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Histoires Par la main pour jeunes oreilles

Le cerf-volant bleu

Le cerf-volant bleu

13min |21/01/2025|

56

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Description

Pierrot n'a qu'une envie : partir faire volant un cerf-volant avec ses amis. Mais son papa a malheureusement besoin de lui pour apporter une lettre importante au village voisin.

Voilà donc Pierrot parti. Il marche depuis à peine dix minutes lorsqu’il aperçoit là-bas ses deux camarades qui l’appellent :

- Hello, Pierrot, alors, tu viens !

....


« Mais nous savons que toutes choses travaillent ensemble pour le bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés selon son dessein. » Romains 8 : 28




Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Le cerf-volant bleu. Chaque soir, le souper achevé, le père de famille lit un passage de la Bible à sa famille, en ajoutant parfois quelques mots sur ce qu'il vient de lire. Véronique, sa femme, prend alors Susie sur ses genoux pendant que Pierrot, l'aîné des enfants, baisse la tête, en attendant que ça se passe. Non. Pierrot n'écoute jamais la lecture que fait son père, et encore moins les commentaires qu'il y ajoute. Pour passer le temps, il compte les carreaux de la nappe et, pour se distraire, joue avec les quelques miettes qui traînent sur la table. Pourquoi s'intéresserait-il à l'évangile ? À l'école, il est parmi les meilleurs. Il a beaucoup de copains. Il est sympa avec tout le monde et ne pose aucun problème à ses parents. Ce jour-là, en sortant à midi de l'école, William Lacoste. Hello, Pierrot. On n'a pas classe cet après-midi. Écoute, j'ai reçu un cerf-volant pour mon anniversaire. Avec Fred, on va le faire voler sur le Grand Pré près de l'écluse. Tu viens ? Ce sera chouette. Oui, oui, je pense pouvoir venir. Seulement, il faut juste que je demande à mes parents. Arrivé chez lui, Pierrot se précipite vers son papa qui vient lui aussi de rentrer du travail. Papa, papa, est-ce que tu me permets d'aller avec William et Fred cet après-midi faire voler leur cerf-volant ? Mais à la grande déception de Pierrot, papa secoue la tête négativement. Écoute, cela m'ennuie de te priver de cette sortie. Mais il faut que cet après-midi même, tu apportes une lettre urgente à Mulbar, le village d'à côté. Moi, je travaille tout l'après-midi et maman doit s'occuper de Suzy. Donc il n'y a que toi. Pierrot a du mal à cacher sa déception. Renoncer au cerf-volant, c'est déjà dur. Mais en plus, aller jusqu'à Mulbar à pied, quel ennui ! Après le repas, papa met des billets de banque dans une enveloppe et y joint un courrier. Voilà, c'est pour M. Stein. 39 Grand-Rue à Mulbar. Tu ne peux pas te tromper. Voilà Pierrot parti. Il marche depuis à peine dix minutes lorsqu'il aperçoit là-bas ses deux camarades qui l'appellent. Hello, Pierrot ! Alors, tu viens ? La tentation est trop forte. Pierrot les rejoint et les voilà tous les trois qui essayent de faire voler le superbe cerf-volant bleu de William. à chaque essai le cerf-volant s'élève un peu au vent mais très vite il pique du nez et retombe sur le sol la queue est trop légère déclare william il faudrait l'alourdir avec du papier qui a du papier demande fred pierrot sent dans la poche de son manteau la lettre de son père n'y tenant plus Il la sort de sa poche. Vous croyez que ça, ça pourrait aller ? Parfait ! s'écrient en chœur William et Fred. Mais Pierre-Occule, attention les gars ! C'est une lettre importante. Il ne s'agit vraiment pas que je la perde. T'inquiète, déclare William. On va juste la coincer avec de la ficelle à l'arrière et après on te la rend, c'est sûr. Aussitôt dit, aussitôt fait. Cette fois, le cerf-volant s'élève parfaitement dans le ciel. Les trois enfants crient leur enthousiasme. Allez, lâche encore de la ficelle ! Plus haut ! Toujours plus haut ! Le cerf-volant n'est bientôt plus qu'un tout petit point très haut dans le ciel. Mais tout à coup, la ficelle dans la main de Fred se relâche. Mince ! s'écrit-il. Je crois que la ficelle a cassé. Un long morceau de ficelle tombe mollement à leurs pieds. Et quant au cerf-volant ? Il a disparu, englouti peut-être par les nuages qui maintenant obscurcissent le ciel. Pierrot est désespéré. Il se précipite chez lui et en pleurs raconte à sa maman ce qui vient de se passer. Tu te rends compte ? s'exclame-t-elle fâchée. Tout cet argent perdu ! Mais c'est une catastrophe ! Pierrot monte l'escalier. va dans sa chambre et se jette sur son lit. Il pleure toutes les larmes de son corps. Tout est de sa faute et rien que de sa faute. Comment a-t-il pu céder à l'invitation de ses copains pour la première fois de sa vie ? Pierrot se sent coupable et de son cœur monte une prière. Ô Seigneur, aide-moi ! En bas, dans sa cuisine, sa maman est consternée. De son cœur s'élève une prière. Ô Seigneur, aide-nous ! Mais pendant que Pierrot pleure sur sa faute, là-bas, quelqu'un pédale sur une route qui mène à Mulbar. Depuis longtemps au chômage, Olivier va à Mulbar pour y trouver du travail. Tout en pédalant, il élève son cœur vers le Seigneur qu'il connaît comme son Sauveur. Ô Seigneur, aide-moi ! Il n'a pas beaucoup d'espoir, il a déjà tant cherché. Mais que voit-il dans les branches d'un arbre, à une dizaine de mètres de la route bizarre ? Qu'est-ce que c'est que cette tâche bleue dans cet arbre ? vous le savez vous mais lui ne le sait pas intrigué il pose son vélo dans l'herbe et s'approche de l'arbre il découvre alors le cerf-volant cassé et coincé entre deux branches il n'a qu'à tirer sur la ficelle qui pend lamentablement pour le ramener à terre un cerf-volant comment a-t-il pu arriver là mais tiens tiens qu'y a-t-il de coincé à l'arrière olivier détache l'enveloppe sur laquelle il lit m stein trente-neuf grandes rues à ben puisque je vais à mulbar je peux bien apporter cette lettre à ce m stein le voilà reparti sur son vélo à force de pédaler Il aperçoit bientôt les premières maisons de Milbar. Voilà la Grand-Rue. Ici, c'est le 27 et là le 35. Ah, voilà le 39. Arrivé aux 39 Grand-Rues, Olivier se présente chez M. Stein. Voilà une lettre qui vous est destinée et que j'ai trouvée en chemin. Elle est un peu froissée, mais elle est bien pour vous, n'est-ce pas ? Olivier raconte alors à M. Stein comment il a trouvé le cerf-volant avec la lettre coincée à l'arrière. M. Stein tourne la lettre entre ses doigts. Savez-vous ce que contient cette lettre ? demande alors M. Stein. Oh ! Je ne l'ai pas ouverte puisqu'elle n'était pas pour moi. Mais en la palpant, il me semble qu'elle doit contenir de l'argent. Oui, vous avez raison, c'est bien de l'argent. Mais encore une question, pourquoi êtes-vous venu à Mulbar ? Une ombre passe alors sur le visage d'Olivier. Je cherche du travail depuis deux ans et j'ai pensé que peut-être ici, à Mulbar, un silence fait entre les deux hommes. Pensif, M. Stein regarde longuement son interlocuteur. Vous cherchez du travail. Et moi, je cherche un homme honnête et de confiance pour la comptabilité de mon entreprise. Mais revenons à Pierrot, toujours sur son lit à sangloter. En bas, dans sa cuisine, sa maman se demande bien comment elle va annoncer la catastrophe à son mari lorsque celui-ci va rentrer de son travail. Justement, le voilà qui pousse la porte d'entrée de la maison. Mais avant que sa femme n'ouvre la bouche pour tout lui raconter, il l'arrête tout net et lui déclare Écoute, je sais tout. Monsieur Stein m'a téléphoné à mon travail. il m'a dit avoir bien reçu mon argent il m'en a remercié et m'a même raconté comment l'enveloppe lui était parvenue il reste pourtant quelque chose à faire doucement papa pousse la porte de la chambre de son fils celui-ci sursaute et d'un bond il se lève oh papa pardon pardon mais pierrot dit alors le père Ce n'est pas seulement à moi que tu dois demander pardon, mais surtout au Seigneur. Vois-tu, toutes nos fautes et nos désobéissances sont d'abord contre lui. S'il désire te pardonner, c'est parce que lui-même a pris la punition que nous méritions lorsqu'il est mort sur la croix. Si Pierrot n'écoute jamais la lecture de famille, maintenant c'est de toutes les fibres de son être. qu'il écoute son papa lui parler, alors qu'ils sont là, tous les deux, assis sur le bord de son lit. Son papa poursuit Pierrot, moi je te pardonne. Mais ne veux-tu pas demander aussi au Seigneur de te pardonner ? Oh oui ! Pierrot le désire maintenant de tout son cœur, et sait ce qu'il fait avec ses mots d'enfant. Puis, toujours assis l'un à côté de l'autre, Papa raconte à son fils son téléphone avec M. Stein et comment Dieu a pris soin de la lettre pour la faire parvenir à son destinataire. Cette fois, ce n'est plus pour demander pardon que le père et le fils s'adressent au Seigneur, mais pour le remercier d'avoir veillé sur l'enveloppe et l'avoir amené à bon port. Mais nous savons que toutes choses travaillent ensemble. pour le bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés selon son dessein. Épître aux Romains, chapitre 8, verset 28 J'ai cherché l'Éternel et il m'a répondu et m'a délivré de toutes mes frayeurs. Ils ont regardé vers lui et ils ont été illuminés et leurs faces n'ont pas été confuses. Cet affligé a crié Et l'Éternel a entendu et l'a sauvé de toutes ses détresses. Psaume 34, versets 4 à 6.

Description

Pierrot n'a qu'une envie : partir faire volant un cerf-volant avec ses amis. Mais son papa a malheureusement besoin de lui pour apporter une lettre importante au village voisin.

Voilà donc Pierrot parti. Il marche depuis à peine dix minutes lorsqu’il aperçoit là-bas ses deux camarades qui l’appellent :

- Hello, Pierrot, alors, tu viens !

....


« Mais nous savons que toutes choses travaillent ensemble pour le bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés selon son dessein. » Romains 8 : 28




Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Le cerf-volant bleu. Chaque soir, le souper achevé, le père de famille lit un passage de la Bible à sa famille, en ajoutant parfois quelques mots sur ce qu'il vient de lire. Véronique, sa femme, prend alors Susie sur ses genoux pendant que Pierrot, l'aîné des enfants, baisse la tête, en attendant que ça se passe. Non. Pierrot n'écoute jamais la lecture que fait son père, et encore moins les commentaires qu'il y ajoute. Pour passer le temps, il compte les carreaux de la nappe et, pour se distraire, joue avec les quelques miettes qui traînent sur la table. Pourquoi s'intéresserait-il à l'évangile ? À l'école, il est parmi les meilleurs. Il a beaucoup de copains. Il est sympa avec tout le monde et ne pose aucun problème à ses parents. Ce jour-là, en sortant à midi de l'école, William Lacoste. Hello, Pierrot. On n'a pas classe cet après-midi. Écoute, j'ai reçu un cerf-volant pour mon anniversaire. Avec Fred, on va le faire voler sur le Grand Pré près de l'écluse. Tu viens ? Ce sera chouette. Oui, oui, je pense pouvoir venir. Seulement, il faut juste que je demande à mes parents. Arrivé chez lui, Pierrot se précipite vers son papa qui vient lui aussi de rentrer du travail. Papa, papa, est-ce que tu me permets d'aller avec William et Fred cet après-midi faire voler leur cerf-volant ? Mais à la grande déception de Pierrot, papa secoue la tête négativement. Écoute, cela m'ennuie de te priver de cette sortie. Mais il faut que cet après-midi même, tu apportes une lettre urgente à Mulbar, le village d'à côté. Moi, je travaille tout l'après-midi et maman doit s'occuper de Suzy. Donc il n'y a que toi. Pierrot a du mal à cacher sa déception. Renoncer au cerf-volant, c'est déjà dur. Mais en plus, aller jusqu'à Mulbar à pied, quel ennui ! Après le repas, papa met des billets de banque dans une enveloppe et y joint un courrier. Voilà, c'est pour M. Stein. 39 Grand-Rue à Mulbar. Tu ne peux pas te tromper. Voilà Pierrot parti. Il marche depuis à peine dix minutes lorsqu'il aperçoit là-bas ses deux camarades qui l'appellent. Hello, Pierrot ! Alors, tu viens ? La tentation est trop forte. Pierrot les rejoint et les voilà tous les trois qui essayent de faire voler le superbe cerf-volant bleu de William. à chaque essai le cerf-volant s'élève un peu au vent mais très vite il pique du nez et retombe sur le sol la queue est trop légère déclare william il faudrait l'alourdir avec du papier qui a du papier demande fred pierrot sent dans la poche de son manteau la lettre de son père n'y tenant plus Il la sort de sa poche. Vous croyez que ça, ça pourrait aller ? Parfait ! s'écrient en chœur William et Fred. Mais Pierre-Occule, attention les gars ! C'est une lettre importante. Il ne s'agit vraiment pas que je la perde. T'inquiète, déclare William. On va juste la coincer avec de la ficelle à l'arrière et après on te la rend, c'est sûr. Aussitôt dit, aussitôt fait. Cette fois, le cerf-volant s'élève parfaitement dans le ciel. Les trois enfants crient leur enthousiasme. Allez, lâche encore de la ficelle ! Plus haut ! Toujours plus haut ! Le cerf-volant n'est bientôt plus qu'un tout petit point très haut dans le ciel. Mais tout à coup, la ficelle dans la main de Fred se relâche. Mince ! s'écrit-il. Je crois que la ficelle a cassé. Un long morceau de ficelle tombe mollement à leurs pieds. Et quant au cerf-volant ? Il a disparu, englouti peut-être par les nuages qui maintenant obscurcissent le ciel. Pierrot est désespéré. Il se précipite chez lui et en pleurs raconte à sa maman ce qui vient de se passer. Tu te rends compte ? s'exclame-t-elle fâchée. Tout cet argent perdu ! Mais c'est une catastrophe ! Pierrot monte l'escalier. va dans sa chambre et se jette sur son lit. Il pleure toutes les larmes de son corps. Tout est de sa faute et rien que de sa faute. Comment a-t-il pu céder à l'invitation de ses copains pour la première fois de sa vie ? Pierrot se sent coupable et de son cœur monte une prière. Ô Seigneur, aide-moi ! En bas, dans sa cuisine, sa maman est consternée. De son cœur s'élève une prière. Ô Seigneur, aide-nous ! Mais pendant que Pierrot pleure sur sa faute, là-bas, quelqu'un pédale sur une route qui mène à Mulbar. Depuis longtemps au chômage, Olivier va à Mulbar pour y trouver du travail. Tout en pédalant, il élève son cœur vers le Seigneur qu'il connaît comme son Sauveur. Ô Seigneur, aide-moi ! Il n'a pas beaucoup d'espoir, il a déjà tant cherché. Mais que voit-il dans les branches d'un arbre, à une dizaine de mètres de la route bizarre ? Qu'est-ce que c'est que cette tâche bleue dans cet arbre ? vous le savez vous mais lui ne le sait pas intrigué il pose son vélo dans l'herbe et s'approche de l'arbre il découvre alors le cerf-volant cassé et coincé entre deux branches il n'a qu'à tirer sur la ficelle qui pend lamentablement pour le ramener à terre un cerf-volant comment a-t-il pu arriver là mais tiens tiens qu'y a-t-il de coincé à l'arrière olivier détache l'enveloppe sur laquelle il lit m stein trente-neuf grandes rues à ben puisque je vais à mulbar je peux bien apporter cette lettre à ce m stein le voilà reparti sur son vélo à force de pédaler Il aperçoit bientôt les premières maisons de Milbar. Voilà la Grand-Rue. Ici, c'est le 27 et là le 35. Ah, voilà le 39. Arrivé aux 39 Grand-Rues, Olivier se présente chez M. Stein. Voilà une lettre qui vous est destinée et que j'ai trouvée en chemin. Elle est un peu froissée, mais elle est bien pour vous, n'est-ce pas ? Olivier raconte alors à M. Stein comment il a trouvé le cerf-volant avec la lettre coincée à l'arrière. M. Stein tourne la lettre entre ses doigts. Savez-vous ce que contient cette lettre ? demande alors M. Stein. Oh ! Je ne l'ai pas ouverte puisqu'elle n'était pas pour moi. Mais en la palpant, il me semble qu'elle doit contenir de l'argent. Oui, vous avez raison, c'est bien de l'argent. Mais encore une question, pourquoi êtes-vous venu à Mulbar ? Une ombre passe alors sur le visage d'Olivier. Je cherche du travail depuis deux ans et j'ai pensé que peut-être ici, à Mulbar, un silence fait entre les deux hommes. Pensif, M. Stein regarde longuement son interlocuteur. Vous cherchez du travail. Et moi, je cherche un homme honnête et de confiance pour la comptabilité de mon entreprise. Mais revenons à Pierrot, toujours sur son lit à sangloter. En bas, dans sa cuisine, sa maman se demande bien comment elle va annoncer la catastrophe à son mari lorsque celui-ci va rentrer de son travail. Justement, le voilà qui pousse la porte d'entrée de la maison. Mais avant que sa femme n'ouvre la bouche pour tout lui raconter, il l'arrête tout net et lui déclare Écoute, je sais tout. Monsieur Stein m'a téléphoné à mon travail. il m'a dit avoir bien reçu mon argent il m'en a remercié et m'a même raconté comment l'enveloppe lui était parvenue il reste pourtant quelque chose à faire doucement papa pousse la porte de la chambre de son fils celui-ci sursaute et d'un bond il se lève oh papa pardon pardon mais pierrot dit alors le père Ce n'est pas seulement à moi que tu dois demander pardon, mais surtout au Seigneur. Vois-tu, toutes nos fautes et nos désobéissances sont d'abord contre lui. S'il désire te pardonner, c'est parce que lui-même a pris la punition que nous méritions lorsqu'il est mort sur la croix. Si Pierrot n'écoute jamais la lecture de famille, maintenant c'est de toutes les fibres de son être. qu'il écoute son papa lui parler, alors qu'ils sont là, tous les deux, assis sur le bord de son lit. Son papa poursuit Pierrot, moi je te pardonne. Mais ne veux-tu pas demander aussi au Seigneur de te pardonner ? Oh oui ! Pierrot le désire maintenant de tout son cœur, et sait ce qu'il fait avec ses mots d'enfant. Puis, toujours assis l'un à côté de l'autre, Papa raconte à son fils son téléphone avec M. Stein et comment Dieu a pris soin de la lettre pour la faire parvenir à son destinataire. Cette fois, ce n'est plus pour demander pardon que le père et le fils s'adressent au Seigneur, mais pour le remercier d'avoir veillé sur l'enveloppe et l'avoir amené à bon port. Mais nous savons que toutes choses travaillent ensemble. pour le bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés selon son dessein. Épître aux Romains, chapitre 8, verset 28 J'ai cherché l'Éternel et il m'a répondu et m'a délivré de toutes mes frayeurs. Ils ont regardé vers lui et ils ont été illuminés et leurs faces n'ont pas été confuses. Cet affligé a crié Et l'Éternel a entendu et l'a sauvé de toutes ses détresses. Psaume 34, versets 4 à 6.

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Description

Pierrot n'a qu'une envie : partir faire volant un cerf-volant avec ses amis. Mais son papa a malheureusement besoin de lui pour apporter une lettre importante au village voisin.

Voilà donc Pierrot parti. Il marche depuis à peine dix minutes lorsqu’il aperçoit là-bas ses deux camarades qui l’appellent :

- Hello, Pierrot, alors, tu viens !

....


« Mais nous savons que toutes choses travaillent ensemble pour le bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés selon son dessein. » Romains 8 : 28




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Transcription

  • Speaker #0

    Le cerf-volant bleu. Chaque soir, le souper achevé, le père de famille lit un passage de la Bible à sa famille, en ajoutant parfois quelques mots sur ce qu'il vient de lire. Véronique, sa femme, prend alors Susie sur ses genoux pendant que Pierrot, l'aîné des enfants, baisse la tête, en attendant que ça se passe. Non. Pierrot n'écoute jamais la lecture que fait son père, et encore moins les commentaires qu'il y ajoute. Pour passer le temps, il compte les carreaux de la nappe et, pour se distraire, joue avec les quelques miettes qui traînent sur la table. Pourquoi s'intéresserait-il à l'évangile ? À l'école, il est parmi les meilleurs. Il a beaucoup de copains. Il est sympa avec tout le monde et ne pose aucun problème à ses parents. Ce jour-là, en sortant à midi de l'école, William Lacoste. Hello, Pierrot. On n'a pas classe cet après-midi. Écoute, j'ai reçu un cerf-volant pour mon anniversaire. Avec Fred, on va le faire voler sur le Grand Pré près de l'écluse. Tu viens ? Ce sera chouette. Oui, oui, je pense pouvoir venir. Seulement, il faut juste que je demande à mes parents. Arrivé chez lui, Pierrot se précipite vers son papa qui vient lui aussi de rentrer du travail. Papa, papa, est-ce que tu me permets d'aller avec William et Fred cet après-midi faire voler leur cerf-volant ? Mais à la grande déception de Pierrot, papa secoue la tête négativement. Écoute, cela m'ennuie de te priver de cette sortie. Mais il faut que cet après-midi même, tu apportes une lettre urgente à Mulbar, le village d'à côté. Moi, je travaille tout l'après-midi et maman doit s'occuper de Suzy. Donc il n'y a que toi. Pierrot a du mal à cacher sa déception. Renoncer au cerf-volant, c'est déjà dur. Mais en plus, aller jusqu'à Mulbar à pied, quel ennui ! Après le repas, papa met des billets de banque dans une enveloppe et y joint un courrier. Voilà, c'est pour M. Stein. 39 Grand-Rue à Mulbar. Tu ne peux pas te tromper. Voilà Pierrot parti. Il marche depuis à peine dix minutes lorsqu'il aperçoit là-bas ses deux camarades qui l'appellent. Hello, Pierrot ! Alors, tu viens ? La tentation est trop forte. Pierrot les rejoint et les voilà tous les trois qui essayent de faire voler le superbe cerf-volant bleu de William. à chaque essai le cerf-volant s'élève un peu au vent mais très vite il pique du nez et retombe sur le sol la queue est trop légère déclare william il faudrait l'alourdir avec du papier qui a du papier demande fred pierrot sent dans la poche de son manteau la lettre de son père n'y tenant plus Il la sort de sa poche. Vous croyez que ça, ça pourrait aller ? Parfait ! s'écrient en chœur William et Fred. Mais Pierre-Occule, attention les gars ! C'est une lettre importante. Il ne s'agit vraiment pas que je la perde. T'inquiète, déclare William. On va juste la coincer avec de la ficelle à l'arrière et après on te la rend, c'est sûr. Aussitôt dit, aussitôt fait. Cette fois, le cerf-volant s'élève parfaitement dans le ciel. Les trois enfants crient leur enthousiasme. Allez, lâche encore de la ficelle ! Plus haut ! Toujours plus haut ! Le cerf-volant n'est bientôt plus qu'un tout petit point très haut dans le ciel. Mais tout à coup, la ficelle dans la main de Fred se relâche. Mince ! s'écrit-il. Je crois que la ficelle a cassé. Un long morceau de ficelle tombe mollement à leurs pieds. Et quant au cerf-volant ? Il a disparu, englouti peut-être par les nuages qui maintenant obscurcissent le ciel. Pierrot est désespéré. Il se précipite chez lui et en pleurs raconte à sa maman ce qui vient de se passer. Tu te rends compte ? s'exclame-t-elle fâchée. Tout cet argent perdu ! Mais c'est une catastrophe ! Pierrot monte l'escalier. va dans sa chambre et se jette sur son lit. Il pleure toutes les larmes de son corps. Tout est de sa faute et rien que de sa faute. Comment a-t-il pu céder à l'invitation de ses copains pour la première fois de sa vie ? Pierrot se sent coupable et de son cœur monte une prière. Ô Seigneur, aide-moi ! En bas, dans sa cuisine, sa maman est consternée. De son cœur s'élève une prière. Ô Seigneur, aide-nous ! Mais pendant que Pierrot pleure sur sa faute, là-bas, quelqu'un pédale sur une route qui mène à Mulbar. Depuis longtemps au chômage, Olivier va à Mulbar pour y trouver du travail. Tout en pédalant, il élève son cœur vers le Seigneur qu'il connaît comme son Sauveur. Ô Seigneur, aide-moi ! Il n'a pas beaucoup d'espoir, il a déjà tant cherché. Mais que voit-il dans les branches d'un arbre, à une dizaine de mètres de la route bizarre ? Qu'est-ce que c'est que cette tâche bleue dans cet arbre ? vous le savez vous mais lui ne le sait pas intrigué il pose son vélo dans l'herbe et s'approche de l'arbre il découvre alors le cerf-volant cassé et coincé entre deux branches il n'a qu'à tirer sur la ficelle qui pend lamentablement pour le ramener à terre un cerf-volant comment a-t-il pu arriver là mais tiens tiens qu'y a-t-il de coincé à l'arrière olivier détache l'enveloppe sur laquelle il lit m stein trente-neuf grandes rues à ben puisque je vais à mulbar je peux bien apporter cette lettre à ce m stein le voilà reparti sur son vélo à force de pédaler Il aperçoit bientôt les premières maisons de Milbar. Voilà la Grand-Rue. Ici, c'est le 27 et là le 35. Ah, voilà le 39. Arrivé aux 39 Grand-Rues, Olivier se présente chez M. Stein. Voilà une lettre qui vous est destinée et que j'ai trouvée en chemin. Elle est un peu froissée, mais elle est bien pour vous, n'est-ce pas ? Olivier raconte alors à M. Stein comment il a trouvé le cerf-volant avec la lettre coincée à l'arrière. M. Stein tourne la lettre entre ses doigts. Savez-vous ce que contient cette lettre ? demande alors M. Stein. Oh ! Je ne l'ai pas ouverte puisqu'elle n'était pas pour moi. Mais en la palpant, il me semble qu'elle doit contenir de l'argent. Oui, vous avez raison, c'est bien de l'argent. Mais encore une question, pourquoi êtes-vous venu à Mulbar ? Une ombre passe alors sur le visage d'Olivier. Je cherche du travail depuis deux ans et j'ai pensé que peut-être ici, à Mulbar, un silence fait entre les deux hommes. Pensif, M. Stein regarde longuement son interlocuteur. Vous cherchez du travail. Et moi, je cherche un homme honnête et de confiance pour la comptabilité de mon entreprise. Mais revenons à Pierrot, toujours sur son lit à sangloter. En bas, dans sa cuisine, sa maman se demande bien comment elle va annoncer la catastrophe à son mari lorsque celui-ci va rentrer de son travail. Justement, le voilà qui pousse la porte d'entrée de la maison. Mais avant que sa femme n'ouvre la bouche pour tout lui raconter, il l'arrête tout net et lui déclare Écoute, je sais tout. Monsieur Stein m'a téléphoné à mon travail. il m'a dit avoir bien reçu mon argent il m'en a remercié et m'a même raconté comment l'enveloppe lui était parvenue il reste pourtant quelque chose à faire doucement papa pousse la porte de la chambre de son fils celui-ci sursaute et d'un bond il se lève oh papa pardon pardon mais pierrot dit alors le père Ce n'est pas seulement à moi que tu dois demander pardon, mais surtout au Seigneur. Vois-tu, toutes nos fautes et nos désobéissances sont d'abord contre lui. S'il désire te pardonner, c'est parce que lui-même a pris la punition que nous méritions lorsqu'il est mort sur la croix. Si Pierrot n'écoute jamais la lecture de famille, maintenant c'est de toutes les fibres de son être. qu'il écoute son papa lui parler, alors qu'ils sont là, tous les deux, assis sur le bord de son lit. Son papa poursuit Pierrot, moi je te pardonne. Mais ne veux-tu pas demander aussi au Seigneur de te pardonner ? Oh oui ! Pierrot le désire maintenant de tout son cœur, et sait ce qu'il fait avec ses mots d'enfant. Puis, toujours assis l'un à côté de l'autre, Papa raconte à son fils son téléphone avec M. Stein et comment Dieu a pris soin de la lettre pour la faire parvenir à son destinataire. Cette fois, ce n'est plus pour demander pardon que le père et le fils s'adressent au Seigneur, mais pour le remercier d'avoir veillé sur l'enveloppe et l'avoir amené à bon port. Mais nous savons que toutes choses travaillent ensemble. pour le bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés selon son dessein. Épître aux Romains, chapitre 8, verset 28 J'ai cherché l'Éternel et il m'a répondu et m'a délivré de toutes mes frayeurs. Ils ont regardé vers lui et ils ont été illuminés et leurs faces n'ont pas été confuses. Cet affligé a crié Et l'Éternel a entendu et l'a sauvé de toutes ses détresses. Psaume 34, versets 4 à 6.

Description

Pierrot n'a qu'une envie : partir faire volant un cerf-volant avec ses amis. Mais son papa a malheureusement besoin de lui pour apporter une lettre importante au village voisin.

Voilà donc Pierrot parti. Il marche depuis à peine dix minutes lorsqu’il aperçoit là-bas ses deux camarades qui l’appellent :

- Hello, Pierrot, alors, tu viens !

....


« Mais nous savons que toutes choses travaillent ensemble pour le bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés selon son dessein. » Romains 8 : 28




Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Le cerf-volant bleu. Chaque soir, le souper achevé, le père de famille lit un passage de la Bible à sa famille, en ajoutant parfois quelques mots sur ce qu'il vient de lire. Véronique, sa femme, prend alors Susie sur ses genoux pendant que Pierrot, l'aîné des enfants, baisse la tête, en attendant que ça se passe. Non. Pierrot n'écoute jamais la lecture que fait son père, et encore moins les commentaires qu'il y ajoute. Pour passer le temps, il compte les carreaux de la nappe et, pour se distraire, joue avec les quelques miettes qui traînent sur la table. Pourquoi s'intéresserait-il à l'évangile ? À l'école, il est parmi les meilleurs. Il a beaucoup de copains. Il est sympa avec tout le monde et ne pose aucun problème à ses parents. Ce jour-là, en sortant à midi de l'école, William Lacoste. Hello, Pierrot. On n'a pas classe cet après-midi. Écoute, j'ai reçu un cerf-volant pour mon anniversaire. Avec Fred, on va le faire voler sur le Grand Pré près de l'écluse. Tu viens ? Ce sera chouette. Oui, oui, je pense pouvoir venir. Seulement, il faut juste que je demande à mes parents. Arrivé chez lui, Pierrot se précipite vers son papa qui vient lui aussi de rentrer du travail. Papa, papa, est-ce que tu me permets d'aller avec William et Fred cet après-midi faire voler leur cerf-volant ? Mais à la grande déception de Pierrot, papa secoue la tête négativement. Écoute, cela m'ennuie de te priver de cette sortie. Mais il faut que cet après-midi même, tu apportes une lettre urgente à Mulbar, le village d'à côté. Moi, je travaille tout l'après-midi et maman doit s'occuper de Suzy. Donc il n'y a que toi. Pierrot a du mal à cacher sa déception. Renoncer au cerf-volant, c'est déjà dur. Mais en plus, aller jusqu'à Mulbar à pied, quel ennui ! Après le repas, papa met des billets de banque dans une enveloppe et y joint un courrier. Voilà, c'est pour M. Stein. 39 Grand-Rue à Mulbar. Tu ne peux pas te tromper. Voilà Pierrot parti. Il marche depuis à peine dix minutes lorsqu'il aperçoit là-bas ses deux camarades qui l'appellent. Hello, Pierrot ! Alors, tu viens ? La tentation est trop forte. Pierrot les rejoint et les voilà tous les trois qui essayent de faire voler le superbe cerf-volant bleu de William. à chaque essai le cerf-volant s'élève un peu au vent mais très vite il pique du nez et retombe sur le sol la queue est trop légère déclare william il faudrait l'alourdir avec du papier qui a du papier demande fred pierrot sent dans la poche de son manteau la lettre de son père n'y tenant plus Il la sort de sa poche. Vous croyez que ça, ça pourrait aller ? Parfait ! s'écrient en chœur William et Fred. Mais Pierre-Occule, attention les gars ! C'est une lettre importante. Il ne s'agit vraiment pas que je la perde. T'inquiète, déclare William. On va juste la coincer avec de la ficelle à l'arrière et après on te la rend, c'est sûr. Aussitôt dit, aussitôt fait. Cette fois, le cerf-volant s'élève parfaitement dans le ciel. Les trois enfants crient leur enthousiasme. Allez, lâche encore de la ficelle ! Plus haut ! Toujours plus haut ! Le cerf-volant n'est bientôt plus qu'un tout petit point très haut dans le ciel. Mais tout à coup, la ficelle dans la main de Fred se relâche. Mince ! s'écrit-il. Je crois que la ficelle a cassé. Un long morceau de ficelle tombe mollement à leurs pieds. Et quant au cerf-volant ? Il a disparu, englouti peut-être par les nuages qui maintenant obscurcissent le ciel. Pierrot est désespéré. Il se précipite chez lui et en pleurs raconte à sa maman ce qui vient de se passer. Tu te rends compte ? s'exclame-t-elle fâchée. Tout cet argent perdu ! Mais c'est une catastrophe ! Pierrot monte l'escalier. va dans sa chambre et se jette sur son lit. Il pleure toutes les larmes de son corps. Tout est de sa faute et rien que de sa faute. Comment a-t-il pu céder à l'invitation de ses copains pour la première fois de sa vie ? Pierrot se sent coupable et de son cœur monte une prière. Ô Seigneur, aide-moi ! En bas, dans sa cuisine, sa maman est consternée. De son cœur s'élève une prière. Ô Seigneur, aide-nous ! Mais pendant que Pierrot pleure sur sa faute, là-bas, quelqu'un pédale sur une route qui mène à Mulbar. Depuis longtemps au chômage, Olivier va à Mulbar pour y trouver du travail. Tout en pédalant, il élève son cœur vers le Seigneur qu'il connaît comme son Sauveur. Ô Seigneur, aide-moi ! Il n'a pas beaucoup d'espoir, il a déjà tant cherché. Mais que voit-il dans les branches d'un arbre, à une dizaine de mètres de la route bizarre ? Qu'est-ce que c'est que cette tâche bleue dans cet arbre ? vous le savez vous mais lui ne le sait pas intrigué il pose son vélo dans l'herbe et s'approche de l'arbre il découvre alors le cerf-volant cassé et coincé entre deux branches il n'a qu'à tirer sur la ficelle qui pend lamentablement pour le ramener à terre un cerf-volant comment a-t-il pu arriver là mais tiens tiens qu'y a-t-il de coincé à l'arrière olivier détache l'enveloppe sur laquelle il lit m stein trente-neuf grandes rues à ben puisque je vais à mulbar je peux bien apporter cette lettre à ce m stein le voilà reparti sur son vélo à force de pédaler Il aperçoit bientôt les premières maisons de Milbar. Voilà la Grand-Rue. Ici, c'est le 27 et là le 35. Ah, voilà le 39. Arrivé aux 39 Grand-Rues, Olivier se présente chez M. Stein. Voilà une lettre qui vous est destinée et que j'ai trouvée en chemin. Elle est un peu froissée, mais elle est bien pour vous, n'est-ce pas ? Olivier raconte alors à M. Stein comment il a trouvé le cerf-volant avec la lettre coincée à l'arrière. M. Stein tourne la lettre entre ses doigts. Savez-vous ce que contient cette lettre ? demande alors M. Stein. Oh ! Je ne l'ai pas ouverte puisqu'elle n'était pas pour moi. Mais en la palpant, il me semble qu'elle doit contenir de l'argent. Oui, vous avez raison, c'est bien de l'argent. Mais encore une question, pourquoi êtes-vous venu à Mulbar ? Une ombre passe alors sur le visage d'Olivier. Je cherche du travail depuis deux ans et j'ai pensé que peut-être ici, à Mulbar, un silence fait entre les deux hommes. Pensif, M. Stein regarde longuement son interlocuteur. Vous cherchez du travail. Et moi, je cherche un homme honnête et de confiance pour la comptabilité de mon entreprise. Mais revenons à Pierrot, toujours sur son lit à sangloter. En bas, dans sa cuisine, sa maman se demande bien comment elle va annoncer la catastrophe à son mari lorsque celui-ci va rentrer de son travail. Justement, le voilà qui pousse la porte d'entrée de la maison. Mais avant que sa femme n'ouvre la bouche pour tout lui raconter, il l'arrête tout net et lui déclare Écoute, je sais tout. Monsieur Stein m'a téléphoné à mon travail. il m'a dit avoir bien reçu mon argent il m'en a remercié et m'a même raconté comment l'enveloppe lui était parvenue il reste pourtant quelque chose à faire doucement papa pousse la porte de la chambre de son fils celui-ci sursaute et d'un bond il se lève oh papa pardon pardon mais pierrot dit alors le père Ce n'est pas seulement à moi que tu dois demander pardon, mais surtout au Seigneur. Vois-tu, toutes nos fautes et nos désobéissances sont d'abord contre lui. S'il désire te pardonner, c'est parce que lui-même a pris la punition que nous méritions lorsqu'il est mort sur la croix. Si Pierrot n'écoute jamais la lecture de famille, maintenant c'est de toutes les fibres de son être. qu'il écoute son papa lui parler, alors qu'ils sont là, tous les deux, assis sur le bord de son lit. Son papa poursuit Pierrot, moi je te pardonne. Mais ne veux-tu pas demander aussi au Seigneur de te pardonner ? Oh oui ! Pierrot le désire maintenant de tout son cœur, et sait ce qu'il fait avec ses mots d'enfant. Puis, toujours assis l'un à côté de l'autre, Papa raconte à son fils son téléphone avec M. Stein et comment Dieu a pris soin de la lettre pour la faire parvenir à son destinataire. Cette fois, ce n'est plus pour demander pardon que le père et le fils s'adressent au Seigneur, mais pour le remercier d'avoir veillé sur l'enveloppe et l'avoir amené à bon port. Mais nous savons que toutes choses travaillent ensemble. pour le bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés selon son dessein. Épître aux Romains, chapitre 8, verset 28 J'ai cherché l'Éternel et il m'a répondu et m'a délivré de toutes mes frayeurs. Ils ont regardé vers lui et ils ont été illuminés et leurs faces n'ont pas été confuses. Cet affligé a crié Et l'Éternel a entendu et l'a sauvé de toutes ses détresses. Psaume 34, versets 4 à 6.

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