En fait, j'y vais naturellement. Est-ce que c'est 100% efficace ? Je ne sais pas. Mais c'est vrai que dès que je dois expliquer quelque chose à quelqu'un, et peu importe qui tu vois autour de moi, très vite je vais faire des dessins. Je te donne un exemple qui n'a rien à voir avec le boulot. Je viens de déménager dans ma nouvelle maison et je faisais le tour avec l'ancien propriétaire et il nous expliquait ce qui se passait. J'avais mon petit carnet, puis je prenais des notes, je faisais des plans du poêle parce qu'il était en train de m'expliquer les trucs. Et puis pour moi, retenir, machinalement, moi je fais des dessins.
- Speaker #0
et genre voilà non mais trop bien et donc là tu fais une formation tu continues encore toujours l'orientation à serre plastique mais j'imagine mais ma question après c'est à quel moment tu rentres dans le digital est-ce que c'est déjà dans l'école ou est-ce que c'est après ou tu te rends compte que de rien le métier du produit produit peut-être que c'est peut-être pas nécessairement ce qui t'intéresse et que tu découvres le digital Merci.
- Speaker #1
à quel moment il y a ce switch là c'est une bonne question en vrai le switch c'est de l'art appliqué pas de l'art plastique c'est la même chose le switch à la fois à l'école ce qui est étonnant c'est que nous tu avais même une règle tu n'as pas le droit d'utiliser l'ordinateur jusqu'en BTS en produit là je découvre la 3D parce que Forcément, tu fais du mobilier, etc. Tu as quand même des cours un peu costauds de physique auxquels je n'ai jamais rien vraiment compris. Le digital, il est là, mais on est quand même la génération. Je pense qu'on a à peu près le même âge. Moi, à la maison, j'avais déjà Photoshop. J'ai appris le digital avec Skyblog. Désolée, mais c'est ce qui s'est passé. Je faisais du HTML pour mettre en page mes jolis trucs sympas. Je faisais des sites. pour Diddle, pour mettre mes dessins. Et c'est comme ça qu'est rentré le digital dans ma vie. Et après, à l'école, il est rentré par le BTS, mais par la 3D. Et sinon, après, je suis rentrée, j'ai fait Erasmus, je me suis barrée en Angleterre pour une raison bien plus simple. Je voulais apprendre l'anglais. Et là, j'ai fait une école qui s'appelle Bayaud. C'était à Birmingham. Et là, j'avais plus de digital qui est rentré. Et avec... finalement, la possibilité d'être plus free. L'école en Angleterre est différente en approche de la France. Tu vois, en France, faisant mon BTS, j'avais 40 heures de cours, c'était très normé. Mon année d'Erasmus, c'était complètement différent, j'avais 4 heures dans ma semaine. Autant te dire que 4 heures, si après, toi, t'occupes pas ton temps... et c'est là où en fait tu pouvais prendre plein d'options et c'est comme ça que moi j'ai découvert un peu plus le graphisme c'est que j'étais en licence produit mais à côté j'avais fait, ils appelaient ça des cours de élective et j'avais pris des petites options donc où tu fais un peu de photo, un peu de digital etc et après c'est en master ou pareil, là je suis retournée je suis retournée en France j'ai fait mon master à Strasbourg sur un master très global finalement j'ai une approche c'est là où je découvre Merci. L'approche très globale du design qui était peut-être déjà là finalement, j'ai fait un master où à la fois on avait des cours de graphisme, de produit et d'architecture. Alors le master c'était design projet, c'était à l'université, je pense que je ne suis même pas sûre qu'il existe encore comme ça. Et là tu n'as pas de cours à proprement parler de digital, tu es un peu livré à toi-même. Mais si tu veux j'avais des cours de typographie, ce genre de choses, j'avais des profs qui allaient dans ce sens-là. Et j'avais surtout des profs, c'était un master pro, qui eux étaient pros. donc qui t'emmène avec eux ça veut dire quoi faire les choses vraiment et puis après je pense que ça dépend du site qu'il y a autour de toi moi j'avais à l'époque dans la promo de 12 des mecs qui étaient ultra branchés dans le digital à l'époque qui faisaient du graphisme pur et dur mais qui faisaient du graphisme où ils aimaient bien déjà faire un peu de génération d'images donc je pense que c'est ça qui a construit ça si tu veux et après honnêtement moi quand j'ai démarré mon métier je savais faire de la 3D ... Et j'avais fait du graphisme. Et après, il a fallu apprendre sur le tas tout seul. Ce n'est pas les diplômes UX comme on les trouve aujourd'hui.
- Speaker #0
Ça allait être un petit peu ça. Ma prochaine question, c'est à ce moment-là, toute la notion d'UX, de réfléchir centré utilisateur, même des méthodologies de design thinking ou de lean design. Comment toi, tu montes en compétence sur cette partie-là ? Les phases de recherche, souvent, c'est celles qui ne sont pas du tout... expliquées durant tes études comment toi t'arrives à monter en compétence sur ça et j'imagine que tu fais ça aussi en même temps que tes premiers jobs ouais complètement alors en plus mes
- Speaker #1
premiers jobs en fait c'est marrant c'est que la recherche j'en ai toujours fait il y a une autre partie de ma vie où en parallèle de tout ça et de tous ces masters enfin tous ces masters j'en ai fait qu'un mais avec un groupe de potes on tenait un collectif de street art ... Et je pense que c'est ça qui faisait aussi une approche globale. Moi, mon rôle dans l'association, si tu veux, c'était de se frapper toute la communication. Donc, ça allait de l'affiche au site web, le maintenir. Bon, tu te formes sur le tas. Et comme on faisait un peu de médiation culturelle, notre plus gros projet, c'était d'organiser un festival, finalement, de street art. C'était assez chouette à faire. Quand tu fais ça, tu te frottes un peu à tout et tu fais des recherches qui sont certes à l'époque liées au sujet du street art et comment tu ramènes ça dans la culture à l'époque à Strasbourg. Mais tu te dis, ok, je vais faire des recherches sur ça, sur tel sujet, de telle manière. Je te donne un exemple concret. Quand on voulait faire participer des gens à nos projets, on faisait des appels à projets. Donc, tu te mets à faire des questionnaires, tu te mets à faire des petites affiches qui disent, bonjour, on recherche telle personne, est-ce que vous pouvez nous répondre ? Et finalement, sans le savoir, c'est à ce moment-là. que genre beaucoup plus tard dans mon métier, quand tu commences à lire les bouquins ça marche comme ça, etc tu fais, ah mais en fait je fais ça, genre je sais faire j'ai déjà collé des post-it au mur, ok je faisais déjà ça et après,
- Speaker #0
voilà quoi ça c'est super intéressant ce que tu me dis parce que on le remarque dans beaucoup justement de décideurs du design ou voilà dans la carrière de pas mal de personnes c'est certes l'école c'est super mais ce qui va aussi te définir en... en tant que professionnel et avec tes spécificités, c'est vraiment tout ce que tu vas construire autour, tous les projets annexes qui, en fait, quand on se lance dedans, quand on est adolescent ou jeune adulte, des fois, on ne se rend pas compte de l'impact que ça peut avoir sur ta vie d'après. Mais au final, c'est ce qui va, je pense, c'est ce qui va former beaucoup, beaucoup de choses et c'est ce qui va... faire de toi un profil singulier que tu dois défendre ensuite après en entretien pour que les gens te fassent confiance.
- Speaker #1
Oui, complètement. Autant dire que pendant longtemps, il y avait cet assaut, il y avait plein de trucs à faire. C'est comme tu dis, on était étudiants en parallèle. Nous, c'est juste la bande de potes qui se levait à 4h du matin pour aller installer des trucs dans la rue. Et à la fois, après, quand tu te mets à chercher du taf...
- Speaker #0
va expliquer ça à une agence de pub et à la fois c'est ce qui fait de toi quelqu'un de différent peut-être parmi d'autres qui ont aussi certainement leurs spécificités mais je pense qu'il faut vraiment le cultiver Cet aspect-là, en tout cas, c'est pour ça que je le dis dans le podcast, parce qu'on a aussi des profils parfois juniors ou jeunes ou justement en études qui nous écoutent. Et c'est vrai que c'est ce que j'essaye de pousser.
- Speaker #1
Non, mais tu as raison. En fait, je pense, moi, de mon point de vue, ce que j'essaye de transmettre, si j'y arrive un tout petit peu, c'est cool. C'est le plus important pour moi, tu vois. Et encore aujourd'hui, c'est ce qui m'anime, c'est continuer d'apprendre. Et peu importe où tu vas apprendre, on s'en fout en fait. Le reste, c'est un médium. Que ce soit un bouquin, un YouTube, une vidéo, en fait, on s'en tape. Le plus important, c'est, comme tu dis, construire un peu quelle identité tu vas être. Donc, il y a les bases et après, il y a tout le reste en fait.
- Speaker #0
Oui, bien sûr. Et donc là, tu as tes premiers jobs, mais on voit bien qu'il y a un moment où tu vas à Paris après Strasbourg.
- Speaker #1
alors entre les deux je vais à Londres ah d'accord,
- Speaker #0
ok pardon j'avais pas suivi ça en tout cas je l'ai vécu aussi c'est pour ça que je me permets de le dire le petit provincial ou la petite provinciale qui arrive à Paris et qui se lance dans le monde du design raconte nous un petit peu cette partie là assez rapidement pour ensuite arriver chez Locala on voit que tu passes aussi par du mobile je pense qu'à cette époque là c'était en plein boom et à la fois Bravo. On avait très peu de retours sur ce qui était bon de faire. Et voilà, on était en train de créer des choses.
- Speaker #1
Oui, tout à fait. Oui, long story short, effectivement. En fait, si tu veux, je suis assez vite rentrée ce local-là. J'avais 23 ans. Ce n'est pas mon premier job, mais pas loin entre les deux. D'accord. J'ai eu un premier job chez une entreprise qui s'appelait Pierre Lannier pour quelques mois où je faisais des montres. Bon, il se trouve que ça ne m'a pas plu. Je me suis barrée un peu sur un coup de tête à Londres pour quelques temps, là où j'ai fait un peu de freelance. Et puis après, je suis rentrée et très vite, je suis arrivée à Paris. Et pour la petite histoire, l'entretien chez Locala, qui à l'époque, ça ne s'appelait pas comme ça, me souvient très bien.
- Speaker #0
Une ponctuation pour t'informer que Design Club peut t'accompagner dans le recrutement de ton équipe design ou research. Nous saurons te trouver la perle rare en freelance ou en CDI. Enfin, si tu galères à mettre en place une recherche utilisateur multi-pays, sache que grâce à nos users research en locaux qualifiés et un peu partout dans le monde, on saura le faire en quelques jours. Tu peux en savoir plus sur notre site designclub.global. Merci de ton attention et bonne écoute.
- Speaker #1
On regarde mon CV qui, à l'époque, a fait quelques lignes, mais... Genre, on me dit, mais en fait, Sophie, OK, Roubaix, Strasbourg, Birmingham, Londres, t'aimes pas le soleil, en fait ? J'étais là, bah, ouais, peut-être pas.
- Speaker #0
Bonne question. Bonne question.
- Speaker #1
Bonne question. Et c'est vrai qu'à l'époque, c'était mobile, locala, si tu veux. En fait, à l'époque, j'avais la bougeotte. Et bah, depuis, je suis toujours chez locala, tu vois. Incroyable.
- Speaker #0
Justement, raconte-nous un petit peu locala. Qu'est-ce que c'est aujourd'hui ? Ça, on fait le... On fait le switch sur Locala, on fait le focus dessus pour comprendre un petit peu ton début de parcours chez eux.
- Speaker #1
Yes. Alors du coup, Locala, aujourd'hui, c'est une entreprise française qui a beaucoup grandi. On est maintenant un groupe international, alors à taille humaine, on est environ 200 employés. D'accord. Et notre travail, c'est surtout accompagner nos clients pour... maximiser leur investissement en marketing. C'est comme ça que je le résume le plus rapidement possible. C'est-à-dire que nos clients sont principalement soit des agences médias, soit des annonceurs en direct, et travaillent avec nous pour faire leur campagne de publicité. Donc ça, c'est la partie servicielle. Et derrière, moi, je fais partie d'équipe produit avec toute l'équipe design. Et en fait, tous nos services sont basés sur notre propre techno, qui, elle, te permet d'analyser si oui ou non ton investissement a fonctionné. On a démarré, comme tu l'as dit, et on pourra revenir dessus, par le mobile. Aujourd'hui, maintenant, on fait ce qu'on appelle plutôt de l'omnicanalité. On est capable d'opérer que ce soit en mobile, en desktop, en DOH. Ce que l'entreprise est capable de faire grâce à la techno, c'est est-ce que finalement l'investissement que tu as mis dans ta campagne, est-ce qu'il a fonctionné ? Est-ce qu'il a ramené des visites en magasin ? Est-ce qu'il a performé ? On est capable d'analyser ça grâce à beaucoup de data. Et donc, ça fait beaucoup de boulot côté tech, concrètement, parce que la tech, elle a été construite à la maison depuis maintenant 13 ans. Voilà, et moi, j'ai rejoint l'aventure. Du coup, il y en a 11. 11 sur 13, ça commence à faire.
- Speaker #0
Et donc, les produits sur lesquels vous travaillez en tant que designer, ce sont des produits qui sont disponibles pour vos clients en mode B2B, c'est ça ? C'est peut-être ceux qui vont avoir des dashboards.
- Speaker #1
C'est une bonne question.
- Speaker #0
C'est des choses dans lesquelles on dit, tiens, on a envie de faire telle ou telle action.
- Speaker #1
alors Oui et non. Alors, la spécificité, je dirais que c'est plutôt du B2B. Il n'y a pas de sas chez le Wokella. La techno, on a cette particularité. Nous, tous nos users sont en interne. C'est pratique pour nous. Quand il s'agit de faire de la recherche, tu vas avoir des profils, ce qu'on appelle de traders en pub, qui vont utiliser nos plateformes pour, eux, concrètement mettre en place la campagne. Et après, tu as tout un travail d'analyse qui est réalisé par des métiers plutôt d'account manager et même de commerciaux. Eux ont accès aux dashboards. Aujourd'hui, nous, les dashboards, on ne les donne pas à nos clients pour une raison simple. C'est que pour le moment, ils nous payent pour qu'on leur amène l'information. Si tu veux, eux, ce qui les intéresse pour le moment, c'est le produit final, c'est le rapport. Peut-être un jour, ça changera. Aujourd'hui, ce n'est pas quelque chose qui existe. Ce n'est pas une orientation qu'on... qu'on a. C'est en recherche, c'est à l'étude, mais ce n'est pas quelque chose qu'on a poussé.
- Speaker #0
Et ça, c'est intéressant parce que souvent, les logiciels... En fait, vous, vous êtes plutôt en finale du B2E, du Business to Employer. Ça veut dire que vous allez aider vos employés à avoir le meilleur outil pour offrir le meilleur service à vos clients.
- Speaker #1
Oui, c'est ça.
- Speaker #0
Et en fait, ça, c'est souvent un investissement dans le design qui se fait très peu. Souvent, on investit dans le design euh... parce que c'est des interfaces qui sont dédiées à des clients en business ou des clients consommateurs B2C. Mais souvent, le B2E est mis un peu de côté pour des interfaces pas souvent hyper agréables. Pour le coup, chez Locala, ça a été un investissement tout autre. C'est intéressant que tu puisses nous expliquer pourquoi il y a eu ces investissements.
- Speaker #1
Ouais, alors étonnamment, il y a eu ces investissements côté produit parce qu'on a tenté le sas. Et finalement, c'est resté. Si tu veux, dans l'historique, aujourd'hui, j'ai un poste vraiment global. Il y a maintenant 5-6 ans, peut-être, peu importe, mon CBO de l'époque vient de me voir et me dit « Bon, Sophie, A l'époque, j'étais moi Head of Design, donc je gérais l'équipe vraiment de publicité chez nous et tous les designers qui vont avec. Et à l'époque, il vient de me voir et il me dit « Sophie, on veut tenter le SaaS. » Et on se dit, bon ben, les profils PO, à l'époque, on avait des PO et des techs et des ingés. Et les deux étaient convaincus qu'il fallait monter un product design pour tenter ça. Tu vois, c'était lié finalement. Le côté « Ah mince, on va devoir donner l'interface. » à quelqu'un qui n'est pas dans l'entreprise. Donc, il faut qu'on mette la gomme. Et ils m'ont dit, est-ce que Sophie, ça te chauffe de monter ça ? Et à l'époque, je n'ai pas dit non. La seule chose que je leur ai demandé, c'est temporairement de lâcher l'autre équipe pour m'y consacrer. Et depuis, c'est resté, si tu veux. On a mis beaucoup d'investissements. Alors, on ne fait pas de sas, mais on a investi beaucoup. Et je pense qu'on a réussi à comprendre ça. C'est que... Si nos utilisateurs, qui sont certes internes, si les employés de l'entreprise ont tout ce qu'il faut pour bien faire leur travail, alors on offre un meilleur service. Et ça, c'est quelque chose que j'essaie d'expliquer régulièrement, même encore à nos designers. Je pense que je leur rabâche tous les jours. S'ils étaient là, ils rigoleraient. La UX, de mon point de vue, on s'en fout que l'utilisateur soit interne ou externe. À un moment, c'est quelqu'un qui utilise une interface. C'est pas parce que cette personne... c'est une personne en interne qu'on doit lui rendre la vie compliquée. Au contraire, franchement, tu as tout ce qu'il faut pour simplifier. Tu peux lui parler en direct, mais vas-y, quoi.
- Speaker #0
Et puis les gains de production peuvent être assez énormes quand on les calcule.
- Speaker #1
Exactement.
- Speaker #0
Et à la fois, on a la chance de pouvoir tester en live, etc. Donc c'est trop bien. Juste pour être bien précis par rapport aux auditrices et auditeurs qui nous écoutent, Toi, tu as une équipe, en effet, de design, on va dire, produit B2B, mais tu as aussi une équipe de design publicité. Est-ce que tu peux justement nous expliquer un peu comment... Comment elle est composée ? Il y a peut-être même une équipe que j'oublie. Nous dire un peu la taille de ton équipe, quel type de profil on retrouve ?
- Speaker #1
Oui, bien sûr. Aujourd'hui, l'équipe à date, c'est une quinzaine de personnes, si tu prends toute l'équipe design, et c'est splitté en trois expertises. La première, et c'est l'équipe finalement souche de l'Ocala par notre métier, c'est l'équipe en effet d'advertising et donc de publicité. Là, c'est une douzaine de personnes qui travaillent avec moi. Et tu vas du profil le plus junior, donc en alternance, jusqu'au manager maintenant, en passant par les lits, les seniors, tout ce qui va avec. C'est une grosse équipe internationale. Ils sont un peu partout, à Singapour, aux US, en Italie, en Belgique, en France. Et je crois que j'ai oublié... Ah, et au Canada. Et là, normalement, je n'ai oublié personne.
- Speaker #0
Et là, c'est des profils plutôt graphismes.
- Speaker #1
Graphismes. Avec des grosses compétences motion. Pourquoi ? Parce qu'aujourd'hui, quand tu livres de la publicité, le produit final en publicité, que ce soit en mobile ou ce qu'on appelle en DOH, donc en outdoor, c'est de l'HTML5. Et quand tu veux valider des choses, nous, aujourd'hui, on fait du motion. Parce que ce qui se rapproche le plus, c'est un petit MP4 de 10 secondes qui te dit, regarde, ça ressemble à ça. Après, ils ont des grosses compétences aussi en HTML. et en CSS et en JavaScript. Ouais, JavaScript un petit peu, mais en tout cas, grosse base HTML, grosse base CSS. Pourquoi ? Parce qu'après, ils font de l'intégration, ces gens-là. Et aujourd'hui, pour faire cette intégration, d'ailleurs, ils utilisent un des produits qu'on a construit en interne. Moi, à l'époque, il y a dix ans, on faisait l'intégration à la Mano avec un dev, et puis progressivement, on a construit un des produits. Donc ça, c'est des profils, ouais, plutôt graphisme. Si je dois remettre ça dans, il y a dix ans, le profil le plus... Proche, c'est le web designer. Mais c'est des gros profils de graphisme parce que si tu veux, tu travailles pour nos clients qui sont des marques et c'est comment tu vas respecter l'image des marques de telle ou telle entreprise, que ce soit une entreprise de voiture, de luxe, de supermarché. Il y en a un peu de tout. Après, tu as un deuxième pôle qui lui est plus petit. Il n'y a que deux personnes qui est product design. C'est un pôle qui est plus petit parce que l'équipe produit en elle-même. tu prends tout le monde, que ce soit les ingés, les datas, les PM, le design, et j'espère que je n'ai oublié personne, on est une trentaine. Et rien qu'en front, pour te donner une parallèle, parce que moi je trouve que c'est le meilleur parallèle, en front ils sont deux. Donc tu ne mets pas une armée de designers en face de deux front. Et le dernier, il est tout neuf. Pour l'instant, c'est même plutôt une task force qu'un département, mais c'est ce qu'on a réussi à construire maintenant il y a presque deux ans. J'ai réussi à convaincre l'entreprise de se dire, et si on intégrait le brand design ? C'est quelque chose qui n'existait pas chez nous et qui était géré principalement par des freelances.
- Speaker #0
Par des agences ?
- Speaker #1
Par des agences, même vraiment des freelancers classiques et qui travaillaient avec nos équipes marketing. Alors, ça a fonctionné. mais ça ne nous permettait pas d'être aussi pointu qu'on réussit à l'être maintenant, deux ans plus tard, après ce pari qu'on a fait avec l'entreprise. Et aujourd'hui, c'est quelque chose qui reste encore assez embryonnaire. On a d'ailleurs quelqu'un, pour l'histoire, moi je trouve ça chouette, ça montre à quel point designer, ça peut être polyvalent dans ta carrière. Il y a beaucoup de choses possibles. C'est quelqu'un de l'équipe AD, qui, il y a deux ans, a entamé sa transition vers brand design avec moi, et qui, si tout va bien, va finir sa transition cette année. nature. Et là, tu as un profil assez complet. De toute manière, si tu prends les trois disciplines, aujourd'hui, je pense qu'en 2024, c'est encore plus important qu'il y a 10 ans. En fait, pour moi, quand tu es designer, tu restes un profil assez complet, tu touches à tout. Et après, tu as tes spécificités, les product designers, si tu veux. Eux, ils ont aussi la user research, clairement, avec les PM. Ils ont des compétences en architecture d'information, en UI, etc. Chose qu'ont pas forcément développé 100% la partie ad. Et inversement, ils se complètent tous, si tu as ce que tu veux, si tu les mets tous dans une petite salle, tu peux faire une roue des skills assez complétés.
- Speaker #0
C'est ça, c'est ça. Et donc, tu me disais que dans cette équipe et dans l'entreprise globalement, l'intelligence artificielle est quand même assez vite entrée. Est-ce que tu peux nous expliquer un petit peu comment déjà elle est entrée et puis comment vous, en tant que designer ? à la fois dans ce que vous produisez pour être un designer un peu augmenté comment vous l'utilisez et à la fois pour vos clients comment vous l'utilisez c'est deux grosses questions il y a deux grosses questions on va peut-être partir sur la partie client peut-être comme ça ouais
- Speaker #1
je pense effectivement en tout cas Pour répondre à ta première question, comment l'IA est rentrée chez nous, j'ai envie de dire, de par les personnes qui font l'entreprise, tout le monde s'y intéresse, je pense, et après, tu avais des personnes d'entreprise qui avaient plus ou moins d'appétence pour, et notamment, je pense à quelqu'un qui est plutôt côté métier chez nous, dont le métier était de faire ce qu'on appelle des « inside clients » . Il faisait clairement, finalement, de l'analyse de data.
- Speaker #0
Pas de la data science, mais de la data insight, je peux dire ça comme ça.
- Speaker #1
Une sorte de researcher de la data.
- Speaker #0
Oui, un peu, parce que tu as beaucoup ça finalement quand tu fais de la publicité à ce niveau-là chez nous. Comme dit le produit final, une fois de plus, pour le moment, ça reste le rapport de campagne. Et ton travail, c'est, à ces gens-là, c'est amener, en fait, ok, il s'est passé ça dans la campagne de pub, telle ou telle chose a fonctionné, et tiens, regarde, si la prochaine fois, tu changeais un tout petit peu le setup, on pourrait atteindre des performances qui sont différentes. Et pour ça, on a des personnes qui passent du temps à analyser ce qui se passe, voir sur quelle zone géographique ça fonctionne mieux, pourquoi, à quel moment de la journée, sur quels médias. Ça prend un temps fou. En fait, on a un profil comme ça dans l'entreprise, quand l'IA est arrivé, ça dit « moi je vais regarder ça » . Après, on a aussi beaucoup de data scientists qui clairement, je pense que c'était la suite logique pour eux par rapport à l'algorithme. on a toujours eu des gens chez nous qui ont construit des algos et l'IA c'était la suite et donc en fait on a fait un combo entre ces gens là d'ailleurs ils ont fait un combo eux-mêmes c'est plutôt eux qui sont tous avec le combo que nous et nous on dit si on prenait notre cerveau puis on le met dans un LLM qu'est-ce qu'il se passe et c'est eux qui ont pitché leur projet à l'époque il y a deux ans qui sont allés voir le CPTO de l'époque d'ailleurs qui est toujours le même CPTO Merci. qui allaient voir notre CPTO et qui ont fait, voilà, moi j'ai un projet, je te propose, on travaille sur ça. Et on fait le pari, on construit notre propre LLM, alors qui est bien sûr basé sur une souche, mais dédiée du coup à l'analyse de publicité. C'est comme ça qu'est rentrée chez nous LLM et à l'entreprise. Dans le but finalement de mieux encore servir nos clients, qui est aujourd'hui maintenant, alors on l'a sorti il y a quelques mois, c'est... On a sorti la V1 il y a quelques mois et ça fait quoi ? Un an, un an et demi que ça tournait en bêta. On a des personnes en Data Science et en Data Insight qui ont construit ce qu'on appelle chez nous Insight AI, qui s'appelle comme ça, notre petit LLM. Et les utilisateurs directs, si tu veux, ce sont nos account managers, ce sont les personnes qui font la relation client. Une fois que la publicité est rentrée, tu as toujours quelqu'un qui rentre la relation client.
- Speaker #1
De Customer Success Manager, on peut appeler ça.
- Speaker #0
On peut appeler ça comme ça dans d'autres métiers, je pense, en effet. Et c'est toutes ces personnes-là qui s'occupent à vérifier est-ce que la campagne a bien fonctionné, pourquoi, etc. Qui passent, comme dit, du temps sur ces rapports. Et maintenant, ils utilisent l'outil pour pouvoir mieux adapter encore la recommandation, j'ai envie de dire, pour nos clients. Et l'Insight AI, on est aujourd'hui à la... je dirais sur ce qu'on appelle le funnel de publicité, elle apparaît à trois grandes étapes. La première, c'est même en avant-vente. Grâce à l'IA ou chez nous, on est capable de faire, en fait, avec un petit assistant, ce qu'on faisait déjà en tant qu'humain, c'est aller vérifier, est-ce qu'on va targeter les bonnes personnes, mais pas juste ça en fait, parce que targeter les bonnes personnes, si tu veux, c'est facile, c'est du travail d'audience, tout le monde fait ça sur Terre, je pense en 2024. Et nous, ce qu'on essaie d'apporter, c'est de par notre ADN, on est capable d'ajouter est-ce que tu es au bon endroit, au bon moment, et avec le bon média, et la bonne créa, puisqu'il y a le design derrière. Donc, c'est comme ça qu'est rentré l'IAE.
- Speaker #1
Et toi, dans votre équipe, là, peut-être plus product design, comment vous avez pris en main ce LLM ? Est-ce que vous avez créé des... des interfaces, comment vous avez intégré ces features peut-être dans les outils, si c'est le cas ou pas ?
- Speaker #0
Oui, c'est le cas. C'est le cas et c'est sorti, comme dit, en bêta, on a beaucoup bossé l'année dernière et là, la V1 est sortie cette année. Et en fait, tout simplement, nous, on a la chance côté produit. Je trouve qu'on n'a pas trop mal fait ça. Quand on travaille une feature, tu as vraiment tous les corps métiers produits et même en entreprise qui se rejoignent. Donc, tu vas retrouver les ingés, les PM. les product designers, les data scientists, les data engineers, et un expert métier, qui sont souvent, même les sales, etc. Et aujourd'hui, la feature, nous, elle est vraiment intégrée dans l'outil d'avant-vente, et elle te permet, en fait, aujourd'hui, si je te fais la feature initiale dans l'outil d'avant-vente, je peux rechercher la bonne marque pour laquelle je voudrais faire ma campagne de pub, genre McDonald's, par exemple. Je vais chercher McDonald's, je dis que j'ai une campagne à faire en France pour les 15-25, et ça va me montrer en fonction du territoire ce que je cherche à faire. Tiens, regarde, tu devrais plutôt targeter... telle zone géographique et avec tel média, soit le mobile, soit le DOH, etc. En fait, la manière dont on a intégré côté produit l'IA au-dessus de ça grâce au LLM, c'est un peu un assistant, si tu veux, c'est si je le souhaite, je peux activer l'IA et lui faire du prompt, littéralement. Je vais lui dire, je peux lui rentrer ma problématique client finalement. Je peux lui poser 2-3 questions, lui dire, voilà. Pour McDonald's en France, moi, je voudrais savoir quels compétiteurs je dois éviter ou ce genre de choses. Que font mes compétiteurs ? Et en fait, le LLM va parser tout ce qui se passe et va te répondre une petite analyse avec des recommandations. Si tu pensais faire du mobile, tu ferais mieux peut-être d'aller faire du desktop sur telle zone géographique. Les gens seront plus sensibles à ce média-là, à cet endroit de la France. Et ça te permet de creuser l'analyse que tu avais déjà en cerveau. C'est vraiment comme un assistant chez nous. Si je dois faire un parallèle le plus simple, et il est vieux, pour ceux qui ont la rêve, c'est le petit tromponne du Microsoft à l'époque.
- Speaker #1
C'est ça, c'est vraiment l'assistant virtuel qui... C'est un assistant virtuel que vous avez créé. Vous proposez aussi des templates, des petites choses comme ça, aussi à l'intérieur ou pas du tout pour l'instant en termes de promptes. J'avoue que quand je pose une question à la chatte GPT, je lui parle comme si c'était mon copain. Je ne lui fais pas vraiment un prompt chic avec un template. bien pensé ?
- Speaker #0
Justement, ça a été toute la recherche UX avec l'équipe Produits. Ça a été de se dire, en fait, comment on fait en sorte que nos utilisateurs, qui clairement, nous, on est super fans d'IA, tout de suite, tout le monde a plongé, je pense, côté Produits, et puis les deux, trois personnes dans l'entreprise qui avaient l'appétence, ils sont allés, mais comment tu fais pour ton quotidien ? Les gens qui, eux, ne sont pas prolongés dans l'IA, comment tu fais pour les accompagner, en fait ?
- Speaker #1
J'allais dire ça, les fameux Customer Success Manager,
- Speaker #0
qu'on les appelle.
- Speaker #1
Qui sont-ils ? Quel est leur niveau d'appétence par rapport à l'IA ? Et comment mieux les accompagner ?
- Speaker #0
Exactement. Et j'ai envie de dire, pour faire simple, pour la plupart, au niveau de Keynote Science, il n'est pas proche de zéro, mais pas loin. Comme tout le monde, je pense que tout le monde a un peu joué avec ChatGPT quand même. Mais de là à l'intégrer dans ton boulot, si tu veux. on était loin et en fait on a bossé ça dans la feature d'INA t'as deux manières de fonctionner t'as la première partie qui est soit je rentre du prompt libre et c'est beaucoup de travail pour le coup de notre département Customer Success de leur apprendre alors chez nous ça s'appelle Enablement mais c'est pareil t'as beaucoup de sensibilisation et de pédagogie autour de la feature en interne sur comment faire un bon prompt etc. Tu vois, ça passe dans les messages Slack, dans les coms, des petites vidéos. Il y a beaucoup de boulot autour de tout ça. Et après, sinon, dans la feature elle-même, soit tu peux rentrer du prompt libre, soit, en fait, l'équipe a bossé ce qu'ils ont appelé, eux, une quick analysis. Et tu as déjà, genre, en fait, une banque, si je peux l'appeler comme ça. Moi, je trouve que c'est un peu ce qui passe le mieux.
- Speaker #1
C'est une banque de prompt.
- Speaker #0
Tu choisis en fonction de la thématique que tu cherches, justement, et ils ont bossé tout ça, en fait, de côté produit. On a bossé comment... Voilà, le prompt qui va bien en fonction de la thématique que tu cherches à faire. C'est important, ça. Et pour qu'ensuite, la feature dia continue d'apprendre, parce qu'on est quand même aux prémices, tu vois. C'est une feature qu'on bosse depuis plus d'un an et demi, mais qui est encore une baby feature. On a installé aussi du feedback à même la feature dans la plateforme. Ça, c'était important pour nous. En plus, on a la chance, comme disent, d'avoir les utilisateurs à la maison. Et du coup, c'est tout bête. comme ça se transcrit, mais si on a un pouce en l'air ou un pouce en bas, comme dans beaucoup de trucs type YouTube, et ça nous permet de dire, t'as une question simple, répondre, genre, est-ce que ça t'a été utile ? Pouce en bas, non, et ça fait que nous, le LLM peut continuer à apprendre, et derrière, les data scientists qui bossent côté produit, continuent d'investir du temps sur comment améliorer ce LLM.
- Speaker #1
Est-ce que... Est-ce que vous avez déjà un peu un retour d'expérience par rapport à ça ? Un peu, je ne sais pas, des datas, justement, combien de pouces en haut, combien de pouces en bas, j'imagine, dans une entreprise orientée data. Mais tu vois, quel est le ressenti ? Comment aussi côté... C'est apprécié ?
- Speaker #0
Oui. Côté C-Level, c'est très apprécié. Je pense que le premier retour direct qu'on a eu, c'est qu'on a eu la chance d'aller y faire, je n'ai plus les noms, mais deux ou trois salons cette année, notamment aux US. Et la feature a été bien appréciée. Il y avait ce petit côté « waouh » qu'on cherche tous, je pense, qui a été là, en tout cas en démo.
- Speaker #1
Dans un pays qui est quand même un peu à l'eau. Je ne sais pas si c'est l'origine de l'intelligence artificielle, mais en tout cas, c'est dans la tech, c'est les leaders qui font partie de ça.
- Speaker #0
Et donc, la feature a été assez bien appréciée et ça a, je pense, convaincu notre PDG de se dire « Vas-y, on continue dans l'investissement » , puis notre CPTO aussi. et écoutez utilisateurs, je pense que le meilleur retour direct qu'on ait eu, même si on ne file pas l'interface aujourd'hui à nos clients, on leur montre, que ce soit en avant-vente ou pendant leur histoire avec nous, ils voient la plateforme. On leur montre régulièrement.
- Speaker #1
Il y a beaucoup de... Vous partagez beaucoup l'écran, j'imagine. Exactement.
- Speaker #0
On partage beaucoup l'écran. Je pense que le meilleur retour qu'on ait eu, c'est ça. c'est que d'un coup... Eux, à la fois, nous ont dit « Dans mon travail, ça m'aide. » Et quand je le montre, il y a ce côté « Ah ouais, c'est génial. » Pareil, ça nous a donné un positionnement sur comment tu continues à investir dans ces features-là. Aujourd'hui, pour te donner l'impact direct, nous, c'est une feature qu'on a commencé bébé et sur une toute petite partie de la plateforme à vente. Un seul Metrix. Tu as beaucoup de Metrix en publicité. Et on l'a commencé sur un seul de nos Metrix dans la plateforme. Aujourd'hui, on continue. Et on a pour vocation maintenant de l'intégrer à tous nos Metrix dans la plateforme d'avant-vente. Et on réfléchit. Si tu prends le cycle de la campagne, tu as l'avant-vente, la campagne et le fameux rapport. On commence à réfléchir comment maintenant on intégrerait l'IA dans le rapport. Ça, c'est quelque chose qui... qui n'existent pas forcément. Et si on n'avait pas fait tout ce travail au départ, on n'aurait pas forcément se dit, tiens, maintenant, faisons l'investissement suivant.
- Speaker #1
Et en termes de business, est-ce que, je ne sais pas, j'imagine que c'est peut-être des chiffres, je ne sais pas si tu as des chiffres, je ne sais pas si on pourrait les donner, mais en tout cas, juste en termes de retour sur investissement, est-ce qu'on a senti... que le business peut-être se portait mieux grâce à ça, ou vous avez réussi à signer des plus beaux contrats ? En gros, ma question derrière tout ça, c'est est-ce que ça a un impact business sans nécessairement des chiffres ?
- Speaker #0
Oui, en termes de vente. J'aurais bien voulu t'en donner, parce que pour le coup, je suis quelqu'un qui aime bien ça, mais je n'ai pas fait les devoirs. Mais oui, tu as eu un impact, en fait, qui se voit dès la vente. si tu veux comme je te dis autant on file pas l'interface autant même nos commerciaux démo cette interface ça fait vraiment partie du système chez nous sur comment ramener plus d'informations à notre client et tout de suite en fait le retour c'est on a des plus grosses campagnes qui rentrent ou on a des campagnes sur différents médias qui commencent à rentrer des médias qu'on n'opérait pas forcément au départ. On arrive à avoir ce genre d'informations. Et puis, surtout, on a des clients qui deviennent de plus en plus récurrents. Moi, je pense que c'est là qu'on a vu le plus gros impact.
- Speaker #1
Ils se disent que ça y est, on a trouvé la bonne entreprise. La fidélisation est beaucoup plus forte.
- Speaker #0
Exactement. Et sans doute qu'on le verra de plus en plus, je pense. C'est un impact qui, pour le moment, est difficilement mesurable. Mais je pense que le switch, il est là. Tu as du recurring qui arrive.
- Speaker #1
Ok, ok, trop bien. Et pour le coup, l'IA, j'imagine aussi sur toute l'équipe graphisme, il y a dû avoir un impact, parce qu'on pense tout de suite aussi à la génération d'images, les fameux Dali et l'autre, je l'ai perdu. Mais bref, il y en a beaucoup, l'éditeur de génération d'images. Comment est-ce que vous avez pris ce sujet ? Est-ce que déjà... Il l'est intégré. Une dernière ponctuation pour t'informer que toi aussi, en tant que designer ou researcher, tu peux devenir membre du Design Club pour accélérer ta carrière et avoir accès à des opportunités uniques. Tu peux en savoir plus sur notre site designclub.global et via les liens en description de l'épisode. Merci de ton attention et bonne écoute. Est-ce que c'est comme ça d'ailleurs ? J'imaginais ça, la génération d'images, c'est comme ça que sûrement vous utilisez l'IA pour faire le designer augmenter, mais est-ce qu'il y a eu peut-être d'autres...
- Speaker #0
d'autres aspects de la façon d'utiliser l'IA c'est une bonne question t'en as eu plusieurs en réalité en génération d'images c'est assez simple, il n'y en a pas tant que ça mais ça leur a filé un peu de quick win je dirais en productivité côté graphisme, si tu veux nous on travaille avec les assets que nous filent nos clients, pourquoi ? parce qu'on travaille en publicité, moi je peux pas décider de changer la voiture Renault si Renault mène une voiture quoi ...
- Speaker #1
bien sûr, tu peux pas changer les couleurs non,
- Speaker #0
je peux pas, j'ai pas le droit par contre, parfois on reçoit des assets qui sont pas à la bonne taille donc rien que l'IA de Photoshop te permet d'aller plus vite faire un travail que moi je faisais au tampon il y a longtemps donc clairement te permet d'aller plus vite avec ton petit remplir, bam, hop ça passe par l'IA et c'est plié je sais qu'ils l'utilisent beaucoup comme ça dans l'équipe après ils utilisent aussi Euh... Il y a, mais plus quand on fait de l'avant-vente côté graphisme. Si tu veux, quand on fait de l'avant-vente côté graphisme, il s'agit d'aller convaincre une marque qui ne travaille pas encore avec nous de peut-être faire la campagne chez nous. Donc nous, on n'est pas l'agence créa. Je travaille avec leurs agences créas, ces gens-là. Mais tant que je n'ai pas signé quelqu'un, je n'ai pas d'asset. Et alors moi, il y a quelques années, quand je faisais ce boulot-là, si tu veux, c'était... J'allais voir sur le site.
- Speaker #1
Google Images,
- Speaker #0
il a dû tourner. Ça a été screenshot. Les screenshots sont tes meilleurs amis. Aujourd'hui, la team, et ça, je n'ai même pas eu besoin de leur demander. Ils m'ont montré eux-mêmes. Ils sont allés en mode « Regarde, une fois de plus. » Là, c'est souvent l'IA de Photoshop qui s'utilise. Si je dois faire un truc pour de l'électroménager, c'est cet exemple en tête de quelqu'un dans ma team qui me dit « Regarde, j'ai généré une cafetière. » Et c'est bon, ils créent leurs petites essais comme ça, donc ils gagnent du temps. C'est souvent ce qui se passe. Et après, côté product design, pour le coup, comme c'est une plus petite équipe, nous, on a complètement intégré, alors moi, j'ai complètement intégré l'IA dans mon boulot, et ne serait-ce que pour, c'est con, mais faire des CR de meeting un peu construits plus vite. Tu vois, tu fais une interview, etc. Alors autant, c'est assez rapide en prise de notes. Je sais aussi les organiser. Mais si un petit prompt peut m'aider à faire ça plus vite, je dis oui.
- Speaker #1
Ok, très clair. Maintenant, ça va faire un petit peu plus de 11 ans que tu es chez l'Ocala. Ce n'est pas grave, ça va bien se passer. L'organisation de l'équipe a beaucoup évolué depuis. Vous étiez franco-français, puis vous êtes passé aussi à un niveau international. Comment tout cet aspect-là, tu as réussi à t'y adapter ? Et comment aussi les gens sont arrivés dans l'équipe ? C'était plutôt via des rachats peut-être ou de façon organique ? Et un peu derrière tout ça, c'est la partie management multiculturelle. Est-ce que tu peux un peu nous en parler ?
- Speaker #0
Oui, bien sûr. Alors, pour répondre déjà à ta question, ça s'est fait plutôt de manière organique. On a eu un seul rachat chez Locala et c'est plutôt côté tech. d'une boîte française il y a 7 ans maintenant mais sinon la croissance s'est faite de manière organique complètement et ça a été d'ailleurs assez impressionnant quand j'y ai réfléchi et après ça s'est fait progressivement quand je suis arrivée on était 12 dans la boîte et maintenant on est 200 donc ouais j'étais designer j'ai postulé en tant que freelance sur un poste de stagiaire et puis c'était parti donc je me permets c'est un vrai choix
- Speaker #1
d'aller chercher ces gens dans ces différents pays que tu nous as cités. Complètement. Donc après, je te laisserai peut-être nous expliquer pourquoi.
- Speaker #0
Oui, effectivement, c'est un vrai choix. Donc oui, la croissance de l'équipe design, elle s'est faite de manière organique, si tu veux. D'abord, et avec la croissance de nos marchés, d'abord, on a construit l'équipe France. Moi, j'ai eu la chance d'avoir le Cala, qui m'avait fait confiance dès le départ pour construire cette équipe. Et c'était l'équipe de graphisme au départ, c'est l'équipade. Et très vite, on a été deux, puis trois, puis quatre. Puis après, s'est construit le marché Europe. Là, je me souviens, on avait recruté des gens, notamment sur des contrats qui sont assez sympas, je trouve, quand on démarre, qui sont les fameux VIE. Ça nous a permis d'avoir des personnes de l'équipe qui partaient au UK, à donner des chances à des gens et construire le marché. Et après, progressivement, on a construit, alors je ne sais plus dans quel ordre, mais US et APAC. Et à partir de là, en fait, se créent... très vite les problématiques de non seulement comment tu gères tous ces gens. Moi, je suis montée du haut de mes 26 piges en manager et après sur le tas, clairement. Et en plus, comment tu gères non seulement différentes langues et avec des time zones différentes. Alors, la première question est simple. Comment tu gères les différentes langues ? Tu en choisis une commune et sans trop de surprise, tu choisis l'anglais. Voilà. Donc, l'équipe, moi, quand je recrute, je fais hyper attention à ce que chacun soit à l'aise en anglais. Alors, ça ne veut pas dire... Avoir l'anglais le plus parfait sur Terre.
- Speaker #1
De ne pas avoir peur de prendre la parole en anglais.
- Speaker #0
Parce que c'est hyper important pour moi, si tu veux, que chacun dans l'équipe se sente bien dans son équipe locale. Parce que tu as des designers qui sont intégrés dans leurs équipes locales, en effet, au quotidien. Et qui, par contre, font partie d'une grosse équipe internationale. Donc, qu'ils puissent s'exprimer entre eux. Et la deuxième spécificité, c'est la fameuse time zone. Alors, nous, il y a une grosse time zone à gérer. On a les trois. comme disait on a des gens enfin on a une personne à Singapour on en a au Canada et là honnêtement t'apprends sur le tas, tu fais des conneries et aujourd'hui en fait on a trouvé des rituels où on fait certains meetings le matin certains l'après-midi les seules personnes malheureusement de l'équipe qui ne se parlent qu'à travers Slack c'est Singap et les US parce que là je peux pas pallier la timezone ça m'obligerait à demander à des gens de finir très tard et à d'autres de commencer trop tôt donc eux ne se voient pas mais je sais qu'ils échangent de temps en temps à travers la messagerie et après c'est intéressant t'as une grosse équipe aujourd'hui qui est très multiculturelle t'en as en Italie, en Belgique, en France au Canada c'est créer cette espèce d'équipe qui a un socle commun qui est le design et à la fois tu ne fais pas du design à Singap comme t'en fais en France,
- Speaker #1
comme t'en fais en Italie comme t'en fais au Canada et donc j'imagine que c'est pour ça aussi que t'as recruté dans ces pays là parce que J'imagine la chose suivante, on signe un gros contrat à Singapour, on va avoir tant de publicités à mettre en ligne, et donc il va nous falloir quelqu'un pour récupérer toutes ces infos-là, les mettre au bon sizing, que sais-je, peut-être faire quelques améliorations avec l'équipe, l'équipe du client, etc. Ça, vous ne vous êtes pas dit que ça peut être fait par des Français ou ça peut être fait par des Européens ou d'autres personnes. J'imagine qu'au début, oui. Et puis, il y a un moment où ça a clashé. Mais vous vous êtes dit que ce n'est pas possible. Culturellement, on n'est pas assez proche.
- Speaker #0
Oui, c'est intéressant. Oui, je te confirme. Au départ, je les ai même faits moi. Donc, clairement, j'ai fait des publicités dans des langues que je ne comprends absolument pas. et puis après là quand ton client te répond par mail genre Sophie a des fautes et tu fais ah bah moi je vais copier-coller donc si vous renvoyez-moi le texte je recopie-collerai mais en fait ce besoin de recruter en local il s'est clairement fait de par la culture du graphisme d'ailleurs moi j'ai fait des erreurs là-dessus au début j'étais convaincue que tu pouvais complètement centraliser et d'ailleurs aujourd'hui on centralise encore beaucoup tu verras mais le clash il se crée en fait sur Ça dépend des cultures. Et il se crée au niveau du graphisme lui-même. Ça m'a pris tellement de temps de cerveau pour percuter que l'esthétique à Singap, ce n'est pas ce que je trouve esthétique. Avec tous mes biais à moi.
- Speaker #1
Tu as énormément de français.
- Speaker #0
Que tu le veuilles ou non, je sais que ça m'a pris un ou deux ans à capter. Mais c'est pour ça qu'il te faut d'agents en local. Pourquoi ? Parce qu'en fait, eux servent d'experts graphismes et peuvent interagir avec nos clients locaux. Et après, si besoin, c'est pas grave de recentraliser derrière. C'est-à-dire que nous, l'équipe fonctionne de manière très simple. Par défaut, t'as des personnes... Alors c'est une équipe qui est centralisée, t'as des personnes en local dans chaque pays. Et comme c'est une équipe qui aime beaucoup l'entraide, quand t'as trop de boulot, tu lèves la main et chacun va trouver. un moyen pour t'aider ou quand t'es absent on prend le relais sur quelqu'un mais comme t'as un expert sur place il est capable lui de te transmettre ce que tu dois faire pour le client ce qui est un vrai plus en tant que designer ça nous permet d'être beaucoup plus rapide et beaucoup plus efficace c'est pour ça que je tiens à ce que l'équipe de design soit une équipe certes centrale mais distribuée ça nous permet vraiment aujourd'hui je suis en train c'est les bébés justement on a une équipe que j'appelle l'équipe core et je suis en train de réfléchir Merci. « Tiens, qu'est-ce qui se passe quand on a besoin d'un... d'un renfort, mais que là, je ne vais pas recruter un temps plein parce que tu as des saisonnalités en publicité. Tu vois, genre, tu vas suivre les temps forts du calendrier, c'est bientôt Noël. Tu vois, donc dans ces moments-là, parfois, j'ai besoin d'un renfort, mais je ne vais pas engager quelqu'un à temps plein. Et ces experts-là, une fois de plus, sont clés. Le fait d'avoir un designer sur place, en local, dans chaque pays, me permet de dire, ok, ce n'est pas grave, je peux prendre un freelance n'importe où. Et on a cette personne de l'équipe en interne qui lui... Elle va faire le relais.
- Speaker #1
Qui a son réseau, qui peut... C'est intéressant. Et à la fois, parfois on pourrait croire que d'une vision assez comme ça, par bloc, des gens, tiens, on va demander à quelqu'un de Singapour de pouvoir recruter quelqu'un en Chine. Au final, ce n'est peut-être pas si évident que ça non plus. Et puis, quelqu'un de France recruter un Suédois, c'est pas... Ce n'est peut-être pas non plus évident. Ce n'est pas parce qu'on est proche qu'on saura le faire. Mais c'est hyper intéressant. J'ai vu plusieurs équipes design assez grosses, souvent dans des entreprises très internationales, qui n'ont pas du tout tout centralisé dans un pays. Après, on est plus sur du design digital d'applications, par exemple, je pense à Accor. tel mais Je sais qu'ils y pensent. Ils y pensent à prendre du monde un peu en Asie, à prendre du monde aussi aux Etats-Unis, etc. Parce que ça reste quand même des marchés assez différents. En tout cas, toi, ça t'a sauté aux yeux. C'était obligatoire.
- Speaker #0
C'était obligatoire. En fait, au début, ça te saute aux yeux de par la time zone. Il n'y a pas de débat que quand j'opère pour les clients à Singapour, par défaut, on a 5 à 6 heures de décalage. Il n'y a pas de débat. Quand ils finissent leur journée, je démarre la mienne.
- Speaker #1
La réactivité,
- Speaker #0
elle est quand même là. Ça a démarré ça. Et en plus, je suis quelqu'un qui j'y tiens à ce que nos designers puissent parler aux clients. Alors, on n'est pas dans tous les rendez-vous de clients, parce que sinon, on ne fait pas le boulot de design. Mais c'est important de pouvoir communiquer avec le client. Et ça, si tu as quelqu'un qui comprend une fois de plus la culture, c'est pratique. Tu le vois, t'as quand même après des... Moi ce que j'aime bien c'est que ça crée une espèce de multiculturalité dans l'équipe, et après quand on se parle entre designers, en fait on se complète tous. Si tu veux en ce moment, d'ailleurs on lançait ça là sur la fin du trimestre, on était en train de se dire tiens on va faire des petits workshops thématiques, c'est quoi une bonne créa-pub luxe, c'est quoi une bob créa-pub auto, etc. Et en fait ça on le fait entre designers parce que... Ça leur permet de dire, en Italie, nous, on les fait plutôt comme ça, avec tel ou tel code. Ah tiens, en France, on les fait plutôt comme ça. Et ça te permet de construire une espèce de culture du design interne qui est colossale, en fait. Et ce qui permet derrière que chacun opère. Tu vois, moi, j'ai des designers, par contre, qui derrière, en Belgique, opèrent pour Singap, et il n'y a aucun problème.
- Speaker #1
D'accord. Et j'imagine qu'aussi avoir comme ça une équipe internationale... Sur la partie business, vous pouvez accompagner des entreprises sur tout leur marché, en tout cas sur beaucoup de leur marché, et que c'est un vrai plus aussi de leur expliquer que tout sera assez personnalisé, on ne sera pas sur un copier-coller bête et méchant, et que la personne de Singapour, on parle tout le temps d'être jeune, mais la personne de Singapour pourra donner son avis, en tout cas aura son œil de designer asiatique de Singapour pour dire, tiens, peut-être que... Vous êtes tout orienté de cette façon-là et de cette façon-là versus celui qui va se passer aux États-Unis, en Europe et en Amérique du Sud.
- Speaker #0
Yes, c'est exactement ça. C'est une fois de plus, il faut voir comme le designer qui met en plus sa casquette d'expert local et derrière qui, comme dit, au quotidien, on se transmet l'information et ça permet vraiment par contre de là gérer le workflow, comme je te dis. Ça arrive même quotidiennement que finalement, quelqu'un de l'équipe Italie prenne une campagne aux US parce qu'il y avait besoin d'un renfort, parce qu'une campagne est arrivée au dernier moment, ce genre de choses. Je pense que si on ne faisait pas l'effort, non, tu as zéro blocage. Et ouais, je pense que si on ne faisait pas, nous, cet effort interne, en tant que designer, de construire cette multiculturalité. peut-être que ce serait moins efficace ça c'est à toi j'imagine c'est un de tes gros chantiers de challenge de réussir à ce que toutes ces infos là puissent se partager tout le monde a envie de s'aider de s'entraider avec une bienveillance tu m'as parlé de différents rituels que vous aviez il y a beaucoup d'échanges sur Slack est-ce que parfois même vous réussissez à vous retrouver ?
- Speaker #1
Ouais. alors physiquement on a réussi à le faire une fois ça demande malheureusement un peu plus d'investissement mais on a déjà réussi quand même à réunir Europe et après non, en fait on se voit toutes les semaines si tu veux, il y a trois types de rituels dans l'équipe le premier c'est la fameuse délit, je pense qu'on doit ça à la tech c'est le petit quart d'heure tous les jours où chacun vient raconter un peu ce qu'il a à faire dans sa journée, ce qu'il a des bloqueurs. Moi, ça me permet de voir en tant que manager, est-ce que tu as besoin de mon aide et à quelle vitesse ? Et ça, on en fait en fait, tu en as une le matin, le lundi. Le mardi, c'est l'après-midi. Le mercredi, c'est le matin. C'est comme ça qu'on a géré la time zone. Et comme c'est une délice, c'est le petit rituel où si tu as du boulot ou autre chose à faire, tu peux ne pas venir parce que c'est tous les jours. Donc, ce n'est pas très grave. C'est vraiment checker la météo. c'est comme ça que je l'appelle Après, tu as la weekly. La weekly, c'est pareil. Il y a une semaine où c'est l'après-midi pour voir avec l'équipe US et Canada. Il y a une semaine où c'est le matin pour voir l'équipe Singap. Finalement, ceux qui sont tout le temps là, c'est Europe. Et c'est la plus grosse souche. Si tu veux, dans Europe, tu as 8 ou 9 personnes. Donc, ce n'est pas plus mal. C'est eux le gros socle. Et après, tu as l'équipe qui coûte tout autant, mais qui se greffe en fonction de la time zone. Et là, on discute plus. C'est là où on rentre plus dans les projets. Design-moi ce que j'aime bien faire dans ce rituel-là. Si tu veux, d'ailleurs, même si c'est tout le temps pareil. C'est jamais moi qui anime le meeting. Je ne veux pas que ce soit moi en tant que manager qui anime le meeting.
- Speaker #0
C'est intéressant,
- Speaker #1
ça. C'est inefficace, de mon point de vue. Sinon, c'est moi qui demande, là, t'as fait ça, t'as fait ça, de quoi vous voulez parler ?
- Speaker #0
Il y a un côté un peu revu des troupes.
- Speaker #1
Et ça ne sert à rien. En tout cas, chez nous, ça ne marche pas. Par exemple, si tu prends la weekly, on fait ça sur FigJam. Et on a un template où tu vas avoir une question qui n'a rien à voir avec le boulot. Parce que ça, ça permet quand même... Je pense que beaucoup de gens font ça. Ça permet d'apprendre à se connaître. Donc, en fonction des semaines, on parle de ce qu'on aime manger et où on voudrait aller voyager. Et après, tu as des questions de type, tiens, une thématique de design. Ils ont le droit de changer le template si tu veux. Moi, je ne suis pas quelqu'un... J'aime bien les process parce que ça permet... de rendre les choses efficaces. Par contre, j'ai aucun problème à ce qu'on les claque. Et au contraire, je préfère qu'on les mette sur la table régulièrement. Donc, celui qui anime le meeting a le droit de modifier le template chaque semaine et de se dire, j'ai rajouté ma petite souche, tu vois.
- Speaker #0
Et ça, c'est une gouvernance tournante. Tout le monde sait, tiens, la semaine prochaine, qui ce sera ?
- Speaker #1
Exactement. Récemment, au début, ça levait la main. Et si on ne trouve pas de volontaire, on désigne un volontaire. Et là, ils m'ont fait trop marrer parce que ça fait un mois et demi. qu'en fait, ils sont allés chercher sur le web une roue de loterie. Donc, en ce moment, ils font ça à la roue de loterie. Ils rendent tous les noms. Et puis, tu as gagné.
- Speaker #0
Mais tu sais que moi, je trouve ça hyper intéressant parce qu'ayant été manager, je ne l'ai jamais fait, ce que tu disais. Et je trouve qu'en effet, ça aurait peut-être facilité millions de choses. Parce qu'il y a un côté un peu... c'est comme ça, c'est le manager qui préside entre guillemets le truc il y a un truc très descendant en fait si on a un échange beaucoup plus horizontal ça aurait été peut-être beaucoup plus simple et c'est un super tip sur lequel en fait on se projette tout de suite sur la pertinence de faire ça et surtout moi je trouve ça prépare Les équipes, demain, être des managers, demain, avoir plus de responsabilités, assumer de prendre la parole devant tout le monde et tout ça.
- Speaker #1
Oui, mais en fait, je pense que, si tu veux, et j'ai fait ça aussi, tu vois, présider, machin, je l'ai fait au début et au final, ça ne me plaisait pas de le faire comme ça, si tu veux. Et je me suis dit, mais on va faire différemment. Ça ne me plaisait pas parce que, un, oui, ça te met cette espèce de casquette, toi, où l'équipe t'attend tellement. Mon travail, si tu veux, c'est pas tout valider. J'ai pas le temps de faire ça. Mon travail, c'est plutôt s'assurer que les décisions puissent être prises. de manière efficace et le plus rapidement possible. Donc on a aussi des niveaux de décision dans l'équipe où quelles sont les décisions que tu dois et que tu peux prendre tout seul en tant que designer, quelles sont celles que tu dois ramener au niveau de l'équipe et quelles sont celles que tu dois ramener à mon niveau. Ce qui leur permet normalement d'être assez efficace la plupart du temps. Bon, bien sûr, je suis tout le temps open à leur parler, mais souvent, j'essaie de faire en sorte que l'équipe puisse prendre des décisions sans moi. Il faut que ça marche si je ne suis pas là, tu vois. Donc c'est plus important pour moi de travailler avec eux sur l'autonomie et ces rituels-là ont permis un peu ça parce que du coup, même si t'es un profil timide, bah t'as pas le choix parfois c'est toi qui anime le meeting et oui il va être fait à ta sauce et c'est ça qui est cool ouais et ça permet vraiment de faire monter tout le monde en compétence,
- Speaker #0
demain on se dit s'il faut prendre la parole devant d'autres personnes des grands clients, des C-level etc au moins tu te seras un petit peu entraîné avant
- Speaker #1
et tu t'entraînes dans un cadre qui est tranquille qui est l'équipe c'est pas grave de se planter dans l'équipe et justement tu poses des questions sur la vie de tous les jours, sur le design sur des thématiques où t'es à l'aise tu vois l'exemple concret comme tu dis c'est que ça permet de prendre des compétences et après d'aller plus loin et je trouve qu'un des impacts directs qu'on a il est très récent on a un de nos alternants dans l'équipe qui récemment, au point de courteur avec toute l'équipe France, je lui ai dit, mais Adam, allez, viens, t'es chaud. T'as trop bien travaillé ce semestre. T'as fait un truc trop bien. Tu veux pas présenter et faire des slides devant toute l'équipe ? Et il était là, je sais pas, moi. Je lui ai dit, vas-y. Et en fait, je pense que le fait, même si c'est inconscient, le fait qu'il ait, au quotidien, animé l'équipe de temps en temps, Merci. Moi, j'ai essayé de l'accompagner le plus possible sur Créter Slide, vas-y, on se prépare. Et en fait, ça lui a permis, bien qu'il soit alternance, de déjà prendre la parole devant 40 personnes.
- Speaker #0
Je ne m'attendais pas à ce que tu me dises que les profils d'alternance aussi... Ah oui,
- Speaker #1
je suis pas en train de parler tout le monde.
- Speaker #0
Tout le monde est au même niveau d'opère, entre guillemets, mais... C'est hyper intéressant. Hyper intéressant. Écoute, Sophie, on arrive sur la fin de l'échange. on passe à la partie recommandations. Est-ce que toi, tu as un livre à nous recommander, soit sur le design ou pas, d'ailleurs ? Auditrice et auditeur. T'as mis du temps, je crois, à trouver.
- Speaker #1
J'ai mis trop de temps. Je me suis fait une livre de trois.
- Speaker #0
Les questions de la fin recommandations sont les plus compliquées.
- Speaker #1
Ah, mais oui. En plus, c'est l'équipe. Écoute, à un moment... genre qui cassent les pieds pour qu'ils lisent des livres ou qu'ils écoutent des trucs ou même qui voient des vidéos Youtube de livres maintenant ça existe mais non j'avais une shortlist de 3 mais je pense que tu peux sortir la shortlist de 3 le premier t'as le OUCT de Nir alors je vais probablement mal le prononcer c'est NIR et c'est OUCT How to build habit-forming products celui-là il est trop bien Je l'ai mis dans la liste parce que je ne voulais pas sortir Don't Make Me Think, tout cela qu'on connaît tous. Celui-là, j'espère, pourra aider. C'est un livre qui t'explique comment créer les différents chemins dans une interface pour que non seulement tu crées un peu de stickiness, comme on dit tous en 2024, mais surtout créer les différents chemins pour que les utilisateurs s'y retrouvent. Moi, je trouve que c'est hyper intéressant. Le deuxième, il est un peu plongé dans le front-end. et ça je fais passer tout le monde que ce soit sur le livre ou autrement, c'est Atomic Design de Brad Frost c'est en 2024 on n'est pas tombé sur ce contenu il existe partout et c'est vraiment tout ce qui est pensée systémique, ça ça permet je pense peu importe quel métier de designer on fait de comprendre la partie de nos amis les techs, ça c'est essentiel pour moi et tout le monde y passe comme je te disais au début, tout le monde dans l'équipe a du knowledge en HTML et CSS, c'est nous c'est la base tu vas bosser avec des techs comprends la tech quoi On ne fera pas les lignes de code, mais on comprend comment fonctionne le système.
- Speaker #0
C'est une bonne conviction. C'est vrai que parfois, c'est deux métiers qui ne se parlent pas trop, ou en tout cas, qui ne veulent pas trop se comprendre. J'allais dire dans les deux sens, d'ailleurs. Oui,
- Speaker #1
dans les deux sens. Mais nous, on a la chance. On a une superbe équipe front et on a surtout bossé beaucoup aujourd'hui, très succinctement, l'équipe Product Design et l'équipe frontaine. travailler sur le design system ensemble. Et c'est eux qui le maintiennent et qui en font toute la gouvernance. Et nos équipes frontes se sont formées à l'accessibilité, qui est plutôt quelque chose qui est très... design orienté, j'ai envie de dire, de base en sensibilité. Et à l'inverse, les filles se sont formées plutôt un peu côté code pour avoir les bons codes. Et c'est ça qui fait que le système au chaîne, il fonctionne. Et le dernier de la shortlist, et je trouve qu'avec ça, on a la boucle et bouclée, c'est Design émotionnel de Aaron Walter. Et celui-là, je l'ai mis dans la liste parce qu'à la fin de la journée, nous, ce qu'on fait, c'est... Là, je t'ai cité plusieurs départements, plusieurs expertises, mais ce qui va compter... C'est quelle expérience on va livrer à qui, tu vois, et que ce soit à travers des features d'IA, des features d'interface beaucoup plus classiques ou même une publicité de 10 secondes. À la fin, c'est comment tu connectes à un être humain et pour ça, c'est comment tu connectes à l'émotion. Donc ça, pour moi, tout ce qui est bon à prendre et qui d'ailleurs, là, je ne te citais que des bouquins de design, mais le meilleur rêve que je donnerais, c'est... mais aller voir tout ce qui se passe autour au final tu vois parfois on apprend des trucs sur le design dans les bouquins de cuisine et puis c'est très bien comme ça tout à fait t'as raison justement pour faire ta veille sur
- Speaker #0
ton métier et sur le design est-ce que t'as 2-3 sites ou des tips ou des réseaux sociaux sur lesquels tu vas ?
- Speaker #1
j'ai eu très mauvaise lettre c'est le pire, c'est que moi je encourage tout le monde à le faire et je pense qu'aujourd'hui ... ce que je consomme le plus ça va être le podcast honnêtement le mien donc celui-là je le connaissais pas j'ai écouté quelques épisodes mais c'est vrai que je le connaissais pas le tien avant qu'on se rencontre mais sinon un que j'aime bien en ce moment alors il est plus orienté produit et peut-être que tu le connais c'est
- Speaker #0
Clé de voûte ouais bien sûr il s'éclate Ils éclatent toutes les vues. C'est hyper intéressant. Et c'est beaucoup plus... C'est vrai que c'est un sujet qui est un peu plus global. Ça prend un peu de design, ça prend surtout du produit, ça prend du business. Ça prend un peu de tout.
- Speaker #1
Mais d'ailleurs, c'est ça, tu vois. Si je te dis des sites, en fait, moi, je passe beaucoup plus de temps... Je n'ai pas de nom de site en tête, mais je passe beaucoup plus de temps à faire de la veille sur l'expertise, le métier. que ce soit l'IA, la data, mais aussi la publicité, que sur le design finalement. Parce que c'est peut-être con, mais au final après tu as des patterns que tu mets en place, je trouve. C'est facile de trouver des sites de design au quotidien, mais pour être pertinent en UX, il ne faut pas que je sois juste bonne en design thinking. Il faut que je sois bonne dans ça veut dire quoi, faire de la UX en publicité. En tout cas parce que c'est l'industrie sur laquelle je travaille aujourd'hui.
- Speaker #0
Et comprendre les intérêts, les problématiques des gens avec qui tu travailles et pour qui tu travailles.
- Speaker #1
Oui, c'est ça. Au final, tu te formes au business. Tu passes du temps avec tes commerciaux, mais aussi à lire des... Il me s'est mis l'année dernière à lire des bouquins sur le business. Je n'ai plus le titre en tête, mais auquel je n'aurais pas pensé à la base. Je me suis dit, je vais aller me farcir ça.
- Speaker #0
pour terminer, est-ce que tu as un film et un album de musique à nous recommander ?
- Speaker #1
un film, j'y ai pensé mais ça, ça m'a sauté aux yeux il faut regarder Babylone, et comme je suis très nulle, je vais googler tout de suite le film je ne sais plus de qui il est c'est fantastique de Damien Chazelle regardez Babylone de Damien Chazelle c'est un film avec Margot Robbie et Brad Pitt, deux acteurs très peu connus n'est-ce pas ? sur l'histoire du cinéma et la bande-son est fantastique et du coup l'album du film la bande-son est fantastique ok,
- Speaker #0
ok, ok, trop bien ça peut être ça qu'on propose l'un en deux ok, ok,
- Speaker #1
super je sais que le film n'avait pas forcément fonctionné mais je l'ai regardé, ça met la patate c'est l'histoire du cinéma et la bande-son est juste incroyablement groovy.
- Speaker #0
Ok. On va aller regarder ça. Merci beaucoup Sophie, c'était un plaisir de passer ce moment avec toi, de découvrir toute ta carrière, les évolutions que tu as pu suivre avec l'Ocala, l'arrivée de l'IA, tout ça. Merci pour ton retour d'expérience sur aussi la partie multiculturelle, c'était hyper intéressant, et les choix que vous avez faits. Donc bravo pour tout ça. Et puis, écoutons. On se suit sur les réseaux ?
- Speaker #1
Avec grand plaisir. Merci beaucoup une fois de plus pour l'invitation. C'était très chouette d'échanger avec toi.
- Speaker #0
Trop bien. À bientôt.
- Speaker #1
À bientôt, Paul. Au revoir.
- Speaker #0
Merci d'avoir écouté le podcast Head of Design. L'expérience à vos côtés est incroyable et je vous en remercie chaleureusement. Si tu veux aller plus loin, je te laisse m'ajouter sur LinkedIn. Je serai ravi de pouvoir débriefer avec toi des épisodes. Allez, le club ferme ses portes. J'espère que vous avez apprécié le moment et on se revoit très très vite.