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Head Of Design

Retour sur le Post-mortem d'Orange Bank, un projet ambitieux et sa fin brutale - Discussion avec Paul Mauduit - Head Of Design @ Orange Bank

Retour sur le Post-mortem d'Orange Bank, un projet ambitieux et sa fin brutale - Discussion avec Paul Mauduit - Head Of Design @ Orange Bank

1h04 |29/10/2024
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Retour sur le Post-mortem d'Orange Bank, un projet ambitieux et sa fin brutale - Discussion avec Paul Mauduit - Head Of Design @ Orange Bank

Retour sur le Post-mortem d'Orange Bank, un projet ambitieux et sa fin brutale - Discussion avec Paul Mauduit - Head Of Design @ Orange Bank

1h04 |29/10/2024
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Description

Aujourd’hui, nous recevons Paul Mauduit, Ex Head Of Design chez Orange Bank, on explorent ensemble son parcours fascinant depuis ses débuts influencés par l’architecture jusqu’à ses projets ambitieux chez Orange et Orange Bank.


Paul partage ses expériences variées, notamment dans le Design digital et le Design de service. Il revient sur les défis de la gestion d’équipes internationales, les transformations d’applications bancaires et l’impact de la fermeture d’Orange Bank. Un épisode riche en insights en termes de conviction Design et d’innovation


En partenariat avec Usedge,


🔥 En tant qu’auditeur du podcast Head Of Design, vous bénéficiez d’un accès exclusif à Usedge ! Réservez un appel de 30 minutes avec leur équipe pour découvrir comment ils peuvent simplifier et améliorer vos projets de Research. Profitez d’un accompagnement personnalisé sur 8 semaines, réservé aux auditeurs du podcast (bien plus que les 15 jours habituels). C’est l’occasion idéale de discuter de vos défis UX et de trouver des solutions sur-mesure pour 2025.


👉 Prenez rendez-vous ici : Calendly


Le podcast “Head Of Design” met en lumière des personnalités inspirantes qui définissent les tendances du design. Vous découvrirez leurs parcours, savoir-faire et les convictions qui les animent tout en partageant leurs bonnes pratiques et recommandations.


Vous avez laissé votre manteau au vestiaire… Bienvenue dans le club !


🧠 Retrouvez-nous sur Designclub.global et et prenez contact avec nous sur Linkedin :


@ https://www.linkedin.com/in/paul-mauduit-46bbb22a/

@ https://www.linkedin.com/in/paulmenant


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour, je suis Paul Menon, cofondateur de Design Club, un collectif international 100% design et research. Grâce à la force du nombre, on accélère les projets de nos clients et la carrière de nos membres partout dans le monde. Tu peux nous découvrir sur notre site designclub.global. Aujourd'hui, j'ai le plaisir d'animer le podcast Head of Design en partenariat avec Usage. C'est le premier research repository français qui révolutionne la recherche utilisateur. Il est doté d'une méthodologie intégrée qui structure et contextualise les insights pour apporter une réelle valeur à votre organisation. Cliquez sur le lien en description de l'épisode dès aujourd'hui pour découvrir Usage, l'outil qui va révolutionner vos recherches utilisateurs. Allez, c'est parti ! Vous avez laissé votre manteau au vestiaire ? Bienvenue dans le club ! Aujourd'hui, nous recevons... Paul Mauduit, il est designer et tu es le nouvel invité de ce podcast. Je te remercie chaleureusement d'avoir répondu positivement à mon invitation. Bonjour.

  • Speaker #1

    Bonjour à toi Paul.

  • Speaker #0

    Et ouais, c'est ça pour cette invitation. Ça va être un moment drôle, en effet,

  • Speaker #1

    qui discute à Paul.

  • Speaker #0

    C'est ça, tout à fait. Merci d'avoir accepté mon invitation. J'étais hyper content quand on s'est rencontrés et que tu as accepté qu'on puisse échanger parce que... J'avais vu avec intérêt ton évolution et ton parcours et je me posais pas mal de questions sur comment ça s'était passé chez Orange Bank et on fera un focus aujourd'hui sur à la fois une partie de ton parcours, bien sûr, pour comprendre qui tu es, mais aussi sur ce retour d'expérience sur Orange Bank qui aujourd'hui n'existe plus, mais que justement tu as accompagné à un moment qui était assez inédit pour un Head of Design. Et donc voilà, on va discuter un petit peu de tout ça et puis essayer de comprendre en filigrane aussi tes convictions de designer et ce que tu souhaites apporter à ce monde passionnant qu'est le design. Ça te va ?

  • Speaker #1

    Ah ouais, génial. Allons-y.

  • Speaker #0

    Allez, écoute, la première question que j'aime poser à mes invités, c'est à quel moment toi tu découvres le design et que tu te dis, tiens, c'est quelque chose sur lequel je souhaite m'engager, prendre à plein ?

  • Speaker #1

    Petit en fait, alors je ne vais pas te dire depuis tout petit, mais comme j'ai un père architecte, en fait j'ai découvert le style. D'accord. L'architecture et le design sont relativement proches, mais de fil en aiguille, comme beaucoup de garçons, tu sais toujours, tu aimes le style, les voitures. Et puis je me suis rendu compte que je voulais des choses dans lesquelles il fallait dessiner, parce que j'avais l'habitude d'appliquer. Mais je ne savais pas quoi, mais il fallait qu'il y ait une notion créative de dessin.

  • Speaker #0

    De dessin.

  • Speaker #1

    Et le design s'est arrivé, puis après je me suis renseigné sur les études en France et puis j'ai découvert Stratz. Et j'y suis allé.

  • Speaker #0

    Et tu rentres par le dessin. Et donc, Strat, qui est une des écoles les plus importantes en France pour le design, comment ça se passe, ce passage-là ? Parce que tout ce que j'ai compris de cette école, vraiment, vous voyez tous les pans du design, avec peut-être un focus quand même assez fort sur le design produit physique.

  • Speaker #1

    Exactement. C'était le cas quand j'y suis arrivé. J'y suis arrivé en 2005. Après mon brevet de technique d'essai art appliqué, c'est un bac avec une option Beaux-Arts plus que forte. Et donc ils arrivent, comme ils ont des gens qui avaient des bacs classiques, ce genre de choses, on fait beaucoup de dessins, on leur donne en fait un corpus, tu sais, comme les mises à niveau d'art appliqué, pour qu'on sache un petit peu ce que c'est que le monde des Beaux-Arts. Et après, ils vont durant toutes les années, tu passes ton diplôme au bout des 5e année, tu vas choisir une majeure. Et quand je suis arrivé, on parlait d'event de produit, tu vois, alors produit vraiment. le style pur, je veux être dans une agence, je voudrais faire des belles cuisines, vraiment des choses, on va dire, du meuble, je caricature ça, soit du packaging, parce qu'il y avait déjà cette notion de graphique packaging très forte, on a des très grosses agences en France, comme Carioge et compagnie, ou sinon du design auto, parce que c'était l'école du design, du design auto, ce qui s'appelait Strat College Designer, elle a été créée par des anciens de Renault qui avaient du mal à recruter, alors pour moi c'est 93. Et bon, en fait, au fur et à mesure que j'ai fait l'école, j'ai découvert le monde du digital. Mais toi, on ne parlait pas du XUI. Et en fait, je suis sorti qui a un diplôme de designer industriel. Je suis un produit multifacette 360. Mais ma carrière a fait qu'après, je suis allé dans le monde du digital parce que c'est là où avec l'avènement du numérique, on a quantité de choses à faire et ce n'est que le début de l'histoire.

  • Speaker #0

    D'accord. Et donc, justement, quand tu sors de Strat, comment ça se passe ? Quel choix tu fais ? Dans quel type d'entreprise tu vas ?

  • Speaker #1

    Ah, pas facile, mais ça je peux reprendre ma casquette quand j'étais en charge de Stratalumi, tu vois, où je l'ai présidé. On a un super diplôme, mais il faut qu'on accepte d'être exécutant. Toi, dans ces métiers, architecture, design, graphique, il ne faut pas penser qu'on est amené à devenir des managers du design, mais d'abord, il faut faire de l'exécution, il faut produire. Moi, mon premier job, c'était dans une agence d'archi slash design qui s'appelait Nasso Architecture, je faisais de la perte 3D. Donc, je ne faisais pas vraiment mon métier, tu vois, j'ai fait le temps de mon CDD, mais enfin, c'était mon... premier taf, j'étais super content. Et puis après, j'ai découvert les projets multi avec différentes personnes. C'était les pompes Aritech qui proposaient ça parce qu'il y avait marqué School Stanford. Alors j'ai dit, il y a peut-être un moyen d'aller au Stade et je n'ai plus comme ça. Allez, 15 jours, j'ai été super content à la School Stanford où il y avait des stratos, des gens de Centrale, des gens même de Sciences Po et on avait un projet en commun qu'il fallait mener. Donc il y avait déjà une marque de pluridiscipline de pluridiscipline plarinée et c'était EADS qui avait apporté le projet. Parce que voilà, la A380 avait été lancée sur le marché, donc on s'imaginait 50 années d'exploitation. Aujourd'hui, ce n'est pas vrai. J'ai dit, on retire l'avion. Et le concept, c'était comment demain on prendra l'avion. Donc nous, c'était, est-ce qu'on peut le prendre comme le TVV ? Est-ce qu'il y a un moyen plus tard de rééditer et d'aller prendre l'avion ? Avec les conditions de sécurité qui sont monstres dans un aéroport, où tu arrives une heure et demie avant ton vol.

  • Speaker #0

    C'est ça la vraie friction, la vraie friction, elle se passe là, entre le moment où tu arrives à l'aéroport, peut-être même encore avant, et le moment où tu arrives au lieu où tu veux être, qui se passe quand même beaucoup de temps, même si tu penses que c'est un trajet court.

  • Speaker #1

    C'est pas la journée de 5h, mais de chez toi à ton aéroport, de ton aéroport et après l'arrivée, tu découvres que finalement tu as mis beaucoup de temps. À travers ce projet, j'ai découvert le design de service. Tu vois, avec un S majuscule. C'est vrai qu'il était passionnant, en fait.

  • Speaker #0

    C'est vrai que l'aéroport, c'est du vrai design de service avec plein,

  • Speaker #1

    plein d'influences. Oui, alors il est dans le visage.

  • Speaker #0

    Il y a plus de fluides partout et une expérience qui doit être continue pour l'usager. Excellent. Tout à fait. Et donc, ça, tu as fait ça pendant que tu étais en première ligne ?

  • Speaker #1

    Une année, on va dire. Incroyable. De diplôme bonus. Donc, il y avait une part. Et en plus, je ne sais pas pourquoi,

  • Speaker #0

    mais il y avait une année. Tu as quand même le temps de faire avancer le sujet. À plusieurs.

  • Speaker #1

    Oui, on avait fait un petit proto sous forme. Alors, à l'époque, on avait trouvé une agence qui nous avait aidé, tu sais, à faire un petit film d'animation pour expliquer notre pensée. Mais l'idée, c'était justement d'arriver. Il y avait un bâtiment central qui était le hub complet, bagages, magasins. Parce que, pour faire simple, un aéroport, il fonctionne à travers tout ce que tu dépenses sur place. Par exemple, ADP. une grosse partie de son chiffre d'affaires, c'est tout ce que tu vas acheter en volet. Tu vois, les restaurants, ce genre de choses. Donc, est-ce qu'il y a des gens qui me prendent pour un vol court, ils vont déposer leur bagage et il y avait une sorte de petite voiture automatique qui t'emmenait directement, on va dire, on l'appelait ça des SkyGates, vraiment à la porte d'embarquement. Au passage, tu faisais un petit peu de l'enregistrement, ce genre de choses. Et après, tu avais une équipe dédiée qui directement mettait le bagage dans l'avion, vraiment pour des tout petits vols. Et si c'était des vols long-courrier qui nécessitaient des contraintes sécuritaires, en fait... tes voitures, le petit wagon, et que tu t'envoyais à un endroit où là, je veux dire, tu passais les contrôles douaniers, sécuritaires, tout ce qui vont bien, en partant du principe que les technologies seraient plus avancées, on pouvait mieux scanner le bagage, t'avais pas forcément besoin de te mettre à poil quand tu prends un vol pour les Etats-Unis où ils veulent un scan complet, enfin jusqu'à l'écartier,

  • Speaker #0

    mais on voit les difficultés.

  • Speaker #1

    Par contre, il y avait une donnée qu'on n'avait pas pris en compte, qu'on n'aurait jamais imaginé, c'était l'écologie. C'est un truc qui s'est rentré, enfin, on s'est posé la question, c'était en 2000... 11, 12. Non, parce que finalement, la 380, c'est la beauté de cet avion. On n'était pas du tout dans une notion moins d'avion, comment on réduit le bilan carbone.

  • Speaker #0

    Et c'est là qu'on se rend compte que quand même, les mentalités ont évolué assez vite. À ce sujet, j'imagine que le Covid et les catastrophes naturelles aident un peu à tout ça. Oui. Non, mais très clair. Donc, toi, tu fais un an à Stanford avec cette équipe-là.

  • Speaker #1

    Stanford, c'était 35% du temps. En fait, on a fait l'introduction 15 jours. Ça a été le kick-off sur place à Stanford. On est rentré en France. Mais bon, 15 jours, déjà, c'est bien. Gros kick-off. Et puis après, c'était de nouveau la fin, trois semaines de présentation de projet à la New School. Donc, c'était...

  • Speaker #0

    Voilà,

  • Speaker #1

    trop bien.

  • Speaker #0

    Et donc, là, il doit se poser la question de faire où je vais, vers quel type de design je vais.

  • Speaker #1

    Exactement. Écoute, c'est pas difficile.

  • Speaker #0

    Tu as dû être arraché par le service.

  • Speaker #1

    J'allais dire ça, mais... Et puis surtout, j'avais un petit peu travaillé avant. Mais toi, juste une petite année. Et puis, j'ai trouvé ce diplôme que j'ai fait. Et puis, à un moment, j'ai un copain qui part en Afrique pour Orange en VE. Je ne connaissais pas ses contrats. Ils sont connus, mais on ne l'aurait jamais pensé qu'il puisse avoir des postes en design. Et puis, il y a une condition sine qua non. C'est qu'il faut avoir 28 ans Revolu maximum. Donc, c'est pour te lancer. Et puis, voilà qu'Orange ouvre un autre poste de VE. en Jordanie. Moi j'ai fait, viens vas-y, je tente, je ne connais pas le Proche-Orient, puis surtout c'est pour Orange, donc il y a un côté aventure. Moi je n'avais pas d'attache, continuons si l'on peut. J'avais pas encore de l'expérience d'un mois. Ils me recrutent, donc ça c'est génial, parce qu'ils disent, et puis il y a énormément de jeunes et de VE, et en fait j'ai mis un pied à l'étrier grâce à ça. Je suis rentré dans le groupe Orange, et j'ai découvert une zone de marché absolument incroyable, le marché MEA, donc Middle East Africa, qui est très précis. Dans un pays, petit aparté, jordanique, c'était de la guerre tout autour, mais ce pays est calme et a besoin de touristes. Moi qui ne connaissais pas cette question, proche horaire, je voudrais dire que c'est peut-être moins vrai, mais ça reste un pays vraiment sympathique. Connu pour Petra, voilà.

  • Speaker #0

    Ouais, ça fait Petra. Et donc là, tu fais quoi là-bas ?

  • Speaker #1

    Alors là-bas, Orange les a enfermés. Il y avait ce qu'on appelait le Technocentre Group. Donc Orange est divisé en trois grandes business units. France, indépendante. qui travaille que pour les produits France la business unit groupe qui elle va servir d'usine à service emploi et service, donc moi j'avais été recruté au sein de IMT et à l'époque ça s'appelait D&E, Design and User Experience si je caricature, c'est une sorte d'agence interne concevait les produits du groupe soit pour les business en ea ou les business europe que par les business en europe c'est en fait les pays et ranger assez bien placé en europe de l'est la roumanie la belgique je puis dire la mondale et donc il avait des antennes local une à abidjan il venait de créer et une à amman pour tout le marché en ea ça comprend l'egypte ça comprend donc la jordanie et là où orange et en filiale orange s'il a une position dominante d'être le premier ou le deuxième sur le marché, il va s'implementer localement. Sinon, il va seulement passer en tant qu'opérateur tel. Et donc, ils avaient une antenne locale et en fait, il y a beaucoup de VE dans ces pays. Et en fait, on était plein de jeunes. Alors, j'ai fait beaucoup de choses, B2B, SaaS, travailler sur des projets, tu sais qu'on appelle des jeux-lois, donc tu sais que tu réponds en Télésone avec les robots, de la communication, enfin, des choses assez simples, des petits films, voilà. Mettre en avant les petits projets, les petites choses, les petits produits qu'ils vendaient aux filiales.

  • Speaker #0

    Donc là, c'est un peu ton... Tu mets le pied dans la porte d'Orange, qui va être une aventure exceptionnelle pour toi, dans laquelle tu vas grandir dans ce groupe.

  • Speaker #1

    Ah oui, parce que...

  • Speaker #0

    Assez rapidement, jusqu'à, je dirais, l'arrivée un peu avant Orange Bank, mais je dirais, pendant là,

  • Speaker #1

    tu vas passer une année avec Orange. Ah bah oui, parce que j'ai fait... Je suis rentré du vieil 2015, parce que ça peut durer facilement deux ans, et je l'ai quitté en 2022 pour Orange Bank. 2015-2022, c'est une bonne période. En plus, ça s'est beaucoup transformé. On est devenu beaucoup plus gros. J'avais l'équipe d'IANU qui n'était basée qu'à Châtillon. Orange avait encore quelques designers à Londres. Il y avait quelques designers à Grenoble, à Rennes. Il y avait quelques petits éléments. Exactement, ils les ont tous mis dans une seule et même entité qu'ils ont appelée XDLAB. Tous les gens qui faisaient du design de services de l'ergonomie, qui travaillaient, on vient se renouer avec ce genre de choses, on les a mis ensemble. J'ai eu la chance de bosser sur un projet. projet qui était important à MEA mais qui a grandi aussi dans l'Europe, qui était MyOrange, une application de service de self-care. Orange et moi, c'est un marché français, dans lequel on a tout refait parce qu'on a dû créer... Aujourd'hui, on pourrait dire un design system pour faire des éléments génériques pour les revendre aux filiales, mais à l'époque, on n'en était pas là. Ça a été déjà de comprendre ce que les usagers, les usagers africains parce que les usagers européens, t'imagines bien, c'est pas la même chose. Postpages, prepages, ce genre de choses. Le ROI potentiel, c'est des choses qu'Orange Telco, le retour sur l'investissement, ne se posait pas encore beaucoup. Et les cas payés, où ça y est maintenant, au lieu de dire que c'est un centre de coût, ils commencent à se dire qu'il faut qu'on produise des choses qui soient rentables au futur et pas simplement du ça. Et donc, avec un collègue, on a tranquillement gravi. À la fin, on était quatre sur ce projet à fond pour refaire 100% cette application. Donc, j'ai été quasiment monop... projet mais on a eu à la fin de gros awards donc un red dot qui a été reconnu pour son architecture et sa qualité d'aller chercher au sein du groupe les bons développeurs les bonnes les bonnes personnes les bons dans pas le groupe a été tous ces gens là mais il faut les découvrir il faut c'est ça et puis c'est pas simple tu

  • Speaker #0

    avais un rôle un peu de chef de projet de progrès si je n'attire un jeu manager personnes directement mais jamais et mon nom tu pilotes et termes emploi et style et designer

  • Speaker #1

    A l'origine, si tu veux, on avait éventuellement un prestataire pour la partie production pure. On répondait à l'équipe marketing d'une entité, on était tous la même, mais qui était notre entité phare, en disant, Bon, votre map, il y a ta, ta, ta, ta, ta, ta, et on va délivrer comme ça, à mettre ça. Mais en fait, en avançant et en découvrant, on commençait à pouvoir un petit peu plus gratter et se dire, Mais attendez, c'est quoi les usages, ce genre de choses ? Et à la fin, leur dire à un moment, l'application, on va appeler Legacy, donc la première, vous l'avez fait évoluer, là, ce n'est plus possible. C'est un blusin. Vous avez tout tenté. En même temps, il faut qu'elle fonctionne sur les derniers OS et des OS très anciens pour Android du fait de la disparité du parc téléphone. Donc, on commençait à être compliqué parce qu'entre des gens qui sont en KitKat versus les derniers téléphones, si tu veux, il y a un moment où tu dois faire des sacrés choix de douzaines aussi pour pouvoir que ça puisse tourner. Et puis, les pays aussi commençaient un petit peu à prendre de la puissance, à se staver. Alors déjà, d'un point de vue dev, parce qu'on a encore cette technique qu'ils s'imaginaient ayant des développeurs. Et après... passé des deals avec des agences, des designers locales, mais c'est là où on a commencé à comprendre que cette application devait devenir quelque chose de plus gros, un peu comme un portefeuille numérique qui fasse appel aux autres grosses applications importantes, Orange Monnaie, qui permet de faire du transfert d'argent, du paiement de factures en Afrique, c'est important. Et donc, le projet, en fait, a pu être amené jusqu'à un gros moment, mais ce qui a été l'élément déclencheur, c'est qu'à un moment, on s'est dit, et si on se faisait plaisir, nos chefs nous ont suivis, on va se faire un sort de concept app. un peu comme un concept car. Comment on imagine l'application du futur ? C'est quoi le nouveau style qu'on pourrait faire ? Parce que Orange avait connu un rebranding. Ils voulaient en plus qu'on soit le plus accessible possible. Nous, c'était moins sexy parce qu'on est sur des choses très rectangulaires, très simples, déjà plats. Donc, on était contraints là-dessus au niveau des premiers éléments de design system. La marque n'est pas forcément facile parce qu'elle a une idée très précise de comment il faut parler d'Orange. Et entre le groupe versus les filiales, il y a un gap.

  • Speaker #0

    Oui, il se passe toujours.

  • Speaker #1

    Oui, c'est sûr. Beaucoup de choses. Donc c'était commencer à faire le grand écart et d'avoir les bonnes personnes qui me suivent. pour nous sponsoriser, parce qu'Orange fonctionne comme ça. C'est que tu es la bonne personne du Comex, en l'occurrence, du bon Codire, et ainsi de suite. Ça, c'est intéressant, on va commencer à y mettre tel niveau de budget, et surtout, quel est le pays mature, pilote de cette nouvelle application qui soit très. Et en même temps, que le pays retrouve ses petits. C'est quoi le service qu'il veut mettre en avant ? Qu'il ait vraiment un choix, et à la fin, l'idée, pour faire ça, pour nos interlocuteurs, il faut imaginer un portefeuille numérique. comme tu as toutes les cartes de crime dans ton portefeuille les cartes c'est un service et en fait on peut mettre la verticale du service que l'on veut et après potentiellement parce qu'Orange est un pourvoyeur d'énormément d'applications on peut avoir un rebond, tu sais un peu comme Facebook, des fois Messenger ce genre de choses, sur la bonne application notamment toi sur Orange Money, on peut savoir où en est son solde si on a rouillé de l'argent mais soit on a des opérations très précises d'un point de vue sécurité et bien obtenu de ce faire par l'application ou par toute l'application même d'accord

  • Speaker #0

    Et donc là, quelle équipe tu mets en place ? Combien de personnes vous êtes ?

  • Speaker #1

    Alors, on était une grosse équipe qui était régie d'un point de vue plutôt technique, mais on appartenait tous au marketing. Dans la difficulté, mais ça s'est fait au fur et à mesure, ça a été de dire qui au design fait quoi ? Et de se donner, on va dire, du lien, se répartir des rôles. Et de manière un peu naturelle, moi, j'ai pris le rôle d'évangélisateur sur voilà le concept, c'est intéressant, on peut faire ci. Et j'avais avec moi...

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Aujourd’hui, nous recevons Paul Mauduit, Ex Head Of Design chez Orange Bank, on explorent ensemble son parcours fascinant depuis ses débuts influencés par l’architecture jusqu’à ses projets ambitieux chez Orange et Orange Bank.


Paul partage ses expériences variées, notamment dans le Design digital et le Design de service. Il revient sur les défis de la gestion d’équipes internationales, les transformations d’applications bancaires et l’impact de la fermeture d’Orange Bank. Un épisode riche en insights en termes de conviction Design et d’innovation


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Le podcast “Head Of Design” met en lumière des personnalités inspirantes qui définissent les tendances du design. Vous découvrirez leurs parcours, savoir-faire et les convictions qui les animent tout en partageant leurs bonnes pratiques et recommandations.


Vous avez laissé votre manteau au vestiaire… Bienvenue dans le club !


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@ https://www.linkedin.com/in/paul-mauduit-46bbb22a/

@ https://www.linkedin.com/in/paulmenant


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  • Speaker #0

    Bonjour, je suis Paul Menon, cofondateur de Design Club, un collectif international 100% design et research. Grâce à la force du nombre, on accélère les projets de nos clients et la carrière de nos membres partout dans le monde. Tu peux nous découvrir sur notre site designclub.global. Aujourd'hui, j'ai le plaisir d'animer le podcast Head of Design en partenariat avec Usage. C'est le premier research repository français qui révolutionne la recherche utilisateur. Il est doté d'une méthodologie intégrée qui structure et contextualise les insights pour apporter une réelle valeur à votre organisation. Cliquez sur le lien en description de l'épisode dès aujourd'hui pour découvrir Usage, l'outil qui va révolutionner vos recherches utilisateurs. Allez, c'est parti ! Vous avez laissé votre manteau au vestiaire ? Bienvenue dans le club ! Aujourd'hui, nous recevons... Paul Mauduit, il est designer et tu es le nouvel invité de ce podcast. Je te remercie chaleureusement d'avoir répondu positivement à mon invitation. Bonjour.

  • Speaker #1

    Bonjour à toi Paul.

  • Speaker #0

    Et ouais, c'est ça pour cette invitation. Ça va être un moment drôle, en effet,

  • Speaker #1

    qui discute à Paul.

  • Speaker #0

    C'est ça, tout à fait. Merci d'avoir accepté mon invitation. J'étais hyper content quand on s'est rencontrés et que tu as accepté qu'on puisse échanger parce que... J'avais vu avec intérêt ton évolution et ton parcours et je me posais pas mal de questions sur comment ça s'était passé chez Orange Bank et on fera un focus aujourd'hui sur à la fois une partie de ton parcours, bien sûr, pour comprendre qui tu es, mais aussi sur ce retour d'expérience sur Orange Bank qui aujourd'hui n'existe plus, mais que justement tu as accompagné à un moment qui était assez inédit pour un Head of Design. Et donc voilà, on va discuter un petit peu de tout ça et puis essayer de comprendre en filigrane aussi tes convictions de designer et ce que tu souhaites apporter à ce monde passionnant qu'est le design. Ça te va ?

  • Speaker #1

    Ah ouais, génial. Allons-y.

  • Speaker #0

    Allez, écoute, la première question que j'aime poser à mes invités, c'est à quel moment toi tu découvres le design et que tu te dis, tiens, c'est quelque chose sur lequel je souhaite m'engager, prendre à plein ?

  • Speaker #1

    Petit en fait, alors je ne vais pas te dire depuis tout petit, mais comme j'ai un père architecte, en fait j'ai découvert le style. D'accord. L'architecture et le design sont relativement proches, mais de fil en aiguille, comme beaucoup de garçons, tu sais toujours, tu aimes le style, les voitures. Et puis je me suis rendu compte que je voulais des choses dans lesquelles il fallait dessiner, parce que j'avais l'habitude d'appliquer. Mais je ne savais pas quoi, mais il fallait qu'il y ait une notion créative de dessin.

  • Speaker #0

    De dessin.

  • Speaker #1

    Et le design s'est arrivé, puis après je me suis renseigné sur les études en France et puis j'ai découvert Stratz. Et j'y suis allé.

  • Speaker #0

    Et tu rentres par le dessin. Et donc, Strat, qui est une des écoles les plus importantes en France pour le design, comment ça se passe, ce passage-là ? Parce que tout ce que j'ai compris de cette école, vraiment, vous voyez tous les pans du design, avec peut-être un focus quand même assez fort sur le design produit physique.

  • Speaker #1

    Exactement. C'était le cas quand j'y suis arrivé. J'y suis arrivé en 2005. Après mon brevet de technique d'essai art appliqué, c'est un bac avec une option Beaux-Arts plus que forte. Et donc ils arrivent, comme ils ont des gens qui avaient des bacs classiques, ce genre de choses, on fait beaucoup de dessins, on leur donne en fait un corpus, tu sais, comme les mises à niveau d'art appliqué, pour qu'on sache un petit peu ce que c'est que le monde des Beaux-Arts. Et après, ils vont durant toutes les années, tu passes ton diplôme au bout des 5e année, tu vas choisir une majeure. Et quand je suis arrivé, on parlait d'event de produit, tu vois, alors produit vraiment. le style pur, je veux être dans une agence, je voudrais faire des belles cuisines, vraiment des choses, on va dire, du meuble, je caricature ça, soit du packaging, parce qu'il y avait déjà cette notion de graphique packaging très forte, on a des très grosses agences en France, comme Carioge et compagnie, ou sinon du design auto, parce que c'était l'école du design, du design auto, ce qui s'appelait Strat College Designer, elle a été créée par des anciens de Renault qui avaient du mal à recruter, alors pour moi c'est 93. Et bon, en fait, au fur et à mesure que j'ai fait l'école, j'ai découvert le monde du digital. Mais toi, on ne parlait pas du XUI. Et en fait, je suis sorti qui a un diplôme de designer industriel. Je suis un produit multifacette 360. Mais ma carrière a fait qu'après, je suis allé dans le monde du digital parce que c'est là où avec l'avènement du numérique, on a quantité de choses à faire et ce n'est que le début de l'histoire.

  • Speaker #0

    D'accord. Et donc, justement, quand tu sors de Strat, comment ça se passe ? Quel choix tu fais ? Dans quel type d'entreprise tu vas ?

  • Speaker #1

    Ah, pas facile, mais ça je peux reprendre ma casquette quand j'étais en charge de Stratalumi, tu vois, où je l'ai présidé. On a un super diplôme, mais il faut qu'on accepte d'être exécutant. Toi, dans ces métiers, architecture, design, graphique, il ne faut pas penser qu'on est amené à devenir des managers du design, mais d'abord, il faut faire de l'exécution, il faut produire. Moi, mon premier job, c'était dans une agence d'archi slash design qui s'appelait Nasso Architecture, je faisais de la perte 3D. Donc, je ne faisais pas vraiment mon métier, tu vois, j'ai fait le temps de mon CDD, mais enfin, c'était mon... premier taf, j'étais super content. Et puis après, j'ai découvert les projets multi avec différentes personnes. C'était les pompes Aritech qui proposaient ça parce qu'il y avait marqué School Stanford. Alors j'ai dit, il y a peut-être un moyen d'aller au Stade et je n'ai plus comme ça. Allez, 15 jours, j'ai été super content à la School Stanford où il y avait des stratos, des gens de Centrale, des gens même de Sciences Po et on avait un projet en commun qu'il fallait mener. Donc il y avait déjà une marque de pluridiscipline de pluridiscipline plarinée et c'était EADS qui avait apporté le projet. Parce que voilà, la A380 avait été lancée sur le marché, donc on s'imaginait 50 années d'exploitation. Aujourd'hui, ce n'est pas vrai. J'ai dit, on retire l'avion. Et le concept, c'était comment demain on prendra l'avion. Donc nous, c'était, est-ce qu'on peut le prendre comme le TVV ? Est-ce qu'il y a un moyen plus tard de rééditer et d'aller prendre l'avion ? Avec les conditions de sécurité qui sont monstres dans un aéroport, où tu arrives une heure et demie avant ton vol.

  • Speaker #0

    C'est ça la vraie friction, la vraie friction, elle se passe là, entre le moment où tu arrives à l'aéroport, peut-être même encore avant, et le moment où tu arrives au lieu où tu veux être, qui se passe quand même beaucoup de temps, même si tu penses que c'est un trajet court.

  • Speaker #1

    C'est pas la journée de 5h, mais de chez toi à ton aéroport, de ton aéroport et après l'arrivée, tu découvres que finalement tu as mis beaucoup de temps. À travers ce projet, j'ai découvert le design de service. Tu vois, avec un S majuscule. C'est vrai qu'il était passionnant, en fait.

  • Speaker #0

    C'est vrai que l'aéroport, c'est du vrai design de service avec plein,

  • Speaker #1

    plein d'influences. Oui, alors il est dans le visage.

  • Speaker #0

    Il y a plus de fluides partout et une expérience qui doit être continue pour l'usager. Excellent. Tout à fait. Et donc, ça, tu as fait ça pendant que tu étais en première ligne ?

  • Speaker #1

    Une année, on va dire. Incroyable. De diplôme bonus. Donc, il y avait une part. Et en plus, je ne sais pas pourquoi,

  • Speaker #0

    mais il y avait une année. Tu as quand même le temps de faire avancer le sujet. À plusieurs.

  • Speaker #1

    Oui, on avait fait un petit proto sous forme. Alors, à l'époque, on avait trouvé une agence qui nous avait aidé, tu sais, à faire un petit film d'animation pour expliquer notre pensée. Mais l'idée, c'était justement d'arriver. Il y avait un bâtiment central qui était le hub complet, bagages, magasins. Parce que, pour faire simple, un aéroport, il fonctionne à travers tout ce que tu dépenses sur place. Par exemple, ADP. une grosse partie de son chiffre d'affaires, c'est tout ce que tu vas acheter en volet. Tu vois, les restaurants, ce genre de choses. Donc, est-ce qu'il y a des gens qui me prendent pour un vol court, ils vont déposer leur bagage et il y avait une sorte de petite voiture automatique qui t'emmenait directement, on va dire, on l'appelait ça des SkyGates, vraiment à la porte d'embarquement. Au passage, tu faisais un petit peu de l'enregistrement, ce genre de choses. Et après, tu avais une équipe dédiée qui directement mettait le bagage dans l'avion, vraiment pour des tout petits vols. Et si c'était des vols long-courrier qui nécessitaient des contraintes sécuritaires, en fait... tes voitures, le petit wagon, et que tu t'envoyais à un endroit où là, je veux dire, tu passais les contrôles douaniers, sécuritaires, tout ce qui vont bien, en partant du principe que les technologies seraient plus avancées, on pouvait mieux scanner le bagage, t'avais pas forcément besoin de te mettre à poil quand tu prends un vol pour les Etats-Unis où ils veulent un scan complet, enfin jusqu'à l'écartier,

  • Speaker #0

    mais on voit les difficultés.

  • Speaker #1

    Par contre, il y avait une donnée qu'on n'avait pas pris en compte, qu'on n'aurait jamais imaginé, c'était l'écologie. C'est un truc qui s'est rentré, enfin, on s'est posé la question, c'était en 2000... 11, 12. Non, parce que finalement, la 380, c'est la beauté de cet avion. On n'était pas du tout dans une notion moins d'avion, comment on réduit le bilan carbone.

  • Speaker #0

    Et c'est là qu'on se rend compte que quand même, les mentalités ont évolué assez vite. À ce sujet, j'imagine que le Covid et les catastrophes naturelles aident un peu à tout ça. Oui. Non, mais très clair. Donc, toi, tu fais un an à Stanford avec cette équipe-là.

  • Speaker #1

    Stanford, c'était 35% du temps. En fait, on a fait l'introduction 15 jours. Ça a été le kick-off sur place à Stanford. On est rentré en France. Mais bon, 15 jours, déjà, c'est bien. Gros kick-off. Et puis après, c'était de nouveau la fin, trois semaines de présentation de projet à la New School. Donc, c'était...

  • Speaker #0

    Voilà,

  • Speaker #1

    trop bien.

  • Speaker #0

    Et donc, là, il doit se poser la question de faire où je vais, vers quel type de design je vais.

  • Speaker #1

    Exactement. Écoute, c'est pas difficile.

  • Speaker #0

    Tu as dû être arraché par le service.

  • Speaker #1

    J'allais dire ça, mais... Et puis surtout, j'avais un petit peu travaillé avant. Mais toi, juste une petite année. Et puis, j'ai trouvé ce diplôme que j'ai fait. Et puis, à un moment, j'ai un copain qui part en Afrique pour Orange en VE. Je ne connaissais pas ses contrats. Ils sont connus, mais on ne l'aurait jamais pensé qu'il puisse avoir des postes en design. Et puis, il y a une condition sine qua non. C'est qu'il faut avoir 28 ans Revolu maximum. Donc, c'est pour te lancer. Et puis, voilà qu'Orange ouvre un autre poste de VE. en Jordanie. Moi j'ai fait, viens vas-y, je tente, je ne connais pas le Proche-Orient, puis surtout c'est pour Orange, donc il y a un côté aventure. Moi je n'avais pas d'attache, continuons si l'on peut. J'avais pas encore de l'expérience d'un mois. Ils me recrutent, donc ça c'est génial, parce qu'ils disent, et puis il y a énormément de jeunes et de VE, et en fait j'ai mis un pied à l'étrier grâce à ça. Je suis rentré dans le groupe Orange, et j'ai découvert une zone de marché absolument incroyable, le marché MEA, donc Middle East Africa, qui est très précis. Dans un pays, petit aparté, jordanique, c'était de la guerre tout autour, mais ce pays est calme et a besoin de touristes. Moi qui ne connaissais pas cette question, proche horaire, je voudrais dire que c'est peut-être moins vrai, mais ça reste un pays vraiment sympathique. Connu pour Petra, voilà.

  • Speaker #0

    Ouais, ça fait Petra. Et donc là, tu fais quoi là-bas ?

  • Speaker #1

    Alors là-bas, Orange les a enfermés. Il y avait ce qu'on appelait le Technocentre Group. Donc Orange est divisé en trois grandes business units. France, indépendante. qui travaille que pour les produits France la business unit groupe qui elle va servir d'usine à service emploi et service, donc moi j'avais été recruté au sein de IMT et à l'époque ça s'appelait D&E, Design and User Experience si je caricature, c'est une sorte d'agence interne concevait les produits du groupe soit pour les business en ea ou les business europe que par les business en europe c'est en fait les pays et ranger assez bien placé en europe de l'est la roumanie la belgique je puis dire la mondale et donc il avait des antennes local une à abidjan il venait de créer et une à amman pour tout le marché en ea ça comprend l'egypte ça comprend donc la jordanie et là où orange et en filiale orange s'il a une position dominante d'être le premier ou le deuxième sur le marché, il va s'implementer localement. Sinon, il va seulement passer en tant qu'opérateur tel. Et donc, ils avaient une antenne locale et en fait, il y a beaucoup de VE dans ces pays. Et en fait, on était plein de jeunes. Alors, j'ai fait beaucoup de choses, B2B, SaaS, travailler sur des projets, tu sais qu'on appelle des jeux-lois, donc tu sais que tu réponds en Télésone avec les robots, de la communication, enfin, des choses assez simples, des petits films, voilà. Mettre en avant les petits projets, les petites choses, les petits produits qu'ils vendaient aux filiales.

  • Speaker #0

    Donc là, c'est un peu ton... Tu mets le pied dans la porte d'Orange, qui va être une aventure exceptionnelle pour toi, dans laquelle tu vas grandir dans ce groupe.

  • Speaker #1

    Ah oui, parce que...

  • Speaker #0

    Assez rapidement, jusqu'à, je dirais, l'arrivée un peu avant Orange Bank, mais je dirais, pendant là,

  • Speaker #1

    tu vas passer une année avec Orange. Ah bah oui, parce que j'ai fait... Je suis rentré du vieil 2015, parce que ça peut durer facilement deux ans, et je l'ai quitté en 2022 pour Orange Bank. 2015-2022, c'est une bonne période. En plus, ça s'est beaucoup transformé. On est devenu beaucoup plus gros. J'avais l'équipe d'IANU qui n'était basée qu'à Châtillon. Orange avait encore quelques designers à Londres. Il y avait quelques designers à Grenoble, à Rennes. Il y avait quelques petits éléments. Exactement, ils les ont tous mis dans une seule et même entité qu'ils ont appelée XDLAB. Tous les gens qui faisaient du design de services de l'ergonomie, qui travaillaient, on vient se renouer avec ce genre de choses, on les a mis ensemble. J'ai eu la chance de bosser sur un projet. projet qui était important à MEA mais qui a grandi aussi dans l'Europe, qui était MyOrange, une application de service de self-care. Orange et moi, c'est un marché français, dans lequel on a tout refait parce qu'on a dû créer... Aujourd'hui, on pourrait dire un design system pour faire des éléments génériques pour les revendre aux filiales, mais à l'époque, on n'en était pas là. Ça a été déjà de comprendre ce que les usagers, les usagers africains parce que les usagers européens, t'imagines bien, c'est pas la même chose. Postpages, prepages, ce genre de choses. Le ROI potentiel, c'est des choses qu'Orange Telco, le retour sur l'investissement, ne se posait pas encore beaucoup. Et les cas payés, où ça y est maintenant, au lieu de dire que c'est un centre de coût, ils commencent à se dire qu'il faut qu'on produise des choses qui soient rentables au futur et pas simplement du ça. Et donc, avec un collègue, on a tranquillement gravi. À la fin, on était quatre sur ce projet à fond pour refaire 100% cette application. Donc, j'ai été quasiment monop... projet mais on a eu à la fin de gros awards donc un red dot qui a été reconnu pour son architecture et sa qualité d'aller chercher au sein du groupe les bons développeurs les bonnes les bonnes personnes les bons dans pas le groupe a été tous ces gens là mais il faut les découvrir il faut c'est ça et puis c'est pas simple tu

  • Speaker #0

    avais un rôle un peu de chef de projet de progrès si je n'attire un jeu manager personnes directement mais jamais et mon nom tu pilotes et termes emploi et style et designer

  • Speaker #1

    A l'origine, si tu veux, on avait éventuellement un prestataire pour la partie production pure. On répondait à l'équipe marketing d'une entité, on était tous la même, mais qui était notre entité phare, en disant, Bon, votre map, il y a ta, ta, ta, ta, ta, ta, et on va délivrer comme ça, à mettre ça. Mais en fait, en avançant et en découvrant, on commençait à pouvoir un petit peu plus gratter et se dire, Mais attendez, c'est quoi les usages, ce genre de choses ? Et à la fin, leur dire à un moment, l'application, on va appeler Legacy, donc la première, vous l'avez fait évoluer, là, ce n'est plus possible. C'est un blusin. Vous avez tout tenté. En même temps, il faut qu'elle fonctionne sur les derniers OS et des OS très anciens pour Android du fait de la disparité du parc téléphone. Donc, on commençait à être compliqué parce qu'entre des gens qui sont en KitKat versus les derniers téléphones, si tu veux, il y a un moment où tu dois faire des sacrés choix de douzaines aussi pour pouvoir que ça puisse tourner. Et puis, les pays aussi commençaient un petit peu à prendre de la puissance, à se staver. Alors déjà, d'un point de vue dev, parce qu'on a encore cette technique qu'ils s'imaginaient ayant des développeurs. Et après... passé des deals avec des agences, des designers locales, mais c'est là où on a commencé à comprendre que cette application devait devenir quelque chose de plus gros, un peu comme un portefeuille numérique qui fasse appel aux autres grosses applications importantes, Orange Monnaie, qui permet de faire du transfert d'argent, du paiement de factures en Afrique, c'est important. Et donc, le projet, en fait, a pu être amené jusqu'à un gros moment, mais ce qui a été l'élément déclencheur, c'est qu'à un moment, on s'est dit, et si on se faisait plaisir, nos chefs nous ont suivis, on va se faire un sort de concept app. un peu comme un concept car. Comment on imagine l'application du futur ? C'est quoi le nouveau style qu'on pourrait faire ? Parce que Orange avait connu un rebranding. Ils voulaient en plus qu'on soit le plus accessible possible. Nous, c'était moins sexy parce qu'on est sur des choses très rectangulaires, très simples, déjà plats. Donc, on était contraints là-dessus au niveau des premiers éléments de design system. La marque n'est pas forcément facile parce qu'elle a une idée très précise de comment il faut parler d'Orange. Et entre le groupe versus les filiales, il y a un gap.

  • Speaker #0

    Oui, il se passe toujours.

  • Speaker #1

    Oui, c'est sûr. Beaucoup de choses. Donc c'était commencer à faire le grand écart et d'avoir les bonnes personnes qui me suivent. pour nous sponsoriser, parce qu'Orange fonctionne comme ça. C'est que tu es la bonne personne du Comex, en l'occurrence, du bon Codire, et ainsi de suite. Ça, c'est intéressant, on va commencer à y mettre tel niveau de budget, et surtout, quel est le pays mature, pilote de cette nouvelle application qui soit très. Et en même temps, que le pays retrouve ses petits. C'est quoi le service qu'il veut mettre en avant ? Qu'il ait vraiment un choix, et à la fin, l'idée, pour faire ça, pour nos interlocuteurs, il faut imaginer un portefeuille numérique. comme tu as toutes les cartes de crime dans ton portefeuille les cartes c'est un service et en fait on peut mettre la verticale du service que l'on veut et après potentiellement parce qu'Orange est un pourvoyeur d'énormément d'applications on peut avoir un rebond, tu sais un peu comme Facebook, des fois Messenger ce genre de choses, sur la bonne application notamment toi sur Orange Money, on peut savoir où en est son solde si on a rouillé de l'argent mais soit on a des opérations très précises d'un point de vue sécurité et bien obtenu de ce faire par l'application ou par toute l'application même d'accord

  • Speaker #0

    Et donc là, quelle équipe tu mets en place ? Combien de personnes vous êtes ?

  • Speaker #1

    Alors, on était une grosse équipe qui était régie d'un point de vue plutôt technique, mais on appartenait tous au marketing. Dans la difficulté, mais ça s'est fait au fur et à mesure, ça a été de dire qui au design fait quoi ? Et de se donner, on va dire, du lien, se répartir des rôles. Et de manière un peu naturelle, moi, j'ai pris le rôle d'évangélisateur sur voilà le concept, c'est intéressant, on peut faire ci. Et j'avais avec moi...

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Description

Aujourd’hui, nous recevons Paul Mauduit, Ex Head Of Design chez Orange Bank, on explorent ensemble son parcours fascinant depuis ses débuts influencés par l’architecture jusqu’à ses projets ambitieux chez Orange et Orange Bank.


Paul partage ses expériences variées, notamment dans le Design digital et le Design de service. Il revient sur les défis de la gestion d’équipes internationales, les transformations d’applications bancaires et l’impact de la fermeture d’Orange Bank. Un épisode riche en insights en termes de conviction Design et d’innovation


En partenariat avec Usedge,


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Le podcast “Head Of Design” met en lumière des personnalités inspirantes qui définissent les tendances du design. Vous découvrirez leurs parcours, savoir-faire et les convictions qui les animent tout en partageant leurs bonnes pratiques et recommandations.


Vous avez laissé votre manteau au vestiaire… Bienvenue dans le club !


🧠 Retrouvez-nous sur Designclub.global et et prenez contact avec nous sur Linkedin :


@ https://www.linkedin.com/in/paul-mauduit-46bbb22a/

@ https://www.linkedin.com/in/paulmenant


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour, je suis Paul Menon, cofondateur de Design Club, un collectif international 100% design et research. Grâce à la force du nombre, on accélère les projets de nos clients et la carrière de nos membres partout dans le monde. Tu peux nous découvrir sur notre site designclub.global. Aujourd'hui, j'ai le plaisir d'animer le podcast Head of Design en partenariat avec Usage. C'est le premier research repository français qui révolutionne la recherche utilisateur. Il est doté d'une méthodologie intégrée qui structure et contextualise les insights pour apporter une réelle valeur à votre organisation. Cliquez sur le lien en description de l'épisode dès aujourd'hui pour découvrir Usage, l'outil qui va révolutionner vos recherches utilisateurs. Allez, c'est parti ! Vous avez laissé votre manteau au vestiaire ? Bienvenue dans le club ! Aujourd'hui, nous recevons... Paul Mauduit, il est designer et tu es le nouvel invité de ce podcast. Je te remercie chaleureusement d'avoir répondu positivement à mon invitation. Bonjour.

  • Speaker #1

    Bonjour à toi Paul.

  • Speaker #0

    Et ouais, c'est ça pour cette invitation. Ça va être un moment drôle, en effet,

  • Speaker #1

    qui discute à Paul.

  • Speaker #0

    C'est ça, tout à fait. Merci d'avoir accepté mon invitation. J'étais hyper content quand on s'est rencontrés et que tu as accepté qu'on puisse échanger parce que... J'avais vu avec intérêt ton évolution et ton parcours et je me posais pas mal de questions sur comment ça s'était passé chez Orange Bank et on fera un focus aujourd'hui sur à la fois une partie de ton parcours, bien sûr, pour comprendre qui tu es, mais aussi sur ce retour d'expérience sur Orange Bank qui aujourd'hui n'existe plus, mais que justement tu as accompagné à un moment qui était assez inédit pour un Head of Design. Et donc voilà, on va discuter un petit peu de tout ça et puis essayer de comprendre en filigrane aussi tes convictions de designer et ce que tu souhaites apporter à ce monde passionnant qu'est le design. Ça te va ?

  • Speaker #1

    Ah ouais, génial. Allons-y.

  • Speaker #0

    Allez, écoute, la première question que j'aime poser à mes invités, c'est à quel moment toi tu découvres le design et que tu te dis, tiens, c'est quelque chose sur lequel je souhaite m'engager, prendre à plein ?

  • Speaker #1

    Petit en fait, alors je ne vais pas te dire depuis tout petit, mais comme j'ai un père architecte, en fait j'ai découvert le style. D'accord. L'architecture et le design sont relativement proches, mais de fil en aiguille, comme beaucoup de garçons, tu sais toujours, tu aimes le style, les voitures. Et puis je me suis rendu compte que je voulais des choses dans lesquelles il fallait dessiner, parce que j'avais l'habitude d'appliquer. Mais je ne savais pas quoi, mais il fallait qu'il y ait une notion créative de dessin.

  • Speaker #0

    De dessin.

  • Speaker #1

    Et le design s'est arrivé, puis après je me suis renseigné sur les études en France et puis j'ai découvert Stratz. Et j'y suis allé.

  • Speaker #0

    Et tu rentres par le dessin. Et donc, Strat, qui est une des écoles les plus importantes en France pour le design, comment ça se passe, ce passage-là ? Parce que tout ce que j'ai compris de cette école, vraiment, vous voyez tous les pans du design, avec peut-être un focus quand même assez fort sur le design produit physique.

  • Speaker #1

    Exactement. C'était le cas quand j'y suis arrivé. J'y suis arrivé en 2005. Après mon brevet de technique d'essai art appliqué, c'est un bac avec une option Beaux-Arts plus que forte. Et donc ils arrivent, comme ils ont des gens qui avaient des bacs classiques, ce genre de choses, on fait beaucoup de dessins, on leur donne en fait un corpus, tu sais, comme les mises à niveau d'art appliqué, pour qu'on sache un petit peu ce que c'est que le monde des Beaux-Arts. Et après, ils vont durant toutes les années, tu passes ton diplôme au bout des 5e année, tu vas choisir une majeure. Et quand je suis arrivé, on parlait d'event de produit, tu vois, alors produit vraiment. le style pur, je veux être dans une agence, je voudrais faire des belles cuisines, vraiment des choses, on va dire, du meuble, je caricature ça, soit du packaging, parce qu'il y avait déjà cette notion de graphique packaging très forte, on a des très grosses agences en France, comme Carioge et compagnie, ou sinon du design auto, parce que c'était l'école du design, du design auto, ce qui s'appelait Strat College Designer, elle a été créée par des anciens de Renault qui avaient du mal à recruter, alors pour moi c'est 93. Et bon, en fait, au fur et à mesure que j'ai fait l'école, j'ai découvert le monde du digital. Mais toi, on ne parlait pas du XUI. Et en fait, je suis sorti qui a un diplôme de designer industriel. Je suis un produit multifacette 360. Mais ma carrière a fait qu'après, je suis allé dans le monde du digital parce que c'est là où avec l'avènement du numérique, on a quantité de choses à faire et ce n'est que le début de l'histoire.

  • Speaker #0

    D'accord. Et donc, justement, quand tu sors de Strat, comment ça se passe ? Quel choix tu fais ? Dans quel type d'entreprise tu vas ?

  • Speaker #1

    Ah, pas facile, mais ça je peux reprendre ma casquette quand j'étais en charge de Stratalumi, tu vois, où je l'ai présidé. On a un super diplôme, mais il faut qu'on accepte d'être exécutant. Toi, dans ces métiers, architecture, design, graphique, il ne faut pas penser qu'on est amené à devenir des managers du design, mais d'abord, il faut faire de l'exécution, il faut produire. Moi, mon premier job, c'était dans une agence d'archi slash design qui s'appelait Nasso Architecture, je faisais de la perte 3D. Donc, je ne faisais pas vraiment mon métier, tu vois, j'ai fait le temps de mon CDD, mais enfin, c'était mon... premier taf, j'étais super content. Et puis après, j'ai découvert les projets multi avec différentes personnes. C'était les pompes Aritech qui proposaient ça parce qu'il y avait marqué School Stanford. Alors j'ai dit, il y a peut-être un moyen d'aller au Stade et je n'ai plus comme ça. Allez, 15 jours, j'ai été super content à la School Stanford où il y avait des stratos, des gens de Centrale, des gens même de Sciences Po et on avait un projet en commun qu'il fallait mener. Donc il y avait déjà une marque de pluridiscipline de pluridiscipline plarinée et c'était EADS qui avait apporté le projet. Parce que voilà, la A380 avait été lancée sur le marché, donc on s'imaginait 50 années d'exploitation. Aujourd'hui, ce n'est pas vrai. J'ai dit, on retire l'avion. Et le concept, c'était comment demain on prendra l'avion. Donc nous, c'était, est-ce qu'on peut le prendre comme le TVV ? Est-ce qu'il y a un moyen plus tard de rééditer et d'aller prendre l'avion ? Avec les conditions de sécurité qui sont monstres dans un aéroport, où tu arrives une heure et demie avant ton vol.

  • Speaker #0

    C'est ça la vraie friction, la vraie friction, elle se passe là, entre le moment où tu arrives à l'aéroport, peut-être même encore avant, et le moment où tu arrives au lieu où tu veux être, qui se passe quand même beaucoup de temps, même si tu penses que c'est un trajet court.

  • Speaker #1

    C'est pas la journée de 5h, mais de chez toi à ton aéroport, de ton aéroport et après l'arrivée, tu découvres que finalement tu as mis beaucoup de temps. À travers ce projet, j'ai découvert le design de service. Tu vois, avec un S majuscule. C'est vrai qu'il était passionnant, en fait.

  • Speaker #0

    C'est vrai que l'aéroport, c'est du vrai design de service avec plein,

  • Speaker #1

    plein d'influences. Oui, alors il est dans le visage.

  • Speaker #0

    Il y a plus de fluides partout et une expérience qui doit être continue pour l'usager. Excellent. Tout à fait. Et donc, ça, tu as fait ça pendant que tu étais en première ligne ?

  • Speaker #1

    Une année, on va dire. Incroyable. De diplôme bonus. Donc, il y avait une part. Et en plus, je ne sais pas pourquoi,

  • Speaker #0

    mais il y avait une année. Tu as quand même le temps de faire avancer le sujet. À plusieurs.

  • Speaker #1

    Oui, on avait fait un petit proto sous forme. Alors, à l'époque, on avait trouvé une agence qui nous avait aidé, tu sais, à faire un petit film d'animation pour expliquer notre pensée. Mais l'idée, c'était justement d'arriver. Il y avait un bâtiment central qui était le hub complet, bagages, magasins. Parce que, pour faire simple, un aéroport, il fonctionne à travers tout ce que tu dépenses sur place. Par exemple, ADP. une grosse partie de son chiffre d'affaires, c'est tout ce que tu vas acheter en volet. Tu vois, les restaurants, ce genre de choses. Donc, est-ce qu'il y a des gens qui me prendent pour un vol court, ils vont déposer leur bagage et il y avait une sorte de petite voiture automatique qui t'emmenait directement, on va dire, on l'appelait ça des SkyGates, vraiment à la porte d'embarquement. Au passage, tu faisais un petit peu de l'enregistrement, ce genre de choses. Et après, tu avais une équipe dédiée qui directement mettait le bagage dans l'avion, vraiment pour des tout petits vols. Et si c'était des vols long-courrier qui nécessitaient des contraintes sécuritaires, en fait... tes voitures, le petit wagon, et que tu t'envoyais à un endroit où là, je veux dire, tu passais les contrôles douaniers, sécuritaires, tout ce qui vont bien, en partant du principe que les technologies seraient plus avancées, on pouvait mieux scanner le bagage, t'avais pas forcément besoin de te mettre à poil quand tu prends un vol pour les Etats-Unis où ils veulent un scan complet, enfin jusqu'à l'écartier,

  • Speaker #0

    mais on voit les difficultés.

  • Speaker #1

    Par contre, il y avait une donnée qu'on n'avait pas pris en compte, qu'on n'aurait jamais imaginé, c'était l'écologie. C'est un truc qui s'est rentré, enfin, on s'est posé la question, c'était en 2000... 11, 12. Non, parce que finalement, la 380, c'est la beauté de cet avion. On n'était pas du tout dans une notion moins d'avion, comment on réduit le bilan carbone.

  • Speaker #0

    Et c'est là qu'on se rend compte que quand même, les mentalités ont évolué assez vite. À ce sujet, j'imagine que le Covid et les catastrophes naturelles aident un peu à tout ça. Oui. Non, mais très clair. Donc, toi, tu fais un an à Stanford avec cette équipe-là.

  • Speaker #1

    Stanford, c'était 35% du temps. En fait, on a fait l'introduction 15 jours. Ça a été le kick-off sur place à Stanford. On est rentré en France. Mais bon, 15 jours, déjà, c'est bien. Gros kick-off. Et puis après, c'était de nouveau la fin, trois semaines de présentation de projet à la New School. Donc, c'était...

  • Speaker #0

    Voilà,

  • Speaker #1

    trop bien.

  • Speaker #0

    Et donc, là, il doit se poser la question de faire où je vais, vers quel type de design je vais.

  • Speaker #1

    Exactement. Écoute, c'est pas difficile.

  • Speaker #0

    Tu as dû être arraché par le service.

  • Speaker #1

    J'allais dire ça, mais... Et puis surtout, j'avais un petit peu travaillé avant. Mais toi, juste une petite année. Et puis, j'ai trouvé ce diplôme que j'ai fait. Et puis, à un moment, j'ai un copain qui part en Afrique pour Orange en VE. Je ne connaissais pas ses contrats. Ils sont connus, mais on ne l'aurait jamais pensé qu'il puisse avoir des postes en design. Et puis, il y a une condition sine qua non. C'est qu'il faut avoir 28 ans Revolu maximum. Donc, c'est pour te lancer. Et puis, voilà qu'Orange ouvre un autre poste de VE. en Jordanie. Moi j'ai fait, viens vas-y, je tente, je ne connais pas le Proche-Orient, puis surtout c'est pour Orange, donc il y a un côté aventure. Moi je n'avais pas d'attache, continuons si l'on peut. J'avais pas encore de l'expérience d'un mois. Ils me recrutent, donc ça c'est génial, parce qu'ils disent, et puis il y a énormément de jeunes et de VE, et en fait j'ai mis un pied à l'étrier grâce à ça. Je suis rentré dans le groupe Orange, et j'ai découvert une zone de marché absolument incroyable, le marché MEA, donc Middle East Africa, qui est très précis. Dans un pays, petit aparté, jordanique, c'était de la guerre tout autour, mais ce pays est calme et a besoin de touristes. Moi qui ne connaissais pas cette question, proche horaire, je voudrais dire que c'est peut-être moins vrai, mais ça reste un pays vraiment sympathique. Connu pour Petra, voilà.

  • Speaker #0

    Ouais, ça fait Petra. Et donc là, tu fais quoi là-bas ?

  • Speaker #1

    Alors là-bas, Orange les a enfermés. Il y avait ce qu'on appelait le Technocentre Group. Donc Orange est divisé en trois grandes business units. France, indépendante. qui travaille que pour les produits France la business unit groupe qui elle va servir d'usine à service emploi et service, donc moi j'avais été recruté au sein de IMT et à l'époque ça s'appelait D&E, Design and User Experience si je caricature, c'est une sorte d'agence interne concevait les produits du groupe soit pour les business en ea ou les business europe que par les business en europe c'est en fait les pays et ranger assez bien placé en europe de l'est la roumanie la belgique je puis dire la mondale et donc il avait des antennes local une à abidjan il venait de créer et une à amman pour tout le marché en ea ça comprend l'egypte ça comprend donc la jordanie et là où orange et en filiale orange s'il a une position dominante d'être le premier ou le deuxième sur le marché, il va s'implementer localement. Sinon, il va seulement passer en tant qu'opérateur tel. Et donc, ils avaient une antenne locale et en fait, il y a beaucoup de VE dans ces pays. Et en fait, on était plein de jeunes. Alors, j'ai fait beaucoup de choses, B2B, SaaS, travailler sur des projets, tu sais qu'on appelle des jeux-lois, donc tu sais que tu réponds en Télésone avec les robots, de la communication, enfin, des choses assez simples, des petits films, voilà. Mettre en avant les petits projets, les petites choses, les petits produits qu'ils vendaient aux filiales.

  • Speaker #0

    Donc là, c'est un peu ton... Tu mets le pied dans la porte d'Orange, qui va être une aventure exceptionnelle pour toi, dans laquelle tu vas grandir dans ce groupe.

  • Speaker #1

    Ah oui, parce que...

  • Speaker #0

    Assez rapidement, jusqu'à, je dirais, l'arrivée un peu avant Orange Bank, mais je dirais, pendant là,

  • Speaker #1

    tu vas passer une année avec Orange. Ah bah oui, parce que j'ai fait... Je suis rentré du vieil 2015, parce que ça peut durer facilement deux ans, et je l'ai quitté en 2022 pour Orange Bank. 2015-2022, c'est une bonne période. En plus, ça s'est beaucoup transformé. On est devenu beaucoup plus gros. J'avais l'équipe d'IANU qui n'était basée qu'à Châtillon. Orange avait encore quelques designers à Londres. Il y avait quelques designers à Grenoble, à Rennes. Il y avait quelques petits éléments. Exactement, ils les ont tous mis dans une seule et même entité qu'ils ont appelée XDLAB. Tous les gens qui faisaient du design de services de l'ergonomie, qui travaillaient, on vient se renouer avec ce genre de choses, on les a mis ensemble. J'ai eu la chance de bosser sur un projet. projet qui était important à MEA mais qui a grandi aussi dans l'Europe, qui était MyOrange, une application de service de self-care. Orange et moi, c'est un marché français, dans lequel on a tout refait parce qu'on a dû créer... Aujourd'hui, on pourrait dire un design system pour faire des éléments génériques pour les revendre aux filiales, mais à l'époque, on n'en était pas là. Ça a été déjà de comprendre ce que les usagers, les usagers africains parce que les usagers européens, t'imagines bien, c'est pas la même chose. Postpages, prepages, ce genre de choses. Le ROI potentiel, c'est des choses qu'Orange Telco, le retour sur l'investissement, ne se posait pas encore beaucoup. Et les cas payés, où ça y est maintenant, au lieu de dire que c'est un centre de coût, ils commencent à se dire qu'il faut qu'on produise des choses qui soient rentables au futur et pas simplement du ça. Et donc, avec un collègue, on a tranquillement gravi. À la fin, on était quatre sur ce projet à fond pour refaire 100% cette application. Donc, j'ai été quasiment monop... projet mais on a eu à la fin de gros awards donc un red dot qui a été reconnu pour son architecture et sa qualité d'aller chercher au sein du groupe les bons développeurs les bonnes les bonnes personnes les bons dans pas le groupe a été tous ces gens là mais il faut les découvrir il faut c'est ça et puis c'est pas simple tu

  • Speaker #0

    avais un rôle un peu de chef de projet de progrès si je n'attire un jeu manager personnes directement mais jamais et mon nom tu pilotes et termes emploi et style et designer

  • Speaker #1

    A l'origine, si tu veux, on avait éventuellement un prestataire pour la partie production pure. On répondait à l'équipe marketing d'une entité, on était tous la même, mais qui était notre entité phare, en disant, Bon, votre map, il y a ta, ta, ta, ta, ta, ta, et on va délivrer comme ça, à mettre ça. Mais en fait, en avançant et en découvrant, on commençait à pouvoir un petit peu plus gratter et se dire, Mais attendez, c'est quoi les usages, ce genre de choses ? Et à la fin, leur dire à un moment, l'application, on va appeler Legacy, donc la première, vous l'avez fait évoluer, là, ce n'est plus possible. C'est un blusin. Vous avez tout tenté. En même temps, il faut qu'elle fonctionne sur les derniers OS et des OS très anciens pour Android du fait de la disparité du parc téléphone. Donc, on commençait à être compliqué parce qu'entre des gens qui sont en KitKat versus les derniers téléphones, si tu veux, il y a un moment où tu dois faire des sacrés choix de douzaines aussi pour pouvoir que ça puisse tourner. Et puis, les pays aussi commençaient un petit peu à prendre de la puissance, à se staver. Alors déjà, d'un point de vue dev, parce qu'on a encore cette technique qu'ils s'imaginaient ayant des développeurs. Et après... passé des deals avec des agences, des designers locales, mais c'est là où on a commencé à comprendre que cette application devait devenir quelque chose de plus gros, un peu comme un portefeuille numérique qui fasse appel aux autres grosses applications importantes, Orange Monnaie, qui permet de faire du transfert d'argent, du paiement de factures en Afrique, c'est important. Et donc, le projet, en fait, a pu être amené jusqu'à un gros moment, mais ce qui a été l'élément déclencheur, c'est qu'à un moment, on s'est dit, et si on se faisait plaisir, nos chefs nous ont suivis, on va se faire un sort de concept app. un peu comme un concept car. Comment on imagine l'application du futur ? C'est quoi le nouveau style qu'on pourrait faire ? Parce que Orange avait connu un rebranding. Ils voulaient en plus qu'on soit le plus accessible possible. Nous, c'était moins sexy parce qu'on est sur des choses très rectangulaires, très simples, déjà plats. Donc, on était contraints là-dessus au niveau des premiers éléments de design system. La marque n'est pas forcément facile parce qu'elle a une idée très précise de comment il faut parler d'Orange. Et entre le groupe versus les filiales, il y a un gap.

  • Speaker #0

    Oui, il se passe toujours.

  • Speaker #1

    Oui, c'est sûr. Beaucoup de choses. Donc c'était commencer à faire le grand écart et d'avoir les bonnes personnes qui me suivent. pour nous sponsoriser, parce qu'Orange fonctionne comme ça. C'est que tu es la bonne personne du Comex, en l'occurrence, du bon Codire, et ainsi de suite. Ça, c'est intéressant, on va commencer à y mettre tel niveau de budget, et surtout, quel est le pays mature, pilote de cette nouvelle application qui soit très. Et en même temps, que le pays retrouve ses petits. C'est quoi le service qu'il veut mettre en avant ? Qu'il ait vraiment un choix, et à la fin, l'idée, pour faire ça, pour nos interlocuteurs, il faut imaginer un portefeuille numérique. comme tu as toutes les cartes de crime dans ton portefeuille les cartes c'est un service et en fait on peut mettre la verticale du service que l'on veut et après potentiellement parce qu'Orange est un pourvoyeur d'énormément d'applications on peut avoir un rebond, tu sais un peu comme Facebook, des fois Messenger ce genre de choses, sur la bonne application notamment toi sur Orange Money, on peut savoir où en est son solde si on a rouillé de l'argent mais soit on a des opérations très précises d'un point de vue sécurité et bien obtenu de ce faire par l'application ou par toute l'application même d'accord

  • Speaker #0

    Et donc là, quelle équipe tu mets en place ? Combien de personnes vous êtes ?

  • Speaker #1

    Alors, on était une grosse équipe qui était régie d'un point de vue plutôt technique, mais on appartenait tous au marketing. Dans la difficulté, mais ça s'est fait au fur et à mesure, ça a été de dire qui au design fait quoi ? Et de se donner, on va dire, du lien, se répartir des rôles. Et de manière un peu naturelle, moi, j'ai pris le rôle d'évangélisateur sur voilà le concept, c'est intéressant, on peut faire ci. Et j'avais avec moi...

Description

Aujourd’hui, nous recevons Paul Mauduit, Ex Head Of Design chez Orange Bank, on explorent ensemble son parcours fascinant depuis ses débuts influencés par l’architecture jusqu’à ses projets ambitieux chez Orange et Orange Bank.


Paul partage ses expériences variées, notamment dans le Design digital et le Design de service. Il revient sur les défis de la gestion d’équipes internationales, les transformations d’applications bancaires et l’impact de la fermeture d’Orange Bank. Un épisode riche en insights en termes de conviction Design et d’innovation


En partenariat avec Usedge,


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Le podcast “Head Of Design” met en lumière des personnalités inspirantes qui définissent les tendances du design. Vous découvrirez leurs parcours, savoir-faire et les convictions qui les animent tout en partageant leurs bonnes pratiques et recommandations.


Vous avez laissé votre manteau au vestiaire… Bienvenue dans le club !


🧠 Retrouvez-nous sur Designclub.global et et prenez contact avec nous sur Linkedin :


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Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour, je suis Paul Menon, cofondateur de Design Club, un collectif international 100% design et research. Grâce à la force du nombre, on accélère les projets de nos clients et la carrière de nos membres partout dans le monde. Tu peux nous découvrir sur notre site designclub.global. Aujourd'hui, j'ai le plaisir d'animer le podcast Head of Design en partenariat avec Usage. C'est le premier research repository français qui révolutionne la recherche utilisateur. Il est doté d'une méthodologie intégrée qui structure et contextualise les insights pour apporter une réelle valeur à votre organisation. Cliquez sur le lien en description de l'épisode dès aujourd'hui pour découvrir Usage, l'outil qui va révolutionner vos recherches utilisateurs. Allez, c'est parti ! Vous avez laissé votre manteau au vestiaire ? Bienvenue dans le club ! Aujourd'hui, nous recevons... Paul Mauduit, il est designer et tu es le nouvel invité de ce podcast. Je te remercie chaleureusement d'avoir répondu positivement à mon invitation. Bonjour.

  • Speaker #1

    Bonjour à toi Paul.

  • Speaker #0

    Et ouais, c'est ça pour cette invitation. Ça va être un moment drôle, en effet,

  • Speaker #1

    qui discute à Paul.

  • Speaker #0

    C'est ça, tout à fait. Merci d'avoir accepté mon invitation. J'étais hyper content quand on s'est rencontrés et que tu as accepté qu'on puisse échanger parce que... J'avais vu avec intérêt ton évolution et ton parcours et je me posais pas mal de questions sur comment ça s'était passé chez Orange Bank et on fera un focus aujourd'hui sur à la fois une partie de ton parcours, bien sûr, pour comprendre qui tu es, mais aussi sur ce retour d'expérience sur Orange Bank qui aujourd'hui n'existe plus, mais que justement tu as accompagné à un moment qui était assez inédit pour un Head of Design. Et donc voilà, on va discuter un petit peu de tout ça et puis essayer de comprendre en filigrane aussi tes convictions de designer et ce que tu souhaites apporter à ce monde passionnant qu'est le design. Ça te va ?

  • Speaker #1

    Ah ouais, génial. Allons-y.

  • Speaker #0

    Allez, écoute, la première question que j'aime poser à mes invités, c'est à quel moment toi tu découvres le design et que tu te dis, tiens, c'est quelque chose sur lequel je souhaite m'engager, prendre à plein ?

  • Speaker #1

    Petit en fait, alors je ne vais pas te dire depuis tout petit, mais comme j'ai un père architecte, en fait j'ai découvert le style. D'accord. L'architecture et le design sont relativement proches, mais de fil en aiguille, comme beaucoup de garçons, tu sais toujours, tu aimes le style, les voitures. Et puis je me suis rendu compte que je voulais des choses dans lesquelles il fallait dessiner, parce que j'avais l'habitude d'appliquer. Mais je ne savais pas quoi, mais il fallait qu'il y ait une notion créative de dessin.

  • Speaker #0

    De dessin.

  • Speaker #1

    Et le design s'est arrivé, puis après je me suis renseigné sur les études en France et puis j'ai découvert Stratz. Et j'y suis allé.

  • Speaker #0

    Et tu rentres par le dessin. Et donc, Strat, qui est une des écoles les plus importantes en France pour le design, comment ça se passe, ce passage-là ? Parce que tout ce que j'ai compris de cette école, vraiment, vous voyez tous les pans du design, avec peut-être un focus quand même assez fort sur le design produit physique.

  • Speaker #1

    Exactement. C'était le cas quand j'y suis arrivé. J'y suis arrivé en 2005. Après mon brevet de technique d'essai art appliqué, c'est un bac avec une option Beaux-Arts plus que forte. Et donc ils arrivent, comme ils ont des gens qui avaient des bacs classiques, ce genre de choses, on fait beaucoup de dessins, on leur donne en fait un corpus, tu sais, comme les mises à niveau d'art appliqué, pour qu'on sache un petit peu ce que c'est que le monde des Beaux-Arts. Et après, ils vont durant toutes les années, tu passes ton diplôme au bout des 5e année, tu vas choisir une majeure. Et quand je suis arrivé, on parlait d'event de produit, tu vois, alors produit vraiment. le style pur, je veux être dans une agence, je voudrais faire des belles cuisines, vraiment des choses, on va dire, du meuble, je caricature ça, soit du packaging, parce qu'il y avait déjà cette notion de graphique packaging très forte, on a des très grosses agences en France, comme Carioge et compagnie, ou sinon du design auto, parce que c'était l'école du design, du design auto, ce qui s'appelait Strat College Designer, elle a été créée par des anciens de Renault qui avaient du mal à recruter, alors pour moi c'est 93. Et bon, en fait, au fur et à mesure que j'ai fait l'école, j'ai découvert le monde du digital. Mais toi, on ne parlait pas du XUI. Et en fait, je suis sorti qui a un diplôme de designer industriel. Je suis un produit multifacette 360. Mais ma carrière a fait qu'après, je suis allé dans le monde du digital parce que c'est là où avec l'avènement du numérique, on a quantité de choses à faire et ce n'est que le début de l'histoire.

  • Speaker #0

    D'accord. Et donc, justement, quand tu sors de Strat, comment ça se passe ? Quel choix tu fais ? Dans quel type d'entreprise tu vas ?

  • Speaker #1

    Ah, pas facile, mais ça je peux reprendre ma casquette quand j'étais en charge de Stratalumi, tu vois, où je l'ai présidé. On a un super diplôme, mais il faut qu'on accepte d'être exécutant. Toi, dans ces métiers, architecture, design, graphique, il ne faut pas penser qu'on est amené à devenir des managers du design, mais d'abord, il faut faire de l'exécution, il faut produire. Moi, mon premier job, c'était dans une agence d'archi slash design qui s'appelait Nasso Architecture, je faisais de la perte 3D. Donc, je ne faisais pas vraiment mon métier, tu vois, j'ai fait le temps de mon CDD, mais enfin, c'était mon... premier taf, j'étais super content. Et puis après, j'ai découvert les projets multi avec différentes personnes. C'était les pompes Aritech qui proposaient ça parce qu'il y avait marqué School Stanford. Alors j'ai dit, il y a peut-être un moyen d'aller au Stade et je n'ai plus comme ça. Allez, 15 jours, j'ai été super content à la School Stanford où il y avait des stratos, des gens de Centrale, des gens même de Sciences Po et on avait un projet en commun qu'il fallait mener. Donc il y avait déjà une marque de pluridiscipline de pluridiscipline plarinée et c'était EADS qui avait apporté le projet. Parce que voilà, la A380 avait été lancée sur le marché, donc on s'imaginait 50 années d'exploitation. Aujourd'hui, ce n'est pas vrai. J'ai dit, on retire l'avion. Et le concept, c'était comment demain on prendra l'avion. Donc nous, c'était, est-ce qu'on peut le prendre comme le TVV ? Est-ce qu'il y a un moyen plus tard de rééditer et d'aller prendre l'avion ? Avec les conditions de sécurité qui sont monstres dans un aéroport, où tu arrives une heure et demie avant ton vol.

  • Speaker #0

    C'est ça la vraie friction, la vraie friction, elle se passe là, entre le moment où tu arrives à l'aéroport, peut-être même encore avant, et le moment où tu arrives au lieu où tu veux être, qui se passe quand même beaucoup de temps, même si tu penses que c'est un trajet court.

  • Speaker #1

    C'est pas la journée de 5h, mais de chez toi à ton aéroport, de ton aéroport et après l'arrivée, tu découvres que finalement tu as mis beaucoup de temps. À travers ce projet, j'ai découvert le design de service. Tu vois, avec un S majuscule. C'est vrai qu'il était passionnant, en fait.

  • Speaker #0

    C'est vrai que l'aéroport, c'est du vrai design de service avec plein,

  • Speaker #1

    plein d'influences. Oui, alors il est dans le visage.

  • Speaker #0

    Il y a plus de fluides partout et une expérience qui doit être continue pour l'usager. Excellent. Tout à fait. Et donc, ça, tu as fait ça pendant que tu étais en première ligne ?

  • Speaker #1

    Une année, on va dire. Incroyable. De diplôme bonus. Donc, il y avait une part. Et en plus, je ne sais pas pourquoi,

  • Speaker #0

    mais il y avait une année. Tu as quand même le temps de faire avancer le sujet. À plusieurs.

  • Speaker #1

    Oui, on avait fait un petit proto sous forme. Alors, à l'époque, on avait trouvé une agence qui nous avait aidé, tu sais, à faire un petit film d'animation pour expliquer notre pensée. Mais l'idée, c'était justement d'arriver. Il y avait un bâtiment central qui était le hub complet, bagages, magasins. Parce que, pour faire simple, un aéroport, il fonctionne à travers tout ce que tu dépenses sur place. Par exemple, ADP. une grosse partie de son chiffre d'affaires, c'est tout ce que tu vas acheter en volet. Tu vois, les restaurants, ce genre de choses. Donc, est-ce qu'il y a des gens qui me prendent pour un vol court, ils vont déposer leur bagage et il y avait une sorte de petite voiture automatique qui t'emmenait directement, on va dire, on l'appelait ça des SkyGates, vraiment à la porte d'embarquement. Au passage, tu faisais un petit peu de l'enregistrement, ce genre de choses. Et après, tu avais une équipe dédiée qui directement mettait le bagage dans l'avion, vraiment pour des tout petits vols. Et si c'était des vols long-courrier qui nécessitaient des contraintes sécuritaires, en fait... tes voitures, le petit wagon, et que tu t'envoyais à un endroit où là, je veux dire, tu passais les contrôles douaniers, sécuritaires, tout ce qui vont bien, en partant du principe que les technologies seraient plus avancées, on pouvait mieux scanner le bagage, t'avais pas forcément besoin de te mettre à poil quand tu prends un vol pour les Etats-Unis où ils veulent un scan complet, enfin jusqu'à l'écartier,

  • Speaker #0

    mais on voit les difficultés.

  • Speaker #1

    Par contre, il y avait une donnée qu'on n'avait pas pris en compte, qu'on n'aurait jamais imaginé, c'était l'écologie. C'est un truc qui s'est rentré, enfin, on s'est posé la question, c'était en 2000... 11, 12. Non, parce que finalement, la 380, c'est la beauté de cet avion. On n'était pas du tout dans une notion moins d'avion, comment on réduit le bilan carbone.

  • Speaker #0

    Et c'est là qu'on se rend compte que quand même, les mentalités ont évolué assez vite. À ce sujet, j'imagine que le Covid et les catastrophes naturelles aident un peu à tout ça. Oui. Non, mais très clair. Donc, toi, tu fais un an à Stanford avec cette équipe-là.

  • Speaker #1

    Stanford, c'était 35% du temps. En fait, on a fait l'introduction 15 jours. Ça a été le kick-off sur place à Stanford. On est rentré en France. Mais bon, 15 jours, déjà, c'est bien. Gros kick-off. Et puis après, c'était de nouveau la fin, trois semaines de présentation de projet à la New School. Donc, c'était...

  • Speaker #0

    Voilà,

  • Speaker #1

    trop bien.

  • Speaker #0

    Et donc, là, il doit se poser la question de faire où je vais, vers quel type de design je vais.

  • Speaker #1

    Exactement. Écoute, c'est pas difficile.

  • Speaker #0

    Tu as dû être arraché par le service.

  • Speaker #1

    J'allais dire ça, mais... Et puis surtout, j'avais un petit peu travaillé avant. Mais toi, juste une petite année. Et puis, j'ai trouvé ce diplôme que j'ai fait. Et puis, à un moment, j'ai un copain qui part en Afrique pour Orange en VE. Je ne connaissais pas ses contrats. Ils sont connus, mais on ne l'aurait jamais pensé qu'il puisse avoir des postes en design. Et puis, il y a une condition sine qua non. C'est qu'il faut avoir 28 ans Revolu maximum. Donc, c'est pour te lancer. Et puis, voilà qu'Orange ouvre un autre poste de VE. en Jordanie. Moi j'ai fait, viens vas-y, je tente, je ne connais pas le Proche-Orient, puis surtout c'est pour Orange, donc il y a un côté aventure. Moi je n'avais pas d'attache, continuons si l'on peut. J'avais pas encore de l'expérience d'un mois. Ils me recrutent, donc ça c'est génial, parce qu'ils disent, et puis il y a énormément de jeunes et de VE, et en fait j'ai mis un pied à l'étrier grâce à ça. Je suis rentré dans le groupe Orange, et j'ai découvert une zone de marché absolument incroyable, le marché MEA, donc Middle East Africa, qui est très précis. Dans un pays, petit aparté, jordanique, c'était de la guerre tout autour, mais ce pays est calme et a besoin de touristes. Moi qui ne connaissais pas cette question, proche horaire, je voudrais dire que c'est peut-être moins vrai, mais ça reste un pays vraiment sympathique. Connu pour Petra, voilà.

  • Speaker #0

    Ouais, ça fait Petra. Et donc là, tu fais quoi là-bas ?

  • Speaker #1

    Alors là-bas, Orange les a enfermés. Il y avait ce qu'on appelait le Technocentre Group. Donc Orange est divisé en trois grandes business units. France, indépendante. qui travaille que pour les produits France la business unit groupe qui elle va servir d'usine à service emploi et service, donc moi j'avais été recruté au sein de IMT et à l'époque ça s'appelait D&E, Design and User Experience si je caricature, c'est une sorte d'agence interne concevait les produits du groupe soit pour les business en ea ou les business europe que par les business en europe c'est en fait les pays et ranger assez bien placé en europe de l'est la roumanie la belgique je puis dire la mondale et donc il avait des antennes local une à abidjan il venait de créer et une à amman pour tout le marché en ea ça comprend l'egypte ça comprend donc la jordanie et là où orange et en filiale orange s'il a une position dominante d'être le premier ou le deuxième sur le marché, il va s'implementer localement. Sinon, il va seulement passer en tant qu'opérateur tel. Et donc, ils avaient une antenne locale et en fait, il y a beaucoup de VE dans ces pays. Et en fait, on était plein de jeunes. Alors, j'ai fait beaucoup de choses, B2B, SaaS, travailler sur des projets, tu sais qu'on appelle des jeux-lois, donc tu sais que tu réponds en Télésone avec les robots, de la communication, enfin, des choses assez simples, des petits films, voilà. Mettre en avant les petits projets, les petites choses, les petits produits qu'ils vendaient aux filiales.

  • Speaker #0

    Donc là, c'est un peu ton... Tu mets le pied dans la porte d'Orange, qui va être une aventure exceptionnelle pour toi, dans laquelle tu vas grandir dans ce groupe.

  • Speaker #1

    Ah oui, parce que...

  • Speaker #0

    Assez rapidement, jusqu'à, je dirais, l'arrivée un peu avant Orange Bank, mais je dirais, pendant là,

  • Speaker #1

    tu vas passer une année avec Orange. Ah bah oui, parce que j'ai fait... Je suis rentré du vieil 2015, parce que ça peut durer facilement deux ans, et je l'ai quitté en 2022 pour Orange Bank. 2015-2022, c'est une bonne période. En plus, ça s'est beaucoup transformé. On est devenu beaucoup plus gros. J'avais l'équipe d'IANU qui n'était basée qu'à Châtillon. Orange avait encore quelques designers à Londres. Il y avait quelques designers à Grenoble, à Rennes. Il y avait quelques petits éléments. Exactement, ils les ont tous mis dans une seule et même entité qu'ils ont appelée XDLAB. Tous les gens qui faisaient du design de services de l'ergonomie, qui travaillaient, on vient se renouer avec ce genre de choses, on les a mis ensemble. J'ai eu la chance de bosser sur un projet. projet qui était important à MEA mais qui a grandi aussi dans l'Europe, qui était MyOrange, une application de service de self-care. Orange et moi, c'est un marché français, dans lequel on a tout refait parce qu'on a dû créer... Aujourd'hui, on pourrait dire un design system pour faire des éléments génériques pour les revendre aux filiales, mais à l'époque, on n'en était pas là. Ça a été déjà de comprendre ce que les usagers, les usagers africains parce que les usagers européens, t'imagines bien, c'est pas la même chose. Postpages, prepages, ce genre de choses. Le ROI potentiel, c'est des choses qu'Orange Telco, le retour sur l'investissement, ne se posait pas encore beaucoup. Et les cas payés, où ça y est maintenant, au lieu de dire que c'est un centre de coût, ils commencent à se dire qu'il faut qu'on produise des choses qui soient rentables au futur et pas simplement du ça. Et donc, avec un collègue, on a tranquillement gravi. À la fin, on était quatre sur ce projet à fond pour refaire 100% cette application. Donc, j'ai été quasiment monop... projet mais on a eu à la fin de gros awards donc un red dot qui a été reconnu pour son architecture et sa qualité d'aller chercher au sein du groupe les bons développeurs les bonnes les bonnes personnes les bons dans pas le groupe a été tous ces gens là mais il faut les découvrir il faut c'est ça et puis c'est pas simple tu

  • Speaker #0

    avais un rôle un peu de chef de projet de progrès si je n'attire un jeu manager personnes directement mais jamais et mon nom tu pilotes et termes emploi et style et designer

  • Speaker #1

    A l'origine, si tu veux, on avait éventuellement un prestataire pour la partie production pure. On répondait à l'équipe marketing d'une entité, on était tous la même, mais qui était notre entité phare, en disant, Bon, votre map, il y a ta, ta, ta, ta, ta, ta, et on va délivrer comme ça, à mettre ça. Mais en fait, en avançant et en découvrant, on commençait à pouvoir un petit peu plus gratter et se dire, Mais attendez, c'est quoi les usages, ce genre de choses ? Et à la fin, leur dire à un moment, l'application, on va appeler Legacy, donc la première, vous l'avez fait évoluer, là, ce n'est plus possible. C'est un blusin. Vous avez tout tenté. En même temps, il faut qu'elle fonctionne sur les derniers OS et des OS très anciens pour Android du fait de la disparité du parc téléphone. Donc, on commençait à être compliqué parce qu'entre des gens qui sont en KitKat versus les derniers téléphones, si tu veux, il y a un moment où tu dois faire des sacrés choix de douzaines aussi pour pouvoir que ça puisse tourner. Et puis, les pays aussi commençaient un petit peu à prendre de la puissance, à se staver. Alors déjà, d'un point de vue dev, parce qu'on a encore cette technique qu'ils s'imaginaient ayant des développeurs. Et après... passé des deals avec des agences, des designers locales, mais c'est là où on a commencé à comprendre que cette application devait devenir quelque chose de plus gros, un peu comme un portefeuille numérique qui fasse appel aux autres grosses applications importantes, Orange Monnaie, qui permet de faire du transfert d'argent, du paiement de factures en Afrique, c'est important. Et donc, le projet, en fait, a pu être amené jusqu'à un gros moment, mais ce qui a été l'élément déclencheur, c'est qu'à un moment, on s'est dit, et si on se faisait plaisir, nos chefs nous ont suivis, on va se faire un sort de concept app. un peu comme un concept car. Comment on imagine l'application du futur ? C'est quoi le nouveau style qu'on pourrait faire ? Parce que Orange avait connu un rebranding. Ils voulaient en plus qu'on soit le plus accessible possible. Nous, c'était moins sexy parce qu'on est sur des choses très rectangulaires, très simples, déjà plats. Donc, on était contraints là-dessus au niveau des premiers éléments de design system. La marque n'est pas forcément facile parce qu'elle a une idée très précise de comment il faut parler d'Orange. Et entre le groupe versus les filiales, il y a un gap.

  • Speaker #0

    Oui, il se passe toujours.

  • Speaker #1

    Oui, c'est sûr. Beaucoup de choses. Donc c'était commencer à faire le grand écart et d'avoir les bonnes personnes qui me suivent. pour nous sponsoriser, parce qu'Orange fonctionne comme ça. C'est que tu es la bonne personne du Comex, en l'occurrence, du bon Codire, et ainsi de suite. Ça, c'est intéressant, on va commencer à y mettre tel niveau de budget, et surtout, quel est le pays mature, pilote de cette nouvelle application qui soit très. Et en même temps, que le pays retrouve ses petits. C'est quoi le service qu'il veut mettre en avant ? Qu'il ait vraiment un choix, et à la fin, l'idée, pour faire ça, pour nos interlocuteurs, il faut imaginer un portefeuille numérique. comme tu as toutes les cartes de crime dans ton portefeuille les cartes c'est un service et en fait on peut mettre la verticale du service que l'on veut et après potentiellement parce qu'Orange est un pourvoyeur d'énormément d'applications on peut avoir un rebond, tu sais un peu comme Facebook, des fois Messenger ce genre de choses, sur la bonne application notamment toi sur Orange Money, on peut savoir où en est son solde si on a rouillé de l'argent mais soit on a des opérations très précises d'un point de vue sécurité et bien obtenu de ce faire par l'application ou par toute l'application même d'accord

  • Speaker #0

    Et donc là, quelle équipe tu mets en place ? Combien de personnes vous êtes ?

  • Speaker #1

    Alors, on était une grosse équipe qui était régie d'un point de vue plutôt technique, mais on appartenait tous au marketing. Dans la difficulté, mais ça s'est fait au fur et à mesure, ça a été de dire qui au design fait quoi ? Et de se donner, on va dire, du lien, se répartir des rôles. Et de manière un peu naturelle, moi, j'ai pris le rôle d'évangélisateur sur voilà le concept, c'est intéressant, on peut faire ci. Et j'avais avec moi...

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